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_rencontres :// Salins rejoint Arc-et-Senans au patrimoine de l'Unesco_zoom :// Auteurs et lecteurs fêtent le livre aux mots Doubs_logement :// 90 ans de construction sociale avec Habitat 25 _ le magazine du Conseil général n°171_ septembre 2009 dossier Bonne rentrée dans les collèges du Doubs I éditorial I La Jeunesse, une priorité commune et partagée ! « Claude Jeannerot, président du Conseil général, sénateur du Doubs, parmi les collégiens du Valdahon. R éaliser dans l'âge d'homme les rêves de la jeunesse » était, pour Léon Blum, l'une des définitions du bonheur. C'est sans doute vrai. Mais cela ne se fait pas tout seul. Encore faut-il être préparé, encouragé… Pour s'épanouir pleinement, la jeunesse a besoin d'être accompagnée sur le chemin de la vie : c'est bien évidemment le rôle irremplaçable des parents et de la famille. C'est aussi celui assuré par les équipes éducatives de l'Éducation nationale qui accomplissent leur mission dans des conditions parfois difficiles. Mais c'est également, pour ce qui concerne le temps du collège, l'une des responsabilités du Conseil général. L'ambition de notre politique ? Permettre à tous les collégiens du département d'accéder à des conditions optimales d'éducation. Cette priorité s'incarne dans diverses actions. Pour commencer, le Doubs poursuit un important programme de construction et de modernisation des collèges, programme qui complète l'entretien et l'équipement des établissements réalisés au quotidien. Progressivement, vous en êtes les témoins, les collèges du Doubs se modernisent et offrent ainsi toutes les conditions de réussite aux élèves. Il nous reste encore du chemin à parcourir pour être au bout de notre ambition. Ensuite, nous assurons gratuitement le transport des scolaires. Un département sur trois seulement prend totalement en charge le coût réel de ce service. Pour notre part, nous sommes attachés à ce choix car il traduit bien notre conception de l'équité pour faciliter l'accès à l'éducation. Le développement du transport adapté aux jeunes handicapés en témoigne aussi. Et puis, ce choix constitue la condition indispensable du maintien de la vie dans nos villages. Au-delà de ces aspects matériels, le Département encadre et forme les agents techniques dont les établissements ont besoin. Dans le prolongement du dispositif innovant Cantines pour tous, le Doubs met désormais en œuvre un plan départemental de la restauration scolaire afin de garantir l'équilibre nutritionnel et la sécurité alimentaire. Bien se nourrir, c'est une évidence, est un préalable de l'accès au savoir. En outre, notre collectivité a choisi d'aller au-delà de ses compétences obligatoires en facilitant l'accès à une offre culturelle et sportive large et de qualité. Cette action est d'ailleurs plébiscitée chaque année par les collégiens et les équipes éducatives. Notre accompagnement ne saurait se limiter au temps scolaire… C'est pourquoi, nous avons créé le Contrat territorial jeunesse qui permet aux jeunes d'organiser leurs loisirs avec l'appui d'un animateur. Enfin, en trois ans à peine, le Conseil général des jeunes s'est affirmé comme le lieu privilégié d'échanges et d'apprentissage de la citoyenneté. Vous le voyez, pour nous, la priorité éducative n'est pas un vain mot. Elle s'inscrit dans le concret et la diversité de l'action quotidienne. Ainsi, avec vous, parents et grands-parents, nous partageons une même priorité. Elle surpasse toutes les autres : l'avenir de nos enfants. 2_vu du doubs_septembre 2009 I sommaire le mémo du mois vies du Doubs rencontres infos Conseil général enfance dossier routes événements logement nature et culture zoom Doubs nature culture sport opinions détente I 04 05 06 10 12 13 20 21 22 25 26 28 30 31 32 34 Chiffres-clés Olivier Picart a choisi d’aider ceux qui aident Au plus près des Doubiens Ce qu’il faut savoir Quand la sculpture forme la jeunesse Bonne rentrée dans les collèges du Doubs La route des microtechniques progresse et la RD75 est à mi-parcours La rentrée des sapeurs-pompiers. La filière cheval a désormais sa maison Objectif : un logement convenable pour tous. Habitat 25 : 90 ans de construction sociale Flagey, première étape du Pays de Courbet, pays d’artiste Auteurs et lecteurs fêtent le livre aux mots Doubs Syratu, de pleine nature et innovant par nature. Musée de la Vigne de Lods Toujours plus de rencontres avec la Saison culturelle départementale L'actualité Les élus s’expriment Recette et énigme 12 I I 05 dossier 13 I I 30 zoom Bonne rentrée dans les collèges du Doubs 28 Les mots Doubs Didier van Cauwelaert, parrain 2009 septembre 2009_vu du doubs_3 5 000 ¤ 1,7 million C’est le montant moyen du prêt à taux zéro qui peut être accordé aux demandeurs d’emploi éligibles au dispositif Accre. Le dossier pour obtenir cette Nouvelle aide à la création d’entreprise (NACRE) peut être instruit par Développement 25. L’agence économique du Doubs bénéficie en effet d’un conventionnement avec l’État et la Caisse des dépôts et consignations pour assurer l’expertise financière avec l’octroi du prêt et le suivi des entreprises aidées. Développement 25, Catherine Humbert, tél. 03 81 65 10 21 de repas sont servis chaque année dans les collèges du Doubs. Six collégiens sur dix sont demi-pensionnaires, soit près de 13 000. Après le succès de son dispositif Cantine pour tous “des repas équilibrés à un prix allégé ”, le Conseil général met au point un plan départemental de la restauration scolaire avec au menu : équilibre et sécurité alimentaire, filières courtes et développement durable, lutte contre l’obésité et activités sportives... Voir notre dossier page 13. 399 015 parcelles cadastrales sont d’ores et déjà digitalisées dans le Doubs. Ce sont ainsi 329 communes sur un total de 594 qui sont couvertes, l’objectif étant de disposer d’un cadastre entièrement numérisé d’ici à 2011. C’est le fruit d’un partenariat entre le Département, la Direction générale des impôts, la Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture, les communautés de communes, EDF, GDF, France Telecom. Créé par Napoléon, le cadastre entre donc lui aussi dans l’ère du numérique pour continuer à témoigner de l’évolution du foncier des communes. 50 le 2 octobre, à Micropolis, parc des expositions de Besançon, afin de répondre à toutes les questions des quelque 600 porteurs de projet attendus. Gratuit et ouvert à tous, ce rendez-vous proposé par Développement 25 accueille aussi le chef d’entreprise Patrick Jolly, fondateur du site Internet pap.fr (Particulier à particulier) et auteur de Créer son entreprise pour la première fois. Il sera entouré d’élus, de chefs d’entreprise et d’experts pour échanger sur le thème : “Créer son entreprise, une opportunité face à la crise ?” (de 11h à 12h). Deux autres conférences retiendront l’attention par les temps qui courent : “L’étude de marché, une étape essentielle” (à 15h) et “Comment convaincre son banquier” (à 16h30). De 9h à 18h – Micropolis Hall C – Internet : www.grainesdecreateur.fr Plus de 1 000 personnes ont participé aux six réunions territoriales organisées par le Conseil général afin de mettre au point le programme d’actions et d’investissements pour le département : Doubs 2017. Du Pays de Montbéliard au Grand Besançon, du Pays Horloger au Pays des Sept Rivières, en passant par les Pays Loue-Lison, des Portes du Haut-Doubs, du Haut-Doubs et du Doubs central, la population a saisi cette occasion pour exprimer ses points de vue et ses attentes. Parallèlement, près de 1 000 questionnaires ont été adressés au Conseil général, soit par courrier, soit par mail. Nous en rendrons compte dans le numéro d’octobre de Vu du Doubs. 4_vu du doubs_septembre 2009 spécialistes de la création d’entreprise seront présents au salon Graines de créateur, 2008 restera dans les mémoires comme l’année de la crise économique mondiale. Elle a frappé durement le Doubs, l’un des départements les plus industriels de France pour son nombre d’emplois dans le secteur secondaire, avec notamment un nombre élevé d’intérimaires. Ce sont eux qui ont été les premiers touchés : ils représentent 80 % des 8 000 emplois disparus en un an dans la région. Dans son étude L’Année économique et sociale, l’Insee évalue les divers effets de la crise sur la Franche-Comté. À consulter via Internet sur www.insee.fr/fc I vies du Doubs I Olivier Picart a choisi d’aider ceux qui aident Un infirmier qui prend soin de ceux qui ne sont pas malades, quelle idée ! Soutenue par le Département, son action pilote et gratuite ne vise qu’un objectif : offrir des conseils très pratiques aux familles s’occupant d’un malade en perte d’autonomie. P rendre soin, tel est le métier qu’Olivier Picart a choisi d’exercer. Infirmier diplômé depuis plus de 20 ans, il a travaillé en libéral pendant une dizaine d’années, et c’est là qu’il a peu à peu décelé un besoin : celui d’une aide extérieure et professionnelle à “l’aidant”, ce proche du malade, conjoint, parent ou ami, qui passe souvent 24 heures sur 24 à ses côtés, avec plus ou moins de reconnaissance et pas mal de galères : la toilette, le coucher, les sorties… « L’aidant, le mot n’existe pas dans le dictionnaire, c’est un statut qui n’existe pas. D’ailleurs, la personne s’ignore souvent comme telle. » Un partage de savoirs entre la famille et le professionnel En 2007, Olivier Picart propose à l’Assad (Association d’accompagnement, soins et services à domicile) de travailler auprès des familles dans le cadre d’un atelier convivial et individuel. Depuis deux ans, il assure cette action pilote à mi-temps, qu’il est d’ailleurs allé présenter au congrès national de gérontologie, à Paris, en mars dernier. « Ce que je propose, c’est une mise en commun de deux connaissances : celle de l’aidant, de la famille, qui s’occupe d’un proche en perte d’autonomie ; et celle de l’infirmier, plus théorique et reposant sur une expérience professionnelle. À travers ce partage de savoir, nous cherchons une solution qui satisfasse le binôme, l’aidant et l’aidé. » La première rencontre entre l’infirmier et l’aidant consiste à faire connaissance, au domicile de la personne, dans les conditions de vie quotidienne. L’aide à la marche, l’installation au fauteuil ou au lit, les possibilités d’aide à la douche… sont des situations évoquées et décortiquées, lorsqu’elles posent problème. On refait les gestes, on évoque les solutions. « C’est vraiment pratico-pratique. Quelquefois, ce sont les aidants qui m’apprennent des trucs que je valorise ensuite. » Le coup de pouce d’Olivier Picart varie entre une et quatre séances, selon les situations. « Il s’agit vraiment d’une prise en charge globale, d’un regard bienveillant. Les personnes ont des besoins mais ne savent pas qu’il existe des solutions. Elles sont souvent en situation d’isolement. Les points d’entrée, pour moi, peuvent être des douleurs au dos, des difficultés de sommeil. » Olivier Picart a ainsi aidé une cinquantaine d’aidants en deux ans. Sa plus grosse difficulté ? La détection des besoins. Avis aux familles. Contact : Assad, tél. 03 81 41 96 96, ou Olivier Picart, tél. 03 81 41 67 35 septembre 2009_vu du doubs_5 Escale italienne I rencontres I pour le festival de musique Ce Voyage en Italie était inévitable. Il a inspiré tant de musiciens… Après l’étape tchèque, lors de l’édition 2008, le 62e Festival international de musique de Besançon – Franche-Comté célèbre donc le pays de Verdi. « Nous avons mis aussi un accent italien dans le 51e concours de jeunes chefs d’orchestre avec des œuvres de Rossini, Vivaldi, Frescobaldi… », fait remarquer Zdenek Macal, artiste associé à l’événement pour la seconde année consécutive. Le 11 septembre, sous sa direction, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo – joli trait d’union – ouvre la fête place de la Révolution avec un programme mêlant opéra et symphonies romantiques de Mendelssohn, Rossini, Mascagni et Verdi. Musique contemporaine et jazz aussi Parmi les nombreux événements programmés, on notera la venue, le 23 septembre, du Nederlands Kamerkoor, chœur de référence qui interprétera deux des pièces pour chœur d’Edith Canat de Chizy, compositrice en résidence à Besançon depuis un an. Ou encore, les moments d’inspiration jazz de Zig-Zag Territoires, label auquel l’équipe du festival a donné carte blanche, les 19 et 20 septembre. Enfin, le BBC Symphony Orchestra assurera des épreuves du concours de jeunes chefs d’orchestre, à partir du quart de finale. Quant au Magic Mirror, planté chaque année place Granvelle, il sera désormais payant, mais à tarif tout doux (3 €). _ Du 11 au 26 septembre. Tél. 03 81 82 08 72 www.festival-besancon.com Zdenek Macal. 6_vu du doubs_septembre 2009 Les Twins ont fait le printemps. Montbéliard Les Quatre saisons du Palot rythment la vie culturelle Pour mettre en musique sa politique culturelle, Montbéliard ponctue l’année de quatre rendez-vous joliment baptisés les Quatre saisons du Palot. C’est d’abord le lieu mythique qui fit les heures de gloire de la world music dans la Cité des princes : le Palot. En sommeil depuis quelques années, l’ancien cinéma vit désormais au rythme des Quatre saisons. Le printemps a été salué de manière éclatante. Warren Zavatta, petit-fils du célèbre clown Achille, a apporté sa bonne humeur, tandis que la Fanfare en pétard a mis de l’ambiance. L’été a pris des couleurs éclatantes avec le Cabaret Tzigane et le théâtre Dell’Arte. Pour cet automne, place à l’humour et aux talents en herbe… Prime à l’originalité Les Quatre saisons reposent sur un triptyque : quatre jours, quatre générations et quatre euros. « Le concept est unique en son genre. C’est l’opportunité pour la Ville de Montbéliard d’ouvrir un espace culturel de qualité et de l’animer tout en favorisant la pratique d’amateurs et de professionnels », précise Jocelyne Ricci, adjointe à la Culture. La programmation des Quatre saisons inclut une animation cabaret, une soirée festive musicale, un spectacle humoristique autour de la danse, de la musique, de la chanson, un atelier de pratique artistique destiné aux adolescents et deux spectacles familiaux autour des arts du cirque et du conte. Le concept des Quatre saisons a retenu l’attention du jury national Evillementiel pour son originalité dans le domaine de la culture. _ Du 24 au 27 septembre. Tél. 03 81 99 22 57 ...I rencontres 3 octobre Pouilley-Français, I capitale de la gastronomie Harmonie Peugeot-Citroën Le lion connaît la musique Tout naturellement, le siège de l’Harmonie de Peugeot-Citroën se situe à deux pas du Centre de production de Sochaux. La formation soufflera ses 80 bougies en 2010. Aujourd’hui, elle présente plusieurs facettes. C’est d’abord une école de musique agréée par la Confédération musicale de France et conventionnée avec le Conservatoire de Montbéliard. Ouverte à tous, enfants et adultes, elle compte 100 élèves et sept professeurs. Ensuite, c’est un orchestre de 130 musiciens et choristes, classé en division Honneur. Il donne deux concerts par an, en décembre et au printemps. L'harmonie dispose également d'un ensemble vocal et d'une batterie fanfare. Depuis 19 ans déjà, la Foire aux saveurs d’automne réjouit les papilles de quelque 15 000 visiteurs avec plus de 150 exposants présents, en grande partie régionaux. La recette de sa réussite s’appuie sur les valeurs sûres du terroir franc-comtois. Au programme : dégustations et démonstrations du village artisan, 600 repas saveurs (6 ou 10 € boissons non comprises), expositions. Et une nouveauté : un espace entièrement dédié au bio avec plus de 15 exposants. Une belle occasion de faire son marché en trouvant force légumes, fruits, salaisons, sels de Guérande, confitures, fromages, pains, sirops, vins (bio, de pays), eaux de vie, escargots, terrines, volailles ! _ De 9h à 18h, à Pouilley-Français Parking : 1€ par voiture http://saveursdautomne.free.fr Un anniversaire en fanfare À l’occasion de son anniversaire, l’Harmonie prévoit de nombreux rendez-vous. Le premier, le 2 octobre prochain, avec l’inauguration de l’établissement sochalien dédié à l’apprentissage musical : espace Daniel-Zemp, du nom de l’ancien chef d’orchestre, décédé l’an dernier. « Sous l’impulsion du directeur Walter Demontrond, notre comité planche sur beaucoup de projets : jumelages avec d’autres orchestres et chorales, création de Casse-Noisettes avec les écoles de Sochaux, collaboration avec le collège de Sochaux et concerts multiples », souligne Michel Armand, président. Il ne cache pas toutefois, que l’Harmonie connaît des heures difficiles avec une très forte baisse des ressources depuis quelques années. Mais le président est optimiste. « Nous pouvons heureusement compter sur nos partenaires dont la Ville de Sochaux qui représente 50 % de nos subventions ainsi que le site PSA Sochaux, le comité d’établissement, et le Conseil général qui apporte un coup de pouce à l’école de formation. » Un concert avec Michel Godard, grand jazzman issu de la formation, est également en projet. _ Tél. 03 81 94 34 39 Web : ht t p://www.harmonie-peugeot.f r Rectificatif Pour donner suite à l’article publié dans le numéro de mai de Vu du Doubs (page 28), le docteur Solange Bresson-Hadni, co-directeur du Centre collaborateur OMS pour la prévention et le traitement des échinococcoses humaines, nous écrit que le pronostic de la maladie humaine s’est considérablement amélioré depuis 30 ans. Les données publiées dans notre article apparaissent « très pessimistes et inquiétantes, elles ne correspondent pas aux informations délivrées actuellement. » Nous vous invitons à prendre connaissance du courrier adressé par le docteur Solange Bresson-Hadni sur notre site Internet : www.doubs.fr septembre 2009_vu du doubs_7 Exposition au Conseil général Chorégraphie plasticienne Tout semble les séparer ! Isabelle Bailly peint à grands coups de couleurs chaudes, travaille pigments et matières aux confins de l’abstraction. Tandis que Michel Veysset sculpte l’inox et la pierre, et, de leur froideur, extraie la grâce. Mais ce qui les sépare justement les rassemble. L’inox capte et renvoie la lumière et les couleurs des toiles, un dialogue s’instaure. Et l’on découvre vite qu’Isabelle Bailly sculpte et photographie aussi, que Michel Veysset réalise des vidéos… Tous deux membres de l’association d’artistes professionnels, Artpol, ils se sont découvert une source d’inspiration commune : la danse. Le mouvement, un défi pour ces plasticiens qui s’inscrivent dans une recherche résolument contemporaine ! Comment traduire ou saisir la dynamique des corps ? Comment l’inscrire dans l’espace ? Réponses à l’exposition conçue pour le Conseil général : Chorégraphie plasticienne. _ Du 7 septembre au 19 octobre, Conseil général, 13-15 rue de la Préfecture à Besançon. Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h30, le vendredi de 8h30 à 12h. Renseignements : 03 81 25 85 78 Michel Veysset. Isabelle Bailly. ...I rencontres I Les voutes médiévales de Salins. L’Unesco unit gabelous et faux-sauniers d’Arc-et-Senans à Salins La ville de Salins-les-Bains espérait cette reconnaissance, le Conseil général du Doubs l’a soutenue avec conviction… Désormais, c’est chose faite : l’inscription de la Saline royale d’Arc-et-Senans au patrimoine mondial de l’Unesco, prononcée en 1982, est étendue aux salines de Salins depuis le 27 juin 2009. Et ce n’est que justice de l’histoire puisque le monument idéal de Ledoux n’aurait pu s’édifier sans la pré-existence des moyenâgeuses salines de la vallée de la Furieuse. L’un ne va pas sans l’autre ! Des complémentarités riches « Nous étions sur la liste indicative de l’Unesco depuis 2002, mais nous avons demandé à être inscrits en complément de la Saline royale d’Arcet-Senans, et cela nous a beaucoup aidés », a déclaré Claude Jourdant, maire de Salins. « Il s’agit maintenant de tenir notre place dans ce prestigieux label, mais, avec nos amis d’Arc-et-Senans, nous travaillons main dans la main. » « Les collectivités – le Département du Doubs en particulier – se sont mobilisées pour aboutir à cette reconnaissance », s’est réjoui Claude Jeannerot. « Nous sommes en effet convaincus de la complémentarité de nos sites. C’est d’ailleurs pour cela que l'Établissement public de coopération culturelle de la Saline royale – que nous avons mis en place récemment – réunit, autour du Département, propriétaire du site, l'État, la Région, Besançon, Arc-et-Senans, et Salins-les-Bains. Je suis persuadé que ce classement par l’Unesco est porteur d’emplois et d’activité pour notre région. » « Au cours des trois dernières années, nous avons mis en place des synergies profitables à nos deux sites. Par exemple, nos musées du sel sont complémentaires », signale Michel Pierre, directeur de la Saline royale qui accueille environ 120 000 personnes par an, tandis que Salins en reçoit 45 000. « Nous travaillons à une communication et une billetterie communes. Nous souhaitons réaménager le sentier des gabelous qui suit le saumoduc entre les deux sites. Les journées du patrimoine seront l’occasion de démontrer la richesse de nos complémentarités. » _ Rendez-vous pour les 16e journées du patrimoine les 19 et 20 septembre. 8_vu du doubs_septembre 2009 VDD Choix, qualité et compétence ASPIRATION CENTRALISÉE ASPIRATION DES POUSSIERES Puissance – Performance – Résistance Deux fois plus de puissance qu’un aspirateur traditionnel. Centrale d’encombrement réduit, idéale pour les appartements car elle peut être installée dans un placard. Une prise pour 80 m2. PORTES DE GARAGE Sectionnelles, basculantes, rideaux métalliques PORTAILS Aluminium, PVC, bois, acier ASPIRATION DES SUBSTANCES LIQUIDES ET SOLIDES Efficacité – Fiabilité Une forte puissance de succion. Aucune perte d’aspiration grâce au système cyclonique qui offre une aspiration constante. Refoulement de l’air vicié à l’extérieur. Facilité d’entretien. ASPIRATION A VIDANGE AUTOMATIQUE Ets LEGAIN Serge 5 chemin du Vieux Village 25170 CHAMPAGNEY Tél. : 03 81 59 08 87 Simplicité – Polyvalence Nous sommes les premiers au monde à présenter une centrale d’aspiration à vidange automatique. Aspire les matières solides et liquides. Séchage des sols intérieurs et extérieurs. Courriel : [email protected] – Site : www.drainvac-legain.com MOTORISATIONS - AUTOMATISMES Neuf et existant, barrières levantes. 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RD 475 Écot Reprise de la géométrie de la route départementale, création d’accotements, circulation alternée, durée prévisible des travaux : un mois et demi. RD 486 Rougemont Travaux de reprise d’assainissement routier, circulation alternée, durée des travaux : un mois. RD 437 Liebvillers Mise en place d’un dispositif de protection contre les chutes de pierres face à l’usine Facel, circulation alternée, durée prévisible des travaux : deux mois. Depuis le 1er septembre, le Conseil général du Doubs a mis en place un nouveau schéma départemental de transports interurbains de voyageurs. Celui-ci est articulé autour de deux lignes structurantes reliant Pontarlier à Besançon et Pontarlier-Morteau-Maîche-Montbéliard. Les autres secteurs du département verront prochainement d’autres lignes se mettre en place, complémentaires aux deux existantes. Ce schéma départemental répond à la volonté d’assurer un maillage pertinent du territoire. Les lignes, les horaires, le cadencement et les tarifs sont adaptés à la réalité du trafic existant. Concrètement, les ex-lignes 104 et 105 reliant Pontarlier à Besançon font place aux lignes A (via Ornans) et A express (via Nods), tandis que les ex-lignes 402 (Pontarlier - Morteau), 301 (Morteau – Maîche) et 218 (Maîche – Montbéliard) sont remplacées par la ligne B reliant Pontarlier à Montbéliard. Le nombre de trajets sur la ligne A est augmenté. La ligne B fonctionne en horaire fixe ou sur réservation. D’autres améliorations sont attendues sur ces deux lignes. En effet, sur les lignes A et A express, des véhicules à haut niveau de service prendront le relais des véhicules actuels au cours du premier trimestre 2010. Un service à la demande Les autres lignes tout public existantes, qui étaient empruntées très majoritairement par des jeunes, de la maternelle au lycée, sont désormais affectées uniquement au transport scolaire. En attendant la mise en place, début 2010, du service sur réservation pour le grand public sur ces secteurs, les voyageurs peuvent continuer à utiliser ces transports dans la limite des places disponibles. Rapides et économiques, ces moyens de transport poursuivent donc leur mission de lien entre les territoires et les hommes, de manière plus rationnelle, tout en prenant en considération la dimension environnementale. Renseignements horaires et tarifs : Tél. : 03 81 25 83 83 - www.doubs.fr Zone de Pontarlier RD 131 La Longeville – Montbenoît Calibrage et renforcement de la chaussée. Déviation. RD 437 Les Combes Travaux de construction d’une dalle d’élargissement et calibrage de la route. Circulation alternée. RD 452 Villers-sous-Chalamont Création d’accotements et assainissement. Déviation. RD 131 Orchamps-Vennes Création d’accotements et assainissement. Déviation. RD 461 Villers-le-Lac Travaux de purges de grillages de protection contre les chutes de pierres. Circulation alternée. RD 133 Guyans-Durnes Restauration d’un pont. Déviation. RD 437 Les Combes Mur de la résurgence de la Colombière. Travaux de construction d’une dalle d’élargissement et calibrage de la route. Circulation alternée. RD 9 Frasne, lieu-dit “Casse Cul” Travaux de calibrage, renforcement et rectification de tracé. Déviation. 10_vu du doubs_septembre 2009 Chef d’entreprise, pourquoi pas vous ! Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? L’opération Chef d’entreprise, Pourquoi pas vous ! s’adresse donc à vous. Elle consiste en une réunion d’information en présence du conseiller général de votre canton. Des chargés de mission de Développement 25, des responsables bancaires et consulaires, un conseiller bénévole – cadre ou dirigeant à la retraite – apportent chacun leur éclairage sur le sujet. Ils s’appuient sur un film qui retrace les démarches-clés. Autre temps fort de cette rencontre : les témoignages de ceux qui se sont lancés. Contact création 0 825 00 12 25 Internet : www.doubs.org [email protected] les mardis à 18h30 8 septembre, mairie de Loray, pour le canton de Pierrefontaine-les-Varans, en présence de Jean-Marie Pobelle. 15 septembre, salle polyvalente de Deluz, pour le canton de Roulans, en présence de Yannick Dessent. 22 septembre, salle polyvalente de Mathay, pour les cantons de Pont-de-Roide et de Saint-Hippolyte, en présence de Louis Cuenin et de André Péquignot. 29 septembre, mairie de Levier, pour le canton de Levier, en présence de JeanPierre Gurtner. 6 octobre, salle du bas de la mairie, pour le canton de Boussières, en présence d’Annick Jacquemet. ...I infos CG Collectivités territoriales : les réformer oui, mais comment ? I De gauche à droite, les sénateurs Yves Krattinger (président du Conseil général de Haute-Saône), Claude Jeannerot (président du Conseil général du Doubs), Martial Bourquin (maire d’Audincourt), auxquels s’était joint Gabriel Mignot, ancien président de la 5e Chambre de la Cour des Comptes. Sur la base du rapport Balladur, le président de la République a lancé en urgence la réforme des collectivités territoriales pour une présentation au Conseil des ministres le 26 août, puis au Sénat en septembre. Les débats risquent d’être difficiles ! A fin d’éclairer cette question centrale de la vie républicaine en France, Claude Jeannerot et Martial Bourquin avaient convié, mi-juillet, devant les élus locaux, deux orateurs experts en la matière : Gabriel Mignot, ancien président de la 5e Chambre de la Cour des comptes et Yves Krattinger, rapporteur de la commission sénatoriale Belot. Les sénateurs entendaient en effet ne pas rester muets sur le sujet et, surtout, donner la parole aux élus locaux qui sont les premiers concernés par cette réforme. Après un point sur la fiscalité des collectivités locales, Gabriel Mignot a passé la parole aux sénateurs. Vu du Doubs : Quelles sont les différences dans l’approche et les conclusions entre le rapport Balladur et celui de la commission sénatoriale ? Yves Krattinger : À l’issue d’une année de travail, notre mission sénatoriale a voulu rendre justice aux collectivités territoriales aujourd’hui stigmatisées au plus haut sommet de l’État. Je rappelle avec force qu’elles représentent 73 % de l’investissement public pour environ 10 % de l’endettement de notre pays. Ce constat témoigne d’une bonne gestion des deniers publics. La décentralisation doit donc se poursuivre avec conviction. Elle est désormais le socle inaliénable de notre pacte démocratique et républicain. Si des évolutions sont souhaitables, elles doivent d’abord répondre à un besoin d’efficacité de l’action publique. Mieux répartir les compétences entre les trois niveaux de collectivités, améliorer la gouvernance territoriale et refonder la fiscalité locale, tels sont les trois axes qui retiennent aujourd’hui l’attention de nos concitoyens. Claude Jeannerot : Le rapport Balladur propose de terminer la carte de l’intercommunalité et de créer sept ou huit métropoles d’envergure européenne. Vision que nous pouvons partager. Il préconise une meilleure articulation entre Région et Département, ce que nous pouvons aussi partager. Mais c’est la méthode qui diffère. Le rapport Balladur préconise la création de postes de conseillers territoriaux qui siégeraient à la fois au Conseil régional et au Conseil général, tandis que nous proposons de renforcer la conférence territoriale qui réunit les collectivités et les incitent à travailler de concert. Nous sommes opposés à la suppression de la clause de compétence générale car, contrairement à une idée reçue qui la rend responsable du millefeuille administratif, elle permet aux différentes collectivités d’innover et de s’adapter à leur territoire. Enfin, il s’agit de jeter les bases d’une réforme fiscale. C’est indispensable à condition d’assurer l’autonomie financière des collectivités sans faire tout peser sur les ménages. Martial Bourquin : Les conseillers territoriaux sont au cœur de la réforme défendue par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur. Or, elle part d’un postulat erroné, à savoir que l’on va réaliser des économies en réduisant le nombre d’élus. C’est une imposture ! Jamais les Régions et les Départements n’ont eu autant de responsabilités à assumer. Comment les élus y feront-ils face ? Nous risquons de voir leur rôle se professionnaliser, et cela aura un coût. Or, actuellement, leurs émoluments et leurs frais de déplacement représentent 0,33 % du budget des collectivités, soit, pour l’ensemble des élus territoriaux, trois fois le seul budget de l’Élysée ! Derrière ces considérations populistes, c’est une reprise en main des collectivités par l’État qui se profile. En savoir plus : www.senat.fr rubrique rapports : Faire confiance à l’intelligence territoriale septembre 2009_vu du doubs_11 I I Quand la sculpture enfance forme la jeunesse La parole aux jeunes Une activité manuelle et créative peut le comportement des jeunes : ils prennent confiance en eux, améliorent leur aider un pré-ado à canaliser son énergie pour mieux se concentrer. capacité de concentration… » Des garçons et des filles de 10 et 11 ans Un imaginaire intact et riche en ont fait l’expérience dans le cadre « Ces pré-ados sont très réceptifs, ils d’une action collective proposée ont un imaginaire riche et intact », remarque le sculpteur Jean-Marc Vienpar le Conseil général. Samy : « Ce que j’aime dans la sculpture, c’est de pouvoir me défouler. J’ai choisi un sujet d’imagination, décoratif. Je vais l’offrir à ma maman. » Morgane : « Ça me plaît d’apprendre à me servir des outils. Moi, je fais un vase. » Zachary : « Ça me calme de travailler la pierre, ça m’oblige à être précis. J’ai déjà vu des sculptures, mais faire quelque chose soi-même, c’est encore mieux. » Benjamin : « C’est dur mais j’aimerais bien devenir sculpteur plus tard. » Manon : « Ma sculpture, je vais l’offrir à ma cousine qui vient de naître. » « J ’accompagne actuellement une quarantaine de jeunes, ainsi que leurs parents, au titre de l’Aide éducative à domicile, une des missions assurées par le Conseil général », explique Josette Bichet, éducatrice spécialisée et référente AED à l’Espace d’action médico-sociale du Haut-Doubs. « Plutôt qu’une consommation d’activités ludiques, je leur propose souvent des activités créatives comme de la danse, de l’expression corporelle, et aussi des rencontres avec des artistes et des artisans, des randonnées. De façon à les rendre acteurs d’un projet. On peut constater des évolutions positives dans not qui les a accueillis trois mercredis de suite à Ornans. « Visiblement, cogner sur la pierre, ça leur fait du bien. Mais ils découvrent vite qu’il faut orienter son geste pour exprimer quelque chose. Ils se rendent compte, qu’en plus de la technique, il y a des connaissances à acquérir. Nous avons parlé de géologie, d’histoire, d’outils… Ils ont fait des bas-reliefs avant de se mesurer à un morceau de calcaire tendre. » Démonstration est faite ainsi que les connaissances acquises trouvent plein d’applications passionnantes ! Espace d’action médico-sociale du HautDoubs, 6 rue Émile-Magnin à Pontarlier. Tél. 03 81 38 87 61 Josette Bichet, éducatrice spécialisée, et Angélique Vicky, assistante en contrat avenir. L’Aide éducative à domicile, qu’est-ce que c’est ? L’Aide éducative à domicile (AED) s’inscrit parmi les missions de prévention et de protection de l’enfance du Conseil général, l’une de ses principales compétences. « Ce dispositif vise à aider des parents confrontés à des difficultés avec leurs enfants », explique Josette Bichet, éducatrice spécialisée et référente AED. « Soit les parents viennent nous trouver spontanément, soit les situations nous sont signalées par les travailleurs sociaux ou les enseignants. Nous établissons un contrat avec la famille afin de fixer des objectifs sur une période de six mois à un an, renouvelable. En général, nous suivons les familles entre deux et quatre ans. » Actuellement, 350 enfants et jeunes (de la naissance à 21 ans) bénéficient d’un suivi avec leurs parents. 12_vu du doubs_septembre 2009 I I dossier Bonne rentrée dans les collèges du Doubs Cette rentrée scolaire 2009 marque un tournant important dans la vie de Maïa, Juliette, Romain, Djamil, Nermiina, Zhang, Arnaud, et tant d’autres. Ils quittent l’école primaire, pour rejoindre “les grands” au collège. Non sans appréhension, ils vont découvrir plusieurs enseignants pour une grande variété de matières. Ils vont découvrir aussi qui un établissement en travaux, qui un collège tout neuf… Et ils bénéficieront de multiples activités comme Collège au cinéma, d'un encouragement à pratiquer une activité physique avec Doubs Pass Sport, d'une restauration qui vise l’excellence… Autant d’initiatives menées par le Conseil général pour les accompagner dans leur parcours scolaire. ////////////////////////////////////////////////////////////////////// septembre 2009_vu du doubs_13 ...I I dossier Au collège, dans la cour des grands Aux collèges Camus et Clairs-Soleils, à Besançon, et Paul-Élie Dubois à l’Isle-sur-le-Doubs, les “petits sixièmes” vont inaugurer des bâtiments complètement remis à neuf. Le programme de rénovation et de restructuration Collèges 2010, doté d'un budget de 495 M¤, est à mi-parcours de sa réalisation. État des lieux. S Un projet équilibré pour le Pays de Montbéliard i l’Éducation nationale assure la responsabilité pédagogique, le Département est responsable du bâti et donc de la construction, rénovation et entretien des collèges. Il assume également la restauration et les personnels techniques sont désormais placés sous son autorité. C’est pour lui une compétence obligatoire. Le Conseil général du Doubs a choisi d’aller plus loin en menant une politique éducative riche et variée de façon à donner à tous les jeunes les mêmes chances de réussite, condition d’une bonne insertion sociale ultérieurement. Ce dossier vous présente les avantages que le Conseil général apporte aux jeunes et à leur famille au cours de ces années collège. Sur les 48 collèges publics du Doubs, 40 étaient à restructurer ou à rénover, à l'arrivée de l'actuelle majorité. Aujourd’hui, info + Le développement se fait durable Le développement durable s’inscrit dans la réalité. Le Conseil général a fait évoluer ses référentiels appliqués à la construction des collèges afin d’améliorer leurs performances énergétiques : chauffeeau solaire, isolation renforcée, toiture terrasse, récupération d’eau de pluie... L'intégration des enjeux environnementaux est évaluée à 15 Me. Un geste utile aujourd’hui, important pour l’avenir. 14_vu du doubs_septembre 2009 à un établissement. Sur la base de ces principes, nous avons eu une quarantaine de réunions de concertation dans le Pays de Montbéliard, avec l'Inspection académique, les élus, les équipes éducatives, les parents d’élèves. Nous sommes parvenus à un projet qui sera présenté à l’Assemblée départementale en octobre. Dans les grandes lignes, ce projet prévoit la création d'un nouveau collège dans le quartier de la Petite Hollande, à Montbéliard, sur le site de Pergaud, à l’horizon 2012. Un nouveau collège sera construit à Bethoncourt sur le site des Fenottes. C’est un projet qui apparaît équilibré et équitable, bien adapté aux spécificités territoriales et capable de diversifier le recrutement des élèves. » le programme Collèges 2010 est à miparcours. 18 collèges sont en cours de travaux ou terminés, un établissement a été créé à Doubs. Avec un budget annuel de 50 millions d’euros, un coup d’accélérateur a été donné. Il convient désormais, dans le contexte de crise, de ramener les investissements à un niveau moins élevé, de l’ordre de 25 M€ par an, afin d’achever ce programme ambitieux à l’horizon 2018. Le Pays de Montbéliard, qui connaît une nouvelle mutation économique et sociale, a fait l’objet d’attentions particulières. « Notre objectif est de parvenir à une bonne répartition des établissements sur ce territoire densifié en population, avec une priorité : promouvoir la mixité sociale », rappelle Rémy Nappey, vice-président en charge de la Citoyenneté, de la Politique éducative et culturelle. « Pour que les établissements connaissent une viabilité, l'Éducation nationale conseille au minimum 400 élèves. Cela permet aussi de proposer des enseignements optionnels, comme la musique, le sport, qui donnent une identité forte et des atouts Rémy Nappey, vice-président en charge de la Citoyenneté, de la Politique éducative et culturelle « La principale finalité de notre politique éducative est de fournir aux jeunes les moyens d’épanouir leurs talents et de réaliser leurs projets, afin qu’ils trouvent aisément leur place dans la société. C’est pourquoi tout ce que nous entreprenons s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec les principaux, les équipes éducatives et administratives, les agents techniques, et, bien entendu, les parents d’élèves et leurs associations. Ainsi, une expérimentation a été menée aux collèges de Bart et d’Ornans afin d’alléger le poids des cartables. Un bilan sera Rémy Nappey en compagnie de François Dupuis, principal du collège de l’Isle-sur-le-Doubs. réalisé avant d’envisager son extension. D’autres solutions comme la mise à disposition de casiers, ou encore la remise d’un deuxième jeu de livres peuvent être envisagées. D’autres initiatives comme Doubs Pass Sport, le Contrat territorial jeunesse sont aujourd’hui pérennisées. » ...I I dossier Derniers travaux avant la rentrée. Au collège de Frasne, des structures modulaires ont été joliment aménagées. Chauds les travaux pendant l’été Des collèges agréables à vivre, pour bien apprendre et bien grandir. Les entreprises n’ont pas chômé en juillet et août. Elles disposaient de deux mois, pas plus, pour réaliser le programme de travaux mis au point par le pôle Patrimoine du service des collèges de la direction de l’Éducation. « En dehors des grosses opérations de notre programme de restructuration, nous devons assurer l’entretien ordinaire des établissements », fait remarquer Gilles Chartraire, son directeur. Pas du tout ordinaire, en vérité, cette année. En témoigne la rénovation complète de la salle de restauration et de la cuisine du collège Victor-Hugo, à Besançon, pour un montant de 500 000 €. « Nous devons répondre ici à une augmentation des effectifs de l’ordre de 20 %. Plus de 700 élèves y déjeunent. En septembre, ils découvriront un espace fonctionnel et agréable, avec un mobilier neuf », souligne Laurence Durant, responsable du pôle. Faire face à des effectifs en hausse Au collège de Frasne, la hausse des effectifs nécessite l’aménagement de trois salles de cours dans des structures modulaires adaptées à cette zone de montagne, en attendant la restructuration de l’établissement. Mêmes causes, mêmes effets à Quingey où deux classes supplémentaires sont installées. Tandis qu’au collège Diderot, à Besançon, des travaux de sécurité incendie ont été menés, la salle de laverie de celui de Blamont a été modernisée afin d’améliorer les conditions de travail des agents techniques. Une infirmerie a été installée au collège de Saône. Enfin, la desserte du collège Malraux, à Pontarlier, a été modifiée pour améliorer la sécurité des élèves. Pour la rentrée, la fée du logis aura opéré en temps et en heure ! Une des priorités : alléger le poids des cartables. 4 000 C’est le nombre d’ordinateurs mis à la disposition des collégiens dans les établissements du Doubs, à l’initiative du Conseil général, pour un budget annuel de 500 000 euros. septembre 2009_vu du doubs_15 ...I I dossier Jeunes : des avantages à la carte Six collégiens sur dix sont demi-pensionnaires, soit près de 13 000. Bien se nourrir pour bien grandir « D es repas équilibrés à prix allégé », c’est ce que propose le dispositif Cantine pour tous lancé par le Conseil général du Doubs dès que la restauration scolaire est devenue une compétence départementale, en janvier 2005. Une aide financière est accordée à toutes les familles qui perçoivent l’allocation de rentrée scolaire. Quelque 3 000 jeunes en bénéficient. Désormais, doté d’un plan départemental dynamique, le Doubs va plus loin afin de renforcer l’équilibre nutritionnel et la sécurité alimentaire. « Depuis un an, nous menons une campagne de sensibilisation et de formation avec les cuisiniers, les infirmières et les enseignants en EPS (Éducation physique et sportive, annonce Gilles Chartraine, directeur de l’Éduca- tion. « Ensemble, nous associons sport, santé et nutrition. Les élèves pourront, par exemple, déterminer l’équilibre de leur plateau-repas à l’aide de codes couleur. Ces actions s’inscrivent dans le plan national Nutrition Santé 2006-2010. » Par ailleurs, la mise en place d’un groupement d’achat permet d’optimiser les budgets et de mieux harmoniser les menus. Nous entendons développer les filières courtes d’approvisionnement, ainsi que les achats de produits issus de l’agriculture biologique. Enfin, plus de 300 agents techniques et gestionnaires de cantines scolaires sont formés à la maîtrise de la chaîne alimentaire et à la traçabilité des produits, avec le concours du Laboratoire vétérinaire départemental. Du sport au choix 4 000 collégiens ont bénéficié de Doubs Pass Sport au cours l’année scolaire écoulée. Cette aide incite les jeunes à prendre une licence sportive dans un club. Son montant s’élève à 30 € pour la période 2009-2010. Seule condition à remplir : être bénéficiaire de l’allocation de rentrée scolaire et se situer dans la tranche d’âge des collégiens. Le Conseil général soutient aussi les associations sportives des collèges (UNSS) dans leur organisation logistique (transports, notamment). Par ailleurs, l’apprentissage de la natation dès l’école primaire est favorisé tout particulièrement. Objectif : qu’à l’issue de la classe de 6e, tous les jeunes se sentent à l’aise comme des poissons d’eau douce. Terre de champions, le Département du Doubs encourage la pratique du ski, dès l’école primaire, sur le temps scolaire. Avis aux graines de champions ! 16_vu du doubs_septembre 2009 Le Conseil général encourage les pratiques sportives, notamment en assurant le transport des collégiens. Petit investissement pour grand rendement : vendue 7 �, la carte Avantages jeunes propose une grande diversité de réductions et de gratuités dans les secteurs de la culture (bibliothèques, Saline royale d’Arc-et-Senans, château de Joux...), des loisirs, des sports et dans les commerces. Concerts, cinéma et spectacles sont aussi aisément accessibles. Il est même possible de s’offrir des week-ends à prix mini à Londres, Berlin, Prague et Venise. Plus d’hésitation, profitez-en ! D’ailleurs, 68 000 jeunes Franc-Comtois – dont 60 % de Doubiens – ont adopté la carte Avantages jeunes. Centre régional d'information jeunesse, 27 rue de la République, 25000 Besançon. Tél. 03 81 21 16 16 www.jeunes-fc.com Passeport pour la forme Perdre du poids, ce n’est pas ennuyeux avec le Repop, Réseau de prévention et de prise en charge de l’obésité pédiatrique. Bien au contraire ! Depuis 2007, à la demande du Conseil général, l’association présente sous forme d’ateliers de découverte – Pass’Sport Forme – des activités sportives et physiques adaptées. Tout cela de façon ludique : l’objectif est de faire prendre conscience aux jeunes de l’importance des activités physiques sur la santé. Au bout d’un nombre varié de séances, ils peuvent choisir un sport qui les attire et rejoindre un club. La santé et la forme vont de pair tout au long de la vie ! ...I I dossier 40 000 C’est le nombre de kilomètres parcourus chaque jour par les 400 véhicules mobilisés pour les 590 circuits de transports scolaires. Soit, quotidiennement, l’équivalent d’un tour du monde ! 26 000 élèves, de la maternelle au BTS, bénéficient gratuitement de ce service. En effet, le Doubs compte parmi les 30 départements qui prennent intégralement en charge le coût réel, soit 26 M€ par an. L’optimisation des circuits depuis 2008 a permis d’assurer le meilleur service au meilleur prix. Le kilométrage a été réduit de 25 % : c’est une économie conséquente mais c’est aussi un geste pour l’environnement ! Dans la même optique, les allers et retours assurés entre midi et deux seront progressivement supprimés partout où il existe un service de restauration scolaire. C’est là aussi un souci de cohérence : le Département ne peut pas à la fois soutenir la création de cantines locales, à la demande des communes, et financer un transport méridien... N’oublions pas que l’obligation légale pour les Départements est d’organiser un aller et retour par jour et de permettre ainsi l'accès à l'éducation. Frédéric Maurice, animateur, initie les collégiens au secourisme. Des activités toute l’année avec l’animateur jeunesse O Tous les cars scolaires sont équipés de ceinture de sécurité individuelle. Bonne conduite Les véhicules qui assurent les transports scolaires sont tous récents et confortables : ils circulent depuis moins de quatre ans. Ils sont aussi tous équipés de ceintures de sécurité : le Département anticipe ainsi sur la législation. Face à la montée des actes d’incivilité, une charte de bonne conduite a été établie. Elle est signée par le conducteur et, bien entendu, par l’élève. Si le premier s’engage à être ponctuel et courtois, notamment, le second veille à être poli et prudent. Ces règles sont communes aux réseaux de la Région et des Communautés d’agglomération de Besançon et de Montbéliard. rganiser un camp itinérant pendant l’été ou une soirée festive, assister à un grand match de foot au stade Bonal, monter une exposition créative dans le cadre du Tour de France… Tout cela, c’est possible avec l’animateur du Contrat territorial jeunesse. Ce dispositif a été mis en place par le Conseil général auprès des Communautés de communes afin de développer des activités pour les jeunes en milieu rural. La formule, assortie d’une subvention appréciable, a remporté un vif succès puisque 17 contrats ont été passés. Dans le collège et en dehors « J’interviens auprès des jeunes hors temps scolaire mais aussi dans le temps périscolaire si bien que je suis basé à la fois dans les locaux de la Communauté de communes des Isles du Doubs et dans le collège PaulÉlie Dubois, commente Frédéric Maurice. Je gère la salle multimédia de l’établissement ce qui me permet de rencontrer les collégiens et de discuter avec eux des projets dont ils ont envie afin de les mettre en œuvre avec eux. » « Comme je suis pompier volontaire, je les initie volontiers aux règles de sécurité. L’aide financière du Conseil général me permet d’organiser, chaque année, pour tous les élèves de 3e, une formation de dix heures qui les prépare au certificat de compétences PSC1 (Prévention secours civique). Ils sont capables ainsi d’assurer les premiers soins en cas d’accident. Quelles que soient les activités, nous les incitons à prendre des initiatives et des responsabilités. » Les idées ne manquent pas, et les animateurs jeunesse en échangent entre eux lors de rencontres organisées à l’initiative du Conseil général. septembre 2009_vu du doubs_17 ...I I dossier Bouillons de culture pas brouillons C haque année, les dispositifs culturels proposés par le Conseil général font le plein. Collège au théâtre, au cinéma, au musée – en particulier au musée de la Résistance et de la Déportation, à Besançon – accueillent chacun entre 5 000 et 7 500 collégiens. Depuis 13 ans que le dispositif existe, 65 000 places ont été distribuées dans le cadre du dispositif Collège au spectacle. Pendant l’année 2008-2009, plus de 90 spectacles étaient à l’affiche grâce au partenariat avec une quinzaine de structures de création et de diffusion comme le Nouveau Théâtre, à Besançon, l’Allan, à Montbéliard, ou encore le Centre d’animation du Haut-Doubs, à Pontarlier. Il ne s’agit pas d’une sortie récréative mais d’un moment créatif que les enseignants s’attachent à exploiter dans leur programme. Ainsi, avec l’association Centre Image, de Montbéliard, à laquelle le Conseil général a confié l’organisation de Collège au cinéma, les collégiens apprennent à analyser la construction d’un film de façon à se forger un sens critique. Art et espace au collège, action conduite par l’association de promotion de l’art contemporain, Le Pavé dans la mare, vise aussi à encourager la créativité des jeunes. De même, les ateliers animés par le Pavillon des sciences, l’association Mape (réalisation de maquettes), ou encore le Radio bus, enrichissent les pratiques pédagogiques. Si les collégiens du Doubs ne vont pas à la culture, pas de doute, elle ira à eux ! Séance de créativité au collège Pergaud, à Montbéliard, avec la plasticienne Marie-Cécile Casier. Conseil général des jeunes : l’apprentissage de la vie démocratique grandeur nature Créé fin 2006, le Conseil général des jeunes entame sa quatrième année. Après Léo Sémentery (2006-2008), c’est désormais Christy Hul qui préside cette assemblée. Une expérience particulièrement enrichissante pour tous les conseillers généraux juniors. P arler en public, défendre son point de vue, écouter celui des autres, monter des projets à destination de leurs camarades ou à but humanitaire, voici un aperçu de la vie d’un conseiller général junior. Certains prennent goût à cette fonction à l’image de Kévin qui, ancien conseiller général junior, est désormais membre du Parlement européen des jeunes. Réunie sous la présidence de Christy Hul le 5 novembre 2008, l’actuelle assemblée élue pour deux ans a vite pris ses marques et lancé ses premiers chantiers. Trois réalisations et une présence aux mots Doubs Ses projets seront progressivement mis à disposition des collégiens. Le premier, Attention Tabac !!! mené par la commis- 18_vu du doubs_septembre 2009 sion de Besançon, est composé d’une exposition, de sept affiches thématiques et d’un jeu concours sur les méfaits du tabac. Le second projet, de la commission de Montbéliard, La Violence, Non ! se matérialisera par la création d’un livre dont les dessins ont été sélectionnés parmi les propositions des collégiens invités à concourir. La troisième réalisation, de la commission de Pontarlier, Collégiens du monde, est une série de trois expositions sur l’environnement et la vie d’un collégien au Sénégal, en Inde et au Pérou. Cuisine, sports, musique… tous les aspects seront évoqués. Elles seront visibles dans les collèges à partir de novembre. Après un bilan à mi-mandat, l’Assemblée juniore a évoqué sa prochaine action : sa présence aux Mots Doubs ! Ancien conseiller général junior, Kévin siège désormais au Parlement européen des jeunes. Trois projets vont se concrétiser dans les collèges à la rentrée. SORTIE DE BOÎTE 10-14 SEPT 2009 Espace Pourny Pontarlier ha & gastbroitnaot m ie UNE ORGANISATION invité d’honneur www.micropolis.net Salle des fêtes de Thise samedi 26 de 14h à 19h dimanche 27 de 10h à 19h Défilés mannequins et shows coiffure avec Miss Franche -Comté septembre 2009_vu du doubs_19 I I Route des microtechniques routes mais gigachantier L’un des principaux chantiers du Conseil général, la mise à deux fois deux voies de la route des microtechniques (RD 461), entre Loray et Orchamps-Vennes, s’achève avec l’été. Planning et enveloppe budgétaire respectés et circulation maintenue pendant les travaux couronnent sa réalisation. D ébuté en 2007 et d’un coût global de 7,9 M€, ce chantier se compose des deux fois deux voies, du passage à grande faune, d’un bassin de traitement des eaux pluviales (avec un bassin de surverse pour bloquer ces eaux en cas de pollution), de l’aménagement de l’entrée d’Orchamps-Vennes, des abords des voies et des chemins de desserte agricole et forestière. Le chantier de la RD75 à mi-parcours Le prolongement de la RD 75, entre Serreles-Sapins et la RD 67 à Franois, est un chantier important à la seule charge du Conseil général pour un montant de 17 M€. Cette opération permettra de supprimer les nuisances du trafic de transit dans la traversées des communes du secteur ouest bisontin. Elle améliorera également la desserte locale, notamment celle des entreprises, puisque près de 8 000 véhicules par jour sont dénombrés. L’aspect environnemental est soigné : l’intégration paysagère du pont de la voie ferrée Dole-Belfort, et de la passerelle piétons, cyclistes et cavaliers, est réussie. Une technique innovante pour ce type de chantier, a été utilisée : le traitement sur place des matériaux de déblais. Après diverses opérations, les calcaires ont pu servir de couche de forme support, de la future chaussée. « En plus de 20_vu du doubs_septembre 2009 l’économie financière, ce sont pas moins de 165 000 tonnes de matériaux qui n’ont pas été transportés ni stockés. », signale Annick Rotrou, directrice adjointe aux Routes et infrastructures au Conseil général. La mise en service globale de ce prolongement est prévue pour la fin de l’été 2010. Circulation assurée pendant le chantier Eric Dotal-Pons, chef de la filière aménagement, et Christian Bossert, contrôleur des travaux, tous deux du STA* de Pontarlier au Conseil général expliquent : « Techniquement, l’ouvrage d’art et le terrassement n’étaient pas complexes mais le maintien de la circulation, les ont rendus délicats. À chaque phase du chantier, il a fallu gérer le basculement de circulation, la limitation des gabarits lors de la construction du passage à faune, l’entrée et la sortie d’Orchamps-Vennes. » Ce vaste chantier a aussi permis de consacrer 2 000 heures à l’insertion pour aider des personnes en difficulté à reprendre une activité. Enfin, les aménagements paysagers, qui se termineront cet automne, tout comme la végétalisation du passage à faune, n’utiliseront que des essences et espèces locales pour se fondre dans le décor. *service territorial d’aménagement I événements I La rentrée des sapeurs-pompiers L e 12 septembre, l’Union départementale des sapeurs-pompiers du Doubs, avec le soutien du Service départemental d’incendie et de secours, organise son congrès réunissant l’ensemble des sapeurs-pompiers du Doubs. Les soldats du feu saisissent cette occasion pour rencontrer la population en ouvrant les portes de la nouvelle caserne de Pontarlier. Manœuvres, épreuves sportives de jeunes sapeurs volontaires, stands d’information pour encourager les vocations – utiles et nécessaires ! –, expositions de véhicules de secours sont prévues. Pontarlier, septième construction neuve dans le Doubs Situé rue des Tourbières, à Pontarlier, le long de la rocade, le nouveau centre de secours d’une surface de 5 530 m2 a été inauguré en juin dernier par, notamment, Claude Jeannerot président du Conseil général et Léon Bessot président du conseil d’administration du SDIS et conseiller général. Cette caserne permet à sa centaine de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires de disposer d’une remise de 37 places pour leurs véhicules, d’une zone d’opération de 305 m2, d’accueillir l’état-major du groupement Sud. Elle permet ainsi au SDIS du Doubs de poursuivre l’adaptation de ses infrastructures et d’améliorer encore le service rendu à la population. 12 septembre, Journée portes ouvertes de 9h à 18h, 1 rue des Tourbières à Pontarlier. Tél. : 03 81 38 34 08 La filière cheval a désormais sa maison A u cœur des beaux bâtiments du Haras national, à Besançon, se situe désormais la Maison du cheval. À la fois lieu d’accueil, de formation, de promotion touristique ou encore d’insertion, ce site est un outil fédératif pour l’ensemble de la filière. Il accueille en effet plusieurs intervenants : Conseil franc-comtois du cheval, Institut technique pour la filière, associations régionales, etc. Propriétaire du site du Haras et maître d’ouvrage de ce projet, le Conseil général a financé aux deux tiers cet aménagement. Au cours des mois à venir, la Maison du cheval pourrait se pencher sur l’encadrement de programmes de recherche en matière d’élevage et apporter expertises et appuis techniques aux porteurs de projets. En septembre, ça caracole à Maîche ! Les plus beaux spécimens de chevaux comtois seront réunis, comme chaque automne, pour le concours national de la race, les 18 et 19 septembre, sur le grand site des Tuileries à Maîche. Pour cette finale nationale, les éleveurs auront bichonné leurs favoris. Le vendredi 18, dès 8h, près de 300 juments seront sous les feux des projecteurs, suivies le lendemain par la parade de 250 étalons. Si le jury distingue une dizaine de championnes en fonction de leur âge et par catégorie, seule une jument et un étalon obtiennent le titre suprême de Champion(ne) de race 2009. Ce week-end sous le sceau du cheval comtois sera l’occasion de multiples spectacles équestres de voltige, d’attelage, et en liberté ! Association nationale du cheval de trait comtois, tél. 03 81 52 50 46 www.chevalcomtois.com septembre 2009_vu du doubs_21 I logement I Objectif : un logement convenable pour tous La lutte contre l'habitat indigne est une priorité de l'action publique départementale : elle consiste non seulement à accompagner les ménages mal-logés, mais aussi à traiter l'habitat insalubre. L e Conseil général a fait de cette lutte une priorité car c’est le socle indispensable à tout projet : personnel, familial, professionnel. C’est pourquoi elle est également inscrite dans le Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées. Insalubres, vétustes, non-conformes aux réglementations en vigueur : que faire ? Un dispositif départemental de lutte contre l’habitat dégradé a été mis en place dans le Doubs. Il regroupe l’ensemble des partenaires* intervenant dans ce domaine. Il est animé par la Caisse d’allocations familiales (CAF) dans le cadre de la commission exécutive départementale de lutte contre l’habitat dégradé. Qu’est-ce qu’un logement indigne ? Le concept de logement indigne ou dégradé recouvre “l’ensemble des situations où les occupants sont confrontés à des risques pour leur santé ou leur sécurité, et dont le traitement relève des pouvoirs de police, du maire ou du préfet ». C’est une notion juridique précisée dans la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion du 25 mars 2009. Plus de 2 000 logements privés concernés D'après une étude confiée par la Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture à l'Agence départementale d’information sur le logement du Doubs, le nombre de logements indignes occupés du parc privé s'élèverait à environ 2 100 logements dans le Doubs. Les situations recensées dans le Doubs, en 2007, concernent des locataires dans 44 % des cas, et, dans 46 % des cas, des 22_vu du doubs_septembre 2009 propriétaires occupants. Ces derniers, disposant pour la plupart de revenus modestes, ont des difficultés à entretenir leur patrimoine. Première démarche à entreprendre par un locataire : écrire au propriétaire afin de l’informer des problèmes rencontrés, en demandant que des solutions appropriées soient apportées. Cette lettre doit être adressée en recommandé avec accusé de réception. Les propriétaires occupants et bailleurs peuvent s’adresser directement au secrétariat de la CAF (voir contacts). Qui fait quoi ? Les acteurs qui œuvrent de concert dans cette lutte recensent les situations, informent les maires des communes concernées, et suivent les dossiers jusqu’à leur aboutissement. Ils s'appuient, selon le cas, sur les animateurs d'OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) et sur l'opérateur de la MOUS “résorption de l'habitat indigne”. Cette Mission de maîtrise d'œuvre urbaine et sociale a été mise en place en janvier 2008 par le Département avec le concours financier de l'État pour aider les propriétaires à trouver des solutions adaptées. Le Conseil général fait réaliser les diagnostics et accorde des aides financières aux propriétaires bailleurs et occupants pour les travaux de réhabilitation des logements concernés via l’ANAH (Agence nationale de l’habitat). Contacts : Conseil général du Doubs, Direction de l’économie, de l’environnement et des collectivités locales, tél. 03 81 25 81 42 - www.doubs.fr Voir aussi le Centre médico-social de votre secteur. DDEA ou Anah, tél. 03 81 65 62 62 CAF, tél. 03 81 47 57 31 ADIL, tél. 03 81 61 92 41 * Partenaires Services de l’État : DDEA, DDASS, préfecture, sous-préfecture, services d’hygiène des villes de Besançon et Montbéliard, Associations : ADIL, Julienne Javel, ACNL, HDL, Urbam Conseil, Mutualité sociale agricole, CAF de Montbéliard et Besançon Conseil général du Doubs. ...I logement I Un ancien hôtel de Gilley réhabilité en habitat social (ci-dessus). Une belle intégration dans le quartier Battant à Besançon (ci-contre). Habitat 25 : 90 ans de construction sociale Créé en 1919 à l’initiative du Conseil général, Habitat 25 est à la tête d’un patrimoine de 10 000 logements, soit 700 000 m2, sur l’ensemble du département. Toujours en évolution. F ace à son siège social à Besançon, les petits pavillons de la rue LouisLoucheur témoignent encore de l’origine d’Habitat 25, “office public de logement à bon marché”, ce qui constitue toujours sa vocation. Actuellement, 40 % de son parc immobilier se situe dans la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, 30 % dans celle du Pays de Montbéliard, et autant en milieu rural. « Aujourd’hui, les besoins sont concentrés sur l’agglomération bisontine et sur la zone frontalière », indique Michel Rondot, conseiller général du canton d’Étupes et président d’Habitat 25. « La demande a ralenti sur l’agglomération de Montbéliard et surtout, comme ailleurs, elle a changé, ce qui entraîne une rénovation profonde des quartiers. » L’activité d’Habitat 25 reflète bien la nécessité de prendre en compte les évolutions de la société et des besoins des habitants, pour adapter les logements aux familles monoparentales plus nombreuses, au vieillissement de la population, à ceux qui souffrent de handicap… Sur les dix ans qui viennent, son objectif annuel est de construire, en moyenne, entre 100 et 150 logements, tandis que 400 seront en réhabilitation, environ 40 seront mis en vente, et autant démolis. « Une opération de construction est financée à 80 % par l’emprunt, et 98 % de nos ressources sont constituées par les loyers », précise Jean-Luc Labourey, directeur général, qui gère ainsi un budget global annuel de 40 millions d’euros uniquement réservés aux travaux. Exigences économiques et environnementales se rejoignent Un chantier considérable marqué de nouvelles exigences : les principes du développement durable président désormais à la réalisation de tous les programmes de réhabilitation et dès le projet architectural pour les constructions neuves : recherche de la meilleure localisation, orientation des bâtiments, optimisation des performances énergétiques, mise en place d’équipements basse consommation, utilisation d’énergies renou- Michel Rondot, conseiller général d’Étupes, président d’Habitat 25. velables…. « Il ne s’agit pas seulement d’une préoccupation écologique, souligne Michel Rondot. Mais aussi d’une nécessité économique pour les locataires car la part des charges augmente plus vite désormais que la part des loyers. » La réduction des consommations constitue un objectif majeur. Améliorer en permanence la qualité du service rendu aux locataires en est un second. Habitat 25 avait anticipé le mouvement en développant une démarche qualité pour l’ensemble de ses activités, qui se traduit depuis dix ans par une certification ISO 9001 et ISO 14001 qui marque son engagement environnemental. Deux outils-clés de management et d’organisation pour atteindre ses objectifs. septembre 2009_vu du doubs_23 Profitez de de crédit d’impôt* 40% *montant maximal selon dispositif en vigueur au 1er janvier 2009 et de l’isolation renforcée NEUF & RÉNOVATION La confiance est là ! La confiance est là LINÉA BESANÇON - Rue du Murgelot - Z.I. de Thise - 25220 Chalezeule 03 81 47 19 00 - www.linea.fr Prêt immobilier In&Fi Crédits BESANÇON : 37, rue de Belfort - 25000 BESANÇON In&Fi Crédits MONTBÉLIARD : 1, rue de l’Étuve - 25200 MONTBÉLIARD In&Fi Crédits PONTARLIER : ZAC des Épinettes - Le Millénium - 25300 PONTARLIER www.inandfi.com Conformément à la loi informatique et liberté du 06.01.78, telle que modifiée par la loi du 06.08.84, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification ou d’opposition aux informations Rachat de crédits Prêt personnel Tél : 03 81 52 72 04 Tél : 03 81 90 27 45 Tél : 03 81 39 22 99 OUI, je souhaite regrouper mes crédits et réduire mes mensualités. Merci de me contacter pour une étude gratuite et sans engagement. Nom : ........................................................................................................... Prénom : ........................................................................................... Adresse : ................................................................................................. vous concernant auprès de notre service clientèle. ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... Chaque agence est juridiquement et financièrement indépendante. Code Postal : ...................................................... Ville : ........................................................................ Tél. domicile : ........................................................ Portable : ................................................................ 24_vu du doubs_septembre 2009 I nature et culture I Flagey, première étape du Pays de Courbet, pays d’artiste Avec la réhabilitation de la ferme Courbet, Flagey retrouve toute sa place dans l’histoire et dans l’œuvre du maître du réalisme. La place de l’enfance, celle du temps des confitures maternelles, celle des inventions paternelles loufoques… D ans le projet départemental qui vise à « honorer un peintre qui appartient au patrimoine mondial », la grande maison blanche constitue la première étape d’un itinéraire qui va jusqu’aux sources de la Loue, remises en valeur, en passant par l’atelier du peintre et le musée à Ornans, en cours de travaux, le tout jalonné de sites et de paysages chers au peintre. « Dans cette destination nature et culture, Flagey constitue le lien le plus affectif avec Courbet. Son âme est ici », a fait remarquer le président Jeannerot lors de l’inauguration, le 11 juillet. À l’instar de Pierre Maire, maire de Flagey, et de Patrick Ronot, conseiller général du canton d’Amancey, tout le monde s’est accordé pour reconnaître que ce nouveau lieu de rencontres, d’expositions, d’ateliers va « favoriser le partage de la culture entre citadins et ruraux ». Le cabinet d’architectes Atelier 234, l’architecte départemental Jean-Pierre Breuillot et le service Patrimoine du Conseil général sous la direction de Jacques Bruyère assisté de Stéphane Kwiateck, sont parvenus à faire côtoyer modernité et patrimoine afin de redonner vie à la ferme paternelle des Courbet. Sous le signe de La Rencontre Placée sous le signe de La Rencontre, tel le célèbre tableau de Courbet, la première exposition fixe bien l’ambition du Conseil général. Née justement d’une rencontre entre Frédérique ThomasMaurin, conservateur départemental qui Dès le début de l'été, les visiteurs ont afflué, charmés. met en œuvre le projet Pays de Courbet, et de la journaliste Annick Le Ny, elle réunit Courbet, à travers ses écrits, le poète René Char et son ami peintre, Alexandre Galpérine, qui a illustré nombre de ses recueils. « Ce sont trois personnages engagés dans la vie, des chercheurs de liberté, à l’écart des écoles, fait remarquer Marie-Claude Char. Il y a dans cette maison, dans ce pays apaisant, une belle résonance entre Courbet et Galpérine, dans leur façon de travailler le choc des rochers et de la forêt. » D’autres rendez-vous de qualité se préparent à Flagey, en attendant l’ouverture du musée d’Ornans. D’ores et déjà, Anne Pingeot, conservateur général au musée d’Orsay, spécialiste de l’art du XIXe siècle, travaille à soutenir la réalisation de l’exposition de réouverture du musée qui rapprochera Courbet et un de ses compatriotes comtois, le sculpteur JeanBaptiste Clesinger. Né à Besançon en 1814, cet ami du peintre est un peu oublié aujourd’hui mais, comme lui, très célèbre en son temps pour certaines de ses œuvres au réalisme scandaleux, et pour son mariage avec la fille de George Sand. La Rencontre, exposition visible jusqu’en novembre 2009, du mercredi au dimanche. Contact Charlotte Roudot, tél. 03 81 82 75 92, www.doubs.fr De nombreuses personnalités autour de Claude Jeannerot, lors de l'inauguration. septembre 2009_vu du doubs_25 Noël Gauthier, Vice-président du Conseil général « Les Prisonniers de la Gare d’Eau » « Reclus ! Pendant trois jours, au pied d’une citadelle imprenable, ils sont prisonniers du public, du succès, de l’espoir... Pourtant, de cette Gare d’Eau, telles des bulles légères, les mots s’envolent, quittant les bâches blanches qui les emprisonnaient pour inonder le Doubs ; tous ces mots tendres ou rebelles, violents ou affectueux, tous ces mots Doux convoqués par un conseil générique : « Lire pour s’évader, lire pour être et devenir, lire pour voyager, lire pour comprendre ! » Pendant trois jours, ils subissent l’assaut de l’hydre aux mille visages : • Poupins ou adolescents, le vendredi, avec des collégiens avides de retrouver l’auteur rencontré au collège, ou celui ou celle vanté par la famille, les amis ou le prof vénéré (si, si, ça existe encore !...). • Du samedi au dimanche, ceux plus experts et scrutateurs, leur imposant, avec le sourire, d’expliquer, réexpliquer ce qui les mène, les interpelle, les enthousiasme ou les inquiète : « et pourquoi ?... », « et comment ?...» • Pas de « déserteur » dans cette « écume de jours » ! Ils tiendront parce que, surtout, tous ces diseurs de mots, ces conteurs, locaux, nationaux ou internationaux, vont pouvoir mettre des visages, des accents, des moments sur cette « déesse aux cent bouches » : le lecteur. L’alchimie des mots Doux aura, pour la 8e fois dans notre département, réalisé le miracle : abolir temps et espace, donner à tous le talent de la rencontre et nous faire croire que tout est possible, comme vivre « ici et maintenant » en même temps qu’au XVe siècle, n’est-ce pas Monsieur van Cauwelaert ? Bons mots Doubs (qu’ils viennent) ! 26_vu du doubs_septembre 2009 I I Auteurs et lecteurs zoom fêtent le livre aux mots Doubs Autour des quelque 200 auteurs attendus, de multiples rencontres et animations ponctuent cette 8e fête du livre les 11, 12 et 13 septembre. Rendez-vous au parc de la Gare d’Eau à Besançon. P remier salon inscrit au calendrier de la rentrée littéraire, Les mots Doubs ont l’avantage de présenter quasiment en avant-première nombre d’ouvrages régionaux et nationaux, voire internationaux, tout frais sortis des imprimeries. Et quelques-uns d’entre eux seront couronnés d’un prix quelques semaines plus tard à Paris. Suspens ! Ce n’est pas le moindre des attraits de cette fête du livre qui, elleaussi, a réussi à imposer ses prix littéraires : celui des Collégiens et celui du Premier roman du Doubs. Une fête sans cesse renouvelée La fête débute dès le vendredi matin avec les collégiens venus à la rencontre des auteurs, participer à des ateliers, découvrir les expositions… Dès l’après-midi, le grand public investit les lieux (fermeture à 18h chaque jour). Outre les traditionnelles séances de dédicaces et les rencontres avec les auteurs, de multiples animations et ateliers originaux sont proposés. Pourquoi ne pas s’initier à l’art du manga, par exemple, ou à celui de l’écriture ancienne… Et marcher dans les pas de Chateaubriand à travers une exposition originale. Autre événement à ne pas manquer : une lecture de l’acteur Bruno Putzulu. Autant d’événements qui font des mots Doubs une fête chaque année renouvelée ! Informations complémentaires dans notre supplément Écoutez voir et dans le supplément de l’Est républicain édité spécialement pour le salon. ...I I zoom Juré du prix des Collégiens, un vrai job de pro e nt r é e l i Six nouveaux auteurs jeunesse se préparent à passer sur le grill de huit chroniqueurs jurés du prix des Collégiens du Doubs. C’est l’originalité de l’opération menée par le Conseil général, Deviens chroniqueur : c’est le lectorat, les huit collégiens, qui élisent le lauréat, apportant ainsi une saveur tellement particulière à ce prix. Yves Grenier, président du jury cette année et qui a réussi son face à face avec le précédent jury, l’année dernière, pourra d’ailleurs en témoigner. Ainsi, pendant l’été, Maïa, Camille, bre Mickaël, Léa, Margot, Marianne, Adrien et Clément ont scrupuleusement lu et décortiqué les six romans en lice et préparé les questions qu’ils pourront poser aux auteurs. Conscients de l’enjeu et de la tâche reposant sur leurs épaules, c’est avec enthousiasme et sérieux qu’ils se prêtent à l’exercice. Car c’est un vrai travail de chronique argumentée à faire sur chacun des livres qu’ils devront par ailleurs défendre sur un plateau télé monté pour l’occasion. Une belle aventure à vivre en direct lors des mots Doubs ! Didier van Cauwelaert L’enfant prodige de la littérature Didier van Cauwelaert – parrain de l’édition 2009 des mots Doubs – est tombé tout petit dans la marmite de la littérature : il publie sa première nouvelle dans un journal à 9 ans et son premier roman à 20 ans. Vu du Doubs : Pensez-vous qu’aujourd’hui l’édition française est menacée ? Didier van Cauwelaert : L’édition est un monde où, comme partout, se côtoient audace et frilosité. Pour mon dernier roman, qui sortira en octobre, nous avons innové : il était disponible dès le mois de juin sur téléphone portable, à raison d’un épisode par jour. Une innovation purement technique : rappelez-vous que tous les écrivains du XIXe publiaient d’abord leurs œuvres dans les journaux. Non, ce que je trouve dommageable, c’est que l’aide à la traduction se fait de moins en moins, rendant ainsi plus compliquée l’exportation de nos œuvres à l’étranger. VDD : Vous voyagez beaucoup ? DVC : Pas assez ! Mais je me rends souvent au Québec, au Sénégal, au Maroc ou au Liban. Pour ce dernier pays, je dois dire que je regrette que l’influence culturelle française, qui était forte, a été complètement “cabossée” ces dernières années. Quand on voit l’effort que font les instituts anglophones pour inonder de leurs ouvrages ces pays ! VDD : Votre dernier livre, La Maison des lumières, se situe aux frontières du réel, puisqu’il conte l’histoire d’un jeune homme qui revit son amour perdu à l’intérieur d’un tableau. Peut-on parler de mysticisme ? DVC : D’un mysticisme sans Dieu, alors. Nous n’avons pas encore exploré toutes les possibilités du cerveau, et j’ai voulu jouer avec cela, ainsi qu’avec notre perception du temps. Le privilège de l’écrivain, c’est de pouvoir, l’espace d’un livre, suspendre le cours du temps. VDD : On a également l’impression que vous faites monter la tension au paroxysme, puis vous la faites retomber par une pirouette. DVC : Bien sûr. Je prône l’humour, non pas comme une fuite, mais comme une nécessité pour se dégager de l’excès de pathos. Une vision trop dictée par les sentiments nuit à la raison nécessaire à notre compréhension du monde. En cela, l’humour, la dérision, sont de formidables outils. La Maison des lumières, Didier van Cauwelaert - Albin Michel septembre 2009_vu du doubs_27 I Doubs nature I Syratu, de pleine nature et innovant par nature D epuis 1990, Syratu tourisme et loisirs propose de multiples activités de pleine nature encadrées par des guides diplômés d’État : canoë, kayak, via ferrata, escalade, canyoning, spéléologie, VTT, GPS safari… et pour ses 20 ans, il innove et s’offre une première en France avec le Spider Jump ! Une première saluée par Vincent Fuster, viceprésident du Conseil général et président du Comité départemental du tourisme (CDT), comme « un atout supplémentaire pour le Doubs ». Devenez homme-araignée Ce système, jusque-là utilisé pour le cinéma, s’offre une carrière grand public après son homologation. Les amateurs de sensations fortes, mais confortables, sont les bienvenus. Contrairement au saut à l’élastique, pas de pendaison par les pieds et de saut tête en bas ! Le Spider Jump s’accomplit droit, attaché par un baudrier et commence depuis une plateforme installée sur le viaduc de la Brême à Ornans pour se terminer 25 m plus bas. Emmanuel Caillot, le fondateur de Syratu : « Cette activité ludique est accessible à tous, dans des limites de poids entre 35 et 120 kg. Elle est encadrée par des professionnels diplômés d’État. Vous êtes attaché à une tresse en kevlar avant même de monter sur la plateforme. Pour la réception, le choc enduré est comparable à celui d’un saut effectué depuis la hauteur d’une marche. » Le Doubs, réserve naturelle d’idées neuves, comme le dit si bien son CDT, n’a jamais aussi bien porté son nom ! Un saut de 25 mètres dans le vide. Étonnant voyage dans le passé au musée de la Vigne de Lods L orsque vous empruntez la vallée de la Loue, vous traversez Lods, le village du bas, au passé industriel, ignorant le village du haut, vigneron. Jusqu'à l'apparition du phylloxera, les habitants cultivaient 53 hectares de vignes pentues. Du passé, subsistent les étroites ruelles bordées de maisons surplombant de longues caves, toutes reliées entre elles, où dorment les vieux fûts inutiles, datant des XVIe et XVIIe siècles. 40e anniversaire les 5 et 6 septembre MM. Léchiné et Brosset. 28_vu du doubs_septembre 2009 Témoin de l'époque, l'étonnant musée de la Vigne, installé dans une maison bâtie en 1570, restée dans son jus. Créé il y a 40 ans par le marquis de Pirey et M. Bouverot, maire à l'époque, avec le soutien de l'abbé Garneret, le musée communal, est géré par l'Association des amis du musée de la vigne, présidée successivement par MM. Léchiné et Gilbert Brosset. Soutenu par le Conseil général, il fête son 40e anniversaire les 5 et 6 septembre. Visiter ce musée est un voyage dans la vie d'un vigneron d’autrefois. On pénètre dans la cuisine avec le four à pain et le tuyé de 17 m de haut. Et surtout dans la cave, avec son pressoir à vis, ses tonneaux, cuveaux, fouloirs, tous les outils, le glissoir, fixé au soupirail, où les vendangeurs vidaient leur ruche en osier directement dans le pressoir. Tout est là, y compris les personnages en costumes d’époque. Suspense à la découverte de la “cache des Suédois” dissimulée derrière un placard, où se réfugiaient les femmes pour échapper aux envahisseurs. Pas loin, de minivignes, conservatoires des cépages jurassiens, cultivées par les bénévoles de l'association. Ce musée vivant est ouvert le dimanche (en semaine pour les groupes) jusqu'au 15 septembre. Tél. 03 81 60 90 11 26-27 septembre 2009 Micropolis Besançon Samedi 15 h - 21 h Dimanche 9 h - 18 h 800 véhicules présentés SHOW NOUVEA UTÉ Cascades Motos stunt Crédit photo : ©.shock - Fotolia.com Tarifs : 1 jour - 5 e 2 jours - 8 e Bains Cuisines Dressing Meubles Salons Sauna Spa Concentration poids lourds & 2 roues S à ETA2LhAN n io it s o p x à1 medi de 9 h 700 m² rtdd’e u lundi au sa ouve et de 14 h à 18 h 30 (à 15 mn de Besançon Direction Gouffre de Poudrey) UNE ORGANISATION www.micropolis.net ZAC de la Croix de Pierre - 25580 ETALANS Tél. : 03 81 58 30 74 - www.cuisines-lombardot.com - Dernières opportunités loi Borloo avant fin 2009 : à Frotey-les-Vesoul et Saint Hippolyte Et toujours sur l’ensemble de nos programmes : ● Loyer garanti sur 40 ans ● Taux de rendement garanti jusqu’à 5,60 % ● Aucun frais de gestion ● Entretien et travaux pris en charge ● À partir de 29 500 € ● Moins de 1 600 € / m 2 ● Avantages fiscaux liés à votre investissement septembre 2009_vu du doubs_29 L'Origine comique de la vie. À table. I I Toujours plus de rencontres avec culture la Saison culturelle départementale Permettre à tous d’accéder à la culture, tel était l’objectif du Département lorsqu’il a mis sur pied ce dispositif d’aide à la diffusion. Communes, artistes et public en redemandent ! L e 3 octobre débutera la 4e saison culturelle départementale. Ce jourlà, à Foucherans, Cuse-et-Adrisans, aux Fourgs et à Devecey, les spectacles À table, Notes d’amour, Grosse légume et L’origine comique de la vie ouvriront les festivités. Initié par le Conseil général en 2006, ce dispositif d’aide à la diffusion est chaque année davantage plébiscité par les communes et les artistes. Car c’est là tout son intérêt : en même temps qu’il permet à des communes de moins de 10 000 habitants d’accueillir chez elles des spectacles vivants, qu’elles n’auraient seules pas forcément les moyens de faire venir, le dispositif offre aux compagnies et artistes locaux, essentiellement, des lieux de diffusion qu’ils auraient du mal à investir en temps normal. 93 spectacles dans 66 communes Ainsi, chaque année, ce partenariat remplit sa mission. La première saison, 27 communes avaient accueilli 43 spectacles, la suivante, elles étaient 45 pour 65 spectacles, et la saison dernière, une cinquantaine pour 79 spectacles. Pour la saison qui s’ouvre, 89 spectacles sont déjà programmés dans 64 communes d’accueil. L’aide du Conseil général consiste dans le financement des spectacles (à hauteur de 30_vu du doubs_septembre 2009 70 % du budget de diffusion) et à apporter un soutien aux tâches administratives et de communication. Le souci de la collectivité est d’assurer une diffusion équilibrée sur son territoire. La saison dernière, avec en moyenne 122 spectateurs par spectacle, 25 ont été joués sur le secteur de Besançon, 28 sur celui du pays de Montbéliard et 26 sur celui de Pontarlier. Les modes de représentation, eux aussi, sont équilibrés, avec un gros tiers de spectacles en musique, et un petit tiers pour le théâtre, d’une part, et les contes, marionnettes ou jonglerie, d’autre part. Et cette saison, avec le théâtre de l’Unité, les compagnies Gakakoé, Gravitation, Labemol, La Carotte, Bacchus, Colibri, les Dolipranes… il y a forcément quelque chose d’unique à voir en famille tout près de chez soi. Infos : http://spectacles.doubs.fr Notes d'amour. Une carotte, des mandarines et un Trainfernal La saison précédente, les Contes Mandarine de la compagnie La Carotte ont revisité la légende du Père Noël, et de nombreux spectateurs se sont laissés embarquer dans cette variante féérique de l’histoire façon théâtre d’objet. La compagnie propose en plus cette année un thriller musical, Trainfernal, avec mime, chants a capella et musiciens. Les chansons de Dalida, d’Elvis et les grands airs de musique classique servent de toile de fond à l’histoire d’un train qui tourne en rond et s’arrête toujours dans la même gare... Caroline Guidou, comédienne et cofondatrice de La Carotte, se réjouit de cette nouvelle participation. « Je trouve le principe vraiment très intéressant, non seulement parce qu’il permet aux petites communes de recevoir des spectacles, mais parce que nous, nous travaillons vraiment dans cet objectif-là, celui d’amener la culture là où les gens n’ont pas l’habitude de la côtoyer. » I I sport La rentrée sur des roulettes Septembre est décidément un excellent mois pour tous ceux qui aiment rouler. À ski-roues ou à roller, deux rendez-vous sont incontournables : la 7e Roll’ski Loue (20 km entre Port-Lesney et Quingey) et la 9e Trans’roller (34 km entre Pontarlier et Mouthe). La première est inscrite au calendrier du championnat régional quand la seconde compte pour la French Inline Cup. Si les ski-roues sont moins nombreux, ils ont leur place dans les deux courses. « Jusqu’à présent, le Haut-Jura ne se déplaçait pas mais, cette année, six équipes sont inscrites », se réjouit Alain Cabut, organisateur de la Roll’ski Loue. La Trans’organisation a opté pour un retour à la course en ligne populaire de 25 ou 17 km après un an d’absence et une montée au Larmont réservée aux pros. En 2009, le Larmont reste au programme et s’ouvre aux amateurs aimant l’effort court mais très intense (6,5 km et 400 m de dénivelé positif). À Port-Lesney comme à Pontarlier, le roller est à la fête avec des courses pour les enfants, et, place Jules-Pagnier dans la capitale du Haut-Doubs, démonstration de roller acrobatique et initiation au biathlon. À noter, pour les allergiques au chrono, la randonnée Fitness entre Malbuisson et Mouthe proposée par Trans’organisation. • Roll’ski Loue, le 6 septembre. Tél. 03 84 73 89 81 www.rollerduvaldeloue.fr • Trans’roller, les 19 et 20 septembre. Tél. 03 84 33 45 13 www.transroller.com Les Sangliers à l’assaut du Larmont L’élite mondiale du Les 2 et 13 septembre, après plus de dix ans d’absence, le motocross de très haut niveau fait son grand retour à Villars-sous-Écot. Le moto-club accueille la 16e et ultime étape du championnat du monde MX3 (de 500 à 650 cc). On attend le gratin mondial de la discipline qui va se disputer le titre sur « un circuit entièrement remodelé pour être encore plus spectaculaire et offrant une visibilité totale », indique Claude Masini, président du MCV. « J’invite un maximum de monde à venir encourager les Français qui ont des chances sérieuses. » Se déroulera en parallèle la finale du championnat d’Europe MX2 (moins de 250 cc). Le spectacle commence dès 11h le samedi avec les essais libres. Depuis cinq ans, Doubs Sud Athlétisme renouvelle le Trail des Sangliers sur les sentiers du Grand Taureau, au Larmont. Les coureurs peuvent s’aligner sur deux distances 17 km (500 m de dénivelé positif) et 35 km (1 200 m de dénivelé positif) et ils sont environ 500 à répondre à l’appel. Il faut dire que le trail a le vent en poupe. « On se rapproche de la nature, on la découvre autrement », fait remarquer Christophe Clayrac, agent de développement à DSA. « Nous avons aussi voulu rééquilibrer le calendrier régional avec cette épreuve, combler un vide. » Le 27 septembre, le club fera la fête : « C’est une manifestation populaire. Le but est de l’ouvrir au plus grand nombre. » Inscriptions au plus tard la veille de l’épreuve. Championnat du monde de moto-cross MX3, 12 et 13 septembre à Villars-sous-Écot. Tél. 06 14 06 43 58 - www.mcvillars.com 5e Trail des Sangliers, 27 septembre à Pontarlier. Tél. 06 75 07 22 44 www.traildessangliers.com moto-cross à Villars septembre 2009_vu du doubs_31 I opinions I Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés Menace sur les collectivités et menace sur les services publics de proximité Rentrée 2009 : Économiser pour préparer l’avenir ! Ê tre au plus près des préoccupations des habitants du Doubs et défendre l’intérêt de ceux qui rencontrent des difficultés, telle est la mission principale que l’équipe départementale s’attache, depuis 2004, à remplir avec responsabilité, en prenant appui sur une organisation efficiente des solidarités sociales et territoriales. Plus que jamais, nous avons à faire face, à la remise en cause du bien fondé de l’action des Départements par le président de la République et sa majorité, à l’étranglement des collectivités locales par le biais des transferts non compensés, aux attaques contre les services publics. C’est l’existence même du pacte social et républicain qui est en cause. Avec la récession, l’exclusion et les inégalités s’accroissent dans notre pays. L’hôpital public est menacé par une privatisation rampante de la santé qui remet en cause l’égalité devant les soins, la prise en charge des personnes, âgées ou en situation de précarité, et les pathologies lourdes. Plus que jamais et particulièrement dans la période de crise que nous connaissons, nous voulons marquer notre attachement au service public. Le département assume sa part. Ce n’est pas une raison pour que l’État se désengage, comme il l’a fait encore récemment par exemple avec les fermetures de gendarmeries, tandis qu’au plus haut niveau de l’État on nous tient des discours pompeux sur la sécurité ! À vos côtés et avec votre soutien, nous avons le devoir de lutter contre la régression sociale et démocratique. Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet, Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday, Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster, Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias, Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot. 32_vu du doubs_septembre 2009 E n cette rentrée, il est flagrant de constater que le surplus de dépenses voulu depuis 2004 n’a pu nous préserver de la crise que nous subissons. Pire, cet excès nous fragilise ! Caricaturés pour notre gestion de « bon père de famille », les budgets 2010 et 2011 donnent des sueurs froides à une majorité en mal de solutions. Alors que celle-ci communiquait sur un retard supposé à rattraper; sa gestion dispendieuse des premières années la contraint à un décrochage inévitable. Il est temps de faire un bilan des sommes engagées, politique par politique, afin de déterminer ce qu’il était judicieux ou non de faire. Redonner à notre Département des marges de manœuvre financière, faire des économies dans nos dépenses de fonctionnement et garantir le bon usage de chaque euro, est la seule politique de long terme acceptable. Sinon, autant le dire, c’est au contribuable et à l’usager que l’on demandera de faire un effort financier supplémentaire, pour éviter une « mise en demeure » qui nous menace un peu plus chaque jour. Groupe Démocratie et Proximité Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner, Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard. De la poudre aux yeux L e désengagement étant devenu le fil rouge de l’action du Département, le tout en prévenant les acteurs concernés à la dernière minute, il fallait bien que la majorité trouve un nouveau sujet de communication à mettre en avant pour détourner l’attention. Voici Doubs 2017 : une coquille vide, simple cumul de bons principes, sans budget défini à mettre en place au vu de l’incertitude de notre conjoncture ! S’il est bien normal de se donner des perspectives, n’aurait-il pas mieux valu, en ces temps de crise, que tous les Doubistes se sentent soutenus maintenant et pour 2010, au moment où les besoins sont les plus urgents ? Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés) Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot, Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon. CRÉATION ET REPRISE D’ENTREPRISES FORUM Entretiens individuels - Ateliers - Conférences - Réunions d’information Table ronde : «Créer son entreprise, une opportunité face à la crise ?» 2 octobre 2009 de 9h00 à 18h00 - Entrée libre et gratuite © 4774344sean - Fotolia.com BESANÇON - MICROPOLIS Un jour, un lieu, pour rencontrer les partenaires de la création d’entreprise. www.grainesdecreateur.fr AP VU DU DOUBS 2009.indd 1 24/07/09 11:57:43 septembre 2009_vu du doubs_33 I I détente du Doubs à résoudre… Extrait du règlement du concours 15 Article 1 : Objet Le nom de ce village situé sur le premier plateau jurassien, là où “la source se perd”, est devenu le titre d’un film en 1999. Lou Doillon a promené sa dégaine d’adolescente follement amoureuse dans les rues, filmée par Brigitte Coscas. Quel est le nom du village ? Le Conseil général du Doubs organise un jeu concours gratuit ouvert à tous dans son journal Vu du Doubs. Sur la base d’un indice, les lecteurs devront trouver le nom d’un site ou d’un monument du Doubs. Article 7 : Dépôt légal Le fait de participer à ce jeu-concours implique l’acceptation pleine et entière du présent règlement déposé chez maître Jean-Marc Allenbach, huissier de justice associé, 28 rue de la Préfecture, BP 301, 25017 Besançon cedex. Les bonnes recettes Crème brûlée 6 personnes 15 mn Pour nous écrire : Vu du Doubs Hôtel du Département 7 avenue de la Gare-d’Eau 25031 Besançon cedex 1,50e / personne 8 à 10 jaunes d'œufs, 200 g de sucre, 1 gousse de vanille, 1 litre de crème fleurette, cassonade La solution de l’énigme 13 Vaire-Arcier Blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre. Ajouter le contenu de la gousse de vanille, la crème fleurette froide. Fouetter jusqu'à l'obtention d'une consistance homogène. Remplir 6 ramequins à crème brûlée. Cuisson à four préchauffé à 100/125 °C pendant une heure environ. Au terme de la cuisson, laisser refroidir et réserver au frais. Au moment de servir, saupoudrer la surface de cassonade (sucre roux) et caraméliser au chalumeau ou au fer rouge. Le château édifié par Jean-Baptiste Boisot, premier président du Parlement de Franche-Comté, se situe à Vaire-le-Grand, un des villages qui composent la commune de Vaire-Arcier, avec Corcelles et Arcier. À ne pas confondre avec Vaire-le-Petit, commune distincte. Là se situait le principal piège de cette énigme ! Le château, pur bijou du début du XVIIIe siècle, mérite une visite approfondie, par exemple le 20 septembre à l’occasion des journées du Patrimoine. Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Delphine Scauff, de Meudonla-Forêt, a gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte touristique comprenant divers ouvrages. Les lauréats suivants ont reçu un teeshirt aux couleurs du Conseil général : Elyane Laurent, de Rurey, Céline Girard, Vous dites Stop à la pub ? Alors dites oui à Vu du Doubs multimédia ! Vous participez à la réduction des déchets à la source en apposant un autocollant Stop pub sur votre boîte aux lettres mais vous souhaitez continuer à lire Vu du Doubs. Alors abonnez-vous à sa version multimédia. Face à votre ordinateur, feuilletez le magazine à votre guise. Il vous suffit d’adresser votre adresse mail à la rédaction : [email protected]. Un message vous avertira de la sortie de chaque numéro. Consultez la version multimédia aux adresses suivantes : http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr 34_vu du doubs_septembre 2009 de Besançon, Claude Sauvageot, d’Arc-et-Senans, Carl Bourdenet, de Montlebon. Vu du Doubs - n° 171 - septembre 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski, Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi • Création, composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du Doubs (Lionel Georges, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 1, 2, 3, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 26, 27, 30 - Laurent Cheviet pages 3, 12, 20, 28 - Yves Petit pages 3, 5, 21, 25 - Jack Varlet page 8 - Daniel Nowak pages 6, 7, 17, 18 - Droits réservés pages 3, 6, 7 8, 16, 23, 26, 27, 31 • Illustrations : Françoise Soeur pages 22, 34 • Vu du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gared’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41 - www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est imprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat. avec le Crédit Municipal ne vous minez pas… et faites une belle rentrée BESANçON 32 rue Charles Nodier Tél. 03 81 83 07 80 [email protected] Partenaire de la Caisse Solidaire de Franche-Comté