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IDÉE
CADEAU
Oreiller mémoire de forme
Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin
NOVEMBRE 2012
N° 157
2,50€
COLLÈGES, LYCÉES…
COMMENT SONT ACCUEILLIS VOS ENFANTS
TOUS LES PROJETS DES ÉTABLISSEMENTS,
LES NOUVEAUTÉS, LES TRAVAUX
LE DOSSIER en p. 18 à 25
p. 27
RESSOURCE
Eau du Mont d’Or :
marre des études !
L’ÉVÉNEMENT
p. 6 et 7
Mobilisation générale
pour sauver le T.G.V.
dans le Haut-Doubs
Une nouvelle étude de faisabilité sur l’exploitation
de l’eau du tunnel du Mont d’Or est lancée.
Venez découvrir les différents modèles de poêles
dans nos halls d’exposition …
INDUO
SCENA
POÊLE MIXTE
POÊLE À
BOIS
BOIS ET
GRANULÉS
REVO
POÊLE À
GRANULÉS
Route de Champagne
25300 HOUTAUD
Tél : 03 81 69 85 27
Portable : 06 24 39 10 22
9 ZA Les Prés Mouchets
25500 LES FINS
Tél : 03 81 67 74 02
Portable : 06 14 65 17 89
Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected]
2
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Éditorial
Pigeons
La France serait-elle devenue un pays communiste où, au nom de l’équité, on prône
désormais un égalitarisme à tout crin, quitte
à niveler par le bas ? Le projet de loi sur la
taxation des plus-values, dictée par une idéologie érigée en promesse de campagne, n’a
pas fini de faire des dégâts dans la tête de
tous ces entrepreneurs, dégoûtés de constater que dans ce pays, la prise de risque ne
paiera jamais. Ils sont combien ces dirigeants
d’entreprises, partis de rien, consacrant tout
leur temps, tout leur argent, toute leur énergie et parfois jusqu’à leur santé, pour tenter
d’innover en lançant une activité et en contribuant ainsi à créer des emplois ? Scandalisés
d’apprendre que le gouvernement envisage
de leur piquer plus de 60 % du fruit de leurs
efforts au moment où, méritants, ils envisagent de transmettre leur affaire. Car oui il
s’agit bien là de racket, ni plus ni moins, que
ce système imaginé dans des cabinets ministériels par des ronds de cuir qui n’ont jamais
mis un pied en entreprise et qui pensent être
les chevaliers blancs d’on ne sait quelle dérive, mettant dans le même sac le spéculateur
qui engrange des profits indécents et le chef
d’entreprise qui a d’abord comme responsabilité de dégager les salaires de ceux à qui il
a pu proposer un emploi. Dans ce pays - ce
constat semble encore plus criant depuis
quelques mois -, celui qui réussit, qui parvient
à créer de l’emploi et, horreur, à gagner de
l’argent, passe pour un nanti, il est jalousé et
vilipendé. Mais celui qui a le malheur d’échouer,
parce que la conjoncture ne lui a pas été favorable ou parce qu’il a peut-être eu trop d’audace, devient un looser, un perdant, un banni. Belle mentalité ! Le ministre Arnaud
Montebourg a beau s’afficher en marinière
une montre Herbelin au poignet pour vanter
le Made in France, c’est juste bon pour l’image. Mais qu’il accorde ensuite son discours en
ne promettant pas à l’inverse le châtiment à
ces “pigeons” qui travaillent à faire prospérer
la France et qu’on veut ponctionner plus que
de raison. Le gouvernement ne s’y prendrait
pas mieux s’il voulait dégoûter à tout jamais
un porteur de projet de se lancer ou inciter
un créateur d’entreprise installé dans le HautDoubs à délocaliser son siège social en Suisse voisine. En revanche, dans le même projet de loi relatif au budget, le gouvernement
prévoit aussi d’épargner les œuvres d’art de
l’I.S.F. et d’exonérer totalement les plus-values
après douze ans. Les Français croyaient avoir
élu un gouvernement de gauche… Ils sont
déjà sûrs d’avoir élu une équipe apparemment hostile à ceux qui entreprennent et plus
encore à ceux qui réussissent. I
Jean-François Hauser
L’actualité bouge, les dossiers évoluent.
La Presse Pontissalienne revient sur les sujets
abordés dans ses précédents numéros, ceux qui
ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous
les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Aussi fort que
sept bûcherons
La station d’épuration
critiquable bientôt
en odeur de sainteté
n lecteur de Labergement-Sainte-Marie réagit
à l’article “la qualité de
l’eau du Doubs” paru dans le
numéro d’octobre de La Presse Pontissalienne (page 4).
François Loye qui habite à 500
mètres du départ des eaux
usées dit constater, photos à
l’appui, des débordements au
niveau de son regard à chaque
fois qu’un fort épisode pluvieux
apparaît. “C’est comme cela
tous le long du réseau général. Dès qu’il pleut, le réseau
est saturé. Tout le monde paye
l’assainissement qui va dans
le lac. On n’a pas d’argent pour
faire le nécessaire mais pour
une voie verte, on a trouvé les
U
S
fonds” lâche-t-il désabusé. Que
cet habitant se rassure, la communauté de communes MontD’or-Deux lacs a pris ce problème de la pollution à
bras-le-corps. Elle dit pouvoir
le régler au plus vite grâce à
deux mesures et ne nie pas que
les problèmes de débordements
arrivent en général deux fois
par an en moyenne : “Nous
avons déjà envoyé 150 courriers de mise en demeure aux
habitants dont les maisons sont
mal raccordées et/ou pour les
obliger à ne plus rejeter les eaux
pluviales dans le réseau d’assainissement. Si on ne rejetait
que des eaux usées, le réseau
fonctionnerait deux fois mieux”
dit la collectivité qui va aider
ces habitants qui ne sont pas
en règle à rectifier le tir. Un agent
a d’ailleurs été embauché pour
un faire diagnostic précis et
réaliser des contrôles. Après
Labergement, les cas de Remoray-Boujeons et Malbuisson
seront examinés.
Si les particuliers devront se
mettre en règle, la collectivité
prévoit d’importants investissements financiers. 1,8 million
d’euros vont être investis dans
des pompes de “relevage” pour
refouler les effluents plus rapidement. Avec ces mesures, le
collecteur jouera son rôle, évitant au lac des pollutions chroniques. I
Photo prise par un habitant de Labergement confirmant
que le réseau d’eaux usées est saturé.
Guilhem Maury, le nouveau garde O.N.F.
du secteur de Pontarlier.
ien n’est trop beau pour
la forêt communale de
Pontarlier. Avec près
de 1 050 hectares, elle représente la plus vaste surface
(publique) en résineux du
Doubs. Samedi 27 octobre,
les élus pontissaliens ont pu
assister à une petite démonstration d’abatteuse effectuée
par l’entreprise Sébastien
Lavasquez de Malpas. L’engin de 19 tonnes se déplace avec une précision diabolique entre les résineux.
Le bras articulé saisit entre
ses pinces géantes les fûts
aussitôt sciés et débités à
la longueur voulue. Impressionnant. “L’utilisation de
l’abatteuse est plutôt préconisée dans les jeunes peuplements”, confie Guilhem
Maury, le nouveau garde
O.N.F. qui a en charge la gestion de la forêt pontissalienne.
Le rendement de cette
machine avoisine les 150 m3
R
par jour, soit l’équivalent du
travail de sept bûcherons.
Elle est équipée de systèmes
de mesure qui permettent
d’enregistrer en temps réel
les volumes débités.
On a beaucoup parlé des
soucis de la filière bois au
cours de cette visite matinale marquée par l’arrivée
des premiers flocons. Tout
en écoutant les explications
des responsables de l’O.N.F.,
le maire Patrick Genre a
annoncé que la commune
de Pontarlier procéderait à
quelques ventes exceptionnelles. La visite s’est terminée peu avant midi par une
petite réception à l’hôtel de
ville. Le temps pour Gaston
Droz-Vincent, l’adjoint à la
forêt, de remercier les deux
gardes Yves Ponçot et Joël
Mourot qui se sont occupés
de la forêt pontissalienne
pendant des années avant
que sonne pour eux l’heure
de la retraite. I
La Banque de France transformée en appartements
est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”1, rue de la Brasserie
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Dépôt légal : Novembre 2012
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Crédits photos : La Presse Pontissalienne,
Art et associés, Maison de la Réserve, O.T.S.I.,
Paillard architecte.
itué rue de la Gare, le bâtiment de la
Banque de France sʼapprête à vivre une
seconde vie. Les locaux qui sont restés
vides pendant plusieurs années après avoir perdu leur affectation, sont en travaux. Lʼentreprise pontissalienne du bâtiment Boissière est en
train de les rénover. “On crée quatre appartements dont un de 200 mètres carrés, un de 130
mètres carrés, et deux de 80 mètres carrés dans
les combles. Il y aura une possibilité de stationnement dans la cour intérieure” explique
Alain Boissière qui porte le projet. Le rez-dechaussée et le sous-sol de lʼancienne banque
où se trouvaient les coffres, vont être réaménagés également pour permettre à une activité
libérale, plus que commerciale, de sʼinstaller.
Ce bâtiment de 1904, qui a du cachet, en façade duquel figure encore la mention “Banque de
France” est conservé dans son jus. Cʼest en tout
cas le souhait dʼAlain Boissière. “La rénovation
se fait dans le respect complet des lieux. Nous
conservons par exemple lʼancienne cage dʼescalier. Nous voulons garder lʼâme de ce bâtiment” dit-il.
La commercialisation des logements est annoncée pour début 2013. Le prix du mètre carré
devrait avoisiner les 3 000 euros. I
Le rez-de-chaussée sera réservé
probablement à une activité libérale.
Renseignements : 03 81 46 85 91
4
L’INTERVIEW DU MOIS
ENVIRONNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Monseigneur André Lacrampe
“Nous ne sommes pas
dans un désert spirituel”
Avant son départ à la conférence des évêques à Lourdes, puis à
Rome pour rencontrer le Pape, l’archevêque de Besançon a accordé
un entretien à La Presse Pontissalienne. Il commente la baisse de la
pratique religieuse et les sujets d’actualité.
a Presse Pontissalienne : Deux rendez-vous importants marquent votre
calendrier ce mois-ci : la conférence
des évêques à Lourdes début
novembre et un séjour à Rome du 11 au
22 novembre. Quels sujets aborderez-vous
avec vos homologues et avec le Pape que
vous rencontrerez à deux reprises ?
Monseigneur André Lacrampe : Il y a bien
sûr tous les sujets qui touchent à
l’actualité, notamment le projet de loi
sur le mariage pour tous. Sur cette
question, j’ai déjà fait deux interventions. Je continue à demander que
s’ouvre un véritable débat dans la
société sur cette question importante qui ne doit pas se cantonner en un
simple débat entre parlementaires,
en catimini. Il faut que davantage de
citoyens soient en prise avec cette
réflexion.
L
L.P.P. : Vous réaffirmez votre opposition à ce
mariage pour tous ?
M.A.L. : Oui. Et on sent bien que les
réactions se multiplient y compris
dans le camp politique censé soutenir ce projet. Les gens prennent
conscience de l’ampleur des problèmes
que pourrait susciter une telle loi. J’ai
envoyé un argumentaire détaillé de
nos positions aux parlementaires de
la région et je constate que la plupart
d’entre eux m’ont fait part de leurs
interrogations. Le mariage doit rester l’union d’un homme et d’une femme et l’égalité que l’on prône ne signifie pas pour autant similitude entre
les sexes, il y a une vraie nuance.
L.P.P. : Quelles autres questions aborderezvous ?
M.A.L. : Ce débat sur le mariage n’est
pas le seul que nous abordons actuellement. Il y a aussi la question de la
fin de vie et des soins palliatifs par
exemple. Sur tous ces points, j’ai mis
en place dès 2008 un comité d’éthique
au sein du diocèse avec des médecins,
des juristes, des philosophes et des
théologiens, qui nous aident à prendre
le mesure de toutes ces réflexions
nationales. Nous n’oublions pas le problème de l’emploi avec cette idée de
replacer la présence de l’homme dans
l’économie.
L.P.P. : Le nombre de prêtres est en chute
régulière dans le diocèse, comme partout
ailleurs. Comment devez-vous réagir ?
M.A.L. : La crise des vocations n’est pas
nouvelle, elle date des débuts du christianisme il y a deux mille ans ! Il peut
y avoir, et c’est plus grave, une crise
de la foi. La question des prêtres est
bien réelle mais aujourd’hui, les vocations sont multiples et c’est tant mieux.
13 prêtres actuellement viennent
d’autres pays ou d’autres continents
dans notre diocèse : du Congo, du Vietnam, de Pologne, de Madagascar ainsi qu’une dizaine de religieux et religieuses. Actuellement, 8 jeunes se
forment et se préparent à devenir
prêtres, il y a aussi les diacres permanents, au nombre de 29 dans le
diocèse. Je vais en ordonner deux nouveaux le 3 mars prochain. Et, ce qui
est tout aussi important, un bon
nombre de laïcs qui prennent des responsabilités au sein de l’Église. Notre
réflexion actuellement, c’est justement cette diversité des vocations
dans l’Église. L’Église a besoin de cette dimension universelle. Il faut ouvrir
nos cœurs. Bien sûr que nous sommes
préoccupés par nos ressources
humaines, mais les laïcs sont là. On
en a 250 par exemple qui accompagnent les funérailles. Il ne faut pas
s’enfermer sur la question de la vocation des prêtres.
la société actuelle. Il doit y avoir une
joie de vivre sa foi, c’est cela qu’il faut
expliquer à tous.
L.P.P. : L’Église fête cette année les 50 ans du
concile Vatican II. Est-elle toujours en phase
avec la réalité du monde ?
M.A.L. : On est loin d’avoir travaillé
tous les textes de Vatican II, il faut
les amplifier. Les choses ont évolué
depuis, au sein de l’Église qui se penche
désormais sur d’autres questions comme le monde des migrants, les sanspapiers, les aides apportées en cas de
L.P.P. : À Rome, vous allez remettre un rap- catastrophes naturelles. Sur tous ces
port sur l’état du diocèse de Besançon. Quels points, l’Église s’implique beaucoup,
peut-être discrètement, mais elle
en sont les principaux enseignements ?
M.A.L. : Je commence par faire une s’implique.
réflexion sur l’état religieux de la société franc-comtoise dans un contexte L.P.P. : Vous entamez votre trentième année
d’indifférence religieuse ou de relati- en tant qu’évêque, ce qui fait de vous l’évêque
visme. La pratique dominicale est en le plus “expérimenté” de France. Vous imabaisse, le nombre de sacrements aus- ginez-vous un jour nommé cardinal ?
si. Je prends acte de cette évolution. M.A.L. : Pas du tout. Il y a aujourd’hui
Mais je souligne aussi la place de plus une internationalisation des cardien plus importante prise par les laïcs naux et c’est tant mieux. Les six deren responsabilité, l’importance du dia- niers cardinaux nommés par le Pape
logue interreligieux également. Mal- sont tous hors d’Europe. Quand on
gré la baisse de certains chiffres, nous dit croire en une Église universelle,
sommes loin d’être dans il faut que cela se traduise dans les
un désert spirituel. Près faits.
de 9 000 enfants sont
“Il doit
actuellement catéchisés L.P.P. : Sur un plan plus local, où en est la coly a voir
dans le diocèse, il y aus- lecte de l’Église qui finance une grande parune joie
si une vraie présence tie des dépenses du diocèse ?
dans les mouvements M.A.L. : À fin septembre, il manquait
de vivre
de jeunesse. C’est la 560 000 euros pour réunir la même
sa foi.”
question de la présence somme que l’an dernier, soit 2,8 mildes chrétiens dans la lions d’euros. On constate ici que les
société que je souhaite gens sont de moins en moins nomaborder avec le Pape lors breux à donner mais qu’ils donnent
de notre rencontre pro- plus. L’an dernier, il y a eu 32 250
grammée le 17 et le donateurs. Près de 1 900 donateurs
19 novembre. Benoît manquent à l’appel par rapport à
XVI est hanté par 2010. I
l’absence de Dieu dans
Propos recueillis par J.-F.H.
RELIGION CATHOLIQUE
Les chiffres du diocèse
La pratique religieuse
est en baisse générale
De moins en moins de pratiquants, de moins en
moins de sacrements, de moins en moins de de
vocations. Tel est l’implacable constat de la pratique
religieuse dans le diocèse de Besançon.
L’Église catholique doit s’adapter.
ersonne, dans le diocèse de
Besançon, dans le doyenné du
Pays Forestier ni même au sein
des unités pastorales ne tient
de statistique précise sur la fréquentation des églises. À part lors
d’événements exceptionnels, à l’occasion
de certaines cérémonies d’obsèques, les
églises du Haut-Doubs sont rarement
pleines. Il y a encore trente ans, on estimait à 10 % des chrétiens d’un secteur
se rendant régulièrement à la messe
du dimanche. “Ces chiffres se sont dégradés. Selon les secteurs, les chiffres oscillent entre 5 et 10 % des baptisés” estime le père Georges Mesnier, le chancelier
du diocèse. La faute à qui ? “A la globalisation de la sécularisation, de la
laïcisation. La société se construit désormais sans référence à Dieu” avance le
prêtre.
Si la pratique est en baisse régulière,
les sacrements le sont aussi. En trente ans, les statistiques ont fondu comme neige au soleil (voir tableau plus
loin). En ce qui concerne les baptêmes,
ils sont passés dans le diocèse de 6 198
en 1980 à 3 361 en 2011, près de deux
fois moins en trente ans. “Le baptême
est de moins en moins fréquent mais il
devient plus une adhésion personnelle.
Les parents qui font la démarche
s’impliquent vraiment. Tout comme les
adultes qui sont plus nombreux qu’avant
à demander le baptême. Dans notre diocèse, ils représentent entre 100 et 200
baptêmes par an.” Les chiffres sont pires
encore pour les mariages : 2 368 unions
religieuses ont été célébrées en 1981
sur le diocèse de Besançon, elles n’étaient
plus que 713 l’an dernier. “C’est la dégrin-
P
golade totale” constate le chancelier,
notamment chargé de suivre les statistiques. Le nombre de confirmations
est à l’avenant, passant d’un millier au
début des années quatre-vingt à 425
en 2011. Dans ce registre peu reluisant, seules les funérailles religieuses
se maintiennent : 4 545 en 1981, 4 216
en 2011. “C’est ce qu’il y a de plus
stable…” sourit le père Mesnier.
Alors comment enrayer ce phénomène ? Même si l’Église catholique “ne
cherche pas à faire du chiffre” poursuit
le père Mesnier, elle doit pourtant
s’adapter à la baisse de la pratique religieuse, à tous points
de vue, y compris finan670
cier. Le denier de
l’Église a encore enreprêtres en
gistré une baisse
1980,
d’1,59 % l’an dernier.
Cette ressource basée
plus que
sur les dons des chré210
tiens assure 75 % des
aujourd’hui. recettes du diocèse (le
reste, ce sont les dons
et les legs). Dans ce
contexte, selon les
représentants du diocèse de Besançon,
l’Église se doit d’être
“vraie, modeste et à
l’écoute des gens.
L’Église ne baisse pas
les bras, elle se doit
d’être malgré tout une
Église qui vit la charité. Dans un contexte où
la société n’est plus
chrétienne, nous devons
essayer de vivre en chré-
Monseigneur
André
Lacrampe
est à Rome
du 11 au
22 novembre.
5
Le Haut-Doubs en chiffres
G Les
baptêmes
Secteur de Pontarlier
Levier
Frasne
Val dʼUsiers
Montbenoît-Gilley
Mouthe, lacs et Mont dʼOr
Total
G Les
tiens. Nous n’avons aucune leçon 670 en 1980 sur le territoire du 210 prêtres, seuls 14 d’entre eux
à donner à quiconque, notre mis- diocèse (il couvre tout le Doubs, ont moins de 50 ans. Sur les 67
sion n’est pas de faire du nombre, moins le Pays de Montbéliard et unités pastorales, une quinzaimais il faut évidemment que l’on toute la Haute-Saône, moins le ne n’ont même pas de prêtre résisecteur de Lure), ils ne sont plus dent.
s’adapte à ces changements.”
L’hémorragie est tout aussi dra- que 210 aujourd’hui. Il n’y a eu Paradoxalement, à une époque
matique en ce qui concerne le aucune ordination cette année, où la perte des repères semble
nombre de prêtres : ils étaient comme l’an dernier. Et sur les généralisée, la fréquentation des
pèlerinages ou encore les retraites
dans les monastères, sont, elles,
en augmentation. Pour le père
Mesnier, le nouveau rôle de
l’Église est “d’adapter notre parole aux gens qui n’ont pas
l’habitude de l’entendre. On
s’efforce à le faire systématique-
G Les
Année 2011
171
34
31
49
61
74
420
Année 2007
45
10
9
11
20
16
111
Année 2011
26
9
6
6
13
30
90
mariages
Secteur de Pontarlier
Levier
Frasne
Val dʼUsiers
Montbenoît-Gilley
Mouthe, lacs et Mont dʼOr
Total
Le père
Georges
Mesnier,
chancelier
du diocèse,
tient à
jour les
statistiques
de l’Église.
Année 2007
180
33
49
42
46
95
445
funérailles chrétiennes
Secteur de Pontarlier
Levier
Frasne
Val dʼUsiers
Montbenoît-Gilley
Mouthe, lacs et Mont dʼOr
Total
Année 2007
179
36
32
33
30
78
381
Année 2011
197
40
25
37
25
81
412
ment dans les grands rassem- se. Pour l’instant, les froides stablements ou lors de funérailles tistiques ne plaident guère en la
qui rassemblent beaucoup de faveur de cette Église qui tente,
monde. Il est impératif que nous y compris dans le Haut-Doubs,
arrêtions d’avoir l’air de faire la d’aller à la reconquête de ses
morale aux gens. C’est aussi cela ouailles perdues. Un sacerdoce
le changement à opérer” note avec à part entière. I
lucidité le chancelier du diocèJ.-F.H.
6
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
L’ÉVÉNEMENT
T.G.V. :
LE HAUT-DOUBS
SORT DE SES RAILS
TRANSPORTS
Le chant du cygne pour le Paris-Berne ?
Sauvons nos T.G.V. !
C’est le branle-bas de combat après les menaces de suppression
des lignes T.G.V. Lyria qui transitent à Pontarlier et Frasne avant
de rejoindre Berne et Lausanne. Mobilisation.
ntre les requêtes sur la R.N.
57 qui n’ont jamais été prises
en compte et les incertitudes
récurrentes sur les liaisons
T.G.V. avec la capitale, le HautDoubs a décidément bien du mal avec
ses infrastructures de transport. Côté
route, la seule bonne nouvelle à annoncer se limite à la réactivation d’études
endormies depuis plusieurs années.
Le contournement de Pontarlier relève encore de l’utopie, tout au plus peuton espérer voir se réaliser la déviation
des Tavins. Et encore.
Pour les T.G.V., ce n’est guère mieux.
Le Haut-Doubs a déjà subi en 2009 la
suppression d’une des deux lignes ParisBerne via Pontarlier et Neuchâtel.
Pour compenser cette perte, les Suisses
ont investi dans la mise en circulation
de deux rames Colibri qui effectuent
des liaisons quotidiennes entre Berne
et Frasne avec correspondance avec le
Lausanne-Paris. “On a perdu un allerretour T.G.V. et gagné deux allers-retours
Colibri”, observe Dominique Melet de
la F.N.A.U.T. Franche-Comté.
La possibilité d’effectuer depuis Pontarlier un aller-retour sur Paris dans
la même journée a de nouveau été mise
à mal en décembre 2011 avec le décalage de la liaison T.E.R. Pontarlier-Dole
de 5 heures à 11 h 38. Les voyageurs
pontissaliens se sont vus proposer un
service taxi à 4 heures du matin qui
les achemine en gare de BesançonAuxon où ils peuvent prendre une correspondance T.G.V. sur Paris. “On aurait
pu croire que cette liaison ne servait à
rien avec un départ aussi tardif. Malgré tout, ça tourne, même s’il est impossible d’avoir des informations sur la
fréquentation.” La délégation T.E.R. à
la direction régionale de la S.N.C.F. se
refuse à diffuser toute statistique sous
prétexte qu’elle pourrait servir à la
concurrence… Difficile dans ces circonstances de mesurer l’attractivité de
telle ou telle ligne régionale.
Inutile de dire que la tension est montée d’un cran à l’annonce des projets
évoqués fin septembre lors d’un conseil
E
d’administration de la
S.N.C.F. Il est question
en effet de supprimer en
décembre 2013 la liaison Berne-Paris via Neuchâtel et Pontarlier. Une
décision justifiée pour
cause de manque de rentabilité.
Sur les huit premiers
mois de 2012, le nombre
de voyageurs internaLa double
tionaux a chuté de 30 %
peine
sur cette ligne par rappour les
port à 2011. Ce phénomène s’explique fort logihabitants.
quement par l’ouverture
de la L.G.V. Paris-Berne en correspondance par Bâle. Toutes
les instances régionales ont vivement
réagi. “Ce T.G.V., il faut absolument le
défendre. Il est indispensable à l’avenir
touristique et économique du HautDoubs. Ce serait la double peine pour
les habitants de ce territoire car ils ont
aussi contribué au financement de la
L.G.V. et ce serait au nom de ce nouvel
équipement qu’ils seraient privés d’une
desserte directe vers Paris”, résume
Claude Jeannerot, le président du
Conseil général.
Les élus locaux ne sont pas en reste.
Philippe Alpy, le maire de Frasne,
s’étonne qu’on puisse investir 42 millions d’euros dans l’amélioration de
l’axe Dole-Frasne-Vallorbe. “À quoi ça
sert ? Quelle est la gouvernance entre
les gestionnaires d’infrastructures et
le gouvernement ? Il en va de
l’attractivité de tout le Haut-Doubs.”
Interpellé par courrier sur ces enjeux,
Guillaume Pépy le président de la
S.N.C.F. se voulait très rassurant,
notamment sur le Paris-Lausanne. “En
tout état de cause, je tiens à vous assurer très clairement que cette desserte
n’évoluera ni en 2013, ni en 2014.”
L’avenir de la ligne Paris-Berne via
Pontarlier est beaucoup plus flou. “En
revanche, la question de la desserte de
Pontarlier se poserait. Bien évidemment, aucune décision ne pourra être
prise sans avoir au préalable examiné
les conséquences et les alternatives
offertes aux Pontissaliens.” La ville de
Pontarlier a réagi en lançant une pétition qui a recueilli plus de 1 000 signatures. Plus consensuels dans la contestation, les Suisses sont tout aussi
solidaires. “À Neuchâtel, si le ParisBerne disparaît, il n’y aura plus de
T.G.V. du tout. Lyria n’arrête pas de
changer de logique. On a le sentiment
que la S.N.C.F. boycotte cette ligne. Ici,
on n’a pas forcément l’impression que
ce soient les C.F.F. les plus en cause”,
déplore Pierre Hiltpold, le président
de la Fédération du Transjuralpin.
Les carottes semblent presque cuites
pour le Paris-Pontarlier-Berne. Reste plus qu’à espérer qu’une mauvaise
nouvelle n’en cache pas une autre… I
F.C.
Véridiques ou pas, les menaces de fermeture des
lignes T.G.V. Paris-Berne via Neuchâtel et ParisLausanne via Frasne ont provoqué la colère de toute
une région. Au sens territorial du terme avec
Marie-Guite Dufay qui s’est farouchement opposée à
ces hypothèses de suppression qui pénaliseraient
l’activité touristique et économique du Haut-Doubs.
La présidente du Conseil régional a interpellé toutes
les instances ferroviaires du président de Lyria au
ministre des Transports en passant par le directeur
régional de la S.N.C.F. Et au sens Haut-Doubs du terme où les élus et associations d’usagers multiplient
les prises de position engagées.
L’avenir de ces lignes s’inscrit dans deux contextes
distincts. Le Paris-Frasne-Lausanne qui fonctionne
bien ne semble plus être concurrencé par le projet
Paris-Genève-Lausanne plus trop à l’ordre du jour.
Aucun changement ne devrait survenir d’ici 2015
pour cette ligne qui garantit quand même une
correspondance directe pour Paris aux habitants du
Haut-Doubs. Un moindre mal.
Le cas du Paris-Pontarlier-Berne s’annonce beaucoup
plus problématique. Vidé de son potentiel de voyageurs
bernois qui s’est largement rabattu sur la L.G.V.
Rhin-Rhône, cette liaison coûte plus cher qu’elle ne
rapporte. Et ce ne sont pas les 70 voyageurs neuchâtelois et pontissaliens qui prennent ce train chaque jour
qui vont conforter l’activité. Si un sursis est confirmé
jusqu’en 2013, on peut raisonnablement s’attendre au
pire en priant aussi pour que les nouvelles liaisons
transfrontalières soient couronnées de succès.
À l’instar de Philippe Alpy, maire de Frasne, tous les élus locaux sont montés au créneau
pour dénoncer les risques de désertification ferroviaires qui pèsent sur le Haut-Doubs.
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
LYRIA
7
L’approche économique
Alain Barbey :
“On perd de l’argent”
Le directeur de la société Lyria se défend de torpiller sournoisement
l’avenir des lignes T.G.V. qui passent dans le Haut-Doubs. Il livre son analyse économique de la situation. Celle d’une société qui doit équilibrer
financièrement chaque ligne dont on lui a confié l’exploitation.
a Presse Pontissalienne : Doit-on
s’attendre à la suppression des lignes
T.G.V. qui passent par le Haut-Doubs ?
Alain Barbey : Aucune décision n’a été
prise dans ce sens, ni pour un cas, ni
pour l’autre. On ne nie pas pour autant
les choses évoquées. Il est bon de rappeler que Lyria évolue dans un contexte d’économie de marché. On doit faire des propositions par rapport à la
disponibilité de nos rames en tenant
compte de critères économiques.
D’autres éléments stratégiques ne sont
pas de notre ressort, en particulier les
éléments politiques.
L
l’ordre du jour. On regarde seulement
ce qui se passe. Pas d’inquiétudes à
avoir d’ici 2015. L’autre élément déterminant dans notre évolution concerne l’envolée des coûts d’infrastructure
qui plombent les comptes des sociétés
comme la nôtre. Cela représente plus
de 40 % des prix du billet de train. On
est contraint d’avoir des taux de remplissage au moins équivalents à75 %.
L.P.P. : Qu’en est-il du Paris-Lausanne ?
A.B. : Son taux de remplissage avoisine 78 %. C’est une ligne qui marche L.P.P. : Le Paris-Berne via Pontarlier est-il dans
très bien. On atteint les critères pour une situation plus délicate ?
“On perd de l’argent sur le Parispouvoir dégager une marge légère- A.B. : Même si aucune décision n’est
Neuchâtel-Berne. Cette ligne mobiL.P.P. : Vous semblez dissocier les deux lignes ment inférieure au Bâle-Zurich. On a prise, on a toujours dit qu’on mesurelise une rame dont on aurait extrêT.G.V. ?
aussi analysé l’opportunité Paris-Genè- rait l’impact de la L.G.V. Rhin-Rhône.
mement besoin sur le Rhin-Rhône A.B. : Tout à fait. Il faut séparer les deux ve. Dans le contexte actuel, ce n’est Il faut 4 h 49 pour effectuer Berneou le Paris-Lausanne”, commente contextes. La fermeture de la ligne plus une question d’actualité.
Paris par Neuchâtel et 4 h 03 par Bâle.
Pour la clientèle affaire toujours presAlain Barbey, le directeur de Lyria. Paris-Lausanne n’est pas du tout à
sée, 45 minutes de différence, ça commence à compter. Depuis la mise en
service de la L.G.V., on enregistre 32 %
de baisse de fréquentation sur Neuchâtel au profit de Bâle. Et ce phénomène va crescendo. Sur des trains qui
ont 350 places, les dessertes de Neuchâtel et Pontarlier représentent 70
clients. Rappelons aussi que Pontarlier n’est qu’à 10 minutes de Frasne.
C’est très rare d’avoir deux lignes T.G.V.
reliées directement sur Paris entre
deux gares aussi rapprochées. Pontarlier est avant tout tourné vers Paris.
Dans les chiffres, on est à 14 passagers embarqués à Pontarlier.
viendront étoffer l’offre de stationnement en centre-ville. Le montant
L.P.P. : Cette ligne est donc en déficit ?
global du projet avoisine les 3 milA.B. : On perd de l’argent mais ce n’est
lions d’euros. le Conseil régional a
pas l’unique souci. Cette ligne mobilidéjà voté une subvention de
se une rame dont on aurait extrême715 000 euros pour ce pôle multiment besoin sur le Rhin-Rhône ou
modal. Le Conseil général versera
même le Paris-Lausanne.
son obole dans la reconfiguration
défaut de pouvoir intercéder mérite en tout cas d’être tentée au de la rue Morand. R.F.F. et la S.N.C.F.
L.P.P. : Beaucoup critiquent aussi la politique
auprès des instances ferro- vu du succès retentissant de la ligne s’engagent également dans la mise
viaires françaises pour confor- Morteau-Le Locle-La Chaux-de- à disposition du foncier. “Les finanter l’avenir des T.G.V. dans le Haut- Fonds. Alain Fousseret regrette cements sont actés. On finalise le
Doubs, le Conseil régional va même qu’on ne puisse pas mettre dossier administratif. Les premiers
peut-être apporter un début de solu- plus de trains en circulation sur la coups de pioche sont prévus d’ici un
tion au sempiternel problème des ligne des horlogers. “On a fait une an”, conclut le maire de Pontarlier. I
bouchons de frontaliers. Le projet étude avec le canton de Neuchâtel
qui devrait être officialisé tout pro- pour améliorer son fonctionnement
chainement à Pontarlier se tradui- et renforcer le débit aux heures de
ra par la mise en service de nou- pointe.” Le conseiller régional revient
velles lignes franco-suisses. “On y aussi sur cette suppression du T.E.R.
travaille depuis 18 mois avec les ser- Pontarlier-Dole à 5 heures que pervices des cantons de Vaud et Neu- mettait aux voyageurs d’avoir une
châtel. On va avoir un comité de correspondance pour Paris. “Ce train
lignes le 29 novembre coûtait 700 000 euros et transporà Pontarlier où l’on pré- tait en moyenne 6 voyageurs. D’où
300 places sentera ce que nous la solution du taxi moins onéreuse.
sommes en mesure de Il y a des choix politiques à faire.
de parking faire au niveau des Mieux vaut mettre des trains là où
suppléT.E.R. sur le Haut- il y a du monde et que cela rende
mentaires. Doubs”, indique Alain vraiment service aux gens.”
Fousseret. Le vice-pré- Avec ou sans T.G.V., la ville de Ponsident du Conseil régio- tarlier s’engage toujours dans son
nal chargé des trans- projet de gare multimodale. “L’avenir
ports n’en dira pas plus, de la ligne T.G.V. ne remet pas en
probablement par res- cause le projet de requalification de
pect du calendrier.
la gare dont l’activité repose princiTout laisse à penser palement sur les T.E.R.”, confirme
que ces ouvertures de Patrick Genre. L’option transfronlignes vont aboutir, au talière imposera notamment “L’avenir de la ligne T.G.V. ne remet pas en cause
moins celle du Val-de- d’aménager un parking important. le projet de requalification de la gare de Pontarlier”,
Travers. L’expérience Soit 300 places supplémentaires qui explique le maire Patrick Genre.
PERSPECTIVES
Confirmation le 29 novembre
Bientôt deux nouvelles
lignes transfrontalières
Le Conseil régional devrait annoncer au
prochain comité de lignes T.E.R. l’ouverture
des liaisons Pontarlier-Frasne-Vallorbe et
Pontarlier-Neuchâtel via le Val de Travers.
À
tarifaire décourageante sur
cette ligne ?
A.B. : C’est tout le
contraire. On a fait
beaucoup pour rendre
cette ligne attractive.
On a essayé de limiter
au mieux les inconvénients liés aux travaux.
Au niveau horaire, on “Seulement
a optimisé en privilé- 14 passagers
giant la ligne de Berne au détriment du embarqués à
Paris-Lausanne. On
Pontarlier.”
transporte aussi des
passagers domestiques
en faisant en sorte qu’il y ait plus de
monde dans le train de Berne. On
apporte ainsi du revenu additionnel
pour optimiser le remplissage du ParisBerne. On a aussi cherché à diversifier avec un nouveau créneau de clientèle en prolongeant le trajet jusqu’à
Interlaken. Au niveau des prix, le passager suisse ou français qui va à Bâle
depuis Paris paiera plus cher que sur
la ligne directe Paris-Neuchâtel-Berne. Cela lui coûtera 20 % en plus jusqu’à Bâle sans compter le prix du billet
jusqu’à Berne. Au global, on a fait des
efforts et on ne pourra pas nous le
reprocher. À présent, et je me répète,
on a fait cette étude parce que c’est
notre mission. D’autres sont en cours.
Les C.F.F. et la S.N.C.F. siègent au
conseil d’administration du Lyria. Ce
sont eux qui prennent toutes les décisions stratégiques.
L.P.P. : L’avenir du Paris-Pontarlier-NeuchâtelBerne semble être déjà scellé ?
A.B. : On sera fixé en 2014 et la présidente de la Région Franche-Comté
sera informée en premier lieu. Lyria
peut alors intervenir pour harmoniser les correspondances. À force de
pénaliser le Lausanne, on peut risquer
de faire ressortir d’autres menaces.
L.P.P. : On sacrifie l’un pour sauver l’autre ?
A.B. : Je n’ai pas dit ça. Mais si ParisNeuchâtel-Berne disparaît, cela améliorerait forcément le Paris-Lausanne. La ligne Pontarlier-Berne n’est pas
du tout adaptée au T.G.V.
L.P.P. : Quand sera prise la décision définitive ?
A.B. : J’espère le plus rapidement possible pour qu’on puisse s’organiser au
mieux. L’agenda de la décision n’est
pas entre mes mains mais dans celles
des maisons mères. I
Propos recueillis par F.C.
8
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
IMMOBILIER
EN BREF
Plan local d’urbanisme
Un recours contre
la ville de Pontarlier
Énergie
Dans le cadre du P.L.U., deux terrains
constructibles situés à proximité du lycée XavierMarmier, ont été déclassés. Ils sont désormais
répertoriés en zone naturelle et par conséquent
inconstructible pour de l’habitat. La mairie
assume ce choix constesté par le propriétaire.
a Ville de Pontarlier a approu- Plan Local d’Urbanisme qui déclasse
vé le Plan Local d’Urbanisme deux parcelles identifiées jusque-là
(P.L.U.) il y a presque un an. comme constructibles.
Ce document qui remplace le Les terrains en question se situent à
plan d’occupation des sols fixe les règles proximité du Lycée Xavier-Marmier
à l’échelle de la commune en matière et à deux pas du Doubs. Leur surface
d’aménagement de son territoire. À la respective est de 1 084 mètres carrés
différence du P.O.S., le P.L.U. intègre pour l’une et de 1 417 mètres carrés
une dimension environnementale par pour l’autre. “Avant, ces terrains étaient
le biais du projet d’aménagement et aménageables pour de l’habitation et
de développement durable (P.A.D.D.). du commerce. Désormais, ils sont réperAussi, dans le cadre de cette réflexion,
toriés en zone naturelle
des terrains qui étaient classés en zone
avec une affectation pour
constructible peuvent être déclarés Dans un
du loisir” indique le serinconstructibles et inversement. Les
vice urbanisme de la
secteur
choix de la collectivité sont parfois
mairie. En résumé, au
décriés par des propriétaires fonciers inondable. lieu de pouvoir bâtir un
La mairie ne veut prendre aucun risque et préfère déclasser
qui peuvent d’un coup s’estimer lésés,
immeuble à cet endroit,
des terrains constructibles potentiellement inondables.
surtout dans une région où les teron ne peut prévoir que
rains constructibles valent un prix
des aménagements
d’or. Pour défendre leurs intérêts, cerrisques à personnes. L’intérêt public
légers à caractère de loi- taire foncier.
tains portent l’affaire devant la justisir qui participeraient La Ville de Pontarlier assume ce choix, l’a emporté sur l’intérêt privé” précise
ce comme c’est le cas en ce moment à
par exemple à la décou- elle qui, dans le cadre du P.L.U. a ren- la mairie qui ne veut pas commenter
Pontarlier. Une société civile immoverte du milieu naturel. du 3 % des terrains à la nature. “Ce plus cette affaire tant que le contenbilière a déposé un recours au TribuCette mutation est évi- déclassement est justifié dans le sens tieux judiciaire n’est pas réglé. À
nal Administratif contre la mairie,
demment moins ren- où nous sommes dans un secteur inon- suivre. I
consécutivement à l’approbation du
table pour un proprié- dable. Nous ne voulons faire courir de
L
État civil d’octobre 2012
NAISSANCES
20/09/12 – Nolhan de Michel PRUDENTOS, comptable et de Nelly SÉBASTIEN, assistante administrative.
21/09/12 – Lenzo de Nicolas PRENCIPE, éducateur et de Adeline VIVOT, infirmière.
22/09/12 – Lison de Florian CUINET, agriculteur
et de Eugénie MARESCHAL, infirmière.
22/09/12 – Angéline de Arnaud GUINCHARD,
chauffagiste et de Caroline FUSILLIER, secrétaire.
23/09/12 – Léo de Eric BELORGEY, peintre en
bâtiment et de Isabelle BLONDAIN, opératrice en
injection plastique.
23/09/12 – Ethan de Benjamin GATARD, charpentier et de Gaëlle RENAUD, préparatrice de
commandes.
23/09/12 – Margarida de José DIAS VEIGA, grutier et de Feliciana de Jesus GOMES GANCHINHO, sans profession.
24/09/12 – Mathilde de Régis MARGUIER, agriculteur et de Christelle CARREZ, agricultrice.
24/09/12 – Alicia de Jérémy DEMASSUE, peintre
en bâtiment et de Anaïs DUBOZ, employée.
24/09/12 – Emma de Laurent BILLOD, employé
de banque et de Anne-Sophie BERBON, assistante de recrutement.
24/09/12 – Evann de Michaël BUGNET, chauffagiste et de Océane ROBBE, sans profession.
25/09/12 – Eugénie de Martial TOCHOT, dessinateur et de Pauline LACOSTE, infirmière.
23/09/12 – Gaël de Emmanuel COURTET, chauffagiste et de Virginie FAIVRE, aide-soignante.
25/09/12 – Anis de Daniel CAMBA, ouvrier et de
Amal ABOUZAYD, sans profession.
25/09/12 – Julya de Jonathan FERNANDÈS, opérateur et de Mardiana NUR'ALAM, serveuse.
25/09/12 – Nathan de Yohann PUJOL, maçon et
de Vanessa ENJALBERT, sans profession.
26/09/12 – Laura de Benoit BILLOD-LAILLET,
mécanicien travaux publics et de Stéphanie BRISEBARD, préparatrice en pharmacie.
27/09/12 – Can-Hasan de Ozgur YAYLA, étancheur et de Clara MECHIET, libraire.
27/09/12 – Raphaël de Kévin LAMBERT, isoleur
et de Margot BAGINSKI, sans profession.
27/09/12 – Léna de Anthony MARGUET, chauffeur et de Elodie BOUVERET, infirmière.
27/09/12 – Maëlys de Julien OUDET, ouvrier travaux publics et de Violaine BRENIAUX, agent qualité.
28/09/12 – Louison de Jean-Luc ROLOT, chauffeur poids lourds et de Nathalie ROY, responsable
magasin d'entreprise.
28/09/12 – Rose de Alain BALESTRI, mécanicien
et de Nicole THIERRIN, assistante soins santé.
28/09/12 – Antonin de David BOURGEOIS, ouvrier
et de Angela KREBS, sans profession.
28/09/12 – Léna de Vincent BULLE, comptable
et de Delphine VICHOT, professeur des écoles.
28/09/12 – Timéo de Sébastien PELLETIER, technicien laboratoire et de Astrid LAMY, technicienne laboratoire.
29/09/12 – Juliette de Benjamin VEIGNIE, horloger et de Karène JACOPIN, horlogère.
29/09/12 – Juliette de Benoît DAVET, polisseur et
de Isabelle CONOD, assistante de vente.
30/09/12 – Lorena de Agron RAMADANI, pilote
de bateau et de Hélène PESSEY, sans profession.
01/10/12 – Manon de Fabien SAINT-HILLIER, responsable planning et de Sarah BICHET, contrôleuse qualité.
30/09/12 – Célia de Kévin HUBERTUS, technicien et de Claudine SIEBERT, opératrice.
01/10/12 – Malone de Cyril CHEVAL, chauffeur
livreur et de Gypsie BECKER, assistante commerciale.
02/10/12 – Evan de Nicolas DISTRIBUÉ, menuisier et de Amandine TROCAZ, standardiste.
02/10/12 – Margot de Marc OUDET, technicien
de maintenance et de Sylvia FAVEAU, vendeuse
en boulangerie.
02/10/12 – Gabin de Cyril DEY, employé communal et de Julie TRAVAILLOT, professeur des
écoles.
02/10/12 – Lyséa de Bruno LARERE, fromager et
de Jennifer PIERRE, coiffeuse.
03/10/12 – Maïssane de Zakaria NAOUI, opérateur commande numérique et de Saloua DERZI,
sans profession.
03/10/12 – Louis de Julien DORNIER, opérateur
commande numérique et de Christine POURCELOT, infirmière.
03/10/12 – Loucas de Michaël DORNIER, agriculteur et de Aline AUDY, responsable exportation.
03/10/12 – Nolan de Anthony POURCELOT, ouvrier
agricole et de Audrey DURANTHON, sans profession.
03/10/12 – Louise et Alice de Guillaume GRINGOIRE, employé et de Elodie MARTIN, professeur des écoles.
03/10/12 – Léane de Baptiste MINGUET, ouvrier
et de Delphine MEZIERES, analyste financier.
04/10/12 – Salomé de Philippe CUCHE, agriculteur et de Sylvie MOREL, professeur des écoles.
04/10/12 – Andréa de Gérald MARION, ouvrier et
de Tüken TUGRUL, horlogère.
04/10/12 – Gaspard de Sylvain THOUVEREY,
employé communal et éducateur sportif et de
Aurélie AUBERT, comptable.
05/10/12 – Louis de Julien PERRARD, monteur
de panneaux isolants et de Amandine GIRARDOT,
employée de banque.
07/10/12 – Naël de Patrick AMBIEHL, moniteur
de sport et de Martine PITRA, praticienne énergétique chinoise.
05/10/12 – Jayde de Julien GEFFROY, collaborateur et de Karine MESNIER, collaboratrice.
05/10/12 – Lucas de Charles GOUZIN, vétérinaire et de Emilie GRANDJEAN, vétérinaire.
06/10/12 – Rosana de Jérémy GARCIA, électricien et de Pauline JOURDAIN, infirmière.
06/10/12 – Tiana de Thomas PAULIN, fondeur de
cloches et de Ando PEPIN, femme de ménage.
07/10/12 – Lisa de Frédéric BERNARD, agriculteur et de Karine HOUSSEAUX, secrétaire comptable.
07/10/12 – Clotilde de Maxime BOURNEZ, paysagiste et de Francine MAMET, pépiniériste.
08/10/12 – Adèle de Franck HOUSSIN, menuisier
et de Pauline CORDIER, vendeuse.
08/10/12 – Axel de Loïc GRANDVOINNET, chef
de projets et de Cécile PRÉVALET, professeur des
écoles.
08/10/12 – Noé de Maxime HERRMANN, conducteur de travaux et de Clothilde TROSSAT, sagefemme.
09/10/12 – Zachary de Sylvain ROUX, éducateur
sportif et de Sabrina HAMDI, employée en horlogerie.
09/10/12 – Loa de Kevin FAVREAU, opérateur horloger et de Charline ROGNON, auxiliaire de puériculture.
09/10/12 – Noémie de Thibaud GUINCHARD,
ouvrier agricole et métallurgie et de Emmanuelle
SCHALLER, monitrice en maison familiale.
09/10/12 – Ikram de Khaled AISSANI, opérateur
et de Ahlam BENGHALIA, sans profession.
09/10/12 – Gaëtan de Christian COLINET, gérant
d'entreprise et de Sophie COURLET, secrétaire
comptable.
08/10/12 – Noah de Richard PELLOIS, gérant et
de Alison DÉBOIS, gérante de restaurant.
11/10/12 – Mina de Hassan LAÂCHACHI, infirmier et de Isabelle ALFONSO, infirmière.
11/10/12 – Sacha de Catherine NOIROT, conseillère commerciale.
12/10/12 – Sarah de Nicolas GALLIOT, charpentier et de Sandrine NGUENE EDZIMBI, serveuse.
13/10/12 – Aaron de Flavien GIRES, aide-soignant
et de Stéphanie THÉVENAZ, sans profession.
14/10/12 – Fanta de Mamadou CAMARA, ouvrier
et de Djankenba DANSOKO, sans profession.
14/10/12 – Elise de Jean-François LHOMME,
forestier et de Carine CUCHE, professeur des
écoles.
14/10/12 – Timéo de Xavier DÉROZE, boulanger
et de Clélia BOURNY, sans profession.
15/10/12 – Lola de Kevin DUPUIS, maçon, plâtrier-peintre et de Cindy CELLI, sans profession.
15/10/12 – Aaron de Yves HUGUENIN-DUMITTAN, chef d'équipe et de Natacha GORRIN, confiseur.
15/10/12 – Titouan de Franco RIBEIRO, chauffeur livreur et de Carine CASAGRANDE, sans profession.
17/10/12 – Clément de Benoît CHAPEAU, fromager et de Séverine DAMNON-VIONNET, éducatrice spécialisée.
17/10/12 – Elley de Julien DELGRANDE, technicien électroménager et de Anne-Cécile BAGUE,
assistante logistique.
18/10/12 – Ela de Ercan BARAN, régleur commandes numériques et de Elif OZDEMIR, sans
profession.
19/10/12 – Louise de Thibaud MARGUET, infirmier et de Clélie MERCET, infirmière.
19/10/12 – Kyara de Quentin MOREL, plombier
chauffagiste et de Cindy CÔTE, commerciale.
19/10/12 – Arthur de Julien GRIFFOND, couvreurzingueur et de Alice CAUSSANEL, professeur des
écoles.
20/10/12 – Thélio de Laurent LECOMTE, chef
d'unité et de Mélanie MOTTERON, assistante
sociale.
20/10/12 – Adèle de Denis GUINAND, responsable de production et de Céline LOUIS-TISSERAND, comptable.
21/10/12 – Emy de Anthony TOUBIN, carrossier
et de Anne-Sophie BULLE, aide-soignante.
21/10/12 – Quentin de Maximin AMIOTTE-PETIT,
employé bureau technique et de Karine DARD,
horlogère.
21/10/12 – Ilan de Yohann FROMENT, ouvrier et
de Sandrine GOGUEY, préparatrice de commande.
22/10/12 – Léon de Colas BOUHELIER, voyageur
représentant placier et de Emeline POLICE, vendeuse livreuse en boulangerie.
22/10/12 – Djayson de Yannick SAVONET, aide
caviste et de Johanna SAGET, étudiante.
25/10/12 – Gabin de Anthony SAGE, bûcheron et
de Eloïse MARESCHAL, conseillère en économie
sociale familiale.
MARIAGES
29/09/12 – Philippe MAGNENET, contrôleur de
gestion et Anne-Lise TARTAVEZ, responsable
d'exploitation.
29/09/12 – Tony WICKY, installateur sanitaire et
Marie-Eugénie LARCHER, hôtelière.
20/10/12 – Bilal CEYLAN, maçon et Aldijana ZAHIROVIC, sans profession.
DECES
24/09/12 – René MAIRE, 81 ans, retraité bucheron, domicilié à Levier (Doubs), célibataire.
24/09/12 – André LECLERC, 81 ans, retraité facteur, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Suzanne LANDRY.
28/09/12 – Suzanne BARBIER, 81 ans,retraitée,
domiciliée à Evillers (Doubs), épouse de Xavier
DESCOURVIERES.
28/09/12 – Rolande RAVIER, 65 ans, retraitée,
domiciliée à Bians Les Usiers (Doubs), épouse de
Joseph BOUVET.
29/09/12 – Jean MARGUET, 81 ans, retraité, domicilié à Maisons du Bois-Lièvremont (Doubs), époux
de Gisèle HENRIET.
03/10/12 – Louis INVERNIZZI, 81 ans, retraité
chauffeur poids lourds, domicilié à Doubs (Doubs),
époux de Nicole BLONDEAU.
03/10/12 – Robert FRIAND, 80 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Gisèle LAURENCE.
À l’approche des fêtes de fin
d’année, l’A.D.E.M.E. appelle
les particuliers et les
collectivités à être attentive à
la consommation d’énergie
liée à l’utilisation des
guirlandes et illuminations
de Noël. Elle rappelle qu’en
France la puissance fournie
pour les lumières de Noël est
estimée à 1 300 MW, soit les
trois quarts de celle fournie
par le parc photovoltaïque.
Près de 1 000 MW sont liées
aux décorations des
particuliers. L’Agence de la
maîtrise de l’énergie nous
invite à éteindre ces
guirlandes pendant la nuit,
et à vérifier leur
consommation avant de les
acheter.
Rochejean
Vendredi 23 novembre à la
salle des fêtes de Rochejean à
20 h 30, la mairie invite les
enfants, les pré-ados et les
ados et leur famille à assister
au spectacle Horribilis
proposé par la compagnie
Gravitation. La troupe
revisite d’une façon délirante
le conte pour enfant.
Spectacle gratuit pour les
moins de 18 ans. 5 euros pour
les adultes. Renseignements
au 03 81 49 10 30.
Jeanne d’Arc
Conférence de l’Université
ouverte consacrée à Jeanne
d’Arc lundi 26 novembre à la
salle Morand de Pontarlier,
par René Locatelli. Entrée
libre. Renseignements
au 03 81 38 82 12.
05/10/12 – Gustave POURNY, 93 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie CARREZ.
05/10/12 – Paul MAILLOT, 83 ans, retraité, domicilié à Grand'Combe Châteleu (Doubs), époux de
Anne-Marie VERMOT-GAUCHY.
04/10/12 – Simone ROUSSET, 78 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Abdelhamid MEDFOUNI.
07/10/12 – André LAZZARONI, 84 ans, retraité,
domicilié à Septfontaines (Doubs) époux de Simone LEDENTU.
06/10/12 – Simonne DREZET, 86 ans, retraitée,
domiciliée à Les Combes (Doubs) épouse de Roger
GUIGON.
07/10/12 – Marie GUIDEMANN, 65 ans, retraitée,
domiciliée à Jougne (Doubs) éouse de Daniel
ARBEZ.
07/10/12 – Renée VIE, 91 ans, retraitée, domiciliée à Paris 18ème, veuve de René SERRE.
09/10/12 – Laurette MARBOT, 81 ans, retraitée,
domiciliée à Frasne (Doubs) veuve de Ulysse
DRUPT.
10/10/12 – Gérard PERRIN, 80 ans, retraité, domicilié à Vuillecin (Doubs) époux de Colette JOUFFROY.
11/10/12 – Georges BROCARD, 82 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Lucienne BONJOUR.
11/10/12 – Pierre BOURGON, 80 ans, retraité Travaux Publics, domicilié à Champagnole (Jura)
époux de Monique LORIOD.
14/10/12 – Ginette MAIRE, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Jacques RABJEAU.
14/10/12 – Robert VAYER, 88 ans, retraité, domicilié à La Ferrière-sous-Jougne (Doubs), veuf de
Ginette FRANZONI.
16/10/12 – Roland BERTIN, 68 ans, retraité, domicilié à Communailles-en-Montagne (Jura), époux
de Nicole BROCARD.
16/10/12 – Marie-Thérèse JEANNIN, 83 ans, retraitée, domiciliée à Chapelle-d'Huin (Doubs), célibataire.
18/10/12 – Thérèse GACA, 60 ans, vendeuse,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.
19/10/12 – Céline BERSIER, 94 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gaston
MARADAN.
22/10/12 – Germaine BAYART, 94 ans, retraitée,
domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Ernest JEANNIN.
PONTARLIER
ÉQUIPEMENT
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
D’ici l’année prochaine
Bientôt des
véhicules électriques
La communauté de communes du Larmont prévoit de
s’équiper de deux véhicules électriques. Si
l’expérience est concluante, l’opération sera étendue.
i le budget le permet”
précisent d’emblée les
services de la C.C.L.,
la collectivité s’équipera dès le
début de l’an prochain de véhicules électriques. Au nombre de
deux dans un premier temps,
ces voitures serviront aux fréquentes navettes parcourues
entre les services municipaux à
Pontarlier et ceux de la C.C.L.
à Houtaud. La collectivité
s’oriente dans un premier temps
vers “un système de location.
Cela permettra déjà de tester le
dispositif. Et une borne de rechargement vaut entre 10 000 et
15 000 euros. Nous la louerons
pour éviter de payer quelque chose pour rien si l’expérience n’était
pas concluante” apprend-on des
“S
Bientôt
deux
véhicules
électriques
dans les
rues de
Pontarlier.
services. Ce seront deux véhicules de petits gabarits qui seront
testés d’abord sur de petits trajets.
Cette idée répond aux engagements de Pontarlier et de la
C.C.L. en matière de respect de
l’environnement, notamment
dans le cadre de l’Agenda 21. Le
parc public pontissalien est
constitué d’environ 100 véhicules, de tous types. Même si la
mesure est quasi symbolique,
elle constitue un premier pas.
“Il est plus difficile de généraliser ce système dans une ville comme Pontarlier, avec la rigueur
du climat, qu’en plaine. La question des batteries et de l’autonomie
de ces véhicules est pour l’instant
un vrai obstacle.” I
NOUVELLE TECHNOLOGIE
9
L’info par S.M.S.
La ville de Pontarlier vous alerte
sur votre téléphone portable
Une alerte météo, un
événement important,
pour être les premiers
informés, les
Pontissaliens qui le
souhaitent peuvent
souscrire au service
info proposé
par la mairie.
est par S.M.S. que
la municipalité de
Pontarlier s’apprête
à communiquer
avec la population. La ville
développe actuellement un
service gratuit d’information
par messagerie téléphonique,
à destination du grand public,
pour l’avertir, par exemple, l’instant,
d’une alerte météorologique
ou d’un événement majeur qui
l’intéresse directement. “Le
“Une
S.M.S. permet une diffusion
rapide et efficace de messages diffusion
institutionnels courts de 160 rapide et
caractères” explique le service communication de la muni- efficace.”
cipalité qui chapeaute le dispositif. Il sera opérationnel
d’ici la fin de l’année. Pour
C’
Un
événement
survient ?
La mairie
vous alerte
par S.M.S.
il est en phase taires de S.M.S. Info. Les moda- tion raisonnée de ce service et
d’organisation.
lités d’inscription sont simples : limitera le nombre d’envois de
“Nous sommes en par courriel, par téléphone, S.M.S. au strict nécessaire. La
train de consti- par Internet, ou par courrier. désinscription s’effectue sur
tuer le fichier L’objectif de la mairie n’est simple demande.” Ce service
d’abonnés pour pas d’inonder les boîtes mail est complémentaire des autres
valider le premier des adhérents de messages. médias dont dispose la munienvoi.” Une cen- Elle s’engage “à une utilisa- cipalité. I
taine de personnes se sont
Renseignements : 03 81 38 81 64
déjà inscrites afin
[email protected]
d’être destina-
10
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
SOLIDARITÉ
DIDIER BARBELIVIEN
Ouvert 7 jours sur 7
Travail et Vie, une halte
pour les plus démunis
Les personnes dans le besoin trouvent à Travail et Vie de quoi manger,
se laver, nettoyer leur linge. Cette structure d’accueil est un sas par lequel
transitent des nécessiteux avant d’être orientés vers d’autres structures.
epuis le 1er novembre, l’accueil
de jour de la rue Montrieux à
Pontarlier est ouvert 7 jours
sur 7. Il le sera jusqu’au
31 mars, date à partir de laquelle il
fermera le dimanche. Pendant la période hivernale, cet établissement géré
par l’association Travail et Vie augmente donc son temps d’accueil des
personnes en détresse qui trouvent à
cette adresse de quoi se restaurer matin,
midi et soir. “Nous fonctionnons sur le
principe de l’inconditionnalité de
l’accueil et du respect de l’anonymat”
rappelle Vincent Jeannier, responsable
permanent de l’association créée il y
a vingt ans, dont la mission a évolué
au fil du temps puisqu’elle ne fait plus
de réinsertion professionnelle.
Elle n’a pas vocation à demander à ses
hôtes de justifier les raisons qui les
conduisent là. Sa priorité est de gérer
l’urgence en leur proposant de quoi se
nourrir, de prendre une douche et de
laver du linge. Ici, ils peuvent disposer d’une connexion Internet, d’un téléphone, des outils qui les aident à effectuer certaines démarches. Les cinq
agents d’accueil (ils sont quatre en
été), employés par l’association en
C.A.E. (contrat d’accompagnement
dans l’emploi) sont dévoués à ces tâches
et respectent cette confidentialité.
“Nous sommes un sas. Le premier intermédiaire entre la rue et les services
sociaux compétents pour organiser une
prise en charge, et vers lesquels nous
orientons les personnes qui viennent
ici. Nous leur donnons les clés, ensuite c’est à elles d’effectuer les démarches
auprès de nos partenaires que sont les
assistantes sociales de secteur, le
C.C.A.S., l’hôpital, ou les associations
caritatives” précise Vincent Jeannier.
Travail et Vie est donc un des maillons
du dispositif général d’accompagnement
des personnes en difficulté à Pontar-
D
Vincent
Jeannier gère
l’accueil de
jour de la rue
Montrieux.
lier, en prise directe avec la réalité du
terrain. La structure de la rue Montrieux est souvent le premier recours
pour les plus démunis. Contrairement
aux idées reçues, souvent tenaces, “nous
ne recevons pas que des S.D.F. Effectivement il y a des gens de passage, des
bourlingueurs, mais c’est marginal.
Par exemple, en septembre, nous avons
accueilli 48 personnes différentes, dont
75 % sont des locataires pontissaliens.
Les douze autres personnes sont des
S.D.F. parmi lesquelles il y a quelques
Parisiens qui sont venus là dans l’espoir
de trouver un travail en Suisse. En
hiver, il n’y a pas à Pontarlier de “sans
domicile fixe” qui dorment dans la rue,
car ils sont logés à l’accueil de nuit qui
fonctionne plutôt bien.”
Des travailleurs pauvres, des adultes
en situation d’addiction à l’alcool, à la
drogue, aux médicaments franchissent
la porte de l’association. “Beaucoup de
personnes vivent avec les minima
sociaux. Elles ont un logement et sont
isolées. Elles perçoivent le R.S.A. On
en voit de plus en plus qui ont la reconnaissance adulte handicapé.” La plupart
Le refus de d’entre elles ne sont donc
plus en capacité de tral’assistanat. vailler. En 2011, la
moyenne d’âge des 173
personnes différentes
qui ont fréquenté
l’accueil de jour était de
40 ans. “Ce sont surtout
des habitués” remarque
encore Vincent Jeannier
qui refuse le principe de
l’assistanat. C’est pour
cette raison qu’une
contribution modeste est
demandée aux personnes qui mangent là,
sauf pour les trois premiers repas qui sont gra-
tuits.
Depuis le début de la crise, Travail et
Vie observe la dégradation sociale. Elle
est de plus en plus confrontée à un
public qui a des problèmes d’emploi et
de chômage. “Notre travail est reconnu indique Vincent Jeannier. Nous
entretenons de très bons rapports avec
le C.C.A.S. et la Ville. Nos demandes
sont entendues mais pas forcément
satisfaites.” Pour assurer sa mission
quotidienne, Travail et Vie dispose d’un
budget de 160 000 euros qui repose
sur des subventions d’État, du C.C.A.S,
du Conseil général et de dons. Un budget serré avec lequel elle doit composer pour rester le point de chute indispensable aux plus démunis. I
T.C.
TÉMOIGNAGES
PONTARLIER - Espace Pourny
Jeudi 29 Nov. 20h30
Réservation : Virgo music, Super U,
Office de tourisme, Leclerc, Géant
Renseignements 06 80 70 77 78
Thierry, Patrick et les autres…
L’accueil de jour,
Il est midi au
“restaurant” social de
la rue Montrieux.
Une quinzaine de
personnes se sont
attablées pour
déjeuner. La discussion s’engage.
une amarre à la vie
25 personnes
différentes
passent
chaque
jour la porte
de l’accueil
de jour.
paghetti, sauce bolognaise…” excusez du peu, “faite
maison !” annonce Gérald
qui s’affaire aux fourneaux. Aujour- nu travailleur handicapé, fréquente routine. Ce soir, Dominique dormira
d’hui, il fait équipe en cuisine avec l’accueil de jour depuis un an et demi. à l’abri de nuit comme il le fait depuis
Louisa.Tous deux sont agents d’accueil “Ce sont les problèmes familiaux qui plusieurs années maintenant.
à Travail et Vie, employés par m’ont amené ici” confie-t-il simple- Environ vingt-cinq personnes diffél'association en C.A.E. (contrat ment. Patrick est un accidenté de la rentes passent quotidiennement la
d’accompagnement dans l’emploi). vie qui garde un lien avec le monde porte de l’accueil de jour. Certaines
“Ce n’est pas de la gastronomie !” La qui l’entoure grâce à cette associa- viennent juste boire un café, d’autres
cuisine est simple mais elle est variée tion. “Heureusement qu’il y a cette y prennent tous leurs repas. Pour
et consistante. Des produits fournis structure. C’est une bonne chose. Moi, beaucoup, cette association est une
par la Banque alimentaire, comme c’est le C.C.A.S. de Pontarlier qui m’a amarre à laquelle ils s’accrochent
des yaourts viennent améliorer le orienté ici. C’est bien d’être là.” Ce pour ne pas dériver dans la margiquotidien. Ici, pour 1 euro, une per- Pontissalien d’adoption, père de deux nalité.
sonne sans aucune ressource peut enfants qu’il voit de temps en temps, Alain a trouvé un stage dans un garamanger (1,30 euro si elle perçoit le vit désormais dans un hôtel, après ge à Pontarlier. C’est provisoire mais
R.S.A., 2,50 euros si elle est salariée). être passé par l’abri de nuit. Son quo- il espère que cela va déboucher sur
Dans cet établissement, on ne sert tidien, il le partage entre la rue Mon- un vrai contrat de travail. Ce quaque de l’eau, c’est la règle.
trieux, sa chambre, “et des amis que dragénaire semble disposé à mettre
Il est midi, le service commence au je vais voir. Parfois les journées sont toutes les chances de son côté pour
“restaurant” social de la rue Mon- longues” soupire le quinquagénaire que ça marche. “Ce n’est pas rémutrieux. Dans la salle, les hôtes ont pris qui retournera à l’hôtel après le repas néré mais je vais quand même au
place. Ils sont une vingtaine, ils seront pour suivre les informations à la télé- boulot. C’est important pour moi. Je
autant ce soir au dîner. Parmi eux, vision.
ne suis pas du genre à tourner en
attablé entre ses trois compagnons de Dominique a avalé son déjeuner. rond.” Il vient souvent manger rue
repas, il y a Thierry. Mèche rebelle, Après avoir débarrassé son assiette, Montrieux. “Ici, on mange bien pour
grisonnante, ce Monsieur de 48 ans une tâche qui fait partie des règles pas cher” approuve-t-il avant
est un habitué. “J’ai ma place atti- fixées par l’établissement, il passe la d’enchaîner d’un ton plus sombre :
trée” dit-il. Depuis qu’il a perdu son porte et sort. Des bagues plein les “Vous imaginez si une structure comboulot suite à des problèmes car- doigts, le visage buriné, ce gaillard me ça venait à disparaître ? Ils iraient
diaques, il reconnaît venir manger là vêtu d’une veste molletonnée à car- où tous ces gens ? La vie, on croit que
le midi et le soir. “J’étais chauffeur- reaux a des faux airs de Calvin Rus- c’est simple mais elle ne l’est pas. Perlivreur. Maintenant, ils ne veulent sell avec son chapeau sur la tête. Une sonne n’est à l’abri de se retrouver à
plus que je conduise. J’aime bien venir cigarette est la bienvenue. Il fait beau, la rue un jour ou l’autre” prévient-il.
là. C’est ma sortie. Après le repas, je son programme de l’après-midi est Sa mise en garde semble presque
rentre chez moi, et je reste tranquille” tout trouvé. “Je vais aller faire une hors de propos dans un Haut-Doubs
avoue Thierry avant d’entamer son sieste au Grand Cours lâche-t-il d’une où l’activité frontalière a presque fait
assiette de pâtes avec appétit.
voix rauque. Après, je vais zoner un oublier la misère. Elle frappe pourSon voisin Patrick n’a pas très faim. peu en ville, faire la manche pour tant à la porte, mais ils sont peu à
Cet ancien maçon de 51 ans, recon- acheter quelques bières, et voilà.” La l’entendre. I
“S
PONTARLIER
ASSOCIATION
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
11
Dans l’air du temps
Le retour des
années yé-yé
La nouvelle association pontissalienne “Club 60”
a pour ambition de promouvoir une culture,
un style de vie et le chanteur Nathanaël.
Alain Ardoin, le président
de Club 60 avec
son trésorier Émile Mora.
a mode est aux sixties
et Pontarlier n’échappe
pas à la mode. En se
repositionnant sur ce
répertoire, le chanteur pontissalien Nathanaël a visé juste.
Il a cristallisé un courant de
sympathie autour de lui. Son
public comprend forcément des
enfants du baby-boom. “C’était
toute notre jeunesse. Quand
Nathanaël nous a sollicités pour
constituer une association en
référence à cette période, on s’est
pris au jeu”, explique Alain
Ardouin, président de la jeune
association qui a organisé son
premier apéro-concert le
24 octobre à la salle ToussaintLouverture à Pontarlier.
Quand on parle des sixties, on
pense forcément aux Beattles,
à Johnny, Sylvie, Eddy, Brel,
Brassens, Ferré… C’est aussi
la vespa, la 4 L, l’alpine Renault,
les hippies du Larzac, le formica, le téléphone, la mini-jupe,
sans oublier mai 1968. Club 60
s’inscrit en plein dans ce tableau
plein d’icônes. “On s’est fixé trois
objectifs. Avant tout promouvoir
la culture des années soixante.
L
Et pas seulement les chansons
françaises. Tout nous intéresse,
les voitures, les affiches, la mode,
le mobilier, l’art de vivre. En
second lieu, on se mobilise pour
soutenir Nathanaël. On va organiser des soirées musicales mais
aussi des expositions, des ateliers thématiques, des rencontres,
des conférences. On peut très
bien imaginer des partenariats
avec d’autres associations ou
des personnes qui partagent nos
affinités.”
Club 60 valorisera les bénéfices
de ses actions au profit de projets humanitaires. Louables
intentions. Avant d’en arriver
là, l’association
se donne le temps
Le formica, de monter en
le téléphone, puissance. Elle
prend gentiment
la mini-jupe. ses marques dans
le tissu associatif local et sait
qu’elle
peut
s’appuyer sur le
talent de Nathanaël pour mettre
tout
ça
en
musique. I
P lus d’ info : www. cl ub60. biz
EN BREF
Saint-Point
Le sportif Christophe Corne effectuera sa traditionnelle
traversée du lac Saint-Point à la nage dimanche
25 novembre. Dès 10 h 30, animations avec notamment la
fanfare de Labergement. Départ de la traversée à 11 h 30 : 1
000 m dans une eau à 3 ou 4 °C et immersion statique (sans
combinaison). Apéritif et repas à partir de 12 h 15. Le tout
pour l’association “Nausicaa combat sa leucémie”. Accès
libre. Renseignements au 03 81 69 79 81.
Sclérose
Robert Millesse, le correspondant de l’association française
contre la sclérose en plaques, tient une permanence chaque
premier mardi du mois de 14 h 30 à 17 h 30 à l’espace
Simone de Beauvoir, 14, rue Violet à Besançon. Aujourd’hui
en France, 80 000 personnes sont touchées par la sclérose en
plaques dont l’origine est encore inconnue. Renseignements
au 03 81 51 45 77.
Planair
Le cabinet d’ingénieurs conseils en énergie et environnement
Planair s’installe à Valdahon au 22, rue de la Gare.
Renseignements au 09 81 98 19 11.
Brocante
Brocante vide-greniers à la salle des fêtes de
Chaffois dimanche 9 décembre. Les bénéfices de cette
journée sont entièrement reversés à l’A.F.M. (emplacements
payés par les exposants, buvette, vente de pâtisseries).
Ouvert aux particuliers et professionnels, entrée gratuite.
Oiseaux
Le C.P.I.E. du Haut-Doubs propose un atelier le mercredi
7 novembre : Comment nourrir les oiseaux en hiver ? L’hiver
est une période délicate pour les oiseaux car les conditions
climatiques de notre région (neige, gel) limitent l’accès à la
nourriture. Comment les aider à surmonter l’hiver ? Venez
découvrir les trucs et astuces pour les nourrir et venez
construire une mangeoire à placer sur votre terrain. La
Rivière-Drugeon, de 9 heures à 12 heures Tout public, les
enfants doivent être accompagnés. Tarif : 2 euros par
participant, gratuit pour les adhérents. Inscription
obligatoire au C.P.I.E. du Haut-Doubs : 03 81 49 82 99.
PONTARLIER
12
DÉBAT
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Restaurant municipal
Les élus se mettent à table
Pour les Pontissaliens, le restaurant municipal est une institution
qui aujourd’hui doit évoluer pour continuer à répondre aux
exigences actuelles. Un service public que majorité et opposition
entendent pérenniser avec des recettes qui restent à écrire.
À
Pontarlier, le restaurant
municipal a plusieurs casquettes, ou plutôt plusieurs toques : il assure en effet
les repas des cantines scolaires
pour près de 250 écoliers chaque
jour, nourrit aussi les enfants
des centres aérés en période de
vacances, accueille au quotidien
les employés municipaux ou
encore les membres des clubs
du 3ème âge qui peuvent aussi
opter pour le portage à domicile. Le tout assuré
via une délégation
Du pain
de service public
(D.S.P.) avec un
sur la
prestataire qui
planche.
sert plus de 60 000
repas par an. La
fin de ce contrat
est aujourd’hui
l’occasion pour la
majorité de lancer
un groupe de travail
réclamé
depuis plusieurs
mois
par
l’opposition. Le
changement, s’il y
a lieu, c’est donc
pour bientôt.
“Nous devons apporter les améliorations qu’attend la population, explorer l’existant et réfléchir au fonctionnement, à la
technique, aux locaux, à la distribution, au contenu des
assiettes et bien sûr au mode de
gestion” confie la 1ère adjointe
Marie-Claude Masson. Menu
copieux que partageront les élus
écologistes et socialistes qui
seront autour de la table. “Notre
préférence va bien entendu vers
la régie directe comme pour l’eau
ou les pompes funèbres mais la
question essentielle est celle de
la qualité du service qui à ce
jour n’est pas au rendez-vous”
explique François Mandil,
conseiller municipal du groupe écologiste. Propos appuyés
par la socialiste Liliane Lucchesi : “Il faut envisager le contenu des assiettes avec une triple
exigence : respect de la réglementation sanitaire, satisfaction des besoins nutritionnels
et plaisir des convives.” Il y a
donc du pain sur la planche
d’autant que le plat de résis-
tance est pour l’ensemble des
élus la volonté de mettre du
développement durable dans
les assiettes. “Depuis des années
déjà, nous nous efforçons de sensibiliser les jeunes notamment
aux produits de saison, à la
découverte du goût et des
SPORT
saveurs” note Marie-Claude
Masson. “Nous aimerions que
soient proposés des repas bio et
issus de produits locaux”
explique François Mandil, favorable comme Liliane Lucchesi
aux
filières
courtes
d’approvisionnement comme
d’autres villes l’ont déjà fait,
Lons-le-Saunier par exemple.
Les élus ont donc les cartes en
main pour concocter aux Pontissaliens un dîner presque parfait avec des ingrédients économiques, écologiques et
politiques qu’il faudra subtilement doser pour ne pas paraître
indigeste aux uns ou aux
autres. I
D.A.
Une grande part de l’activité du restaurant municipal
concerne la cantine scolaire.
480 licenciés en 2012
60 ans de combats victorieux
Le Judo Pontarlier Haut-Doubs célèbre cette année son soixantième
anniversaire. Un club porté au plus haut niveau sous la houlette de son
entraîneur Jean Pourchet, éleveur de champions en kimono.
À
Pontarlier, on ne compte
plus les titres individuels
ou par équipes, ni les champions qui se sont reconvertis avec bonheur dans des
BOUTIQUE
Linge de Lit
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7 B Rue Pierre Déchanet - PONTARLIER
Tel : 03 81 38 80 68
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Jean
Pourchet et
Jean-Paul
Humbert au
milieu des
jeunes
judokas en
pleine séance
d’entraînement
aux escaliers
du Fort Malher.
métiers en lien avec le sport. Dernier
exemple en date avec Christophe Humbert. Le champion d’Europe 2005 qui
termine en douceur sa carrière est
aussi officier dans la marine nationale où il s’occupe de sport. “Sans le
judo, il n’en serait pas là”, reconnaît
Jean-Paul Humbert, son père qui préside le Judo Pontarlier Haut-Doubs
depuis plusieurs années.
Ce club a été créé en 1952 par Roger
Fremiot, un quincaillier pontissalien.
Les premiers entraînements se déroulaient sur des planches bâchées dans
une cave au boulevard Pasteur. Peu
se souviennent de ces débuts rustiques
si ce n’est peut-être Roger Martin.
Président en 1955, cet alerte octogénaire anime toujours les cours d’aïkido.
“On propose aussi des séances de gymnastique, de musculation et de Qigong”, complète l’actuel président.
L’arrivée de l’entraîneur Jean Pourchet en 1975 va donner un nouvel élan
au judo pontissalien. L’homme qui fait
aujourd’hui référence dans sa discipline allait instaurer des méthodes
d’entraînement assez avant-gardistes,
sans doute inspirées des stages commando auxquels il avait participé pendant son service militaire. En 1976,
il organise des stages internationaux
à Pontarlier fréquentés par les
meilleurs nationaux. Qui n’a pas entendu parler des escaliers du fort Malher qui font aujourd’hui partie intégrante de la préparation physique du
judoka pontissalien ? “Jean est aujourd’hui en âge de prendre sa retraite.
Pour l’instant, il ne semble guère pressé. Je ne vous cache pas qu’on se demande comment on va le remplacer ?”,
s’inquiète Jean-Paul Humbert.
Difficile de dresser le palmarès com-
plet d’un club qui tenait la dragée haute à des grosses cylindrées du judo
disposant de moyens humains et financiers sans commune mesure. JeanLuc Stemmer, Bruno Douet, Vincent
Vieille-Marchiset, les frères Taurines,
David Zahirovic, Mickaël Mouchart,
Jessy Florentin et bien sûr Christophe
Humbert ont brillé au plus haut niveau
national et international. Le club a
remporté les titres par équipes de
jeunes.
Après le sous-sol du boulevard Pasteur, il a pris de la hauteur sous les
combles du centre sportif municipal
avant de venir s’installer dans
l’ancienne tricoterie depuis une bonne dizaine d’années. Depuis septembre 2009, le Judo Club de Pontarlier a étendu ses horizons et a repris
les activités de l'ancienne association
Haut-Doubs Judo, dans les villages
de Labergement-Sainte-Marie, Les
Fourgs, La Cluse-et-Mijoux et Métabief. C'est ainsi que le Judo Club Pontarlier est devenu le Judo Pontarlier
Haut-Doubs.
Autre changement important à signaler sur le plan sportif avec la création
du club Franche-Comté judo qui regroupe aujourd’hui les meilleurs régionaux. “Grâce à cette structure, on peut
accompagner les jeunes champions, ce
qui n’était plus le cas en club”, explique
Jean Pourchet. Le haut niveau coûte
cher. Judo
Pontarlier Haut-Doubs compte aujourd’hui 480 licenciés dont 75 % pratiquent uniquement le judo. “Après
chaque olympiade, on enregistre un
surcroît d’adhésion. Je pense aussi
qu’on bénéficie de l’effet Teddy Riner”,
conclut Jean-Paul Humbert. I
F.C.
PONTARLIER
SANTÉ
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
13
Vers de nouvelles prises en charge
L’hôpital diversifie son offre de soins
Le programme
de modernisation
du centre hospitalier
e poursuit avec
l’ouverture d’une
nouvelle unité
de cardiologieneurologie de 26 lits.
activité de l’hôpital reflète
indirectement le dynamisme
d’une région en pleine santé
démographique et qui
n’échappe pas non plus au
vieillissement de sa population. Depuis
2008, tous les indicateurs sont à la
hausse : + 15 % de séjours, + 5 % en
chirurgie + 25 % en médecine…
Le service de cardiologie existant ne
répondait plus aux
besoins et la neuroloTrois
gie se résumait à
quelques
lits dispersés
cardiologues
sur plusieurs unités.
et deux
Cette situation ne corneurologues. respondait plus vraiment pour ces deux
activités à l’impératif
de satisfaire aux
besoins de santé locaux
sur les plans quantitatif et qualitatif. D’où
Zoom
C
“Saperlipopette,
Tchécoslovaquie”
L’
La télémédecine permet d’évaluer plus précisément la gravité des pathologies. “Le traitement
est optimal”, confirme le neurologue Francis Vallet.
l’intérêt d’ouvrir une nouvelle unité
commune à ces deux spécialités.
Aménagé dans les locaux de l’ancienne
unité long séjour (U.S.N.) transférée à
l’E.H.P.A.D. de Doubs, ce service abrite 26 lits répartis équitablement entre
cardiologie et neurologie. “Globalement, cela représente 10 lits supplémentaires par rapport à l’offre précé-
dente”, indique Gaëlle Fonlupt, la directrice de l’hôpital.
Centrale de surveillance, chambres
spacieuses avec sanitaires individuels,
le parfum du neuf embaume
l’atmosphère. Trois cardiologues et
deux neurologues supervisent cette
nouvelle unité sans oublier
l’intervention d’un neurologue du C.H.U.
présent deux jours par semaine sur le
site. “On enregistre depuis 2009 une
croissance d’activité de 19 % en cardiologie et de 32 % en neurologie”, complète la directrice en précisant que
“cette unité est la première étape d’une
rénovation plus vaste de la médecine
qui se poursuivra jusqu’en 2014.” I
F.C.
omme aux urgences, la nouvelle unité de neurologie dispose dʼun poste de télémédecine. “Cet équipement permet de
procéder à distance à des examens
cliniques pour évaluer la gravité de
lʼA.V.C. et déterminer le diagnostic et
le traitement adéquat”, explique Francis Vallet, lʼun des deux neurologues
de lʼhôpital.
La chambre affectée à la télémédecine est équipée dʼune caméra perfectionnée et dʼun micro, le tout relié
à un poste de contrôle informatique.
“Répétez Saperlipolette, Tchécoslovaquie”, annonce à distance le neurologue du C.H.U. au patient susceptible dʼavoir été victime dʼun A.V.C.
Le test se poursuit avec une batterie de contrôles. “La télémédecine a
permis à de nombreux patients de
bénéficier de thrombolyses. Ce service est amené à se développer. On
pourra sʼouvrir sur dʼautres pathologies comme la maladie de Parkinson. On aimerait également développer le télé-suivi.” I
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14
PONTARLIER ET ENVIRONS
DOUBS
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Services à la personne
L’A.D.M.R. cherche
du personnel,
mais ne trouve pas
Comme dans la plupart des antennes A.D.M.R. dans
le Doubs, celle de Doubs-Pontarlier manque de personnel.
Le travail difficile et peu rémunéré n’attire guère de monde.
l y a deux ans, l’A.D.M.R. de
Doubs décidait d’élargir son
champ d’intervention et de
s’étendre sur Pontarlier. Le
résultat a été immédiat : les
demandes ont littéralement
“explosé.” Si bien que depuis,
l’association a bien du mal à
répondre à toutes les demandes
et comme d’autres A.D.M.R.
dans le Doubs, des besoins en
main-d’œuvre se font sentir.
Pour le Doubs, plus d’une cinquantaine d’emplois seraient
ouverts dans tous les domaines
couverts par l’association d’aide
à la personne : garde d’enfants,
aide au retour à la maison suite à une maternité, aide aux
personnes âgées ou handicapées, périscolaire, portage de
repas, ménage. Car l’A.D.M.R.,
ce n’est pas que pour les personnes âgées. “Nous intervenons de la naissance à la mort”
résume Françoise
Vuittenez, la nouUn taux velle présidente de
l’A.D.M.R. Doubshoraire
Pontarlier qui totade 10,43 lise
quelque
2 300 heures de
euros
prestations par
bruts.
mois auprès de 130
à 150 clients, contre
80 clients il y a
quelques années.
“Nous sommes victimes de notre succès” ajoute la présidente qui confirme
qu’ici aussi, on
cherche à recruter,
sans y parvenir.
Le principal obs-
I
tacle pour les A.D.M.R., c’est le
manque de reconnaissance de
ces emplois de service à la personne. Pas ou peu qualifiés, ils
sont très peu rémunérés, et souvent harassants. “Cette année,
on a transformé quatre C.D.D.
en C.D.I. Nous employons actuellement 20 C.D.I. qui équivalent
à 15 temps pleins. La principale difficulté pour nous est de
trouver des gens diplômés ou
qui ont de la pratique.” Et pour
le coup, on ne peut pas mettre
cette situation sur le compte de
la Suisse. Le vrai souci, c’est “la
non-reconnaissance du métier
par le public et par les pouvoirs
publics. On a une grille nationale de salaire en dessous du
S.M.I.C. C’est tout à fait anormal.” Il est évident qu’à un taux
horaire de 10,43 euros bruts,
certains préfèrent rester au chômage que de travailler dans ce
secteur d’activité.
Pas étonnant dès lors que plusieurs structures d’aide à la
personne aient été obligées de
fermer leurs portes dans le secteur de Pontarlier, à l’image de
Gardénia et d’Adhap’services.
Sans parler des menaces que
faisait peser le gouvernement
sur le service à la personne,
pour l’instant toujours concerné par le crédit d’impôt.
Ce secteur d’activité traverse
un vrai paradoxe : jamais il
n’aura été aussi difficile de trouver du personnel alors que
jamais les demandes de prestations n’auront été aussi
fortes. I
J.-F.H.
SAINTE-COLOMBE
Sport
Marlène, l’horlogère à l’heure
du cyclo-cross mondial
La cycliste de Sainte-Colombe Marlène Morel-Petitgirard est la bonne
surprise du début de saison en cyclo-cross. Parmi les meilleures
Françaises, elle peut jouer les trouble-fête même si la conjonction entre
son emploi et sa passion lui impose des sacrifices.
n bout de femme au
grand talent. À 24 ans,
Marlène Morel-Petitgirard est la bonne surprise du cyclisme régional et
français. Sociétaire du Véloclub des cantons de MorteauMontbenoît depuis cette année,
la jeune femme native de Vernierfontaine installée à Sainte-Colombe brille en cyclo-cross
après des années galère dues
à une fracture de la rotule. Elle
a trouvé avec le club du HautDoubs une stabilité et une aide
technique qui lui permettent
aujourd’hui de s’imposer com-
U
Françoise Vuittenez est la nouvelle présidente de l’A.D.M.R. Doubs-Pontarlier.
me l’une des meilleures féminines de sa discipline en terminant notamment seconde
d’une manche du challenge
national derrière Lucie Chainel puis une victoire à Baden,
lors d’un cyclo-cross international.
Dimanche 21 octobre, un jour
sans, elle a participé à la
manche de Coupe du Monde
à Tabor, en République
Tchèque. À la clé, une 20ème place et une légère déception. “Je
n’avais pas de jambes” dit-elle
après coup. Parti avec Laurent
Ditlecadet, son conseiller technique, elle n’a pu espérer rivaliser avec les meilleures mondiales mais s’est superbement
relancée le 28 octobre à Plzen
où elle s’est classée 13ème. Il
faut dire qu’en partant de la
dernière ligne, la remontée jusqu’aux portes du Top 10 est
assez impressionnante.
Contrairement à d’autres
cyclistes évoluant avec elle, François Ducrot, les bons résulMarlène Morel-Petitgirard tra- tats de la jeune Marlène sont
vaille la semaine et s’entraîne une bonne publicité et raple soir. Horlogère dans une pellent qu’à la fin des années
société du Val de Travers à 2000, le V.C.C.M.M. possédait
Buttes, elle se lève à 5 heures une équipe féminine. Il cloue
du matin et quitte son domi- le bec à ceux qui critiquent le
cile de Sainte-Colombe pour
recrutement de
rejoindre son travail où elle a
jeunes étrangers
obtenu des horaires adaptés. Pas
(Australiens,
Elle peut sortir plus tôt le soir
Canadiens ou
et s’entraîner soit sur la rou- sélection- Néo-Zélandais)
te, soit sur son home-trainer. née pour
et prouve que
Autant dire que la jeune femMorteau sait
me est motivée. Mais un brin les Europe dénicher des
déçue de n’avoir pu décrocher
pépites régiosa qualification en équipe de
nales.
France pour participer aux
Entraînée par
championnats d’Europe. “C’est
Vincent Véry, la
un peu frustrant car cela ne
jeune sportive a
récompense pas son travail”
encore besoin de
souffle Laurent Ditlecadet qui
temps
pour
la suit dans tous ses déplaces’imposer à haut
ments.
niveau et doit
Pour le président du club Jeangérer ses appré-
La Colombine
Marlène
MorelPetitgirard a
obtenu une
13ème place
le 28 octobre
lors d’une
manche de
coupe du
Monde de
cyclo-cross.
hensions, notamment dans les
parties techniques. “Je suis
moins
casse-cou
qu’auparavant” confirme-t-elle
comme si la douleur de son
genou ne l’avait pas quittée.
Il n’empêche, elle se rattrape
sur les parties roulantes où il
faut de la force pour se sortir
du bourbier. Marlène qui se
juge “solitaire” n’espère pas
devenir une cycliste professionnelle mais souhaite se faire plaisir dans sa discipline.
Elle en aura encore l’occasion
le 18 novembre à Besançon
lors du challenge international. Ses courses se termineront en février prochain avec
l’idée et l’envie de bien figurer aux championnats de France le 12 janvier à Nommay.
Marlène a peut-être un coup
à jouer en Franche-Comté. I
E.Ch.
PONTARLIER ET ENVIRONS
ROUTES
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
15
EN BREF
Les études confirmées
Piscine
La piscine municipale
de Pontarlier sera
fermée dimanche
11 novembre. Rens.
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R.N. 57 :
vers le bout du tunnel ?
Chapelle
Le financement des études préalables aux poursuites
de l’aménagement de la R.N. 57 et du contournement
de Pontarlier est confirmé. La députée Genevard en a
eu la garantie. Le dossier avance…
même si les travaux ne sont pas pour demain.
a persévérance semble payer. On
préfère dire “semble”, en attendant le vote du budget 2013 et
l’inscription noir sur blanc de ces
crédits
d’études
concernant
l’aménagement de la R.N. 57 entre Étalans et la frontière suisse. Annie Genevard en avait fait une de ses promesses
de campagne à l’occasion des élections
législatives de juin dernier : après avoir
posé une question écrite à l’Assemblée
dès le 24 juillet dernier, un mois après
son élection, elle vient d’obtenir un engagement écrit du ministre de l’Économie
Pierre Moscovici sur le financement de
ces fameuses études. “Après lui avoir
écrit et parlé plusieurs fois de la situation du Haut-Doubs, Pierre Moscovici
m’a écrit le 22 octobre qu’il était bien
conscient de l’enjeu et que des études
d’opportunité seront engagées au titre
du Programme de Modernisation des
Itinéraires Routiers (P.D.M.I.)” détaille
Annie Genevard. Selon Bercy, “les crédits correspondants devraient pouvoir
L
être ouverts en 2013, et les études alors
engagées.”
Ces fameuses études préalables à
l’engagement de travaux dont le coût
avait été chiffré à 2 millions d’euros porteront selon le ministère sur “les trafics,
l’intérêt socio-économique et les enjeux
environnementaux du projet.” Elles
devraient durer “entre 18 et 24 mois.”
Et seulement ensuite une
phase de travaux pourrait
“J’ai
démarrer, donc pas avant
2015 au plus tôt. Même si
parcouru
les automobilistes pris dans
6 km
les bouchons ne sont pas
dans les
encore près de voir le bout
bouchons.” du tunnel, la députée du
Doubs se veut optimiste.
“Cette confirmation est une
étape importante et indispensable. Sans ces études,
on ne peut rien entrevoir”
commente l’élue qui s’est
“amusée” à calculer récemment dans sa voiture
Annie
Genevard,
ici avec
Patrick Genre,
a plaidé le
dossier dès
son arrivée
au PalaisBourbon
en tant que
députée.
l’étendue des bouchons à l’entrée de Pontarlier lors du retour des frontaliers.
“J’ai parcouru 6 km dans les bouchons
et c’est le lot quotidien des automobilistes.”
Cette étape jugée “très importante” par
Annie Genevard ne peut cependant faire oublier tous les engagements non
tenus de l’État dans ce dossier. Il y a 5
ans, fin 2007, Jean-Marie Binétruy et
Patrick Genre avaient déjà annoncé la
confirmation de ces études dans nos
colonnes. Ils avaient alors été reçus au
ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables par
le directeur de cabinet du ministre JeanLouis Borloo, le 18 décembre 2007.
Quelques mois plus tard, le P.D.M.I. était
dévoilé et les études relatives à la R.N.
57 étaient bien inscrites dans le plan.
Il aura donc fallu plus de cinq ans pour
que leur financement soit réellement
confirmé. En attendant, les automobilistes continuent à ronger leur frein.
Les premières études qui avaient été
menées il y a plusieurs années sur le
contournement de Pontarlier avaient
évalué le projet à 180 millions d’euros
avec un chantier qui s’étalerait sur 15
ans. Le contournement de Pontarlier est
censé s’accompagner du contournement
des Tavins, de la mise à 2 x 2 voies de
la section la Vrine-la Main pour finir
par la sécurisation de la traversée de
La Cluse-et-Mijoux. I
J.-F.H.
La souscription lancée
dans le cadre de la
restauration de la
chapelle Saint-Maurice
a permis de récolter
3 000 euros de dons et
non 300 euros comme
cela était mentionné
dans l’article consacré
à l’édifice religieux.
“Actuellement, nous
comptons plus de 5 200
euros de dons publics
qui seront doublés par
la Fondation du
patrimoine, partenaire
de cette rénovation”,
complète Jean-François
Veillet, adjoint à la
culture à Jougne.
Famille
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Samedi 17 novembre à
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concert Brassens donné
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le thème des femmes. 9
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M.J.C. Capucins.
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PONTARLIER ET ENVIRONS
EN BREF
Festival
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25 novembre, 18ème
festival Paroles en
marge organisé par
l’association
Théâtr’Ouvert de
Pontarlier. Festival de
théâtre professionnel
haut en couleurs qui
fait de Pontarlier
pendant une semaine
un des hauts lieux du
spectacle vivant. Rens.
03 81 39 64 51.
Conférence
Jeudi 15 novembre,
une conférence sur le
thème, “Le Football,
miroir de l’histoire du
monde” sera animée
par Paul Dietschy,
maître de conférence à
l’Université de
Franche-Comté. Elle se
déroule à Espace
Ménétrier de Valdahon
à la salle Courbet à
20 heures L’entrée est
libre.
Concert
Dimanche
25 novembre, un
concert se déroule à
l’église Saint-Michel
de Valdahon à
16 heures par la
chorale des Enfants de
l’Espoir. Les jeunes
choristes de la
compagnie installée à
Besançon, chanteront
a cappella. Billetterie
à la Maison des
Services - 5 euros pour
les plus de 18 ans.
POLITIQUE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Le 19 novembre à Besançon
Nathalie Bertin
vise la présidence du
Parti Radical du Doubs
Nommée administratrice provisoire du Parti Radical du
Doubs, Nathalie Bertin en brigue désormais la
présidence. Pour l’adjointe au maire de Pontarlier, cela
serait une étape qui lui permettrait ensuite de participer
activement à la mise en place dans le département de
l’U.D.I., le nouveau parti de Jean-Louis Borloo.
e 21 octobre, à Paris, devant plus
de 3 000 personnes, Jean-Louis
Borloo a lancé sont nouveaux parti centriste l’U.D.I. comme Union
des Démocrates et Indépendants. Il résulte de la fédération de sept formations
politiques que sont le Parti Radical, le
Nouveau Centre, l’Alliance Centriste, la
Gauche Moderne, Force Européenne
Démocrate, Territoires en mouvement,
et le Centre national des indépendants
et paysans. Il ne manque au tableau que
le MoDem qui, guidé laborieusement
par François Bayrou, semble vouloir continuer à faire cavalier seul.
Si elle est incarnée au niveau national
par Jean-Louis Borloo, un leader charismatique, cette formation politique n’a
pas encore de réalité locale. Tous reste à
faire dans les régions pour mettre sur
L
pied l’U.D.I. et lui donner des bases. Dans
le Doubs, Nathalie Bertin veut être une
des chevilles ouvrières de ce projet.
L’adjointe au maire de Pontarlier, qui
s’est présentée lors des dernières élections législatives sous l’étiquette du Parti Radical sur la 5ème circonscription a été
“J’ai envie nommée administratrice
provisoire de cette forque ça
mation politique dans le
marche.”
Doubs. “À ce titre, je convoquerai une assemblée
générale le 19 novembre
à Besançon. J’espère être
élue présidente. Le cas
échéant, je désignerai trois
représentants sur le territoire dont un dans la
capitale régionale, un
Nathalie
Bertin veut
être une des
chevilles
ouvrières de
l’U.D.I. dans
le Doubs
(photo Esther
Mariachere).
dans le Haut-Doubs et un dans le nord
du département” annonce-t-elle. Ensuite, il conviendra de réunir autour de la
table toutes les forces du centre présentes
dans le Doubs. Ce travail de fédération
a déjà commencé avec la création récente de la C.D.C. 25 (coordination des
centres). Ces partis, peu représentatifs
pour la plupart d’entre eux, ont visiblement compris que s’ils voulaient avoir
une chance d’exister sur la scène politique ils n’avaient pas d’autre choix que
de s’unir. “À l’intérieur de l’U.D.I., nos différences de couleur politique doivent
s’estomper pour ne faire qu’un parti. On
sent qu’une formation centriste a de plus
en plus de légitimité. Nous savons aussi
que si nous ne nous organisons pas en un
seul parti, nous continuerons à perdre
des élections. Je crois que les gens du
centre l’ont compris désormais” répète
Nathalie Bertin.
Les centres auront intérêt à s’entendre
vite pour donner de la consistance à
l’U.D.I. dans le Doubs comme ailleurs.
Car l’objectif est de présenter, sous cette étiquette, des candidats dès les élections municipales de 2014. Cela signifie
que d’ici là, l’U.D.I. doit être opérationnel en interne, et que les électeurs en
aient compris le principe et les enjeux,
ce qui n’est pas encore gagné. Le risque
est que les partisans de ce mouvement
dépensent plus d’énergie à expliquer la
raison de l’union des centres troublée
par la position du MoDem, qu’à défendre
des projets structurants pour un territoire.
Mais Nathalie Bertin veut y croire. “J’ai
tellement envie que ça marche, que je me
satisferais de n’être que chef d’orchestre
de tout cela.” Entendez par là que l’élue
du conseil municipal qui ira au bout de
son mandat, n’est pas certaine à ce jour
de se présenter à une prochaine élection.
En revanche, elle est déterminée avec
d’autres leaders politiques du Doubs à
œuvrer pour que l’U.D.I. trouve sa place rapidement. I
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montants des côtés ?
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effet, cʼest la facilité dʼaccessibilité
pour monter dans cette voiture.
Les montants sont intégrés sur
la porte avant et sur la porte
arrière donc rien ne gène pour,
entre autres, installer un enfant,
une personne à mobilité réduite…. Quant au niveau de la sécurité nous avons eu cinq étoiles
au test “Euro N CAP”
nombreux avantages de ce
véhicule au concept ingénieux ?
Les personnes remarquent le
côté “Minispace” avec une sensation de hauteur qui est un point
de sécurité. Il y a un coffre volumineux avec un plancher plat
et le siège avant passager qui
peut se rabattre pour avoir une
Lors des essais que remarque- longueur de chargement plus
t-on tout de suite parmi les importante.
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l’essayer ?
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dans les
établissements
la bande chacun
frontalière,
médias audiovisuels
du
même
temps
de
parole
jusqu’au
premier
tour,
le
22
avril.
plusieurs d’entre eux, publics et privés, modernisent leurs infrastructures
La Presse Pontissalienne
a souhaité
donner
ce numéro
d’avril des
la parole
auxC’est
militants,
afin d’améliorer
encore
lesdans
conditions
d’accueil
élèves.
le cas
ceux de l’ombre,par
queexemple
l’on voit peu
et
qui
se
démènent
depuis
des
mois
pour
certains,
afin
que
du lycée Les Augustins à Pontarlier qui investit 4,5 millions
la voix de leur chef
de filedans
soit lades
mieux
entendue
possible.LaCette
année, tout
est bon
pour du
d’euros
travaux
d’extension.
rénovation
du pôle
hôtelier
faire vendre : affichage,
tracts, réunions publiques,
S.M.S.,
newsletters,
tweets
et toujours les
lycée Toussaint-Louverture
s’élève
à 5 millions
d’euros.
Grosse
méthodes classiques comme le porte-à-porte qui revient en force. Si les adhérents ne sont
restructuration à venir également au collège de Mouthe dans lequel le
pas des milliers dans le Haut-Doubs, les partis peuvent pourtant compter sur une forte mobiliConseil général du Doubs prévoit d’investir 17 millions d’euros. Zone
sation des militants. La Presse Pontissalienne a fait le tour de toutes les formations politiques
rurale peut-être, mais force est de constater que l’activité de la Suisse
en présence pour cette présidentielle. Deux sont absentes de ce dossier, indépendamment
dope la :démographie
surJacques
la bande
frontalièreinconnus
pousse les
collectivités
de la volonté de laquirédaction
les partisans de
Cheminade,
ici, et
ceux
dimensionner
les écoles
besoins.
mois-ci,
du Front National,territoriales
qui fidèles àà leurs
sales habitudes,
n’ontaux
jamais
donnéCesuite
à nos la
rédaction
La Presse Pontissalienne
propose
un tour d’horizon
sollicitations. Dossier
spécialdeprésidentielle
2012, la parolevous
est aux
militants.
FORMATION
CAMPAGNE
Entretien des collèges et lycées
Les réseaux sociaux
L’éducation,
Présidentielle
: l’enjeu
des enjeux de l’éducation. Un établissement manque à l’appel :
le lycée Xavier-Marmier qui n’a pas pu donner suite à nos sollicitations.
des collectivités locales
les militants
sur
le
pont
L
Les collèges et les lycées ne sont pas à la charge de
l’État. Il revient à la Région et au Département de
gérer et d’entretenir ce patrimoine immobilier qui pèse
lourd dans le budget de ces collectivités.
es collèges relèvent de la com- le chantier doit démarrer en 2015. “Les
pétence des Départements et les opérations de rénovation des collèges
lycées de celle des Régions. portent tant sur le bâti (y compris les
Chaque année, ces collectivités demi-pensions et les locaux sportifs)
territoriales investissent pour entre- que sur la remise à niveau des équitenir, agrandir, construire, et faire fonc- pements et des matériels (y compris le
tionner ces établissements scolaires mobilier et l’informatique)” ajoute enco- profit des S.M.S. et de Twitter pour
dont elles ont la charge. La moderni- re le Conseil général qui investit, par donner rendez-vous aux militants dans
sation des collèges fait d’ailleurs par- ailleurs, 1,5 million d’euros par an pour les réunions locales de campagne. Au
tie des grands chantiers entrepris par adapter les collèges qui font face, par Parti Socialiste, si on privilégie désorla majorité départementale actuelle. exemple, à une augmentation de leurs mais les newsletters et autres “tweets”,
Dans le cadre d’un plan pluriannuel effectifs ce qui est le cas à Saône, ou on n’a pas pour autant abandonné les
d’investissement
qui s’étend
pour modifier
la structure
afin bonnes vieilles méthodes. Pour preun ne sait combien
ilsjusqu’en
sont dernier,
avait rempli
le Palais des
2017, le
Conseil général
du 2Doubs
d’accueillir
des avec
enfants
précisément.
Environ
000, aSports
de Besançon
prèsdéficients
de 5 000 ve, la grande opération de porte-à-porengagérevendique
la restructuration
40 lecol-sympathisants.
visuels. En 2012,
le Département
l’U.M.P. de
dans
Car adhérent
ne veut a te lancée par les militants socialistes
lèges sur
46 (37un
restructurations-exten65 millions
en faveur à partir du 20 mars. “Les réseaux
Doubs,
peu plus de 1 000 pasengagé
dire militant.
Si led’euros
parti commusions et
3 constructions).
Depuis laniste
desfrançais
collégiens.
selon
la fédération départerevendique “220 adhé- sociaux, c’est bien, mais rien ne vaut
rentrée
deux tiers
opé-rents
Dans
le volet
éducation-jeunesse
qui un bon porte-à-porte note Nicolas Bodin,
mentale
du2012,
Partiles
Socialiste.
Dudes
côté
dans
le Doubs”,
les autres comrations
ont
été
réalisées.
300
millions
représente
chaque
du MoDem du Doubs, on avance le posantes du Front de gauche (le Parti le secrétaire départemental du parti.
d’euros
ontDans
été consommés
sur lesde gauche, la Gauche
année
environ
20 % Nous ciblons des rues ou des secteurs
chiffre
de 500.
les autres partis,
unitaire,
Répu495
millions
d’euros
dédiés
à
ce
produ
budget
de
la
col- où les gens sont peu allés voter lors des
1,6
million
les chiffres sont inférieurs : Europe blique et socialisme, Convergences et
gramme qui
viseannonce
“d’une part
donneralternative, le Parti
lectivité
(100 millions
Écologie-Les
Verts
“200àadhécommuniste
des
précédentes échéances.” La campagne
de mètres
auxpour
élèvesleetDoubs,
au personnel
dessur
collèges
d’euros),
le Conseil se jouera donc plus dans les cages
rents”
dont 130
le ouvriers de France
et la Fédération
carrés.
les meilleures
conditions
d’enseignement,
général
supporte
éga- d’escalier et dans les réunions publiques
secteur
de Besançon.
Le F.N.,
fidèle à pour
une alternative
sociale
et écolode
travail
et
d’accueil
en
dotant
les
étalement
la
charge
des qu’à la télévision cette année, à entendre
son habitude, se terre dans le silence. gique) comptent, chacune d’elles, tout
blissements des équipements modernes
transports scolaires
Et les
plus petits partis, eux, ne comp- au plus quelques dizaines
d’unités. Et les principaux Q.G. locaux de camadaptés aux exigences pédagogiques.
gratuits (moins d’un
tent pas plus de quelques dizaines pourtant, ils ont su, emmenés par leur pagne. Paradoxal. On trouve le même
D’autre part, à garantir un égal accès
tiers des départements
d’adhérents dans le département, parleader national, créer discours au Front de gauche (voir
aux structures éducatives entre les
français sont dans ce
fois moins de dix pour les formations
un véritable engoue- page 24) dont la stratégie a été de véripopulations et les territoires” indiquent
cas) pour 28 000
les moins populaires. Le N.P.A. par La
ment, y compris loca- tablement quadriller le terrain. L’U.M.P.
les services du Département. La
élèves, soit 25 millions
exemple totalise 70 adhérents dans le
lement.
n’est pas en reste avec l’appui des
construction du collège Lucie-Aubraccampagne
d’euros.
Doubs.
Le travail du militant Jeunes Pops et l’utilisation massive,
à Doubs est une des illustrations de
De son côté, le Conseil
Pourtant, ils sont tous mobilisés à tout se jouera
a fortement évolué ce n’était pas son habitude, d’Internet.
cette politique volontariste en faveur
régional de Franchejuste un mois du premier tour. Et ce
depuis la campagne Seules les formations les plus modestes
des collégiens.
Comté a la charge de ne immobilier à entretenir couvre
ne sont pas forcément les favoris des dans les
précédente
avec la ne peuvent pas compter sur une mobiEn revanche, il n’y aura pas d’autres
100
lycées
qui 1,6 million de mètres carrés. En 2012,
sondages
ou
les
mieux
placés
dans
la
généralisation
noude masse.aAinsi
le Bisontin
cages
constructions dans le Haut-Doubs mais
accueillentdes48
066 lisation
cette collectivité
consacré
à la policourse
à l’Élysée
qui font le plus
deles
velles
technologies
et Jean-Claude
Chomette186,6
qui nemillions
compdes projets
de modernisation
pour
tique
de
formation
élèves
(62
lycées
d’escalier.
bruit
ou
qui
savent
le
mieux
se
faire
l’explosion
des
réseaux
tera
que
sur
lui-même
pour
faire
avanétablissements scolaires de Mouthe
sous
publics et 38 lycées d’euros dont 83,6 millions d’euros
entendre.
cas du
deau
gauche
sociaux.
l’U.M.P.
par cer
les idées
de son
mentor Nicolas
qui feraLe
l’objet
de Front
travaux
deuxièprivésÀsous
contrat).
forme
de crédits
d’intervention
pour
estme
symptomatique
de et
cetde
état
de fait.
exemple,
oncea patrimoimis de Dupont-Aignan.
Chacun ses des
moyens,
trimestre 2014,
Frasne
dont
Cumulé,
assurer le fonctionnement
lycées
Leur candidat Jean-Luc Mélenchon,
côté la traditionnelle chacun sa méthode. I
J.-F.H.
avant d’investir la Bastille le 18 mars
lettre aux militants au
Maintenant que la campagne officielle a démarré et
que les temps de parole des candidats sont égaux
dans l’audiovisuel, c’est sur les militants de base que
comptent les candidats. De l’extrême droite à
l’extrême gauche, ils sont tous mobilisés.
O
Le
militantisme
aurait-il
retrouvé des
couleurs ?
Financement :
les règles à respecter
a tenue d’un compte de campagne qui retrace très précisément l’origine
des recettes et la nature des dépenses engagées est obligatoire. Le candidat ne peut pas le gérer personnellement et doit nommer un intermédiaire financier (mandataire). Ce point n’est pas nouveau. Ce qui est plus
récent en revanche, c’est ce qu’impose la loi organique du 5 avril 2006 : le
compte doit être déposé à la Commission nationale des comptes de campagne
et des financements politiques (C.N.C.C.F.P.) – et non plus au Conseil constitutionnel – au plus tard le neuvième vendredi suivant le second Le
tour
de scrucollège
tin, afin d’en vérifier la régularité.
Lucie-Aubrac
Pour chaque candidat, ses dépenses de campagne sont plafonnées. Son monà Doubs
tant, actualisé par décret, s’élevait en 2007 à 16,16 millions d’euros
pourfait
les
candidats au premier tour et à 21,59 millions pour ceux du second
tour.
partie desUn
remboursement des frais de campagne est prévu. Mais attention, pas pour
troisEn
établistous et c’est là que certains “petits” prennent des risques énormes.
effet,
er
seulement
le remboursement pour les candidats présents au 1 tour s’élève
sements
au 1/20ème du plafond des dépenses du premier tour pour ceux ayant obtenu
neufs
moins de 5 % des suffrages exprimés (808 000 euros en 2007). Un règlementconstruits
couperet pour certains petits partis, à l’image d’Europe Écologie-Les
Verts
dont la situation financière était simplement catastrophique par
avant
même
le Déparl’amorce de la campagne. Un score inférieur à 5 % serait peut-être fatal au
parti écologiste. Depuis 2001, le remboursement par l’État esttement.
de la moitié
de ce plafond pour ceux ayant recueilli plus de 5 % des voix (8,08 millions
(28,8 millions d’euros) et soutenir re est réparti entre les formations sanid’euros en 2007). Pour les candidats présents au second tour, il s’élève à la
l’investissement (54,8 millions d’euros taires et sociales (18,8 millions d’euros),
moitié
dumillions
plafondd’euros
des dépenses
du second
tour (10,79
millions d’euros
en
la formation
professionnelle
continue
dont 45
pour la réno2007).
tous les
cas,millions
ces remboursements
pas être
plus impor-et
vationDans
des lycées
et 9,8
d’euros (35,9ne peuvent
millions
d’euros)
tants
les dépenses
déclarées
par lesl’environnement
candidats.
pour que
l’équipement,
l’entretien
courant
et la gestion de la forEn
l’autre règle en matière de financement
desmillions
campagnes
est lalimideseffet,
gymnases).
mation (3,4
d’euros).
tation
des
dons
des
personnes
privées
à
4
600
euros.
Depuis
1995,
les dons
T.C.
Le reste de cette enveloppe budgétaides entreprises privées sont interdits. I
L
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
19
COLLÈGE MALRAUX
L’unité
Pédagogique pour
Élèves Allophones
Arrivants exC.L.I.N. enseigne
la maîtrise du
français aux
enfants venus de
pays étrangers.
Ouverture sur l’extérieur
Cultivons
nos différences
La sérénité est de mise dans ce collège pontissalien
qui se distingue par quelques classes et orientations
particulières qui confortent encore son intégration
dans l’environnement socio-économique.
L
e collège Malraux n’est pas une
structure expérimentale. On y
dispense les mêmes enseignements qu’ailleurs. Ses singularités entrent dans le champ des libertés pédagogiques accordées à chaque
établissement. 457 élèves sont scolarisés dans ce collège qui compte une
nouvelle classe depuis la rentrée 2012.
Ce qui peut se comprendre avec un
bassin de rattachement tourné largement vers la bande frontalière à forte vitalité démographique.
Avec un effectif moyen de 25 élèves
par classe, la densité semble très acceptable au pied du Larmont. Première
spécificité locale : l’Unité Pédagogique
pour Élèves Allophones Arrivants. Cette section est destinée aux enfants
venus de l’étranger et qui ne maîtrisent pas encore suffisamment le français pour suivre une scolarité normale. Probablement la classe la plus
cosmopolite du Haut-Doubs. Elle comprend actuellement une dizaine d’élèves
en provenance de Chine, du Pakistan,
de Roumanie, du Congo, d’Argentine.
La fourchette des âges s’étale de 11 à
16 ans. Cette section n’accueille jamais
plus de 15 élèves. Elle est animée par
une enseignante de lettres accompagnée d’une assistante pédagogique.
“L’essentiel du travail porte sur
l’apprentissage de la langue”, explique
La section sport partagé regroupe des élèves qui développent
des actions autour du sport et du handicap.
VALDAHON
Le collège
Malraux accueille
457 élèves et vient
d’ouvrir une
nouvelle classe
à la rentrée.
Murielle Faivre, la principale. L’objectif
étant d’intégrer assez rapidement les
enfants dans le circuit normal.
L’innovation de la rentrée au collège
Malraux, c’est la classe de 4ème “Ouverture sur le monde”. Elle rassemble 23
élèves qui partent en stage un mercredi sur deux à l’extérieur. “Tout fonctionne sur la base du volontariat des
élèves, des parents et des enseignants.
Ils sont accueillis en entreprises ou
ailleurs. Il s’agit bien sûr de séances
d’observation.” Cette classe s’inscrit
dans les parcours des métiers et des
formations, comme le précise Murielle Faivre, agréablement surprise par
l’adhésion du tissu socio-économique
au dispositif.
Autre originalité pédagogique de
l’établissement : la section sport partagée. Elle fonctionne
depuis la rentrée 2011
et réunit 12 élèves qui
La classe
développent des actions
la plus
autour du sport et du
cosmopolite handicap. Le champ
d’actions est vaste :
du
accompagnement de
Haut-Doubs. déficients visuels ou de
personnes hémiplégiques en randonnée
ou en ski à l’aide
d’engins de portage adaptés. “On a établi un partenariat avec un centre de
jeunes aveugles basé à Besançon. On
collabore avec l’association Apach’Évasion et on va développer des échanges
avec l’A.D.A.P.E.I. Au niveau de la
connaissance de l’autre et du partage,
c’est une vraie richesse”, souligne Philippe Clerc, le principal adjoint. Cette classe s’adresse seulement à des
enfants en classe de 4ème qui sont mobilisés une après-midi par semaine en
moyenne. Le projet est soutenu par le
Rectorat qui injecte les moyens financiers. I
F.C.
Environ 500
élèves sont
inscrits au
collège de Valdahon
qui a subi un
coup de jeune.
Ici, une
salle de
classe
flambant
neuve (photo
archives
L.P.P.).
Edgar-Faure entre nouveautés et insécurité
De la vidéoprotection
aux circuits courts
Le collège de Valdahon a bénéficié d’un vaste programme
d’agrandissement et de réhabilitation des classes,
de l’internat et de la cuisine. En proie à des incivilités,
il sera équipé en vidéo-protection. Une première.
D
epuis janvier 2011 et
l’inauguration du “nouveau”
collège,
l’établissement EdgarFaure de Valdahon fait partie
des sites ayant subi un sacré
lifting. Rénové et agrandi pour
un montant total de 17,3 millions d’euros après 28 mois de
travaux, pris en charge par le
Conseil général, le collège situé
non loin du centre en direction
de Vercel a la particularité de
disposer d’un internat. De quoi
remémorer certains souvenirs,
notamment ceux d’André Badot,
historien local et professeur
d’allemand aujourd’hui en retraite : “En 1960, à la création, je
me souviens que deux classes de
sixième avaient cours dans une
salle de bistrot ! On ne parlait
pas de collège à l’époque mais
de cours complémentaire” ditil. Les garçons logeaient alors
à l’internat et les filles ailleurs,
soit chez l’habitant soit à l’étage
de la maison du directeur. Tout
a bien changé. Les murs bien
sûr, mais aussi la discipline.
La municipalité, en lien avec
l’inspection d’académie, envisage en effet la mise en place
dès 2013 de caméras de vidéoprotection pour surveiller
l’extérieur des bâtiments souvent taggés. Ces mesures pourraient également inciter à éviter certains trafics. La mairie
du Valdahon est également partie prenante de ce projet et
devrait l’étendre à d’autres secteurs (voir La Presse Pontissalienne de septembre). Les lieux
où seront placées les caméras
ont été définis après concertation avec un gendarme référent
comme à l’entrée du collège où
11 bus stationnent et 500 élèves
transitent, devant le presbytère et place De Gaulle.
Outre les 28 chambres de
l’internat réhabilitées, les élèves
bénéficient d’un centre de documentation neuf où ils n’ont plus
froid. Quant aux salles de classe, la plupart bénéficient de
matériel high-tech : télés, ordinateurs. Le sport n’est pas en
reste : une salle d’activité (appartenant à la commune) a été réintégrée au collège. L’accès au collège a été réaménagé. Idem pour
les différents pôles d’activités
où la circulation des personnes
a été optimisée (administration,
salle des profs, vie scolaire…).
Enfin, la cantine flambant neuve fait figure de modèle : elle
promeut les circuits courts en
matière d’approvisionnement,
la plupart des aliments étant
achetés chez des agriculteurs
locaux. I
20
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
LYCÉE TOUSSAINT-LOUVERTURE
Investissement : 5,4 millions d’euros
Le pôle hôtellerie-restauration de Toussaint refait à neuf
Ce projet piloté par le Conseil régional comprend la
rénovation complète des installations liées aux
métiers de l’hôtellerie et de la restauration.
Une opération qui s’étalera jusqu’en 2015.
il comptait lever le pied en
venant à Pontarlier, Damien
Péchard le nouveau proviseur qui a pris la succession
d’Eliane Tillerot à la tête de
l’établissement est plutôt mal tombé.
Il aura à accompagner l’un des chantiers le plus importants dans l’histoire
du lycée Toussaint-Louverture dont la
construction remonte au début des
années 60.
Le pôle hôtellerie a bien subi quelques
remaniements mais le vieillissement
des installations et les évolutions en
matière de pédagogie et des normes
d’hygiène et de sécurité ont conduit le
Conseil régional à décider de leur rénovation et de leur mise à niveau. “La
S’
Daniel Bully,
le chef des
travaux du
pôle hôtellerie, et
Damien
Péchard, le
nouveau
proviseur
présentent
le plan du
nouveau pôle
dont les
travaux
débutent rue
des Fusillés.
réflexion date de plusieurs années et
cette restructuration s’avérait nécessaire. On va pratiquement doubler la
surface des locaux dédiés aux métiers
de l’hôtellerie et de la restauration”,
confirme Daniel Bully, le chef des travaux dans ces formations.
Le projet comprend la création d’un
pôle d’initiation constitué d’une cuisine pédagogique, de salles de technologie et d’un restaurant d’initiation. Il
intègre aussi un pôle d’application avec
une cuisine et un restaurant. “Comme les deux salles sont contiguës, on
pourra au besoin n’en faire qu’une”,
poursuit Daniel Bully qui a particulièrement apprécié qu’on prenne en
compte les attentes des enseignants
dans la conception du nouveau pôle.
Ce n’est pas toujours le cas ailleurs.
Des espaces communs : vestiaires,
réserves matériels compléteront
l’ensemble. Par ailleurs, l’opération
comporte l’aménagement des espaces
extérieurs et d’un quai pour les livraisons. La création d’un local “déchets”
commun à la demi-pension et au pôle
hôtellerie est également intégrée. La
configuration relativement étroite des
bâtiments a nécessité de réaliser une
extension d’environ 350 m² afin de
rendre le projet plus fonctionnel, de
faciliter les liaisons entre espaces et
de maintenir la nécessaire proximité
entre les cuisines et les salles de resPerspective sur l’entrée du futur restaurant taurant.
d’application (image Paillard Architecte). Quand tout sera terminé, les clients
PONTARLIER
30 élèves dans toutes les sections.”
Aujourd’hui, le lycée Toussaint-Louverture propose trois C.A.P. : cuisine,
restaurant, pâtisserie et deux Bac Pro,
cuisine et service. “On travaille sur un
projet de Bac pro pâtisserie-boulangerie en trois ans”, ajoute Damien Péchard.
Ce nouvel espace pourra servir de support à des concours de cuisine, à la préparation de cocktails, de repas collectifs dans la mesure ou cela rentre dans
les travaux pratiques des élèves.
“L’action pédagogique prime toujours”,
rassure le proviseur. A signaler que
Toussaint-Louverture est inscrit au
projet Léonardo qui permet à des élèves
en hôtellerie d’effectuer un stage en
Angleterre. I
F.C.
Sur tous les fronts
Il se passe toujours
quelque chose
au collège Grenier
Pas le temps de s’ennuyer dans cet établissement très ouvert sur les activités
culturelles, ludiques et sportives. L’école
de l’épanouissement.
u’il est loin le temps des tional, on trouve de tout au coleffectifs à 800 élèves, lège Grenier. Chaque thème se
des “préfa” qui enva- traduit par un programme
hissaient la cour prin- d’activités spécifiques. Exemple :
cipale. L’ouverture du collège les deux classes développement Les enseignants développent
de Doubs a permis de réguler durable effectueront un voyage aussi des projets : atelier théâtre,
la situation. Avec 482 élèves, on dans les Cornouailles. Ce dis- goût et terroir, séjour en Italie
respire mieux à Grenier. positif est reconduit depuis plu- pour les latinistes. “On a défiL’ambiance semble propice à la sieurs années. Pour l’anecdote, ni un projet d’établissement basé
créativité pédagogique. “Tous
les classes ont pris sur l’ouverture culturelle. Cette
les élèves de 5ème sont engagés
l’habitude de visi- dynamique nécessite une gesElles
sur des projets spécifiques. Quand
ter régulièrement tion constante des budgets pour
ils sont en 6ème, ils émettent des adoptent
un site animalier que cela profite au mieux à
vœux qui sont pris en compte systémaoù elles adoptent chaque élève”, poursuit Éric Deladans l’élaboration des thémasystématiquecroix. Le collège participe à tous
tiques qui serviront de support tiquement ment un phoque. les dispositifs mis en place par
pédagogique en 5ème”, explique un phoque. Lequel animal ne le Conseil général : collège au
Éric Delacroix, le principal.
revient pas à la théâtre, au musée, au cinéma.
Classe nature, bilangue, médiénage jusqu’à Pon- Il
propose
aussi
de
vale ou encore axée sur le dévetarlier. Qu’on se l’accompagnement éducatif sous
loppement durable et internarassure.
forme d’aide aux élèves, d’aide
Q
du restaurant d’application entreront
dans l’établissement par la rue des
Fusillés qui sera la vitrine du pôle
hôtelier, de son savoir-faire, de sa modernité et de sa qualité. Le choix des matériaux et du matériel est défini pour
réduire les coûts de maintenance et d’entretien.
Les performances techDoubler
niques sont aussi une
la surface priorité. Le chantier est
des locaux. segmenté en 7 tranches
de travaux avec une première livraison du pôle
pédagogique fin 2013 qui
sera suivie par celle du
pôle application au printemps 2015. “Les effectifs
passeront alors de 24 à
“Le portail
unique
E.N.O.E.
répondait
à un besoin
et à une
volonté de
travailler
avec les
parents”,
indique
le principal
Éric
Delacroix.
aux devoirs, pratique des arts regroupent des élèves licenciés ce un atelier parents avec deux
dans des clubs de foot, de hand- professeurs où l’on aborde toutes
plastiques…
La pause méridienne fait la part ball et de ski nordique. “On sait les questions de parentalité sous
belle aux initiatives animées pouvoir s’appuyer sur un C.D.I. forme d’échanges de pratiques.”
par des enseignants et des asso- très dynamique”, apprécie Éric Éric Delacroix n’oublie pas les
partenariats établis avec les colciations locales : club tarot, Delacroix.
scrabble, chorale, ensemble ins- Dans ce collège proche de la lectivités locales pour mener diftrumental. Le sport a toute sa gare, on a pris le train des nou- férentes actions préventives ou
place dans l’établissement. “On velles technologies. Grenier adhè- d’accompagnement personnalis’est organisé pour que les élèves re ainsi au dispositif E.N.O.E. : sé à l’image du Programme de
de 6ème passent tous à la piscine établissement numérique ouvert Réussite Éducative. “On fait
sur un cycle annuel.” Les clubs évolutif. Grâce à cet outil, les également partie de l’observatoire
locaux de ski, de canoë-kayak, parents peuvent se connecter de la Sécurité. Ces démarches
d’escrime interviennent régu- au site de l’établissement et aboutissent parfois à la mise en
lièrement. Le collège Grenier consulter les cahiers de texte, place d’opération ciblée comme
adhère aussi aux sections spor- les notes, les absences de leurs ce fut le cas avec tolérance-diftives inter-établissements qui enfants. “On a aussi mis en pla- férence”, conclut le principal. I
DOSSIER
LEVIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
21
Lycée Lasalle
Le self à vocation éducative
L’école d’agriculture de Levier a investi dans la rénovation
complète de son espace restauration en privilégiant une gestion autonome et responsable de la nourriture. Pas de gaspi.
a réputation d’un établissement passe par des
conditions d’accueil
confortables surtout
quand on reçoit beaucoup
d’internes comme c’est le cas au
lycée Lasalle où 80 % des élèves
viennent à la semaine. “Les locaux
L
Yves Duthoit
montre le
nouveau
hangar qui
abrite une
partie de la
carrière
équestre.
de l’ancien self utilisé à la fois
par le collège et le lycée n’étaient
plus du tout attractifs. On a donc
procédé à la rénovation complète de la restauration et on dispose maintenant d’un équipement moderne où l’on sert 600 à
650 repas par jour”, confie Yves
Manger à sa
faim sans
gaspiller
c’est
possible et
vivement
conseillé
à la
“cafétéria”
de l’école
d’agriculture.
Duthoit, le directeur du Lycée.
L’outil semble plaire aux élèves
qui ne parlent plus de self mais
de cafétéria. Ils ont gagné en
autonomie avec la possibilité de
se servir eux-mêmes en entrée.
Sauf, qu’ils auront droit au plat
chaud si et seulement si l’assiette
est vide. Comme prise de
conscience, il n’y a pas mieux.
“Ils font l’apprentissage de
l’autonomie et sont aussi sensibilisés au gaspillage.” Ce qui
n’est pas pour déplaire du directeur qui voit là aussi un bon
moyen de s’aligner sur les
valeurs chrétiennes qui régissent l’état d’esprit de cette école privée. Ce type de service n’est
pas propre à Levier. “Avec madame, Masson la directrice du collège, on s’est inspiré de ce qui se
fait déjà dans une école à Lonsle-Saunier”, reconnaît Yves
Duthoit.
La démarche ne s’arrête pas à
l’assiette. Elle se poursuit au
niveau du tri sélectif des déchets
et s’inscrit dans la perspective
d’une plateforme de composta- une région comme la nôtre.” À
ge. Avec ce nouveau self, les deux plus long terme, une réflexion
directeurs comptent bien est menée sur la création d’un
s’approvisionner davantage en nouveau bâtiment pédagogique
produits locaux tout en sachant d’élevage qui servira à toutes
qu’il serait difficile sanitaire- les formations. Il n’y a plus de
ment parlant d’exploiter le fruit bovin sur la ferme du lycée car
de ses propres productions.
les installations n’étaient plus
L’actualité au lycée agricole et aux normes. “Comme on tient à
technologique Lasalle, c’est aus- remettre la pratique professi la réalisation d’un nouveau sionnelle au cœur de nos enseihangar recouvrant en partie la gnements, il faut avoir les outils
carrière réservée à l’équitation. adéquats. C’est aussi une façon
La filière cheval occupe une pla- de réaffirmer notre caractérisce importante dans les forma- tique agricole.”
tions proposées. “Le bac profes- Pas d’esbroufe dans la concepsionnel conduite et gestion de tion de ce bâtiment qui sera
l’entreprise hippique a évolué avant tout fonctionnel, moduavec plus d’équitation au pro- lable et évolutif. Lancement du
gramme, d’où la nécessité de chantier prévu en 2013. I
F.C.
pouvoir pratiquer à l’abri dans
IMMOBOIS
CONCEPT
La preuvre
pa
3
22
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
PONTARLIER
152 internes
Les Titines continuent à investir
En janvier prochain, le lycée des Augustins bénéficiera d’un internat
flambant neuf. Plus de 4,5 millions d’euros sont investis dans ce nouveau projet. Les Augustins continuent à viser l’excellence.
enseignement catholique à Pontarlier, c’est quatre établissements : l’école primaire SaintJoseph et le lycée professionnel
Saint-Bénigne, gérés par l’association
diocésaine, puis le collège et le lycée
des Augustins, sous l’autorité de la
congrégation des sœurs de la Charité.
C’est cet ensemble ne réunissant pas
moins de 1 390 potaches (400 à SaintJoseph, 110 à Saint-Bénigne, 550 au
collège et 330 au lycée des Augustins)
que supervise depuis septembre dernier Daniel Boissenin, le nouveau directeur qui a remplacé Christophe Blanchard parti en Haute-Savoie.
Le changement est notable pour le nouveau responsable en provenance du
groupe scolaire Saint-Joseph à Héricourt, plus modeste en taille. Il apprend
encore à apprivoiser ce
grand ensemble et doit
gérer notamment le sui“C’est
vi et la fin d’un grand
difficile
chantier de 4,5 millions
d’euros d’investissement :
de faire
la création du nouvel
mieux.”
internat qui intervient
après la création d’un
gymnase et la réfection
du self. L’aménagement
intérieur est en cours, les
façades sont bientôt terminées. “Nous avons
autofinancé en grande
partie cet investissement
par nos fonds propres et
un emprunt. Nous avons
aussi bénéficié de
L’
Le nouvel
internat sera
opérationnel
en janvier
(image A.R.T.
et associés).
Les travaux
sont en cours
d’achèvement
sur la rue du
Commandant
Valentin.
330 lycéens et 550 collégiens, l’effectif des Augustins est en hausse.
Daniel Boissenin est le nouveau proviseur
des Augustins. Il arrive d’Héricourt.
FRASNE
Travaux annoncés pour 2015
Le collège a besoin
d’un gymnase
quelques subventions. Les 4,5 millions
correspondent au rachat du terrain à
la fromagerie Arnaud, le bâtiment et
ses équipements. Tout doit être terminé pour que les internes intègrent les
lieux à la rentrée de janvier” note Daniel
Boissenin. Cet internat flambant neuf
sera composé de deux étages de 60
chambres et d’un étage de 32, soit 152
places au total. Il y aura aussi un grand
amphithéâtre de 172 places et une salle de convivialité. “Les internes sont
actuellement 120, ils sont répartis sur
trois sites différents. Tout le monde
attend avec impatience ce nouvel internat qui sera complet dès le départ” ajoute le directeur. La demande est telle
que l’internat sera rempli dès sa mise
en service. “Nous serons déjà au maximum de nos possibilités. Nous
accueillons des élèves du Haut-Doubs
bien sûr, mais également de Besançon,
du Jura, du pays de Montbéliard et
même de Suisse.”
La notoriété des Augustins, classé
meilleur lycée de Franche-Comté, continue donc à croître. Plusieurs raisons
pour expliquer cette renommée selon
le directeur : “Les parents attendent de
nous de l’encadrement, du suivi, une
qualité d’accueil et une réponse aux difficultés qui pourraient surgir. Nous
nous attachons à répondre à toutes ces
questions.” Le résultat est là, notamment du point de vue de la réussite
scolaire, avec un taux de succès au Bac
qui atteint les 100 % dans les trois sections : S., E.S. et L. “C’est difficile de
faire mieux, la seule crainte pour nous
est de faire moins bien” sourit Daniel
Boissenin qui explique cette réussite
dans la méthode suivie. Par exemple
lors d’un conseil de classe, si la moindre
difficulté apparaît, il y aura toujours
quelqu’un pour prendre en charge immédiatement l’élève en difficulté, suite à
un entretien individuel organisé systématiquement. La rançon du succès,
c’est que les Titines sont contraintes
de refuser du monde actuellement. Les
20 classes de collèges et les 11 classes
de lycée sont pleines. Et l’ambiance est
apparemment très familiale dans cet
établissement qui reste à dimension
humaine. I
J.-F.H.
Le Conseil général a engagé les discussions
avec la mairie autour de la rénovation du collège
Émile-Laroue. Pour le maire Philippe Alpy, un des
enjeux majeur du projet est la construction d’un
gymnase, qui n’est pas encore actée.
À la rentrée 2012, le collège accueillait 341 élèves,
soit 13 élèves de plus qu’en 2011.
e collège Émile-Laroue de Frasne est inscrit au tableau des établissements scolaires que le Conseil général envisage de rénover.
La collectivité prévoit que les travaux démarrent en 2015. Pour
l’instant, le projet est à l’étude. Son contenu n’est pas encore arrêté.
Le Département travaille sur ce dossier en partenariat avec la mairie
qui ne cache pas ses attentes. “Nous sommes actuellement dans la phase d’évaluation des besoins. Nous devons voir ce qu’il est possible de faire sur le périmètre du collège” précise le maire Philippe Alpy.
Parmi les équipements que la commune voudrait voir sortir de terre
pour faciliter la pratique sportive des collégiens, il y a un gymnase qui
servirait par ailleurs, en dehors des heures de cours, au tissu associatif local. Car actuellement, pour pratiquer le sport en salle à Frasne,
les élèves et leur professeur doivent marcher quelques minutes, traverser la R.D. 471 pour se rendre à la salle polyvalente qui aurait besoin elle aussi d’être rénovée. “Le
gymnase est devenu un outil nécessaire au collège et
“Le construire
à l’attractivité de notre territoire. Avec cet équipedans le
ment, nous voudrions satisfaire la demande de la
collège,
population. L’idéal serait de pouvoir le construire
dans le collège, mais ce sera difficile” poursuit l’élu.
mais ce
Aujourd’hui, le projet est ouvert, alimenté par les
sera difficile.”
réflexions de chacun. Ce que redoute la mairie de
Frasne, c’est que dans le contexte budgétaire contraint,
le dossier Emile-Laroue soit minimisé par le Département. “Aucune collectivité n’échappe aux restrictions budgétaires. Nous craignons être les parents
pauvres de la restructuration des collèges engagée
par le Conseil général. Or, nous voulons bénéficier
du même traitement que les établissements du Russey ou de Valdahon. Ils ont obtenu des financements
qui leur ont permis de devenir des établissements
modernes” estime Philippe Alpy. Si gymnase il y a,
il est improbable que le Conseil général supporte
l’investissement à lui seul. La commune, voire la
communauté de communes, devrait être mise à
contribution. I
L
DOSSIER
MOUTHE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
23
Deuxième trimestre 2014
Coup de jeune pour
le collège de la Source
Christian
Kovacic,
principal du
collège de
Mouthe : “Ici,
le conseil de
discipline,
nous ne
savons pas ce
que c’est.”
Le Conseil général du Doubs envisage d’investir
17 millions d’euros dans cet établissement scolaire qui
pourra accueillir à terme jusqu’à 450 élèves.
l est entretenu, mais ses
façades défraîchies sont la
marque de l’usure du temps.
Construit en 1968, le collège de
la Source à Mouthe a besoin
d’un coup de jeune qui est programmé. Le Conseil général travaille en effet sur un projet de
rénovation de cet ensemble
immobilier qui accueille plus de
400 élèves. Le calendrier de
l’opération est arrêté. “Le maître
d’œuvre sera choisi en décembre.
Après une étude d’un an envi-
I
ron, la consultation des entreprises sera lancée. Les travaux
débuteront au deuxième trimestre
2014” annoncent les services du
Département. Le coût du projet
est estimé à 17 millions d’euros.
Pour Christian Kovacic, le principal du collège de la Source, la
perspective de ce chantier est
une bonne nouvelle. “Le collège
a besoin d’être mis aux normes
énergétiques et d’accueil. Notre
établissement est d’une taille respectable comparé aux autres col-
lèges du Doubs et la progression
de nos effectifs est constante” ditil.
C’est une spécificité de la bande frontalière. L’activité économique de la Suisse favorise l’essor
de la démographie dans le HautDoubs, où des familles venues
d’autres régions viennent
s’installer dans les principales
communes de ce territoire. La
conséquence se mesure dans
beaucoup d’établissements scolaires, dès le primaire, qui voient
La communauté de
communes du
Val de Mouthe
aménage le
parking pour
les bus
devant le
collège.
1
Je compose et paye ma commande
sur gomcdo.fr ou sur mon
smartphone (sur les applications
McDonald’s France pour iPhone®
et AndroïdTM*).
leurs effectifs augmenter.
Le bassin de recrutement du
collège de Mouthe est assez large puisqu’il accueille des élèves
qui viennent de Jougne pour les
plus éloignés. Ils prennent le
bus comme la grande majorité
des enfants scolarisés dans cet
établissement. “La restructuration est prévue pour 450 élèves.
Pour l’instant, nous avons 17
classes tous niveaux confondus.
À terme, nous pourrions en prévoir 20, ce qui n’est pas utopique
pour un établissement comme
le nôtre” poursuit Christian
Kovacic.
Le principal ne voit pas d’un
mauvais œil l’augmentation des
effectifs. Car comme beaucoup
de ses homologues, il observe
que l’activité économique de la
bande frontalière préserve les
établissements scolaires d’un
certain nombre de problèmes
liés à la misère sociale. “Ici, nos
élèves ont une certaine appétence
pour l’enseignement. Ils sont
polis. Si nous pouvions revivre
2
3
l’année 2011-2012, je signerais
des deux mains. Dans notre collège, nous ne savons pas ce qu’est
un conseil de discipline” se félicite-t-il. C’est le privilège de
vivre dans une zone rurale dorée
(elle a ses travers aussi).
Une cinquantaine de personnes
travaille au collège de la Source (dont 31 enseignants) qui a
une section sportive ski nordique. Elle accueille une douzaine d’élèves par niveau, de la
6ème à la 3ème. Il est le seul à proposer cette formation qui profite de la proximité du tremplin
de Chaux-Neuve. “Quelques
élèves qui font du combiné viennent du Jura et de Pontarlier.”
Ils ne dorment pas au collège
puisque l’établissement n’a plus
d’internat depuis longtemps. Le
collège de Mouthe développe
également le dispositif bi-langue
dès la 6ème (anglais-allemand).
Ce collège est peut-être considéré par certains comme perdu
à la source du Doubs, mais il
dispose des principaux services
qu’offrent tous les collèges du
Doubs. Il y a cependant une
ombre au tableau qui concerne
la prise en charge des élèves en
difficulté. Ce collège n’a ni
S.E.G.P.A.
(section
d’enseignement général et professionnel adaptée), ni U.L.I.S.
(unité localisée pour l’inclusion
scolaire). Ces formations spécialisées se trouvent sur Pontarlier. Dans ce cas, l’éloignement
est un frein pour les familles.
Alors, quand un enfant rencontre
des difficultés, il reste le plus
souvent scolarisé dans ce milieu
ordinaire, mais il est épaulé par
les enseignants et surtout accompagné par des assistantes de
vie scolaire. “Il y a une prise en
charge différenciée dans la classe” remarque Christian Kovacic. La modernisation de
l’établissement scolaire ne
s’accompagnera
pas
de
l’ouverture d’une formation spécifique pour les enfants en
grandes difficultés. I
Je me rends au restaurant et
scanne mon QR code ou entre
mon numéro de commande
sur la borne.
Je récupère ma commande
au comptoir easy order.
24
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
LYCÉE PROFESSIONNEL JEANNE D’ARC
Responsabilisation et solidarité
Jeanne d’Arc dans la logique du tricoté serré
Parallèlement aux services à la personne, l’établissement pontissalien
se positionne de plus en plus sur le créneau de la formation continue
en apprentissage avec le souci de coller aux réalités du terrain.
vec 230 élèves scolarisés à la
rentrée 2012, le lycée professionnel Jeanne d’Arc atteint
presque les limites de sa capacité d’accueil. L’effectif est complet dans
les filières services à la personne. Il
reste encore quelques places disponibles dans les formations par apprentissage en Bac pro commerce ou en
section B.T.S. technico-commercial où
les inscriptions sont possibles jusqu’en
décembre. “On pouvait accueillir tout
au plus 35 élèves quand l’unité de formation par apprentissage était située
au quatrième étage du bâtiment de la
rue Jeanne d’Arc. On frisait déjà 100 %
de réussite aux examens. En 2011, on
a acquis de nouveaux locaux aux
Grands-Planchants qui abritent maintenant la section apprentissage. Ce qui
explique pourquoi on peut se permettre
d’accroître les effectifs tout en se projetant aussi dans l’ouverture de nouvelles filières”, analyse Hervé Floch
A
qui a pris la succession de Jacques
Adriensen à la tête du lycée Jeanne
d’Arc.
Le nouveau directeur a vite compris
la donne économique locale et ses potentialités. “On dénombre plus de 300
entreprises sur le grand Pontarlier,
orientées dans le commerce. Les contrats
d’apprentissage me semblent être des
solutions pertinentes pour s’insérer professionnellement. D’autant plus quand
ces dispositifs offrent des allégements
de charges pour les
employeurs.” Reste à se
De jeunes faire connaître, à établir
des partenariats, à déteradultes en miner le bon rythme d’alternance et à ajuster au
devenir.
plus près des besoins les
apports pédagogiques.
Hervé Floch ne cache pas
son ambition de recruter 60 à 80 apprentis.
“Jacques Adriensen a
Le lycée Jeanne
d’Arc organise
tous les deux ans
des séjours de
deux semaines au
Burkina Faso. Des
élèves volontaires
en formation aux
services à la personne s’impliquent sur des projets à caractère
humanitaire.
LABERGEMENT-STE-MARIE
lancé le premier étage de la fusée. À
nous de propulser les deux autres étages
en améliorant l’existant et en mettant
en place d’autres formations toujours
en lien avec le commerce.”
Avec 150 jeunes formés dans les métiers
des services à la personne, le pôle social
joue toujours un rôle moteur. L’établissement fonctionne en étroit partenariat avec l’A.S.S.A.D. et Familles
Rurales. “À la rentrée de la Toussaint,
on met en place une préparation aux
concours des carrières sanitaires et
sociales avec deux enseignants spécialisés.” Chaque établissement a ses
propres méthodes pédagogiques. À
Jeanne d’Arc, on considère les élèves
comme de jeunes adultes en devenir
et on cherche à les accompagner vers
le chemin de la responsabilisation. Ils
doivent apprendre à agir, prendre des
initiatives et rendre des comptes avec
un seul impératif : la satisfaction des
professionnels qui accueillent les jeunes
en apprentissage. “On les accompagne
par des actions sur terrain”, complète
le directeur.
Cet automne, des élèves de section
commerce sont partis faire des vendanges à Meursault. Ils participeront
prochainement au marché de Noël à
Strasbourg et viennent de faire l’expérience d’un inventaire grandeur
nature dans une grande surface pontissalienne. Dans la filière services à
la personne, 38 élèves ont fait du brancardage à Lourdes. D’autres volontaires sont partis en février dernier
au Burkina Faso pour des missions à
caractère humanitaire. Chaque mercredi sur le site de Pontarlier, le centre
de loisirs de l’école est animé par des
“On tient à
travailler en
partenariat
avec les
entreprises
locales”,
souligne le
directeur
Hervé Floch.
Des élèves en section commerce sont partis cet automne
faire les vendanges à Meursault.
élèves qui opèrent avec des adultes.
En terme de travaux, il reste encore à
finaliser l’aménagement du site des
Grands-Planchants, soit 1 000 m2 à
optimiser. Pas question d’agrandir l’internat de la rue Jeanne d’Arc. “On préfère utiliser les structures d’hébergement existantes comme à l’auberge de
jeunesse où sont logés une bonne par-
tie de nos apprentis.” L’établissement
emploie une quarantaine de salariés.
Sa sensibilité chrétienne se traduit
avant tout par la volonté d’inculquer
aux enfants des valeurs de responsabilité et de solidarité. “La dimension
catholique, c’est un peu l’aiguillon qui
nous pousse à relever des défis éducatifs.” I
L’implication des parents
Collège Sainte-Jeanne Antide :
Myriam
MichelAmadry la
directrice
(à gauche)
avec Hélène
Barrault la
documentaliste qui
accompagne
les enfants
dans la réalisation du
journal interne de l’école.
petit et si familial
Avec 102 collégiens, cet établissement fait figure de petit Poucet.
Ici, pas d’excès mais une attention de tous les instants que ce soit
vis-à-vis des enfants ou sur le plan budgétaire.
école Sainte-Jeanne
Antide est rattachée à
la congrégation des
sœurs de la charité dont
la maison-mère est située à Sancey-le-Grand. Tout a commencé avec une école de filles ouverte après la guerre et qui s’est
ensuite agrandie et diversifiée.
“L’établissement accueille aujourd’hui des enfants de la maternelle à la 3ème, soit un effectif
global de 230 élèves, dont 102
sont scolarisés au collège avec
une classe par niveau. L’effectif
tend à se développer légèrement
en primaire et se maintient au
collège”, résume Myriam MichelAmadry, la directrice. Cette configuration favorise forcément le
suivi entre le primaire et le collège. Important quand on sait
les difficultés que peut repré-
L’
senter le passage en 6ème.
Avec un effectif de cette taille,
il est plus facile aussi d’impliquer chacun dans la dynamique
de l’établissement. “On travaille
par exemple sur la création d’un
logo. Chaque classe apporte sa
contribution.” Inversement, il
arrive parfois que certains élèves
scolarisés depuis la
maternelle à Labergement-SainteEntre
Marie saturent
Mouthe
quand ils arrivent
au collège. On
et les
retrouve les avanAugustins. tages et les inconvénients des petites
structures.
La proximité est
très forte dans ce
collège familial par
excellence. Ici les
parents s’impliquent beaucoup
plus qu’ailleurs dans la vie de
l’école. “On s’appuie sur l’association des parents d’élèves qui
organise des manifestations pour
récupérer des fonds versés au
profit des enfants. Dès qu’on a
besoin de moyens humains supplémentaires, on les sollicite. Ils
nous donnent un coup de main
pour le cross, l’entretien du gymnase.” La conception architecturale de l’école associe des
constructions de différentes
époques modernisées dans la
mesure du possible. La fermeture de l’internat a été conditionnée par des mises aux
normes trop onéreuses. Quand
on lui demande si la situation
est tendue, la directrice répond.
“C’est une attention de tous les
jours qui implique beaucoup de
vigilance. On effectue des investissements modérés comme ce
fut le cas l’an dernier en créant
la nouvelle salle de classe. On
reçoit des aides de la communauté de communes fixées au
prorata du nombre d’élèves et
du Conseil général au titre de
la loi Falloux.”
L’école Sainte-Jeanne Antide
fait partie du réseau des établissements catholiques du HautDoubs forestier. Le fonctionnement de ce dispositif rime avec
entraide et mutualisation des
moyens. “Du fait de notre petite taille, beaucoup de nos enseignants interviennent dans le
cadre d’un emploi du temps
réparti sur plusieurs établissements. Cela permet aussi de monter des projets en commun. On
peut citer l’exemple de la chorale partagée avec les Augustins.
Un concert est prévu de 4 avril
2013 au théâtre Blier.”
L’école de Labergement mobilise 13 professeurs, 8 instituteurs
et 5 agents administratifs et
techniques. Les repas servis à
la cantine sont élaborés aux
Augustins. L’offre d’options et
d’activités culturelles, sportives
est beaucoup moins dense que
dans des collèges à gros effectif. Labergement vit un peu sous
le feu croisé du collège de Mouthe
très dynamique et du collège
des Augustins lui aussi très
attractif. On peut quand même
signaler le club aquariophilie,
la chorale et le journal interne
du P’tit Jeannot réalisé avec l’aide d’Hélène Barrault, la documentaliste. I
DOSSIER
DOUBS
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
625 élèves
Une bonne entrée
en matière au
collège Aubrac
Ouvert depuis cinq ans, le collège de Doubs
a vite trouvé la bonne carburation scolaire
qui lui vaut aujourd’hui une notoriété
appréciable et des résultats probants.
vec un taux de réussite de
95,7 % au brevet, soit seulement 5 échecs sur 116 candidats, le principal Michel CleyetMerle a tout lieu d’être satisfait en
sachant que le taux de réussite se situe
à 85,9 % au niveau académique. En
A
Les collégiens
se retrouvent
parfois au
centre de
documentation
pour des
ateliers
lecture.
25
section S.E.G.P.A., 10 sur 11 ont décro- blement.
sont libérées au moins deux fois par
ché leur Certificat de Formation Géné- D’autres indicateurs attestent de l’at- semaine à 16 heures pour de l’accomrale. “Ces résultats ne sont pas dus aux tractivité des lieux. Le collège Aubrac pagnement éducatif.”
largesses de contrôle continu. Bien au fonctionne avec une dizaine d’écoles L’équipe pédagogique travaille actuelcontraire, on serait plutôt sévère de ce primaires de rattachement. Soit 150 lement sur un projet de tutorat entre
côté-là”, souligne celui qui se félicite écoliers de CM2 susceptibles d’entrer élèves qui prendrait la forme de 2 heures
aussi d’un très faible taux de redou- en 6ème à Doubs. Entre 5 et 10 seu- d’accompagnement au sein d’un dislement partent dans le privé. Cette positif encadré par les enseignants.
efficacité se vérifie également à tra- Autre indicateur du climat qui règne
vers les demandes de dérogations gérées
au collège Lucie Aubrac,
par l’inspection académique.
très peu d’enfants en
Le principal attribue cette crédibilité Aucun
5ème et 4ème souhaià l’engagement d’une équipe jeune et
tent quitter l’établissedynamique et au bon suivi des élèves. enfant
ment pour s’orienter vers
Aucun enfant n’est laissé sur le quai n’est
des sections à contenu
dans ce collège qui accueille 625 élèves
plus professionnel. Le
laissé
cette année. “On propose de la remécollège postule égalediation en ciblant les élèves qui en ont sur le quai. ment à une labellisation
le plus besoin. Il ne s’agit pas seuleen
développement
ment d’aide aux devoirs. Certains ont
durable. “On a plusieurs
parfois besoin d’activités culturelles ou
classes A.P.P.N., le foncsportives. On incite fortement ceux qui
tionnement de l’établissont en difficultés à bénéficier d’un
sement est en phase avec
accompagnement. Toutes les classes
les notions de tri, de recy-
Toutes les
classes sont
libérées au
moins 2 fois
par semaine
à 16 heures
pour pouvoir
bénéficier de
l’accompagnement
éducatif.
clage. Par rapport aux critères requis,
on en remplit beaucoup. On pourrait
aller encore plus loin en privilégiant
davantage de produits locaux.” Illustration aussi avec ce potager cultivé
depuis trois ans par des élèves volontaires.
Sur le plan des options et activités spécialisées, le collège est plutôt bien pourvu : diverses sections sportives, classe européenne avec 2 heures d’anglais
supplémentaires, classes bilangue
anglais-allemand depuis la 6ème. On
se sent bien à Aubrac. Aucune dérive
n’est tolérée. “On ne laisse rien passer.
L’an dernier, on a eu deux conseils de
discipline. L’un pour acte de violence,
l’autre lié à la drogue. On se réunit
chaque semaine en commission de suivi pour étudier puis traiter les cas difficiles. On n’oublie pas, bien entendu,
les actions de prévention en lien avec
la sécurité routière, l’alcool, la sexualité…” termine le principal. I
MOUTHE - RÉGION DES LACS
26
MÉTABIEF
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Vacances de Noël et de février
Les demandes de
renseignements affluent
à l’Office de tourisme
Le séjour
“glisse sensations” à
Métabief proposé par
l’Office est
un des plus
prisés (photo
O.T.S.I.).
Ce sont surtout des Parisiens et des Alsaciens qui contactent
actuellement l’Office de Tourisme du Mont d’Or et des
Deux Lacs pour connaître les disponibilités d’hébergement sur
la station pour les vacances de Noël. C’est plutôt bon signe.
L
LES HÔPITAUX-NEUFS
es vacances de la Toussaint s’achèvent. Au standard de l’Office de Tourisme du Mont d’Or et
Un coup de pouce du Lions’club
Le Conifer accessible
aux fauteuils handicapés
Le petit train touristique
dispose maintenant
d’un wagon équipé de
deux plateformes
élévatrices permettant
de transporter
sans contraintes
des personnes à
mobilité réduite.
est bien connu, avec Louis
Poix, il n’y a jamais de problème. Sans lui, le Conifer
n’aurait sans doute jamais
vu le jour. Avec Louis, le Haut-Doubs
dispose d’un atout touristique supplémentaire qui soufflera bientôt son
vingtième anniversaire. L’événement
sera fêté dans le plus pur style Conifer du 5 au 7 juillet 2013. Prenez date.
“On a transporté cette année environ
30 000 visiteurs. C’est un peu moins
qu’en 2011 mais on a servi plus de
repas”, annonce Louis Poix toujours
plein d’allant.
Les chiffres de fréquentation sont plutôt encourageants pour un train touristique qui ne mène nulle part. Si ce
n’est sur le site de Fontaineronde, à
8,5 km de son point de départ. On ne
compte plus les reportages et les articles
qui ont jalonné et qui jalonneront encore la vie du Conifer.
Celui qui annoncera
Cette
l’arrivée du petit train
plateforme touristique au pied du
château de Joux aura
peut lever un joli scoop à faire
valoir. “Il est prévu
jusqu’à
d’aller plus loin”, glisse
400 kg.
l’air de rien Loulou Poix
en songeant probablement à la forteresse qui
domine la cluse.
Le Téléthon télévisé de
Pontarlier en 2001 reste encore l’un des temps
forts dans la mémoire
de ceux qui s’impliquent
dans cette dynamique
ferroviaire pour le moins
originale. Outre le coup
du Conifer transformé
en T.G.V., l’un des autres
C’
des Deux Lacs, les demandes
de renseignements affluent déjà.
Au bout du fil, des particuliers
qui cherchent des informations
sur la station pour venir y passer des vacances à Noël pour
les plus proches, ou en février.
“On reçoit plusieurs appels par
jour en plus des mails” observe-t-on à l’accueil du bureau des
Hôpitaux-Neufs. Les questions
les plus fréquentes portent sur
les possibilités d’hébergement,
les disponibilités, mais également sur le domaine skiable,
les activités, les manifestations,
bref tout ce qui fait la vie d’une
station de sport d’hiver.
La station compte plus de 1 000
lits proposés à la location. Des
hébergements d’une capacité
de six personnes, situés au pied
des pistes, sont déjà réservés.
La station n’affiche pas complet, loin de là, mais la tendance
est encourageante pour la suite. “Pour l’instant, les demandes
proviennent surtout de Parisiens
et d’Alsaciens poursuit l’Office
de Tourisme. La plupart d’entre
eux connaissent déjà la station,
les autres veulent changer de
destination et s’apprêtent à venir
dans le Haut-Doubs pour la première fois.” En revanche, à moins
d’être devin, il n’est pas toujours aisé de garantir aux personnes qui appellent qu’il y aura
de la neige à Noël en quantité
suffisante pour skier. L’année
dernière, les flocons étaient tombés à point nommé au début des
congés des fêtes de fin d’année.
Espérons qu’elle
tombera en abondance d’autant
que le découpage des congés de
Noël est tel cette fois-ci qu’il est
particulièrement
“Les gens
propice
aux
départs
en s’intéressent
vacances.
Si des familles et à la région.”
des
groupes
gèrent
euxmêmes leurs vacances, d’autres
souscrivent à un des nombreux
produits touristiques proposés
par l’Office de Tourisme du Mont
d’Or et des Deux Lacs. Une prestation clé en main qui comprend
forfait, activités, hébergement
en fonction des formules. Parmi les séjours les plus demandés il y a le séjour “glisse sensations”. “D’autres séjours plus
“touche à tout” avec balade en
raquettes, thermes, chiens de
traîneaux par exemple, sont assez
prisés car ils permettent de
découvrir plusieurs activités de
la station.”
Régulièrement, l’Office de Tourisme du Mont d’Or et des Deux
Lacs répond à des demandes de
devis tout en sachant qu’elles
ne se concrétiseront pas toutes.
“Ce qui est important, c’est que
les gens s’intéressent à la région.”
S’ils ne viennent pas cette foisci, rien ne dit qu’ils ne feront
pas de la station de Métabief la
destination de leurs prochaines
vacances. I
Grâce à cette seconde
plateforme les personnes
en fauteuil peuvent monter
ou descendre
de chaque côté de la voiture.
défis consistait à équiper un wagon
voyageur d’une plateforme élévatrice. Une opération déjà réalisée avec
le soutien du Lion’s club. Sauf que cet
ascenseur ne permet pas aux voyageurs de descendre du bon côté à Fontaineronde, ce qui oblige à des portages pénibles.
D’où l’idée d’installer une seconde plateforme sur le côté opposé. On prend
les mêmes et on entreprend dès lors
une rénovation complète de la voiture concernée. “C’est entièrement du
travail de bénévolat. Cette année, on
a transporté 450 personnes en fauteuil.
On a élargi les portes d’origine pour
faciliter les déplacements des fauteuils.
Cette plateforme peut lever jusqu’à
400 kg”, poursuit Louis Poix.
L’ambiance était à la fête samedi
20 octobre en gare des Hôpitaux-Neufs
pour l’inauguration célébrée en présence des Vieux de l’Hôp et des représentants du Lion’s club. I
F.C.
Le wagon
réservé aux
personnes en
fauteuil porte
désormais la
signature du
Lion’s club
qui a apporté
son soutien à
la réalisation
de la plateforme.
MOUTHE - RÉGION DES LACS
MONT D’OR
27
“Au printemps, on sera ce qu’il en est”, indique Michel
Morel, le président de la communauté de
communes qui lance une étude de faisabilité
sur l’exploitation de l’eau du tunnel.
Trop contraignant ?
Eau potable :
la solution au
fond du tunnel ?
E
Coup de gueule
“Marre des études !”
La recherche d’eau potable est toujours
d’actualité. La communauté de
communes lance une étude de faisabilité
sur l’exploitation de l’eau du tunnel
ferroviaire du Mont d’Or.
n 12 ans, la population nel du Mont d’Or, celle de Malsur le secteur Mont d’Or- buisson et celle de la pisciculDeux Lacs est passée de ture à Jougne. Puis le Conseil
8 000 à 12 000 habitants général a repris le dossier en
et devrait encore augmenter main pour investir plusieurs
encore au vu des projets immo- centaines de milliers d’euros
biliers à venir. Cette évolution dans des forages sur les haudémographique se répercute for- teurs des Longevilles, forages
cément sur les besoins en eau qui se sont avérés peu
potable. “Sans oublier la part concluants. “On avait au départ
du bétail”, souligne Michel Morel
un débit de
en rappelant que la commu30 m3/h et on est
aujourd’hui à
nauté de communes qu’il pré- “Au
10 m3/h. Il n’y a
side avait engagé en 2002 un
audit sur la ressource en eau printemps, plus aucun intépotable.
on saura ce rêt à capter cette eau”, estime
Les conclusions de cette étude
réalisée par le bureau Beture- qu’il en est.” Michel Morel.
Sans être catasCerec démontraient les diffitrophique, la
cultés à protéger les ressources
situation est
existantes et signalaient trois
assez préoccusites susceptibles de répondre
pante, surtout en
aux attentes : la source du tun-
E
période d’étiage. Métabief tire
vite la langue pendant les pics
de fréquentation touristique. Le
lac Saint-Point permet jusqu’à
présent de pallier les déficits.
Mais jusqu’à quand ? La communauté de communes Mont
d’Or-Deux Lacs a décidé de lancer une étude de faisabilité pour
l’exploitation de l’eau du tunnel du Mont d’Or. “Son débit
potentiel est estimé à près de
3 millions de m3/an. Ce qui couvrirait largement les besoins des
communes du secteur Mont d’Or
quand on sait que Jougne avec
1 500 habitants consomme
100 000 m3 d’eau par an. Cela
laisse aussi la possibilité de
concrétiser le projet O’Barth porté par M. Droz-Bartholet (voir
plus loin).”
Exploiter de l’eau d’un tunnel
où circulent tous les jours des
trains de voyageurs entre la
France et la Suisse pose aussi
des questions techniques et juridiques qui méritent réflexion.
Sans oublier les investissements
nécessaires pour sortir, traiter
et stocker l’eau avant de la
remettre sur le réseau. Une affaire à quelques millions d’euros
et un chantier qui s’étalerait
sur deux ou trois ans.
Tous ces chiffres restent à confirmer. “L’étude sera lancée très
prochainement. Au printemps,
on saura ce qu’il en est. Il restera à étudier plus précisément
la potabilité de l’eau et le financement global”, conclut Michel
Morel qui sollicitera les soutiens
de l’Agence de l’eau et du Conseil
général. I
F.C.
Rayon vente au magasin 8 à Huit
25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT
n 2004, nous annoncions
en couverture de La Presse Pontissalienne, “Lʼeau
du Mont dʼOr, en route vers la
commercialisation”. Depuis, pas
lʼombre dʼune bouteille nʼest sortie du tunnel. “Cʼétait réaliste
puisquʼon avait fait sauter le verrou le plus important celui de
lʼhydrogéologue. Sauf quʼon avait
sous-estimé la hauteur des barrières administratives françaises”,
analyse Robert Droz-Bartholet.
Le porteur du projet OʼBarth nʼest
pas vraiment au courant des projets de la communauté de communes. Il est aussi surpris que
sceptique. “La ressource du tunnel, il faut parler de ce que lʼon
connaît. 80 % de ce qui ressort
en Suisse sont inutilisables ou
nécessiteraient des coûts de traitement exorbitants. Cʼest dommage quʼon oublie de contacter
les gens de terrain qui ont étudié la question de près.” Celui
qui se plaît à dire quʼil sʼest garé
sur le bord du tunnel pour laisser passer le train de la collectivité sʼinquiète sur lʼutilisation
qui pourrait être faite de la source OʼBarth. “Son débit est insuffisant pour couvrir les besoins.
Ce serait en tout cas un vrai gaspillage de mettre sur le réseau
de lʼeau de source dʼune superqualité. Je suis un peu désabusé. On a un super-projet et on
nous parle de refaire des études
qui ont déjà été faites.”
Lui aussi se réfère à lʼétude Beture-Cerec pour proposer une alternative. “Ce document préconisait de pomper de lʼeau dans la
Jougnena. Et si on faisait double
usage de la réserve collinaire
prévue pour alimenter les canons
à neige de la station ? Cette retenue nʼest ni plus ni moins quʼun
château dʼeau. Des précautions
sʼimposent. Des traitements
seraient nécessaires. Mais lʼidée
mérite réflexion. Ce réservoir
contiendra plus de 100 000 m3.
Cela permettrait de passer sans
problème les périodes dʼétiage.
Et il aurait toujours une utilité si
le réchauffement climatique mettait un terme définitif aux sports
dʼhiver dans le Jura.” I
Tél. : 03 81 69 31 26
Fax : 03 81 69 39 13
28
MOUTHE - RÉGION DES LACS
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
MALBUISSON
Polémique
Imbroglio autour
d’un passage piétonnier
La fermeture du passage piétonnier privé entre la rue de l’église et
l’office de tourisme n’a guère été appréciée par les riverains estimant
qu’il s’agissait plutôt d’une servitude. Tensions.
es questions de servitu- signalant que ledit passage était
de et droit de passage ali- souvent encombré de détritus,
mentent régulièrement de canettes et déchets du même
la chronique dans le genre.
Haut-Doubs. Qui n’a pas enten- Sauf que le procédé n’a pas plu
du parler de l’affaire Barrand aux riverains qui avaient
à Montbenoît ? On n’en est heu- l’habitude d’emprunter ce racreusement pas encore à ce sta- courci commode pour se rendre
de à Malbuisson. Les faits, rien notamment à la boulangerie.
que les faits. Le propriétaire du “Ce sentier apparaît déjà sur les
terrain sur lequel se trouve ce cartes postales publiées en 1910.
passage piétonnier emprunté Son tracé figure aussi sur les
depuis des lustres par tout un plans cadastraux”, explique
chacun décide de le clôturer. Il Gabriel Zammarchi à la tête des
consulte au préalable son notai- contestataires. Propriétaire d’une
re et des avocats pour savoir s’il résidence secondaire près de la
est dans son bon rue de l’Église, il s’appuie sur
droit. A priori oui un arrêt de cour de cassation
puisqu’aucun
stipulant que si au moment de
Une
acte notarié ne l’achat, l’acquéreur a connaiscinquantaine mentionne
sance d’une servitude, elle lui
l’existence d’une est opposable. “Cet arrêt est ausde
ser- si valable que l’article du code
signatures. quelconque
vitude.
“On pénal.”
n’aurait jamais L’affaire a pris une tournure
pensé que cela plus engagée avec le lancement
allait provoquer d’une pétition qui a recueilli une
un tel tollé”, cinquantaine de signatures. La
explique
mairie a également été avertie
l’intéressé en et priée d’intervenir. Claude
L
Mignon, le maire, a demandé
conseil à des spécialistes en
matière de “prescriptions trentenaires” et de droit de passage. Toutes les réponses allaient
dans le même sens, à savoir que
“les propriétaires avaient la possibilité de refuser le passage,
d’autant plus que l’acte de proSitué le long de la haie de thuyas, le passage piétonnier entre la rue de l’Église et l’office
priété ne faisait allusion à aucude tourisme n’est plus accessible depuis plusieurs mois.
ne servitude de ce genre sur le
terrain concerné”, invoque-t-il
en réponse aux pétitionnaires. rée infructueuse. Aussi le conseil valait pas la chandelle. Les beaucoup de dérangements. Eux
L’élu a aussi rencontré les pro- municipal, par 8 voix contre 2, contestataires le regrettent non plus ne manifestent pas
priétaires pour essayer de régler a-t-il décidé de ne pas porter d’autant plus que le passage l’envie d’ester en justice. I
F.C.
ce dossier. La tentative s’est avé- l’affaire en justice. Le jeu n’en longe la propriété sans causer
LES HÔPITAUX-NEUFS
1,142 million d’euros
L’école maternelle rénovée et agrandie
Les cinq villages du R.P.I.du Mont d’Or ont investi
dans l’extension de l’école maternelle René-Claude
Robbe déjà prête et conçue pour accueillir
une classe supplémentaire.
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L’inauguration
a eu lieu le
19 octobre en
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,n outil comme celui-ci, c’est
une belle promesse pour
l’avenir”, estime Élisabeth
Bisot la directrice académique lors de
l’inauguration du 19 octobre Comme
tout un chacun, elle apprécie cette
rénovation et ne manque pas d’être
impressionnée par les dimensions de
la salle de motricité “d’une taille inégalée dans le secteur”, confie-t-elle. Le
Haut-Doubs prend de plus en plus de
place dans son planning avec tous ces
projets d’extension, de modernisation,
quand ce n’est pas de création d’écoles.
Ce dynamisme reflète la belle vitalité démographique d’une région en pleine cure de rajeunissement notamment
grâce au travail frontalier. La directrice académique suggère d’ailleurs
aux parents de ne pas tomber dans la
facilité. “J’en profite pour lancer un
message d’ambition surtout ici près
de la Suisse ou il ne faudrait surtout
pas se contenter d’un minimum
d’éducation.” La promesse d’un travail bien rémunéré sans grande qualification peut aussi avoir des effets
pervers. Le phénomène n’est pas nouveau en soi.
L’école maternelle René-Claude Robbe, du nom d’un ancien instituteur
mort pour la France en
Algérie, fait partie du
R.P.I. du Mont d’Or qui
réunit Métabief, SaintAntoine,Touillon-et-Loutelet, Les Hôpitaux-Vieux
et Les Hôpitaux-Neufs.
Elle occupe depuis 1988 Une région
les locaux d’une ancienen pleine
ne usine située près de
cure de
la gendarmerie. “C’est la
première fois que les cinq rajeunissevillages s’impliquent
ment.
dans un projet commun”,
explique Florent Paquette, le maire
des Hôpitaux-Neufs.
Après avoir étudié plusieurs pistes,
les responsables du R.P.I. ont finalement validé au printemps 2012 le principe d’agrandir l’école. L’intérieur a
été rénové en globalité. Deux nouvelles classes ont été aménagées dans
le bâtiment existant. Le hall d’accueil
et la grande salle de motricité sont
dans la nouvelle aile conçue en structure bois et qui répond bien sûr aux
normes d’accessibilité. Il ne manque
plus qu’un préau. Coût global du projet : 1,142 million d’euros avec des
subventions de l’État (213 000 euros)
du Conseil général (161 000 euros) et
une réserve parlementaire de
15 000 euros de l’ancien député JeanMarie Binétruy.
L’école René-Claude Robbe accueille
cette année 130 enfants répartis en
cinq classes. Les enfants du primaire
étant scolarisés dans les autres communes du R.P.I. Mont d’Or. I
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FRASNE - LEVIER
30 La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
VALLÉE DU DRUGEON
Des divergences de vues
Tirs croisés autour de
Cette espèce
la bécassine des marais
emblématique de la
vallée du Drugeon
suscite un vrai
débat de fond entre
les protecteurs de la
nature et les
chasseurs.
L
e Drugeon abrite l’une des
rares populations de
bécassines de marais
nicheuses en France. Les
comptages effectués sous l’égide
de la communauté de communes
Frasne-Drugeon montrent un
déclin assez significatif depuis
2008. Cette année, 25 mâles
chanteurs et 16 individus che-
VAL D’USIERS
vrotants ont été recensés sur
deux soirées de comptage. “C’est
en baisse constante, d’où l’intérêt
d’arrêter de chasser cette espèce
et tous les limicoles”, constate
Dominique Michelat, sans aucun
doute le meilleur spécialiste des
oiseaux sur la vallée du Drugeon.
L’ornithologue regrette que la
bécassine des marais nicheuse
pourtant classée en liste rouge
des espèces menacées ou quasi
menacées de disparition soit
encore chassable. Le statut de
la bécassine des marais en Europe donne lieu à des interprétations différentes suivant le côté
du fusil où l’on se place. Le “birdlife”, véritable livre blanc du statut des espèces, montre une population en déclin et ou stagnation
dans la plupart des pays euro-
péens, sauf en Russie. “Les chasseurs se basent sur cette population russe sans savoir vraiment où elle migre”, estime
Dominique Michelat.
C’est évidemment là où les disciples de Saint-Hubert ne sont
plus d’accord. “On
fait l’amalgame
Pas d’eau, entre le statut de
la
bécassine
pas de
bécassine. nicheuse en France qui est effectivement en mauvais état de
conservation et le
statut au niveau
international où
la population de
bécassines des
marais n’est pas
concernée par une
baisse. Et tout
Le débat relancé
laisse à croire que les bécassines
chassées sur le secteur sont des
migratrices”, rétorque Gilles
Mareschal.
Le président du Groupement
d’Intérêt Cynégétique Zones
Humides, soit environ 300 chasseurs, précise aussi que le prélèvement de bécassines des
marais dans la vallée du Drugeon représente seulement 0,1 %
du prélèvement national. Depuis
cet automne, la Fédération de
chasse et les sociétés locales ont
adopté toute une série de
mesures restrictives sur le DruLa bécassine des marais dans la vallée
geon. La zone fait désormais
du
Drugeon
oppose les protecteurs des oiseaux
l’objet d’un Prélèvement Maxiet les chasseurs (photo D. Michelat).
mal Autorisé pour la bécassine
des bois. Ce dispositif limite ainsi le prélèvement à trois bécas- chasseur. “Chaque année, on peut Dominique Michelat se montre
sines par jour et par chasseur considérer qu’une cinquantaine assez sceptique sur les mesures
et 30 bécassines par an et par de chasseurs tirent spécifique- de protection adoptées récemment cet oiseau. On est loin de ment. “Les réserves de chasse
remplir le tableau”, explique sont rarement placées dans les
Gilles Mareschal. Ce chasseur bons secteurs à bécassines. Idem
qui a tiré en tout et pour tout pour les nouvelles platières de
trois bécassines l’an dernier sou- tir qui correspondent davantaligne aussi l’importance de la ge à des aménagements facilipluviométrie dans la présence tant le tir des oiseaux qu’à des
des bécassines. “Pas d’eau, pas mesures de sauvegarde de
de bécassine. Cette année, on a l’espèce”, conclut le défenseur
retrouvé des conditions favo- des oiseaux tout en reconnaisrables. Cet oiseau mérite une sant que la chasse n’est pas la
chasse éthique mais le facteur cause principale de la dispariprioritaire reste selon moi la sau- tion de la biodiversité. I
F.C.
vegarde des zones humides.”
Campagnols et bromadiolone
à nouveau sur le tapis vert
Le pic de pullulation est attendu pour l’automne dans
les prairies. Le 22 novembre, un colloque à Besançon
permettra de faire le bilan en matière de recherche et
d’action sur les 10 dernières années. En attendant, des
animaux morts ont été retrouvés à Chapelle-d’Huin.
L
e débat de l’utilisation de la bromadiolone a été relancé par la
commission de protection des
eaux, qui, le 8 octobre, adressait
un communiqué de presse après avoir
retrouvé à Chapelle-d’Huin des cadavres
d’animaux. L’état avancé de décomposition remontant probablement à la fin
de l’été n’a pas permis de réaliser
d’analyses toxicologiques sur les carcasses collectées par l’O.N.C.F.S. (3
Milans royaux et 1 Buse variable,
espèces intégralement protégées en
France) durant la semaine 39 ou encore repérés par la C.P.E.P.E.S.C. lors
d’une recherche organisée le 7 octobre
(1 Milan royal et 1 Renard). Selon cette association de protection, “la répéti-
tion de ces cas de mortalité en un lieu
précis (tous les cadavres ont été ramassés dans le même périmètre) et la récurrence des traitements sur ce secteur (en
mars-avril-août-septembre et encore
maintenant) confortent l’hypothèse selon
laquelle ces animaux auraient été victimes des traitements chimiques.”
L’association demande comme l’arrêté préfectoral
Jusqu’à actuellement en vigueur le
permet - une interruption
60 000
hectares à effet immédiat des traitements sur toute la zone
touchés. incluant Chapelle-d’Huin,
Septfontaine, Évillers, Boujailles, etc. par précaution.
Pour l’heure, aucune déci-
sion n’a été prise. Elle se réserve le
droit de saisir la justice si d’autres victimes venaient à être constatées en
l’absence de suspension des traitements.
La C.P.E.P.E.S.C. regrette que les agriculteurs du Doubs, à l’inverse de leurs
homologues jurassiens, utilisent toujours autant cet outil chimique. Il faut
dire qu’en moyenne, un agriculteur
jurassien dispose de deux fois plus de
terres cultivables qu’un du Doubs (50
hectares contre 100 hectares). Les conséquences des rongeurs ne sont donc pas
les mêmes. La Fredon (fédération régionale de défense contre les organismes
nuisibles) rappelle qu’entre 30 000 et
60 000 hectares pourraient être touchés par les campagnols d’ici la fin de
l’automne dans le Doubs.
Les secteurs allant de Damprichard à
Charquemont, Morteau, Pontarlier,
plaine d’Arlier jusqu’aux plateaux de
Nozeroy et Belleherbe à l’extrémité
pourraient être les plus durement touchés. Valdahon et Vercel qui ont connu
un pic dernièrement devraient être
épargnés. I
Zoom
L
Le bassin du Drugeon
grand prix Natura 2000
es Grands Prix Natura 2000 ont pour objectif de valoriser lʼengagement des acteurs locaux et de favoriser le
développement dʼactions innovantes et de bonnes pratiques. Cette année, pour la seconde édition des Grands Prix,
la richesse et la diversité des candidatures ont traduit une
véritable montée en puissance de la gestion des sites. Le
jury, composé de membres du comité national de suivi Natura 2000, a sélectionné neuf lauréats selon cinq catégories
et sur la base de critères tels que les résultats constatés,
lʼoriginalité, lʼexemplarité, la pérennité des actions, le rapport coût-bénéfice, etc.
Le site Natura 2000 du Bassin du Drugeon a été récompensé
dans la Catégorie 1 (actions visant au bon état de conservation)
pour la restauration hydraulique des tourbières des Levresse et
Sarre à Cordier. I
EN BREF
Malbuisson
Plusieurs
cadavres, dont
un renard, ont
été retrouvés
dans le
Haut-Doubs
récemment
(cette photo
d’archive date
de 2003).
La société des amis de Malbuisson (S.A.M.) organise son
deuxième concours photo sur le thème : “Malbuisson :
explosion de couleurs”. Ce concours est gratuit et ouvert à
tous et destiné à valoriser le patrimoine et le cadre de vie de
Malbuisson. Les meilleurs clichés seront sélectionnés pour
une exposition à la salle des expositions de Malbuisson
dans un an, les 2 et 3 novembre 2013. Concours ouvert
jusqu’en juillet prochain. Renseignements sur
[email protected]
Concert
Cette année, le traditionnel concert de Noël aura lieu le
dimanche 9 décembre à l’église Saint-Pierre de Pontarlier à
16 h 45. 9 associations musicales y participent : Harmonie
Municipale, Unité Pastorale, Ars Nova, Chœur du Haut
Doubs, Ariolica, Chorale des Longs Traits
Vocalia, Campanelle et l’orchestre symphonique. Les
bénéfices de ce concert seront reversés au profit des
associations suivantes : S.O.S. futures mamans, Association
des Paralysés de France et Travail et Vie. Tarifs : 5 à
10 euros. Renseignements : M.P.T. des Longs Traits au
03 81 46 52 24.
FRASNE - LEVIER
FRASNE
31
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Parc éolien
La communauté de communes
s’accroche à son projet
Le préfet
Christian
Decharrière
présente
la carte du
schéma éolien
sur laquelle
les zones
d’exclusion
sont
indiquées
en rouge.
Son dossier est suffisamment avancé pour que la communauté
de communes Frasne-Drugeon (C.C.F.D.) envisage de faire une demande de
zone de développement éolien (Z.D.E.) auprès des services de l’État.
Une étape obligatoire avant d’aller plus loin dans le projet.
L
e couloir aérien qui traverse le
sud du Doubs ne semble pas compromettre le projet de parc éolien
porté par la communauté de communes Frasne-Drugeon. Selon Clau-
Malgré les
discours,
toujours
qu’un parc
éolien
en FrancheComté, celui
du Lomont.
de Dussouillez, le président de la
C.C.F.D., la zone d’exclusion ne concerne qu’une partie du territoire intercommunal. “Le couloir militaire basse altitude couvre Frasne, Dampierre
et La Rivière-Drugeon. Il y a un couloir latéral dans lequel l’éolien n’est
pas interdit mais où il est contraint.
On peut envisager d’y implanter des
machines d’une hauteur inférieure à
120 mètres. Compte tenu de ces
contraintes, ce ne sera jamais un très
grand champ” explique l’élu, dissipant
ainsi les doutes suite à la publication
fin septembre du schéma régional éolien
de Franche-Comté par l’État. La carte présentée dans le document semblait mettre hors jeu la communauté
de communes.
Chaffois (qui ne fait partie de la C.C.F.D.
mais qui est associée à la démarche),
Bannans et Bulle pourraient donc prétendre encore accueillir sur leur sol
ces moulins à vent générateurs
d’électricité. Convaincue de l’opportunité
d’un parc éolien pour son territoire, la
C.C.F.D. continue donc d’avancer sur
ce dossier. “Cela fait cinq ans qu’on en
parle, sachant qu’il faut en compter 10
pour concrétiser un projet. Nous sommes
à mi-parcours. Je vais revoir les services de la préfecture. Je veux faire la
démonstration qu’on peut allier économie et écologie sur notre territoire.
Or,
pour
beaucoup
d’environnementalistes, le bassin du
Drugeon est un sanctuaire dans lequel
on ne peut plus rien faire. Il y a un équilibre à trouver. On peut travailler dans
une démarche de développement
durable. Il me semble opportun par
exemple que les éoliennes soient placées parallèlement à la ligne à haute
tension de façon à ne pas gêner le couloir de migration. En plus, nous sommes
tout proches du poste R.T.E. (Réseau
de transport d’électricité) de Frasne sur
lequel pourrait être raccordé le parc éolien.”
“La Z.D.E. La communauté de comtoujours en munes a suffisamment
avancé sur le sujet pour
vigueur.”
déposer bientôt un dossier de Z.D.E. (zone de
développement éolien).
Cette étape réglementaire est nécessaire pour
aller plus loin dans le
projet. Aujourd’hui, six
Z.D.E. ont été accordées
sur les dix en cours d’instruction en
Franche-Comté. Mais il y a désormais
une ombre au tableau pour Claude
Dussouillez qui a noté que le gouvernement remettait en cause le principe des Z.D.E., ce qui pourrait
contraindre la communauté de communes à revoir sa stratégie.
Contactés par nos soins, les Services
de la Direction Régionale de
l’Environnement de l’Aménagement
et du Logement se veulent rassurants.
“La Z.D.E. est toujours en vigueur. Il
n’y a rien de décidé. L’idée ne serait pas
de supprimer l’étape qui consiste à
demander une zone de développement
éolien, mais de simplifier la procédure.” L’objectif est d’accélérer les
démarches pour faciliter l’implantation
d’éoliennes partout en France. D’ici
2020, la Franche-Comté doit être en
mesure de produire 600 mégawatts
grâce à l’éolien. Pour l’instant, il n’y a
qu’un champ d’éoliennes dans la région,
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Les différents métiers du groupe Publipresse
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a presse écrite est le premier métier du groupe
Publipresse. En 1996,
notre entreprise fut pionnière
en France avec le lancement
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proximité, distribué dans tous
les foyers de la frontière franco-suisse du Haut-Doubs horloger. Encouragés par la réussite de ce concept innovant,
les fondateurs de Publipresse
ont créé deux autres titres
d’informations, payants cette
fois, qui ont chacun leur propre
contenu, “La Presse Pontissalienne” sur la région de Pontarlier, et “La Presse Bisontine” qui couvre l’actualité de
Besançon et de sa région.
L’activité presse s’est encore
diversifiée avec la publication
de magazines spécialisés, à
destination des professionnels
de l’agriculture destinataires
depuis sept ans du “Doubs agricole”. Aujourd’hui, le groupe
Publipresse est un éditeur de
référence en Franche-Comté.
Pour la réalisation de ses journaux et de ses magazines, le
groupe Publipresse a sa propre
rédaction. Elle est composée
de journalistes professionnels,
rédacteurs et photographes
ainsi que de secrétaires de
rédaction.
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Publipresse. Les 15 années
d’expérience dans le domaine
de la presse, de l’image et de
la communication ont permis,
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mieux les clients de Publipresse sur la réflexion concernant
leur stratégie commerciale et
de communication. Donner du
sens et du pragmatisme à sa
communication est une évidente nécessité pour les créatifs de Publipresse. Votre image est unique, elle mérite la
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(page 4)
“revendues”
85 %.
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NOVEMBRE 2012
N° 137
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(page 35)
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(page 36)
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développent sans cesse leurs
compétences : conception de
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mobiles (Iphone, Ipad, Androïd)
et surtout positionnement :
car le référencement d’un site
L’
internet est une chose mais
son positionnement en est une
autre. Chez Publipresse, une
attention toute particulière est
portée aux positionnements
des sites réalisés. Preuve supplémentaire de l’importance
accordée à l’innovation multimédia : la société Publipresse a été pionnière dans le
domaine des visites virtuelles
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le monde utilisent la solution
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du Moulin - La Table des Halles
Industrie
Laser Cheval - Paris Implants (Groupe IMI) Micronora - FSH Welding Group - Brun Polissage - Groupe Bonnefoy - Dromard TP
Agro-alimentaire
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Commerce
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Fermetures - AFC Malafosse - Maisons Garnache - Menuiserie Petetin - Boillod Constructions - Century 21 - Pavillons Personeni Goursoll Immobilier - Pellegrini - Crédit Agricole - Presentimmo - Fipad - Domaines et
Patrimoine - Aubade Comafranc - Cagnetta
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Schmidt - Espace du dos - France Literie Office Immobilier - Immobilière Comtoise Leroy Merlin - Lapeyre - Mégnin Bernard Zénith Constructions - Néolia - Parqueterie
Janod - Prévitali - Payot - Promogim - SMCI
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Institutionnel
Dubaï Tourism - Les Eurockéennes - Mauritius Tourist Promotion Authority - Communauté de Communes du Val de Pesmes - Pôle
Emploi - F.C. Sochaux - Musée des Maisons
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de Tourisme de Gérardmer - Tourisme Neuchâtelois Montagnes - XTrem/Loue - C.C.I.
du Doubs - Région Franche-Comté - Conseil
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34
VALDAHON - VERCEL
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
ÉTALANS
Commerce
Un hôtel trois étoiles
au rond-point d’Étalans
Un établissement de 25 chambres devrait voir le jour le long de
l’axe de communication, à proximité de la zone artisanale.
Un restaurateur du Haut-Doubs est le porteur du projet.
xe central entre le HautDoubs, Besançon et Montbéliard, le rond-point
d’Étalans voit transiter environ 10 000 véhicules par jour.
Y installer un hôtel semble un
choix géographique judicieux
d’autant “qu’il y a manque dans
ce domaine ici” confie Albert
Grosperrin, en charge de
l’économie à la communauté de
communes de PierrefontaineVercel qui a présenté le projet
A
Un hôtel va se construire entre le rond-point de l’Alliance et celui de la Croix
de Pierre. D’autres activités pourraient s’y joindre dans les années à venir.
ÉTALANS
Polémique entre la mairie et R.F.F.
800 000 euros :
Réseau Ferré de France
veut contraindre Étalans
à réparer le pont-route
surplombant le chemin
de fer. La commune refuse, considérant qu’il ne
lui appartient pas. La
destinée de l’ouvrage est
remontée jusqu’au
ministère des Transports.
es ponts sont censés rapprocher,
unir, marier, joindre, voire raccorder. Parfois un bout de terre, un pays, une population…
ou simplement des riverains comme
c’est le cas à Étalans où pour le coup,
il semble diviser ! La commune est en
effet en froid, pour ne pas dire en combat, contre Réseau Ferré de France
(R.F.F.), société qui gère l’entretien
des chemins de fer sur le territoire
français. Elle a prévu d’engager un
avocat pour se défendre.
À l’origine de ce clash : le pont de la
route communale surplombant la voie
ferrée Besançon-Le Locle non de loin
de la gare, axe emprunté par les trains
express régionaux, doit être rapidement réhabilité pour des raisons de
sécurité. Altéré par les caprices du
temps, cet ouvrage d’art permettant
aux riverains de rejoindre la R.N. 57
ou Valdahon aurait
besoin, selon R.F.F., d’un
sérieux coup de jeune
Extrait
pour un montant estid’un atlas
mé à 800 000 euros,
même s’il est déjà inter- napoléonien.
dit aux poids lourds de
plus de 3,5 tonnes.
“C’est quasiment notre
budget communal” soupire Jean-Marie Roussel, le maire, qui ne veut
pas se laisser faire.
“Nous ne ferons pas les
travaux car le pont ne
L
le pont de la discorde
nous appartient pas”, dit-il, en res- À l’appui de ces éléments, Étalans
sortant une délibération du 6 novembre refuse donc de financer mais se dit
2009. Il y a trois ans, R.F.F. venait prêt toutefois à refaire l’enrobé de la
alors d’alerter le conseil municipal route à ses frais. R.F.F. ne semble pas
“sur la nécessité de réaliser rapide- vouloir lâcher le morceau sachant que
ment des travaux sur le pont situé au le cas de cette commune pourrait en
km 432,409 de la ligne Besançon-Le effet faire jurisprudence sur l’ensemble
Locle.” Tous les membres élus avaient du territoire français et ses milliers
alors développé un argumentaire selon de ponts. Joint par nos soins, Réseau
lequel la mairie ne paiera pas. Ils s’y Ferré de France “s’engage à payer les
tiennent toujours et se disent prêts à frais d’une étude préliminaire en vue
ester en justice si besoin est.
d’un nouveau pont adapté aux besoins
Une réunion en sous-préfecture de réels de la commune” dit la société.
Pontarlier a eu lieu en septembre der- Une fois les conclusions rendues, aux
nier pour trouver une issue, mais alentours du premier semestre 2013,
aucun terrain d’entente ne semble elle reprendra les discussions avec la
avoir été trouvé. La sous-préfecture mairie d’Étalans. I
E.Ch.
pourrait prendre la décision de fermer le pont à la circulation pour des
raisons de sécurité, supplantant ainsi le pouvoir du maire lors d’une prochaine réunion prévue en novembre.
“C’est un peu le pot de fer contre le pot
de terre mais nous restons sur notre
position car nous avons des preuves
que ce pont ne nous appartient pas”
dit le maire qui a déjà fait appel à
l’ancien ministre des Transports Dominique Bussereau en 2009. Consulté
au titre de “demande d’avis” en
juin 2010, le tribunal administratif
de Besançon avait alors considéré que
“le pont-route appartient à la voie communale, qu’une telle circonstance ne
fait pas obstacle à ce que des conventions permettant un partage des frais
soit conclu entre les parties.” Conclusions qui ne satisfont pas Jean-Marie
Roussel. Il développe ses arguments :
“Le pont n’a jamais été entretenu par
la commune mais par la S.N.C.F. Un
extrait de l’atlas napoléonien datant
de 1824 prouve que le chemin existait
avant la création de la voie ferrée. Un
acte de vente amiable datant de 1891
montre que la commune a été expropriée, un extrait de compte de gestion
de 1886-1887 de la commune montre
que cette dernière a bien participé au
financement des travaux sur la voie
ferrée sous la forme d’une subvention
générale.”
le 22 octobre lors
du
dernier
conseil communautaire.
Selon la Fédération Patronale de
l’Union Dépar- Développer
tementale Synun pôle
dicale
de
l’Industrie Hôte- d’activités
lière du Doubs, plus abouti.
“les hôtels du secteur travaillent
bien du lundi au jeudi avec la
clientèle d’affaire mais moins
le week-end et l’été avec les touristes” dit cette dernière qui ne
confirme pour l’instant pas la
création de cet établissement
en précisant “qu’aucune demande n’est arrivée à la commission tourisme-hôtellerie gérée
par le Conseil régional.”
L’idée esquissée depuis plusieurs années par la collectivité d’installer ici un hôtel semble
néanmoins se concrétiser, même
s’il a fallu outrepasser une
erreur administrative. La commune d’Étalans croyait dur
comme fer que le terrain situé
à proximité du rond-point lui
appartenait, elle a souhaité le
vendre… Or, elle s’est aperçue
après vérification auprès du
cadastre que le lopin de terre
était propriété de l’État ! Dommage. L’erreur rectifiée, France Domaine a cédé pour un prix
de 12 000 euros la parcelle à la
communauté de communes qui
la revend au même prix au
constructeur du futur hôtel,
lequel n’a pas souhaité être cité.
Propriétaire d’un hôtel-restaurant à Orchamps-Vennes, il
a séduit la collectivité mais ne
désire pas encore évoquer les
détails de sa future réalisation.
La collectivité a tout de même
émis quelques réserves à
l’entrepreneur qui souhaitait
implanter son bâtiment dans
la seconde tranche de la zone
artisanale de la Croix de Pierre : “Il semblait antinomique
d’installer des chambres d’hôtel
à proximité d’une zone artisanale où l’on entend le bruit des
scies” dit Albert Grosperrin. Le
12 juin dernier, les élus ont donc
présenté cet autre terrain de
60 ares entre les ronds-points
de l’Alliance et de la Croix de
Pierre, parcelle appartenant à
l’État. Après viabilisation, une
étude paysagère sera nécessaire pour permettre une
implantation du bâtiment à 25
mètres des voies. La communauté de communes voit plus
loin en étudiant les possibilités d’urbanisation de l’ensemble
des terrains situés à proximité de la zone d’activités, et de
l’autre côté de la R.N. 57, en
partenariat avec la commune
d’Étalans propriétaire des terrains, “afin de voir s’il est possible de développer un pôle
d’activités plus abouti à cet
emplacement stratégique” dit
cette dernière.
D’un point de passage, le premier plateau aspire à devenir
un axe où l’on s’arrête pour travailler, manger, dormir… et
s’amuser. Rappelons que le
Gouffre de Poudrey et le DinoZoo sont situés à quelques encablures. I
E.Ch.
Le fameux
pont traverse
la voie ferrée
menant à la
gare
d’Étalans.
VALDAHON - VERCEL
VALDAHON
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
VALDAHON
Travaux à l’entrée de ville
Entre déviations et élargissements
La future zone “En
Pougie” prend forme.
Menée en partenariat
entre la ville et deux
privés, elle accueillera
des activités
commerciales et
de stockage.
Les premiers permis
de construire vont être
déposés d’ici la fin
de l’année.
aldahon poursuit son expansion. Et encore une fois,
l’économie est au cœur du
développement de cette ville de
4 728 habitants qui profite de sa
situation géographique. Reste à
concrétiser cette conjoncture “florissante” avec la future zone En
Pougie,
zone
d’environ 6 hectares
à destination com“Il nous
merciale
qui
reste deux accueillera
également
parcelles à des bâtiments de stockage.
vendre.”
Débutés à l’automne,
les travaux permettant la création de cet
espace à l’entrée de
ville - en venant
Faits-divers
Soupçonné
d’attouchements
sur mineur, le
pompier est écarté
À Valdahon, un nouveau
chef de centre sera nommé après
la suspension du précédent.
l y a tout juste un an, le 5 novembre 2011, le
centre des pompiers de Valdahon fêtait dignement son centenaire en ouvrant ses portes aux
visiteurs. Des dizaines de Valdahonnais étaient
alors venus assister aux manœuvres incendies
ou de désincarcération de véhicules.
Un an plus tard, l’ambiance est lourde. Le chef
de centre dirigé depuis février 2010 par un lieutenant a démissionné, après qu’une plainte pour
attouchements sur mineur a été déposée.
La gendarmerie de Valdahon a été saisie de l’affaire
qui remonte peu avant l’été avant qu’une commission rogatoire ne prenne le relais. Jusqu’à son
procès, ce pompier - également élu à la ville de
Valdahon - est évidemment présumé innocent. Il
a démissionné de son poste avant d’être suspendu pour quatre mois par l’autorité référence. Il
prépare sa défense. Lui sont reprochés des attouchements sur mineur dans le cadre privé. Ne pouvant fonctionner sans chef à sa tête,
le centre composé d’une trentaine
Il prépare de pompiers volontaires va nommer
en décembre, lors de la Sainte-Barsa défense. be, un nouveau militaire. “Le remplaçant qui sera nommé en décembre
est Georges-Albert Boiteux” annonce Léon Bessot, maire de Valdahon
qui est également président du Service interdépartemental d’incendie
et de secours du Doubs (S.D.I.S.). I
I
V
L’aménagement de l’entrée de la zone nécessite un passage de deux à trois voies de la circulation.
d’Étalans - prennent fin pour la
partie terrassement. L’entrée valdahonnaise sera modifiée avec un
élargissement à trois voies et un
“tourne à gauche” pour faciliter la
fluidité du trafic.
Une fois les plates-formes terminées le long de la route départementale, les terrains pourront être
vendus. Une partie a d’ailleurs
trouvé preneur : “Il y aura des activités commerciales et des entrepôts
de stockage sur ceux-ci. Il nous reste deux parcelles à vendre et nous
attendons désormais les permis de
construire qui seront délivrés avant
la fin de l’année” annonce l’un des
aménageurs de cet espace dont la
particularité est d’être bâti par
deux privés en association avec la
ville de Valdahon. On appelle cela
un P.U.P. (projet urbain partenarial) qui repose sur une initiative
privée permettant de réaliser une
opération privée avec un enjeu et
un intérêt communal. La ville aura
la charge de gérer l’autre partie
de la zone, en direction de l’abattoir.
Si les travaux ont occasionné une
gêne à la circulation durant
quelques jours, tout est rentré
depuis dans l’ordre. Au total, cet
espace à destination commerciale et/ou de stockage s’étalera sur
6 hectares. Les premiers bâtiments
pourraient voir le jour début 2013. I
16
18
Nov. 2012
SALON
Ven. 14h - 22h
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Dim. 10h - 18h
Grand marché nocturne
vendredi de 18 h à 22 h
Entrée Gratuite
Tournage
& Arts du Bois
Produits
Régionaux
Salon
du Livre
Comtois
Autour de la thématique ...
En partenariat avec :
35
L'Arbre
&
la Forêt
Doubs
Terre
d’Élevage
Micropolis - Besançon
U N E O R G A N I S AT I O N
Le détail des animations sur
www.talents-comtois.com
36
MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS
ARÇON
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
Jusqu’à Gilley
Le chemin du train enrobé jusqu’au terminus
Le tronçon Arçon-Gilley soit 15,4 km vient
d’être goudronné par le Conseil général
qui a investi un million d’euros dans
l’opération. Personne ne s’en plaindra.
uand on voit comment se
traite l’amélioration du chemin du train on regrette
qu’il n’existe pas une
ancienne voie ferrée autour du lac
Saint-Point. C’est là tout l’avantage
des voies vertes aménagées en site
propre. L’ancienne voie ferrée entre
Pontarlier et Gilley continue discrètement mais sûrement son petit
bonhomme de chemin. Elle fait
désormais partie intégrante du
paysage et des idées de sortie des
marcheurs, des familles, des adeptes
du roller et de cyclotourisme. Même
les clubs cyclistes locaux
l’empruntent quand ils partent en
direction de Morteau. Les accidents
ou conflits d’usagers semblent
réduits à la portion congrue. Preuve que la cohabitation est tout à
fait plausible sur une voie de mètres
de large. “On a un schéma cyclable
départemental et on essaie de
l’enrichir progressivement de nouvelles voies et d’améliorations. On
avait déjà investi en 2005 dans la
Q
15,4 km de voie ont été
goudronnées en octobre.
AGRICULTURE
pose d’enrobé entre
Pontarlier et Arçon
sur une longueur de
5,3 km. On poursuit
dans cette logique en
goudronnant jusqu’à
Gilley”, explique Claude Jeannerot, le président du Conseil
général qui assure la
Le coût,
maîtrise d’ouvrage du
1 million
projet. On appréciait
déjà de rouler jusqu’à
d’euros.
Arçon. Que dire
quand on pourra
pousser jusqu’à Gilley en empruntant uniquement cette piste de trois
mètres de large. Les travaux se
sont déroulés sur le mois d’octobre.
“Le prix de tout ça : 1 million
d’euros”, complète le président du
Conseil général. Outre la longueur
supplémentaire d’enrobés, cette
voie du train présente aussi l’intérêt
de rejoindre facilement la gare de
Gilley. De quoi attirer bien des
bisontins. Que dire quand cet chemin du train rejoindra la voie verte du lac. La jonction permettra de
pédaler sans souci sur près de 80
km aller-retour. I
Un concepteur de Ville-du-Pont
La “Rolls-Royce” des salles de traite ambulantes
Parce que les salles de traite existantes ne lui convenaient pas,
Patrice Bonnet, agriculteur à Ville-du-Pont et plutôt bon bricoleur a
conçu et fabriqué la sienne puis une autre, puis une autre…
asard ou pas, la merveille
de mécanique hydraulique
présentée ce jour-là par
Patrice Bonnet est installée sur les hauteurs de la Vallée de
Joux où l’on fabrique les plus prestigieux garde-temps mécaniques.
À croire que les grands esprits se
rencontrent. Une soixantaine de
vaches laitières pâturent ici sur
l’alpage de Chalottet. L’étable ayant
H
été transformée en restaurant, la
traite s’effectue matin et soir dans
l’une des salles de traite conçues
par Patrice Bonnet. “Je cherchais
une machine fonctionnelle, autonome et fiable”, confie Edy Favre,
le propriétaire des lieux. Le lait est
transformé à la ferme en pâte cuite dit le Bôfavre. D’où le souci de
travailler dans les meilleures conditions.
Le vacher trait à hauteur constante, les pieds sur un caillebotis.
La salle de traite, de type 2 x 6
places en épis n’a rien à voir avec
les modèles standards. La particularité de cette machine repose
sur un repliage hydraulique des
rampes d’accès des vaches et des
mangeoires individuelles. Autre
signe de confort, le vacher intervient à hauteur constante, les pieds
au sec sur un caillebotis. Il lui faut
une bonne heure pour s’occuper
du troupeau. “L’alimentation en
eau est assurée par trois chauffeeau de 50 litres montés en monophasé, ce qui permet d’avoir de
l’eau chaude en permanence sur le
temps de traite”, précise Patrice
Bonnet.
La salle de traite est équipée d’un
système automatique de distribution d’aliments à chaînes et à pastilles. “Il serait même possible de le
faire fonctionner avec les colliers
du D.A.C.”, complète le fabricant.
D’un poids avoisinant 6 tonnes, la
salle de traite du Chalottet qui repose sur un châssis autoporteur est
équipée de freins hydrauliques.
Pour le transfert d’une pâture à
l’autre, la machine est relevée grâce à un essieu hydraulique monté
sur des vérins télescopiques. Groupe électrogène et poste de commande complètent l’équipement de
cette salle de traite haut standing
conçue par un agriculteur pour des
agriculteurs. C’est bien là que rési- et efficace.” Depuis, ce producteur Patrice
de toute la différence. Patrice Bon- laitier a monté l’E.U.R.L. Bonnet Bonnet a
net a testé sur lui avant d’en faire Ferronnerie spécialisée dans la
profiter les autres. Installé sur une conception, la fabrication et la com- vendu l’une
exploitation avec des parcelles dis- mercialisation de salles de traite de ses salles
persées, il n’avait haut de gamme. Au catalogue, on
d’autre choix que trouve trois modèles : salle de trai- de traite
Conçue
d’utiliser une salle te en épis, salle de traite arrière et ambulantes
de traite. “Comme salle de traite traversante sur caillepar un
à Edy Favre,
j’étais déçu par les botis intégral. “Elles sont vendues
agriculteur modèles standards, dans les zones de montagne de l'Est propriétaire
j’ai conçu ma pre- de la France et en Suisse”, ajoute de l’alpage
pour des
mière machine en Patrice Bonnet toujours animé d’un
agriculteurs. 1986 en privilégiant souci d’amélioration constante. Et du Chalottet
l’autonomie, le plia- dire qu’il a tout appris sur le tas. en Suisse.
ge-dépliage hydrau- La curiosité au service de
lique le plus rapide l’ingéniosité, cela ne s’invente pas. I
ÉCONOMIE
POLITIQUE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
37
Communauté de communes
Les élus mortuaciens
votent une rallonge
financière à l’ancien député
Les élus de la communauté de communes du Val de Morteau ont
voté à la quasi-unanimité l’augmentation de l’indemnité du président
Jean-Marie Binétruy qui passe pour ce seul mandat de 783,87 euros
à 1 444,56 euros bruts par mois, soit 85 % de hausse.
égagé de sa fonction de
député, Jean-Marie
Binétruy n’est plus
désormais que président de la communauté de communes du Val de Morteau. Lors
du dernier conseil communautaire, les élus ont voté majoritairement, sans sourciller,
l’augmentation de ses indemnités qu’il perçoit mensuellement. Selon nos informations,
le sujet a été plié en cinq
minutes, sans susciter de véritables objections, hormis une
seule abstention sur les 21
votants. Pourtant, on pouvait
supposer que dans le contexte
actuel, le sujet allait soulever
la controverse au sein de
l’assemblée compte tenu du
niveau de l’augmentation qui
est de 85 % ! On est bien loin
des 2 % de revalorisation du
S.M.I.C. actée en juillet dernier
(1 425 euros bruts mensuels
pour 35 heures hebdomadaires).
Jusqu’à présent, Jean-Marie
D
Binétruy percevait pour sa fonction de président de la C.C.V.M.
une indemnité équivalente à
20,62 % de l’indice brut 1 015,
établi à 3 801,47 euros, soit
783,87 euros par mois. À partir
du 1er novembre 2012, sa rémunération sera de 38 % de ce
même indice, soit 1 444,56 euros
par mois. La législation l’autorise
cependant à demander un maximum de 48,75 % de cet indice
1 015, soit 1 853,22 euros. Mais
sur le principe, cette augmentation peut être jugée comme
abusive, alors qu’il la sollicite
au moment même où l’élu ne
perçoit plus ses
revenus de dépuSa retraite té depuis la fin de
de député son mandat en
juin dernier. De
en plus.
plus, M. Binétruy
perçoit par ailleurs
sa retraite de
député (la pension
brute moyenne
d’un député après
deux mandats effectués s’élève
actuellement à 2 400 euros par
mois environ), et une retraite
d’ancien maire de Morteau. Sans
parler
de
sa
retraite
d’enseignant. Les fonctionnairesdéputés sont nettement avantagés car pendant leur mandat de parlementaire, leur
avancement suit son cours.
Quand ils quittent le Parlement, ils bénéficient d’une
retraite de la fonction publique
à taux plein…
Le moment est en effet mal choisi pour revaloriser à ce point ses
émoluments, dans une période
où le chômage augmente et où
les Français sont appelés à se
serrer la ceinture. Il y a deux
poids deux mesures.
En revanche, contrairement à
ce qui se dit parfois, Jean-Marie
Binétruy n’a pas continué de
percevoir son salaire de député dans les six mois qui ont suivi la fin de son mandat. Cependant, l’allocation de retour à
Paradoxalement, la question des indemnités du président n’a pas suscité de grosse
controverse à l’assemblée communautaire.
l’emploi existe pour les parle- aller jusqu’au maintien des
mentaires. Mais elle ne s’adresse 5 500 euros par mois pendant
qu’aux députés du secteur pri- six mois, le temps qu’un député
vé qui ne sont pas en retraite qui est battu aux élections retrouau moment où s’achève leur ve un travail” précise René Dosièmandat. “Cette allocation peut re, député socialiste de l’Aisne,
spécialiste de la gestion de
l’argent public. En 2007, sur 204
députés battus, 30 d’entre eux
ont demandé une aide de retour
à l’emploi. I
T.C.
Grand angle
Ce que gagnent nos députés
F
Les députés viennent de consentir à une baisse de 10 % de leur
indemnité de frais de représentation. Pour autant, on ne peut pas
parler d’économie… ni de baisse de salaire.
in septembre, le président de lʼAssemblée
Nationale Claude Bartolone (P.S.) a annoncé la baisse de 10 % de lʼindemnité pour
frais de mandat (I.R.F.M.) perçue mensuellement par les députés et qui sʼélevait jusquʼà
présent à 6 412 euros. Pour autant, on ne
peut pas parler dʼéconomie puisque selon le
principe des vases communicants, cet abattement sera reversé au “crédit collaborateurs”
perçu par ces mêmes députés.
Si lʼI.R.F.M. est soumise à la C.S.G. et à la
C.R.D.S., elle échappe encore à lʼimpôt et au
contrôle fiscal. Cette indemnité a été mise en
place afin de permettre aux parlementaires “de
faire face aux diverses dépenses liées à lʼexercice
de leur mandat qui ne sont pas directement prises
en charge ou remboursées par lʼAssemblée.”
Pour lʼinstant, les députés nʼont de compte à
rendre à personne sur lʼutilisation de cette enveloppe. Une opacité que dénonce le député socialiste René Dosière (voir interview page suivante) qui appelle à plus de transparence à propos
de lʼI.R.F.M. qui coûte 44 millions dʼeuros par an.
Chaque
député
dispose
chaque mois
d’une
enveloppe
totale
d’environ
20 000
euros.
Lʼindemnité pour frais de mandat est une des
trois sources de revenus des députés.
La première est leur “salaire” qui sʼélève à
5 189 euros nets par mois. Il englobe la somme
de 165 euros qui correspond à une indemnité de
résidence qui leur permet de se déplacer à Paris.
Avec ce salaire, soumis à lʼimpôt, (qui correspond à celui dʼun cadre supérieur), les députés
se hissent dans les 5 % des Français les mieux
payées. Enfin, lʼÉtat met à leur disposition une
troisième somme de 9 138 euros bruts par mois
qui correspond au “crédit affecté à la rémunération des collaborateurs”. Avec cet argent, nos
élus rémunèrent donc leurs employés. Sʼils ne
consomment pas ce crédit dans sa totalité, ils
sont même autorisés à le reverser en partie à
lʼindemnité de représentative pour frais de mandat (I.R.F.M.). Ces trois sources de revenus fonctionnent donc en circuit fermé.
En 2011, les charges parlementaires (salaires et
indemnités des députés) ont représenté 56,62 %
du budget de lʼAssemblée Nationale, soit
289,26 millions dʼeuros. I
38
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
LES FOURGS
Bilan et perspectives
L’hébergement touristique passé au crible
Face à la raréfaction des lits touristiques, l’Office du Tourisme lance
une enquête sur la commune des Fourgs pour mieux cerner les
causes du marasme avant d’émettre quelques solutions.
Trois
étudiantes en
formation
touristique
sont allées à
la rencontre
des propriétaires de lits
touristiques
aux Fourgs.
ROUTES
st-ce qu’il vaut mieux
louer à l’année son meublé à des frontaliers où
privilégier une location saisonnière probablement moins rentable ? Quelles sont les motivations des enfants de
propriétaires qui héritent aujourd’hui de ces biens ? Vont-ils poursuivre l’activité ? Sont-ils prêts
à investir dans une gestion
mutualisée ? Qu’en est-il des
résidences secondaires ? Les
interrogations abondent dès
qu’on
parle
du
parc
d’hébergement touristique du
Haut-Doubs. “On sait qu’il est
en forte diminution. Uniquement sur la commune des Fourgs,
on est passé de 1 200 à 400 lits
touristiques. Cette baisse se répercute forcément sur l’activité des
E
Le déneigement de la R.N. 57
La neige peut tomber,
les camions sont prêts
Les centres de la D.I.R.-Est comme ceux de Vuillecin, des Hôpitaux-Vieux ou
de La Vèze sont sur le qui-vive pour combattre l’or blanc sur les routes du
Haut-Doubs. La R.N. 57 menant à Lausanne est suivie de près.
ls ont déjà enfilé le bleu de chauffe et grimpé dans l’un de leurs douze camions équipé d’une lame et
d’une saleuse. Au centre d’intervention
et d’entretien de La Vèze, le personnel de la direction interdépartementale des routes (D.I.R.-Est) a déjà combattu les flocons. Ce fut le cas le dernier
week-end d’octobre. Rien d’exceptionnel
pour une fin octobre. Et comme par
hasard, ou par bonheur, les engins
finissaient d’être préparés et inspectés. “Nous avons toujours une à deux
semaines d’avance sur le début des
grands froids” rapporte Christophe
Huot-Marchand, chef du district de
Besançon. Il gère le personnel qui
intervient sur les 250 km de la R.N.
57 (Rioz-Pontarlier-Vallorbe), de la
R.N. 83 (de Beure à Poligny) ou encore de la R.N. 5 (Poligny-Champagnole-Les Rousses). Au total, 19 circuits
sont gérés depuis La Vèze et 21
camions sont capables d’intervenir.
“Nous pouvons mobiliser une centaine de personnes dont 75 chauffeurs et
21 encadrants” précise le chef de centre.
Les routes du HautDoubs font partie des
points centraux à ne
Moins
pas négliger notamde sel
ment en raison de la
présence d’un trafic de
l’année
poids lourds important
dernière.
et des conditions climatiques. “Aux Hôpitaux-Vieux, nous avons
par exemple un agent
qui reste sur place et
qui intervenir à tout
moment dans notre
centre d’appui” explique
le chef de centre qui
rappelle qu’en cas
d’épisode
neigeux
extraordinaire, la préfecture peut prendre
des
mesures
d’interdiction de circulation des poids
lourds.
I
Les camions
viennent
faire le plein
de sel.
3 500 tonnes
ont été
déposées
l’hiver
dernier.
Dernièrement, la D.I.R.-Est a organisé les “journées blanches” pour coordonner les différents acteurs de la
viabilité hivernale : agents
d’exploitation, agents des centres,
cadres, sous-traitants. “Leur objectif
est notamment de vérifier que tous les
agents de la D.I.R. connaissent bien
les consignes à appliquer pendant la
période hivernale. Il faut en effet que
chaque agent sache comment se dérouleront les interventions de salage”
explique le responsable.
Depuis peu, l’ensemble du personnel
qui intervient sur les routes est équipé d’un système de géolocalisation,
non pas pour surveiller, mais pour
assurer la sécurité.
L’hiver dernier, “seulement” 3 500
tonnes de sel ont été déposées sur les
routes et 5 000 tonnes à l’échelle du
district. “C’était un hiver plutôt clément” concède le chef de centre. Grâce à la saumure de sel utilisée, les
agents peuvent traiter les routes jusqu’à – 12 °C alors que l’utilisation du
sel seul se limite à - 7 °C. Pour être
certain de rouler en sécurité, mieux
vaut s’équiper de pneus neige. C’est
par exemple obligatoire dans les canE.Ch.
tons suisses. I
Le nombre de lits touristiques aux Fourgs
est en constante diminution comme dans la plupart
des communes frontalières.
restaurants, des sites alpins, des
commerces. À défaut d’avoir des
promoteurs prêts à investir dans
le tourisme, il faudrait au moins
maintenir l’existant”, observe
Michel Mantez, le président de
l’office de tourisme.
D’où l’idée de lancer une étude
ciblée uniquement sur les Fourgs
qui constitue un cas assez représentatif de ces communes partagées entre le tourisme et le
travail frontalier. Pour mener
à bien cette mission, l’office fonctionne avec trois étudiantes en
licence professionnelle de gestion touristique territoriale et
internationale à l’I.U.T. du Creusot. Questionnaire en mains,
Navalona, Élea et Aurélie sont
allées enquêter sur le terrain
pendant les vacances de la Toussaint. Elles ont rencontré une
cinquantaine de propriétaires
sur place et contacté par courrier ceux qui n’étaient pas là.
“Les gens sont assez réceptifs au
projet. Ils sont contents qu’on
leur accorde une écoute. Mais
on ressent vite de la méfiance et
des réticences dès qu’on leur soumet la possibilité de mutualiser des fonctionnements”, expliquent celles qui sont ravies de
s’investir concrètement sur un
dossier avec le sentiment d’être
utile.
Ce diagnostic permettra d’avoir
un état des lieux assez précis
des forces et faiblesses du parc
d’hébergement touristique aux
Fourgs. “On saura par exemple
dans quelle mesure les gens sont
réceptifs à l’idée de suivre une
petite formation, d’adhérer à
une centrale de réservation,
d’investir dans une structure
qui s’occuperait de la remise
des clefs, des états des lieux. On
passerait d’une démarche individuelle à une gestion plus collective. Cette étude va nous permettre de proposer
différents scéna“On
rios à destination
de tous les acteurs
ressent
du développement
vite des
touristiques”,
réticences.” conclut Michel
Mantez
sans
oublier de préciser que cette
réflexion s’inscrit
dans la dynamique du contrat
de station. Le rapport sera rendu
avant l’hiver. I
Christophe
HuotMarchand,
chef de
centre : “Nous
pouvons traiter jusqu’à
- 12 °C.”
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
FORÊT
39
Des tensions sur la filière bois
Coup de blues chez les scieurs
Étienne Renaud, le tout nouveau président du syndicat des résineux
de Franche-Comté, revient sur les causes qui ont conduit
les scieurs à boycotter la vente de Champagnole. Exaspération.
a Presse Pontissalienne : Comment expliquer la réaction des
scieurs ?
Étienne Renaud : On dénonce la
politique des prix de retrait pratiquée par l’O.N.F. Quand un lot
recueille une ou deux offres, il
peut être compréhensible qu’il
soit retiré de la vente. En
revanche, quand il y a 5 à 7
offres, alors on a l’impression
que l’O.N.F. fait de la rétention.
En retirant beaucoup de lots,
l’offre augmente pour les prochaines ventes et on risque un
effondrement des cours.
Christian Jouillerot
et toute son équipe vous souhaitent
une bonne année 2011 €
18
L
L.P.P. : Les communes propriétaires
des lots n’interviennent pas dans les
prix de retrait ?
E.R. : Lors d’une réunion récente, le directeur régional de
l’O.N.F. a reconnu que la politique des prix de retrait est largement fixée par l’O.N.F. qui
met en œuvre son rôle
d’expertise. Nous les scieurs, on
veut une O.N.F. forte avec des
droits et des devoirs. Mais il y
a parfois un mélange des genres.
L’O.N.F. devrait rester une agence nationale et pas une officine
commerciale.
L.P.P. : Qu’en est-il des contrats
d’approvisionnement ?
E.R. : Ces contrats résultent d’une
discussion annuelle. Les prix
sont déterminés en fonction des
ventes publiques précédentes.
On estime qu’ils devraient
18€
La composition
de la forêt
comtoise
est très
hétérogène,
elle ne
répondrait plus
aux attentes du
marché de la
construction.
prendre d’autres facteurs en
compte. Entre les prix de retrait
et ces contrats, on est un peu
victime de la double peine. Ces
dispositifs ne reflètent pas le
prix du marché.
s’effondre. Les rendements des
scieries se maintiennent. Du
coup, la matière première reste la seule variable d’ajustement.
Beaucoup de scieries locales sont
aujourd’hui dans le rouge.
L.P.P. : On a l’impression que tout se
joue sur les prix de la matière première ?
E.R. : Effectivement. La rentabilité d’une scierie dépend de
cinq critères. Les coûts de production et de sciages augmentent. Le prix des produits sciés,
notamment des connexes,
L.P.P. : Est-ce que la taille relativement
modeste des outils de production entre
en ligne de compte dans ces difficultés ?
E.R. : Ce n’est pas un critère de
rentabilité en scierie. Il y a
d’ailleurs très peu de grosses
unités de sciage en FrancheComté. La taille de nos scieries
me semble parfaitement adaptée à la ressource locale. La forêt
comtoise très hétérogène ne correspond plus aux attentes
actuelles plutôt axées sur les
petits bois. Conséquence : on
doit aussi gérer des lots très
hétérogènes qu’il est nécessaire de trier à l’amont et en aval.
C’est toujours difficile d’avoir
une parfaite adéquation entre
la ressource forestière et les
besoins. En Franche-Comté, on
a une scierie de montagne comme on a une agriculture de montagne.
58€
5€
5
55€
Voir conditions de souscription en agence
L.P.P. : Difficile de rivaliser avec les
Allemands donc ?
E.R. : C’est même impossible de
transposer les modèles allemands ou canadiens qui sont
basés sur une ressource beaucoup plus homogène. Ils sont
beaucoup mieux placés que nous
par exemple sur le marché de
la maison à ossature bois.
L.P.P. :Vous subissez aussi la conjoncture ?
E.R. : Le marché franc-comtois
de la construction n’est pas forcément mauvais mais en France, le niveau de permis de
construire se situe à un niveau
très bas. Le climat est très anxiogène. On observe beaucoup de
prudence et d’attentisme. On a
très peu de visibilité et des carnets de commande très courts.
Pour Étienne
Renaud,
le nouveau
président du
syndicat des
résineux, il est
impératif de
maintenir des
unités de
transformation
sur place.
cott en juin. Ce
signal d’alarme n’a
pas du tout été
perçu
par
l’administration et
l’O.N.F. Il faut bien
comprendre qu’on
est dans une situation d’urgence. La
disparition de certains scieurs pourrait aussi pénaliser les communes
qui n’auraient plus
d’unité de trans“Beaucoup
formation à proxide scieries
mité.
locales
L.P.P. : Qu’attendezsont dans
vous à court terme ?
E.R. : J’espère que le rouge.”
le message sur les
prix de retrait sera
entendu. On nous a reproché
d’être un syndicat sans président. On a pris nos responsabilités et j’ai accepté d’assumer
la fonction. On attend maintenant que chacun prenne ses responsabilités. La prochaine vente de Levier, le 13 novembre,
sera l’épreuve de vérité.
L.P.P. : Êtes-vous satisfait des modes
de vente ?
E.R. : Pour nous, c’est un peu le
mythe de Sysiphe. On a le sentiment de ressasser toujours les
mêmes attentes. À la tempête
de 1999, l’O.N.F., les communes
et les scieurs ont trouvé un
accord qui avait révolutionné la
façon de mettre les bois en ven- L.P.P. : Doit-on s’attendre à un remate. On avait inventé le système ke de Champagnole ?
d’unité de produit, c’est-à-dire E.R. : Je ne pense pas. On soula prévente. On a l’impression haite que cette vente puisse se
que la vente en bloc devient un dérouler et que le marché puissystème complètement dévoyé, se s’exprimer sans rétention.
très souvent sous-estimé.
L.P.P. : Comment conforter l’avenir de
L.P.P. : La position des scieurs à Cham- la filière résineuse à moyen terme ?
E.R. : On devra discuter une fois
pagnole peut sembler choquante ?
E.R. : On regrette l’absence des de plus sur l’évolution des modes
responsables de l’O.N.F. et du de vente et tendre harmoniser
sous-préfet dans ces ventes la règle des trois tiers : un tiers
publiques. Le syndicat a été pris vente en bloc, un tiers prévenen grippe alors qu’il a joué plu- te, un tiers en unité de protôt un rôle modérateur. Les duits. I
Propos recueillis par F.C.
scieurs prônaient déjà le boy-
ÉCONOMIE
40 La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
CONSEIL
Un accompagnement bénévole
Les ficelles du métier
L’association A.P.R.O.J.E. rassemble des cadres qui font
profiter de leur expérience aux plus jeunes et aux petites
collectivités. Explications avec Pierre Bonvarlet, président
coordinateur sur le Haut-Doubs.
La Presse Pontissalienne : Que signifie A.P.R.O.J.E. ?
Pierre Bonvarlet : Accompagnement Professionnel
Pour les Jeunes et l’Entreprise. L’A.P.R.O.J.E.
a été fondée fin 2008. Elle a une dimension
régionale. C’est la suite d’une association
nationale dont on s’est détaché pour s’affranchir
du parisianisme dans un souci de proximité.
On s’appuie donc sur une longue expérience.
L.P.P. : Quelle est sa raison d’être ?
P.B. : Nos membres sont des bénévoles retraités ou sur le point de l’être. Tous sont ou ont
été cadres de grandes entreprises ou de P.M.E.
de l’administration, de l’Université, des entreprises publiques, du secteur bancaire, de professions libérales. L’A.P.R.O.J.E. répond à un
double besoin. En premier lieu : faire profiter de l’expérience des anciens aux plus jeunes
et aux petites collectivités. Dans l’autre sens,
cela permet à des personnes d’un certain âge
de rester en contact avec la vie active et de
se rendre utile.
voit passer près de 500 lycéens ou étudiants
au cours de ces journées. On travaille par
exemple avec la fac de droit, l’E.N.S.M.M. et
quelques lycées bisontins. Dans le HautDoubs, on intervient assez régulièrement à
l’école d’agriculture de Levier, au lycée XavierMarmier, à Jeanne d’Arc ou Saint-Bénigne.
En complément, on peut faire du tutorat personnalisé pendant plusieurs semaines. On
aide parfois des classes engagées sur des projets pédagogiques de mini-entreprises.
L.P.P. : Vous évoquiez de l’accompagnement auprès
des petites collectivités ou des entreprises, de quoi
s’agit-il ?
P.B. : On intervient dans le domaine de la sécurité. Nos intervenants les aident à établir le
document unique qui doit lister et hiérarchiser les risques pouvant nuire à la sécurité de tout salarié. C’est maintenant obligatoire. Ces prestations sont assez complexes.
Localement, on a assisté la commune de Rochejean ou la communauté de communes Mont
d’Or-Deux Lacs. Au niveau des entreprises,
on peut citer Enett, Mobalpa, Literie Girard
ou l’association Espace Mont d’Or.
L.P.P. : Êtes-vous nombreux ?
P.B. : L’association compte aujourd’hui une
trentaine de membres dont une poignée installée sur le Haut-Doubs. Elle a son siège à
la C.C.I. du Doubs et son rayon d’intervention L.P.P. : D’autres actions à signaler ?
correspond à peu près aux limites du dépar- P.B. : On peut donner un coup de pouce aux
entreprises d’aide à domicile qui sont
tement. On a encore besoin
contraintes de faire de l’auto-évaluation quade se faire connaître.
“Faire lité. On fonctionne actuellement dans ce senslà avec l’A.D.M.R. On s’implique aussi mais
L.P.P. : Pouvez-vous nous présenprofiter de de façon plus anecdotique dans le domaine
ter vos actions ?
P.B. : Elles s’articulent autour l’expérience.” de la réinsertion sociale. Le champ de comde trois ou quatre activités.
pétences de l’A.P.R.O.J.E. s’arrête à celui de
On s’occupe en premier lieu
ses membres.
des jeunes de niveau bac à
ingénieur en leur proposant
L.P.P. : Êtes-vous rémunéré ?
différents types de services.
P.B. : Nos règles d’intervention sont claires.
On ne demande aucune compensation finanOn organise des journées de
cière à titre personnel pour les membres de
simulation où plusieurs interl’association. On facture seulement les frais
venants de l’association endosdirects des intervenants auxquels s’ajoute
sent le rôle d’employeur. Ils
une quote-part pour le fonctionnement de
conduisent des entretiens indil’association. On respecte bien sûr les règles
viduels, font le bilan et apporde confidentialité conformes à nos actions. I
tent des conseils aux futurs
Propos recueillis par F.C.
candidats à l’embauche. On
“Chaque
année, près
de 500 étudiants participent aux
journées
simulations
d’entretien
d’embauche
animées par
l’A.P.R.O.J.E.”,
observe
Pierre Bonvalet, coordinateur de
l’association
sur le HautDoubs.
Renseignements : Pierre Bonvarlet : 09 65 11 27 26
INSERTION
Condamnée à réussir
Retour aux fondamentaux
Sortie d’un
redressement, cette
entreprise
d’insertion par
l’économie évolue
vers un mode de
fonctionnement plus
professionnel et
revient dans son
champ d’activité
historique.
chez E.P.P.I.
E.P.P.I. a
investi
dans le
renouvellement de ses
véhicules.
a partie n’est pas encore gagnée, mais l’équipe
a retrouvé le moral et
une nouvelle directrice, maîtrisait le mieux. En premier plus de deux ans dans la strucPascale Philipps, en poste depuis lieu, le secteur du bâtiment qui ture. L’entreprise encadre ausseptembre 2011. “On a obtenu représente aujourd’hui la plus si un secteur espaces verts : tonl’accord du tribunal pour sor- grosse part du chiffre d’affaires. te, taille d’arbres, aménagements
tir de la situation de redresse- “On fonctionne avec quatre paysagers et déneigement en
ment en juillet 2011. E.P.P.I. est équipes d’encadrants techniques hiver. Six personnes en moyenmaintenant engagée dans un et une quinzaine de salariés en ne travaillent dans ce service
plan de continuation sur 10 ans. réinsertion. On fait de la réno- plus actif à la belle saison, ce
Elle devra rembourser sa dette vation intérieure, petite maçon- qui semble assez logique. “On
pendant cette période.” Fini les nerie, menuiserie, serrurerie pour a conservé un petit volet sousdoutes, les méthodes de travail le compte de particuliers, col- traitance industrielle qui se limiarchaïques et les choix straté- lectivités, bailleurs sociaux.” Le te pour l’instant à un seul client.
giques hasardeux. Une remise secteur d’intervention va de Mais on compte bien dévelopà niveau dans l’organisation Maîche à Mouthe et jusqu’à per ce secteur.”
interne de l’entreprise s’imposait Ornans dans la vallée de la Loue. E.P.P.I., qu’on aurait tort de ne
avec le souci d’être plus moder- Si le Haut-Doubs dans sa bul- pas considérer comme une entrene, rigoureux et efficace.
le frontalière échappe en par- prise à part entière, veut ausLes efforts ont porté sur la pro- tie à la crise, les besoins en si aller de l’avant. La profesfessionnalisation de la struc- matière d’insertion profession- sionnalisation s’inscrit dans
ture notamment au niveau des nelle n’ont pas disparu pour cette logique. Soumise aux
outils de pilotage et de gestion. autant. “Ils sont toujours aussi mêmes règles que la concur“On a investi dans de nouveaux importants. On constate même rence, elle a recruté un technilogiciels. Aujourd’hui, tous les une dégradation avec des gens co-commercial en charge de trouservices sont en réseau. La volon- de moins en moins motivés. On ver et négocier de nouveaux
té d’être plus opérationnel se tra- se retrouve aujourd’hui à gérer marchés. “C’était nécessaire car
duit aussi par le renouvellement le public le plus éloigné de les aides de l’État qui compendu parc de véhicules”, indique l’emploi, le plus en difficulté”, sent la prise en charge de
Bernard Ménigoz qui a succé- note la directrice. Le volet “Net- l’insertion correspondent à 20 %
dé en juin dernier à Gaston Jouf- toyage et propreté” arrive en du chiffre d’affaires. Le reste
froy à la tête du conseil second dans la liste des activi- provient uniquement de nos presd’administration.
tés support d’insertion gérées tations.”
Si la méthode a évolué et par E.P.P.I. Il concerne un public La directrice comme son présiquelques têtes ont changé, le féminin pour l’essentiel. Ces dent ont aussi apprécié la solifonds de commerce s’articule personnes travaillent chez les darité des clients et des fourtoujours autour de l’insertion particuliers, dans les co-pro- nisseurs restés fidèles à
par l’activité économique. E.P.P.I. priétés, dans les commerces ou l’entreprise au plus fort de ses
peut accueillir une trentaine de les locaux industriels. “C’est un difficultés. “Maintenant, on est
personnes
en
situation secteur très efficace en terme de condamné à être efficace et rend’insertion sur des postes réinsertion dans les entreprises table”, conclut le président pluconventionnés. L’entreprise s’est de nettoyage.”
tôt serein. I
recentrée sur les métiers qu’elle Le public d’E.P.P.I. ne reste pas
L
LA PAGE DU FRONTALIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
FINANCES PUBLIQUES
41
Encore 29 millions d’euros disponibles
Projets Interreg :
du plus ambitieux au plus obscur
L’Union européenne et la Suisse co-financent des projets
grâce aux fonds Interreg, dont la caractéristique est
d’avoir un impact de part et d’autre de la frontière.
Parfois, on peut sérieusement en douter…
n appelle cela la chasse aux
subventions publiques. Le
19 octobre dernier à Berne, les
partenaires du programme
Interreg IV faisaient le point sur le
soutien qu’ils apportent à ces projets
transfrontaliers. Ce programme de
coopération s’étale de 2007 à 2013, il
en est déjà à sa quatrième version. Ainsi depuis 2008 ont été financés via Interreg IV 87 projets dans les différents
O
Le projet de
Pack avantages
jeunes francosuisse a été
largement
subventionné.
Alors que le
C.R.I.J. est déjà
financé
largement par
l’argent public
de la Région.
NT
RECRUTEME
domaines, et ils sont vastes, couverts
par le programme : économie, recherche,
formation, services, tourisme, aménagement du territoire et culture.
Plus de 29 millions d’euros en provenance des fonds européens et 30 millions de francs suisses ont déjà été
engloutis par ces différents projets et
“près de 26 millions d’euros de F.E.D.E.R.
et 3,7 millions de fonds fédéraux suisses
sont encore disponibles pour de nou-
veaux projets.” Chasseurs de subventions publiques, c’est le moment de
dégainer vos projets. Car ça vaut franchement le coup.
Exemple d’un projet récemment soutenu par les fonds franco-suisses, un
dossier au nom obscur : S.M.A.C. (Smaintenance et cycle de vie). Déposé
par l’Université de Franche-Comté et
l’école polytechnique fédérale de Lausanne, il coûte au total 875 462 euros.
Son objet, sans doute louable :
l’amélioration de la durée de vie d’un
produit. “Il s’agit de concevoir et de
développer une solution permettant
d’élaborer et de capitaliser la connaissance relative à un équipement industriel, et de la mettre à disposition des
intervenants sur cet équipement, d’une
manière compréhensible et au moment
où ils la réclament” expliquent ses
concepteurs. Ils ont bien fait de frapper à la porte des fonds Interreg qui
n’ont pas hésité à leur octroyer la bagatelle de 443 950 euros, soit 50 % du
coût global. Le jeu en vaut la chandelle.
On ne connaît pas encore les résultats
de ces recherches censées permettre
de “mieux maîtriser les technologies
afin d’affiner les stratégies industrielles
des entreprises” comme le décrit Dimitris Kiritsis, le responsable du projet
S.M.A.C. côté Suisse.
Un autre projet, plus étonnant encore, a reçu la modique somme de
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la “floraison tardive sous couverts environnementaux” (sic). En plus clair, il
s’agit de diminuer la mortalité dans
les colonies d’abeilles des régions concernées.
Pour les porteurs de projets, tout est
bon à prendre. Même quand ils sont
déjà financés par les collectivités
publiques, comme c’est le cas du Centre
Régional d’Information Jeunesse
(C.R.I.J.) de Franche-Comté qui a fait
financer par les fonds Interreg son projet de carte avantages jeunes récemment élargie à la Suisse. Et pas qu’un
peu : sur un budget global de
689 129 euros (coût du lancement de
la version franco-suisse du pack), le
C.R.I.J. a reçu 482 574 euros, soit plus
des 2/3 de la somme, en provenance
des fonds publics F.E.D.E.R. et suisses.
On peut aussi faire allusion à ce projet intitulé “Geni’alp” déposé par la
Région Rhône-Alpes et la direction du
climat suisse, dont l’objectif est de financer des chantiers de génie végétal en
rivière de montagne. Coût de ce projet
franco-suisse : 1,226 million d’euros,
financés à hauteur de 816 576 euros
par des fonds publics. Sans dresser
d’inventaire à la Prévert, on peut jus-
te lister les noms de dizaines d’autres
projets qui ont reçu le feu vert financier d’Interreg : Alpeau, Biocork, Chillon et Ripaille, Éco-Obs, Isotopechino,
Enquête photographique, Multipass
Portes du Soleil, Pommes-poires, Évidanse, Fest’hiver transfrontalier de la
chanson jeune public, Promotion des
vins du pourtour du Mont-Blanc, etc.,
etc.
Pour prétendre bénéficier du soutien
d’Interreg, voici les conditions : être
transfrontalier, être localisé dans l’espace
de coopération, s’inscrire dans la dynamique du programme (?), être réalisé
entre 2007 et 2013, prendre en compte les effets qu’il peut produire sur
l’environnement (?) et satisfaire aux
règles d’éligibilité des dépenses. Quant
aux bénéficiaires, Interreg ratisse large : il suffit d’être un “organisme public
ou privé” pour pouvoir prétendre aux
fonds. Seul hic : dans ces grand-messes
régulières où les institutionnels font
le point sur la destination de ces fonds
transfrontaliers, nulle part n’apparaît
le nombre d’emplois créés ou sauvés
grâce à cette manne publique qui semble
inépuisable. Ce n’est peut-être pas le
but après tout… I
J.-F.H.
42
LA PAGE DU FRONTALIER
ASSURANCE-MALADIE
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
La pression continue
Droit d’option : sursis jusqu’en mai 2014
Les frontaliers qui adhèrent massivement aux assurances maladies
privées devront s’attendre à des lendemains douloureux avec la
suppression du libre choix de la couverture sociale.
Alain Marguet et
les deux juristes
de l’Amicale
des frontaliers
Ibrahima Diaio et
Valérie Pagnot ont
été reçus le
8 octobre dernier
au ministère des
Affaires sociales
et de la Santé.
AGRICULTURE
e projet gouvernemental de supprimer
plus tôt que prévu le
droit d’option a fait
l’effet d’une bombe
sur la bande frontalière. “Vous
venez nous planter un coup de
couteau dans le dos en anticipant l’échéance du retour à la
C.M.U. volontaire sur des bases
infondées et discriminatoires
par rapport aux travailleurs
français”, écrit Alain Marguet
au directeur de cabinet du ministère des Affaires sociales et de
la Santé.
Le président de l’Amicale des
frontaliers est d’autant plus
agacé qu’il a appris ce projet
par voie de presse dans un article
publié le 20 septembre dans Les
Échos. Il rappelle qu’en 1963
les frontaliers alors exclus de
la Sécurité sociale n’avaient
d’autre choix que de se tourner
L
Un réseau transfrontalier
Agricultrices françaises et suisses :
même combat
La première réunion du réseau transfrontalier Farah s’est déroulée le 27
septembre dernier à Pontarlier. Objectif : échanger, se former, se comparer et agir.
ce qui est de la participation des femmes
aux organisations agricoles, même si
leur accès aux différentes instances
représentatives de la profession est
théoriquement le même que celui des
hommes, on constate une vraie difficulté à trouver et à motiver la relève.
Farah vise à mieux décrire l’implication
des femmes à tous les niveaux. Il a
pour ambition la mise en place d’actions
concrètes qui contribueront à renforcer la reconnaissance et la visibilité
de la femme en agriculture. Cette
démarche leur permettra ainsi
d’acquérir plus d’autonomie, de liberté de décision tant dans la sphère familiale que publique. Comme il s’agit
d’un réseau transfrontalier, Farah est
porté par deux organismes de développement agricole, à savoir Trame
côté France et Agridea côté Suisse.
“Cette démarche de coopération s’inscrit
dans le cadre d’un programme Interreg entre la Franche-Comté et la Suisse francophone. Il s’étale sur une durée
de trois ans. La participation française s’élève à 363 000 euros”, précise Aline Bihler.
Après les présentations de circonstances, les participantes se sont mises
au travail. Il en résulte déjà quelques
pistes de réflexion. Certaines ont trait
à l’organisation d’échanges francosuisses, à la recherche de formation
permettant d’optimiser par exemple
la gestion du temps. D’autres peutêtre plus coquettes souhaiteraient
qu’on leur inculque quelques notions
pour mieux valoriser l’image, la féminité de l’agricultrice. “Les gens n’ont
pas idée du nombre de fois où l’on doit
se changer dans une journée”, souligne à juste titre une agricultrice.
Toutes veulent apprendre à mieux se
35 agricultrices suisses et françaises se sont
connaître. On sait que l’échange est
retrouvées le 27 septembre à Pontarlier au lancement du réseau toujours plus fructueux que l’isolement.
d’échange transfrontalier Farah. En agriculture plus qu’ailleurs. I
a mobilisation est déjà
d’actualité pour ce premier
rendez-vous qui a attiré près
de 35 femmes. “C’est plutôt
encourageant”, estime Aline
Bihler, chargée de mission Farah. Les
lettres de ce prénom mixte d’origine
arabe permettent de cerner le sens du
projet : Femmes en Agriculture Responsables et Autonomes en complémentarité avec les Hommes.
N’en déplaise aux grincheux, les femmes
jouent aujourd’hui un grand rôle dans
le secteur agricole que ce soit côté français ou suisse. Mais elles souffrent toujours d’un manque de visibilité autant
dans l’exploitation que dans les instances représentatives agricoles. En
France, par exemple, ce sont souvent
les femmes qui créent des activités de
L
diversification et qui sont à la tête de
projets collectifs, liés à la commercialisation de services. Elles prennent
souvent les commandes quand il s’agit
d’accueil à la ferme, de la gestion d’un
atelier de transformation ou d’un point de
vente de produits fer- Renforcer la
miers. Elles assument
reconnaisses responsabilités sans
se soustraire à leurs acti- sance et la
vités traditionnelles : visibilité de
ménage, tâches éducala femme.
tives. Certaines ont aussi un travail à l’extérieur.
Cette variété de configurations et d’activités
rend l’articulation famille-exploitation de plus
en plus complexe. Pour
vers des assurances privées.
“Cinquante ans plus tard, on
nous demande de réintégrer la
Sécurité sociale car on a une
population saine. Le gouvernement pense qu’on va reboucher
le trou de la Sécu mais il oublie
de compter les sorties.”
Depuis les Accords bilatétaux
mis en application au 1er mai
2002, le frontalier a le choix
entre la couverture sociale du
pays d’emploi ou de celle de son
pays de résidence. S’il renonce
au régime suisse, il se retrouve obligatoirement affilié en
France avec la possibilité de
souscrire un contrat auprès
d’une assurance-maladie privée jusqu’à la fin de la période
transitoire fixée initialement
en 2009. 95 % des frontaliers
optent aujourd’hui pour une
couverture privée. Ce droit
d’option a ensuite été prolongé
jusqu’au 31 mai 2014 en France alors qu’il a été adopté de
façon définitive en Allemagne,
en Italie et en Autriche.
Depuis le printemps 2011, les
trois principales associations
de frontaliers font le forcing avec
l’appui des députés frontaliers
pour que le libre choix revête
un caractère définitif. Les deux
amendements déposés dans ce
sens en octobre 2011 et en février
dernier ont été réfusés par le
gouvernement Sarkozy. L’arrivée
des socialistes au pouvoir n’a
pas bouleversé la donne, bien
au contraire, puisqu’il était question d’anticiper
le transfert des
frontaliers à la
3 700
C.M.U.
au
aeuros
1er janvier 2013.
Les frontaliers d’assurance.
n’auraient plus
droit à un traitement
de
faveur. “Selon le
schéma indiqué
dans l’article,
vous allez faire
supporter aux
travailleurs frontaliers la cotisation patronale de
8 % alors qu’en
France elle n’est
L
que de 0,75 %. Quand on sait
qu’un frontalier paie entre
5 000 et 7 000 euros d’impôts
auquel il conviendra d’ajouter
3 700 euros d’assurance, il n’y
aura plus aucun intérêt d’aller
travailler en Suisse”, estime
Alain Marguet dans sa missive
ministérielle.
Difficile aujourd’hui de mesurer l’impact réel si ce droit
d’option venait à disparaître.
On voit mal 140 000 frontaliers
quitter la Suisse pour venir pointer à Pôle emploi. Tout comme
il semblait assez complexe au
niveau des caisses primaires
d’avoir à gérer un si gros fichier
en si peu de temps.
La suppression anticipée du
droit d’option n’est plus
d’actualité. Le député socialiste Gérard Bapt qui était à
l’origine de l’amendement en
question a été désavoué notamment grâce à l’intervention de
Patricia Schillinger, la sénatrice P.S. du Haut-Rhin. “Par contre,
l’échéance 2014 sera maintenue”, explique Alain Marguet
qui en a reçu la confirmation le
8 octobre dernier lors d’un entretien au ministère des Affaires
sociales et de la Santé.
Pour que ce passage se fasse en
douceur, les émissaires du gouvernement ont demandé aux
trois associations de frontaliers
du Léman, d’Alsace et de
Franche-Comté de faire des propositions. Alain Marguet n’est
pas contre certaines évolutions.
Il dénonce par exemple cette
possibilité offerte aux assurances de se libérer d’un assuré au bout de deux ans sous prétexte qu’il coûte trop cher en
prestations. Depuis 2006, il réclame en vain une révision des
accords bilatéraux sur différents points : rétrocession du
second pilier et des allocations
chômage, assurance-maladie…
“Pour l’assurance, il faut maintenir le libre choix et obliger
toutes les compagnies et
mutuelles à garantir les salariés frontaliers. On doit aussi
les obliger à prendre en charge
leur assuré sans aucune dérogation avec de véritables garanties viagères englobant tous les
risques. Ces garanties devront
être illimitées en somme et en
durée.” I
F.C.
Un soutien ambigu de Pontarlier
e groupe majoritaire du conseil municipal a adopté en
séance du 24 octobre un vœu en faveur du libre choix
de la couverture maladie des frontaliers. Les trois élus
P.S. nʼont pas pris part au vote, estimant que ce vœu est
présenté par les travailleurs frontaliers et quʼil se refuse à
répondre à la pression exercée par un lobby en particulier.
Les deux élus Verts ont préféré sʼabstenir étant en désaccord avec ce qui est proposé pour lʼassurance-maladie, en
indiquant que cʼest une affaire de justice sociale.
La position de la Ville de Pontarlier semble quand même assez
ambiguë. Si telle était sa volonté de soutenir les frontaliers, elle
aurait pu tout aussi bien le faire au printemps 2011 quand le gouvernement Sarkozy a retoqué par deux fois des amendements
en faveur dʼun droit dʼoption définitif.
Dans lʼopinion, les avis sont très partagés sur le traitement réservé aux frontaliers sur cette question de couverture maladie. Ce
vœu a aussi pour effet de stigmatiser une fois de plus lʼattention
sur le pouvoir dʼachat dʼune “communauté” quʼil semble inconvenant de plaindre. Quʼune collectivité locale défende lʼavenir
dʼun bureau de poste, lʻamélioration des dessertes routières ou
ferroviaires, soit, car il en va de lʼintérêt général. Quʼelle vole au
secours dʼune catégorie particulière de travailleurs et on pourrait
tout aussi bien lʼaccuser de faire de lʼélectoralisme sous une forme déguisée. I
Assistance
Chômage - Fiscalité
Protection sociale - Législation
Informations - Défense
Retraite
Valérie Pagnot, Juriste
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leurs familles sur les conséquences importantes d’une telle réforme et
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Franche-Comté :
Bulletin d’adhésion à l’association de l’Amicale des Frontaliers
: 15 Tartre Marin - B.P 23083 - 25500 MORTEAU Cedex
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Tél. 03 81 46 45 47
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Tél. 03 81 49 67 99
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†±•‹”‡ ƒ†Š±”‡”  Žǯƒ••‘…‹ƒ–‹‘ †‡ Žǯ‹…ƒŽ‡ †‡• ”‘–ƒŽ‹‡”• ƒƤ †ǯ‘„–‡‹” Žƒ “—ƒŽ‹–± †‡ ‡„”‡ ƒ…–‹ˆǤ ‡ Œ‘‹• — …Š°“—‡ †‡ ͙͔ —”‘• 
Žǯ‘”†”‡ †‡ Žǯ‹…ƒŽ‡ †‡• ”‘–ƒŽ‹‡”•Ǥ ȋƒ‹”‡ ’”±…±†‡” †‡ Žƒ ‡–‹‘ Ǽ— ‡– ’’”‘—˜±ǽȌǤ
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Agenda
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
LES HÔPITAUX-NEUFS - FRANÇOISE CORDEREIX
“Au-delà des Maasaï,
la question de notre propre
qualité de vie est posée”
La présidente de l’association du Haut-Doubs “Lumière Maasaï” parle de la nécessité d’agir pour sauver
ce peuple africain dont l’avenir est aujourd’hui menacé. Elle organise une conférence sur ce thème le
13 novembre à Labergement-Sainte-Marie, en présence de Kenny Matampash, porte-parole des Maasaï.
a Presse Pontissalienne : Une association du Haut-Doubs qui est mobilisée
pour défendre les Maasaï, ce n’est pas
banal. Qu’est-ce qui scelle votre engagement en faveur de ce peuple d’Afrique de
l’est ?
Françoise Cordereix : J’ai fait un voyage
au Kenya en 1995. J’en suis revenue
transformée. Dans le cadre de ce périple,
nous sommes allés en terre maasaï. Ce
qui m’a le plus étonnée, c’est de voir ces
gens démunis matériellement qui respiraient le bonheur. Ce peuple est dans
l’être et pas dans l’avoir. Six mois plus
tard, je suis retournée dans ce pays avec
mes enfants car je voulais qu’ils ressentent cela. J’ai beaucoup lu sur le
sujet, jusqu’à tomber sur le livre de
Xavier Péron “Je suis un Maasaï” dans
L
lequel il exprime ce que j’ai perçu. Il
parle aussi des problèmes que rencontre
ce peuple depuis la colonisation anglaise. Il y a un an, j’ai créé l’association
“Lumière Maasaï”, pour défendre leur
cause. Nous sommes sept adhérents.
L.P.P. : Vous allez accueillir dans le Haut-Doubs
Kenny Matampash, le porte-parole des Maasaï dans le cadre d’une conférence que vous
organisez à Labergement-Sainte-Marie.
Qu’attendez-vous de cette rencontre événement ?
F.C. : Le but premier est de faire découvrir la culture Maasaï et de sensibiliser le public aux enjeux d’avenir auxquels ce peuple est confronté. L’autre
intérêt de la rencontre sera aussi de
récolter des fonds qui vont nous permettre d’aider les Maasaï à financer
des projets tels que racheter des terres,
des vaches, ou faire des forages pour
trouver de l’eau. J’attends beaucoup de
cette rencontre. Ce sera, je crois, un
grand moment pour Kenny Matampash et pour nous.
L.P.P. : Est-ce que les Maasaï vivent ce que les
indiens Amérique ont vécu en étant parqués
dans des réserves, où les Bushmen de Namibie qui ont été persécutés ?
F.C. : Historiquement, les Maasaï avaient
un vaste territoire qui s’étendait au
nord de Nairobi (capitale du Kenya) et
sur une grande partie de la Tanzanie.
Au XIXème siècle, lors de la colonisation
anglaise, ce peuple nomade a été repoussé vers le sud où les terres sont moins
belles, et une frontière a été établie
entre la Tanzanie et le Kenya. Les MaaKenny Matampash, saï vivent toujours sur ces deux terriporte-parole des Maasaï sera toires. Lors de l’indépendance, dans les
dans le Haut-Doubs. années soixante, le gouvernement
leurs vaches. Ils étaient privés d’eau
alors que paradoxalement des millions
de tonnes d’eau étaient pompées dans
le lac Navaisha pour l’irrigation des cultures horticoles en particulier.
kenyan a voulu les sédentariser. La
réforme foncière radicale leur impose
de se regrouper de façon définitive sur
des portions de terre délimitées avec
un titre collectif de propriété. Ils ont
été exclus également des parcs nationaux. Beaucoup de leurs terres ont été
cédées à de grandes firmes horticoles.
Ils ont été spoliés au fil du temps. Sans
terres, ces éleveurs nomades ne peuvent plus se déplacer et ne peuvent plus
élever les troupeaux qui constituent
leur principale ressource. Leur richesse, ce sont leurs vaches. Ils ne sont pas
assez forts pour se défendre.
L.P.P. : Combien sont les Maasaï aujourd’hui ?
F.C. : Leur population est estimée entre
600 000 et 700 000 individus.
L.P.P. : L’excision fait partie également de la culture Maasaï. Qu’en pensez-vous ?
F.C. : En tant que femme, évidemment, je
ne peux pas y être favorable. L’excision
fait partie de la culture des tribus de toute l’Afrique. Pour autant, cette pratique
est interdite au Kenya. Ce qui est important, c’est que les Maasaï puissent évoluer tout en gardant leurs valeurs. Kenny Matampash avance dans cette
optique-là. Ce peuple voit ce qui se passe. Il va vers une évolution de sa culture.
L.P.P. : Ont-ils de l’amertume vis-à-vis du pouvoir en place qui les pousse à se sédentariser
en les privant d’espace ?
F.C. : Non, cela est contraire à leur philosophie. Ce peuple n’est pas belliqueux.
Il est dans l’acceptation, ce qui est très
L.P.P. : Ils ont donc besoin de terres pour nour- surprenant. Il remercie Enkaï pour cela.
rir leurs troupeaux. Sont-ils aussi des cultiva- À mon sens, nous avons beaucoup à
teurs ?
apprendre des Maasaï sur le plan de la
F.C. : Les Maasaï ne font pas de cultu- spiritualité et de l’ouverture aux autres.
re. Leur alimentation de base est le lait
de vache et le sang de l’animal qu’ils L.P.P. : Un des éléments forts de la culture Maaprélèvent au niveau de la jugulaire. Ils saï est le rite d’initiation des garçons pour les
ne cultivent pas car au nom de leur dieu accompagner vers l’âge adulte quand ils devienEnkaï, ils n’abîment pas la terre qui nent des guerriers. Pouvez-vous nous en parler ?
appartient à tout le monde et qui se F.C. : L’initiation des garçons est un des
transmet aux généra- points forts de leur culture. Avant, ils
tions futures. Ils élèvent quittaient le village, pendant plusieurs
“Ils sont dans également des moutons années, pour aller vivre en groupe dans
l’être, dans et des chèvres. Leur vie un village construit pour eux. Pendant
est rythmée par des cette période où ils vivaient en autoles valeurs
fêtes. La fin de nomie, ils acquéraient toutes les valeurs,
humaines.” l’initiation des garçons y compris spirituelles. Maintenant qu’il
en est une. À ces diffé- y a l’école, l’initiation se fait pendant
rentes occasions, ils les vacances scolaires. L’objectif est toutuent une vache ou une jours le même : transmettre les valeurs.
chèvre. La viande est
réservée à ces événe- L.P.P. : Quelles sont ces valeurs ?
ments-là. En leur pre- F.C. : Ils sont dans l’être, dans les valeurs
nant leur terre, on les humaines, le respect, l’amour et la dignicoupe de leur culture. té. Ils vivent simplement. Entre eux,
La sécheresse de 2009 c’est l’entraide.
a tué des milliers de
L.P.P. : Quelles actions avez-vous déjà mis en
place pour récolter des fonds dans le cadre de
votre association ?
F.C. : Kenny Matampash nous envoie
des bijoux fabriqués par les femmes de
son village. Nous les vendons. On attend
sa venue pour faire le point sur les
besoins du peuple Maasaï et définir
avec lui un projet sur lequel nous pourrions nous mobiliser sachant que la scolarisation est un des aspects qui nous
tient à cœur. Si on peut participer à
l’achat de vaches ou de terres, ce serait
aussi intéressant. Une association bretonne, avec l’aide de la communauté de
communes de Quimper, a financé un
forage pour les Maasaï (N.D.L.R. : la loi
Oudot-Santini autorise les collectivités
à participer financièrement a des actions
de coopération internationale).
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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - [email protected]
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La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
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Variétés
Chantez en duo avec Didier Barbelivien
Françoise
Cordereix
a déjà effectué
quatre voyages
en Afrique.
Elle espère
pouvoir y retourner l’année
prochaine.
L.P.P. : Comment aider ce peuple sans le juger,
en respectant sa culture sans faire de
“l’ingérence” ? N’êtes-vous pas tenté d’apporter
une touche europénne à sa culture ?
F.C. : Nous ne voulons surtout pas imposer quelque chose, alors que nous, occidentaux, avons déjà beaucoup détruit en
Afrique. Ce peuple vit dans le respect de
la terre, en harmonie avec la nature. Au
contraire, je crois que c’est nous qui avons
le plus apprendre des Maasaï.
Métabief. C’est important qu’il puisse
dialoguer avec les jeunes. Le 13 novembre
au soir, il y aura la conférence que nous
organisons en collaboration avec
l’association des parents d’élèves du collège de Mouthe. La communauté de communes du Mont d’Or nous laisse gracieusement
la
salle
de
Labergement-Sainte-Marie pour cette
soirée au début de laquelle le film “Maasaï, terre interdite” sera projeté.
L.P.P. : Est-ce que des peuples comme les Maasaïs qui vivent de façon rudimentaire, de notre
point de vue, peuvent trouver leur place dans un
monde acquis à la consommation ?
F.C. : J’espère que cela sera encore possible. Les Maasaï se laissent tenter par
la société de consommation mais
s’aperçoivent qu’elle a ses limites. Il me
semble que l’enjeu va au-delà. Derrière
ce combat qui consiste à préserver la survie des Maasaï, c’est plus globalement la
L.P.P. : Kenny Matampash va passer deux jours question de notre propre qualité de vie
qui est posée, de la préservation de la terdans le Haut-Doubs. Quel est le programme ?
F.C. : Il va se rendre au collège de Mouthe, re, de l’écologie. I
au L.E.P. de Pontarlier, et à l’école de
Propos recueillis par T.C.
L.P.P. : Le travail de Kenny Matampash à travers
le monde porte-t-il ses fruits ?
F.C. : Kenny Matampash est forcément
écouté par le gouvernement kenyan. Son
O.N.G. Neighbours Initiative Alliance
(N.I.A.) est importante. Pendant la sécheresse de 2009, qui fut une des plus grandes
que le Kenya n’ait jamais connue, l’O.N.U.
l’a chargé d’organiser la distribution de
l’aide alimentaire en territoire Maasaï.
Conférence et film “Les Maasaï, peuple en péril”
en présence de Kenny Matampash - Salle de fêtes de Labergement-Ste-Marie
€ (gratuit pour les moins de 18 ans)
Mardi 13 novembre à 20 heures - Entrée 5€
mail : [email protected]
BULLETIN D’ABONNEMENT
Bulletin à remplir et à retourner accompagné
de votre règlement à l’adresse suivante :
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Didier Barbelivien, le célèbre auteur-compositeur reprend à sa façon les titres qu’il a écrits pour
les grands artistes de la variété française. Et pendant toute sa tournée, l’homme aux centaines de
tubes recherche celle ou celui qui interprétera une chanson en duo avec lui lors de son concert
dans votre région. Les titres sélectionnés sont : pour les hommes “À toutes les filles” créée avec
Félix Gray en 1990 et pour les femmes “Les mariés de Vendée” créée avec Anaïs en 1992. Vous
souhaitez interpréter ce duo avec Didier
Barbelivien ? Enregistrez sur le play-back
orchestre du titre votre voix et envoyer un fichier
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avec toutes vos coordonnées. En juin dernier,
Didier Barbelivien sortait un coffret de trois C.D.
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Concert
Une Nuit du Blues qui réveille
Le 17 novembre, le M.P.T. des Longs Traits organise la 21ème Nuit du Blues au théâtre Blier de
Pontarlier à 20 h 30. Le groupe Hobo Blues ouvrira les festivités. Ce duo électro-acoustique
(guitares-voix) qui donne un rythme d’enfer à sa musique est issu de la scène de Montpellier.
Ensuite, il cédera la scène à Philippe Grancher and his G-Men.
Le guitariste est considéré par la presse spécialisée comme étant un des meilleurs du blues
français. Les amateurs du genre seront ravis de la prestation de ces équilibristes qui font chanter
les notes comme dans aucune autre musique. Un régal.
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Peinture
André Roz au musée
Le musée municipal de Pontarlier et l’association
de ses Amis proposent une rétrospective de l’œuvre
du peintre André Roz (1887-1946). Par une
exposition, de près de 80 pièces - pour la plupart
exceptionnellement sorties de collections
particulières -, ils invitent à la découverte de
l’homme et à la compréhension de son œuvre par
une approche tant historique qu’artistique. André
Roz s’était installé à Pontarlier dès la fin de la
Première guerre mondiale. Très investi dans la vie
pontissalienne, puisque membre de différentes
associations et organisateur de divers spectacles, il
a maintes fois peint sa ville d’adoption. Ses beaux
paysages de dégel du Jura français et suisse lui ont valu sa reconnaissance en tant que peintre de
la vie de montagne. Cependant, il a également laissé de nombreuses autres scènes, par exemple de
marchés très vivants, de cirques, ou encore de paysages rapportés de ses voyages en Italie.
EXPOSITION ANDRÉ ROZ - DU 9 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE
CHAPELLE DES ANNONCIADES - DU 7 DÉCEMBRE AU 3 MARS 2013
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Musique
L’Harmonie joue Pinocchio
Le compositeur espagnol Ferrer Ferran a réalisé en 2008 une fresque musicale consacrée à
Pinocchio. Pour son concert d’automne, l’orchestre d’Harmonie de Pontarlier a choisi de s’emparer
de ce merveilleux récit. Avec la participation des écoliers de Joliot-Curie scolarisés dans la classe
de Pascale Lhomme et Emmanuel Léchine. Des personnages de la Commedia dell’arte seront de la
partie. Le big band et les Vieux de l’hop feront “swinguer” les mélodies consacrées à ce personnage
mythique.
Comme chaque année, l’entrée de ce spectacle gratuit sera soumise à l’obtention d’un billet délivré
par l’office du tourisme depuis le 2 novembre. Les spectacles auront lieu à l’Espace René Pourny
vendredi 9 et samedi 10 novembre à 20 h 30 et le dimanche 11 novembre à 17 heures.
Tél.
E-mail :
En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne.
Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.
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La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
AGENDA
À VOIR
Labergement-Sainte-Marie
Une exposition vachement bien
La Maison de la Réserve à Labergement-Sainte-Marie présente sa nouvelle exposition artistique “Grosses vaches”. Des œuvres tout à fait originales exposées jusqu’au 6 janvier 2013.
près le loup et les cabanes,
la Maison de la Réserve
revient sur un thème agricole par excellence : la vache. Dans
le Doubs, elles font partie intégrante du paysage et sont à la
base d’une économie plutôt épanouie. Elles constituent directement ou indirectement un précieux gisement d’emplois non
A
délocalisables. Mais la vache n’a
pas qu’une vocation laitière ou
bouchère. Au même titre que la
neige ou les couleurs de l’automne, elle inspire les artistes de tout
poil.
L’exposition “Grosses Vaches”
regroupe les œuvres de plus de
40 artistes qui ont modelé, peint,
assemblé comme bon leur semble
info : www.maisondelareserve.fr
cet animal emblématique de notre
région. Dessins, peintures, sculptures, photos… des œuvres variées,
diversifiées et surtout étonnantes
pour découvrir ou redécouvrir la
vache comme nous ne l’avions
jamais vue auparavant.
Ce collectif d’artistes de talent
compte dans ses rangs des noms
reconnus tels que Gérard Benoît
à la Guillaume, Guy Cretin, Christian Vlotz… I
La vache
dans tous ses
états.
L’exposotion
est visible
jusqu’à début
janvier.
LE PORTRAIT
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 157 - Novembre 2012
47
Dirigeant de l’année en 2011
Camille Saillard :
100 % brut de rugby
Il avait tout du pilier teigneux et s’en réjouit encore. Joueur,
arbitre, dirigeant, l’ancienne terreur des mêlées n’a jamais ménagé sa peine au service de son club. Une figure haute en couleur.
nutile de lui demander à quel
poste il jouait, il a le physique
de l’emploi. Petit, râblé, tout en
muscles et toujours prêt à en
découdre pour peu qu’on lui passe un ballon ovale entre les mains.
Le ballon, il reconnaît qu’il ne le touchait pas beaucoup, si ce n’est pour
l’arracher ou l’extraire des mêlées.
Oreilles chastes s’abstenir. “On était
les rois de la boxe. La règle était simple
à notre époque : il fallait faire bouffer l’herbe à l’autre et tu étais le
meilleur”, lance celui qui a commencé le rugby en rentrant de l’armée.
Fils de cheminot, Camille Saillard a
grandi entre Doubs et Pontarlier. Ses
parents étaient garde-barrière sur la
ligne Pontarlier-Gilley. Les nuits
étaient parfois froides en hiver dans
ces maisonnettes. De quoi vous endurcir le cuir. Pendant son service militaire dans les fusiliers marins, il pratique le foot américain et y prend vite
goût. De retour au bercail en 1963, il
I
s’inscrit assez logiquement au club
de rugby. Histoire aussi de suivre
quelques copains. Il trouve naturellement sa place dans le paquet
d’avants au poste de pilier ou talonneur. “C’était déjà assez physique.”
Peu de technique mais une sacrée
envie de se donner à fond. “Pour moi,
la victoire n’était pas une finalité” ditil. Camille Saillard
n’a jamais fait les
“On était
choses à moitié, y compris à la troisième miles rois
temps. “J’avais une
de la
épouse très compréboxe.”
hensive…”
C’est avec la même
énergie qu’il se dépensait dans son métier
de plombier-chauffagiste. Entré chez Bresch comme apprenti,
il en partira 46 ans
plus tard. Dur au mal
et ne donnant jamais
sa part au chat quand il s’agissait de
distribuer quelques pralines, le pilier
pontissalien n’est du genre à tricher
ou à la fermer. Quand on lui demande de s’occuper de l’école de rugby, il
répond présent. De lancer une équipe féminine avec son pote Philippe
Barbezat, il relève le challenge. Il a
même passé la formation d’arbitre
régional. L’expérience ne sera guère
concluante. “C’est le dernier des métiers.
J’ai vite arrêté.” Ce qui peut se comprendre vu le caractère du bonhomme et sa réputation.
Ce père de trois enfants aura aussi
le souci de transmettre le goût du
sport à ses deux garçons. Ces derniers
suivront l’exemple paternel. Bertrand,
l’aîné, entraîne aujourd’hui l’équipe
2 du C.A.P. Camille ne boude pas son
plaisir de voir son petit-fils perpétuer
la tradition familiale. Encadrer les
jeunes, cela lui plaît même s’il n’est
pas toujours convaincu du bien-fondé de les prendre si jeunes. Il grogne
Camille Saillard a joué au rugby jusqu’à 55 ans.
Il donne toujours de sa personne pour le club de sa vie.
aussi face au manque d’éducation de
certains. “La première chose, c’est de
dire bonjour.”
Le rugby a certainement évolué positivement même si selon lui les changements de mentalité ne vont pas
toujours dans le bon sens. Ce qui ne
l’empêche pas d’apprécier le niveau
du C.A.P. cette saison. “On a une bonne équipe avec un bon maître à jouer
en la personne de l’entraîneur
Alexandre Farina.” Aujourd’hui responsable du matériel, Camille Saillard
ne compte plus les heures de bénévolat au service de son club préféré.
Cet investissement a été récompensé en 2009. La grande famille du sport
pontissalien l’a désigné meilleur dirigeant de l’année. Camille et son épouse Marie-Claude qui le mérite tout
autant sont allés recevoir la médaille
à Paris. Un souvenir inoubliable. “J’ai
même dû mettre le smoking”, conclut
ce personnage au grand cœur. Mais
ça, on l’avait déjà deviné. I
F.C.