Les warrants dans la fièvre des

Transcription

Les warrants dans la fièvre des
/MARS 2006/
N° 57
Le magazine des warrants
de la Commerzbank
/ Les concepts de base
de l’analyse financière /
PAGE 9
Le Bilan
/ Le point sur /
PAGE 6
/ Zoom Vol. /
PAGE 9
BNP Paribas,
Arcelor
et Scor
Arcelor :
la « vol. »
peut chuter
Les warrants
dans la fièvre
des
/ Le point sur /
PAGE 6
Cap Gemini va mieux !
Le numéro 1 européen des services et de l’ingénierie informatique devrait même
renouer avec les bénéfices cette année, chose qu’il n’avait pas été en mesure
de faire depuis 2001. Le rééquilibrage de son activité vers l’infogérance
et le redressement de sa filiale américaine réduisent sa dépendance
au cycles économiques. Le titre a repris 55 % en 2005 après avoir abandonné
33 % en 2004, année où le CAC 40, lui, avait gagné plus de 12 %.
/ En privé /
PAGE 10
Suivez vos warrants en direct :
www.warrants.commerzbank.com
[email protected]
Les investisseurs
sont toujours
sur les Calls !
/ TENDANCES DU MOIS /
POINT PERFORMANCE
LES PLUS FORTES HAUSSES DU MOIS
ISIN
DE
CO
DE000CB2LBD9
t
E
CIC
É
XER
ALL
D’E TURIT
X
T/C
I
A
U
P
PR
M
E
T
IQU
EN
ON
AC
ÉM
S-J
N
U
M
SO
T
AN
RR
WA
.
F
JCT
SSPER
3188Z Arcelor
Call
24 16-mars-06 1960,00 % 37,84 %
DE000CB2PNX3 4199Z Arcelor
Call
24
DE000CB2MNK7 3588Z Lafarge
Call
80 16-mars-06 894,12 % 16,80 %
DE000CB2PNZ8 4201Z Arcelor
Call
26
13-déc-06 608,89 % 37,84 %
DE000CB2PNY1 4200Z Arcelor
Call
24
15-sep-06 596,08 % 37,84 %
DE000CB2PNW5 4198Z Arcelor
Call
22
15-juin-06 501,41 % 37,84 %
DE000CB2NQV5 3865Z Arcelor
Call
21 16-mars-06 488,31 % 37,84 %
15-juin-06 927,27 % 37,84 %
DE000CB2PSE2
4278Z Lafarge
Call
85
15-juin-06 472,00 % 16,80 %
DE000CB2PAK7
4110Z Arcelor
Call
22
15-sep-06 393,10 % 37,84 %
Put
26 17-mars-06 376,47 % -18,58 %
DE000CB2MTA5 3742Z Intel
DU 17 JANVIER 2006 AU 17 FÉVRIER 2006.
POINT VOLUME
LES PLUS GROS VOLUMES DU MOIS
DE
CO
N
ISI
ICE
RC
É
XE
LL
E
’
A
RIT
T/C RIX D
TU
PU
P
MA
T
UE
EN
AC
NIQ
S-J
MO
U
É
SO
MN
DE000CB0ES37
2863Z
CAC 40
Call
5000
15-juin-06
DE000CB2NNY6
4056Z
CAC 40
Call
4800
16-mars-06
DE000CB2PMB1
4430Z
CAC 40
Call
4900
16-mars-06
DE000CB2MRE1
3655Z
Total
Call
220
16-mars-06
DE000CB2PMU1
4447Z
Nikkei 225
Call
17 000
2-juin-06
DE000CB2NNX8
4055Z
CAC 40
Call
4700
16-mars-06
DE000CB2LBD9
3188Z
Arcelor
Call
24
16-mars-06
DE000CB2LAR1
3176Z
Alcatel
Call
12
16-mars-06
DE000CB2PMX5
4450Z
Nikkei 225
Call
17 000
DE000CB2KR04
3468Z
CAC 40
Call
4200
5-sep-06
16-mars-06
DU 17 JANVIER 2006 AU 17 FÉVRIER 2006.
PUT GOOGLE
AUTRES
PUTS
0,37 % 2,65 %
Encore 83 % des warrants échangés
ce mois-ci en Bourse de Paris
l’ont été sur des Calls Warrants.
Les investisseurs sont
particulièrement actifs (les volumes
sur les warrants ont été 70 %
plus important en janvier 2006
par rapport à décembre 2005)
et semblent croire davantage
à une hausse des marchés plutôt
qu’à une baisse.
On notera l’étonnante 6e place
d’Arcelor. On aurait pu attendre
mieux de l’entreprise qui a eu
la meilleur progression sur les
30 derniers jours (+ 30%).
Il semblerait que les investisseurs
warrants aient été un peu surpris par
le mouvement et qu’ils n’aient même
pas eu le temps de profiter de la
première phase de l’OPA (voir double
page En privé page 10 et 11). •
Sources : Commerzbank Corporates
& Markets sur l’ensemble des warrants
sur actions, indices, devises cotés à Paris,
quels que soient les émetteurs, du 16 janvier
2006 au 16 février 2006. Le POINT VOLUME
et le POINT PERFORMANCE ci-contre
prennent en compte uniquement
les warrants Commerzbank cotés à Paris,
de maturité strictement supérieure au
28 février 2006. Le POINT PERFORMANCE
ci-contre prend en compte uniquement les
warrants Commerzbank cotés à Paris
de prime supérieure ou égale à 0,05 euro
le 16 janvier 2006.
TOP
10
DES SOUS-JACENTS
LES PLUS TRAITÉS
CAC 40
Total
Alcatel
Suez
Renault
Arcelor
Société Générale
France Télécom
BNP Paribas
Vivendi Universal
43,7 %
5,1 %
3,8 %
3,0 %
2,9 %
2,2 %
2,0 %
1,9 %
1,9 %
1,8 %
PUT FRANCE
TÉLÉCOM
CALL CAC 40
0,41 %
31,09 %
PUT ALCATEL
/ RENDEZ-VOUS /
0,44 %
PUT EUR/USD
CALL TOTAL
0,46 %
4,71 %
PUT CAC 40
CALL ALCATEL
3,40 %
12,62 %
CALL SUEZ
2,92 %
AUTRES CALLS
38,36 %
2
MERCREDI 1ER MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts
14H30 Revenu personnel
14H30 Consommation
des ménages
16H Dépenses de construction
16H ISM Manufacturier
Total ventes véhicules
zz Stat. éco. France : 7H45 Indice manufacturier
11H Immatriculations automobiles
zz Vinci : 7H30 Réunion d’analystes
zz Bouygues : Résultats annuels
zz Safran : Résultats annuels
zz Vivendi : Résultats annuels
JEUDI 2 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : Demandes Alloc-chôm.
Demandes continues
zz LVMH : Résultats annuels
zz Dexia : Résultats annuels
VENDREDI 3 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 15H45 Confiance Univ. of Michigan
16H ISM des services
zz Stat. éco. France : 7H45 Indice des services
LUNDI 6 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 16H Commandes industrielles
16H Ventes de maisons neuves
MARDI 7 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Productivité hors agriculture
14H30 Coût unitaire main d’œuvre
21H Crédit à la consommation
23H Confiance des consommateurs
zz Stat. éco. France : 7H30 Budget de l’État
MERCREDI 8 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts
zz EADS : Résultats annuels
zz Atos : Résultats annuels
zz Crédit Agricole : Résultats annuels
zz Vallourec : Résultats annuels
zz Imerys : 6H30 Résultats annuels
zz Lagardère : 16H45 Résultats annuels
JEUDI 9 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Balance commerciale
14H30 Demandes Alloc-chôm.
14H30 Demandes continues
zz Suez : Résultats annuels
zz Carrefour : Résultats annuels
zz PPR : Résultats annuels
zz Essilor : 7H30 Résultats annuels
VENDREDI 10 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Variation emplois non agri.
14H30 Taux de chômage
14H30 Variation emplois
(manufacture)
14H30 Salaire horaire moyen
14H30 Moy. heures hebdo.
16H Stocks commerce en gros
20H Rapport budget mensuel
zz Stat. éco. France : 7H45 Production industrielle
7H45 Commerce extérieur
11H Indicateur avancé OCDE
zz Thales : Résultats annuels
LUNDI 13 MARS
zz Veolia : Résultats annuels
MARDI 14 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Balance comptes courants
14H30 Ventes au détail anticipées
14H30 Stocks d’entreprises
23H Confiance des consommateurs
zz Stat. éco. France : 7H45 Prix à la consommation
zz Club Med : CA T1
/ AGENDA /
Actualités
CALL
RENAULT
2,57 %
Besoin d’en savoir
un peu plus
sur les warrants ?
Rejoignez-nous sur le Forum
de l’investissement
/ PARTICIPEZ
À LA « WARRANT
SCHOOL » /
de Marseille les 3 et 4 mars
prochains ! Vous pouvez
aussi commander notre
GUIDE WARRANTS au
numéro vert 0800 80 10 80
ou envoyez-nous
un e-mail à l’adresse
[email protected]
Pour y participer, rien de plus simple ! Appelez-nous au
ou envoyez-nous un e-mail à warrants@commerz
MERCREDI 15 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts
14H30 Indice prix importations
15H Achats étrangers de titres net
20H Fed’s Beige Book
zz Iliad : Résultats annuels
JEUDI 16 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Indice prix consommation
14H30 Mises en chantier
14H30 Permis de construire
14H30 Demandes Alloc-chôm.
14H30 Demandes continues
zz Stat. éco. France : 7H45 Emploi salarié
zz GDF : 6H30 Résultats annuels
zz Casino : 6H30 Résultats annuels
VENDREDI 17 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 15H15 Production industrielle
15H15 Utilisation des capacités
15H45 Confiance Univ.
of Michigan
zz Stat. éco. France : 7H45 Balance des paiements
LUNDI 20 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 16H Indicateurs avancés
MARDI 21 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Indice Prix Production
14H30 PPI hors Alim & Energie
23H Confiance des consommateurs
zz Stat. éco. France : 7H45 Consommation des ménages
MERCREDI 22 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 13H Demandes de prêts
zz Stat. éco. France : 23H Note de conjoncture de l’Insee
zz Scor : Résultats annuels
JEUDI 23 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Demandes Alloc-chôm.
14H30 Demandes continues
16H Ventes logements
existants
zz Pernod Ricard : Résultats S1
zz Saint-Gobain : 16H40 Résultats annuels
VENDREDI 24 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H30 Commandes biens durables
16H Ventes logements neufs
LUNDI 27 MARS
zz Stat. éco. France : 6H45 Conjoncture dans l’industrie
MARDI 28 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 17H Confiance des consommateurs
17H Indice Fed Richmond
21H15 Taux directeur FOMC
zz Stat. éco. France : 6H45 Construction neuve
MERCREDI 29 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 14H Demandes de prêts
JEUDI 30 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 15H30 PIB annualisé
15H30 Consommation personnelle
15H30 Demandes Alloc-chôm.
15H30 Demandes continues
17H Indice Help Wanted
zz Stat. éco. France : 6H45 Prix à la production
dans l’industrie
6H50 Conjoncture auprès
des ménages
VENDREDI 31 MARS
zz Stat. éco. États-Unis : 15H30 Revenu personnel
15H30 Conso des ménages
16H45 Confiance Univ.
of Michigan
17H Commandes industrielles
17H Directeurs Achat Chicago
zz Stat. éco. France : 6H45 Demandeurs d’emploi
6H50 Comptes PIB
Commerzbank vous invite à la
« Warrant School » pour vous aider à mieux
comprendre et utiliser les warrants.
En groupe d’une vingtaine de personnes, vous
pourrez assister à la conférence de formation
animée par nos spécialistes et leur poser toutes
vos questions. Située dans le 2e arrondissement
de Paris, la « Warrant School » vous propose
gratuitement d’en connaître plus sur les
warrants. ALORS, N’HÉSITEZ PAS À NOUS
REJOINDRE : la prochaine session aura lieu
le mercredi 1er mars 2006. Trois autres
rendez-vous de la « Warrant School »
sont au programme en mars (voir ci-contre).
/ ÉDITORIAL /
Bienvenue aux Rendez-vous
de la « Warrant School » !
rois rendez-vous sont au programme des Rendez-vous
de la « Warrant School » durant le mois de mars de cette année :
Reims, Brest et Rennes. D’une durée de deux heures environ
et suivie d’une séance de questions/réponses, cette conférence
animée par un des spécialistes warrants du numéro vert vous présentera tout
ce qu’il est bon et nécessaire de savoir pour bien commencer l’investissement
en warrants.
Il vous y sera distribué un exemplaire du magazine - si vous ne l’avez pas déjà
reçu dans votre boîte aux lettres - et un exemplaire du guide warrants.
Vous trouverez tous les détails des Rendez-vous de la « Warrant School »
à Reims, Brest et Rennes ci-dessous. Si vous souhaitez vous y inscrire,
il vous suffit de nous appelez au numéro vert 0800 80 10 80.
T
Attention, l’inscription est obligatoire, car le nombre de places disponibles
est limité. Alors, dépêchez-vous ! •
Des informations complémentaires ? 0800 80 10 80 ou [email protected]
ATTENTION : CETTE OFFRE EST LIMITÉE
AU NOMBRE DE PLACES DISPONIBLES.
l’appel est gratuit
bank.fr, nous vous inscrirons sur simple demande.
3
Actualités
/ ANALYSE TECHNIQUE /
Avec le concours de
> APRÈS LA CORRECTION DU MOIS DE JANVIER, l’indice phare
de la Bourse de Paris s’est fortement repris, atteignant même le seuil
psychologique des 5000 points. Ce niveau, correspondant à la borne
haute du canal ascendant de moyen terme a provoqué de légères
prises de bénéfices. Sur un horizon hebdomadaire, les indicateurs
techniques montrent des signes d’essoufflement, tandis que
les moyennes mobiles restent favorablement orientées.
CHART'S
LA LETTRE DES PREVISIONS BOURSIERES
CAC 40
> ALTERNATIVEMENT, la cassure des 4840 points ne remettrait
pas en cause la dynamique haussière de moyen terme mais
provoquerait une poursuite du repli en direction de 4725 points.
L’enfoncement de ce second support entraînerait un test de la zone
des 4650 points, niveau correspondant à la borne basse du canal
ascendant de moyen terme. •
EUR/USD
© CHART’S 2006
> CES SIGNAUX MITIGÉS sur les indicateurs ne remettent pas en cause
notre scénario haussier. En effet, tant que le niveau de 4840 points
soutient l’évolution du principal indice parisien, l’hypothèse privilégiée
reste une nouvelle impulsion haussière avec les 5200 points comme
principal objectif.
Publié le
17/02/2006
Heure
19:00
Place
Paris
Moyenne mobile
50 jours
20 jours
> LA DEVISE REINE EST INSCRITE DANS UNE PHASE DE CONSOLIDATION
très marquée depuis le point haut enregistré fin janvier. À moyen terme,
les cours ont dépassé une oblique baissière qui limitait leur potentiel
de hausse depuis mars 2005, et la correction de court terme pourrait
n’être qu’un « pullback » qui, une fois terminé, déclenchera un nouveau
mouvement haussier.
© CHART’S 2006
> TECHNIQUEMENT, les indicateurs hebdomadaires ont confirmé
le dépassement d’obliques baissières en place depuis le point haut
de la devise de fin 2004, et sont proches de leurs zones de neutralité.
À plus court terme, la devise s’est stabilisée à proximité du support clé
de moyen terme des 1,18. Techniquement, les indicateurs restent baissiers
sans signe de retournement. Ils approchent cependant de la zone
de survente et de supports horizontaux.
Publié le
17/02/2006
4
Heure
19:00
Place
Paris
Moyenne mobile
50 jours
20 jours
> EN CONSÉQUENCE, nous tablons à très court terme sur une continuation
de la consolidation qui devrait maintenant se poursuivre à plat avant un
retournement de tendance haussier plus marqué en direction de 1,232 puis
1,259. Seule la cassure des 1,18 diminuerait les chances de rebond et
entraînerait une accélération baissière en direction de 1,164 puis 1,137. •
Crédit Agricole
Fin de consolidation
E
est venue rebondir sur le palier
des 37,65 euros qui
correspondait à la fois à une
nouvelle oblique haussière
en place depuis le point
bas de fin octobre et
au « pullback » sur l’ancienne
borne supérieure du canal
précité. La configuration est
désormais positive à long terme.
Aussi, tant que le palier des
38,65 euros sert de support,
nous favorisons un élan haussier
en direction des 40,75 euros
dans un premier temps.
Le dépassement de ce niveau
conduirait par la suite à notre
seconde cible située sur les
précédents plus hauts (depuis
2004) à 42,00 euros.
En revanche, la cassure du palier
des 38,65 euros conduirait
à une chute en direction
du support situé à 37,65.•
NASDAQ-100
© CHART’S 2006
ntre les mois de mai
et décembre 2005,
le titre est resté
enfermé au sein d’un canal
de consolidation baissier
dans lequel il n’a cessé
de se déprécier graduellement,
se heurtant régulièrement aux
bornes inférieure et supérieure
dudit canal – bornes qui
étaient, il est intéressant
de le souligner, parallèles à une
ancienne oblique baissière
de très long terme. Vers la
mi-décembre dernier, la valeur
est clairement sortie à la
hausse de ce canal après avoir
buté sur les 36 euros, niveau
correspond à une zone d’appui
majeure par laquelle passait
alors la forte oblique haussière
en place depuis mars 2003.
Enfin, à la fin du mois
de janvier dernier, la valeur
Publié le
17/02/2006
Heure
19:00
Place
New York
Moyenne mobile
50 jours
20 jours
> L’INDICE A POURSUIVI LA PHASE DE CORRECTION débutée
à la mi-janvier pour finalement rebondir sur la zone de support
des 1635. Cette dernière correspond à la fois au point bas
de cette année, à 50 % de retracement de la jambe de hausse
de mi-octobre à mi-janvier, et à la bande inférieure d’un canal
haussier en place depuis la mi-octobre. Ce niveau des 1635 sera
donc clé pour l’avenir de l’indice et le scénario de hausse privilégié.
CA
© CHART’S 2006
> LES PERSPECTIVES POSITIVES sont soutenues par le retournement
des indicateurs techniques qui ont notamment dépassé des
obliques baissières qui limitaient leurs potentiels d’appréciation
depuis le point haut du début d’année. De plus, graphiquement,
l’indice a dépassé cette même oblique, levant ainsi une nouvelle
pression qui pesait sur les cours.
Publié le
17/02/2006
Heure
19:00
Place
Paris
Moyenne mobile
50 jours
> EN CONSÉQUENCE, le scénario le plus probable est un rebond
en direction du précédent point haut du début d’année
à 1754,9 puis, en dépassement de ce niveau, l’établissement
de nouveaux plus hauts dans la zone atteinte par l’indice
en juillet 2001 avec, notamment, 1800 en ligne de mire.
Dans un scénario alternatif, la cassure des 1635 entraînera une
chute vers 1600, puis une accélération baissière vers 1525. •
20 jours
5
Le point sur
va mieux !
/ ACTIVITÉ / Service et Ingénierie informatique
/ PLUS HAUT 12 MOIS / 38,97 euros
/ PLUS BAS 12 MOIS / 23,11 euros
/ PER 2005 / 42,78
/ TAUX DE CROISSANCE
MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 8,33 %
/ SITE INTERNET / www.capgemini.fr
/ CONSENSUS / 10 acheter, 7 conserver,
2 vendre (sur 19 analystes)
> Le numéro 1 européen des services et
de l’ingénierie informatique devrait
même renouer avec les bénéfices cette
année, chose qu’il n’avait pas été
en mesure de faire depuis 2001.
Le rééquilibrage de son activité vers
l’infogérance et le redressement
de sa filiale américaine réduisent sa
dépendance aux cycles économiques. Le
titre a repris 55 % en 2005 après avoir
abandonné 33 % en 2004, année où le
CAC 40, lui, avait gagné plus de 12 %.
Le marché des SSII nous avait habitué à des taux
de croissance du chiffre d’affaires de l’ordre
de 2 à 5 % sur les quatre dernières années.
Cap Gemini, pour 2006, prévoit non pas 12 %,
comme elle l’avait précédemment indiqué l’année
dernière, mais plutôt 14 % de croissance.
Cette hausse des prévisions est évidemment
à prendre avec toute la prudence qu’il convient
lorsque l’on s’intéresse à un groupe qui a multiplié
les « profit warnings » (c’est-à-dire les révisions
à la baisse de ses bénéfices) ces dernières
années. Néanmoins, le groupe doit dégager,
d’après le consensus des analystes, un bénéfice
supérieur à 85 millions d’euros cette année.
En outre, la direction du groupe a décidé
de distribuer de nouveau un dividende, d’un
montant de 0,25 € par action, pour la première
fois depuis 2001.
Comment le groupe a-t-il pu redresser son activité
en deux ans ? L’activité de Cap Gemini était très
cyclique et, donc, très sensible à l’environnement
économique. La baisse des budgets des départements informatique et de la demande dans les
activités de conseil lui ont fait perdre près du tiers
de son chiffre d’affaires entre 2001 et 2003.
Depuis, le groupe a réussi à augmenter la part de
son activité infogérance, c’est-à-dire la gestion
de parc informatique, de 25 % à 40 % de son
chiffre d’affaires total notamment grâce au rachat
de son concurrent Transiciel à la fin de l’année
2003. Cette activité est stratégique pour Cap
Gémini, car elle lui apporte des revenus récurrents.
Trois nouveaux gros contrats ont d’ailleurs
été obtenus pour 2006 : la police britannique,
la municipalité de Swansea (225 000 habitants,
au Pays de Galles) et General Motors.
> Le Club Méditerranée figure parmi les
1ers exploitants mondiaux de villages de
vacances. La géographie de son capital
est aujourd’hui l’enjeu de nombreuses
spéculations, en particulier autour
des intentions de ses deux principaux
actionnaires : Accor qui détient 28,9 %
du capital et Richelieu Finance qui est
présent à hauteur de 24,4 %.
6
38
36
34
32
30
28
26
24
22
20
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
Deuxième facteur de redressement : les activités
américaines du groupe. Ce dernier a réussi
à générer d’importantes économies, de l’ordre
de 125 millions d’euros, en réduisant son parc
immobilier de moitié et en licenciant près
de 200 managers… Le retour à l’équilibre s’est
fait au deuxième semestre de l’année dernière
et un bénéfice est attendu pour 2006.
Ces modifications de la structure opérationnelle
du groupe ont conduit la marge d’exploitation
de –1,5 % à la fin 2003 (période qui correspond
au creux de l’activité) à un montant de 4 %
fin 2005, et de 5,5 % prévu pour l’année
prochaine.
T. R.
CAP GEMINI
C
B
C
C
D
Mnémo.
ISIN
Put/Call
Prix d’exercice €
Maturité
Parité
Delta %
Élasticité %
3220Z
3884Z
4216Z
4217Z
4218Z
DE000CB2LCM8
DE000CB2NRQ3
DE000CB2PPQ2
DE000CB2PPR0
DE000CB2PPS8
Call
Call
Call
Call
Put
40
35
40
40
30
16-mars-06
15-juin-06
15-juin-06
15-sep-06
15-juin-06
10/1
10/1
10/1
10/1
10/1
26
65
38
44
-13
17,41
5,96
8,18
6,13
-8,71
Quel avenir pour le capital du
/ ACTIVITÉ / Tour opérateur
/ PLUS HAUT 12 MOIS / 42,45 euros
/ PLUS BAS 12 MOIS / 36,2 euros
/ PER 2005 / 29,31
/ TAUX DE CROISSANCE
MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / NS
/ SITE INTERNET / www.clubmed.fr
/ CONSENSUS / 3 acheter, 2 conserver,
4 vendre (sur 9 analystes)
40
Sources Reuters.
Cap Gemini
Club Méditerranée ?
Les interrogations concernent essentiellement
la stratégie que va adopter Accor au sujet
de sa participation au capital du voyagiste :
Accor désire-t-il récupérer 100 % du capital
ou souhaite-il au contraire vendre sa participation ? Les arguments pour l’une ou l’autre
hypothèse sont tous aussi séduisants. Dans
le premier cas, le rachat de 100 % du voyagiste
permettrait à Accor de passer son pôle de loisir
sous l’enseigne Club Méditerranée et de gagner
ainsi en notoriété.
Ce rapprochement impliquerait également
de nombreuses synergies de rapprochement
qui pourraient séduire les investisseurs.
Richelieu Finance, lui, est favorable à un tel
scénario, synonyme d’une plus value
substantielle sur son investissement initial
(achat à 37 € par action pour un cours actuel
de 42 €).
D’un autre côté, le marché souhaite un
recentrage stratégique du groupe Accor
sur son activité hôtelière traditionnelle. Les
mauvais résultats de la firme au trident
ces dernières années entraînent des interrogations sur l’évolution future du groupe.
Gilles Pelisson, directeur général d’Accor, >>>
CLUB MÉDITERRANÉE
B
C
C
Mnémo.
ISIN
Put/Call
Prix d’exercice €
Maturité
Parité
Delta %
Élasticité %
4227Z
3896Z
4228Z
DE000CB2PQB2
DE000CB2NSC1
DE000CB2PQC0
Call
Call
Put
40
50
35
15-juin-06
15-juin-06
15-juin-06
20/1
20/1
20/1
58
22
-20
4,91
8,43
-7,61
/ / / / / / / / / / / / / / / / / /
42
41
40
39
38
37
35
34
> On pensait Arnaud Lagardère plutôt
tourné vers les médias, et c’est
dans l’édition qu’il réalise, pour le
moment sa dernière affaire. En achetant
récemment la filiale d’édition de
Time Warner à bon prix, il positionne
son groupe comme un éditeur mondial
de premier plan dont le catalogue
est dorénavant majoritairement tourné
vers l’international.
Troisième éditeur mondial… Et pour un prix tout
à fait correct puisqu’il débourse 449 millions
d’euros, ce qui représente moins de un an de
chiffre d’affaires de Time Warner Book. Rappelons
que Lagardère avait effectué le rachat de EDITIS
pour 1,3 fois le chiffre d’affaires en 2003.
Dorénavant, 60 % des livres publiés par le groupe
sont en langue étrangère et un livre sur
deux est en anglais !
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
il y a tout à parier que la géographie de son
c a pit a l de v r a i t su sci t e r l e s co n vo i t i se s,
que ce soit en provenance d’Accor ou d’autres
J. S.
groupes…
Si vous souhaitez revendre ces warrants, vous devez
impérativement passer votre ordre avant la clôture du
6e jour ouvré précédant la date de maturité.
Les warrants sont en effet radiés de la cote cinq jours
ouvrés avant leur date d’expiration (six jours ouvrés
si l’on inclut la date de maturité).
Les warrants qui arrivent à maturité le 15 mars
et le 16 mars 2006 seront radiés de la cote,
respectivement le mercredi 8 mars et le jeudi 9 mars
2006. Cela signifie qu’ils peuvent être échangés
jusqu’à la clôture des séances de la veille :
le mardi 7 mars 2006 et le mercredi 8 mars 2006.
Ceux arrivant à échéance les 2 et 6 mars 2006
ont déjà été radiés en février.
Si, néanmoins, vous ne pouvez pas revendre votre
warrant dans les temps, pas de panique !
Vous pouvez l’exercer à condition qu’il soit dans la
monnaie. Vous disposez d’une dizaine de jours
pour en faire la demande auprès de votre courtier.
Mieux : la plupart des warrants Commerzbank sont
à exercice automatique. Vous n’avez aucune
démarche à effectuer,vous recevez sur votre compte
la valeur intrinsèque du warrant à l’échéance
quelques jours après
la date de maturité.
Mais le marché, lui, semble plus tourné vers
l’imminence d’un accord avec Vivendi Universal
en ce qui concerne le troc de sa participation
dans Canal Satellite contre une participation plus
modeste dans l’ensemble du groupe Canal +.
La finalisation de cet accord, ajouté à la cession
de sa participation de 15 % dans EADS, avaliserait
la stratégie du président dont l’ambition est
de faire de l’ancien « Matra » un des leaders
mondiaux dans la communication au même titre
que Vivendi ou Time Warner.
D’autre part, en parvenant à un accord avec
Vivendi Universal, Lagardère va devenir un
actionnaire de référence du premier opérateur
de télévision à péage en Europe et disposera sans
doute d’une option pour faire monter sa
participation à 34 % contre 20 % actuellement
T. F.
(1) À l’heure où nous écrivons ces lignes, les modalités
précises de l’accord n’ont pas été rendues publiques.
70
68
66
64
62
60
58
56
54
52
50
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
LAGARDÈRE
B
C
A*
Mnémo.
ISIN
Put/Call
Prix d’exercice €
Maturité
Parité
Delta %
Élasticité %
3933Z
4285Z
3934Z
DE000CB2NTR7
DE000CB2PSM5
DE000CB2NTS5
Call
Call
Put
65
70
55
15-juin-06
15-sep-06
15-juin-06
10/1
10/1
10/1
63
48
-8
7,66
7,68
-12,62
* Des puts sur ce sous-jacent seront émis en mars 2006.
358 warrants
33
passe la troisième…
/ ACTIVITÉ / Édition, communication et médias
/ PLUS HAUT 12 MOIS / 68,45 euros
/ PLUS BAS 12 MOIS / 55,3 euros
/ PER 2005 / 18,34
/ TAUX DE CROISSANCE
MOYEN DU BNPA SUR 5 ANS / 6,5 %
/ SITE INTERNET / www.lagardere.com
/ CONSENSUS / 8 acheter, 6 conserver, 1 vendre
(sur 15 analystes)
Attention !
En mars 2006,
Commerzbank
arrivent à maturité.
36
Sources Reuters.
Lagardère
43
Sources Reuters.
>>> est en concurrence avec Henri Giscard d’Estaing,
actuel président du Club Méditerranée, pour
la direction du Groupe Accor. Un rachat dans
un tel contexte s’avérerait hasardeux. Si Accor
choisissait de suivre la volonté du marché en
vendant sa participation, des tour-opérateurs
comme TUI, KUONI ou FIRST CHOICE pourraient
être candidats au rachat de sa participation.
Avec des actifs immobiliers évalués à près
de un milliard d’euros et constitués de villages
situés dans les plus beaux coins du monde,
le groupe Club Méditerranée reste très convoité.
Si l’équipe dirigeante du voyagiste au trident
réussi à mener à terme sa montée en
gamme engagée depuis 2003 et à retrouver
une rentabilité financière satisfaisante,
Comment reconnaître
ces warrants
arrivant à maturité ?
Ils sont signalés par une
date de maturité en gras
dans la cote,
encart séparé de votre
magazine Strike.
La règle des cinq jours (six jours si l’on tient compte
de la date de maturité) ouvrés est une règle d’usage
susceptible d’être modifiée par Euronext.
Ce dernier informe les émetteurs de la date de retrait
par avis, environ un mois avant la date de maturité.
Pour être sûr de la date de radiation du warrant,
appelez-nous au numéro vert 0 800 80 10 80
une quinzaine de jours avant la date de maturité.
Warrants « bid only » : cela signifie littéralement
« à l’achat seulement ». L’émetteur a vendu la totalité
des warrants qu’il avait émis et ne peut donc plus en
vendre. Il est déconseillé de les acheter, car le meilleur
vendeur disponible n’est plus l’émetteur. L’investisseur
risque de payer un prix trop élevé pour les acheter.
Si vous souhaitez les revendre, vous n’avez, en revanche,
aucune crainte à avoir car l’émetteur envoie toujours
dans le carnet d’ordre un prix d’achat.
Warrant « bid only » à ce jour :
le Call Nikkei maturité 2 juin 2006, 4447Z
et le Call Dell maturité 17 mars 2006, 4033Z.
7
Valeurs à suivre
70
65
60
55
50
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
BNP rafle la BNL
à BBVA
En récupérant 800 agences,
1700 employés pour 9 milliards d’euros,
BNP Paribas se renforce sur la péninsule
italienne au moment où on ne l’attendait
pas. BNL était la cible de plusieurs
tentatives d’OPA depuis un an : l’espagnol
BBVA tout d’abord, puis la contre-offre
de l’italien Unipol poussé à réagir par
l’ancien gouverneur de la Banque d’Italie.
C’est dans ce contexte un peu complexe
que BNP Paribas a fait le tour de tous
les actionnaires de la banque et les
a convaincus d’accepter son offre de façon
amicale. Mais c’est maintenant ses propres
actionnaires qu’il va falloir convaincre.
Avec un PER de 18 contre 10 pour
BNP et une rentabilité de 11,8 %
contre 20,6 % pour le Français, la BNL
est en convalescence et paraît
un peu chère payée, même si le potentiel
de développement est très grand.
On se positionnera à la hausse sur le Call
4210Z ou à la baisse sur le Put 4212Z.
2,1
2
1,9
1,8
Un responsable de Laiwu Steel aurait
déclaré qu’un accord a été trouvé.
Arcelor aurait donc, en la personne
du sidérurgiste chinois, trouvé
le partenaire adéquat à absorber
pour devenir un peu trop gros aux yeux
de son prédateur actuel. Si cela
se produisait et si le grand-duché
du Luxembourg entérinait sa nouvelle
loi sur les OPA, réputée favorable (1)
à Arcelor, cette dernière pourrait être
tirée d’affaire, mais ses actionnaires,
eux, seront les grands perdants.
Le titre avait pris 30 % à l’annonce
de l’opération. Les reperdra-t-il ?
On jouera la hausse du titre avec le Call
4578Z, ou la baisse avec le Put 4527Z.
1,7
1,6
35
30
25
20
Annonce
de l’offre
de Mittal
Steel
10
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
Rumeurs de
rapprochements
avec AXA RE
1,5
1,4
1,3
1,2
02/05
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
Scor prospecte
du côté d’AXA
(1) Arcelor n’a plus besoin de convoquer une
assemblée générale pour entériner son acte de défense
et Mittal Steel aurait besoin de 95 % du capital
pour réussir son opération ce qui paraît problématique
étant donné que l’État luxembourgeois
en possède 5,6 %.
15
Sources Reuters.
75
2,2
Arcelor prépare
la riposte…
Sources Reuters.
Sources Reuters.
80
Après trois années de chemin de croix,
ponctuées de nombreux « profit warnings »
et de plusieurs plans de redressement,
Scor essaye de trouver une solution pour
retrouver définitivement les faveurs du
marché et une notation financière digne
de ce nom. Elle pourrait les trouver en AXA.
Ce dernier cherche à externaliser son activité
de réassurance (AXA RE) qui accroît son
profil de risque. L’opération pourrait prendre
la forme d’une prise de participation un peu
plus importante d’AXA au capital de Scor
en échange d’une fusion des deux entités.
Scor, en outre, pourrait récupérer assez
rapidement une notation financière proche
de A qui lui permettrait de récupérer
un certain nombre de clients et d’alléger ses
charges financières… On jouera la hausse
du titre avec le Call 4338Z ou la baisse
en se positionnant directement sur l’action.
En raison d’un marché du prêt emprunt de titre très peu
liquide sur l’action SCOR, nous ne disposons d’aucun
Put warrant sur ce sous-jacent.
/WARRANTS RECOMMANDÉS DANS LA PRESSE ET SUR INTERNET /
8
Journal
Sous-jacent
Recom.
C/P
Strike
Maturité
Parité
Quotité
Mnémonique
Delta %* Élasticité %*
Investir.fr 19/01/2006
Valeurs actuelles 20/01/2006
JDF 23/01/2006
JDF 23/01/2006
JDF 23/01/2006
JDF 23/01/2006
Capital.fr 23/01/2006
Capital.fr 25/01/2006
Investir.fr 24/01/2006
Revenu.fr 26/01/06
Revenu.fr 26/01/06
Revenu 30/01/2006
Investir 30/01/2006
Investir 30/01/2006
JDF 30/01/2006
JDF 30/01/2006
JDF 30/01/2006
Capital.fr 30/01/2006
JDF 06/02/2006
JDF 06/02/2006
JDF 06/02/2006
Boursier.com 07/02/2006
Capital.fr 08/02/2006
Boursier.com 09/02/2006
La Vie Financière 13/02/2006
Valeurs Actuelles 13/02/2006
JDF 13/02/2006
JDF 13/02/2006
Capital.fr 13/02/2006
Investir.fr 14/02/2006
laviefinanciere.com 14/02/2006
Boursier.com 15/02/2006
NIKKEI
EURUSD
CAC 40
Nasdaq 100
Nikkeï 225
Nikkeï 225
Vinci
Carrefour
Air Liquide
Peugeot
Peugeot
Havas
BNP Paribas
Publicis
CAC 40
Nasdaq 100
Nikkei 225
Dow Jones
CAC 40
Nikkei 225
Nikkei 225
Air France
Dow Jones
Air France
Rhodia
Scor
CAC 40
Nikkei 225
Peugeot
Nikkei 225
Lafarge
Nikkei
Acheter
Acheter
Acheter
Conserver
Vendre
Acheter
Vendre
Acheter
Acheter
Acheter
Acheter
Acheter
Vendre
Vendre
Conserver
Vendre
Conserver
Acheter
Conserver
Vendre
Acheter
Acheter
Vendre
Vendre
Acheter
Acheter
Vendre
Conserver
Acheter
Acheter
Acheter
Acheter
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Put
Put
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Call
Put
Call
16 000
1,225
4800
1800
17 000
16 000
75
37
175
50
45
4
70
30
4800
1800
16000
11000
4800
16 000
17 000
20
11 000
20
2,7
2,5
4800
17 000
50
17 000
80
17 000
09/05/06
06/05/06
15/09/06
15/06/06
09/05/06
09/06/06
15/06/06
16/03/06
15/06/06
16/03/06
15/06/06
15/06/06
15/06/06
16/03/06
15/09/06
15/06/06
05/09/06
15/06/06
15/09/06
05/09/06
05/09/06
15/09/06
15/06/06
15/09/06
15/06/06
15/09/06
15/09/06
05/09/06
15/06/06
05/09/06
15/09/06
02/06/06
10/1
1/100
200/1
200/1
10/1
10/1
10/1
10/1
20/1
5/1
5/1
2/1
10/1
5/1
200/1
200/1
10/1
1000/1
200/1
10/1
10/1
4/1
1000/1
4/1
1/1
2/1
200/1
10/1
5/1
10/1
10/1
10/1
1000
500
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
4449Z
4088Z
4064Z
4076Z
4450Z
4449Z
4387Z
4219Z
4190Z
3951Z
4307Z
4272Z
3879Z
3308Z
4064Z
4076Z
4449Z
4068Z
4064Z
4449Z
4450Z
4187Z
4068Z
4187Z
4544Z
4339Z
4064Z
4450Z
4304Z
4450Z
4588Z
4447Z
52
31
60
28
38
53
53
76
44
-59
-33
57
70
77
60
28
53
57
60
53
38
59
57
59
44
47
60
38
48
38
-30
32
8
31,57
9,92
17,92
9,39
8
9
11,54
12,77
-12,64
-8
5,56
7,8
12,81
9,93
17,92
8
16,31
9,88
8
9,39
5,77
16,3
5,77
3,78
2,97
9,96
9,39
9
9,39
-6,6
12,87
* Au 17 février 2006.
En janvier et en février, les spécialistes warrants de la presse financière ont recommandé 32 warrants Commerzbank.
(Attention aux dates de publication indiquées à côté des supports !)
En privé
/ LES CONCEPTS DE BASE DE L’ANALYSE FINANCIÈRE /
Le Bilan
Qui s’intéresse à la finance
et à l’analyse financière
doit connaître le B-A-BA
de la comptabilité sans lequel
il ne pourra pas appréhender
des notions de base, telles
que l’actif d’une société.
D’ailleurs, l’actif fait partie
du Bilan, et c’est par là
que nous allons continuer
notre revue de détails
des outils d’évaluation
des entreprises.
Qu’est ce qu’un Bilan ?
Le Petit Robert, édition 2001,
nous dit : « De l’italien
bilancio qui signifie balance »,
puis, en première définition,
il précise : « Inventaire
périodique de tout ce qu’une
entreprise possède et de tout
ce qu’elle doit ».
En d’autres termes, on utilise
le mot « bilan » relativement
fréquemment dans le langage
courant, alors qu’il est tiré
de la comptabilité…
On pourrait croire qu’il s’agit
de l’inverse ! Donc, nous
savons ce qu’est un Bilan :
c’est peser le pour et le contre,
faire le point, etc. Dans le
monde de l’entreprise il s’agit
d’exactement la même chose.
Une fois par an, généralement
le 31 décembre, on établit
dans un même document tous
les biens de l’entreprise, qu’on
appelle l’actif, et toutes ses
dettes qu’on appelle le passif.
Chacune de ces catégories
est divisée en deux ou
trois parties.
À l’actif, donc à gauche, nous
avons les immobilisations.
Ce sont les biens destinés à
rester dans l’entreprise comme
les locaux, les brevets, etc.
Cette rubrique est très
importante, car les biens
qui y sont inscrits ne le sont
pas forcément à leur
valeur réelle, notamment
les biens immobiliers.
Sous cette rubrique,
nous avons les stocks de
l’entreprise. Ils coûtent cher
à l’entreprise, car il faut
les financer. Enfin, on trouve
en bas de la colonne actif
les disponibilités, c’est-à-dire
tous les soldes positifs
des comptes courants
ou avoirs financiers liquides.
Si les soldes sont négatifs
ils constituent une dette
et vont alors se placer
au passif…
de l’entreprise doivent financer
les emplois durables de
l’entreprises (immobilisations).
En dessous, nous avons
les provisions : c’est le montant
des difficultés financières que
pourrait rencontrer la société
dans son exploitation future.
Enfin, on trouve en bas
du passif les dettes,
généralement bancaires.
L’actif est toujours égal
au passif. Le poste qui
équilibre les deux étant
le résultat : bénéfice ou perte
de l’exploitation. L’équilibre
analytique d’un Bilan repose
sur l’analyse précise de tous
ces postes. Chacun a son
importance, et aucun ne doit
être démesurément trop grand
par rapport à un autre.
C’est pour cette raison
que les analystes utilisent
la méthode des ratios
pour étudier un Bilan (fonds
propres/ fonds propres
+ dettes, fonds propres
– immobilisation, etc.). • T. R.
À droite, donc au passif, nous
avons les fonds propres de
l’entreprise. C’est le capital
de l’entreprise, autrement dit
ce que l’entreprise a emprunté
aux actionnaires, mais aussi
les réserves et le résultat
de l’année. Généralement,
le montant des fonds
propres doit couvrir les
immobilisations de l’entreprise
selon l’adage comptable
suivant : les ressources
durables (fonds propres)
OOM VOLATILITÉ /
/Z
Arcelor :
la « vol. » peut chuter…
rcelor, cible d’une OPA à la fin du mois de janvier,
a subit trois phénomènes techniques intéressants
que l’on retrouve souvent lors de ce type d’opération.
Premièrement, le cours de l’action a augmenté de 30 %
et s’est stabilisé autour du cours proposé par le prédateur
Mittal Steel. Deuxièmement, la volatilité historique a fortement
monté lors de la publication de l’information, puis est redescendue
à mesure que l’action se stabilisait autour de l’offre de l’entreprise
indienne. Enfin, la volatilité implicite, qui reflète la psychologie
des investisseurs sur le Monep, est restée, elle, sur des niveaux
élevés… Pourquoi ?
Parce que les professionnels estiment que la probabilité
qu’il y ait une autre offre d’un chevalier blanc, de Mittal Steel
lui-même, ou bien que l’offre échoue, est plus grande que la
probabilité que l’offre réussisse. S’ils estimaient que l’offre actuelle
A
Arcelor
Volatilité Historique
Volatilité Implicite
Sources
Bloomberg
45
60
50
35
40
30
30
25
20
20
10
15
02/05
0
04/05
06/05
08/05
10/05
12/05
02/06
Cours d’Arcelor, de la volatilité historique, de la volatilité implicite.
peut être un succès et que cette éventualité est probable, alors
la volatilité implicite reviendrait sur ses niveaux préalables.
Attention, elle commence à légèrement baisser… À méditer… •
9
En privé
Les warrants
dans la fièvre des
Après une atonie de deux à trois ans, au lendemain de l’éclatement de la bulle Internet,
le rythme des fusions et acquisitions, qu’elles soient hostiles, comme Mittal
avec Arcelor, ou amicales, comme BNP Paribas sur l’italien BNL, a repris de plus belle.
Le nombre croissant d’opérations de ce type a aussi pour conséquence de faire
naître autant de rumeurs créées de toutes pièces que de véritables fuites
en provenance d’une opération imminente, comme en témoigne les parcours
de Commerzbank en Allemagne ou de Danone en France.
Nous allons, dans ce dossier, tenter de comprendre quelles sont, d’une part,
les conséquences de la multiplication de ces opérations pour le marché et,
d’autre part, les incidences pour les warrants dont le sous-jacent
est une société cible ou bien une société initiatrice.
À
regarder le phénomène
d’un point de vue purement
théorique, l’explication
parait cousue de fil blanc.
Primo, les sociétés cotées en Europe
ne sont pas surévaluées. Avec un PER
d’environ 15, c’est-à-dire une capitalisation
boursière équivalente à 15 fois le bénéfice
estimé, l’indice européen DJ Eurostoxx
50 est parmi ses niveaux les plus bas depuis
2001 en terme de valorisation (1). Secundo,
le loyer de l’argent reste très bas malgré
la récente remonté par la BCE de ses
taux directeurs. Les entreprises voulant
s’agrandir peuvent le faire à un taux
10
d’emprunt et à une valorisation raisonnables. Mais, en rester là serait faire
preuve d’une légère myopie quant
à la réalité économique…
Ce serait en effet occulter les légères
difficultés que peuvent rencontrer les
entreprises çà et là, surtout outreAtlantique. Ce serait également mettre de
côté l’idée selon laquelle la croissance
américaine, moteur de l’économie
mondiale (voir Strike février 2006), montre
de légers signes de ralentissement
qui pourraient se concrétiser d’ici 2007,
idée qui fait peu à peu son chemin chez
les économistes. Cette perspective
encourage les groupes à acheter du chiffre
d’affaires. Cette pratique, qui consiste
à mettre la main sur un concurrent pour
augmenter son chiffre d’affaires plutôt
que d’augmenter sa part de marché selon
le principe de la croissance interne,
permet aux grands groupes de s’assurer
d’une certaine croissance, même si
l’environnement économique se détériore.
En outre, les entreprises du CAC 40 ont
versé en 2005 près de 35 milliards d’euros
en dividendes et en rachat d’actions.
Ces deux procédés ont habituellement
OPA…
pour but, respectivement, de fidéliser
l’actionnaire et de soutenir les cours de
l’action. Or, en période de marché haussier
– le CAC 40 a gagné plus de 110 % en
trois ans – il est moins nécessaire pour les
entreprises d’utiliser ce type de procédés
car les actionnaires sont satisfaits
du comportement du titre. Du coup,
les entreprises disposent d’une trésorerie
plus importante à consacrer à de la
croissance externe et à la défense de leur
indépendance. C’est la logique du
« manger pour ne pas être mangé ».
Les motivations sont parfois encore
un peu différentes. En plus de la
concentration et de ses sacro-saintes
synergies dont l’évocation est l’exercice
obligatoire à tout dirigeant voulant
convaincre son auditoire du bien-fondé
d’une opération, il y a aussi une volonté
de contrôler les prix de vente sur
un marché, d’éviter une concurrence
exacerbée. C’est le cas d’Arcelor et de
Mittal, par exemple.
En d’autres termes, les raisons sont
relativement nombreuses aujourd’hui
pour favoriser un grand nombre de ces
opérations. Sur le marché des warrants
maintenant, il est coutumier de dire que
lorsque l’information est révélée, il est déjà
trop tard… En effet, il est plus difficile
qu’il n’y paraît de profiter d’une OPA avec
les warrants pour les raisons suivantes.
Les étapes d’une OPA sont souvent les
mêmes et sont au nombre de trois.
La première est la rumeur. Elle se traduit
par une augmentation des volumes traités
avec un frémissement du cours de l’action
à la hausse sans aucune explication,
et parfois même avec un bon vertigineux.
La deuxième étape est celle où les
différents intérêts se dévoilent, initiateur
de l’opération, concurrent où « chevalier
blanc » (2). C’est lors de cette étape
que l’on connaît le prix de l’offre
et les éventuelles contre-offres. Enfin,
la troisième et dernière étape est la
conclusion de l’opération, succès ou échec.
Les investisseurs warrants sont naturellement intéressés par les perspectives de
mouvements importants enregistrés lors
des OPA. Mais, nombreux sont également
ceux à s’être brûlés les ailes lors d’OPA
à cause de warrants mal choisis ou d’un
« market timing » mal négocié. En fait,
les sous-jacents soumis à des OPA subissent
d’importants mouvements de leur volatilité
implicite. D’abord, lors de la première étape,
les mouvements sont favorables. La volatilité
monte, car les rumeurs font bouger l’action
de la société cible de manière inhabituelle.
C’est à ce moment-là précisément, et même
légèrement avant, qu’il faut acheter
un warrant pour profiter de l’opération.
Si on attend l’étape numéro 2, c’est-à-dire
au moment où les prédateurs se dévoilent,
il y a deux risques : le premier réside dans
le fait que l’action s’aligne sur le prix proposé
et ne bouge plus. À ce moment-là,
la volatilité baisse très fortement, et le prix
du warrant avec. Le second est que la
deuxième étape ne survienne pas du tout
et que l’action redescende aussi vite qu’elle
est montée…
Il est vrai que peut survenir, lors de cette
deuxième étape, une surenchère
susceptible de faire à nouveau monter
l’action de la société cible, mais le risque
paraît un peu élevé pour ne pas se
contenter des opportunités de l’étape
numéro 1. Autre règle à respecter dans
le cas de rumeurs de fusion, celle qui
consiste à n’utiliser que des produits dont
la sensibilité aux mouvements de volatilité
est plus faible : les produits dans la
monnaie. En agissant de la sorte, et si votre
timing est déficient, vous perdrez moins
que sur un warrant en dehors de la
monnaie.
En conclusion, n’oubliez pas non plus que
le sous-jacent qui a tendance à monter
est bien entendu celui de la société qui
subit la rumeur d’opération contre elle.
Les sociétés initiatrices de l’offre, qu’on
appelle parfois aussi les prédateurs,
ont dans la majeure partie des cas tendance
à baisser.
À noter : depuis quelques années, plusieurs
cabinets d’étude indépendants sont arrivés
aux conclusions que deux opérations
de fusions sur trois étaient destructrices
de valeurs. Finalement, pour jouer les OPA
en Bourse, il faut peut-être jouer les
cabinets d’avocats et autres banques
d’affaires qui agissent comme conseils
lors de ces opérations, car les frais engagés
T. R.
y sont faramineux… •
(1)Plus bas de 13,5 en juin 2005.
(2) On appelle « chevalier blanc » le partenaire amical
d’une société cible d’une OPA hostile, susceptible
de faire une contre-proposition d’OPA.
11
Entre nous
/LES LECTEURS ONT LA PAROLE /
« Bonjour, j’ai travaillé récemment sur un warrant
sur lequel je n’ai pas pu passer d’ordres pendant plusieurs
minutes… On m’a dit qu’il était “réservé à la hausse”.
Que signifie cette expression ? »
ABONNEZ-VOUS
À STRIKE
Recevez chaque mois toutes les informations
du marché des warrants !
QUESTION POSÉE À L’ADRESSE [email protected]
onsieur, il faut
savoir que tous les
warrants, comme
les actions, possèdent
des seuils de réservation
qui déterminent les limites
de fluctuation des cours
du warrant en fonction
de son prix de référence.
Ces seuils ont pour but de
protéger les investisseurs
contre une transaction qui
se ferait à un prix aberrant.
Un acheteur qui achèterait
à un prix trop élevé par
rapport au prix de référence,
ou un vendeur qui vendrait
à un prix trop faible par
rapport au prix de référence.
M
Ces limites sont gérées
par Euronext. Si un acheteur
et un vendeur souhaitent
effectuer une transaction
en dehors de ces seuils,
Euronext réserve
alors automatiquement
le warrant. Cela signifie
que les transactions sont
impossibles, même s’il y a
un point d’équilibre dans
le carnet d’ordre et alors que
le carnet d’ordre a l’air de
fonctionner normalement
(lors d’une suspension
des cours le carnet d’ordre
est fermé alors que pour une
réservation, il reste ouvert).
12
La réservation est dite
« à la hausse » si le point
de rencontre entre l’offre
et la demande se situe
au-dessus de la limite haute
fixée par Euronext ou
« à la baisse » s’il se situe en
dessous de la limite basse.
Par exemple, un warrant
dont le prix de référence est
de 0,10 € a des seuils de
référence de 0,07 à 0,13 €.
Les seuils sont ajustés
régulièrement en fonction
des mouvements du cours
du warrant.
À noter : les réservations
sont souvent la conséquence
d’un ordre à tout prix passé
dans le carnet d’ordre pour
une quantité importante.
Une solution simple pour
éviter un tel désagrément
est de passer des ordres
à cours limités, ce qui vous
donnera l’assurance
de ne pas avoir ce type
de mauvaise surprise.
Pour vous abonner,
appelez-nous au :
ou envoyez-nous un e-mail
avec vos nom, prénom
et adresse e-mail à :
[email protected]
AVERTISSEMENT La Commerzbank attire l’attention du public sur le fait que les warrants sont des produits de
nature optionnelle qui sont susceptibles de connaître de fortes fluctuations, voire d’arriver à échéance en ayant perdu
toute valeur. Tous les warrants font l’objet d’une note d’information visée par l’AMF. Les informations contenues
dans le présent document n’ont aucune valeur contractuelle et sont données à titre indicatif uniquement. Le présent
document ne constitue en aucune manière une offre d’achat ou de vente, ou une incitation à vendre ou à acheter des
warrants. Commerzbank ne pourra être tenue pour responsable de toutes pertes ou dommages résultant de façon
directe ou indirecte de la consultation ou de l’utilisation du présent document.
COMMERZBANK WARRANTS 23, rue de la Paix, 75002 PARIS
[email protected]
Tél. : 01 44 94 77 35
Marketing dérivés Europe : Hugues de La Marnierre • Marketing warrants France :
Alban Soubigou • Rédacteur en chef : Thibaud Renoult • Comité de rédaction :
Thibaud Renoult, Alban Soubigou, Thomas Fonsegrive, Julien Sanchez •
Photos : PhotoDisc, PhotoAlto (Eric Audras), Digital Vision, D.R. • Conception
et réalisation :