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Corrigé : EM Lyon 2009 Option économique Exercice 1: Partie I : Étude d’une fonction 1. a) Lorsque x 6= 0, on sait que ex 6= 1, donc sur R∗ , f est le quotient de deux fonctions continues et dont le dénominateur ne s’annule pas. f est donc continue sur R∗ . De plus au voisinage de 0, ex − 1 ∼ x et donc f (x) ∼ 1. Ainsi lim f (x) = lim f (x) = 1 = f (0). x→0+ x→0− Donc f est bien continue sur R. b) Les fonctions x → x et x → ex − 1 sont de classe C 1 sur ]−∞; 0[ et sur ]0; +∞[ et de plus ex − 1 ne s’annule pas sur ces deux intervalles donc f est bien de classe C 1 sur ]−∞; 0[ et sur ]0; +∞[. ex − 1 − xex De plus pour x 6= 0, f ′ (x) = (ex − 1)2 ′ c) Pour calculer la limite de f en 0, il nous faut trouver un équivalent de f ′ (x) au voisinage de 0. D’après les équivalents classiques et les règles sur les équivalents, on a déjà (ex − 1)2 ∼ x2 . Pour trouver un équivalent du numérateur nous allons utiliser le développement limité de ex . On a donc 1 1 1 ex − 1 − xex = 1 + x + x2 + o(x2 ) − 1 − x(1 + x x2 + o(x2 )) = − x2 + o(x2 ) 2 2 2 1 −x2 /2 1 1 Donc ex − 1 − xex ∼ − x2 . On peut donc en déduire que f ′ x) ∼ = − et donc lim f ′ (x) = − 0 x→0 2 x2 2 2 d) Comme f est continue sur R, C 1 sur ]−∞; 0[ et sur ]0; +∞[ et que f ′ admet une limite finie en 0, le théorème de 1 prolongement des fonctions de classe C 1 nous permet d’affirmer que f est de classe C 1 sur R et que f ′ (0) = − . 2 2. a) u est une fonction de classe C 1 sur R et on a u′ (x) = −xex . Donc la fonction u est strictement croissante sur ] − ∞; 0] et strictement décroissante sur [0; +∞[. u(x) b) On remarque tout d’abord que pour x 6= 0, f ′ (x) = x donc f ′ est du signe de u sur R∗ . De plus d’après la (e − 1)2 question précédente u admet un maximum en 0 et comme u(0) = 0 on a pour x 6= 0 u(x) < 0. 1 De plus f ′ (0) = − < 0 donc pour tout réel x, f ′ (x) < 0. 2 c) En −∞ : lim x = −∞ et lim ex − 1 = −1 donc lim f (x) = +∞ x→−∞ x→−∞ x→−∞ x x En +∞, f (x) ∼ x et d’après les croissances comparées, lim = 0 donc lim f (x) = 0. x→+∞ ex x→+∞ e On en déduit donc le tableau de variation suivant : x −∞ +∞ f ′ (x) − +∞ f (x) ց 0 d) Comme lim f (x) = +∞, il ne s’agit pas ici d’une asymptote horizontale. x→−∞ 1 f (x) = lim = −1. x→−∞ ex − 1 x x xe , donc lim f (x) − (−x) = 0. Et on a f (x) − (−x) = x x→−∞ e −1 Donc la droite d’équation y = −x est asymptote à la courbe représentative de f lorsque la variable tend vers −∞. De plus lim x→−∞ EML 2009 Page 1 Corrigé y 1 0 1 x e) Partie II : Étude d’une suite récurrente associée à la fonction f 1. On cherche ici à résoudre l’équation f (x) = x sur R. On voit tout d’abord que x = 0 n’est pas solution. De plus pour x 6= 0 on a : f (x) = x ⇔ x = xex − x ⇔ ex = 2 (car x 6= 0) ⇔ x = ln 2 Ainsi f admet bien un unique point fixe α = ln 2. 2. a) On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x) = e2x −2xex −1. g est dérivable et g ′ (x) = 2e2x −2xex −2ex = 2ex (ex − 1 − x). Or on sait que pour x > 0, x + 1 6 ex donc 0 6 ex − 1 − x et donc g ′ (x) > 0. Donc g est une fonction croissante sur R+ et de plus g(0) = 0 donc pour tout x > 0, g(x) > 0 ce qui répond à la question. ex − 1 − xex , donc b) On a vu que pour x 6= 0, f ′ (x) = (ex − 1)2 f ′ (x) + 1 e2x − 2xex − 1 ex − 1 − xex 2ex − 2 − 2xex + e2x − 2ex + 1 1 + = = = 2 (ex − 1)2 2 2(ex − 1)2 2(ex − 1)2 1 1 c) D’après les deux question précédentes, on a, pour x > 0, f ′ (x) + > 0 et donc f ′ (x) > − . Cette inégalité reste 2 2 1 ′ ′ aussi vraie pour x = 0 car f (0) = . De plus on a déjà vu que f (x) < 0. 2 1 ′ + Donc pour tout x ∈ R , − 6 f (x) < 0. 2 d) D’après la partie I, on sait que f est une fonction à valeur dans R+ , donc par définition de la suite (un ), on a pour tout n ∈ N, un > 0. De plus α = ln 2 ∈ R+ . 1 Comme f est une fonction de classe C 1 sur R+ et que pour tout x ∈ R+ , |f ′ (x)| 6 , d’après l’inégalité des 2 accroissements finis appliquée en un et α, on a : |f (un ) − f (α)| 6 1 1 |un − α| ⇔ |un+1 − α| 6 |un − α| 2 2 3. Démontrons par récurrence que la propriété P(n) : |un − α| 6 1 (1 − α) est vraie pour tout entier n. 2n 1 (1 − α). Donc P(0) est vraie. 20 • Supposons P(n) vraie. D’après la question précédente, on a : • Rang 0 : comme u0 = 1 on a |u0 − α| = |1 − α| = 1 − α 6 |un+1 − α| 6 1 1 1 1 (1 − α) = n+1 (1 − α) |un − α| 6 2 2 2n 2 Donc P(n + 1) est alors vraie. Ainsi la propriété P(n) est bien vraie pour tout entier naturel n. 1 4. Comme lim = 0, on a lim |un − α| = 0 ce qui signifie que lim un = α. n→+∞ 2n n→+∞ n→+∞ EML 2009 Page 2 Corrigé 5. PROGRAM EML2009 ; VAR n :INTEGER ; u :REAL ; BEGIN u :=1 ; n :=0 ; WHILE ABS(u-LN(2)) >= 0.0000000001 DO BEGIN u :=u/(EXP(u)-1) ; n :=n+1 ; END ; WRITE(n) ; END. Partie III : Étude d’une fonction définie par une intégrale 1. Comme f est continue sur R, f admet des primitives définies sur R. Notons F une primitive de f . Grâce à la continuité de f , on sait que F est de classe C 1 . De plus on remarque que G(x) = F (2x)−F (x) donc par opérations sur les fonctions de classe C 1 , G est bien de classe C 1 sur R. De plus on a G′ (x) = 2F ′ (2x) − F ′ (x). Or on sait que F ′ (x) = f (x) donc on a : x 2 2x − x x(3 − e ) si x = 6 0 si x 6= 0 ′ 2x x G (x) = = e −1 e −1 e2x − 1 1 si x = 0 1 si x = 0 car e2x − 1 = (ex − 1)(ex + 1). 2. a) f est une fonction décroissante sur R donc pour tout t ∈ [x; 2x] (les bornes de l’intervalle sont bien dans le bon ordre car x > 0 et donc x 6 2x), f (t) 6 f (x). En intégrant cette inégalité sur l’intervalle [x; 2x] (bornes dans le bon Z 2x Z 2x ordre), on a G(x) 6 f (x) dt = f (x) 1 dt = f (x)(2x − x) = x f (x). x x De plus f est une fonction positive et comme 2x > x, G(x) > 0. On a donc bien : ∀x ∈ [0; +∞[ , 0 6 G (x) 6 x f (x). x2 Au voisinage de +∞, xf (x) ∼ x . D’après les croissances comparées on a donc e encadrement de limite, lim G(x) = 0. lim x→+∞ xf (x) = 0 et donc par x→+∞ b) Lorsque x 6 0, on a 2x 6 x. f Zétant toujours Z xdécroissante, pour tout t ∈ [2x; x], f (t) > f (x). Donc on a (bornes x rangées dans l’ordre croissant) f (t) dt > f (x) dt = −xf (x) et donc en multipliant par −1, G(x) 6 xf (x). 2x 2x On a donc bien : ∀x ∈ ]−∞; 0] , G (x) 6 x f (x) . On sait que lim f (x) = +∞ donc lim xf (x) = −∞ et donc d’après l’inégalité précédente, lim G(x) = −∞. x→−∞ x→−∞ x→−∞ 3. Le tableau de variations de G est le suivant : x f ′ (x) −∞ ln 3 + +∞ − G(ln 3) f (x) ր −∞ ց 0 Exercice 2: Partie I : Réduction de A 1. A est une matrice triangulaire supérieure avec un 0 sur sa diagonale. A n’est donc pas inversible. 2. Comme A est triangulaire, il suffit de regarder les éléments de la diagonale pour avoir les valeurs propres. A admet donc trois valeurs propres qui sont 0, 1, 4. Comme A est une matrice d’ordre 3 et qu’elle admet trois valeurs propres distinctes, A est diagonalisable. 3. Il suffit ici de trouver une base de vecteurs propres et P sera alors la matrice de passage de la base canonique de M3,1 (R) à la base de vecteurs propres. x Dans toute la suite on prendra X = y z y + 3z = 0 y=0 y + 3z = 0 ⇔ • valeur propre 0 : AX = 0 ⇔ z=0 4z = 0 EML 2009 Page 3 Corrigé 1 Donc la matrice colonne 0 est un vecteur propre associé à la valeur propre 0. 0 −x + y + 3z = 0 x=y 3z = 0 ⇔ • valeur propre 1 : AX = X ⇔ z=0 3z = 0 1 Donc la matrice colonne 1 est un vecteur propre associé à la valeur propre 1. 0 −4x + y + 3z = 0 x=z −3y + 3z = 0 • valeur propre 4 : AX = 4X ⇔ ⇔ y=z 4z = 4z 1 Donc la matrice colonne 1 est un vecteur propre associé à la valeur propre 4. 1 1 1 1 La famille 0 , 1 , 1 est une famille de trois vecteurs propres associés à 3 valeurs propres distinctes, donc 0 0 1 c’est une famille libre. De plus comme M3,1 (R) est de dimension 3, c’estune base de M3,1 (R). La matrice de passage 1 1 1 de la base canonique de M3,1 (R) à la base de vecteurs propres est P = 0 1 1. 0 0 1 −1 La formule de changement de base nous donne bien A = P DP . Utilisons la méthode de Gauss-Jordan pour calculer P −1 : 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 L1 ← L1 − L2 1 −1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 −1 0 1 0 0 0 1 −1 0 1 0 L2 ← L2 − L3 0 0 1 0 0 1 On a donc P −1 1 = 0 0 −1 0 1 −1. 0 1 Partie II : Résolution de l’équation M 2 = A 1. M 2 = A ⇔ P N P −1 P N P −1 = P DP −1 ⇔ N 2 = D 2. Supposons que N 2 = D. Alors on a N D = N N 2 = N 3 et DN = N 2 N = N 3 donc N D = DN . n1 n2 n3 0 n2 4n3 3. On écrit N = n4 n5 n6 . Si N 2 = D, alors N D = DN d’après la question précédente. Or N D = 0 n5 4n6 n7 n8 n9 0 n8 4n9 0 0 0 n5 n6 . et DN = n4 4n7 4n8 4n9 Donc si on doit avoir N D = DN alors nécessairement n2 = n3 = n4 = n6 = n7 = n8 = 0 et les éléments diagonaux peuvent être quelconques. Donc si N 2 = D alors N est diagonale. 2 a 0 0 a 0 0 4. Soit N = 0 b 0. Alors N 2 = 0 b2 0 donc si N 2 = D alors a = 0, b = 1 ou −1 et c = 2 ou −2. 0 0 c 0 0 c2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Les matrices 0 1 0, 0 −1 0, 0 1 0 et 0 −1 0 sont les seules matrices à vérifier N 2 = D. 0 0 2 0 0 2 0 0 −2 0 0 −2 5. On sait que les solutions de l’équation (1) sont les matrices M = P N P −1 avec N solution de N 2 = D. Comme N est diagonale, on peut lire les valeurs propres de M dans cette matrice. EML 2009 Page 4 Corrigé Donc la solution cherchée est : 0 0 B = P 0 1 0 0 Partie III : Intervention d’un polynôme 0 0 0 P −1 = 0 2 0 1 1 1 1 0 2 1. Un polynôme de degré 2 quelconque s’écrit Q(x) = ax2 + bx + c. Nous cherchons donc a, b, c tels que : c=0 c = 0 c=0 1 a+b=1 a=− a+b+c=1 ⇔ ⇔ 6 4a + b = 1 16a + 4b + c = 2 b= 7 2 6 1 7 Le polynôme Q(x) = − x2 + x est le seul polynôme répondant aux exigences de l’énoncé. 6 6 1 2 7 2. On remarque que − A + A = Q(A). Or on sait aussi que A = P DP −1 donc Q(A) = P Q(D)P −1 et comme D est 6 6 Q(0) 0 0 0 0 0 Q(1) 0 = 0 1 0. diagonale, Q(D) = 0 0 0 Q(4) 0 0 2 0 0 0 Donc Q(A) = P 0 1 0 P −1 = B 0 0 2 1 2 7 On a donc bien − A + A = B. 6 6 3. Il faut ici montrer une équivalence donc nous allons séparer notre démonstration en 2 et montrer chacun des deux sens. • AF = F A ⇒ BF + F B ? 1 1 2 7 2 2 Si on suppose que AF = F A alors A F = A(F A) = AF A = F AA = F A et donc − A + A F = − A2 F + 6 6 6 7 1 7 1 2 7 2 AF = − F A + F A = F − A + A . On a donc bien BF = F B. 6 6 6 6 6 • BF = F B ⇒ AF = F A ? Si on suppose que BF = F B alors B 2 F = BF B = F BB = F B 2 et comme A = B 2 on a bien AF = F A. On a donc bien AF = F A ⇔ BF = F B. Exercice 3: Partie I : Tirages avec arrêt dès qu’une boule noire a été obtenue 1. T est la variable aléatoire qui nous donne le numéro de l’épreuve pour laquelle l’événement ≪ obtenir une boule noire ≫, qui est de probabilité q, est réalisé pour la première fois au cours d’une succession d’épreuves identiques. T suit donc une loi géométrique de paramètre q. On a donc T (Ω) = N∗ et pour tout k ∈ N∗ , P (T = k) = pk−1 q. p 1−q 1 = 2. On sait que plus que E(T ) = et V (T ) = 2 q q q 2. On peut ici exprimer U en fonction de T car lorsque T = k alors cela signifie que l’on a obtenu k − 1 boules blanches et 1 boule noire. On a donc U = T − 1. On en déduit donc que U admet une espérance et une variance et on a E(U ) = E(T ) − 1 = 1 −1 q V (U ) = V (T ) = p q2 Partie II : Tirages avec arrêt dès qu’une boule blanche et une boule noire ont été obtenues 1. a) L’événement [X = k] signifie que c’est au k-ième tirage que pour la première fois on a obtenu au moins une boule blanche et une boule noire. On peut donc écrire, pour k > 2 : [X = k] = (B1 ∩ · · · ∩ Bk−1 ∩ Nk ) ∪ (N1 ∩ · · · ∩ Nk−1 ∩ Bk ) On a donc ici une union de deux événements incompatibles et chacun de ces deux événements apparait comme une intersection d’événements indépendants. Donc on a P (X = k) = pk−1 q + q k−1 p EML 2009 Page 5 Corrigé b) La série X P (X = k) apparait comme la somme de deux séries géométriques de paramètres respectifs p et q. Comme 0 < p, q < 1, cette série est convergente et : +∞ X P (X = k) = q k=2 +∞ X p k−1 +p k=2 = q +∞ X q k−1 =q +∞ X j=0 j p +p pj − 1 + p j=0 +∞ X qj j=1 j=1 k=2 +∞ X +∞ X q j − 1 p q =q +p =p+q =1 1−p 1−q c) La série X kP (X = k) est la somme de deux séries dérivées premières de séries géométriques de raison respectives p et q donc cette série est absolument convergente, ce qui signifie que X admet une espérance. On a de plus E(X) = +∞ X kP (X = k) = q k=2 =q +∞ X kpk−1 + p k=2 +∞ X kp k−1 −1 k=0 ! +p +∞ X kq k−1 k=2 +∞ X kq k−1 −1 k=0 ! 1 1 − 1 + p − 1 (1 − p)2 (1 − q)2 1 1 1 1 = −q+ −p= + −1 q p q p =q 2. a) • Si k = 2 : L’événement [X = 2] signifie que l’on a obtenu une blanche et une noire (2 ordres possibles) donc l’événement [Y = 1] est nécessairement réalisé et donc P ([X = 2] ∩ [Y = 1]) = P (X = 2) = 2pq • Si k > 2 : On a vu que [X = k] = (B1 ∩ · · · ∩ Bk−1 ∩ Nk ) ∪ (N1 ∩ · · · ∩ Nk−1 ∩ Bk ) donc [X = k] ∩ [Y = 1] = N1 ∩ · · · ∩ Nk−1 ∩ Bk et donc P ([X = k] ∩ [Y = 1]) = pq k−1 b) On sait que ([X = k])k>2 est un système complet d’événements donc d’après la formule des probabilités totales : P (Y = 1) = +∞ X P ([X = k] ∩ [Y = 1]) = 2pq + k=2 = 2pq + p +∞ X k=3 +∞ X qk − 1 − q k=0 ! = 2pq + p pq k−1 = 2pq + p +∞ X qk k=2 1 − p − pq = pq + 1 − p = pq + q = q(p + 1) 1−q c) Pour k supérieur ou égal à 2, l’événement [Y = k] signifie que l’on a obtenu k boules blanches donc nécessairement cela signifie qu’on a effectué k + 1 tirages et que la k + 1-ième boule était noire. On a donc P (Y = k) = P (B1 ∩ · · · ∩ Bk ∩ Nk+1 ) = pk q En conclusion, on a Y (Ω) = N∗ et P (Y = 1) = q(p + 1) et pour tout k > 2, P (Y = k) = qpk . 3. Le raisonnement que nous avons effectué pour Y peut se faire pour Z en échangeant le rôle de p et q donc on a Z(Ω) = N∗ et P (Z = 1) = p(q + 1) et pour tout k > 2, P (Z = k) = pq k . 1 Et on peut donc donner directement l’espérance de Z en s’aidant de celle de Y : E(Z) = (1 − q − q 2 ) p 4. Lorsque X − 1 = k, k > 1, cela signifie qu’il a fallu effectuer k + 1 tirages pour enfin obtenir des boules des deux couleurs. Deux situations sont possibles : soit on a obtenu k boules blanches puis une boule noire et alors Y = k, Z = 1 et donc Y Z = k ; soit on a obtenu k boules noires puis une boule blanche et alors Y = 1, Z = k et donc Y Z = k. Dans tous les cas on voit donc que X − 1 = Y Z. 5. On a vu dans la question précédente que Y Z = X − 1, comme X admet une espérance on en déduit que Y Z admet une espérance. De plus on a vu que Y et Z admettent un espérance donc le couple (Y, Z) admet une covariance et : cov(Y, Z) = E(Y Z) − E(Y )E(Z) = E(X − 1) − E(Y )E(Z) = E(X) − 1 − E(Y )E(Z) EML 2009 Page 6 Corrigé