Atelier 5. Revaloriser la notion de bien commun
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Atelier 5. Revaloriser la notion de bien commun
Atelier 5 REVALORISER LA NOTION DE BIEN COMMUN Contexte // postulat : Face à la contestation de l’intervention publique, à la montée de ce qui est dénoncé comme de l’hyper-individualisme et de la perte du sens du collectif, face également à la crise du concept d’intérêt général, considéré comme une notion trop floue, revaloriser la notion de « bien commun », qui semble porter sur des objets plus concrets, pourrait permettre de recréer le contrat social autour d’un projet commun et de valeurs partagées dans le cadre d’une société plus apaisée. Définition et enjeux : Proche de la notion de « bien public » mobilisée par la science économique, le bien commun englobe des objets très variés. Elle est ce qui permet la vie en société, justifie l’action politique et légitime l’intervention publique. Le bien commun, c’est à la fois ce qui appartient à tous et à personne à la fois. La mondialisation et l’émergence de dangers globaux qui menaceraient la survie même des espèces, à commencer par l’espèce humaine, ont donné un écho particulier à la notion de « bien commun », qui en ce sens peut être assimilée au patrimoine commun de l’humanité. En raison de son statut particulier, le bien commun est ce qui mérite et doit être protégé, entretenu ou créé par l’homme. Tout comme l’intérêt général, il n’acquiert ce statut que par la délibération collective sur ce qui relève du « bien commun » et les mesures qu’il convient de prendre (le partager, le protéger…) : il s’agit donc d’un objet éminemment politique, qui suppose de s’entendre sur un projet de société commun et une même vision du monde. Réhabiliter le bien commun, c’est permettre la prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers et la prise en compte des enjeux de long terme qui dépassent la vie d’un homme par rapport aux enjeux de court terme propres à nos sociétés contemporaines. Réhabiliter le bien commun, c’est également faire prévaloir des relations de coopération et de partage dans un univers de plus en plus concurrentiel et guidé par la recherche du profit. Quelques pistes de questionnements : Par quels mécanismes de délibération collective s’entendre sur une définition communément acceptée de ce qui relève du « bien commun » ? La démocratie et son appétence pour le court terme est-elle suffisamment armée pour garantir le « bien commun » ? N’y a-t-il que les acteurs publics qui soient légitimes pour assurer la gestion des biens communs ? Comment financer la préservation ou la production des biens communs ? Comment assurer une réelle égalité d’accès de tous aux biens communs ? Colloque « Penser et agir ensemble » - Vendredi 5 juin 2015 – Ateliers : Les leviers du « faire-ensemble »