Chapitre 5 Les d´eveloppements limit´es
Transcription
Chapitre 5 Les d´eveloppements limit´es
Chapitre 5 Les développements limités Soit f une fonction numérique réelle définie sur un voisinage de x0 , dérivable en x0 ; localement, son graphe diffère peu de sa tangente au point (x0 , f (x0 )) et l’on peut écrire, pour u ”petit” : f (x0 + u) ' f (x0 ) + uf 0(x0 ). Le second membre est donc un polynôme du 1er degré en u appelé linéarisation de la fonction f en x0 : par exemple, la linéarisation de sin x en x0 = 0 est L(x) = x ; 1 est L(x) = 1 + x. toujours en 0 celle de 1−x Plus généralement, une fonction numérique f définie sur un voisinage de x0 étant donnée, on se propose de déterminer, avec une précision fixée, le polynôme qui approche le mieux cette fonction dans ce voisinage ; en effet les polynômes sont les fonctions les plus simples et on peut calculer leurs valeurs exactes. Le point de départ de ce développement est le Théorème des accroissements finis : Soit f une fonction réelle continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[. Alors il existe au moins une valeur ξ ∈]a, b[ telle que f (b) − f (a) = (b − a)f 0 (ξ). Autrement dit au point (ξ, f (ξ)) la tangente au graphe de f est parallèle à la corde. A. Considérons d’abord le cas où f est elle même une fonction polynôme P de degré n : P (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn On a : P (0) = a0 P 0(0) = a1 P 00(0) = 2a2 ............ P (n) (0) = n! an , soit en remplacer a0 , a1 , . . . , an par leur valeur dans P (x) : (1) 34 P (x) = P (0) + P 0 (0)x + P 00 (0) x2 xn + · · · + P (n) (0) 2! n! Cette égalité est appelée formule de Taylor (Brook Taylor 1685-1731), à l’ordre n, en zéro, pour la fonction polynôme P de degré n. B. Considérons maintenant le cas où f est une fonction n fois dérivable sur un intervalle ouvert I contenant 0. Pour x ∈ I soit Pn la fonction polynôme construite à partir de f : Pn (x) = f (0) + f 0 (0)x + f 00 (0) xn x2 + · · · + f (n) (0) 2! n! Nous observons que : Pn (0) = f (0), Pn0 (0) = f 0 (0), ..., Pn(n) (0) = f (n) (0). Les fonctions Pn et f , ainsi que leurs dérivées, sont égales jusqu’à l’ordre n en x = 0. Appliquons alors le théorème des accroissements finis n fois successivement à la différence f (x) − Pn−1 (x) ; on obtient : f (x) = f (0) + f 0 (0)x + f 00 (0) x2 xn−1 xn + · · · + f (n−1) (0) + f (n) (ξ) 2! (n − 1)! n! Cette formule de Taylor obtenue en xo = 0 est aussi appelée formule de Maclaurin pour f à l’ordre n − 1. ( Colin Maclaurin 1698-1746 ) En d’autres termes, au voisinage de 0 le “comportement” de f est “très proche” de celui de la fonction polynôme Pn−1 qui lui est associée. De façon plus précise : Théorème. Soit f une fonction réelle définie et dérivable n fois sur [0, x] et telle que |f (n) (ξ)| < M pour tout ξ ∈ [0, x]. Alors, n−1 xn (n−1) ≤ f (x) − f (0) − · · · − x f (0) M (n − 1)! n! L’erreur absolue commise en prenant la partie polynomiale pour valeur approchée de f (x) xn est inférieure à M. n! 1 x3 Exemple. f (x) = = 1 + x + x2 + f (3) (ξ) avec ξ ∈ I = [0, 0.1] 1−x 3! 6 −6 |= Majorons |f (3) (ξ)| ≤ sup | 4 0.94 x∈I (x − 1) qui donne |f (x) − P2 (x)| ≤ 0.13 6 < 0.0016 3! 0.94 1 = 1 + 0.1 + 0.01 à 2.10−3 près 1 − 0.1 1 ou encore = 0.110 ± 2.10−3 0.9 donc 35 C. Si de plus f (n) est continue en 0, il existe une fonction ε telle que f (x) − Pn (x) = xn ε(x) avec lim ε(x) = 0. x→0 On obtient le développement limité à l’ordre n au voisinage de 0 de f : f (x) = f (0)+f 0(0)x+f 00 (0) x2 xn +· · ·+f (n) (0) +xn ε(x) 2! n! avec lim ε(x) = 0 x→0 On note DLn v(0) ce développement limité de f à l’ordre n au voisinage de 0. x x2 xn + +···+ + xn ε(x) 1! 2! n! est le DLn v(0) de ex puisque (ex )(n) (0) = 1. On a représenté fig.5.1 le graphe de ex et de ses différents développements d’ordres 1,2,3 et 4 en 0. sin x − x à l’aide du DL3 v(0) de 2o Nous allons étudier en 0 la fonction x 7−→ x3 sin x. Posons f (x) = sin x et dérivons : Exemples. 1o ex = 1 + f 0 (x) = cos x f 0 (0) = 1 f 00 (x) = − sin x f 00 (0) = 0 f (3) (x) = − cos x f (3) (0) = −1, d’où x3 x2 (3) sin x = f (0) + f (0)x + f (0) + f (0) + x3 ε(x) 2! 3! x3 = x− + x3 ε(x), avec lim ε(x) = 0. x→0 6 On obtient finalement 3 x − x6 + x3 ε(x) − x 1 sin x − x = lim = − = − 0, 16666666 . . . lim 3 3 x→0 x→0 x x 6 0 00 Pour x = 0.001, la valeur trouvée par la calculatrice est −0, 1666666600 . . . . Plus généralement, une fonction f définie sur un intervalle I contenant 0 admet un développement limité à l’ordre n en 0 s’il existe une fonction polynôme Pn de degré n rangée suivant les puissances croissantes de x et une fonction ε telles que f (x) = Pn (x) + xn ε(x) avec lim ε(x) = 0. x→0 ◦ On démontre que s’il existe, ce développement est unique. Pn (x) = a0 + a1 x + · · · + an xn s’appelle la partie régulière et xn ε(x), le reste d’ordre n du DLn v(0) de f . On note aussi o(xn ). 36 y 5 4 3 P1(x) P2(x) P4(x) 2 P0(x) 1 y = ex x –3 –2 –1 0 P3(x) 1 2 –1 –2 F IG . 5.1: Développements d’ordres 1, 2, 3 et 4 de y = ex en 0 y 3 P1(x) P5(x) P9(x) 2 1 –6 –4 y = sin(x) 0 –2 2 x 4 –1 –2 P3(x) P7(x) F IG . 5.2: Développements d’ordres 1, 2, 3 et 4 y = sin x en 0 37 Parité. Remarquons que si la fonction f est paire la partie régulière Pn de son DL nv(0) est paire ; de même si f est impaire sa partie régulière Pn est impaire. 5.1 Opérations sur les développements limités Pour obtenir le DLn v(0) d’une fonction, l ’application de la formule de Maclaurin nécessite non seulement l’existence mais parfois un long calcul de ses n dérivées successives ; or les fonctions que l’on étudie ici sont sommes, produits, quotients, ou composées de fonctions élémentaires dont on connaı̂t le DL n v(0) ; si l’on suppose l’existence du DL, voici comment procéder plus simplement : Soient f = Pn + o(xn ) et g = Qn + o(xn ) les DLn v(0) de f et g. Alors : – ∀λ, µ ∈ R λf + µg = λPn + µQn + o(xn ) est le DLn v(0) de λf + µg. Exemple. Déterminer le DL3 v(0) de sin 2x + 3 cos x. Solution. On a 4 3 1 2 3 3 sin 2x + 3 cos x = 2x − x + o(x ) + 3 1 − x + o(x ) 3 2 3 2 4 3 3 = 3 + 2x − x − x + o(x ). 2 3 – P RODUIT. La partie régulière du DLn v(0) de f g s’obtient en tronquant à l’ordre n le produit des parties régulières Pn Qn . Exemple. Déterminer le DL4 v(0) de sin 2x cos x. Solution. Effectuons le produit tronqué des parties régulières à quatre termes, y compris ceux qui sont nuls : 1 2 7 1 4 4 3 1 − x + x = 2x − x3 2x − x 3 2 24 3 d’où le DL4 v(0) cherché : 7 sin 2x cos x = 2x − x3 + o(x4 ) 3 – Q UOTIENT. Si g(0) 6= 0, alors le quotient Hn de la division suivant les puissances croissantes de Pn par Qn à l’ordre n est la partie régulière du DLn v(0) de f /g. 1 En pratique, effectuera plus simplement le produit f (x). g(x) 1 Exemple. Calcul du DL4 v(0) de tan x. C’est le produit de sin x et de : cos x 3 2 −1 x x 1 = x− + o(x4 ) 1 − ( + o(x3 )) tan x = sin x cos x 6 2 2 x x3 x3 + o(x4 ) 1 + + o(x3 ) = x + + o(x4 ). = x− 6 2 3 38 Remarque utile : Comme pour le produit, il suffit de connaı̂tre les k premiers termes, y compris ceux qui sont nuls à partir du premier non nul, de chacun des opérandes pour obtenir le D.L. à k termes du quotient de deux D.L. – I NT ÉGRATION . On intégre terme à terme la partie régulière du DLn v(0) de f et on obtient la partie régulière du DL(n + 1) v(0) des primitives de f . Exemple. A partir du développement à l’ordre 3 au voisinage de 0 1 = 1 − t + t2 − t3 + o(t3 ) 1+t on obtient après intégration le DL4 v(0) x2 x3 x4 ln(1 + x) = x − + − + o(x4 ). 2 3 4 – D ÉRIVATION . On dérive terme à terme la partie régulière du DLn v(0) de f et l’on obtient la partie régulière du DL(n − 1) v(0) de la dérivée de f . Exemple. Le développement à l’ordre 3 au voisinage de 0 1 = 1 + x + x2 + x3 + o(x3 ) (1 − x) donne après dérivation : 1 = 1 + 2x + 3x2 + o(x2 ) (1 − x)2 – C OMPOSITION . La composée h = g ◦ f admet un DLn v(0) dont la partie régulière s’obtient en ne conservant dans Qn ◦ Pn que les monômes de degrés inférieurs à n. Exemple. Soit à calculer le DL4 v(0) de la fonction h(x) = ecos x Remarquons que si x → 0, alors cos x → 1 . On écrit d’abord 1 2 1 4 1 2 1 4 1− x + x + o(x4 ) − x + x + o(x4 ) cos x 24 24 e =e 2 = ee 2 et l’on pose 1 1 1 u = − x2 + x4 + o(x4 ) qui tend vers 0 comme − x2 2 24 2 puis on développe à l’ordre 2 en v(0) : 1 eu = 1 + u + u2 + o(u2) ; l’ordre 2 suffit car u3 est de l’ordre de (x2 )3 = x6 2 supérieur à l’ordre 4 demandé. On remplace u : 1 1 1 1 1 eu = 1 + (− x2 + x4 ) + (− x2 + x4 )2 + o(x4 ) 2 24 2 2 24 on réduit et finalement : e e ecos x = e − x2 + x4 + o(x4 ) 2 6 5.2 Développements limités des fonctions usuelles au voisinage de 0 2 n ex = 1 + x + x2! + · · · + xn! + o(xn ) 1 = 1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn + o(xn ) 1+x 39 (1 + x)α x2 2 x3 = x− 3! ln(1 + x) = x − sin x cos x α(α − 1) 2 α(α − 1)(α − 2) 3 x + x +··· 2 3! xn +α(α − 1) · · · (α − n + 1) + o(xn ) n! x3 xn + + · · · + (−1)n−1 + o(xn ) 3 n x2n+1 + · · · + (−1)n + o(x2n+2 ) (2n + 1)! = 1 + αx + = 1− x2n x2 + · · · + (−1)n + o(x2n+1 ) 2! (2n)! x3 2x5 + + o(x6 ) 3 15 n X x2k+1 Arc tan x = (−1)k + o(x2k+1 ) 2k + 1 0 tan x = x+ 5.3 Développement limité à l’ordre n au voisinage d’un réel non nul x0 Définition. On dit qu’une fonction f , définie et continue au voisinage d’un réel x0 , admet un développement limité au voisinage de ce point si la fonction F : u 7→ F (u) = f (x0 + u) obtenue par le changement de variable u = x − x0 admet un développement limité au voisinage de 0. Ce développement s’écrit : f (x0 + u) = a0 + a1 u + a2 u2 + · · · + an un + o(un ) ou encore : f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + a2 (x − x0 )2 + · · · + an (x − x0 )n + o((x − x0 )n ) Exemple. Calcul du développement à l’ordre 3 de ex au voisinage de 1. On pose u = x − 1 donc x = 1 + u et ex = eeu avec eu = 1 + u + u2 u3 + + o(u3 ). 2! 3! D’où : u2 u3 3 + + o(u ) e = e 1+u+ 2! 3! ce qui donne, en revenant à x 1+u ex 40 = e + e(x − 1) + e (x − 1)3 (x − 1)2 + e + o((x − 1)3 ) 2! 3! y Interprétation géométrique. Les deux premiers termes du développement fournissent l’équation y = e + e(x − 1) ou encore y = ex de la tangente au graphe de x 7→ ex en x = 1 et le suivant non nul la position du graphe par rapport à cette tangente ; ici 2!e (x − 1)2 ≥ 0 ∀x ∈ v(1) : la courbe est au dessus de sa tangente en x = 1. y = ex 3 e 2 1 y = ex 0 1 x 5.4 Développement asymptotique I est un intervalle contenant x0 et f une fonction définie sur I − {x0 }. Supposons que f (x) → ±∞ quand x → x0 . La fonction f n’admet donc pas de DLv(x0 ). Supposons aussi qu’il existe r ∈ N∗ et a ∈ R tel que si x → x0 , (x − xo )r f (x) → a et admette un DLv(x0 ) : on dit alors que f admet un développement limité généralisé au voisinage de x0 . Exemple. Lorsque x tend vers 0 : f (x) = puis xf (x) = et finalement 1 cos x 1 − x2 /2 + x4 /24 + o(x4 ) = = tan x sin x x − x3 /6 + o(x4 ) x 1 − x2 /2 + +o(x2 ) x2 = = 1 − + o(x2 ) tan x 1 − x2 /6 + o(x2 ) 3 1 x 1 = − + o(x). tan x x 3 – Calcul des asymptotes. Etudions maintenant le cas où f (x) → ±∞ lorsque x → ±∞ : 1 La méthode consiste à effectuer le changement de variable X = puis à poser x 1 F (X) = f ( ) et l’on est ramené au cas précédent avec x0 = 0 : X Supposons que F admette un développement limité généralisé ; on obtient alors l’équation de l’asymptote ou d’une courbe asymptote au graphe de f suivant le degré de X dans la factorisation de X r F (X). Exemple. Recherche de l’asymptote quand x → +∞ pour f définie par l’équation f (x) = (x3 + 2x2 )1/3 . On pose X = 1 qui tend vers 0 quand x tend vers +∞ et x 41 1 F (X) = f ( ) = X 2 1 + X3 X2 1/3 = 1 (1 + 2X)1/3 X D’où XF (X) = (1 + 2X)1/3 → 0 quand X → 0 et r = 1 On trouve dans le formulaire le DLv(0) à l’ordre 2 : (1 + u)1/3 = 1 + 31 u − 19 u2 + o(u2 ) qui donne avec u = 2X puis 4 2 XF (X) = 1 + X − X 2 + o(X 2 ) 3 9 1 2 4 F (X) = + − X + o(X) X 3 9 Enfin, lorsque X tend vers 0+ , donc quand x tend vers +∞ 2 4 1 1 + o( ). f (x) = F ( ) = x + − x 3 9x x Interprétation géométrique. Les deux premiers termes du développement donnent l’équation y =x+ 2 3 de l’asymptote au graphe de f quand x → +∞ et le signe du terme suivant la position du graphe par rapport à cette asymptote : ici − 4 < 0 et la courbe est en dessous de son asymptote. 9x y 4 1_ 2 y = (x3 + 2x2)3 −4 −2 O 2 −2 y = x +2_ 3 42 −4 4 x Exercices 5.1. Utiliser la formule de Maclaurin pour montrer que le DLn v(0) de la fonction x 7→ (1 + x)α s’écrit : (1 + x)α = 1 + αx + α(α−1) x2 + α(α−1)(α−2) x3 + · · · + α(α−1)···(α−n+1) xn + o(xn ) 2 3! n! 5.2. Majorer l’erreur commise par la linéarisation de la fonction x 7→ f (x) = sin x sur [0, 0.4]. Quel intervalle faut-il choisir pour obtenir la précision 10−4 à l’ordre 4 ? 5.3. Déterminer l’ordre de la partie régulière de la fonction x 7→ f (x) = ex permettant d’obtenir le nombre e à 10−6 près. 5.4. Déterminer dans chacun des cas suivants le DL3 v(0) de f : f (x) = (1 + x)1/2 f (x) = Arc sin x x 1 f (x) = f (x) = 1/2 (1 − x) 1 + x2 1+x f (x) = ln( ) f (x) = ln(1 + cos x) 1−x π 5.5. A. Calculer le DL4 v( ) de sin x. 4 B. Effectuer le développement asymptotique à l’ordre 2 pour x → +∞ (on note DA2 v(+∞)) de : x3 1/2 f1 (x) = (1 + x2 )1/2 f2 (x) = ( ) x−1 f3 (x) = (−x3 + x2 − 1)1/3 5.6. Calculer les limites suivantes : xex − x − x2 ex − 1 lim lim x→0 x − sin x x→0 x 1 ex − 1 2 lim ln lim (1 − )x x→0 x x→+∞ x x π √ cos( x) 2 sin t − 1 2 lim lim √ x→1 x − 1 π 2 cos t − 1 t→ 4 lim [(x3 + 3x2 )1/3 − (x2 + 2x)1/2 ] x→+∞ 5.7. Déterminer une équation de la tangente au graphe et préciser les positions relatives au point (0, f (0) des fonctions suivantes : 1 f (x) = e−x cos 3x f (x) = + ln(x + 1) 2(x + 1) 5.8. Etudier le comportement asymptotique de la fonction f : 1 x 7→ f (x) = (x2 − 1)1/2 Arc sin pour x → +∞ x 43 5.9. (Extrait SVL1) eX 1 produit de eX par . 1 − 2X 1 − 2X x2 e1/x Soit la fonction réelle de la variable réelle f , définie par l’équation : f (x) = x−2 a. Quel est le domaine de définition Df de f ? b. Pour x → +∞ calculer les trois premiers termes du D.A. de f et déterminer l’équation de l’asymptote ainsi que la position relative du graphe de f par rapport à son asymptote. Faire un dessin explicatif. Calculer le DL2 v(0) de la fonction : ϕ(X) = 5.10. ( Extrait SVL1 P2 ) Calculer le D.L.3v(0) de ln (1 − x) et de sin x. En déduire la limite : x2 ln(1 − x) + x + 2 lim x→0 sin x − x 5.11. ( Extrait SVL1 P2 2006 ) a. Calculer le D.L.2v(0) de : b. Calculer le D.L.2v(0) de : (1 + x)1/3 . (1 + x)1/3 cos x (1 + x)1/3 cos x − 1 1 c. En déduire la limite suivante : lim − x→0 x2 3x 5.12. ( Extrait SVL1 P2 2007 ) a. Calculer le D.L.3v(0) des fonctions suivantes : x 7−→ (x + 1)e−x , x 7−→ ln(1 − x) et x 7−→ ln(1 − x) − (x + 1)e−x . Soit la fonction de la variable réelle f : x 7−→ f (x) = ln(1 − x) − (x + 1)e−x b1. Quel est son domaine de définition ? Soit C le graphe de f . b2. Quelle est l’équation de la tangente à C point d’abscisse x = 0 ? b3. Quelle est la position de C par rapport à la tangente en (0, f (0)) ? b4. Faire un dessin explicatif ; quelle est la nature du point (0, f (0)) ? 5.13. ( Extrait SVL1 T1 2007 ) a. Calculer pour chacune des fonctions suivantes le D.L.2v(0) de √ : 1/2 1/2 (1 + u) et (1 + 2x) puis cos 2x enfin (cos 2x) 1 + 2x. √ b. Soit la fonction réelle f : x 7−→ f (x) = (cos 2x) 1 + 2x . Déduire du développement précédent l’équation de la tangente au graphe Cf de f en x = 0, ainsi que la position du graphe par rapport à cette tangente. Illustrer par un dessin explicatif. 5.14. Limite de visibilité depuis le phare de Ouistreham : soit h = 38m la hauteur du phare au dessus du niveau de la mer, R = 6368km le rayon de √ la Terre. Remarquer que h/R << 1 et montrer que la limite de visibilité est l = 2hR. ◦ • ◦ • ◦ • ◦ 44