Les warrants dans la fièvre des
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Les warrants dans la fièvre des
/MARS 2006/ N° 57 Le magazine des warrants de la Commerzbank / Les concepts de base de l’analyse financière / PAGE 9 Le Bilan / Le point sur / PAGE 6 / Zoom Vol. / PAGE 9 BNP Paribas, Arcelor et Scor Arcelor : la « vol. » peut chuter Les warrants dans la fièvre des / Le point sur / PAGE 6 Cap Gemini va mieux ! Le numéro 1 européen des services et de l’ingénierie informatique devrait même renouer avec les bénéfices cette année, chose qu’il n’avait pas été en mesure de faire depuis 2001. Le rééquilibrage de son activité vers l’infogérance et le redressement de sa filiale américaine réduisent sa dépendance au cycles économiques. Le titre a repris 55 % en 2005 après avoir abandonné 33 % en 2004, année où le CAC 40, lui, avait gagné plus de 12 %. / En privé / PAGE 10 Suivez vos warrants en direct : www.warrants.commerzbank.com [email protected] Les investisseurs sont toujours sur les Calls ! / TENDANCES DU MOIS / POINT PERFORMANCE LES PLUS FORTES HAUSSES DU MOIS ISIN DE CO DE000CB2LBD9 t E CIC É XER ALL D’E TURIT X T/C I A U P PR M E T IQU EN ON AC ÉM S-J N U M SO T AN RR WA . F JCT SSPER 3188Z Arcelor Call 24 16-mars-06 1960,00 % 37,84 % DE000CB2PNX3 4199Z Arcelor Call 24 DE000CB2MNK7 3588Z Lafarge Call 80 16-mars-06 894,12 % 16,80 % DE000CB2PNZ8 4201Z Arcelor Call 26 13-déc-06 608,89 % 37,84 % DE000CB2PNY1 4200Z Arcelor Call 24 15-sep-06 596,08 % 37,84 % DE000CB2PNW5 4198Z Arcelor Call 22 15-juin-06 501,41 % 37,84 % DE000CB2NQV5 3865Z Arcelor Call 21 16-mars-06 488,31 % 37,84 % 15-juin-06 927,27 % 37,84 % DE000CB2PSE2 4278Z Lafarge Call 85 15-juin-06 472,00 % 16,80 % DE000CB2PAK7 4110Z Arcelor Call 22 15-sep-06 393,10 % 37,84 % Put 26 17-mars-06 376,47 % -18,58 % DE000CB2MTA5 3742Z Intel DU 17 JANVIER 2006 AU 17 FÉVRIER 2006. POINT VOLUME LES PLUS GROS VOLUMES DU MOIS DE CO N ISI ICE RC É XE LL E ’ A RIT T/C RIX D TU PU P MA T UE EN AC NIQ S-J MO U É SO MN DE000CB0ES37 2863Z CAC 40 Call 5000 15-juin-06 DE000CB2NNY6 4056Z CAC 40 Call 4800 16-mars-06 DE000CB2PMB1 4430Z CAC 40 Call 4900 16-mars-06 DE000CB2MRE1 3655Z Total Call 220 16-mars-06 DE000CB2PMU1 4447Z Nikkei 225 Call 17 000 2-juin-06 DE000CB2NNX8 4055Z CAC 40 Call 4700 16-mars-06 DE000CB2LBD9 3188Z Arcelor Call 24 16-mars-06 DE000CB2LAR1 3176Z Alcatel Call 12 16-mars-06 DE000CB2PMX5 4450Z Nikkei 225 Call 17 000 DE000CB2KR04 3468Z CAC 40 Call 4200 5-sep-06 16-mars-06 DU 17 JANVIER 2006 AU 17 FÉVRIER 2006. PUT GOOGLE AUTRES PUTS 0,37 % 2,65 % Encore 83 % des warrants échangés ce mois-ci en Bourse de Paris l’ont été sur des Calls Warrants. Les investisseurs sont particulièrement actifs (les volumes sur les warrants ont été 70 % plus important en janvier 2006 par rapport à décembre 2005) et semblent croire davantage à une hausse des marchés plutôt qu’à une baisse. On notera l’étonnante 6e place d’Arcelor. On aurait pu attendre mieux de l’entreprise qui a eu la meilleur progression sur les 30 derniers jours (+ 30%). Il semblerait que les investisseurs warrants aient été un peu surpris par le mouvement et qu’ils n’aient même pas eu le temps de profiter de la première phase de l’OPA (voir double page En privé page 10 et 11). • Sources : Commerzbank Corporates & Markets sur l’ensemble des warrants sur actions, indices, devises cotés à Paris, quels que soient les émetteurs, du 16 janvier 2006 au 16 février 2006. Le POINT VOLUME et le POINT PERFORMANCE ci-contre prennent en compte uniquement les warrants Commerzbank cotés à Paris, de maturité strictement supérieure au 28 février 2006. Le POINT PERFORMANCE ci-contre prend en compte uniquement les warrants Commerzbank cotés à Paris de prime supérieure ou égale à 0,05 euro le 16 janvier 2006. TOP 10 DES SOUS-JACENTS LES PLUS TRAITÉS CAC 40 Total Alcatel Suez Renault Arcelor Société Générale France Télécom BNP Paribas Vivendi Universal 43,7 % 5,1 % 3,8 % 3,0 % 2,9 % 2,2 % 2,0 % 1,9 % 1,9 % 1,8 % PUT FRANCE TÉLÉCOM CALL CAC 40 0,41 % 31,09 % PUT ALCATEL / RENDEZ-VOUS / 0,44 % PUT EUR/USD CALL TOTAL 0,46 % 4,71 % PUT CAC 40 CALL ALCATEL 3,40 % 12,62 % CALL SUEZ 2,92 % AUTRES CALLS 38,36 % 2 MERCREDI 1ER MARS zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts 14H30 Revenu personnel 14H30 Consommation des ménages 16H Dépenses de construction 16H ISM Manufacturier Total ventes véhicules zz Stat. éco. France : 7H45 Indice manufacturier 11H Immatriculations automobiles zz Vinci : 7H30 Réunion d’analystes zz Bouygues : Résultats annuels zz Safran : Résultats annuels zz Vivendi : Résultats annuels JEUDI 2 MARS zz Stat. éco. États-Unis : Demandes Alloc-chôm. Demandes continues zz LVMH : Résultats annuels zz Dexia : Résultats annuels VENDREDI 3 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 15H45 Confiance Univ. of Michigan 16H ISM des services zz Stat. éco. France : 7H45 Indice des services LUNDI 6 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 16H Commandes industrielles 16H Ventes de maisons neuves MARDI 7 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Productivité hors agriculture 14H30 Coût unitaire main d’œuvre 21H Crédit à la consommation 23H Confiance des consommateurs zz Stat. éco. France : 7H30 Budget de l’État MERCREDI 8 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts zz EADS : Résultats annuels zz Atos : Résultats annuels zz Crédit Agricole : Résultats annuels zz Vallourec : Résultats annuels zz Imerys : 6H30 Résultats annuels zz Lagardère : 16H45 Résultats annuels JEUDI 9 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Balance commerciale 14H30 Demandes Alloc-chôm. 14H30 Demandes continues zz Suez : Résultats annuels zz Carrefour : Résultats annuels zz PPR : Résultats annuels zz Essilor : 7H30 Résultats annuels VENDREDI 10 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Variation emplois non agri. 14H30 Taux de chômage 14H30 Variation emplois (manufacture) 14H30 Salaire horaire moyen 14H30 Moy. heures hebdo. 16H Stocks commerce en gros 20H Rapport budget mensuel zz Stat. éco. France : 7H45 Production industrielle 7H45 Commerce extérieur 11H Indicateur avancé OCDE zz Thales : Résultats annuels LUNDI 13 MARS zz Veolia : Résultats annuels MARDI 14 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Balance comptes courants 14H30 Ventes au détail anticipées 14H30 Stocks d’entreprises 23H Confiance des consommateurs zz Stat. éco. France : 7H45 Prix à la consommation zz Club Med : CA T1 / AGENDA / Actualités CALL RENAULT 2,57 % Besoin d’en savoir un peu plus sur les warrants ? Rejoignez-nous sur le Forum de l’investissement / PARTICIPEZ À LA « WARRANT SCHOOL » / de Marseille les 3 et 4 mars prochains ! Vous pouvez aussi commander notre GUIDE WARRANTS au numéro vert 0800 80 10 80 ou envoyez-nous un e-mail à l’adresse [email protected] Pour y participer, rien de plus simple ! Appelez-nous au ou envoyez-nous un e-mail à warrants@commerz MERCREDI 15 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts 14H30 Indice prix importations 15H Achats étrangers de titres net 20H Fed’s Beige Book zz Iliad : Résultats annuels JEUDI 16 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Indice prix consommation 14H30 Mises en chantier 14H30 Permis de construire 14H30 Demandes Alloc-chôm. 14H30 Demandes continues zz Stat. éco. France : 7H45 Emploi salarié zz GDF : 6H30 Résultats annuels zz Casino : 6H30 Résultats annuels VENDREDI 17 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 15H15 Production industrielle 15H15 Utilisation des capacités 15H45 Confiance Univ. of Michigan zz Stat. éco. France : 7H45 Balance des paiements LUNDI 20 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 16H Indicateurs avancés MARDI 21 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Indice Prix Production 14H30 PPI hors Alim & Energie 23H Confiance des consommateurs zz Stat. éco. France : 7H45 Consommation des ménages MERCREDI 22 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts zz Stat. éco. France : 23H Note de conjoncture de l’Insee zz Scor : Résultats annuels JEUDI 23 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Demandes Alloc-chôm. 14H30 Demandes continues 16H Ventes logements existants zz Pernod Ricard : Résultats S1 zz Saint-Gobain : 16H40 Résultats annuels VENDREDI 24 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Commandes biens durables 16H Ventes logements neufs LUNDI 27 MARS zz Stat. éco. France : 6H45 Conjoncture dans l’industrie MARDI 28 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 17H Confiance des consommateurs 17H Indice Fed Richmond 21H15 Taux directeur FOMC zz Stat. éco. France : 6H45 Construction neuve MERCREDI 29 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 14H Demandes de prêts JEUDI 30 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 15H30 PIB annualisé 15H30 Consommation personnelle 15H30 Demandes Alloc-chôm. 15H30 Demandes continues 17H Indice Help Wanted zz Stat. éco. France : 6H45 Prix à la production dans l’industrie 6H50 Conjoncture auprès des ménages VENDREDI 31 MARS zz Stat. éco. États-Unis : 15H30 Revenu personnel 15H30 Conso des ménages 16H45 Confiance Univ. of Michigan 17H Commandes industrielles 17H Directeurs Achat Chicago zz Stat. éco. France : 6H45 Demandeurs d’emploi 6H50 Comptes PIB Commerzbank vous invite à la « Warrant School » pour vous aider à mieux comprendre et utiliser les warrants. En groupe d’une vingtaine de personnes, vous pourrez assister à la conférence de formation animée par nos spécialistes et leur poser toutes vos questions. Située dans le 2e arrondissement de Paris, la « Warrant School » vous propose gratuitement d’en connaître plus sur les warrants. ALORS, N’HÉSITEZ PAS À NOUS REJOINDRE : la prochaine session aura lieu le mercredi 1er mars 2006. Trois autres rendez-vous de la « Warrant School » sont au programme en mars (voir ci-contre). / ÉDITORIAL / Bienvenue aux Rendez-vous de la « Warrant School » ! rois rendez-vous sont au programme des Rendez-vous de la « Warrant School » durant le mois de mars de cette année : Reims, Brest et Rennes. D’une durée de deux heures environ et suivie d’une séance de questions/réponses, cette conférence animée par un des spécialistes warrants du numéro vert vous présentera tout ce qu’il est bon et nécessaire de savoir pour bien commencer l’investissement en warrants. Il vous y sera distribué un exemplaire du magazine - si vous ne l’avez pas déjà reçu dans votre boîte aux lettres - et un exemplaire du guide warrants. Vous trouverez tous les détails des Rendez-vous de la « Warrant School » à Reims, Brest et Rennes ci-dessous. Si vous souhaitez vous y inscrire, il vous suffit de nous appelez au numéro vert 0800 80 10 80. T Attention, l’inscription est obligatoire, car le nombre de places disponibles est limité. Alors, dépêchez-vous ! • Des informations complémentaires ? 0800 80 10 80 ou [email protected] ATTENTION : CETTE OFFRE EST LIMITÉE AU NOMBRE DE PLACES DISPONIBLES. l’appel est gratuit bank.fr, nous vous inscrirons sur simple demande. 3 Actualités / ANALYSE TECHNIQUE / Avec le concours de > APRÈS LA CORRECTION DU MOIS DE JANVIER, l’indice phare de la Bourse de Paris s’est fortement repris, atteignant même le seuil psychologique des 5000 points. Ce niveau, correspondant à la borne haute du canal ascendant de moyen terme a provoqué de légères prises de bénéfices. Sur un horizon hebdomadaire, les indicateurs techniques montrent des signes d’essoufflement, tandis que les moyennes mobiles restent favorablement orientées. CHART'S LA LETTRE DES PREVISIONS BOURSIERES CAC 40 > ALTERNATIVEMENT, la cassure des 4840 points ne remettrait pas en cause la dynamique haussière de moyen terme mais provoquerait une poursuite du repli en direction de 4725 points. L’enfoncement de ce second support entraînerait un test de la zone des 4650 points, niveau correspondant à la borne basse du canal ascendant de moyen terme. • EUR/USD © CHART’S 2006 > CES SIGNAUX MITIGÉS sur les indicateurs ne remettent pas en cause notre scénario haussier. En effet, tant que le niveau de 4840 points soutient l’évolution du principal indice parisien, l’hypothèse privilégiée reste une nouvelle impulsion haussière avec les 5200 points comme principal objectif. Publié le 17/02/2006 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours 20 jours > LA DEVISE REINE EST INSCRITE DANS UNE PHASE DE CONSOLIDATION très marquée depuis le point haut enregistré fin janvier. À moyen terme, les cours ont dépassé une oblique baissière qui limitait leur potentiel de hausse depuis mars 2005, et la correction de court terme pourrait n’être qu’un « pullback » qui, une fois terminé, déclenchera un nouveau mouvement haussier. © CHART’S 2006 > TECHNIQUEMENT, les indicateurs hebdomadaires ont confirmé le dépassement d’obliques baissières en place depuis le point haut de la devise de fin 2004, et sont proches de leurs zones de neutralité. À plus court terme, la devise s’est stabilisée à proximité du support clé de moyen terme des 1,18. Techniquement, les indicateurs restent baissiers sans signe de retournement. Ils approchent cependant de la zone de survente et de supports horizontaux. Publié le 17/02/2006 4 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours 20 jours > EN CONSÉQUENCE, nous tablons à très court terme sur une continuation de la consolidation qui devrait maintenant se poursuivre à plat avant un retournement de tendance haussier plus marqué en direction de 1,232 puis 1,259. Seule la cassure des 1,18 diminuerait les chances de rebond et entraînerait une accélération baissière en direction de 1,164 puis 1,137. • Crédit Agricole Fin de consolidation E est venue rebondir sur le palier des 37,65 euros qui correspondait à la fois à une nouvelle oblique haussière en place depuis le point bas de fin octobre et au « pullback » sur l’ancienne borne supérieure du canal précité. La configuration est désormais positive à long terme. Aussi, tant que le palier des 38,65 euros sert de support, nous favorisons un élan haussier en direction des 40,75 euros dans un premier temps. Le dépassement de ce niveau conduirait par la suite à notre seconde cible située sur les précédents plus hauts (depuis 2004) à 42,00 euros. En revanche, la cassure du palier des 38,65 euros conduirait à une chute en direction du support situé à 37,65.• NASDAQ-100 © CHART’S 2006 ntre les mois de mai et décembre 2005, le titre est resté enfermé au sein d’un canal de consolidation baissier dans lequel il n’a cessé de se déprécier graduellement, se heurtant régulièrement aux bornes inférieure et supérieure dudit canal – bornes qui étaient, il est intéressant de le souligner, parallèles à une ancienne oblique baissière de très long terme. Vers la mi-décembre dernier, la valeur est clairement sortie à la hausse de ce canal après avoir buté sur les 36 euros, niveau correspond à une zone d’appui majeure par laquelle passait alors la forte oblique haussière en place depuis mars 2003. Enfin, à la fin du mois de janvier dernier, la valeur Publié le 17/02/2006 Heure 19:00 Place New York Moyenne mobile 50 jours 20 jours > L’INDICE A POURSUIVI LA PHASE DE CORRECTION débutée à la mi-janvier pour finalement rebondir sur la zone de support des 1635. Cette dernière correspond à la fois au point bas de cette année, à 50 % de retracement de la jambe de hausse de mi-octobre à mi-janvier, et à la bande inférieure d’un canal haussier en place depuis la mi-octobre. Ce niveau des 1635 sera donc clé pour l’avenir de l’indice et le scénario de hausse privilégié. CA © CHART’S 2006 > LES PERSPECTIVES POSITIVES sont soutenues par le retournement des indicateurs techniques qui ont notamment dépassé des obliques baissières qui limitaient leurs potentiels d’appréciation depuis le point haut du début d’année. De plus, graphiquement, l’indice a dépassé cette même oblique, levant ainsi une nouvelle pression qui pesait sur les cours. Publié le 17/02/2006 Heure 19:00 Place Paris Moyenne mobile 50 jours > EN CONSÉQUENCE, le scénario le plus probable est un rebond en direction du précédent point haut du début d’année à 1754,9 puis, en dépassement de ce niveau, l’établissement de nouveaux plus hauts dans la zone atteinte par l’indice en juillet 2001 avec, notamment, 1800 en ligne de mire. Dans un scénario alternatif, la cassure des 1635 entraînera une chute vers 1600, puis une accélération baissière vers 1525. • 20 jours 5 Le point sur va mieux ! / ACTIVITÉ / Service et Ingénierie informatique / PLUS HAUT 12 MOIS / 38,97 euros / PLUS BAS 12 MOIS / 23,11 euros / PER 2005 / 42,78 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 8,33 % / SITE INTERNET / www.capgemini.fr / CONSENSUS / 10 acheter, 7 conserver, 2 vendre (sur 19 analystes) > Le numéro 1 européen des services et de l’ingénierie informatique devrait même renouer avec les bénéfices cette année, chose qu’il n’avait pas été en mesure de faire depuis 2001. Le rééquilibrage de son activité vers l’infogérance et le redressement de sa filiale américaine réduisent sa dépendance aux cycles économiques. Le titre a repris 55 % en 2005 après avoir abandonné 33 % en 2004, année où le CAC 40, lui, avait gagné plus de 12 %. Le marché des SSII nous avait habitué à des taux de croissance du chiffre d’affaires de l’ordre de 2 à 5 % sur les quatre dernières années. Cap Gemini, pour 2006, prévoit non pas 12 %, comme elle l’avait précédemment indiqué l’année dernière, mais plutôt 14 % de croissance. Cette hausse des prévisions est évidemment à prendre avec toute la prudence qu’il convient lorsque l’on s’intéresse à un groupe qui a multiplié les « profit warnings » (c’est-à-dire les révisions à la baisse de ses bénéfices) ces dernières années. Néanmoins, le groupe doit dégager, d’après le consensus des analystes, un bénéfice supérieur à 85 millions d’euros cette année. En outre, la direction du groupe a décidé de distribuer de nouveau un dividende, d’un montant de 0,25 € par action, pour la première fois depuis 2001. Comment le groupe a-t-il pu redresser son activité en deux ans ? L’activité de Cap Gemini était très cyclique et, donc, très sensible à l’environnement économique. La baisse des budgets des départements informatique et de la demande dans les activités de conseil lui ont fait perdre près du tiers de son chiffre d’affaires entre 2001 et 2003. Depuis, le groupe a réussi à augmenter la part de son activité infogérance, c’est-à-dire la gestion de parc informatique, de 25 % à 40 % de son chiffre d’affaires total notamment grâce au rachat de son concurrent Transiciel à la fin de l’année 2003. Cette activité est stratégique pour Cap Gémini, car elle lui apporte des revenus récurrents. Trois nouveaux gros contrats ont d’ailleurs été obtenus pour 2006 : la police britannique, la municipalité de Swansea (225 000 habitants, au Pays de Galles) et General Motors. > Le Club Méditerranée figure parmi les 1ers exploitants mondiaux de villages de vacances. La géographie de son capital est aujourd’hui l’enjeu de nombreuses spéculations, en particulier autour des intentions de ses deux principaux actionnaires : Accor qui détient 28,9 % du capital et Richelieu Finance qui est présent à hauteur de 24,4 %. 6 38 36 34 32 30 28 26 24 22 20 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 Deuxième facteur de redressement : les activités américaines du groupe. Ce dernier a réussi à générer d’importantes économies, de l’ordre de 125 millions d’euros, en réduisant son parc immobilier de moitié et en licenciant près de 200 managers… Le retour à l’équilibre s’est fait au deuxième semestre de l’année dernière et un bénéfice est attendu pour 2006. Ces modifications de la structure opérationnelle du groupe ont conduit la marge d’exploitation de –1,5 % à la fin 2003 (période qui correspond au creux de l’activité) à un montant de 4 % fin 2005, et de 5,5 % prévu pour l’année prochaine. T. R. CAP GEMINI C B C C D Mnémo. ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % 3220Z 3884Z 4216Z 4217Z 4218Z DE000CB2LCM8 DE000CB2NRQ3 DE000CB2PPQ2 DE000CB2PPR0 DE000CB2PPS8 Call Call Call Call Put 40 35 40 40 30 16-mars-06 15-juin-06 15-juin-06 15-sep-06 15-juin-06 10/1 10/1 10/1 10/1 10/1 26 65 38 44 -13 17,41 5,96 8,18 6,13 -8,71 Quel avenir pour le capital du / ACTIVITÉ / Tour opérateur / PLUS HAUT 12 MOIS / 42,45 euros / PLUS BAS 12 MOIS / 36,2 euros / PER 2005 / 29,31 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / NS / SITE INTERNET / www.clubmed.fr / CONSENSUS / 3 acheter, 2 conserver, 4 vendre (sur 9 analystes) 40 Sources Reuters. Cap Gemini Club Méditerranée ? Les interrogations concernent essentiellement la stratégie que va adopter Accor au sujet de sa participation au capital du voyagiste : Accor désire-t-il récupérer 100 % du capital ou souhaite-il au contraire vendre sa participation ? Les arguments pour l’une ou l’autre hypothèse sont tous aussi séduisants. Dans le premier cas, le rachat de 100 % du voyagiste permettrait à Accor de passer son pôle de loisir sous l’enseigne Club Méditerranée et de gagner ainsi en notoriété. Ce rapprochement impliquerait également de nombreuses synergies de rapprochement qui pourraient séduire les investisseurs. Richelieu Finance, lui, est favorable à un tel scénario, synonyme d’une plus value substantielle sur son investissement initial (achat à 37 € par action pour un cours actuel de 42 €). D’un autre côté, le marché souhaite un recentrage stratégique du groupe Accor sur son activité hôtelière traditionnelle. Les mauvais résultats de la firme au trident ces dernières années entraînent des interrogations sur l’évolution future du groupe. Gilles Pelisson, directeur général d’Accor, >>> CLUB MÉDITERRANÉE B C C Mnémo. ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % 4227Z 3896Z 4228Z DE000CB2PQB2 DE000CB2NSC1 DE000CB2PQC0 Call Call Put 40 50 35 15-juin-06 15-juin-06 15-juin-06 20/1 20/1 20/1 58 22 -20 4,91 8,43 -7,61 / / / / / / / / / / / / / / / / / / 42 41 40 39 38 37 35 34 > On pensait Arnaud Lagardère plutôt tourné vers les médias, et c’est dans l’édition qu’il réalise, pour le moment sa dernière affaire. En achetant récemment la filiale d’édition de Time Warner à bon prix, il positionne son groupe comme un éditeur mondial de premier plan dont le catalogue est dorénavant majoritairement tourné vers l’international. Troisième éditeur mondial… Et pour un prix tout à fait correct puisqu’il débourse 449 millions d’euros, ce qui représente moins de un an de chiffre d’affaires de Time Warner Book. Rappelons que Lagardère avait effectué le rachat de EDITIS pour 1,3 fois le chiffre d’affaires en 2003. Dorénavant, 60 % des livres publiés par le groupe sont en langue étrangère et un livre sur deux est en anglais ! 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 il y a tout à parier que la géographie de son c a pit a l de v r a i t su sci t e r l e s co n vo i t i se s, que ce soit en provenance d’Accor ou d’autres J. S. groupes… Si vous souhaitez revendre ces warrants, vous devez impérativement passer votre ordre avant la clôture du 6e jour ouvré précédant la date de maturité. Les warrants sont en effet radiés de la cote cinq jours ouvrés avant leur date d’expiration (six jours ouvrés si l’on inclut la date de maturité). Les warrants qui arrivent à maturité le 15 mars et le 16 mars 2006 seront radiés de la cote, respectivement le mercredi 8 mars et le jeudi 9 mars 2006. Cela signifie qu’ils peuvent être échangés jusqu’à la clôture des séances de la veille : le mardi 7 mars 2006 et le mercredi 8 mars 2006. Ceux arrivant à échéance les 2 et 6 mars 2006 ont déjà été radiés en février. Si, néanmoins, vous ne pouvez pas revendre votre warrant dans les temps, pas de panique ! Vous pouvez l’exercer à condition qu’il soit dans la monnaie. Vous disposez d’une dizaine de jours pour en faire la demande auprès de votre courtier. Mieux : la plupart des warrants Commerzbank sont à exercice automatique. Vous n’avez aucune démarche à effectuer,vous recevez sur votre compte la valeur intrinsèque du warrant à l’échéance quelques jours après la date de maturité. Mais le marché, lui, semble plus tourné vers l’imminence d’un accord avec Vivendi Universal en ce qui concerne le troc de sa participation dans Canal Satellite contre une participation plus modeste dans l’ensemble du groupe Canal +. La finalisation de cet accord, ajouté à la cession de sa participation de 15 % dans EADS, avaliserait la stratégie du président dont l’ambition est de faire de l’ancien « Matra » un des leaders mondiaux dans la communication au même titre que Vivendi ou Time Warner. D’autre part, en parvenant à un accord avec Vivendi Universal, Lagardère va devenir un actionnaire de référence du premier opérateur de télévision à péage en Europe et disposera sans doute d’une option pour faire monter sa participation à 34 % contre 20 % actuellement T. F. (1) À l’heure où nous écrivons ces lignes, les modalités précises de l’accord n’ont pas été rendues publiques. 70 68 66 64 62 60 58 56 54 52 50 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 LAGARDÈRE B C A* Mnémo. ISIN Put/Call Prix d’exercice € Maturité Parité Delta % Élasticité % 3933Z 4285Z 3934Z DE000CB2NTR7 DE000CB2PSM5 DE000CB2NTS5 Call Call Put 65 70 55 15-juin-06 15-sep-06 15-juin-06 10/1 10/1 10/1 63 48 -8 7,66 7,68 -12,62 * Des puts sur ce sous-jacent seront émis en mars 2006. 358 warrants 33 passe la troisième… / ACTIVITÉ / Édition, communication et médias / PLUS HAUT 12 MOIS / 68,45 euros / PLUS BAS 12 MOIS / 55,3 euros / PER 2005 / 18,34 / TAUX DE CROISSANCE MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 6,5 % / SITE INTERNET / www.lagardere.com / CONSENSUS / 8 acheter, 6 conserver, 1 vendre (sur 15 analystes) Attention ! En mars 2006, Commerzbank arrivent à maturité. 36 Sources Reuters. Lagardère 43 Sources Reuters. >>> est en concurrence avec Henri Giscard d’Estaing, actuel président du Club Méditerranée, pour la direction du Groupe Accor. Un rachat dans un tel contexte s’avérerait hasardeux. Si Accor choisissait de suivre la volonté du marché en vendant sa participation, des tour-opérateurs comme TUI, KUONI ou FIRST CHOICE pourraient être candidats au rachat de sa participation. Avec des actifs immobiliers évalués à près de un milliard d’euros et constitués de villages situés dans les plus beaux coins du monde, le groupe Club Méditerranée reste très convoité. Si l’équipe dirigeante du voyagiste au trident réussi à mener à terme sa montée en gamme engagée depuis 2003 et à retrouver une rentabilité financière satisfaisante, Comment reconnaître ces warrants arrivant à maturité ? Ils sont signalés par une date de maturité en gras dans la cote, encart séparé de votre magazine Strike. La règle des cinq jours (six jours si l’on tient compte de la date de maturité) ouvrés est une règle d’usage susceptible d’être modifiée par Euronext. Ce dernier informe les émetteurs de la date de retrait par avis, environ un mois avant la date de maturité. Pour être sûr de la date de radiation du warrant, appelez-nous au numéro vert 0 800 80 10 80 une quinzaine de jours avant la date de maturité. Warrants « bid only » : cela signifie littéralement « à l’achat seulement ». L’émetteur a vendu la totalité des warrants qu’il avait émis et ne peut donc plus en vendre. Il est déconseillé de les acheter, car le meilleur vendeur disponible n’est plus l’émetteur. L’investisseur risque de payer un prix trop élevé pour les acheter. Si vous souhaitez les revendre, vous n’avez, en revanche, aucune crainte à avoir car l’émetteur envoie toujours dans le carnet d’ordre un prix d’achat. Warrant « bid only » à ce jour : le Call Nikkei maturité 2 juin 2006, 4447Z et le Call Dell maturité 17 mars 2006, 4033Z. 7 Valeurs à suivre 70 65 60 55 50 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 BNP rafle la BNL à BBVA En récupérant 800 agences, 1700 employés pour 9 milliards d’euros, BNP Paribas se renforce sur la péninsule italienne au moment où on ne l’attendait pas. BNL était la cible de plusieurs tentatives d’OPA depuis un an : l’espagnol BBVA tout d’abord, puis la contre-offre de l’italien Unipol poussé à réagir par l’ancien gouverneur de la Banque d’Italie. C’est dans ce contexte un peu complexe que BNP Paribas a fait le tour de tous les actionnaires de la banque et les a convaincus d’accepter son offre de façon amicale. Mais c’est maintenant ses propres actionnaires qu’il va falloir convaincre. Avec un PER de 18 contre 10 pour BNP et une rentabilité de 11,8 % contre 20,6 % pour le Français, la BNL est en convalescence et paraît un peu chère payée, même si le potentiel de développement est très grand. On se positionnera à la hausse sur le Call 4210Z ou à la baisse sur le Put 4212Z. 2,1 2 1,9 1,8 Un responsable de Laiwu Steel aurait déclaré qu’un accord a été trouvé. Arcelor aurait donc, en la personne du sidérurgiste chinois, trouvé le partenaire adéquat à absorber pour devenir un peu trop gros aux yeux de son prédateur actuel. Si cela se produisait et si le grand-duché du Luxembourg entérinait sa nouvelle loi sur les OPA, réputée favorable (1) à Arcelor, cette dernière pourrait être tirée d’affaire, mais ses actionnaires, eux, seront les grands perdants. Le titre avait pris 30 % à l’annonce de l’opération. Les reperdra-t-il ? On jouera la hausse du titre avec le Call 4578Z, ou la baisse avec le Put 4527Z. 1,7 1,6 35 30 25 20 Annonce de l’offre de Mittal Steel 10 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 Rumeurs de rapprochements avec AXA RE 1,5 1,4 1,3 1,2 02/05 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 Scor prospecte du côté d’AXA (1) Arcelor n’a plus besoin de convoquer une assemblée générale pour entériner son acte de défense et Mittal Steel aurait besoin de 95 % du capital pour réussir son opération ce qui paraît problématique étant donné que l’État luxembourgeois en possède 5,6 %. 15 Sources Reuters. 75 2,2 Arcelor prépare la riposte… Sources Reuters. Sources Reuters. 80 Après trois années de chemin de croix, ponctuées de nombreux « profit warnings » et de plusieurs plans de redressement, Scor essaye de trouver une solution pour retrouver définitivement les faveurs du marché et une notation financière digne de ce nom. Elle pourrait les trouver en AXA. Ce dernier cherche à externaliser son activité de réassurance (AXA RE) qui accroît son profil de risque. L’opération pourrait prendre la forme d’une prise de participation un peu plus importante d’AXA au capital de Scor en échange d’une fusion des deux entités. Scor, en outre, pourrait récupérer assez rapidement une notation financière proche de A qui lui permettrait de récupérer un certain nombre de clients et d’alléger ses charges financières… On jouera la hausse du titre avec le Call 4338Z ou la baisse en se positionnant directement sur l’action. En raison d’un marché du prêt emprunt de titre très peu liquide sur l’action SCOR, nous ne disposons d’aucun Put warrant sur ce sous-jacent. /WARRANTS RECOMMANDÉS DANS LA PRESSE ET SUR INTERNET / 8 Journal Sous-jacent Recom. C/P Strike Maturité Parité Quotité Mnémonique Delta %* Élasticité %* Investir.fr 19/01/2006 Valeurs actuelles 20/01/2006 JDF 23/01/2006 JDF 23/01/2006 JDF 23/01/2006 JDF 23/01/2006 Capital.fr 23/01/2006 Capital.fr 25/01/2006 Investir.fr 24/01/2006 Revenu.fr 26/01/06 Revenu.fr 26/01/06 Revenu 30/01/2006 Investir 30/01/2006 Investir 30/01/2006 JDF 30/01/2006 JDF 30/01/2006 JDF 30/01/2006 Capital.fr 30/01/2006 JDF 06/02/2006 JDF 06/02/2006 JDF 06/02/2006 Boursier.com 07/02/2006 Capital.fr 08/02/2006 Boursier.com 09/02/2006 La Vie Financière 13/02/2006 Valeurs Actuelles 13/02/2006 JDF 13/02/2006 JDF 13/02/2006 Capital.fr 13/02/2006 Investir.fr 14/02/2006 laviefinanciere.com 14/02/2006 Boursier.com 15/02/2006 NIKKEI EURUSD CAC 40 Nasdaq 100 Nikkeï 225 Nikkeï 225 Vinci Carrefour Air Liquide Peugeot Peugeot Havas BNP Paribas Publicis CAC 40 Nasdaq 100 Nikkei 225 Dow Jones CAC 40 Nikkei 225 Nikkei 225 Air France Dow Jones Air France Rhodia Scor CAC 40 Nikkei 225 Peugeot Nikkei 225 Lafarge Nikkei Acheter Acheter Acheter Conserver Vendre Acheter Vendre Acheter Acheter Acheter Acheter Acheter Vendre Vendre Conserver Vendre Conserver Acheter Conserver Vendre Acheter Acheter Vendre Vendre Acheter Acheter Vendre Conserver Acheter Acheter Acheter Acheter Call Call Call Call Call Call Call Call Call Put Put Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Call Put Call 16 000 1,225 4800 1800 17 000 16 000 75 37 175 50 45 4 70 30 4800 1800 16000 11000 4800 16 000 17 000 20 11 000 20 2,7 2,5 4800 17 000 50 17 000 80 17 000 09/05/06 06/05/06 15/09/06 15/06/06 09/05/06 09/06/06 15/06/06 16/03/06 15/06/06 16/03/06 15/06/06 15/06/06 15/06/06 16/03/06 15/09/06 15/06/06 05/09/06 15/06/06 15/09/06 05/09/06 05/09/06 15/09/06 15/06/06 15/09/06 15/06/06 15/09/06 15/09/06 05/09/06 15/06/06 05/09/06 15/09/06 02/06/06 10/1 1/100 200/1 200/1 10/1 10/1 10/1 10/1 20/1 5/1 5/1 2/1 10/1 5/1 200/1 200/1 10/1 1000/1 200/1 10/1 10/1 4/1 1000/1 4/1 1/1 2/1 200/1 10/1 5/1 10/1 10/1 10/1 1000 500 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 4449Z 4088Z 4064Z 4076Z 4450Z 4449Z 4387Z 4219Z 4190Z 3951Z 4307Z 4272Z 3879Z 3308Z 4064Z 4076Z 4449Z 4068Z 4064Z 4449Z 4450Z 4187Z 4068Z 4187Z 4544Z 4339Z 4064Z 4450Z 4304Z 4450Z 4588Z 4447Z 52 31 60 28 38 53 53 76 44 -59 -33 57 70 77 60 28 53 57 60 53 38 59 57 59 44 47 60 38 48 38 -30 32 8 31,57 9,92 17,92 9,39 8 9 11,54 12,77 -12,64 -8 5,56 7,8 12,81 9,93 17,92 8 16,31 9,88 8 9,39 5,77 16,3 5,77 3,78 2,97 9,96 9,39 9 9,39 -6,6 12,87 * Au 17 février 2006. En janvier et en février, les spécialistes warrants de la presse financière ont recommandé 32 warrants Commerzbank. (Attention aux dates de publication indiquées à côté des supports !) En privé / LES CONCEPTS DE BASE DE L’ANALYSE FINANCIÈRE / Le Bilan Qui s’intéresse à la finance et à l’analyse financière doit connaître le B-A-BA de la comptabilité sans lequel il ne pourra pas appréhender des notions de base, telles que l’actif d’une société. D’ailleurs, l’actif fait partie du Bilan, et c’est par là que nous allons continuer notre revue de détails des outils d’évaluation des entreprises. Qu’est ce qu’un Bilan ? Le Petit Robert, édition 2001, nous dit : « De l’italien bilancio qui signifie balance », puis, en première définition, il précise : « Inventaire périodique de tout ce qu’une entreprise possède et de tout ce qu’elle doit ». En d’autres termes, on utilise le mot « bilan » relativement fréquemment dans le langage courant, alors qu’il est tiré de la comptabilité… On pourrait croire qu’il s’agit de l’inverse ! Donc, nous savons ce qu’est un Bilan : c’est peser le pour et le contre, faire le point, etc. Dans le monde de l’entreprise il s’agit d’exactement la même chose. Une fois par an, généralement le 31 décembre, on établit dans un même document tous les biens de l’entreprise, qu’on appelle l’actif, et toutes ses dettes qu’on appelle le passif. Chacune de ces catégories est divisée en deux ou trois parties. À l’actif, donc à gauche, nous avons les immobilisations. Ce sont les biens destinés à rester dans l’entreprise comme les locaux, les brevets, etc. Cette rubrique est très importante, car les biens qui y sont inscrits ne le sont pas forcément à leur valeur réelle, notamment les biens immobiliers. Sous cette rubrique, nous avons les stocks de l’entreprise. Ils coûtent cher à l’entreprise, car il faut les financer. Enfin, on trouve en bas de la colonne actif les disponibilités, c’est-à-dire tous les soldes positifs des comptes courants ou avoirs financiers liquides. Si les soldes sont négatifs ils constituent une dette et vont alors se placer au passif… de l’entreprise doivent financer les emplois durables de l’entreprises (immobilisations). En dessous, nous avons les provisions : c’est le montant des difficultés financières que pourrait rencontrer la société dans son exploitation future. Enfin, on trouve en bas du passif les dettes, généralement bancaires. L’actif est toujours égal au passif. Le poste qui équilibre les deux étant le résultat : bénéfice ou perte de l’exploitation. L’équilibre analytique d’un Bilan repose sur l’analyse précise de tous ces postes. Chacun a son importance, et aucun ne doit être démesurément trop grand par rapport à un autre. C’est pour cette raison que les analystes utilisent la méthode des ratios pour étudier un Bilan (fonds propres/ fonds propres + dettes, fonds propres – immobilisation, etc.). • T. R. À droite, donc au passif, nous avons les fonds propres de l’entreprise. C’est le capital de l’entreprise, autrement dit ce que l’entreprise a emprunté aux actionnaires, mais aussi les réserves et le résultat de l’année. Généralement, le montant des fonds propres doit couvrir les immobilisations de l’entreprise selon l’adage comptable suivant : les ressources durables (fonds propres) OOM VOLATILITÉ / /Z Arcelor : la « vol. » peut chuter… rcelor, cible d’une OPA à la fin du mois de janvier, a subit trois phénomènes techniques intéressants que l’on retrouve souvent lors de ce type d’opération. Premièrement, le cours de l’action a augmenté de 30 % et s’est stabilisé autour du cours proposé par le prédateur Mittal Steel. Deuxièmement, la volatilité historique a fortement monté lors de la publication de l’information, puis est redescendue à mesure que l’action se stabilisait autour de l’offre de l’entreprise indienne. Enfin, la volatilité implicite, qui reflète la psychologie des investisseurs sur le Monep, est restée, elle, sur des niveaux élevés… Pourquoi ? Parce que les professionnels estiment que la probabilité qu’il y ait une autre offre d’un chevalier blanc, de Mittal Steel lui-même, ou bien que l’offre échoue, est plus grande que la probabilité que l’offre réussisse. S’ils estimaient que l’offre actuelle A Arcelor Volatilité Historique Volatilité Implicite Sources Bloomberg 45 60 50 35 40 30 30 25 20 20 10 15 02/05 0 04/05 06/05 08/05 10/05 12/05 02/06 Cours d’Arcelor, de la volatilité historique, de la volatilité implicite. peut être un succès et que cette éventualité est probable, alors la volatilité implicite reviendrait sur ses niveaux préalables. Attention, elle commence à légèrement baisser… À méditer… • 9 En privé Les warrants dans la fièvre des Après une atonie de deux à trois ans, au lendemain de l’éclatement de la bulle Internet, le rythme des fusions et acquisitions, qu’elles soient hostiles, comme Mittal avec Arcelor, ou amicales, comme BNP Paribas sur l’italien BNL, a repris de plus belle. Le nombre croissant d’opérations de ce type a aussi pour conséquence de faire naître autant de rumeurs créées de toutes pièces que de véritables fuites en provenance d’une opération imminente, comme en témoigne les parcours de Commerzbank en Allemagne ou de Danone en France. Nous allons, dans ce dossier, tenter de comprendre quelles sont, d’une part, les conséquences de la multiplication de ces opérations pour le marché et, d’autre part, les incidences pour les warrants dont le sous-jacent est une société cible ou bien une société initiatrice. À regarder le phénomène d’un point de vue purement théorique, l’explication parait cousue de fil blanc. Primo, les sociétés cotées en Europe ne sont pas surévaluées. Avec un PER d’environ 15, c’est-à-dire une capitalisation boursière équivalente à 15 fois le bénéfice estimé, l’indice européen DJ Eurostoxx 50 est parmi ses niveaux les plus bas depuis 2001 en terme de valorisation (1). Secundo, le loyer de l’argent reste très bas malgré la récente remonté par la BCE de ses taux directeurs. Les entreprises voulant s’agrandir peuvent le faire à un taux 10 d’emprunt et à une valorisation raisonnables. Mais, en rester là serait faire preuve d’une légère myopie quant à la réalité économique… Ce serait en effet occulter les légères difficultés que peuvent rencontrer les entreprises çà et là, surtout outreAtlantique. Ce serait également mettre de côté l’idée selon laquelle la croissance américaine, moteur de l’économie mondiale (voir Strike février 2006), montre de légers signes de ralentissement qui pourraient se concrétiser d’ici 2007, idée qui fait peu à peu son chemin chez les économistes. Cette perspective encourage les groupes à acheter du chiffre d’affaires. Cette pratique, qui consiste à mettre la main sur un concurrent pour augmenter son chiffre d’affaires plutôt que d’augmenter sa part de marché selon le principe de la croissance interne, permet aux grands groupes de s’assurer d’une certaine croissance, même si l’environnement économique se détériore. En outre, les entreprises du CAC 40 ont versé en 2005 près de 35 milliards d’euros en dividendes et en rachat d’actions. Ces deux procédés ont habituellement OPA… pour but, respectivement, de fidéliser l’actionnaire et de soutenir les cours de l’action. Or, en période de marché haussier – le CAC 40 a gagné plus de 110 % en trois ans – il est moins nécessaire pour les entreprises d’utiliser ce type de procédés car les actionnaires sont satisfaits du comportement du titre. Du coup, les entreprises disposent d’une trésorerie plus importante à consacrer à de la croissance externe et à la défense de leur indépendance. C’est la logique du « manger pour ne pas être mangé ». Les motivations sont parfois encore un peu différentes. En plus de la concentration et de ses sacro-saintes synergies dont l’évocation est l’exercice obligatoire à tout dirigeant voulant convaincre son auditoire du bien-fondé d’une opération, il y a aussi une volonté de contrôler les prix de vente sur un marché, d’éviter une concurrence exacerbée. C’est le cas d’Arcelor et de Mittal, par exemple. En d’autres termes, les raisons sont relativement nombreuses aujourd’hui pour favoriser un grand nombre de ces opérations. Sur le marché des warrants maintenant, il est coutumier de dire que lorsque l’information est révélée, il est déjà trop tard… En effet, il est plus difficile qu’il n’y paraît de profiter d’une OPA avec les warrants pour les raisons suivantes. Les étapes d’une OPA sont souvent les mêmes et sont au nombre de trois. La première est la rumeur. Elle se traduit par une augmentation des volumes traités avec un frémissement du cours de l’action à la hausse sans aucune explication, et parfois même avec un bon vertigineux. La deuxième étape est celle où les différents intérêts se dévoilent, initiateur de l’opération, concurrent où « chevalier blanc » (2). C’est lors de cette étape que l’on connaît le prix de l’offre et les éventuelles contre-offres. Enfin, la troisième et dernière étape est la conclusion de l’opération, succès ou échec. Les investisseurs warrants sont naturellement intéressés par les perspectives de mouvements importants enregistrés lors des OPA. Mais, nombreux sont également ceux à s’être brûlés les ailes lors d’OPA à cause de warrants mal choisis ou d’un « market timing » mal négocié. En fait, les sous-jacents soumis à des OPA subissent d’importants mouvements de leur volatilité implicite. D’abord, lors de la première étape, les mouvements sont favorables. La volatilité monte, car les rumeurs font bouger l’action de la société cible de manière inhabituelle. C’est à ce moment-là précisément, et même légèrement avant, qu’il faut acheter un warrant pour profiter de l’opération. Si on attend l’étape numéro 2, c’est-à-dire au moment où les prédateurs se dévoilent, il y a deux risques : le premier réside dans le fait que l’action s’aligne sur le prix proposé et ne bouge plus. À ce moment-là, la volatilité baisse très fortement, et le prix du warrant avec. Le second est que la deuxième étape ne survienne pas du tout et que l’action redescende aussi vite qu’elle est montée… Il est vrai que peut survenir, lors de cette deuxième étape, une surenchère susceptible de faire à nouveau monter l’action de la société cible, mais le risque paraît un peu élevé pour ne pas se contenter des opportunités de l’étape numéro 1. Autre règle à respecter dans le cas de rumeurs de fusion, celle qui consiste à n’utiliser que des produits dont la sensibilité aux mouvements de volatilité est plus faible : les produits dans la monnaie. En agissant de la sorte, et si votre timing est déficient, vous perdrez moins que sur un warrant en dehors de la monnaie. En conclusion, n’oubliez pas non plus que le sous-jacent qui a tendance à monter est bien entendu celui de la société qui subit la rumeur d’opération contre elle. Les sociétés initiatrices de l’offre, qu’on appelle parfois aussi les prédateurs, ont dans la majeure partie des cas tendance à baisser. À noter : depuis quelques années, plusieurs cabinets d’étude indépendants sont arrivés aux conclusions que deux opérations de fusions sur trois étaient destructrices de valeurs. Finalement, pour jouer les OPA en Bourse, il faut peut-être jouer les cabinets d’avocats et autres banques d’affaires qui agissent comme conseils lors de ces opérations, car les frais engagés T. R. y sont faramineux… • (1)Plus bas de 13,5 en juin 2005. (2) On appelle « chevalier blanc » le partenaire amical d’une société cible d’une OPA hostile, susceptible de faire une contre-proposition d’OPA. 11 Entre nous /LES LECTEURS ONT LA PAROLE / « Bonjour, j’ai travaillé récemment sur un warrant sur lequel je n’ai pas pu passer d’ordres pendant plusieurs minutes… On m’a dit qu’il était “réservé à la hausse”. Que signifie cette expression ? » ABONNEZ-VOUS À STRIKE Recevez chaque mois toutes les informations du marché des warrants ! QUESTION POSÉE À L’ADRESSE [email protected] onsieur, il faut savoir que tous les warrants, comme les actions, possèdent des seuils de réservation qui déterminent les limites de fluctuation des cours du warrant en fonction de son prix de référence. Ces seuils ont pour but de protéger les investisseurs contre une transaction qui se ferait à un prix aberrant. Un acheteur qui achèterait à un prix trop élevé par rapport au prix de référence, ou un vendeur qui vendrait à un prix trop faible par rapport au prix de référence. M Ces limites sont gérées par Euronext. Si un acheteur et un vendeur souhaitent effectuer une transaction en dehors de ces seuils, Euronext réserve alors automatiquement le warrant. Cela signifie que les transactions sont impossibles, même s’il y a un point d’équilibre dans le carnet d’ordre et alors que le carnet d’ordre a l’air de fonctionner normalement (lors d’une suspension des cours le carnet d’ordre est fermé alors que pour une réservation, il reste ouvert). 12 La réservation est dite « à la hausse » si le point de rencontre entre l’offre et la demande se situe au-dessus de la limite haute fixée par Euronext ou « à la baisse » s’il se situe en dessous de la limite basse. Par exemple, un warrant dont le prix de référence est de 0,10 € a des seuils de référence de 0,07 à 0,13 €. Les seuils sont ajustés régulièrement en fonction des mouvements du cours du warrant. À noter : les réservations sont souvent la conséquence d’un ordre à tout prix passé dans le carnet d’ordre pour une quantité importante. Une solution simple pour éviter un tel désagrément est de passer des ordres à cours limités, ce qui vous donnera l’assurance de ne pas avoir ce type de mauvaise surprise. Pour vous abonner, appelez-nous au : ou envoyez-nous un e-mail avec vos nom, prénom et adresse e-mail à : [email protected] AVERTISSEMENT La Commerzbank attire l’attention du public sur le fait que les warrants sont des produits de nature optionnelle qui sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations, voire d’arriver à échéance en ayant perdu toute valeur. Tous les warrants font l’objet d’une note d’information visée par l’AMF. Les informations contenues dans le présent document n’ont aucune valeur contractuelle et sont données à titre indicatif uniquement. Le présent document ne constitue en aucune manière une offre d’achat ou de vente, ou une incitation à vendre ou à acheter des warrants. Commerzbank ne pourra être tenue pour responsable de toutes pertes ou dommages résultant de façon directe ou indirecte de la consultation ou de l’utilisation du présent document. COMMERZBANK WARRANTS 23, rue de la Paix, 75002 PARIS [email protected] Tél. : 01 44 94 77 35 Marketing dérivés Europe : Hugues de La Marnierre • Marketing warrants France : Alban Soubigou • Rédacteur en chef : Thibaud Renoult • Comité de rédaction : Thibaud Renoult, Alban Soubigou, Thomas Fonsegrive, Julien Sanchez • Photos : PhotoDisc, PhotoAlto (Eric Audras), Digital Vision, D.R. • Conception et réalisation :