actualités - Stikeman Elliott LLP
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ACTUALITÉS DROIT DE L'ÉNERGIE NOVEMBRE 2007 L’IPSP met en relief la nécessité d’une rationalisation du cadre réglementaire 1 Le 29 août 2007, l’Office de l’électricité de l’Ontario a déposé son plan pour le réseau d’électricité intégré auprès de la Commission de l’énergie de l’Ontario. L’une des questions soulevées est la nécessité de rationaliser les processus d’approbation réglementaire en ce qui concerne les importants projets d’énergie. L’intérêt à l’égard d’un marché des droits d’émission est à son plus haut point alors que le Canada s’apprête à combattre le changement climatique 3 Au Canada, l’idée que la réglementation du carbone est inévitable et, en outre, que les politiques à venir portant sur les changements climatiques comprendront des mécanismes axés sur le marché comme l’échange de droits d’émission, semble faire de plus en plus consensus. MONTRÉAL 1155, boul. René-Lévesque Ouest, 40e étage, Montréal, QC, Canada H3B 3V2 Téléphone : 514 397-3000 Télécopieur : 514 397-3222 Faits récents concernant les nouvelles technologies d’énergie renouvelable TORONTO 5 L’actualité au Canada en ce qui concerne quatre technologies d’énergie renouvelables : l’éthanol, l’énergie solaire, l’énergie marémotrice et l’énergie géothermique. 5300 Commerce Court West, 199 Bay Street, Toronto, ON, Canada M5L 1B9 Téléphone : 416 869-5500 Télécopieur : 416 947-0866 OTTAWA Suite 1600, 50, rue O’Connor, Ottawa, ON, Canada K1P 6L2 Téléphone : 613 234-4555 Télécopieur : 613 230-8877 LE GROUPE DU DROIT DE L’ÉNERGIE PARTICIPE À DES CONFÉRENCES SUR LE COMMERCE DE PRODUITS ÉNERGÉTIQUES CALGARY 4300 Bankers Hall West, 888 - 3rd Street S.W., Calgary, AB, Canada T2P 5C5 Téléphone : (403) 266-9000 Télécopieur : (403) 266-9034 VANCOUVER Suite 1700, Park Place, 666 Burrard Street, Vancouver, BC, Canada V6C 2X8 Téléphone : 604 631-1300 Télécopieur : 604 681-1825 Conférence sur l’énergie – Canada-États-Unis (les 1er et 2 novembre 2007) NEW YORK Stikeman Elliott est fier d’être le commanditaire principal lors de la U.S.-Canada Energy Trade and Technology Conference organisée par le New England-Canada Business Council à Boston, au Massachusetts. Tower 56, 14th Floor, 126 East 56th Street, New York, NY 10022 Téléphone : (212) 371-8855 Télécopieur : (212) 371-7087 LONDRES Dauntsey House, 4B Frederick’s Place, London EC2R 8AB England Téléphone : 44 20 7367 0150 Télécopieur : 44 20 7367 0160 APPrO 2007 (les 13 et 14 novembre 2007) SYDNEY Level 12, The Chifley Tower, 2 Chifley Square, Sydney N.S.W. 2000 Australia Téléphone : (61-2) 9232 7199 Télécopieur : (61-2) 9232 6908 www.stikeman.com Cette publication ne vise qu'à fournir des renseignements généraux et ne doit pas être considérée comme un avis juridique. © Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l. Notre associé Jim Harbell, du groupe du droit de l’énergie, a prononcé une allocution intitulée « Progress report on the IPSP (Integrated Power System Plan) » lors de la 19e conférence annuelle de l’Association of Power Producers of Ontario, à Toronto. Stikeman Elliott est un fier commanditaire de l’APPrO 2007. « Cabinet d’avocats canadien de l’année » CHAMBERS GLOBAL 2006 STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. MONTRÉAL TORONTO OTTAWA CALGARY VANCOUVER NEW YORK LONDRES SYDNEY www.stikeman.com L’IPSP met en relief la nécessité d’une rationalisation du cadre réglementaire Par Glenn Zacher [[email protected]] dernière tentative de la province d’élaborer un plan d’électricité intégré, soit le Demand Supply Plan (DSP) de Ontario Hydro a été retiré en 1993, plus de trois ans après son dépôt et avant même son approbation. Comme l’a indiqué l’OÉO à l’actuel gouvernement, le retrait du DSP avant que le processus d’examen ne soit mené à terme était en partie « attribuable à la portée sans cesse croissante du processus d’approbation à mesure qu’il avançait et au fait qu’il n’était pas clair si ce processus viendrait à terme avant que le plan à l’étude n’ait besoin d’être revu étant donné le laps de temps écoulé ». Le 29 août 2007, l’Office de l’électricité de l’Ontario (OÉO) a déposé son plan pour le réseau d’électricité intégré (IPSP) auprès de la Commission de l’énergie de l’Ontario (CÉO). L’IPSP est mandaté en vertu de la Loi sur l’électricité de l’Ontario qui impose à l’OÉO d’élaborer un plan sur 20 ans afin d’aider, par l’intermédiaire d’une gestion efficace de l’approvisionnement, du transport, de la capacité et de la demande à l’égard de l’électricité, le gouvernement provincial à atteindre les buts qu’il s’est fixé dans sa directive en matière de combinaison de sources d’approvisionnement (« Supply Mix Directive ») (la « directive ») du 13 juin 2006. La directive, fondée elle-même sur les recommandations de l’OÉO, impose à ce dernier d’élaborer un plan qui réduise la demande de pointe par la conservation, augmente l’utilisation par l’Ontario de l’énergie renouvelable, préconise l’énergie nucléaire pour combler les besoins de charge minimale, continue à favoriser le recours au gaz naturel aux heures de pointe et aux applications à efficacité ou à valeur élevée, prévoie le remplacement de la production alimentée au charbon et renforce le système de transmission afin d’atteindre ces objectifs en matière de combinaison de sources d’approvisionnement. L’IPSP et l’actuel processus d’examen de la CÉO sont de par leur nature même d’une portée plus restreinte que le DSP et son processus d’examen connexe. La directive retire à l’IPSP les décisions en matière de politiques et les pouvoirs d’examen de la CÉO veillent à ce que le plan respecte la directive et soit raisonnable et rentable sur le plan économique. Cela dit, les défis en matière de mise en œuvre du plan ne seront pas négligeables. L’IPSP est un plan de 60 milliards de dollars, notamment environ 46 milliards de dollars pour la production d’énergie nouvelle et 4 milliards de dollars pour l’agrandissement du réseau de transmission. À la suite de l’approbation de l’IPSP, les promoteurs de production d’énergie devront soumettre leur projet à des examens à l’échelle locale concernant l’utilisation des terres et les emplacements ainsi qu’à des processus d’examen environnemental préalable. De plus, l’une des principales caractéristiques du plan, soit de permettre l’élaboration de ressources d’énergie renouvelable, dont de nombreuses sont situées dans des régions éloignées du Nord de l’Ontario, dépendra de nouvelles et importantes améliorations au réseau de transmission. Les promoteurs de nouveaux projets L’OÉO est tenu de mettre à jour le plan tous les trois ans et de le déposer auprès de la CÉO. La CÉO quant à elle est tenue de revoir le plan afin de s’assurer qu’il respecte la directive et est raisonnable et rentable sur le plan économique. La CÉO a indiqué que l’examen de son IPSP initial lui prendrait environ une année. L’une des questions que soulève l’IPSP est la nécessité de rationaliser les processus d’approbation réglementaire en ce qui concerne les importants projets d’énergie. En particulier, la STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 1 de transmission devront soumettre leur proposition aux examens réglementaires nécessaires, en particulier un examen économique par la CÉO ainsi qu’un examen environnemental par le Tribunal de l’environnement. réglementation que présente la mise en œuvre de l’IPSP. Les perspectives de l’OÉO sont exposées dans les pièces à l’appui de l’IPSP et, plus récemment, ont été exprimées par le chef de la direction de l’OÉO, M. Jan Carr. M. Carr a indiqué qu’il est dans l’intérêt du public « qu’on établisse un processus d’approbation réglementaire pouvant rendre des décisions dans des délais raisonnables [traduction] » et l’OÉO recommande que les processus d’approbation sur les plans économique et environnemental pour les projets de transmission importants « soient regroupés en un seul et même organisme [traduction] ». Ces défis relatifs à la mise en œuvre de l’IPSP ont entraîné une nouvelle vague de demandes de réforme de la réglementation. Bien des intervenants que l’OÉO a consultés dans l’élaboration de l’IPSP ont indiqué les risques et les délais en matière d’approbation réglementaire qui pourraient être les principales pierres d’achoppement du plan. Ces derniers mois, des leaders de l’industrie ont exprimé les mêmes inquiétudes et ont demandé au gouvernement de rationaliser les processus d’approbation réglementaire en ce qui concerne les gros projets d’énergie. L’OÉO lui-même a recommandé des modifications afin de relever les défis en matière de Ce débat devrait se poursuivre au cours de la prochaine année et il sera intéressant de voir si l’IPSP peut, en plus d’aider la province à atteindre ses objectifs en matière d’approvisionnement et de combinaison de sources, susciter une réforme positive du cadre réglementaire. ■ STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 2 L’intérêt à l’égard d’un marché des droits d’émission est à son plus haut point alors que le Canada s’apprête à combattre le changement climatique Par Harold Andersen [[email protected]] et Kirsten Iler [[email protected]] plus, le premier ministre de la C.-B. a annoncé que sa province deviendrait bientôt la première province à imposer des plafonds obligatoires aux émissions de GES, y compris une réduction d’un tiers d’ici 2020. La C.-B. a également signé récemment la Climate Action Charter aux termes de laquelle la province, l’union des municipalités de la C.-B. et plus de soixante gouvernements locaux se sont engagés à devenir neutre en carbone d’ici 2012. Au Canada, l’idée que la réglementation du carbone est inévitable et, en outre, que les politiques à venir portant sur les changements climatiques comprendront des mécanismes axés sur le marché comme l’échange de droits d’émission, semble faire de plus en plus consensus. Au début d’octobre, le Conseil canadien des chefs d’entreprise a publié une déclaration décrivant les changements climatiques comme étant la question d’actualité la plus urgente et demandant des gestes agressifs et des réductions absolues des émissions. Les chefs d’entreprise ont également reconnu qu’une réglementation gouvernementale, visant notamment la création d’un marché pour les droits d’émission, les investissements dans la technologie et l’imposition d’une taxe environnementale, serait nécessaire afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (les « GES »). L’Alberta a maintenant son propre régime de réduction des émissions de GES, entré en vigueur le 1er juillet 2007. Ce régime n’impose pas de plafond ferme aux émissions. Plutôt, l’intensité des émissions de GES (par unité de production) doit être diminuée pour atteindre 50 % des niveaux de 1990 d’ici le 31 décembre 2020. Pour ce faire, le régime impose des obligations de réduction des émissions annuelles aux grandes entreprises émettrices (les installations dont les émissions annuelles de GES dépassent 100 000 tonnes de carbone) et prévoit trois façons de respecter les obligations de réduction : (1) améliorer l’efficacité de l’installation et réaliser des réductions réelles des émissions; (2) se procurer des crédits qui coûtent 15 $ la tonne, versés dans le fonds albertain de technologie pour les changements climatiques; (3) se procurer et employer des crédits d’émission de projets albertains vérifiés. Le cadre réglementaire de vérification des crédits et des échanges de crédits est encore en développement. Ce régime impose également certaines obligations d’information. Les grandes entreprises émettrices ont jusqu’au Bien que le Québec ait récemment mis en place une taxe sur le carbone visant l’essence, d’autres provinces canadiennes choisissent des approches axées sur le marché. L’Ontario est en faveur d’un système national de plafonnement et d’échange de crédits sur les émissions de GES (un marché des crédits compensatoires pour les émissions dans le cadre duquel les crédits compensatoires sont strictement limités ou « plafonnés »). Elle a également fait connaître son intérêt à participer à la Western Climate Initiative (« WCI »), une organisation étatique des États-Unis visant à sabrer dans les GES au moyen d’outils axés sur le marché comme un système de plafonnement et d’échange de crédits. La Colombie-Britannique (la « C.-B. ») et le Manitoba se sont déjà joints à la WCI. De STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 3 des États-Unis a publié un livre blanc présentant des plans visant l’adoption d’une loi sur les changements climatiques fondée sur un système d’échange de droits d’émission. En outre, un groupe composé des banques les plus importantes du monde fait pression sur les États-Unis et d’autres pays industrialisés afin qu’ils établissent un système d’échange de droits d’émission réglementé plutôt que d’imposer une taxe sur le carbone. L’économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC, Jeff Rubin, a prédit dernièrement que le prochain gouvernement américain adopterait des politiques vertes qui comprendraient des objectifs fermes de réduction des émissions et un système d’échange de droits d’émission national. M. Rubin a également prédit que le Canada devrait suivre. 31 décembre 2007 pour établir le plancher d’intensité de leurs émissions. Annoncé en avril dernier, le projet de plan vert du gouvernement canadien, s’il était mis en vigueur, établirait le premier système d’échange de droits d’émission sur marché, réglementé par le fédéral, du Canada. Un système d’échanges intersociétés national permettrait aux émetteurs visés par le règlement d’acheter et de vendre des crédits d’émission entre eux par l’entremise d’un modèle d’échange de droits d’émission. À court terme, le plan n’imposerait pas de plafond rigide sur les émissions mais plutôt des cibles d’intensité ou des niveaux. Le plan comprendrait également un programme de crédits compensatoires permettant aux émetteurs d’acheter des crédits pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs. L’Ontario a récemment annoncé qu’elle aiderait à la conception de protocoles à l’appui du programme fédéral de crédits compensatoires. Bien que les règlements canadiens dans ce domaine demeurent disparates, à la lumière de l’intérêt grandissant à l’égard de l’échange des droits d’émission, il semble probable que l’échange des droits d’émission constituera un élément clé des lois sur les changements climatiques adoptées à l’avenir au Canada. ■ Ces faits nouveaux au Canada découlent de faits nouveaux semblables survenant aux États-Unis. Au début d’octobre, la Chambre des représentants STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 4 Faits récents concernant les nouvelles technologies d’énergie renouvelable L’obligation d’ajouter du « carburant renouvelable » dans l’essence stimule la demande et la production d’éthanol Rajah Lehall [[email protected]] ou des projets de lois qui imposeront un contenu minimum en éthanol aux producteurs de carburant. Ainsi le règlement de l’Ontario 535/05 promulgué en 2007 impose un contenu moyen en éthanol de 5 % dans l’essence, mesure qui devrait équivaloir à l’élimination de 200 000 véhicules. L’Ontario compte appliquer ce règlement au moyen d’un système d’échange de crédits dans le cadre duquel les vendeurs de gros utilisant plus de 5 % acquerront des crédits qu’ils vendront aux sociétés qui optent pour un mélange à moins de 5 %. Pour répondre à cette demande d’éthanol, l’Integrated Grain Processors Co-operative construit une usine de production d’éthanol de 140 millions de dollars à Aylmer en Ontario et Husky Oil construit une deuxième usine de production d’éthanol à Minnedosa, au Manitoba, qui devrait être terminée à la fin 2007. ■ En 2006, le fédéral a annoncé qu’il imposerait aux producteurs et importateurs de carburant l’obligation d’introduire en moyenne chaque année 5 % de carburant renouvelable dans l’essence produite ou importée à partir de 2010. L’expression « carburant renouvelable » est très générale et désigne divers carburants produits à partir de ressources renouvelables comme les cultures agricoles et autres matières organiques. Par exemple, un carburant renouvelable comme l’éthanol contient 35 pour cent d’oxygène de sorte que, lorsqu’on le mélange à l’essence ordinaire, la combustion du carburant est plus complète, ce qui réduit les émissions nocives. Un projet de réglementation fédérale à ce sujet devrait être publié à l’automne 2008. L’Ontario, le Québec, la Saskatchewan et le Manitoba sont parmi les provinces qui ont des lois Les mesures incitatives de l’Ontario attirent les projets d’énergie solaire Jim Harbell [[email protected]] émettent, ce qui contribue à réduire les gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. En Ontario, les projets d’énergie solaire PV ont la cote. Même si les panneaux solaires sont déjà utilisés dans les résidences de particuliers et les établissements commerciaux depuis des années, l’Ontario s’oriente maintenant vers des applications commerciales à grande échelle. Cette tendance fait suite au programme d’offre standard qu’administre l’Office de l’électricité de l’Ontario en vue d’encourager les projets d’énergie solaire PV d’au plus 10 MW. On favorise l’énergie solaire PV parce qu’elle est abondante, renouvelable et écologique, elle n’émet aucun bioxyde de carbone et peut remplacer d’autres sources d’énergie qui, elles, en Autrefois problématique, l’efficacité du système d’énergie solaire PV, à la suite de progrès dans le domaine, s’est améliorée et se situe à 20 % ou plus. Ces systèmes constituent une excellente source de distribution d’énergie puisqu’ils sont transportables et peuvent être mis sur pied en régions rurales ou éloignées. Le programme d’offre standard verse 0,42 $ par kWh. Ce prix plus élevé que pour les autres formes de production d’énergie est attribuable aux STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 5 importantes dépenses en immobilisations par kWh installé; toutefois, les avantages pour l’environnement sont très nets. Les gros systèmes d’énergie solaire PV peuvent être construits en quelques mois sur des lieux, des sols ou des immeubles orientés vers le sud et selon une inclinaison d’environ 45 degrés. annoncés. Ces annonces ont peut-être été suscitées par la législation fiscale fédérale. Les cellules solaires et le matériel connexe, à l’exclusion du matériel de distribution électrique, peuvent donner droit à la déduction pour amortissement accéléré. Certaines dépenses liées aux projets d’énergie solaire PV peuvent également être admissibles à titre de frais liés aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie au Canada (FEREEC). Cette dépense pourrait donc être transférée aux actionnaires d’une société du domaine de l’énergie solaire PV. ■ Plusieurs promoteurs d’énergie solaire PV d’envergure mondiale ont maintenant pénétré le marché ontarien et une série de projets d’énergie solaire PV totalisant environ 100 MW ont été Trois provinces étudient des projets d’énergie marémotrice Rob Assal [[email protected]] marines et d’autres facteurs, elle a élaboré un cadre d’action qui fournit des directives aux promoteurs de projet et, récemment, elle a publié une demande de soumission de projet.1 Par rapport à d’autres formes d’énergie renouvelable, l’énergie marémotrice au Canada en est à ses premiers balbutiements. On s’intéresse toutefois de plus en plus à cette forme d’énergie et des centrales marémotrices sont actuellement envisagées en Colombie-Britannique, en NouvelleÉcosse et au Nouveau-Brunswick. En Colombie-Britannique, le ministère de l’énergie, des mines et des ressources pétrolières ainsi que le ministère de l’agriculture et du territoire ont publié un document de travail décrivant les questions de principe et les options de mise en œuvre concernant la construction de centrales marémotrices sur des terres publiques. Les ministères sont également en train de rédiger une politique d’utilisation du sol pour l’énergie marine afin de guider l’Integrated Land Management Bureau2 ainsi que les promoteurs de projet dans la procédure de soumissions de projets d’énergie marémotrice. Bien que les centrales marémotrices soient généralement implantées dans des zones extracôtières louées à long terme à l’État, chacune des provinces susmentionnées a établi des procédures d’évaluation et de proposition de projets que doivent suivre les promoteurs avant d’entamer des pourparlers concernant la location de zones. En outre, alors que les baux visant les terres publiques sont généralement régis par la législation provinciale, les modalités et les procédures de location de zones extracôtières sont établies dans les politiques provinciales en matière d’énergie. Bien que le gouvernement du Nouveau-Brunswick ait sérieusement étudié les projets d’énergie marémotrice, la concrétisation de tels projet est actuellement en retard par rapport à la NouvelleÉcosse et à la Colombie-Britannique. La province évalue actuellement des sites éventuels de projets dans la Baie de Fundy et élabore une politique en matière d’énergie marémotrice, qui devrait être prête au printemps 2008. ■ La Nouvelle-Écosse est actuellement la seule province dotée d’un projet d’énergie marémotrice fonctionnel. Afin de favoriser d’autres initiatives dans ce domaine, la province a financé une évaluation environnementale stratégique visant à déterminer l’incidence potentielle des projets d’énergie marémotrice sur la flore et la faune 1 Une demande de soumission a été lancée le 9 août 2007. 2 Établi en 2005 afin de fournir des renseignements et des autorisations quant à l’utilisation des terres et ressources publiques. STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 6 Faits récents concernant l’énergie géothermique Jamie Klein [[email protected]] produire de l’énergie. À l’heure actuelle, une étude de faisabilité est en cours concernant ce qui pourrait devenir la première centrale géothermique du Canada dans la région Meager Mountain/Pebble Creek en Colombie-Britannique, (100-250 MW). Principal producteur d’électricité géothermique du monde, les États-Unis produisent en moyenne 16 milliards de kilowatt-heures d’énergie par année. À l’heure actuelle, une soixantaine de nouveaux projets d’énergie géothermique sont en cours dans plus d’une douzaine d’États, ce qui doublera la production actuelle d’énergie géothermique. Il a récemment été estimé que jusqu’à 20 % des besoins en électricité des ÉtatsUnis pourraient être comblés par des sources d’énergie géothermique en 2030. Dans la recherche de nouvelles sources d’énergie propre, on s’intéresse maintenant à nouveau à l’énergie géothermique au Canada. On peut mettre sur pied deux types de systèmes d’énergie qui exploite la chaleur de la Terre : les dispositifs d’échange de température et les systèmes de production d’énergie par turbine à vapeur. Les dispositifs d’échange de température utilisent les températures souterraines ou subaquatiques afin de rafraîchir ou chauffer l’air et l’eau dans les immeubles. Dans un système classique, une thermopompe chauffe un bâtiment en hiver en extrayant la chaleur du sous-sol et elle climatise en été en envoyant la chaleur du bâtiment dans le sol. Il existe actuellement plus de 30 000 installations d’échange de chaleur géothermique au Canada utilisées à des fins résidentielles, commerciales, institutionnelles et industrielles. Les projets d’énergie géothermique soulèveront des questions juridiques très particulières qui exigeront des conseils spécialisés dans divers domaines liés notamment à l’énergie, à l’immobilier, à l’aménagement municipal, aux sociétés et à la structuration fiscale. ■ Les systèmes de production d’énergie par turbine à vapeur utilisent la vapeur ou l’eau chaude sous la croûte terrestre afin d’actionner des turbines et de STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. : ACTUALITÉS – DROIT DE L'ÉNERGIE, NOVEMBRE 2007 7 Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec votre représentant de Stikeman Elliott, le rédacteur en chef, Glenn Zacher ([email protected]), l’un des auteurs susmentionnés ou l’un des associés suivants, membres du groupe du droit de l’énergie de Stikeman Elliott : MONTRÉAL Tél. : 514 397-3000 Jean Carrier Erik Richer La Flèche [email protected] [email protected] TORONTO Tél. : 416 869-5500 James Harbell Brenda Hebert Jason Kroft Glenn Zacher [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] CALGARY Tél. : 403 266-9000 Glenn Cameron Luigi A. Cusano C. Kemm Yates, c.r. [email protected] [email protected] [email protected] VANCOUVER Tél. : 604 631-1300 Scott Perrin [email protected] Pour vous abonner au présent bulletin ou vous désabonner de celui-ci, veuillez communiquer avec nous à [email protected] Cette publication ne vise qu’à fournir des renseignements généraux et ne doit pas être considérée comme un avis juridique. © Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l. ACTUALITÉS DROIT DE L'ÉNERGIE NOVEMBRE 2007 L’IPSP met en relief la nécessité d’une rationalisation du cadre réglementaire 1 Le 29 août 2007, l’Office de l’électricité de l’Ontario a déposé son plan pour le réseau d’électricité intégré auprès de la Commission de l’énergie de l’Ontario. L’une des questions soulevées est la nécessité de rationaliser les processus d’approbation réglementaire en ce qui concerne les importants projets d’énergie. L’intérêt à l’égard d’un marché des droits d’émission est à son plus haut point alors que le Canada s’apprête à combattre le changement climatique 3 Au Canada, l’idée que la réglementation du carbone est inévitable et, en outre, que les politiques à venir portant sur les changements climatiques comprendront des mécanismes axés sur le marché comme l’échange de droits d’émission, semble faire de plus en plus consensus. MONTRÉAL 1155, boul. René-Lévesque Ouest, 40e étage, Montréal, QC, Canada H3B 3V2 Téléphone : 514 397-3000 Télécopieur : 514 397-3222 Faits récents concernant les nouvelles technologies d’énergie renouvelable TORONTO 5 L’actualité au Canada en ce qui concerne quatre technologies d’énergie renouvelables : l’éthanol, l’énergie solaire, l’énergie marémotrice et l’énergie géothermique. 5300 Commerce Court West, 199 Bay Street, Toronto, ON, Canada M5L 1B9 Téléphone : 416 869-5500 Télécopieur : 416 947-0866 OTTAWA Suite 1600, 50, rue O’Connor, Ottawa, ON, Canada K1P 6L2 Téléphone : 613 234-4555 Télécopieur : 613 230-8877 LE GROUPE DU DROIT DE L’ÉNERGIE PARTICIPE À DES CONFÉRENCES SUR LE COMMERCE DE PRODUITS ÉNERGÉTIQUES CALGARY 4300 Bankers Hall West, 888 - 3rd Street S.W., Calgary, AB, Canada T2P 5C5 Téléphone : (403) 266-9000 Télécopieur : (403) 266-9034 VANCOUVER Suite 1700, Park Place, 666 Burrard Street, Vancouver, BC, Canada V6C 2X8 Téléphone : 604 631-1300 Télécopieur : 604 681-1825 Conférence sur l’énergie – Canada-États-Unis (les 1er et 2 novembre 2007) NEW YORK Stikeman Elliott est fier d’être le commanditaire principal lors de la U.S.-Canada Energy Trade and Technology Conference organisée par le New England-Canada Business Council à Boston, au Massachusetts. Tower 56, 14th Floor, 126 East 56th Street, New York, NY 10022 Téléphone : (212) 371-8855 Télécopieur : (212) 371-7087 LONDRES Dauntsey House, 4B Frederick’s Place, London EC2R 8AB England Téléphone : 44 20 7367 0150 Télécopieur : 44 20 7367 0160 APPrO 2007 (les 13 et 14 novembre 2007) SYDNEY Level 12, The Chifley Tower, 2 Chifley Square, Sydney N.S.W. 2000 Australia Téléphone : (61-2) 9232 7199 Télécopieur : (61-2) 9232 6908 www.stikeman.com Cette publication ne vise qu'à fournir des renseignements généraux et ne doit pas être considérée comme un avis juridique. © Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l. Notre associé Jim Harbell, du groupe du droit de l’énergie, a prononcé une allocution intitulée « Progress report on the IPSP (Integrated Power System Plan) » lors de la 19e conférence annuelle de l’Association of Power Producers of Ontario, à Toronto. Stikeman Elliott est un fier commanditaire de l’APPrO 2007. « Cabinet d’avocats canadien de l’année » CHAMBERS GLOBAL 2006 STIKEMAN ELLIOTT S.E.N.C.R.L., s.r.l. MONTRÉAL TORONTO OTTAWA CALGARY VANCOUVER NEW YORK LONDRES SYDNEY www.stikeman.com