Recours collectif en vertu de la Loi sur la concurrence – autorisation
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Recours collectif en vertu de la Loi sur la concurrence – autorisation
MARS 2008 Actualités - Concurrence Recours collectif en vertu de la Loi sur la concurrence – autorisation refusée KATHERINE KAY ([email protected] ) ET MARK WALLI ([email protected] ) Stikeman Elliott représente un groupe de défendeurs à un recours collectif que la Cour supérieure de justice de l’Ontario vient de refuser de certifier en se fondant sur des interprétations jurisprudentielles antérieures de l’application du critère de certification lorsqu’une violation du droit de la concurrence est alléguée. La Cour a rejeté la requête en vue de faire certifier le recours collectif présentée par deux franchisés ontariens de la chaîne de restaurants Quiznos contre leurs franchiseurs Quiznos et contre Gordon Food Service, Inc. et GFS Company Inc. (« GFS »), les principaux distributeurs alimentaires du système 1 de franchises Quiznos. Les demandeurs, qui cherchaient à représenter tous les franchisés canadiens Quiznos, accusaient GFS et les franchiseurs Quiznos de complot civil, de violation de l’article 61 de la Loi sur la concurrence, L.R.C. e 1985, ch. 19 (2 suppl.) et, dans le cas de Quiznos, de rupture de contrat. Katherine Kay et Mark Walli de notre cabinet représentaient GFS. Le groupe de la concurrence/antitrust de Stikeman Elliott est classé parmi les meilleurs au Canada GCR 100 (2008) CHAMBERS GLOBAL 2008 Stikeman Elliott est le « cabinet d’avocats canadien de l’année » IFLR 2007 CHAMBERS GLOBAL 2006 Le présent bulletin d’actualités a été rédigé par les membres du groupe de la concurrence/antitrust de Stikeman Elliott. RÉDACTRICE EN CHEF : SUSAN M. HUTTON [email protected] STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. ¦ Aux termes de contrats de franchise, Quiznos a nommé GFS principal distributeur d’une vaste gamme d’aliments et de fournitures diverses auprès des franchisés canadiens. GFS distribue ces produits aux franchisés selon la région où ils se trouvent, à partir de centres de distribution situés dans six provinces canadiennes. Chaque centre de distribution GFS envoie des guides mensuels de commande de produits aux franchisés de son territoire, et les franchisés paient GFS pour les fournitures qu’ils lui achètent. GFS achète la majorité des produits qu’elle distribue aux franchisés auprès de Quiznos et de fournisseurs désignés par Quiznos, à des prix négociés par Quiznos. Dans leur déclaration amendée, les demandeurs allèguent que les franchiseurs Quiznos, GFS et d’autres fabricants et fournisseurs non identifiés de produits alimentaires ont conclu des « ententes de fixation de prix » pour gonfler artificiellement les prix que les franchisés paient pour obtenir les fournitures. Les demandeurs accusent Quiznos d’avoir fixé illégalement les prix, en contravention de l’article 61 de la Loi sur la concurrence, en imposant les prix que GFS demande aux franchisés. Ils prétendent aussi que, en acceptant de facturer les prix prétendument fixés pour les fournitures, GFS s’est fait complice de Quiznos et a comploté illégalement avec elle. En ce qui concerne la requête en vue de faire certifier le recours collectif, le juge Perell a reconnu « l’aspiration collective des membres du recours de se regrouper afin de réclamer justice devant les tribunaux pour les torts qu’ils disent avoir subis », mais il estime que le dossier qui lui a été soumis par les franchisés « fait valoir des questions de fait et de droit qui ne cadrent absolument pas avec la procédure du recours collectif ». Le juge Perell a statué que les requérants n’avaient pas rempli les conditions de certification énoncées à l’article 5 de la Loi de 1992 sur les recours collectif (Ontario), L.O. 1992, ch. 6. Plus particulièrement, le tribunal a statué que les requérants n’avaient pas démontré qu’ils pouvaient prouver la perte (prix plus élevé MONTRÉAL TORONTO OTTAWA CALGARY VANCOUVER NEW YORK LONDRES SYDNEY www.stikeman.com pour les aliments) que la conduite reprochée était censée avoir occasionné à l’ensemble des membres du groupe, ce qui était nécessaire pour faire de la responsabilité une question commune dans la poursuite pour complot civil. Le juge Perell s’est dit d’accord avec les défendeurs quant au fait que la preuve économique présentée par l’expert des demandeurs sur cette question reposait sur une foule d’hypothèses non fondées, qui rendaient l’opinion de l’expert « spéculative » et « peu fiable », et que les méthodes communes qu’il proposait pour établir les dommages subis par l’ensemble des membres du groupe étaient « conceptuellement illogiques » et « impraticables ». En l’absence de la preuve des dommages subis par l’ensemble des membres du groupe, ce qu’il reste du recours collectif proposé se solde par « une avalanche qui ensevelit les questions communes proposées sous une absence d’éléments communs et une prolifération de questions individuelles ». Par conséquent, le règlement des questions communes ne permettrait pas de faire avancer le litige de manière significative et un recours collectif n’est pas le « meilleur moyen » pour régler les réclamations des franchisés. Dans d’autres jugements, les tribunaux canadiens ont accepté les arguments présentés par les défendeurs quant à la difficulté de prouver les dommages à l’échelle de tout le groupe et ont été convaincus qu’il resterait une foule de questions individuelles, même après le règlement des questions communes. Les tribunaux ont toujours pris soin de préciser qu’il n’existe aucune règle absolue interdisant la certification d’un recours collectif fondé sur la Loi de la concurrence. Mais les jugements rendus à ce jour sont clairs : la certification d’instances de ce genre comme recours collectifs ne répond pas aux objectifs de la Loi sur les recours collectifs. On prévoit que le jugement sera porté en appel. Groupe de droit de la concurrence/antitrust de Stikeman Elliott OTTAWA Tél. : 613 234-4555 Kim D.G. Alexander-Cook D. Jeffrey Brown Randall J. Hofley Susan M. Hutton Nicholas McHaffie Mark Pindera Kevin Rushton TORONTO Tél. : 416 869-5500 Paul Collins Douglas F. Harrison Katherine L. Kay Michael Kilby Eliot N. Kolers Jennifer MacArthur Shawn C.D. Neylan Danielle K. Royal Deborah Salzberger Sandra Walker Rhonda Williams (Law Clerk) 1 2038724 Ontario Ltd. v. Quizno’s Canada Restaurant Corporation et. al, 2008 CarswellOnt 1156 (C.S.J. Ont.) MONTRÉAL Tél. : 514 397-3000 Stephen W. Hamilton James A. Robb Dernières nouvelles du groupe CALGARY Tél.: 403 266-9000 Gordon L. Chmilar David M. Wood Livres blancs maintenant disponibles! Katherine Kay, membre des groupes de droit de la concurrence/antitrust et de litige, présentera un exposé intitulé Canadian Criminal Competition Cases: A Defence Lawyer's Lament à la 56th Annual ABA Antitrust Spring Meeting à Washington (D.C.) au cours de la session intitulée Competition, Crime and Punishment (du 26 au 28 mars). Shawn Neylan, membre du groupe de la concurrence/antitrust, présentera un exposé intitulé The Treatment of State-Owned Enterprises Under Canada’s Investment Review Regime auprès du Inter-Pacific Bar Association, dans le cadre de la e 18 conférence annuelle intitulée Many Borders. One World. à Los Angeles (Californie) (du 27 au 30 avril). VANCOUVER Tél.: 604 631-1300 Jonathan S. Drance RÉDACTRICE EN CHEF Susan M. Hutton [email protected] 613 566-0530 * Pour obtenir une copie des articles mentionnés précédemment, veuillez nous écrire à [email protected]. Prochaine conférence de l’ABA sur la loi antitrust Les membres du groupe de droit de la concurrence/antitrust participeront à la 56th Annual American Bar Association's Antitrust Law Spring Meeting qui se tiendra du 26 au 28 mars 2008, à Washington (D.C.). Vous êtes invités à rencontrer les membres de notre groupe au cours de notre cocktail annuel qui aura lieu le mercredi 26 mars à l’hôtel Willard InterContinental, 1401 Pennsylvania Ave. NW, dans la salle Grant, au deuxième étage, à 18 h. Pour obtenir plus de renseignements sur ces articles, veuillez contacter votre représentant de Stikeman Elliott, un membre du groupe de droit de la concurrence/antitrust ou la rédactrice en chef, Susan Hutton ([email protected]). Pour vous abonner au présent bulletin ou vous désabonner de celui-ci, veuillez communiquer avec nous à [email protected]. Cette publication ne vise qu’à fournir des renseignements généraux et ne doit pas être considérée comme un avis juridique. © Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l.