Parcours de vie, fragilité et dépendance : Prévenir les risques de
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Parcours de vie, fragilité et dépendance : Prévenir les risques de
Communiqué de presse 31/03/2015 Parcours de vie, fragilité et dépendance : Prévenir les risques de fragilisation au plus tôt pour éviter la dépendance A partir de 45 ans, certaines fragilités s’installent dans le corps : invisibles voire indolores ; elles peuvent devenir handicapantes des années plus tard. Difficiles à évaluer, elles sont pourtant évitables. La fragilité représente un nouveau facteur de risque de l’incapacité, distinct, bien que parfois associée à des facteurs usuels que sont les maladies chroniques. Le Groupe Prévoir, assureur de personnes engagé dans la prévention, fait le point sur cette notion et sur ce qui peut être mis en place pour la prévenir. Explications avec le Pr Claude Jeandel, chef du service de gérontologie clinique, Centre de prévention et de traitement du vieillissement, CHU de Montpellier et le Dr Edouard Bidou, Directeur de l’Innovation et de la Transformation du Groupe Prévoir. Fragilité : 45,8% des personnes âgées entre 50 et 54 ans autonomes sont considérées comme préfragiles* La fragilité est un état, non reconnu comme une maladie, qui résulte de la fragilisation d’une personne. Aucun individu n’est égal face à celle-ci. Elle ne correspond pas forcément à l’âge chronologique, tout dépend du capital santé de départ et du mode de vie. Différents facteurs de risques peuvent être sources de fragilité. Le parcours de vie, le travail, la corpulence, l’état physique, les chutes, la sédentarité, ou une mauvaise alimentation peuvent générer mal de dos, fatigue généralisée, ralentissement physiologique ou cérébral, perte de poids subite, etc. On devient fragile car un organe n’est pas stimulé correctement dans la vie active, il perd donc de sa fonction, de son équilibre ; ou alors parce que le squelette se fragilise, il a alors besoin de se renforcer. « La fragilité est un état réversible, il faut pour cela détecter les risques de fragilisation pour l’éviter ou la corriger. Si l’on ne s’en occupe pas, il y a de forte chance de perte d’autonomie et donc de dépendance : une fragilisation de l’organisme à 50 ans peut entraîner une fragilité à 65 ans et conduire à un handicap à 70 ans. Difficilement repérable par soi-même, il faut bien s’écouter, écouter ses proches et consulter un professionnel de santé en lui indiquant les premiers signaux qui pourraient avoir un impact sur l’état de santé futur. Cela demande une réelle prise de conscience pour ne plus accepter qu’une gêne « naturellement due au vieillissement soit normale » ; elle est peut être annonciatrice d’une fragilité à venir. Le souci est qu’aujourd’hui les Français plutôt bien informés sur la santé, ne sont pas attentifs aux signaux d’alerte de fragilisation ; ce qui peut empêcher leurs identifications et les faire passer à l’acte », explique le Dr. Edouard Bidou. Comment prévenir la fragilité et éviter la dépendance : la nécessité d’une démarche de prévention individuelle Aujourd’hui, la prévention n’est pas suffisamment prise en compte par les Pouvoirs Publics pour éviter l’état de fragilité. Prévenir la fragilité et identifier les sources de fragilisation, demanderait à mettre en place une évaluation personnalisée afin d’avoir une réponse adaptée à chaque individu. « Aujourd’hui il n’y a pas de consensus international sur la définition de la fragilité. En France, bien qu’il y ait des efforts sur la prévention (PNSS – produits laitiers, fruits et légumes…), il faudrait passer de la démarche populationnelle à la démarche individuelle, pour avoir un réel suivi. Pour cela, mettre en place un plan personnel de prévention avec le médecin généraliste par exemple afin de ne pas avoir seulement un suivi curatif, mais plus préventif et ce dès l’âge de 45 ans. La prévention (équilibre alimentaire, activité physique, gestion du stress, entretien du lien social…) peut retarder de plusieurs années – jusqu’à 5 ans- l’apparition de maladies » explique le Pr. Claude Jeandel. Bien que le vieillissement soit inévitable, vivre plus longtemps et en bonne santé est possible en étant informé et en anticipant les changements liés à l’âge (hors maladies graves ou chroniques). La fragilité n’a pas de lien avec la maladie, les signes identifiés de fragilisation peuvent être traités en parallèle et en complément des soins d’une pathologie au long cours. Il faut être attentif aux signes précurseurs pour augmenter les chances de rester autonome le plus longtemps possible et améliorer immédiatement sa qualité de vie. Prendre soin de soi, de son bien-être, entretenir son hygiène de vie, s’amuser, rester ouvert, vif et curieux sont autant de facteurs clés pour vivre en forme ! Chacun a la main sur sa santé, même s’il est difficile de percevoir ce qui est bon pour elle : se mesurer, s’écouter, consulter et passer à l’acte de la prévention. * Source : Fréquence de survenance – Prévalence de la fragilité selon les critères de Fried– données 2011. Contact presse : Agence Wellcom Gaëlle Ryouq & Isabelle Gandon 01 46 34 60 60 [email protected] – [email protected] A propos de Prévoir Prévoir est un Groupe d’assurance privé et indépendant créé en 1910, spécialiste de l’assurance de personnes auprès des familles. La compagnie d’assurance, précurseur dans la protection des plus de 40 ans, s’est ainsi donné pour mission d’accompagner ses clients à chaque étape de leur vie. Structure de taille intermédiaire, il emploie 1610 salariés, dont 260 à l’international, il gère 3,7 milliards d’euros d’actifs et détient plus d’1 million de contrats en portefeuille. En 2013, son chiffre d’affaires est de 514 millions d’euros et il a versé plus de 339 millions d’euros de prestations. Le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs (Société de Gestion Prévoir) et de 4 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.