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Bulletin n° 54 - 12 novembre 2008
Les restaurants
de Marseille,
de Clermont-Ferrand
et de Lille cédés au privé !
Alors que le secrétaire général et le coordinateur des CE SNA juraient
leurs grands dieux qu’ils n’étaient pas au courant du projet de cession au
privé de trois restaurants gérés par le SNA, nous apprenions en même
temps que les OSD de ces trois restaurants étaient reçus par les gérants et
les secrétaires de CE SNA pour être informés qu’ils avaient deux choix :
•
soit de rompre leur contrat de travail (c'est-à-dire démissionner) et
percevoir 50.000 euros, soit à peine un an et demi de salaire,
•
soit d’accepter d’être salariés d’Avenance Entreprises : plus de quasistatut, ce sont les règles du secteur privé – dans un secteur, celui de
la restauration, qui n’est pas des plus avancés quant aux droits des salariés – qui s’appliquent.
Tout ceci se préparait alors que les négociations n’étaient même pas
achevées. (Voir notre compte rendu de la commission du personnel du 7
novembre 2008 « jamais de mémoire de syndicaliste nous avions assisté à
une telle capitulation du SNA ».
Il est particulièrement atterrant de voir avec quelle légèreté les dirigeants et les gestionnaires SNA se sont pliés à la stratégie de la Banque.
Quelle crédibilité a ce syndicat lorsqu’à juste titre nous critiquons actuellement les transferts au privé (Groupama par exemple) ou quand, plus
tard, nous combattrons la stratégie qui vise à externaliser des missions en
ouvrant au privé la gestion de certains « back office » ?
Alors que les dirigeants du SNA prétendaient « n’être au courant de
rien »… ce qui n’est que pur mensonge, le comité d’établissement PACA
(gestion SNA) sera le premier à mettre à l’ordre du jour la cession au privé de son restaurant, le 14 novembre 2008.
La CGT, ses élus et ses représentants syndicaux informeront et consulteront le personnel concerné par ce projet scandaleux.
Parce que nous sommes d’abord des syndicalistes, nous sommes aux côtés
des OSD pour les conseiller.
Même si les négociations avec Avenance sont très avancées, il est possible
que les OSD et les autres agents de la Banque de France, ensemble et solidairement, s’y opposent.
Car l’expérience nous prouve que ces sociétés privées :
•
promettent des repas de qualité mais une fois le marché conclu, et
n’étant pas des philanthropes, ils axent tout sur la communication et
le paraître au détriment de la qualité et de la quantité;
Syndicat national CGT de la Banque de France – 75-1647 – 35, rue Radziwill 75049 PARIS CEDEX 01
Téléphone : +33 1 42 92 30 44 – télécopie : +33 1 42 60 67 35 – [email protected]
•
promettent le maintien des avantages acquis aux agents puis appliquent la convention collective de la restauration collective qui n’a
rien à voir avec les conditions du quasi-statut.
Si les gestionnaires et la Banque de France peuvent rompre le contrat
avec la dite société, les personnels sont ballottés entre les différents acteurs bien connus de la restauration collective, aux conditions sociales
toutes plus régressives les unes que les autres.
Si les responsables des CE concernés prétextent des problèmes de gestion, qu’ils sachent qu’il existe des sociétés de conseil qui aident les gestionnaires à surmonter leurs difficultés et à éviter de concéder au privé la
restauration : la CGT a proposé à la coordination des CE d’auditionner
l’une d’entre elles.
La pause méridienne et le repas doivent être des moments de détente et
de plaisir. Cette question n’est pas de la seule responsabilité des gestionnaires de fonds sociaux, c’est à tout le personnel et à l’ensemble de ses
représentants de décider.
Le secrétariat

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