Presse1 - Comité de Normandie de Tarot

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Presse1 - Comité de Normandie de Tarot
L’ E S T R É P U B L I C A I N | J E U D I 2 4 M A R S 2 0 1 6
24 HEURES E Doubs
Arçon
Pontarlier
Baume­les­Dames
Osselle­Routelle
Scierie d’un autre temps
La blonde du Haut­Doubs
Un bel exemple d’inclusion scolaire
La nature y trouve son compte
De grosses bâtisses construites au bord de la rivière
abritaient jadis scieries et moulins à blé. Le village
d’Arçon avait lui aussi ce type d’activités, avec
l’établissement Maugain qui va être prochainement
transformé en immeuble.
LIRE EN PAGE HAUT­DOUBS
Une brasserie artisanale est en train de voir le jour
à Pontarlier. Sébastien Crelier, 30 ans, vient tout
juste d’acquérir une ancienne menuiserie et il lui
reste trois mois pour y installer le local de
fabrication.
LIRE EN PAGE PONTARLIER
L’IME et le collège Cassin ont tissé des liens autour
d’un projet dont l’objectif est, pour certains, de se
confronter aux règles sociales de la vie en groupe et,
pour les autres, d’accepter la différence, de la côtoyer,
pour ne plus la voir. LIRE EN PAGE BESANÇON ET SA RÉGION
Sur le site des sablières, depuis 1969, le paysage
a changé puisque quatre bassins y ont vu le jour. Une
cinquième gravière a été mise en chantier, le bassin
qui en résultera dans une quinzaine d’années sera lui
aussi valorisé.
LIRE EN PAGE BESANÇON COURONNE
Patrimoine Le musée des Maisons comtoises propose de nouvelles animations
Questions à
Nancray, nouvelle saison,
nouvelle directrice
de France de tarot ce week­end à Pontarlier
« La finale à l’Espace Pourny
pour accueillir plus de monde »
E Les principaux financiers de
Nancray sont CAGB et Dépar­
tement du Doubs qui versent
chaque année 340.000 €.
E Le musée annonce 45.000
entrées annuelles, 12.000
associées aux événementiels.
63 % des visiteurs sont francs­
comtois.
E Le site emploie 22 person­
nes ainsi que huit saisonniers.
E La plus grosse dépense à
prévoir est la construction
d’un bâtiment permettant
d’abriter une partie des réser­
ves. Celui qui assure actuelle­
ment cette mission est l’ancien
hangar à avions de Sochaux
qui affiche une fatigue certai­
ne. Coût estimé : 1,8 M€.
« Je ne m’interdis rien »
Politique
Responsable de l’organisation des championnats
Animations
C’EST LE PRINTEMPS à Nancray. Au musée des mai­
sons comtoises, on termine peintures et travaux, la nou­
velle saison débute après cinq mois de fermeture hivernale.
La principale nouveauté,
cette année, s’appelle Virginie Duede­Fernandez. Elle a pris la direction du site depuis ce mois de mars. Pas vraiment une inconnue en ces lieux, Virginie Duede­Fernandez travaille ici depuis une quin­
zaine d’années, passée par di­
vers postes dans ce musée qui compile, sur quinze hectares, des maisons comtoises.
Une grosse expérience mais
aussi un regard qu’elle veut frais sur ce drôle de site qui cherche toujours sa vraie identité, 28 ans après sa pre­
mière ouverture au public.
« Je ne m’interdis rien. 2016
sera l’année des diagnostics et
des états des lieux. »
Avant cela, la nouvelle phi­
losophie semble déjà poindre. « Ici, on n’a pas envie de flirter
avec la nostalgie. Il ne faut pas
que l’on perde notre âme dans
des projets qui ne nous cor­
respondent pas. On n’aura pas
d’animateurs en costume lo­
cal. »
Elle assume ainsi ces drôles
de choix qui ont fait que le musée de Nancray a annulé son prochain marché de Noël pour cause de trop grand suc­
cès ! « C’est aussi une histoire de moyens. Le même problè­
me se pose pour notre fête de la musique qui attire à chaque
édition le double de visi­
teurs. »
Christine Yaya
E Les cabanes de Nancray
sont devenues des incontour­
nables du musée. Chaque
année, une nouvelle cabane
est construite dans le parc.
Sept sont désormais disponi­
bles, tout particulièrement
pour les enfants. Une journée
est consacrée aux cabanes
dimanche 5 juin.
E La grande exposition de
l’année sera « Paper is not
dead ». Elle est visible jus­
qu’au 3 juillet. Une expo col­
lective d’artistes autour des
créations en papier.
K Virginie Duede­Fernandez, dans ce site de Nancray qu’elle connaît bien.
Bientôt la caborde
Ce musée des Maisons com­
toises elle l’imagine pour l’avenir, bourré de connexions
avec les métiers, les scientifi­
ques, les associations. Bref un lieu de vie et de réflexion qui doit néanmoins rester scienti­
fique.
« Par exemple, il y a sûre­
ment un travail à mener sur la période des années 50 à nos jours. Et cela comprend le ma­
tériel immatériel comme le son, le patois, les chants. »
Pour l’instant, c’est la cabor­
Photo Sam COULON
de des Tilleroyes à Besançon qui est en cours de remontage tout près de l’entrée.
Il y a eu deux embauches
aussi pour la nouvelle saison : un couple de dindons qui de­
vrait mettre l’ambiance.
Philippe SAUTER
E Entre les cours de cuisine de
Jocelyne Lotz­Choquart, les
stages autour de la chaux, la
semaine du miel ou les ateliers
cosmétiques ou produits mé­
nagers à fabriquer, les anima­
tions s’étoffent.
E Le premier grand rendez­
vous public est prévu, samedi
21 mai, à l’occasion de la nuit
des musées.
La majorité divers droite veut construire le territoire de demain, l’opposition de gauche a voté contre le budget
Le nouveau C@P du département
LA PRÉSIDENTE Christine Bouquin a donc cité Lénine, « là où il y a une volonté, il y a
un chemin » pour présenter au cours de la session budgé­
taire achevée hier soir, le pro­
jet départemental. Intitulé C@P 25, ce projet, courant jusqu’en 2025, fait la part bel­
le à la réflexion prospective, c’est la loi du genre. « Ce cap est composé de trois lettres initiales de trois verbes d’ac­
tion du fil rouge de notre pro­
jet : à partir des solidarités, construire notre territoire de demain, aménager pour fa­
voriser la mobilité des hom­
mes et des idées, protéger ses
habitants grâce aux politi­
ques de solidarité », résume Christine Bouquin.
Le contenu de ce projet a
été largement détaillé tout au
long de la session. Le dépar­
tement reste, dans le contexte
de la loi NOTRe qui redéfinit les limites des compétences des collectivités, le bouclier social des populations. Mais la majorité tient à le souli­
gner : « Les enjeux sociaux ne se résument pas à des
questions de droits. C’est tou­
te la problématique de la re­
lation à entretenir entre l’in­
d i v i d u e l e t l e c o l l e c t i f, DBE01 ­ V1
K L’installation de la fibre au service du très haut débit est l’un des gros chantiers du Département.
Photo d’archives Nicolas BARREAU
l’autonomie et l’interdépen­
dance qui est au cœur de la question sociale. » Bref, selon
une formule utilisée depuis des années par tous les opé­
rateurs de l’emploi et les or­
ganismes de formation, les allocataires du RSA devront ainsi être acteurs de leurs respectifs parcours d’inser­
tion et de formation.
Économie et tourisme
La loi NOTRe fixant les li­
mites des compétences des collectivités ne va pas empê­
cher le département, c’est
son choix, « de demeurer un acteur de l’économie et de l’emploi ». Il se veut acteur économique engagé « en in­
vestissant dans des infras­
tructures de juste perfor­
m a n c e, r o u t e s e t f i b r e optique jusqu’au domicile et en poursuivant les chantiers de restructuration des collè­
ges ». Le tout sans oublier le grand chantier du déploie­
ment d’un réseau très haut débit sur le territoire.
Autre priorité déclinée par
le département : assurer une équité de service territorial avec la création d’une struc­
ture dédiée à l’ingénierie et destinée à apporter une as­
sistance d’ordre technique, juridique et financier aux projets portés par les com­
munes et intercommunalités.
Par ailleurs, le tourisme
reste un enjeu fort à dévelop­
per en lien avec la Région. Si le musée Courbet et la Saline royale restent deux pôles ma­
jeurs de culture et tourisme à
la fois, le département ac­
compagnera le syndicat mix­
te du Mont d’Or dans des in­
v e s t i s s e m e n t s é t a l é s jusqu’en 2020. Au program­
me de ces investissements, la restructuration du domaine de Piquemiette, la mise aux normes et l’extension du cen­
tre d’exploitation et la mise en œuvre d’actions environ­
nementales telles que plan
de gestion de l’espace naturel
sensible du Mont d’Or, res­
tauration écologique de l’étang de Jougne et du plan d’eau de Chaux­Neuve.
Y.A.
Pontarlier et les championnats
de France de tarot, c’est
reparti. On s’apprête
effectivement à organiser la
26e édition sur les 27
organisées par la fédération.
Quitte à le rappeler, on parle ici
des championnats de France
en “donnes libres”, ceux qui
attirent le plus de monde. Dans
cette formule, il y a un côté
aléatoire que l’on ne retrouve
pas par exemple dans les
duplicatés, où les jeux des
attaquants sont préparés à
l’avance. En donnes libres, le
facteur chance entre en jeu.
500 participants au
championnat de France et
pourtant 7 000 joueurs
enregistrés sur quatre
jours. Comment est­ce
possible ?
Parce qu’en marge des
championnats, la ville, le club
Atouts Maîtres et le comité
régional, les trois partenaires
de la fédération française de
tarot, organisent des tournois
satellites. Ici, les gens viennent
pour regarder les parties du
championnat de France, mais
aussi pour jouer. Et le plus
possible…
Sans évoquer
une nouvelle formule,
quels sont les
changements de cette
édition 2016 ?
Comme ce fut le cas les autres
années, le championnat
commencera à la salle des
Capucins, de vendredi à
dimanche. Mais le lundi,
direction la salle Pourny pour
les jeux des 13 dernières
tables et la finale. Mais aussi le
prix du club Atouts Maîtres.
Pour quelle raison ?
C’est un souhait de la
fédération pour accueillir
autant, sinon plus de monde et
désengorger la salle des
K 7 000 joueurs sont attendus
du 25 au 28 mars.
Photo archives B.J
Capucins qui devient trop
petite. Là, les jeux vont se
dérouler dans les coursives de
Pourny et le public pourra voir
tous les détails de la finale
dans la salle, sur écran géant.
On parle aussi de coupe
de France cette année…
Oui, sachant que c’est en fait
les dernières séances de
l’étape de coupe de France qui
avait lieu le 13 novembre
dernier à Drancy. Pontarlier
permet ainsi aux compétiteurs
de boucler cette étape qui
compte pour le classement
général. Et de le faire dans un
climat sportif et joyeux.
Comment la responsable
de l’organisation que vous
êtes depuis 26 ans juge­t­
elle l’évolution de ces
championnats de France ?
Déjà, nous sommes une
trentaine à organiser. Et c’est la
force et la cohésion de cette
équipe qui fait son succès. Et
surtout l’engouement pour le
jeu des participants. Ils étaient
650, 26 ans plus tôt. Là, on
sera encore au moins 7 000.
De notre point de vue, c’est
une question d’émulation.
Propos recueillis
par Bertrand JOLIOT
express
Les anciens
pompiers du
Doubs réunis
L’assemblée générale de
l’Union départementale des
anciens sapeurs­pompiers
du Doubs s’est déroulée à
Rougemont, en présence de
Fred Maurice, président de
l’UDSP 25 et du lieutenant­
colonel Christophe
Fournerot. Jean­Pierre Joly,
le président, a noté une forte
augmentation des effectifs.
Le montant de la cotisation
2017 passe de 26 à 27 €.
Alain Bideaux et Jean­Pierre
Joly, membres du bureau, ne
se représentaient pas. Le
nouveau bureau se compose
ainsi : animateur, Alain
Dromel, de Dasle ; trésorier :
Michel Simonin, de Sancey ;
secrétaire : Bernard
Demaimay, de Besançon.
Rendez­vous est pris pour
l’an prochain à Audincourt.
Assemblée
générale
de France Nature
Environnement
Une trentaine de personnes
se sont retrouvées à
Dannemarie­sur­Crète pour
l’assemblée générale
annuelle de France Nature
Environnement Doubs.
La fédération
départementale regroupe
désormais 27 associations
(+ 4 en 2015) oeuvrant dans
le domaine de
l’environnement et de la
protection de la nature, et
47 membres individuels.
FNE­Doubs siège dans près
de vingt organismes dédiés à
la lutte contre les pollutions,
au traitement des déchets, à
la protection des rivières ou
des forêts, aux carrières, à
une agriculture raisonnée
aux risques sanitaires et
technologiques…
Les principaux dossiers
d’actualité abordés en 2015
ont concerné la carte verte,
la pollution de la vallée de
l’Ognon, la pollution
industrielle à Dasle, la
carrière de Semondans, le
nouveau mode de traitement
des déchets industriels à
Fontaine­Les­Clerval…
L’équipe sortante, animée
par le président Gilles
Benest, a été reconduite à
l’unanimité.
Contact : 03 81 61 36 44 ou
contact@fne­doubs.org
Conférence
sur la mémoire
La MSA organise une
conférence sur la mémoire,
animée par un
neuropsychologue, ainsi
qu’une présentation des
ateliers mémoire « Peps
eureka » mardi 5 avril, à
14 h 30, à la salle des fêtes de
Rougemont. Entrée libre.

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