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Les SHOES Le mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr OCTOBRE 2012 N° 156 2,50€ 64, rue de la République - PONTARLIER AFFAIRE DE L’I.G.P. ABSINTHE, VERS L’INCIDENT DIPLOMATIQUE ? FRANCE - SUISSE : LA GUERRE DE L’ABSINTHE EST DÉCLARÉE Le distillateur pontissalien François Guy monte au créneau. L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8 CAHIER SPÉCIAL LE DOSSIER p. 17 à 25 LES PRIX DE L’IMMOBILIER, SECTEUR PAR SECTEUR L’heure est à l’attentisme dans le secteur immobilier. Le Haut-Doubs reste une exception, pas de crise en vue. POLÉMIQUE p. 5 Le restaurant du Gounefay sous le feu des critiques Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - [email protected] 2 RETOUR SUR INFO La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Éditorial Indiscipline On fait un pari : dans moins de deux mois, plusieurs journaux nationaux titreront en une : “Reviens Sarko !” Encensé il y a encore deux mois, vénéré par les médias et donc par les électeurs, loué dans les sondages, François Hollande est en passe de devenir le président de la plus impopulaire de la Vème République en à peine quatre mois de pouvoir. Ne nous leurrons pas pour autant : Nicolas Sarkozy aurait été réélu, il serait confronté à la même impopularité, peut-être pire encore. Quand le général De Gaulle affirmait en son temps que les Français étaient des veaux, il ne se trompait pas. Bien plus loin de nous, César affirmait déjà que les Gaulois étaient “vite découragés et jamais contents.” Une fois de plus, force est de constater que le peuple français dans sa grande majorité ne sait pas ce qu’il veut et n’a, au final, que ce qu’il mérite. Ce n’est pas Hollande et son équipe qui sont à blâmer, ce n’était pas non plus Sarkozy et son gouvernement dont on s’apercevra peut-être qu’ils n’ont pas si mal navigué que cela dans la tempête, c’est bien l’indiscipline et le pessimisme chroniques des Français qui sont à blâmer. Manifester plutôt que tenter de trouver des compromis, pleurnicher plutôt qu’agir, se morfondre plutôt que rebondir. Mais diable ! Jetons un œil de l’autre côté de l’Atlantique pour constater la manière dont les Américains ont abordé la crise. Un seul exemple qu’on peut rapporter ici localement : ils ont su redresser de manière spectaculaire leur industrie automobile qui était pourtant moribonde il y a encore quatre ans et c’est General Motors, alors au bord du naufrage et redevenu un des trois leaders mondiaux, qui aujourd’hui est quasiment en passe de racheter Peugeot. Mais là-bas, l’État, actif et soutenu par le peuple américain, a agi en responsable. En France, on n’a su pour l’instant que jeter aux orties la réputation de la famille Peugeot, vilipendée à longueur de discours par un ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg plus à l’aise dans l’agitation que dans l’action. Cette indiscipline chronique des Français est sans doute une des explications majeures du lent déclin de notre pays et de sa rétrogradation impitoyable dans tous les classements internationaux, notamment celui de la compétitivité. Car ce n’est pas en détricotant systématiquement ce que le prédécesseur a fait que le pays pourra renouer avec la croissance et, plus capital encore, avec cette nécessité d’union et de combat collectif qui semble avoir quitté l’esprit français. I Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2012 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.G. 25., Extrême-sur-Loue, F. Vuillemin. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Jougne : les oubliés du haut débit Flocon nordique et ribambelle animée L es Pontissaliens ont tranché. Les nouvelles illuminations de Noël ont été créées par la société Blachère Illuminations installée dans le Vaucluse. Cʼest le motif “Flocon nordique et ribambelle animée” qui a été préféré aux autres par les habitants, les commerçants et les élus pontissaliens qui étaient amenés à se prononcer début septembre sur les nouvelles illuminations qui décoreront les rues du centre-ville dès cette année en remplacement des historiques boules vieillissantes. Ces nouveaux décors de fête en forme de voûte haute plutôt gracieuse “soulignent et mettent en valeur lʼenvironnement et la perspective des rues. Ses proportions harmo- nieuses, très agréables à lʼœil, sont particulièrement bien adaptées à lʼarchitecture pontissalienne” assurent les services de la Ville. La Ville de Pontarlier avait décidé de renouveler dès cette année les 27 traversées lumineuses du centre-ville qui disposait encore dʼampoules à incandescence, donc plus énergivores, tout cela afin de répondre à la réglementation mais aussi à lʼAgenda 21 sur le développement durable voté par les élus locaux. Les illuminations concernées se situent dans les rues de la République (18 traversées), de Besançon (2 traversées), de Salins (2 traversées), de la Halle (1 traversée) et faubourg Saint-Étienne (4 traversées). I Un motif plus léger en former de voûte décorera les rues du centre-ville dès cette année. C Le haut débit pour tous, encore un rêve. n n’est malheureusement pas tous égaux devant le haut débit. Si Jougne se distingue dans sa volonté d’anticiper l’arrivée de la fibre optique, il reste encore des petites zones d’ombre sur la commune. “Nous habitons au lieu-dit les Échampés. Voilà au moins dix ans que nous nous battons pour avoir le haut débit. Une solution alternative a été mise en place depuis un an avec une antenne hertzienne pour un soi-disant haut débit qui fonctionne très mal. Cela coupe sans arrêt. Il faut parfois dix minutes pour envoyer un simple mail”, explique Christelle Jacquemet en précisant aussi que ces problèmes d’accès à l’A.D.S.L. touchent seulement une quinzaine de foyers situés en haut des Échampés. Pour son mari artisan, c’est un vrai handicap professionnel. Même constat pour les jeunes quand il s’agit d’effectuer des recherches à finalité scolaire. On se rend O compte à quel point l’Internet haut débit est devenu indispensable au développement économique et social des territoires. Le cas des Échampés n’est pas isolé. En zone rurale, les habitants des hameaux ou quartiers les plus éloignés des répartiteurs téléphoniques sont souvent confrontés aux mêmes difficultés. Histoire d’enfoncer le clou, les oubliés du haut débit n’ont pas le choix des opérateurs, ne bénéficient d’aucune offre promotionnelle et payent souvent plus cher que les autres pour un service moindre. “On paie en moyenne 40 euros par mois pour le téléphone fixe et autant pour l’A.D.S.L. Est-ce le fait d’être peu nombreux, mais on a l’impression de n’avoir aucun poids face à la commune et la communauté de communes qui sont informées de la situation. Nous payons évidemment les mêmes impôts que les autres”, conclut Christelle Jacquemet plutôt en colère. I Restauration historique à la Monte au Lever onstruite en 1910 aux Grangettes, La Monte au Lever est lʼancienne villégiature dʼété de la famille de Louis Neyron, industriel lyonnais qui avait prospéré dans la bonneterie. La ligne de sous-vêtements de marque Rasurel, cʼest lui. Cette superbe demeure aux allures de ferme comtoise est inscrite depuis 2003 aux monuments historiques. “On a entrepris une première phase de restauration en 2008 avec la création dʼun gîte dans la maison dʼhabitation et lʼinstallation dʼune chaufferie à plaquettes bois dans la dépendance”, explique Catherine Gindre, dont lʼépoux Rémi est lʼarrière petit-fils des Neyron. Le couple qui sʼest établi sur place a patienté quelques années avant de restaurer la toiture de la dépendance qui fait partie intégrante du monument historique privé. “Cette dépendance abritait autrefois le bûcher et lʼécurie des chevaux aménagés dans la partie nord. Lʼautre moi- tié servait de garage”, précise la propriétaire des lieux. Un tel chantier ne sʼimprovise pas. Il doit être mené dans le respect des règles de restauration des monuments historiques. “On essaie de conserver tous les éléments dʼorigine du moment quʼils sont encore en état. Ici, les tuiles étaient trop abîmées pour quʼon puisse les garder. On a utilisé trois types de tuiles écailles de couleurs différentes. Ceci pour éviter dʼavoir une teinte trop régulière”, explique Claude Dole, lʼarchitecte qui a supervisé cette restauration. Toutes ces contraintes se répercutent forcément sur le coût final. “Comme il sʼagit dʼun monument historique, on a bénéficié dʼune subvention qui correspond à 30 % du montant des travaux”, conclut Catherine Gindre en signalant que la Monte au lever est toujours ouverte aux visites mais sur rendezvous hors vacances scolaires. (06 86 89 23 12. I Catherine Gindre, la propriétaire des lieux et Claude Dole qui a supervisé la restauration de la couverture de la dépendance située au second plan 4 La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 ENVIRONNEMENT L’INTERVIEW DU MOIS Il pousse un coup de gueule “L’épuration de la station de Pontarlier est critiquable” Parce qu’il en a marre de constater la dégradation de nos cours d’eau, Alexandre Cheval le garde fédéral dénonce sans langue de bois les sources de pollution sur le Haut-Doubs. Au pluriel dans le texte. a Presse Pontissalienne : La situation est-elle à ce point préoccupante sur le Haut-Doubs ? Alexandre Cheval : On focalise l’attention sur la pollution de la Loue en oubliant parfois que cette rivière est aussi une résurgence du Doubs. À ce titre, le Haut-Doubs fait partie du bassin-versant de la Loue. Allez voir dans quel état est le Doubs à l’aval de la station d’épuration de Pontarlier ! L’eau est claire mais le fond est beaucoup trop colmaté. L dysfonctionnements d’un réseau d’adduction d’eau de plus en plus démesuré. Il semblerait peut-être pertinent de revenir à des captages communaux. Jusqu’à quel niveau peut-on pomper de l’eau de consommation dans le Doubs sans compromettre la vie des milieux aquatiques ? On doit aussi se poser ces questions. L.P.P. : La situation se dégrade donc à l’aval de Pontarlier ? A.C. : Dans le Saugeais, le lit du Doubs est entièrement tapissé par des algues qui se développent pour consommer les excès d’azote. On ne peut ignorer la part de responsabilité du monde agricole sur la question de l’azote tout comme des stations d’épuration sont aussi pointées du doigt pour expliquer la présence de phosphore. Le rapport azote-phosphore est très important. Il ne cesse d’augmenter depuis dix ans. La quantité d’invertébrés susceptibles de consommer ces algues tend à diminuer. N’y a-t-il pas eu de grosses pollutions toxiques qui ont peut-être décimé ces populations d’invertébrés ? L.P.P. : Quel bilan de san- Toujours est-il que l’épuration de la té peut-on dresser sur station de Pontarlier est critiquable l’état du Doubs à partir de même si des efforts ont été consentis L.P.P. : La dégradation des milieux halieutiques se répercute de quelle manière sur l’activité économique ? “Pour A.C. : Tout ce qui graL.P.P. : Comment expliquez-vous ce phénocertains mène ? vite autour du touA.C. : Le manque d’eau estival met en professionnels risme pêche est pénalisé. Actuellement évidence le problème de la gestion du dans la Loue, pour certains profesbarrage à Oye-et-Pallet et la question sionnels dans la Loue, du remplacement de l’agent chargé de c’est la c c’est la catastrophe. tourner les vannes. Il serait bon que atastrophe.” On sait pourtant que le projet d’automatiser cet ouvrage cela représente un foraboutisse enfin. On observe déjà des midable gisement dégâts considérables dans une rivièd’emplois dans le re asséchée ne serait-ce qu’un quart Doubs. d’heure. L.P.P. : Quel est le niveau d’eau à respecter ? A.C. : Une étude a été lancée en 2010 sur le sujet. Elle met en évidence les Jusqu’à quel niveau peut-on pomper de l’eau de consommation dans le Doubs sans compromettre la vie des milieux aquatiques ?”, s’interroge Alexandre Cheval, le garde de la fédération de pêche sur le Haut-Doubs. sa source ? A.C. : C’est encore acceptable, voire bon du côté de Mouthe. L’attrait du corégone reste d’actualité au lac SaintPoint même si on sait que la qualité de ses eaux s’est fortement dégradée depuis une quinzaine d’années. Lors des pêches au filet effectuées en août dernier, j’étais surpris de la rareté des gros géniteurs sur des espèces comme la perche. On en saura davantage quand seront publiées les conclusions de ce recensement piscicole. par le Conseil général. Toutes les stations sont plus ou moins confrontées au problème récurrent de l’élimination des lingettes. En privilégiant l’assainissement collectif au détriment de l’assainissement individuel, on a aussi déresponsabilisé les “Sans les gens. On est beaucoup plus vigilant à ne pas pêcheurs, on mettre n’importe quoi est borgne.” quand il s’agit de sa propre fosse septique. On peut aussi pointer les aberrations de la directive-cadre sur l’eau. Comme elle n’intègre pas la problématique azote, la Loue se retrouve en bon état écologique sur le papier. L.P.P. : Les agriculteurs ont quand même fait des efforts ? A.C. : Oui, mais ils dénigrent encore trop les problématiques agro-environnementales. On ne devrait plus voir ces composts en plein champ d’où s’écoulent des jus qui partent directement dans les cours d’eau. Je suis désolé de le dire mais l’A.O.C. comté ne prend pas assez en compte les rejets dans son cahier des charges. Ce n’est pas une attaque frontale contre les agriculteurs mais contre une politique agricole. Il y a quand même quelques avancées positives avec la révision des plans d’épandage ou l’augmentation des capacités de stockage des effluents. L.P.P. : Que souhaite le monde de la pêche face à ces menaces ? A.C. : Les pêcheurs réclament que chacun se responsabilise. Ils ne doivent pas non plus s’endormir devant la dégradation des milieux aquatiques. D’autant plus que les effectifs sont en chute libre. Le département comptait 40 000 à 45 000 pêcheurs dans les années quatre-vingt. Ils sont à peine 10 000 aujourd’hui. Les pêcheurs doivent être solidaires. Les sociétés de pêche sont les dernières sentinelles de l’état des rivières. Sans les pêcheurs, on est borgne. L.P.P. : Vous parlez de solidarité. On peut s’interroger quand on voit la multiplicité de sociétés ? A.C. : C’est vrai. Une partie des élus de la fédération se bat pour mettre en place une grande réciprocité pour pêcher sur tout le département. L.P.P. : Que vous inspire le projet d’enneigement artificiel de la station de Métabief ? A.C. : Cela ne va pas dans le sens de renforcer la santé des cours d’eau. I Propos recueillis par F.C. PONTARLIER POLÉMIQUE Des incompréhensions Le restaurant du Gounefay sous le feu des critiques Le chaud et le froid soufflent sur ce nouveau restaurant qui a ouvert en février dernier. Rien à dire sur la restauration mais beaucoup d’interrogations sur l’organisation et la qualité du service. e Haut-Doubs reste un gros village où les critiques fondées ou infondées circulent très vite. Le moindre faux pas et c’est la mauvaise réputation qui vous tombe dessus. D’autant plus quand vous exploitez un restaurant flambant neuf qui appartient à la collectivité, comme c’est le cas au Gounefay. “Sur la qualité de la cuisine, il n’y a rien à dire. C’est vraiment super. On a trop de retours sur les jours de fermeture et beaucoup de plaintes des personnes qui se voient refuser l’accès en prétextant que c’est complet”, indique Nathalie Bertin. La responsable de la commission tourisme à la C.C.L. reconnaît que les relations sont assez tendues avec le couple de restaurateurs retenu pour s’occuper de cette affaire. Elle estime navrant d’investir 1,3 million d’euros dans un outil à destination privée qui soit sousutilisé. “Cet établissement devrait fonctionner tous les jours en saison touristique mais ce n’est pas le cas. On a L 5 La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Les restaurateurs du Gounefay se voient reprocher une organisation qu’ils ont ajustée peu à peu au potentiel du site. des difficultés à se comprendre.” Des couverts dans un restaurant censé en négociations sont en cours. Du côté de compter 20 de plus. “La seconde salle Christophe et Alice Carel, on ne nie n’était pas destinée à la restauration pas avoir fermé quelquefois de façon mais à l’accueil de séminaires. Ce qui inopinée mais pour cause de répara- ne nous empêche pas de la remplir le tion de machine en panne ou faute de dimanche.” personnel. Le couple regrette Sans référence de fréquentation, les l’amalgame qui est fait entre le res- gestionnaires ont optimisé le fonctaurant et la C.C.L. propriétaire des tionnement au fur et à mesure. “On a lieux. “On est d’abord une société pri- finalement adopté des horaires fixes vée avec l’obligation de toute l’année alors qu’au départ on faire tourner la bou- avait annoncé ouvrir plus souvent en La frustration tique. Le chiffre période de vacances scolaires. Sauf de ceux qui se d’affaires est deux fois qu’on s’est aperçu qu’il n’y avait pas supérieur au prévi- plus d’activité. On travaille essentielvoient refuser sionnel. C’est quand lement avec une clientèle locale.” Le même une preuve que couple accueille souvent des groupes l’accès. ce restaurant ne tour- qui mobilisent tout l’effectif sans forne pas si mal”, confie cément occuper toutes les tables. D’où Christophe Carel qui la frustration de ceux qui se voient emploie trois per- refuser l’accès à la terrasse par exemple. sonnes, sans compter “On n’est pas figé. Je ne pense pas qu’on les extras. L’exploitant se soit trompé. Le restaurant tourne déplore que la cuisine “plein pot”. On dit juste : faites-nous ait été conçue pour 40 confiance”, conclut Christophe Carel. I Le Gounefay dispose pourtant de tous les atouts pour bien faire. L’ÉVÉNEMENT 6 La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 FRANCE - SUISSE VERS UNE GUERRE DE L’ABSINTHE ? Avec cette Indication Géographique Protégée (I.G.P.) absinthe revendiquée par les producteurs du Val de Travers, la Fée verte se fait Carabosse et se met à dos les distillateurs du monde entier, y compris dans son propre pays. Nos “amis” suisses estiment qu’il s’agit d’une revendication légitime engagée en toute transparence. En France, on voit plutôt cela comme un holdup, une confiscation sur un terme générique. Pontarlier qui fut en son temps capitale mondiale de l’absinthe se sent véritablement blessée dans une histoire qu’elle croyait partagée en commun avec le Val de Travers. Du coup, la Route de l’absinthe dont on se plaisait à rêver qu’elle soit inscrite patrimoine mondial de l’Unesco se retrouve à faire du vol stationnaire en attendant qu’on déguste l’absinthe de la paix. Enquête. APPELLATION La bataille juridique fait rage I.G.P. absinthe : hold-up ou protection légitime ? La confirmation en août dernier par l’office fédéral de l’agriculture de l’I.G.P. Absinthe au bénéfice des seuls producteurs du Val de Travers a soulevé une vague de protestations sans précédent. Les recours et les critiques se multiplient à l’encontre des “grands méchants” suisses. un côté, on crie au scandale et Pendant ce temps, les producteurs du de l’autre on estime que cette Val de Travers constitués aussi en assoI.G.P. Absinthe est la seule ciation ont déposé le 31 mars 2010 à manière de protéger une production l’O.F.A.G. (office fédéral de l’agriculture), historique et artisanale. François Guy, équivalent suisse de l’I.N.A.O., leur le distillateur pontissalien, ne com- propre I.G.P. sous trois dénominations : prend pas que l’on puisse ainsi la Fée verte, La Bleue et l’Absinthe. s’approprier ce qu’il considère comme L’opération a soulevé une première un générique au même titre que le vague de protestation avec 42 recours whisky : “Il s’agit d’une I.G.P. usur- venus du monde entier. Le 16 août derpatoire et confiscatoire. Le Val de Tra- nier, l’O.F.A.G. a rendu son verdict en vers n’a pas plus de prérogatives que confirmant l’I.G.P. dans son intégranous de se prévaloir de ce breuvage. lité. Pour moi, c’est une aberration de pro- Ce jugement a déclenché un vrai tsutéger le nom d’une plante. Je suis sur- nami d’indignation et 16 recours au pris que les Suisses puissent se per- tribunal administratif fédéral. S’ils mettre un tel coup, même si cela peut sont retoqués, les recourants auront encore la possibilité de porter l’affaire se comprendre.” Le Val de Travers a réussi là où Pon- au tribunal fédéral. Tous protestent tarlier a échoué en 2003 faute de soli- bien entendu sur le hold-up des prodarité. Les trois distillateurs encore ducteurs du Val de Travers sur le généLe distillateur en activité à l’époque dans la capita- rique absinthe. Tous craignent aussi une extension de cette le du Haut-Doubs avaient déposé pontissalien fameuse I.G.P. à ensemble une demande d’Appellation François Guy l’échelle européenne qui d’Origine Réglementée. La démarche “Moi, interdirait aux proimposait aux moins deux producteurs. estime que je ne vole ducteurs hors du Val de La tentative a échoué quand François l’I.G.P. Absinthe Guy s’est retrouvé seul, faute de personne.” Travers d’apposer le portée par les mot absinthe sur leurs s’entendre avec le repreneur des deux étiquettes. autres distilleries. “Le dossier serait producteurs du Les réponses des porréglé”, en convient François Guy qui Val de Travers teurs de l’I.G.P. sont n’est pas resté les bras croisés. Il a créé très ambiguës. Thierry l’association de défense de l’absinthe est usurpatoire Béguin, le président de de Pontarlier qui réunit aussi des proet confiscatoire. l’interprofession du Val ducteurs de plantes d’absinthe de la comme on a pu le lire dans certains de Travers, précise que du registre fédéral des A.O.P.-I.G.P. ajouter en localisant.” plaine de l’Arlier. Cette association a ce n’est pas d’actualité n’écarte pas cette éventualité. “Pour Pour Jean-Nat Karakash, élu du Val médias, sont exportés chaque année sur déposé en 2008 le dossier I.G. “Absinthe même s’il vise la pro- avoir une protection en France, on devra de Travers, cette I.G.P. s’inscrit d’abord le marché suisse. Pour les producteurs de Pontarlier” dont le cahier des charges tection maximale. Dans aussi le mettre dans l’annexe huit de dans une démarche nationale et regret- pontissaliens, cela représente tout au a été approuvé en février 2012 par l’émission “On en par- l’accord bilatéral. Si l’Union européenne te qu’elle ne puisse pas s’étendre au plus quelques centaines de litres dont l’I.N.A.O. “Le projet devrait aboutir le” diffusée le 11 sep- accepte que cette dénomination soit lis- Pays de l’Absinthe donc à Pontarlier. ils devraient modifier l’étiquette.” Le avant la fin de l’année et à défaut tembre sur la chaîne tée, alors les producteurs français Il tient aussi à relativiser l’impact éco- trouble persiste comme souvent avec d’opposition, il pourrait être ensuite suisse R.T.S., Paolo devront se soumettre. Ils ne pourront nomique de cette protection. “4 500 ce mythique breuvage. I présenté à l’Union Européenne. Moi, Digiorgi, le responsable plus appeler absinthe tout court mais litres d’absinthe, et non 45 000 litres je ne vole personne.” T.C. D’ La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 VAL DE TRAVERS 7 Une parenté évidente “On est prêt à prendre Thierry Béguin, Pontarlier avec nous” le président de l’association des producteurs d’absinthe du Val de Travers, s’explique sur cette demande d’I.G.P. qu’il ne juge pas incompatible avec une démarche de protection transfrontalière. a Presse Pontissalienne : Peut-on rappeler la chronologie de cette procédure I.G.P. Côté suisse ? Thierry Béguin : L’association des producteurs d’absinthe du Val de Travers a été constituée en 2005. Il fallait monter une interprofession si on voulait essayer de protéger notre produit. Puis on a déposé la demande d’I.G.P. à l’O.F.A.G. (Office fédéral de l’agriculture) qui nous l’a octroyé en 2010. Cette I.G.P. a été contestée avec 42 recours en provenance du monde entier, notamment de France, d’Allemagne, des L Thierry Béguin, l’ancien procureur général du canton de Neuchâtel qui pourchassait les distillateurs clandestins préside aujourd’hui l’association des producteurs d’absinthe du Val de Travers. COOPÉRATION U.S.A., sans oublier des producteurs suisses implantés hors du Val de Travers. Fin août, l’O.F.A.G. a confirmé l’enregistrement de l’I.G.P. Mais cette décision a aussi fait l’objet d’autres recours au tribunal administratif fédéral à Saint-Gall. L.P.P. : Êtes-vous confiant sur le verdict ? T.B. : À mon avis, il faudra compter au moins un an pour statuer. En cas de rejet, les recourants auront encore la possibilité de saisir le tribunal fédéral. Notre I.G.P., on ne l’a pas encore. On en a au moins pour deux ans avant d’être définitivement fixé. Ce n’est pas encore gagné. L.P.P. : Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de vous approprier le mot “absinthe” ? T.B. : La généricité est le problème central dans cette affaire. Peut-on vraiment protéger le mot absinthe dans la mesure où c’est devenu un générique au même titre que l’eau de Cologne ou le savon de Marseille. L’O.F.A.G. a considéré que ce n’était pas un générique en s’appuyant sur une jurisprudence liée à la feta.Avant de déposer la demande I.G.P., notre interprofession était tenue d’effectuer des enquêtes démoscopiques auprès d’un échantillon représentatif de la population suisse. La majorité a répondu que le mot absinthe évoquait d’abord une boisson plutôt qu’une plante et en second lieu que cette boisson provenait d’abord du Val de Travers. Des textes historiques attestent qu’on parle d’absinthe dans le Val de Travers. L.P.P. : Cette interprofession représente combien de producteurs et quel volume d’absinthe ? T.B. : Elle compte une vingtaine de distillateurs légaux qui bénéficient d’une concession de la régie fédérale des alcools. Deux sont professionnels, les autres “Ce n’est sont des petits producpas encore teurs artisanaux. Le Val de Travers, c’est entre gagné.” 100 000 et 150 000 litres d’absinthe distillés chaque année. L.P.P. : Qu’est-ce qui unit Pontarlier au Val de Travers selon vous ? T.B. : Face à l’augmentation exponentielle des droits de douanes imposés par Napoléon III, Pernod a quitté le Val de Travers pour venir produire de l’absinthe à Pontarlier. Il y a une parenté évidente entre les deux productions. Que les distillateurs français ne soient pas contents, j’en conviens. Mais je suis surpris de la vivacité de la réaction du côté de chez vous. Dans notre esprit, cette I.G.P. n’est pas du tout contre les Pontissaliens. Si c’était possible, on serait tout à fait d’accord pour une I.G.P. transfrontalière. Mais cela n’existe pas dans les textes actuels. On ne souhaite pas du tout la guerre et on est prêt à prendre Pontarlier avec nous. L.P.P. : Par le jeu des accords bilatéraux, les Européens craignent un élargissement de cette I.G.P. à l’Europe, qu’en est-il ? T.B. : On vise la protection maximale. Pour l’instant, on ne peut rien faire contre des quantités de soi-disant absinthes qui sont en fait de vagues macérations en provenance des pays de l’Est et qui inondent les marchés. On cherche avant tout à protéger la qualité d’un produit. I Propos recueillis par F.C. Des interférences politiques La route de l’absinthe entre parenthèses Le développement de cet itinéraire touristique francosuisse est mis entre parenthèses et ne reprendra qu’une fois le conflit apaisé. Suspension de séance. ette route de l’absinthe est la suspend toute nouvelle action. Politipremière victime des dégâts col- quement, on ne remettra pas un euro latéraux générés par l’I.G.P. de plus dans ce qui a été mis. AujourAbsinthe. Dans un communi- d’hui, les conditions ne sont pas réunies qué, Nicolas Giger et Philippe Chapon pour avancer sereinement”, confirme de Pontarlier qui président l’association Patrick Genre qui souhaite avant tout Pays de l’Absinthe expliquent en sub- s’investir pour faire avancer le plus stance qu’il en est ainsi de tous les vieux rapidement plus l’I.G. Absinthe de Poncouples unis pour le meilleur et pour le tarlier. Il ne croit pas une seconde à pire. Ils parlent ainsi de “mariage pro- la faisabilité d’une I.G.P. transfrontablématique” en imaginant la réaction lière. “Du pipeau”, estime-t-il. des habitants de Couvet quand Henri- Les élus du Val de Travers ne comLouis Pernod vient ouvrir sa propre dis- prennent pas l’attitude de la ville de tillerie à Pontarlier. De “mariage réus- Pontarlier. Dans un communiqué, c’est si” au temps de la prospérité des très tendance actuellement, ils estidistilleries qui ont pied à la fois à Pon- ment que “disposer d’une I.G.P. ou tarlier et au Val de Travers. De “maria- d’une A.O.C. est un plus indéniable ge difficile” quand la Suisse bannit la pour valoriser touristiquement le Pays fée verte avant la France. franco-suisse de l’Absinthe…” Ils regretCette union se transcende ensuite en tent aussi que cette I.G.P. “ne couvre “bonheur parfait” à la création de la pas l’entier du territoire du Pays de route de l’absinthe. “Aujourd’hui, les l’Absinthe. Cette situation est regretdifficultés passagères entre distilla- table mais les inconvénients concrets teurs et élus, à propos d’une I.G.P., qu’elle engendre restent mineurs en sèment le trouble dans l’esprit du public. regard des gains que l’I.G.P. procure Troubles qui seront obligatoirement pour l’ensemble des acteurs du pays français, ce qui est désormais chose faisuivis - comme nous l’enseigne l’Histoire de l’Absinthe.” te depuis peu. À ce sujet, le conseil com- d’une période plus faste, voire glo- Pour eux, cette protection n’a aucune munal du Val de Travers s’étonne des rieuse pour les deux époux.” portée internationale et pourrait n’être réactions virulentes de certains acteurs Les élus de part et d’autre de la fron- qu’un premier pas vers une protection français qui qualifient la démarche tière sont loin de partager ce discours transfrontalière. “Ceci n’était malheu- I.G.P. de “coup dans le dos.” Pas faux, très consensuel. Du moins du côté de reusement pas possible aussi longtemps car cette demande de l’interprofession Pontarlier. “On n’arrête pas mais on que l’absinthe n’était pas légalisée côté du Val de Travers a été déposée bien C Philippe Chapon (photo) et son homologue Nicolas Giger jouent la carte de l’apaisement. avant qu’il ne soit possible d’utiliser la dénomination absinthe en France. Pourquoi attendre finalement 2012 pour s’en offusquer ? Si cette demande d’I.G.P. dérange tant que ça, pourquoi s’être engagé en connaissance de cause dans la Route de l’absinthe. C’est tout aussi hypocrite. “Le conseil com- munal du Val de Travers a la sincère conviction que la confirmation de cette I.G.P. par le tribunal administratif fédéral serait non seulement une excellente nouvelle pour tous les artisans distillateurs du Val de Travers mais également pour le Pays de l’absinthe dans son ensemble.” I 8 L’ÉVÉNEMENT ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Quelques gouttes de vérité Tout et son contraire circulent sur cette I.G.P. absinthe dont on mesure difficilement l’impact réel. Éclairages. La réglementation Au niveau de lʼUnion européenne, les indications géographiques spiritueuses sont encadrées par le règlement communautaire 110/2008 relatif aux spiritueux. La Suisse qui est un pays tiers, a son propre système de reconnaissance de ses produits dʼorigine. Il existe un accord bilatéral entre lʼUnion européenne et la Suisse qui vise notamment à une protection mutuelle de produits propres à chacune des parties. À ce jour, le nom “Absinthe” nʼest pas inclus dans la liste des I.G. incluses dans cet accord. En lʼoccurrence pour que lʼI.G.P. absinthe soit protégée par lʼUnion européenne, il faut que la Suisse, dans le cadre de son accord bilatéral avec lʼUnion Européenne demande à ce que ce produit rentre dans la liste des produits suisses protégés par lʼUnion européenne. La commercialisation Si lʼI.G.P. absinthe aboutit, les absinthes françaises pourront toujours être commercialisées en Suisse sous des dénominations proches de celles utilisées jusquʼau 18 mai 2011, date depuis laquelle les producteurs français peuvent à nouveau utiliser la dénomination de vente absinthe. La seule contrainte pour les producteurs pontissaliens et des environs sera de continuer à produire des étiquettes adaptées au marché suisse. La circulation Les touristes pourraient circuler librement sur la route de lʼabsinthe avec les bouteilles quʼils auraient acquises de part et dʼautre de la frontière. Les seules restrictions portent sur la distribution commerciale dʼabsinthe en Suisse. UNION EUROPÉENNE Les eurodéputés avertis du danger La sphère politique s’est mise en veille “absinthe” pour éviter que l’I.G.P. suisse obtienne une reconnaissance européenne en toute discrétion. Entretien avec Michel Dantin, euro-député membre de la commission agriculture et développement rural. a Presse Pontissalienne : N’étant pas membres de l’Union Européenne, les Suisses auraient-ils la possibilité de faire reconnaître cette sulfureuse “I.G.P. Absinthe” au niveau européen ? Michel Dantin : La Suisse est liée avec l’Union européenne par un certain nombre d’accords bilatéraux. L’un d’entre eux porte entre autres sur les indications géographiques et les appellations d’origine de la provenance. Rappelez-vous, nous avons déjà eu des difficultés avec le terme “gruyère” pour la dénomination de nos pâtes pressées cuites. Il convient donc d’être vigilant sur de telles démarches de protection de noms. Je travaille sur ce dossier en lien avec Annie Genevard, député du Doubs et Arnaud Danjean, euro-député de votre euro-circonscription. L L.P.P. : Si la requête suisse aboutit, quelles seraient les conséquences pour les distillateurs non suisses ? Est-ce que cela pourrait aussi compromettre d’autres procédures en cours de traitement comme celle de État civil de septembre 2012 NAISSANCES 24/08/12 – Alyssa de Younes CHARID, agent de sécurité et de Nadia MOUTARLIER, opératrice. 25/08/12 – Louise de Laurent VUILLEMIN, agriculteur et de Apolline MICHEL, infirmière. 25/08/12 – Enola de Olivier ROY, boulanger et de Aurore JEANGUENIN, vendeuse en animalerie. 26/08/12 – Maël de Jean-Michel GIRARD, agriculteur et de Alexina BULLIARD, esthéticienne. 26/08/12 – Enzo de Nicolas GOURDAIN, pâtissier et de Marie DARGNIER, caissière. 26/08/12 – Ambre de Michel CHOUN, serrurier et de Carole OLLIVIER, horlogère. 24/08/12 – Sévan de Cyril POIRIER, formateur et de Nathalie WENGER, contrôleuse qualité. 27/08/12 – Chahine de Ali MOHAMEDI, cariste et de Sherazade HAMANI, sans profession. 27/08/12 – Johan de Christophe BILLOD-LAILLET, régleur en plasturgie et de Muriel FAIVRE-PIERRET, psychomotricienne. 27/08/12 – Adam de Romain BELKHYATE, automaticien et de Hanane BENNANI, expert comptable. 27/08/12 – Lola de Loïc THOREL, menuisier et de Laetitia MARTINS, sans profession. 27/08/12 – Agathe de Joël BOMPARD, gendarme et de Laëtitia DUBOZ, ouvrière horlogère. 27/08/12 – Alicia de Carlos TEIXEIRA-RODRIGUES, ouvrier et de Charlène FLOQUET, sans profession. 27/08/12 – Raphaël de Cédric MARTIN, plombier et de Laetitia BAUDET, clerc de notaire. 28/08/12 – Timéo de Yannick MICHEL, horloger et de Emilie CUENOT, auxiliaire de puériculture. 28/08/12 – Mathis de Jérôme MAIROT, électricien et de Cindy WALLAERT, opératrice. 29/08/12 – Maëlie de Nicolas BOUTET, frigoriste et de Kristelle MENETREY, cuisinière. 29/08/12 – Myron de Nicolas CORNU, mécanicienautomobile et de Amélie ROUSSET, infirmière. 29/08/12 – Soline de Jérôme VERMOT-DESROCHES, ouvrier et de Claire VAUTHEROT, professeur des écoles. 30/08/12 – Jason de Simen JOUQUIN, chauffeur routier et de Elodie MAIBACH, déclarante des douanes. 30/08/12 – Amira de Morade ANBAR, employé de restauration et de Laura MICHELIN, horlogère. 30/08/12 – Timothée de Jonathan TOURNEMINE, manutentionnaire et de Jessy DEMEULEMEESTER, assistante maternelle. 30/08/12 – Théo et Mathis de Anthony DOUBLEMART, magasinier et de Aurélie CHOPARD-LALLIER, aide-soignante. 17/08/12 – Léna de Cyril VANDAMME, commercial et de Carine KEAT, sans profession. 17/08/12 – Isaac de Fabrice BOLE, technicien et de Estelle PICHETTI, professeur d'anglais. La vigilance est de mise 17/08/12– Mathilde et Manonde Christophe PARIS, contrôleur laitier et de Mélanie DORNIER, infirmière. 18/08/12 – Lisandro de Jorge BULAS, ingénieur en développement informatique et de Marielle BOURDIN, assistante maternelle. 18/08/12 – Egemen de Engin BASUTCU, employé de banque et de Gülay FINDIK, vendeuse. 19/08/12 – Naély de Yoann BOURDIN, responsable informatique et de Valérie BERGEROT, aidesoignante. 19/08/12 – Ismail de Adrien MUNOS, étancheur et de Zahra IAAZOUZEN, sans profession. 20/08/12 – Léane de Pascal FREI, agent de détention et de Isabelle SIMONET, éducateur territorial. 19/08/12 – Maxime de Jonathan KORDZI, sans profession et de Stéphanie MICHAUX. 21/08/12 – Léo de Cyril VAN DEN BROECKE, employé de banque et de Mélanie DEVILLERS, coiffeuse. 21/08/12 – Alan de Vincent ELOY, sapeur pompier et de Stéphanie PETITE, encadrante technique d'insertion. 21/08/12 – Lana de Rusmir DEDIC, carreleur et de Sonia BOURDENET, agent de service. 22/08/12 – Camille de Guillaume PROST, ingénieur et de Joanna LIBERATI, ingénieur. 22/08/12 – Tom de Philippe RACINE, boulanger et de Nathalie DETOUILLON, vendeuse. 23/08/12 – Calie de Raphaël BILLEREY, ambulancier et de Sophie THIERCELIN, aide-soignante. 23/08/12 – Nisa de Olcay DEMIREL, vendeur et de Pinar GÜREL, sans profession. 31/08/12 – Anna de Jérôme CHABOD, artisan et de Alena HARBACHOVA, comptable 31/08/12 – Louca de Luciano MAURO, cuisinier et de Mathilde BESSANT, vendeuse. 31/08/12 – Julia de Louis SERBOURDIN, infirmier et de Mathilde WACQUET, infirmière. 01/09/12 – Yohann de Jérôme VOYNNET, menuisier et de Kathia NICOUD, assistante commerciale. 01/09/12 – Léo de Thomas CRETENET, cuisinier et de Salomé CLERC, serveuse. 01/09/12 – Sacha de Mickaël BESANÇON, commercial et de Audrey PETITHUGUENIN, professeur des écoles. 01/09/12 – Benoit de Cédric JACQUET, conducteur d'engins et de Isabelle RUFENACHT, aide soignante. 02/09/12 – Elia de Romain DUCA, carrossier peintre et de Rekïa KHMAISSE, vendeuse. 02/09/12 – Nathan de Mickaël PEREIRA MARTINS, ingénieur et de Karine GARCIN, ingénieur. 02/09/12 – Zoélie de Stéphane TOSSERI, conseiller en gestion de trésorerie et de Valérie FAIVRE, employée administrative. 02/09/12 – Kaïsy de Cédric GHINI, manager dans l'événementiel et de Anne-Sophie NOIROT, aide soignante. 02/09/12 – Mathis de Christophe JARDOT, chauffeur livreur et de Sarah PERREY, assistante dentaire. 03/09/12 – Sacha de Vincent RUGGERI, automaticien et de Cécile BULLIARD, collaboratrice assurance. 03/09/12 – Noé de Régis PATTON, caviste et de Fanchon BROUILLET, infirmière. 04/09/12 – Meriam de Krim SADAOUI, peintre en bâtiment et de Karima IHADDADENE, comptable. 03/09/12 – Léna de Andrii SHULIKO, cadre commercial et de Oksana PLETNOVA, comptable. 04/09/12 – Louan de Cyril PIERRE, chauffeur livreur et de Sabrina DURAND, contrôleuse en horlogerie. 04/09/12 – Egehan de Serkan DEGERLI, charpentier et de Jessica DURAK, comptable. 05/09/12 – Ylhan de Nouredine TAHRI, chauffeur poids lourds et de Minouna HADOUR, auxiliaire de vie. 05/09/12–ArthurdeHervéBILLOD-LAILLET,chauffeur routier et de Marie GUIBELIN, vendeuse. 05/09/12 – Théo de Ludovic DHOTE, banquier et de Marine BONNARD, responsable magasin. 05/09/12 – Qaïs de Driss EL MACHHOUR, électronicien et de Imen MEGDICHE, sans profession. 05/09/12 – Diego de Samuel VUITTENEZ, employé de banque et de Mélanie DE MAS, employée de banque. 05/09/12 – Violette de Tony PESSOA, sans profession et de Stéphanie LEVEL, infirmière. 06/09/12 – Aylin de Christophe TASKIN, ouvrier et de Stéphanie KÖSE, agent de production. 06/09/12 – Ashley de Mickael CUENAT, mécanicien automobile et de Fanny RENAUD, cuisinière. 06/09/12 – Lana de Etienne MIGNOT, horloger et de Sonia VALINAS CASTRO, décoratrice en magasin. 07/09/12 – Alix de Gilles LAURENCOT, agent qualité et de Sandrine PAULIN, assistante commerciale. 07/09/12 – Noé de Olivier BARTHELET, dessinateur industriel et de Géraldine MAUGAIN, conseillère en économie sociale et familiale. 08/09/12 – Gabin de Vincent CATTET, agriculteur et de Marie-Laure CHABOD, guichetière. 09/09/12 – Sofien de Zouhir MECHTA, ingénieur et de Naïma CHARAH, assistante exportation. 09/09/12 – Lorenzo de Alexis RAULET, cadre commercial et de Aurélie DELOURME, assistante maternelle. 09/09/12 – Quentin de Stéphane DORNIER, opérateur horloger et de Corinne CANNELLA, aidesoignante. 09/09/12 – Baptiste de Thierry POURCELOT, chauffeur mécanicien et de Hélène MICHEL, ingénieur agronome. l’I.G. “Absinthe de Pontarlier” ? M.D. : Le danger serait aggravé en cas de reconnaissance européenne de cette I.G.P. puisqu’il réserverait le nom aux seuls produits fabriqués dans cette région suisse. Les producteurs d’absinthe de votre région se verraient pénalisés alors même qu’ils ont entrepris depuis plusieurs années de faire reconnaître en I.G.P. “l’Absinthe de Pontarlier”. Ce dossier est selon les informations que j'ai déjà obtenu en cours d'instruction à l’I.N.A.O. avec un accueil plutôt positif de la démarche. L.P.P. : Combien de temps faudra-t-il au Parlement européen pour régler ce type d’affaire ? M.D. :Le Parlement européen n'a pas à se prononcer sur le dossier, pas plus d’ailleurs que le parlement français ne se prononce sur le dossier du comté par exemple. C’est la commission européenne présidée par Jose-Manuel Baroso qui a à se prononcer en tant qu’exécutif, 10/09/12 – Loan de Jérôme POURCHET, dessinateur et de Magali BOURNEZ, aide-soignante. 10/09/12 – Benjamin de Stéphane DÉBOIS, chauffeur poids lourds et de Anne-Lise REGNIER, préparatrice en pharmacie. 10/09/12 – Capucine de Benoit TOURNIER, agriculteur et de Céline DORNIER, employée de commerce. 10/09/12 – Younes de Housin SALHI, chauffeur et de Samia LAOUAR, sans profession. 11/09/12 – Naëly de Hamidou BACO, jointeur plaquiste et de Céline POIMBOEUF, réceptionniste polyvalente. 11/09/12 – Céleste de Clément MERCIER, médecin généraliste et de Céline BERTHAUD, sagefemme. 11/09/12 – Amélia de Pascal GRILLET, maçon et de Mélanie QUERRY, enseignante. 11/09/12 – Louis de Johan JAVAUX, agriculteur et de Charlène CUCHE, salariée agricole. 11/09/12 – Alix de François DECHASSEY, mécanicien travaux publics et de Coralie PERRIGUEY, opératrice contrôleuse. 11/09/12 – Rose de Quentin CARDOT, kinésithérapeute et de Aude BAWEJSKI, kinésithérapeute. 12/09/12 – Tristan de Vincent CHOPARD, vendeur et de Marie-France BAUD, infirmière en pédiatrie. 12/09/12 – Lohan de Jean SZYMURA, agent d'expédition et de Cindy BURRI, aide comptable 14/09/12 – Lenny de Eddy KÖGLER, commercial et de Cindy RONDELLI, coiffeuse. 16/09/12 – Lucie de Vincent HAEGELIN, ingénieur et de Lise MARGUET, enseignante. 13/09/12 – Iliana de Jamel MARZAK, enseignant et de Zohra LAMRIS, couturière. 14/09/12 – Kynan de Aurélien BRON, technicien de production et de Yvette ALLAZ, infirmière. 14/09/12 – Marian de Olivier BOURGEOIS-ARMURIER, agriculteur et de Virginie CHAUVIN, comptable. 15/09/12 – Paul de Régis GROS, chef de culture et de Céline PANOT, conseillère d'insertion et de probation. 15/09/12 – Nurten de Ali KUTSAY, maçon et de Sibel KABAK, sans profession. 16/09/12 – Noëline de Stéphane ARNAUD, horloger et de Christelle BARRAND, horlogère. 16/09/12 – Léane de Sumith ROESSINGER, régleur et de Vanessa DOS SANTOS, sans profession. 16/09/12 – Nina de Vincent GILLIOT, magasinier et de Sabrina GIRARD, professeur des écoles. 17/09/12 – Lilou de Cyril GUY, cuisinier-traiteur et de Jennifer THEVOZ, vendeuse. 17/09/12 – Kléa de Adrien PICAUD, ouvrier de scierie et de Angélique CRETIN, aide-soignante. 17/09/12 – Jules de Jérémy POURCELOT, charpentier et de Delphine ROUX, vendeuse. L’euro-député français Michel Dantin a alerté le commissaire Ciolos en charge de l’agriculture. comme le fait le gouvernement au plan français. C’est la raison pour laquelle avec Arnaud Danjean, nous interpellons et alertons le commissaire Ciolos, en charge de l’agriculture. La commission ne doit pas laisser passer les délais qui lui sont impartis pour réagir. L’année 2013 devrait permettre de solutionner ce mauvais dossier. I Propos recueillis par F.C. 18/09/12 – Axel de Lionel BOUCHET, pisciculteur et de Christelle TRABON, infirmière. 18/09/12 – Louka de Mickael VERGUET, agriculteur et de Marie-Laure BULLE, opératrice. 19/09/12 – Anaïs de Johan MAIRE, agriculteur et de Karine DEVAUX, aide-soignante. 19/09/12 – Noa de Fabrice PARRIAUX, ambulancier et de Séverine BURGUNDER, assistante maternelle. 20/09/12 – Wendy de Julien PERRIN, opérateur et de Céline POUX-BERTHE, sans profession. 19/09/12 – Anastassya de Konstantyn TATRANOV, ouvrier et de Natalya YESYPENKO, cadre technique. 20/09/12 – Julia de Mickaël SALVI, infographiste et de Angéline GIRARDET, professeur des écoles. 20/09/12 – Dorian de Jérôme SAGE, responsable adjoint et de Gaëlle MIRGAIN, sans profession. 21/09/12 – Lilian de Denis BROCARD, conducteur d'engins et de Vanessa BOURGON, agent d'exploitation. MARIAGES 25/08/12 – Julien JEANGIRARD, entraîneur de natation et Julie CORBET, responsable développement secteur. 25/08/12 – François JOUILLEROT, opérateur de production et Florence CALLIER, comptable. 25/08/12 – Johan SAINT-AUBERT, ouvrier de scierie et Mélanie WEINBERGER, sans profession. 08/09/12 – Dan BAHY, agent de métrologie et Caroline BOURIOT, assistante de production. Alexandre HORVATH, électricien et Déborah WAGNIERES, employée commerciale. Christopher GARNERI, menuisier et Elodie LAVALETTE, ouvrière en horlogerie. Ferruh OZKARACA, formateur et de Marie DA COL, conseillère de vente. Jean-Philippe THOMAS, magasinier cariste et Heidi NEUTE, assistante maternelle. 22/09/12 – Adrien NATALE, maçon et Aïda IMAMOVIC, sans profession. DÉCÈS 31/08/12 – Jean-Claude LEGUAY, 65 ans retraité, domicilié à Gennevillers (Hauts-de-Seine) époux de Adel MANTANIRINA. 22/08/12 – Simone GLORIOD, 82 ans, retraitée, domiciliée à la Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Pierre CÔTE-COLISSON. 31/08/12 – Patrick VALLON, 49 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), divorcé de France MONNET. 31/08/12 – Denise DORNIER, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 03/09/12 – Marius COMTE, 92 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), célibataire. 04/09/12 – Thérèse VIENNET, 80 ans, retraitée, domiciliée à Nods (Doubs), veuve de Roger COURTOIS. 05/09/12 – Barbara SIGILLO, 67 ans, ouvrière retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Michel MARGUET. 05/09/12 – Jacqueline BONNEAU, 77 ans, secrétaire retraitée, domiciliée à Roissy en Brie (Seine et Marne), veuve de André JACQUES. 06/09/12 – Gabriel LAMBERT, 84 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Jacqueline BLONDEAU-COULET. 06/09/12 – Claude LANVERS, 79 ans, retraité, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs), célibataire. 07/09/12 – Henri BOBILLIER-MONNOT, 89 ans, scieur retraité, domicilié à Grand Combe Châteleu (Doubs), veuf de Marguerite BETTINELLI. 07/09/12 – Bernard OUDOT, 75 ans, retraité expert comptable, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique AMYOT. 08/09/12 – Andrée TRÉAND, 63 ans, employée retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert GENRE. 10/09/12 – Robert ACINAS, 88 ans, retraité, domicilié à Ornans (Doubs), célibataire. 10/09/12 – Marie-Thérèse PETIT, 66 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 11/09/12 – Simone BARASSI, 99 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Maurice ROGNON. 12/09/12 – Henri FERREUX, 93 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Louise BLONDEAU. 13/09/12 – Michel BÖLE du CHÖMONT, 57 ans, bûcheron, domicilié à Evillers (Doubs), époux de Dominique FAIVRE. 15/09/12 – Georges ANTONY, 75 ans, retraité, domicilié à Bouverans (Doubs) époux de Marthe UHRING. 17/09/12 – Raymonde DEMONTROND, 89 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs) veuve de Francis PRUNET. 18/09/12 – Jean DHOTE, 79 ans, retraité, domicilié à Avoudrey (Doubs) époux de Simone POURCELOT. 18/09/12 – René FERRARI, 94 ans, entrepreneur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Marcelle PAILLARD. 20/09/12 – Patrick TARBY, 62 ans, retraité, domicilié à Gellin (Doubs). 20/09/12 – Marie POURCHET, 92 ans, retraitée, domciliée à La Chaux (Doubs) veuve de Louis BOLLE-REDDAT. PONTARLIER POLITIQUE La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 9 La maison de l’intercommunalité La C.C.L. prête à s’installer dans le bâtiment Sbarro La Communauté de communes du Larmont étudie depuis plusieurs mois l’intérêt de procéder à l’acquisition du bâtiment Sbarro pour en faire une maison de l’intercommunalité qui permettrait de centraliser les services sous un même toit. est une oppor- céder à un changement tunité qui se d’affection en avisant le maire présente et je de Pontarlier qui avait la pospense qu’on ne sibilité de geler la situation penla retrouvera pas de sitôt”, expli- dant 6 mois. Ce dont il ne s’est quait Patrick Genre aux élus pas privé, privilégiant d’abord communautaires réunis en la recherche d’autres pistes conseil le 25 septembre à Hou- d’occupation. taud. Le président de la C.C.L. Le sursis arrive à échéance et a pesé de tout son poids pour plusieurs solutions sont envique l’assemblée valide la déli- sageables. Retour à la case bération de principe qui lui était départ en laissant au propriéprésentée. À savoir, autoriser le taire la possibilité de mener à maire à entamer des négocia- bien son projet commercial. tions avec la société Immosur Deuxième hypothèse : trouver propriétaire des lieux. Rien n’est des industriels pour occuper les la faisabilité d’une acquisition fait mais il s’avérait urgent de locaux. “On a essayé. Ce bâti- par la collectivité pour y incluse positionner sur ce dossier. ment particulièrement haut re un ensemble de services jusAu printemps dernier, la C.C.L nécessiterait des qu’alors dispersés sur plusieurs avait choisi de bloquer le protravaux qui ne peu- sites. Une idée plutôt pertinenjet qui prévoyait de transfor- Entre 7 et vent pas être sub- te en ce temps d’économies et mer le bâtiment Sbarro en sur- 8 millions ventionnés car il ne de mutualisation des moyens. faces commerciales. Il était prévu s’agit pas d’une “Le projet qui pourrait être valid’euros. de réaliser 22 cellules d’une surfriche industrielle”, dé dans les semaines à venir face allant de 61 à 724 m2, proargumente Patrick serait de créer dans ce bâtiment posés à la vente ou à la location. Genre. une maison de Mais comme ce bâtiment était La troisième et der- l’intercommunalité où seraient situé en zone industrielle, le pronière solution transférés l’ensemble des serpriétaire était contraint de proconsistait à étudier vices mutualisés entre la ville Le film à multiples rebondissements de l’histoire du bâtiment Sbarro pourrait se conclure avec la création de la maison de l’intercommunalité. “C’ de Pontarlier et la C.C.L. On y regrouperait aussi les centres techniques des deux collectivités sans pour autant les mutualiser.” D’une surface de 6 800 m2 au sol, le bâtiment Sbarro est situé sur une parcelle de 2 hectares. De quoi se projeter sereinement vers l’avenir. “Il serait envisagé un portage C.C.L complet avec un montage juridique et financier entre la Ville et la C.C.L.” Le principe de centralisation n’a soulevé aucune protestation. et remette en cause la réalisaCe projet annulerait aussi le tion de la chambre funéraire, de transfert de l’administration de la médiathèque ou de la piscila C.C.L. dans la maison Che- ne”, poursuit Patrick Genre qui valier. compte bien tirer profit de la Se pose alors la question du coût. libération du foncier bâti induit “Entre 7 et 8 millions d’euros par la création de cette maison sachant que l’opération s’étalera de l’intercommunalité. On pensur une durée de 2 à 7 ans. Pour se bien sûr à la Belle Vie et au une construction neuve, comp- Centre Technique Municipal. tez entre 10 et 11 millions d’euros Autant de biens à louer ou à sans le terrain. Il ne faut pas vendre dans la perspective de non plus que cela obère la capa- réduire la facture. I F.C. cité d’investissement de la C.C.L. 10 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 COMMERCE Une surface multipliée par deux Feu vert pour l’extension de City Avenue L’extension se traduira par le prolongement de l’ensemble City Avenue en direction du centre-ville. Le jeune pôle commercial aménagé sur l’ancien site F.C.I. poursuit son développement et accueillera une dizaine de cellules supplémentaires pour constituer au final un ensemble de 1 800 m2. eux l’industrie, à nous le commerce (et les lotissements). On pourrait sans trop se tromper mettre en évidence une forte corrélation entre l’évolution des surfaces industrielles chez nos voisins suisses et les demandes d’extension ou de créations de nouvelles enseignes sur la place pontissalienne. Les résultats de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial du jeudi 13 septembre le confirment. Puisque le commerce semble se porter toujours aussi bien sur la bande frontalière alors, allons-y gaiement. Et pas de demi-mesure dans les demandes d’extension puisqu’on passe tout simplement du simple au double, voire plus. À City Avenue, la surface de vente demandée était de 974 m2 pour la création de dix cellules commerciales de 92,27 m2 à 104 m2 dévolues à des activités relevant du secteur alimentaire (petite restauration), de l’équipement de la personne, de l’équipement de la maison ou de celui de la culture et des loisirs. “Ce projet a été initié dans le sens d’avoir une conti- À nuité architecturale bonifiant l’entrée de ville”, note Jean-Paul Robinet. Le gérant de Citypark, la société à l’origine de cette demande d’extension, va ainsi pouvoir répondre aux demandes de petits commerçants locaux sans doute à la recherche de nouveaux locaux bien placés. “Comme on n’avait pas de précommercialisation, c’est encore trop tôt pour annoncer des noms”, précise ce spécialiste de l’immobilier d’entreprise. Sur le plan du bâti, cette extension se traduira par le prolongement de l’existant en direction Des du centre-ville. Les demandes choses évoluent toujours derrière City de petits Avenue. La réhabilicommerçants tation des anciens locaux F.C.I. se pourlocaux. suit. Il reste encore 3 000 m2 disponibles, divisibles à partir de 300 m2 pour des activités de service ou du commerce de gros. I HOUTAUD Grande distribution Leclerc voit grand, très grand On croyait avoir tout vu avec Hyper U. C’est sous-estimer la concurrence. Leclerc vient d’obtenir le feu vert de la C.D.A.C. pour créer près de 7 000 m2 de surface commerciale supplémentaire. S içacontinue,ilfaudrasongerà motoriser les caddies pour se déplacer danscesgiga-supermarchés.Après la zone de Doubs, cʼest au tour de celle dʼHoutaud de passer à lʼoffensive. La surface actuelle du Leclerc couvre 4 809 m2. Le projet passé en C.D.A.C. le 13 septembre comprend lʼextension de 1 962 m2 de lʼhypermarché et de 669 m2 de la galerie marchande attenante. À cela sʼajoute la création de cinq moyennes surfaces de : 2 x 760 m2, 2 x 780 m2 et 1 x 800 m2. Soit au final une surface de vente totale après extension de 11 720 m2. Heureusement, la zone dʼHoutaud nʼest pas comprimée dans lʼurbanisation contrairement peut-être au Géant Casino dont on voit mal comment il pourrait sʼagrandir davantage. Pour rester chez Leclerc, les travaux dʼaménagement dʼun Drive dans les anciens locaux Delacroix sont déjà engagés. Puisse le contexte économique se maintenir avec ce franc suisse toujours aussi fort qui attire nos amis helvètes dans les magasins du grand Pontarlier. “Les Suisses représentent entre 10 et 15 % de la clientèle”, estime Denis Gérôme, le président de la Fédération Commerce et Artisanat Grand Pontar- lier. Les frontaliers toujours en croissance complètent largement cette clientèle à fort pouvoir dʼachat. “Ce développement commercial constitue un signe positif indéniable mais ma grande crainte cʼest quʼil ne soit pas à lʼorigine de friches et quʼil nʼaille pas déstabiliser lʼéquilibre entre les quatre zones”, commente Patrick Genre. Le maire de Pontarlier nʼa pas changé dʼavis. Il déplore toujours que les élus nʼaient plus aucun moyen de contrôle sur les créations ou extensions dʼenseignes. Dʼautres surfaces commerciales pourraient sortir de terre aux Grands-Planchants dans lʼancien bâtiment Streit où le propriétaire est autorisé à réaliser des locaux commerciaux. La situation semble figée depuis plusieurs mois. Cela prouverait peut-être quʼon ne réussit pas à tous les coups. La poule aux œufs dʼor a peut-être montré des signes de faiblesse. I PONTARLIER TOURISME La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Chapelle de l’Espérance Des lieux et des noms La table d’orientation installée à la Chapelle de l’Espérance permet de repérer les principaux éléments géographiques, monuments et sites remarquables du paysage pontissalien. Sobre et utile. ut de promenade dominicale très prisée des Pontissaliens, la chapelle de l’Espérance offre sans doute l’un des plus complets et agréables points de vue sur la ville. Plantée à 852 mètres d’altitude au sud de la ville sur les premiers contreforts du Laveron, l’édifice domine avantageusement le débat panoramique. Les visiteurs apprécieront certainement cette table d’orientation qui constitue le dernier élément des circuits touristiques en centreville. Le projet piloté par la commission tourisme a été mis en œuvre par la Ville et la Région de Franche-Comté avec le relais de l’office de tourisme. De forme semi-circulaire, la table embrasse un territoire qui s’étend de la vallée du Drugeon à l’ouest au Larmont à l’est. On découvre la série de sommets familiers aux Pontissaliens : Mont Pelé, crêt Monniot et le Grand Taureau, point culminant de la commune (1 323 m). Les villages de la plaine d’Arlier : Houtaud, Dommartin, Chaffois, Doubs, Vuillecin décrivent assez bien la manière dont s’organise l’occupation humaine très souvent Une table à proximité des cours d’eau, exception faite de Chaffois. On retrouve aussi quelques sites à vocation touen lave ristique et sportive comme la Malmaison, les Dames émaillée. d’Entreportes ou encore le Théâtre forestier. Le descriptif intègre aussi la mention des principaux monuments et bâtiments publics de Pontarlier. Porte Saint-Pierre, théâtre, hôpital, espace Pourny… Rien d’autre, ce qui en laissera certains sur leur faim quand d’autres apprécieront cette concision. Réalisée par l’entreprise Signaux Girod, la table en lave émaillée sur support laqué couleur champagne tranche un peu avec l’architecture de la chapelle mais l’ensemble semble construit pour durer. Ce qui le met à l’abri des rigueurs climatiques et des dégradations. I B CHORALE Quartier des Lavaux : si on chantait ? ella Ciao, bella Ciao…”, ce refrain typiquement italien figure déjà au répertoire de la toute jeune chorale des Lavaux. “C’est en hommage aux premiers migrants italiens venus s’installer dans ce quartier”, justifie Martine Colin qui dirige de cette formation avec Christian Robbe. Le baptême du bébé s’est tenu comme il se doit à la distillerie Guy samedi 15 septembre lors de la traditionnelle rencontre automnale de l’association La Vie aux Lavaux. “On songeait depuis longtemps à créer une chorale car on a plein de chanteurs parmi nous”, explique Richard Bourgeois. Le président de l’association apprécie également d’apporter une nouvelle activité dans le quartier. Dans le Haut-Doubs, on subit encore les effets du film Les Choristes. Beaucoup se sont découvert ou redécouvert le plaisir de chanter en société. Si elle n’a pas encore de nom, la chora- “B REPORTAGE La chorale a fait ses débuts le 15 septembre. le des Lavaux a vite trouvé sa voix puis- chorale au sein de l’association. qu’ils sont déjà une trentaine à s’égosiller Un concert est prévu en fin d’année scotous les mercredis soirs à 19 h 45 dans laire sans oublier les animations du une salle mise à disposition par la mai- quartier. Des amis, des chansons, quelques rie. “On est presque à l’étroit”, s’en éton- notes de musique, aux Lavaux, il en faut ne Lucien Courtot le responsable de la peu pour être heureux. I Diffusion en décembre Un portrait du Doubs et du Jura pour des Racines et des Ailes Il y a presque un an, une équipe de tournage a sillonné le Doubs et le Jura s’intéressant au patrimoine local et à ceux qui le font vivre. Elle a réalisé un film de deux heures qui sera diffusé en décembre dans le cadre de l’émission Des Racines et des Ailes. émission Des Racines découvrira sous des angles et des Ailes tournée différents le lac de Vouglans, entre le Jura et le Haut- les vins d’Arbois, le chocolaDoubs, sera diffusée sur Fran- tier Hirsinger, la villa Pallace 3 au mois de décembre dans dienne à Syam avec en prime Le patrimoine du Haut-Doubs, notamment le Coni’Fer, le cadre de la série passion le survol de la Saline d’Arcpatrimoine. “La date de la dif- et-Senans, ou encore Les sera mis en valeur devant 4 millions de téléspectateurs. fusion n’est pas encore totale- Rousses. ment arrêtée” précise le ser- Parmi les personnalités que qui se passionnent pour le Des racines et des ailes attivice communication de France Katia Chapoutier a croisées, chemin de fer et qui donnent re entre 3,5 et 4,5 millions de 3. il y a Louis Poix, l’homme du de leur temps pour remettre téléspectateurs. Il semblerait Katia Chapoutier qui a réa- Coni’Fer, le petit train à vapeur en état l’ancienne ligne fer- qu’après diffusion, les retomlisé ce film de deux heures a qui sillonne le Haut-Doubs roviaire entre Les Hôpitaux- bées touristiques pour la arpenté ces deux territoires des Hôpitaux-Neufs à Mont- Neufs et Montperreux. De tou- région, soient considérables : pour découvrir leur patrimoine perreux. La réalisatrice lui a te évidence, cette émission plus 30 % l’année suivante et rencontrer ceux qui le font rendu visite il y a presque un sera un vrai coup de projec- dans les lieux filmés selon la vivre. Ainsi, le téléspectateur an. Elle a filmé ces bénévoles teur sur la Franche-Comté. réalisatrice. I L’ De forme semi-circulaire, la table d’orientation couvre un panorama qui s’étend de la vallée du Drugeon au Larmont. 11 12 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 COMMERCE Dans l’ancien Plazza Michel Méchiet de l’Intranquille va ouvrir une librairie à Besançon Après avoir tenté de reprendre la libraire Camponovo, le libraire pontissalien s’est finalement tourné vers l’ancien cinéma Plazza du centre-ville de Besançon. Il le transformera en une librairie de 900 mètres carrés. e 31 août au soir, la librairie Camponovo de Besançon a fermé ses portes. Pour combien de temps ? Jusqu’au 11 octobre, date à laquelle elle était censée rouvrir. Finalement, les rayons ont été débarrassés. Le livre semble se refermer pour toujours. JeanJacques Schaer, le P.D.G. en a décidé ainsi. L’affaire Camponovo qui dure depuis des mois a pris la forme d’un immense gâchis. On sait que les relations entre Jean-Jacques Schaer et ses 39 salariés sont irrémédiablement altérées. On sait aussi que la solution pour sortir la librairie de l’impasse économique dans laquelle elle se trouve était de la vendre. Le P.D.G. a longtemps L déclaré avoir des propositions d’achat. Pour autant, il n’est pas allé au bout de la transaction avec l’acquéreur le plus sérieux qui se préUn sentait, Michel Méchiet maximum associé-gérant de la de libraires librairie l’Intranquille à Pontarlier. “Nous nous repris. sommes heurtés à un mur regrette Michel Méchiet. Nous étions prêts au rachat. On s’était mis d’accord sur le prix. Il ne manquait que des éléments comptables et l’état actualisé des nantissements, qu’il ne nous a jamais transmis.” Fin août, le libraire du Haut- Doubs a jeté l’éponge. La disparition de Camponovo laisse un grand vide au centre-ville de Besançon qui sera comblé rapidement sous l’impulsion de Michel Méchiet. En effet, l’entrepreneur a engagé les négociations pour implanter une librairie de 900 mètres carrés dans la friche du Plazza. Le dossier est finalisé. Ce projet est de nature à adoucir l’amertume des salariés de Camponovo. “Le cas échéant, je reprendrais un maximum de libraires” annonce Michel Méchiet. I GENS DU VOYAGE Aucune d’obligation La C.C.L. refuse d’aller plus loin dans l’aménagement de l’aire de grands passages La collectivité a validé en partie seulement les nouvelles recommandations du schéma départemental pour l’accueil et l’habitat des gens du voyage lors de son dernier conseil. SÉCURITÉ Police, gendarmerie Nouveaux visages à la tête des forces de l’ordre Le commandant Joël Delacour a pris la direction du commissariat et le capitaine Jean-Christophe Perrier l’a imité à la compagnie de gendarmerie de Pontarlier. Deux hommes d’expérience. e capitaine Jean-Christophe Perrier, 49 ans, marié, 2 enfants, a débuté sa carrière dans la gendarmerie en 1984. Il a exercé dans le Jura, en Haute-Saône avant d’intégrer en 1997 l’école de sous-officier à Chaumont puis l’école d’officier à Melun en 2001. Après un passage à Gex, il L oël Delacour, 57 ans, marié, 3 enfants, a déjà de longs états de service. Entré dans la police en 1977, cet officier a travaillé à Rouen, Paris, Lorient et dernièrement à Alençon où il occupait le poste de D.D.S.P. adjoint. Il dispose notamment d’une solide expérience dans le Renseignement, les Stupé- J n n’en finit plus, je vous propose de dire non”, suggère Patrick Genre aux élus communautaires en se référant aux recommandations préconisées sur les aires de grands passages dans le cadre de la révision du schéma départemental. La proposition du président de la C.C.L. n’a essuyé aucun refus. Elle s’oppose à l’installation d’une clôture sur l’aire de grands passages existante et à la mise à disposition d’un terrain ponctuel pour le passage des groupes de plus de 100 caravanes. “Pas question de remettre 1 euro dans l’aire des gens du voyage. Cette mesure supposerait de trouver 4 à 5 hectares. Sur Pontarlier, c’est impossible”, poursuit Patrick Genre en laissant la possibilité à d’autres communes de se porter candidates. Silence dans la salle. Il faut dire que le passage de certaines missions n’a pas laissé un souvenir des plus agréables dans les chaumières du Haut-Doubs. Installations sauvages, dégradations et incivilités multiples : le bilan n’est guère élogieux même si comme le souligne le président de la C.C.L. : “Les choses vont plutôt en s’améliorant.” La position de la C.C.L. est aussi motivée par les efforts déjà déployés dans l’accueil des gens du voyage. Contrairement à d’autres intercommunalités, celle du LarPas mont s’est conformée aux obligations du premier schéma question en aménageant une aire d’accueil de 62 places, une aire de grands passages de 100 caravanes et 6 terrains famide liaux dont un seul est encore occupé. Les autres sont vacants remettre depuis 2010 du fait de la sédentarisation de plusieurs familles. “Aujourd’hui, aucune autre obligation n’incombe 1 euro. à la collectivité.” Les élus communautaires ont approuvé les autres recommandations à l’ordre du jour du nouveau schéma. À savoir : maintenir à niveau les équipements des aires d’accueil et faire le lien entre l’offre et la demande sur les terrains familiaux. I “O Libraire à Pontarlier, Michel Méchiet se développe à Besançon (photo archive L.P.P.). fiants et l’Investigation. “Je suis très attaché aux partenariats. La sécurité ne se fait pas tout seul. Le bienêtre dans ce territoire reste fragile. Il n’y a pas de microclimat sur Pontarlier. On est peut-être confronté à de la petite délinquance mais c’est souvent celle-ci qui génère du sentiment d’insécurité.” I a pris la responsabilité en 2008 des ressources humaines à Châtellerault avant de partir exercer à Nouméa en 2009. Le nouveau responsable de la compagnie de Pontarlier arrive donc dans le Haut-Doubs fort d’une expérience très diversifiée. I Les élus communautaires estiment que les aménagements déjà consentis sur l’aire de grands passages sont suffisants. PONTARLIER LOISIRS La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 EN BREF Des diplômés fédéraux Le club alpin français impliqué dans la formation Créé en 1874, le Club Alpin Français (C.A.F.) est l’une des plus anciennes associations pour la pratique et la connaissance de la montagne. Autant dire que ses membres ont une solide expérience et aussi savoir-faire sans cesse actualisé pour des cadres bénévoles qui, toute l’année, assurent l’accompagnement en toute sécurité. vec plus de 500 adhérents, le Club Alpin Français du HautDoubs se place au premier rang des associations pratiquant le plein air à Pontarlier. Si la vocation première était la pratique de l’alpinisme et l’escalade, il a depuis étendu sa palette à toutes les formes d’activité sportive en montagne. En effet, toutes les montagnes sont le terrain de jeu favori des “Cafistes” qui proposent une multitude d’activités et de formations permettant d’évoluer vers l’autonomie en montagne en sécurité : alpinisme, cartoorientation, école d’aventure, école d’escalade, escalade, randonnée, randonnée glaciaire, raquette, ski alpin… De quoi satisfaire toutes les générations A et tous les amoureux de sports de pleine nature. “Le C.A.F. du Haut-Doubs peut s’enorgueillir de posséder dans ses rangs de nombreux diplômés fédéraux qui ont suivi des formations pointues et très complètes affirmant un savoir-faire dans leur domaine de compétence” explique le président Nicolas Schlumberger. Cet engagement personnel des encaUn drants permet de processus faire profiter long mais l’ensemble des membres du club de gratifiant. leurs compétences au travers des activités proposées. La finalité de ces formations, outre le fait qu’elles apportent de grandes 13 Sur les falaises du Haut-Doubs, le C.A.F. assure et rassure les pratiquants. satisfactions personnelles et de nouvelles connaissances, est de pouvoir permettre à d’autres de pratiquer leur activité favorite avec un encadrement compétent. “Cela implique de la part des diplômés un certain esprit associatif, indispensable et véritablement ancré dans les mentalités des membres du club alpin local”note le président. Toutes ces formations sont à envisager sur plusieurs années pour d’une part acquérir des compétences techniques diversifiées et aussi pour avoir le temps de suivre le cursus. Elles sont prises en charge intégralement par le club sur le plan financier contre l’engagement moral du bénévole de participer à l’encadrement de deux à trois sorties par an pendant deux ans. “Après un certain nombre d’années d’encadrement, on peut avoir envie de transmettre son expérience et son savoir à d’autres, tout comme nous l’avons reçu de nos formateurs. Il est alors possible d’apprendre les techniques d’enseignement et de valider le tout par un brevet fédéral d’instructeur. Le processus est assez long et demande de la persévérance. Mais que de bonheur à partager tous ces moments ensemble” conclut Nicolas Schlumberger. I Frontaliers Le feuilleton de l’Assurance-maladie des frontaliers rebondit. Le Groupement transfrontalier européen réagit à un article de presse paru dans le journal Les Échos le 20 septembre intitulé “Les frontaliers qui travaillent en Suisse devront cotiser obligatoirement à l’assurance-maladie, le gouvernement envisage de supprimer le droit d’option.”“Alors que nous sommes actuellement en pleine négociation avec le ministère de l’Économie et des Finances, cette annonce nous scandalise. Une telle décision ne pourrait être prise sans concertation avec les représentants des populations frontalières concernées. Cette décision est en pleine contradiction avec la volonté affichée du président de la République d’être à l’écoute des partenaires sociaux” s’insurge le Groupement, fort des 35 500 pétitions en faveur de l’assurancemaladie privée déjà adressées au président de la République. Le Groupement est reçu le 4 octobre par la ministre Marisol Touraine. 14 PONTARLIER ET ENVIRONS SANTÉ La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Depuis le 1er avril Plan Alzheimer : un service d’accompagnement sur le Haut-Doubs L’équipe Spécialisée Alzheimer (E.S.A.) intervient au domicile des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. Une autre approche du soin. a mise en place d’équipes spécialisées découle du plan national Alzheimer 2008-2012. “On a répondu à l’appel à projets de l’Agence L C Régionale de Santé (A.R.S.) pour constituer une équipe sur le secteur du Haut-Doubs”, explique Arnaud Baudet, responsable de l’A.S.S.A.D. à Pontarlier (Asso- Témoignage Un “gros soutien moral” ette épouse qui préfère garder lʼanonymat sʼoccupe depuis plusieurs mois de son mari atteint de la maladie dʼAlzheimer. Un homme jusquʼalors en pleine forme et particulièrement actif. “Jʼai commencé par observer quelques petits signes de perte de mémoire quʼil ne voulait pas accepter. Puis le mal sʼest développé très rapidement. Aujourdʼhui, cʼest une charge de tous les instants.” Lʼaidant a finalement contacté lʼéquipe spécialisée par le biais dʼune connaissance qui bénéficiait déjà des services de lʼA.S.S.A.D. Son époux est maintenant pris en charge par lʼE.S.A. À partir de là, toute une organisation sʼest déclenchée pour accompagner le malade et sa famille. “Cela représente un gros soutien, surtout moralement”, apprécie lʼépouse moins anxieuse. I ciation de soins et d’aide à domicile). Cette association développe des prestations d’accompagnement, de soins et de services adaptées à tous les publics : personnes handicapées, malades, personnes âgées et familles. Le territoire de l’E.S.A. du HautDoubs recouvre les cantons de Pontarlier, Mouthe, Montbenoît, Morteau et Levier. L’équipe comprend une infirmière, une psychomotricienne et 4 assistantes de soins en gérontologie, spécialement formées aux soins de réhabilitation. Comme elles interviennent uniquement sur prescription médicale, la prestation est intégralement financée par l’Assurance-maladie. “La première rencontre sert à définir les objectifs”, explique Angélique Régnier, l’infirmière de l’E.S.A. Une fois le programme établi, les assistantes de soins prennent le relais. La prestation comprend par exemple des jeux qui visent à stimuler la mémoire et la motricité. La prestation comprend entre 12 et 15 séances planifiées sur trois mois, en sachant que le dispositif est renouvelable une fois par an. C’est au cours de ces séances que sont prodigués les soins de réhabilitation. “Tout est basé sur un gros travail d’écoute en présence ou pas de l’aidant”, complète Floriane LauIntégralement rent, psychomotricienne. financée par Les capacités, l’Assuranceles habitudes, les centres maladie. d’intérêt mais aussi les désirs de la personne sont pris en compte dans cette démarche très personnalisée. “On travaille autour de trois axes : l’usager, l’aidant et l’environnement quotidien.” Certains exercices stimulent la mémoire et la motricité. D’autres favorisent le repérage dans le temps et l’espace ou visent à entretenir la communication. Des conseils sont aussi fournis pour faciliter la vie de tous les jours. L’E.S.A. du Haut-Doubs suit aujourd’hui une dizaine de personnes. “Le dispositif monte en puissance. On pourrait suivre une trentaine de personnes. On a encore besoin de se faire connaître, de rassurer”, note Arnaud Baudet. Le responsable de l’A.S.S.A.D. Pontarlier est confronté actuellement à des soucis de recrutement, notamment au niveau des assistances de soins qui ont une formation d’aides-soignantes. Difficile de rivaliser avec la Suisse dans ce domaine. Ces postes offrent d’autres avantages : travail de jour, repos tous les week-ends. L’E.S.A. n’assure pas un accompagnement sur le long terme. “La finalité, c’est plutôt de passer le relais aux aides à domicile. On est là pour mettre en place les outils et initier une démarche d’accompagnement”, conclut Angélique Régnier. I Renseignements Équipe Spécialisée Alzheimer : 03 81 46 27 33 PONTARLIER ET ENVIRONS La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 SEPTFONTAINE AMÉNAGEMENT 15 600 mégawatts Deux gazelles au grand prix Le schéma régional des champions Universki Marie-José Pérec et Murielle Hurtis figuraient en tête d’affiche de l’édition 2012 du grand prix des champions organisé le 15 septembre au circuit de l’Enclos à Septfontaine. a reine s’est un peu fait désirer La magie de l’athlète d’exception opèvendredi soir à la distillerie Les re toujours. La triple championne Fils d’Émile Pernot où l’attendait olympique, reine des jeux d’Atlanta un comité d’accueil composé de cham- n’a rien perdu de son sourire des grands pions locaux et de partenaires de jours.Avec Muriel Hurtis, autre gazell’événement. En cause, une banale le des pistes qui l’accompagne dans erreur d’aiguillage ferroviaire. Mais le Haut-Doubs, elles écoutent attentout est rentré dans l’ordre. Et Fabri- tivement les secrets de l’absinthe avant ce Guy qui préside Universki est par- d’en déguster sa saveur si particulièvenu à bon port avec sa conscrite et re. L’ambiance se détend forcément. amie Marie-Jo Pérec. Yves Blondeau, l’ancien fondeur qui L Marie-José Pérec et Muriel Hurtis étaient les têtes d’affiche de l’édition 2012 du grand prix des champions Universki. orchestre les opérations est aux anges. Avec son complice Fabrice Guy, ils ont réuni un joli plateau pour cette seconde édition du grand prix Universki. Une quinzaine de champions sont de la partie. Parmi eux, Sylvain Guillaume, Nicolas Jean-Prost ou encore le judoka Ghislain Lemaire défendent les couleurs du sport franc-comtois. On croise aussi l’escrimeur Éric Boisse, le skieur acrobatique Sébastien Foucras. Les anciens côtoient aussi les champions d’aujourd’hui et de demain à l’image de Julien FaivreRampant espoir local en saut à ski, Amélie Cazé qui s’est classée 13ème aux J.O. de Londres en pentathlon moderne sans oublier Delphine Réau-Racinet médaillé de bronze en tir à la fosse olympique. Après l’absinthe, les invités ont eu droit à une visite des caves d’affinage Marcel Petite au fort Saint-Antoine. De quoi s’immerger dans l’authenticité du Haut-Doubs avant de disputer le lendemain les épreuves de karting. Le principe étant d’associer un champion et un dirigeant d’entreprise dans le même équipage. “Les rencontres des champions Universki sont un moyen d’encourager le partage d’expériences intergénérationnelles et interdisciplinaires, de faire découvrir et comprendre l’implication extrasportive permettant aux sportifs d’avancer.” I éolien dévoilé Plusieurs zones d’exclusion ont été déterminées, interdisant l’implantation d’éoliennes. Une de ces zones se situe au sud de Pontarlier, ce qui pourrait compromettre les projets éoliens de la communauté de communes Frasne-Drugeon. e préfet Christian Decharrière a dévoilé fin septembre le schéma régional éolien. Il répond à un double objectif : produire à terme en FrancheComté 600 mégawatts d’électricité, sans que les futures installations nuisent au patrimoine et à la biodiversité. Ainsi, les contraintes locales ont été prises en compte afin de définir les zones d’exclusion où l’implantation d’éoliennes sera interdite. Une partie du nord Franche-Comté est concernée par ces zones d’exclusion, ainsi qu’une autre, traversée par un couloir aérien, située au sud de Pontarlier. En observant la nouvelle carte, on se dit que le projet de parc éolien porté par la communauté de communes Frasne-Drugeon est peutêtre menacé. “Cette collectivité a un projet de Z.D.E. (zone “Il est illusoire de développement éolien). Nous en entendons parler depuis un an, mais aucun dossier de Z.D.E. n’a été déposé. Ce qui d’installer des est certain, c’est que si leur territoire est concerné par le couloir aérien, il est illusoire d’installer des éoliennes” annonéoliennes.” ce la D.R.E.A.L. (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). En effet, on sait que depuis plusieurs mois, la communauté de communes Frasne-Drugeon est en pourparlers avec l’armée. Selon nos informations, elle n’a à ce jour pas obtenu de réponse. Si véritablement la Z.D.E. est dans la zone d’exclusion, ce projet est mort dans l’œuf. Nous avons tenté de joindre à plusieurs reprises Claude Dussouillez, président de la C.F.D. Il n’a pas donné suite à nos sollicitations. I L PUBLI-INFORMATION PORTES OUVERTES à l’ébénisterie Vuillemin L’ébénisterie Vuillemin perpétue un savoir-faire familial dans la conception et la fabrication de meubles. Portes ouvertes du 13 au 21 octobre pour découvrir les ateliers et les nouveaux produits. es tables contemporaines mêlant le métal et le bois, des tabourets rehaussés d’un béret à couleur interchangeable, des meubles originaux faits sur mesure… Autant de nouveautés à découvrir lors des portes ouvertes de l’ébénisterie Vuillemin à Grand’Combe-Chateleu. Si la réputation de l’ébénisterie Vuillemin s’est construite autour de la table à allonges dont il s’est fait une spécialité reconnue bien D Table Loft. au-delà des frontières régionales, l’artisan a développé depuis de nombreuses créations dans l’ameublement.Au siège de l’entreprise, nichée dans le pittoresque village de Grand’Combe-Chateleu, le visiteur pourra découvrir plus de 400 m 2 d’exposition sur trois niveaux, où sont présentés tables, chaises, bahuts, tables basses, tous en bois massif. Laurent Vuillemin, représentant de la cinquième génération d’ébénistes, crée éga- lement les meubles à la demande de ses clients. “Nous sommes de plus en plus sollicités pour des meubles sur-mesure” commente Christelle Vuillemin qui gère l’entreprise familiale avec son époux. Plus qu’un fabricant, Laurent Vuillemin est également un conseiller en matière de décoration. Cet adepte du mélange des matières n’hésite pas à rehausser une table ou un meuble par des petites touches de tôle, d’inox ou de céramique. Il se dépla- nage sur bois et découvrir le cera à votre domicile pour magasin où sont vendus jeux s’imprégner de vos goûts et pou- et jouets en bois ainsi qu’articles voir mieux s’adapter à vos de tradition comtoise. Laurent besoins. Vuillemin a même remis au Les portes ouvertes goût du jour le tradiorganisées à Des meubles tionnel tabouret à vis l’ébénisterie Vuillemin d’horloger en bois masoriginaux du samedi 13 au sif, déclinable en verfaits sur dimanche 21 octobre (y sion enfants. L’occasion mesure. compris les dimanches de découvrir, pour ceux 14 et 21 octobre) donqui ne le savent pas neront l’occasion aux visiteurs encore, toute l’étendue du talent de découvrir les nouvelles lignes de cet ébéniste local qui perde meubles actuellement en sonnalise systématiquement cours de fabrication, assister à les produits qu’il fabrique. des démonstrations de tour- Les portes ouvertes permet- LAURENT VUILLEMIN De nombreuses nouveautés à découvrir cette année aux portes ouvertes de l’ébénisterie Vuillemin. ÉBÉNISTERIE 9, rue Pré-Rondot 25570 GRAND’COMBE-CHATELEU Christelle et Laurent Vuillemin en compagnie de Margot, ébéniste. tront enfin aux visiteurs de s’apercevoir que les meubles fabriqués ici ne sont pas plus chers que ceux des plus grandes chaînes, au contraire. Grâce à un approvisionnement dans les scieries locales et à l’absence d’intermédiaires, l’ébénisterie Vuillemin peut maîtriser au mieux ses tarifs, à la grande satisfaction de ses clients désormais originaires de toute la France. I PORTES OUVERTES du 13 au 21 octobre Atelier et ma gasin ouverts Tél. : 03 81 68 88 41 les diman ches 14 et 21 octobre [email protected] www.ebenisterie-vuillemin.fr 16 PONTARLIER ET ENVIRONS OYE-ET-PALLET La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Pas avant deux ans Mobilisation pour la sécurisation du village Trop d’automobilistes traversent certaines rues du village à des vitesses déraisonnables. La mobilisation d’un riverain semble payer. La mairie annonce une zone 30. a question des incivilités routières à Oye-et-Pallet n’est pas nouvelle. Il suffit de se poster dans certaines rues du village à partir de 16 heures en semaine – comme par hasard – pour constater d’effarants comportements d’automobilistes pour qui il semble vital de regagner leur domicile le plus vite possible après une journée de travail en Suisse. Les élus de la commune le savent et pourtant jusqu’à maintenant, rien n’a bougé. Excédé par cette situation, Jean-François Gay-Laget (pourtant frontalier également) L DOUBS a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dans un courrier qu’il a adressé aux élus locaux, à la gendarmerie et aux services de l’État notamment, il dénonce les “nombreux constats d’incivilité routière dont ma famille et les habitants de notre rue sommes victimes” indique ce père de famille habitant la rue des Écoles, un axe proche de l’école et d’une salle des fêtes qui fait office de cantine le midi. Bien lui en a pris : gendarmerie et mairie lui ont répondu de concert, promettant des aménagements. “Le maire m’a certifié par un courrier qu’il attendait 1,3 million d’euros L’Espace rives du Doubs est bon pour le service En complément de la salle Pergaud, la commune de Doubs a choisi d’investir dans une nouvelle salle polyvalente plus spacieuse. Un équipement utile et nécessaire. Régis Marceau, le maire, a justifié l’intérêt d’investir dans une salle des fêtes plus grande adaptée à l’évolution démographique de Doubs qui compte aujourd’hui 2 750 habitants. naugurer une salle des fêtes constitue toujours un bon souvenir dans un mandat d’élu. “Vous avez devant vous un maire heureux”, explique Régis Marceau aux personnalités et représentants du monde associatif présents lors de la soirée inaugurale du 18 septembre. “Avec l’évolution démographique, cet investissement était devenu plus que nécessaire”, justifie le maire de Doubs. La commune comptait 1 300 âmes en 1984 à la création de la salle Pergaud qui faisait office de salle des fêtes jusqu’à présent. Ils sont désormais 2 750 habitants et la barre des 3 000 se profile avec les projets immobiliers en cours. Doubs a su valoriser au mieux sa proximité avec Pontarlier. La volonté de réaliser une nouvelle salle remonte à plusieurs années. Le projet a été retardé par d’autres priorités notamment les travaux sur les réseaux. Début 2009, trois hectares de terrain privé ont été proposés à la commune qui n’a pas manqué de saisir cette opportunité. “Cela nous a permis de programmer de nouveaux aménagements”, poursuit Régis Marceau. Le projet de salle des I Construit en 10 mois, l’Espace rives du Doubs est conçu pour de multiples utilisations à vocation festive, culturelle, associative… fêtes refait donc surface. Un groupe de travail constitué de six élus est chargé de le mener à bien. La commune a été accompagnée dans ses démarches par la Société d’Équipement du Département du Doubs. C’est le cabinet Archi Tech qui a été retenu pour la conception. Cette salle polyvalente aux lignes sobres s’inscrit plutôt bien dans son environnement.Dimensionnée pour accueillir des repas de 280 à 300 convives, elle comprend deux salles modulables, une cuisine, un bar, une salle de repos et deux salles de rangement. Le bâtiment répond aux normes B.B.C. Le chantier commencé en août 2011 était terminé au 30 juin dernier. Cet équipement est destiné aux activités associatives, aux repas, banquets, réunions ainsi qu’aux événements à caractère culturel, festif… Il ne lui manquait qu’un nom. Après bien des débats, les élus ont décidé de le baptiser : L’espace Rives du Doubs. Pas trop long et par trop compliqué à mémoriser. Coût du projet : 1,3 million d’euros dont 83 000 euros du Conseil général versé au titre du soutien aux équipements publics. I que les travaux de la voie verte soient enga- faire obstacle à ceux qui voudraient prendre gés pour toucher des subventions qui per- de la vitesse. mettront à la commune d’aménager des La zone 30 promise par la mairie devrait ralentisseurs notamment dans cette rue, donc être installée tout au long de la rue ainsi qu’une zone 30. Je suis très satisfait des Écoles avec des ralentisseurs. Le prode ces annonces” note le riverain qui avait blème, ce sont les délais. Si ces travaux constaté des réactions étonnantes prises sont engagés en même temps que la voie par crainte des chauffards. “Lors de la sor- verte, ce ne sera pas avant deux ans. C’est tie des classes et sous la crainte légitime des pourquoi le riverain excédé ajoute : “J’ai enfants, le groupe préfère traverser le cime- été entendu par la mairie, mais en attentière en face de l’école pludant ces travaux, ce sont les gens qui routôt que d’emprunter la roulent à 80 km/h en traversant le village qui “Les gens doivent entendre ce message.” te pour accéder aux sentiers à 200 m.” Aberrant. C’est qui roulent La famille Gay-Laget a perdu un petit chat avant tout contre ceux qu’il à 80 km/h.” en août dernier, écrasé par une voiture. nomme “des futurs meurPersonne n’imagine une seconde que la protriers en puissance” que chaine victime puisse être un enfant. ComJean-François Gay-Laget me Jean-François Gay-Laget, avant même a décidé d’agir. La situation ces indispensables travaux de mise en sécuest devenue à tel point danrité, la plupart des riverains d’Oye-et-Palgereuse que des riverains let attendent d’abord une véritable prise n’hésitent plus à se garer de conscience. I J.-F.H. dans la rue des Écoles pour La rue des Écoles à Oye-et-Pallet, jugée dangereuse notamment au moment du retour des frontaliers. Publi-information GESCOREC s'installe à Pontarlier C Le cabinet d’EXPERTISE-COMPTABLE GESCOREC a ouvert au mois de mars un nouveau bureau à̀ PONTARLIER au 12 Rue Arthur Bourdin (quartier Les Epinettes) ette implantation marque non seulement la volonté du cabinet dʼêtre toujours au plus près de ses clients, mais également dʼaccompagner le dynamisme économique de la région, en appuyant les projets et le développement de ses clients. Notre bureau se compose de trois personnes, supervisées par DUBREZ Damien, Expert-Comptable au sein du cabinet depuis une dizaine dʼannées. Ce bureau P h i l i p p e J E A N N E R O D, L a u r e n c e M A I R E , D a m i e n DU B R E Z sʼajoute à ceux déjà présents dans les villes de BESANCON, CHAMPAGNOLE, DOLE, DIJON, POLIGNY, SALINS LES BAINS et SAINT-CLAUDE. Fort de ses 80 collaborateurs et de ses 6 Experts-comptables, le cabinet propose à ses clients tout un panel de services (missions comptables, fiscales, sociales, juridiques, patrimoniales, ...) qui visent à les accompagner dans les phases de création, développement et transmission de leur entreprise. I Pour nous contacter : 03 81 69 10 95 ou notre site internet www.gescorec.com LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 17 IMMOBILIER LES PRIX SECTEUR PAR SECTEUR TENDANCE Après l’euphorie des années 2000, la crise de 2008-2009, l’immobilier est entré dans une phase de redressement lent. Paradoxe, en France, avec 800 000 transactions enregistrées l’an dernier, il ne s’est jamais vendu et acheté autant de biens. Ce rebond est notamment dû aux incitations fiscales dont l’avenir n’était pas assuré. Qu’en est-il dans le Doubs et dans le Haut-Doubs ? Si le nombre de transactions s’est tassé après un mois de janvier euphorique, les prix, eux, continuent leur lente progression. Notamment dans le Haut-Doubs avec des prix encore orientés à la hausse. De Pontarlier à Métabief Le marché de l’immobilier est inégal dans le Haut-Doubs Les agents immobiliers parlent de micromarchés sur la bande frontalière tant les prix sont disparates en fonction des communes. À Pontarlier, le marché de l’immobilier reste dynamique et porteur. ans le Haut-Doubs, le marché de l’immobilier réagit différemment en fonction des secteurs géographiques. Les nuances sont suffisamment marquées sur la bande frontalière pour parler de micromarchés. Si en règle générale les prix sont stables mais élevés, la situation de Pontarlier n’est pas celle de Morteau ou de Maîche. Selon l’étude publiée mi-septembre par la Chambre des Notaires du Doubs, le prix des maisons individuelles anciennes a fait un bond de 14,6 % en un an à Morteau (c’est la plus forte hausse du département), de 5,6 % dans la zone urbaine de Pontarlier, alors qu’il recule de 3 % à Maîche (seule région dans le Doubs à régresser). À l’inverse, dans les appartements anciens, le prix du mètre carré baisse de 2,1 % à Morteau pour s’établir à 2 086 euros, mais il progresse de 6,2 % à Maîche (1 443 euros le mètre carré en moyenne) et de 1,7 % dans le secteur pontissalien (1 890 euros le mètre carré). Globalement, dans le Haut-Doubs le marché ne faiblit pas. “Nous sommes dans un secteur privilégié par rapport à d’autres régions de France” reconnaît Cyrille Mattera, responsable de l’agence l’Immobilier Pontissalien. Il estime que le marché est dynamique et porteur. La bonne santé de l’économie suisse qui génère de l’emploi frontalier est le facteur majeur qui maintient le marché. Ce sont eux, les frontaliers, qui forment le noyau dur des acquéreurs. “À Pontarlier comme à Métabief nous avons déjà dépassé nos objectifs” ajoute le professionnel. Tous D les biens se vendent, dans l’ancien (appartements et maisons), comme dans le neuf. “Une maison contemporaine fait partie des biens recherchés actuellement. La maison sur sous-sol l’est un peu moins” précise encore Cyrille Mattera. En revanche, ce qui a changé, c’est le comportement des acquéreurs. Ils ne sont plus disposés à acheter tout et n’importe quoi à n’importe quel prix. “Cela nous oblige à être plus rigoureux encore dans notre travail au quotidien notamment dans l’estimation des biens. Un bien correctement estimé, au prix du marché, peut se vendre dans la journée” rappelle-t-il. “Elles leur Mais selon Patrick demandent Goursolle de la sociéparfois 20 % té Goursoll’Immo, les envies des acquéreurs d’apport.” sont aussi contraintes par des paramètres extérieurs. S’il confirme que le marché se maintient dans le neuf, il observe en revanche que les délais de vente sont plus longs. “Nous sommes sur un micromarché à Pontarlier. J’ai toujours autant de demandes, y compris pour les terrains pour lesquels les prix ne baissent pas. Le seul souci, qui est un frein, ce sont les banques qui ont des exigences très fortes à l’égard des candidats Le prix des terrains continue à monter dans le HautDoubs. Ici, un programme neuf à Doubs. à l’accession à la propriété. Elles leur demandent parfois 20 % d’apport. Aujourd’hui, beaucoup d’acquéreurs sont dans l’attente d’un prêt” analyse Patrick Goursolle. Pour les jeunes primo-accédants qui entrent dans la vie active, des établissements bancaires n’hésitent plus à demander aux parents de se porter caution du crédit immobilier. Les acheteurs ont donc intérêt à avoir au minimum un accord de principe de leur banque sur la somme qu’ils pourront emprunter avant de se lancer dans la recherche d’un bien immobilier. Si les gens ne peuvent pas ou ne veulent pas devenir propriétaires, ils doivent néanmoins se loger. Sur ce point, les agents immobiliers sont unanimes pour dire que le marché de la location est très dynamique sur la bande fron- talière de Morteau à Métabief en passant par Pontarlier. Dans certaines communes comme à Métabief, les produits en location sont devenus une denrée rare. Une maison dont le loyer est affiché à 1 300 euros trouve sans peine un locataire. La demande est aussi forte pour les appartements. Ces paramètres sont de nature à encourager l’investissement locatif. I T.C. 18 DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 LES PRIX DANS LE DOUBS De juin 2011 à mai 2012 Volumes en légère baisse, Le marché de prix en légère hausse l’immobilier dans le Doubs n’a pas retrouvé l’euphorie des années fastes. L’heure est à l’attentisme. Malgré tout, le Haut-Doubs garde toute son attractivité. es notaires du Doubs ont révélé leurs chiffres des transactions immobilières lors de leur traditionnel observatoire de l’immobilier qui se tient chaque année à la rentrée à Micropolis. Fidèles à leur habituelle retenue, ils ont distillé un discours plutôt rassurant sur l’état du marché qui pourtant a subi un fort dévissage depuis les années d’euphorie 2000 à 2007. 2008 et 2009 ont été des années de crise pour l’immobilier local, les suivantes amorçaient un lent redressement. L’année 2011-2012, elle, a été marquée par une certaine euphorie, sans doute artificielle, avant de chuter de manière abyssale. Les explications de Maître Didier Lance, notaire et président de la chambre des notaires du Doubs : “Le volume des transactions dans l’ancien a connu une hausse spectaculaire au cours du dernier trimestre 2011 et du mois de janvier 2012 résultant de l’effet de “levier” lié au durcis- L sement de l’imposition des plus-values immobilières (+ 106 % en janvier 2012 par rapport à janvier 2011 pour les appartements anciens). Corrélativement, le volume des ventes réalisées au cours des mois suivant cette inflation exceptionnelle a subi une chute abyssale.” Mais rapporté aux quatre premiers mois de l’année 2011, le premier quadrimestre 2012 est finalement constant. Et depuis ce premier quadrimestre 2012, le volume des ventes semble stagner. “Nous entrons dans un nouveau cycle avec une baisse des volumes annoncée” prédisent les notaires du Doubs pour la fin de l’année 2012, au vu des compromis de vente enregistrés dans les études du département. Sur le plan des prix, l’immobilier se maintient plutôt bien. Depuis l’an dernier “Les maisons dans le Doubs, les prix de ville sont ont grimpé de 5,60 % pour les appartements redevenues anciens, de 3,50 % pour un bien rare.” les maisons anciennes, de 8,30 % au mètre carré pour les terrains à bâtir et de 6,30 % pour les appartements neufs. “Depuis le premier trimestre 2012 cependant, le marché du neuf est orienté à la baisse” nuance Didier Lance. Pour le reste, “on est désormais dans une période de stagnation des prix.” Dans l’ancien, une des caractéristiques de l’année en cours est le creusement des disparités de prix entre les secteurs notariaux. Les notaires du Doubs restent toutefois prudents sur les mois à venir : “Bien que les taux d’intérêt connaissent un certain recul, imputable en partie à une diminution de la durée des emprunts, la distribution du crédit à l’habitat connaît une chute sensible depuis le début de l’année 2012” affirme Mtre Lance. Les professionnels de l’immobilier semblent également être dans l’attente des futures dispositions fiscales concoctées par le nouveau gouvernement. “Avec l’aide de mesures fiscales encourageantes, il est probable que le marché ne connaîtra pas d’effondrement en volume, seulement une baisse raisonnable des prix” avance le professionnel qui espère que “malgré les incertitudes économiques nationales et internationales” les investissements dans la pierre se poursuivront. Dans ce panorama du marché immobilier, loin d’être euphorique, le HautDoubs tire son épingle du jeu. C’est dans le secteur de Mont d’Or-Deux lacs par exemple qu’il faut désormais aller chercher le record départemental avec un mètre carré médian à 2 138 euros dans les appartements anciens. “Malgré un léger tassement cette année, Record départemental pour les maisons anciennes du côté de Mont d’Or-Deux lacs. l’évolution ces trois dernières années qu’avant la crise de 2008-2009, c’est était orientée à la hausse de 3,4 %.” indéniable, mais les prix font mieux Mieux encore sur les maisons anciennes que se maintenir, dans deux secteurs où la hausse est de “20,5 % sur trois en particulier : la bande frontalière, et ans, toujours dans le secteur Mont d’Or- également Besançon qui retrouve des Deux lacs, note Maître Benoît Douge, niveaux de prix d’avant la crise, notamnotaire. ment sur les maisons de ville qui sont Le marché de l’immobilier est peut- à nouveau très recherchées. I J.-F.H. être beaucoup moins dynamique Les chiffres-clés Doubs Besançon France (hors Paris) Appartements anciens 1 770 euros/m2 1 851 euros/m2 2 381 euros/m2 Maisons anciennes 170 000 euros 237 100 euros 165 000 euros Terrains à bâtir 58 000 euros 91 500 euros 60 000 euros La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 COMMENTAIRE DOSSIER 19 Maître Didier Lance “Le Haut-Doubs ne connaît pas la crise” Notaire à Pontarlier et président de la chambre des notaires du Doubs, Maître Didier Lance commente le particularisme du Haut-Doubs d ans ce contexte d’attentisme qui caractérise le marché immobilier partout ailleurs. a Presse Pontissalienne : La prudence et l’attentisme ont gagné le marché immobilier en Franche-Comté. Est-ce aussi le cas dans le Haut-Doubs ? Maître Didier Lance : Ce n’est pas encore le cas pour l’instant. Je dis pour l’instant car le Haut-Doubs a toujours un temps de retard. Le bon maintien du marché est dû on le sait au dynamisme du secteur frontalier qui porte l’immobilier local. L L.P.P. : Donc pas de baisse ici ? D.L. : Il y a eu un très léger refroidissement du marché il y a un mois environ, mais temporaire car les transactions repartent à nouveau à la hausse. Pour l’instant, le Haut-Doubs ne connaît pas la crise. Bien qu’on entende dire que certaines entreprises suisses auraient commencé à se passer d’intérimaires et même licencié pour certaines. On s’attend peut-être à une accalmie début 2013. Mais rien à voir avec le ralentissement de 2008 et encore moins avec la crise de 1992. L.P.P. : Le Haut-Doubs est désormais le secteur le plus cher du Doubs, dépassant Besançon. Vous confirmez ? D.L. : Clairement, et notamment la zone du Mont d’Or. Cela s’explique aussi par les difficultés de circulation de plus en plus grandes. Les gens cherchent à être de plus en plus près de la frontière. Le deuxième aspect est la baisse du franc suisse qui enchérit les salaires des frontaliers, qui leur a donc donné un pouvoir d’achat supplémentaire, faisant encore grimper un peu plus les prix. L’offre suit la hausse du pouvoir d’achat. Ceci dit, les prix augmentent “L’offre suit moins vite qu’entre 2005 et 2010, les hausses sont la hausse plus raisonnables depuis du pouvoir quelques années. Dans le secteur Mont d’Or-deux d’achat.” lacs, ils ont quand même encore grimpé de 12,8 % entre juin 2011 et mai 2012. L.P.P. : Quels sont les prix Didier Lance est le nouveau président de la chambre des notaires du Doubs. actuels des maisons dans ce secteur ? D.L. : Les transactions se font assez fréquemment à des prix situés entre 350 000 et 400 000 euros mais 400 000 euros est un plafond ici. Nous ne vendrons jamais des maisons à 600 000 ou 700 000 euros, il n’y a pas non plus de grosses fortunes ici, contrairement à Besançon où ces chiffres existent parfois. à 6 ares, sur lesquels on construit des maisons importantes. L.P.P. : Les inégalités d’accès à la propriété se creusent ? D.L. : Entre les frontaliers et les autres, oui c’est le cas. Ce phénomène a commencé au moment des accords bilatéraux. Avant il existait une zone de 30 km au-delà de laquelle les travailleurs frontaliers ne pouvaient pas habiter. Cette zone d’habitation fronL.P.P. : Et il y a toujours de l’offre en face ? D.L. : Il n’y a pas vraiment pénurie dans talière ayant disparu, on a vu des secles maisons mais c’est le manque de teurs plus éloignés, je pense à Frasne foncier le vrai problème dans le Haut- notamment, où les prix se sont mis à Doubs. Du côté de la frontière et à Pon- augmenter. Les prix sur le secteur de tarlier, c’est désormais un réel pro- Frasne, même s’ils n’atteignent pas blème. Résultat : des nouveaux terrains des sommets, ont beaucoup augmense vendent désormais à près de té entre 2005 et 2010. 200 euros le mètre carré et il y a des acheteurs pour ces terrains-là. Les sur- L.P.P. : On a constaté un vrai écroulement du faces sont en revanche plus petites, 5 nombre de transactions à partir de février après une hausse impressionnante en janvier ? Qu’en est-il des mois suivants ? D.L. : La hausse spectaculaire était due aux perspectives d’évolution de la fiscalité. Les propriétaires qui voulaient se séparer d’un bien ou investir quand les conditions étaient encore avantageuses l’ont fait en fin d’année dernière et en tout début de cette année. La chute qui suit s’explique donc par cette anticipation. Les mois qui ont suivi, les choses se sont rééquilibrées. Le nombre de transactions sur les mois de juin, juillet et août 2012 est sensiblement équivalent à celui de l’an dernier à la même époque. On constatera sans doute une baisse des volumes concernant les résidences secondaires car les propriétaires avaient pris leurs dispositions avant le changement de fiscalité. I Propos recueillis par J.-F.H. 20 DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 APPARTEMENTS NEUFS + 6,30 % en un an Les prix du neuf ne cessent de grimper Les prix moyens des appartements neufs maintiennent leur progression constatée en 2011. Ils enregistrent une nouvelle hausse de 6,30 %. e prix moyen d’un appartement se chiffre cette année à 2 997 euros par mètre carré dans le Doubs. Le prix de vente médian d’un appartement est de 175 000 euros. Sur le plan des ventes, la fin de l’année 2011 “a été exceptionnelle. Plusieurs raisons à cela : la pierre reste aux yeux des gens une valeur d’investissement sûre, le prêt à taux zéro dans le neuf a été maintenu et les gens ont profité de la fin du dispositif Scellier première version. Et le Scellier, même L modifié, continue à séduire. Il permet encore aux acheteurs d’échapper au coup de rabot envisagé sur les niches fiscales” observe Maître Christine Viennet, notaire. En trois ans, les prix du Les plus neuf ont augmenfortes té de 15,1 %. Aujourd’hui, dans hausses le Doubs, un quart des transactions de prix à dans le neuf se réa- Morteau. lise à un prix supérieur à 3 319 euros par mètre carré. Une fois de plus, c’est dans le secteur de Morteau que l’on a enregistré les plus fortes hausses de prix depuis l’an dernier. “Dans ce secteur, on atteint quasiment les 3 000 euros du mètre carré, Morteau vient juste derrière Besançon.” À Besançon justement, les prix du neuf sont encore supérieurs. Un appartement neuf, c’est 3 095 euros le mètre carré en prix médian, et un quart des ventes se font désormais audelà de 3 404 euros le mètre carré. Certains quartiers de Besan- L’évolution des prix dans le neuf pour le Doubs. çon ont été dopés ces dernières années. C’est le cas des Montboucons tirés vers le haut par À Pontarlier, on atteint doucement les 3 000 euros du mètre carré dans le neuf. la proximité de Témis, des Tilleroyes, non loin de Châteaufarine ou encore des Hauts-du-Chazal dopés par l’arrivée imminente de tous les services de l’hôpital et par l’installation des facultés. Le centre-ville tient toujours le coup et les notaires s’accordent à prévoir un “effet tramway” sur l’immobilier neuf à Besançon. Il est à noter que Besançon et sa périphérie totalisent 69 % des ventes réalisées dans le neuf dans le département du Doubs. I J.-F.H. Selon Mtre Christine Viennet, “le Sceliier, même modifié, continue à attirer.” La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 DOSSIER MAISONS ANCIENNES 21 + 3,5 % sur un an Le Haut-Doubs est désormais le secteur le plus cher du département Besançon a été détrônée par certains secteurs frontaliers. Les prix des maisons sont à nouveau orientés à la hausse, 10 % de plus par rapport à l’an dernier. e prix des maisons anciennes n’a jamais été aussi élevé dans le Doubs avec un prix médian qui s’établit cette année à 176 000 euros. “Les hausses de prix observées ces deux dernières années (+ 7,6 % et + 3,5 %) ont ainsi effacé les baisses de 2008 L et 2009 qui étaient de l’ordre de - 4 % par année” commentent les notaires du Doubs. Par secteur, ce constat général est à nuancer. Les prix fluctuent entre 121 500 euros (toujours en prix médian) pour Baume-les-Dames, secteur le moins cher du Doubs, et 245 000 euros pour la zone urbaine de Pontarlier. Cependant, “les prix restent en deçà des niveaux atteints en 2008 sur Besançon et sa périphérie, sur Montbéliard et sa périphérie ainsi que sur Baume-les-Dames.” En revanche sur d’autres zones, de nouveaux records de prix ont été établis. C’est le cas sur Mont d’Or et lacs, sur Morteau et dans la zone urbaine de Pontarlier. Les prix médians atteignent 245 000 euros dans cette dernière, ce qui signifie, rappelons-le, que la moitié des transactions s’effectuent à des tarifs supérieurs à 245 000 euros. Et les trois quarts des maisons se vendent à des tarifs supérieurs à 203 000 euros. Sur le secteur de Morteau, un quart des transactions se monnaient au-delà de 280 000 euros. “C’est la plus forte hausse du département, avec un bond de 15 %.” Et c’est sur le secteur Mont d’Or deux lacs que la hausse est la plus significative depuis trois ans : le prix des maisons anciennes y a fait un bond de 20,5 %. Maîche est le seul secteur du Doubs à avoir subi une baisse cette année (3 %). Ce fléchissement s’explique par le fait que les maisons anciennes se trouvent désormais en concurrence avec des projets de constructions neuves Le prix médian des maisons anciennes dans le Doubs (tous les avec des prix de terrains à lotir qui graphiques sont issus de la source Notaires de France – Perval). restent abordables. Du côté d’Ornans et de Valdahon, les prix sont à peu près l’année précédente). À noter néanmoins stables avec un prix médian à qu’un quart des maisons vendues à 163 000 euros. Ceci dit, “ce secteur conti- Besançon le sont à un prix supérieur nue à bénéficier par irradiation de sa à 320 000 euros. “Il y a à nouveau des proximité avec la périphérie de Besan- clients pour des biens aux prix très éleçon et surtout de la zone frontalière” vés. La bulle des maisons en ville s’était note M tre Benoît Douge, notaire à dégonflée après 2008. Désormais, on Maîche. sent un vrai phénomène de retour à la Besançon a donc perdu sa place de ville. Conséquence : les maisons numéro 1, ce secteur est désormais en anciennes sont à nouveau très demantroisième position avec un prix médian dées à Besançon.” I J.-F.H. à 237 100 euros (+ 10 % par rapport à DOSSIER DOSSIER 22 La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 APPARTEMENTS ANCIENS + 5,6 % en un an Les prix dépassent ceux de 2008 Le prix au mètre carré des appartements anciens dans le Doubs atteint 1 770 euros, soit 3 % de plus que le niveau record enregistré en 2008 avant la crise. Plus de 2 100 euros le mètre carré dans le secteur Mont d’Or-Deux lacs. es prix de l’ancien varient du simple au double selon le secteur géographique où l’on se trouve. C’est dans le secteur de Baume-les-Dames qu’ils sont les plus bas – et qu’ils continuent à baisser – L avec un “petit” 976 euros du mètre carré. C’est à Morteau que les tarifs sont les plus élevés du département avec un prix médian de 2 086 euros du mètre carré. Cependant, dans ces deux secteurs les prix ont subi une légère bais- L’évolution des prix dans l’ancien dans le Doubs. se cette année tandis qu’ils augmentaient dans les autres secteurs. À Besançon, qui représente 56 % des échanges, les prix ont progressé de 4,1 % pour s’établir en moyenne à 1 851 euros du mètre carré. Si on entre dans le détail quartier par quartier à Besançon, c’est toujours à Planoise que l’on trouve les prix les plus abordables avec 1 254 euros par mètre carré, et, plus surprenant, c’est à la Grette qu’ils sont les plus élevés (2 064 euros). Il faut compter 1 888 euros en moyenne du mètre carré à SaintFerjeux et 2 005 euros aux Chaprais. “La proxi1 443 mité de la Boucle reste euros pour un facteur important de maintien des prix. BatMaîche. tant est remonté à 2 000 euros du mètre carré dans l’ancien. Ce quartier s’est enfin approprié cette identité de quartier “bobo” qu’on a voulu lui donner” note Frédéric Cartier, notaire. Dans les autres secteurs du Doubs, les valeurs sont les suivantes : 1 552 euros pour Valdahon-Ornans, 1 443 euros L’évolution des prix dans l’ancien dans le secteur Mont d’OrDeux lacs. Le prix au mètre carré dans la périphérie de Pontarlier. pour Maîche, 1 667 euros pour la périphérie de Besançon. À Pontarlier, il faut débourser 1 890 euros par mètre carré en moyenne. Du côté de Mont d’Or-lacs, le mètre carré moyen se négocie à 2 138 euros. “On s’oriente certainement vers une stabilisation des prix dans ces secteurs.” De manière générale cependant, le comportement des acquéreurs a chan- gé. Ils sont devenus plus exigeants, rendant les négociations plus longues et les transactions plus difficiles. Dans les copropriétés des années soixante par exemple, les acquéreurs peuvent prétendre “obtenir des baisses de prix plus importantes, d’autant plus quand les vendeurs sont dans des situations difficiles, genre prêts-relais.” I J.-F.H. La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 DOSSIER LES TERRAINS À BÂTIR 23 + 15 % Le prix des terrains en forte hausse Les terrains n’ont pas arrêté d’augmenter depuis une dizaine d’années dans le Doubs. Ils peuvent aujourd’hui atteindre des sommets dans certains secteurs du Haut-Doubs. n dix ans, le prix des terrains a bondi de 117,4 %, il a plus que doublé. Cette année encore, les terrains ont subi une hausse de 8,30 % par mètre carré. Dans le Doubs, en moyenne, il faut désormais débourser 65 euros mais les disparités sont grandes entre les secteurs. Ainsi, s’il E suffit d’aligner 43 euros en moyenne à Maîche pour obtenir un mètre carré de terrain constructible, il faudra engager quatre fois plus d’argent à Besançon où les prix, qui ont encore augmenté cette année de 16,4 %, sont à 136 euros de moyenne mais flirtent plus souvent avec les 200 euros le mètre carré. Le quart des terrains vendus le sont à un prix supérieur à 144 euros. C’est un peu moins cher en périphérie bisontine qui voit se réaliser une vente sur quatre dans le Doubs. “Si on se trouve à moins de 10 km de Besançon, il faudra débourser entre 90 et 120 euros, et seulement 30 euros si le terrain se situe à une trentaine de kilomètres de la ville” nuance Mtre Sandrine RouxFoin, notaire. Dans le Haut-Doubs, les terrains paraissent plus accessibles, quoique. 72 euros de moyenne à Morteau (en baisse de 0,7 %), mais 25 % des ventes se sont faites cette année au-delà de 95 euros le mètre carré. “Avec des lotissements qui atteignent les 180 euros, et même les 200 du côté de Pontarlier” ajoutet-elle. Les prix sont à peine inférieurs dans la région des lacs (jusqu’à 170 euros), et beaucoup moindres si l’on s’éloigne de Pontarlier, mais “côté Frasne ou Bulle où les prix redescendent à 90 euros.” Le prix global d’un terrain à bâtir dans le Doubs se négocie donc à 58 000 euros en moyenne. Il en coûtera, toujours en moyenne, “à peine” 37 000 euros à Ornans ou à Valdahon, contre près de 104 000 euros à Besançon. I J.-F.H. L’évolution du prix des terrains à bâtir dans le Doubs. Le volume des ventes a fortement chuté à partir de février, compensant la forte hausse enregistrée en janvier. Le prix des terrains par secteur notarial. DOUBS PONTARLIER 1 rue de besançon 70 rue de la République Téléphone : Téléphone : 03.81.38.93.80 03.81.39.84.50 TRANSACTIONS MALPAS T3 neuf de 76m². Entrée indépendante. Cuisine équipée et cellier. 2 places de parking. REMORAY BOUJEONS Maison PROGRAMMES NEUFS EXCLUSIFS PONTARLIER Centre-Ville T3 d’exception avec vue imprenable sur le Doubs et le Larmont. Appartement très lumineux. Faible facture énergétique grâce aux normes de constructions B.B.C. Garage disponible. de 150 m² hors lotissement.800 m² de terrain. Cuisine équipée ouverte sur salon-séjour, Grand s/sol, terrasse, atelier, cave. Proche du lac Saint Point. 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C’est ce système de double paroi en verre qui permet cet “effet de serre” pour chauffer l’air. uand on arrive au bout de ce che- son lieu de vie. “J’aime les espaces très Le tout, sans isolant autre que ce sysmin perdu à la lisière d’une forêt, lumineux où on ne se sent pas enfermé. tème de double paroi avec un volume on découvre au détour d’un vira- Par ailleurs, j’avais beaucoup réfléchi d’air de 15 cm qui crée une paroi de résisge comme une immense verriè- sur l’effet de serre, celui des jardiniers, tance thermique. Qui dit mieux ? re géométrique à l’armature métallique. qui permet de récupérer de la chaleur. Si elle étonne sur le plan écologique, cetC’est là qu’habitent Marcel Baty et sa J’ai voulu appliquer ça à mon projet. te habitation mûrement réfléchie par famille. Architecte dans le Doubs, le Tout a été pensé pour optimiser l’air et son propriétaire détonne évidemment concepteur et propriétaire des lieux avait la chaleur du soleil” indique l’architecte aussi sur le plan esthétique. Il n’y a pas une idée bien précise de ce que serait D.P.L.G. une façade qui ne soit constituée de verLe résultat est surprenant. Un puits re. Disposée sur trois étages, la maison géothermique amène de l’air à 14 °C, de verre à l’intérieur tout en bois clair donc déjà “préchauffé” naturellement est coiffée d’un immense toit terrasse par le sous-sol, dans les “serres” que avec vue sur la vallée du Doubs. Le rezconstituent les doubles parois de verre de-chaussée est un espace ouvert, avec qui entourent une partie de la maison. une seule porte (celle des W.C.) tandis Chauffé naturellement, comme dans que le premier étage est “la partie des une serre, l’air est ensuipetits espaces où chaque espace de diste insufflé à l’intérieur tribution est un espace utile. de la maison.L’été,quand Au troisième L’informatique est disponible dans chaque le soleil tape, pas de soupièce” détaille Marcel Baty qui aura mis niveau, trois ans à achever ce chantier inédit ci de surchauffe intérieure : l’air chaud est “la maison sur où rien n’a été laissé au hasard, de la contenu à l’intérieur de décoration aux essences de bois.Au troila maison.” sième niveau se trouve ce que l’architecte cette double paroi. Et l’hiver, ce système perappelle “la maison sur la maison”, une met de gagner au moins chambre d’ami ouverte sur l’extérieur, trois mois de chauffage. avec espace de convivialité et cette terLe résultat est probant : rasse qui s’étend sur 70 m2. Une “démarche longue et précise” a abou26,6 kW/h consommé par ti à la réalisation de cette maison orimètre carré l’hiver derginale. Bien sûr, l’exception a un coût nier, c’est deux fois moins que Marcel Baty estime à 2 000 euros que ce qu’exigent les du mètre carré, hors taxes et hors hononormes B.B.C. La facturaires. “Si je devais la refaire, elle vaure de chauffage est à drait dans les 450 000 euros.” Le prix l’avenant : 877 euros Même l’escalier répond de l’exclusivité. I T.T.C. en un an, pour 250 à une réflexion millimétrée. J.-F.H. mètres carrés habitables. Q Marcel Baty a pensé sa maison pendant deux ans. Sa construction s’est étalée sur près de trois ans. Au rez-de-chaussée, un grand espace ouvert. La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 DOSSIER 25 L’APRÈS-SCELLIER FISCALITÉ Un nouveau dispositif fiscal Une taxe sur les terrains devenus constructibles pour les investisseurs La ministre du Logement travaille sur le nouveau dispositif fiscal qui remplacera le Scellier. Il est annoncé comme plus intéressant du côté des réductions d’impôts, mais plus exigeant d’un point de vue social. dieu au Scellier, bonjour au plan Cécile Duflot. La ministre du Logement propose aux particuliers qui investissent dans l’immobilier un nouveau dispositif fiscal qui devrait déboucher sur la construction selon elle de “40 000 logements l’année prochaine, alors que le dispositif Scellier ne devrait permettre d’en construire que 30 000 cette année” a-t-elle détaillé dans un récent entretien accordé au Figaro. Le nouveau dispositif sera plus “incitatif fiscalement” que le Scellier mais aussi plus exigeant sur le volet social. La ministre du Logement annonce que le taux de réduction d’impôt doit varier de 17 à 20 % selon l’investissement dont le montant ne devra toutefois pas dépasser les 300 000 euros. Au final, l’investisseur pourra bénéficier de cet avantage fiscal pendant une période allant de 9 à 12 ans, voire plus s’il s’agit d’un logement haute performance énergétique. Cécile Duflot a donc décidé A d’enfoncer le clou par rapport à la loi Scellier qui ouvrait droit à deux réductions d’impôts : 13 % sur 9 ans, ou 17 % sur 12 ans. Mais en contrepartie, la ministre pousse les investisseurs à jouer un rôle social. Pour bénéficier du dispositif, ils devront en effet louer leur logement à un tarif plafonné et surtout “inférieur de 20 % aux loyers du marché.” Pour favoriser l’accès à ces logements aux locataires moins fortunés, les plafonds de ressources seront baissés par rapport au Scellier. Les zones concernées par cette mesure seront également moins nombreuses. On ne sait pas encore si Besançon pourra profiter du nouveau dispositif comme elle a pu bénéficier du système Scellier qui a permis pendant près de quatre ans de dynamiser le marché de l’immobilier dans la capitale comtoise. Nous devrions en savoir plus sur cette mesure fin septembre, lors de sa présentation dans le cadre du budget 2013. I Le choix laissé aux communes C’est notamment pour leur permettre de faire face aux frais engendrés par l’urbanisation que l’État permet aux communes de prélever une taxe sur la vente par un particulier d’un terrain nu devenu constructible. ur délibération du conseil municipal, chaque commune est autorisée à prélever une taxe forfaitaire sur la vente par un particulier d’un terrain nu qui a été rendu constructible suite à une modification du plan local d’urbanisme. Cette taxe est supportée par le cédant. Elle est Elle est assise sur le prix de cession du comprise bien diminué du entre 5 % prix d’acquisition indiqué dans et 10 %. l’acte notarié. “Son taux est de 5 % lorsque le prix de cession est compris entre 10 fois et 30 fois le prix d’acquisition, et S La taxe diminue si le terrain est classé en zone constructible depuis plus de 8 ans. de 10 % pour la fraction de plusvalue située au-dessus de cette limite” indique l’agence nationale pour l’information sur le logement. Par exemple, si une personne a acquis un terrain non constructible pour la somme de 30 000 euros, et qu’elle le revend 150 000 euros alors qu’il est devenu constructible, la taxe s’appliquera sur la différence de 120 000 euros. Dans certains cas de figure, la taxe ne s’applique pas. Par exemple lorsque le prix de cession du terrain est inférieur au prix d’acquisition, alors le cédant en est exonéré sous certaines conditions. Elle ne s’applique pas non plus si la transaction concerne des terrains classés en zone constructible depuis plus de huit ans. Cette taxe qui s’applique par exemple à Besançon a été créée afin que les communes puissent faire face aux coûts engendrés par l’urbanisation liée au classement en zone constructibles de terrains. I Une publication du cabinet Edito … Depuis 1993 vous nous faites confiance pour vous accompagner au mieux de vos intérêts dans l’organisation et le suivi de votre patrimoine en sollicitant une prestation de conseil indépendante assortie de solutions d’investissement personnalisées. Nous ne sommes ni adepte du « prêt à penser » ni du « tout investissement pour chacun» qui se résume à la délivrance d’informations stéréotypées accompagnée de produits « standardisés ». Par ailleurs la forte attractivité fiscale ainsi que les discours commerciaux « fiscalement bien rôdés » ont encore trop souvent raison de l’objectivité des investisseurs. Plus que jamais tout investissement doit être un instrument qui doit rester au service de vos objectifs familiaux et patrimoniaux. Plus que jamais le contexte actuel requiert une véritable analyse transversale qui impose de s’adapter aux mutations macroéconomiques et aux évolutions juridiques et fiscales. Plus que jamais investir dans l’immobilier requiert un décodage rationnel et permanent des multiples clés de lecture sachant que la grille d’analyse n’est pas universelle, quoiqu’en dise certains. Ces cahiers et nos conférences s’adressent donc aux investisseurs exigeants et soucieux de leur patrimoine et de leur retraite, fiscalisés ou non, qui disposent d’une capacité d’épargne et qui se demandent comment en faire le meilleur usage possible. Immobilier : le nouveau défi Concilier sécurité et rendement Face aux incertitudes actuelles, les investisseurs cherchent avant tout à préserver l’épargne investie, sécuriser leur patrimoine, alléger la fiscalité et protéger leur retraite. Nul doute que les comportements d’épargne immobilière sont fortement impactés par ce cahier des charges. Cet appétit des épargnants pour lʼimmobilier dʼinvestissement est favorisé par des incitations fiscales, par le spectre des chocs financiers mais également par le débat portant sur la pérennité de notre système de retraite. Préalablement à tout choix dʼinvestissement, sʼil souhaite développer un patrimoine sécurisé et performant, lʼinvestisseur devra donc définir très précisement son “profil investisseur” dans le cadre dʼune étude patrimoniale fine et rigoureuse. Les startégies dʼinvestissement qui en découleront seront adaptées à sa situation et à ses objectifs et fera appel à une véritable analyse transversale réunissant les compétences nécessaires. Il devra ensuite définir une organisation patrimoniale qui imposera de changer de niveau dʼanalyse à chaque instant afin de s’adaper aux mutations économiques et aux évolutions juridiques et fiscales. Un actif tangible, MAIS ... Lʼimmobilier, support physique, concret et véritable rempart contre ces tensions et troubles, sʼimpose donc comme une véritable valeur refuge. MAIS une contrainte majeure subsiste : comment limiter les risques prix et marchés et obtenir du rendement? Immobilier locatif : des risques importants de gestion et de cession comporte des risques significatifs qu’il convient de prendre en considération. Les organismes dʼétudes et les spécialistes affirment quʼentre 1998 et 2011 : - les prix de l’immobilier ont augmenté de 141% - le revenu disponible des ménages a augmenté de 43% (soit 3 fois moins) générant une forte chute de leur solvabilité - les loyers ont augmenté de 33% (soit quatre fois moins) réduisant tout espoir de rendement locatif acceptable. Ce phénomène sʼexplique aisément par le soutien « artificiel » de la demande immobilière par des mesures dʼaccompagnement telles que lʼallongement de la durée des emprunts, le maintien de taux dʼintérêt historiquement bas, des mesures financières et fiscales favorables à lʼaccession et des dispositifs dʼinvestissement locatif fiscalement attrayants. Certains marchés locatifs et la loi Scellier sont mis en alerte et sous surveillance car les dernières études recensent près dʼune centaine de villes saturées dʼune offre de biens locatifs nettement supérieure à la demande locative. Malheureusement, la forte attractivité fiscale ainsi que les discours commerciaux « fiscalement bien rôdés » ont eu trop souvent raison de lʼobjectivité des investisseurs. Dans son rapport annuel 2011 la Banque De France craignait déjà les effets d’une bulle et redoutait un décrochage du marché. Dans ce climat de surchauffe, certains investissements immobiliers - dont certains « à la mode » - se révèlent très souvent risqués, non rentables, inadaptés à vos objectifs, voir néfastes à vos intérêts patrimoniaux. Il faut donc savoir «raison garder» et éviter la confusion entre « défiscalisation » et « optimisation patrimoniale ». Solution Prendre les bonnes décisions au profit dʼactifs immobiliers « patrimoniaux » tangibles, sécurisés, rentables et situés sur des thématiques dʼinvestissement et des marchés pérennes. CONSTATS 1 - Lʼessence de la gestion de lʼinvestissement est la gestion des risques. L’analyse du risque Philosophie … Sachant qu’un bon patrimoine c’est d’abord une bonne expertise patrimoniale, le conseil ne peut en aucun cas être le fruit du hasard ni d’une pensée unique formatée. Notre valeur ajoutée, résultat de notre conseil et de notre indépendance, demeure au service de la famille et du patrimoine. Depuis 19 ans, nous mettons à votre disposition : - une connaissance approfondie des règles fiscales et des marchés - un programme d’analyse comparatif de tous les régimes fiscaux - le choix du régime fiscal adapté à vos objectifs - une sélection rigoureuse des meilleurs supports d’investissement - le choix des meilleures techniques de financement adaptées au projet d’investissement - une approche basée sur l’optimisation du couple rendement (le plus élevé) / risque (le plus faible) - des simulations comparatives (financières - fiscales - risques,…) véritable outil d’aide à la décision - le choix du meilleur mode de détention pour une bonne intégration dans votre patrimoine - un suivi annuel de votre patrimoine avec des alertes économiques et fiscales - une analyse et un accompagnement afin d’arbitrer si besoin vos actifs patrimoniaux Jean-Claude JEHANNO Gérant du cabinet FIPAD Conseil Conseiller en stratégie patrimoniale et en investissements financiers. L’immobilier d’investissement n’est pas un placement « simpliste » loin d’être de tout repos car la détention de cet actif patrimonial, dans ses phases d’acquisition, 2 - Le risque est plus que jamais la composante essentielle dʼune sélection patrimoniale. 3 - Les investisseurs ne peuvent pas maîtriser le rendement locatif. 4 - Les pertes se réalisent lorsque vous achetés trop cher. 5 - La rentabilité est la résultante de lʼévolution des loyers et valeurs. Les matelas vont-ils redevenir le support d’épargne préféré des Français ? En effet au rythme où vont les choses, et dans l’environnement actuel, tout cela ressemble de plus en plus à la quadrature du cercle pour qui se pose un minimum de questions. Investir en bourse... Pourquoi pas si on a le coeur bien accroché et si lʼon a une bonne connaissance des marchés. Privilégier l’épargne financière sans risques (compte à terme, livret dʼépargne, contrat dʼassurance-vie en euros…) qui préserve votre capital ainsi quʼun petit rendement mais qui voit lʼinflation (2.5% en 2011 source INSEE) et une fiscalité carnivore rogner les revenus du patrimoine. Notre fameux matelas … La meilleure solution ? Non car il ne protège pas le capital de lʼérosion monétaire. Non car il ne sert aucun rendement. Non car il est susceptible de disparaître. Investir dans des actifs réels…Vous lʼavez compris cela répondra à nos besoins de sécurisation et de revenus complémentaires. De plus ils ne disparaitront pas en cas de chute du système financier. Alors sur quels actifs investir? L’or…Véritable valeur refuge… Nʼoffre aucun rendement et ne crée pas de revenus complémentaires. L’immobilier de rapport...Et l’inflation… Cʼest lʼactif réel et tangible, qui procure sécurité du capital et revenus complémentaires pour partie indexés sur la hausse des prix. Un excellent rempart contre lʼinflation. Formidable !...Pas si sûr ! En effet… L’immobilier locatif...Et la fiscalité… Pourquoi sʼentêter à sécuriser et indexer sur lʼinflation si cʼest pour voir les revenus de son patrimoine en partie confisqué par une fiscalité galopante qui, de surcroît, risque de sévèrement progresser dans les mois et années qui viennent. L’immobilier locatif...Et les marchés… Pourquoi limiter lʼinflation, éventuellement défiscaliser si « lʼinsécurité » règne sur vos loyers et vos revenus complémentaires avec des marchés locatifs sa- turés. Le capital investi est-il vraiment sécurisé avec des investissements achetés encore au prix fort dans un marché où la baisse des valeurs est amorcée ? Le bon choix... L’immobilier patrimonial, qui offre des actifs réels et tangibles couplés à des prix plus compétitifs que dans le neuf. Un complément de retraite idéal avec des revenus réguliers pour partie indexés sur lʼinflation. Cerise sur le gâteau ces revenus peuvent en très grande partie être défiscalisés permettant ainsi dʼobtenir des rendements élevés nets dʼimpôt et de travaux dʼentretien. De surcroît, ces investissements se font sur des marchés porteurs et en croissance avec une forte lisibilité économique. Avertissement Les meilleurs rentabiltés se font à lʼachat aux meilleures conditions de prix dʼentrée. Evitez à tous prix tout immobilier défiscalisant ou non au prix fort. Invitation REPÈRES UTILES POUR BIEN INVESTIR 2,25 (1) ATELIER - DÉBAT Net de fiscalité 3 dans notre salle de réunion - 22 av. Fontaine Argent - Besançon “Optimisez vos investissements immobiliers : mode d’emploi ” (2) Avant CSG-CRDS et fiscalité sur les retraits Assurances-Vie en euros 3,50 à 3,70 n Construire sa stratégie d’investissement n Connaitre et cibler les meilleurs marchés n Analyser et comparer les régimes fiscaux (Scellier - Projet Duflot - LMNP - Censi …) n Sélectionner les meilleures formules d’investissement n Identifier les risques et calculer la rentabilité nette n Retraite : diminuer la pression fiscale sur mes revenus de placement ? (3) Avant : fiscalité, CSG-CRDS, charges d’exploitation, travaux d’entretien et risques locatifs L’immobilier locatif neuf 2,10 Tous les jeudis de 18h00 à 19h30 (source insee) Découvrez une autre vision de l’investissement : comprendre, comparer, calculer avant d’investir. Pour réserver : Tél. 03 81 81 27 56 ou [email protected], Sur un an à fin août 2012. Une réelle menace pour vos placements. 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(4)Perception régulière des revenus sans souci de gestion selon les modalités décrites dans les baux commerciaux de lʼexploitant de chacune des résidences, pour une durée de 9 ans à 11 ans renouvelable et selon les stocks disponibles. Montant HT sur le prix HT de lʼacquisition, mobilier inclus, pour partie indexée sur lʼinflation, hors impôts fonciers et taxe dʼordures ménagères (selon les résidences), et dans le cadre de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP). (5) Prise en charge des intérêts intercalaires ou attestation de pré-loyers en cas de paiement comptant (pendant la période de construction, pré-loyers calculés trimestriellement sur la base du taux de rendement annuel brut HT du montant de lʼimmobilier HT débloqué). 22 av. Fontaine argent 25026 BESANÇON cedex 28 MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 SAINT-POINT-LAC Un contentieux avec la mairie L’Écho du Lac part en justice La mairie et l’association l’Écho du Lac sont en froid depuis que la municipalité a décidé de revoir la convention d’utilisation du domaine public. L’association vient de décider de porter l’affaire en justice. ean-Pierre Lanquetin, le maire de Saint-Point-Lac, souhaiterait maintenant que les relations s’apaisent entre la municipalité et l’association l’Écho du Lac. “J’aimerais que le comité des fêtes se ressaisisse et que l’on reparte sur de bonnes dispositions” dit-il, visiblement ennuyé par la tournure que prennent les événements. Depuis quelques mois, rien ne va plus entre la collectivité et cette association dont personne ne conteste le talent, y compris les élus, pour organiser des manifestations qui attirent du monde au village. Mais voilà, pour les besoins de son activité elle utilise le domaine public au-delà J L’Écho du Lac indique que le chalet qu’elle exploite sur le port de SaintPoint est fermé depuis le 30 septembre. CHAPELLE-DES-BOIS Ils réagissent École : les Chapellans défendent leur honneur Les élus de Chapelle-des-Bois mis en cause selon eux “de manière erronée et désobligeante” par la directrice départementale de l’Éducation nationale tiennent à mettre les points sur les i. Droit de réponse. ls n’ont pas vraiment goûté les propos qu’Élisabeth Bisot a tenus dans notre précédent numéro (La Presse Pontissalienne numéro 155), revenant sur le “cas” Chapelle-desBois et l’action en justice qui a suivi les débats autour du maintien ou non d’une classe dans le village. Après avoir précisé que ce sont les élus de Chapelle et non les parents d’élèves qui ont intenté une action en justice, les protagonistes précisent : “Dans le schéma proposé à Chapelle-des-Bois, il n’y aurait pas eu de R.P.I., qui induit un échange entre les élèves des communes concernées, mais une École intercommunale (au statut flou, voire inexistant) dans laquelle seuls les enfants de Chapelle-des-Bois étaient concernés par le déplacement quotidien, aucun autre enfant d’une autre commune ne faisant le déplacement inverse. À terme, ce schéma à 3 classes peut exploser si “La le nombre d’élèves vient globalement à baisser comparaison avec pour conséquence prévisible la fermeture avec le Val de la classe la plus éloi- d’Usiers est gnée, celle de Chapellemal venue.” des-Bois. La commune se retrouverait alors sans école alors que, là, les effectifs se maintiennent ou sont orientés à la hausse” précisent les élus chapellans. Autre précision concernant le comptage des élèves. Selon Mme Bisot, les parents seraient “allés chercher des enfants de 2 ans qui n’avaient jamais été scolarisés.” “Si la formulation est ambiguë, on comprend I bien que jusqu’à la décision d’aller en justice, les enfants de 2 ans n’avaient jamais été comptabilisés par l’Inspection d’Académie. À tort car un jugement de la Cour administrative d’Appel de Bordeaux précise que cela est possible dans les Z.R.R. (Zones de revitalisation rurale), ce qui est le cas pour Chapelle-desBois” répondent les élus de Chapelle. Accusés par la directrice de l’académie de ne pas avoir respecté leurs engagements, les élus de Chapelle s’inscrivent en faux “contre cette affirmation propre à jeter le discrédit sur notre action. Aucun des élus de Chapelle-des-Bois n’a pris d’engagement avec l’administration” affirment-ils. Sur le jugement du tribunal, ils apportent également leur interprétation : “Si le tribunal administratif de Besançon a donné raison sur le fond à l’administration, il convient cependant de préciser que c’est sur l’arrêté de fermeture de la classe à la rentrée de 2011. Pour la rentrée de 2012, avant le rendu du jugement par le T.A., l’administration avait pris un autre arrêté, totalement différent, de fermeture sur blocage (avec comptage des élèves à la rentrée). L’administration contestait le chiffre des prévisions de la mairie à 28 élèves… pourtant bien réel. Il n’est, par contre, fait mention nulle part de la décision prise par l’administration elle-même de retirer cet arrêté après les élections, après une mobilisation des élus du département, décision notifiée par courrier du 10 juillet 2012.” Les élus de Chapelle ont aussi relevé “avec stupéfaction l’amalgame fait entre les élus du Val d’Usiers” qui, selon l’inspectrice, “ont bien compris que l’avenir de l’école passe par les regroupements.” Pour eux, “la comparaison est mal venue. La géographie, la démographie, le climat, l’altitude du Val d’Usiers ne sont en rien comparables avec ceux de Chapelle-des-Bois. On passe de 800 m à 1 100 m ! Et si le plus éloigné des élèves du Val d’Usiers est à 2,5 km de sa future école, le plus éloigné des élèves de Chapelle-des-Bois est à 4 km du point de ramassage de l’éventuel transport scolaire. Il fera ensuite 14 km pour aller à l’école et, obligé de manger à la cantine à Chaux-Neuve le midi, il aura fait 41 km sur la route dans sa journée d’écolier ! Une journée d’écolier de plus de 10 heures, ce qui va à l’encontre de la discussion sur les rythmes scolaires.” Les élus de Chapelle s’en réfèrent pour terminer à une circulaire du ministère parue en décembre dernier pour légitimer leur action, “soutenue notamment par l’Association Nationale des élus de la Montagne.” Cette circulaire demande aux recteurs et Inspecteurs d’Académie, pour les écoles situées en secteur de montagne “d’apprécier l’évolution des effectifs sur le moyen terme (études prospectives à 2 ou 3 ans) afin de parvenir à une meilleure stabilisation des structures scolaires (…) L’étude des mesures de carte scolaire doit combiner les prévisions d’effectifs avec d’autres critères comme la situation d’isolement des équipements scolaires considérés, en particulier au regard de leur desserte routière, de la durée et des conditions de transport (aléas climatiques, déclivité), et plus généralement les conditions de scolarisation des enfants.” Ils demandent donc avec insistance, l’application de ces recommandations ministérielles, malheureusement sans être entendus. “Mais elles nous confortent dans notre action” terminent-ils toujours aussi déterminés. I des limites fixées par la convention signée le 1er juillet 2010. Ce document vaut pour un petit chalet de 26 mètres carrés installé sur le port de Saint-Point, à “Nous la porte du camn’avons ping, que plus l’association exploite pendant d’autre la belle saison. choix.” Les promeneurs peuvent y acheter des choses à grignoter et des boissons en tout genre, même alcoolisées, puisque l’Écho du Lac détient une licence IV. Le problème pour la mairie est que l’association a pris ses aises. Elle a agrémenté le chalet d’une terrasse et de petits chapiteaux. Plus loin, de l’autre côté du port, elle dispose d’un vaste chapiteau où se déroulent des animations. Le 27 septembre, il était encore en place alors qu’il est censé être replié depuis le 31 août. “Ce chapiteau monté pour la fête des escargots est génial pour notre village où il n’y a pas de salle des fêtes. Nous ne le contestons pas” déclare le maire qui reconnaît que jusqu’à présent la commune a laissé faire l’association sans remarquer qu’elle s’éloignait de la réglementation. La municipalité veut aujourd’hui régulariser la situation. Le 5 juillet, elle a dénoncé la convention signée deux ans plus tôt avec l’Écho du Lac. Les élus ont dans l’idée d’en élaborer une nouvelle. “Le conseil municipal travaille en commission sur ce dossier. À partir de l’année prochaine, il y aura une réglementation pour toute occupation du domaine public quel que soit le sujet” annonce Jean-Pierre Lanquetin qui voudrait que tous ceux qui utilisent le domaine public à Saint-Point soient logés à la même enseigne, ce qui n’est pas le cas actuellement. Non seulement l’Écho du Lac qui a une activité à vocation commerciale utilise plus de surface que ce à quoi elle a droit, mais elle paie, selon la mairie, 80 euros par an de redevance, ce qui est en deçà de la somme versée par le camion pizza qui stationne régulièrement dans le village. “Il n’y a pas de raison à ce que l’association ne paie pas en fonction des surfaces qu’elle utilise” estime l’élu. Une pilule que l’association a du mal à avaler. “Le maire veut nous faire signer la même convention que les professionnels. Mais contrairement à eux, le produit de notre activité ne va pas dans notre poche. L’argent sert à animer le village” insiste Bernard Volckmann, président de l’Écho du Lac qui n’est pas contre l’idée de signer une nouvelle convention mais pas à ces conditions. La particularité de cette association est qu’elle fonctionne sans subventions (ça existe !). Elle a même versé 3 000 euros pour financer des structures de jeu communales. Jean-Pierre Lanquetin ne nie pas l’efficacité des bénévoles. Mais le débat n’est pas là. Le fond de l’affaire est d’être en conformité avec la réglementation. Pour l’instant, à défaut d’une convention, en cas de problème sous le chapiteau, c’est le maire qui risque d’être tenu pour responsable. Il voudrait que Bernard Volckmann puisse l’entendre, lui qui a eu une “attitude inadmissible tendant à troubler l’ordre public” lit-on dans l’extrait du registre du conseil du 5 juillet. Le dialogue entre les deux parties est devenu presque impossible. “Le problème est que M. Volckmann a tendance à considérer que le port est chez lui. Il se comporte comme un potentat local alors qu’il préside une association.” De son côté, l’intéressé se sent persécuté par la municipalité, suffisamment en tout cas pour “porter l’affaire devant la justice. Nous l’avons décidé lors d’une assemblée générale extraordinaire. Si nous utilisons ce moyen, c’est que nous n’avons plus d’autre choix” regrette Bernard Volckmann. I T.C. Les élus de Chapelle continuent à défendre bec et ongles leur école. MOUTHE - RÉGION DES LACS JOUGNE La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 29 Gros chantier de restauration La Chapelle Saint-Maurice toujours en quête de souscripteurs Les travaux qui redonnent une seconde jeunesse à cet édifice religieux seront achevés d’ici la Toussaint. La souscription publique se termine au 31 décembre. À bon entendeur. ette chapelle est le témoin d’un prieuré construit au XIIème siècle par les moines bénédictins de Saint-Maurice d’Agaune dans le Valais suisse le long du chemin qui conduit à l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon. Classé au titre des monuments historiques depuis 1930, le bâtiment commençait à se dégrader. La couverture en bois de châtaignier présentait notam- C Encore un peu moins de deux mois de travaux. ment des signes d’infiltration suite à l’hiver 2009-2010. “On a fait appel à l’architecte lyonnais Paul Barnoud pour établir un diagnostic et définir la liste des travaux à exécuter”, explique Jean-François Veillet, adjoint au maire en charge des affaires culturelles et du patrimoine. Dès qu’on gratte un peu dans les vieilles pierres, on n’est jamais déçu. En plus de la toi- C’est l’entreprise Dromard des Bouchoux dans le Haut-Jura qui a posé les nouveaux tavaillons sur le toit de la chapelle. ture, il s’avérait nécessaire de de lancer une souscription qu’à la fin de l’année”, pourrestaurer les contreforts exté- publique. Pour chaque euro suit l’élu. rieurs, de changer ou consoli- récupéré de cette manière, elle L’entreprise Jacquet à Chenôder les pierres et les moellons abonde d’un euro. Ce qui réduit ve a été retenue pour les traabîmés et de reprendre d’autant la part vaux de mise en sécurité et de l’ensemble des joints mancommunale qui maçonnerie. Le lot couvertuquants. De quoi corser l’addition De quoi s’élève à re-charpente a été attribué à dont le montant est estimé à 43 500 euros. On l’entreprise de Robert Dromard 163 000 euros H.T. La com- corser a pu recueillir aux Bouchoux qui a posé des mune a sollicité des subven- l’addition. plus de 300 euros nouveaux tavaillons. À signations de l’État de la Région et par le biais de la ler aussi l’intervention de la du Département ainsi qu’une souscription. Il D.R.A.C., partie prenante dans réserve parlementaire du dépuest toujours pos- le suivi du chantier. On ne plaité sortant. “Ce projet est aussi sible d’adhérer sante pas avec la restauration soutenu par la Fondation du au dispositif qui historique. I Patrimoine qui nous a conseillé fonctionnera jus- Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 30 MOUTHE - RÉGION DES LACS La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 VAUX-ET-CHANTEGRUE Polémique Le chalet de la discorde Le projet de création d’une salle hors sac dédiée au ski de fond à Vauxet-Chantegrue fait des vagues. Les pourfendeurs n’en veulent pas pour des raisons de coût élevé, un emplacement mal pensé et un manque de neige. La communauté de communes abandonnera-t-elle le projet ? as encore créé et déjà décrié. Lorsque la communauté de communes Frasne-Drugeon initie en 2011 l’idée de construire un chalet dédié au ski de fond sur le domaine skiable de la Haute-Joux à Vaux-et-Chantegrue, elle n’imaginait pas soulever la fronde d’une partie de la population. Les écologistes d’abord. Ils ont rapidement émis des réserves quant à la création de ce bâtiment, qui devrait être P Le village de Vaux-et-Chantegrue divisé par la création d’un chalet de ski. AGRICULTURE Beaucoup d’entraide Le Haut-Doubs renoue avec ses pratiques céréalières Le projet Céréalpage conduit sur un alpage et deux fermes du HautDoubs a donné lieu à de prometteuses moissons. Bilan et perspectives. ûr qu’il faut avoir un petit grain de folie pour semer des céréales à la Petite Échelle située à 1 150 m d’altitude. Cet alpage du Mont d’Or n’avait pas vu l’ombre d’une charrue depuis plus d’un siècle. La conjoncture actuelle est propice au retour des céréales dans le Haut-Doubs. Le réchauffement climatique devrait favoriser la pousse des céréales en altitude. L’envolée du cours des céréales pèse de plus en plus sur les trésoreries des fermes laitières plus que jamais à la recherche d’autonomie fourragère et protéique. Cette remise au goût du jour de pratiques oubliées répond aux attentes de consommateurs prêts à manger local dans la logique des circuits courts. Elle va aussi dans le sens d’une agriculture durable, à taille humaine et respectueuse de la biodiversité. Facile à dire, plus compliqué à mettre en œuvre sur des exploitations agricoles qui ne sont plus équipées et formées aux cultures céréalières. La spécialisation laitière est passée par là. Avec une obligation de maintenir un ratio de prairies permanentes qui interdit presque le labour. Ceux qui produisent agriculture biologique semblent finalement les plus aptes et enclins à relever ce type de défi. “L’idée du projet Céréalpage a ger- S Les néocéréaliers du Haut-Doubs ont eu la chance de trouver à Levier un passionné de mécanique agricole qui utilise encore d’anciennes moissonneuses. Les parcelles ont été labourées pour partie à cheval et pour partie avec un tracteur de façon à comparer la méthode la plus appropriée. mé suite aux interventions de bergers ou paysans boulangers invités aux cours organisés par l’association des bergers du Jura”, rappelle Gérard Vionnet de la ferme de Montrinsans qui participe à cette expérience. Ce berger prend des bêtes en estive, élève des chevaux et des bovins rustiques. Il a choisi de cultiver 30 ares en céréales, avec du blé panifiable, de l’orge, de l’avoine et un mélange pois-orge-avoine. Norbert Bournez à la Petite Échelle est parti sur 10 ares d’orge et d’avoine. La troisième structure engagée dans Céréalpage, à savoir la ferme de la Batailleuse à Rochejean a consacré un hectare à la production de céréales fourragères. Le projet a suscité beaucoup de curiosité et un bel élan de solidarité. “On a été bien aidé par Roland Sage le technicien bio à la chambre d’agriculture. On a bénéficié des conseils de Gérard Méot, paysan-boulanger en Côte-d’Or. Le groupement régional d’agriculture biologique nous a accompagnés dans la mise en place. Sans oublier les agriculteurs du secteur qui nous ont prêté le matériel : herse, semoir, rototilleur…” Gérard Vionnet cite aussi le prêt d’un cheval comtois utilisé pour labourer une partie des parcelles, le reste étant retourné au tracteur de façon à pouvoir comparer. Céréalpage s’impose d’abord par sa dimension expérimentale. Les pionniers ont réglé les problèmes ont fur et à mesure qu’ils se présentaient. “Le plus stressant, c’était la récolte”, reconnaît Gérard Vionnet. Angoisse de la météo et surtout de trouver la solution pour ramasser le grain. Heureusement, le Haut-Doubs abrite des passionnés de mécanique agricole ancienne. Ils ont trouvé le moissonneur providentiel avec Claude Lombardot à Levier qui remet en état d’anciennes moissonneuses qui n’ont plus rien à voir avec les mastodontes d’aujourd’hui. L’engin a opéré sur les trois sites avec une dizaine de jours de décalage à la Petite Échelle. Les résultats sont très encourageants. Les rendements varient de 35 à 57 quintaux à l’hectare. C’est loin des 100 quintaux à l’hectare de la Beauce mais là-bas, le sol ne sert plus qu’à tenir les pieds et tous les éléments nutritifs doivent être apportés artificiellement. On peut y ajouter aussi la paille, une denrée très convoitée en agriculture biologique. Céréalpage n’a bénéficié d’aucune aide et Gérard Vionnet estime que c’était presqu’une chance car cela les a obligés à chercher les solutions les plus économiques et viables. L’expérience sera prolongée avec la volonté de privilégier des semences fermières, de partir sur des céréales d’automne. “On va introduire d’autres variétés : seigle, grand épeautre, avoine noir.” D’ici là, il faudra aussi trouver une solution pour faire la farine, tester le pain et s’occuper aussi de la rotation des parcelles. Un vrai métier, la céréale. I situé dans la Combe Noire, au motif qu’il se trouve dans un milieu naturel protégé où des espèces endémiques y vivent. La cabale s’est confirmée lors d’une réunion publique en septembre où les pourfendeurs de l’initiative se sont manifestés sans vergogne face à ce chalet dont le coût avoisinerait les 700 000 euros (le chiffre n’a pas été confirmé par la C.F.D.) .Après les “écolos”, ce fut au tour des skieurs d’entrer en piste : “Créer un nouveau chalet fragiliserait les deux autres sites comme celui de la Bourre émet Benoît Marmier, qui parle au nom du club de ski de fond Frasne-Drugeon. Nous n’avons pas les moyens de faire trop de sites, poursuit-il. Appliquons-nous déjà à faire des pistes de qualité, et comment ferons-nous pour le faire fonctionner ?” interroge ce bénévole qui confirme que le nombre de skieurs ne serait pas à la hausse sur le massif. Bref, les inquiétudes semblent fondées d’autant que la neige n’est pas annoncée en masse dans les prochaines années. Des élus font amende honorable face à la levée de boucliers des administrés : “Je pense que le dossier n’a pas été assez bien potassé avant cette réunion publique dit Gérard Paulin, le maire de Boujailles et élu à la communauté de communes. Lors de la réunion publique, nous n’avons pas été capables de dire quels seront les frais de fonctionnement, le montant des subventions ou comment “Le dossier gérer les risques n’a pas été de vandalisme, d’accès ou assez bien d’utilisation lors potassé.” de la période d’été. N’oublions pas que notre communauté est engagée dans d’autres projets comme la création de la bibliothèquemédiathèque à Frasne (environ 293 000 euros), ou la zone de Bulle (2,7 millions)” poursuit l’édile. La prochaine mission pour la C.F.D. sera donc de convaincre les élus des 10 villages du bienfondé de l’établissement qui pourrait drainer des touristes supplémentaires à condition de recréer une véritable route d’accès digne de ce nom. Un élément qui fait poindre une inquiétude chez les habitants de Vauxet-Chantegrue de voir davantage de trafic de routier. Le chalet restera-t-il dans les cartons ? La collectivité que nous avons tenté de joindre à plusieurs reprises n’a pas apporté son éclairage. I E.Ch. EN BREF Absinthiades Dans le contexte sur l’on connaît, les 12èmes Absinthiades ont lieu les 6 et 7 octobre à Pontarlier, avec animations, collections, dégustations, expositions. Au musée, à la chapelle des Annonciades et au Théâtre. Le programme complet au 03 81 38 82 12. Malbuisson Le complexe nautique de Malbuisson est ouvert les mercredis de 14 heures à 17 heures et les dimanches de 9 h 30 à 12 heures, jusqu’au 28 octobre. Renseignements au 03 81 69 31 21. Octobre rose Samedi 6 et dimanche 7 octobre, la Ville de Pontarlier s’engage dans l’opération Octobre rose destinée à sensibiliser les femmes de 50 à 74 ans au dépistage du cancer du sein. Stands de sensibilisation place d’Arçon le samedi et marché solidaire le dimanche à 10 heures au départ de la place d’Arçon. Tee-shirt rose recommandé. Ski Les gestionnaires du ski nordique fédérés au sein de l’Espace Nordique Jurassien proposent le Pass Saison Montagnes. Jusqu’au 21 décembre, c’est moins cher : toutes les pistes de ski nordique du massif du Jura, françaises comme suisses, pour moins de 100 euros. Renseignements au 03 84 52 58 10. Expo Exposition spéciale “Paysages” avec 10 artistes et autant de visions différentes du paysage, à la galerie Art et Lithographie de Pontarlier (5, rue de la République), du 6 au 27 octobre. Renseignements au 03 81 46 89 10. Bâtiment La Fédération Française du Bâtiment, section du Doubs, a acquis des nouveaux locaux à Pontarlier au 6, place d’Arçon où elle ouvre un bureau. Biathlon Championnat régional Police de biathlon le 4 octobre à Arçon. Remise des prix à 12 heures. FRASNE - LEVIER CHAPELLE-D’HUIN La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 31 Une sœur retrouvée en Pologne L’émotion des retrouvailles Après d’intensives recherches, Claude Fattelay a fini par retrouver sa sœur aînée. Janina a 79 ans, vit en Pologne et ne savait pas qu’elle avait trois frères et sœurs en France. laude Fattelay a encore de l’émotion plein la voix quand il raconte ce “miracle, cette histoire fabuleuse” comme il le dit. Le miracle, il a eu lieu au printemps dernier quand cet habitant de Chapelle-d’Huin est allé à la rencontre de C cette sœur dont il ignorait encore l’existence quelques mois plus tôt. Claude a 61 ans, Janina en a 79 ans. Une vie les a séparés et ils se sont retrouvés. De sa maman Weronika, née en Pologne, Claude et ses frère et sœur ne savait Janina, à droite, entourée de ses trois frères et sœurs. pas grand-chose. Ils ignoraient presque tout de son jeune âge, de la période où elle avait été trimballée de Pologne en Allemagne avant d’arriver en France pour gagner sa vie. Avec son époux Auguste Fattelay, elle aura trois enfants, dont Claude, le plus jeune. En 1988, elle a emporté ses secrets de jeunesse dans la tombe et avec sa disparition, celui de son époux quelques mois plus tard, c’est tout un pan de l’histoire familiale qui a disparu. Cette période a brusquement ressurgi dans la vie de Claude Fattelay il y a quelques mois seulement. “On ne savait pas grand-chose de la jeunesse de notre maman sinon qu’elle était née à Biala en Pologne. En 2009, j’ai entamé des recherches sur Internet. J’ai trouvé un généalogiste polonais qui parlait français et qui a retrouvé l’acte de naissance de notre maman. Peu à peu, on a remonté le fil de notre famille, retrouvé des cousins en Pologne, jusqu’à ce que l’un d’entre eux m’apprenne que nous avions une sœur en Pologne… Avec Jeannine, une ancienne collègue qui me sert de traductrice et qui m’a aidé dans mes recherches, nous nous sommes étranglés d’émotion en apprenant cette nouvelle.À 60 ans, j’apprenais que j’avais une grande sœur âgée de 79 Pour vous messieurs, massage, détente plus plaisirs ouvert 24/24 - 7/7 - drink offert w Rue de Malakoff 22 - 2400 Le Locle (+41) 076 292 15 29 www.sex4u.ch/centresherlockgirls ans !” se souvient Claude Fattelay. Si son frère et sa sœur de France ont eu un peu de mal à accuser le coup, Claude, opiniâtre, poursuit les investigations et entre en contact avec cetJanina écrit te grande sœur incontoutes les nue. Et en avril dernier, il fait le voyage vers la semaines Pologne pour des retrouvailles incroyables. “Nous à son nous sommes tombés petit frère. dans les bras, dans des pleurs interminables. 79 ans de questions trouvaient une réponse pour Janina. C’est indescriptible…” ajoute avec émotion le jeune retraité de Chapelle-d’Huin. Et le 1 er septembre, Janina a fait le voyage vers la France, où elle a retrouvé son petit frère Claude, mais aussi ses deux autres frère et sœur, dans un même élan d’amour fraternel. “Janina est pour nous comme une étoile qui brille et éclaire notre maman qui a souf- fert toute sa vie et qui a emporté ce secret avec elle.” La première chose que Janina, la grande sœur de Pologne, a effectuée en arrivant dans le Haut-Doubs le mois dernier, c’est une visite sur la tombe de sa maman. Une façon de raccorder le lien invisible qui s’était irrémédiablement et malgré elle distendu avec cette maman qu’elle n’a quasiment pas connue, puisqu’elle avait été confiée à sa grand-mère à l’âge d’un an. Claude Fattelay prévoit de retourner en Pologne le mois prochain si les conditions le permettent. Malgré la barrière de la langue, lui et ses deux autres frère et sœur se retrouvent plus unis que jamais à ce pays, la Pologne, devenu subitement l’autre nation de leur cœur. En attendant, Janina écrit toutes les semaines à son petit frère Claude, ne cessant de lui montrer sa reconnaissance et son immense joie d’avoir, enfin, trouvé une famille. I J.-F.H. 32 FRASNE - LEVIER - JURA VOISIN La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 NOZEROY 10,8 millions d’euros Nouveau pôle de santé : ouverture prévue dans 9 mois Les travaux sont déjà bien engagés dans cette structure médico-sociale qui abritera sous le même toit un E.H.P.A.D., un Foyer d’Accueil Spécialisé et une Maison de Santé. e projet atypique fait l’objet d’une communication assez originale. Curieuse idée d’organiser à neuf mois de l’ouverture, une présentation publique à mi-chemin entre la visite de chantier et l’inauguration. “C’est le bon moment pour annoncer le recrutement d’infirmières et d’aidessoignantes”, confie Gaëlle Fonlupt, la directrice de l’hôpital de Pontarlier auquel est rattaché Nozeroy. Mieux vaut prendre les devants à deux pas d’une Suisse qui s’apparente parfois à un véritable aspirateur de personnel de santé. L’occasion aus- C La présentation publique du 21 septembre a été marquée par la plantation du sapin effectuée par des collégiens et des anciens. FRASNE Visite du poste d’aiguillage 150 ans de chemin de fer à Frasne La commune et les cheminots s’associent pour célébrer les 3 et 4 novembre l’arrivée du cheval-vapeur à Frasne. Au menu : expositions ferroviaires, concert ferroviaire et multiples animations… ferroviaires. ous les trains qui passent ou s’arrêtent à Frasne sont gérés depuis le poste d’aiguillage. La visite de cette tour de contrôle figure parmi les animations proposées au public durant ces deux jours. Une invitation à ne pas manquer. L’ouverture de la première liaison ferroviaire entre Mouchard et Frasne remonte à novembre 1862. La ligne de la bosse porte bien sur surnom. Avec une pente de 24/1000, elle représente l’une des lignes les plus raides de France, exception faite bien sûr des trains à crémaillère. Cette forte pente a surpris plus d’un cheminot. “Les chauffeurs qui n’étaient pas habitués faisaient parfois fondre le plomb de la chaudière en l’alimentant plus que de raison, par crainte de ne pouvoir franchir l’obstacle. Résultat : le train était bloqué et il fallait appeler du secours”, raconte Jacky Désarménien, premier adjoint qui s’exprime aussi sous sa casquette d’ancien cheminot. Assez logique qu’il s’occupe donc activement des célébrations qui avaient débuté au cours de l’été par la présentation de la fameuse maquette du club ferroviaire de Franche-Comté reproduisant à l’identique le L’Orchestre tronçon entre les gares National de Mesnay-Arbois et d’Harmonie d’Andelot. Le gros des festivités des se concentrera le sameCheminots. di au groupe scolaire Xavier-Marmier où les visiteurs découvriront deux grandes expositions. L’une consacrée à l’histoire du chemin de fer à Frasne. L’autre baptisée “la tourbe prend le train” expliquera comment durant la dernière guerre le charbon du pauvre allait alimenter les T si pour la directrice de rappeler l’impulsion donnée par l’Agence “Une Régionale de Santé qui appor- quarantaine te 40 % du finand’emplois cement dans ce projet dont le pour la vie montant s’élève locale.” à 10,8 millions d’euros. Avec 48 lits, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes constitue la pièce centrale de ce nouveau pôle de santé. Il comprend une unité dite Alzheimer, une unité de vie pour les cérébro-lésés et une troisième unité de vie destinée aux personnes âgées valides. La structure intégrera un foyer d’accueil spécialisé de 15 lits pour les personnes handicapées vieillissantes. On y trouvera une maison de santé avec des professionnels médicaux et paramédicaux. “On recherche un orthophoniste et un kinésithérapeute”, annonce à son tour le docteur Hervé Douine, largement impliqué dans la démarche. Claude Muyard, le président de la communauté de communes du plateau de Nozeroy et qui est aussi à la tête du comité de surveillance de l’hôpital, n’a pas manqué de rappeler les enjeux qui représentent ce projet. “Une quarantaine d’emplois pour la vie locale”, note l’élu qui regrette quand même, de n’avoir pas pu obtenir l’engagement de maintenir les lits médicalisés, même “si je suis toujours convaincu de la nécessité d’un niveau de médicalisation minimal.” Invité à s’exprimer, Christophe Perny le président du Conseil général du Jura a souligné l’exemplarité d’un projet de territoire structurant l’offre de santé sur le bassin de vie. Le collège Gilbert Cousin accueillera la cuisine chargée de fournir les repas pour tout le pôle de santé. “Cette mutualisation au niveau alimentaire va dans le sens actuel des économies de moyens”, apprécie l’élu territorial. Même satisfecit de la part de Marie-Christine Dalloz. La députée a rappelé l’épaisseur du dossier et la pugnacité des élus locaux qui n’ont jamais rien lâché. “Je souhaite que Nozeroy ait valeur d’exemple.” La cérémonie protocolaire s’est terminée par la plantation d’un sapin associant les jeunes collégiens et leurs aînés de la maison de retraite. I F.C. Conçu et réalisé par l’entreprise De Giorgi, le pôle de santé répond aux normes B.B.C. Le bâtiment est recouvert d’une toiture végétalisée et dispose de panneaux solaires. La locomotive du Conifer assurera le spectacle visuel devant le bâtiment des voyageurs. chaudières parisiennes. Le club des nu la vidéo sur record du monde sur collectionneurs du Mont d’Or appor- rail établi en 2007 par un T.G.V. flatera sa contribution en cartes postales shé à 573 km/h. Michel Renaud sera anciennes. À voir aussi l’exposition de présent pour vendre et dédicacer son matériel et outils ferroviaires avec ouvrage “Mémoires d’ici tome III” lanternes, sifflets, palettes, règlements retraçant les épisodes historiques de de sécurité… Frasne. Du passé au présent, il n’y a que Par souci de faciliter l’accès au plus quelques stands évoquant aussi bien large public, une navette supplémenles T.E.R. que l’association du Jardin taire fera l’aller-retour sur Pontarlier du cheminot qui permettait au per- à partir de 13 h 16 avec des arrêts à sonnel de la S.N.C.F. de La Rivière et Sainte-Colombe en reves’approvisionner en graines et maté- nant à la gare de Frasne. Le clou du riel de jardinage. Premier temps fort, spectacle comme le souligne Jacky riche en émotion à 12 heures avec la Desarménien aura lieu le samedi à photo réunissant les anciens chemi- 18 heures à la salle polyvalente avec nots de Frasne. Puis c’est l’heure de le concert gratuit donné par l’Orchestre l’apéritif animé par le big bang Solu- National d’Harmonie des Cheminots. na issu de l’harmonie Frasne-Levier. “Cet ensemble réunit soixante musiDes voitures anciennes et des engins ciens, tous cheminots qui viendront de de chantiers ferroviaires viendront toute la France.” Comme souvent dans égayer la cour de l’école. La machine le Haut-Doubs, la soirée se prolongeà vapeur du Conifer posera en vedet- ra par un repas dansant. L’orchestre te devant le bâtiment voyageur de la des cheminots se produira également gare. Séquences frissons dans une sal- au même endroit le dimanche à parle de classe où sera projetée en conti- tir de 10 heures. I EN BREF Frontaliers (bis) “Travailler en Suisse dans le domaine de l’horlogerie”, c’est le thème de la conférence programmé lundi 8 octobre de 15 heures à 17 heures dans les locaux du Groupement transfrontalier européen, 29, Grande rue à Morteau. Atelier ouvert à tous, entrée gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. Puériculture 4ème bourse automne-hiver 0-16 ans, puériculture, jouets et jeux dimanche 21 octobre de 10 heures à 16 heures salle des fêtes de Levier en partenariat avec Familles Rurales de Levier. Actions sont mises en place pour soutenir les sorties scolaires proposées à nos enfants dans le cadre du projet d’école 2009-2013 “Patrimoine et éducation pour le développement durable”. Renseignements : Pierrette Jeannin au 06 74 91 35 81. Frontaliers (ter) La Maison transfrontalière européenne organise une conférence sur “Les métiers de la vente et de l’hôtellerie en Suisse” mardi 16 octobre de 15 heures à 17 heures, 29, Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Réunion animée par le syndicat U.N.I.A. Atelier ouvert à tous, entrée gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02. 34 MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS ARC-SOUS-CICON La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Une reprise d’activité Les champignonnistes du Crêt Monniot Jean-Michel Levasseur et sa fille Aurore cultivent des champignons commercialisés en fruitières et dans les épiceries fines. Insolite. a passion des champignons mène à tout. Elle a surtout permis à Jean-Michel Levasseur, grand amateur de cueillettes, de sympathiser avec Guy et Christine Maillardet qui sont à l’origine de cette activité peu commune dans le HautDoubs. Après avoir voyagé dans le monde entier, ce couple est venu s’installer sur les hauteurs du Crêt Monniot pour se lancer en 2004 dans la culture de pleurotes et de shii-take, des champignons d’origine asiatique semblables aux cèpes. “On s’est rencontré sur un marché de produits régionaux.” Les deux familles se nouent L Les champignons du Crêt Monniot sont commercialisés nature ou mélangés avec des trompettes, morilles. Par ici la bonne croûte. RÉPUBLIQUE DU SAUGEAIS Nouvelle promo 11 nouveaux citoyens Ce petit territoire de d’honneur cette année quelques kilomètres carrés rassemble à peine plus de 4 000 habitants soudés par une appartenance à la fois historique et folklorique : la fierté d’être Sauget. Fierté donnée également à quelques citoyens d’honneur. Onze seront honorés dimanche 7 octobre. ien ne semblait a priori faire de ce petit coin de Franche-Comté un monde à part, si ce n’est cet attachement de la population sans doute plus développé que partout ailleurs. En témoigne la boutade de Georges Pourchet, patron de l’Hôtel de l’Abbaye en 1947 lors d’une visite du préfet. L’histoire est connue, on la rappelle quand même pour ceux qui l’ignorent encore. Il lui demanda son laissez-passer pour entrer en “République du Saugeais”… Surpris mais amusé, l’édile répliqua qu’une République se doit d’avoir un président et il nomma sur le champ Georges à la tête de ce microUn pouvoir état factice et autoprésidentiel proclamé ! Le premier des Sauget discrétionnaire. présida aux destinées de son territoire jusqu’à son décès en 1968. Son épouse Gabrielle lui succéda pour un bail de plus de trente ans. Et c’est aujourd’hui leur fille, Georgette, qui poursuit avec brio ce sacerdoce. L’autre grande réussite de ces Républicains du Haut-Doubs est R Après la promotion 2011, qui seront les citoyens d’honneur cette année ? Réponse le 7 octobre. Jean-Michel Levasseur et sa fille Aurore à l’arrière-plan ont repris depuis quelques mois l’activité lancée en 2004 par Guy et Christine Maillardet. d’amitié et partagent les mêmes centres d’intérêt mycologiques. Quand Guy et Christine Maillardet décident de lever le pied, ils proposent de transmettre leur affaire et la ferme qui va avec à Jean-Michel Levasseur. “On n’a pas hésité longtemps sachant qu’on recherchait aussi un endroit avec du terrain et assez proche de la Suisse”, explique JeanMichel Levasseur, toujours travailleur frontalier comme Aurore sa fille avec qui il s’est associé dans cette aventure. La champignonnière est aménagée dans l’ancienne écu- Entre 30 rie. Elle comporte et 50 kg deux pièces équipées de façon à pouvoir par jour. respecter des conditions hygrométriques et une température propices à la pousse des champignons. “On achète du substrat. Il se présente sous la forme de petites bottes comprenant un mélange de paille, terreau et mycélium”, explique le champignonniste. Les pleurotes se développent accrochées aux bottes posées sur les rayonnages. Il ne reste plus qu’à récolter. “On en ramasse entre 30 et 50 kg par jour.” Une seule botte peut fournir quatre à cinq pousses avant de rendre l’âme. Le cycle de vie s’étale ainsi sur deux mois environ. Les champignons sont ensuite nettoyés, découpés. Une partie est vendue en frais. Le reste est mis à sécher. “Il faut compter une bonne journée. On fait différents conditionnements en les mélangeant ou pas avec des trompettes et des morilles achetées à l’extérieur”, précise Aurore Levasseur. Les champignons en trop mauvais état et les pieds passent au robot. La poudre obtenue servira à agrémenter les sauces, fondues et soupes. La production est écoulée sur le réseau des fruitières locales et dans quelques épiceries fines. “On n’en vit pas encore. Pour l’instant, chacun garde son emploi en Suisse”, précise JeanMichel Levasseur qui teste encore les potentialités du marché avant de s’engager davantage. I Dimanche 7 octobre à Montbenoît, sans doute d’avoir créé en 1975 le stamesse à 10 heures puis dépôt de tut de citoyen d’honneur. Edgar Faure fut le premier. Pour la plupart, il gerbe au monument aux morts à s’agit de personnalités issues de la 11 heures et repas à la salle politique, des médias, du sport ou des polyvalente de Gilley. Rens. au : affaires et qui sont dès lors de véri03 81 38 12 66. tables porte-voix du Saugeais. L’occasion aussi chaque mois d’octobre de créer l’événement et de faire parler de la République. Ce sera encore le cas ce dimanche 7 octobre à Montbenoît et à Gilley où seront réunis tous les habitants et les citoyens d’honneur aujourd’hui au nombre de 431, de France, de Suisse, du Luxembourg ou encore de Belgique. L’ancienne première dame, pas celle à la guitare non, celle des pièces jaunes, Bernadette Chirac a même été intronisée sur le quai d’une gare à l’occasion d’une étape comtoise de son périple humanitaire annuel. Et les onze de la promotion 2012 alors ? “Non, impossible de dévoiler leur nom” explique Louis Perrey, secrétaire général de la République. Tout ce que l’on sait, c’est qu’ils recevront médaille et diplôme des mains de la présidente Georgette Bertin-Pourchet, la fille des fondateurs à qui revient la lourde tâche de les désigner. Être Sauget d’adoption, ça se mérite et c’est un honneur qui ne relève que du choix discrétionnaire de celle qui préside aux destinées de ce territoire auquel les nouveaux citoyens devront prêter allégeance et La présidente réserve un discours pour chaque nouveau citoyen (photos C.Verdan). promettre fidélité. I SAISON HIVER 2012/2013 LE LEADER DU PNEUMATIQUE SUR LE CANTON DE VAUD ! ESCA ACTIF S.A. RVS ASP Membre de l’Association Suisse du Pneu + de 20 ans au service des automobilistes GUMMI SWISS RECYCLING déjà plus de 500 clients français nous font confiance. 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Tant au niveau écologique que d’un point de vue économique et social, l’autre raison d’être de ce beau projet fédérateur. out commence en février 2011, date à laquelle la collectivité cherche un prestataire capable d’assurer le gardiennage de la quarantaine de déchetteries de son territoire et de mettre en place la valorisation d’objets qui, plutôt que d’être jetés ou détruits, peuvent encore rester dans le circuit économique après avoir été réparés et nettoyés et ce, en proposant des prix de vente très compétitifs. Une véritable plus-value écologique pour laquelle l’association domicile service (A.D.S.) est retenue afin d’assumer cette tâche avec la mise en place de la Ressourcerie qui est installée à Vercel, rue du Stade, dans un ancien local commercial de près de 400 m² dont la moitié dédiée au point de vente. Dès lors, six employés sont recrutés ainsi qu’un encadrant pour répondre au cahier des charges fixé par la communauté de communes. Pour soutenir le projet, des bénévoles sont également recherchés, et, dès la première réunion T ANNIVERSAIRE d’information plus d’une vingtaine répondent présents et s’impliquent dans ce projet collectif. “Ils viennent de tous les secteurs d’activité, public comme privé, et à ce jour ils ont déjà réalisé près de 4 000 heures de travail au la vente.” Une journée particulière où service de l’association” explique le pré- plus d’une centaine de clients en moyensident de l’association Gérard Guille- ne déambule dans un espace de vente min qui attache une grande impor- fourni et bien approvisionné. tance à l’organisation de ce travail en Depuis la création de la Ressourcerie, équipes. “Le lundi, les objets arrivent. 40 tonnes d’objets recyclés, en majoriIls sont donnés par les habitants mais té du mobilier et du textile ont été traiaussi par les commerçants du secteur” tées et valorisées par cette équipe de précise-t-il. “Puis, le mardi nous trions bénévoles et les six personnes en inserles vêtements, la vais- tion. “Ces personnes ont un contrat de selle, les bibelots, les travail de 20 heures par semaine et ne La pérenni- jouets, les livres, les peuvent pas rester plus d’un an” explique Gérard Guillemin satisfait de voir que sation des meubles, l’électroménager… Le cette belle initiative a réussi à convaincre emplois. magasin est ensuite pré- le grand public. Une réelle satisfaction paré le jeudi avec mise d’un point de vue humain et social en place des étiquettes d’abord, qui plus est confortée sur un quand les prix ont été plan purement comptable par le fait définis et le samedi, c’est de réaliser un chiffre d’affaires qui perle grand jour, celui de met la pérennisation des emplois créés. I D.A. l’accueil du public et de Les 25 ans Valdahon-Maulbronn, sœurs jumelles Les deux villes ont fêté l’anniversaire de leur union fin septembre. 25 ans après, les liens demeurent toujours aussi forts. l y a déjà 25 ans, Valdahon et Maulbronn devenaient villes jumelles, faisant suite aux nombreux échanges scolaires déjà mis en place depuis 1972, aux rencontres des randonneurs du Schwäbischer Albverein et de Randonnées-LoisirsCulture, du Liederkranz et de la Chorale du Plateau. 25 ans après, les liens demeurent. La cérémonie officielle du jumelage s’est tenue le 20 juin 1987 sur la place De Gaulle en présence de Dieter Dziellack, alors maire de Maulbronn et de Pierre Nicot, premier magistrat du Valdahon. Pour célébrer en 2012 cet anniversaire dignement, le comité de jumelage avec le soutien de la commune de L’anniversaire du jumelage a été fêté fin septembre. Valdahon a organisé un week-end de l’origine de la création du les familles, choristes, ran- enfants, la participation aux La rencontre. Un jumelage. C’est ainsi que, le donneurs, entreprises, asso- camps internationaux de participation hommage par- 13 septembre 1990 est né le ciations de commerçants, arti- jeunes illustrent bien la vitaaux camps ticulier a été Comité de Jumelage dont le sans, sportifs, lité de ces internatio- rendu à Pier- rôle est d’entretenir l’amitié sapeurs-pompiers, élèves du échanges qui se sont insre Nicot, dis- franco-allemande, de créer Progymnasium et du collè- taurés durant toutes ces naux. paru en et coordonner toutes les ren- ge Edgar-Faure, des voyages années entre nos deux pays. février 2011, contres entre les deux villes. à Altkirchen, à Oberwiesen- Outre les échanges scolaires, qui a toujours Aujourd’hui, les comités sont thal, à Paris, à Berlin, à Ver- des associations sportives et eu à cœur de présidés, à Valdahon par Ros- dun, des conférences, culturelles, les rencontres tisser des liens witha Parrenin et à Maul- concerts, expositions, des festives maintiennent réguet qui fut, avec bronn, par Roland Evers. cours de langue allemande lièrement des liens avec la Klaus Fritz à De multiples rencontres entre auprès des adultes et des ville jumelle. I I Les bénévoles sont très motivés par l’enjeu de cette structure innovante. VALDAHON Cinquième édition Forum pour l’emploi : quelques minutes pour se plaire Vendredi 26 octobre, employeurs potentiels et demandeurs d’emplois vont se rencontrer lors d’un forum organisé dans le cadre d’un multi-partenariat à Valdahon. Comme dans un speed-dating, on discute, on échange, et plus si affinités… ans le rôle des entremetteurs, le Pays des portes du Haut-Doubs, Pôle emploi, la Mission locale, le Mouvement des entreprises de France. Leur but, faire se rencontrer sur un même site et dans la même journée des patrons en recherche d’employés et des employés en recherche de patrons. Une mise en relation directe qui ne s’improvise pas comme le confirme Marie Laurent, chargée de mission développement économique pour la collectivité organisatrice : “Deux semaines avant ce rendez-vous, les demandeurs d’emploi sont accompagnés pour la préparation de leur C.V. Et le jour même, dès leur arrivée, ils remplissent une fiche pour identifier leurs besoins, se voient remettre la liste des entreprises présentes et le détail de ce que celles-ci recherchent” précise-t-elle. L’entretien lui aussi est préparé avec les organismes partenaires présents sur le forum. Un moyen de se décontracter pour le candidat qui aura peut-être face à lui son futur employeur. Un moment important pour l’un comme pour l’autre qui par ce biais voient leur éventuel destin commun s’accélérer. “Une “Une vingtaine d’employeurs seront présents, qu’il s’agisse d’entreprises industrielles, agro-alimentaires, du domaivingtaine ne du bâtiment ou de l’immobilier mais aussi du secd’employeurs teur du service à la personne. Et même l’armée” pourseront suit Marie Laurent. En cinq années d’existence, ce forum a déjà porté ses présents.” fruits selon la chargée de mission qui confirme que plusieurs dizaines de recrutements se concrétisent à chaque édition. Preuve peut-être que le speed-dating est finalement plus porteur pour les Francs-Comtois quand il s’agit d’emploi que d’amour. I D Le service à la personne est un secteur porteur qui sera présent lors du forum. Vendredi 26 octobre au gymnase de Valdahon de 9 h 30 à 13 heures Possibilité de transport. Renseignements au 03 81 56 39 29 VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 37 Des Cambodgiens devenus Doubiens Des réfugiés aujourd’hui Suorkeary Seng présente sa carte d’identité cambodgienne et sa casserole, seul objet qu’elle a pu apporter avec elle lors de sa fuite. intégrés racontent leur histoire Il y a 30 ans, 489 réfugiés du sud-est asiatique débarquaient dans le Doubs pour fuir la guerre. Accueillis dans un centre provisoire d’hébergement à Valdahon, certains ont fait leur vie à Besançon comme la famille Seng. Le 13 octobre, ils racontent leur périple. orsqu’elle est arrivée sur arbres !” se souvient cette femle sol franc-comtois, Suor- me originaire du Cambodge qui keary Seng n’avait que fuyait la guerre comme des milses tongs aux pieds, ses liers d’autres personnes du sudvêtements sur le dos, et sa peti- est asiatique. Elle a atterri à te casserole comme seule vali- Valdahon avec son mari Heng se. C’était le 10 mars 1982. “Je et son fils Bonny après un périple me souviens avoir vu la neige de près de quatre ans. Suorpour la première fois sur les keary a failli mourir à plusieurs L Les bénévoles qui ont accueilli les réfugiés sortent l’album souvenirs. Témoignages le 13 octobre à Valdahon. reprises lorsqu’elle traversa la frontière cambodgienne ou lorsqu’elle tomba malade au cœur de la forêt et fut laissée pour morte par les Khmers rouges. Son arrivée à Valdahon fut synonyme d’une nouvelle vie. Oubliée la peur de mourir. De 1982 à 1985, ce sont 489 réfugiés qui seront accueillis dans un centre réhabilité. Trente ans plus tard, la famille Seng est Bisontine. Elle travaille comme aide-soignante et n’a rien oublié du chaleureux accueil doubien et racontera l’histoire de sa vie le 13 octobre au cinéma de Valdahon. Elle a surtout gardé contact avec ces Valdahonnais qui leur ont ouvert les bras et se considère comme une Valdahonnaise. “Ils sont de notre famille” témoigne Henri Farque, bénévole qui se mobilisa avec d’autres en offrant le gîte et le couvert à ces réfugiés dans un bâtiment désaffecté. Beaucoup d’effervescence bouscula la vie paisible de cette bourgade. Après la crainte de voir des étrangers débarquer, une formidable mobilisation d’associations et de bénévoles a permis d’aménager des appartements, dénicher des vêtements grâce à de nombreux dons. “Tous les habitants venaient donner un coup de main soit pour préparer à manger ou réhabiliter des meubles ou lits. C’était magique” se souvient MarieChantal Philipune Devenue pona, Valdahonnaise aidequi donnait des soignante à cours d’alphabétisation Besançon. à ces familles du Cambodge, du Vietnam ou du Laos. Les jeunes enfants étaient même scolarisés dans les écoles et un accompagnement socioculturel et administratif dans la recherche d’un emploi leur était proposé. “D’après les contacts que nous avons gardés, nous pouvons dire que la plu- part de ces réfugiés ont bien réussi dans la vie. Ils sont devenus ingénieurs, médecins…” rapporte François Roch, mobilisé lui aussi à l’époque. La bibliothèque municipale de Valdahon fête donc les 30 ans de cette histoire originale samedi 13 octobre à partir de 14 heures “Nous avons invité des associations bisontines et des institutions comme Mémoires et migrations”, rapporte Christèle Vermot, responsable de la bibliothèque. La projection du film “Les arrivants” sera diffusée au cinéma Pax de Valdahon à 14 heures avant l’intervention des réalisateurs puis des témoignages de l’accueil à Valdahon sont prévus. Le temps d’une après-midi, la petite histoire rejoindra la grande… I E.Ch. Rendez-vous le samedi 13 octobre au cinéma Pax de Valdahon à 14 heures 38 SANTÉ La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 MATERNITÉ Les derniers bébés de Saint-Jacques Oscar dans les bras de Céline sa maman, sous le regard de son papa Jean-François, fait partie de l’un des derniers bébés nés à Saint-Jacques à Besançon. Les autres naîtront à Minjoz. Les services de maternité de la Mère et l’Enfant à Besançon déménagent à Minjoz où un espace plus vaste et fonctionnel attend les mamans. À l’approche du départ, comment s’organisent le personnel de santé et les mamans ? C’est la fin d’une époque. H O T E L - R E S TA U R A N T - S PA BONNÉTAGE LES Déménagement commencé 7 ET 8 OCTOBRE Dimanche 16h-21h / Lundi 10h-21h Des professionnels seront à votre service : ◆ BOILLOD CONSTRUCTION BOIS (ossature bois) ◆ PELLEGRINI (aménagement extérieur) ◆ BALOSSI MARGUET (électricité) ◆ L’ALLIÉ FERMETURE (fabrication fenêtres bois, bois aluminium) ◆ AGENCEMENTS LAURENT GROSSO SAS (agencement décoration) ◆ L’ÉTANG EN DOUCEUR (institut de beauté) ◆ JC BORNE (sanitaire, chauffage, pompe à chaleur) ◆ XYZ (peinture, isolation, plaquiste) PORTES OUVERTES Lors de ces deux journées, l’équipe de l’Étang du Moulin vous ouvre les portes de ses nouvelles installations, Restaurant, Bistrot, Hôtel, Spa, et vous invite à une dégustation. Les professionnels qui ont réalisé les travaux vous proposent de découvrir les nouveautés en matière de décoration et d’innovations technologiques. Dégustation : GAHIER VIGNERON ◆ CHÈVRERIE DE L’ELDORADO ◆ FRUITIÈRE BONNÉTAGE ◆ JACOULOT PRIMEUR M.O.F ◆ CHANSON SCHLUMBERGER ◆ CHATEAU GREZAN ◆ FAIVELEY avid et Audrée habitent Cernay-l’Église, à proximité de Maîche. Le couple attend un heureux événement : la naissance de jumeaux, un garçon et une fille. Ils devraient pousser leurs premiers cris vers le 20 octobre. Et comme 2 300 autres bébés venant au monde par an à l’hôpital de Besançon, les futurs petits du Haut-Doubs naîtront dans le secteur public. Reste à savoir dans quelle structure ? Saint-Jacques ou Minjoz ? C’est la surprise, sachant que le déménagement du Pôle mère-enfant situé au centre-ville interviendra aux alentours du 8 octobre. Une dizaine de couples sont concernés. “On ne s’inquiète pas, annonce David le futur papa. Nous avons un numéro de téléphone à appeler pour savoir si nous devons nous rendre à SaintJacques ou à Minjoz. J’appellerai un peu avant d’arriver à Besançon pour savoir si je prends le tunnel ou la côte de Morre. On espère le nouvel hôpital… pour des questions de confort” dit-il. Pour l’occasion, toutes les équipes de santé seront doublées. Les mamans donneront vie en toute sécurité même si durant plusieurs jours, une véritable course contre-la-montre attend les 800 professionnels de Saint-Jacques. Un vrai défi logistique. Et un arrachement géographique pour certains habitués à travailler ici depuis 40 ans. “Beaucoup de mes collègues n’ont pas envie de monter à Minjoz car ça les éloigne de leur domicile. Et il y avait une ambiance ici que l’on n’aura pas là-bas” témoigne désabusée une fonctionnaire. D’autres s’impatientent : “On travaillera avec des équipements neufs comme les tables d’accouchement. Les mamans n’auront surtout plus besoin de traverser une cour pour emmener les bébés en néonatalogie par exemple (espace Bersot). Nous aurons également une salle kangourou permettant aux enfants malades de rester avec leur maman dans la même D chambre” se réjouit Catherine Linher, cadre de santé et responsable du Pôle. Pendant ce temps, six à sept bébés par jour pointeront le bout de leur nez. “Mais tout est prévu” rassure Catherine Linher. La pédiatrie et l’obstétrique partiront les premiers où de magnifiques locaux les attendent. Toutes les chambres seront individuelles, six salles d’accouchement, une salle de césarienne et trois salles de prétravail seront disponibles. Du grand luxe comparé aux locaux actuels pour le moins vétustes. Malheureusement, des locaux plus vastes ne signifient pas plus de personnel. “Il y aura des mutualisations comme les brancardiers qui nous permettront de mieux travailler” nuance la direction. Le personnel ne semble pas convaincu, d’autant que l’effet nouveauté pourrait provoquer 500 accouchements supplémentaires, à croire un responsable. Dijon l’a vécu avec une augmentation de 700 naissances dans son nouveau site ! Bref, les sages-femmes, auxiliaires de puériculture, infirmières puéricultrices… ne chômeront pas. À l’inverse, la Polyclinique de 800 Franche-Comté personnes pourrait perdre en moins quelques mamans. Seuls le service au psychiatrie et le centrepôle administratif resteront encore ville. au centre pour quelques années encore. À Besançon, une page se ferme. Mais une autre s’ouvre… La preuve avec Oscar né le 21 août (3,380 kg) qui fait partie des derniers bouts de chou de la mat’ SaintJacques. Bon vent aux petits Bisontins. I E.Ch.. EN BREF Concert L’Echo du Vourbey, la chorale “l’Aurore” des Fins et le chœur gospel de la M.J.C. des Capucins participeront au concert chorale pour le Téléthon qui aura lieu vendredi 9 novembre à 20h30 à l’église Saint-Pierre à Pontarlier. L’entrée est libre, une urne sera placée à la sortie. SANTÉ PORTRAIT La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 39 Connaître les 3 maternités bisontines Le professeur Robert Maillet et les 80 000 bébés Robert Maillet est en poste à la maternité depuis le 1er octobre 1972. 40 ans après, qui mieux que lui pour narrer l’histoire du Pôle médical. Il évoque la “communauté Saint-Jacques”. l dit faire partie des murs et s’en Une fois aux Hauts-du-Chazal, il pouramuse. Nostalgique de quitter un ra se targuer d’être le seul (avec une lieu qu’il connaît dans ses moindres dame du personnel de santé) à avoir recoins, le professeur en obstétrique travaillé dans trois maternités bisonet gynécologie Robert Maillet est éga- tines différentes ! Explications : “Il y a lement impatient de prendre ses fonc- eu la maternité Charles-Berger jusqu’en tions dans le futur pôle de Minjoz. “Ce 1972, puis l’actuel pôle mère-enfant et sera un lieu plus sécurisé et fonction- enfin la future maternité de Minjoz” dit nel” prévient-il, pressé d’y installer son le praticien. Dans son bureau situé au futur bureau. rez-de-chaussée de la maternité Saint- I Le professeur Robert Maillet : 40 années de service à SaintJacques. Jacques, tous les cartons n’ont pas encore été remplis. Il reste encore près de 400 thèses rangées sur son étagère pour lesquelles il fut membre du jury - à déplacer. “Ma participation comme membre du jury à la première thèse remonte au 30 septembre 1977. La dernière au 27 mai 2012” se souvient-il en les sortant de sa bibliothèque. Chef de service de 1995 à 2010, il foisonne d’anecdotes sur Saint-Jacques : “Je me souviens d’un accouchement réalisé sur le parking situé devant la maternité. J’ai donné naissance à un petit garçon… et il s’est avéré que j’avais donné naissance à son père. C’est la grandmère qui s’en est souvenue.” Outre les anecdotes, il est incollable sur l’histoire de ce lieu faisant partie intégrante de la vie bisontine. “La première maternité bisontine remonte à 1712. Elle s’appelait Bellevaux, fondée par les Cisterciens, et offrait la possibilité aux mères célibataires d’accoucher. À la fin du XIXème siècle, l’augmentation du nombre d’accouchements à l’hôpital augmente. C’est un don de Charles Berger, un célibataire et entrepreneur, qui permet à la ville de racheter l’hôtel Montmartin (bâtiment situé après la chapelle, rue de l’Orme de Chamars) et d’y faire une maternité qui réalise environ 980 naissances par an. En 1972, devenue trop petite, il est décidé de reconstruire une maternité sur l’ancien jardin botanique. C’est l’actuel pôle mère-enfant (de 1 200 à 2 500 naissances par an)” raconte le professeur. Très longtemps, la maternité sera consi- dérée comme “privilégiée” par les autres services grâce aux travaux réalisés. Puis, au fil du temps, le temps a eu raison des locaux. Quarante ans après sa construction, le déménagement est nécessaire : “Nous trouverons de la sécurité là-haut avec une réanimation pour adulte qui faisait défaut ici en cas de problème pour la maman. Nous profiterons de la multi-disciplinarité et pourrons appeler un collègue d’un autre ser- vice en cas de problème” énumère Robert Maillet. En retraite en août 2013, il espère prolonger pour profiter au maximum du nouveau site. De quoi augmenter encore le nombre d’enfants qu’il a vus naître… En calculant, 40 ans de service à raison de 2 000 naissances par an équivalent à 80 000 naissances. Le professeur estime en avoir réalisé au minimum 1 %. I E.Ch. 40 CULTURE CULTURE La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Le tableau de Courbet “À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine” C’est le 25 novembre, jour de Sainte-Catherine, que “Le chêne de Flagey” devrait revenir sur ses terres d’origine. Il manque encore près de 2 millions d’euros pour que l’opération soit finalisée. sident du Département, l’attend de pied ferme. e 11 septembre, “Le Chêne de Paris où le ministère de la Culture l’a Et c’est le 25 novembre prochain, jour Flagey” quittait le Japon, sa ter- classé quelques jours plus tard au rang de Sainte-Catherine où selon le dicton re d’adoption, pour la France. des œuvres patrimoniales majeures. populaire “tout arbre prend racine”, Pas encore pour Ornans où il Ensuite, le célèbre tableau de Cour- qu’il devrait intégrer le musée d’Ornans, devrait devenir une des pièces-maî- bet devrait donc prendre la direction en même temps que sera planté un tresses du musée Courbet. Mais pour du Doubs où Claude Jeannerot, le pré- vrai chêne à Flagey, terre familiale de Courbet. Un seul petit détail à régler : le paiement de ce tableau vendu 4,250 millions d’euros par le collectionneur japonais Michimasa Murauchi. Pour cela, le président Jeannerot compte sur trois sources de financement : la souscription publique qu’il a lancée en début d’année, le mécénat d’entreprises, et les subventions publiques. Concernant la souscription publique, quelque 500 particuliers ont déjà versé 60 000 euros au total, grâce à des dons “souvent de 20 euros, Le tableau, un variant de 10 à 4 000 euros pour le plus des plus haut” détaille M. Jeannerot. La deuxième source de financement, c’est le mécécélèbres de nat. “On en est à 500 000 euros”, notamCourbet, a été ment de la part du Crédit Agricole de Franche-Comté et de l’entreprise de peint en 1864. L Claude Jeannerot ici à Ornans espère accueillir le Chêne de Flagey avant la fin novembre. T.P. Roger Martin. Avec le classement de l’œuvre au trésor du patrimoine, les entreprises mécènes bénéficient d’une déduction d’impôt de 90 %. Par le mécénat d’entreprise, Claude Jeannerot espère atteindre “au moins 2,2 millions d’euros”, la moitié de la somme nécessaire. Troisième source de financement : les subventions publiques. “J’ai la garantie que l’État nous verse 500 000 euros, il envisage même de porter sa subvention à 650 000 euros. Le Conseil général mettra la même somme et je sollicite la Région pour “L’origine autant. D’autres collecdu monde” tivités (commune de Flagey, communauté de à Ornans communes du pays en 2014. d’Amancey, mairie d’Ornans…) participeront également.” Même si la somme globale n’est pas réunie d’ici là, le président Jeannerot espère pouvoir faire un premier versement au propriétaire japonais le 15 novembre. Selon la promesse de vente, le Département a jusqu’au 15 janvier pour rassembler les fonds nécessaires au rachat de cette œuvre, sorte d’autoportrait symbolique du peintre ornanais, dont la sœur, à l’époque, avait prévu qu’il constitue une des œuvres majeures du futur musée Courbet qu’elle appelait déjà de ses vœux. “Ce tableau, c’est Courbet enraciné dans le territoire franc-comtois” résume Claude Jeannerot. Plus prosaïquement, à ceux qui estiment que cet achat est un luxe en ces temps difficiles, le président du Département rétorque que c’est “une excellente opération d’investissement.” Avec plus de 100 000 visiteurs depuis son ouverture l’an dernier, la fréquentation du musée est déjà au-delà des espérances. En 2014, il accueillera pour une exposition temporaire la célébrissime “Origine du monde”, prêtée par le musée d’Orsay. “Je pense que grâce à cet autre tableau, 400 000 personnes viendront visiter le musée” prédit M. Jeannerot. J.-F.H. PORTES OUVERTES Samedi 13 et Dimanche 14 octobre PONTARLIER ÉCONOMIE PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 41 4 000 m2 d’extension Jura filtration : le leader européen du filtre s’agrandit Le dépôt pontissalien s’étendra sur 15 500 m2 à la fin des travaux, soit tout simplement, le plus beau stock de filtres implanté en Europe. ouvelle extension, embauches, prévision de croissance du chiffre d’affaires à 11 % en 2012. Comme quoi, il y a encore un peu de place pour la croissance industrielle dans le Haut-Doubs. Discrètement mais sûrement, Jurafiltration, cette entreprise qui appartient à Pierre Hirschy, citoyen suisse est parvenue à s’imposer pour devenir le leader sur le marché européen du filtre. Le cocktail de cette réussite associe réactivité, qualité et diversité de service sans oublier la compétitivité. “On a de l’avance sur nos concurrents et on va continuer à investir dans le développement des services de l’entreprise”, confie Bruno Bazaud, directeur général aujourd’hui à la tête d’un site qui emploie 140 personnes. Pas mal quand on songe qu’ils étaient seulement quatre en 1991 quand Pierre Hirschy a choisi d’ouvrir une plate-for- N me de travail en France, ceci pour accéder plus facilement au marché européen. Il imite en cela d’autres industriels helvétiques comme Dubied ou Gurtner qui avaient largement contribué au développement économique de la capitale du Haut-Doubs. “On a commencé par louer des locaux à l’hôtel d’entreprise de La Belle Vie à Houtaud”, poursuit Bruno Bazaud qui était déjà aux commandes du dépôt français. La suite n’a rien à envier aux grandes sagas industrielles “On a de d’autant plus l’avance sur qu’on est encore très loin de la fin nos concur- de l’histoire. Du moins, il faut rents.” l’espérer. Hifi Filter, la holding qui chapeaute les trois entités du groupe implanté aussi en Roumanie depuis 2007 La force de Jurafiltration réside aussi dans sa capacité à répondre au plus vite aux exigences de la clientèle. B Christian Jouillerot et toute son équipe vous souhaitent une bonne année 2011 € 18 18€ “L’avenir du site de Pontarlier n’est pas menacé”, rassure Bruno Bazaud, le directeur général de Jurafiltration devant la nouvelle extension du site. a visé juste en misant sur l’export. Quand on voit l’état de certains fabricants automobiles français, mieux vaut ne pas mettre tous ses filtres dans le même pays. “Ici, tout le monde est impliqué dans le développement” insiste le directeur très attaché à la reconnaissance du travail bien fait. Face à l’attrait du travail frontalier, Jura Filtration propose des conditions de travail les plus attractives possibles : bonne mutuelle, intéressement, participation. “L’entreprise est en croissance constante de 10 à 12 % chaque année. Même au plus fort de la crise en 2009, on était à 5 %.” Pour se démarquer de la concurrence, l’entreprise a pris le parti de fonctionner sur des semaines de 39 heures avec les heures supplémentaires qui vont avec. Les changements proposés dans ce domaine par le gouvernement Hollande agacent beaucoup Bruno Bazaud. “Chacun s’y retrouvait dans cette organisation à 39 heures Les salariés étaient mieux rémunérés, l’entreprise gagnait de nouveaux marchés, ce qui géné- L’entreprise est plus menacée par la France que par la Suisse runo Bazaud ne cautionne absolument pas les mesures du gouvernement beaucoup plus pénalisantes selon lui que le problème du travail frontalier. “Pour un industriel dans le Haut-Doubs, la Suisse nʼapporte que des désagréments car contrairement aux commerçants ou aux artisans, je ne me développe pas avec le marché local. Par contre, si je veux conserver le personnel, je suis contraint de leur proposer des conditions plus attractives quʼailleurs.” La fin des heures supplémentaires exonérées est lourde de conséquences financières et morales. “Cela représente sur le site de Pontarlier une somme de 100 000 euros que les 140 salariés ne toucheront pas et qui ne sera pas réinjectée dans lʼéconomie locale.” Le préjudice est aussi psychologique car il implique de redoubler dʼefforts pour motiver davantage les troupes, sachant quʼelles gagneront moins. Dʼoù le sentiment de frustration. “Jʼai mal au cœur pour eux. En septembre, pour la première fois de ma carrière, je vais devoir faire une note pour expliquer les évolutions salariales.” Bruno Bazaud sʼestime doublement pénalisé. “On vend un produit avec beaucoup de service à un prix moyen très bas. Il faut donc faire du volume. Les marges se réduisent. Plus on se développe, plus on vient nous taxer. Il faudrait à mon sens donner de lʼair aux entreprises, apporter plus de flexibilité dans le système. Ce nʼest pas en réduisant les heures supplémentaires quʼon créera de lʼemploi.” Ces mesures sʼajoutent à dʼautres contraintes comme lʼaugmentation du coût du transport, les règles de construction plus drastiques et plus coûteuses en France quʼà lʼétranger. “À moyen terme, cela va nous obliger à trouver des solutions sur le plan logistique et probablement pas en France. Lʼavenir du site de Pontarlier nʼest pas menacé. Lʼextension en cours va nous permettre dʼoptimiser lʼorganisation technique, administrative et commerciale.” I 58€ 5€ 5 rait des embauches.” Tout n’est pas négatif pour autant. La croissance est toujours d’actualité. Les travaux d’extension, 4 000 m2 de dépôts et de locaux administratifs vont permettre d’optimiser encore l’outil de travail. “Je suis toujours optimiste. Le court terme est très encourageant vu le marché. C’est un peu plus inquiétant à moyen terme”, conclut Bruno Bazaud. I F.C. 55€ Voir conditions de souscription en agence VENEZ NOUS REJOINDRE ET CONTRIBUER À NOTRE DÉVELOPPEMENT ! Le Fournil de Pierre est bien plus qu’une enseigne et un slogan, c’est une véritable philosophie fondée sur la volonté de promouvoir une alimentation saine et naturelle. Présents dans six points de vente, à la Chaux de Fonds, Le Locle,Renan et Cortaillod,nous recherchons pour nos différentes boutiques HOTESSE DE VENTE ET DE SERVICE Votre tâche : Au contact quotidien avec notre clientèle, vous serez notre ambassadrice qui transmettra nos valeurs fondamentales qui sont : la qualité, la fraîcheur, le service, la propreté et la sécurité alimentaire Votre profil : - Formation de vente ou de service - Présentation soignée - Vous êtes de nature joviale et dynamique. - Vous aimez les produits de qualité et le travail soigné. - Vous êtes sensible à une alimentation saine respectant la nature et les animaux. 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SYLVICULTURE uisqu’il s’agit de parler jouer sur un autre chiffres, il est d’abord uti- chiffre, celui des le de savoir ce que repré- impôts dû par le sente la forêt pour la Fran- contribuable : à ce et son économie : 60 milliards hauteur de 50 % d’euros de chiffre d’affaires, pour qui est assu400 000 emplois répartis dans jetti à l’impôt de toute la filière, 38 millions de solidarité sur la mètres cubes de bois prélevés, fortune et de 18 % tout cela sur les 16 millions dans le cadre plus Un d’hectares de forêt qui couvrent classique de le territoire national et qui, grâ- l’impôt sur le investissece à la loi, peuvent permettre de revenu. Sans ment oublier l’abattement de sécurisant. 75 % accordé sur la donation ou la succession. Alors, le bois seraitil devenu un véritable or vert, une valeur refuge au même titre que la pierre ? Pour Franck Laclef de la société Domaines et Patrimoine, la réponse est claire : “Investir dans la forêt permet de diversifier un capital et d’acquérir du concret. En plus, c’est un actif non délocalisable, une matière première qui plus est renouvelable” explique-t-il. Pourtant, déjà, la France est connue pour avoir un domaine forestier très morcelé, détenu à 80 % par des particuliers propriétaires en moyenne de 2,5 hectares. Alors, démocraLa production forestière sur le Hauttiser cet investissement n’est-il Doubs est importante en volume et pas synonyme d’amplification en valeur. Elle peut rapporter de 300 du problème ? “Pas du tout, au à 600 euros par hectare et par an. Pas contraire. La loi Défi Forêt de question de s’emballer pour autant. 2001 et celles qui ont suivi ont “On a tout à gagner de privilégier une eu pour objectif d’encourager la approche respectueuse des peuplements restructuration forestière et de et des milieux. Le propriétaire est toufavoriser la relance des invesjours assuré d’un revenu. Avec une tissements” réagit-il. C’est prébonne gestion, il y a moins de risque cisément ce à quoi s’attache son de casse. C’est bénéfique en terme de rajeunissement et cela n’appauvrit pas les sols.” I F.C. P Des techniciens indépendants Pour une gestion régulière et modérée de la forêt privée Bernard Ménigoz et Aline Berne, tous deux techniciens forestiers, ont créé en 2011 la société Valforest qui propose une assistance technique aux propriétaires privés. Exemple de gestion patrimoniale. a moitié de la surface forestiè- Aline Berne a tout à gagner de re appartient aux privés. C’est l’expérience de son collègue ravi quant dire son importance. Cette res- à lui de pouvoir pérenniser le travail source est loin d’être valorisée engagé depuis plusieurs années. Le à la hauteur de son potentiel. “On duo opère sur tout le plateau résineux observe une très grande diversité dans comtois, de Maîche à Morez. “On a un les comportements. Certains proprié- rôle d’assistant technique auprès des taires interviennent de façon pérenne, propriétaires privés qui nous confient d’autres ne voient pas l’intérêt de gérer en quelque sorte un mandat de gesleur forêt. D’autres encore croient que tion.” c’est une tirelire qu’il faut casser le Le champ d’action est très large : gesplus tard possible pour en tirer le pro- tion forestière, organisation et conduifit maximal”, explique Bernard Méni- te des chantiers, conseils au niveau goz. sylvicole et fiscal, mise en place des Après 25 ans de gestion en forêt plans de gestion. “On a parfois une publique, ce technicien a choisi de se délégation complète sur l’ensemble lancer d’abord en indépendant. Pas d’un domaine. On est aussi en capafacile d’œuvrer du jour au lendemain cité d’effectuer des estimations dans en solo même si on maîtrise bien son le cadre de successions, d’acquisitions sujet sur le plan technique. Il faut ou de ventes”, complète Aline Berne. trouver les clients, établir ses tarifs, La société travaille plus au service convaincre. “Le fait d’avoir des che- des petits propriétaires disposant entre veux blancs rassure mes interlocu- 50 ares et 60 hectares de forêt. teurs”, constate celui qui entre dou- Valforest a trouvé sa bonne carburacement dans l’âge de raison. tion : 40 % terrain, 40 % bureau et le Après la phase de lanreste du temps passé en déplacements. 300 à “On adhère à l’Association Nationale cement, son affaire se développe plutôt bien. 600 euros des Techniciens Forestiers IndépenDans le cadre de ses dants. Par cet engagement, on est tenu activités profession- par hectare de respecter un code de déontologie nelles, Bernard Méniet par an. qui interdit notamment le commerce goz a fait la connaisdu bois. Comme on n’achète pas le bois sance d’Aline Berne qui qu’on marque, on ne peut pas nous exerce dans le bois taxer d’être juge et partie. On valoridepuis 1998. “Je l’ai se la forêt dans un objectif patrimod’abord sollicitée pour nial avec des interventions modérées faire des prestations. et régulières”, poursuit Bernard MéniComme elle montrait goz. beaucoup d’intérêt pour Les techniciens forestiers de Franchela gestion forestière, on Comté viennent de se regrouper en a décidé de s’associer.” association régionale. Laquelle orgaLes deux techniciens nise le 12 octobre à Censeau une vencréent la société Valfote de bois privée. “En 2011, on avait rest en juillet 2011. 13 000 m3 au catalogue et cette année on sera probablement autour de Même si une généra5 700 m3.” Les bois sont aussi vendus tion les sépare, chacun de gré à gré. y retrouve son compte. L entreprise, spécialiste en défiscalisation via des acquisitions forestières. Grâce à des groupements de propriétaires, les domaines gérés représentent plusieurs dizaines d’hectares et deviennent économiquement viables. “Sur chacun de nos groupements, nous avons deux personnes salariées qui effectuent un travail d’expertise et de gestion. Seules des surfaces importantes permettent en effet l’application de techniques forestières d’exploitations efficaces” poursuit le spécialiste. Par le biais de cette méthode, tout le monde peut donc devenir propriétaire forestier avec tout de même un ticket d’entrée fixé à 5 000 euros et une rentabilité régulière grâce à la sylviculture. “Certes, la rentabilité de 2 à 2,5 % nets peut paraître faible mais les investisseurs recherchent autre chose. Notamment un placement sans risque” argumente Franck Laclef. Un actif concret qui ne dépend pas des marchés, qui permet une gestion durable et une valorisation de cette matière première qu’est le bois. Pour autant, il ne conseille pas à ses clients de tout investir dans la forêt qui n’est qu’une source d’investissements parmi d’autres. Un outil de défiscalisation qui bien sûr en FrancheComté suscite un peu plus d’intérêt pour une population qui tout en habitant une des régions les plus boisées de France prend peu à peu conscience de son intérêt fiscal. I D.A. Aline Berne et Bernard Ménigoz sont associés depuis juillet 2011. ÉCONOMIE FINANCES La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 La C.G.P.M.E. inquiète Les banques jouent-elles avec les nerfs des chefs d’entreprises ? Beaucoup de responsables de petites et moyennes entreprises se plaignent de ne plus trouver de financement auprès des banques, ce qui compromet le développement de leur société et parfois sa survie. a confédération générale des petites et moyennes entreprises du Doubs (C.G.P.M.E.) tire la sonnette d’alarme. Elle se plaint des banques de plus en plus rétives à accorder des financements aux entreprises qui ont à la fois besoin de souplesse et de liquidités dans le contexte économique incertain. “On s’aperçoit que les banques sont frileuses. Nous ne comprenons pas toujours la manière dont elles abordent leurs dossiers” remarque Daniel Petitjean, président de la C.G.P.M.E. du Doubs. Il prend en exemple le cas d’une société de moins de 5 ans qui s’est vue refuser de la part d’un organisme prêteur, une avance de trésorerie de trois mois, pour investir dans du matériel afin d’honorer un marché public qu’elle venait pourtant de décrocher. “C’est inquiétant. Celui qui n’a pas d’argent aujourd’hui est bloqué” poursuit Daniel Petitjean. L 43 Les banques jouent avec les nerfs des entrepreneurs dont beaucoup se disent freinés dans leur développement comme cet artisan qui a patienté un an avant d’obtenir un prêt de 15 000 euros. “Lorsqu’on se présente à un banquier, il faut considérer que c’est “non” d’entrée” remarque Jacques Vieille, chef d’entreprise. Le lien de confiance “Il y a nécessaire qui existait urgence.” pourtant entre l’entrepreneur et son banquier s’est étiolé avec le temps depuis que beaucoup d’enseignes bancaires organisent le turn over des chefs d’agences qui ne disposent plus, par ailleurs, d’un véritable pouvoir de décision. “Il faut comprendre que Daniel Petitjean, président de C.G.P.M.E. du Doubs : “La banque est l’épine dorsale de la vie d’une société.” la banque est l’épine dorsale de la vie Depuis le début de la crise, les éta- notamment du médiateur du crédit d’une société. Il y a urgence à travailler blissements bancaires sont régulière- dont la mission est de démêler les dossur ce lien financier car 2013 ne ment mis à l’index par les entrepre- siers épineux. “C’est aussi la mission s’annonce pas comme une année éco- neurs. Elles ne joueraient pas leur rôle de la C.G.P.M.E. de faire la promotion nomiquement merveilleuse” complète et demanderaient des garanties sur- des outils qui existent auprès de ses le président de la C.G.P.M.E. réalistes avant d’octroyer un prêt. adhérents” note un représentant des L’industrie, où les investissements sont Résultat, quand ils le peuvent, les por- services de l’État. lourds, est un des premiers secteurs teurs de projet se financent par leurs Afin de faire un point précis de la situatouchés par ces difficultés de finance- propres moyens. tion et d’apporter des réponses adapment. La construction en est un autre. Ce qui est surprenant dans le discours tées aux entrepreneurs, la C.G.P.M.E. “Ce marché ralentit, car les banques de la C.G.P.M.E., c’est qu’il donne organise dans le cadre du “Club P.M.E.” durcissent les conditions d’accès au l’impression qu’aucune solution n’a été deux rencontres sur le thème “financrédit des primo-accédants” remarque envisagée pour fluidifier les relations cement des entreprises : état d’urgence”. Philippe Gonon de la C.G.P.M.E. Ce entre la banque et l’entreprise. Or, La première est programmée le que dénonce la confédération, c’est que depuis trois ans, l’État a développé un 15 octobre à la C.C.I. de Besançon et les banques n’ont pas l’obligation de certain nombre d’outils pour accom- la seconde, le 25 octobre à l’antenne motiver un refus de prêt à une socié- pagner les sociétés confrontées à des de la C.C.I. à Montbéliard. I T.C. té. “Nous voudrions interpeller les par- difficultés de financement. C’est le rôle lementaires sur ce point afin que cela Renseignements au 03 81 47 05 05 change” ajoute Philippe Gonon. 44 ÉCONOMIE JEUNESSE La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 INSOLITE Réductions et gratuités Carte Avantages jeunes : encore plus de bons plans Contre 7 euros, tous les moins de 30 ans peuvent se doter de cette carte qui propose plus de 2000 réductions et gratuités pour l’accès à la culture, aux loisirs, aux sports. Nouveauté : les Suisses deviennent partenaires. Renseignements : www.jeunes-fc.com ne séance de cinéma à à tiques et commerces, services 3 euros au cinéma à Pon- et vie pratique… Éditée à est double : “Elle m’a permis tarlier, voilà un prix qui 116 500 exemplaires, elle de découvrir de nouvelles actidéfie toute concurrence. Grâ- s’enrichit d’une édition suisse vités comme le ski grâce au force à la Carte avantages jeunes (canton du Jura et Jura Ber- fait offert et de découvrir la mise à disposition par le Centre nois). “On espère que les jeunes région car je ne suis pas d’ici” régional d’information jeunes- passeront la frontière ce qu’ils explique-t-elle. Autres nouse (C.R.I.J.) et la Région ne font pas beaucoup actuelle- veautés : une application IphoFranche-Comté, les jeunes Com- ment. Venez !” lâche Stéphane ne disponible qui permet de tois bénéficient de près de 2000 Berna, représentant du canton rechercher facilement les avanréductions et gratuités dans du Jura. Pour Céline, jeune étu- tages et des gratuités comme les musées, loisirs, sports, bou- diante, l’intérêt de cette carte la Transjurassienne, la Guerre du Son, le Haut-Doubs festival, un forfait de ski aux Fourgs, à la bibliothèque, qui s’ajoutent à l’accès gratuit aux théâtres, spectacles, sites patrimoniaux (Citadelle, Saline royale) ou matches de football du F.C. Sochaux, piscine, patinoire… Des tarifs spécifiques sont disponibles pour de nouveaux voyages vers Marseille, Florence ou Paris. Depuis 1994, le nombre de titulaires de la carte n’a cessé d’augmenter pour passer de La carte Avantages jeunes disponible depuis 12 051 à 98 000 jeunes. De quoi le 1er septembre offre de nombreuses réductions, satisfaire le président du C.R.I.J. notamment dans les commerces du Haut-Doubs. Abdel Ghezali. I U L’opération communication des chasseurs du Doubs Tentez un dimanche à la chasse “Chassez les idées reçues”, tel est le slogan des chasseurs du Doubs qui invitent gratuitement toutes les personnes à découvrir leur passion dimanche 21 octobre. C’est une première en France. n connaissait “un dimanche à la ferme” avec les agriculteurs, voici venu “un dimanche à la chasse” avec les chasseurs. La fédération de chasse du Doubs, dans un souci d’ouverture à l’égard du grand public, invite les non-chasseurs à participer dimanche 21 octobre à une partie de chasse, près de chez eux, sans formalités et sans frais, dans une sécurité assurée. “Cette manifestation se déroulera sur 25 sites et proposera aux participants différents modes de chasse comme la chasse aux gros gibiers, à la bécasse, aux oiseaux et la chasse au lièvre à courre. Vingtcinq sociétés de chasse participent à l’événement” présente le directeur de la fédération Pierre Feuvrier. Basée sur l’accueil et la richesse des échanges, cette opération vise à renforcer les liens entre les différents utilisateurs de la nature. “C’est une première en France, se réjouit Hervé Cart, le président des chasseurs. Le but est de pérenniser cette manifestation. Les chasseurs n’ont rien à cacher. Au contraire” poursuit celui qui a donné un vrai coup de “boost” à l’image de la chasse dans le Doubs grâce à une communication nouvelle. “La chasse est une activité familiale dans le Doubs, qui se partage. On souhaite qu’elle le reste” dit-il. Concrètement, les non-chasseurs pourront se rendre dans 25 sites dès le matin. Le lieu de rendez-vous est donné devant la mairie. Des gilets fluorescents leur seront remis avant l’action de chasse. Une fois celle-ci terminée, un repas à la cabane de chasse (tiré du sac). Dans l’agglomération de Besançon, Avanne-Aveney, Chalèze et PouilleyFrançais sont prêts à vous accueillir et vous faire découvrir une partie de chasse. Il faut s’inscrire avant le 15 octobre. I O Découvrir durant une matinée la chasse est possible dimanche 21 octobre (photo F. Vuillemin). Les sociétés de chasse participantes : Avanne-Avenney, Cléron, Chalèze, ChassagneSaint-Denis, Chaux-Neuve, Chay-Rennessur-Loue, Cussey-sur-lʼOgnon, Dasle, Durnes, Les Écorces, Foucherans, Goumois, Hérimoncourt, Houtaud, Issans, Myon, PouilleyFrançais, Renédale, Sainte-Colombe, SilleyAmancey, Vuillafans-Châteauvieux Renseignements : www.fdc25 ou 03 81 61 23 87 46 LA PAGE DU FRONTALIER TRANSPORT La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 Un nouveau dispositif Pour faire sauter les bouchons Face à la saturation des axes routiers et aux limites d’extension des parkings dans les entreprises, les collectivités lancent un nouveau dispositif de covoiturage transfrontalier. À plusieurs, c’est meilleur. e calcul est vite fait. Le coût d’amortissement d’un véhicule varie entre 0,58 et 0,83 euro par km. Un frontalier parcourt en moyenne 30 km pour se rendre sur son lieu de travail, soit 12 500 km par an. Dans ce contexte, le covoiturage, à raison de quatre personnes embarquées dans la même voiture, permettrait d’économiser entre 29 000 et 41 500 euros par véhicule. Le bénéfice du covoiturage ne s’arrête pas au seul volet financier. C’est L Les gens se déplacent principalement en voiture et 9 fois sur 10 ils sont seuls à bord”, explique Pascal Broulis, conseiller d’État vaudois et président d’arcjurassien.ch moins de stress, moins de risque d’accidents, moins d’émissions de gaz à effet de serre, sans compter des routes en meilleur état. C’est aussi et surtout la possibilité de réduire de façon importante le trafic transfrontalier. “Chaque jour, 20 000 frontaliers quittent la Franche-Comté pour venir travailler dans la vallée de Joux, le NordVaudois, Le Locle et La Chaux-deFonds. Les gens se déplacent principalement en voiture et 9 fois sur 10 ils sont seuls à bord”, explique Pascal Broulis, conseiller d’État vaudois et président d’arcjurassien.ch. Cette structure pilote ce projet de covoiturage en partenariat avec le parc naturel régional du Haut-Jura. La vitalité du travail frontalier finit donc par congestionner les principaux axes au grand désarroi des riverains. Elles génèrent aussi des besoins importants et croissants d’espaces de stationnement dans les entreprises suisses qui préféreraient davantage investir dans l’outil de production. Comptez au moins une vingtaine de minutes de ralentissement pour accéder en semaine à l’entrée de Pontarlier entre 17 heures et 19 heures “Certaines personnes n’osent même plus venir en ville dans ce créneau. Le bouchon de la Cluse finit par conditionner les déplacements de tout une partie de la population résidant autour de Pontarlier”, observe Patrick Genre, le président du pays du HautDoubs. Dans ce contexte, le covoiturage apparaît comme une solution complémentaire aux transports publics, particulièrement adaptée aux secteurs diffus, avec une marge de progression importante. Ce dispositif de covoiturage qui s’inscrit dans le cadre des projets Interreg associe six partenaires engagés aux côtés d’arcjurassien.ch et Sur le du parc du Haut-Jura. mode buzz Une centaine d’aires médiatique. de co-voiturage ont d’abord été identifiées. Le choix du mode de mise en relation des covoitureurs potentiels s’est finalement porté sur une plateforme téléphonique. “C’est le moyen de communication qui nous semble le plus pertinent et le plus efficace. Cette centrale mobilise 4 personnes disponibles du lundi au vendredi de 6 heures à 20 heures Elle est complétée par un site Internet”, décrit Sandra Brazzini de la société genevoise Mobilidée en charge du projet. Les parkings sont identifiés. L’interface téléphonique est prête à fonctionner. Place à la promotion orchestrée sur le mode buzz médiatique. “Une large campagne d’adhésion a été lancée cet automne auprès des employeurs, secteur par secteur. Pour ce faire, on a développé tout une panoplie d’outils promotionnels. D’autres expériences suisses ou françaises ont montré qu’il était possible de passer de 5 à 10 % de covoiturage actuellement à 20 à 30 % d’ici quelques mois”, complète Nicolas Mercat d’Inddigo Altermodal, l’autre société impliquée dans la mise en place du dispositif dont le montant s’élève à 613 500 euros. Il ne reste donc plus qu’à convaincre les utilisateurs. I F.C. La mise en place du dispositif s’appuie sur une large campagne de promotion dans les entreprises. Plateforme téléphonique France : 0041 800 25 26 27 Suisse : 0800 25 26 27 Site internet : www.covoiturage-arcjurassien.com Publi-information Florence Baverel, médaillée d’or aux J.O., a choisi une CUISINE ZECCHINON L’ancienne biathlète de haut niveau a fait confiance à Morteau Agencement pour le choix et la conception de sa cuisine. Si c’était à refaire, elle reviendrait à la même adresse avenue de la Gare à Morteau. hampionne olympique de biathlon, Florence Baverel a gardé de sa carrière de sportive de haut niveau la culture de l’exigence. Désormais retirée des circuits de compétition, elle s’occupe de sa famille pour laquelle elle veut le meilleur. Elle a donc choisi une cuisine qui répond à de forts critères de qualité et de fonctionnalité. Elle a choisi Zecchinon, une marque italienne distribuée dans le Doubs en exclusivité par Morteau Agencement. “Ici, la prestation est top. J’avais une idée assez précise de ce que je voulais, Julien Rota et C Saïd Allouza y ont répondu en l’enseigne Morteau Agenceme faisant une proposition sur ment qui emploie quatre permesure” dit-elle. La cuisine sonnes. Avec leur équipe, ils est un modèle Kappa, à la fois travaillent dans la même moderne et sobre, dans des ambiance familiale que la tons blancs et gris, laquée, marque italienne Zecchinon qu’ils distribuent, tout avec des lignes épu“Ils ont su en ayant la culture de rées, à l’opposé “du style montagne, rustique, interpréter la qualité et de l’esthétisme. “Nos que je voulais éviter” ajoute la championne. notre style clients ont droit à une “Nous avons pris un contemporain.” étude personnalisée de leur projet, le devis est grand plaisir à travailler avec Florence Baverel gratuit, l’électroménager est car son projet imposait des exi- garanti cinq ans pièces et maingences de fonctionnalité et de d’œuvre, tout comme les qualité haut de gamme” recon- meubles” précise Julien Rota. naissent Julien Rota et Saïd Rien d’étonnant donc à ce que Allouza, fondateurs de la réputation du cuisiniste situé avenue de la Gare ne cesse de grandir depuis deux ans par le bouche à oreille. Ce qu’apprécient les clients, Florence Baverel entourée de Julien Rota et Saïd Allouza, d’Aurélien Poupeney et Audrey Bleurvacq. c’est qu’ils trouvent ici un service complet. Tout d’abord dans le show room de 300 mètres carrés, ils peuvent découvrir les principaux modèles de cuisines Zecchinon. Ils sont accueillis par des professionnels, qui savent à la fois cerner leurs attentes, et leur proposer des solutions techniques adaptées à leur loge- ment et à leur budget. Leurs compétences en agencement vont au-delà de la cuisine qui est souvent une pièce ouverte sur le séjour. Pour créer un ensemble homogène avec les autres pièces à vivre, ils conseillent sur le choix des couleurs et des matériaux. Florence Baverel s’est laissée aiguillée. “Avec Morteau Agencement, nous avons conçu l’ensemble de notre cuisine. Ils ont su interpréter par le choix des couleurs et du mobilier notre style de vie contemporain, tout en respectant notre budget” souligne-t-elle. Salle de bain, salon, mobilier contemporain, sol, sont chez Morteau Agencement. G LA PAGE DU FRONTALIER NEUCHÂTEL La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 ENQUÊTE Référendum Les Suisses disent “non” au TransRun Le projet d’une liaison ferrée entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds n’est pas totalement enterré mais il a du plomb dans l’aile depuis que les électeurs du canton de Neuchâtel ont dit “non.” e 23 septembre, les habitants du canton de Neuchâtel étaient invités aux urnes pour se prononcer sur le projet de R.E.R.-TransRun. Dans l’isoloir, ils ont dit “non” à 50,3 % à cette nouvelle liaison ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-deFonds permettant de rallier ces deux villes en 14 minutes à raison d’une rame tous les quarts d’heure. Le programme contient également une amélioration de la capacité sur les lignes du Val-de-Travers, et La Chaux-de-Fonds-Le Locle. La votation était la dernière étape à franchir pour que le projet entre dans sa phase opérationnelle. Les travaux devaient démarrer en 2016 pour une mise en service de l’infrastructure fin 2022. Pour les défenseurs de ce projet annoncé comme une pièce maîtresse du réseau de transport en commun cantonal, c’est la douche froide. Ce refus tombe comme un couperet sur neuf années de travail. “Ce qui est fou, c’est que les partis politiques étaient pour, à l’exception de l’U.D.C., le milieu économique était favorable tout comme la Confédération qui avait validé le projet. Nous étions tellement sûrs de l’emporter que nous avons peut-être relâché la pression” observe, déçu, Patrick Vianin, directeur de la socié- L 47 Les travaux du TransRun devaient démarrer en 2016 pour une mise en service en 2022. té TransRun. Les partisans du “non” l’ont emporté d’une très courte distance. Le principal reproche qui est fait au TransRun est son coût : 919 millions de francs suisses (dont 241 millions provenant des chemins de fer fédéraux (C.F.F.) et 111 millions de la Confédération). Un investissement exorbitant pour l’U.D.C. qui a fait campagne pour “le non” avec ce slogan “1 000 millions dans un trou noir.” “C’est indéniable que le coût a fait peur aux gens. Mais je rappelle qu’il ne représente qu’1 % du budget des collectivités” remarque le directeur. “Le “oui” Le prix est un des éléments qui l’emporterait a favorisé l’orientation du vote. sans doute” Mais ce n’est pas le seul selon Patrick Vianin. “Dix jours avant la votation, le gouvernement a annoncé une baisse du salaire des fonctionnaires d’1 %. On savait à partir de là que ce serait plus difficile” dit-il. L’affaire a donc pris une tournure politique. Par son vote, la population aurait plus exprimé un mécontentement vis-à-vis du pouvoir en place qu’un rejet du TransRun. “Beaucoup de personnes ont pris la mesure du résultat des urnes. Si on revotait aujourd’hui, le “oui” l’emporterait sans doute car la question de la mobilité reste centrale dans le canton” poursuit Patrick Vianin. Mais on ne refait pas l’histoire. La démocratie s’est exprimée. Cependant, ce “non” ne signifie pas que le projet est définitivement enterré. Le canton de Neuchâtel peut décider de le réactiver pour qu’il soit soumis au vote dans trois ans minimum. Mais cela imposerait de revoir la copie pour diminuer le coût du TransRun. L’ensemble du plan de financement devrait être remis à plat. Or, à moins d’être devin, personne ne sait à l’avance si les C.F.F. et la Confédération renouvelleront dans les mêmes proportions leur participation financière au projet. Le sort du TransRun dépend aussi de leur position. I T.C. Jusqu’au 26 octobre L Une enquête… après les résultats a D.R.E.A.L. (Direction régionale de lʼenvironnement, de lʼaménagement et du logement) a déployé cinq de ses fonctionnaires jeudi 27 septembre dernier à la frontière franco-suisse de Jougne. Ils étaient chargés de distribuer un questionnaire destiné à en savoir plus sur les habitudes de déplacement des travailleurs frontaliers, avec, en ligne de mire, le désengorgement de cet axe bouché matin et soir. Près de 2 500 exemplaires ont été distribués. À part une dizaine de râleurs, lʼopération qui a accentué les ralentissements dès 4 h 30 du matin, sʼest bien passée. “Nous commençons à récolter les premiers résultats. Les frontaliers ont jusquʼau 26 octobre pour répondre. Ils peuvent le faire aussi par Internet sur le site www.frontaliers-jougne.fr” commente la D.R.E.A.L. qui a remarqué à cette occasion que “la plupart des frontaliers ne pratiquaient pas encore le covoiturage.” La plupart des questions du questionnaire portent dʼailleurs sur cette question du co-voiturage. Une chose étonne : pourquoi cette étude maintenant, alors que la C.T.J. (Conférence Transjurassienne) a rendu ses conclusions sur la question et vient de mettre en place son service de co-voiturage, C.T.J. dont fait partie la D.R.E.A.L. à travers le groupe de travail “mobilités” ? I Enquête disponible aussi sur www.frontaliers-jougne.fr 48 Agenda La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 LIVRE - SORTIE DE 15 OCTOBRE “L’histoire de Pontarlier s’écrit derrière ces photographies de conscrits” Après deux ans de travail, Joël Guiraud et François Guyon publient un livre qui réunit plus d’un siècle de photos de conscrits. De page en page, d’année en année, de classe en classe, on chemine dans le temps. Les textes sont ciselés et replacent chaque photographie dans leur contexte historique qu’il soit local, national voire international. À découvrir. a Presse Pontissalienne : Comment est l’idée de ce livre “Les conscrits de Pontarlier de 1878 à 2011” ? Joël Guiraud : Ce livre est né d’une rencontre avec François Guyon. Il me dit un jour “j’ai plein de photos de conscrits. Je voudrais en faire un livre et je souhaiterais que tu rédiges les textes.” Nous nous sommes mis au travail en recensant pour commencer toutes les photos de conscrits depuis 1878 pour la plus ancienne ! Ce que je trouve important dans la démarche de François Guyon, c’est qu’il ait décidé de porter à la connaissance du public sa collection de photographies. Il la fait partager, ce qui est assez rare dans le monde des collectionneurs. L L.P.P. : L’originalité de ce livre est qu’il ne s’agit pas seulement d’un recueil de photographies de conscrits. Grâce aux textes, chacune d’entre elles est replacée dans le contexte de l’époque. Pourquoi ce parti pris ? J.G. et François Guyon : La difficulté de cet ouvrage était de trouver un fil conducteur à ces photos sur lesquelles on voit des jeunes qui ont 20 ans pour la plupart, se faire photographier dans 90 % des cas sur les marches du Palais de Justice. L’approche était de dire que c’était l’histoire de Pontarlier et l’Histoire en général qui s’écrivait en filigrane derrière ces photographies. Nous avons donc décidé que les textes commenteraient la photo, rappelleraient des événements qui se sont déroulés l’année en question à Pontarlier, et feraient écho à des événements nationaux et internationaux. Cela permet de situer dans un contexte chaque année qui figure dans ce livre de 220 pages. Mais audelà des textes, l’idée centrale du livre est que les gens se voient en photo et se retrouvent. Certaines personnes vont se découvrir à l’âge de 20 ans, 60 ans et 80 ans. Le problème est que nous n’avons pas de traces de photos de classes réunissant des jeunes qui ont eu vingt ans à la fin des années quatre-vingtdix, car la conscription n’existait plus. L.P.P. : Vous avez quelques exemples ? J.G. et F.G. : En 1878, la moustache est de rigueur. Je (Joël Guiraud) fais remarquer que les beaux costumes sont au premier rang sur la photo et les prolos sont à l’arrière. Ces conscrits n’ont d’ailleurs pas vingt ans mais cinquante-deux. Ce qui est amusant, c’est que des gamins sont venus se cacher dans les rangs. 1969, on marche sur la lune. Nous ne pouvions pas passer à côté ! En 1929, “Une fête à c’est le krach boursier. Pontarlier.” En 1975, le peintre régional Robert Bouroult meurt. Le dictateur Franco disparaît lui aussi cette année-là. On évoque également le Paquebot France en 1962 sur lequel j’ai travaillé (François Guyon). 1982, c’est la fin de la tricoterie. Il arrive que certaines années nous évoquions des événements qui se sont déroulés dix ans plus tôt comme pour les attentats du 11 septembre 2001 auxquels nous faisons allusion dans ce livre en 2011. Mais cet ouvrage n’est pas un dictionnaire dans lequel tout serait mentionné. C’est une promenade historique dont les haltes ont été classées. L.P.P. : Lors de ce travail, avez-vous relevé des anecdotes que vous auriez glissées dans ce livre ? J.G. et F.G. : Le livre est truffé d’anecdotes. Par exemple, nous avons publié la note datant de 1909, du déjeuner et du dîner des membres du Conseil de révision qui déclarait les futurs soldats aptes ou non au service militaire. Ils ont consommé cinq bouteilles à 9 personnes au dîner et 6 bouteilles à 8 au déjeuner au Grand Hôtel de La Poste. Parmi les vins : Sauternes, Bordeaux et Corton. L.P.P. : Ce livre est aussi une manière originale de raconter la vie quotidienne des Pontissaliens comme vous le dites dans l’avant-propos ? J.G. et F.G. : Mais chacun sait que le quotidien ne se raconte pas : ce n’est pas vraiment le sujet des livres d’histoire ni la préoccupation des médias. Et c’est pourtant dans ce quotidien, celui de Monsieur et Madame tout le monde, celui qui n’est ni recensé ni encensé, que l’on va trouver le plus d’occasions de se réjouir et de donner un peu de soleil à cette promenade. Ce quotidien, c’est celui des engagements associatifs, des gestes de fraternité, d’amitié et de générosité, du bénévolat, de l’entraide et du service rendu. C’est aussi le quotidien de vies a priori sans histoires extraordinaires de gens qu’on dit ordinaires. Nous sommes tous des gens ordinaires ! Cependant, que d’histoires dans ces vies sans histoire ! Chaque événement, chaque photographie, chaque carte postale sont porteurs de toutes ces histoires, chacun de ces conscrits qui, année après année et depuis plus d’un siècle, s’installe, pour quelques minutes, sur les marches du Palais de Justice de Pontarlier, a écrit un petit bout d’histoire de la ville et s’est inscrit sans le savoir dans la longue marche de l’Histoire du monde. frappés à force de puiser dans ces années, c’est qu’il n’y en a pas une où il ne se déroule pas un événement tragique en plus des guerres. On s’aperçoit que notre mémoire est assez sélective. On oublie beaucoup de catastrophes. Or, l’histoire est émaillée d’attentats, de conflits larvés, de guerres. L.P.P. :Vous évoquez les guerres de 1914-1918 et de 1939-1945 dans ce livre. Avez-vous appris des choses sur ces conflits ? J.G. et F.G. : On remarque que la première guerre passe un peu avec le temps. En revanche, pour ce qui est de la seconde, qui a eu lieu il y a presque 70 ans, il ne se passe pas une année qui ne fasse pas écho à ce conflit. Beaucoup d’événements nous y ramènent comme l’arrestation de responsables nazis à travers le monde. Ce qui nous frappe, c’est cette sorte de permanence des événements qui se sont passés il y a plus de cinquante ans. Par exemple, 1937, c’est la naissance de Saddam Hussein. C’est aussi cette année-là que les studios Disney produisent Blanche Neige. L.P.P. : Où se faisaient photographier les conscrits si ce n’était pas sur les marches du Palais de Justice ? J.G. et F.G. : L’autre possibilité qui a parfois été utilisée était les marches du collège Grenier. Mais celle du Palais du Justice sont plus faciles d’accès. L.P.P. : C’est peut-être le moment de rappeler ce qu’était un conscrit ? J.G. et F.G. : Ce livre consigne plus d’un siècle d’histoire de conscrits de Pontarlier. Le conscrit, c’était un jeune de 18 ans appelé pour aller faire la conscription, à savoir son service militaire. À une époque, il y avait tellement de conscrits qui voulaient faire leur ser- L.P.P. : À partir de quand les filles rejoignent les vice qu’ils étaient tirés au sort. Jus- garçons sur les photos ? qu’en 1968, la conscription avait lieu à J.G. et F.G. : Les garçons ne sont pas avec Pontarlier, ensuite elle s’est faite à les filles. En fait, jusque dans les années Mâcon. soixante-dix les garçons allaient voir les filles, pour qu’elles leur donnent de L.P.P. : Qu’avez-vous appris en faisant ce livre ? l’argent afin qu’ils puissent acheter un J.G. et F.G. : Tout d’abord, nous avons eu drapeau pour leur classe. En échange, un vrai plaisir à le faire. Ce qui nous a les filles étaient invitées au bal le soir. Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… IER 25300 PONTARL 03 84 1 NUMÉRO l et du rlier, Verce , Ponta e, Levier Mouth BRE OCTO Jura voisin 2011 LES STATIONS ILIER IMMOBOUBS UR LA SAISON D PO TU A LE H S AU TOP UR TOUJO enoît, Montb au lieu de 60 € IER en p. LE DOSS p. 21 à p. 6 et 7 pel le rap - 26 MENT ttent aitent choi L’ÉVÉNE listes ba qui le souhtielle de 2012. LE DOSSIER en p. 17 à 22 p.32 p. 6 à 8 entio pignons L’ÉVÉNEMENT p.6 et 7 Subv EMENTations s de cham L’ÉVÉN plu r florissant, Trafic les associ nt le arlie Pont Ceslle projets qui font pschitt… tou:che Emp quiloi à grande éche t… bs projets annoncés comme structurants -Dou Zoom sur deux mais dépendan région, les e le plus bas de la dans le Haut AFFAIRE Avec un taux de chômagpour le bassin pontissalien. vert indicateurs sont au cia iden élec ? Les so16 octobre, lesgauche à la prés t-Doubs pour le Haut-Doubs et qui se sont cassé les dents sur des tracasseries ou des mésententes locales. teurs et idat de du Hau Les 9 leur candnt les ténors siront vote Pour qui X - KD O - CA m nne” ssalie e Ponti - B.P. 83 143 - 1, rue de la - 25503 EAU MORT X - Tél. CEDE 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 CA 83 143 e” - B.P. Brass salienn Presse s de la Édition ion : “Les Rédact Pontis rie - 25503 de la Brasse - 1, rue DEAU X - KD % -25 AU CEDEX MORTE 81 - Tél. 03 03 81 67 - Fax : 67 90 80 e e em em sur le 2 sse.com ublipre * e* clle tiic art ar oupe-p ion@gr redact 90 81 - • Jean’s LEVI’S 511 Brut, réf. 49781 99,5 • Jean’s KAPORAL Stone, réf. 52993 99 129 • Sweat MCS Marlboro Navy, réf. 51425 • Chemise SCHOTT Rouge/Noir, réf. 53069 75 • Chaussures CATERPILLAR Jaune, réf. 51002 129 • Pull BLEND noir, réf. 53096 65 • T-Shirt ML CROSSBY Blanc, réf. 52985 15 49,75 € 49,50 € 64,50 € 37,50 € 64,50 € 32,50 € 7,50 € Femme AU CADE la Press O - CA X - KD DEAU O- Éditio tion@ redac KD O - erie ns de : “Les 90 81 - KD se.co lipres e-pub group ction Réda CONSOMMATION p. 35 Les sangles du mont d’or contaminées Homme D O - CA X - KD DEAU O - CA DEAU AUX 2 ans - 24 numéros SIER en LE DOS p. 6 à 8 ns : à 23LIER p. 19TAR LE DOSSIER en PON p. 29 p. 5 CADE GRATUITS 19 à 26 e F iciairlacs MÉTABIE itures MIE Deux x vos de fer jud e aubra Mont d’Or- une partie Le érer dansté de commeunes Arnaquas ion pour récup Loisirs. communau ubà saller en justic société Orexd’occ LaestDo ut- prête versées à la le Ha des sommes ÉCONO blipresse.com redaction@groupe-pu alienne.fr - 90 80 - Tél. 03 81 67 MORTEAU CEDEX Brasserie - 25503 - 1, rue de la - B.P. 83 143 Pontissalienne” de la Presse “Les Éditions Rédaction : se-pontiss - www.pres • Robe KAPORAL Gris, réf. 51665 • Bottes LEVI’S Taupe, réf. 51275 • Baskets CONVERSE Noir/Anth, réf. 52740 • Pant Toile LOÏS Anthra, réf. 53054 • Baskets FEIYUE Noir/Vert, réf. 51380 • Chemise ROXY Rouge/Ecru, réf. 50924 • Pull RED SOUL Noir, réf. 51726 65 32,50 € 135 67,50 € 95 47,50 € 65 32,50 € 50 25,00 € 75 37,50 € 65 32,50 € 64, rue de la République - PONTARLIER Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - [email protected] du 11/01 au 14/02/2012 inclus de cantons NOVEM voisin ation La situ te du tan inquié . budget icit de Un déf lions 5,7 mil s. d’euro la his de Le gâc ie. atr psychi pour tudes . Inquié sonnel le per 2, N° 144 RE ANCIÈ DE L E FIN CRIS L’HÔPITA LIER R À A T PON n des d’informatio Mensuel et du Jura O- KD les 24 numéros d’information Mensuel ier, Vercel , Levier, Pontarl noît, Mouthe s de Montbe des canton 2, AUX 52 2,20€ N° 147 www.barthod.com LA CAGNOTTE DES DÉPUTÉS -2012 HIVER 2011Tout ÊTES sur l’argent des élus du Doubs PR Vercel N° 145 BRE 2011 20€ 3 NUMÉROS Levier, Pontarlier, Montbenoît, Mouthe, directeur G Un nouveau pour Métabief, 2,20€ prêt à quitter G Rochejean , le syndicat mixte incertain nir G L’ave ns… des petites statio N° 146 du 26/11 au 24/12/2011 ,50€ on des cantons de Mensuel d’informati GRATUIT 1 an - 12 numéros JANVIER 2012 Tél. 03 81 39 E BOUTIQUE RÉSERVES PARLEMENTAIRES : 20€ Cousin les 12 numéros Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,Grenier Vercel et du Jura voisin 22 rue du Docteur DÉCEMBRE 2011 et du Jura voisin CADE La Presse Pontissalienne Abonnez-vous à un tarif préférentiel 27 au lieu de 30 € Crédit photo Sophie Recevez chez vous ,50€ Rende z-Vous La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 49 Culture Le chœur Schütz et l’orchestre de Cologne en concert Les Amis de l’Orchestre Symphonique de Pontarlier présentent le chœur Schütz et l’orchestre de Cologne le vendredi 19 octobre à 20 h 30 dans la salle des Capucins. La venue du chœur Schütz à Pontarlier est toujours un événement musical par les programmes proposés, originaux en restant grand public. L’orchestre de Cologne, de réputation internationale, accompagnera le chœur Schütz dans des œuvres de Ropartz, Parry, Brahms et interprétera la 5ème symphonie de Dvorak. Vendredi 19 octobre à 20 h 30, salle des Capucins Prix des places : 15 euros - gratuit pour les moins de 16 ans Réservation : Office de Tourisme de Pontarlier et Virgo Music Billetterie sur place le soir du concert Théâtre Le Clan des Divorcées à Pontarlier Joël Guiraud et François Guyon, les deux auteurs du livre. Le premier a écrit les textes, le second a travaillé sur l’iconographie. Le drapeau était d’ailleurs brodé par L.P.P. : Y aura-t-il une suite à ce livre ? Les Clarisses de Besançon. Aujourd’hui, J.G. et F.G. : Avec ce livre, nous avons c’est la municipalité qui offre le dra- ouvert une première voie qui donnera peau aux classes. peut-être des idées à d’autres d’approfondir le sujet. À notre avis, il y L.P.P. : Les conscrits sont-ils à l’image de l’époque a quelque chose à envisager dans le domaine de la conservation de docuoù ils sont photographiés ? J.G. et F.G. : On observe que jusqu’à la ments qui intéressent une ville. Un traseconde guerre mondiale, être photo- vail pourrait être engagé, dans les années graphié en conscrit, c’est être sérieux. à venir, de collecte de documents et Dans les années qui suivent, les conscrits d’archivage, pour mesurer dans le détail se détendent. On ne met plus de cos- l’évolution d’une époque à l’échelle d’une tard trois pièces, mais on sort en jean. ville. Sur ces photos, on mesure l’évolution des mœurs, de la mode, après la secon- L.P.P. : Votre retraite prise en 2008 de la direction du Musée de Pontarlier est décidément de guerre mondiale. bien occupée Monsieur Guiraud ? L.P.P. : Quel regard portez-vous sur les conscrits J.G. : Pendant 31 ans, j’ai été un foncet le défilé des classes qui a lieu chaque année tionnaire de la culture. Je suis devenu à Pontarlier ? un mercenaire de la culture, c’est-à-dire J.G. et F.G. :C’est un rendez-vous qui ras- que je travaille à la demande sur divers semble de plus en plus de monde. 600 projets. Je suis toujours chargé de la personnes défilent le premier dimanche lettre mensuelle des Amis du musée. d’avril devant 4 000 à 5 000 spectateurs. J’ai rédigé un article sur l’exposition C’est devenu une fête à Pontarlier. Elle dédiée à Robbe. J’ai encore des idées. a un côté famille, copains, très marqué. Je n’ai pas franchement eu le temps de On se retrouve, les gens jouent le jeu et m’apercevoir que j’étais en retraite. I l’engouement grandit. Propos recueillis par T.C. “Les conscrits de Pontarlier de 1878 à 2011” - Disponible en librairie à partir du 15 octobre - Éditeur et imprimeur : imprimerie Maire 1 euro par exemplaire reversé à une association caritative BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Pontissalienne - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX Le spectacle du Clan des Divorcées, comédie aux 2 millions de spectateurs, aura lieu mercredi 10 octobre à 20 h 30 à l’Espace René Pourny de Pontarlier. Trois femmes divorcent et partagent le même appartement. Elles vont vivre cette douloureuse épreuve d’une manière hilarante. Une bourgeoise qui a quitté un berger ardéchois, une British un peu délurée qui quitte un homme de plus et Brigitte la rurale, qui elle aussi divorce, forment ce trio irrésistible. À découvrir. LE CLAN DES DIVORCÉES - MERCREDI 10 OCTOBRE À 20 H 30 ESPACE RENÉ POURNY PONTARLIER - TARIF : 36 EUROS Dimanche 21 octobre Le Trail du Lison passe la seconde Entre Amancey et Nans-sous-Sainte-Anne, un magnifique terrain de jeu s’ouvre aux traileurs dimanche 21 octobre. Après une édition 2011 (la première) organisée d’une main de maître, la course à pied nature revient avec un parcours de 19 km (remporté par Martial Noirjean) et un autre de 46 km remporté par Denis Legouge. Le premier parcours est une boucle aux alentours de Nans-sous-Sainte-Anne. Le second (46 km) débute à Amancey (départ à 8 heures). DIMANCHE 21 OCTOBRE, TRAIL DU LISON - RENSEIGNEMENTS : WWW.TRAILISON.FR Musique sacrée Chant grégorien et polyphonies “Rencontre vocale” est un quatuor vocal réuni sous l’impulsion de Christophe Duhamel, chef de chœur formateur. Il réunit Solène Thuot, musicienne et soprano, Catherine Chaumeny, alto, professeur d’éducation musicale, Sébastien Batardon, ténor et chef de chœur en Haute-Savoie, et Christophe Duhamel, baryton. Il est l’invité des Amis de l’orgue vendredi 26 octobre à Saint-Bénigne. Ce groupe vocal présentera la Messe Pange Lingua de Josquin Dezsprfez, considérée comme l’une de plus belles messes composées par ce musicien franco-allemand de la Renaissance. L’interprétation de cette œuvre, à l’origine dédiée au Très Saint Sacrement, sera remise dans son contexte historique et liturgique, avec présentation des hymnes et antiennes grégoriennes correspondantes, pour offrir un concert complet faisant alterner le chant grégorien et les polyphonies interprétées par les quatre solistes. ÉGLISE SAINT-BÉNIGNE DE PONTARLIER - VENDREDI 26 OCTOBRE À 20 H 30 1 an (12 numéros)= 27,50€ Pontarlier au lieu de 30 € soit 1 NUMÉRO GRATUIT Bienvenue au 22ème salon du livre de jeunesse et de la B.D. 2 ans (24 numéros)= 52,50€ au lieu de 60€ soit 3 NUMÉROS GRATUITS Nom Prénom N°/Rue Code Ville Tél. E-mail : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Les 20 et 21 octobre, le théâtre Bernard Blier accueille le 22ème salon du livre de jeunesse et de la bande dessinée. Ce rendez-vous proposé par l’association “des livres et vous” aura pour thème “Le cirque”. De nombreux auteurs et illustrateurs sont attendus dont Marie Desplechin, Sylvie Poillevée, Anne Percin, François Roussel, Rémi Saillard, Sacha Poliakova, Sara et Emmanuelle Houdart. La compagnie “La lune bleue” donnera six représentations de son spectacle pour enfants. Ce salon attendu par les écoles et les familles a pour but “de développer le goût de la lecture chez les jeunes du primaire et du premier cycle du secondaire en leur offrant la possibilité de lire un ou plusieurs livres dès la rentrée de septembre, d’étudier ces ouvrages avec leurs enseignants, et de rencontrer les auteurs” précisent les organisateurs. L’entrée du salon est libre. SALON DU LIVRE DE JEUNESSE ET DE LA B.D. - LES 20 ET 21 OCTOBRE HTTP://WWW.SALONDULIVREDEPONTARLIER.ORG 50 La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 AGENDA SPORT Mondiaux les 6 et 7 octobre à Ornans Le V.T.T. offre à Ornans une dimension internationale Les championnats du Monde V.T.T. marathon se déroulent samedi 6 et dimanche 7 octobre. Aux côtés des 200 meilleurs mondiaux qui se disputeront le titre, 3 000 anonymes sont attendus sur les pentes de la Loue. rnans n’est pas que le pays de Courbet. Il est aussi le pays du V.T.T. Les 6 et 7 octobre, la O Les meilleurs vététistes mondiaux attendus dans la vallée. ville de la vallée de la Loue accueille ouverts. L’équipe diri- Le comité les championnats du Monde de V.T.T. gée par Bernard d'organisation marathon, épreuve que peaufine le Marion (président du vélo-club d’Ornans depuis des V.C. Ornans) n’a pas de l’Extrêmeannées. Lancé en 1999, “L’Xtrême- 500 oublié que l’Xtrême sur-Loue. sur-Loue” s’est construit une répubénévoles sur Loue est aussi et tation d’événement incontournable surtout une compédu V.T.T. français avec aujourd’hui seront aux tition pour tous les cinq distances différentes et envi- petits soins. mollets. Ainsi, les ron 15 000 spectateurs. L’une des amateurs pourront particularités de cette épreuve : se frotter sur les deux parcours des professionnels et amateurs se championnats du Monde, le 84 km côtoient. Cette année aura une et le 63 km. Licenciés ou non, les saveur particulière puisque l’Union vététistes compareront leur temps cycliste internationale a donné au avec les meilleurs. Vélo-club la possibilité d’organiser Pour les autres, mois accrocs au cet événement. 500 bénévoles seront chrono, il existe les “randos d’or”. aux petits soins des coureurs. Cinq parcours ouverts à tous de Pour le titre mondial chez les 84 km, 65, 45, 35 et 15 km. Pour les hommes, tous attendent Thomas graines de champion, rendez-vous Dietsch, qui a remporté une édition le samedi avec la Mini Xtrême. I de l’Xtrême sur Loue. Chez les Renseignements : www.extreme-sur-loue.com femmes (63 km), les pronostics sont PUBLI-INFORMATION Enfin un poêle mixte innovant Grand prix de l’innovation Le poêle mixte Rika sʼest vu décerner le grand prix de lʼinnovation au dernier salon bois énergie 2012 organisé à Saint-Étienne Le côté novateur du poêle Rika a été récompensé au dernier salon bois énergie. Aboutissement de soixante années de recherche, ce produit combinant bûches et granulés va réconcilier tous les inconditionnels du chauffage au bois à la recherche de performance et d’autonomie. n connaît les avantages nulé. “La mixité n’était pas samment sec.” L’apport des gradu poêle à bois tradi- encore sortie. L’exclusivité Rika nulés bois réside dans la durée tionnel mais aussi ses réside dans la présence d’une d’autonomie et les possibilités inconvénients. Ce mode de seule chambre de combustion”, de programmation. Quand la chauffage qui reste parmi les poursuit Yannick Guérard. Fini bûche est totalement consuplus économiques affiche enco- les soucis d’allumage. Il suffit mée, les granulés prennent le re de sérieuses limites en ter- de poser une bûche au centre relais. “Au final, c’est plusieurs me d’autonomie. “Ces appareils du foyer contenant déjà jours de fonctionnement assusont plutôt considérés comme quelques granulés utilisés pour rés sachant qu’on peut stocker des chauffages d’appoint”, démarrer le feu. Aussitôt dit, jusqu’à 34 kg de granulés.” Le explique Yannick Guérard de aussitôt fait. tout sans avoir à intervenir, Val Confort Énergie. Côté performances, ce l’appareil étant équipé d’un Une seule poêle affiche de système de nettoyage autoBasée aux Fins et à Houtaud, cette socié- chambre de sérieuses références. matique évacuant les cendres té distribue, entre “Le rendement habituel dans un compartiment situé autres les poêles Rika. combustion. d’un bon poêle à bois sous la bûche. C’est beau la Leader européen sur avoisine 80 %. Avec la modernité. son segment de marché, la mixité, on atteint 90 %. Com- Conçu par des Autrichiens, le marque autrichienne a mis tou- me cet appareil fonctionne à système de régulation électe son expérience en œuvre une température supérieure à tronique s’affiche enfin en franpour concevoir le poêle révo- 850 °C, on obtient une com- çais. Il permet aussi de faire lutionnaire. Novateur, moder- bustion complète. Ce qui per- varier les puissances de 3 à ne et diablement performant, met aussi d’utiliser différentes 10 kW. Les possibilités de prol’appareil combine les avan- essences de bois. Sous réserve grammation sont très larges. tages de la bûche et du gra- bien sûr d’avoir du bois suffi- Un jeu d’enfant de planifier à O Val Confort Énergie (face à Leclerc) 25300 HOUTAUD Tél. : 03 81 69 85 27 9 ZA Les Prés Mouchets 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 74 02 Ouvert du mardi au samedi : 10 h - 12 h et 14 h - 19 h www.valconfortenergie.fr - e-mail : [email protected] Ce poêle révolutionnaire est visible dans l’espace d’exposition Val Confort Énergie à Houtaud. l’avance des plages de fonctionnement hebdomadaire.Tout comme le capteur installé dans la pièce à chauffer permet de fixer des températures de consigne. Plus fort encore : même en cas de coupure électrique, le poêle reste actif. Il passe en mode poêle tradi- tionnel grâce à l’ouverture de clapets sur les côtés. La mixité se décline également dans les technologies de diffusion de la chaleur. “On associe du rayonnement par le biais de la pierre d’accumulation et de la convection”, précise Yannick Guérard. I Le système de programmation permet de définir des plages de fonctionnement hebdomadaires et de fixer des températures de consigne grâce au capteur extérieur. Le tout en français dans le texte. LE PORTRAIT LES FOURGS La Presse Pontissalienne n° 156 - Octobre 2012 51 Le parcours d’un autodidacte Les pieds dans la pâture, la tête dans le bicorne Quand il ne s’occupe pas de sa ferme aux Fourgs, Gérard Tissot-Robbe s’intéresse à l’histoire en général et plus spécialement à l’époque napoléonienne. Le passionné a plusieurs ouvrages à son actif. a culture n’est pas l’apanage des classes bourgeoises. On aurait tort de réduire la paysannerie à une classe laborieuse sans ouverture d’esprit. Entre une grand-mère “d’une érudition hors du commun”, un grand-père ancien combattant et des parents épris de littérature, Gérard Tissot-Robbe a grandi dans un environnement familial propice à éveiller bien des passions intellectuelles. “J’ai aussi appris beaucoup de choses à la communale. On avait des instituteurs qui nous sensibilisaient à la curiosité des choses.” Dès qu’il est en âge de comprendre ce qu’il lit, Gérard Tissot-Robbe se passionne pour l’histoire en général.Auraitil raté sa vocation ? N’avait-il d’autre choix que d’assurer la succession paternelle ? Ni l’un, ni l’autre. Le jeune Bourri appréciait tout autant le plan- L En tant qu’agriculteur, Gérard TissotRobbe ne pouvait se permettre aucun faux pas pour asseoir sa crédibilité d’historien. cher des vaches. “On ne m’a obligé en rien à m’orienter dans l’agriculture. C’est un métier qui me plaît”, explique celui qui après avoir été associé avec son père a repris seul les rênes de la ferme familiale. Il s’occupe aujourd’hui d’une exploitation de 175 000 litres de quotas. De sa propre histoire agricole, il regrette le temps d’avant les quotas qui ont instauré selon lui de gros changements de mentalités. “Je ne conteste pas l’intérêt du contingentement laitier mais avec ce dispositif, c’est la guerre pour le moindre bout de terrain” estime-t-il. Entre deux traites, l’apprenti historien poursuit sa formation. Il assiste assez régulièrement à des conférences en regrettant parfois le manque d’objectivité de certains. Au cours de son parcours initiatique, il croise dans les années quatre-vingt-dix l’homme providentiel, en la personne de JeanMarie Thiébaud. “Il avait une attirance pour la Révolution et moi pour le Premier Empire. Ces périodes ont en commun d’être très riches en événements de toute nature et en plus, il n’y a plus prescription. Contrairement à la Résistance où il faudra attendre encore longtemps avant de savoir tout ce qui s’est vraiment passé.” Auprès de son maître à penser, Gérard Tissot-Robbe va compléter son bagage. “Il m’a inculqué les rudiments de l’investigation historique. À ses côtés, j’ai aussi appris à voir plus loin que les limites du canton de Pontarlier.” Après l’absorption des L’homme connaissances, vient le est très temps de la restitution. critique sur Le lecteur cède peu à peu sa place à l’auteur. Gérard son temps. Tissot-Robbe rédige de nombreuses publications en lien avec l’histoire napoléonienne. Il écrit plusieurs ouvrages avec le docteur Thiébaud et le professeur Thierry Choffat. “On n’a jamais eu de soucis pour trouver un édi- teur. Je n’ai jamais été intéressé par les livres “cartes postales” ou les ouvrages à compte d’auteurs qui n’apportent pas grand-chose de nouveau, si ce n’est de réactualiser sous une autre forme ce qu’on savait déjà.” L’homme est très critique sur son temps. Trop lucide peut-être. Dans son registre historique, il ne souffre pas l’approximation et se sait sûr de son fait. Ses recherches l’ont peu à peu amené à côtoyer les plus grandes plumes de la littérature napoléonienne. Il apprécie d’ailleurs beaucoup l’état d’esprit de ce réseau où personne ne garde ses informations secrètes. Bien au contraire, le partage est de mise car tous œuvrent au service de la même cause. Le duo d’auteurs qu’il forme avec Jean-Marie Thiébaud a récemment publié un volumineux ouvrage sur les Corps Francs de 1814 à 1815, à savoir ces résistants qui accompagneront Napoléon dans sa dernière croisade. “Ce travail marque l’aboutissement de sept années de recherche”, rappelle Gérard TissotRobbe qui s’est rendu près d’une vingtaine de fois à Paris pour effectuer des recherches aux archives nationales. Son père et le service de remplacement agricole ont assuré l’intérim sur l’exploitation. Pas toujours facile d’associer l’histoire et l’agriculture. “Ce livre nous a valu un article dans la revue de l’Institut Napoléon et un prix littéraire qui a souvent été attribué aux grands spécialistes napoléoniens”, apprécie Gérard Tissot-Robbe qui ne boude pas cette reconnaissance. Tout comme il avait été ravi de la critique très positive à la sortie de l’ouvrage écrit avec le docteur Thiébaud sur Élisabeth Le Michaud d’Arçon qui fut en son temps l’une des maîtresses de Napoléon. Pour l’anecdote, son père était l’architecte de la porte Saint-Pierre, le symbole architectural de Pontarlier. La boucle est bouclée. Retour sur le plancher des vaches. I F.C.