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N° 65
Mars 2005
1,80
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des
cantons de Montbenoît,
Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
Accidents
Téléphone portable :
p. 11
Les urgences de Pontarlier
face aux accidents de l’hiver
le secteur de Pontarlier
est-il dangereux ?
L’activité du service des urgences connaît
une forte recrudescence en période touristique, d’au moins 15 %. Fracture, entorses
et gros bobos se comptent par centaines.
-15
à déduire sur la révision
de votre vélo
avant le 20/03/05
sur présentation de ce bon
!
%*
(*Voir condition en magasin)
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- Une association suisse met en cause
les risques liés à l’utilisation du portable.
- La mairie de Pontarlier a réalisé
des mesures en ville.
- Quelle est la réglementation
en matière d’installation d’antennes.
Lire en p. 7 à 12
L’événement
p. 4 à 5
Maison de l’Environnement :
les dessous d’un projet
Le projet est officiellement lancé.
C’est le dossier-phare du secteur Frasne-Drugeon. Une Maison de l’Environnement sera édifiée dans les locaux
de l’ancien presbytère de La Rivière-Drugeon. Porté par le C.P.I.E. du
Haut-Doubs et soutenu par Christian Bouday, le dossier est bientôt
ficelé. À qui bénéficiera cette Maison de l’Environnement, comment
sera-t-elle financée, qui soutient le
projet, qui émet des réserves. Le point
sur une réalisation qui mobilise près
d’1 million d’euros.
Trafic
p. 20
Quel avenir pour la
“route du Haut-Doubs” ?
La Départementale 437 traverse de part le
Haut-Doubs. Faut-il en faire une route
touristique ou encourager le trafic ?
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Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Précaution
Dans le monde, la téléphonie
mobile représente un marché
de quelque 1 100 milliards de
dollars. En 1997, 11% des Européens étaient équipés de téléphones cellulaires, ils sont plus
de 80% aujourd’hui. En France
cette fois-ci, plus de 40 millions
de portables sont en circulation.
La croissance de ce marché
qu’on croyait souffrant il y a deux
ans, dépasse aujourd’hui les
22% par an. L’engouement pour
le mobile n’est pas près de
retomber. On estime par exemple
que 90% des portables achetés cette année constitueront
des renouvellements d’appareils. Même les collectivités
publiques contribuent à ce lucratif marché en aidant les opérateurs privés à installer des
antennes, là où le portable ne
passe toujours pas. D’ici 2007,
la quasi-totalité des 594 communes du Doubs devrait être
branchée à la mode portable.
Si cette déferlante technologique fascine, elle inquiète aussi. On le verra dans ce dossier,
la municipalité de Pontarlier a
commandé une étude pour tenter d’établir l’ampleur du champ
magnétique dégagé par les
antennes-relais installées en ville. Parallèlement, des riverains
pontissaliens s’interrogent sur
la nocivité des ondes tandis
qu’un citoyen suisse de Sainte-Croix se bat actuellement
pour sensibiliser les accros du
portable, rapports scientifiques
à l’appui, de la dangerosité d’utiliser le mobile à outrance. Bien
sûr, d’autres études tendent à
prouver que les fréquences n’ont
aucun effet néfaste sur la santé. Les opérateurs eux-mêmes
l’affirment. Sans crier au loup,
il serait certainement bienvenu
que les collectivités publiques,
État en tête, prennent le soin de
se pencher sur cette question
qui demeure toujours sans
réponse sérieuse : le portable
est-il dangereux ? Ce genre d’initiatives aura au moins le mérite d’éviter, dans quelques années
ou décennies, de se trouver
confrontés à un scandale comparable à celui de l’amiante qui
pourtant, avait été pressenti par
certains scientifiques mais dont
les thèses étaient étouffées au
nom de la raison “économique”. !
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Gilliane Courtois, Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Mars 2005
Commission paritaire
n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, club des collectionneurs du Mont d’Or, mairie de La Rivière-Drugeon, ville de Pontarlier.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
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Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
L’actualité bouge,
les dossiers
évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les
sujets abordés
dans ses
précédents numéros,
ceux qui ont fait
la une de
l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la
rubrique
“Retour sur info”.
L’industrie a ses raisons
pour délocaliser
À
l’avenir, les entreprises aurontelles tendance à investir davantage à l’étranger que sur le territoire français ? La réponse est oui,
si l’on en croit une récente étude réalisée par l’union des industries des
métiers de la métallurgie de FrancheComté (U.I.M.M.). Dans cette enquête réalisée auprès des adhérents des
Chambres Syndicales de la Métallurgie, il apparaît que trois raisons
majeures incitent les entrepreneurs
à envisager investir dans d’autres
pays. Pour 44 % d’entre eux, ce serait
pour des questions de coût. Pour
36 % des interrogés, ils n’auraient
pas d’autre choix que celui de suivre
leurs donneurs d’ordres au risque de
les perdre dans le cas contraire. L’étude précise que “40 % des entreprises
interrogées indiquent avoir subi de
fortes pressions de leurs clients pour
s’implanter à l’étranger et, dans le
même temps, 2/3 des entreprises
estiment être très directement concurrencées par les pays à bas coûts.”
Enfin, la dernière raison avancée pour
justifier une délocalisation est la
recherche de nouveaux marchés pour
20 % d’entre eux. En filigrane de ce
questionnaire, les charges trop élevées qui pèsent sur les entreprises
sont un facteur favorisant.
Il est aussi observé que le phénomène de délocalisation s’accélère
avec le développement de moyens
de communication. “Il n’y a pas de
fatalité au déclin. Il faut avoir le courage de prendre des dispositions
comme l’Allemagne” indiquent les
représentants de l’U.I.M.M. qui dressent un tableau morose sur la conjoncture. Dans le Haut-Doubs, des entreprises ont délocalisé leur production
ou sur le point de le faire. La société Frambourg de La Cluse-et-Mijoux
avait récemment évoqué cette possibilité. !
Une plate-forme de compostage
pour les déchets verts
es habitants de la C.C.L. ayant
pris le temps de lire l’article sur
les déchets verts paru dans le
dernier numéro de “10 communes à
la une” ont dû apprécier les économies réalisées en 2004, faisant état
d’une baisse de 84,6 % du coût du
traitement par rapport à l’année précédente. Une économie qu’il convient
de relativiser car elle ne prend en
compte qu’une partie du processus
limitée au broyage. L’étape suivante et obligatoire du compostage n’a
rien coûté pour la bonne raison qu’elle n’a pas été faite.
Cette précision n’interfère heureusement pas dans la recherche d’une
solution conforme à la réglementation. D’un commun accord, la C.C.L.
et le S.M.E.T.O.M. (Syndicat Mixte
d’Étude et de Traitement des
L
Ordures Ménagères) qui reprend cette année la compétence déchets verts,
ont validé l’aménagement d’une plate-forme de compostage de 2 000 m2
située à l’arrière de la déchetterie. Tout
se fera sur place. Après broyage, les
déchets verts seront mis en andains
avec un système d’aération forcée qui
les transformera en compost, lequel
pourra être distribué à la demande
aux habitants.
Les services techniques de la C.C.L.
s’en serviront également. “On a déjà
la déclaration préfectorale qui nous
autorise à entreprendre les travaux”,
explique Jean-Yves Meuterlos, secrétaire général du S.M.E.T.O.M. qui assure la maîtrise d’ouvrage de l’opération.
Une partie de la plate-forme étanche
existant déjà, il reste à creuser le bassin de rétention, à aménager la zone
de stockage et à mettre en place le
système d’aération forcée. Le coût de
l’opération représente un investissement d’environ de 250 000 euros H.T.
Comme pour les autres plates-formes
déjà réalisées sur son territoire, le
S.M.E.T.O.M. assurera le financement.
“Le fait d’avoir la compétence déchets
verts rend le S.M.E.T.O.M. éligible à
50% de subvention. Avec les services
de la C.C.L., on est dans la phase de
préparation des marchés pour la réalisation. Les travaux devraient débuter avant l’été 2005. Quand la plateforme deviendra opérationnelle, les
agents de la déchetterie s’occuperont
de l’accueil. Tout ce qui est lié au traitement sera à la charge du S.M.E.T.O.M.
mais les coûts seront mutualisés à
l’échelle des collectivités qui bénéficieront de ce service.” !
Jougne : maîtriser le développement de la commune
es 4 pages que nous avons consacrées au village de Jougne dans notre
précédente édition ont suscité des
réactions de lecteurs. La question du développement de la commune et de la construction de nouveaux logements a notamment
fait réagir un habitant de Jougne, Claude
Grandliénard, qui estime que “la commune est déjà dans l’impasse pour contrôler
le dépôt et l’élimination des déchets produits par sa population actuelle de résidents permanents et secondaires. On comprend donc mal, poursuit cet habitant, que
M. le premier adjoint puisse se réjouir d’un
accroissement de population, d’autant plus
que la municipalité éprouve déjà visiblement selon lui à gérer un territoire difficile… Peut-on en conclure à une incohé-
L
rence notoire entre la fiévreuse politique
d’accroissement de la population et la gestion des déchets de Jougne ?” se demande M. Grandliénard. Selon lui, “en se réjouissant de plus nombreux lotissements sans
préalablement mesurer les conséquences
de cet accroissement, on jette visiblement
le manche avant la cognée.”
Le riverain jougnard met en doute le bienfondé des travaux prévus par la municipalité. Le “grand projet de schéma urbain”
présenté par la mairie et de revitalisation
de Jougne, avec notamment la rénovation
des places de la Mairie et du Mont d’Or,
ne trouve pas grâce à ses yeux. Claude
Grandliénard se demande “ce que la commune, donc ses contribuables, sont en
droit d’attendre d’une telle dépense en
retour sur investissement ou s’ils verront
leurs impôts locaux augmenter.” Son réquisitoire est sévère : “Telle qu’exposée, la
politique communale détermine des investissements coûteux sur le bourg et une
dénaturation des hameaux par des zones
loties aux parcelles exiguës, dont l’ensemble rappelle les zones d’habitations
ouvrières du début du siècle dernier.” Il
estime aussi que l’on “favorise un vrai
bétonnage par densification excessive sur
les lotissements et son impact sur l’environnement et la qualité de vie.” Cet habitant juge enfin qu’il vaudrait mieux investir dans ce qui était encore il y a quelques
années “un petit paradis du ski familial” :
Entre-les-Fourgs, un hameau délaissé à
ses yeux. !
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et ses “Bio” à Jougne
Boujeons, Bouverans, Chapelle d’Huin,
Évillers, Hauterive la Fresse, Labergement
Sainte-Marie, Mouthe, Sombacour, La
Rivière-Drugeon, Les Longevilles Mont
d’Or, Sainte-Colombe, Saint-Point, Jougne,
Oye-et-Pallet, Les Fourgs…
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L’événement
L’ÉVÉNEMENT
4
Pour
ou
contre
une Maison de l’Environnement ?
Le secteur du Drugeon mobilise actuellement toutes les attentions autour d’un projet : la création d’une Maison de l’Environnement. Ce futur lieu de sensibilisation aux milieux
naturels doit s’installer dans l’ancien presbytère de La Rivière-Drugeon, réhabilité pour l’occasion. Initié par le C.P.I.E.
du Haut-Doubs, soutenu par l’élu local Christian Bouday qui
cherche actuellement à boucler le volet financier, ce dossier
ne fait pas l’unanimité parmi les élus du secteur de FrasneDrugeon. À qui bénéficiera cette Maison de l’Environnement,
comment sera-t-elle financée, qui soutient le projet, qui émet
des réserves. Deux pages pour mieux comprendre.
LA R IVIÈRE-DRUGEON
Début des travaux cette année
850 000 euros pour la
Maison de l’Environnement
Qui est le C.P.I.E. ?
e Centre Permanent d’Initiation
à l’Environnement a été créé en
1979 à l’initiative d’universitaires
francs-comtois. Association loi
1901, le centre était basé à Bonnevaux (ancien moulin) jusqu’à la
fin des années 90 où il a déménagé à Frasne, face à la gare. “Nous
cherchions un local plus en adéquation avec l’image “maison de
l’environnement”. Nous souhaitons également nous ouvrir plus
sur le public. La commune de La
L
Rivière nous a proposé ce projet
dans l’ancien presbytère”, résume
Benoît Deboskre, responsable du
C.P.I.E. du Haut-Doubs.
Le C.P.I.E. du Haut-Doubs emploie
7 salariés permanents en C.D.I.
ainsi que quelques C.D.D. selon
les périodes. Il réalise un chiffre
d’affaires de 450 000 euros par an.
“Notre budget est autofinancé à
95 %” précise le responsable. Mais
par autofinancement, il faut tout
de même entendre argent public.
Car ses ressources proviennent
essentiellement des missions
d’études, de conseil ou d’aménagement que lui confient les collectivités publiques : Conseil général, Conseil régional, services de
l’État, communauté de communes,
etc., ainsi que de la formation que
le centre dispense tout au long de
l’année (éco-interprète, B.E.A.T.E.P.
“Tourisme, Nature, Environnement”),
et des interventions en formation
à destination des enseignants, des
étudiants en D.E.F.A., brevet d’État “accompagnateur en montagne”, des acteurs du milieu rural
ou des élus. !
Le projet de transformation du presbytère de La Rivière-Drugeon en Maison de l’Environnement suit son cours.
Les 10 communes autour de Frasne sont concernées. Ce
nouvel espace pourrait ouvrir en 2006.
e Haut-Doubs deviendrait-il un porte-drapeau national en
matière de protection
de l’environnement ? Tout porte à le croire. Après la Maison
de la Réserve dont les nouveaux bâtiments ont été édifiés en 2002 à Labergement-
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Sainte-Marie, voilà que les seront destinées à d’autres
élus du Haut-Doubs prépa- structures en lien avec l’envirent la réalisation, à quelques ronnement. À côté du presbykilomètres de là, d’une Mai- tère, nous avons prévu de créer
son de l’Environnement. Elle un pavillon annexe pour la fordoit être édifiée sur la com- mation. Le jardin de curé serait
mune de La Rivière-Drugeon, maintenu et aménagé pour les
à l’emplacement de l’ancien visiteurs. Le côté environnepresbytère, propriété de la mental serait poussé jusque
commune.
dans la conception de ce bâtiCette future Maison de l’En- ment, avec chauffage bois,
vironnement doit devenir la quelques éléments solaires,
vitrine de la vallée du Dru- récupération des eaux de pluie,
geon, cet “espace naturel euro- etc.” La surface globale du bâtipéen” reconnu pour la typici- ment est d’environ 750 m 2
té de son milieu préservé. La (250 m2 par étage).
Maison de l’Environnement Le coût total de 850 000 euros
est également créée pour abri- serait subventionné à hauteur
ter les locaux du C.P.I.E. du de 75 % selon le maire de La
Haut-Doubs (Centre Perma- Rivière. “Il resterait environ
nent d’Initiation à
200 000 euros à la
l’Environnement), Subventionné charge de la comlogé depuis quelques
mune.” Christian
années à Frasne. Le à hauteur de Bouday espère que
coût du projet est
tous les financeurs
75 %.
estimé à 850 000
pressentis se seront
euros. Si le calenpositionnés “avant
drier prévu par les élus est la fin du premier semestre”
respecté, cette Maison de l’En- pour pouvoir “commencer les
vironnement devrait être opé- travaux cette année.”
rationnelle en septembre 2006, Le C.P.I.E. ne financera pas
d’après les prévisions les plus du tout le bâtiment, la strucoptimistes.
ture associative ne paiera qu’un
Christian Bouday, porteur du loyer à la commune de La Rivièprojet en tant que maire de re. Cette Maison de l’EnviLa Rivière, détaille le dossier : ronnement de la Vallée du Dru“Trois étages doivent être geon est censée “affirmer le
réaménagés. Le 1 er étage territoire du Drugeon.” Mais
accueillera les locaux du servira-t-elle vraiment, à l’imaC.P.I.E., les combles seront ge de la Maison de la Réserve
aménagés pour recevoir des de Labergement-Sainte-Marie,
expositions permanentes sur à valoriser le Haut-Doubs sur
la vallée du Drugeon ainsi que le plan touristique ? Ses pardes expositions temporaires. tisans s’en disent convaincus. !
Au rez-de-chaussée, les salles
J.-F.H.
L’événement
N ÉGOCIATIONS
5
La C.F.D. ne sera pas maître d’ouvrage
Les dessous d’un projet “structurant”
La communauté de communes du Plateau de Frasne et de la Vallée du Drugeon
(C.F.D.) n’a pas souhaité prendre la maîtrise d’ouvrage du projet. Malgré tout,
elle mobilise 200 000 euros de subventions. Explications.
e projet “Maison de l’Environnement” a été approuvé à la majorité des élus de la communauté
de communes Frasne-Drugeon
(C.F.D.) en décembre dernier. En revanche,
les élus communautaires n’ont pas souhaité prendre en charge la gestion globale de ce projet, laissant le soin à Christian Bouday de le faire pour le compte de
sa commune. Pourtant, parmi les missions premières de la C.F.D., comme la
plupart des communautés de communes,
figure le développement économique.
Selon un des élus de la C.F.D., “le projet
nous a été amené comme étant un vecteur
de développement économique alors que
le C.P.I.E., en tant
qu’association, ne
“Nous
paie ni impôt sur
n’avions pas les sociétés, ni taxe
professionnelle, ni
impôt foncier. Le
d’autres
seul apport éconoprojets
mique de ce projet,
ce sont les emplois
concrets à
du C.P.I.E. qui
seraient maintenus
soutenir.”
sur notre territoire.
C’est la raison pour laquelle nous n’avons
pas souhaité prendre la maîtrise d’ouvrage de ce projet. On a pris cette décision pour ne pas créer de précédent. Sinon,
dans le futur, n’importe quelle association qui a un projet de local se revendiquera comme ayant une vocation économique.”
Le président de la C.F.D., Jean Patoz,
avance d’autres explications. “La C.F.D.
n’a que 2 ans d’existence, c’était un peu
tôt pour nous de prendre en charge un tel
projet dit-il. Le deuxième argument qui
nous a interpellés, c’est le projet d’installer dans les combles du presbytère des
salles pour les expositions et l’accueil du
public. Christian Bouday maintenait sa
position sur ce point. On a donc décidé de
lui laisser la maîtrise d’ouvrage.”
Malgré cette décision, la C.F.D. soutient
ce “projet structurant” estimant que “le
L
M ISSIONS
Maison de la Réserve
Maison de l’Environnement :
Les élus des 10 communes de la C.F.D. ont décidé de mobiliser 200 000
euros des fonds F.I.D.E.L. au réaménagement du presbytère de La Rivière.
Christian Bouday a réussi à convaincre.
C.P.I.E. fonctionne désormais très bien et
a un vrai rôle à jouer dans cette Vallée du
Drugeon. Il contribue largement à conforter la réputation de la Vallée du Drugeon.”
La C.F.D. a décidé de mobiliser pour cette future Maison de l’Environnement,
200 000 euros, sur les 257 000 euros dont
la C.F.D. bénéficie du Conseil général à
travers les fonds F.I.D.E.L. (fonds d’intervention pour le développement local)
sur la période 2001-2007. En somme, les
4/5èmes de ces fonds seront attribués à ce
projet. “De toute façon, au sein de la C.F.D.,
il n’y avait pas d’autres projets susceptibles d’être soutenus par les fonds F.I.D.E.L.
Et si en 2007, les fonds ne sont pas consommés, ils sont perdus” explique Jean Patoz
pour justifier l’importance de l’aide. Certaines voix s’étaient élevées, notamment
à Frasne, contre la hauteur de cette aide,
arguant du fait que Frasne avait dans
les cartons d’autres projets à aider, notamment la création d’un bâtiment-relais à
destination des jeunes entreprises. “Nous
n’avions pas d’autres projets concrets à
soutenir. Et si un tel projet se décante sur
Frasne, il restera 50 000 euros de fonds
F.I.D.E.L.” justifie Jean Patoz.
Le principe est aujourd’hui acté : la Maison de l’Environnement de La Rivière est
soutenue par une majorité d’élus de la
C.F.D. qui ont certainement compris que
s’il y a des bénéfices à tirer de ce projet,
ils seront à destination de tout le secteur
de Frasne et du Drugeon et non pas seulement de la commune de La Rivière. !
J.-F.H.
R ÉACTION
“Un projet très aléatoire”
Jean Humbey, adjoint au maire de Frasne,
fait partie des élus de la C.F.D. qui se sont
abstenus sur le projet Maison de l’Environnement. Il s’en explique.
ai l’impression qu’on utilise des crédits un peu
par défaut, parce qu’on
n’a rien d’autre. Déplacer le
C.P.I.E. à La Rivière n’apportera pas grand-chose. D’autre part,
“J’
BUDGET
à quoi bon créer un nouveau
musée tourné vers la nature ?
La Maison de la Réserve a déjà
du mal à tourner, le musée du
cheval à Levier ne tourne pas…
Troisième réserve : il n’y a pas
encore de projet concernant le chiffré. Il faudra bien du perdeuxième étage du presbytère. sonnel pour s’occuper des expoOn ne sait même pas ce qu’on va sitions permanentes. Rien n’est
précisé. C’est un
mettre dedans !
“On en fait un projet très aléatoiCe que je ne comselon moi. Et j’ai
prends pas, c’est
peu trop pour les re
l’impression qu’on
que la C.F.D. ne
veut pas prendre milieux humides.” en fait un peu trop
pour les milieux
la maîtrise d’ouvrage de ce projet et qu’on n’a humides, au détriment de l’écopas osé s’y opposer, c’est un peu nomie, qui devrait être notre rôle
contradictoire. Enfin, sur le plan premier.” !
du fonctionnement, rien n’est
Recueilli par J.-F.H.
75 % de subventions
Qui paiera la Maison de l’Environnement ?
e coût global de ce dossier est estimé à 850 000
euros hors taxes. Il est
inscrit en tant que “projet structurant” au contrat de Pays liant
l’État et les collectivités territoriales (Conseil général,
Conseil régional) au Pays du
L
34 000 visiteurs
Haut-Doubs (territoire s’étalant de Montbenoît à Mouthe,
en passant par Frasne, Pontarlier, Métabief et Levier).
Ainsi, selon les estimations
actuelles, sur les 850 000 euros,
212 500 euros devraient être
pris en charge par l’État,
212 500 euros par le Conseil
régional de Franche-Comté,
200 000 euros par les contrats
F.I.D.E.L., le Conseil général
prenant aussi à sa charge des
subventions liées à l’environnement (chaufferie bois…). Le
taux de subventionnement avoi-
sinerait ainsi les 75 %. Il resterait donc à la charge de la
commune de La Rivière-Drugeon, un reliquat de 200 000
euros. Voilà pour l’investissement.
Concernant les coûts de fonctionnement de cet établisse-
même combat ?
Édifier deux établissements dont la vocation
est la sensibilisation à l’environnement, à moins
de 30 km l’un de l’autre, est-il un choix judicieux ? Pour les principaux intéressés, ces deux
maisons seront complémentaires.
une est ouverte depuis
juillet 2002 à Labergement-Sainte-Marie. Sa
construction, muséographie
comprise, aura coûté 1,8 million d’euro. Cette réalisation
semble pleinement se justifier
tant son ancien emplacement
(dans une usine désaffectée)
donnait une piètre image du
Haut-Doubs. En 2004, la Maison de la Réserve a accueilli
près de 34 000 visiteurs (contre
20 000 dans l’ancien bâtiment).
Ceci dit, il lui faudrait enregistrer 40 000 entrées annuelles
pour atteindre “un équilibre
correct.”
L’autre n’est pas encore ouverte mais suscite déjà l’enthousiasme de ses défenseurs. “Grâce à ce futur bâtiment, nous
aurons enfin un local en adéquation avec l’image d’une Maison de l’Environnement et les
thèmes qu’on souhaite valoriser indique le responsable du
C.P.I.E. Ce bâtiment nous permettra aussi d’accueillir dignement le public.”
La cohabitation de la Maison
de la Réserve de Labergement
avec la future Maison de l’Environnement de La Rivière est
jugée comme complémentaire.
“La Maison de la Réserve est
L’
très spécifique à la réserve de
Remoray et à son milieu et ils
ont une politique d’accueil importante. Nous, nous mettrons plus
l’accent sur la relation de l’homme avec la Vallée du Drugeon.
Il n’y aura pas d’ambiguïté entre
nous” observe Benoît Deboskre.
Même son de cloche du côté de
Remoray : “Nous aurons une
complémentarité de territoire,
de thèmes et de secteurs d’activités, commente Didier Pépin,
responsable de la Maison de la
Réserve. Nous sommes gestionnaires d’une réserve naturelle tandis que le C.P.I.E. a un
message plus tourné vers l’environnement, les déchets, la pollution… Ici à Remoray, c’est
plus la faune et la flore. Le
C.P.I.E. fait beaucoup de formation, nous en faisons très peu.
On a toujours su éviter de se
marcher sur les plates-bandes.
Cette Maison de l’Environnement sera un outil de plus pour
le tourisme dans le Haut-Doubs.”
Les deux établissements
devraient réussir à s’entendre
sur une harmonieuse cohabitation. La Maison de la Réserve fait partie du conseil d’administration du C.P.I.E. et
vice-versa… !
ment, ils seraient en partie pris “Nous espérons atteindre un
en charge par les loyers payés petit équilibre concernant le
par le C.P.I.E. (mais
fonctionnement”
juste pour un des
Christian
“Atteindre commente
trois étages) du bâtiBouday. “Si j’étais
ment. La C.F.D. réflécontribuable à La
un petit
chit actuellement à
Rivière, je me poseune convention selon équilibre.” rais quelques queslaquelle elle gérerait
tions sur le coût de
les expositions permanentes fonctionnement de ce bâtiment
du 2ème étage. Il reste encore à de 800 m2” ajoute un autre élu
trouver qui prendrait en char- de la C.F.D., voisin de La Riviège le loyer du rez-de-chaussée. re. !
Pontarlier
6
C ENTRE-VILLE
Bientôt la fusion ?
Le commerce pontissalien à l’unisson
La fusion des deux associations commerciales de centre-ville est-elle encore
possible alors que vient d’être élu un nouveau président de l’association Faubourg Saint-Pierre ? Les intéressés se disent ouverts à cette éventualité.
aniel Laurence, alias Billy, a
été porté à la tête de l’association des commerçants de
Saint-Pierre alors que cette
présidence était vacante suite à la
démission de Sébastien Cuinet pour
“raisons professionnelles.” Il faut dire
qu’on ne se bousculait pas au portillon
pour reprendre cette responsabilité,
d’autant que la grande majorité des
commerçants de Saint-Pierre était
favorable pour rejoindre les rangs de
l’autre association, Commerce Pontarlier Centre (C.P.C.). “L’association
Saint-Pierre aurait dû être dissoute,
il n’y avait plus de président et d’après
un sondage qui avait été fait, 81% des
commerçants de Saint-Pierre n’étaient
pas défavorables à l’idée de rejoindre
C.P.C. Mais certains voulaient vraiment conserver l’identité de cette place Saint-Pierre et que l’association vive.
Faute d’autres candidats, je me suis
proposé de poursuivre” explique Daniel
Laurence. Si certains accusent “les
anciennes mentalités de ne pas vouloir
évoluer”, le nouveau président défend
sa position. “Qu’on le veuille ou non,
la place Saint-Pierre a une véritable
identité. Tout le monde tient à maintenir des animations comme les greniers de Saint-Pierre ou le départ des
conscrits le 1er dimanche d’avril. Les
gens ne voulaient pas perdre tout cela.”
D
Le commerce de centre-ville
réuni sous la même bannière.
C’est pour bientôt ?
Cela dit, le nouveau président affiche L’association des commerçants de Saintune réelle ouverture : “Nous avons déjà Pierre compte une trentaine d’adhéfait plusieurs réunions avec les gens rents. C.P.C. quant à elle, totalise 85
de C.P.C., le dialogue est au beau fixe, adhérents. Un élément nouveau entre
nous avons une vraie volonté de tra- en ligne de compte : l’opération
F.I.S.A.C. (fonds de sauvegarde du
vailler en commun” poursuit Billy.
Cette volonté est partagée par Sylvie commerce et de l’artisanat) s’est achevée. Pendant 6 ans, ce proTrouttet, la présidente de
a permis de finanC.P.C. : “Billy est certai“Nous avons gramme
cer des animations,
nement la bonne personnotamment le poste d’une
ne pour faire l’interméles mêmes
animatrice du commerce.
diaire entre nous et
pourquoi pas mener à la préoccupations Les commerçants sont
désormais livrés à euxfusion entre nos deux assoqu’eux.”
mêmes. “Si on veut être un
ciations. Les prochaines
vrai interlocuteur de la vilanimations, nous devrions
les faire ensemble. Le client, ce n’est le, il vaut mieux se montrer unis. Et
pas la porte Saint-Pierre qui l’arrête. les bénévoles, pour aller coller des
Nous avons tous l’envie d’aller de affiches, chercher des animations, faire des devis… ne se bousculent pas.
l’avant” confirme-t-elle.
De son côté, Daniel Laurence confir- Mieux vaut ne pas multiplier ce trame sa volonté “d’aboutir vers un rap- vail par deux et partir unis” estime ce
prochement. Les anciennes guéguerres commerçant. “À terme, il paraît logique
n’ont plus lieu d’être, notre volonté est de se réunir en une seule association”
de positiver. En même temps, nous résume Sylvie Trouttet.
ferons en sorte, commerçants de Saint- Mais l’expérience des années précéPierre, de garder notre âme et les mani- dentes montre qu’il ne sert à rien de
festations auxquelles nous sommes atta- brusquer les choses. Peu à peu, les
chés” nuance-t-il. “Notre problème, ce mentalités évoluent. Il ne suffit plus
n’est pas C.P.C. Nous avons les mêmes de grand-chose pour enfin faire tompréoccupations qu’eux, à savoir faire ber cette barrière psychologique que
venir les gens au centre-ville et répondre constitue la porte Saint-Pierre. La
à la demande des clients” ajoute le pré- fusion n’a jamais paru aussi proche. !
sident.
J.-F.H.
État-civil de février
NAISSANCES
28/01/05 – Laura de Pierre RODRIGO, chauffeur poids-lourds et de Maud VIENNET, sans
profession.
28/01/05 – Ulysse de Frédéric MARCEAU,
informaticien et de Nathalie OTTO, assistante dentaire.
29/01/05 – Maxime de Christophe COURTOIS, employé d'imprimerie et Dorothée
KATCHENCO, vendeuse.
29/01/05 – Sara de Florent MINARY, agent
des Services Hospitaliers et de Marjolaine
RENOUD, fleuriste.
29/01/05 – Timéo de Bertrand VUILLEMIN,
enseignant et de Emmanuelle JEANNIN,
enseignante.
29/01/05 – Flavio de Sébastien MONGEROFFARELLO, pâtissier et de Adeline PIERRE, fleuriste.
29/01/05 – Fabio de Stéphane MYOTTE,
commercial et de Corinne BERTONCINI,
secrétaire.
29/01/05 – Clément de René JACQUET, horloger et de Marie-Aimée ROGNON, secrétaire médicale.
30/01/05 – Louna de Hervé GAUTHIER, marbrier et de Edwige DOURNEL, secrétaire.
30/01/05 – Paul de Raphaël D'HOUTAUD,
charpentier et de Sandra CORNILLE, aide
médico-psychologique.
30/01/05 – Wissal de Echcherki RACHIDI,
ouvrier et de Amina BENHARMA, sans profession.
30/01/05 – Siméon de Laurent VERNISEAU,
éducateur et de Laurence RAMEL, éducatrice.
31/01/05 – Florent de Walter BOLE-RICHARD,
agriculteur et de Stéphanie RENAUDOT, sans
profession.
31/01/05 – Lucas de Fabrice VUEZ, agriculteur
et de Alexandra PAGNIER, ouvrière.
31/01/05 – Sura de Muhammet CETINKAYA,
mécanicien et de Nadide KARACA, sans profession.
31/01/05 – Sémsi de Mesut SEN, artisan et
de Ayse COBAN, sans profession.
01/02/05 – Lauréline de Sébastien BÉGRAND,
paysagiste et de Céline VIGOUROUX, cadre
ressources humaines.
01/02/05 – Maë de Guy JEANTET, éducateur sportif et de Séverine MAUGERY, éducateur sportif.
01/02/05 – Thaïs de Thomas JOLY, chauffeur livreur et de Vanessa BÉNÉTRUY, hôtesse de caisse.
01/02/05 – Teva de Pascal TRIMAILLE, horloger et de Carine ZOUNGBO, aide-soignante.
01/02/05 – Michel de Giuliano NATALE, maçon
et de Sabrina SOLTANE, coiffeuse.
02/02/05 – Nathan de Gérald RICHARD, vendeur et de Marielle COMTE, assistante d'exploitation.
01/02/05 – Alexis de Céline RICHARD, serveuse.
02/02/05 – Mathéo de Jérôme ALDROVANDI, électricien et de Amandine VALENTIN,
sans profession.
02/02/05 – Léna de Izet PORCIC, galvanoplaste et de Carine LOCATELLI, gouvernante.
02/02/05 – Alexis de Frédéric ANTUNES
SOARES, brancardier et de Virginie LONCHAMPT, déclarante en douanes.
03/02/05 – Sacha de Patrick LE, cuisinier et
de Magalie DELANCE, conseillère cosmétique.
02/02/05 – Julie de Mickaël SURMA, horloger et de Stéphanie PIDOUX, secrétaire.
03/02/05 – Mathis de Eric LONCHAMPT, comptable et de Laetitia VALLET, ouvrière.
04/02/05 – Tiago de Helder FIGUEIREDO
BARBOSA, ouvrier et de Sylvia GONCALVES,
caissière.
04/02/05 – Nour de Mohammed BOUTIMAH,
infirmier et de Séverine BARRE, infirmière.
04/02/05 – Romane de Alain FUMEY, technicien pharmaceutique et de Isabelle TYRODE, professeur des écoles.
04/02/05 – Thomas de Martial GUIGNARD,
menuisier et de Elise MAGNENET, secrétaire.
04/02/05 – Timothée de Francis VALLET,
médecin et de Iris CULLMANN, kinésithérapeute.
04/02/05 – Lina de Rémy VERMOT-DESROCHES, boulanger-pâtissier et de Nathalie BELOT, comptable.
04/02/05 – Pierre de Hervé GIRARD, électricien et de Sophie DESCOURVIERES, sans
profession.
04/02/05 – Romain de Laurent SIRE, débardeur et de Nelly SCHELL, secrétaire comptable.
04/02/05 – Solène de Eric TOUBIN, gérant
de société et de Carole MÉRIQUE, infirmière.
05/02/05 – Garris de Bernard GAUME, magasinier et de Rachel OURION, libraire.
05/02/05 – Chloé de Loïc VINCENT, menuisier et de Marilyne MOREL, assistante du
personnel.
05/02/05 – Léo de Pascal JEANNEROT, scieur
et de Laurence ROGNON, professeur de
mathématiques.
05/02/05 – Clémence de Jean-Marie CURTIL, conseiller agricole et de DUFFET Nathalie, comptable.
05/02/05 – Noé de Emmanuel JEANNIN,
ouvrier et de Maryline CONVERSET, sans
profession.
06/02/05 – Augustin de Christophe POURCELOT, menuisier et de Cécile POURCELOT, coiffeuse.
06/02/05 – Éthan de Emmanuel ROGNON,
constructeur horlogerie et de Marylène BINETRUY, enseignante.
07/02/05 – Charles de Philippe VILLERMOT,
décolleteur et de Valérie DUSSOUILLEZ, professeur de sport.
07/02/05 – Chloé de Pascal DROZ-VINCENT,
agriculteur et de Laurence COURVOISIER,
fleuriste.
08/02/05 – Evan de Nicolas GUYON, professeur des écoles et de Nathalie VALLIN,
professeur des écoles.
08/02/05 – Justin de Thierry PEIGNE, ouvrier
scierie et de Mihaela CONSTANTIN, caissière.
08/02/05 – Cassandre de Arnaud LEFRANT,
éducateur territorial et de Alexandra PECCLET, enseignante.
08/02/05 – Juline de David SAILLARD, magasinier et de Mélanie POINTURIER, préparatrice en pharmacie.
08/02/05 – Roman de Nicolas HALLER, enseignant et de Céline FANKHAUSER, institutrice.
09/02/05 – Antoine de Olivier ROUILLER,
maçon et de Cathy MONNIN, sans profession.
09/02/05 – Thibaut de Stéphane BENOIT,
technicien de maintenance et de Valérie MESNIER, chef de produit.
09/02/05 – Jules de Thierry MOUGET, agent
territorial et de Delphine CAILLE, hôtesse de
caisse.
10/02/05 – Mathis de Fabrice SAGET, scieur
et de Marie-Claude DABERE, sans profession.
10/02/05 – Romain de Stéphane CORDIER,
angleur manuel et de Séverine GAGELIN,
secrétaire.
10/02/05 – Lucas de Alain HAUFF, conseiller
technique et de Patricia LEDERMANN.
11/02/05 – Inès de Christophe SERRUROT,
ouvrier et de Célia LIZON-à-LUGRIN, préparatrice en pharmacie.
11/02/05 – Emma de Adrien PARENT, employé
et de Julie PETIT-MAIRE, employée.
12/02/05 – Louise de Jérémie GUINCHARD,
géologue et de Nathalie BENOIT, aide soignante.
12/02/05 – Lydian de Sylvain CACHOD,
mécanicien et de Laetitia HAUCK, employée
de commerce.
13/02/05 – Leïlane de Yassine FENNOUR,
photographe et de Chiraz BEN ZITOUNE,
monitrice d'atelier.
13/02/05 – Flavie de Yannick VUITTENEZ,
magasinier et de Nathalie COURTET, serveuse.
14/02/05 – Lucie de Jacques ANNALER, responsable d'achats et de Pierrette JEANNIN,
assistante de communication.
15/02/05 – Paola de François AYMONIER,
professeur de français et de Mayra MARIN
GOMEZ, psychologue.
15/02/05 – Enzo et Stella de Alain NÜNLIST
Alain, gérant et de Eliza LUIIJF.
15/02/05 – Vincent de Christophe GUILLARD,
enseignant et de Claire LAVIGNE, enseignante.
16/02/05 – Tina de Marc BETTONI, sans profession et de Elodie SANCEY-RICHARD, étudiante.
15/02/05 – Oriane de Pierre LEFÈVRE, chauffeur routier et de Catherine CALVARESI, sans
profession.
16/02/05 – Sarah de Jean CHAUVET, polisseur et de Sabah CHKHOUNTI, formatrice
d'assistante maternelle.
17/02/05 – Sarah de Christophe BOUDET,
vendeur et de Lorena DUBOIS, secrétaire.
17/02/05 – Gaëtan de Raphaël MATHIEU,
soudeur et de Amandine JACQUEMOT,
ouvrière.
18/02/05 – Wisam de Wasfi TAHER, commerçant et de Abir TAHER, secrétaire.
18/02/05 – Célestin de Guy MOUROT, bûcheron et de Laurence QUERRY, sans profession.
18/02/05 – Zeliha de Yasin VAROL, sans profession et de Meral HEZER, sans profession.
20/02/05 – Ylan de Olivier FREMINET, serveur et de Virginie COLNOT, serveuse.
23/02/05 – Steven de Jacky CUENOT, maçon
et de Laetitia VAREY, sans profession.
22/02/05 – Marie de François VEUVE, dentiste et de Florence GUEURY, dentiste.
22/02/05 – Louisie-Anne de Philippe LANQUETIN, menuisier ébéniste et de Angélique
PHILIPPE, infirmière puéricultrice.
22/02/05 – Martin de Jean-Marc LACHAT,
ouvrier et de Laurence ANGUENOT, formatrice.
23/02/05 – Alexis de Jean NICOLET, enseignant et de Lioudmila IAKINA, sans profession.
23/02/05 – Hasan de Ali KOSE, stagiaire et
de Emine KARA, sans profession.
24/02/05 – Chloé de Joan CAMBRAY, vendeur et de Eve NICOLAS, hôtesse d'accueil.
24/02/05 – Théo de Frédéric THOMAS, électricien et de Aurélie CHARLIN, sans profession.
24/02/05 – Mathéo de Jérôme QUERRY,
mécanicien et de Valérie GAIFFE, horlogère.
25/02/05 – Lalie de Vincent BARBAUD, gérant
d'entreprise et de Séverine PROST, professeur des écoles.
DÉCES
29/01/05 – Yvonne GENRE-JAZELET, 80
ans, aide ménagère retraitée, domiciliée à la
Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Roger
TERRAZ.
29/01/05 – Brigitte PIQUARD, 40 ans, assistante maternelle, domiciliée à Doubs (Doubs),
épouse de Christophe ROGNON.
30/01/05 – Monique CHARDENOT, 84 ans,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Jean PELLISSIER.
30/01/05 – Henriette PERICO, 75 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de René
LEFEVRE.
30/01/05 – Hubert CARLIER, 76 ans, retraité, domicilié à Vuillecin (Doubs), époux de
Colette LESUR.
31/01/05 – Elisabeth CORDIER, 55 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Michel
MAIRE.
01/02/05 – Marius PERREY, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de
Gabrielle GENRE.
01/02/05 – Paul SCANIGLIA, 82 ans, retraité, domicilié à Labergement-Sainte-Marie
(Doubs), époux de Zita NEGRO.
01/02/05 – Jean CUINET, 80 ans, retraité
alphacoustique, domicilié à Pontarlier (Doubs),
célibataire.
02/02/05 – Aline JOBEY, 73 ans, retraitée du
commerce, domiciliée à Frontenay (Jura),
épouse de Daniel BOUCHOT.
30/01/05 – Séverine DHOTE, 25 ans, ouvrière frontalière, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
célibataire.
02/02/05 – Louis MONNIN, 89 ans, retraité,
domicilié à Morteau (Doubs), époux de Simone JOUILLE.
03/02/05 – Marthe JOBARD, 87 ans, retraitée, domiciliée à Guyans-Vennes (Doubs),
veuve de Henri LIEGEON.
06/02/05 – Gisèle THEVENY, 87 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), épouse de
Paul CHAPUSOT.
06/02/05 – Louise RONDOT, 93 ans, retraitée, domiciliée à Le Belieu (Doubs), veuve
de Paul GAUME.
En bref
"
Associations
La communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon
(C.F.D.) vient de publier un
répertoire des associations
qui recense, par thèmes (loisirs, culture, sport, social…),
les associations présentes
sur les 9 communes de la
C.F.D. Disponible au 03 81
49 88 84.
"
Cartes postales
Pour les amateurs de cartes
postales anciennes, rendezvous sur le site internet de
René Boissier. Vous trouverez sur le site de cet habitant
du secteur, d’anciennes cartes
postales de tous les villages
de la vallée du Drugeon et
plus largement, du HautDoubs. À voir sur
www.cpa25.com
"
Musique
L’accordéoniste pontissalien
Manu Maugain présente son
premier disque de musique
relaxante. Modes musicaux
indiens, sons tibétains, tonalités positives… Une nouvelle corde à l’arc de Manu Maugain : la musicothérapie.
Renseignements à l’adresse
suivante : Manu MaugainMondial Diffusion - B.P. 234
- 25303 Pontarlier Cedex.
06/02/05 – Henri DELAVENNE, 89 ans, retraité, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs),
époux de Solange DUXIN.
08/02/05 – Doris WINTZER, 55 ans, assistante maternelle, domiciliée à Villers le Lac
(Doubs), épouse de Bernard SCHLUETER
08/02/05 – Michèle DAVIGNON, 59 ans, femme de ménage, domiciliée à Pontarlier (Doubs).
08/02/05 – Jean MARGUIER, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de
Claude LEMOINE.
08/02/05 – Jean TARRIUS, 84 ans, médecin, domicilié à Mignovillard (Jura), époux
de Madeleine ECOIFFIER.
09/02/05 – Daniel BOUCHARD, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs).
09/02/05 – Georges GRASSI, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.
10/02/05 – Suzanne ZUCHELLINI, 84 ans,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Gaston GALFIONE.
12/02/05 – Candida COLOTTI, 55 ans, enseignante, domiciliée à Les Rousses (Jura), veuve de Bernard GRENIER.
14/02/05 – Bernard BARTHÉLEMY, 62 ans,
retraité de Police, domicilié à Pontarlier
(Doubs), époux de Janine MOREILLON.
15/02/05 – Stéphan PISZO, 38 ans, sans
profession.
16/02/05 – Marie-Louise ODOBEL, 90 ans,
sage-femme retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Henri PAULIN.
16/02/05 – Simonne RAGAIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de
Georges RUFER.
18/02/05 – Suzanne BÉLIARD, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs).
18/02/05 – Marcel VIEILLE, 76 ans, agriculteur retraité, domicilié à Dompierre-les-Tilleuls
(Doubs), célibataire.
18/02/05 – Raymond MOREL, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.
20/02/05 – Robert CARETTI, 57 ans, mécanicien CIT, domicilié à Pontarlier (Doubs).
20/02/05 – Marie DUMONT, 76 ans, gouvernante retraitée, domiciliée à Pontarlier
(Doubs), célibataire.
21/02/05 – Edithe VALLET, 95 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs).
22/02/05 – Léon FOURNICHOT, 85 ans,
retraité du Trésor, domicilié à Pontarlier
(Doubs), époux de Juliette PERNY.
22/02/05 - Gabriel TISSOT, 90 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.
23/02/05 – Denise BERGEZ, 92 ans, employée
hôtellerie retraitée, domiciliée à Pontarlier
(Doubs), veuve de Angèle SOLDAVINI.
26/02/05 – Zennon ODROBINA, 76 ans,
retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux
de Hannelore MULLER.
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C’est une question d’actualité, au moment où
la ville s’interroge sur les véritables effets des
ondes provenant des antennes de téléphonie mobile et où le Conseil général du Doubs,
en partenariat avec les opérateurs privés,
cherche à étendre la couverture du portable
sur l’ensemble du département. À Pontarlier,
plusieurs habitants situés proches d’un pylône de téléphonie mobile se sont alarmés sur
les conséquences des champs électromagnétiques. Dans le même temps, une association de L’Auberson en Suisse voisine, essaie
de faire passer le message selon lequel ces
antennes-relais sont loin d’être inoffensives.
Gros plan sur un phénomène de société, le
portable, et ses éventuelles conséquences sur
la santé humaine. Le débat est loin d’être clos.
TÉLÉPHONIE
Les cas pontissalien
Communication brouillée autour des antennes
Sept antennes de téléphonie mobile sont réparties
sur l’ensemble de l’agglomération de Pontarlier.
Certaines ont fait l’objet d’enquête pour mesurer
l’impact du rayonnement sur le voisinage.
est le projet de l’opérateur
Orange qui a tout déclenché.
Au début des années 2000,
il a sollicité la municipalité
de Pontarlier pour obtenir l’autorisation de modifier son relais de téléphonie mobile situé à proximité du
réservoir d’eau Château Chastaing,
à quelques pas des Pareuses. L’objectif était d’équiper ce pylône de la technologie U.M.T.S. qui permet d’éviter
le phénomène de saturation en multipliant par trois le nombre de communications simultanées. L’intérêt de
ce dispositif est d’améliorer encore le
service rendu aux usagers en leur
garantissant une couverture réseau
permanente sans risques d’encombrements sur les ondes. Pour y parvenir, cela nécessite d’augmenter la
fréquence du relais, ce qui ne fut pas
du goût de tout le monde.
Des riverains se sont plaints auprès
de la mairie, expliquant que cette
antenne générait un mal-être chez
C’
certains d’entre eux. En réaction, “la
municipalité a demandé à Orange de
faire une étude d’impact sur le voisinage. Des techniciens se sont déplacés
dans la rue pour faire une analyse
spectrale des champs magnétiques avec
un appareil capable de faire le tri entre
toutes les ondes : télévision, radio, téléphonie” indiquent les services techniques de la ville. En septembre 2002,
33 points de contrôles ont été passés
en revue, principalement dans le quartier des Pareuses, car il se situe directement dans l’axe de l’antenne de téléphonie mobile. “Un contrôle a été fait
à l’immeuble Marguet, qui est juste en
face du pylône. Au point le plus fort,
les résultats étaient à 8% du seuil maximum des normes fixées à l’échelle nationale.” L’impact de l’antenne sur l’environnement était donc pratiquement
insignifiant. D’ailleurs le rapport n’a
pas mis en évidence d’anomalies particulières.
Pour s’en assurer, la Ville de Pontar-
lier ne s’est pas satisfaite des données ment élevées qu’en effet, il serait suravancées par l’opérateur. Elle a mis- prenant de les dépasser lors des camsionné un cabinet spécialisé dans ce pagnes de mesures. Mais on estime
genre de travaux qui en janvier 2003, qu’il y a un risque sanitaire à des
a mené à son tour une campagne de niveaux bien inférieurs que ceux défimesures, dans “des conditions prati- nis dans la réglementation européenne. J’ai déjà rencontré des personnes
quement identiques.”
Les résultats énoncés en conclusion qui ont des maux de tête alors que le
rayonnement était très faible.
des deux études sont similaires. En tout cas, ils ne révè- “Un risque Chacun réagit différemment.”
Pour la technologie G.S.M.
lent pas d’écarts significasanitaire 900, la norme est de 41V/m
tifs. La plupart des mesures
(volt par mètre) pour le
de champs magnétiques ne
à des
G.S.M. 1 800 elle est de 58V/m
vont pas au-delà d’un infime
et 61 V/m pour l’U.M.T.S.
pourcentage des seuils à ne
niveaux
“Aujourd’hui, les 3/4 des pays
pas dépasser définis par la
européens ont baissé ce seuil
réglementation. La probabibien
qu’ils considéraient trop élelité d’un quelconque effet de
ces ondes sur la santé serait inférieurs.” vé. Ils sont passés à une limite de 5 voire 2 V/m à ne pas
donc écartée. Les informations fournies par ces études ne per- dépasser estimant qu’au-delà, il y a
mettent pas d’affirmer que les symp- un risque sanitaire. La réglementatômes (troubles du sommeil par tion française n’impose rien. Elle s’est
exemple) ressentis par quelques rive- calquée sur les indications européennes.
rains sont liés au rayonnement du Il n’y a pas d’obligations pour les opérateurs mais juste des recommandarelais.
Faut-il en douter ? Oui, à en croire tions. Tant qu’ils sont dans la norme,
l’avis d’un expert qui a souhaité gar- ils peuvent installer des antennes” prédé l’anonymat. Ce professionnel effec- cise-t-il. Pour cet expert, le danger
tue régulièrement des mesures des serait “latent. Des études sont en cours
champs magnétiques. Selon lui, il n’y en laboratoire mais pour l’instant,
a pas d’ambiguïté sur la question. “Les aucun résultat ne transpire.”
valeurs fixées par la norme sont telle- Interpellés sur la question sanitaire,
les organismes d’État comme la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (D.D.A.S.S.) se retranchent derrière la norme pour porter
un avis. Tous expliquent qu’il suffit
de s’éloigner de quelques mètres du
relais pour que le champ fréquence
diminue de façon considérable. Suffisamment en tout cas pour ne présenter aucun danger. Par contre, la
D.D.A.S.S. est beaucoup plus attentive à l’utilisation même du téléphone portable. “Le paradoxe est que les
gens s’énervent beaucoup sur les
antennes alors que le danger vient du
téléphone portable en lui-même et de
son usage excessif. Actuellement, nous
n’avons pas relevé d’effet sanitaire,
mais un effet biologique qui se traduit
chez l’utilisateur par un échauffement
au niveau de l’oreille” soulignent les
services de la D.D.A.S.S.
Les conséquences à long terme d’une
utilisation déraisonnables du portable
font débat sur la scène scientifique.
Ce n’est pas un hasard si les centres
commerciaux de Carrefour et B.H.V.
envisagent de retirer de la vente des
téléphones portables destinés aux
enfants de 4 à 8 ans, qui venaient
d’être mis sur le marché. Principe de
précaution oblige. !
T.C.
Dossier
8
ARCHITECTURE
L’avis des Bâtiments de France
Répartition géographique de toutes les antennes à Pontarlier
Et pourquoi pas les églises ?
Dans le Doubs, quelques églises ont une antenne dans leur clocher. Pour
les Bâtiments de France, cette option est préférable à toutes les autres.
es Bâtiments de France aussi la prolifération des
sont consultés dans la plu- pylônes” pas très esthétiques.
part des dossiers d’im- En théorie, l’option du clocher
plantation d’une antenne de de l’église semble être idéale,
téléphonie mobile. La position mais en pratique, elle ne fait
que ce service défend par rap- pas l’unanimité. Il arrive que
les élus s’y opposent.
port à ce genre de
“Ce choix “Le doute est jeté sur la
demande peut surde ces antennes
prendre. “Pour nous,
limite la nocivité
qui n’a, à ma connaisle mieux est que les
opérateurs posent prolifération sance, jamais été prouvée. Les communes sont
leurs antennes dans
le clocher des églises, des pylônes.” aussi réticentes à ouvrir
leur clocher car elles ne
ou sur les châteaux
d’eau” indique Marc Wattel, souhaitent pas favoriser un opéarchitecte des Bâtiments de rateur de téléphonie mobile par
France. Placé à l’intérieur, rapport à l’autre.”
l’équipement ne perturbe pas La situation géographique des
l’harmonie architecturale d’un villages du Doubs, parfois
quartier où de l’édifice. “Ce encaissés, est un élément défachoix d’emplacement limite vorable pour les opérateurs
L
OPÉRATEUR
qui cherchent à s’implanter
sur les hauteurs. “Les églises
ne sont pas toujours très propices car elles se situent en
fond de vallée et les équipements ne fonctionnent pas. Le
clocher n’est pas forcément le
point le plus haut.”
Les Bâtiments de France proposent des alternatives quand
il n’est pas envisageable d’abriter une antenne. “Tant que possible, on demande aux opérateurs de se regrouper sur un
seul pylône signale Marc Wattel. Je préciserai quand même
que de gros efforts ont été faits
en milieu urbain, où on va jusqu’à aménager de fausses cheminées dans lesquelles on placera le relais.” !
Source :
anfr-cartoradio.fr
Chargé de communication
Patrick Nicole-Williams :
“Il arrive que l’on rencontre des oppositions”
Représentant de Bouygues Télécom, Patrick Nicole-Williams
revient sur la stratégie de développement des opérateurs.
Le danger viendrait plus de l’utilisation du téléphone portable
que de la présence des antennes.
a Presse Pontissalienne : P.N.-W. : Tous les opérateurs
23 nouveaux pylônes vont n’ont pas les mêmes fréêtre installés cette année quences et les mêmes besoins
dans le département du en terme de positionnement
Doubs. Quelle est la stra- géographique, car jusqu’ici
tégie de développement des opé- nous nous sommes développés de façon indépendante.
rateurs à l’heure actuelle ?
Patrick Nicole-Williams : Si l’on Ensuite, le regroupement n’est
fait abstraction des zones pas toujours souhaitable car
blanches, le problème des opé- il est synonyme d’impact sur
rateurs n’est plus de déployer l’environnement. Sur un même
leur réseau car le territoire pylône, chaque opérateur doit
national est aujourd’hui cou- disposer de 5 m pour installer ses équipevert à 98 %. En
ments. Cela veut
fait, on continue
“Les
conséquences
dire qu’il faut
à poser des émetteurs dans deux sanitaires sont ajouter 15 m à un
mât de 20 m. Plucas. Le premier
tôt qu’un pylône
est de couvrir les
nulles.”
de 35 m, je crois
zones blanches.
qu’il est préféLe second est de
faire face à l’augmentation de rable d’installer trois allula clientèle. Par exemple, lors- mettes, une par opérateur.
qu’une antenne ne peut pas
accepter plus de 60 commu- L.P.P. : Comment êtes-vous pernications simultanées dans çu par les collectivités quand vous
un secteur où le potentiel est demandez l’installation d’un pylôimportant, alors on ajoute un ne ?
second relais afin de répondre P.N.-W. : Aujourd’hui, nous
à la demande. Ce dispositif sommes sur un rythme de
permet d’éviter les phéno- déploiement qui est de l’ordre
mènes de saturation du de 24 mois. Sur ce délai, il y
a deux mois de travaux, tout
réseau.
le reste est de la négociation.
L.P.P. : Les services de l’État Il arrive parfois que l’on rendemandent désormais aux opé- contre des oppositions sur le
rateurs de se regrouper pour évi- terrain, en général pas de la
ter une prolifération des pylônes. part de collectivités locales
Trouvez-vous des terrains d’en- qui sont informées sur la question.
tente ?
P.N.-W. : Je précise tout d’abord
qu’il n’y a aucune obligation. L.P.P. : Vous affirmez donc que
Mais c’est vrai que les ser- les antennes-relais n’ont aucun
vices de l’État nous y invitent. impact sur la santé ?
Chaque fois que nous pouvons P.N.-W. : Des polémiques ont
le faire, on le fait. Or, ce n’est été alimentées de façon déraipas toujours possible et pas sonnable, puisque la communauté scientifique internaforcément souhaitable.
tionale s’accorde à dire qu’il
L.P.P. : Pour quelle raison ce n’est n’y a aucun problème. On
implante actuellement des
pas toujours envisageable ?
L
relais en terrasse d’immeuble.
Nous définissons un périmètre
de sécurité et ça ne pose aucune difficulté aux personnes
qui travaillent à proximité.
Quand vous habitez en ville,
sachez que vous habitez
presque systématiquement à
côté d’un relais puisqu’il y en
a un en moyenne tous les 400
ou 500 m. Les conséquences
sanitaires sont nulles. Sur ce
point là, la messe est dite.
L.P.P. : Le danger est plus à chercher du côté du téléphone portable en lui-même et pas tant des
antennes ?
P.N.-W. : En effet, il y a des
questions concernant une utilisation déraisonnable du téléphone portable. On s’interroge sur son usage excessif. !
Glossaire
Technologie U.M.T.S. :
“Universal Mobile Telecommunication Systems.” Cette
technologie permet aux opérateurs d’augmenter par trois
le nombre de conversations
simultanées sur une même
zone de couverture. Sur le
principe de fonctionnement,
la fréquence (2 000 Mhz) est
plus importante que dans la
technologie G.S.M.
Technologie G.S.M. :
“Global System For mobile
Communication.” Ce réseau
toujours en vigueur s’appuie
sur deux fréquences de 900 et
1 800 Mhz. Il atteint ses limites
face au nombre croissant
d’abonnés dans le monde.
Dossier
FRASNE
9
5 000 euros par an
Bouygues s’est installé dans le clocher
L’opérateur de téléphonie mobile a
aménagé le clocher de l’église de Frasne pour y installer une antenne-relais.
a commune de Frasne a 3 mune.” Un loyer plus de deux
relais de téléphonie mobi- fois supérieur à celui versé par
le sur son territoire dont les opérateurs concurrents,
un, qui est à l’abri des regards. Orange et S.F.R., qui ont chaPourtant, il se trouve en plein cun leur pylône à Frasne. Ce
centre du village à 35 m de hau- n’est pas tout. “Actuellement,
Bouygues finance la pose du
teur.
En accord avec la municipali- paratonnerre qui va isoler le
té, l’opérateur Bouygues Télé- bâtiment de la foudre.”
com a installé son antenne dans Cette commune du Haut-Doubs
le clocher de l’église, il y a trois fait bon ménage avec les opérateurs. D’autres,
ans. “Bouygues a
pris à sa charge tous Le prêtre et les comme Pontarlier,
sont moins ouvertes
les travaux nécessaires
pour paroissiens ont aux propositions
d’implantation de
accueillir cet équiretrouvé un relais dans des bâtipement. Les abatments publics. Les
sons ont été modifiés, l’électricité a été clocher bien élus ont refusé derl’instalrefaite ainsi que tous
aménagé.” nièrement
lation d’une antenles escaliers qui
montent dans le clocher. C’est ne dans le clocher de l’église
une bonne prestation” indique Saint-Bénigne au centre-ville
le maire Lucien Bôle. Le chan- et sur le toit de l’hôtel de ville.
tier se serait déroulé sans aucu- Le premier argument avancé
ne opposition, ni des habitants, par les services techniques pour
ni des fidèles de l’église. “Le justifier la position de la ville
prêtre et les paroissiens ont est esthétique. Il est question
retrouvé un clocher bien amé- de protéger l’édifice religieux
nagé. Cette antenne ne gène per- classé en le préservant de ce
genre d’équipement. Le second
sonne.”
Et ce n’est pas la municipalité est d’ordre sanitaire. “Nous ne
qui s’en plaindrait car dans souhaitons pas exposer le perl’opération, elle a hérité d’un sonnel qui est amené à travailler
clocher partiellement rénové - à Saint-Bénigne au rayonnel’entretien des édifices religieux ment d’une antenne.”
est un poids financier pour les La ville applique le principe de
communes - et en plus elle per- précaution face à d’éventuels
çoit une taxe sur l’occupation effets de ce genre d’installadu site par Bouygues Télécom. tions sur la santé. Dans le dou“L’entreprise paye une location te, elle préfère ne pas prendre
de 5 000 euros par an à la com- de risque. !
L
La municipalité de Pontarlier a refusé qu’un opérateur s’installe dans le clocher de Saint-Bénigne.
R ÉGLEMENTATION
Éviter les endroits sensibles
La législation démystifie les risques
Le cadre réglementaire sur l’implantation des antennes de téléphonie mobile invite
les opérateurs à suivre un certain nombre de recommandations.
a législation est prolixe sur
la réglementation qui
encadre l’implantation des
antennes de téléphonie mobile. Elle est complexe, et donne davantage de recommandations que d’obligations sur
le sujet. Par exemple, elle préconise “d’éviter de poser des
antennes en zone urbaine, aux
abords des écoles primaires,
des crèches et des hôpitaux,
indique la subdivision pontissalienne de la D.D.E. Il ne s’agit
que d’un conseil.” Ces publics
seraient en effet plus sensibles
au rayonnement d’antennes
situées à proximité.
Pourtant, l’Agence Nationale
des Fréquences laisse apparaître certains paradoxes. Elle
indique qu’il n’y aurait pas de
raisons sanitaires à vouloir
éloigner à tout prix les
antennes des habitations. Au
contraire. “Il faut dénoncer
l’erreur de principe qui peut
être commise de bonne foi au
L
Une antenne proche des habitations
ne présenterait pas de risque.
nom de la santé publique, qui des zones sensibles. La cour
consisterait à rejeter à une dis- d’appel a considéré que l’existance de plusieurs centaines tence de risques biologiques
de mètres des habitations toutes n’étant pas avérée, le maire n’a
les stations de base. Cet éloi- pas pu se fonder sur le princignement des stations de base pe de précaution convenable
aurait pour premier effet d’aug- pour une telle interdiction.”
En 2002 cette fois, le Conseil
menter leur puissance.”
Plus le relais est proche du d’État “a suspendu les décibassin de population suscep- sions des maires de Villeneutible d’utiliser un téléphone ve-Loubet et Vallauris qui
s’étaient opposés à
portable et plus l’exdéclarations de
position aux champs
“L’opérateur des
travaux de la sociéradioélectriques
générés par ces
est tenu de té S.F.R. concernant
l’installation d’anéquipements est
faire une
tennes G.S.M. en
faible. La jurispruinvoquant
les
dence a tendance à
déclaration risques sur la sanabonder dans le
té des personnes.”
sens d’une démystification
des de travaux.” Dans les deux cas,
la nocivité potenrisques.
Par
exemple, le 17 juin 2004, la tielle de ces antennes sur l’orcour d’appel administrative de ganisme n’a pas été retenue
Lyon a annulé un arrêté du par la justice.
maire de Dijon “qui avait inter- Par contre, “ce type d’ouvrage
dit l’implantation d’antennes- est interdit aux abords des
relais dans un rayon de 100 m monuments historiques, et dans
les espaces boisés classés. Il est
en revanche possible de les placer dans les espaces naturels
agricoles” précise la D.D.E. de
Pontarlier, qui est amenée à
instruire certains dossiers. “Si
l’opérateur envisage de poser
un pylône de plus de 12 mètres,
il est tenu de se soumettre à
une déclaration de travaux.
C’est une procédure simplifiée
du permis de construire à la
suite de laquelle il obtiendra
une autorisation favorable ou
non à son projet.” Contrairement à la Suisse, il n’y a pas
en France de recours à enquête publique pour l’implantation d’antennes. La demande
est instruite, puis affichée
dans la mairie de la commune qui accueille le projet pendant une durée de deux mois.
Un laps de temps durant
lequel les particuliers peuvent
déposer un recours au tribunal administratif en signe d’opposition. !
Dossier
10
TÉMOIGNAGE
Quartier du Stand
Une Pontissalienne
en quête de vérité
En quelques mois, Jocelyne a perdu deux
membres de sa famille qui vivaient dans
une même maison, à proximité des
antennes de la Chapelle de l’Espérance.
ocelyne s’interroge. Les
événements qui ont frappé sa famille ses derniers
mois l’amènent à avoir
des suspicions sur le caractère “soi disant” inoffensif des
antennes de téléphonie mobile. Rien ne lui permet d’établir
un lien de cause à effet, pourtant elle suppose aujourd’hui
que le rayonnement de ces relais
pourrait être la source des maladies qui ont emporté sa tante
en octobre dernier et sa cousine en février. “Ma tante est décédée d’une forme de la maladie
de Parkinson et sa fille d’un
cancer généralisé.”
Pour Jocelyne, il est trop simple
de mettre cette triste histoire
sur le compte de la fatalité et
de l’âge, alors que ces deux personnes vivaient dans la même
maison, quartier du Stand à
Pontarlier, juste derrière la
gare. “Leur habitation est en
ligne directe avec les antennes
situées à la Chapelle de l’Espérance. Franchement, je m’interroge. Ce que je voudrais
maintenant, c’est qu’on me présente des études, des statistiques, pour lever tous les doutes
qui entourent ce sujet.”
Cette femme a cherché des
réponses à ses questions. Dans
sa quête, elle a pu lire des écrits
scientifiques qui pointent du
doigt les effets biologiques des
stations-relais sur la personne. “Beaucoup de symptômes
ne sont pas palpables. Ce sont
J
R EPÈRES
des maux de tête, des troubles
du sommeil.” Des généralités
dont il est difficile de démontrer que les antennes en sont
la source. “Malgré tout, ces indications ont le mérite de jeter le
doute, et vont à l’encontre du
message officiel qui nous dit
qu’il n’y a rien à craindre. Je
ne peux pas rester insensible.”
Alors Jocelyne se livre à des
sondages dans son entourage.
Elle se déplace dans son métier
et rencontre des personnes
âgées à leur domicile dans différents quartiers de Pontarlier. “Je vais chez des gens qui
n’ont aucun problème, or je
constate qu’ils ne sont pas directement dans l’alignement d’une
antenne. Peut-être que tout le
monde n’est pas sensible de la
même manière aux ondes. Je
me pose beaucoup de questions.”
Aucune mesure n’a été effectuée dans la maison de sa tante qui pourrait lui permettre
aujourd’hui d’affirmer que le
rayonnement enregistré dans
le bâtiment serait supérieur
aux normes admises pas la
communauté européenne. Ce
qui est peu probable si l’on en
croit les différents relevés qui
ont été réalisés par la Ville sur
le quartier des Pareuses. “Par
mon propos, je ne veux pas faire de catastrophisme. Il faut
profiter des nouvelles technologies” mais sous réserve d’une
information objective sur les
effets induits. !
T.C.
SUISSE VOISINE
Donner une information objective
Une association s’oppose
à la téléphonie mobile
Depuis deux ans, Philippe Hug, président de l’A.R.A. poursuit son
combat contre la prolifération d’antennes de téléphonie mobile. Les
raisons sont sanitaires avant d’être environnementales.
Avis scientifique
Les micro-ondes ne
seraient pas inoffensives
Extraits d’un texte accepté en communication au 26ème meeting international de
la bioelectromagnetics society. Avril 2004.
1 - Pour les stations-relais, la
première étude parue est française. Publiée en 2001 (docteur Roger Santini), elle porte sur 530 riverains d’antennes.
Elle met en évidence par rapport au groupe référent (personnes situées à une distance supérieure à 300 m ou non
exposées), une augmentation
significative de la fréquence
de certaines plaintes jusqu’à
une
distance
pouvant
atteindre : 100 m pour l’irritabilité, la tendance dépressive, la perte de mémoire, les
difficultés de concentration,
les vertiges. 200 m pour les
maux de tête, les perturbations de sommeil, le sentiment
d’inconfort, les problèmes cutanés, et 300 m pour la fatigue.
Cette étude montre également
une plus grande sensibilité
des femmes et des sujets âgés
de plus de 60 ans et souligne
une plus grande nocivité de la
position face aux antennes.
2 - Afin de protéger les populations riveraines de stationsrelais et les utilisateurs de
téléphones cellulaires, il
convient dès à présent d’appliquer le principe de précaution. Pour les stations-relais,
on évitera de les implanter à
moins de 300 m des lieux habités. Pour les utilisateurs de
téléphones cellulaires, la communication téléphonique ne
devra pas dépasser une durée
de 2 à 3 minutes. !
Philippe Hug : “On fait passer le téléphone portable comme un outil indispensable.”
e village de L’Auberson en Suisse (à
3 km des Fourgs)
pourrait bientôt
être équipé d’une
antenne de téléphonie mobile. Philippe Hug,
président de l’A.R.A. (association romande pour la non prolifération d’antennes de téléphonie mobile), vient de perdre
son procès devant le tribunal
fédéral qui l’opposait à un opérateur. C’est une défaite dans
le combat de cet homme qui lutte contre la multiplication des
ondes liées à cette technologie,
convaincu de leur effet néfaste sur la santé. À son domicile, il accumule les preuves scientifiques du monde entier qui
apportent de l’eau à son moulin. Mais il se heurte au mur
d’une économie de la téléphonie mobile en plein essor qui
n’est pas disposée à entendre
son message de mise en garde.
“Le plus gros problème est de
faire admettre qu’il y a des problèmes de santé” dit-il.
L
Philippe Hug en a lui même
fait l’expérience il y a quelques
années. En 1999, l’homme est
bien portant lorsqu’il quitte
Morges pour s’installer à Bullet. “Tout allait bien jusqu’à
l’implantation d’antennes. Mon
état de santé s’est dégradé.”
Maux de tête, troubles du sommeil, troubles oculaires et de
l’équilibre, bourdonnement dans
l’oreille, douleurs dans les
membres, des symptômes qu’il
n’avait jamais constatés jusquelà. “En fait, c’est en allant vivre
quelques jours à l’écart des
champs magnétiques qu’une
partie des symptômes a disparu avant qu’ils ne fassent à nouveau leur apparition à mon
retour.”
C’est à ce moment qu’il commence à supposer que la présence des antennes est la source de ses maux. Un diagnostic
difficile à faire admettre au
corps médical “peu informé de
ces effets. Suite à mon bilan de
santé, ni mon entourage ni les
médecins ne pouvaient accep-
ter que je puisse être malade à te nouvelle forme de pollution
cause des champs électroma- sous l’égide de la publicité qui
gnétiques” se souvient Philip- appelle à la mobilité de l’individu ? On fait passer le télépe Hug.
C’est face à cette incrédulité phone portable comme un outil
qu’il a choisi délibérément d’en indispensable. C’est vrai que
apporter la preuve en s’inté- cet appareil a un côté pratique
ressant de près au sujet. Il s’est mais dans certains cas seulemis en quête d’avis scientifiques ment. J’ai le sentiment qu’on a
mis cette technoloprenant le contregie sur le marché
pied du discours
“Informer
sans l’avoir testé
général qui consiste à faire admettre objectivement comme on le ferait
avec un médicaque les antennes
de
téléphonie la population ment.”
Selon lui, il n’y a
mobile n’ont rien
d’agressif. L’A.R.A. des dangers.” aucune ambiguïté
sur l’effet des ondes
est née il y a deux
ans, à la suite d’une rencontre qui seraient nocives à des degrés
avec le meneur d’un mouve- bien inférieurs à ceux fixés par
ment de 450 personnes qui s’op- les normes réglementaires
posaient à la pose de ce genre admises par la Communauté
d’équipement. “L’objectif de l’as- européenne. Sur la base d’élésociation est d’informer objec- ments tangibles visant à argutivement la population des dan- menter son propos, Philippe
gers que représente cette Hug continue à diffuser une
technologie. On interpelle les information auprès du grand
autorités avec des pétitions, des public lors de conférences, mais
lettres ouvertes. Est-ce qu’on aussi des médecins. Il appelle
peut délibérément accepter tou- à la vigilance. !
T.C.
Pontarlier et environs
SPORTS D’HIVER
11
En bref
Le service des urgences
Entorses, fractures et gros bobos
Le service des urgences à l’hôpital de Pontarlier connaît
un pic de fréquentation d’au moins 15 % durant les
vacances d’hiver. Glissades sur la chaussée ou chutes
à ski sont les principales causes.
ous avons une charge de tra- La nature des pathologies est tout ausvail supplémentaire, c’est indé- si typique : le premier traumatisme est
niable. Au moins 15 % d’acti- le poignet, suivi du genou et de la chevité en plus. Il y a une vraie pathologie ville en troisième position. “Pour le poides sports d’hiver” note le docteur Sébas- gnet et le genou, c’est assez récent et en
tien Hosotte, responsable des urgences forte augmentation. Cette pathologie
est la première des pratiquants de snowau centre hospitalier de Pontarlier.
Le service des urgences enregistre tous board.” Plus grave, la fracture de la
les ans une moyenne de 24 000 pas- jambe, tibia et péroné. En période de
sages, soit plus de 65 visites par vacances, les urgences pontissaliennes
24 heures ! En période hivernale, les en traitent en moyenne une par jour.
urgences accueillent jusqu’à “90 patients Il faut dire que le secteur d’intervention de l’hôpital de Ponpar jour.” Le phénomène
tarlier est assez large, il
est directement lié aux praLe premier
s’étend du Plateau du Rustiques sportives. “Le samedi, c’est caractéristique,
traumatisme sey au Val de Mouthe, en
passant par le Val de Mornous avons beaucoup moins
de cas liés aux activités de
est le poignet. teau, le Saugeais, le bassin pontissalien, Les
ski et de tourisme. Le samedi, c’est le jour des chassés-croisés, il Fourgs et bien sûr le massif du Mont
n’y a presque pas de touristes sur les d’Or. “L’habitat est assez dispersé. Mais
pistes.” Dans une journée, l’activité est en période touristique, la population
également cyclique : “C’est surtout après augmente rapidement.”
16 heures car les accidents surviennent Ceci dit, plus de la moitié des patholoplus en fin de journée. Il y a aussi un gies hivernales ne sont pas dues à la
pic le matin entre 8 heures et 10 heures. pratique du ski. Il s’agit tout simpleCe sont les personnes qui ne viennent ment des glissades de piétons. Les
nous voir que le lendemain de leur acci- urgences remarquent cette année “la
dent quand ils s’aperçoivent que ça faible proportion de fractures du col du
nécessite certainement une intervention fémur.” Le docteur Hosotte explique le
phénomène par “le fort enneigement de
de notre part.”
“N
demandé. Pour des traumatismes de
colonne vertébrale ou quand les gens
doivent être intubés sur place. Il n’y a
que quelques vols par saison. Entre 5
et 10 pour cet hiver, pas plus.”
Inutile de préciser que le service des
urgences ne chôme pas cet hiver. Mais
l’été est aussi une période très chargée. Chutes en V.T.T., coups de soleils
et piqûres de guêpes sont alors le lot
quotidien du service des urgences.
Les équipes médicales - une dizaine de
médecins se répartissent la charge de
travail - attendent avec impatience la
fin des travaux engagés à l’hôpital de
Pontarlier. En 2007, le service des
urgences doit être doté de 6 nouveaux
lits. Ce ne sera pas du luxe. !
Agriculture
Le “Rucher des 2 lacs” à
Labergement-Sainte-Marie a
reçu 3 médailles d’or au salon
de l’Agriculture : miel d’acacia, miel de montagne et miel
de forêt ont reçu la récompense suprême. La famille
Girard a obtenu une quatrième médaille, en argent, pour
son miel de sapin. Quelques
jours plus tôt, les apiculteurs
de Labergement ont reçu la
médaille d’or pour son miel
de sapin lors du Master européen de la dégustation à
Bruxelles.
"
Plus de 65 personnes par jour en moyenne fréquentent
les urgences à Pontarlier.
cet hiver. Les personnes âgées ont eu
tendance à rester chez elle, elles n’ont
pas osé sortir.”
En première ligne de cette activité hivernale, le docteur Patrick Quinnez de
Métabief, confirme cette recrudescence saisonnière : “La suractivité est de
l’ordre de 50%. Dans une journée, il
nous arrive d’avoir à traiter entre 30 et
40 traumatologies.”
Les pathologies graves sont plus rares
en station. Il s’agit des fractures du
fémur. Le blessé nécessite alors des
soins sur place car il saigne abondamment. Dans les cas les plus délicats, les
urgences pontissaliennes font appel à
l’hélicoptère de la sécurité civile basé
à La Vèze ou à celui de la gendarmerie stationné à Morez. “Il est rarement
"
Récompense
La fleuriste pontissalienne
avait reçu des mains du
ministre du Commerce,un
Mercure d’Or le 24 janvier dernier à Paris. Le président de
la C.C.I. du Doubs l’a à son
tour félicitée lors d’une cérémonie le 28 janvier à Besançon.
"
Soutien
Le Conseil général du Doubs
a apporté son soutien financier à 26 agriculteurs qui présentaient des bêtes au salon
de l’Agriculture. Montant total
de l’aide : 8 250 euros.
J.-F.H.
PUBLI-INFORMATION
La Frontalière :
une mutuelle adaptée
aux frontaliers et à leur famille
La Mutuelle La Frontalière met ses 40 ans d’expérience au
bénéfice des frontaliers et de leur famille. Faites confiance à
une Mutuelle créée par des frontaliers, pour les frontaliers.
D
epuis 1963, la Mutuelle La Frontalière œuvre pour la protection santé et prévoyance de ses adhérents et
de leur famille. L’objectif premier des membres
fondateurs étaient de pallier à l’absence de
protection sociale obligatoire. “Il faut rappeler qu’à cette époque ils devaient défendre
leur droit à la liberté du travail et lutter
contre les difficultés croissantes que certaines administrations créaient afin de les
dissuader d’aller travailler en Suisse” rappelle Alain MARGUET, Président de la Frontalière.
Quelques décennies plus tard et confortée
par l’obtention de l’agrément en août 2003,
la Mutuelle est toujours gérée par des frontaliers qui poursuivent leur mission première: améliorer les conditions sociales et
la sécurité des salariés qui passent la frontière tous les jours.
La Frontalière offre de nombreuses garanties comme la santé et de nombreux forfaits
attractifs, la maternité, l’accident, l’assistance, les indemnités journalières, l’invalidité, le décès, la garantie obsèques… Par
exemple, la Frontalière propose un capital
décès par maladie de 6 097 euros, un capital décès par accident de 9 145 euros, etc.
Toutes ces garanties sont indissociables, ce
qui met à l’abri des risques et permet de
protéger le frontalier et sa famille des aléas
de la vie. Au final, ceux-ci bénéficient d’une
protection globale équivalente à la Sécurité Sociale. “C’est ce qui fait la différence,
poursuit Alain Marguet. La Frontalière propose un package obligatoire (santé et prévoyance) Autre exemple de notre philosophie : en aucun cas la Frontalière résiliera
un adhérent si son état de santé se dégrade, l’accompagnant jusqu’à sa retraite grâce à un rente viagère. Nous ne laissons pas
à la charge des collectivités les cas sociaux.”
L’atout supplémentaire proposé par La Frontalière réside dans le partenariat que la
Mutuelle a noué avec les hôpitaux suisses.
“Ces conventions pour les cas d’urgence
permettent notamment, d’éviter aux frontaliers de payer la caution d’entrée exigée.
Nous prenons en charge tous ces frais”
indique Christelle Billod, chef de service à
La Frontalière.
Autre particularité de La Frontalière : l’existence d’un fonds d’aide sociale. “Ce fonds
va venir compenser, en cas de difficulté financière passagère du frontalier, ce qui n’est
pas pris en charge par les régimes obligatoires.”
Enfin, l’adhésion à la Mutuelle permet de
bénéficier des services proposés par l’Amicale des Frontaliers, structure associative
Toute l’équipe de la mutuelle La Frontalière est à votre service.
qui a pour objectif de donner des renseignements téléphoniques ou écrits concernant les problèmes que le frontalier peut
rencontrer en matière sociale, fiscale, d’emploi et de bénéficier de l’assistance juridique.
Ces prestations sont assurées gratuitement
par des membres bénévoles de l’association.
Depuis de nombreuses années, M. Yves
MOLINA, Conseiller technique, veille à la
bonne santé de la Mutuelle.
L’adhésion à la Frontalière vous offre vraiment la garantie maximale pour vos intérêts et ceux de votre famille.. L’équipe de
La Frontalière, de Delle en passant par
Maîche, Morteau, Pontarlier, les Rousses,
Gaillard, Ferney-Voltaire et bientôt Thonon est soucieuse de vos attentes, faites-lui
confiance. La satisfaction est garantie. !
MUTUELLE
LA FRONTALIÈRE
21 rue Montrieux
66 rue Pasteur
25300 PONTARLIER
39220 LES ROUSSES
Tél. : 03 81 46 45 47
Tél. : 03 84 60 39 41
Fax : 03 81 39 70 39
Fax : 03 84 60 39 42
15, rue du Tartre Marin
B.P. 43 121 - 25503 MORTEAU CEDEX
Tél. : 03 81 67 00 88 - Fax : 03 81 67 99 14
Du lundi au jeudi de 8 h à 12 h
et de 14 h à 19 h
Le vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h
www.mutuelle-lafrontalière.fr
Une journée avec…
12
M ÉTABIEF
7 chauffeurs
La nuit, la station est
aux mains des dameurs
Chaque soir, c’est la même chose. Quel que soit le temps, les chauffeurs dameurs
de la station entrent en action pour entretenir le domaine skiable. Reportage.
étabief, mer- deuxième équipe. En plus, Vincent et Janick ont chacun héricredi
23 février, té d’une mission supplémen18 heures. Le taire qui sort de l’ordinaire.
thermomètre Le premier va aménager des
de la station modules (sauts) en bas de la
affiche - 2 °C. station dans le cadre d’une
Le temps est couvert, il tombe manifestation prévue le lenquelques flocons. Les derniers demain. Le second est chargé
skieurs quittent le domaine de convoyer du matériel de
quand Vincent Lhomme-Chou- cinéma au sommet du Mont
let et Janick Petite sortent de d’Or pour le tournage d’un film.
réunion avec la responsable Le planning est serré. Il n’y a
des pistes. Ce soir, ils sont de pas de temps à perdre. Vincent
Lhommeservice et Sylvie
Choulet s’installe
Martin vient de leur
“Il faut
aux commandes de
donner leur plan de
travail. Ces deux constamment sa machine, tour
d’horizon de la cabigaillards font parchercher
ne et première mise
tie de l’équipe des
au point séman7
chauffeursdes
points
tique. “On ne dit
dameurs de la station placés sous la
de repère.” pas Ratrack, qui est
une marque, pour
responsabilité de
Laurent Maire. Des “pros”, qui désigner cet engin. C’est comtoutes les nuits, façonnent l’en- me dire Frigidaire pour parsemble du domaine skiable ler d’un réfrigérateur. Ceci est
avec leurs engins à chenilles une dameuse, le chauffeur est
pour qu’il soit prêt le lende- le dameur” souligne-t-il. Dans
main matin à l’ouverture des le Haut-Doubs, on aurait tendance à employer le terme
remontées mécaniques.
Dernier coup d’œil sur le plan “dameur” pour nommer ce véhide damage, dernier briefing cule “assez simple à conduientre Vincent et Janick et c’est re.”
parti ! Le ballet des dameurs Le “pilote” accélère avec le pied
peut commencer sous le regard droit. À la main gauche il actide Pierre Vuittenez, un ancien
chauffeur aujourd’hui mécanicien à qui la nouvelle génération n’hésite pas à demander quelques conseils.
Ce mercredi, le programme est
chargé. Un chauffeur manque
à l’appel. Ils seront donc 3 au
lieu de 4 à assurer le service
jusqu’à 2 heures du matin,
avant d’être relevés par la
M
Dernier briefing entre les
deux chauffeurs avant de
partir sur le domaine.
Ce soir, François Authier a la responsabilité du dameur
équipé du treuil. Cette technique permet
d’attaquer des pentes raides.
ve la commande pour avancer
ou reculer, et de la main droite, deux joysticks lui permettent de manier avec précision
la lame située devant la
dameuse et la fraise accrochée
à l’arrière. Le dameur est équipé d’une sorte de boîte noire
qui enregistre tous les paramètres de fonctionnement. Cet
outil facilite le travail des mécaniciens qui chaque jour entretiennent ces machines et préviennent les pannes.
Les présentations sont faites,
il est 18 h 30, l’engin de 5
mètres de large se met en
marche. Ces 10,5 tonnes attaquent la pente tranquillement
direction Troupezy, une des
pistes-phares de Métabief. te où il y en a moins car c’est
“Comme elle est très fréquen- à cet endroit que passent les
gens” explique Vintée, il y a beaucoup
de boulot” lance ce
“Une nuit cent Lhomme-Choulet. Il faut aussi
chauffeur de 26 ans
de fœhn remonter cette neiqui entame ici sa
ge sur les dômes, où
deuxième saison. Un
équivaut l’épaisseur de neige
job pour lequel il se
réduit d’un jour à
passionne.
à 20 jours se
l’autre. Le principe
Le travail est technique. Chaque nuit
de soleil.” est de retarder le
plus longtemps posest différente et
impose aux dameurs de s’adap- sible la formation de trous qui
ter au terrain, aux conditions laissent apparaître l’herbe.
météo et à la situation du man- Mais ces professionnels savent
teau neigeux. On l’oublie par- que leur action est tributaire
de la météo. “Si le fœhn et la
pluie sont de la partie, ça fond
très vite. Une nuit de ce vent
équivaut à 20 jours de soleil.”
Cette saison, les conditions
d’enneigement sont exceptionnelles à Métabief, et le bon
état des pistes est garanti. Malgré tout, les dameurs effectuent des purges régulières.
C’est-à-dire qu’ils vont chercher de la neige à l’extérieur
des pistes afin de constituer
des réserves qui seront utilisées en temps voulu pour parer
aux caprices climatiques. Ces
travaux sont obligatoires. Quotidiennement, les chauffeurs
fois, mais le rôle de ces hommes façonnent le manteau neigeux,
de l’ombre est essentiel dans de la constitution du fond en
le fonctionnement de la sta- début de saison - une étape
tion. “La neige est notre matiè- importante - au lissage régure première, c’est la clé de notre lier du domaine. Le métier
produit insiste Jean-Louis n’autorise aucune négligence.
Rapy, directeur d’Orex-Méta- Le 23 février, Vincent Lhombief-Mont d’Or. C’est en tra- me-Choulet mettra deux
vaillant cette neige que l’on heures pour lisser la piste de
peut assurer une à deux Troupezy. La neige est souple,
semaines de ski supplémen- il ne rencontre pas de diffitaires. C’est une gestion très cultés particulières. Mais il
arrive qu’il en soit autrement.
pointue.”
L’intervention des dameurs ne Par tous les temps il faut sorse résume pas seulement à tir, à l’exception des jours de
niveler les bosses pour rendre pluie où le passage des engins
aux skieurs une piste plane. accentuerait encore la dégra“Notre travail est de ramener dation de la piste. Les chaufla neige vers le centre de la pis- feurs redoutent le brouillard.
Vincent Lhomme-Choulet et
Janick Petite,
chauffeurs,
en compagnie
de Pierre
Vuittenez
mécanicien.
Le 29 mars, ils
participeront
au challenge
des chauffeurs
dameurs au
Grand Bornand.
“C’est étourdissant. Vous ne
savez pas où vous allez. Il faut
constamment chercher des
points de repère. Même en
connaissant le secteur c’est dangereux, en particulier sur
Super-Longevilles, où il n’y a
pas d’arbres pour se situer. Le
risque, ce sont les falaises du
Mont d’Or.” Dans ces conditions, les dameurs utilisent le
“farfouilleur”, un phare qu’ils
orientent manuellement et qui
leur permet de chercher dans
la nuit des marques, comme
une balise en bord de piste. La
liaison radio permanente entre
les engins fait partie du dispositif de sécurité.
Il est 20 h 30 quand Vincent
Lhomme-Choulet quitte Troupezy. Tout s’est bien passé. Il
regagne le bas de la station où
un autre chantier l’attend. Juste le temps d’avaler un sandwich, et il repart. La fin du
service est à 2 heures, après
seulement il ira se reposer. !
Récit T.C.
Vincent Lhomme-Choulet, en bas de Troupezy enlève la
glace à coup de pelle de la lame de sa dameuse qui
l’empêche de travailler correctement.
Repères chiffrés de la station
- Un domaine de 111 hectares
- 25 pistes
- 4 dameurs
- 7 chauffeurs
- Chaque dameur consomme entre 40 et 60 litres d’essence par heure
- Un dameur coûte 240 000 euros
- Durée de vie du dameur : 7 000 heures
- Coût de la machine : 34 euros de l’heure
Mouthe - Région des lacs
14
DÉBAT
M ÉTABIEF
Refus du maire
Métabief protège
ses commerçants
Un nouveau restaurant
“On va à la Spatule”
Éric Cuenot et Éric Meuterlos se sont associés pour transformer l’ancien bar du bois
La mairie de Métabief est formelle sur un principe : elle du Roi situé à Métabief en un restaurant
ne veut pas de commerçants non sédentaires sur son ter- baptisé “la Spatule” avec l’idée d’en faire
ritoire. Un marchand ambulant de pizzas en a fait les frais. un lieu éminemment sympathique où locaux
ommerçant originaire de Alors qu’avec les touristes, il y avait
et touristes prennent plaisir à se retrouver
Jougne, Olivier Réthoré se un vrai potentiel d’activité pour moi.”
pour déguster des spécialités locales.
déplace de village en vil- L’argument de la mairie est le sui-
C
lage au volant de son vant : ne pas faire concurrence aux
camion. Son métier : pizzaïolo. Ce commerces de la station. Le maire
vendeur de pizzas non sédentaire de Métabief, Gérard Dèque, s’en
explique : “Ce genre d’acsillonne le secteur du
tivité n’est pas la bienveMont d’Or. Depuis mai
Ne
pas
faire
nue car nous ne souhaidernier, chaque soir, il
pose son camion-pizza concurrence tons pas qu’elle fasse
concurrence à des comsur une place de village
différente, le mardi à aux commerces merçants en place à Métabief et qui payent une taxe
Labergement-SainteMarie, le jeudi à Jougne, de la station. professionnelle sur la commune. En plus, les actile vendredi aux Longevilles-Mont-d’Or, le samedi aux Hôpi- vités de petite restauration style piztaux-Vieux et le dimanche à Saint- zas ou crêpes n’apportent rien de
nouveau. Notre position est donc
Antoine.
Cette activité plutôt florissante lui très claire sur cette question.”
permet de vivre toute l’année, même De son côté, Olivier Réthoré ne
si l’hiver, pour cause d’enneigement, désespère pas. Il espère trouver un
la demande est plus faible. “C’est privé qui accepte de le voir s’insla raison pour laquelle j’ai sollicité taller sur son terrain. En attendant,
la mairie de Métabief afin qu’elle il poursuit son activité dans les vilaccepte que je m’installe sur la pla- lages alentour. Les habitants de
ce pendant les vacances d’hiver. Mais Métabief doivent donc faire quelques
ce droit m’a été refusé explique le kilomètres s’ils veulent déguster les
responsable du camion Oliver’Pizz. pizzas d’Olivier Réthoré. ! J.-F.H.
VICES
HAUT
SERVICES
HAUT
“I
Besoin d’un coup de main ?
SERVICES
HAUTSERVICES
HAUT
ci, on a transpo- se de tapisserie, vieux outils
sé tout ce qu’on récupérés à droite à gauche,
aime dans la vie : lanternes, skis en bois, tout
la famille, le suggère le caractère montapays, la convivialité”, annon- gnard, artisanal, touristique,
ce Éric Cuenot. Le Haut- forestier et agricole du HautDoubs ne manque pas Doubs. Un ensemble assez
d’adresses sympathiques. La hétéroclite d’objets agencé
avec goût et harSpatule, c’est du
moins l’ambition Le nom même monie.
Le nom même de
des deux associés, s’inscrirait de ce restaurant ce restaurant
résume déjà l’amplutôt dans la
résume déjà biance qui y
lignée de la
La SpatuRemise, étape
l’ambiance. règne.
le désigne un
devenue incontournable pour qui souhaite hors-piste à Val d’Isère que
apprécier les charmes d’une se plaisent à descendre depuis
cuisine traditionnelle dans de nombreuses années les
deux compères au cours de
une ambiance originale.
Côté déco, la Spatule vaut leurs séjours en sports d’hidéjà le déplacement. Rate- ver.
lier d’écurie au mur, planches Sur la base de cette solide
d’affinage de comté en gui- amitié, ils cherchaient à
HAUT
SERVICES
HAUT
SERVICES
HAUT
SER-
50% de réduction fiscale pour tous travaux à domicile
Haut Services assure la mise à disposition de personnel dans
SERVICES HAUT SERVICES HAUT SERVICES HAUT
différents domaines d’activités et la prise en charge des formalités
administratives (déclarations, fiches de paie…) /
HAUT
SERVICES
P O U R L E S PA R T I C U L I E R S
H A U T S E R V I C E S" AHi A
d eU àT d oSmE i Rc iVl eI C/ E S
" Jardinage, entretien d’espaces verts /
" Petits travaux intérieurs et extérieurs /
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SERVICES
HAUT
P O U R L E S A S S O C I AT I O N S
Tr a v a u x a d m i n i s t r a t i f s , s e c r é t a r i a t
" Distribution de tracts
S E R V I C E S H A U T S E R V I C E S H A U T S E"R A
V nI iCmEa tSi o nH
" Services en salle, plonge, aide en cuisine
" Installation et nettoyage de salles
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A/ U T
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O GVEIUCR SE ES T H
C OAPUR OT P RSI ÉETRÉ SS E R V I C E S H A U T S EP ORUVR I LCE S
E SO R G
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" Entretien de locaux
" Sorties de containers
" Entretien d’espaces verts
" Manutention
V I C E S H A U T S E R V I"C R
E eSm pHl A
a cUe Tm e Sn tE pReVn Id Ca nEt Sl e sH Ac oUnTg é sS Ed uR Vp eI rCs Eo nSn eHl
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A/ U T
POUR LES ENTREPRISES
" Entretien de locaux
S E R V I C E S H A U T S "E RE nV tIr Ce tEi eSn dH’ eAsUp aT c e Ss Ev eRrVt sI
" Inventaire
" Manutention
" Remplacement pendant les congés du personnel
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C/ E S
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VICES
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SERVICES
HAUT
HAUT
SERVICES
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HAUT
SERVICES
HAUT
SERVICES
HAUT
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à PONTARLIER et MORTEAU
VICES
HAUT
Contact : Sophie Griffon
SERVICES HAUT
12, Rue Jean-Mermoz - 25300 Pontarlier
Tél. : 03 81 46 71 59 - Fax : 03 81 46 36 51 - [email protected]
SERVICES
HAUT
SERVICES
HAUT
L’établissement a ouvert ses portes cet hiver.
reprendre une affaire
ensemble. Un vœu exaucé
depuis Noël avec l’ouverture de ce restaurant qui propose à la clientèle des spécialités régionales : fondue,
raclette, boîte chaude de mont
d’or, morbiflette… “On s’efforce de travailler avec des
fournisseurs locaux en mettant l’accent sur les produits
de saison. Dès ce printemps,
on servira des grenouilles du
pays par exemple. Pour les
vins, on s’approvisionne directement chez les producteurs.”
La fibre régionale se décline
dans la carte des vins et des
desserts avec les glaces aux
bourgeons de sapin et autres
spécificités jurassiennes.
Ouverte les vendredis et
samedis soir hors saison, la
Spatule est accessible tous
les jours en période de
vacances avec restauration
midi et soir et bar en journée. Quand la neige est au
rendez-vous, on peut y accéder directement skis aux
pieds depuis le téléski du
Tertre. Autre spécificité, si
un client se sent d’humeur
à pousser la chansonnette,
il pourra s’exécuter en utilisant le micro et la guitare
sèche mis à disposition pour
qui le désire. !
F.C.
P U B L I - R E P O RTA G E
À la conquête des
consommateurs suisses
Fondée à Pontarlier par Frédéric Soler, Régie Médias est spécialisée dans
la promotion des enseignes commerciales françaises en Suisse. Cette
agence de publicité communique sur l’ensemble des médias suisses.
L’équipe actuelle
(de gauche à
droite) :
Frédéric et
Karine Soler,
Amandine
Journot,
Isabelle
Girardet et David
Marchevet.
“O
n vient de signer une convention de collaboration avec la plus importante régie de publicité
en Suisse. Il s’agit d’un contrat concernant tous
les supports suisses en presse”, explique Frédéric Soler. Les annonceurs français travaillant
avec Régie Médias se voient offrir la possibilité de communiquer sur toute la Suisse, soit un marché potentiel
de plus de 7,3 millions de consommateurs.
Cette ouverture récompense un travail de longue haleine entrepris depuis la création de cette agence pontissalienne. Après une expérience en radio et en presse gratuite, Frédéric Soler décide de monter sa propre
structure en avril 2000. “On sert d’intermédiaire entre
les clients annonceurs français et les médias suisses.
On a démarré avec 3 hebdos payants sur le canton de
Vaud.”
Le rayon d’action s’est progressivement élargi aux
autres cantons francophones comme ceux de Neuchâtel et du Jura. Difficilement quantifiable mais bien
réel, l’impact de la clientèle suisse sur l’activité économique se vérifie à travers la multiplication des enseignes
commerciales tout au long de la zone frontalière.
L’exemple de Pontarlier est révélateur avec une densité largement supérieure à la moyenne nationale, notamment dans le secteur de l’alimentaire. Plusieurs raisons
expliquent ce phénomène : pouvoir d’achat élevé, proxi-
En presse écrite ,
Régie Médias
travaille avec
l’ensemble des
journaux et
magazines de la
Suisse romande.
Un échantillon
qui s’étend
aujourd’hui à
l’ensemble des
médias suisses
avec des grands
titres comme Le
Matin, La Tribune
de Genève, 24
Heures…
Sixième Sens : agence conseil
epuis 2002, Régie
Médias intègre
une
agence
conseil qui s’occupe de la communication
globale de différentes
structures comme le casino de Salins-les-Bains.
“On définit un packaging
d’après les besoins du
client. La prestation
intègre aussi bien la promotion de l’enseigne, le
D
choix des meilleurs supports, la conception de
stands, flyers, présentoirs,
la réservation d’espaces
publicitaires, la réalisation de messages T.V.météo (Spot Hyper U météo
de Franche-Comté sur
France 3 diffusé en mars
2005). On gère également
tout ce qui relève du marketing direct. Sixième Sens
s’adresse uniquement aux
clients de Régie Médias.
Nouveauté en cours de
développement un guide
touristique franco-suisse
qui parlera des bonnes
adresses sur Pontarlier,
Mouthe, la région du lac,
Métabief et côté Suisse,
Yverdon, le haut du canton de Vaud et le Val de
Travers. Sortie prévue
début 2006 à 30 000 exemplaires.” !
mité, prix plus attractifs, détaxe à l’exportation, diversité de l’offre et présence de produits de marque dont
le consommateur suisse est très friand et qu’il ne retrouve pas forcément chez lui. Les achats concernent également les jeux, l’optique, les médicaments, les prothèses dentaires, l’immobilier… Chaque voyage sur
France est l’occasion d’une sortie mercantile et récréative qui intègre la fréquentation des sites touristiques
et des restaurants locaux.
Dans ces circonstances, on perçoit mieux l’intérêt des
commerçants français à promouvoir leurs produits et
services dans les médias suisses. Encore faut-il investir à bon escient, choisir la période, les supports appropriés, connaître la réglementation du marché publicitaire suisse, maîtriser la formulation
des annonces.
Communiquer en Suisse reste
une affaire de spécialiste. À titre
indicatif, des quotidiens aux
feuilles d’annonces, des magazines spécialisés aux périodiques professionnels, plus
de 2 500 publications sont produites en Suisse. Ce
pays compte autant de presse que la France et l’Italie
réunies. Les Suisses sont très friands de presse locale. En moyenne, chaque foyer s’abonne à un hebdo et
un quotidien payant. “Il est bon de savoir qu’une boîte aux lettres sur deux est pastillée en Suisse ce qui
signifie que beaucoup refusent les prospectus. Chez
eux, la taxe des ordures ménagères est déterminée en
fonction de ce qu’ils produisent, d’où ce comportement. D’un côté à l’autre de la frontière, on n’utilise pas
Vers un renforcement
des moyens humains
L’équipe de Régie Médias compte aujourd’hui 5 personnes. Pour répondre aux perspectives de développement de l’agence, un commercial expérimenté et un second graphiste seront recrutés en 2005.
- Gérant :
- Assistante de direction :
- Assistante commerciale :
- Responsable produit :
- Graphiste :
Frédéric Soler
Isabelle Girardet
Amandine Journot
Karine Soler
David Marchevet
les mêmes mots pour formuler le même message. La
“promo 50% sur les chemises” en France se transforme, par exemple, en “action 50% de rabais sur les
jaquettes” chez nos voisins” poursuit Frédéric Soler qui
est également vice-président de l’association des commerçants de la zone des Grands-Planchants et du “club
affaires” de rugby.
Régie Médias assure une prestation complète de la
conception à la réalisation des annonces presse, affichage ou radio et surtout un conseil avisé en rapport
avec des dates importantes tels que Pâques, jeûne
fédéral…
Alimentaire, vêtements, bricolage, son fichier clientèle intègre la plupart des secteurs de consommation à
Communiquer en Suisse
reste une affaire de spécialiste.
l’exception de l’automobile. L’agence travaille aujourd’hui avec 300 annonceurs répartis en zone frontalière et sur Besançon et Montbéliard. “Avec la nouvelle
extension, on pourra étendre cette zone jusqu’à Mulhouse au Nord, au pays de Gex au Sud et au vignoble
bourguignon à l’Ouest. On va toucher une nouvelle
clientèle : agences de communication, prestataires touristiques, professionnels de l’immobilier. Pour toutes
les raisons évoquées précédemment, on peut considérer que la Suisse devient un véritable acteur économique sur le territoire français.” !
Mouthe - Région des lacs
16
JOUGNE
Sa première vente début mars
Hervé Poix-Daude :
bio par nature
Cet exploitant de Jougne est officiellement en agriculture biologique depuis le 25 février. Éleveur de charolais, il a vendu sa
première bête à un boucher local. Du charolais au royaume de
la montbéliarde, le pari était osé.
endredi 25 février
2005 : après 3 ans de
procédure et de
contrôles, l’organisme
Écocert délivre à Hervé PoixDaude sa certification officielle d’agriculteur bio. La récompense de pratiques qu’Hervé
Poix-Daude met un point d’honneur à appliquer depuis 1990,
année où il reprend l’exploitation familiale. Il y a 15 ans, il
décide de changer totalement
l’orientation de la ferme. Son
père René était à la tête, comme bon nombre d’exploitants
du Haut-Doubs, d’une exploitation de vaches laitières.
“Quand j’ai repris en 1990, je
me suis aperçu que ça devenait
difficile, là où on était placé,
c’est-à-dire au milieu du village, de continuer à faire circuler nos bêtes. J’ai décidé de changer d’orientation et de me lancer
dans l’élevage de charolais à
viande” explique l’intéressé.
Hervé Poix-Daude achète ses
V
bêtes âgées de 12 à 18 mois annuelle d’Écocert qui nous
chez un éleveur de Haute-Saô- délivre chaque année une licenne. Il les amène à maturité, jus- ce prouvant que nous respecqu’à un âge de 3 ou 4 ans. L’été, tons une démarche bio. J’ai
ses charolais paissent dans les monté un dossier solide, fait
communaux de Jougne, l’hiver, des stages. Aujourd’hui, tout
ils sont rentrés à l’écurie. Pas est bio, même le foin et bien sûr
de traite, moins de soins, la for- l’engrais, essentiellement à base
mule permet à Hervé Poix-Dau- de guano.”
de d’occuper un emploi en Suis- Hervé Poix-Daude n’a pas décidé du jour au lendese pour compléter ses
de se lancer
revenus. Car il n’a
Entre 450 main
dans le bio. “Dès le
jamais misé sur une
agriculture intensi- et 460 kg de départ, nous n’avons
pas utilisé d’engrais
ve. Son cheptel ne
poids de à outrance. J’estime
dépasse pas la vingque nous avons suffitaine de bêtes. Mais
carcasse. samment à travailler
quelles bêtes ! “Au
avec les terrains qu’on
bout de 4 ans, nous
obtenons des bêtes entre 450 et a. Il paraît aberrant de vouloir
460 kg de poids de carcasse. faire par exemple trois coupes
Sur pied, elles atteignent allé- de foin dans une saison, ici à
1 000 m d’altitude. J’attends
grement la tonne.”
Il aura fallu trois années de que l’herbe pousse pour faire
reconversion sur les terres et les foins, que la fibre soit sufpour l’alimentation des bovins, fisamment grosse.” Depuis qu’il
avant d’obtenir l’agrément bio. a adopté ce mode de culture
“Nous avons eu une visite raisonnée, il a vu réapparaître
Hervé Poix-Daude en compagnie du premier charolais officiellement bio de son
exploitation. La bête est vendue début mars à un boucher de Malbuisson.
une flore qui avait totalement
disparu des champs. “Quand
on était jeune, on faisait de gros
bouquets avec les fleurs des
champs. Tout cela a disparu.
Depuis quelques années, j’ai vu
revenir des fleurs qu’on avait
perdues.”
Évidemment, la démarche bio
s’accompagne de nouvelles
contraintes. “Les engrais coûtent plus cher, on ne peut plus
traiter contre les mulots, on ne
met pas de pesticide, etc.” Mais
E NVIRONNEMENT
il y a les compensations. “La
viande est vendue plus chère.
Avant, je vendais à environ
22,50 F le kilo (3,43 euros).
Aujourd’hui, je me situe plus
autour de 26 F (3,96 euros).”
Dans le canton de Mouthe, les
agriculteurs bio se comptent
sur les doigts de la main. Il
s’agit désormais pour Hervé
Poix-Daude de trouver une filière de vente. “Je peux passer par
la société Arcadie qui a des
clients bouchers bio sur Besan-
çon.” Il y a aussi la filière locale. Le premier charolais officiellement bio de l’exploitation
d’Hervé Poix-Daude a été acheté par le boucher Grésard de
Malbuisson. L’exploitant de
Jougne espère écouler une bonne dizaine de bêtes par an. Marginale, la filière viande bio dans
le Haut-Doubs peut être tout
à fait viable. Hervé Poix-Daude en fait la démonstration. !
J.-F.H.
Moins de poissons
Le lac de Remoray et ses
affluents dans un triste état
Les premières conclusions d’une étude menée par le cabinet
Téléos sur l’état du lac de Remoray dressent un bilan inquiétant
de la situation. Une prise de conscience collective s’impose.
e classement en réserve
naturelle ne suffit pas à
constituer une protection
dans la mesure où ce plan
d’eau sert de réceptacle à un bassin versant qui n’est pas soumis
aux mêmes contraintes. “Plusieurs aspects ont été étudiés :
biologie, sédiments, poissons,
qualité de l’eau. Un travail similaire avait déjà été réalisé en
1991, ce qui permet de mesurer
l’évolution sur une décennie”,
explique Gérard Vionnet, chargé de direction à la Maison de
la Réserve.
Les rendements de pêches expérimentales n’ont pas progressé
depuis 1991. Ils sont toujours 3
fois inférieurs au potentiel piscicole qu’on pourrait espérer d’un
lac de ce type. Le rotengle domine le gardon et le corégone baisse. Le constat s’applique également au grand frère de
Saint-Point qui a, quant à lui,
vu sa note divisée par trois par
rapport à 1991. L’analyse des
sédiments par la méthode des
Indices Biologiques Lacustres
(I.B.L.) ne révèle aucune amélioration depuis 1991. Toutes les
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Rte de Dijon - PONTARLIER-HOUTAUD
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espèces nobles qui craignent la te, du phosphore ainsi qu’un un
pollution ont régressé. “Ce phé- excès de matière organique.
nomène explique la diminution Dans le ruisseau de Remoray,
du corégone puisqu’il se nourrit on trouve des traces d’étain, d’hyà un moment donné de l’année drocarbures et même de cuivre
et de chrome. “Plusieurs sources
de ces petites bêtes.”
Pour les éléments physico-chi- de contamination sont possibles :
ancienne décharge de
miques, le rapport
place à bois,
intermédiaire note l’abToutes les Remoray,
établissements agrisence d’oxygène à parcoles. La scierie a été
tir de 16 mètres jusespèces
mise aux normes ce
qu’au fond du lac
durant la période nobles qui qui n’empêche pas de
retrouver des produits
allant de la mi-octobre
au basculement du craignent la de traitement comme
la cyperméthrine à cerprintemps. Ce phénomène est lié à la pol- pollution ont taines périodes de l’anLes résultats de
lution, à l’eutrophisarégressé. née.
cette étude serviront à
tion. “La lame d’eau
mieux cerner les causes
profonde n’étant plus
oxygénée, la vie ne peut se déve- de ces pollutions. Ils seront comlopper et les espèces comme la muniqués à la population, aux
tanche et le corégone doivent élus, à l’Agence de l’eau. Chacun
doit se sentir concerné par la
remonter.”
En 1990, les trois cours d’eau situation. Il ne s’agit pas de mettre
alimentant le lac étaient nette- à l’index tel ou tel individu ou
ment dégradés à l’exception du structure. On est en face d’un
ruisseau de Lhaut. Une excep- problème multifactoriel qui suption qui est dorénavant rentrée pose de se donner les moyens de
dans le rang en étant dans le changer des comportements et
même état que les 2 autres. Les des pratiques” termine Gérard
3 émissaires contiennent de l’azo- Vionnet. !
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Valdahon - Vercel
18
PROJET
H ISTOIRE
Désigner un cabinet d’études
Un projet d’avant-garde
La piscine de Valdahon
cherche un second souffle
La piscine était
un investissement
précurseur
La municipalité de Valdahon envisage de rénover la piscine communale, pour en faire un lieu plus ludique. Un projet devrait permettre
d’enrayer la baisse de fréquentation constatée dans le bassin.
Au milieu des années 70, Valdahon est une
des rares communes du département à investir dans une piscine. Un projet décisif à l’époque
pour un “village” de 2 000 habitants.
a piscine de Valdahon n’est plus aux
normes et inadaptée aux attentes
actuelles du public. Le bassin sportif de 25 mètres de long par 10 mètres de
large n’est pas suffisamment ludique comparé aux équipements nouvelle génération. Si elle veut tenir sa place face aux
centres nautiques des Fins et de Maîche,
la piscine de Valdahon doit être mise au
goût du jour. Le conseil municipal en est
convaincu.
Le 8 février, il a décidé de “lancer une
consultation afin de désigner un cabinet
en mesure de réaliser une étude sur la
mise aux normes de la piscine” indique
le maire Léon Bessot. Le système de filtration de l’eau est défaillant, le carrelage comme les sanitaires ont besoin d’un
sérieux rafraîchissement. “À la suite de
cela nous envisagerons
peut-être
“Nous
d’étendre le bâtiment
construire un
envisagerons pour
nouveau bassin.
C’est une perspectipeut-être
ve d’évolution.”
d’étendre le Pour l’instant, la
municipalité ne
bâtiment.”
s’avance pas sur les
coûts d’un tel investissement. Par contre, elle sait qu’actuellement cet équipement enregistre un
déficit annuel de 120 000 euros. “Chaque
citoyen donne environ 20 euros par ses
impôts pour le fonctionnement de cette
piscine” poursuit Léon Bessot.
Valdahon n’a rien d’une exception, car la
plupart des bassins sont de toute façon
déficitaires. Mais ce qui est plus grave,
c’est la baisse de la fréquentation. Cette
piscine des années 70 souffre actuellement de la concurrence des deux nouvelles structures des Fins et de Maîche.
Jusque-là, les baigneurs du Haut-Doubs
n’hésitaient pas à venir à Valdahon pour
nager. Désormais, ils disposent d’un équipement plus proche et plus ludique. La
zone de chalandise se réduit.
L’impact est direct sur le nombre des
tienne Huot-Marchand
était jeune conseiller
municipal au milieu des
70. Il était chargé des finances
dans l’équipe de Denise Viennet, le maire de l’époque. Une
femme d’initiative qui assurait un mandat de conseiller
général du canton quand elle
a pris en main les affaires de
Valdahon. Par son charisme,
elle est parvenue à s’imposer
sur la scène de la politique locale plutôt fermée à la gent féminine. “Elle avait des idées
modernes d’évolution” se souvient Étienne Huot-Marchand.
C’est à cette dame que Valdahon doit sa piscine. Avec opiniâtreté, elle est parvenue à
convaincre les membres de son
conseil les plus hermétiques
qui qualifiaient pourtant ce
projet “d’utopique”, de l’opportunité d’un tel investissement. “La piscine était le dada
de Mademoiselle Viennet. Je
me souviens que nous avons
été reçus en préfecture, où on
nous a expliqué que cet équipement serait accompagné de
retombées, pas forcément quantifiables, mais intéressantes
pour la commune.” Le pari est
risqué, les élus s’engagent. Le
montant de l’opération est de
“1,2 voire 1,5 million de francs
à l’époque, hors travaux d’adduction d’eau” se souvient
Étienne Huot-Marchand.
Mais Valdahon va bénéficier
de l’opération nationale “1 000
piscines” qui lui ouvre le droit
à des subventions de Jeunesse et Sports pour financer son
projet. Sollicitée, l’Armée s’est
elle aussi associée à cette initiative. “Ces deux partenaires
couvraient plus de 60% du coût
L
É
La fréquentation de la piscine de Valdahon est en baisse.
entrées. En 2 années d’exercice, entre
2003 et 2004, ce bassin en a perdu plus
de 5 000. “En 2004, nous avons enregistré une baisse de fréquentation comparée
à 2003, mais c’était une année de canicule. Au dernier bilan, nous sommes à 60
385 entrées. Il y a les scolaires, (26 770)
les militaires (3 820) les activités aquagym (7 227), le club de natation et de triathlon (3 126), et le public (19 441 enfants
et adultes confondus)” indique le service
de gestion de la piscine.
La baisse de fréquentation est surtout
relevée chez les scolaires, puisque certaines écoles vont désormais dans les pis-
cines du Haut-Doubs. “Les autres activités restent stables et le nombre de militaires est en hausse.” Par ailleurs, la nouvelle réglementation qui impose un
encadrement renforcé pour accueillir les
enfants des écoles serait aussi responsable d’une baisse des effectifs.
Face à ce constat, la municipalité veut
réagir alors qu’elle est à mi-mandant.
Léon Bessot et ses collaborateurs prennent l’initiative de mettre un projet sur
les rails. Mais les travaux de construction d’un second bassin se concrétiseront
probablement lors du prochain mandat. !
T.C.
de la construction de l’équipement. En plus, l’Armée s’est
proposée de fournir deux
maîtres-nageurs pendant les
15 ans de la durée d’amortissement du prêt.” Banco ! La
piscine sort de terre.
Valdahon est une des premières
communes du département à
posséder une telle structure,
alors que cette agglomération
ne compte pas plus de 2 000
habitants. Dès son ouverture,
le bassin de 25 m qui se
découvre en été fait des heureux. “On a enregistré entre
90 000 et 100 000 entrées par
an.” Les enfants d’une soixantaine de villages alentour viennent ici pour apprendre à nager.
Avec ce nouvel équipement,
Valdahon prend un temps
d’avance. Trente ans après,
Étienne Huot-Marchand confirme que cet investissement était
judicieux. Il fait partie des projets structurants. “Deux éléments ont donné un vrai dynamisme à la commune. Le
premier est la piscine qui a beaucoup influencé notre image. Le
second est l’arrivée de France
Ébauches. Ça a été des éléments
décisifs qui ont contribué à renforcer notre attractivité.”
Aujourd’hui, France Ébauches
a disparu et la piscine concurrencée depuis peu par les équipements de Maîche et Les
Fins a besoin d’un sérieux toilettage pour retrouver son
attractivité d’antan. Étienne
Huot-Marchand qui a vu
naître ce projet dans les
années 70 va suivre désormais sa rénovation toujours
en tant qu’adjoint chargé des
finances, mais cette fois-ci,
de l’équipe Léon Bessot. !
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La R.D. 437
qui relie
Montbéliard
au Haut-Jura
traverse le
Haut-Doubs
pontissalienr.
La Départementale 437 reliant le Pays de
Montbéliard au Jura, traversant tout le
Haut-Doubs, été classée “route touristique
des montagnes du Jura”. Des aménagements doivent y être réalisés, notamment
des créneaux de dépassement. Certains
élus veulent aller plus loin.
l y a les intentions : faire de
cette route un itinéraire touristique destiné à valoriser
les montagnes du Jura. Et il y
a les faits du quotidien : plus
d’1 h 30 voire 2 heures pour parcourir les 100 km séparant Montbéliard de Pontarlier.
La R.D. 437 suit la frontière
franco-suisse sur environ 200 km,
entre le Pays de Montbéliard et
l’Ain à hauteur d’Oyonnax. Route à fort trafic, elle est empruntée chaque jour par des milliers
d’automobilistes et des centaines
I
de camions. Dans la présentation du programme du Conseil
général du Doubs, la nouvelle
majorité a inscrit cet axe parmi
les 309 actions recensées dans
l’ambitieux programme intitulé “Doubs 2010” par l’équipe de
Claude Jeannerot. Le Conseil
général s’engage à réaliser et
valider en 2005 et 2006 un avantprojet sommaire d’itinéraire complémentaire (A.P.S.I.) dans le
but de dégager des priorités en
matière de travaux pour les 6
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D’ores et déjà, les élus départementaux se sont engagés à réaliser “la sécurisation de la côte
de Saint-Hippolyte entre 2005
et 2009”, avec notamment l’installation de “voies de détresse”
à destination des poids lourds
et de créer “des créneaux de
dépassement dans le secteur de
Montbenoît entre 2007 et 2010.”
D’après le conseiller général du
canton de Montbenoît Alain Marguet, “ce créneau de dépassement sera réalisé entre Montbenoît et Maisons-du-Bois à hauteur
de la bifurcation pour Montflovin.” En pratique, il s’agirait de
maintenir le créneau de dépassement de Ville-du-Pont mais
dans un seul sens (supprimer
ainsi les dangereuses “trois
voies”) et d’instaurer un créneau
de dépassement nouveau dans
D’après Alain Marguet, il faut privilégier la fluidité
l’autre sens après Montbenoît.
de la circulation sur cet axe.
Le financement de ces travaux
d’amélioration de la circulation
n’est pas encore décidé. Le position est tranchée : “Je deman- dans les courbes, des giratoires,
Conseil général annonce juste de plus d’audace pour cette R.D. des voies de détresse. Et la confique ces chantiers intégreront 437. En 1976, la D.A.T.A.R. fai- guration montagneuse est com“un partenariat financier avec sait de cette dorsale Nord-Sud parable au Haut-Doubs. Il faut
le Conseil régional qui sera défi- une priorité, elle était d’ailleurs faire preuve d’imagination, aller
ni par une convention-cadre de classée route nationale. Je consi- plus loin sur la Départementale
partenariat entre les deux col- dère que cette route est à voca- 437” assène-t-il. Il poursuit : “Plution économique avant tôt que de faire des aménagelectivités.”
Fin 2003, sous l’im“Faire des d’être touristique ments d’ordre touristique sur cetexplique l’élu du can- te route, faisons des passages
pulsion justement du
Conseil régional, une créneaux de ton de Montbenoît. Il pour piétons souterrains dans
suffit par exemple de les traversées d’agglomération.
convention a été signée
avec le Conseil géné- dépassement voir tous les transports Je ne suis pas contre les routes
ral du Doubs au terme à la sortie de internationaux en touristiques, mais pour cela, il y
direction de l’Alsace ou a la D. 39 (vallée du Dessoubre)
de laquelle plusieurs
objectifs ont été ciblés
toutes les du bassin lémanique. ou la D. 74 (Morteau-Pontarlier
J’estime qu’il faudrait via Les Gras). La 437 est une roudans l’objectif de “valofaire des créneaux de te économique” répète-t-il, penriser cette route des
villes.”
dépassement à la sor- sant aussi aux “11 000 frontamontagnes du Jura.”
Il s’agirait notamment de réa- tie de toutes les villes traversées liers” qui l’empruntent chaque
liser des “aménagements rou- par cette R.D. 437. Deux premiers jour.
tiers en faveur de la sécurité des créneaux seront faits après Noi- Ce débat sera tranché par les
usagers, des aménagements pay- refontaine et après Montbenoît, deux collectivités concernées sagers et des actions de mise en il faut aller encore plus loin” esti- Conseil général et Conseil régiovaleur des sites naturels et patri- me-t-il, prenant l’exemple de la nal qui, de toute manière, soumoniaux.” Tout cela pour en fai- Nationale 5 dans le Haut-Jura, haiteront renforcer l’identité de
re un “élément attractif de l’ima- entre le col de Savine et Morez. cet “route des montagnes du
ginaire autour du massif du “Sur cette Nationale 5, en à pei- Jura” par une signalisation
Jura” dixit le Conseil régional. ne 5 km, on trouve une 4 voies, appropriée. !
L’idée, louable dans son princi- des créneaux de dépassement
J.-F.H.
pe, serait de dissuader les poids
lourds notamment à emprunter cette route Montbéliard-Pontarlier. Ils seraient aiguillés vers
Baume-les-Dames, puis Étalans
Localisation
Tout véhicule
Poids lourds
avant de reprendre la route des
Mouthe - Gellin
2 505
154
Microtechniques en direction de
Labergement - Oye
3 532
188
Pontarlier.
C’est contre cette idée de faire
Oye - Les Rosiers
5 466
355
de cette R.D. 437 une sorte de
Pontarlier - Doubs
3 322
122
“musée” que se bat Alain MarDoubs - Montbenoît
4 764
329
guet, seul élu du Conseil général à ne pas avoir signé le proRelevés effectués par la Direction départementale
jet de convention entre le
de l’équipement en 2002 et 2003. Moyenne journalière.
Département et la Région. Sa
R.D. 437 : le trafic en chiffres
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LES FOURGS
21
Menuiserie extérieure
Jean-Michel Tissot :
“Nous voulons maîtriser
notre croissance”
L’entreprise Tissot emploie 40 personnes. Spécialisée dans la
fabrication de fenêtres, cette société va construire une unité de
production à Champagnole. Le point avec un des trois piliers
de cette aventure industrielle familiale.
L
a Presse Pontissalienne : En
1988, après avoir repris l’entreprise avec vos deux frères
Pascal et François, vous avez stoppé
la fabrication de charpente. Pourquoi ?
Jean-Michel Tissot : L’activité charpente a été abandonnée à cause des contraintes hivernales
du Haut-Doubs. Nous avons
fait le choix de nous recentrer
sur la menuiserie intérieure et
extérieure.
Jean-Michel Tissot :
“L’avenir de la fenêtre est
dans l’association entre le
bois et l’aluminium.”
L.P.P. : Pouvez-vous précisez ce que
sont les menuiseries intérieures et
extérieures ?
J.-M.T. : La menuiserie intérieure
concerne l’agencement intérieur
d’une maison, de la cuisine à la
fabrication des portes, en passant par les escaliers et le
PUBLI-INFO
bureau. La menuiserie extéL’entreprise Tissot est familiale. Elle a été créée en 1930 par Armand Tissot.
rieure regroupe toutes les ferSes petits fils, François, Pascal et Jean-Marie en on fait une entreprise industrielle.
metures du bâtiment comme
les fenêtres, portes, portes de riaux de synthèse ont fait leur sont compétitifs. En France, les très dur d’envisager un déveapparition sur le marché et se fenêtres bois-aluminium occu- loppement durable ici car il y
garage.
substituent petit à petit à une pent 5% du marché contre 1,5% a un turn over des salariés trop
L.P.P. : Quelle est la part de chacune menuiserie traditionnelle. Par il y a 10 ans. Nous avons aux important. À Champagnole, on
de ces spécialités dans votre activité ? contre, ce même pavillon Fourgs un bureau d’étude de 4 échappe à ce problème suisse.
J.-M.T. : À 80% on fait de la menui- n’échappe pas à la pose d’une personnes qui développent de En plus, cette ville veut relanserie extérieure, le reste étant quinzaine de fenêtres en moyen- nouveaux produits et cherchent cer un pôle économique bois.
des fournisseurs. En ce moment,
ne et de portes.
de la menuiserie intérieure.
on travaille sur la conception L.P.P. : Cet investissement dans le
L.P.P. : Y a-t-il une raison à ce désé- L.P.P. : C’est la raison pour laquelle d’une fenêtre bois qui n’aura Jura ne remet pas en cause le pôle
l’entreprise Tissot investit d’abord plus besoin d’entretien. Le prin- des Fourgs ?
quilibre ?
J.-M.T. : Le métier de menuisier dans la fabrication de fenêtres. Com- cipe de l’entreprise est de faire J.-M.T. : Non, car nous voulons
est en profonde mutation. bien en produisez-vous par mois ? des fenêtres haut de gamme à rester ici, puisque nous sommes
originaires de ce village. En
Aujourd’hui, dans un pavillon J.-M.T. : On fabrique en moyen- un prix marché.
1998, quand nous avons
traditionnel, les menuiseries ne entre 450 et 500 fenêtres par
L.P.P. : Comment faites-vous pour construit un nouveau bâtiment,
intérieures se résument à l’ins- mois.
innover, maîtriser vos prix, sans fai- c’était d’abord un choix de cœur
tallation d’une dizaine de portes
avant d’être un choix éconoet une trentaine de mètres de L.P.P. : En 1998, vous avez créé une re de concessions sur la qualité ?
plinthes. De nouveaux maté- seconde société aux Fourgs qui s’ap- J.-M.T. : En aucun cas nous mique. Mais aujourd’hui, on ne
pelle Eurofen Production. Pourquoi ? essayons de tirer un tarif au peut plus faire de choix de cœur.
J.-M.T. : À un moment donné, détriment de la qualité des maténous sommes trouvés face à une riaux. On parvient à rester dans L.P.P. : Avez-vous envisagé de délodemande accrue de profes- un prix marché en jouant sur caliser l’activité à l’étranger ?
J.-M.T. : C’est vrai, à un moment
sionnels qui voulaient qu’on la méthodologie de travail.
donné nous nous sommes interréalise des fenêtres pour eux.
Pour répondre à ces attentes L.P.P. : Vous êtes sur un marché concur- rogés. Nous aurions pu céder aux
nous avons créé cette nouvelle rentiel. Comment tirez-vous votre sirènes de l’Est. Mais finalement,
nous avons préféré renforcer
unité de production qui fabrique épingle du jeu ?
des fenêtres standards et J.-M.T. : En effet, la concurrence notre présence sur un secteur
simples pour des professionnels est très présente, en particulier géographique que l’on connaît
comme les constructeurs de cha- sur les petits marchés. Ce que et rester à l’écoute des acheteurs
et des fournisseurs.
lets bois. En parallèle, Tissot nous avons compris
C’est une relation de
poursuit son activité mais est qu’il fallait inves“Notre
proximité.
Par
fabrique des produits compli- tir dans des machines,
exemple, un proqués, sur mesure. Ce sont deux étoffer la gamme de
chiffre
ducteur de chalets
produits, et obtenir
activités complémentaires.
buteur exclusif de la marque
des avis techniques. d’affaires est planifie ses interdans tout le Grand Est. C’est
ventions au jour
aujourd’hui
L.P.P. : Votre clientèle est essentiel- Car
une peinture anglaise fabriquée
lement composée de professionnels ? toutes nos fenêtres de 3 millions près. Il faut pouvoir
selon des recettes anciennes, qui
lui livrer les fenêtres
J.-M.T. : À 60%, ce sont les pro- bénéficient de la nordonne à la peinture une textud’euros.”
à l’instant “T”, et pas
fessionnels et 40% les particu- me N.F. et de la norre incomparable, avec des couavec deux jours de
liers. Nous avons parmi nos me européenne D.I.N.
leurs très poudrées, très denses
clients un panel de construc- qui nous permet de nous posi- retard ou une semaine d’avanmais pas criardes. Les papiers
teurs de maisons individuelles tionner sur le marché helvétique ce. En délocalisant dans les pays
peints sont de vrais papiers,
auxquels nous fournissons les en particulier. La Suisse repré- de l’Est, on prend de risque de
peints avec de la peinture et
fenêtres. Aujourd’hui, nos pro- sente 7% à 8% de notre activi- multiplier les problèmes liés aux
ensuite vernis. Ces produits sont
duits sont distribués en Franche- té. Notre problème actuellement délais livraisons et aux condidu haut de gamme mais restent
Comté, Savoie, Suisse voisine est que nous sommes limités par tions de transports. Par contre,
toutefois abordables. La peinet Bourgogne. Le chantier le l’outil de production qui ne nous nous nous rendons à l’étranger
ture par exemple n’est pas plus
plus loin que l’on ait fait est permet pas de continuer à pros- sur les salons, en tant que visichère que de la peinture proteur, pour voir quelles sont les
l’aérodrome de Saint-Tropez où pecter de nouveaux marchés.
fessionnelle.” !
dernières nouveautés.
nous avons repris toutes les
menuiseries extérieures. Les L.P.P. : Tissot est le premier fabricant
fermetures de la nouvelle Mai- de fenêtres dans le Doubs. Quels sont L.P.P. : Tissot poursuit sa croissance.
son de la réserve à Laberge- vos projets pour poursuivre votre Quel est le chiffre d’affaires de votre
entreprise ?
ment-Sainte-Marie ont égale- croissance ?
ment été fabriquées dans nos J.-M.T. : Nous allons mettre en J.-M.T. : Il est de 3 millions d’euplace une nouvelle unité de fabri- ros. Nous essayons de maîtriateliers.
cation dans le Jura, à Cham- ser notre croissance pour qu’elL.P.P. : Comment évolue aujourd’hui pagnole. Elle sera opération- le ne dépasse pas les 12% par
nelle en 2005 et va générer 10 an. Au-delà, cela pose des difle produit fenêtre ?
J.-M.T. : Les fenêtres que nous emplois pour commencer. Cet ficultés de gestion. À partir de
fabriquons sont en lamellé et outil de travail est une oppor- 1988, nous avons connu le soucollé, auxquelles on ajoute un tunité pour aller vers de nou- ci de passer d’une entreprise
vitrage très performant. Nous veaux volumes de production. artisanale à une entreprise semiindustrielle. Nous sommes pasn’utilisons pas le bois massif
soumis à des déformations. L.P.P. : Pourquoi ne pas continuer à sés de 5 salariés à 40 aujourL’avenir de la fenêtre est dans vous étendre aux Fourgs au lieu de d’hui (20 Tissot et 20 Eurofen).
L’objectif est de continuer à nous
l’association entre le bois et partir à Champagnole ?
l’aluminium. Le concept n’est J.-M.T. : Le problème des Fourgs développer, mais sans risques
pas nouveau, mais les prix trop est lié à la proximité de la fron- et avec prudence. !
élevés ont freiné son dévelop- tière suisse responsable d’une
Propos recueillis par
pement. Désormais, les tarifs fuite de la main d’œuvre. C’est
T.C.
L’atelier des couleurs
des
idées décoration
près un changement de
propriétaire, le magasin du 84, rue des
Granges à Besançon a
rouvert fin novembre. Gilles
Pourchet, propriétaire de Tissdécor, a repris l’atelier des couleurs, magasin dédié à la décoration d’intérieur. Vous
découvrirez au sous-sol un espace enfant avec du mobilier évolutif : Les chaises Tripp Trapp
de la marque suédoise Stokke
qui grandissent avec l’enfant,
des lits pour enfant du berceau
au lit 165, une table à langer
qui se transforme en bureau
par la suite… Tapis, peluches,
jouets et autres accessoires pour
enfants sont également disponibles. Au rez-de-chaussée, le
A
Marie Lauzet accueille
les clients dans une
boutique
dédiée à la décoration
et l’ameublement.
L’ATELIER DES
COULEURS
84, rue des Granges
25000 Besançon
Tél. : 03 81 82 61 10
magasin est dédié à la décoration d’intérieur au sens large :
vaisselle, parfums d’intérieur,
sacs, quelques tapis, poufs, coussins, luminaires, objets de décoration, mobilier Stokke, fauteuils ergonomiques et de
relaxation. “Pour la vaisselle et
les objets, nous travaillons avec
des designers français et scandinaves”, complète Marie Lauzet,responsable du magasin.
Enfin, dernier volet du magasin : la peinture et le papier
peint Farrow & Ball. “Avec Tissdécor, nous sommes le distri-
Ça bouge dans le commerce
22
PONTARLIER
PONTARLIER
Le spécialiste de la fête La maison Masson se développe
À
runo Thomas a ouvert le 2 février au
23, rue de Salins “La Boutique du sourire”, une enseigne spécialisée dans la
décoration de salle, les articles de fêtes
et la location de déguisements. Originaire du
Pas-de-Calais, Bruno Thomas s’est toujours
intéressé à la fête. “Dans ma famille, on ne manquait jamais une occasion de se déguiser.”
Attiré par le commerce, il suit des études en
conséquence en préparant un B.E.P. vente complété ensuite par un Bac pro. “À 15 ans, j’ai
eu l’opportunité de faire un stage dans un magasin similaire à la Boutique du sourire.” Il multipliera les expériences dans la même branche
d’activité le temps de se sentir prêt à voler de
ses propres ailes et de réunir les fonds nécessaires à son installation pontissalienne. “Ici,
j’ai saisi l’opportunité de reprendre un local
bien situé avec un parking à proximité et beaucoup de passage.”
Par rapport à l’ancienne boucherie qui occupait les lieux précédemment, le magasin a subi
quelques travaux d’agrandissement et dispose maintenant d’une surface commerciale de
90 m 2. À l’exception des articles farces et
attrapes, il vend tous les ingrédients nécessaires à l’organisation d’une belle fête : cotillons,
confettis, serpentins, maquillage, guirlande,
pétards et feux d’artifice. “Je travaille avec
plusieurs fournisseurs dont le leader mondial
en ballons Qualatex”, explique le jeune commerçant qui propose également ses compétences pour réaliser la décoration de salle de
mariages, de réception…
B
En venant à la Boutique du sourire, les clients
auront également la possibilité de louer des
déguisements. Bruno Thomas en a plus de 200.
“Cette activité fonctionne toute l’année avec les
anniversaires, les soirées à thèmes et les rendezvous comme Carnaval ou Halloween.” !
Bruno Thomas assure une prestation en
décoration de salles festives.
force de fréquenter
depuis sa plus tendre
enfance l’atelier de sérigraphie créé par son père en
1977, Sonia Masson a attrapé le virus graphique. Cette
passion s’est concrétisée en
juillet 2004 par l’ouverture de
l’agence “Sonia Masson communication”. Cette société est
installée au 5, rue Eiffel dans
le bâtiment toujours occupé
par l’entreprise paternelle.
“Les deux structures sont indépendantes l’une de l’autre.
L’agence mène une activité
complémentaire à Masson
Publicité équipé pour la réalisation de travaux en sérigraphie, publicité adhésive, Sonia Masson a ouvert son agence de création graphique.
impression numérique, plastification, fraisage, façonnage…” facettes du métier.” Dans la d’une identité visuelle forte
Avant de se lancer, Sonia Mas- famille des graphistes, on dis- qui servira à engendrer une
son a d’abord suivi une for- tingue généralement deux pro- charte graphique comprenant
fils, les “exécutants” logos, carte de visite, en-têtes
mation spécifique de
3 ans dans une école Orientée orientés vers la mise de lettre, affiches, flyers, bropage et les “créatifs” chures, plaquettes, fiches techprivée strasbourgeoivers la en
chargés de concevoir niques, catalogues, édition…
se. Elle a travaillé
ensuite pendant 8 ans création. les outils de commu- Tout est réalisé ici à l’exception
nication. “L’agence est des travaux d’imprimerie.”
en agence de communication et en imprimerie. Une davantage orientée vers la créa- Sonia Masson Publicité
expérience assez diversifiée tion. On propose une presta- s’adresse à une clientèle de
qu’elle juge bien utile aujour- tion globale ou à la carte selon particuliers, associations,
d’hui dans le sens où “elle per- les besoins. La démarche s’ar- entreprises, commerces, colmet de connaître toutes les ticule autour de la définition lectivités. !
PONTARLIER
G RANGES-NARBOZ
Cuisinier à domicile Du nouveau dans la
aux Granges-Narboz boulange pontissalienne
près une longue expérience en collectivité,
Daniel Ledentu a choisi de se mettre à son compte
comme cuisinier à domicile.
Il a baptisé son entreprise “Le
petit Marmiton”. “J’ai mené
mon projet avec la Boutique
de gestion basée à Besançon.
Ils m’ont bien accompagné
dans mes démarches. Je fonc-
À
tionne en prestation de service. Je n’ai pas le droit d’acheter la matière première car je
n’ai pas de laboratoire chez
moi. C’est un investissement
à envisager suivant l’évolution de l’activité.”
Daniel Ledentu transforme donc
chez lui ce que ses clients lui
apportent. Il intervient dans
les salles équipées en matériel
Daniel Ledentu travaille en prestation de service.
de cuisine. Il peut également
travailler au domicile de ses
clients. Daniel Ledentu a effectué son apprentissage à l’hôtel
Parnet à Oye-et-Pallet. Après
son service militaire effectué
dans la marine, il a travaillé
une année chez un traiteur du
Pays de Montbéliard avant
d’être embauché au Centre
Médico-Éducatif de Malbuisson qui sera par la suite transféré aux Granges-Narboz. “J’ai
commencé comme cuisinier puis
j’ai suivi une formation de
“maître de maison.” Cette compétence supplémentaire lui a
permis pendant 13 ans d’assurer la fonction d’économe dans
cette petite collectivité qui
accueillait une vingtaine de personnes à chaque service.
Quand il rencontre aujourd’hui
ses clients, il lui est assez facile de budgétiser le repas désiré. Daniel Ledentu intervient
à destination des particuliers,
associations, collectivités. Il
réalise repas d’anniversaire,
mariage, réception, souper dansant. “Pour la composition des
menus, tout est envisageable.
C’est souvent un échange. Les
gens annoncent leurs idées et
attendent en retour le conseil
d’un professionnel sur l’accord
des mets, l’accompagnement
en vins, les coûts. La formule
prestation de service est assez
souple. Tout ce qui n’est pas
consommé revient au client,
par exemple.” !
nstallée rue de Besançon
dans les locaux de l’ancien
garage Opel, la Boulangerie comtoise a ouvert ses
portes le 21 janvier. Avant de
venir à Pontarlier, Yves Musy
tenait déjà un commerce similaire à Morteau qu’il avait
repris à son compte en janvier 1991. “Je recherchais des
locaux plus vastes, plus lumineux. J’en avais un peu marre de travailler à l’étroit. Le
fournil était au sous-sol, je ne
voyais jamais les clients”,
explique ce boulanger-pâtissier qui n’a pas hésité longtemps quand il a vu l’espace
et l’emplacement privilégié
de son nouveau local pontissalien.
Implanté à l’angle des rues
de Besançon et du Lycée, la
Boulangerie comtoise offre
l’appréciable avantage d’avoir
un parking privé face à la
devanture. Le fournil et le
laboratoire sont situés au
même niveau que le magasin,
le tout agencé dans un espace de 190 m2. Le four côtoie
l’espace de vente. Pour faire
tourner sa boutique, Yves
Musy emploie 4 personnes :
un boulanger, un pâtissier et
deux vendeuses.
Contrairement à ce que certaines mauvaises langues colportent, tout est fabriqué et
cuit sur place. De 2 heures du
matin à 15 heures, le patron
et son salarié se relaient pour
réaliser 5 fournées par jour,
I
Yves Musy était boulanger à Morteau
avant de s’installer à Pontarlier.
histoire de proposer toujours
du pain frais à la clientèle.
“Je m’approvisionne auprès
de la minoterie Forest basée
à Cluny.” Les amateurs de bon
pain ont l’embarras du choix
entre les 12 pains spéciaux et
les pains traditionnels. Parmi les spécialités, on peut
signaler le Patois, un pain rustique au levain et la Craquante, la baguette maison
élaborée au levain avec un
mélange de farines. !
La Boulangerie comtoise
est ouverte tous les jours sauf le dimanche
de 6 heures à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30.
Publicité
23
Les commerçants de la carte Altitude communiquent…
Restaurant Hôtel Bonnet Traiteur
Bar de Morteau L
a maison Bonnet est implantée depuis
de nombreuses années. Elle est toujours présente pour vos réceptions de
mariages, baptêmes, communions,
anniversaires etc.
Bonnet Traiteur est aussi présent dans les
entreprises pour la fourniture de coktails et
de plateux-repas.
Son magasin vous offre un grand choix de
produits de qualités (ex : viande limousine
label rouge...) et une gamme élargie de produits traiteurs. !
téphan Bazile, chef du restaurant Le
Morteau et son personnel vous
accueillent pour vous faire découvrir
des spécialités typiques de la région,
telles que la saucisse de morteau au Pontarlier Anis, le filet de Sandre au vin jaune, la croûte aux champignons, mais aussi
des saveurs mexicaines le week-end et des
menus du jour tout au long de la semaine.
Possibilité d’accueillir des groupes sur réservation et d’établir des menus personnalisés.
Restaurant une étoile de 42 couverts ouvert
tous les jours sauf le dimanche soir.
L’Hôtel de Morteau classé deux étoiles vous
propose 16 chambres rénovées au calme à
seulement deux minutes du centre ville et de
la gare. Les chambres sont toutes équipées de
toilettes, baignoire ou douche et de télévision
avec satellite. Hôtel ouvert tous les jours. !
S
Bonnet Traiteur
Boucherie - Charcuterie
86, rue de la République
25300 PONTARLIER
Tél.: 03 81 46 70 70
E-mail : [email protected]
“Mixteen”, boutique de mode mixte
Restaurant Hôtel Bar de Morteau
26, rue Jeanne d’Arc - 25300 PONTRALIER
Tél : 03 81 39 14 83
E-Mail : [email protected]
P
Au marché aux fleurs
nstallée au 68, rue de
la République, nous
proposons de la vente
de fleurs au détail, de
la conception. Notre clientèle
nous connaît beaucoup grâce
aux bouquets ronds avec poche
d’eau. Nous avons un coin fleurs
séchées où l’on retrouve des couleurs mélangées très sympa
comme l’orange, le rose. Nous
“I
proposons également à nos
clients la possibilité de décorer
leurs supports. Nous travaillons
aussi bien sur des pots, des
vases que par exemple un chaudron en zinc que nous avons eu
récemment à décorer. On travaille pour cette partie avec de
la fleur naturelle. Enfin, nous
avons un rayon sujets de décoration avec des bougeoirs, des
ontarlier n’échappe pas
aux modes vestimentaires. Une des tendances
actuelles est dans la mixité.
“Je propose 1/3 de vêtements
mixte, ce sont des jeans, et de
la chemise essentiellement,
1/3 de femmes et 1/3
d’hommes” note Franck qui a
ouvert Mixteen voilà tout juste un an. Un grand choix de
produits vous attend dans un
cadre très tendance dans un
mélange de bois et de métal,
bougies et des petites peluches”
note Patricia, responsable du
magasin de Pontarlier qui est
assistée de Carole et Jennifer
et dont le gérant Jean-Charles
Girard est grossiste à Tarcenay. À noter que le marché
aux fleurs vous propose un
service de transmission florale avec Eurofloriste sur la
France et à l’étranger. !
Au marché aux fleurs
68, rue de la République
25300 Pontarlier
Tél. 03 81 39 14 04
Horaires d’ouverture :
9 h 30 - 12 h-14 h 19 h
du mardi au samedi
de 14 h à 19 h
le lundi après-midi
Heures d’ouverture :
du lundi au mercredi
de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h
et du jeudi au samedi
de 9 h à 19 h 15 non stop
et le dimanche
de 9 h à 12 h 30
Mixteen
7, place Saint-Pierre
25300 Pontarlier
Tél. : 03 81 46 75 80
Liste des 54 commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
Ambiances et Styles
Au Bon Echanson
Au Marché Aux Fleurs
Au Pot Cassé
Authentic Boarder
Authentic Chaussures
Bébé Cash / New Baby
Bijouterie Bolle Reddat
Bijouterie Vuillemin
Boucherie Bonnet
Boulangerie Pfaadt
Boulangerie Nicolas
Chabloz Fleurs
Coiffure Martine
Confiserie Petite
Cycles Favrot
De Neuville
Droguerie Laborier
Espace Beauté Alizée
Esprit Châlet
Fantasia
79
89
66
68
2
11
3
45
63
34
85
23
62
29
12
95
57
83
87
72
10
12
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Vanolles
Rue Sainte Anne
Rue Sainte-Anne
Rue Frg Saint Etienne
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Pl. Saint Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue Du Docteur Grenier
Rue De la République
Av de Neuchatel
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Pl. Saint Pierre
Rue Du Docteur Grenier
Fémina
Franca Boutique
Fox Trott
Hôtel de Morteau
Impulsion
Institut Caline
Jules et Julie
Joueclub
La Boutique Fleurie
Le Grand Café Français
Le Travail en Couleur
Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
Mixteen
Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
Pensée de Violettes
Playtime
Rêve Bleu
72
42
64
26
7
9
51
81
5
36
7
21
68
7
22
16
45
1
35
8
8
11
le tout dans une ambiance de
couleurs associant le bleu, le
rouge et le gris. “Je vends des
grandes marques comme
“Camel”, “Eleven”, “X-Stone”,
célèbre marque de jean italien, “Roganel” avec ses teeshirts très en vogue, “Souledge”… Actuellement, j’ai une
très forte demande sur 2
marques pour femmes, “Skunksunk” qui est une marque espagnole très branchée et une
marque française “Femme je
vous aime”. Enfin, la grosse
tendance 2005 est le strass ou
pierres de Svarowski, que l'on
retrouve sur les vestes de costumes, ceintures, casquettes…”
Mixteen, c’est également une
ligne d’accessoires avec différents modèles de chaussures homme, des ceintures,
des bracelets.!
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Rue Jeanne D'Arc
Rue Vannolles
Rue du Bastion
Rue de la République
Rue de la République
Rue Vanolles
Rue de la République
Rue de la Gare
Rue de la République
Rue de la République
Place St Pierre
Rue de la République
Rue de la République
Rue de la République
Place Saint Pierre
Rue Montrieux
Rue Tissot
Rue Vanolles
Rue de la République
Sarl Gulot Camara
67
Salon Mod Styl
14
Simplement Chocolat
73
Sport 2000
13
Stocks Americains
64
Technicien du sport
13
Tentation
14
Torréfaction du Haut Doubs 8
Univers Blanc
28
Virgo Music
38
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
Rue
de la République
Tissot
de la République
Sainte Anne
de la République
de la République
Sainte Anne
Sainte Anne
de la République
de la République
INFO COMMERCE
FERMETURE :
- Tissus Robert, place Salengro
- La Fleur du Midi (Ets Chauvin), 6 Rue Sainte Anne
- Pic puce, Rue des Remparts, bijouterie fantaisie
- Tif’Anouk, Place St Bénigne, Salon de coiffure
- Le Petit Sauget, 39 Rue de la République, boucherie
ANNIVERSAIRE : la boutique Impulsion, 7 Rue de Vannolles,
fêtera à partir du 15 mars prochain ses 30 ans d’existence !!!
ALTITUDE VOUS OFFRE 4000 €
Vous avez encore jusqu’au 5 mars inclus pour vous rendre chez
les commerçants adhérents et participer au tirage au sort.
La page du frontalier
24
ÉCONOMIE
Un référendum le 25 septembre
Les accords bilatéraux sur la sellette
Les électeurs helvétiques seront appelés à se prononcer sur
une des clauses des accords bilatéraux : la libre circulation des
personnes. Un principe qui, s’il tombe, peut tout remettre en
cause l’ensemble du contrat entre l’Europe et la Suisse.
es accords bilatéraux
sont à peine entrés en
vigueur qu’ils sont déjà
remis en cause. Les
extrêmes politiques gauche et
droite helvétiques demandent
un référendum sur la libre circulation des personnes. Ce
principe est une des pierres
d’achoppement de ce contrat.
“S’il tombe, alors c’est l’ensemble des accords bilatéraux
qui s’écroule” indiquent les
représentants du Groupement
Transfrontalier Européen. Or,
ce scénario n’a rien d’une fiction, au moment où le second
volet des accords bilatéraux
(accords bilatéraux II) va
entrer en vigueur.
Une partie de la classe politique suisse voit d’un mauvais
œil l’extension de l’Europe qui
s’ouvre à l’Est. Un développement qui s’accompagne du
droit de l’individu à circuler
librement sur un territoire
sans frontières intérieures.
En acceptant les règles de l’Es-
L
pace Schengen, la Confédé- soumettre cette question au
ration Helvétique va perdre référendum. Le 25 septembre,
le contrôle systématique à ses les Helvètes seront appelés
frontières. “Les accords bila- aux urnes pour donner leur
téraux ont été contractés entre avis sur le sujet. “Cette votala Suisse et l’Europe des 15. tion est dangereuse. La circuAujourd’hui, c’est l’Europe des lation des personnes est une
25. La Suisse craint d’être clause-guillotine. Si les Suisses
“envahie” par les Pays de l’Est.” votent non, alors ce sont tous
les accords qui tomRésultat, on a peur
bent.”
des dérives, du dumping salarial et social “Si le peuple Les Européens
convaincus, ainsi
face à une main
d’œuvre bon marché dit oui, alors que la plupart des
éconoqui viendrait propoce sera une acteurs
miques suisses,
ser ses services sur
un territoire jusquevictoire de n’osent pas imaginer un tel retour
là protégé. Protectionniste la Suisse ! l’Europe en en arrière. Certains
parlent de “catasL’Europe d’accord,
Suisse.”
trophe.” Sans doumais pas chez nous !
te, mais une fois
“La libre circulation
des personnes pose problème. dans l’isoloir, chacun vote pour
Il y a besoin de mesures tran- la cause qui lui semble juste.
Impossible de savoir à l’avansitoires.”
En ce moment, la classe poli- ce qui du “oui” ou du “non”
tique vindicative fait campagne l’emportera. “Si le peuple dit
pour récolter 50 000 signa- oui alors ce sera une victoire
tures qui lui permettront de de l’Europe en Suisse” indique
FRONTALIERS,
DECLAREZ VOS IMPOTS
AU PLUS JUSTE
La déclaration de revenus arrive dans les
foyers. Pour les frontaliers, cette déclaration revêt un caractère particulier.
Imposition en France ou en Suisse, taux
de change appliqué, déductions diverses,
crédit d’impôt … Pas de panique le Groupement transfrontalier européen est là !!!
Il apporte au frontalier l’information indispensable pour remplir sa déclaration au
mieux de ses intérêts.
Pour l’aider, le Groupement
transfrontalier européen :
" édite son Frontalier magazine
« spécial impôts »
" organise des permanences fiscales
(réservées aux adhérents,
sur présentation de la carte)
Pour ceux qui ne sont pas encore adhérents …
Cette aide ne concerne que l’impôt sur le
revenu des personnes physiques. Afin d’optimiser cette aide, il est conseillé d’apporter tous les justificatifs et documents
nécessaires à la déclaration (notamment,
attestation assurance, certificat de salaire, carte grise véhicule).
Nos Permanences
PONTARLIER
MORTEAU
29, Grande Rue
Tél. 03 81 68 55 10
Fax 03 81 68 55 11
Du lundi au vendredi
de 14h à 18h30
Sauf le jeudi après-midi
8, Rue de Vannolles
Tél. 03 81 39 68 53
Fax 03 81 39 93 00
Lundi,mardi
et vendredi
de 14h à 18h30
QUELQUES REPÈRES
Taux de change : 0,64 €
Date limite de dépôt des déclarations : 4 avril 2005
Montant maximum déductible pour l’assurance
maladie privée : 2 128 €
Il n’est pas trop tard ! Renvoyez-vite le coupon d’adhésion ci-dessous
BULLETIN D’ADHESION
Nom ......................................................................................
Adresse .................................................................................
...............................................................................................
Code Postal ..........................................................................
Ville ......................................................................................
Date de Naissance ...............................................................
Canton de Travail .................................................................
Tél. (facultatif) .....................................................................
Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque
de 45€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen à :
Groupement transfrontalier européen
50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX
R EPÈRE
Schengen
dans les
accords
bilatéraux II
Les accords bilatéraux
II ont été négociés. Un
des dossiers concerne Schengen/Dublin.
En voici le principe.
La fin des accords bilatéraux serait sans doute synonyme
d’un retour en arrière pour la Suisse (photo archive L.P.P.).
le Groupement Transfrontalier Européen.
Pour l’instant, rien n’est acquis
et le débat actuel sur l’entrée
de la Turquie dans la Communauté européenne n’est pas
destiné à assurer la promotion du “oui” sur le territoire
helvétique. En se prononçant
en faveur du non, la Suisse
prendrait aussi le risque de
s’isoler du reste de l’Europe. !
Les accords de Schengen ont
facilité la circulation aux frontières intérieures de l’Espace
Schengen grâce à la suppression des contrôles systématiques des personnes. La coopération policière et judiciaire
renforcée permet de lutter plus
efficacement contre le crime
transfrontalier. L’accord de Dublin
représente pour sa part un instrument efficace pour éviter les
demandes d’asile multiples (“tourisme d’asile”) et dès lors alléger le fardeau financier de la
politique d’asile suisse.
L’ACTU DU MOIS
LE LICENCIEMENT IMMEDIAT
POUR JUSTES MOTIFS
Le licenciement immédiat pour justes motifs (LIJM) ne constitue
pas un mode de rupture ordinaire. La résiliation a, en effet,
lieu immédiatement, sur le champ, et elle doit reposer sur des
raisons particulières constituant des justes motifs faute de
quoi il s’agira d’une résiliation injustifiée.
" RÉSILIATION SANS DÉLAI DE CONGÉ :
"
Dans le cas d’une rupture ordinaire des rapports de travail, un délai de congé doit être respecté. Or, en l’occurrence, il est mis fin au contrat de travail sans délai.
Par ailleurs, il sied de souligner que les périodes de protection pendant lesquelles un employeur ne peut pas
licencier un salarié ne s’appliquent pas en l’espèce. Ainsi, un salarié malade ou accidenté peut faire l’objet d’un
LIJM.
Les rapports de travail prennent donc fin au moment
où la résiliation avec effet immédiat est reçue, ce qui
signifie que les obligations, tant du travailleur que de
l’employeur, cessent dès ce moment.
la loi définit la notion de justes motifs de manière impérative. Constitue un juste motif un fait qui est propre à
détruire la confiance qu’impliquent les rapports de travail ou à l’ébranler, de telle façon que la poursuite de la
relation de travail ne peut être exigée, même pas pendant la durée du délai de congé.
L’existence ou non d’un juste motif ne s’apprécie pas
dans l’abstrait mais pour une relation de travail déterminée. Le même fait peut constituer un juste motif dans une
relation de travail déterminée mais pas dans une autre.
Se pose dès lors la question de la réception
du licenciement immédiat par le travailleur.
La loi ne prescrit aucune forme particulière pour notifier le congé. Toutefois, pour des raisons évidentes de
preuve, la notification par lettre recommandée avec
accusé de réception est vivement conseillée
Comme le contrat prend fin, dans le cas d’un
LIJM, au jour du départ du travailleur, l’employeur devra
donc verser le salaire jusqu’au jour effectif du licenciement. Ainsi, la part du 13e mois si elle est convenue
contractuellement et la part des vacances s’il existe un
solde sont dues au salarié.
Hasna CHARID
Juriste Groupement
Transfrontalier Européen Antennes
de Morteau et Pontarlier
NOTION DE JUSTES MOTIFS
Dresser une liste exhaustive des justes motifs
n’est pas possible. On peut toutefois « classer » les
justes motifs en 2 catégories :
- les actes uniques qui justifient en eux-mêmes un renvoi immédiat tels que le vol, les voies de fait ;
- les actes dont la répétition fréquente a provoqué un
avertissement de la part de l’employeur et qui se perpétuent tels que les arrivées tardives systématiques,
les absences injustifiées fréquentes.
En cas de litige sur la validité d’une résiliation avec effet
immédiat, c’est au juge qu’il appartient de se prononcer sur l’existence d’un juste motif.
C’est à celui qui invoque un juste motif d’apporter la
preuve des faits qu’il allègue et, s’il échoue, le juge doit
constater que la résiliation immédiate était injustifiée.
En cas de résiliation injustifiée, la rupture reste valable
mais le travailleur peut prétendre auprès de la juridiction prud’homale à des dommages et intérêts.
Un village à l’honneur
par F.C.
25
En passant par…
Montperreux
MAIRIE
Jean-Yves
Rigolot
constate avec
plaisir que la
bibliothèque
municipale
remplit
pleinement
sa fonction.
Une souscription en cours
Cure de jouvence pour
l’église de Montperreux
Montperreux se distingue plus par sa croissance démographique
que par sa vitalité économique. Le cadre de vie ne manque pas
d’atouts et la municipalité investit pour les préserver.
e territoire communal un hôtel-restaurant, l’artisacouvre une surface de nat à un ferronnier d’art. La
1 060 hectares dont la plupart des actifs sont fronmoitié est occupée par taliers ou travaillent sur Ponla forêt. “Entre les deux der- tarlier. Avec 6 salariés, la comniers recensements, la popu- mune est le plus gros
lation a progressé de 40%. Elle employeur.
s’élève aujourd’hui à 650 habi- La présence du lac a engentants. Sur le P.O.S., il reste dré la construction de nomenviron 6 hectares de terrains breuses résidences seconenviron
400
constructibles. Ils appartien- daires,
nent à des privés comme la aujourd’hui. Au bord du plan
quasi-totalité des lotissements d’eau, la plage de Chaon fait
réalisés ces dernières années. le plein lors des grosses chaJe trouve dommage que la leurs de l’été. “On y a améune aire de
commune n’ait
Le coût global nagé
loisirs. Pour la
pas la gestion de
cette constructide l’opération quiétude du
public et des
bilité. Elle pourlieux, les camrait mieux maîs’élève à
ping-cars n’ont
triser
des
100 000 euros. plus le droit d’y
paramètres comme l’école, la voirie, les séjourner. Ils finissaient par
réseaux” regrette Jean-Yves être trop nombreux.”
Si la commune ne tient pas
Rigolot, le maire.
Les 4 exploitations agricoles plus que ça à développer son
encore en activité produisent potentiel touristique, elle
globalement 800 000 litres de prend soin de soutenir les
lait livrés et transformés à la actions et projets susceptibles
coopérative des Monts de Joux de servir la collectivité. En
à Bannans. Le commerce se 1995, l’embauche d’une bibliolimite à 3 restaurants dont thécaire à temps partiel a
L
répondu à un besoin très fort.
De 1993 à 2004, le nombre
de lecteurs est passé de 95 à
344 et la quantité d’ouvrages
prêtés de 2 003 à 9 781. “Ce
service est une belle satisfaction. Les enfants y passent un
temps fou.”
Montperreux va se pencher
au chevet de son patrimoine.
L’église Sainte-Madeleine fait
l’objet d’un projet de rénovation. Une souscription a
d’ailleurs été lancée l’été dernier. Les travaux comprennent la rénovation des
façades, de l’installation électrique, de l’intérieur de l’édifice. “On travaille avec la Fondation du patrimoine. Le coût
global de l’opération s’élève à
100 000 euros H.T. On espère un démarrage fin 2005 ou
début 2006.”
Tous les habitants ne consommant plus l’eau courante pour
son goût particulier seront
rassurés d’apprendre que des
filtres à sable et à charbon
actif vont être installés à la
station de pompage pour
remédier au problème. !
ZOOM
La chaufferie à bois visitable en 2006
Grand cheval de bataille du maire, la chaufferie à bois déchiquetée fonctionne depuis
le 10 janvier. Installé dans les anciennes
pompes de Chaudron, cet équipement de
petite puissance (40 KW) chauffe 5 appartements municipaux. Ce projet répond à plusieurs objectifs : volonté de se chauffer avec
une énergie renouvelable, démonstration
qu’on peut valoriser la ressource forestière
d’une façon différente surtout pour les bois
de faible valeur, promouvoir une gestion jardinatoire de la forêt. “Jusqu’à présent, on
achète le bois déchiqueté dans le Jura. On
cherche une solution pour utiliser du bois de
Montperreux. La commune adhère à la”
C.U.M.A. des nobles pratiques” qui dispose
d’une déchiqueteuse. On peut également faire appel à un privé pour des gros chantiers.
Cette année, on investit dans un bâtiment
de stockage à construire au bord de la forêt
communale.”
Le conseil municipal réfléchit déjà à l’opportunité d’une seconde chaufferie pour les
bâtiments communaux. Jean-Yves Rigolot
croit même possible un réseau de chaleur
dans le village. La chaufferie de Chaudron
sera accessible au public l’an prochain. En
attendant, vous pourrez toujours visiter l’exposition consacrée à au bois-énergie à la
maison de la Réserve. !
PASSÉ
Mutation
Au temps des guinguettes
Dans la première moitié du XXème siècle qui correspond également à
celle du tacot, il existait pratiquement une dizaine de bars et établissements hôteliers sur la commune. Beaucoup ont disparu. Souvenirs.
ès les premiers week- collectionneurs du Mont d’Or. village, “Chez la Maria”, foncends ensoleillés, les Pon- Un peu plus haut dans le tionnait au centre de Monttissaliens prenaient le hameau, bénéficiant d’un empla- perreux.
tacot pour rejoindre les cement privilégié, l’hôtel du lac À Chaudron, l’hôtel du lac Bleu
rives du lac. Le petit train fai- était exploité par la famille Mai- rebaptisé ensuite “Au brochet
re. Il est fermé depuis d’or” a échappé au naufrage des
sait halte à Chaon
“On avait quelques décennies. disparitions puisqu’il est toupuis Chaudron avant
Toujours à Chaon, le jours là. Plus loin près de la
de poursuivre en
direction de Mouthe. l’embarras luxueux hôtel du Beau source bleue, l’hôtel-restaurant
Après de belles par- du choix.” Séjour attirait du beau du même nom est devenu une
monde. Ses proprié- colonie de vacances apparteties de pêche dominicales, les disciples de Saint- taires, la famille Jacquet qui nant à la ville de Waziers dans
Pierre se retrouvaient entre tenait une pâtisserie à Pon- le Nord. Le hameau avait ausamis ou en famille dans les bis- tarlier, pensaient ouvrir un si sa buvette de pêcheurs, le
trots et restaurants locaux. Ils salon de thé. Il y avait telle- petit Robinson ou café Prévost.
ment de place qu’ils l’ont trans- De toute la série, il ne reste
avaient l’embarras du choix.
À Chaon-plage, on trouvait 3 formé en hôtel-restaurant qui plus qu’une seule affaire encoétablissements. La buvette “Aux cessera son activité après la re en activité à laquelle il
amis de la Gaule” servait à l’ori- seconde guerre mondiale. La convient d’ajouter aujourd’hui,
gine de casernement à l’armée bâtisse appartient à la S.N.C.F. “l’auberge des montagnards” à
canadienne pendant la pre- qui l’utilise comme centre de Chaon et le “Chaudron” au
mière guerre mondiale. L’ins- colonie de vacances. Un café de hameau du même nom. !
cription “restaurant” apposée
en grosses lettres sur le toit
déjouait l’ennemi. Après le
conflit, le bâtiment est transformé en buvette tenue par la
famille Parnin. La seconde guerre lui sera fatale. Les Allemands
occupent l’endroit. Faute d’entretien, il s’effondre sous la neige à la Libération.
Dans le même registre, “PortGentil” doit sa notoriété au
tenancier, Jean Schnetzer, personnage haut en couleurs. Plus
cossu, le restaurant de l’Hermitage attire davantage une
clientèle bourgeoise. “Ces établissements étaient ouverts uniquement en période estivale. Ils
proposaient tous une location
de barques”, indique Christian Sur le toit de la buvette “Aux amis de la gaule” figurait
l’inscription restaurant pour déjouer l’ennemi.
Guyon, le président du club des
D
Un village à l’honneur
SPORT
LOISIRS
Environ 40 familles
Plein air, famille
27
Des stages à thèmes
L’association familiale :
un
rôle
moteur
et convivialité
L’association famiÀ l’association sportive de la commune de Montperreux (A.S.C.M.), liale de Montperon privilégie l’ambiance des sorties familiales à la portée de reux-Chaon-Chautous et il ne faut surtout pas se prendre au sérieux.
dron existe depuis
Doubs ou de la Loue en canoë. plus de 20 ans. Elle
rière de laisser son ce depuis un an.
chronomètre à la Loisir de plein air privilégié “L’association compte une quamaison en adhérant des Français, la randonnée rantaine de familles. L’am- participe activement
à l’A.S.C.M. La seu- pédestre tient une place biance est chaleureuse. On
le entorse au règle- importante au programme de tient beaucoup à ce côté sym- à la vie culturelle,
ment a eu lieu de 12 février l’A.S.C.M. avec 4 sorties pathique.” La neige étant un
dernier lors du concours de annuelles au printemps et à support idéal à l’organisa- sociale, éducative et
ski de fond qui rassemble une l’automne. “Ces randonnées tion d’activités ludiques, le festive du village.
se font générale- comité de l’association, tousoixantaine de
P
Une sortie ment à la journée.
jeunes du village
On part à la découet des communes
alentour. “À sa nocturne en verte des sommets
des grands sites
création, l’associaraquette le et
jurassiens. L’an dertion s’occupait de
nier, on est allé par
l’entretien
des
5 mars.
exemple au cirque
pistes de ski de
fond sur le site de la Fuvel- de Consolation, dans les gorges
le. Ce n’est plus d’actualité. de Poëta-Raisse en Suisse. On
Aujourd’hui, l’essentiel des propose également quelques
activités s’articule autour de sorties en V.T.T.”
l’organisation de sorties fami- Au début de l’été, sensations
liales”, explique Évelyne fortes et éclats de rire en persQuerry, la présidente en pla- pective lors des descentes du
jours prêt à accueillir les
bonnes volontés, propose une
sortie nocturne en raquette.
“La prochaine aura lieu le
samedi 5 mars. Les participants se retrouvent à
19 heures, la balade dure
environ 2 heures et s’achève
par la dégustation d’une fondue au foyer de Montperreux.
On terminera la saison hivernale vers la fin du mois de
mars par une journée en ski
de fond sur le Chasseron.” !
Point culminant des activités hivernales : le concours de ski de fond pour les enfants.
COMITÉ DES FÊTES
“C
ette année, on participe à la fête du
Jeu. Il s’agit d’une
opération nationale programmée le 28 mai. Tout le
monde est invité à cette animation gratuite qui se tiendra toute la journée à la salle polyvalente située au-dessus
de la mairie”, annonce Corinne Debordeaux, secrétaire de
l’association.
La structure s’implique régulièrement dans la fête du village en proposant des jeux
pour enfants animés par Ludodou. En découvrant le programme des activités régulières et ponctuelles, on
comprend mieux pourquoi
près d’une centaine de familles
ont pris leurs cartes d’adhésion. Intéresser le plus grand
nombre de gens semble être
le leitmotiv des responsables.
Tous les mercredis matin au
foyer, des cours de guitare,
initiation et perfectionnement,
sont dispensés aux enfants
par Alain Kawczak. L’association familiale est la structure support de la ludothèque
itinérante “Ludodou” qui passe une fois tous les deux mois
à Montperreux. “Cette ludothèque propose de nouveaux
services comme des soirées
jeux de société en famille. Ces
Une soixantaine d’enfants participe à la fête organisée
pour célébrer Mardi gras.
séances sont conviviales et per- sorties sont régulièrement promettent de découvrir des nou- grammées à Martigny à la fondation Gianadda. “On part à
veaux jeux.”
Pour les adultes, les cours de la journée en emportant le
gymnastique du lundi soir pique-nique. Ces excursions
affichent pratiquement com- ont beaucoup de succès. L’asplet à chaque séance. “On sociation prend en charge les
organise des stages à thèmes : conférences en rapport avec
fabrication de bougie à Noël, l’exposition du moment.”
activités manuelles en vue de Les amateurs de nature ne
sont pas oubliés
préparer Pâques,
la fête des Mères. “Cette année, on avec sorties botaaccomJusqu’à l’hiver
participe à la niques
pagnées par un
2003, on présende la
tait au foyer une
fête du Jeu.” animateur
Maison de la
expo-vente de livres
et d’objets artisanaux et déco- Réserve. “On découvre la floratifs. Cette opération suppo- re printanière et à l’automne
sait une lourde préparation les champignons.” Les
et générait de moins en moins membres de l’association ont
de bénéfices. De plus, comme droit à des tarifs réduits pour
la salle est maintenant occu- accéder à la piscine de Malpée par le C.L.S.H., on a déci- buisson, au ranch de la Seidé d’arrêter et de vivre sur nos gnette, à l’accrobranches des
Fourgs et à la Maison de la
réserves.”
L’association familiale célèbre Réserve. “Nous adhérons à
chaque année Carnaval en l’Union Départementale des
proposant aux enfants ani- Associations Familiales et
mations avec Ludodou, goû- nous sommes également repréter, déguisements, stands de sentés au sein du C.C.A.S. de
maquillage. La culture n’étant la commune”, conclut Corinpas l’apanage d’une élite, des ne Debordeaux. !
12 membres
Le sens de l’entraide festive
Montperreux ne dispose pas d’importantes infrastructures touristiques. Les habitants savent
en revanche organiser de belles fêtes populaires qui attirent la foule des grands jours.
D’une association à l’autre, ils n’hésitent pas à se donner la main.
e comité des fêtes a vu
le jour en 1987. Il a été
créé par 2 habitants :
Louis Maitrugue et Jean-Pierre Morel à l’occasion de la fête
patronale du village, organisée sur le site du belvédère de
la chapelle le quatrième
dimanche de juillet. Au départ,
il s’agissait d’un petit dimanche
côtelettes. Au fil des ans, cette
manifestation a pris de l’ampleur au point d’attirer plusieurs centaines de personnes”,
explique Max Van de Kercho-
”L
ve, qui préside le comité des
fêtes depuis 2002.
Cette année, la célébration de
sainte Marie-Madeleine se
déroulera le 24 juillet. Au programme, messe en matinée
suivie d’un après-midi ludique
avec jeux, animations et défilé de la clique de LabergementSainte-Marie. Les convives se
retrouvent le soir pour déguster la fameuse montpériflette
avant d’assister aux feux d’artifice prolongés d’un bal gratuit. Chaude ambiance en pers-
en charge de l’organisation de
pective.
Le succès de la manifestation la fête des bûcherons ont invesaidant, la commune a investi ti dans l’achat de deux poêles
géantes fabrien 1997 dans la
construction d’un “On entretient quées par les étaBonpetit bâtiment
bénévolement blissements
n e v a u x à
baptisé “L’espace
Pontarlier. D’un
loisirs”. “On entrece local.”
diamètre de
tient bénévolement
ce local qui sert à la prépara- 1,35 m, elles peuvent contenir
tion des repas et au stockage l’équivalent de 400 repas chades tables et des bancs ache- cune sous forme de paella,
choucroute, montpériflette…
tés avec les bénéfices.”
Le comité des fêtes et l’asso- “On les met gracieusement à
ciation des fuves du Perreux la disposition des personnes
Le comité des fêtes a investi dans une poêle géante
qui peut contenir 400 repas.
qui organisent des actions à
but caritatif ou médical comme le Téléthon ou la mucoviscidose. On les utilise également lors de la traversée du
lac de Christophe Corne au
début du mois de décembre.
Certains clubs et associations
nous les louent.”
Tous les ans en janvier, le comi-
té prépare une choucroute au
foyer à l’attention des habitants du village. Il organise
en février un concours de tarot
suivi comme il se doit d’un
repas. “Et on n’hésite pas à
donner un coup de main pour
assurer l’intendance lors de
la fête des bûcherons” ajoute
le président. !
Un village à l’honneur
ARTISANAT
Organiser des stages
Dans les règles de la ferronnerie d’art
PASSION
27
Forte demande des restaurateurs
Raymond la grenouille
Didier Coutier est un puriste. Après avoir longtemps œuvré dans la
ferronnerie du bâtiment, il désire évoluer dans un registre plus créa- Ancien commerçant
tif et cherche à mettre en place des stages d’initiation ou de perfec- pontissalien, Raymond Meuterlos vit
tionnement au travail du métal.
ge. En 1983, il revient en Saô- quises, grilles de fenêtre,
ne-et-Loire se mettre à son rampes. Il réalise également
du mobilier d’intérieur à vocacompte.
Il succombe aux sirènes juras- tion plus décorative. “En ferronnerie d’intérieur, on
siennes et vient s’installer en 2000 à Chau- “Donner a la possibilité d’associer différents matériaux
dron dans l’ancienne
salle des fêtes qu’il loue un sens : bois, pierre, tissu,
vitrail. Il m’arrive de
à la commune. “Cette
plus
collaborer avec des ébébelle région présente
l’intérêt d’avoir un pascréatif nistes, des tapissiers.”
De temps en temps, il
sé métallurgique. Je me
sens dans mon éléà mon restaure des objets
ayant une certaine
ment.” L’essentiel de
son activité profes- travail.” valeur patrimoniale.
À ses heures perdues,
sionnelle consiste en la
fabrication de portails, mar- l’artisan laisse libre cours à son
inspiration créant des pièces
traditionnelles et modernes
présentées à l’extérieur ou dans
la petite salle d’expo attenante à l’atelier. “Aujourd’hui, j’ai
envie de réduire l’activité bâtiment pour donner un sens plus
créatif à mon travail.”
Constatant un regain d’intérêt
des jeunes et des adultes pour
la pratique de son métier, Didier
Coutier réfléchit à l’idée d’organiser des stages à destination des personnes souhaitant
se familiariser au travail du
métal. Une invitation à la découverte de la forge, métallurgie,
fonderie de bronze suivant la
technique africaine du banco,
découverte des principes ancestraux de la réduction du minerai… “Le potentiel reste assez
limité. Je trouve profondément
navrant que la ferronnerie d’art
soit complètement ignorée de la
part des collectivités et des institutions dans la réalisation de
grands projets urbains, routiers. On oublie que le fer forgé
a traversé les siècles. C’est dommage, car le peu de réalisations
Didier Coutier ne conçoit pas son métier sans le
existantes force toujours l’admiration des gens.” !
travail à la forge.
’aime mon métier
dans
le sens où je
réalise tout de A à Z
dans les règles de l’art. Le travail du métal à la forge implique
plus de main d’œuvre, ce qui se
répercute forcément sur le coût
de l’objet à réaliser”, explique
ce gardien d’un savoir-faire
ancestral. Originaire de Tournus, Didier Coutier a d’abord
appris la chaudronnerie dans
une école technique à ClermontFerrand. Il a ensuite travaillé
dans l’industrie puis chez un
ferronnier d’art à Cannes où il
a découvert le travail à la for-
“J
ART
à Montperreux
depuis 1992. Ce
dynamique retraité
a aménagé un étang
à grenouilles qu’il
capture au printemps pour les commercialiser vivantes.
A
u plus froid de l’hiver,
Raymond Meuterlos
vérifie tous les jours que
la glace ne recouvre pas en
trop forte épaisseur son étang.
Au besoin, il aménage
quelques trous d’eau. “Ça En plein hiver, il n’est pas rare que Raymond creuse des
trous d’eau dans son étang pris par le gel.
apporte un peu d’oxygène car
cet étang n’est pas alimenté elles reviennent toujours pondre par taille. Les couples ne sont
par une source.” Bien avant où elles sont nées. Une seule pas séparés. On les laisse trande venir s’installer à Mont- espèce fréquente les lieux, il quille le temps qu’ils achèvent
perreux, il espérait s’occuper s’agit de la grenouille rousse” leur cycle reproductif. Une fois
un jour de son propre étang à explique Raymond Meuterlos fécondés, les œufs sont remis
a fait les choses à l’étang.” Un comportement
grenouilles. TraUn produit qui
dans les règles en assez respectueux quand on
vail, famille et activités associatives toujours très demandant une sait que 5% des têtards parautorisation de ven- viendront à la taille adulte.
lui prenaient alors
trop de temps pour
recherché. te de grenouilles Raymond n’a pas trop de provivantes auprès des blèmes pour commercialiser
qu’il envisage de
concrétiser ses projets batra- services habilités. Dès les pre- ses grenouilles du pays, un
ciens. Arrivé à la retraite, il miers signes du réchauffe- produit toujours très recherchoisit de profiter de l’exis- ment printanier aux alentours ché. “On n’arrive pas à satistence en migrant au bord du de la mi-mars dans le Haut- faire une très forte demande
Doubs, les grenouilles se des restaurateurs du coin.”
lac.
Pas question pour autant de réveillent et songent déjà à se Raymond Meuterlos adhère
chausser les pantoufles au reproduire. Elles vont à l’eau. à l’association Hydromen qui
coin du feu. Avec son épouse, C’est l’époque de la grande réunit une cinquantaine de
il s’intègre activement dans hécatombe sur les routes. Ray- propriétaires d’étang à grela vie associative du village mond profite de ces grandes nouilles. Par ce biais, il parnotamment au sein du comi- migrations pour poser des ticipe à des journées de forté des fêtes qu’il présidera plu- nasses autour de l’étang. Une mation organisées par la
sieurs années. Il en profite période tentante pour les bra- Chambre d’agriculture du
pour aménager son étang. “On conniers mais notre homme Doubs. “On enrichit ainsi nos
ne peut pas dire qu’on fait de veille au grain… “La capture connaissances sur la biologie
l’élevage car on ne contrôle pas s’étale sur une quinzaine de de l’animal, la réglementation,
les grenouilles. En général, jours. On trie les grenouilles la gestion des étangs…” !
Des projets pédagogiques
En perpétuelle quête de lumière fugitive et vivace
Flor, une signature artistique apposée au
bas des toiles de Florence Lhéritier. Cette
artiste peintre sublime la nature pour en
reproduire la force et le mouvement dans
une explosion de couleurs.
mpression d’ensemble et de
détail. Quand on se retrouve face aux œuvres de Flor,
une double lecture s’impose
car l’artiste se plaît volontiers
à glisser ici ou là quelques
motifs imperceptibles de loin
et qui méritent souvent une
explication. Elle se revendique
de plusieurs courants stylistiques contemporains avec une
certaine prédilection pour l’impressionnisme. Les sujets floraux occupent une place importante dans son œuvre. Elle ne
se fige pas dans ce répertoire
tout comme elle papillonne
I
tion à l’école céramique de
Longchamp en Côte d’Or. J’ai
eu la chance d’être remarqué
par un directeur de banque
qui m’a poussé à exposer”,
explique l’artiste musicienne
qui joue du piano et du synthétiseur.
Après sa première exposition
volontiers entre le figuratif et à Gray en 1995, elle présenl’abstrait. “En premier lieu, je tera le fruit de son travail en
suis influencée par la nature.” Franche-Comté et dans
diverses galeries à
Dans sa démarche,
elle accorde beau- Transmettre Berlin, Paris, MonFlorence
coup d’importante à
son savoir- te-Carlo.
met ses talents au
dynamiser
ses
profit d’œuvres cariœuvres en jouant
faire.
tatives comme les
notamment sur les
jeux des couleurs et la lumiè- Restos du cœur ou le Lion’s
re. Originaire de Lons-le-Sau- club. En 2002, elle fait don
nier, elle a grandi dans un d’une œuvre destinée à être
environnement familial très vendue aux enchères pour la
ouvert sur la culture. Plusieurs fondation “Aide et présence”
membres de sa famille dont fondée par la princesse Grâson père s’adonne à l’art pic- ce de Monaco. “Le bénéfice de
tural. “J’ai suivi une forma- la vente a servi à financer des
projets humanitaires à Madagascar.”
Flor aime à transmettre son
savoir-faire. Elle organise des
stages pour adultes avec l’objectif de développer ce type
d’action de façon plus régulière. Elle intervient dans les
écoles primaires. “Je propose
une méthode d’art plastique
qui permet à l’enfant d’apprivoiser l’art, de s’épanouir et
d’évacuer son stress. Il s’agit
d’une technique de peinture
aux doigts. En étant en contact
direct avec la matière, on ressent mieux la peinture. Cette
méthode en lien avec la sophrologie est parfois utilisée dans
les hôpitaux.”
Heureuse d’être à Chaon où
elle réside depuis quelques
années suite à une mutation
de son époux, Flor espère un
jour vivre pleinement de son
travail artistique. !
Papillonnant de l’abstrait au figuratif, Flor travaille
beaucoup sur les jeux de couleurs et la lumière.
Sport
28
LE 5 MARS
PISTAGE
Les filles de Pontarlier
12 et 13 mars
Une pointure du handball Première coupe de France
parle aux entreprises
en Franche-Comté
Invité par le club affaires et la section handball de Maîche, Daniel
Costantini, ex-entraîneur de l’équipe de France de handball, vient
à la rencontre des entreprises du Haut-Doubs. Après la conférence, un match auquel participeront les filles de Pontarlier.
À Pissenavache et à La Rivière-Drugeon, on verra s’affronter les
meilleurs chiens dans un championnat dominé par les Francscomtois et les Alsaciens. Sauf si l’enneigement persiste, les
chiens iraient travailler ailleurs, du côté d’Amancey.
n ne décroche pas à deux sociation. Le public est aussi
reprises (1995 et 2001) le convié à cette rencontre durant
titre de champion du Mon- laquelle Daniel Costantini va
de de handball, par hasard. Oui, aborder la manière dont on peut
les “Barjos” de l’équipe de Fran- conduire un groupe” annonce
ce et leurs successeurs “les Cos- Jean Perrot, responsable de la
tauds” avaient du talent. Mais section handball.
ce n’est pas tout. La réussite Après la théorie, la pratique. La
tenait aussi au tempérament conférence sera suivie à 20 h 45
de l’entraîneur Daniel Costan- d’un match au gymnase de
tini qui a quitté ses fonctions à Maîche. Il opposera Vesoul qui
la suite des Jeux Olympiques évolue en D 2 à une équipe comde Sydney après avoir passé 15 posée pour l’occasion de joueuses
ans à manager les Bleus. Depuis, venues de différentes équipes
du championnat de
ce meneur d’homme
N 2 : Chaussin,
anime des confé“Montrer
Pontarlier, Béthonrences durant lesquelles il fait parta- l’importance du court, Maîche et
Besançon-Palente.
ger son expérience
sportive aux entre- management.” Ce groupe atypique
sera encadré par
preneurs
euxmêmes confrontés à la gestion Daniel Costantini et Jean Perdu groupe. Car il existe des simi- rot. “Le but de cette démarche
litudes entre les méthodes de est de montrer l’importance du
coaching propres à ces deux management tant dans l’industrie que dans le monde spormilieux.
C’est ce sujet que Daniel Cos- tif” signale le responsable de la
tantini aborde à Maîche le section handball. Le coup d’en5 mars, au château du Désert voi de ce match sera donné par
à 16 heures. Il est invité par le Raphaëlle Tervel, formée au club
club affaires en collaboration maîchois qui a rejoint depuis
avec la section handball de l’as- l’équipe de l’E.S.B.-F.
sociation Jeanne d’Arc. “Nous Le lendemain se déroulera à
allons inviter en priorité tous les Maîche une rencontre qui oppomembres du club affaires qui sera les sélections du Doubs, de
soutient le handball, les chefs l’Aube, du Bas-Rhin et de la
d’entreprises du secteur de Savoie en vue des championMaîche et les responsables d’as- nats de France. !
l faudra avoir du flair pour remporter la coupe de France 2005 de pistage. Les samedi
12 et dimanche 13 mars, les 24 meilleurs
chiens français participeront aux épreuves
entre 7 h 30 et 11 h 30 et entre 14 heures et
17 heures. 6 Francs-Comtois seront présents
sur les 24 compétiteurs.
Cette compétition est organisée par Régis Devillers du club canin de Pontarlier, la société canine de Franche-Comté et épaulée par différents
clubs de la région. C’est la première fois que
cette manifestation a lieu en Franche-Comté.
Elle est d’autant plus
Le champion importante que le champion en titre Nimitz, et son
en titre
maître Serge Quartesan,
sont des régionaux. Une
Nimitz, et
fois les concurrents réunis
son maître à la salle Pourny de Pontarlier, les deux épreuves
commenceront.
sont des
Rendez-vous à Pissenarégionaux.
vache pour la “piste libre”.
Un temps maximum de 10
minutes est donné au chien pour trouver un
morceau de bois du pays. Il devra suivre l’odeur
de pas (environ 900 pas) sans se tromper de
piste. Rendez-vous ensuite à La Rivière-Drugeon pour le “trait de limier”. Le chien tenu
par un harnais et une longe de 10 mètres devra
retrouver trois objets et suivre les 1 100 pas
pour rejoindre la personne qui a tracé sur un
groupe de trois. Le temps limite en trait de
limier est de 20 minutes. Les deux épreuves
ont lieu en même temps au cours des deux
journées.
Après concertation du jury et addition des
notes, le nouveau champion de France sera
O
SAUGEAIS
I
Daniel Costantini
assurera le rôle de
coach lors
d’un match
exceptionnel le 5 mars à
Maîche, avec notamment
des joueuses
de Pontarlier.
Nimitz du Plateau du Val,
actuel champion de France.
consacré le dimanche soir. Si vous souhaitez
rencontrer ces meilleurs amis de l’homme et
leurs maîtres, Florence Pellegrini réceptionne par téléphone les inscriptions au repas du
soir, salle Pourny (12 euros pour le repas et
20 euros avec animation). !
J.O.
Club canin de Pontarlier : 03 81 89 55 09
- Florence Pellegrini : 03 81 89 40 40
Championnats de Franche-Comté à Valdahon
Sébastien Borne vibre pour le quad
À 16 ans, ce jeune pilote de quad a un avenir prometteur dans cette discipline sportive.
Son objectif cette saison est de décrocher le titre de champion de Franche-Comté. Il se
fait connaître par des démonstrations régulières dans un magasin de moto pontissalien.
a couleur fétiche ? Le vert. La cou- son gabarit plutôt menu, il passe en tête
leur de l’espoir de battre un jour là où sont attendus les costauds. C’est un
un record du Monde, de s’aligner équilibriste pour qui le quad est presque
au départ du Paris-Dakar, faire du un jeu d’enfant.
free style, ou s’envoler aux États-Unis Mais derrière cette étonnante facilité, il
y a le travail et les heures d’entraînepour un super cross.
À 16 ans, Sébastien Borne assume ce rêve ment nécessaires pour acquérir la techde vivre un jour de sa passion : le quad. nique. Des heures passées aussi à l’ateIl est mordu de ce sport mécanique qu’il lier de mécanique en compagnie de son
pratique depuis l’âge de 8 ans. Ça n’a rien beau-père Pascal, à démonter, nettoyer,
réparer, améliorer ce véhicud’une tocade passagère d’adolescent. Chez lui, c’est un virus “La passion le de cross en vue des premières
compétitions programmées au
qui lui ouvre la voie de toutes
printemps. Voilà l’univers de
les ambitions. “Au niveau où il
passe
ce garçon d’un genre discret
en est, nous ne pouvons pas l’arau-dessus au look de quadeur. “J’adore
rêter. C’est maintenant qu’il doit
ça. Je le fais par pur plaisir.
tout donner” admet Agnès, sa
du risque.” Pour l’instant, j’attends un
maman, qui l’accompagne dans
moteur plus puissant de 430
ce parcours. Dans le petit monde du quad, on dit déjà de lui que “son cm3 pour cette saison” dit-il. Cette année
avenir est prometteur.” Sa façon de pilo- est un peu particulière.
ter, plein gaz - jusqu’à 140 km/h -, d’abor- Ce sportif a atteint l’âge légal pour disder le circuit aux commandes de son engin puter les championnats de Franche-Com400 cm3, de faire le spectacle, ce jeune té qui débutent le 1er mai sur le circuit
quadeur affirme son style à sa manière. de Valdahon. Au total, il participera à 9
Sébastien Borne manie sa machine avec courses. Décrocher le titre régional lui
aisance. Il est aussi habile sur les quatre permettrait de défendre ses chances lors
roues que sur les deux arrières. Malgré des qualifications pour les championnats
S
de France et espérer entrer dans la Green
Team Kawasaki. Il ne l’avoue qu’à demimots, mais il se sent capable d’atteindre
cet objectif. On devrait le retrouver également sur différents meetings comme
le mondial du quad à Pont-le-Vaux près
de Mâcon, où il s’était illustré l’année
dernière en enlevant le Trophée Kawasaki.
Sébastien Borne n’est pas seul dans cette aventure. Il est soutenu par le garage Petit d’Orchamps-Vennes, concession
quads Kawasaki. Par ses compagnons
de route du Team Quad 25, le club où il
évolue entre autres aux côtés de Véronique Boucher, seule femme à participer
aux championnats de Franche-Comté.
Lundi 21 février, Sébastien Borne a repris
le chemin de l’école. Il est à Gray au lycée
Henri Fertey en première année de mécanique moto, l’option qui se rapprochait
au plus près du quad. Si tout se passe
bien, il poussera ses études jusqu’au Bac
pro. Un autre objectif qui n’est pas si
éloigné de ses ambitions sportives où être
un bon pilote, c’est être aussi un bon
mécano. !
T.C.
Sébastien Borne aux commandes de son quad 400 cm3.
Agenda
ÉVÉNEMENT
29
Du 25 au 28 mars
Pontarlier sort
ses atouts-maîtres
La capitale du Haut-Doubs devient celle du tarot l’espace
du week-end de Pâques. Plus de 4 000 personnes sillonnent la région à cette occasion. Le championnat de France
de tarot, un véritable atout pour l’économie locale.
oilà presque 15 ans qu’à
Pontarlier, Pâques a une
saveur un peu spéciale.
La ville se transforme durant
V
Ambiance surchauffée à l’occasion des opens.
Nationale
10 Journée
de l'Audition
MARS
2005
8e Campagne Nationale
Qui succédera à René Michaux,
d’information et de prévention
champion de France 2004 de tarot ?
dans le domaine de l’audition
trois jours en une gigantesque gner au départ de la compétisalle de jeux où s’affrontent tion.” Qui succédera au chamdes milliers d’amateurs de pion 2004, René Michaux, oritarot. Cette année, Pontarlier ginaire de la région parisienne
fête la 15ème édition du cham- ?
pionnat de France de tarot. Ce week-end dédié au tarot est
Pour la première fois, les com- une véritable manne pour le
pétitions ne se dérouleront plus secteur de Pontarlier. “En 2004,
à l’espace des Capucins mais nous avons eu 4 350 joueurs.
dans l’Espace Pourny fraîche- Fin février, il n’y a plus un hôtel
ment inauguré, du moins pour de libre sur Pontarlier. Même
la partie open. Le champion- chose pour les gîtes” précise la
nat de France proprement dit mairie. Le bénéfice global d’un
aura lieu dans l’ancienne sal- tel week-end se chiffrerait à
plusieurs centaines de milliers
le Pourny.
Amateurs et “professionnels” d’euros pour le secteur. Les
retombées dépassedu tarot se côtoient
durant tout le week- Une véritable raient le simple cadre
de l’hôtellerie et de
end. “Les opens sont
ouverts à tous, sans manne pour la restauration. Selon
certains responsables
condition. Le coût
d’inscription est de 16 le secteur de de tabac-presseP.M.U., leur chiffre
euros par tournoi. Les
opens commencent Pontarlier. d’affaires augmenterait sensiblement
dès le vendredi soir”,
note la mairie de Pontarlier. durant ce week-end pascal.
Open en triplette le vendredi “Les joueurs de tarot sont avant
soir, duplicaté individuel le tout des joueurs. Ils en profisamedi après-midi, grand prix tent pour parier dans les courses
de la ville de Pontarlier le same- de chevaux.”
di soir, triplette et libre le La passion qui lie Pontarlier
dimanche
après-midi. au tarot n’est pas près de s’esDimanche soir : un open en souffler : la ville signe cette
quadrette et un libre. Enfin le année une nouvelle convenlundi après-midi, prix du club tion avec la fédération française de tarot pour les 5 proAtouts maîtres.
Le championnat de France chaines années. !
quant à lui est réservé aux
Rens. : 03 81 38 81 38
qualifiés. “Ils seront 308 à s’ali-
Partenaire principal :
www.audition-infos.org
Guillaume MOREL
audioprothésiste D.E. 6, rue de Salins
25300 PONTARLIER
Tél.: 03 81 46 72 59
Qui succédera à René Michaux,
champion de France 2004 de tarot ?
Agenda
30
DIVERS
Vendredi 4 mars
Visite gratuite de la
fromagerie“le Chalet”
Rens.03 81 39 77 08
PONTARLIER
Vendredi 4 mars
Conférence “Centenaire de la
loi
1905 sur la séparation des églises
et de l’État” à 20h30
Théâtre Blier 20h30
Rens.03 81 39 15 45
PONTARLIER
Samedi 5 mars
Concours de tarot
Club de 3ème âge
VUILLECIN
Samedi 5 mars
Souper dansant de l’amicale des
forestiers de Pontarlier animé
par Macadam
Rens.03 81 39 53 78
Salle Pourny-PONTARLIER
Jeudi 10 mars
Spectacle Samsara
Spectacle Tout Public
Rens.03 81 39 81 27
Salle Pourny-PONTARLIER
Du mardi 15 au samedi 19
Scrabble : Simultanés de France
RENS. 03 81 39 51 19
Samedi 19
Brocante, vide grenier des élèves
du lycée Technologique
Jeanne d’Arc
RENS. 03 81 39 08 53
Samedi 19
Théâtre “Le barbier de Séville”
Théâtre Blier 20h30
PONTARLIER
RENS. 03 81 46 48 33
THÉÂTRE BLIER
3, Rue Près des Combes
“Le Malade imaginaire”
sur les planches
Dans le cadre d’une action solidaire avec
l’association “Vaincre la mucoviscidose”,
la troupe de Théâtre A.B.C.D.E.F. interprète la comédie de Molière à Pontarlier.
endredi 11 mars à 20 h 30, “Et puis c’est notre esprit assosur la scène du Théâtre ciatif” indique Martine GarBlier à Pontarlier, la trou- nier, membre de la troupe.
pe A.B.C.D.E.F. de Frasne inter- Les acteurs se font plaisir en
prétera “le Malade imaginai- montant sur scène. Ils donnent
re” de Molière. Cette comédie en même temps du plaisir au
qui tourne en ridicule les méde- public et à ceux pour qui ils se
cins de l’époque est interpré- dévouent. Ainsi, régulièrement,
A.B.C.D.E.F. monte
tée au profit de
“Vaincre la mucovisPrès de sur les planches et se
mobilise pour des
cidose.” L’intégralité
des recettes du spec- 2 000 euros causes diverses qui lui
justes. Par
tacle sera reversée à
ont été semblent
exemple, elle a soutecette association.
Cela fait 8 ans main- collectés. nu à hauteur de 500
euros un jeune réalitenant que la petite
sateur qui cherchait
troupe de comédiens
du Haut-Doubs mobilise son des fonds pour mettre en œuvre
talent pour servir cette cause. un court-métrage.
L’année dernière, sa prestation Chaque chose en son temps.
avait permis à “Vaincre la Cette fois-ci, il faut convaincre
mucoviscidose” de collecter près le public de venir passer en bon
de 2 000 euros. A.B.C.D.E.F. moment au théâtre Blier.
se sent concernée par cette Quand il s’agit de rire et de fairire,
les
acteurs
maladie. Alors elle n’hésite pas re
à apporter sa contribution à la d’A.B.C.D.E.F. ne sont pas les
lutte contre cette pathologie. derniers. !
V
Dimanche 20
Audition Club Mélody
salle Pourny
PONTARLIER
Concours de tarot
3ème marche podium Leclerc
Inscriptions de 13h30 à 14h15
HOUTAUD
Du vend. 25 au lundi 28
Championnat de France
de tarot
Salle Pourny et salle des Capucins
MORTEAU
Action solidaire
Renseignements :
03 81 49 82 18
La troupe de théâtre A.B.C.D.E.F.
prend plaisir à faire rire.
03 81 67 20 20
MAÎCHE
19, Rue Montalembert
03 81 64 08 78
PONTARLIER
2, rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81
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PROFITEZ DE L’OFFRE CLUB MED :
Vol aller à 1 EURO
pour les départs entre le 3 mars et le 20 avril 2005
EXEMPLES :
le Sénégal aux Almadies départ le 1er avril de Mulhouse pour 855 euros,
la Grèce à Athénia départ de Lyon le 16 avril pour 577 euros…
N’oubliez pas que
les enfants sont
GRATUITS
jusqu’au 24 mars à
Eurodisney !
1 séjour adulte acheté
=
1 séjour enfant gratuit
Les offres dernières minutes pour les vacances d’avril sont bientôt disponibles !
PEINTURE
Jusqu’au 13 mars
Schwartz, tout en couleurs
L
e peintre Michel Schwartz
expose ses œuvres récentes
à la galerie Art et Lithographies de Pontarlier (5, rue de la
République). L’artiste, né à Audincourt en 1938, se consacre entièrement à la peinture depuis 1977.
Il a participé à de nombreux
salons (salon des artistes français, salon des indépendants,
Annonciades…). Il est aussi le
fondateur du salon d’art contemporain de la ville de Seloncourt
en 1971.
Michel Schwartz expose régulièrement dans les galeries du
Grand est de la France. Parallèlement, ses œuvres sont présentes dans différentes collections privées en France, Suisse,
Belgique ou Allemagne.
Ce peintre propose une vision
originale de sa terre natale à
travers une palette très diversifiée et riche en couleurs. L’écriture particulière de sa peinture
laisse transparaître la sensibilité de l’homme face à la natu-
Entre les
arbres,
une toile
signée
Michel
Schwartz.
re, qu’elle soit paysages ou fleurs.
Michel Schwartz sait faire partager avec force et générosité ses
émotions tout en couleurs. !
EXPOSITION
Schwartz
Jusqu’au 13 mars
Galerie Art et Lithographies
5, rue de la République
à Pontarlier
Le bois énergie renouvelable
Ça chauffe à la
Maison de la Réserve
Sensibiliser le public à l’utilisation du bois pour
répondre aux besoins énergétiques de la maison est un des objectifs d’une nouvelle exposition qui commence à Labergement-Sainte-Marie.
e chauffage au bois, faisons vite, ça chauffe !”
C’est le thème de la nouvelle exposition qui débute à la
Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie. Son objectif est de sensibiliser le public
à l’importance de miser sans
attendre sur les énergies renouvelables. Par sa démarche, la
Maison de la Réserve “souhaite apporter sa contribution aux
grands enjeux environnementaux planétaires de ce siècle : le
développement durable et la lutte contre l’effet de serre. La filière bois comme source d’énergie
est à la croisée de ces enjeux.”
Le message est porteur d’avenir. Mais en réalité aujourd’hui,
l’utilisation de cette source
d’énergie dans l’habitat reste
marginale. Comparée aux pays
nordiques, la France accuse un
retard et investit peu dans les
énergies renouvelables. Pourtant, les Français se sentent
concernés mais ils estiment souvent que les installations sont
trop coûteuses face aux éner-
“L
gies fossiles.
Malgré tout, cette exposition
donne au visiteur toutes les clés
pour comprendre les dérèglements climatiques, l’effet de serre, et la solution du chauffage
bois. Au programme, explications de cette technologie efficace qui est en devenir. “Différents types de combustibles bois
sont présentés : la bûche, le granulé, la plaquette forestière. Dans
la chaufferie, une chaudière à
granulés grandeur réelle est installée avec son silo, ses vis d’alimentation, son brûleur, son
tableau de régulation. Elle alimente en eau chaude (simulation) le ballon d’eau chaude sanitaire, le plancher chauffant de
la maison et un radiateur.”
Le bois peut répondre pleinement à la plupart des besoins
énergétiques de la maison. Pour
vous convaincre, un cycle de
conférence est prévu à la Maison de la Réserve. !
Renseignements :
03 81 69 35 99
Agenda
SPORT
Vendredi 4 mars
Randonnée raquette nocturne
avec repas comtois au Tillau
et sur le Mont d’or
Rens. 03 81 39 77 90
Samedi 5 mars
Coupe de France”Nordic
Challenge”. Juniors et seniors
Sprint en soirée
Dimanche 6 mars
Mass Start Classic
15 km départ en ligne
CHAPELLE DES BOIS
Samedi 12 et dim. 13 mars
Coupe de France de Pistage
Salle Pourny
Pistage de 7h45 à 11h30 et
de 14h à 17h
PONTARLIER - RENS. 03 81 89 55 09
Samedi 12 mars
HANDBALL - Match féminin
Pontarlier/Meximieux
Gymnase du Larmont - 18h30
PONTARLIER
Match masculin
Pontarlier/Nancy
Gymnase du Larmont - 20h30
PONTARLIER
Samedi 19 mars
HANDBALL - Match féminin
Pontarlier/Chevigny
Gymnase du Larmont - 20h30
PONTARLIER
Dimanche 20 mars
AIKIDO
Stage de préparation aux grades
Gymnase Pierre de
Coubertin - de 9h à 11h30
PONTARLIER - Rens. 03 81 39 25 36
LOTOS
Samedi 5 mars
Loto de l’École Jeanne d’Arc
Lycée Jeanne d’Arc - 20h
PONTARLIER
Samedi 5 et dim. 6 mars
Loto de LACIM/l.
La Campanelle
Salle des Capucins
PONTARLIER
Vendredi 11 mars
École primaire de Doubs
MPT DE DOUBS
Samedi 12 et dim. 13
Ariolica/
Les Foulques du haut- Doubs
Salle des Capucins
PONTARLIER
Dimanche 13 mars
Concours de tarot des Ecoles
Collège Malraux
Inscriptions de 13h30 à 14h15.
Début des jeux à 14h30
PONTARLIER
EXPOSITION
31
Du 5 au 20 mars
Gilles Erny, premier des “Hivernales”
Gilles Erny est le premier invité de ce nouveau concept,
“les Hivernales”, basé sur la découverte complète de
l’œuvre d’un ou plusieurs artistes ayant déjà exposé
à Pontarlier et notamment au Salon des Annonciades.
près “Itinérances”, les Amis quels les dessins apparaissent en
du Musée lancent un nouveau blanc, ou au burin, en taille directe.
concept d’exposition baptisé Il a été l’invité de nombreuses expo“Les hivernales”. Si “Itinérances” a sitions depuis le début des années 80
pour objectif d’inviter de nouveaux en Belgique ou en France. On trouve certaines de ses œuvres à
artistes, “Les hivernales”
la bibliothèque de Besançon,
sont réservées à des artistes
Il sera
au musée de Neuchâtel, au
qui ont déjà exposé à PonGranet d’Aix-en-Protarlier (dans le cadre du
présent musée
vence, au musée de PontarSalon des Annonciades par
au cabinet des estampes,
exemple) mais qui n’ont
samedi 5 lier,
à Kuopio en Finlande.
jamais eu l’occasion de présenter un nombre important mars de 16 Gilles Erny sera présent
samedi 5 mars de 16 à 18
d’œuvres.
Pour cette première exposi- à 18 heures. heures pour rencontrer le
public. Et les mardis 8 et 15
tion, “Les hivernales”
accueillent Gilles Erny, peintre et gra- mars de 10 heures à 12 heures et de
veur bisontin, familier du Salon des 14 heures à 16 heures, ainsi que le
Annonciades depuis de nombreuses samedi 12 mars de 15 h 30 à 17 h 30
années. Il a réalisé de nombreux pay- pour faire découvrir au public la techsages de Besançon, de la vallée de la nique d'impression de gravures. !
Loue, des bords du Doubs et des
œuvres sur la musique. Il travaille
G.C.
sur les contrastes, la lumière et les
Exposition “Les Hivernales”, Gilles Erny
contre-jours. Également graveur, il
utilise la technique ancienne de la Du 5 au 20 mars, chapelle des Annonciades, du lundi au samedi 10 heures à 12 heures,
“manière noire” qui permet d’obtenir
et de 14 heures à 18 heures, le dimanche de 14 heures à 18 heures - Entrée libre
des fonds noirs très denses sur les-
A
THÉÂTRE
Par le théâtre du Jeu de Paume
Le Barbier de Séville
Originaire d’Aix-en-Provence, le théâtre du Jeu de
Paume vient présenter sa dernière création à Pontarlier : “le Barbier de Séville”, une comédie légère
qui n’oublie pas pour autant d’être “méchante”.
ous le vernis désuet d’un classique se cache une œuvre explosive.” Tout le monde connaît l’histoire du Barbier de Séville : le jeune
comte Almaviva, tombé amoureux de
Rosine à Madrid, la suit jusqu’à Séville où son tuteur, l’odieux Bartholo, la
séquestre avec pour projet de l’épouser
le plus tôt possible. Tout paraît perdu
pour Almaviva, lorsque soudain il ren-
“S
contre Figaro, son ancien valet devenu… le barbier de Bartholo ! Les deux
compères ne vont dès lors avoir de cesse de délivrer la pauvre Rosine de son
geôlier. Mais l’homme est rusé et “rude
à manier” ! Une difficulté à l’origine
d’une avalanche de stratagèmes et de
quiproquos à l’issue desquels l’amour
triomphera.
Romain Bonnin, jeune metteur en scè-
Les gardes médicales
de mars
SECTEUR DE PONTARLIER - DOUBS - HOUTAUD... SECTEUR FRASNE - LEVIER
Dentistes
Dimanche 6 Mars Dr BOURDAUD’HUI Jougne
03 81 49 19 93
Dimanche 13 Mars Dr BRAEMS
Pontarlier
03 81 39 10 90
Dimanche 20 Mars Dr COMPAGNON Pontarlier
03 81 46 45 94
Dimanche 27 Mars Dr DE VOMECOURT Pontarlier
03 81 46 47 92
Lundi 28 Mars
Dr DORNIER
Pontarlier
03 81 39 08 60
Médecins
N° d’appel unique – 03 81 46 76 00
Pharmaciens
N° d’appel unique – 03 81 38 51 10
Gilles Erny travaille
sur les contrastes,
la lumière et
les contre-jours.
Médecins
Dimanche 6 Mars
Dimanche 13 Mars
Dimanche 20 Mars
Dimanche 27 Mars
Lundi 28 Mars
Dr DOUINE
Nozeroy
03 81 51 19 01
Dr JEANIN
Frasne
03 81 89 72 88
Dr TARRIUS
Miqnovillard
03 84 51 31 52
Dr DOUINE
Nozeroy
03 81 51 19 01
Dr DOUINE
Nozeroy
03 81 51 19 01
ne associé au théâtre du jeu de Paume d'afficher sa légèreté pour mieux exprià Aix-en-Provence depuis 5 ans, pré- mer toute sa profondeur. Le Barbier de
sente cette dernière création de rési- Séville est une œuvre solaire qui n’oublie pas d’être méchante.”
dence à Pontarlier le 19 mars
au théâtre Blier. Le thème Choix scéno- Si le schéma relativement
classique de la commedia
central de l’emprisonnement
graphiques dell’arte est repris par Beaua fasciné le jeune metteur
marchais, les personnages
en scène. Les choix scénotrès forts.
offrent toutefois de nomgraphiques sont très forts,
breuses nuances et l’action
avec un décor tout en rouge,
à la fois couleur du désir, et couleur san- surprend par sa densité et ses nombreux rebondissements. !
glante, violente.
La plume acerbe de Beaumarchais rend
“Le Barbier de Séville” par le
la pièce très vivante et très moderne.
“Le génie de la langue transcende la
théâtre du Jeu de Paume
situation pour mieux exprimer la folie
Théâtre Blier, 19 mars à 20 h 30
amoureuse des personnages. Le jeu draBilletterie sur place ou en prématique se fond sur le jeu musical. La
vente à l’Office de Tourisme
roublardise venant à bout du prévisible,
Tarifs : 18 €, 30 € duo, 11 €
c'est l’ironie ravageuse qui emporte sur
son passage toutes les idées reçues. Vitaréduit, 7€ C.A.J.
lité absolue d’un théâtre qui n’a pas peur
SECTEUR DE MÉTABIEF - MOUTHE
SECTEUR DE VALDAHON - VERCEL
Médecins
Dimanche 6 Mars
Médecins
Dimanche 6 Mars Dr BOUVERESSE
Etalans - 03 81 59 27 57
Dimanche 13 Mars Dr DROZ
Vercel - 03 81 58 31 64
Dimanche 20 Mars Dr GAY
Valdahon - 03 81 56 24 21
Dimanche 27 Mars Dr PIERANGELO
Arc-sous-Cicon - 03 81 69 92 29
Lundi 28 Mars
Dr PIERANGELO
Arc-sous-Cicon - 03 81 69 92 29
Pharmaciens
Dimanche 6 Mars FERRADJ - Etalans
03 81 59 36 58
Dimanche 13 Mars INOCENTE - Vercel
03 81 58 30 87
Dimanche 20 Mars BARBIER - Valdahon
03 81 56 45 25
Dimanche 27 Mars GUILLEREY - Avoudrey
03 81 43 24 04
Lundi 28 Mars
GUILLEREY - Avoudrey
03 81 43 24 04
Dr NORMAND - 03 81 49 10 81
Les Hopitaux Neufs
Dimanche 13 Mars Dr GUYON Mouthe
03 81 69 28 50
Dimanche 20 Mars Dr CARRAY Oye et Pallet
03 81 89 40 20
Dimanche 27 Mars Dr SEYEUX - 03 8169 30 85
Labergement Ste Marie
Lundi 28 Mars
Dr SEYEUX - 03 81 69 30 85
Labergement Ste Marie
Pharmaciens
Dimanche 6 Mars DUBUC - 03 81 69 32 79
Labergement Ste Marie
Dimanche 13 Mars N° d’appel unique
03 81 38 51 10
Dimanche 20 Mars RAMPANT - Mouthe
03 81 69 21 23
Dimanche 27 Mars N° d’appel unique
03 81 38 51 10
Lundi 28 Mars
N° d’appel unique
03 81 38 51 10
Le portrait
32
NATURE
Découverte d’une nouvelle plante
Max
André
:
un amoureux de la nature
Pour Max André, l’homme
a un rôle capital à jouer
pour préserver la
biodiversité de
nos régions.
au service de la biodiversité
Éducation à l’environnement, vallée du Drugeon, botanique, cet
enseignant pontissalien a de multiples centres d’intérêt à consonance naturaliste. Un engagement professionnel et associatif porté
par un farouche partisan du développement durable.
tilisée à toutes les sauces,
la notion de développement durable n’est pas
toujours facile à saisir.
Pour Max André, il s’agit
“de laisser aux futures
générations des choix et non pas un
héritage écologique appauvri au point
d’être dans un état irréversible.”
Du discours à sa mise en application,
il n’y a qu’un pas allégrement franchi par ce professeur agrégé en
Sciences de la Vie et de la Terre qui
n’a de cesse d’œuvrer pour ses convictions. Dès sa première affectation
professionnelle à Bar-le-Duc, il bénéficie de quelques heures de décharges
investies dans un domaine qui lui
tient particulièrement à cœur, l’édu-
U
cation à l’environnement. Aujourd’hui, il partage son temps de travail
entre l’enseignement de sa matière
et la responsabilité du pôle E.E.D.D.
(Éducation à l’environnement pour
un développement durable) rattaché
au service culturel du Rectorat. Cette mission se décline en 3 volets : formation à destination des enseignants
du 1er et du second degré, coordination des projets scolaires liés à
l’E.E.D.D., édition de documents pédagogiques. “L’éducation à l’environnement ne se limite pas à la protection pure et dure d’un milieu, d’une
espèce. Elle intègre nécessairement
l’homme.”
Max André se passionne pour la nature depuis sa plus tendre enfance.
Après son Bac D (sciences naturelles)
passé au lycée Victor Hugo, ce Bisontin suit des études à la fac de sciences
jusqu’en maîtrise de biologie. Un cursus parsemé de nombreux stages à
la station biologique de Bonnevaux,
propriété de l’Université, où il créera en 1979 avec un copain ce qui
deviendra le C.P.I.E. du Haut-Doubs.
“Au départ, cette association était portée par des biologistes bisontins. Au
fil des ans, ses activités ont évolué.
La structure emploie une dizaine de
salariés. Elle est désormais bien en
place et son intégration sera complète quand un local sera président”,
indique Max André qui assume cette responsabilité depuis plusieurs
années.
Les candidats ne se bousculent pas remarquable. On vient de partout
au portillon. De par ses fonctions et apprécier les résultats de cette opéses compétences, notre environne- ration pilote. “Un exemple trop rare”,
mentaliste suit de très près et par- reconnaît Max André avec une pointicipe aux actions menées sur le bas- te d’amertume. La récente mise en
sin du Drugeon. “Il est vital de place d’une réglementation sous la
préserver et promouvoir l’intérêt bio- forme d’un arrêté de biotope n’est pas
logique de ces zones humides. Elles une fin en soi. “On doit maintenant
permettent de limiter les inondations songer à ouvrir ces milieux au public
et de garantir une ressource en eau et en premier lieu aux habitants. Cette perspective souspotable sur tout un sectend l’idée qu’un jour,
teur. Ces milieux ont
Définition
les gens ne se tournent
été perturbés par l’homplus uniquement vers
me et ne rien faire serait
d’une
charte
le lac ou le secteur du
un danger. Ils ont
besoin d’une gestion environnementale. Mont d’Or mais qu’ils
envisagent une sortie
menée avec des moyens
modernes si l’on veut les conserver dans la vallée.”
dans un certain état, présentant une Les élus des communautés de combiodiversité maximale. Dans ces cir- munes concernées, C.F.D. et C.C.L.,
constances, on favorisera leurs chances réfléchissent aux actions à réaliser
d’adaptation dans la perspective du en vue d’une ouverture raisonnée de
ce territoire. Le dossier comprenant
changement climatique.”
Au cours de ses sorties botaniques, l’aménagement de sentiers piétonMax André observe déjà des indices niers, de belvédères, de circuits V.T.T.
du réchauffement avec la présence sur le pourtour, d’une maison du Drud’espèces de plaine qui remontent en geon ou d’un espace d’accueil équialtitude. Faut-il pour autant tirer la valent… “La finalité du développesonnette d’alarme ? “Ce n’est pas for- ment durable sur le Drugeon serait
cément dramatique. Beaucoup d’in- d’aboutir à la définition d’une charcertitudes demeurent. Tout le monde te environnementale.”
s’accorde sur la réalité du change- En attendant que les choses se prément climatique mais personne ne cisent, Max André continuera à sillonpeut en prévoir les conséquences d’où ner ce pays jurassien pour s’adonner
l’importance d’entretenir la biodi- à sa grande passion : la botanique.
versité. La richesse de cette vallée a Là non plus, il ne se contente pas
déjà été sérieusement fragilisée par d’herboriser seul dans son coin. Il
le passé. Grâce aux actions de sau- préside la société botanique de
vegarde entreprises, elle a pu se recons- Franche-Comté dont le siège est à
tituer. Cette adaptation a certaine- Pontarlier. Il est également vice-prément été facilitée par la présence de sident du conservatoire botanique de
potentialités alentour qui ont permis Franche-Comté mis en place en 2003,
cette régénérescence. Les perturba- actuellement en phase d’agrément
tions actuelles ne sont pas les mêmes. national. “La société intervient dans
Les agressions liées à l’usage des pes- l’étude de la flore. Le conservatoire se
ticides, herbicides ne présentent pas charge de mettre en place des prola même réversibilité qu’autrefois. Il grammes de conservation pour cery a encore de l’espoir mais il faut res- taines plantes. On peut déjà annoncer la découverte d’une nouvelle plante
ter vigilant.”
Max André se félicite du travail accom- en France : l’utriculaire du nord. Cetpli sur ce territoire, de l’évolution des te espèce relativement abondante sur
mentalités aujourd’hui bien sensibi- le Drugeon existait déjà. Elle était
lisées. Tous les acteurs se sentent seulement mal identifiée.” !
concernés. Le cas du Drugeon est
F.C.