Public imaginaries of development and complex subjectivities

Public imaginaries of development and complex subjectivities: the challenge for development
studies
Matt Baillie Smith
Canadian Journal of Development Studies 34 (3) pp. 400-415
Abstract
This paper argues that Development Studies has offered limited critical engagement with the
complex ways in which development shapes the subjectivities of citizens in the Global North.
Campaigns and experiences such as Make Poverty History, the “gap year” and the mainstreaming of
fair trade all shape the ways in which Northern publics understand and respond to development
issues. This is significant as established ideas of rich and poor are challenged and reinforced through
austerity in the Global North, discourses around the “rising powers” and the closing of spaces for
critical public debate on development. Research with the NGO CAFOD (Catholic Agency for Overseas
Development) illustrates the ways social relations and identities interweave with development
imaginaries in the Global North. A drawing together of postcolonial and cosmopolitan perspectives
provides a starting point for rethinking scholarship and curricula in this area.
Résumé Les études du développement ont offert peu d'engagement critique vis-à-vis les manières
complexes dont le développement influence les subjectivités des citoyens du Nord global. Ce point
est pertinent comme les définitions et les notions de « riche » et de « pauvre » sont remises en
question à la lumière des politiques d'austérité dans le Nord, la montée des discours sur les «
pouvoirs émergents » et la disparition des espaces publiques pour les discussions critiques sur le
développement. Le programme Connect2 de la Catholic Agency for Overseas Development (CAFOD),
basée au Royaume-Uni, qui met en relation des paroisses britanniques avec des communautés du
Sud, illustre bien à quel point les identités et les rapports sociaux s'entrecroisent avec les imaginaires
du développement. L'auteur fait appel à une combinaison des perspectives postcoloniale et
cosmopolite comme point de départ pour interpréter cette initiative et pour repenser, de manière
critique, la recherche et la pédagogie en études du développement.