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_rencontres :// Salins rejoint Arc-et-Senans au patrimoine de l'Unesco_zoom :// Auteurs et lecteurs
fêtent le livre aux mots Doubs_logement :// 90 ans de construction sociale avec Habitat 25
_ le magazine du Conseil général
n°171_ septembre 2009
dossier
Bonne rentrée
dans les collèges
du Doubs
I
éditorial
I
La Jeunesse,
une priorité commune et partagée !
«
Claude Jeannerot,
président du Conseil général,
sénateur du Doubs,
parmi les collégiens du Valdahon.
R
éaliser dans l'âge d'homme les rêves de la jeunesse » était, pour Léon Blum, l'une des
définitions du bonheur. C'est sans doute vrai. Mais cela ne se fait pas tout seul. Encore
faut-il être préparé, encouragé… Pour s'épanouir pleinement, la jeunesse a besoin d'être
accompagnée sur le chemin de la vie : c'est bien évidemment le rôle irremplaçable des parents
et de la famille. C'est aussi celui assuré par les équipes éducatives de l'Éducation nationale qui
accomplissent leur mission dans des conditions parfois difficiles. Mais c'est également, pour ce
qui concerne le temps du collège, l'une des responsabilités du Conseil général.
L'ambition de notre politique ? Permettre à tous les collégiens du département d'accéder à des
conditions optimales d'éducation. Cette priorité s'incarne dans diverses actions.
Pour commencer, le Doubs poursuit un important programme de construction et de modernisation des collèges, programme qui complète l'entretien et l'équipement des établissements
réalisés au quotidien. Progressivement, vous en êtes les témoins, les collèges du Doubs se
modernisent et offrent ainsi toutes les conditions de réussite aux élèves. Il nous reste encore
du chemin à parcourir pour être au bout de notre ambition.
Ensuite, nous assurons gratuitement le transport des scolaires. Un département sur trois seulement prend totalement en charge le coût réel de ce service. Pour notre part, nous sommes
attachés à ce choix car il traduit bien notre conception de l'équité pour faciliter l'accès à l'éducation. Le développement du transport adapté aux jeunes handicapés en témoigne aussi. Et puis,
ce choix constitue la condition indispensable du maintien de la vie dans nos villages.
Au-delà de ces aspects matériels, le Département encadre et forme les agents techniques dont
les établissements ont besoin.
Dans le prolongement du dispositif innovant Cantines pour tous, le Doubs met désormais en
œuvre un plan départemental de la restauration scolaire afin de garantir l'équilibre nutritionnel
et la sécurité alimentaire. Bien se nourrir, c'est une évidence, est un préalable de l'accès au savoir.
En outre, notre collectivité a choisi d'aller au-delà de ses compétences obligatoires en facilitant
l'accès à une offre culturelle et sportive large et de qualité. Cette action est d'ailleurs plébiscitée
chaque année par les collégiens et les équipes éducatives. Notre accompagnement ne saurait
se limiter au temps scolaire… C'est pourquoi, nous avons créé le Contrat territorial jeunesse
qui permet aux jeunes d'organiser leurs loisirs avec l'appui d'un animateur. Enfin, en trois ans
à peine, le Conseil général des jeunes s'est affirmé comme le lieu privilégié d'échanges et d'apprentissage de la citoyenneté.
Vous le voyez, pour nous, la priorité éducative n'est pas un vain mot. Elle s'inscrit dans le concret
et la diversité de l'action quotidienne. Ainsi, avec vous, parents et grands-parents, nous partageons une même priorité. Elle surpasse toutes les autres : l'avenir de nos enfants.
2_vu du doubs_septembre 2009
I
sommaire
le mémo du mois
vies du Doubs
rencontres
infos Conseil général
enfance
dossier
routes
événements
logement
nature et culture
zoom
Doubs nature
culture
sport
opinions
détente
I
04
05
06
10
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13
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Chiffres-clés
Olivier Picart a choisi d’aider ceux qui aident
Au plus près des Doubiens
Ce qu’il faut savoir
Quand la sculpture forme la jeunesse
Bonne rentrée dans les collèges du Doubs
La route des microtechniques progresse et la RD75 est à mi-parcours
La rentrée des sapeurs-pompiers. La filière cheval a désormais sa maison
Objectif : un logement convenable pour tous. Habitat 25 : 90 ans de construction sociale
Flagey, première étape du Pays de Courbet, pays d’artiste
Auteurs et lecteurs fêtent le livre aux mots Doubs
Syratu, de pleine nature et innovant par nature. Musée de la Vigne de Lods
Toujours plus de rencontres avec la Saison culturelle départementale
L'actualité
Les élus s’expriment
Recette et énigme
12
I I
05
dossier
13
I I
30
zoom
Bonne rentrée
dans les collèges du Doubs
28 Les mots Doubs
Didier van Cauwelaert,
parrain 2009
septembre 2009_vu du doubs_3
5 000 ¤ 1,7 million
C’est le montant moyen du prêt à
taux zéro qui peut être accordé aux
demandeurs d’emploi éligibles au
dispositif Accre. Le dossier pour
obtenir cette Nouvelle aide à la création
d’entreprise (NACRE) peut être instruit
par Développement 25. L’agence
économique du Doubs bénéficie en effet
d’un conventionnement avec l’État et
la Caisse des dépôts et consignations
pour assurer l’expertise financière
avec l’octroi du prêt et le suivi des
entreprises aidées.
Développement 25, Catherine Humbert,
tél. 03 81 65 10 21
de repas sont servis
chaque année dans les collèges du Doubs. Six
collégiens sur dix sont demi-pensionnaires, soit
près de 13 000. Après le succès de son dispositif
Cantine pour tous “des repas équilibrés à un
prix allégé ”, le Conseil général met au point un
plan départemental de la restauration scolaire
avec au menu : équilibre et sécurité alimentaire,
filières courtes et développement durable, lutte
contre l’obésité et activités sportives...
Voir notre dossier page 13.
399 015
parcelles cadastrales sont d’ores et déjà digitalisées
dans le Doubs. Ce sont ainsi 329 communes sur
un total de 594 qui sont couvertes, l’objectif étant
de disposer d’un cadastre entièrement numérisé
d’ici à 2011. C’est le fruit d’un partenariat entre le
Département, la Direction générale des impôts, la
Direction départementale de l’équipement et de
l’agriculture, les communautés de communes, EDF,
GDF, France Telecom. Créé par Napoléon, le cadastre
entre donc lui aussi dans l’ère du numérique pour
continuer à témoigner de l’évolution du foncier des
communes.
50
le 2 octobre, à Micropolis, parc des expositions de Besançon, afin
de répondre à toutes les questions des quelque 600 porteurs de
projet attendus. Gratuit et ouvert à tous, ce rendez-vous proposé par
Développement 25 accueille aussi le chef d’entreprise Patrick Jolly,
fondateur du site Internet pap.fr (Particulier à particulier) et auteur
de Créer son entreprise pour la première fois. Il sera entouré d’élus, de
chefs d’entreprise et d’experts pour échanger sur le thème : “Créer son
entreprise, une opportunité face à la crise ?” (de 11h à 12h). Deux autres
conférences retiendront l’attention par les temps qui courent : “L’étude
de marché, une étape essentielle” (à 15h) et “Comment convaincre son
banquier” (à 16h30).
De 9h à 18h – Micropolis Hall C – Internet : www.grainesdecreateur.fr
Plus de
1 000 personnes
ont participé aux six réunions territoriales organisées par le
Conseil général afin de mettre au point le programme d’actions et
d’investissements pour le département : Doubs 2017. Du Pays de
Montbéliard au Grand Besançon, du Pays Horloger au Pays des Sept
Rivières, en passant par les Pays Loue-Lison, des Portes du Haut-Doubs,
du Haut-Doubs et du Doubs central, la population a saisi cette occasion
pour exprimer ses points de vue et ses attentes. Parallèlement, près
de 1 000 questionnaires ont été adressés au Conseil général, soit
par courrier, soit par mail. Nous en rendrons compte dans le numéro
d’octobre de Vu du Doubs.
4_vu du doubs_septembre 2009
spécialistes de la création
d’entreprise seront
présents au salon
Graines de créateur,
2008
restera dans les mémoires comme l’année de la crise
économique mondiale. Elle a frappé durement le Doubs,
l’un des départements les plus industriels de France pour
son nombre d’emplois dans le secteur secondaire, avec
notamment un nombre élevé d’intérimaires. Ce sont eux
qui ont été les premiers touchés : ils représentent 80 %
des 8 000 emplois disparus en un an dans la région.
Dans son étude L’Année économique et sociale, l’Insee
évalue les divers effets de la crise sur la Franche-Comté.
À consulter via Internet sur www.insee.fr/fc
I
vies du Doubs
I Olivier Picart a choisi
d’aider ceux qui aident
Un infirmier qui prend soin de ceux qui ne sont pas malades, quelle
idée ! Soutenue par le Département, son action pilote et gratuite ne
vise qu’un objectif : offrir des conseils très pratiques aux familles
s’occupant d’un malade en perte d’autonomie.
P
rendre soin, tel est le métier
qu’Olivier Picart a choisi d’exercer. Infirmier diplômé depuis plus
de 20 ans, il a travaillé en libéral pendant
une dizaine d’années, et c’est là qu’il a peu
à peu décelé un besoin : celui d’une aide
extérieure et professionnelle à “l’aidant”,
ce proche du malade, conjoint, parent
ou ami, qui passe souvent 24 heures sur
24 à ses côtés, avec plus ou moins de
reconnaissance et pas mal de galères :
la toilette, le coucher, les sorties… « L’aidant, le mot n’existe pas dans le dictionnaire, c’est un statut qui n’existe pas.
D’ailleurs, la personne s’ignore souvent
comme telle. »
Un partage de savoirs
entre la famille
et le professionnel
En 2007, Olivier Picart propose à l’Assad
(Association d’accompagnement, soins et
services à domicile) de travailler auprès
des familles dans le cadre d’un atelier
convivial et individuel. Depuis deux ans, il
assure cette action pilote à mi-temps, qu’il
est d’ailleurs allé présenter au congrès
national de gérontologie, à Paris, en mars
dernier. « Ce que je propose, c’est une
mise en commun de deux connaissances :
celle de l’aidant, de la famille, qui s’occupe d’un proche en perte d’autonomie ;
et celle de l’infirmier, plus théorique et
reposant sur une expérience professionnelle. À travers ce partage de savoir, nous
cherchons une solution qui satisfasse le
binôme, l’aidant et l’aidé. »
La première rencontre
entre
l’infirmier
et
l’aidant
consiste
à
faire connaissance, au
domicile de la personne,
dans les conditions de
vie quotidienne. L’aide à
la marche, l’installation
au fauteuil ou au lit, les
possibilités d’aide à la
douche… sont des situations évoquées et décortiquées, lorsqu’elles posent
problème. On refait les
gestes, on évoque les
solutions. « C’est vraiment
pratico-pratique. Quelquefois, ce sont les aidants qui
m’apprennent des trucs
que je valorise ensuite. »
Le coup de pouce d’Olivier
Picart varie entre une et
quatre séances, selon les
situations. « Il s’agit vraiment d’une prise en charge
globale, d’un regard bienveillant.
Les personnes ont des besoins mais
ne savent pas qu’il existe des solutions. Elles sont souvent en situation
d’isolement. Les points d’entrée, pour
moi, peuvent être des douleurs au dos,
des difficultés de sommeil. »
Olivier Picart a ainsi aidé une cinquantaine d’aidants en deux ans. Sa plus
grosse difficulté ? La détection des
besoins. Avis aux familles.
Contact :
Assad, tél. 03 81 41 96 96,
ou Olivier Picart, tél. 03 81 41 67 35
septembre 2009_vu du doubs_5
Escale italienne
I
rencontres
I
pour le festival de musique
Ce Voyage en Italie était inévitable. Il a
inspiré tant de musiciens… Après l’étape
tchèque, lors de l’édition 2008, le 62e
Festival international de musique de
Besançon – Franche-Comté célèbre donc
le pays de Verdi. « Nous avons mis aussi
un accent italien dans le 51e concours de
jeunes chefs d’orchestre avec des œuvres
de Rossini, Vivaldi, Frescobaldi… », fait
remarquer Zdenek Macal, artiste associé
à l’événement pour la seconde année
consécutive. Le 11 septembre, sous sa
direction, l’Orchestre philharmonique de
Monte-Carlo – joli trait d’union – ouvre la
fête place de la Révolution avec un programme mêlant opéra et symphonies
romantiques de Mendelssohn, Rossini,
Mascagni et Verdi.
Musique contemporaine et jazz aussi
Parmi les nombreux événements programmés, on notera la venue, le 23
septembre, du Nederlands Kamerkoor,
chœur de référence qui interprétera deux
des pièces pour chœur d’Edith Canat
de Chizy, compositrice en résidence à
Besançon depuis un an. Ou encore, les
moments d’inspiration jazz de Zig-Zag
Territoires, label auquel l’équipe du
festival a donné carte blanche, les 19 et
20 septembre. Enfin, le BBC Symphony
Orchestra assurera des épreuves du
concours de jeunes chefs d’orchestre, à
partir du quart de finale.
Quant au Magic Mirror, planté chaque
année place Granvelle, il sera désormais
payant, mais à tarif tout doux (3 €).
_
Du 11 au 26 septembre. Tél. 03 81 82 08 72
www.festival-besancon.com
Zdenek Macal.
6_vu du doubs_septembre 2009
Les Twins ont fait le printemps.
Montbéliard
Les Quatre saisons du Palot
rythment la vie culturelle
Pour mettre en musique sa politique culturelle, Montbéliard ponctue
l’année de quatre rendez-vous joliment baptisés les Quatre saisons
du Palot. C’est d’abord le lieu mythique qui fit les heures de gloire de
la world music dans la Cité des princes : le Palot. En sommeil depuis
quelques années, l’ancien cinéma vit désormais au rythme des Quatre
saisons. Le printemps a été salué de manière éclatante. Warren
Zavatta, petit-fils du célèbre clown Achille, a apporté sa bonne humeur,
tandis que la Fanfare en pétard a mis de l’ambiance. L’été a pris des
couleurs éclatantes avec le Cabaret Tzigane et le théâtre Dell’Arte. Pour
cet automne, place à l’humour et aux talents en herbe…
Prime à l’originalité
Les Quatre saisons reposent sur un triptyque : quatre jours, quatre
générations et quatre euros. « Le concept est unique en son genre. C’est
l’opportunité pour la Ville de Montbéliard d’ouvrir un espace culturel
de qualité et de l’animer tout en favorisant la pratique d’amateurs et de
professionnels », précise Jocelyne Ricci, adjointe à la Culture.
La programmation des Quatre saisons inclut une animation cabaret,
une soirée festive musicale, un spectacle humoristique autour de la
danse, de la musique, de la chanson, un atelier de pratique artistique
destiné aux adolescents et deux spectacles familiaux autour des arts
du cirque et du conte.
Le concept des Quatre saisons a retenu l’attention du jury national
Evillementiel pour son originalité dans le domaine de la culture.
_
Du 24 au 27 septembre. Tél. 03 81 99 22 57
...I
rencontres
3 octobre
Pouilley-Français,
I
capitale de la gastronomie
Harmonie Peugeot-Citroën
Le lion connaît la musique
Tout naturellement, le siège de l’Harmonie de Peugeot-Citroën se situe
à deux pas du Centre de production de Sochaux. La formation soufflera
ses 80 bougies en 2010. Aujourd’hui, elle présente plusieurs facettes.
C’est d’abord une école de musique agréée par la Confédération
musicale de France et conventionnée avec le Conservatoire de
Montbéliard. Ouverte à tous, enfants et adultes, elle compte 100 élèves
et sept professeurs.
Ensuite, c’est un orchestre de 130 musiciens et choristes, classé en
division Honneur. Il donne deux concerts par an, en décembre et au
printemps. L'harmonie dispose également d'un ensemble vocal et d'une
batterie fanfare.
Depuis 19 ans déjà, la Foire aux saveurs
d’automne réjouit les papilles de
quelque 15 000 visiteurs avec plus de
150 exposants présents, en grande partie régionaux. La recette de sa réussite
s’appuie sur les valeurs sûres du terroir franc-comtois. Au programme :
dégustations et démonstrations du
village artisan, 600 repas saveurs
(6 ou 10 € boissons non comprises),
expositions. Et une nouveauté : un
espace entièrement dédié au bio avec
plus de 15 exposants. Une belle occasion de faire son marché en trouvant
force légumes, fruits, salaisons, sels de
Guérande, confitures, fromages, pains,
sirops, vins (bio, de pays), eaux de vie,
escargots, terrines, volailles !
_
De 9h à 18h, à Pouilley-Français
Parking : 1€ par voiture
http://saveursdautomne.free.fr
Un anniversaire en fanfare
À l’occasion de son anniversaire, l’Harmonie prévoit de nombreux
rendez-vous. Le premier, le 2 octobre prochain, avec l’inauguration
de l’établissement sochalien dédié à l’apprentissage musical : espace
Daniel-Zemp, du nom de l’ancien chef d’orchestre, décédé l’an dernier.
« Sous l’impulsion du directeur Walter Demontrond, notre comité
planche sur beaucoup de projets : jumelages avec d’autres orchestres
et chorales, création de Casse-Noisettes avec les écoles de Sochaux,
collaboration avec le collège de Sochaux et concerts multiples »,
souligne Michel Armand, président. Il ne cache pas toutefois, que
l’Harmonie connaît des heures difficiles avec une très forte baisse des
ressources depuis quelques années. Mais le président est optimiste.
« Nous pouvons heureusement compter sur nos partenaires dont la
Ville de Sochaux qui représente 50 % de nos subventions ainsi que le
site PSA Sochaux, le comité d’établissement, et le Conseil général qui
apporte un coup de pouce à l’école de formation. »
Un concert avec Michel Godard, grand jazzman issu de la formation, est
également en projet.
_
Tél. 03 81 94 34 39
Web : ht t p://www.harmonie-peugeot.f r
Rectificatif
Pour donner suite à l’article publié dans
le numéro de mai de Vu du Doubs (page
28), le docteur Solange Bresson-Hadni,
co-directeur du Centre collaborateur
OMS pour la prévention et le traitement
des échinococcoses humaines, nous écrit
que le pronostic de la maladie humaine
s’est considérablement amélioré depuis
30 ans. Les données publiées dans notre
article apparaissent « très pessimistes et
inquiétantes, elles ne correspondent pas
aux informations délivrées actuellement. »
Nous vous invitons à prendre connaissance du courrier adressé par le docteur
Solange Bresson-Hadni sur notre site
Internet : www.doubs.fr
septembre 2009_vu du doubs_7
Exposition au Conseil général
Chorégraphie
plasticienne
Tout semble les séparer ! Isabelle
Bailly peint à grands coups de couleurs
chaudes, travaille pigments et matières
aux confins de l’abstraction. Tandis que
Michel Veysset sculpte l’inox et la pierre,
et, de leur froideur, extraie la grâce.
Mais ce qui les sépare justement les
rassemble. L’inox capte et renvoie la
lumière et les couleurs des toiles, un
dialogue s’instaure. Et l’on découvre
vite qu’Isabelle Bailly sculpte et
photographie aussi, que Michel Veysset
réalise des vidéos…
Tous deux membres de l’association
d’artistes professionnels, Artpol, ils se
sont découvert une source d’inspiration
commune : la danse. Le mouvement, un
défi pour ces plasticiens qui s’inscrivent
dans
une
recherche
résolument
contemporaine ! Comment traduire ou
saisir la dynamique des corps ? Comment
l’inscrire dans l’espace ? Réponses à
l’exposition conçue pour le Conseil
général : Chorégraphie plasticienne.
_
Du 7 septembre au 19 octobre,
Conseil général,
13-15 rue de la Préfecture à Besançon.
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de
14h à 17h30, le vendredi de 8h30 à 12h.
Renseignements : 03 81 25 85 78
Michel Veysset.
Isabelle Bailly.
...I
rencontres
I
Les voutes médiévales de Salins.
L’Unesco unit gabelous
et faux-sauniers
d’Arc-et-Senans à Salins
La ville de Salins-les-Bains espérait cette reconnaissance, le Conseil général du Doubs l’a soutenue avec conviction… Désormais, c’est chose faite :
l’inscription de la Saline royale d’Arc-et-Senans au patrimoine mondial de
l’Unesco, prononcée en 1982, est étendue aux salines de Salins depuis le 27
juin 2009. Et ce n’est que justice de l’histoire puisque le monument idéal
de Ledoux n’aurait pu s’édifier sans la pré-existence des moyenâgeuses
salines de la vallée de la Furieuse. L’un ne va pas sans l’autre !
Des complémentarités riches
« Nous étions sur la liste indicative de l’Unesco depuis 2002, mais nous
avons demandé à être inscrits en complément de la Saline royale d’Arcet-Senans, et cela nous a beaucoup aidés », a déclaré Claude Jourdant,
maire de Salins. « Il s’agit maintenant de tenir notre place dans ce prestigieux label, mais, avec nos amis d’Arc-et-Senans, nous travaillons main
dans la main. »
« Les collectivités – le Département du Doubs en particulier – se sont
mobilisées pour aboutir à cette reconnaissance », s’est réjoui Claude
Jeannerot. « Nous sommes en effet convaincus de la complémentarité de nos sites. C’est d’ailleurs pour cela que l'Établissement public de
coopération culturelle de la Saline royale – que nous avons mis en place
récemment – réunit, autour du Département, propriétaire du site, l'État,
la Région, Besançon, Arc-et-Senans, et Salins-les-Bains. Je suis persuadé
que ce classement par l’Unesco est porteur d’emplois et d’activité pour
notre région. »
« Au cours des trois dernières années, nous avons mis en place des
synergies profitables à nos deux sites. Par exemple, nos musées du sel
sont complémentaires », signale Michel Pierre, directeur de la Saline
royale qui accueille environ 120 000 personnes par an, tandis que Salins
en reçoit 45 000. « Nous travaillons à une communication et une billetterie communes. Nous souhaitons réaménager le sentier des gabelous
qui suit le saumoduc entre les deux sites. Les journées du patrimoine
seront l’occasion de démontrer la richesse de nos complémentarités. »
_
Rendez-vous pour les 16e journées du patrimoine les 19 et 20 septembre.
8_vu du doubs_septembre 2009
VDD
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septembre 2009_vu du doubs_9
I
infos CG
I Transports collectifs :
une rationalisation du service rendu
infos
routes
Zone de Besançon
RD 492 Éternoz – Nans-sous-Sainte-Anne
Sécurisation de l’itinéraire par l’aménagement de
carrefours et la mise en place de dispositifs de
protection contre les chutes de pierres. Déviation
puis circulation alternée.
Zone de Montbéliard
Véloroute d'Allenjoie à Baume-les-Dames
Incidences sur la circulation cyclable, voire
automobile, le long de la RD 463/ 43 E2,
communes de Bart, Courcelles-les-Montbéliard et
Sainte-Suzanne.
RD 475 Écot
Reprise de la géométrie de la route
départementale, création d’accotements,
circulation alternée, durée prévisible des travaux :
un mois et demi.
RD 486 Rougemont
Travaux de reprise d’assainissement routier,
circulation alternée, durée des travaux : un mois.
RD 437 Liebvillers
Mise en place d’un dispositif de protection
contre les chutes de pierres face à l’usine Facel,
circulation alternée, durée prévisible des travaux :
deux mois.
Depuis le 1er septembre, le Conseil
général du Doubs a mis en place un
nouveau schéma départemental de
transports interurbains de voyageurs.
Celui-ci est articulé autour de deux lignes
structurantes reliant Pontarlier à Besançon
et Pontarlier-Morteau-Maîche-Montbéliard. Les autres secteurs du département
verront prochainement d’autres lignes
se mettre en place, complémentaires aux
deux existantes.
Ce schéma départemental répond à la
volonté d’assurer un maillage pertinent
du territoire. Les lignes, les horaires, le
cadencement et les tarifs sont adaptés à
la réalité du trafic existant. Concrètement,
les ex-lignes 104 et 105 reliant Pontarlier
à Besançon font place aux lignes A (via
Ornans) et A express (via Nods), tandis que
les ex-lignes 402 (Pontarlier - Morteau),
301 (Morteau – Maîche) et 218 (Maîche
– Montbéliard) sont remplacées par la
ligne B reliant Pontarlier à Montbéliard.
Le nombre de trajets sur la ligne A est
augmenté. La ligne B fonctionne en horaire
fixe ou sur réservation. D’autres améliorations sont attendues sur ces deux lignes.
En effet, sur les lignes A et A express,
des véhicules à haut niveau de service
prendront le relais des véhicules actuels au
cours du premier trimestre 2010.
Un service à la demande
Les autres lignes tout public existantes,
qui étaient empruntées très majoritairement par des jeunes, de la maternelle au
lycée, sont désormais affectées uniquement au transport scolaire. En attendant
la mise en place, début 2010, du service
sur réservation pour le grand public
sur ces secteurs, les voyageurs peuvent
continuer à utiliser ces transports dans la
limite des places disponibles.
Rapides et économiques, ces moyens de
transport poursuivent donc leur mission
de lien entre les territoires et les hommes,
de manière plus rationnelle, tout en
prenant en considération la dimension
environnementale.
Renseignements horaires et tarifs :
Tél. : 03 81 25 83 83 - www.doubs.fr
Zone de Pontarlier
RD 131 La Longeville – Montbenoît
Calibrage et renforcement de la chaussée.
Déviation.
RD 437 Les Combes
Travaux de construction d’une dalle
d’élargissement et calibrage de la route.
Circulation alternée.
RD 452 Villers-sous-Chalamont
Création d’accotements et assainissement.
Déviation.
RD 131 Orchamps-Vennes
Création d’accotements et assainissement.
Déviation.
RD 461 Villers-le-Lac
Travaux de purges de grillages de protection
contre les chutes de pierres. Circulation alternée.
RD 133 Guyans-Durnes
Restauration d’un pont. Déviation.
RD 437 Les Combes
Mur de la résurgence de la Colombière. Travaux
de construction d’une dalle d’élargissement et
calibrage de la route. Circulation alternée.
RD 9 Frasne, lieu-dit “Casse Cul”
Travaux de calibrage, renforcement et rectification
de tracé. Déviation.
10_vu du doubs_septembre 2009
Chef d’entreprise, pourquoi pas vous !
Vous avez un projet de création ou de
reprise d’entreprise ? L’opération Chef
d’entreprise, Pourquoi pas vous ! s’adresse
donc à vous. Elle consiste en une réunion
d’information en présence du conseiller
général de votre canton. Des chargés
de mission de Développement 25, des
responsables bancaires et consulaires, un
conseiller bénévole – cadre ou dirigeant
à la retraite – apportent chacun leur
éclairage sur le sujet. Ils s’appuient sur
un film qui retrace les démarches-clés.
Autre temps fort de cette rencontre : les
témoignages de ceux qui se sont lancés.
Contact création 0 825 00 12 25
Internet : www.doubs.org
[email protected]
les mardis à 18h30
8 septembre, mairie de Loray, pour le
canton de Pierrefontaine-les-Varans, en
présence de Jean-Marie Pobelle.
15 septembre, salle polyvalente de Deluz,
pour le canton de Roulans, en présence de
Yannick Dessent.
22 septembre, salle polyvalente de Mathay,
pour les cantons de Pont-de-Roide et de
Saint-Hippolyte, en présence de Louis
Cuenin et de André Péquignot.
29 septembre, mairie de Levier, pour le
canton de Levier, en présence de JeanPierre Gurtner.
6 octobre, salle du bas de la mairie, pour
le canton de Boussières, en présence
d’Annick Jacquemet.
...I
infos CG
Collectivités territoriales :
les réformer oui, mais comment ?
I
De gauche à droite, les sénateurs Yves Krattinger (président
du Conseil général de Haute-Saône), Claude Jeannerot
(président du Conseil général du Doubs), Martial Bourquin
(maire d’Audincourt), auxquels s’était joint Gabriel Mignot,
ancien président de la 5e Chambre de la Cour des Comptes.
Sur la base du rapport Balladur, le président de la République a lancé en urgence la
réforme des collectivités territoriales pour une présentation au Conseil des ministres
le 26 août, puis au Sénat en septembre. Les débats risquent d’être difficiles !
A
fin d’éclairer cette question
centrale de la vie républicaine en
France, Claude Jeannerot et Martial Bourquin avaient convié, mi-juillet,
devant les élus locaux, deux orateurs
experts en la matière : Gabriel Mignot,
ancien président de la 5e Chambre de la
Cour des comptes et Yves Krattinger,
rapporteur de la commission sénatoriale
Belot. Les sénateurs entendaient en
effet ne pas rester muets sur le sujet et,
surtout, donner la parole aux élus locaux
qui sont les premiers concernés par cette
réforme. Après un point sur la fiscalité
des collectivités locales, Gabriel Mignot a
passé la parole aux sénateurs.
Vu du Doubs : Quelles sont les différences
dans l’approche et les conclusions entre le
rapport Balladur et celui de la commission
sénatoriale ?
Yves Krattinger : À l’issue d’une année
de travail, notre mission sénatoriale a
voulu rendre justice aux collectivités
territoriales aujourd’hui stigmatisées au
plus haut sommet de l’État. Je rappelle
avec force qu’elles représentent 73 %
de l’investissement public pour environ
10 % de l’endettement de notre pays. Ce
constat témoigne d’une bonne gestion
des deniers publics. La décentralisation
doit donc se poursuivre avec conviction.
Elle est désormais le socle inaliénable de
notre pacte démocratique et républicain.
Si des évolutions sont souhaitables, elles
doivent d’abord répondre à un besoin
d’efficacité de l’action publique. Mieux
répartir les compétences entre les trois
niveaux de collectivités, améliorer la
gouvernance territoriale et refonder la
fiscalité locale, tels sont les trois axes qui
retiennent aujourd’hui l’attention de nos
concitoyens.
Claude Jeannerot :
Le rapport Balladur
propose de terminer la carte de l’intercommunalité et de créer sept ou huit
métropoles d’envergure européenne.
Vision que nous pouvons partager. Il
préconise une meilleure articulation
entre Région et Département, ce que
nous pouvons aussi partager. Mais c’est
la méthode qui diffère. Le rapport Balladur préconise la création de postes de
conseillers territoriaux qui siégeraient à
la fois au Conseil régional et au Conseil
général, tandis que nous proposons de
renforcer la conférence territoriale qui
réunit les collectivités et les incitent à
travailler de concert. Nous sommes opposés à la suppression de la clause de compétence générale car, contrairement à
une idée reçue qui la rend responsable du
millefeuille administratif, elle permet aux
différentes collectivités d’innover et de
s’adapter à leur territoire. Enfin, il s’agit
de jeter les bases d’une réforme fiscale.
C’est indispensable à condition d’assurer
l’autonomie financière des collectivités
sans faire tout peser sur les ménages.
Martial Bourquin :
Les conseillers territoriaux sont au cœur de la réforme
défendue par Brice Hortefeux, ministre
de l’Intérieur. Or, elle part d’un postulat
erroné, à savoir que l’on va réaliser des
économies en réduisant le nombre d’élus.
C’est une imposture ! Jamais les Régions
et les Départements n’ont eu autant de
responsabilités à assumer. Comment les
élus y feront-ils face ? Nous risquons
de voir leur rôle se professionnaliser, et
cela aura un coût. Or, actuellement, leurs
émoluments et leurs frais de déplacement représentent 0,33 % du budget des
collectivités, soit, pour l’ensemble des
élus territoriaux, trois fois le seul budget
de l’Élysée ! Derrière ces considérations
populistes, c’est une reprise en main des
collectivités par l’État qui se profile.
En savoir plus :
www.senat.fr
rubrique rapports : Faire confiance
à l’intelligence territoriale
septembre 2009_vu du doubs_11
I I Quand la sculpture
enfance
forme la jeunesse
La parole
aux jeunes
Une activité manuelle et créative peut le comportement des jeunes : ils prennent confiance en eux, améliorent leur
aider un pré-ado à canaliser
son énergie pour mieux se concentrer. capacité de concentration… »
Des garçons et des filles de 10 et 11 ans Un imaginaire intact et riche
en ont fait l’expérience dans le cadre
« Ces pré-ados sont très réceptifs, ils
d’une action collective proposée
ont un imaginaire riche et intact »,
remarque le sculpteur Jean-Marc Vienpar le Conseil général.
Samy : « Ce que j’aime dans la
sculpture, c’est de pouvoir me
défouler. J’ai choisi un sujet
d’imagination, décoratif. Je
vais l’offrir à ma maman. »
Morgane : « Ça me plaît
d’apprendre à me servir des
outils. Moi, je fais un vase. »
Zachary : « Ça me calme de
travailler la pierre, ça m’oblige
à être précis. J’ai déjà vu des
sculptures, mais faire quelque
chose soi-même, c’est encore
mieux. »
Benjamin : « C’est dur mais
j’aimerais bien devenir
sculpteur plus tard. »
Manon : « Ma sculpture, je vais
l’offrir à ma cousine qui vient
de naître. »
«
J
’accompagne actuellement une
quarantaine de jeunes, ainsi que
leurs parents, au titre de l’Aide
éducative à domicile, une des missions
assurées par le Conseil général »,
explique Josette Bichet, éducatrice
spécialisée et référente AED à l’Espace
d’action médico-sociale du Haut-Doubs.
« Plutôt qu’une consommation d’activités ludiques, je leur propose souvent des
activités créatives comme de la danse,
de l’expression corporelle, et aussi des
rencontres avec des artistes et des
artisans, des randonnées. De façon à
les rendre acteurs d’un projet. On peut
constater des évolutions positives dans
not qui les a accueillis trois mercredis
de suite à Ornans. « Visiblement, cogner
sur la pierre, ça leur fait du bien. Mais
ils découvrent vite qu’il faut orienter
son geste pour exprimer quelque chose.
Ils se rendent compte, qu’en plus de la
technique, il y a des connaissances à
acquérir. Nous avons parlé de géologie,
d’histoire, d’outils… Ils ont fait des
bas-reliefs avant de se mesurer à un
morceau de calcaire tendre. »
Démonstration est faite ainsi que les
connaissances acquises trouvent plein
d’applications passionnantes !
Espace d’action médico-sociale du HautDoubs, 6 rue Émile-Magnin à Pontarlier.
Tél. 03 81 38 87 61
Josette Bichet, éducatrice spécialisée,
et Angélique Vicky, assistante en contrat avenir.
L’Aide éducative à domicile, qu’est-ce que c’est ?
L’Aide éducative à domicile (AED) s’inscrit parmi les missions de prévention
et de protection de l’enfance du Conseil général, l’une de ses principales
compétences. « Ce dispositif vise à aider des parents confrontés à des
difficultés avec leurs enfants », explique Josette Bichet, éducatrice spécialisée
et référente AED. « Soit les parents viennent nous trouver spontanément,
soit les situations nous sont signalées par les travailleurs sociaux ou les
enseignants. Nous établissons un contrat avec la famille afin de fixer des
objectifs sur une période de six mois à un an, renouvelable. En général, nous
suivons les familles entre deux et quatre ans. » Actuellement, 350 enfants et
jeunes (de la naissance à 21 ans) bénéficient d’un suivi avec leurs parents.
12_vu du doubs_septembre 2009
I I
dossier
Bonne rentrée
dans les collèges
du Doubs
Cette rentrée scolaire 2009 marque un tournant important
dans la vie de Maïa, Juliette, Romain, Djamil, Nermiina, Zhang,
Arnaud, et tant d’autres. Ils quittent l’école primaire, pour
rejoindre “les grands” au collège. Non sans appréhension, ils vont
découvrir plusieurs enseignants pour une grande variété de
matières. Ils vont découvrir aussi qui un établissement en travaux,
qui un collège tout neuf… Et ils bénéficieront de multiples activités comme Collège au cinéma, d'un encouragement à pratiquer
une activité physique avec Doubs Pass Sport, d'une restauration
qui vise l’excellence… Autant d’initiatives menées par le Conseil
général pour les accompagner dans leur parcours scolaire.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////
septembre 2009_vu du doubs_13
...I I
dossier
Au collège, dans la cour des grands
Aux collèges Camus et Clairs-Soleils,
à Besançon, et Paul-Élie Dubois
à l’Isle-sur-le-Doubs, les “petits
sixièmes” vont inaugurer des
bâtiments complètement remis à neuf.
Le programme de rénovation et de
restructuration Collèges 2010, doté d'un
budget de 495 M¤, est à mi-parcours
de sa réalisation. État des lieux.
S
Un projet équilibré pour
le Pays de Montbéliard
i l’Éducation nationale assure la
responsabilité
pédagogique,
le
Département est responsable du
bâti et donc de la construction, rénovation et entretien des collèges. Il assume
également la restauration et les personnels techniques sont désormais placés
sous son autorité. C’est pour lui une
compétence obligatoire. Le Conseil général du Doubs a choisi d’aller plus loin en
menant une politique éducative riche et
variée de façon à donner à tous les jeunes
les mêmes chances de réussite, condition
d’une bonne insertion sociale ultérieurement. Ce dossier vous présente les
avantages que le Conseil général apporte
aux jeunes et à leur famille au cours de ces
années collège.
Sur les 48 collèges publics du Doubs, 40
étaient à restructurer ou à rénover, à l'arrivée de l'actuelle majorité. Aujourd’hui,
info +
Le développement
se fait durable
Le développement durable s’inscrit
dans la réalité. Le Conseil général
a fait évoluer ses référentiels
appliqués à la construction des
collèges afin d’améliorer leurs
performances énergétiques : chauffeeau solaire, isolation renforcée,
toiture terrasse, récupération d’eau
de pluie... L'intégration des enjeux
environnementaux est évaluée à
15 Me. Un geste utile aujourd’hui,
important pour l’avenir.
14_vu du doubs_septembre 2009
à un établissement. Sur la base de ces
principes, nous avons eu une quarantaine
de réunions de concertation dans le Pays
de Montbéliard, avec l'Inspection académique, les élus, les équipes éducatives, les
parents d’élèves. Nous sommes parvenus
à un projet qui sera présenté à l’Assemblée départementale en octobre. Dans les
grandes lignes, ce projet prévoit la création
d'un nouveau collège dans le quartier de la
Petite Hollande, à Montbéliard, sur le site
de Pergaud, à l’horizon 2012. Un nouveau
collège sera construit à Bethoncourt sur
le site des Fenottes. C’est un projet qui
apparaît équilibré et équitable, bien adapté
aux spécificités territoriales et capable de
diversifier le recrutement des élèves. »
le programme Collèges 2010 est à miparcours. 18 collèges sont en cours de
travaux ou terminés, un établissement a
été créé à Doubs. Avec un budget annuel
de 50 millions d’euros, un coup d’accélérateur a été donné. Il convient désormais,
dans le contexte de crise, de ramener les
investissements à un niveau moins élevé,
de l’ordre de 25 M€ par an, afin d’achever
ce programme ambitieux à l’horizon 2018.
Le Pays de Montbéliard, qui connaît une
nouvelle mutation économique et sociale,
a fait l’objet d’attentions particulières.
« Notre objectif est de parvenir à une
bonne répartition des établissements
sur ce territoire densifié en
population, avec une priorité : promouvoir la mixité
sociale », rappelle Rémy
Nappey, vice-président en
charge de la Citoyenneté,
de la Politique éducative et
culturelle. « Pour que les
établissements connaissent
une viabilité, l'Éducation
nationale
conseille
au
minimum 400 élèves. Cela
permet aussi de proposer
des enseignements optionnels, comme la musique,
le sport, qui donnent une
identité forte et des atouts
Rémy Nappey,
vice-président en charge de la
Citoyenneté, de la Politique éducative
et culturelle
« La principale finalité de notre politique
éducative est de fournir aux jeunes les moyens
d’épanouir leurs talents et de réaliser leurs
projets, afin qu’ils trouvent aisément leur place
dans la société. C’est pourquoi tout ce que
nous entreprenons s’inscrit dans le cadre d’un
partenariat avec les principaux, les équipes
éducatives et administratives, les agents
techniques, et, bien entendu, les parents d’élèves
et leurs associations. Ainsi, une expérimentation
a été menée aux collèges de Bart et d’Ornans
afin d’alléger le poids des cartables. Un bilan sera
Rémy Nappey en compagnie de François Dupuis,
principal du collège de l’Isle-sur-le-Doubs.
réalisé avant d’envisager son extension. D’autres
solutions comme la mise à disposition de casiers,
ou encore la remise d’un deuxième jeu de livres
peuvent être envisagées. D’autres initiatives
comme Doubs Pass Sport, le Contrat territorial
jeunesse sont aujourd’hui pérennisées. »
...I I
dossier
Derniers travaux avant la rentrée.
Au collège de Frasne, des structures modulaires
ont été joliment aménagées.
Chauds les travaux pendant l’été
Des collèges agréables à vivre, pour bien
apprendre et bien grandir.
Les entreprises n’ont pas chômé en juillet
et août. Elles disposaient de deux mois, pas
plus, pour réaliser le programme de travaux mis au point par le pôle Patrimoine
du service des collèges de la direction de
l’Éducation. « En dehors des grosses opérations de notre programme de restructuration, nous devons assurer l’entretien
ordinaire des établissements », fait remarquer Gilles Chartraire, son directeur.
Pas du tout ordinaire, en vérité, cette
année. En témoigne la rénovation complète de la salle de restauration et de la cuisine du collège Victor-Hugo, à Besançon,
pour un montant de 500 000 €. « Nous
devons répondre ici à une augmentation
des effectifs de l’ordre de 20 %. Plus de
700 élèves y déjeunent. En septembre,
ils découvriront un espace fonctionnel et
agréable, avec un mobilier neuf », souligne
Laurence Durant, responsable du pôle.
Faire face à des effectifs
en hausse
Au collège de Frasne, la hausse des effectifs
nécessite l’aménagement de trois salles
de cours dans des structures modulaires
adaptées à cette zone de montagne, en
attendant la restructuration de l’établissement. Mêmes causes, mêmes effets à
Quingey où deux classes supplémentaires
sont installées.
Tandis qu’au collège Diderot, à Besançon,
des travaux de sécurité incendie ont
été menés, la salle de laverie de celui de
Blamont a été modernisée afin d’améliorer les conditions de travail des agents
techniques. Une infirmerie a été installée
au collège de Saône. Enfin, la desserte du
collège Malraux, à Pontarlier, a été modifiée pour améliorer la sécurité des élèves.
Pour la rentrée, la fée du logis aura opéré
en temps et en heure !
Une des priorités : alléger le poids des cartables.
4 000
C’est le nombre
d’ordinateurs mis à
la disposition des
collégiens dans les
établissements du
Doubs, à l’initiative du
Conseil général, pour
un budget annuel de
500 000 euros.
septembre 2009_vu du doubs_15
...I I
dossier
Jeunes :
des avantages à la carte
Six collégiens sur dix sont demi-pensionnaires, soit près de 13 000.
Bien se nourrir pour bien grandir
«
D
es repas équilibrés à prix allégé »,
c’est ce que propose le dispositif
Cantine pour tous lancé par le
Conseil général du Doubs dès que la restauration scolaire est devenue une compétence départementale, en janvier 2005.
Une aide financière est accordée à toutes
les familles qui perçoivent l’allocation de
rentrée scolaire. Quelque 3 000 jeunes en
bénéficient.
Désormais, doté d’un plan départemental
dynamique, le Doubs va plus loin afin de
renforcer l’équilibre nutritionnel et la
sécurité alimentaire. « Depuis un an, nous
menons une campagne de sensibilisation
et de formation avec les cuisiniers, les
infirmières et les enseignants en EPS
(Éducation physique et sportive, annonce
Gilles Chartraine, directeur de l’Éduca-
tion. « Ensemble, nous associons sport,
santé et nutrition. Les élèves pourront,
par exemple, déterminer l’équilibre de
leur plateau-repas à l’aide de codes couleur. Ces actions s’inscrivent dans le plan
national Nutrition Santé 2006-2010. »
Par ailleurs, la mise en place d’un groupement d’achat permet d’optimiser les budgets et de mieux harmoniser les menus.
Nous entendons développer les filières
courtes d’approvisionnement, ainsi que
les achats de produits issus de l’agriculture biologique.
Enfin, plus de 300 agents techniques et
gestionnaires de cantines scolaires sont
formés à la maîtrise de la chaîne alimentaire et à la traçabilité des produits, avec
le concours du Laboratoire vétérinaire
départemental.
Du sport au choix
4 000 collégiens ont bénéficié de Doubs Pass Sport au
cours l’année scolaire écoulée. Cette aide incite les jeunes
à prendre une licence sportive dans un club. Son montant
s’élève à 30 € pour la période 2009-2010. Seule condition à
remplir : être bénéficiaire de l’allocation de rentrée scolaire
et se situer dans la tranche d’âge des collégiens.
Le Conseil général soutient aussi les associations sportives
des collèges (UNSS) dans leur organisation logistique (transports, notamment).
Par ailleurs, l’apprentissage de la natation dès l’école primaire est favorisé tout particulièrement. Objectif : qu’à
l’issue de la classe de 6e, tous les jeunes se sentent à l’aise
comme des poissons d’eau douce.
Terre de champions, le Département du Doubs encourage la
pratique du ski, dès l’école primaire, sur le temps scolaire.
Avis aux graines de champions !
16_vu du doubs_septembre 2009
Le Conseil général
encourage les pratiques
sportives, notamment en
assurant le transport des
collégiens.
Petit investissement pour grand
rendement : vendue 7 �, la carte Avantages
jeunes propose une grande diversité de
réductions et de gratuités dans les secteurs
de la culture (bibliothèques, Saline royale
d’Arc-et-Senans, château de Joux...), des
loisirs, des sports et dans les commerces.
Concerts, cinéma et spectacles sont
aussi aisément accessibles. Il est même
possible de s’offrir des week-ends à prix
mini à Londres, Berlin, Prague et Venise.
Plus d’hésitation, profitez-en ! D’ailleurs,
68 000 jeunes Franc-Comtois – dont
60 % de Doubiens – ont adopté la carte
Avantages jeunes.
Centre régional d'information jeunesse,
27 rue de la République, 25000 Besançon.
Tél. 03 81 21 16 16
www.jeunes-fc.com
Passeport pour la forme
Perdre du poids, ce n’est pas ennuyeux
avec le Repop, Réseau de prévention
et de prise en charge de l’obésité
pédiatrique. Bien au contraire ! Depuis
2007, à la demande du Conseil général,
l’association présente sous forme
d’ateliers de découverte – Pass’Sport
Forme – des activités sportives et
physiques adaptées. Tout cela de façon
ludique : l’objectif est de faire prendre
conscience aux jeunes de l’importance
des activités physiques sur la santé. Au
bout d’un nombre varié de séances, ils
peuvent choisir un sport qui les attire et
rejoindre un club. La santé et la forme
vont de pair tout au long de la vie !
...I I
dossier
40 000
C’est le nombre de kilomètres parcourus
chaque jour par les 400 véhicules mobilisés pour les 590 circuits de transports
scolaires. Soit, quotidiennement, l’équivalent d’un tour du monde ! 26 000 élèves,
de la maternelle au BTS, bénéficient gratuitement de ce service. En effet, le Doubs
compte parmi les 30 départements qui
prennent intégralement en charge le coût
réel, soit 26 M€ par an.
L’optimisation des circuits depuis 2008
a permis d’assurer le meilleur service au
meilleur prix. Le kilométrage a été réduit
de 25 % : c’est une économie conséquente
mais c’est aussi un geste pour l’environnement ! Dans la même optique, les allers et
retours assurés entre midi et deux seront
progressivement supprimés partout où il
existe un service de restauration scolaire.
C’est là aussi un souci de cohérence : le
Département ne peut pas à la fois soutenir la création de cantines locales, à la
demande des communes, et financer un
transport méridien... N’oublions pas que
l’obligation légale pour les Départements
est d’organiser un aller et retour par jour
et de permettre ainsi l'accès à l'éducation.
Frédéric Maurice,
animateur, initie
les collégiens au
secourisme.
Des activités toute l’année
avec l’animateur jeunesse
O
Tous les cars scolaires sont équipés de
ceinture de sécurité individuelle.
Bonne conduite
Les véhicules qui assurent les
transports scolaires sont tous récents et
confortables : ils circulent depuis moins
de quatre ans. Ils sont aussi tous équipés
de ceintures de sécurité : le Département
anticipe ainsi sur la législation.
Face à la montée des actes d’incivilité, une
charte de bonne conduite a été établie.
Elle est signée par le conducteur et, bien
entendu, par l’élève. Si le premier s’engage
à être ponctuel et courtois, notamment,
le second veille à être poli et prudent.
Ces règles sont communes aux réseaux
de la Région et des Communautés
d’agglomération de Besançon et de
Montbéliard.
rganiser un camp itinérant pendant l’été ou une soirée festive,
assister à un grand match de foot au stade Bonal, monter une
exposition créative dans le cadre du Tour de France… Tout
cela, c’est possible avec l’animateur du Contrat territorial jeunesse. Ce
dispositif a été mis en place par le Conseil général auprès des Communautés de communes afin de développer des activités pour les jeunes
en milieu rural. La formule, assortie d’une subvention appréciable, a
remporté un vif succès puisque 17 contrats ont été passés.
Dans le collège et en dehors
« J’interviens auprès des jeunes hors temps scolaire mais aussi dans le
temps périscolaire si bien que je suis basé à la fois dans les locaux de la
Communauté de communes des Isles du Doubs et dans le collège PaulÉlie Dubois, commente Frédéric Maurice. Je gère la salle multimédia
de l’établissement ce qui me permet de rencontrer les collégiens et de
discuter avec eux des projets dont ils ont envie afin de les mettre en
œuvre avec eux. »
« Comme je suis pompier volontaire, je les initie volontiers aux règles
de sécurité. L’aide financière du Conseil général me permet d’organiser,
chaque année, pour tous les élèves de 3e, une formation de dix heures
qui les prépare au certificat de compétences PSC1 (Prévention secours
civique). Ils sont capables ainsi d’assurer les premiers soins en cas d’accident. Quelles que soient les activités, nous les incitons à prendre des
initiatives et des responsabilités. »
Les idées ne manquent pas, et les animateurs jeunesse en échangent
entre eux lors de rencontres organisées à l’initiative du Conseil général.
septembre 2009_vu du doubs_17
...I I
dossier
Bouillons de culture pas brouillons
C
haque année, les dispositifs culturels proposés par le Conseil
général font le plein. Collège au théâtre, au cinéma, au musée
– en particulier au musée de la Résistance et de la Déportation,
à Besançon – accueillent chacun entre 5 000 et 7 500 collégiens. Depuis
13 ans que le dispositif existe, 65 000 places ont été distribuées dans
le cadre du dispositif Collège au spectacle. Pendant l’année 2008-2009,
plus de 90 spectacles étaient à l’affiche grâce au partenariat avec une
quinzaine de structures de création et de diffusion comme le Nouveau
Théâtre, à Besançon, l’Allan, à Montbéliard, ou encore le Centre d’animation du Haut-Doubs, à Pontarlier.
Il ne s’agit pas d’une sortie récréative mais d’un moment créatif que les
enseignants s’attachent à exploiter dans leur programme. Ainsi, avec
l’association Centre Image, de Montbéliard, à laquelle le Conseil général
a confié l’organisation de Collège au cinéma, les collégiens apprennent à
analyser la construction d’un film de façon à se forger un sens critique.
Art et espace au collège, action conduite par l’association de promotion
de l’art contemporain, Le Pavé dans la mare, vise aussi à encourager la
créativité des jeunes. De même, les ateliers animés par le Pavillon des
sciences, l’association Mape (réalisation de maquettes), ou encore le
Radio bus, enrichissent les pratiques pédagogiques.
Si les collégiens du Doubs ne vont pas à la culture, pas de doute, elle
ira à eux !
Séance de créativité
au collège Pergaud, à Montbéliard, avec la
plasticienne Marie-Cécile Casier.
Conseil général des jeunes :
l’apprentissage de la vie démocratique
grandeur nature
Créé fin 2006, le Conseil général des jeunes entame sa quatrième année. Après Léo
Sémentery (2006-2008), c’est désormais Christy Hul qui préside cette assemblée. Une
expérience particulièrement enrichissante pour tous les conseillers généraux juniors.
P
arler en public, défendre son point
de vue, écouter celui des autres,
monter des projets à destination
de leurs camarades ou à but humanitaire,
voici un aperçu de la vie d’un conseiller
général junior. Certains prennent goût
à cette fonction à l’image de Kévin qui,
ancien conseiller général junior, est désormais membre du Parlement européen
des jeunes. Réunie sous la présidence de
Christy Hul le 5 novembre 2008, l’actuelle
assemblée élue pour deux ans a vite pris ses
marques et lancé ses premiers chantiers.
Trois réalisations et une
présence aux mots Doubs
Ses projets seront progressivement mis
à disposition des collégiens. Le premier,
Attention Tabac !!! mené par la commis-
18_vu du doubs_septembre 2009
sion de Besançon, est composé d’une
exposition, de sept affiches thématiques
et d’un jeu concours sur les méfaits du
tabac. Le second projet, de la commission
de Montbéliard, La Violence, Non ! se matérialisera par la création d’un livre dont les
dessins ont été sélectionnés parmi les propositions des collégiens invités à concourir.
La troisième réalisation, de la commission
de Pontarlier, Collégiens du monde, est une
série de trois expositions sur l’environnement et la vie d’un collégien au Sénégal, en
Inde et au Pérou. Cuisine, sports, musique…
tous les aspects seront évoqués. Elles
seront visibles dans les collèges à partir de
novembre.
Après un bilan à mi-mandat, l’Assemblée
juniore a évoqué sa prochaine action : sa
présence aux Mots Doubs !
Ancien conseiller général junior,
Kévin siège désormais au
Parlement européen des jeunes.
Trois projets vont se concrétiser
dans les collèges à la rentrée.
SORTIE DE BOÎTE
10-14
SEPT
2009
Espace
Pourny
Pontarlier
ha
&
gastbroitnaot m
ie
UNE ORGANISATION
invité d’honneur
www.micropolis.net
Salle des fêtes de Thise
samedi 26 de 14h à 19h
dimanche 27 de 10h à 19h
Défilés mannequins
et shows coiffure avec
Miss Franche -Comté
septembre 2009_vu du doubs_19
I I Route des microtechniques
routes
mais gigachantier
L’un des principaux chantiers du
Conseil général, la mise à deux
fois deux voies de la route des
microtechniques (RD 461), entre
Loray et Orchamps-Vennes, s’achève
avec l’été. Planning et enveloppe
budgétaire respectés et circulation
maintenue pendant les travaux
couronnent sa réalisation.
D
ébuté en 2007 et d’un coût global
de 7,9 M€, ce chantier se compose
des deux fois deux voies, du passage à grande faune, d’un bassin de traitement des eaux pluviales (avec un bassin de
surverse pour bloquer ces eaux en cas de
pollution), de l’aménagement de l’entrée
d’Orchamps-Vennes, des abords des voies
et des chemins de desserte agricole et
forestière.
Le chantier de la RD75 à mi-parcours
Le prolongement de la RD 75, entre Serreles-Sapins et la RD 67 à Franois, est un
chantier important à la seule charge du
Conseil général pour un montant de 17 M€.
Cette opération permettra de supprimer
les nuisances du trafic de transit dans
la traversées des communes du secteur
ouest bisontin. Elle améliorera également
la desserte locale, notamment celle
des entreprises, puisque près de 8 000
véhicules par jour sont dénombrés.
L’aspect environnemental est soigné :
l’intégration paysagère du pont de la voie
ferrée Dole-Belfort, et de la passerelle
piétons, cyclistes et cavaliers, est réussie.
Une technique innovante pour ce type de
chantier, a été utilisée : le traitement sur
place des matériaux de déblais. Après
diverses opérations, les calcaires ont
pu servir de couche de forme support,
de la future chaussée. « En plus de
20_vu du doubs_septembre 2009
l’économie financière, ce sont pas moins
de 165 000 tonnes de matériaux qui
n’ont pas été transportés ni stockés. »,
signale Annick Rotrou, directrice adjointe
aux Routes et infrastructures au Conseil
général. La mise en service globale de ce
prolongement est prévue pour la fin de
l’été 2010.
Circulation assurée
pendant le chantier
Eric Dotal-Pons, chef de la filière aménagement, et Christian Bossert, contrôleur
des travaux, tous deux du STA* de Pontarlier au Conseil général expliquent :
« Techniquement, l’ouvrage d’art et le
terrassement n’étaient pas complexes
mais le maintien de la circulation, les
ont rendus délicats. À chaque phase du
chantier, il a fallu gérer le basculement de
circulation, la limitation des gabarits lors
de la construction du passage à faune,
l’entrée et la sortie d’Orchamps-Vennes. »
Ce vaste chantier a aussi permis de consacrer 2 000 heures à l’insertion pour aider
des personnes en difficulté à reprendre
une activité. Enfin, les aménagements
paysagers, qui se termineront cet
automne, tout comme la végétalisation
du passage à faune, n’utiliseront que
des essences et espèces locales pour se
fondre dans le décor.
*service territorial d’aménagement
I
événements
I La rentrée des sapeurs-pompiers
L
e 12 septembre, l’Union départementale des sapeurs-pompiers du
Doubs, avec le soutien du Service
départemental d’incendie et de secours,
organise son congrès réunissant l’ensemble des sapeurs-pompiers du Doubs.
Les soldats du feu saisissent cette occasion pour rencontrer la population en
ouvrant les portes de la nouvelle caserne
de Pontarlier. Manœuvres, épreuves sportives de jeunes sapeurs volontaires, stands
d’information pour encourager les vocations – utiles et nécessaires ! –, expositions
de véhicules de secours sont prévues.
Pontarlier, septième construction
neuve dans le Doubs
Situé rue des Tourbières, à Pontarlier,
le long de la rocade, le nouveau centre
de secours d’une surface de 5 530 m2 a
été inauguré en juin dernier par, notamment, Claude Jeannerot président du
Conseil général et Léon Bessot président
du conseil d’administration du SDIS et
conseiller général. Cette caserne permet
à sa centaine de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires de disposer
d’une remise de 37 places pour leurs véhicules, d’une zone d’opération de 305 m2,
d’accueillir l’état-major du groupement
Sud. Elle permet ainsi au SDIS du Doubs
de poursuivre l’adaptation de ses infrastructures et d’améliorer encore le service
rendu à la population.
12 septembre, Journée portes ouvertes
de 9h à 18h, 1 rue des Tourbières
à Pontarlier. Tél. : 03 81 38 34 08
La filière cheval a désormais sa maison
A
u cœur des beaux bâtiments
du Haras national, à Besançon,
se situe désormais la Maison
du cheval. À la fois lieu d’accueil, de
formation, de promotion touristique ou
encore d’insertion, ce site est un outil
fédératif pour l’ensemble de la filière.
Il accueille en effet plusieurs intervenants : Conseil franc-comtois du cheval,
Institut technique pour la filière, associations régionales, etc.
Propriétaire du site du Haras et maître
d’ouvrage de ce projet, le Conseil général a financé aux deux tiers cet aménagement. Au cours des mois à venir, la
Maison du cheval pourrait se pencher
sur l’encadrement de programmes
de recherche en matière d’élevage et
apporter expertises et appuis techniques aux porteurs de projets.
En septembre,
ça caracole à Maîche !
Les plus beaux spécimens de chevaux
comtois seront réunis, comme chaque
automne, pour le concours national de la
race, les 18 et 19 septembre, sur le grand
site des Tuileries à Maîche. Pour cette
finale nationale, les éleveurs auront
bichonné leurs favoris.
Le vendredi 18, dès 8h, près de
300 juments seront sous les feux des
projecteurs, suivies le lendemain par
la parade de 250 étalons. Si le jury
distingue une dizaine de championnes
en fonction de leur âge et par catégorie,
seule une jument et un étalon obtiennent
le titre suprême de Champion(ne) de
race 2009. Ce week-end sous le sceau
du cheval comtois sera l’occasion de
multiples spectacles équestres de
voltige, d’attelage, et en liberté !
Association nationale du cheval de trait
comtois, tél. 03 81 52 50 46
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septembre 2009_vu du doubs_21
I
logement
I Objectif : un logement convenable
pour tous
La lutte contre l'habitat indigne est une priorité de
l'action publique départementale : elle consiste non
seulement à accompagner les ménages mal-logés,
mais aussi à traiter l'habitat insalubre.
L
e Conseil général a fait de cette
lutte une priorité car c’est le
socle indispensable à tout projet :
personnel, familial, professionnel. C’est
pourquoi elle est également inscrite dans
le Plan départemental d’action pour le
logement des personnes défavorisées.
Insalubres, vétustes, non-conformes
aux réglementations en vigueur :
que faire ?
Un dispositif départemental de lutte
contre l’habitat dégradé a été mis
en place dans le Doubs. Il regroupe
l’ensemble des partenaires* intervenant
dans ce domaine. Il est animé par la
Caisse d’allocations familiales (CAF)
dans le cadre de la commission exécutive
départementale de lutte contre l’habitat
dégradé.
Qu’est-ce qu’un logement indigne ?
Le concept de logement indigne ou
dégradé
recouvre
“l’ensemble
des
situations où les occupants sont
confrontés à des risques pour leur santé
ou leur sécurité, et dont le traitement
relève des pouvoirs de police, du maire
ou du préfet ». C’est une notion juridique
précisée dans la loi de mobilisation pour le
logement et la lutte contre l’exclusion du
25 mars 2009.
Plus de 2 000 logements privés
concernés
D'après une étude confiée par la Direction
départementale de l’équipement et de
l’agriculture à l'Agence départementale
d’information sur le logement du Doubs,
le nombre de logements indignes occupés
du parc privé s'élèverait à environ 2 100
logements dans le Doubs.
Les situations recensées dans le Doubs,
en 2007, concernent des locataires dans
44 % des cas, et, dans 46 % des cas, des
22_vu du doubs_septembre 2009
propriétaires occupants. Ces derniers,
disposant pour la plupart de revenus
modestes, ont des difficultés à entretenir
leur patrimoine.
Première démarche à entreprendre par
un locataire : écrire au propriétaire afin de
l’informer des problèmes rencontrés, en
demandant que des solutions appropriées
soient apportées. Cette lettre doit être
adressée en recommandé avec accusé de
réception.
Les propriétaires occupants et bailleurs
peuvent s’adresser directement au
secrétariat de la CAF (voir contacts).
Qui fait quoi ?
Les acteurs qui œuvrent de concert
dans cette lutte recensent les situations,
informent les maires des communes
concernées, et suivent les dossiers jusqu’à
leur aboutissement. Ils s'appuient, selon le
cas, sur les animateurs d'OPAH (Opération
programmée d’amélioration de l’habitat)
et sur l'opérateur de la MOUS “résorption
de l'habitat indigne”. Cette Mission de
maîtrise d'œuvre urbaine et sociale a
été mise en place en janvier 2008 par le
Département avec le concours financier
de l'État pour aider les propriétaires à
trouver des solutions adaptées.
Le Conseil général fait réaliser les
diagnostics et accorde des aides
financières aux propriétaires bailleurs
et occupants pour les travaux de
réhabilitation des logements concernés
via l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
Contacts :
Conseil général du Doubs,
Direction de l’économie, de l’environnement et des collectivités locales,
tél. 03 81 25 81 42 - www.doubs.fr
Voir aussi le Centre médico-social de
votre secteur.
DDEA ou Anah, tél. 03 81 65 62 62
CAF, tél. 03 81 47 57 31
ADIL, tél. 03 81 61 92 41
* Partenaires
Services de l’État : DDEA, DDASS,
préfecture, sous-préfecture, services
d’hygiène des villes de Besançon et
Montbéliard,
Associations : ADIL, Julienne Javel,
ACNL, HDL, Urbam Conseil,
Mutualité sociale agricole, CAF de
Montbéliard et Besançon
Conseil général du Doubs.
...I
logement
I
Un ancien hôtel de Gilley réhabilité en habitat
social (ci-dessus).
Une belle intégration dans le quartier Battant
à Besançon (ci-contre).
Habitat 25 : 90 ans de construction sociale
Créé en 1919 à l’initiative du Conseil général, Habitat 25 est à la tête d’un
patrimoine de 10 000 logements, soit 700 000 m2, sur l’ensemble du département.
Toujours en évolution.
F
ace à son siège social à Besançon,
les petits pavillons de la rue LouisLoucheur témoignent encore de
l’origine d’Habitat 25, “office public de
logement à bon marché”, ce qui constitue
toujours sa vocation. Actuellement, 40 %
de son parc immobilier se situe dans la
Communauté d’agglomération du Grand
Besançon, 30 % dans celle du Pays de
Montbéliard, et autant en milieu rural.
« Aujourd’hui, les besoins sont concentrés sur l’agglomération bisontine et
sur la zone frontalière », indique Michel
Rondot, conseiller général du canton
d’Étupes et président d’Habitat 25. « La
demande a ralenti sur l’agglomération de
Montbéliard et surtout, comme ailleurs,
elle a changé, ce qui entraîne une rénovation profonde des quartiers. »
L’activité d’Habitat 25 reflète bien la
nécessité de prendre en compte les évolutions de la société et des besoins des
habitants, pour adapter les logements
aux familles monoparentales plus nombreuses, au vieillissement de la population, à ceux qui souffrent de handicap…
Sur les dix ans qui viennent, son objectif
annuel est de construire, en moyenne,
entre 100 et 150 logements, tandis que
400 seront en réhabilitation, environ 40
seront mis en vente, et autant démolis.
« Une opération de construction est
financée à 80 % par l’emprunt, et 98 %
de nos ressources sont constituées par
les loyers », précise Jean-Luc Labourey,
directeur général, qui gère ainsi un budget global annuel de 40 millions d’euros
uniquement réservés aux travaux.
Exigences économiques
et environnementales se rejoignent
Un chantier considérable marqué de nouvelles exigences : les principes du développement durable président désormais
à la réalisation de tous les programmes
de réhabilitation et dès le projet architectural pour les constructions neuves :
recherche de la meilleure localisation,
orientation des bâtiments, optimisation
des performances énergétiques, mise
en place d’équipements basse consommation, utilisation d’énergies renou-
Michel Rondot, conseiller général d’Étupes,
président d’Habitat 25.
velables…. « Il ne s’agit pas seulement
d’une préoccupation écologique, souligne
Michel Rondot. Mais aussi d’une nécessité économique pour les locataires car
la part des charges augmente plus vite
désormais que la part des loyers. » La
réduction des consommations constitue
un objectif majeur. Améliorer en permanence la qualité du service rendu aux
locataires en est un second.
Habitat 25 avait anticipé le mouvement
en développant une démarche qualité
pour l’ensemble de ses activités, qui se
traduit depuis dix ans par une certification ISO 9001 et ISO 14001 qui marque
son engagement environnemental. Deux
outils-clés de management et d’organisation pour atteindre ses objectifs.
septembre 2009_vu du doubs_23
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24_vu du doubs_septembre 2009
I
nature et culture
I Flagey, première étape du
Pays de Courbet, pays d’artiste
Avec la réhabilitation de la ferme
Courbet, Flagey retrouve toute sa
place dans l’histoire et dans l’œuvre
du maître du réalisme. La place
de l’enfance, celle du temps des
confitures maternelles, celle des
inventions paternelles loufoques…
D
ans le projet départemental qui
vise à « honorer un peintre qui
appartient au patrimoine mondial », la grande maison blanche constitue la première étape d’un itinéraire qui
va jusqu’aux sources de la Loue, remises
en valeur, en passant par l’atelier du
peintre et le musée à Ornans, en cours
de travaux, le tout jalonné de sites et
de paysages chers au peintre. « Dans
cette destination nature et culture,
Flagey constitue le lien le plus affectif
avec Courbet. Son âme est ici », a fait
remarquer le président Jeannerot lors
de l’inauguration, le 11 juillet.
À l’instar de Pierre Maire, maire de Flagey,
et de Patrick Ronot, conseiller général du
canton d’Amancey, tout le monde s’est
accordé pour reconnaître que ce nouveau
lieu de rencontres, d’expositions, d’ateliers va « favoriser le partage de la culture
entre citadins et ruraux ».
Le cabinet d’architectes Atelier 234,
l’architecte départemental Jean-Pierre
Breuillot et le service Patrimoine du
Conseil général sous la direction de
Jacques Bruyère assisté de Stéphane
Kwiateck, sont parvenus à faire côtoyer
modernité et patrimoine afin de redonner
vie à la ferme paternelle des Courbet.
Sous le signe de La Rencontre
Placée sous le signe de La Rencontre,
tel le célèbre tableau de Courbet, la
première exposition fixe bien l’ambition
du Conseil général. Née justement d’une
rencontre entre Frédérique ThomasMaurin, conservateur départemental qui
Dès le début de l'été, les visiteurs ont afflué, charmés.
met en œuvre le projet Pays de Courbet,
et de la journaliste Annick Le Ny, elle réunit Courbet, à travers ses écrits, le poète
René Char et son ami peintre, Alexandre
Galpérine, qui a illustré nombre de ses
recueils. « Ce sont trois personnages
engagés dans la vie, des chercheurs de
liberté, à l’écart des écoles, fait remarquer Marie-Claude Char. Il y a dans cette
maison, dans ce pays apaisant, une belle
résonance entre Courbet et Galpérine,
dans leur façon de travailler le choc des
rochers et de la forêt. »
D’autres rendez-vous de qualité se préparent à Flagey, en attendant l’ouverture
du musée d’Ornans. D’ores et déjà, Anne
Pingeot, conservateur général au musée
d’Orsay, spécialiste de l’art du XIXe
siècle, travaille à soutenir la réalisation
de l’exposition de réouverture du musée
qui rapprochera Courbet et un de ses
compatriotes comtois, le sculpteur JeanBaptiste Clesinger. Né à Besançon en
1814, cet ami du peintre est un peu oublié
aujourd’hui mais, comme lui, très célèbre
en son temps pour certaines de ses
œuvres au réalisme scandaleux, et pour
son mariage avec la fille de George Sand.
La Rencontre, exposition visible
jusqu’en novembre 2009,
du mercredi au dimanche.
Contact Charlotte Roudot,
tél. 03 81 82 75 92, www.doubs.fr
De nombreuses personnalités autour
de Claude Jeannerot, lors de l'inauguration.
septembre 2009_vu du doubs_25
Noël Gauthier,
Vice-président du Conseil général
« Les Prisonniers
de la Gare d’Eau »
« Reclus ! Pendant trois jours, au pied
d’une citadelle imprenable, ils sont
prisonniers du public, du succès, de
l’espoir... Pourtant, de cette Gare d’Eau,
telles des bulles légères, les mots
s’envolent, quittant les bâches blanches
qui les emprisonnaient pour inonder
le Doubs ; tous ces mots tendres ou
rebelles, violents ou affectueux, tous
ces mots Doux convoqués par un
conseil générique : « Lire pour s’évader,
lire pour être et devenir, lire pour
voyager, lire pour comprendre ! »
Pendant trois jours, ils subissent
l’assaut de l’hydre aux mille visages :
• Poupins ou adolescents, le vendredi,
avec des collégiens avides de retrouver
l’auteur rencontré au collège, ou celui
ou celle vanté par la famille, les amis
ou le prof vénéré (si, si, ça existe
encore !...).
• Du samedi au dimanche, ceux plus
experts et scrutateurs, leur imposant,
avec le sourire, d’expliquer, réexpliquer
ce qui les mène, les interpelle, les
enthousiasme ou les inquiète : « et
pourquoi ?... », « et comment ?...»
• Pas de « déserteur » dans cette «
écume de jours » ! Ils tiendront parce
que, surtout, tous ces diseurs de mots,
ces conteurs, locaux, nationaux ou
internationaux, vont pouvoir mettre des
visages, des accents, des moments sur
cette « déesse aux cent bouches » : le
lecteur.
L’alchimie des mots Doux aura, pour
la 8e fois dans notre
département, réalisé le
miracle : abolir temps et
espace, donner à tous
le talent de la rencontre
et nous faire croire
que tout est possible,
comme vivre « ici et
maintenant » en même
temps qu’au XVe siècle,
n’est-ce pas Monsieur van
Cauwelaert ?
Bons mots Doubs (qu’ils
viennent) !
26_vu du doubs_septembre 2009
I I Auteurs et lecteurs
zoom
fêtent le livre aux mots Doubs
Autour des quelque 200 auteurs attendus, de multiples rencontres
et animations ponctuent cette 8e fête du livre les 11, 12 et 13 septembre.
Rendez-vous au parc de la Gare d’Eau à Besançon.
P
remier salon inscrit au calendrier
de la rentrée littéraire, Les mots
Doubs ont l’avantage de présenter
quasiment en avant-première nombre
d’ouvrages régionaux et nationaux, voire
internationaux, tout frais sortis des
imprimeries. Et quelques-uns d’entre
eux seront couronnés d’un prix quelques
semaines plus tard à Paris.
Suspens ! Ce n’est pas le
moindre des attraits de
cette fête du livre qui, elleaussi, a réussi à imposer
ses prix littéraires : celui
des Collégiens et celui du
Premier roman du Doubs.
Une fête sans cesse
renouvelée
La fête débute dès le
vendredi matin avec les
collégiens venus à la
rencontre des auteurs, participer à des
ateliers, découvrir les expositions… Dès
l’après-midi, le grand public investit les
lieux (fermeture à 18h chaque jour).
Outre les traditionnelles séances de
dédicaces et les rencontres avec les
auteurs, de multiples animations et
ateliers originaux sont proposés. Pourquoi ne pas s’initier à l’art du manga,
par exemple, ou à celui de l’écriture
ancienne… Et marcher dans les pas de
Chateaubriand à travers une exposition
originale. Autre événement à ne pas
manquer : une lecture de l’acteur Bruno
Putzulu.
Autant d’événements qui font des mots
Doubs une fête chaque année renouvelée !
Informations complémentaires dans
notre supplément Écoutez voir et
dans le supplément de l’Est républicain
édité spécialement pour le salon.
...I I
zoom
Juré du prix des Collégiens, un vrai job de pro
e nt r é e l i
Six nouveaux auteurs jeunesse se
préparent à passer sur le grill de
huit chroniqueurs jurés du prix des
Collégiens du Doubs. C’est l’originalité
de l’opération menée par le Conseil
général, Deviens chroniqueur : c’est
le lectorat, les huit collégiens, qui
élisent le lauréat, apportant ainsi
une saveur tellement particulière à
ce prix. Yves Grenier, président du
jury cette année et qui a réussi son
face à face avec le précédent jury,
l’année dernière, pourra d’ailleurs en
témoigner.
Ainsi, pendant l’été, Maïa, Camille,
bre
Mickaël, Léa, Margot, Marianne, Adrien
et Clément ont scrupuleusement
lu et décortiqué les six romans
en lice et préparé les questions
qu’ils pourront poser aux auteurs.
Conscients de l’enjeu et de la tâche
reposant sur leurs épaules, c’est
avec enthousiasme et sérieux qu’ils
se prêtent à l’exercice. Car c’est un
vrai travail de chronique argumentée
à faire sur chacun des livres qu’ils
devront par ailleurs défendre sur un
plateau télé monté pour l’occasion.
Une belle aventure à vivre en direct
lors des mots Doubs !
Didier van Cauwelaert
L’enfant prodige de la littérature
Didier van Cauwelaert – parrain de l’édition 2009 des mots Doubs – est tombé
tout petit dans la marmite de la littérature : il publie sa première nouvelle dans
un journal à 9 ans et son premier roman à 20 ans.
Vu du Doubs : Pensez-vous
qu’aujourd’hui l’édition française
est menacée ?
Didier van Cauwelaert : L’édition
est un monde où, comme partout,
se côtoient audace et frilosité.
Pour mon dernier roman, qui
sortira en octobre, nous avons
innové : il était disponible dès
le mois de juin sur téléphone
portable, à raison d’un épisode
par jour. Une innovation purement
technique : rappelez-vous
que tous les écrivains du XIXe
publiaient d’abord leurs œuvres
dans les journaux. Non, ce que je
trouve dommageable, c’est que
l’aide à la traduction se fait de
moins en moins, rendant ainsi
plus compliquée l’exportation de
nos œuvres à l’étranger.
VDD : Vous voyagez beaucoup ?
DVC : Pas assez ! Mais je me rends
souvent au Québec, au Sénégal,
au Maroc ou au Liban. Pour ce
dernier pays, je dois dire que je
regrette que l’influence culturelle
française, qui était forte, a été
complètement “cabossée” ces
dernières années. Quand on
voit l’effort que font les instituts
anglophones pour inonder de
leurs ouvrages ces pays !
VDD : Votre dernier livre, La
Maison des lumières, se situe aux
frontières du réel, puisqu’il conte
l’histoire d’un jeune homme qui
revit son amour perdu à l’intérieur
d’un tableau. Peut-on parler de
mysticisme ?
DVC : D’un mysticisme sans Dieu,
alors. Nous n’avons pas encore
exploré toutes les possibilités
du cerveau, et j’ai voulu jouer
avec cela, ainsi qu’avec notre
perception du temps. Le privilège
de l’écrivain, c’est de pouvoir,
l’espace d’un livre, suspendre le
cours du temps.
VDD : On a également l’impression
que vous faites monter la tension
au paroxysme, puis vous la faites
retomber par une pirouette.
DVC : Bien sûr. Je prône l’humour,
non pas comme une fuite,
mais comme une nécessité
pour se dégager de l’excès
de pathos. Une vision trop
dictée par les sentiments nuit
à la raison nécessaire à notre
compréhension du monde. En
cela, l’humour, la dérision, sont de
formidables outils.
La Maison des lumières,
Didier van Cauwelaert - Albin Michel
septembre 2009_vu du doubs_27
I
Doubs nature
I Syratu, de pleine nature
et innovant par nature
D
epuis 1990, Syratu tourisme et
loisirs propose de multiples activités de pleine nature encadrées
par des guides diplômés d’État : canoë,
kayak, via ferrata, escalade, canyoning,
spéléologie, VTT, GPS safari… et pour ses
20 ans, il innove et s’offre une première
en France avec le Spider Jump ! Une
première saluée par Vincent Fuster, viceprésident du Conseil général et président
du Comité départemental du tourisme
(CDT), comme « un atout supplémentaire
pour le Doubs ».
Devenez homme-araignée
Ce système, jusque-là utilisé pour le
cinéma, s’offre une carrière grand public
après son homologation. Les amateurs de
sensations fortes, mais confortables, sont
les bienvenus. Contrairement au saut à
l’élastique, pas de pendaison par les pieds
et de saut tête en bas ! Le Spider Jump
s’accomplit droit, attaché par un baudrier
et commence depuis une plateforme installée sur le viaduc de la Brême à Ornans
pour se terminer 25 m plus bas.
Emmanuel Caillot, le fondateur de Syratu :
« Cette activité ludique est accessible à
tous, dans des limites de poids entre 35 et
120 kg. Elle est encadrée par des professionnels diplômés d’État. Vous êtes attaché à une tresse en kevlar avant même de
monter sur la plateforme. Pour la réception, le choc enduré est comparable à celui
d’un saut effectué depuis la hauteur d’une
marche. » Le Doubs, réserve naturelle
d’idées neuves, comme le dit si bien son
CDT, n’a jamais aussi bien porté son nom !
Un saut de 25 mètres dans le vide.
Étonnant voyage
dans le passé
au musée de la Vigne de Lods
L
orsque vous empruntez la vallée
de la Loue, vous traversez Lods, le
village du bas, au passé industriel,
ignorant le village du haut, vigneron.
Jusqu'à l'apparition du phylloxera, les
habitants cultivaient 53 hectares de
vignes pentues. Du passé, subsistent les
étroites ruelles bordées de maisons surplombant de longues caves, toutes reliées
entre elles, où dorment les vieux fûts
inutiles, datant des XVIe et XVIIe siècles.
40e anniversaire les 5 et 6 septembre
MM. Léchiné et Brosset.
28_vu du doubs_septembre 2009
Témoin de l'époque, l'étonnant musée de
la Vigne, installé dans une maison bâtie en
1570, restée dans son jus. Créé il y a 40 ans
par le marquis de Pirey et M. Bouverot,
maire à l'époque, avec le soutien de l'abbé
Garneret, le musée communal, est géré
par l'Association des amis du musée de la
vigne, présidée successivement par MM.
Léchiné et Gilbert Brosset. Soutenu par
le Conseil général, il fête son 40e anniversaire les 5 et 6 septembre.
Visiter ce musée est un voyage dans la
vie d'un vigneron d’autrefois. On pénètre
dans la cuisine avec le four à pain et le
tuyé de 17 m de haut. Et surtout dans la
cave, avec son pressoir à vis, ses tonneaux,
cuveaux, fouloirs, tous les outils, le glissoir, fixé au soupirail, où les vendangeurs
vidaient leur ruche en osier directement
dans le pressoir. Tout est là, y compris les
personnages en costumes d’époque.
Suspense à la découverte de la “cache
des Suédois” dissimulée derrière un placard, où se réfugiaient les femmes pour
échapper aux envahisseurs. Pas loin, de
minivignes, conservatoires des cépages
jurassiens, cultivées par les bénévoles de
l'association.
Ce musée vivant est ouvert le dimanche
(en semaine pour les groupes) jusqu'au 15
septembre. Tél. 03 81 60 90 11
26-27 septembre 2009
Micropolis Besançon
Samedi 15 h - 21 h
Dimanche 9 h - 18 h
800 véhicules présentés
SHOW
NOUVEA
UTÉ
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septembre 2009_vu du doubs_29
L'Origine comique de la vie.
À table.
I I Toujours plus de rencontres avec
culture
la Saison culturelle départementale
Permettre à tous d’accéder à la culture, tel était l’objectif du Département
lorsqu’il a mis sur pied ce dispositif d’aide à la diffusion. Communes, artistes
et public en redemandent !
L
e 3 octobre débutera la 4e saison
culturelle départementale. Ce jourlà, à Foucherans, Cuse-et-Adrisans,
aux Fourgs et à Devecey, les spectacles À
table, Notes d’amour, Grosse légume et
L’origine comique de la vie ouvriront les
festivités. Initié par le Conseil général en
2006, ce dispositif d’aide à la diffusion est
chaque année davantage plébiscité par
les communes et les artistes. Car c’est
là tout son intérêt : en même temps qu’il
permet à des communes de moins de
10 000 habitants d’accueillir chez elles
des spectacles vivants, qu’elles n’auraient
seules pas forcément les moyens de faire
venir, le dispositif offre aux compagnies
et artistes locaux, essentiellement, des
lieux de diffusion qu’ils auraient du mal à
investir en temps normal.
93 spectacles dans 66 communes
Ainsi, chaque année, ce partenariat
remplit sa mission. La première saison,
27 communes avaient accueilli 43 spectacles, la suivante, elles étaient 45 pour
65 spectacles, et la saison dernière, une
cinquantaine pour 79 spectacles. Pour
la saison qui s’ouvre, 89 spectacles sont
déjà programmés dans 64 communes
d’accueil.
L’aide du Conseil général consiste dans le
financement des spectacles (à hauteur de
30_vu du doubs_septembre 2009
70 % du budget de diffusion) et à apporter
un soutien aux tâches administratives et
de communication. Le souci de la collectivité est d’assurer une diffusion équilibrée
sur son territoire. La saison dernière,
avec en moyenne 122 spectateurs par
spectacle, 25 ont été joués sur le secteur
de Besançon, 28 sur celui du pays de
Montbéliard et 26 sur celui de Pontarlier.
Les modes de représentation, eux aussi,
sont équilibrés, avec un gros tiers de
spectacles en musique, et un petit tiers
pour le théâtre, d’une part, et les contes,
marionnettes ou jonglerie, d’autre part.
Et cette saison, avec le théâtre de l’Unité,
les compagnies Gakakoé, Gravitation,
Labemol, La Carotte, Bacchus, Colibri,
les Dolipranes… il y a forcément quelque
chose d’unique à voir en famille tout près
de chez soi.
Infos : http://spectacles.doubs.fr
Notes d'amour.
Une carotte,
des mandarines
et un Trainfernal
La saison
précédente, les
Contes Mandarine
de la compagnie
La Carotte ont
revisité la légende
du Père Noël,
et de nombreux
spectateurs se sont
laissés embarquer
dans cette
variante féérique
de l’histoire façon
théâtre d’objet. La
compagnie propose
en plus cette année
un thriller musical,
Trainfernal, avec
mime, chants a
capella et musiciens. Les chansons
de Dalida, d’Elvis et
les grands airs de
musique classique
servent de toile de
fond à l’histoire
d’un train qui tourne
en rond et s’arrête
toujours dans la
même gare...
Caroline Guidou,
comédienne et
cofondatrice de La
Carotte, se réjouit
de cette nouvelle
participation. « Je
trouve le principe
vraiment très
intéressant, non
seulement parce
qu’il permet aux
petites communes
de recevoir des
spectacles, mais
parce que nous,
nous travaillons
vraiment dans cet
objectif-là, celui
d’amener la culture
là où les gens n’ont
pas l’habitude de la
côtoyer. »
I I
sport
La rentrée sur des roulettes
Septembre est décidément un excellent mois pour tous ceux qui aiment rouler.
À ski-roues ou à roller, deux rendez-vous sont incontournables : la 7e Roll’ski
Loue (20 km entre Port-Lesney et Quingey) et la 9e Trans’roller (34 km entre
Pontarlier et Mouthe). La première est inscrite au calendrier du championnat
régional quand la seconde compte pour la French Inline Cup. Si les ski-roues
sont moins nombreux, ils ont leur place dans les deux courses. « Jusqu’à
présent, le Haut-Jura ne se déplaçait pas mais, cette année, six équipes sont
inscrites », se réjouit Alain Cabut, organisateur de la Roll’ski Loue.
La Trans’organisation a opté pour un retour à la course en ligne populaire
de 25 ou 17 km après un an d’absence et une montée au Larmont réservée
aux pros. En 2009, le Larmont reste au programme et s’ouvre aux amateurs
aimant l’effort court mais très intense (6,5 km et 400 m de dénivelé positif).
À Port-Lesney comme à Pontarlier, le roller est à la fête avec des courses
pour les enfants, et, place Jules-Pagnier dans la capitale du Haut-Doubs,
démonstration de roller acrobatique et initiation au biathlon. À noter, pour
les allergiques au chrono, la randonnée Fitness entre Malbuisson et Mouthe
proposée par Trans’organisation.
• Roll’ski Loue, le 6 septembre.
Tél. 03 84 73 89 81
www.rollerduvaldeloue.fr
• Trans’roller, les 19 et 20 septembre.
Tél. 03 84 33 45 13
www.transroller.com
Les Sangliers
à l’assaut du Larmont
L’élite mondiale du
Les 2 et 13 septembre, après plus de dix ans d’absence, le motocross de très haut niveau fait son grand retour à Villars-sous-Écot.
Le moto-club accueille la 16e et ultime étape du championnat du
monde MX3 (de 500 à 650 cc). On attend le gratin mondial de la
discipline qui va se disputer le titre sur « un circuit entièrement
remodelé pour être encore plus spectaculaire et offrant une
visibilité totale », indique Claude Masini, président du MCV.
« J’invite un maximum de monde à venir encourager les Français
qui ont des chances sérieuses. » Se déroulera en parallèle la finale
du championnat d’Europe MX2 (moins de 250 cc). Le spectacle
commence dès 11h le samedi avec les essais libres.
Depuis cinq ans, Doubs Sud Athlétisme
renouvelle le Trail des Sangliers sur les sentiers
du Grand Taureau, au Larmont. Les coureurs
peuvent s’aligner sur deux distances 17 km
(500 m de dénivelé positif) et 35 km (1 200 m
de dénivelé positif) et ils sont environ 500 à
répondre à l’appel. Il faut dire que le trail a le
vent en poupe. « On se rapproche de la nature,
on la découvre autrement », fait remarquer
Christophe Clayrac, agent de développement
à DSA. « Nous avons aussi voulu rééquilibrer
le calendrier régional avec cette épreuve,
combler un vide. » Le 27 septembre, le club fera
la fête : « C’est une manifestation populaire.
Le but est de l’ouvrir au plus grand nombre. »
Inscriptions au plus tard la veille de l’épreuve.
Championnat du monde de moto-cross MX3,
12 et 13 septembre à Villars-sous-Écot.
Tél. 06 14 06 43 58 - www.mcvillars.com
5e Trail des Sangliers,
27 septembre à Pontarlier. Tél. 06 75 07 22 44
www.traildessangliers.com
moto-cross à Villars
septembre 2009_vu du doubs_31
I
opinions
I
Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute
Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés
Menace sur les collectivités
et menace sur les services publics de proximité
Rentrée 2009 : Économiser pour préparer l’avenir !
Ê
tre au plus près des préoccupations des
habitants du Doubs et défendre l’intérêt
de ceux qui rencontrent des difficultés,
telle est la mission principale que l’équipe départementale s’attache, depuis 2004, à remplir
avec responsabilité, en prenant appui sur une
organisation efficiente des solidarités sociales et
territoriales.
Plus que jamais, nous avons à faire face, à la remise
en cause du bien fondé de l’action des Départements
par le président de la République et sa majorité, à
l’étranglement des collectivités locales par le biais
des transferts non compensés, aux attaques contre
les services publics. C’est l’existence même du pacte
social et républicain qui est en cause.
Avec la récession, l’exclusion et les inégalités
s’accroissent dans notre pays. L’hôpital public est
menacé par une privatisation rampante de la santé
qui remet en cause l’égalité devant les soins, la
prise en charge des personnes, âgées ou en situation de précarité, et les pathologies lourdes.
Plus que jamais et particulièrement dans la
période de crise que nous connaissons, nous
voulons marquer notre attachement au service
public. Le département assume sa part. Ce n’est
pas une raison pour que l’État se désengage,
comme il l’a fait encore récemment par exemple
avec les fermetures de gendarmeries, tandis
qu’au plus haut niveau de l’État on nous tient des
discours pompeux sur la sécurité !
À vos côtés et avec votre soutien, nous avons le
devoir de lutter contre la régression sociale et
démocratique.
Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,
Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday,
Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster,
Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,
Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.
32_vu du doubs_septembre 2009
E
n cette rentrée, il est flagrant de constater
que le surplus de dépenses voulu depuis
2004 n’a pu nous préserver de la crise que
nous subissons. Pire, cet excès nous fragilise !
Caricaturés pour notre gestion de « bon père de
famille », les budgets 2010 et 2011 donnent des
sueurs froides à une majorité en mal de solutions.
Alors que celle-ci communiquait sur un retard
supposé à rattraper; sa gestion dispendieuse des
premières années la contraint à un décrochage
inévitable.
Il est temps de faire un bilan des sommes engagées,
politique par politique, afin de déterminer ce qu’il
était judicieux ou non de faire.
Redonner à notre Département des marges de
manœuvre financière, faire des économies dans
nos dépenses de fonctionnement et garantir le bon
usage de chaque euro, est la seule politique de long
terme acceptable.
Sinon, autant le dire, c’est au contribuable et à l’usager
que l’on demandera de faire un effort financier supplémentaire, pour éviter une « mise en demeure »
qui nous menace un peu plus chaque jour.
Groupe Démocratie et Proximité
Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner,
Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot,
Jean-Marie Saillard.
De la poudre aux yeux
L
e désengagement étant devenu le fil rouge de
l’action du Département, le tout en prévenant
les acteurs concernés à la dernière minute, il
fallait bien que la majorité trouve un nouveau sujet
de communication à mettre en avant pour détourner l’attention. Voici Doubs 2017 : une coquille vide,
simple cumul de bons principes, sans budget défini
à mettre en place au vu de l’incertitude de notre
conjoncture ! S’il est bien normal de se donner
des perspectives, n’aurait-il pas mieux valu, en ces
temps de crise, que tous les Doubistes se sentent
soutenus maintenant et pour 2010, au moment où
les besoins sont les plus urgents ?
Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés)
Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot,
Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.
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du doubs_33
I I
détente
du Doubs
à résoudre…
Extrait du
règlement du
concours
15
Article 1 : Objet
Le nom de ce village situé sur le premier plateau
jurassien, là où “la source se perd”, est devenu le titre
d’un film en 1999. Lou Doillon a promené sa dégaine
d’adolescente follement amoureuse dans les rues,
filmée par Brigitte Coscas. Quel est le nom du village ?
Le Conseil général du
Doubs organise un jeu
concours gratuit ouvert
à tous dans son journal
Vu du Doubs. Sur la base
d’un indice, les lecteurs
devront trouver le
nom d’un site ou d’un
monument du Doubs.
Article 7 : Dépôt
légal
Le fait de participer à ce
jeu-concours implique
l’acceptation pleine
et entière du présent
règlement déposé chez
maître Jean-Marc
Allenbach, huissier de
justice associé, 28 rue
de la Préfecture, BP 301,
25017 Besançon cedex.
Les bonnes recettes
Crème brûlée
6 personnes
15 mn
Pour nous écrire :
Vu du Doubs
Hôtel du Département
7 avenue de la Gare-d’Eau
25031 Besançon cedex
1,50e / personne
8 à 10 jaunes d'œufs, 200 g de sucre, 1 gousse de
vanille, 1 litre de crème fleurette, cassonade
La solution de l’énigme 13
Vaire-Arcier
Blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre.
Ajouter le contenu de la gousse de vanille, la
crème fleurette froide.
Fouetter jusqu'à l'obtention d'une consistance
homogène.
Remplir 6 ramequins à crème brûlée.
Cuisson à four préchauffé à 100/125 °C pendant
une heure environ.
Au terme de la cuisson, laisser refroidir et
réserver au frais.
Au moment de servir, saupoudrer la surface
de cassonade (sucre roux) et caraméliser au
chalumeau ou au fer rouge.
Le château édifié par Jean-Baptiste Boisot, premier président du Parlement de Franche-Comté, se situe à Vaire-le-Grand, un des villages qui
composent la commune de Vaire-Arcier, avec Corcelles et Arcier. À ne
pas confondre avec Vaire-le-Petit, commune distincte. Là se situait le
principal piège de cette énigme !
Le château, pur bijou du début du XVIIIe siècle, mérite une visite
approfondie, par exemple le 20 septembre à l’occasion des journées
du Patrimoine.
Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Delphine Scauff, de Meudonla-Forêt, a gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte
touristique comprenant divers ouvrages. Les lauréats suivants ont reçu un teeshirt aux couleurs du Conseil général : Elyane Laurent, de Rurey, Céline Girard,
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chaque numéro.
Consultez la version multimédia aux adresses suivantes :
http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr
34_vu du doubs_septembre 2009
de Besançon, Claude Sauvageot, d’Arc-et-Senans, Carl Bourdenet, de Montlebon.
Vu du Doubs - n° 171 - septembre 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en
chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski, Monique
Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Création,
composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (Lionel
Georges, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 1, 2, 3, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 26, 27, 30 - Laurent
Cheviet pages 3, 12, 20, 28 - Yves Petit pages 3, 5, 21, 25 - Jack Varlet page 8 - Daniel Nowak pages 6, 7,
17, 18 - Droits réservés pages 3, 6, 7 8, 16, 23, 26, 27, 31 • Illustrations : Françoise Soeur pages 22, 34 • Vu
du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gared’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41
- www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta
Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est
imprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat.
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