les vagues de ralph n. elliott
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/JANVIER 2005/ N° 44 Le magazine des warrants de la Commerzbank / La figure technique du mois / PAGE 9 / “Warrant School” / PAGES 2-3 Rendez-vous Le « Net Foreign à Dijon Securities Purchase » et Grenoble / Édito / PAGE 3 Quelle autre classe d’actif que les actions pour les gérants en 2005 ? Par Thibaud Renoult, Commerzbank Securities LES VAGUES DE RALPH N. ELLIOTT LES GRANDES THÉORIES DE L’ANALYSE TECHNIQUE / Nouvelles émissions / PAGE 6 IBM arrête son activité de fabricant de PC C’était une décision attendue et inéluctable. En faisant le choix des services dans les années 1990, International Business Machine ne pouvait faire autrement que de se séparer tôt ou tard de sa branche de fabrication de PC dont la rentabilité était très inférieure à celle de l’ensemble du groupe… Commerzbank vous souhaite une bonne et heureuse année 2005 / En privé / PAGE 10 Suivez vos warrants en direct : www.warrants.commerzbank.com [email protected] / TENDANCES DU MOIS / POINT PERFORMANCE LES PLUS FORTES HAUSSES DU MOIS E IN E IS D CO IQU ON M NÉ NT E AC -J US PU SO M DE000CB0ENB7 2360Z Vinci Call DE000CB97ST7 2631Z Nokia Put ICE RC LL D’EXE RITÉ U T IX PR MA A T/C NT RA AR F. W JCT R E S S P 100 18-mars-05 124 % 11 8% 17-juin-05 118 % -12 % DE000CB1CSE2 2509Z Placer Dome Inc Put DE000CB97RX1 2608Z Technip Call 140 18-mars-05 106 % 8% DE000CB97RY9 2609Z Technip Call 150 8% DE000CB0ELT3 Put 60 18-mars-05 104 % -10 % Put 20 18-mars-05 DE000CB1CSC6 2507Z Newmont Mining Put 40 18-mars-05 91 % -10 % 100 18-mars-05 88 % 10 % 2328Z Casino DE000CB1CPK5 2442Z EADS DE000CB9FUC8 2216Z Unibail Call 16 18-mars-05 111 % -17 % DE000CB0AMA9 2677Z STMicroelectronics Put 17-juin-05 105 % 12 17-juin-05 94 % -10 % 80 % -11 % DU 20 NOVEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2004. POINT VOLUME LES PLUS GROS VOLUMES DU MOIS NT E IQU N SI EI D CO N MO É MN E AC E CIC ER É LL ’EX RIT D TU IX PR MA A T/C -J US PU SO DE000CB0AKD7 2708Z EUR/USD Put 1,275 DE000CB0ALA1 2699Z CAC 40 Put 3700 07-mars-05 18-fév-05 DE000CB0AKB1 2706Z EUR/USD Call 1,325 07-mars-05 DE000CB0AKE5 2709Z EUR/USD Call 1,35 06-juin-05 DE000A0CSWK9 1910Z EUR/USD Call 1,30 07-mars-05 DE000A0CSXD2 1765Z Lafarge Call 70 18-mars-05 DE000CB97PX5 2560Z Carrefour Call 35 18-mars-05 DE000A0CS1C5 2128Z CAC 40 Put 3600 18-mars-05 DE000CB3YVM9 2380Z EUR/USD Call 1,30 06-juin-05 DE000CB0EWD4 2896Z USD/JPY Call 105 06-juin-05 L’EUR/USD retrouve les sommets ! En prenant 6 « ticks » en l’espace d’un mois, de 1,28 $ à 1,34 $, l’EUR/USD a repris la seconde place des sous-jacents les plus échangés sur Euronext Paris derrière le CAC 40. Les opérateurs ont porté toute leur attention sur le déficit de la balance commerciale américaine, publié à plus de 55 milliards pour conduire le dollar sur ses plus-bas face à l’euro malgré les bons chiffres du PIB du 3e trimestre aux États-Unis et la hausse des taux directeurs de la FED. Sur l’ensemble des marchés, les investisseurs sont plutôt haussiers. Ils échangent à 75 % des Calls Warrants plutôt que des Puts warrants. Renault retrouve le Top 10. La publication de la hausse en novembre de 25 % du niveau des ventes de son partenaire Nissan aux États-Unis y a fortement contribué. • Note : sources Commerzbank Securities sur l'ensemble des warrants sur actions, indices ou devises cotés à Paris, quels que soient les émetteurs, du 20 novembre au 20 décembre 2004. Les points volume et points performance ci-contre prennent en compte uniquement les warrants Commerzbank cotés à Paris, de maturité strictement supérieure au 20 janvier 2005 et de prime supérieure ou égale à 0,05 centime le 20 novembre 2004. LUNDI 3 JANVIER Stat. éco. France : Immatriculation de voitures neuves Stat. éco. États-Unis : Dépenses de construction MARDI 4 JANVIER Stat. éco. France : PIB 3e trim. Stat. éco. États-Unis : Commandes industrielles Ventes de véhicules JEUDI 6 JANVIER Stat. éco. France : Confiance des consommateurs Stat. éco. États-Unis : Demandes d’alloc. chômage Demandes continues VENDREDI 7 JANVIER Stat. éco. France : Déficit budgétaire Stat. éco. États-Unis : Taux de chomage Salaire horaire moyen Variation des emplois non agricoles Crédit à la conso LUNDI 10 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Stocks de commerce en gros MARDI 11 JANVIER Stat. éco. France : Balance commerciale Production industrielle Carrefour : Chiffre d’affaires 4e trim. Ingenico : Chiffre d’affaires 4e trim. MERCREDI 12 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Balance commerciale Budget de l’État JEUDI 13 JANVIER Stat. éco. France : Taux d’intérêt de la BCE Stat. éco. États-Unis : Indice des prix à l’importation Ventes au détails anticipées Demandes d’alloc. chômage Demandes continues Alstom : Chiffre d’affaires 3e trim. VENDREDI 14 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Indice des prix à la production Stocks des entreprises Production industrielle Utilisation des capacités IBM : Prévision de résultat 4e trim. Yahoo! : Prévision de résultat 4e trim. Intel : Prévision de résultat 4e trim. MARDI 18 JANVIER Stat. éco. France : Balance des paiements Stat. éco. États-Unis : Empire manufactoring Achat net de titres financiers par les étrangers MERCREDI 19 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Indice des prix à la consommation Mises en chantier eBay : Résultat 4e trim. / AGENDA / Actualités DU 20 NOVEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2004. PUT ALCATEL 0,28 % PUT NASDAQ-100 TOP 0,31 % PUT USD/JPY 0,48 % CALL CAC 40 30,18 % CAC 40 PUT EUR/USD 1,77 % CALL EUR/USD 5,67 % PUT CAC 40 18,48 % CALL ALCATEL CALL VIVENDI UNIVERSAL 10 DES SOUS-JACENTS LES PLUS TRAITÉS 3,69 CALL FRANCE TÉLÉCOM 2,48 % % 48,66 % EUR/USD 7,44 % Alcatel 3,97 % France Télécom 2,54 % Vivendi Universal 2,52 % EADS 1,65 % Total 1,32 % Suez 1,22 % Axa 1,19 % Renault 1,16 % / PARTICIPEZ À LA « WARRANT SCHOOL » / 2,45 % 2 Pour y participer, rien de plus simple ! ou envoyez-nous un e-mail à warrants@commerz / RENDEZ-VOUS / Besoin d’en savoir un peu plus sur les warrants ? Participez aux Rendez-vous de la « Warrants School », en région ! Les prochains rendez-vous auront lieu à Dijon le 1er février 2005 à 18h30 à l’ESC Dijon et à Grenoble le 3 février 2005 à L’École de Management de Grenoble (les lecteurs habitants ces départements ont reçu une invitation avec leur magazine Strike). Commerzbank vous invite à la « Warrant School » pour vous aider à mieux comprendre et utiliser les warrants. En groupe d’une vingtaine de personnes, vous pourrez assister à notre conférence de formation animée par nos spécialistes et leur poser toutes vos questions. Située dans le 2e arrondissement de Paris, la “Warrant School” vous propose gratuitement d’en connaître plus sur les warrants. ALORS, N’HÉSITEZ PAS À NOUS REJOINDRE : les prochaines sessions auront lieu le mercredi 5 janvier 2005 et le mercredi 2 février 2005. NOUVEAUTÉ : Les Rendez-vous de la « Warrants School » à Dijon et à Grenoble les 1er et 3 février 2005 (voir ci-contre). ATTENTION : CETTE OFFRE EST LIMITÉE AU NOMBRE DE PLACES DISPONIBLES. 0 800 80 10 80 appelez-nous au bank.fr, nous vous inscrirons sur simple demande. / ÉDITORIAL / Quelle autre classe d’actif que les actions pour les gérants en 2005 ? M algré de nombreuses incertitudes, les marchés actions devraient conserver leur attractivité en 2005. L’investissement des entreprises et le retour de la confiance seront autant d’éléments moteurs de soutien des indices internationaux car de moins en moins d’alternatives sont aujourd’hui proposées aux investisseurs. Que ce soit sur les marchés obligataires, sur l’or ou les matières premières en général, sur l’immobilier, aucune des autres classes d’actif ne présente aujourd’hui les attraits du marché actions. La première alternative : les obligations. En cycle de hausse des taux, les obligations souffrent,* ce qui limitent leur intérêt. Seconde alternative, les matières premières et leur incroyable parcours en 2004. L’or, par exemple a gagné 22 % sur le 2e semestre de cette année. Cette classe d'actif a été si performante en 2004 qu'elle incite aujourd'hui à la prudence, notamment à cause de son importante volatilité et parce qu'elles ont surtout THIBAUD RENOULT, Commerzbank Warrants © MARC BERTRAND JEUDI 20 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Demandes d’alloc. chômage Demandes continues Schneider : Chiffre d’affaires 4e trim. VENDREDI 21 JANVIER Stat. éco. France : Consommation des ménages Indice des prix à la consommation General Electric : Résultat 4e trim. MARDI 25 JANVIER Stat. éco. France : Permis de construire Stat. éco. États-Unis : Confiance des consommateurs Valeo : Résultat 4e trim. Casino : Chiffre d’affaires 4e trim. MERCREDI 26 JANVIER Texas Instrument : Prévison de rés 4e trim. STMicroelectronics : Rés. 4e trim. et annuel L’Oréal : Chiffre d’affaires 4e trim. Accor : Chiffre d’affaires annuel Air Liquide : Chiffre d’affaires 4e trim. Essilor : Chiffre d’affaires annuel JEUDI 27 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Commandes de biens durables Demandes d’alloc. chômage Demandes continues Indice “Help Wanted” Axa : Chiffre d’affaires annuel Lafarge : Chiffre d’affaires annuel Amazon.com : Prévison de rés 4e trim Microsoft : Rés 4e trim. VENDREDI 28 JANVIER Stat. éco. France : Taux de chômage Prix à la production Stat. éco. États-Unis : PIB 4e trimestre LUNDI 31 JANVIER Stat. éco. États-Unis : Revenu personnel Conso. des ménages Ventes de logements neufs profité de la faiblesse du dollar pour se renchérir. La 3e alternative est l’immobilier. Les marchés sont très actifs aux États-Unis et en Angleterre. Ils ont été alimentés ces deux dernières années par des taux d’intérêts accommodants. Ces derniers sont appelés à monter, ce qui suscite des craintes d’explosion de la bulle immobilière. En Europe, ces craintes sont moins importantes, mais les rendements attendus restent très inférieurs aux actions. Au bout du compte, on peut ainsi développer l’idée selon laquelle le compartiment actions pourrait être privilégié par défaut. La probabilité que les gérants, dont la part des capitaux en position d’attente est plus importante que la moyenne habituelle - situation qui ne devrait pas perdurer -, décident d’orienter leur allocation d’actif sur les actions au détriment des autres marchés, n’est pas négligeable. Un peu à l’image du comportement de l’euro contre le dollar où ce n’est pas forcément l’euro qui est fort mais plutôt le dollar qui est faible, ce n’est pas le marché action qui est particulièrement attractif mais plutôt les alternatives à celui-ci qui, elles, sont moins attrayantes. • * Quand les taux directeurs montent, le capital des obligations émises baisse. En effet, les obligations servent un intérêt fixe par rapport à leur nominal. Quand il y a hausse des taux directeurs, la différence entre le taux servi par l’obligation et le taux directeur est moins importante. En conséquence, le capital de l’obligation s’ajuste à la baisse pour que la différence entre le taux d’intérêt et les taux directeurs, en d’autres termes la prime de risque de l’obligation, soit la même. Mécaniquement, si l’intérêt est fixe par rapport au nominal et si le capital baisse, le montant de l’intérêt devient plus important. Des informations complémentaires ? 0800 80 10 80 ou [email protected] 3 Actualités / ANALYSE TECHNIQUE / Avec le concours de CHART'S LA LETTRE DES PREVISIONS BOURSIERES > DEPUIS LE 15 NOVEMBRE, l’indice CAC 40 reste enfermé dans un canal horizontal délimité à la hausse par le sommet à 3856, et à la baisse par un support clé à 3725. Cette période de zigzags est quelque peu difficile à appréhender. Deux séances consécutives dans le vert donnent l’illusion qu’un départ haussier se profile, mais le marché retombe lourdement à son point de départ. Si la tendance de fond demeure haussière, cette période de zigzags peut se prolonger jusqu’au début de l’année 2005. > DANS CES CONDITIONS, on prendra soin de ne prendre des positions acheteuses que sur repli, et non pas sur des accélérations. Ainsi, la zone comprise entre 3750 et 3725 offre toujours une bonne opportunité d’achat dans une optique de court terme. À moyen terme, la rupture du support à 3725 ne remettrait pas en cause le biais haussier qui devrait caractériser le premier trimestre 2005. > NÉANMOINS, l’indice CAC 40 reculerait jusqu’à 3680 avant de trouver un plancher. Seule la cassure des 3600 validerait une tendance baissière avec 3450 et 3300 en ligne de mire. À la hausse, c’est le franchissement en clôture des 3856 qui signalera une nouvelle envolée vers les objectifs à 3870 puis 3900. • © CHART’S 2004 CAC 40 Publié le 20/12/2004 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours 20 jours EUR/USD © CHART’S 2004 > LE MOUVEMENT DE HAUSSE de l’euro/dollar s’est finalement prolongé jusqu’à nos objectifs à 1,3200 puis 1,3400. La parité a même flirté avec le seuil symbolique des 1,3500. Sur le plan de l’analyse technique, les indications sont mitigées. Les indicateurs de tendance restent dans le vert et plaident en faveur d’une poursuite de la hausse vers 1,3700. En revanche, le calcul d’objectifs à l’aide de techniques de projection suggère que l’euro/dollar a atteint une cible importante avec le seuil des 1,3400. > AINSI, UNE POUSSÉE FRANCHE au-delà de la zone 1,3400/1,3500 est une condition à exiger pour valider une poursuite directe de la hausse vers 1,3700, puis vers le seuil psychologique des 1,4000. Tant que cette condition n’est pas remplie, nous favoriserons un scénario de consolidation en direction de 1,2930, l’ancien record de février 2004, puis 1,2750, qui marque la moitié du «rallye» de 1,2000 à 1,3500. • Publié le 20/12/2004 4 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours 20 jours Renault : une phase de consolidation s’est dessinée A NASDAQ-100 Depuis son débordement en avril, cette zone offre un soutien à la valeur. On notera les deux tests victorieux lors des corrections de mai et juillet. Or, les indicateurs techniques journaliers présentent des divergences haussières, ce qui s’interprète comme un affaiblissement de la dynamique du mouvement correctif. Conclusion : tant que 58 euros est support, la tendance est haussière avec 62,50 euros, puis 67 euros en ligne de mire. Alternativement, la cassure de 58 euros validerait un décrochage sur 55 euros. • © CHART’S 2004 près un plus haut historique à 70,40 euros atteint le 14 septembre, une phase de consolidation s’est dessinée. Les cours sont ainsi revenus autour du seuil des 60 euros. Si les indicateurs restent dans le rouge, la présence d’un support technique et l’affaiblissement de la dynamique de baisse annoncent une reprise prochaine. Ainsi, la zone comprise entre 60 et 58 euros correspond à une ancienne résistance horizontale, active entre septembre 2003 et avril 2004. Publié le 20/12/2004 © CHART’S 2004 RENAULT Publié le 20/12/2004 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours Heure 19:00 Place New York Moyenne mobile 50 jours 20 jours > SUR UNE BASE HEBDOMADAIRE, les indicateurs techniques sont haussiers et ne montrent pas de signe de retournement ; ils plaident ainsi en faveur de nouveaux plus-hauts annuels. On notera qu’après le dépassement de l’ancien point haut annuel à 1560, l’indice a poursuivi son ascension à un rythme moins soutenu, rendant ainsi le mouvement haussier moins vulnérable. > À PLUS COURT TERME, on notera également le soutien apporté par les moyennes mobiles à 20 et 50 jours, qui préservent le biais haussier en apportant des niveaux de support sur lesquels se termineront les corrections potentielles. Cependant, les indicateurs techniques montrent des signes d’essoufflement, voire des divergences baissières. Cela avertit d’un risque correctif en cas de rupture du support à 1575. > EN CONCLUSION, tout en surveillant une éventuelle validation de signaux vendeurs, nous favorisons une poursuite de la hausse en direction de 1650 puis 1700 en extension. Dans le scénario alternatif, la rupture de 1575 entraîne une accélération baissière en direction de 1550, voire 1520. • 20 jours 5 Nouvelles émissions EADS : le projet Thales et l’équilibre franco-allemand / ACTIVITÉ / Défense et Aéronotique / PLUS-HAUT 12 MOIS / 24,95 euros / PLUS-BAS 12 MOIS / 16,37 euros / PER 2003/2004 / 19,71/17,19 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 11,67 % / SITE INTERNET / www.eads.net / CONSENSUS / 16 acheter, 11 conserver, 2 vendre (sur 29 analystes) > Les différents actionnaires d’EADS, Lagardère et l’État à hauteur de 15 % chacun du côté français et DaimlerChrysler à hauteur de 30 % du côté allemand créent une structure de gouvernance d’entreprise ainsi faite qu’il est difficile d’établir des compromis alliant l’intérêt des industriels d’une part, et des politiques des 2 principales nations représentées d’autre part. Jusqu’ici cela a plutôt bien fonctionné malgré quelques frictions ces derniers temps sur fond de rumeur de fusion avec Thales. Sur ce point, en 2005, l’entreprise devra statuer. Les spécialistes du dossier estiment qu’une telle fusion aurait du sens pour rétablir l’équilibre entre les différents métiers du groupe, et notamment réduire l’hégémonie de l’aviation civile sur le pôle défense. Airbus contribue à hauteur de 60 % du chiffre d’affaires et jusqu’à 80 % des résultats de l’ensemble. L’intégration de Thales permettrait de constituer un groupe plus équilibré qui se positionnerait directement à la 2e place mondiale derrière… Boeing(1). Du côté français, tout le monde semble d’accord, notamment Noël Forgeard qui avait œuvré à un rapprochement comparable entre Matra et Thales en 1999 et qui n’avait pas abouti à l’époque. La partie délicate du dossier est plutôt du côté allemand. Une fusion réduirait la part de Daimler-Chrysler dans le nouvel ensemble, à moins de 25 % du capital alors que les actionnaires de droit français serait porté à au moins 36 %. Pour les convaincre, Noël Forgeard devra développer des trésors de diplomatie car les derniers arbitrages de Bercy sur les dossiers Alstom et Snecma-Sagem (ou les entreprises > Il est peu d’entreprises comme eBay. Il s’agit en effet d’un dinosaure rescapé d’une époque pas si lointaine, mais que personne n’a oublié : la bulle Internet. Au même titre qu’Amazon, Yahoo ou Google, eBay fait partie des désormais géants d’Internet, également appelés « Pure Players »(1). Fondée en septembre 1995 par le français Pierre Omydiar, la société disposait, fin 2004, d’une capitalisation boursière supérieure à 75 milliards de dollars. Son activité est assez facile à comprendre : eBay est une plate forme de commerce Internet sur 6 27 25 23 21 19 17 15 12/03 03/04 06/04 09/04 12/04 allemandes n’ont pas été sollicitées) n’ont pas ménagé les susceptibilités outre-Rhin même si, entre temps, le locataire du ministère de l’Économie a changé. T. R. (1) Airbus est devant son concurrent américain sur l’aviation civile ,mais derrière si l’on tient compte de l’ensemble de leurs activités, et notamment militaires. EADS C C C B Mnémo. ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % 2440Z 2668Z 2669Z 2753Z DE000CB1CPH1 DE000CB0ALR5 DE000CB0ALS3 DE000CB0AQL7 Call Call Put Put 23,00 23,00 21,00 22,00 18-mars-05 14-sep-05 17-juin-05 14-sep-05 5/1 5/1 5/1 5/1 35 43 42 49 11,54 6,85 5,47 4,38 La belle histoire d’Ebay / ACTIVITÉ / Ventes aux enchères sur Internet / PLUS-HAUT 12 MOIS / 118,18 euros / PLUS-BAS 12 MOIS / 61,08 euros / PER 2003/2004 / 102,46/94,21 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 34,31 % / SITE INTERNET / www.ebay.fr / CONSENSUS / 14 acheter, 8 conserver, 1 vendre (sur 23 analystes) Sources Reuters 29 Sources Reuters 130 laquelle on peut quasiment tout acheter ou tout vendre, via un simple système d’enchères. Le modèle économique du site est simple, il se rémunère en prélevant une commission sur la vente. Les paiements étant effectués via le site, il n’y a pas de risque de contrepartie. Du point de vue de la profitabilité, eBay est devant les trois autres « Pure Players ». Sa marge d’exploitation de l’ordre de 30 % (données du 3e trim. 2004), est supérieure de 7 points à celle de Google (moteur de recherche), de 12 points à celle de Yahoo (portail) et de 26 points à celle d’Amazon (vente en ligne). En fait, en termes de ratios financiers, eBay fait davantage penser à un éditeur de logiciel comme Microsoft. eBay fournit en fait une technologie, une plate forme, en échange de laquelle elle perçoit une rémunération. D’un point de vue strictement boursier, la performance est également notable : + 83 % sur l’année 2004. La généralisation des accès Internet haut-débit 120 110 100 90 80 70 60 50 40 12/03 03/04 06/04 09/04 12/04 et le changement des habitudes de consommation dans la tranche des 25/35 ans ont conduit à l’augmentation de la fréquence des achats en ligne. Aujourd’hui, un Français sur quatre est concerné par ce qu’on appelle l’e-commerce (achats sur Internet). Méconnu en France, eBay est un des sous-jacents les plus utilisés en Europe. À titre de comparaison, il s’est échangé le mois dernier en Europe EBAY Mnémo. C 2831Z C 2832Z ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % DE000CB0ATS6 DE000CB0ATT4 Call Call 120,00 140,00 18-mars-05 16-sep-05 20/1 20/1 45 31 8,77 6,64 >>> >>> 14 millions d’euros de prime sur le sous jacent Alcatel, 13 millions sur France Télécom et 10 millions sur les warrants Vivendi Universal. Si eBay avait la même réussite en France que celle rencontrée en Europe, avec 10 millions d’euros de primes / / / / / / / / / / / / / / / / / / échangés, il viendrait se placer aux côtés de Vivendi à la 4e place des sous-jacents actions les plus utilisés par les investisseurs français. T. F. Attention ! En janvier 2005, (1) Entreprise réalisant depuis son origine son chiffre d’affaire via Internet. 19 warrants Commerzbank arrivent à maturité IBM arrête son activité de fabricant de PC Conscient du fait qu’il aurait beaucoup de mal à rivaliser avec la concurrence chinoise dans la fabrication de PC, domaine où il est important de bénéficier d’une part d’économies d’échelles toujours plus grande et d’autre part, d’un coût de la main d’œuvre toujours plus faible, il a préféré céder sa filiale et sa dette (500 millions de dollars). En échange, Lou Gerstner a obtenu 600 millions de dollars et une participation de 20 % à son capital. En conséquence, le président d’IBM fait d’une pierre 2 coups, voire 3… Il est actionnaire d’une entreprise anciennement concurrente, Lenovo, et désormais 3e fabricant mondial de PC derrière DELL et HP. Cette cession et prise de participation ou « partenariat » tel qu’annoncé par les dirigeants des 2 entreprises, permet ensuite à IBM de récupérer le contrat de maintenance et de financement de PC Lenovo pour un montant non dévoilé. Enfin, il abandonne un pan de son activité montré du doigt par les analystes, car très peu rentable. Ils apprécieront sans doute. Aujourd’hui IBM, ou devrait-on dire IBM Global Services, réalise 70 % de son chiffre d’affaires dans une activité à forte marge : le conseil et les services informatiques. C’est peut-être pour cette raison qu’à chiffre d’affaires comparables (IBM réalise que 10 à 20 % de chiffre d’affaires de plus que Hewlett Packard(2)), IBM vaut aujourd’hui 2,5 fois plus cher que son concurrent (160 milliards de dollars de capitalisation pour IBM contre 60 milliards pour HP). T. R. / ACTIVITÉ / Informatique / PLUS-HAUT 12 MOIS / 100,43 euros / PLUS-BAS 12 MOIS / 81,90 euros / PER 2003/2004 / 19,96/19,21 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 10,70 % / SITE INTERNET / www.ibm.com / CONSENSUS / 17 acheter, 7 conserver, 1 vendre (sur 25 analystes) > C’était une décision attendue et inéluctable. En faisant le choix des services dans les années 1990, International Business Machine ne pouvait faire autrement que de se séparer tôt ou tard de sa branche de fabrication de PC dont la rentabilité était très inférieure à celle de l’ensemble du groupe… Les warrants qui arrivent à maturité le 21 janvier 2005 seront radiés de la cote le vendredi 14 janvier 2005. Cela signifie qu’ils peuvent être échangés jusqu’à la clôture de la séance de la veille, le jeudi 13 janvier 2005 à 17h25. Si néanmoins vous ne pouvez pas revendre votre warrant dans les temps, pas de panique ! Vous pouvez l’exercer à condition qu’il soit dans la monnaie. Vous disposez d’une dizaine de jours pour en faire la demande auprès de votre courtier. Mieux : la plupart des warrants Commerzbank sont à exercice automatique. Vous n’avez aucune démarche à effectuer, vous recevez sur votre compte la valeur intrinsèque du warrant à l’échéance quelques jours après la date de maturité. (1) Surnom donné à IBM en raison de la couleur, bleu foncé, de la tenue réglementaire de ses salariés. (2) IBM prévoit un chiffre d’affaires de plus de 92 milliards $ contre 80 milliards pour HP. 105 Sources Reuters L’inventeur du légendaire « Personal Computer », ou ordinateur personnel, n’en fabriquera désormais plus un seul. « Big blue »(1) n’en est pas d’ailleurs à son premier recentrage depuis 1911, date de la création de l’entreprise. Dans les années 1950, il se sépare de ses tabulateurs, sortes de machines à écrire très perfectionnées de l’époque. Dans les années 1980, il vend son activité de périphérique, principalement les imprimantes, qui deviendra Lexmark, puis dans les années 1990, cède son activité de composants (disques durs et télécoms). En d’autres termes, l’entreprise aux 350 000 salariés préfère être spécialiste, mais sa spécialité peut changer comme le montre son histoire : machines à écrire, ordinateurs personnels puis services. En comparaison, HewlettPackard suit la stratégie inverse… L’entreprise dirigée par Carli Fiorina est partie de son premier métier, les imprimantes, pour développer une à une toutes les activités annexes, de la fabrication de PC aux services informatiques. Mais être multi-spécialiste aujourd’hui n’est pas forcément du goût des investisseurs et Lou Gerstner, président IBM, l’a bien compris. Si vous souhaitez revendre ces warrants, vous devez impérativement passer votre ordre avant la clôture du 6e jour ouvré précédant la date de maturité. Les warrants sont en effet radiés de la cote 5 jours ouvrés avant leur date d’expiration (6 jours ouvrés si l’on inclut la date de maturité). 100 95 90 85 Comment reconnaître ces warrants arrivant à maturité ? Ils sont signalés par une date de maturité en gras dans la cote, encart séparé de votre magazine Strike. 80 12/03 03/04 06/04 09/04 12/04 IBM B C C C Mnémo. ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % 2500Z 2834Z 2501Z 2835Z DE000CB1CRV8 DE000CB0ATV0 DE000CB1CRW6 DE000CB0ATW8 Call Call Put Put 90,00 100,00 80,00 90,00 18-mars-05 17-juin-05 18-mars-05 17-juin-05 10/1 10/1 10/1 10/1 75 44 6 27 8,8 10,8 14,37 11,41 La règle des 5 jours (6 jours si l’on tient compte de la date de maturité) ouvrés est une règle d’usage susceptible d’être modifiée par Euronext. Ce dernier informe les émetteurs de la date de retrait par avis, environ 1 mois avant la date de maturité. Pour être sûr de la date de radiation du warrant, appelez-nous au numéro vert 0 800 80 10 80 une quinzaine de jours avant la date de maturité. 7 Valeurs à suivre Essilor récupère son dû ! restauration collective est pourtant Sodexho situé au 39e rang des capitalisations tire sa révérence. boursières en France, mais cela ne lui suffit plus. Le capital flottant (part Écartée au dernier moment de la des actions en libre circulation) et le course pour gagner la place d’Aventis volume échangé par jour est très inférieur au sein du CAC 40 par Publicis à la à celui d’Essilor, de Publicis ou de surprise générale, Essilor a retrouvé les faveurs du conseil scientifique d’Euronext Cap Gemini. On pourra jouer la hausse ou la baisse d’Essilor avec les Calls 2444Z et fera son entrée dans l’indice pilote des ou les Puts 2445Z et ceux de Sodexho valeurs françaises le 3 janvier 2005. avec les Calls 2792Z ou les Puts 2794Z. Elle qui avait perdu quelques plumes à l’annonce de la promotion de Publicis, a regagné 3 % le jour de la publication de sa propre promotion. Après six années de bons et loyaux services, Sodexho doit s’incliner devant le dynamisme du numéro Quel meilleur baromètre que celui de 1 mondial des fabricants de verres l’investissement pour Reprise ophtalmiques. Le spécialiste de la de l’investissement ! Sources Reuters mesurer la confiance 56 des entreprises dans 54 leur avenir et donc parallèlement celle 52 des investisseurs dans le marché actions ! 50 En l’espace d’une dizaine de jours, ce sont 48 Annonce de 46 4 fusions majeures qui ont eu lieu son entré dans 44 aux États-Unis, notamment dans le secteur le CAC 40 42 des logiciels. Après de longues et âpres 40 négociations, Oracle à mis la main 38 sur son concurrent PeopleSoft pour 36 Vagues de fusions sur le marché américain ! 12/03 03/04 06/04 09/04 Sources Reuters 28 26 24 22 20 18 16 12/03 03/04 06/04 09/04 12/04 10,3 milliards de dollars. Veritas en a fait de même avec Symantec pour 13 milliards de dollars, rien n’est trop beau pour rivaliser avec le numéro 1 Microsoft. Dans un tout autre secteur, le paramédical, Johnson & Johnson a pris le contrôle de Guidant pour 25,4 milliards de dollars. On garde le meilleur pour la fin : Sprint opérateur, numéro 3 de la téléphonie mobile aux États-Unis, a fait une offre de 36 milliards de dollars sur le numéro 5 du secteur, NEXTEL. Au total, ce sont 838 milliards de dollars qui ont été investis dans de telles opérations en 2004, soit 46 % de plus qu’en 2003. 12/04 / WARRANTS RECOMMANDÉS DANS LA PRESSE ET SUR INTERNET / 8 Journal Sous-jacent Recom. C/P Strike Maturité Parité Quotité Mnémonique Delta %* Élasticité %* La Vie Financière 24/12/2004 La Vie Financière 24/12/2004 Boursier.com 16/12/2004 FirstInvest 14/12/2004 FirstInvest 14/12/2004 Investir 11/12/2004 Investir.fr 09/12/2004 Boursier.com 08/12/2004 laVF.com 08/12/2004 FirstInvest 07/12/2004 FirstInvest 07/12/2004 La Vie Financière 03/12/2004 Valeurs Actuelles 03/12//2004 Valeurs Actuelles 03/12//2004 Boursier.com 02/12/2004 laVF.com 02/12/2004 laVF.com 01/12/2004 FirstInvest 31/11/2004 FirstInvest 29/11/2004 La Vie Financière 26/11/2004 laVF.com 25/11/2004 laVF.com 24/11/2004 laVF.com 24/11/2004 Boursier.com 23/11/2004 FirstInvest 22/11/2004 Valeurs Actuelles 19/11/2004 FirstInvest 18/11/2004 FirstInvest 18/11/2004 laVF.com 18/11/2004 Publicis Publicis Valeo Air France Air France Crédit Agricole Danone EUR/USD Air Liquide Société Générale Société Générale Air Liquide Barrick Gold Newmont Mining EUR/USD Renault Michelin Axa Renault Michelin Crédit Agricole Carrefour Carrefour Google Air Liquide Casino Publicis Publicis Publicis Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Call Call Call Call Call Call Put Put Call Call Call Call Call Call Call Call Put Call Put Put Put Call Call Put Call Call Call Call Call 22 24 34 14 15 24 65 1,275 140 80 80 140 24 50 1,325 85 45 17 60 45 21 32 35 170 140 68 25 24 22 17-juin-05 14-sep-05 17-juin-05 18-mars-05 17-juin-05 17-juin-05 18-mars-05 07-mars-05 17-juin-05 18-mars-05 17-juin-05 17-juin-05 17-juin-05 17-juin-05 7-mars-05 17-juin-05 18-mars-05 18-mars-05 17-juin-05 18-mars-05 17-juin-05 14-sep-05 18-mars-05 18-mars-05 17-juin-05 15-déc-05 18-mars-05 14-sep-05 17-juin-05 5/1 5/1 5/1 4/1 4/1 5/1 10/1 100/1 20/1 10/1 10/1 20/1 5/1 10/1 100/1 20/1 5/1 4/1 20/1 5/1 5/1 10/1 10/1 50/1 20/1 20/1 10/1 5/1 5/1 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 500 1000 1000 1000 1000 1000 1000 500 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 2673Z 2674Z 2620Z 2305Z 2418Z 2567Z 2268Z 2708Z 2537Z 2474Z 2475Z 2537Z 2499Z 2639Z 2706Z 2675Z 2446Z 2428Z 2344Z 2446Z 2568Z 2665Z 2560Z 2688Z 2537Z 2326Z 2467Z 2674Z 2673Z 71 57 28 55 44 37 42 18,9 36 24 31 35 52 35 52 36 35 70 49 35 36 75 60 38 36 21 42 57 71 5,1 5,4 8,5 8,3 6,7 10,3 15,3 36,8 12,4 17,6 12,7 12,8 5,7 5,1 27,1 9,8 10,5 8,2 6,7 10,5 8,9 5,5 10,7 3,9 12,4 8,5 11,2 5,4 5,1 * Au 17 décembre 2004. En octobre et en novembre, les spécialistes warrants de la presse financière ont recommandé vingt-neuf warrants Commerzbank. (Attention aux dates de publication indiquées à côté des supports.) En privé / LA FIGURE TECHNIQUE DU MOIS / Sources Bloomberg 1,2 1 80 0,8 impact sur la volatilité 60 0,6 40 ’entrée d’une valeur dans un indice de référence a généralement pour effet d’initier une pression acheteuse de la part des gestionnaires de fonds indiciels. Cette pression est suffisamment importante pour faire décaler le titre en question de façon inhabituelle. La volatilité historique qui mesure les variations passées d’un sous-jacent, s’appréciera alors forcement du fait que l’amplitude du mouvement de cours est plus grande. Quant à la volatilité implicite, celle qui est observée sur les marchés de référence tels que le Monep, les marchés de gré à gré ou interbancaires, elle fera le chemin inverse… Par quel miracle ? C’est très simple, l’entrée dans l’indice CAC 40 signifie davantage de transactions sur le titre de l’heureux élu. Davantage de transaction signifie plus de liquidité ce qui est de nature à rassurer les investisseurs. La volatilité implicite peut être considérée parfois comme une mesure du risque d’un titre, lorsque ce dernier est plus liquide, la volatilité implicite a tendance à baisser, et Essilor se trouve dans cette situation. Que se passet-il lorsque que l’on sort du CAC 40 ? Logiquement la volatilité fait le chemin inverse : elle se tend. • L 0,4 20 0,2 0 0 L 01/01 01/02 e « Net foreign securities purchase » (ou en français : achat net de titres financiers par les étrangers) est un indicateur américain publié mensuellement depuis le 31 janvier 1977. Cet indicateur représente le solde net entre les entrées de capitaux sur le sol américain destinés à acheter des titres financiers, et les sorties de capitaux suite à des ventes de titres financiers. Il prend donc en compte les achats et les ventes des Bons du trésor américain, des obligations d’agences gouvernementales, des obligations des sociétés privées et des actions. Sont également comptabilisés dans cet indicateur les obligations et les actions de sociétés étrangères cotées aux États-Unis. Cet indicateur est une des composantes de la balance des paiements. L’évolution de cet indicateur permet de mesurer l’attractivité des actifs américains et de l’économie américaine de façon plus large. Le « net foreign securities purchase » pour le mois d’octobre s’est établi 01/03 01/04 à 48,1 milliards de dollars après 67,5 milliards de dollars en septembre. C’est la première fois depuis un an que cet indicateur ne progresse pas. Il est l’illustration parfaite des craintes grandissantes des investisseurs internationaux et des banques centrales sur la santé de l’économie américaine. Les augmentations du déficit commercial ainsi que du déficit budgétaire, sur lequel Alan Greenspan, le gouverneur de la FED, a beaucoup insisté ces derniers temps, doivent être contrebalancées par un afflux de liquidité sur le territoire américain pour maintenir l’équilibre de la balance des paiements. Il faut qu’en valeur les flux entrants soient égaux aux flux sortants. En conséquence, le recul du « Net foreign securities purchase » doit donc être accompagné d’une réduction des déficits pour maintenir l’équilibre. Ce n’était pas le cas en novembre, puis le déséquilibre de la balance commerciale a atteint 55 milliards d’euros. Une pression baissière de plus pour le dollar… • P. B. Sur le CAC 40, la volatilité continue de se détendre mais a un rythme plus mesuré que sur le mois d’octobre. Elle avait bénéficié à ce moment là de l’issue des élections américaines et des bons chiffres du chômage. Sources Bloomberg 18 17 Vol. Puts Indice CAC 40 16 3900 3850 3800 15 14 3750 13 3700 12 Vol.Call 3650 11 10 10 /1 0/ 04 01/00 3600 18 /1 2/ 04 100 Entrée ou sortie des valeurs de l’indice CAC 40 : 28 /1 1/ 04 1,4 18 /1 1/ 04 120 28 /1 0/ 04 « Net Foreign Securities Purchase » om Volatilité EUR/USD Zo Le « Net Foreign Securities Purchase » ou Achat net de titres financiers par les étrangers 9 En privé LES GRANDES THÉORIES DE L’ANALYSE TECHNIQUE : Les vagues de Ralph La volonté de l’homme de dominer son environnement en anticipant les événements à venir n’est pas propre aux marchés financiers, elle trouve son origine dans la nature humaine. D ès 1851, Clément Juglar, un économiste français, expose que les mariages, les morts et les naissances semblent soumis à une évolution cyclique. Il transposa cette observation à l’économie en 1860, et observa que les planchers et paliers de chaque cycle économique étaient séparés par 9,2 ans en moyenne. Par la suite, d’autres économistes s’attachèrent à étayer cette thèse de cycles économiques, parmi lesquels Kitchin, Kondratieff ou Schumpeter. On peut dire que la théorie des vagues d’Elliott est dans la même ligne, car elle tente de systématiser le comportement des investisseurs afin d’anticiper leurs réactions à venir, et par-là même de prévoir l’évolution des marchés. En effet, Ralph N. Elliott, un Américain ancien comptable d’une société de chemin de fer, s’inspira de la théorie de Charles Dow ainsi que des travaux du mathématicien Fibonnacci. Il publia en 1938 un ouvrage intitulé The Wave 10 Principle (Le Principe des vagues). Il écrivit l’ouvrage définitif sur sa théorie en 1946, sous le titre assez sobre de Nature’s Law. The Secret of Universe (Loi de la Nature. Le Secret de l’Univers). Cette théorie fût remise au goût du jour par Robert Prechter dans son ouvrage The Elliott Waves Principle (Le Principe des vagues d’Elliott), publié en 1978. Ainsi Elliott a aggloméré ses deux principales influences pour élaborer sa théorie, ce qui lui confère une approche à la fois comportementaliste (Théorie de Dow) et mathématique (ratios de Fibonnacci). Comme évoqué précédemment, l’économie en général et les marchés en particulier connaissent des cycles. La théorie des vagues d’Elliott repose donc sur l’étude de ces cycles et des mouvements qui les composent, afin d’identifier et d’évaluer l’amplitude d’un mouvement, haussier ou baissier. Elliott expose dans sa théorie que les cycles élémentaires sont composés d’une tendance principale en 3 vagues (cf. Schéma 1) numérotées 1, 3 et 5, entrecoupées par deux vagues de baisse, numérotées 2 et 4. Ce mouvement de hausse en 5 phases est toujours suivi d’une correction en 3 vagues désignées par a,b et c, où b est une phase de rebond. Il s’agit de la configuration classique d’un cycle élémentaire. À l’intérieur de ce cycle se trouve donc l’inspiration de la théorie de Dow : accumulation par les astucieux, imitation par les suiveurs, distribution par les astucieux. Si l’on cherche à transposer ce comportement sur les vagues d’Elliott, cela donne : les astucieux en vagues 1 et 3, les suiveurs en vague 5 et la distribution en vagues a et c. Ensuite il faut prendre en considération le degré de ce schéma de base. Elliott en dénombrait 9, du Grand Supercycle qui dure 200 ans au sous-minuette qui dure quelques heures. On retrouve donc différents niveaux de lecture avec des cycles d’une durée différente, qui contiennent eux-mêmes des 1 Vagues d’impulsion Vagues correctives a 5 N. Elliott b c 4 3 2 1 cycles, et ainsi de suite à la manière de poupées russes (Schéma 2). Il faudra donc que le chartiste soit capable de faire la distinction entre une phase en 5 vagues ou 3 vagues. En effet, ceci lui permettra d’anticiper le mouvement à venir. Quelques trucs en vrac : la vague 2 peut retracer jusqu’au point de départ de la vague 1. La vague 3 est généralement la plus grande. La vague 4 ne doit pas repasser sous la vague 1. La vague 5 est en général égale à l’amplitude de la vague 1. On remarque ainsi l’influence de la théorie de Charles Dow sur R.N. Elliott, puisque là où Dow parlait d’une avancée en 3 phases de tendances haussières, Elliott parle lui d’une avancée en 5 vagues. Une fois que l’on reconnaît les vagues, il convient d’en mesurer l’amplitude ou de prévoir le niveau que l’on atteindra en fin de correction, afin de se fixer des objectifs de trading. C’est dans cette partie de la théorie des vagues qu’intervient le ratio de Fibonnacci. La base mathématique de la théorie des vagues est une séquence de nombre découverte par Léonardo Fibonnacci : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, etc. Cette suite a plusieurs caractéristiques. Tout d’abord la somme de 2 nombres consécutifs est égale au nombre supérieur, de telle sorte que dans la suite n = (n-1) + (n-2). De plus, le ratio entre un nombre donné et le nombre directement inférieur est environ de 1,618, ce chiffre étant également appelé nombre d’or. Son inverse est 0,618, le ratio d’or. Dans la théorie d’Elliott, on retrouve souvent ces nombres pour calculer l’amplitude des mouvements en fonction des mouvements précédents, et pour anticiper les niveaux de retracement et de correction (Schéma 3). Les ratios à privilégier sont : 0,318 ; 1/3 ; 50% ; 0,618 ; 2/3. Cependant, la théorie d’Elliott, comme les autres outils, indicateurs ou méthodes d’analyse technique, n’est pas destinée à être utilisée seule. Elle vient en complément des outils évoqués précédemment dans Strike. Le chartiste avisé saura même faire cadrer les vagues d’Elliott avec des biseaux ou des drapeaux par exemple, ce qui lui permettra de renforcer ses convictions. • 2 1 5 2 (b) 4 a c 1 2 1 4 3 4 b b 1 5 2 3 3 (a) (1) a 5 5 c 1 4 b (c) (4) 2 3 2 a 1 4 c (2) 2 3 (3) 5 [1] and [2] = 2 vagues (1), (2), (3), (4), (5), (a), (b), (c) = 8 vagues 1, 2, 3, 4, 5, a, b, c, etc. = 34 vagues 3 5 T. F. Biblio : L’Analyse technique, pratiques et méthodes, Thierry Béchu et Eric Bertrand ; Analyse technique des marchés financiers, John Murphy ; La Psychologie des marchés financiers, Lars Tvede. 4 a b c 1/3 .382 3 50 % 2 1 .618 2/3 11 Entre nous / LES LECTEURS ONT LA PAROLE / Question : Comment est-il possible de retrouver un historique de cours sur un warrant ? QUESTION POSÉE PAR E-MAIL À L’ADRESSE [email protected] L a Commerzbank a développé sur son site Internet tout un ensemble d’outils permettant d’analyser les évolutions dans les prix des warrants. Un de ces outils permet en particulier de comparer graphiquement l’évolution du cours d’un warrant avec celui de son sous-jacent. Grâce à cet outil, il est dorénavant possible d’analyser l’ensemble des variations d’un warrant au cours de sa vie et d’obtenir ainsi un historique graphique. Pour atteindre cet outil de la page d’accueil du site Commerzbank Warrants (warrants.commerzbank.com), il faut tout d’abord indiquer dans la case : Prix Express, le code mnémonique du warrant dont on désire connaître l’historique. Une fois sur la page “Résultat de la recherche”, il faut cliquer sur la deuxième petite icône présente devant le libellé du warrant. 12 Cette petite icône symbolise un graphique, car elle renvoie à un outil permettant de comparer graphiquement et deux à deux, de nombreuses variables (prix du warrant, volatilité, delta…). Il suffit d’indiquer pour une des deux courbes la variable qui vous intéresse, dans notre cas, le cours du warrant. Il est alors possible de suivre les évolutions historiques du prix du warrant. AVERTISSEMENT La Commerzbank attire l’attention du public sur le fait que les warrants sont des produits de nature optionnelle qui sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations, voire d’arriver à échéance en ayant perdu toute valeur. Tous les warrants font l’objet d’une note d’information visée par l’AMF. Les informations contenues dans le présent document n’ont aucune valeur contractuelle et sont données à titre indicatif uniquement. Le présent document ne constitue en aucune manière une offre d’achat ou de vente, ou une incitation à vendre ou à acheter des warrants. Commerzbank ne pourra être tenue pour responsable de toutes pertes ou dommages résultant de façon directe ou indirecte de la consultation ou de l’utilisation du présent document. 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