VIVRE DE LA VIANDE BOVINE EN LIMOUSIN RESULTATS

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VIVRE DE LA VIANDE BOVINE EN LIMOUSIN RESULTATS
Evolutions tendancielles depuis 1990
Veaux Sous La Mère Spécialisé
Ainsi, sans agrandissement de l’exploitation ni modification
des performances techniques et de la politique d’investissements, les graphiques ci-contre montrent que :
Le système « producteur de veau de lait sous la
mère » a enregistré une progression régulière de 1992 à
2004, puis une stabilisation suivie d’une érosion à partir de
2007 de son résultat espérable. 2010 marque une pause
dans la dégradation du résultat en raison d’un maintien de
la conjoncture viande et d’un bilan de santé de la PAC favorable (aide aux veaux labellisables).
(1,5 UMO pour 55 vêlages)
■
système « naisseur » a bénéficié d’une évolution globalement favorable jusqu’en 2006, malgré des aléas du marché dus aux différentes crises sanitaires. Les baisses importantes de résultat espérable observées depuis 2006 tendent
à se stabiliser en 2010. La diminution du produit viande liée
au repli des cours des animaux maigres est atténuée par un
bilan de santé de la PAC favorable.
■ Le
28 450 E
28 635 E
24 255 E
24 415 E
18 365 E
18 385 E
26 970 E
21 395 E
22 705 E
20 730 E
21 180 E
20 210 E
119
113
1990
1994
1996
106
115
113
110
99
95
1992
127
136
132
100
95
93
135
133
116
105
100
141
133
17 740 E
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
Naisseur limousin en zone herbagère
(1,5 UMO pour 80 vêlages)
Le système « naisseur-engraisseur », à structure
constante, connaît toutefois une sévère dégradation de son
efficacité économique depuis 2006. L’engraissement permet
malgré tout de conforter le résultat dégagé.
33 937 E
38 890 E
37 546 E
33 044 E
39 170 E
36 405 E
32 471 E
31 558 E
31 485 E
32 688 E
32 909 E
30 327 E
En monnaie courante
31 255 E
32 485 E
29 955 E
25 055 E
■
Les évolutions chiffrées en monnaie constante font apparaître une dégradation du pouvoir d’achat des éleveurs.
Dans les exploitations, la baisse des prélèvements privés est
limitée par des adaptations en termes de dimension d’exploitation, d’organisation du travail et de politique d’investissements.
32 755 E
30 480 E
29 380 E
28 450 E
29 065 E
26 993 E
23 601 E
26 493 E
27 880 E
26 610 E
22 591 E
131
21 893 E
121
120
119
127
118
118
121
113
125
126
100
90
Indices en monnaie constante
1990
1992
98
99
91
99
95
1994
1996
1998
2000
87
89
2002
2004
2006
2008
84
2010
Naisseur Engraisseur limousin (Jeunes bovins et génisses de Lyon)
46 040 E
46 593 E
(1,5 UMO pour 75 vêlages)
45 905 E
43 977 E
41 584 E
40 462 E
41 255 E
38 810 E
37 378 E
37 502 E
39 491 E
39 296 E
38 475 E
40 580 E
37 374 E
Une information complémentaire peut être obtenue auprès
de l’équipe Réseau d’Elevage Bovin Limousin :
co-animée par S. BROUARD et E. SANNE (Institut de l’Elevage)
et composée de : S. ENEE (CA 16), R. FARON (CA 19),
D. GUICHETTE DEBORD (CA 23), L. AYMARD (CA 24),
G. CHEVALIER (CA 86), M. BESSON (CA 87).
33 978 E
100
88
1990
32 100 E
33 396 E
109
32 520 E
31 180 E
112
112
94
90
88
85
1992
34 575 E
90
75
1994
1996
87
88
86
2000
D’abord nous nous intéressons aux dynamiques de prix des produits bovins. Ensuite, nous abordons la question de la
rentabilité des productions et donnons les premiers repères de coût de production sur cas-types. En dernière partie, une
rétrospective depuis 1990 témoigne de l’évolution des résultats potentiels.
Des contextes offre/demande qui ne facilitent pas
le redressement des cours
Le ralentissement de l’activité
d’engraissement pénalise le maigre
En moyenne annuelle, les cours des broutards enregistrent
une légère hausse de 0,8 % par rapport à 2009, grâce à un
bon premier trimestre. Au second semestre, les cours se dégradent et sont en deçà de ceux de 2009. La demande en
maigre pour l’engraissement, principalement influencée par
des coûts d’alimentation élevés, est restée peu dynamique
aussi bien en France qu’à l’étranger. Les prix de vente du cas
type « naisseur » qui décrit des ventes de maigre à l’automne
sont pénalisés (-2%).
Les broutardes sont encore plus sévèrement touchées avec
une baisse de leur prix de vente de 9 % en moyenne annuelle
et de 7% à l’échelle des systèmes décrits avec des ventes au
second semestre.
Un marché des viandes finies sans
dynamisme
À classement constant, les prix au kilogramme de carcasse
des veaux de lait sous la mère ont légèrement progressé (+1,5%). Cependant dans les faits, l’augmentation des
volumes produits (de l’ordre de +6%) s’est accompagnée
d’une baisse de la conformation des animaux. Ainsi, à l’échelle
du cas-type VSLM, un maintien des prix au niveau de 2009 a
été retenu.
La dégradation des prix des jeunes bovins limousins débutée en 2009 s’est poursuivie en 2010. En moyenne annuelle,
les cours enregistrent une baisse de 3%. Ils se sont améliorés
en été et ont rattrapé les niveaux de 2009 en fin d’année.
Ces prix sont favorisés notamment par l’ouverture des marchés méditerranéens (Liban, Turquie) et par un repli de l’offre
(diminution du nombre de têtes engraissées en réponse à la
sécheresse et au coût alimentaire).
Après une diminution régulière tout au long de 2009, les
cours des vaches de boucherie limousines se sont globalement maintenus sur 2010, avec une amélioration en fin d’année. À l’échelle des systèmes décrits les prix de vente restent
globalement stables quelque soit la période de réforme.
Les cours des génisses, quant à eux, continuent de se dégrader : après les -10% observés entre 2008 et 2009, on enregistre une baisse de 5% sur l’année 2010.
77
83
2002
2004
64
2006
2008
60
2010
MINISTÈRE
DE L’ALIMENTATION
DE L’AGRICULTURE
ET DE LA PÊCHE
Dép : 16 - 19 - 23
24 - 86 - 87
Le suivi technico-économique pluriannuel d’élevages bovins viande du bassin Limousin décrit, sous forme de « cas types », le
fonctionnement technique des principaux systèmes de production rencontrés sur la région. Les résultats économiques sont
actualisés chaque année, permettant d’étudier, à structure d’exploitation et performances techniques constantes, l’impact de
l’évolution des contextes économiques et réglementaires sur les potentialités de résultat.
€/kgv
2,80
Le broutard limousin
2,70
Moyenne
annuelle 2009
2,59 E/kgv
2,60
2009
2,50
2010
2,40
Moyenne
annuelle 2010
2,61 E/kgv
2,30
€/kgc
8,40
8,30
8,20
8,10
8,00
7,90
7,80
7,70
7,60
€/kgc
3,70
3,60
3,50
3,40
3,30
3,20
3,10
3,00
janv. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
Le veau de lait sous la mère
Moyenne
annuelle 2009
7,99 E/kgc
2009
2010
Moyenne
annuelle 2010
8,11 E/kgc
janv. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
Le jeune bovin limousin
Moyenne
annuelle 2009
3,48 E/kgc
2009
2010
Moyenne
annuelle 2010
3,39 E/kgc
janv. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
94
86
68
1998
Note de conjoncture 2010
Le présent document revient sur les faits marquants de l’année 2010 :
N° ISBN : 978-2-36343-054-0 • N° PUB/IE 00 11 54 016. Réalisation : EJ Développement (0608375671). Crédit photos : J.-C. Dupuy. INOVLIM -
La structure des cas-types est inchangée au fil des années (surfaces, vêlages, production brute de viande vive). Les évolutions de résultat courant permettent
alors de mesurer l’effet direct des changements de conjoncture au niveau des charges et des produits sur la santé économique des systèmes. Ces évolutions
sont données en monnaie courante ainsi qu’en monnaie constante.
Imprimerie Centrale de Lens - 112162 - 05/11
L’évolution des résultats espérables depuis 1990 jusqu’à 2010 de 3 « cas types » est présentée ci-dessous. Ces « cas types » illustrent, en systèmes
spécialisés, les trois grandes orientations de production rencontrées en Limousin : production de veaux sous la mère, broutards et jeunes bovins de Lyon.
EDITION 2011
DOCUMENT
RESULTATS ESPERABLES
VIVRE DE LA VIANDE
BOVINE EN LIMOUSIN
avec la contribution financière
du compte d’affectation spéciale
"Développement agricole et rural"
Document disponible sur www.inst-elevage.asso.fr et sur les sites web des Chambres d’Agriculture.
Dép : 16 - 19 - 23
24 - 86 - 87
Les prix de vente présentés ici sont le résultat
d’un traitement réalisé par l’équipe du Réseau Bovin
Viande Limousin. Il confronte les cotations
régionales, les données des organisations de
producteurs compilées par l’Union Bovine
Limousine avec les données observées dans les
élevages du réseau. Ce traitement corrige
notamment les décalages de prix observés fin 2010
entre les cotations régionales et les prix pratiqués par
les opérateurs.
€/kgc
3,90
La vache de boucherie limousine
Moyenne
annuelle 2009
3,67 E/kgc
3,80
3,70
2009
3,60
2010
3,50
Moyenne
annuelle 2010
3,66 E/kgc
3,40
janv. fév. mars avril mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
LA RENTABILITÉ DES ATELIERS BOVINS VIANDE LIMOUSIN
vue sous l’angle des « coûts de production »
Le contexte de production chaotique de ces dernières années (volatilité des prix des matières premières, cours des animaux peu dynamiques
et interrogations sur le bilan de santé de la PAC) soulève des questions sur la rentabilité des élevages bovins viande et leur pérennité. Au delà
des marges de progrès envisageables dans les exploitations, les cas-types offrent des repères en termes de coûts de production, de produits et
de rémunération du travail exploitant potentiels. Grâce à ces systèmes optimisés, aux performances accessibles pour les exploitations disposant
d’une bonne maîtrise technique, nous situons ici la rentabilité des principaux systèmes de production du Limousin.
La rentabilité des systèmes limousins :
une adéquation entre production brute de viande vive, coût de production et produit
La rentabilité d’un atelier bovin viande repose sur un niveau adéquat de charges engagées pour produire des kilogrammes de viande vive qui permettront de percevoir un
produit composé de ventes et d’aides.
Les chiffres présentés dans ce document sont calculés selon la méthode nationale de référence de calcul du coût de production décrite par l’Institut de
l’élevage dans le cadre du dispositif des Réseaux d’élevage ((1), (2))
Produire de la viande :
un objectif à raisonner en fonction de son orientation de production
Une bonne productivité animale (PBVV/ UGB) s’explique d’une part
par les performances de reproduction (un taux de productivité numérique autour de 90%, un IVV autour de 370 jours…) et d’autre part
par de bonnes croissances en finition (GMQ). Enfin la main d’œuvre
salariée et exploitant affectée à l’atelier bovin viande (dite UMO BV) est
déterminante pour calculer la productivité du travail.
N
400
PBVV (kgv)
15 165
30 085
43 430
Naisseur
e/100kgv
Productivité animale
(kgv/UGB)
Productivité du travail
(kgc/UMO BV)
260
290
350
10 110
20 055
28 970
400
5%
5%
En moyenne, sur la période 2005/2010, le coût de production
avant rémunération du travail exploitant du système VSLM
s’élève à 395 €/100kgv. Il est de 255 €/100kgv en système
naisseur et de 225 €/100kgv en système naisseur-engraisseur.
Rémunération du travail
permise par le produit :
1,1 SMIC/UMO exploitant
■ Aides
■ Produit viande
■ Rémunération
des capitaux propres
(foncier et capital)
6%
6%
32%
5%
6%
6%
6%
10%
10%
10%
28%
28%
28%
6%
6%
6%
6%
10%
10%
10%
■ Amortissements
■ Charges courantes
100
0
Naisseur Engraisseur
Sur la même période, le produit total de l’atelier composé
du produit viande ainsi que des aides atteint respectivement
600 €/100kgv, 374 €/100kgv et 300 €/100kgv. Les aides occupent 38% du produit total en VSLM et en N. En NE, elles
représentent le tiers.
NE
Coût de production total =
305 E/100 kgv
37%
e/100kgv
Coût de production
avant rémunération
du travail
Produit atelier
bovin viande
400
■ Aides
■ Produit viande
■ Rémunération
Rémunération du travail
permise par le produit :
1,3 SMIC/UMO exploitant
300
Sur la période considérée, la moyenne de la rémunération
permise par le produit est de 1,4 SMIC/UMO exploitant en
VSLM et en N et de 1,7 en NE.
des capitaux propres
(foncier et capital)
200
■ Amortissements
■ Charges courantes
100
22%
7%
6%
6%
9%
9%6%
9%
Même si l’on observe des nuances selon les orientations de production, les principaux postes de charges sont :
■ Les coûts d’alimentation
■ Les charges supplétives
Ils se composent de l’achat de concentrés et des charges de surfaces
Elles correspondent à la rémunération des facteurs de production
et sont de 50 €/100kgv en VSLM et de 40 €/100kgv en N et NE.
que sont le travail, les terres en propriété et les capitaux propres.
Dans les cas-types, l’alimentation occupe 10% du coût de proElles représentent plus du tiers du coût de production et atteiduction. Dans les exploitations du réseau, sa part atteint 20%.
gnent 275 €/100kgv en VSLM, 145 €/100kgv en N et 105 €/100kgv
en NE. Le poste travail occupe 37% du coût de production des
■ Les coûts de mécanisation
VSLM, 32% de celui des N et 28% de celui des NE.
Ils incluent aussi bien le carburant, l’entretien du matériel, l’achat
de petit matériel et les travaux par tiers que les amortissements.
Derrière ces profils, il existe une variabilité de composition du
Représentant environ 25% du coût de production, les coûts
coût de production, fonction du contexte de l’exploitation et/
de mécanisation s’élèvent à 140 €/100kgv en VSLM, 80 €/100kgv
ou de la stratégie de l’éleveur.
en N et 65 €/100kgv en NE.
(1) «Calculer le coût de production en élevage bovin viande» (2010) disponible sur le site de l’Institut de l’Elevage
http://www.inst-elevage.asso.fr/spip.php?page=article_espace&id_espace=951&id_article=18965
(2) «Performance économique des élevages bovins viande» (2011) disponible sur le site de l’Institut de l’Elevage
http://www.inst-elevage.asso.fr/spip.php?page=article_espace&id_espace=951&id_article=19687
0
22%
Sur la période 2005/2010, les coûts de production avant rémunération du travail exploitant ont progressé de 7% en N et NE et de 5% en VSLM
(figure 3). Cette hausse des charges s’est accompagnée d’une diminution du produit viande : -1% en NE, -8% en N et d’une légère augmentation (+2%) en VSLM. En conséquence, la rentabilité des 3 systèmes s’est dégradée : -12% en VSLM et plus de -30% en N et NE.
Figure 3 Évolution de la rentabilité de 2005 à 2010 des cas-types VSLM, N et NE
VSLM
Coût de production
avant rémunération
du travail exploitant
(e/100 kgv)
Produit viande
(e/100 kgv)
Rémunération
du travail permise
par le produit
(nb de SMIC/UMO
exploitant)
N
600
3
500
2
400
300
1
200
100
2005
2006 2007 2008
2009 2010
0
NE
600
3
500
2
400
300
1
200
100
2005
2006 2007 2008
2009 2010
0
600
3
500
e/100 kgvv
7%
7%6%
22%
22%
13%
e/100 kgvv
13%
6%
6%
13%
13%
Nb SMIC brut/UMO exploitant
13%
13%
21%
e/100 kgvv
21%
21%
8%
Produit atelier
bovin viande
200
N
Coût de production total =
380 E/100 kgv
4% 4%
8%
8%
8%
8%
11% 8%
6%
6%
6%
Coût de production
avant rémunération
du travail
300
32%
32%
11%
11%
■ Amortissements
■ Charges courantes
100
Figure 1 Composition du coût de production pour 1,5 SMIC/UMO exploitant
22%
22%
des capitaux propres
(foncier et capital)
200
(1,5 UMO,
75 vêlages,
95 ha SAU)
La figure 1 montre, toujours pour des systèmes optimisés, quelques repères situant la proportion des postes de charges composant le coût de
production.
4%
4%4%
4%
■ Aides
■ Produit viande
■ Rémunération
300
Alimentation, mécanisation et charges supplétives
occupent les 2/3 du coût de production
■ Achat d'aliments
■ Charges des surfaces
■ Frais divers d'élevage
■ Mécanisation
37%
37%
■ Bâtiments
■ Frais divers
■ Foncier et capital
■ Travail
Rémunération du travail
permise par le produit :
1,2 SMIC/UMO exploitant
500
NE
(1,5 UMO,
80 vêlages,
95 ha SAU)
Produit atelier
bovin viande
0
Les cas-types, construits pour conserver une productivité animale et du
travail similaires entre eux, fonctionnent avec les gradients de productivité ci-contre (tableau 1) :
VSLM
Coût de production total =
655 E/100 kgv
600
Coût de production
avant rémunération
du travail
2
400
300
1
200
100
2005
2006 2007 2008
2009 2010
0
Nb SMIC brut/UMO exploitant
VSLM
e/100kgv
La rémunération du travail exploitant permise par le produit
s’obtient par la différence entre le produit de l’atelier et le
coût de production avant rémunération du travail. La figure 2
montre ces valeurs pour l’année 2010.
Tableau 1 Production brute de viande vive et productivités
animale et du travail selon les trois principales orientations
de production rencontrées en Limousin.
(1,5 UMO,
55 vêlages,
55 ha SAU)
Veau de lait sous la mère
Nb SMIC brut/UMO exploitant
La production brute de viande vive (PBVV) dépend des systèmes de
production. En effet, un producteur de veaux sous la mère vend des
animaux à 4 mois à 200kgv quand un naisseur-engraisseur vend des
jeunes bovins à 15 mois à 600kgv. C’est pourquoi on observe une production brute de viande vive croissante entre les systèmes veaux de lait
sous la mère (VSLM), naisseur (N) et naisseur-engraisseur (NE).
Figure 2 Rentabilité des cas-types VSLM, N et NE. Année 2010