Les pompiers du Doubs : un service public à échelle

Transcription

Les pompiers du Doubs : un service public à échelle
Le magazine du Département • mars 2016
n° 235
Dossier :
Les pompiers du Doubs :
un service public à échelle humaine
Talents du Doubs : Raphaëlle Tervel en duo
avec Sandrine Mariot-Delerce
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Culture : une résurrection signée
Jordi Savall à la Saline royale p 24
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éditorial
La sécurité :
NOTRE PRIORITÉ
C
haque jour, partout en France, des centaines
de milliers de jeunes prennent un bus pour
rejoindre école, collège ou lycée. Un service indispensable
au bon accès à l’enseignement, spécialement en
milieu rural. Ce service de ramassage scolaire, assuré
par les Départements, sera prochainement transféré
aux Régions par la loi NOTRe.
Dans le Doubs, près de 32 000 jeunes en bénéficient.
Cela représente au quotidien 40 000 kilomètres
parcourus, 547 communes, 447 établissements et
16 000 points d’arrêt desservis !
Christine Bouquin,
présidente du Département du Doubs
Autorité administratrice des transports, le Département
s’engage fermement pour la sécurité de ses usagers.
Une priorité traduite en actes à destination des
transporteurs avec des exigences fortes, des cahiers des
charges extrêmement contraignants et des contrôles
dans les véhicules. Mais aussi à destination des élèves
en proposant, avec la Prévention routière, des exercices
d’évacuation des cars et en diffusant largement notre
charte de bonne conduite.
Je mesure l’importance d’agir avec les parents et
Mercredi 10 février dernier, un accident d’une gravité
la communauté éducative au renforcement de
collège Lucie Aubrac à Doubs. Dans le véhicule, une
des bons comportements. Le lendemain même
exceptionnelle a impliqué un bus à destination du
trentaine de jeunes. Parmi eux, deux ont trouvé la mort,
Laureen et Mathis.
Je n’ai pas les mots pour traduire mon émotion, celle
de tout le département et, au-delà, celle de la Nation,
manifestée par la présence du secrétaire d’État aux
Transports. Je présente mes plus sincères condoléances
aux parents, familles, amis et proches endeuillés, les
assure de notre solidarité et de notre soutien.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les
circonstances et responsabilités de ce drame. Tout doit
cette sécurité, par l’éducation et la transmission
de l’accident, j’ai donc engagé une réflexion sur
des actions concrètes supplémentaires avec les
transporteurs, les services de l’État et les établissements
scolaires. Cette démarche se concrétisera déjà par
une meilleure information sur la prévention en
direction des chauffeurs et des élèves, un contrôle des
transporteurs intensifié et certifié par un organisme
indépendant, et enfin de nouveaux échanges
de données météorologiques et routières entre
les différents acteurs des transports.
être mis en œuvre pour que cela ne se reproduise plus.
J’ai aussi une pensée pour les six adolescents qui ont
perdu la vie le lendemain même en Charente-Maritime,
eux aussi sur la route des cours. Cette tragédie si proche
nous invite à la plus grande vigilance.
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sommaire
p 05
Le supplément des loisirs
désormais sur Internet
Retrouvez Doubscope, ses annonces et
ses chroniques, sur le site Internet du
Département: www.doubs.fr
Rectificatif:
Dans le numéro de janvier-février (234),
page 12, la commune de Vercel a été omise
de la liste des bourgs-centres. Que cette
erreur malencontreuse soit ici réparée :
Vercel Villedieu-le-Camp, ancien chef-lieu,
est en effet la troisième commune du
nouveau canton quant à la population.
Elle compte en outre de nombreuses
activités dont un important pôle
agroalimentaire.
p 21
p 24
ENFANCE
CULTURE ET LOISIRS
Talents du Doubs
05 Raphaëlle et Sandrine :
un duo gagnant
Loisirs
21
21
25 Fête du conte : une 10e édition
EMPLOI ET INSERTION
aux couleurs du monde
VU DES CANTONS
Territoires
23
23
Dossier
13 Les pompiers du Doubs :
sur la maison en chanvre
Polycaptil choisit Témis, à Besançon
20
20
Jeunesse
L’Olympisme en principe éducatif
Conseil départemental des jeunes :
de la réflexion à l’action
TRIBUNE
26
Opinions
Les élus s’expriment
n° 235
Dossier :
Lxxxes enfants
Dossier :
Les pompiers du Doubs :
un service public à échelle humaine
www.doubs.fr
p5
un service public à échelle humaine
Vieille Matériaux parie
ÉDUCATION
de Besançon 4
08 À la découverte
Économie
06 À la découverte du canton
INFRASTRUCTURES
avec Sandrine Mariot-Delerce
Le Jardin Kiroule pour les enfants
signée Jordi Savall à la Saline royale
de Besançon 6
Talents du Doubs : Raphaëlle Tervel en duo
un lieu et un moment à partager
et leurs proches
10 À la découverte du canton
Vous participez à la réduction
des déchets à la source en
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Turbulette et cabrioles :
24 Une Résurrection
du canton d’Ornans
Le magazine du Département • mars 2016
Enfance
Culture : une résurrection signée
Jordi Savall à la Saline royale p 24
Photo de couverture : Quelques-uns des sapeurs-pompiers volontaires
de la caserne de Vaufrey (voir page 17).
Vu du Doubs - n°235 - mars 2016 • Directrice de la publication : Christine Bouquin • Rédacteur en chef : Patrice David •
Rédacteur : Christophe Deplaude • A collaboré à ce numéro : Monique Clémens • Maquette : Communiquez • Création
graphique et mise en pages :
• Photographies : Département du Doubs (Lionel Georges, Mélodie
Pardonnet) : pages 6 à 11, 13, 14, 16, 17, 22, 24 ; Laurent Cheviet : pages 8 et 20 ; Daniel Nowak : couverture, page 17 ; Yves
Petit : page 19 ; Jack Varlet : pages 5, 9 et 10. Droits réservés : pages 15, 16, 25 • Vu du Doubs est une publication mensuelle
éditée par le Département du Doubs - 7 avenue de la Gare-d’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 83 13 (direction de
la communication) - Fax : 03 81 25 80 41 - www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 •
Impression : SIEP • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est imprimé à 211 000
exemplaires sur papier blanchi 100% sans chlore PEFC.
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1 chemin de la Zone - 25390 ORCHAMPS-VENNES
Tél : 03 81 43 62 66
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talents du doubs
RAPHAËLLE TERVEL, SANDRINE MARIOT-DELERCE :
un duo gagnant
Ce sont deux anciennes joueuses emblématiques de l’Entente sportive
bisontine féminine (ESBF) – club actuellement en partenariat avec le
Département – et de l’équipe de France féminine de handball. À nouveau sur le devant de la scène sportive comme entraîneurs, elles font un
retour gagnant.
de Raphaëlle : « Son gabarit, sourit-elle.
R
faim de tout, notait et regardait tout. Ce
aphaëlle Tervel et Sandrine Mariot-
époque que je ne voulais pas le devenir »,
l’ESBF. Elles y ont tout gagné, dont un reten-
n’était pas dans mes projets non plus. C’est
Delerce sont de la génération dorée de
tissant quadruplé en 2003 : championnat
de France, coupe de France, coupe de la
ligue et coupe d’Europe des Coupes. Tour à
tour capitaines de l’équipe de France avec
laquelle elles sont devenues championnes
du monde en 2003 (249 sélections, 372 buts
pour Raphaëlle et 168 sélections pour 381
buts pour Sandrine), c’est peu dire que
leur carrière de joueuses fut réussie. Celle
d’entraîneurs est prometteuse.
explique Raphaëlle. Sandrine complète : « Ce
Koprivnica, en Croatie, Raphaëlle a fait tout
ce qu’elle a voulu. Elle n’avait peur de rien,
jour-là, je me suis dit qu’elle irait loin. »
L’important, c’est la progression
avant d’accepter le poste. » La volonté de tra-
rience d’entraîneur. « Tout le monde
Elles vivent à présent leur première expé-
vailler ensemble – elles n’imaginaient pas
apprend. Comme je suis perfectionniste,
travailler avec quelqu’un d’autre – a fait le
reste. Les deux femmes se connaissent parfaitement, ont la même vision du hand et
des exigences du sport professionnel.
Quand elles évoquent leurs premiers sou-
venirs l’une de l’autre, elles ne tarissent pas
d’éloges. Raphaëlle, alors au pôle espoir de
Les points communs ne manquent pas
Montboucon avec les stars de l’ESBF, dont
vocation d’entraineur : « J’ai même dit à une
d’un déplacement en Champion’s league à
de famille. J’ai d’ailleurs consulté les miens
Besançon, avoue qu’elle attendait toute la
tique, du signe astrologique, s’ajoute cette
centre. Normalement, c’est l’inverse. Lors
une grosse charge de travail et j’ai une vie
Des valeurs communes,
une estime réciproque
entre les deux femmes. À celui, anecdo-
Ailière, elle était plus grande que moi demi-
semaine l’entrainement du jeudi soir aux
Sandrine : « C’était mon idole, la capitaine
de l’équipe de France ! J’avais même des posters. » Cette dernière a un souvenir précis
c’est énormément de travail. Notamment
l’analyse vidéo. Nous sommes coaches,
chauffeurs, Gentils Organisateurs… », fait
observer Raphaëlle. En seulement 14 ren-
contres, le binôme a accumulé beaucoup de
vécu. « On arrive quand même à savourer. On
gagne aussi en sérénité », affirme Sandrine.
Le maintien en D1 assuré, les objectifs sont
revus à la hausse avec les play-offs en ligne
de mire. L’équipe est jeune et spectaculaire,
les raisons d’aller la voir sont nombreuses.
Le public, qui a déjà vibré une première fois
aux exploits du duo, l’a bien compris.
Raphaëlle Tervel (à gauche) et Sandrine Mariot-Delerce ont partagé de belles victoires ensemble comme joueuses.
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vu des cantons
BESANÇON 4 : L’ATTRAIT URBAIN
conjugué au charme rural
Mixité. C’est le terme qui décrit le mieux ce canton dont les deux-tiers
de la population vivent à Besançon, et un tiers dans les villages environnants. Avec la desserte assurée par le tramway, l’Est bisontin connaît une
nouvelle phase d’expansion
S
es pavillons coquets, ses grandes villas,
ses immeubles cossus du XIXe siècle, ses
résidences modernes et son habitat social
en font un canton typiquement urbain,
prolongé d’un chapelet de villages rassem-
Population : 30 588 habitants
*Source : Insee, référence de la population 2013
Les huit communes
du canton
Besançon (avec les quartiers de Bregille,
des Chaprais, des Clairs-Soleils, des
Cras, de La Mouillère, des Prés-deVaux), Chalèze, Chalezeule, Braillans,
Champoux, Chaudefontaine,
Marchaux et Thise.
blés autour de clochers typiquement comtois. « Notre canton se caractérise par une
grande diversité de populations et d’ambiances », observent les deux conseillers
départementaux, Odile Faivre-Petitjean et
Alain Loriguet.
Une dynamique sociale et culturelle
Thise, troisième commune du Grand
Besançon, compte plus d’une cinquantaine
d’associations, et les communes alentour
ne sont pas en reste. La partie bisontine
recense quelques institutions comme
l’ASEP, association sportive et d’éducation
populaire, le foyer de jeunes travailleurs Les
Oiseaux, la maison de quartier des Clairs-
Soleils, l’association de Bregille du Haut,
et, bien entendu, la salle des musiques
Deux dates à retenir
11 juin : Charlie Chaplin
sera mis à l’honneur
de façon originale par
l’artiste Franck Bonneau.
Ce spécialiste de land
art reconstituera la
silhouette magique
de Charlot sur un terrain
de l’aérodrome de Thise.
11 et 12 juin : de
nombreuses animations
marqueront le 40e anniversaire de la
course de côte de Marchaux. Plus de
200 concurrents (motos, quads, sidecars, motos anciennes…) disputeront ce
championnat de France qui attire chaque
année plus de 3 000 spectateurs.
La crèche et halte-garderie Les Ptits Loups a
été installée en 2014 dans un ancien centre
d’exploitation routière, à l’initiative du Syndicat
mixte de l’Est bisontin, avec le soutien du
Département. Son agrandissement est envisagé.
Voyage à travers le temps
L’aqueduc de Chalèze, dans le prolongement
de la source d’Arcier, nous ramène à l’époque
romaine. Une association s’attache à
sauver ce patrimoine exceptionnel avec
les communes de Chalèze et de Montfaucon.
Quant aux fours à chaux de Chalezeule,
ils dateraient de 1864 mais l’exploitation
de la chaux remonterait au MoyenÂge. Les deux fours sont mis en valeur
par l’association Calisiola.
Plus récent – 1938 –, le hangar à double
toiture de l’aérodrome de Thise est classé
Monuments historiques au titre de sa
Le hangar de l’aérodrome de Thise : un patrimoine
du XXe siècle qui mérite d’être protégé.
structure de type Eiffel. Sa rénovation est en
l’activité et de dynamiser les manifestations
projet (pour un montant d’environ 2 millions
organisées sur place chaque année
d’euros), ce qui permettra de soutenir
(aéromodélisme notamment).
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Odile Faivre-Petitjean,
l’enfance comme priorité
Issue d’une famille d’agriculteurs jurassiens,
Odile Faivre-Petitjean a poursuivi ses études
universitaires à Besançon où elle s’est installée
dès 1966. L’éducation et la jeunesse ont
toujours été au centre de ses préoccupations.
Mariée, mère de quatre enfants et grand-mère
de six petits-enfants, elle a été professeur
d’histoire et de géographie (en retraite
depuis 2006). Habitante du quartier des
Clairs-Soleils depuis 1986, elle s’est investie
dans une association caritative pendant
Odile Faivre-Petitjean et Alain Loriguet, conseillers départementaux, en visite à la caserne de Besançon-Est
située à Chalezeule.
actuelles, La Rodia. Sans être exhaustif. Le
Une vie commerciale intense anime les
taire, les Restos du Cœur, l’épicerie solidaire
renommé pour son troc du printemps et
des Clairs-Soleils, celle de Chalezeule (Le
Cabas), l’association Julienne-Javel, les
Invités au festin qui s’inscrivent dans le
mouvement de psychiatrie citoyenne...
Plusieurs crèches, le collège public des
Clairs-Soleils, et le collège privé Saint-Joseph,
plusieurs maisons de retraite répondent à
la demande sociale, pour s’en tenir aux
domaines de compétence du Département..
Une Marpa (Maison d’accueil et de résidence
pour l’autonomie) de 23 places sera ouverte
à Thise courant 2016, dans le prolongement
de l’accueil de jour existant de huit places.
42
2004. Conseillère municipale de Besançon
et conseillère communautaire du Grand
Des atouts économiques
canton abrite aussi de nombreuses struc-
tures à caractère social : la Banque alimen-
sept ans, et s’est engagée en politique dès
quartiers, notamment celui des Chaprais
sa course cycliste. La zone d’activités BTC
(Besançon-Thise-Chalezeule) et celle voisine
des Marnières dynamisent l’Est bisontin.
« L’accès autoroutier de Marchaux est un
atout pour notre secteur, souligne Alain
Loriguet. Parallèlement, le déploiement
de la fibre optique a incité des entreprises
comme Métalis et Dixi à se développer à
Chaudefontaine. »
Besançon depuis 2008, elle a fait son entrée au
Conseil départemental en 2015. Elle y assume
des responsabilités en cohérence avec ses
centres d’intérêt : vice-présidente en charge
de l’Enfance et de la famille, membre de la
commission Solidarité, présidente du Centre
départemental de l’enfance et de la famille.
Lectrice à ses rares heures perdues, elle a
une prédilection pour les jeux de lettres… En
cohérence là encore !
• [email protected]
Dans le canton Besançon 4, la mixité éco-
Alain Loriguet, un engagement
social précoce
culturelle.
Dès ses 18 ans, ce Bregillot a commencé à
nomique se conjugue à la mixité sociale et
s’occuper d’enfants en difficultés. Sa vie
professionnelle l’a porté aussi vers le social en
C’est le nombre de kilomètres de routes départementales (RD) qui traversent
le canton Besançon 4, dont une partie de l’ancienne route nationale (RD 683)
reliant Besançon et Montbéliard. En 2015, le Département a commencé à
procéder à la réfection et l’amélioration de la sécurité de la RD 41, sur le territoire de Chalèze,
axe emprunté par la véloroute. Les travaux ont permis la mise en valeur de l’aqueduc romain.
Les travaux se poursuivront en 2016 sur la RD 323. De plus, les garde-corps du pont de Chalèze
ont été remplacés en début d’année.
Sur le territoire de Thise, le projet de mise en sécurité du carrefour des RD 486 et RD 431 est
lancé afin de faciliter l’accès à la commune depuis la route de Marchaux.
tant que directeur d’un centre d’information
sur les retraites complémentaires de salariés.
Marié à une Thisienne, père de deux enfants, il
devient conseiller municipal de Thise, premier
adjoint au mandat suivant, puis maire en 2014.
Président-fondateur d’une épicerie sociale Le
Cabas, il poursuit son engagement social en
tant que conseiller communautaire du Grand
Besançon, en charge de la politique de la ville.
Conseiller départemental depuis 2015, il siège
à la sixième commission, celle qui se consacre
aux ressources humaines, aux finances, au
patrimoine et à l’administration générale du
Département. Il est par ailleurs président de la
Régie départementale des transports du Doubs,
vice-président du SDIS et de la Mission locale…
Ce qui lui laisse peu de temps désormais pour
s’adonner à la randonnée et se consacrer à sa
collection de bandes dessinées.
L’accès à Thise depuis la route de Marchaux sera bientôt amélioré.
• [email protected]
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vu des cantons
ORNANS, UN CANTON
où le tourisme coule de source
La Loue et sa magnifique vallée structurent ce canton rural et lui vaut
l’un de ses meilleurs atouts : le tourisme. Mais ce territoire recèle aussi
des entreprises phares et une agriculture dynamique.
L
a qualité de vie du canton tient à ses
d’hébergements (campings, hôtels) est
remarquables : les sources de la Loue, le
souligne Alain Marguet. Il nous faut lui
richesses naturelles et patrimoniales
Pays de Courbet, le Pays d’artiste, portés par
le Département avec le musée d’Ornans et
la ferme familiale de Flagey, l’Espace natu-
Population : 24 939 habitants
Superficie : 714 km2
Densité : 35 habitants au km2
(Source : Insee 2012)
rel sensible de Châteauvieux-les-Fossés,
pointé. « La Loue structure le canton,
redonner ses couleurs et sa réputation
internationale. Des modes de déplacement
doux vont être développés pour valoriser cet
atout. » Un nouveau sens de circulation va
de nombreux musées ruraux… Autant
bientôt faciliter la traversée d’Ornans : « Le
tique dense, tant et si bien qu’un manque
global des travaux », précise Béatrix Loizon.
de sites qui génèrent une activité touris-
Département prend en charge 10% du coût
65 communes
De l’Hôpital-du-Grosbois à
Sombacour, de Saraz à Ville-duPont en passant par Sainte-Anne,
Lizine, Monbenoît, Ornans…
(Source : www.legifrance.gouv.fr)
480
C’est le nombre de kilomètres
de routes départementales dans
le canton, dont une partie de la
RD 437 – axe routier majeur –
qui relie le Jura, Pontarlier,
Majestueuse, secrète, irrésistible, la vallée de la Loue est ponctuée de petites cités comtoises de caractère.
Montbéliard et le Territoire de
Belfort. Deux voies vertes ont été
aménagées et sont entretenues
par le Département : le chemin du
train entre Bonnevaux-le-Prieuré
et Maisières-Notre-Dame et l’axe
Pontarlier-Gilley.
8
Une filière bois structurée
« C’est une belle ressource, locale,
dix personnes à Reugney, explique :
renouvelable, à forte valeur
« Nous travaillons avec du bois local pour
environnementale », affirme Béatrix
une clientèle française. La qualité de nos
Loizon. « Avec la construction-bois, elle se
sciages est reconnue. Notre secteur de la
structure en filière. Ce sont des savoir-
première transformation est cependant
faire et des emplois locaux à préserver »,
en danger du fait du ralentissement de
complète Alain Marguet.
la construction et du prix de la matière
Toute la filière est présente en effet dans
première. Notre rentabilité est fragilisée,
le canton depuis ses forêts, ses scieries
ce qui nous oblige à explorer de nouvelles
jusqu’aux transformateurs. Lydie Clerc,
stratégies, à nous adapter aux exigences
gérante de la scierie Clerc qui emploie
évolutives des marchés. »
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Béatrix Loizon :
le sens du service
« Le goût de la politique m’est venu avec
l’expérience de la vie », confie avec son sourire
et son franc-parler l’agricultrice de Mérey-sousMontrond, mère de trois enfants. Associée
à son époux, elle fait de la polyculture et de
l’élevage avec production de lait à comté. En
2011, Jean-François Longeot est venu la trouver
pour être sa suppléante au Département.
Associée de près à son mandat de conseiller
général, elle a beaucoup appris… et y a pris
goût. Elle l’a remplacé en 2014 quand il est
Béatrix Loizon et Alain Marguet, conseillers départementaux, en compagnie de Lydie Clerc,
gérante d’une scierie à Reugney.
De l’industrie à l’art
Le canton dispose également d’entre-
prises innovantes et porteuses d’emplois
locaux parmi lesquelles Guillin emballage,
Alstom, ITW Rivex Vermot Travaux Publics,
Décolletage de la Garenne, l’imprimerie
fromageries Monnin à Chantrans, Napiot
et la minoterie Dornier à Bians-les-Usiers,
la fruitière biologique de la Chaux-deGilley, les œufs Coquy à Flagey…
Le pôle Métiers d’arts d’Ornans se renou-
velle avec créativité. La vie associative
Simon… Un lien fort existe avec la Suisse
dense et des événements réputés, de
majoritairement installés dans l’est du
rassemblement amérindien d’Europe,
pour quelque 600 travailleurs frontaliers
canton. L’agriculture et l’agroalimentaire
sont bien implantés avec notamment
Haute-Loue salaisons, le Tuyé du Papy Gaby,
l’Extrême-sur-Loue en VTT au plus grand
le pow-wow Danse avec la Loue, complètent
devenu sénateur, puis elle a été élue en 2015.
Très impliquée, elle est devenue conseillère
départementale déléguée en charge de
l’agriculture et de la forêt. « Auparavant, j’ai eu
des mandats associatifs ou dans des structures
collectives (CUMA, Crédit Agricole…). C’est
comme ça que je vois les choses, travailler en
équipe, au service des habitants. Avec Alain,
nous voulons garder notre proximité. Avec un
canton de 65 km de large et de nombreuses
sollicitations, c’est indispensable. Nous nous y
attachons. »
un tableau que n’aurait pas renié Gustave
Courbet.
Alain Marguet,
une expérience diversifiée
Depuis son premier mandat de conseiller
Des traditions vivaces
général en 1998, Alain Marguet a participé à
D’une extrémité à l’autre du canton, les
De l’autre, apparue en 1583, la confrérie
différentes commissions : de l’agriculture aux
traditions sont bien présentes. D’un côté, la
de Saint-Vernier avait à l’origine un rôle
routes en passant par les affaires sociales et
République du Saugeais née en 1947 autour
d’entraide entre les vignerons. Recréée en
désormais l’aménagement local, l’habitat, le
de la magnifique abbaye de Montbenoit dont
association en 1979, elle veille au maintien
logement et le développement durable des
il fallait réussir la restauration. Georgette
des coutumes vigneronnes sur les communes
territoires. C’est son père, adjoint au maire
Bertin a succédé à sa mère Gabrielle Pourchet
d’Ornans et de la vallée de la Loue qui
de Gilley, qui lui a donné le goût de la chose
à la présidence de cette entité folklorique.
organisent tour à tour la Saint-Vernier.
publique. Très variée, sa carrière professionnelle
en Suisse ne l’a pas empêché de reprendre la
ferme familiale de 1983 à 2002 où son fils lui a
succèdé. Ce père de deux enfants, correspondant
de presse durant 25 ans, co-auteur de Les
visages de là-haut (éditions H. Vieille, 1983) a la
proximité chevillée au corps. Devenu en 2002
président de l’Amicale et de la mutuelle des
frontaliers, du syndicat national des frontaliers
de France, il est membre de plusieurs confréries.
Il est, entre autres, fondateur du comité de
défense de la ligne Besançon – Le Locle et de
l’association équestre du Saugeais. Passionné
Georgette Bertin, présidente du Saugeais, et ses douaniers.
Claude-Antoine Beau, d’Ornans, a représenté
son élève, Gustave Courbet, en Saint-Vernier
(musée Courbet)
de patrimoine, il a restauré la ferme comtoise
familiale si chère à l’abbé Garneret, fondateur
du musée des Maisons comtoises à Nancray.
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vu des cantons
BESANÇON 6 : UN CANTON AU FIL
du Doubs et de la véloroute
Depuis Osselle jusqu’au pont Robert-Schwint (passerelle Denfert-Rochereau), la vélouroute suit les méandres capricieux du Doubs, égrenant les
sites pittoresques.
Population : 31 011 habitants
(Source : Insee, recensement
de la population 2013)
Les treize communes
du canton
Besançon (avec les quartiers de Battant,
Brûlard, la Butte, Chaudanne, La Grette,
Rosemont, Saint-Ferjeux, Velotte, Vieilles
Perrières), Arguel, Beure, Boussières, Busy,
Larnod, Montferrand-le-Château, Osselle,
Pugey, Routelle, Thoraise, Torpes,
Vorges-les-Pins.
La caserne Brûlard bien intégrée dans son environnement.
T
out est histoire conjuguée au présent… Ici,
collines de Chaudanne et du Rosemont se
(Beure, Busy, Vorges…), ailleurs vous plongez
desservis par la véloroute et de nombreux
vous foulez une ancienne voie romaine
dans la nuit des temps (les grottes d’Osselle).
72
Le château néo-renaissance de Thoraise riva-
C’est le nombre de kilomètres de routes
départementales qui traversent le canton. Il
concentre d’importants flux de circulation,
notamment du fait des trajets domiciletravail en lien avec le bassin d’emploi de
Besançon. En 2014 et 2015, la traversée
de Pugey a bénéficié d’aménagements
de sécurisation avec une participation
du Département de 40 000 €. Des
aménagements sont prévus sur la véloroute
à la hauteur de Beure afin de faciliter la
cohabitation entre les usagers des modes
doux et les véhicules légers là où ils sont
autorisés à circuler. Et là où ils ne le sont pas,
une borne automatique sera installée.
La véloroute à la hauteur de la papeterie de
Boussières (Zuber-Rieder) qui se distingue dans
les papiers de luxe.
tutoient à travers les bois. Autant de sites
sentiers de randonnée.
lise avec la tour de Montferrand-le-Château
et l’église romane de Boussières, la fontaine
Des équipements qui répondent
à la demande
de Routelle avec le lavoir de Torpes… Le rocher
de Valmy garde la mémoire des résistants
Tout est présent conjugué au futur…
abattus le 26 septembre 1943, tandis que le
« Crèches et micro-chèches répondent à
présent aux attentes de la population »,
musée Lucien-Roy évoque les conflits qui se
sont succédé de 1870 aux années 1960. Les
relève Géraldine Leroy. Établissement phare
du canton, l’institution Sainte-Ursule
Des lieux qui rassemblent
Chaque village et chaque quartier du canton a
qui pratiquent le tennis, la gymnastique,
un caractère bien affirmé. Rosemont, Velotte,
le cyclisme, ou encore la danse country, la
Vieilles Perrières sont les symboles de la ville à
cuisine, et le théâtre avec la compagnie
la campagne. Battant, quartier de tous temps
du Petit vélo », annonce avec fierté Michel
populaire, brasse toujours les populations.
Krucien. Président de l’association depuis
Avec le concours du Département, la Maison
22 ans, il vient de passer le relais à la vice-
du Peuple retrouvera bientôt sa place dans la
présidente, Odile Pierrecy. « Nous avons
cité, avec la rénovation de ses bureaux et la
aussi un centre d’hébergement de 60 places
création d’une salle polyvalente.
à Noël-Cerneux loué pour des stages, des
Issue des mouvements d’éducation
séminaires, des vacances. » Comme d’autres
populaire, l’Étoile de Saint-Ferjeux est
quartiers, la Grette a sa Maison avec une
apparue en 1910 dans le ciel bisontin. Sa
halte-garderie et plusieurs associations
vocation ludique, avec sa célèbre cavalcade
qui œuvrent à l’intégration des quelque
de septembre, culturelle et sportive est
80 nationalités recensées dans le secteur.
vivace. « Nous comptons 700 adhérents
Sous le signe de la solidarité et des échanges !
10 vu du doubs mars 2016
VU DU DOUBS 235.indd 10
23/02/2016 15:12
Géraldine Leroy :
éprise de solidarité
Rien de ce qui est humain n’est étranger à
cette jeune femme titulaire d’un master de
psychologie de l’enfant, qui a exercé dans le
secteur de la protection de l’enfance. Elle a
quitté sa Normandie d’origine pour rejoindre
la Franche-Comté de son compagnon voici
une dizaine d’années, puis le couple s’est
Les conseillers départementaux Géraldine Leroy et Claude Jeannerot en compagnie de Michel Krucien
au théâtre du Petit vélo.
accueille les jeunes de la maternelle au
Régis Aubry, pour accompagner les per-
Département lui a accordé une aide pour
die », se souvient Claude Jeannerot.
collège, voire au lycée professionnel. Le
l’agrandissement de l’internat.
Le canton compte deux établissements
d’accueil des personnes âgées importants :
la maison Jean XXIII à Montferrand-leChâteau et le centre Bellevaux qui a été
complètement modernisé avec le concours
du Département. « Par ailleurs, nous avons
encouragé l’expérimentation de la Maison
de vie, créée à Saint-Ferjeux par le docteur
sonnes touchées gravement par la mala-
« Axée sur la proximité, l’action départemen-
tale a favorisé la revitalisation des centresbourgs : je pense en particulier à la halle des
producteurs de Pugey qui constitue le pre-
mier marché en volume du Grand Besançon,
note-t-il encore. Et nous avons privilégié la
sécurité des Grands Bisontins avec la création
du Centre de secours principal Besançoncentre. » Une réalisation qui fait sa fierté!
installé à Torpes avec ses deux enfants.
Son premier mandat d’élue dans cette
commune de 1 100 habitants l’a propulsée
première adjointe en 2014. Dans la foulée,
elle est sollicitée par Claude Jeannerot
et devient conseillère départementale
en 2015. « J’étais attirée par la dimension
humaine des responsabilités, souligne-telle. Entre la commune et le Département,
il y a des thématiques complémentaires
en termes de solidarité et de proximité. »
Tout naturellement, Géraldine Leroy
participe aux travaux de la commission
Solidarités, attentive à tout ce qui touche
à la protection de l’enfance.
Priorité à la mobilité
Claude Jeannerot :
économie et action sociale
comme fils conducteurs
Le Département poursuit son engagement
de la tour carrée (tour Montmart) va être
aux côtés de la Ville de Besançon pour faire
rénové. Les travaux porteront sur les allées très
de la gare Viotte un véritable Pôle d’échanges
empruntées par les piétons. Cette promenade
multimodal. Priorité a été accordée à la
bisontine emblématique tisse en effet un lien
L’homme qui représente la France au Bureau
mobilité avec des quais réservés au tram et
entre la gare et le centre ancien. Le budget
international du travail depuis janvier 2015 est
aux bus. Un accès a été aménagé côté nord,
de l’ensemble du projet de Pôle d’échanges
issu d’une vieille famille du Doubs d’origine
rue de Vesoul, et un passage souterrain
multimodal s’élève à 10 millions d’euros,
modeste. L’emploi et la formation ont été
au sud débouchant sur un parc des Glacis
avec une participation du Département de
au centre de toute la vie professionnelle de
réaménagé. Dans le prolongement, le site
800 000 € répartis sur quatre exercices.
Claude Jeannerot : à l’ANPE où il a été directeur
régional en Franche-Comté, puis à l’AFPA où il
a achevé sa carrière comme directeur général
adjoint. Ce thème a été aussi au centre de sa
vie politique : adjoint au maire de Besançon (de
1989 à 1998) en charge de l’action sociale puis
à l’économie et à l’emploi. Il devient conseiller
général de Besançon-ouest en 1998, puis
président du Département du Doubs, de 2004
à 2015, sénateur de 2008 à 2014.
« Mon actuel mandat prend appui sur un bilan
marqué par une profonde modernisation
de notre territoire, confie Claude Jeannerot.
Aujourd’hui, je prépare l’avenir avec Géraldine
Leroy et les élus de notre groupe afin de
transmettre le relais le moment venu. »
Un nouveau quartier prend forme avec emplois, habitat, services et commerces.
La patience caractérise cet ami des chats.
mars 2016 vu du doubs 11
VU DU DOUBS 235.indd 11
23/02/2016 15:12
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VU DU DOUBS 235.indd 12
23/02/2016 15:12
dossier
LES POMPIERS DU DOUBS :
UN SERVICE PUBLIC À ÉCHELLE HUMAINE
Ce n’est pas un hasard si la cote de popularité des pompiers atteint des sommets dans le cœur des
Français, et des habitants du Doubs en particulier. Ils sont présents sur tous les fronts, 365 jours
par an, 24 heures sur 24, réunis au sein du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS)
du Doubs, soit 2 600 volontaires, 400 professionnels et une centaine de personnels administratifs
et techniques. Ils partagent les mêmes valeurs de courage et de dévouement, et le sens du service
public. Leur organisation est une exception française enviée dans le monde entier. Élue à la tête du
Département du Doubs, Christine Bouquin a tenu à présider elle-même le conseil d’administration
du SDIS, marquant ainsi son attachement à ce service public de proximité. Ce qui en fait l’une des
rares femmes présidentes de SDIS en France.
mars 2016 vu du doubs 13
VU DU DOUBS 235.indd 13
23/02/2016 15:12
dossier
SDIS du Doubs : une organisation
À TOUTE ÉPREUVE
80% des interventions des pompiers du Doubs concernent les secours à
personne, 9% les incendies, le reste relevant des risques technologiques
et naturels, et d’opérations diverses. « L’ensemble de ces interventions
constitue la raison d’être de notre service », souligne le colonel Cellier,
directeur du SDIS du Doubs.
10
à 20 minutes : c’est le temps de
2016 verra l’inauguration de la caserne
de pompiers pour intervenir en tout point
La direction générale du SDIS, située à
mine l’emplacement des différents centres
nels et transversaux. C’est elle qui met tout
déplacement accordé aux équipes
du département. « Cette exigence déterde secours », indique le colonel Cellier. Toute
une organisation détaillée dans le Schéma
d’Orchamps-Vennes…
Besançon, réunit tous les services fonction-
en œuvre pour que chaque sapeur-pompier
puisse se consacrer à ses missions essentielles de secours et de protection.
SDIS du Doubs, 10 chemin de la Clairière
à Besançon. Tél. 03 81 85 36 00.
Internet : www.sdis25.fr
départemental d’analyse et de couverture
des risques, arrêté par le préfet après avis
conforme du conseil d’administration pla-
cé sous la présidence de Christine Bouquin.
Un maillage serré
Révisé périodiquement, ce Schéma
identifie les risques et fixe les objectifs
de couverture en termes de délais, de
moyens humains et logistiques, et donc
d’implantations. Il en découle un bud-
get annuel financé par le Département,
les communes et leurs groupements.
En 2003, un ambitieux programme de
construction et de restructuration a été
engagé. Il est en grande partie réalisé
avec les deux casernes de Besançon, celle
de Pontarlier, celle d’Audincourt-Valen-
tigney pour le Pays de Montbéliard, et
tout un réseau d’unités en milieu rural.
En janvier dernier, les sportifs du SDIS ont été récompensés en présence de la présidente Christine Bouquin,
du préfet du Doubs Raphaël Bartolt, et du colonel Cellier (à droite).
INFO PLUS
LES
LES
ÉQUIPES
ÉQUIPES
362
2 2600
600 362
Sapeurs-pompiers
Sapeurs-pompiers
volontaires
volontaires
LES
LES
MOYENS
MOYENS
TECHNIQUES
TECHNIQUES
400
400 115
115
Jeunes
Jeunes
Sapeurs-pompiers
Sapeurs-pompiers Personnels
Personnels
sapeurs-pompiers
sapeurs-pompiers professionnels
professionnels
administratifs
administratifs
et techniques
et techniques
7272
casernes
casernes
67 fonctionnent
67 fonctionnent
avec avec
des sapeurs-pompiers
des sapeurs-pompiers
volontaires,
volontaires,
5 avec5 des
avecprofessionnels
des professionnels
et desetvolontaires
des volontaires
4747
millions
millions
d’€
d’€
Département
Département
Recettes
Recettes
propres
propres
(2%) (2%)
véhicules
véhicules
et assimilés
et assimilés
: 102 véhicules
: 102 véhicules
incendie,
incendie,
72 véhicules
72 véhicules
de secours
de secours
aux aux
victimes,
victimes,
33 véhicules
33 véhicules
spécialisés
spécialisés
LELE
SDIS,
SDIS,
C’EST
C’EST
AUSSI
AUSSI
LES
LES
(2016)
vuBUDGETS
du doubs mars(2016)
2016
14BUDGETS
VU DU DOUBS 235.indd 14
Financement
Financement
650
650
Près
Près
dede
1010
millions
millions
d’€
d’€
Investissement
Investissement
828
828
dossiers
dossiers
d’urbanisme
d’urbanisme
étudiés
étudiés
120
120
avis remis
avis remis
sur des
surdossiers
des dossiers
d’urbanisme
d’urbanisme
482
482
1313272
dossiers
dossiers
points
points
de de
d’eaud’eau
du
23/02/2016 15:13département
manifestations
manifestations
départemen
publiques
publiques
contrôlés
contrôlés
traités
traités
es
ux
ns
ités
Le secours aux personnes et les accidents de la voie publique
constituent l’essentiel des interventions du SDIS.
Les situations sont rapidement analysées et localisées.
✆ 18 ET ✆ 112 : Le SDIS reçoit 10 sur 10
Tous les appels au 18 et au 112 parviennent au même point névralgique :
le Centre de traitement des appels (CTA) situé au siège du SDIS, à Besançon. Soit 95 000 en 2015 !
S
ur 205 000 appels reçus au CTA,
95 000 étaient rattachés à une inter-
vention, soit plusieurs appels pour 60 à
80 opérations de terrain par jour. « Les
fausses alertes sont relativement peu
nombreuses, indique le colonel Cellier.
Souvent, nous devons simplement rassu-
rer nos interlocuteurs, ou les orienter vers
d’autres services. »
informations à la Préfecture, au Conseil
LES ÉQUIPES
départemental, au ministère de l’Intérieur
le cas échéant…
600
LES2
ÉQUIPES
Sapeurs-pompiers
362
INFO PLUS
Créé en 2001, le Service départemental d’incendie
et de secours (SDIS) est un établissement public
LES MOYENS TE
administratif placé sous la double autorité de
la présidente du conseil d’administration – Christine
Bouquin, également
présidente du Département
72TECHNIQUES
115
400
LES MOYENS
Ultérieurement, le CTA dresse un compteJeunes
Personnels
renduvolontaires
complet de chaque
intervention,Sapeurs-pompiers
du Doubs –, et sous
l’autorité des maires et du
sapeurs-pompiers
administratifs
professionnels
2 600 362
400
tant les implications humaines, sociales et
avec l’équipe de terrain. Tout est enregistré
Jeunes
sapeurs-pompiers
Sapeurs-pompiers
volontaires
juridiques sont importantes.
et techniques
72
115
respectifs de police. Il dépend du ministère de
préfet agissant dans le cadre de leurs pouvoirs
Sapeurs-pompiers
professionnels
casernes
67 fonctionnent avec
des sapeurs-pompiers volontaires,
5 avec des professionnels et des vol
casernes
67 fonctionnent avec
des sapeurs-pompiers volontaires,
5 avec des professionnels et des volontaires
Personnels
administratifs
et techniques
l’Intérieur. Il se décline localement en centres de
65
véhicu
incen
victim
première intervention, centres de secours et centres
de secours principaux.
Évaluer, conseiller, rassurer…
L’ampleur de ces chiffres suppose une orga-
INFO PLUS
nisation efficace et réactive. 24 heures sur 24,
sept jours sur sept, cinq opérateurs en jour-
née, quatre la nuit, officient dans la grande
salle du CTA. À partir de questions-clés destinées à évaluer la situation, ils renseignent
un logiciel d’aide à la décision. Les données
recueillies et croisées avec les objectifs du
Schéma départemental d’analyse et de
LE SDIS
LES BUDGETS (2016)
LES BUDGETS (2016)
47millions
millions
47
d’€d’€
Financement
Financement
Département
Département
du
duDoubs
Doubs
(54%)
(54%)
Recettes
(2%)
Recettes
proprespropres
(2%)
couverture des risques leur permettent de
Communes
et EPCI Communes
(44%) et EPCI
déclencher l’intervention la mieux adap-
(44%)
tée auprès de la caserne la plus proche, ou
LE SDIS, C’EST AU
10 millions
d’€
Près Près
de10de
millions
d’€
828
dossiers
d’urbanisme
étudiés
Investissement
Investissement
Programme deProgramme
construction et
de construction et
49% 49%
de rénovation de
decasernes
rénovation de casernes
Acquisition de véhicules et
Acquisition de véhicules et
47% 47%
matériels
matériels
Etudes
et
logiciels
4%
du Samu... Tout cela en quelques instants.
4%
Etudes et logiciels
Aussitôt les bips des pompiers volontaires
et professionnels se déclenchent.
Et garder trace
Dans certains cas, l’entretien téléphonique
peut se poursuivre, pour conseiller, rassu-
rer, coordonner. « L’opération est suivie
jusqu’au retour de l’équipe à la caserne »,
précise le colonel Cellier. Un officier assu-
L’ACTIVITÉ (2015)
L’ACTIVITÉ
33 506
205 200 (2015)
appels dont 95000 liés
à une intervention.
interventions (+9% par rapport à 2014) soit secours
205 200 33 506
appels dont 95000 liés
à une intervention.
à personnes et accidents sur la voie publique
(27 469), incendies (3 089), opérations diverses
(2 470), risques technologiques et naturels (478)
207 859 27 675
heures d’intervention
assurées
interventions (+9% par rapport à 2014) soit secours
à personnes et accidents sur la voie publique
(27 469), incendies (3 089), opérations diverses
(2 470), risques technologiques et naturels (478)
victimes secourues
dont 21 389
transportées vers une
structure hospitalière
207 859 27 675
heures d’intervention
assurées
victimes secourues
dont 21 389
transportées vers une
structure hospitalière
rant une permanence de 24h encadre les
opérateurs du CTA. C’est lui qui relaie les
mars 2016 vu du doubs 15
13 274
points d’eau du
VU DU DOUBS 235.indd 15
département
contrôlés
23/02/2016 15:13
82
120
dossie
avis remi
d’urba
sur des d
étudié
d’urbanis
mpiers
dossier
Plateforme logistique :
1 640 m2 POUR 1 200 RÉFÉRENCES
Tous les nouveaux pompiers du Doubs se rendent à Mamirolle pour
recevoir leur paquetage, et tous les autres s’adressent à cette plateforme
logistique pour le renouveler.
«
400
Sapeurs-pompiers
professionnels
munes
CI
)
64
115
LES MOYENS
TECHNIQUES
que tout fonctionne ». La nouvelle plateforme,
tailles de pantalons, autant pour
les vestes… 1 200 références sont
72
livrée en mars, s’étend sur 1 640 m2 au sol. Les
650
stockées ici, soit tout l’habillement pour
exigences du développement durable ont été
casernes
disponibles pour intervenir à tout moment,
ici ou là, en fonction des besoins. Enfin, à
100 mètres, un hangar abrite l’atelier de
Personnels
67 fonctionnent
avec en compte avec une isolationvéhicules
et assimilés
: 102 véhicules
mécanique
qui assure 99% des réparahommes
et femmes, et tout le matériel
prises
optimale
administratifs
des sapeurs-pompiers volontaires,
et techniques
5 avec des professionnels
et des volontaires
contenu
dans un véhicule », énumère
et une chaudière
à granulés bois.
le commandant Christophe Denis, chef
du service Parc et matériel au SDIS du
Doubs. Chaque pompier a plusieurs
incendie, 72 véhicules de secours aux
victimes, 33 véhicules
tionsspécialisés
sur les véhicules
À l’extérieur, sous un auvent, des véhicules
de réserve (ambulances et fourgons) sont
du SDIS. Ce qui fait
de Mamirolle le magasin central des pompiers du Doubs.
tenues à sa disposition : la tenue de feu
avec le fameux casque chromé, un sur-
pantalon protecteur, des bottes ou des
INFO PLUS
rangers bien renforcées ; la tenue de
sport, celle de sortie officielle, et celles
016)
2%)
Le commandant Christophe Denis,
chef du service Parc et matériel, dans
le bâtiment neuf de Mamirolle.
de service plus légères. Une simple bande
de couleur distingue la fonction et le grade,
Près depermet
10demillions
d’€
repérer les rôles
d’un coup d’œil.
tandis qu’en intervention une chasuble
Investissement
49%
47%
4%
Des
véhicules de réserve
Programme de construction et
LE SDIS, C’EST AUSSI
828
dossiers
d’urbanisme
étudiés
120
avis remis
sur des dossiers
d’urbanisme
482
dossiers de
manifestations
publiques traités
13 274
points d’eau du
département
contrôlés
de rénovation
de casernes
« Tout
ce qui est
acheté pour le SDIS transite
parAcquisition
notre plateforme
pour être répertorié,
de véhicules et
matériels
stocké,
livré par navette dans tout le dépar-
tement, commente Anthony Périard, responEtudes et logiciels
sable adjoint. Nous effectuons régulièrement
des contrôles sur le matériel pour s’assurer
16 vu du doubs mars 2016
VU DU DOUBS 235.indd 16
23/02/2016 15:13
La vallée de Vaufrey
FIÈRE DE SES POMPIERS
Avec 35 interventions en moyenne assurées chaque année, depuis 2011,
par une douzaine de volontaires motivés, la caserne de Vaufrey a trouvé
sa place dans cette vallée excentrée de quelque 500 habitants.
INFO PLUS
Volontariat : vocations
en hausse dans le Doubs
Entre 2012 et 2015, le SDIS a mené avec
succès une campagne de promotion du
volontariat afin de susciter de nouvelles
vocations. Négatif en 2010 (-75), le solde
entre les engagements et les départs est
devenu positif : +4 en 2012, +55 en 2013,
+74 en 2014, +25 en 2015. De plus, la durée
moyenne d’engagement est passée de
7 années en 2011 à 9 en 2015.
De multiples actions de communication
et d’information, notamment sur les
conventions pour les salariés en entreprise,
ont conduit à ce résultat. Le stéréotype du
pompier jeune, grand et fort a été battu
en brèche pour attirer des femmes et des
hommes stables et disponibles,
de 35 à 40 ans notamment.
L’action se poursuit en 2016 auprès de
l’Éducation nationale afin de toucher
les 12-16 ans car 100% des jeunes sapeurspompiers poursuivent leur engagement
La caserne de Vaufrey compte 12 volontaires dont deux femmes. Le recrutement se poursuit !
E
n juin 2015, le sapeur-pompier volon-
« On se connaissait bien, on avait envie de
une médaille pour acte de courage et de
pris au jeu des formations », résument les
taire Jean-Philippe Da Costa recevait
dévouement. Quelques mois plus tôt,
alors qu’il rejoignait, de nuit, sa caserne
à Vaufrey, en alerte, il découvrait un acci-
rendre service à la population, et on s’est
d’autres encore travailleurs frontaliers.
Deux-roues, attention !
Il pratiquait aussitôt les premiers geste qui
sont aménagés dans un bâtiment commu-
en positon instable, urgence vitale avérée…
Une salle de réunion et un local d’alerte
ont sauvé la victime. Cette intervention a
nal, avec un hangar à proximité pour trois
de la caserne de Vaufrey, comme le fait
remarquer le commandant Emmanuel
Honor, chef du groupement territorial EstMontbéliard, auquel elle est rattachée.
Priorité à l’équité territoriale
La nécessité d’une telle implantation
avait été identifiée dès 2007 car cette
petite vallée qui grimpe vers la fron-
tière suisse est trop éloignée du centre
d’intervention de Saint-Hippolyte. Le projet prend forme en 2010. Une équipe de
volontaires est constituée en recrutant
notamment dans le club local de foot.
Courriel : [email protected]
piliers, les uns artisans, d’autres agriculteurs,
dent de la circulation complexe : véhicule
démontré toute l’utilité de la création
après leurs 18 ans. Un signe fort !
véhicules d’intervention, tandis qu’un qua-
trième est stationné à Glère. En juillet 2011,
l’équipe est opérationnelle tout en bénéfi-
ciant de l’appui de celle de Saint-Hippolyte.
« La première année, nous avons eu huit
interventions pour des motards », se souvient Charles. L’accidentologie des deux-
roues est en effet élevée dans cette vallée
escarpée.
Après quatre années d’activité et de formation, l’équipe est arrivée à maturité. « Avec
son fonctionnement participatif, son ami-
Les jeunes sapeurs-pompiers représentent
30% des recrutements dans le Doubs.
cale dynamique, sa proximité avec la population, c’est l’équipe de l’avenir », considère
le commandant Emmanuel Honor.
mars 2016 vu du doubs 17
VU DU DOUBS 235.indd 17
23/02/2016 15:13
dossier
Missions spéciales :
DES EXPERTS PARMI LES POMPIERS
Un entraînement exigeant et régulier.
Plusieurs équipes spécialisées peuvent intervenir
sur un sinistre.
Le SDIS peut faire appel à l’hélicoptère
de la Sécurité civile, Dragon 25.
Q
u’ils soient équipés pour la plongée,
Risques chimiques, forte de 136 spécialistes,
activité relativement faible dans le Doubs
la radioactivité, ou accompagnés d’un chien,
s’explique par l’omniprésence des produits
de la France. « L’entraide entre les territoires
pour l’escalade, pour la détection de
tous sont pompiers. Ils ont choisi de se spécialiser au cours de leur carrière. « Le SDIS
du Doubs compte sept équipes spécialisées,
indique le commandant Sébastien Freidig,
responsable de cette organisation. Leurs
effectifs suivent un entraînement exigeant
est celle qui a été le plus sollicitée, ce qui
chimiques dans notre quotidien, par l’ac-
tivité industrielle du Doubs et les flux de
transport sur l’autoroute A36.
(110 plongeurs) ont enregistré respective-
intervenir dans des situations difficiles
de montagne, de karst et de plaine parcou-
maximum. » Chaque spécialité est pilotée
par un conseiller technique départemental.
À chaque situation ses réponses
Répartis sur le département, ces experts
viennent en appui des équipes d’inter-
piers », conclut le commandant Freidig.
(64 grimpeurs) et en milieux aquatiques
ment 76 et 68 sorties. « Ce sont deux spé-
mais dans des conditions maîtrisées au
est un engagement-clé pour les pom-
Les interventions en milieux périlleux
et régulier. Ils ont acquis une expertise,
disposent d’équipements spécifiques pour
mais elle se déplace en renfort dans le sud
cialités importantes dans le Doubs, zone
rue de rivières », souligne le commandant
Freidig.
L’équipe Sauvetage-déblaiement (92 inter-
venants) a effectué 26 sorties en 2014,
l’équipe cynotechnique, constituée de cinq
binômes de maîtres et chiens, en a fait six,
et celle des risques radiologiques (72 spé-
cialistes) cinq. L’équipe Feux de forêt a une
Sauvetage en milieu périlleux.
Comment devenir pompier ?
36 semaines pour un lieutenant, 48 pour
volontaires. Des sessions de recrutement
Ce métier qui fait beaucoup rêver est
un capitaine. Les évolutions de carrière se
organisées par le SDIS permettent d’évaluer
accessible par concours de la fonction
font par avancement à l’ancienneté, par
les aptitudes. La formation par modules, sur
publique (catégorie A, B ou C) puis
mobilité, en fonction des postes disponibles.
une durée maximale de 240 heures (durant
recrutement par un Service départemental
La formation est permanente afin de rester au
les vacances et les week-ends), permet de
de secours et d’incendie (SDIS). Ensuite
top des connaissances et de la forme, via des
prendre progressivement des responsabilités
commence la formation. Pour les sous-
modules d’adaptation à l’emploi, d’une part,
lors des interventions. Les volontaires
officiers, elle est de 12 semaines et se déroule
et de maintien et de perfectionnement des
bénéficient d’une formation permanente
au sein d’un SDIS. Pour les officiers, elle a lieu
acquis, d’autre part. Des spécialités sont en
(46 heures minimum par an) et d’un accès
à l’École nationale supérieure des sapeurs-
outre accessibles (voir ci-dessus). Pompier est
à certaines spécialités.
pompiers, à Aix-en-Provence. Elle dure
aussi une activité qui attire de très nombreux
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vention. Avec 89 sorties en 2014, l’équipe
INFO PLUS
18 vu du doubs mars 2016
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jeunesse
L’OLYMPISME en principe éducatif
En cette année de JO à Rio, un programme d’éducation à la culture sportive et
olympique sensibilise des collégiens à la pratique et aux bienfaits du sport.
D
es classes des collèges Diderot, Clairs-
monde de combiné nordique, le 22 jan-
interdisciplinaires, la découverte du monde
à Clerval participent à ce programme mis en
découverte, de la discipline comme du site,
ment sportif en général. Il permet à des
Soleils à Besançon, Louis-Bonnemaille
place par le ministère de l’Éducation natio-
nale et celui en charge des Sports. L’objectif
est de sensibiliser les jeunes à l’olympisme
et ses valeurs (la participation, le goût de
l’effort...). La découverte de la coupe du
vier à Chaux-Neuve, y contribue. Une vraie
pour Ameline, Ethan et l’ensemble de leurs
camarades.
Boris Bapicot, responsable de projet au
Comité régional olympique et sportif :
« Le programme favorise les relations
olympique, ses disciplines et le mouve-
collégiens issus des secteurs péri-urbains,
rurbains et ruraux, de se rencontrer, ce qui
favorise le lien social. »
« Ça booste tout le monde »
Ce que confirme Karim Meftah, professeur
d’EPS (Éducation physique et sportive) à
Clairs-Soleils : « À Chaux-Neuve, les élèves ont
vu des champions qu’ils n’auraient jamais
approchés autrement. Avec le saut à ski, ils
voient des applications en science physique.
Ils tiennent un blog avec la documentaliste.
Leurs résultats scolaires sont très bons, ils
s’entraident, il y a une bonne ambiance dans
la classe. Ça booste tout le monde. »
David Mathile, professeur d’EPS et principal de la classe olympique de Clerval : « Des
liens se font entre les sciences et vie de la
terre et l’aspect nutrition-santé, les arts
plastiques et la réalisation de médailles et
de coupes, en musique avec l’hymne olymDes collégiens à la découverte du tremplin international de saut à ski, à Chaux-Neuve.
L
pique. Les recoupements sont nombreux. »
CONSEIL DÉPARTEMENTAL DES JEUNES :
de la réflexion à l’action
’avant-dernière réunion plénière du
forme d’ateliers pédagogiques… Enfin, les
promotion 2014-2016, s’est tenue à l’Hôtel
à la recherche d’un stage et à son déroule-
Conseil départemental des jeunes,
du Département, à Besançon, le 3 février.
Antoine Piranda, président, et ses deux
vice-présidentes, Rose Boutboul et Mathida
Schroll, ont présenté le projet de chacun des
bassins d’activité : Montbéliard, Besançon et
Pontarlier.
Des « Olympados » seront organisées les
Pontissaliens préparent une vidéo consacrée
ment. De plus, cinq jeunes élus ont décidé de
porter en complément, dans leur collège (en
partenariat avec son équipe pédagogique),
un projet spécifique.
Jean-Noël Matray, délégué régional de la
Ligue de l’Enseignement, a présenté l’opéra-
tion Jouons la carte de la fraternité et engagé
16 et 17 juin à l’Axone et à la base de loi-
un débat autour des thèmes de l’égalité
professionnels et d’associations parte-
cation, et sécurité et libertés. « L’ensemble
sirs de Brognard en présence de sportifs
naires autour des disciplines olympiques
méconnues. Un forum de découverte des
cultures du monde se tiendra les 19 et 20
mai à la Saline royale d’Arc-et-Senans autour
d’échanges musicaux et sportifs, sous
entre hommes et femmes, l’accès à l’édu-
des projets sont tournés vers les autres. Les
débats ont été très riches en échanges sur
des thèmes d’actualité », appréciait Florence
Rogeboz, vice-présidente du Département,
au moment de clore la séance.
Le président et les vice-présidentes à l’écoute
de l’assemblée.
20 vu du doubs mars 2016
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jeunesse
TURBULETTE ET CABRIOLES :
un lieu et un moment à partager
S
i parent n’est pas un métier, c’est en
tout cas une mission délicate, pleine
de surprises, sans recettes, pour laquelle il
est appréciable d’être entouré ! Turbulette
et cabrioles est né justement de la volonté
d’une équipe de professionnels autour de
la Protection maternelle et infantile d’offrir un espace de rencontre et de jeu aux
parents et à leurs enfants de 0 à 4 ans. Le
Centre médico-social de Maîche disposait
d’un local bien adapté.
« Nous sommes présents pour accueillir,
écouter, partager des questionnements,
rechercher des solutions ensemble,
précisent Hélène Simonin et Raphaël
leurs enfants respectifs. « Je suis en congé
C’est aussi l’occasion d’expérimenter la
rompre mon isolement et discuter d’édu-
Charlier, éducateurs de jeunes enfants.
socialisation des jeunes enfants. Tout
cela de façon détendue, informelle.
Aux familles de s’approprier ce lieu ! »
C’est ce que font Anne et Maryline avec
Un lieu pour jouer, se rencontrer, dialoguer…
parental, alors j’apprécie de venir ici pour
cation, de croissance, de rythme de vie… »,
L’espace Turbulette et cabrioles est ouvert les 1er
d’utiliser des jeux et du matériel que l’on
sans inscription. Centre médico-social, 3 rue des
fait observer la première. « C’est l’occasion
n’a pas chez soi », ajoute la deuxième.
et 3e jeudis de chaque mois, de 9h à 11h30. Gratuit,
Boutons d’or à Maîche. Tél. 03 81 64 06 57.
LE JARDIN KIROULE pour les enfants et leurs proches
C
’est par le jeu et le dialogue que le
et secret professionnel. Ce sont les préa-
Au fil des ans, le Jardin Kiroule s’est imposé
attente depuis 2005 : rompre l’isolement
: un lieu d’échanges, d’écoute, d’observa-
dans la mesure où il offre un véritable sou-
Jardin Kiroule répond à une double
que des familles peuvent ressentir en
milieu rural et favoriser la socialisation
des enfants de 0 à six ans. Cette structure
d’accueil installe son matériel ludique et
coloré tour à tour dans les salles mises
à disposition par les communes d’Arcey,
L’Isle-sur-le-Doubs, Montenois et Onans.
Une trentaine de séances s’y tiennent dans
l’année, avec une fréquentation moyenne
lables qui font le succès du Jardin Kiroule
tion, de détente, dans un climat de bien-
veillance. La fête de la musique et celle de
Noël ponctuent l’année agréablement.
comme un Lieu d’accueil enfants-parents
tien à la parentalité. Une nouvelle convention entre le Département, la CAF et les
communes officialise cette offre de service
de proximité proposée aux familles et aux
tout-petits.
Le Jardin Kiroule, le mardi de 9h à 11h15.
Tél. 03 81 99 37 80 (mairie de L’Isle-sur-le-Doubs).
de 19 enfants et 15 adultes accompagnants,
le plus souvent la mère, voire l’assistante
maternelle, et parfois le père.
Avec bienveillance
L’accueil est assuré par des travailleurs
sociaux du Département, dans le cadre
d’une convention qui associe étroitement
les communes et la Caisse d’allocations
familiales. Quatre principes prévalent : libre
adhésion, gratuité, anonymat administratif
mars 2016 vu du doubs 21
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économie
VIEILLE MATÉRIAUX PARIE sur la maison en chanvre
L’entreprise d’Étalans s’est dotée d’une unité de production de blocs de
chanvre. Une innovation très prometteuse.
U
ne maison en chanvre ? Le matériau
« On parie très gros sur ce produit »,
blocs de cloison ou d’isolation des sols. » La
mais ce concept de bloc sans colle et simple
de son développement et de sa commer-
par Eurochanvre, une entreprise de Gray. À
n’est pas nouveau dans le bâtiment
à utiliser, « c’est une première mondiale »,
assure Sébastien Vieille, le dirigeant de
Vieille Matériaux qui emploie 45 personnes
à la fabrication et la commercialisation de
confirme Nicolas Guillaume, le responsable
cialisation. « Ce bloc monomur est des-
tiné à constituer l’enveloppe du bâtiment.
Ensuite, nous pourrions envisager des
matière première, le chanvre, sera fournie
Merey-sous-Montrond, le nouveau produit
devrait permettre la création de six à sept
emplois à moyen terme.
matériaux de construction.
Présenté à la COP 21
Après deux ans de mise au point, l’entreprise familiale s’apprête à lancer la fabrication de ce produit innovant, respectueux de
l’environnement, issu d’une filière courte
et affichant des qualités thermiques et
acoustiques très performantes. Conçu
par Damien Baumer, un artisan de Saint-
Des blocs de chanvre sans
émanation de COV (composants
organiques volatiles).
Vit, et exploité en partenariat avec Vicat
(industriel fabricant du liant), le produit a
été présenté à la COP 21. Vieille Matériaux
a investi plusieurs millions d’euros dans le
nouvel outil de production de Merey-sousMontrond, avec un coup de pouce des collectivités, notamment du Département.
Alain Vieille, oncle du dirigeant, supervise le chantier de construction de la nouvelle unité de production.
POLYCAPTIL CHOISIT TÉMIS, à Besançon
L’entreprise d’électronique a plus d’un projet dans ses tiroirs. Parmi eux,
des locaux mieux adaptés sur la technopole bisontine.
À
Palente, où Polycaptil est installée
depuis sa création en 1991, le visi-
teur est accueilli par une photo de Kate
leure organisation. Et plus encore depuis le
rachat, en 2011, de la société FCE, de Guyans-
Vennes (17 salariés), dont l’activité de sous-
traitance électronique est complémentaire.
Des activités complémentaires
fut réalisée grâce aux micro-actionneurs
des deux entreprises, mais nous avons
la robe de mariée, en dentelle de Calais,
« Nous avons réfléchi à un rapprochement
développés ici. En face, une photo de l’es-
finalement choisi Témis qui est au cœur de
d’affichage de scores auquel la société n’est
pas étrangère…
Deux exemples des multiples applications du savoir-faire de cette entreprise
discrète qui appartient au groupe alsacien
Delta, emploie 14 personnes et allie trois
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15:16
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13 15:16
projets pointus menés ici exigent une meil-
Middleton, la princesse anglaise dont
crimeuse Laura Flessel sous un tableau
Jean-François Vinchant, directeur général,
et Daniel, un technicien de l’atelier de fabrication
de distributeurs de plateaux.
Mais les locaux de Palente ont vieilli et les
technologies : l’électronique, l’opto-électronique et la mécatronique.
la technologie, pour Polycaptil, afin de se
concentrer sur la recherche et le développement ainsi que la production mécatro-
nique », explique Jean-François Vinchant,
directeur général de Polycaptil et de sa filiale
FCE qui assurera la production électronique
à Guyans-Vennes. Les travaux démarreront
en avril, et le déménagement est prévu
mi-2017. Coût de l’opération : 1,1 million
d’euros, avec une aide du Département.
mars 2016 vu du doubs 23
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23/02/2016 15:13
loisirs
SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS :
une résurrection signée Jordi Savall
C
’est à la direction de cet orchestre dont
il est le cofondateur avec Monserrat
Figueras, que le Catalan Jordi Savall, joueur de
viole de gambe internationalement reconnu,
interprétera cette œuvre. Si le fondateur du
© Hervé Pouyfourcat
La Saline royale d’Arc-et-Senans, propriété du Département, va retrouver
son prestige international grâce à une programmation très ambitieuse.
Ainsi, le 25 mars, sous la direction de Jordi Savall, sera jouée la Rezurrezione
de Georg Freidrich Haendel par l’orchestre du Concert des Nations.
label Alia Vox est un habitué des résidences,
son contenu est cette fois particulier : « C’est
une série de projets pédagogiques où ce qui
sera joué à la Saline en avant-première voyagera ensuite. L’endroit est extraordinaire, très
beau. On s’y concentre sans dispersion. Les
conditions de travail sont excellentes. »
Chaque résidence répond en effet à une
commande et donnera lieu à des répétitions
puis à un concert de clôture. La Rezurrezione,
oratorio rarement interprété, est comman-
dée par la Cité de la Musique de Paris. The
Fairy Queen par l’Auditori de Barcelone, les
Jordi Savall, musicien et chef d’orchestre de renommée internationale, est en résidence de création à la Saline royale, avec son orchestre. La Rezurrezione sera donnée le 25 mars, à 20h, en l’église d’Arc-et-Senans.
Valls par le château de Versailles, Venise
ancienne, baroque, orthodoxe…) : « Il est très
aussi diverses. La musique est une base
ces musiques aux origines différentes, sur-
tion : on l’écoute, on la respecte, on s’entend,
œuvres d’Henry Desmarets et de Francesc
Millénaire par le Carnegie Hall de New-York.
« La musique est
un langage commun »
Répétitions et rencontres rythmeront les
quatre résidences inscrites dans la nouvelle
programmation du site classé au patri-
important de faire un travail d’approche de
tout auprès d’un public aux cultures elles
fondamentale de l’éducation et de l’acceptaon se respecte. Chacun va vers l’autre. »
INFO PLUS
moine mondial de L’Unesco. Elles donne-
Une saison nouvelle
participation de l’Ensemble Justiniana, de
au lieu, théâtre minéral placé sous l’esprit
En 2016, la Saline royale écrit une
la compagnie Système Castafiore, du Cirque
nouvelle page de sa longue histoire en
Plume, d’Alexis Gruss, de 200 figurants…
sollicitant des personnalités reconnues
Jordi Savall présentera dans ce cadre
des arts, tel Jordi Savall. Elle part ainsi à
magistral sa création Venise millénaire,
la reconquête d’un public plus large et
avec la participation du comédien
exigeant. Ainsi le festival des Jardins sera-
Daniel Mesguich.
t-il présidé par Alain Baraton, chef jardinier
Plus tard, le 2 octobre, le trail des deux
du domaine de Versailles, chroniqueur radio
salines s’élancera pour la première fois
et écrivain. Plus de 500 jeunes en formation
au départ de Salins-les-Bains pour 30 km,
professionnelle se livreront à des créations
ou Port-Lesney pour 13 km à destination
sur le thème de la bande dessinée.
de la Saline royale.
Plus qu’un son et lumière, plus qu’un
Ajoutez à cela une nouvelle exposition
spectacle vivant, de la mi-juillet à la mi-
sur le patrimoine mondial, un nouveau
août, Lux Salina plongera le public dans
film documentaire sur les manufactures
une mise en espace époustouflante de
de sel, et vous avez un programme
l’histoire du sel et de la Saline avec la
totalement novateur !
ront un éclairage artistique international
des Lumières. Elles déborderont même de
ce cadre prestigieux. Le musicien y tient, sa
musique est universelle : « L’intérêt de la
résidence est dans les rencontres, les animations scolaires, les master class. C’est
important d’aller là où les activités culturelles sont moins fréquentes. La musique
est un langage commun. Ma musique
traverse 1 000 ans d’histoire. Elle est issue
d’un répertoire européen, méditerranéen
et d’ailleurs, comme mes musiciens. »
Jordi Savall, ambassadeur de l’Union euro-
péenne pour le dialogue interculturel,
insiste sur son répertoire varié (musique
24 vu du doubs mars 2016
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FÊTE DU CONTE :
10e édition aux couleurs du monde
Du 16 au 20 mars, la compagnie Gakokoe renoue avec les traditions
orales pour les revivifier à travers sa fête mondiale du conte. Plusieurs
rencontres sont organisées dans le Doubs, en particulier deux temps
forts à Montbéliard.
D
es conteurs, mais aussi des musi-
lieux différents. « L’art de la parole démo-
Congo, d’Équateur, des USA, et du pays de
Kodjovi Djondo, fondateur et co-direc-
ciens, venus d’Arménie, d’Espagne, du
Montbéliard participeront au Maraconte
du samedi 19 mars, place Saint-Martin
à Montbéliard, puis au Safariconte du
lendemain, non loin de là, au 19 (centre
d’art contemporain). Il ne s’agit pas d’une
compétition mais l’exercice demande de
l’endurance ! D’autant que plusieurs de
ces conteurs interviendront les jours pré-
cédents, jusqu’au samedi, dans divers lieux
du Doubs – bibliothèques, salles des fêtes –
grâce au concours de la Médiathèque
départementale notamment. Quant aux
écoliers, ils bénéficieront d’un programme
sur-mesure.
cratise l’accès à la culture, estime Marcel
teur artistique de la compagnie Gakokoe
implantée dans le pays de Montbéliard.
Les conteuses et les conteurs sont porteurs
d’univers riches, uniques, Le public ne s’y
trompe pas. Il s’élargit chaque année un
peu plus. »
Le concept de fête du conte a été importé
des États-Unis afin de faire mieux connaître
cet art traditionnel, d’élargir les réseaux
de diffusion et d’encourager la création et
les pratiques innovantes. Tout au long de
l’année, Gakokoe entretient la flamme à
l’Accent, salle de spectacles où elle propose
une programmation variée.
Plus de 3 000 spectateurs attendus
Tous les spectacles de la fête mondiale
Depuis 2007, la manifestation a accueil-
du conte sont gratuits.
li une centaine d’artistes, environ
30 000 spectateurs, dans une centaine de
Programme complet sur Internet :
www.gakokoe.com
ACTU LIVRES
Delphine et Louis
Voici, raconté par Delphine, sa deuxième épouse,
les dernières années de la vie de Louis Pergaud,
l’immortel auteur de La Guerre des boutons,
de son départ à Paris à sa mort tragique, en
1915, vraisemblablement dans un hôpital de
campagne allemand bombardé par l’artillerie
française. Récompensé par le prix Pergaud 2015,
ce roman du jurassien Dominique Gros est certes
intéressant lorsqu’il parle de Louis, personnage
attachant et novateur, l’un des premiers
défenseurs de la cause animale et prix Goncourt
1910 pour De Goupil à Margot, mais assez banal
et répétitif lorsque Delphine raconte son amour.
Histoire d’un amour ou le roman de Pergaud
Dominique Gros - Le vent qui passe
Histoire autour
d’une photographie
En 2008, deux libraires chineurs découvrent par
hasard, dans une brocante, la photographie d’un
groupe d’Européens sur la terrasse du Grand Hôtel
de l’Univers, à Aden. Or, même si cette affirmation
est encore controversée aujourd’hui, il se trouve
qu’un des protagonistes de la scène n’est autre
qu’Arthur Rimbaud qui a quitté la France pour
s’engager comme contremaître chez un fabricant
de café. C’est à partir de ce cliché que Serge Filippini
a brodé ce court roman, galerie de portraits
savoureuse de ces expatriés partis chercher fortune
sous le soleil brûlant de l’Afrique. Une œuvre
récompensée par le prix Marcel-Aymé 2015.
Rimbaldo
Serge Filippini - La Table ronde
La Serbe et l’Oustachi
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors
que la Croatie est sous le joug nazi, Jana a trouvé
refuge chez son oncle, sur une île de la côte
dalmate. La jeune fille tombe amoureuse de
Marko, bien qu’il soit un des soldats du régime
persécuteur. L’amour triomphera-t-il de la
barbarie ?
Une belle écriture, une belle histoire et
surtout une description terrible de la
manière d’embrigader les adolescents
pour leur faire commettre les pires exactions.
Un roman d’actualité...
Vers d’autres rivages
Le Safariconte débutera à 15h le 20 mars.
Jacques Bernard - Les éditions de la Boucle
mars 2016 vu du doubs 25
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23/02/2016 15:13
opinions
Les élus du groupe majoritaire :
Union de la Droite et du Centre
Les élus du groupe socialiste
et divers gauche
Un cadre budgétaire structuré pour le mandat
Le Département a été bien géré !
Plus une semaine ne s’écoule sans un nouveau point
médiatique sur les contraintes budgétaires des
Départements. Des contraintes inédites en raison des
baisses de dotations de l’État conjuguées à la hausse
des prestations sociales du fait de la crise économique.
Ce n’est pas nous qui le disons, mais les magistrats indépendants de la Chambre régionale des comptes, qui
donnent acte du sérieux budgétaire engagé sous la présidence de Claude Jeannerot et de son équipe.
Les efforts de gestion et la recherche permanente d’économie entrepris tout secteur confondu, communication
et relations publiques comprises, sont soulignés.
Cette situation, nous la rencontrons aussi dans le Doubs
où le coût du RSA a augmenté de près de 30% en 3 ans pour
16 479 bénéficiaires au 31 décembre 2015. Ce n’est qu’un
exemple, mais ô combien emblématique, des enjeux auxquels nous faisons face. Situation d’autant plus complexe
que nous héritons d’une dette de 274 millions, dette qui
n’était que de 20 millions d’euros en 2004 ! Nous devrons
la maîtriser car le coût de cette politique d’emprunt pèse
lourd sur nos finances (9,1 M€ pour le remboursement
des seuls intérêts en 2015) et entrave très fortement la
capacité d’investissement du Département.
Notre majorité refuse de pénaliser les habitants et les
entreprises. C’est pourquoi nous avons pris un engagement fort dans nos orientations budgétaires du 1er février
dernier. À périmètre constant, nous n’augmenterons pas
les impôts sur toute la durée du mandat. Le taux d’imposition sur le foncier bâti restera intangible.
Nous réaliserons des efforts sur nos dépenses d’administration, par la recherche d’efficience et d’économies,
tout en maintenant un service public de qualité centré
sur l’usager. Pour cela, nous mobiliserons le plus haut
niveau d’investissement possible de 250 à 300 millions
d’euros sur le mandat.
À travers cette tribune, nous présentons nos profondes
condoléances aux familles et à l’entourage de Laureen
et Mathis, accidentellement décédés dans le car qui les
conduisait au collège Lucie Aubrac à Doubs.
Des équipements au service du territoire,
de ses habitants et de ses entreprises
En dépit d’un contexte particulièrement difficile (crise
économique, suppression de la taxe professionnelle…),
le Doubs s’est doté des équipements nécessaires à son
développement et aux besoins des habitants. Le bilan est
éloquent : maisons de retraite, places en établissement
pour personnes handicapées, collèges rénovés, centres de
secours, soutien aux communes, musée Courbet, station
de Métabief sortie de l’immobilisme, très haut débit pour
tous qui met le Doubs parmi les plus en avance en France.
Une saine gestion des deniers publics
Tout en investissant plus de 1 milliard 300 millions depuis
2004, une rigueur de gestion sans précédent a permis
de préserver les marges de manœuvre de la collectivité.
Ainsi, le Doubs a l’endettement le plus faible des
huit départements de la région et se situe parmi les deux
à la fiscalité la moins élevée.
C’est un département en ordre de marche qui est transmis
à la droite, dont un an après son élection, le projet n’est
toujours pas connu. Seuls éléments de rupture : hausse
de la taxe sur l’électricité, réduction de l’aide aux Restos
du Cœur quand, dans le même temps, une rallonge de
100 000 € est votée pour une résidence d’artistes à la
saline d’Arc-et-Senans.
Nous nous sommes opposés à ces décisions.
Christine Bouquin, Françoise Branget, Virginie Chavey,
Jacqueline Cuenot-Stalder, Catherine Cuinet, Marie-Laure Dalphin,
Odile Faivre-Petitjean, Annick Jacquemet, Sylvie Le Hir, Michèle Letoublon,
Béatrix Loizon, Florence Rogeboz, Philippe Alpy, Serge Cagnon,
Ludovic Fagaut, Philippe Gonon, Jean-Luc Guyon, Denis Leroux,
Alain Loriguet, Thierry Maire du Poset, Alain Marguet, Pierre Simon,
Michel Vienet, Thierry Vernier.
David Barbier, Frédéric Barbier, Marie Chassery,
Christine Coren-Gaspéroni, Claude Dallavalle, Magali Duvernois,
Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Jeannerot, Myriam Lemercier,
Géraldine Leroy, Rémy Nappey, Danièle Nevers, Martine Voidey.
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