Principales questions posées lors des Assemblées annuelles

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Principales questions posées lors des Assemblées annuelles
Assemblées annuelles 2016 –
Principales questions posées lors des Assemblées annuelles
1. Quelles sont les grandes lignes du projet de loi 75 sur la restructuration des régimes de retraite du secteur
universitaire ?
a. Est-ce que ça permet de changer le futur ?
b. Le passé ?
c. Qui versera les cotisations de stabilisation ?
Réponse : Depuis la tenue des Assemblées annuelles du mois de mai dernier, le gouvernement du Québec a
adopté, le 8 juin 2016, la Loi 13 qui fait suite au projet de loi 75. À cet égard, le Comité de retraite a émis un
communiqué aux participants et aux retraités du Régime le 10 juin. Nous vous invitons à cliquer sur le lien
suivant pour revoir ce communiqué disponible sur le site internet du Régime (communiqué du 10 juin sur la Loi
13).
2. Le taux d’intérêt utilisé pour financer le Régime (6% sur base statutaire de capitalisation et 5,75% sur base
revue au 31 décembre 2015) est-il trop élevé ?
Réponse : La détermination du taux d’intérêt à utiliser pour produire les évaluations actuarielles du Régime
est guidée par la politique de financement du Régime et par la capacité de la politique de placement à livrer
du rendement à l’intérieur d’un risque financier acceptable. Bien que le rendement attendu au 31 décembre
2015 de la politique de placement justifie l’utilisation d’un taux d’intérêt de 6% sur base statutaire de
capitalisation et de 5,75% sur base revue, le faible niveau des taux d’intérêt dans l’économie en général met
de la pression sur la gestion des risques. La diminution du taux d’intérêt utilisé pour financer le Régime
augmenterait le taux de cotisation requis, mais permettrait de mieux gérer les risques à plus long terme.
3. Plusieurs personnes ayant assisté aux Assemblées annuelles ont souligné l’importance de l’équité entre
les générations et leur inquiétude d’une hausse éventuelle du taux de cotisation demandé aux participants
notamment à cause de l’augmentation de la maturité du Régime. D’autres ont exprimé leurs
préoccupations quant au mécanisme d’indexation conditionnelle des rentes. Qui a le pouvoir de modifier
les bénéfices ? Comment se départagent le rôle et les responsabilités du Comité de retraite et de la Table
réseau ?
Réponse : La modification des bénéfices se discute à la *Table réseau de négociation et non au Comité de
retraite. Le Comité de retraite, et par extension le Secrétariat du Régime, a deux grandes fonctions dans son
rôle de fiduciaire du Régime : administrer les prestations telles qu’elles sont établies dans le Règlement du
Régime et effectuer les placements des actifs du Régime.
* La Table réseau de négociation du régime de retraite et des régimes d'assurances collectives est un groupe mandaté
par le CIRRAC (Cartel intersyndical des régimes de retraite et d’assurances collectives) (du côté syndical) et la
Commission de l’administration et des ressources humaines de l’Université du Québec (du côté patronal) pour
négocier, notamment, les dispositions du Règlement du RRUQ.
4. Les frais d’administration du Régime sont inférieurs à ce qu’ils étaient il y a quelques années. Est-il possible
de les diminuer davantage ?
Réponse : Cela sera très difficile étant donné l’augmentation du nombre de personnes ayant des droits dans
le Régime et de la complexité accrue des bénéfices, des lois et de la fiscalité.
5. Quel est le niveau de cotisation dans les autres régimes de retraite universitaires ?
Réponse : Le coût des bénéfices d’un régime dépend de plusieurs facteurs, dont le niveau des bénéfices
accordés, de la structure démographique des participants, des pratiques de l’organisation en ressources
humaines et des rendements sur les actifs. Il peut donc varier grandement d’un régime à l’autre. Néanmoins,
le taux de cotisation à l’Université de Montréal est semblable à celui du RRUQ. À l’Université Laval, qui
compte trois régimes de retraite distincts, les taux de cotisations sont supérieurs à celui du RRUQ et les
régimes devront faire l’objet d’une restructuration des bénéfices en vertu de la Loi 13.
6. Les rendements sur 1 an, 4 ans et 10 ans sont bons, comment peut-on envisager le futur ?
Réponse : Comme le dit si bien le dicton « le passé n’est pas garant de l’avenir », il est donc très difficile de
prévoir ce que l’avenir nous réserve, surtout sur une longue période. Par contre, le Comité de retraite met
en place une Politique de placement qui vise à dégager des rendements qui devraient lui permettre
d’atteindre ses objectifs. Cette politique fait l’objet d’une révision complète au plus tard tous les 5 ans. La
dernière remonte à juillet 2014 et le choix des différentes classes d’actifs est établi en tenant compte non
seulement des rendements anticipés sur des périodes de 10 à 15 ans, mais aussi par la diversification qu’elles
amènent au portefeuille global. Nous recherchons constamment l’amélioration du rapport
rendement/risque tout en étant conscient que le RRUQ a tout un défi à surmonter dans un environnement
de taux d’intérêt historiquement bas.
7. Y aura-t-il des changements dans l’allocation des actifs du Régime ?
Réponse : Il devrait y avoir peu de changements au niveau des classes d’actifs auxquelles le RRUQ est exposé.
Par contre, on peut s’attendre à une augmentation de notre exposition aux classes d’actifs alternatives
(placements privés, infrastructures et l’immobilier) car à long terme ces dernières offrent une espérance de
rendement qui rencontre nos objectifs tout en procurant une meilleure diversification au portefeuille global
du RRUQ, donc moins de volatilité des performances.
8. Comment les indices de référence sont-ils choisis ? Est-ce que l’on prend plus de risque que le portefeuille
de référence ?
Réponse : Le portefeuille de référence décrit la composition des actifs que le Comité de placement juge
appropriée. Son rendement sert de point de repère pour évaluer la valeur ajoutée par la gestion active du
portefeuille et, en général, le travail accompli par le Comité de placement et, par extension, le personnel du
Régime au placement et contrôle. Le portefeuille de référence fait état de la pondération cible par classe
d’actif. Il est constitué de poids et d’indices de référence. Le rendement du portefeuille de référence est
obtenu mensuellement en pondérant le rendement de chaque indice de référence par le poids indiqué.
Le portefeuille de référence est le suivant :
Classe d’actif
Pondération
Indice de référence
55 % FTSE TMX Canada Universel + 45 %
FTSE TMX Canada Long Terme
S&P / TSX Composite plafonné
Rendement total
MSCI ACWI ex-Canada Net Dividends
Reinvested (NDR) ($ CAD)
20 % ICREIM/IPD Canada Property +
80 % AON *
Titres à revenu fixe
32.0 %
Actions canadiennes
13.5 %
Actions étrangères
28.0 %
Immobilier et participations dans le
domaine des ressources naturelles
9.0 %
Placements privés
7,75 %
Rendement obtenu par classe d’actif
Infrastructures
4,75 %
FTSE TMX Canada Long Terme + 2,5 %
Exposition aux commodités par le biais
de contrats à terme
3.0 %
Bloomberg Commodity Index $CAD
Autres placements alternatifs
2.0%
HFRI FoF Composite Index $US (ajusté
pour frais)
Comme le Comité de placement recherche une valeur ajoutée de 0,75% au-dessus du portefeuille de
référence sur une période de 4 ans, un risque additionnel est pris en mandatant des gestionnaires actifs en
opposition à la gestion indicielle.
9. Est-il possible de diminuer les frais de gestion sur les placements ?
Réponse : Chaque année, les frais de gestion sur les placements font l’objet d’une analyse exhaustive afin
d’évaluer si le RRUQ paie des honoraires justes et équitables pour ses mandats de gestion. Si ce n’était pas
le cas, des négociations seraient entamées avec les gestionnaires pour s’assurer que le RRUQ paie des
honoraires compétitifs.
10. Les rendements sont-ils audités ?
Réponse : Oui les rendements sont audités annuellement par nos auditeurs externes. Leurs résultats sont
présentés au Comité d’audit ainsi qu’au Comité de retraite.