Lundi 10 Mars 2014
Transcription
Lundi 10 Mars 2014
CHRONIQUE JUDICIAIRE Le regard du président… Le trafic de drogue en lui-même est un abominable crime. Que penser d’un gus qui file de la came à un mineur ? Lire en page 9 l’article de Abdellatif Toualbia Le Quotidien Lundi 10 mars 2014 n°4070- Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI SURVEILLANCE DU SCRUTIN DU 17 AVRIL SAÂDANI À PROPOS DES MANIFESTANTS CONTRE LE 4E MANDAT PLUSIEURS ONG SERONT À ALGER «Ils constituent une menace pour le pays» L’UE, l’UA, l’OCI, la Ligue arabe, des personnalités internationales indépendantes de France, d’Italie, de Belgique et d’Espagne sont également attendues. Lire en page 2 Le patron du FLN n’a pas été tendre avec les boycotteurs et ceux qui manifestent dans la rue contre le 4e mandat. Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah SELLAL PEAUFINE SON ÉQUIPE DE CAMPAGNE OUYAHIA et BELKHADEM Les fers de lance de Bouteflika Lire en page 3 l’article de Salim Aggar A deux jours de l’annonce du Conseil constitutionnel et la validation de la liste des candidats pour l’élection du 17 avril, Abdelmalek Sellal s’apprête à déposer sa démission de son poste de Premier ministre pour rejoindre officiellement son poste de directeur de campagne du candidat Bouteflika, pour la 3e fois. ILS ONT ÉTÉ REÇUS PAR LE PREMIER MINISTRE LES GARDES COMMUNAUX CRIENT VICTOIRE Le Premier ministre était ferme avec tous les ministères concernés pour appliquer toutes les décisions arrêtées au sujet du règlement de leurs doléances. Lire en page 4 l’article de Idir Tazerout ABDELGHANI HAMEL AU SUJET DES RASSEMBLEMENTS DANS LA CAPITALE «La police est sous l’autorité du wali d’Alger» Le directeur général de la Sûreté nationale a annoncé un dispositif spécial pour sécuriser le déroulement de la présidentielle. Lire en page 2 l’article de Karim Aimeur ALGÉRIE - MAROC LA GUERRE DU SAHEL En quête de soutien pour ses projets expansionnistes, Mohammed VI broute dans la prairie algérienne. Lire en page 24 l’article de Ikram Ghioua LES ARABES, CES MAL-AIMÉS Voyage au cœur de l’intolérance Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour CHAMPIONNATS DE LIGUE 1 ET 2 L’ARBITRAGE FAIT ENCORE LA «UNE» Lire en page 13 l’article de Saïd Mekki L’Actualité Lamamra brasse large Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a appelé hier, les parties en conflit en Syrie, à faire prévaloir la sagesse affirmant qu’il « n’est pas possible de parier sur l’approche militaire ni sur l’illusion d’une victoire d’une partie donnée ». La recrudescence des actes de violence et l’aggravation de la situation humanitaire ont conféré à la crise syrienne des proportions internationales, « en suscitant des intérêts contradictoires au mépris des victimes et de leurs souffrances et sans tenir compte des foyers terroristes pouvant en découler ». « Nous sommes tenus d’adopter une position politique unifiée et des démarches collectives pour encourager les parties syriennes à aller vers des décisions courageuses à même de garantir la réussite du processus de négociations engagé dans le cadre de la conférence de Genève 2, seule voie pouvant favoriser un règlement de cette crise », a soutenu M. Lamamra. Il a appelé les parties syriennes à « renoncer à l’approche exclusive destructive et à faire les concessions nécessaires dans l’intérêt du peuple syrien ». Dans une allocation prononcée devant la 141e session du Conseil ministériel de la Ligue arabe, dont les travaux ont débuté hier, M. Lamamra a exhorté la communauté internationale à parachever le processus enclenché en accordant à la Palestine la qualité de membre observateur à l’ONU. Par ailleurs, M. Lamamra a salué les développements politiques positifs réalisés dans plusieurs pays arabes, se félicitant des avancées réalisées par la Tunisie, dans son processus électoral démocratique et l’adoption de sa nouvelle Constitution. Il a également salué l’adoption de la nouvelle Constitution en Egypte, dans le cadre des échéances fixées par la feuille de route, exprimant sa satisfaction quant aux développements positifs en Libye, au Yémen et au Liban récemment pour la réalisation de l’entente et la stabilité. S’agissant de l’action arabe commune, M. Lamamra a salué le lancement du processus de réforme et de développement global du système d’action arabe commune, sous la présidence de M. Lakhdar Brahimi et avec le concours d’éminentes personnalités arabes exprimant le vœu que ces efforts dégagent des résultats positifs et de nouveaux mécanismes en fonction d’une nouvelle vision et d’une approche efficace qui permettent à la Ligue arabe de s’adapter aux mutations survenues dans le monde. A propos du terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne a considéré que la lutte contre ce fléau faisait l’unanimité du fait des menaces qu’il implique pour les pays et les sociétés. Concernant la prochaine consultation électorale en Algérie, M. Lamamra a indiqué que l’Algérie se préparait pour une véritable fête démocratique avec l’élection présidentielle du 17 avril. SURVEILLANCE DU SCRUTIN DU 17 AVRIL Plusieurs ONG seront à Alger L’UE, L’UA, L’OC I, la Ligue arabe, des personnalités internationales indépendantes de France, d’Italie, de Belgique et d’Espagne sont également attendues. ongtemps hésitantes, les organisations internationa les ont fini par se décider sur l’élection présidentielle en Algérie. Deux groupes d’experts de l’Union européenne (UE) et des Nations unies assureront le suivi technique du scrutin d’avril prochain, la Ligue arabe qui regroupe 110 observateurs, l’Union africaine a décidé de déployer 200 observateurs pour le suivi du scrutin présidentiel. L’arrivée de ces délégations a été confirmée par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration au Caire, suite à la signature de l’accord avec la Ligue arabe, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que « parallèlement à la mission de la Ligue arabe qui regroupe 110 observateurs, l’Union africaine a décidé de déployer 200 observateurs pour le suivi du scrutin présidentiel ». L’Organisation de la coopération islamique (OCI) « dépêchera également plusieurs personnes pour cette mission d’observation » a ajouté M Lamamra. L’UE a déjà envoyé 150 observateurs aux élections législatives et communales du 10 mai 2012. Le ministre des Affaires étrangères a souligné que les observateurs étaient attendus la semaine prochaine à Alger. M. Lamamra qui prend part à la 141e session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation panarabe, dont les travaux ont débuté hier dans la capitale égyptienne, a indiqué que des personnalités internationales indépendantes de France, d’Italie, de Belgique et d’Espagne, notamment étaient également attendues pour l’observation du processus électoral à Alger et sur tout le territoire national. Concernant l’intérêt de la Ligue L Phs : R. Boudina TUNISIE, EGYPTE, PALESTINE ET CRISE EN SYRIE LUNDI 10 MARS 2014 M. Lamamra dans une allocution prononcée à cette occasion. Toutes les mesures prises par l’Algérie « confortent » le processus démocratique dans le pays, a souligné le chef de la diplomatie algérienne qui souhaite que la présidentielle du 17 avril soit « une fête démocratique». Dans ce cadre, M. Lamamra a salué l’expérience de la Ligue, en matière d’observation de l’opération électorale, tant dans le Monde arabe qu’à l’extérieur. Pour sa part, Nabil Al Arabi a rappelé qu’il ne s’agissait pas de la première participation de la Ligue à l’observation d’une élection en Algérie, ajoutant que l’organisation a assuré Toutes les conditions techniques sont réunies pour le scrutin du 17 avril l’observation d’élections parlementaires et présiarabe pour les échéances électorales Lamamra, et le secrétaire général dentielles dans plusieurs pays arade la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, en Algérie, il a soutenu que l’expébes et autres pays à l’instar de la rience algérienne a toujours été en présence de Mohamed Sbih, chef Georgie et de l’Equateur. prise comme exemple même sur le de la mission des observateurs désiLa Ligue arabe veut, à travers plan technique, en ce qui concerne gné par le secrétaire général, de cette mission, «s’adapter aux mutala maîtrise de l’organisation et la hauts responsables de la Ligue et tions démocratiques dans nombre des membres de la délégation algérépartition judicieuse des tâches, de pays arabes», a-t-il dit. outre l’aspect administratif lié aux rienne. La mission de la Ligue arabe Cet accord porte sur la particicommissions chargées de l’observaaura à observer toutes les étapes du pation des observateurs de la Ligue tion, de la supervision et de l’orgaprocessus électoral, sous la superviarabe à l’élection présidentielle en sion du chef de la mission, stipule nisation des élections. l’accord. Un accord entre la Ligue arabe Algérie, aux côtés d’observateurs de Les autorités algériennes s’enl’Union africaine (UA), de et l’Algérie sur la mission des obsgagent à faciliter la tâche de la misl’Organisation de la coopération ervateurs de la Ligue lors de la présion. Au terme de l’élection, la missidentielle du 17 avril prochain a islamique (OCI), de l’Union européenne (UE), de l’ONU, outre les sion soumettra le rapport de son été signé hier au siège de l’organiobservateurs locaux en vue de « chef au secrétaire général de la sation panarabe au Caire. L’accord garantir la transparence de cette Ligue arabe qui transmettra une a été signé par le ministre des échéance présidentielle », a déclaré copie au gouvernement algérien. Affaires étrangères, Ramtane ABDELGHANI HAMEL AU SUJET DES RASSEMBLEMENTS DANS LA CAPITALE «La police est sous l’autorité du wali d’Alger» LE DIRECTEUR général de la Sûreté nationale a annoncé un dispositif spécial pour sécuriser le déroulement de la présidentielle. I KARIM AIMEUR es dénonciations de la presse et des orga nisations de la société civile, accusant la police de répression lors des derniers rassemblements contre le 4e mandat, qui se sont déroulés à Alger, ont poussé la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) à réagir. C’est lors d’un point de presse, tenu hier au siège de la Dgsn, que le général-major Abdelghani Hamel a tenu à lever toute équivoque après avoir constaté que « quelques événements ont secoué ces derniers temps le pays, notamment à Ghardaïa et dans la capitale ». A Alger, le mouvement Barakat a tenté d’organiser trois rassemblements contre le 4e mandat, tous empêchés, parfois violemment par la police. Selon le bilan présenté à la même occasion, 264 personnes, dont 30 journalistes, ont été interpellés lors de ces manifestations. D’autres regroupements ont été enregistrés à Tizi Ouzou, Constantine, Bouira et Béjaïa. Tout au long de ce point de presse, le Dgsn et les responsables de la police ont insisté sur « l’illégalité » des manifestations empêchées et de la « gestion démocratique » par les agents de police de ces manifestations. « Toutes les missions dévolues à la police s’exercent dans le cadre légal avec respect des droits de l’homme (…). Dans le domaine des droits de l’homme, ce n’est pas un slogan pour nous, on l’applique sur le terrain. Nous n’avons aucune leçon à recevoir, mais nous avons des leçons à donner aux autres », a indiqué M. Hamel. Ce dernier précise que la police n’a pas usé de moyens conventionnels de maintien de l’ordre lors des dernières manifestations. Interrogé sur l’interpellation des opposants au 4e mandat alors que les partisans sont tolérés, l’orateur a répondu : « Je tiens à la neutralité de L cette institution qui est républicaine et au service de la République algérienne démocratique et populaire. » Il ajoute que lorsqu’il y a occupation illégale de la voie publique, la police ne cherche pas l’objet de la manifestation, mais intervient après que la réquisition est demandée par l’autorité administrative habilitée. C’est à l’autorité administrative, en effet, et selon la réglementation en vigueur, qu’incombe le maintien de l’ordre. C’est elle qui délivre l’autorisation pour toute manifestation publique et c’est elle qui demande l’intervention de la police. Mais avant la réquisition de la force publique, l’autorité administrative (le P/APC, le wali ou le ministère de l’Intérieur) doit lancer la sommation en invitant les manifestants à se disperser. Le Dgsn relève que cela ne se produit que rarement en Algérie. Pour les rassemblements à Alger, M. Hamel a révélé que c’est le wali d’Alger qui a réquisitionné la police. Concernant le rassemblement toléré du candidat Rachid Nekkaz, tenu avanthier au niveau de la Grande-Poste à Alger, l’orateur a indiqué que de nouvelles instructions ont été données. Il a affirmé qu’une enquête a été ouverte sur la disparition de formulaires de ce candidat insistant sur le respect des droits de l’homme dans les interventions de la police (les instructions sont données en fonction de l’évolution et de l’appréciation de ce qui se passe sur le terrain, pouvant aller jusqu’à l’utilisation de l’arme à feu), Abdelghani Hamel est allé jusqu’à menacer les agents de radiation comme cela était le cas avec trois policiers à Ghardaïa « s’ils sont accusés avec des preuves matérielles ». Pour l’élection prési- 2 dentielle du 17 avril prochain, l’orateur a annoncé la mise en place d’un dispositif spécial pour sécuriser le déroulement de la campagne électorale et le jour du scrutin. M. Hamel profite de l’occasion pour appeler la presse à accompagner l’action policière et ne dire que la vérité, qu’elle soit négative ou positive. Il relève que l’institution donne de l’importance à la communication, soulignant la création de 48 cellules de communication à travers les 48 wilayas du pays. K. A. L’Actualité LUNDI 10 MARS 2014 SELLAL PEAUFINE SON ÉQUIPE DE CAMPAGNE Ouyahia et Belkhadem les fers de lance de Bouteflika A DEUX jours de l’annonce du Conseil constitutionnel et la validation de la liste des candidats pour l’élection du 17 avril, Abdelmalek Sellal s’apprête à déposer sa démission de son poste de Premier ministre pour rejoindre officiellement son poste de directeur de campagne du candidat Bouteflika, pour la 3e fois. des pointures de la politique nationale sont sur le terrain. Deux anciens chefs de gouvernement : Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem. Ces deux ténors de la politique nationale ont rejoint officiellement le staff de Bouteflika et auront pour mission de faire les meetings du candidat Boutfelika. Véritables leaders politiques, Ouyahia et Belkhadem savent parler aux masses populaires, répondre aux questions gênantes des journalistes et surtout convaincre avec leurs discours. Les deux anciens chefs de gouvernement sont déjà sur le terrain, puisque Belkhadem s’est exprimé sur Beur TV et Ouyahia s’exprimera pour la première fois jeudi prochain sur Ennahar TV. L’ancien SG du RND est connu pour son charisme et sa force de caractère devant les caméras. Il est même considéré avec Louisa I SALIM AGGAR espectant l’ adage qui dit « jamais deux sans trois », Sellal bénéficie ainsi de la confiance du président pour la troisième élection présidentielle consécutive (2004, 2009 et 2014). Une confiance qu’il a acquise en restant le fidèle des fidèles de la politique mais surtout du cercle proche de Bouteflika. Cette affectation momentanée de Sellal, va provoquer indéniablement un léger remaniement dans le gouvernement, qui touchera son poste et celui des postes des ministres qui seront concernés par la campagne. C’est le cas notamment de Amara Benyounès et de Amar Ghoul qui seront amenés à activer sur le terrain. En effet, Benyounès sera concerné par la communauté algérienne vivant à l’étranger et aura à faire campagne surtout en France, lieu d’établissement de la plus grande partie de l’électorat algérien à l’étranger. Mais Benyounès fera également des escales dans les pays du Maghreb, dans les régions du Benelux et aussi en Amérique du Nord, principalement au Canada où est établie une bonne partie de l’élite nationale. Si aucun nom ne circule pour le moment concernant les remplaçants de Benyounès et Ghoul, en revanche deux noms circulent déjà pour le remplacement de Sellal au poste de Premier ministre : Yousfi, l’actuel ministre de l’Energie et Lamamra le chef de la diplomatie, qui s’est illustré ces derniers temps dans la gestion des dossiers internationaux. Mais selon certains observateurs, Lamamra va être maintenu aux Affaires étrangères en raison de la forte activité diplomatique dans le monde. « Lamamra est mieux à l’extérieur qu’à l’inté- Ph : R. Boudina R ministre de l’Energie possède une large expérience dans le domaine de la gestion des affaires gouvernementales. Il a déjà occupé deux fois le poste de ministre de l’Énergie et des Mines, et une fois le poste de ministre des Affaires étrangères entre 1999 et 2000. Yousfi qui est connu pour sa diplomatie et sa bonne gestion, a été rappelé au poste de ministre de l’Energie pour gérer le secteur de l’énergie éclaboussé par des scandales de corruption. Une bonne gestion qui lui ouvrira à coup sûr le poste de Premier ministre. Un poste qu’il pourrait probablement garder, si la Constitution est changée après la présidentielle et qui favorisera à coup sûr l’installation de Sellal au poste de vice-président. Mais en attendant ce scénario politique, place à la campagne électorale. Et depuis quelques jours, deux gran- SAÂDANI À PROPOS DES MANIFESTANTS CONTRE LE 4e MANDAT «Ils constituent une menace pour le pays» LE PATRON DU FLN n’a pas été tendre avec les boycotteurs et ceux qui manifestent dans la rue contre le 4e mandat. I MOHAMED BOUFATAH nterrogé, si l’état de santé du président lui per mettrait de rempiler à un mandat supplémentaire, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, répondra que « primo, du point de vue constitutionnel, la seule partie habilitée à se prononcer ou faire une fetwa sur l’état de santé du président de la République est l’autorité médicale ». Secundo, « le dossier du président-candidat comprend un certificat médical qui atteste de sa validité ou de son invalidité à briguer un autre mandat ». Tierco , s’il s’avère vrai que l’état de santé du président est chancelant, un leitmotiv revenant dans la bouche des opposants à son 4e mandat, cela ne pourra que les servir puisque, poursuit-il « leur principal concurrent dans la course est malade ». Le patron du FLN n’a pas été tendre avec les boycotteurs et ceux qui manifestent dans la rue contre le 4e mandat. Ces derniers les a qualifiés « d’hors-la-loi et de surcroît, ils constituent une menace sur la stabilité du pays », souligne-t-il. D’un air menaçant, Saâdani dira que la loi de la République est claire. « Il est strictement interdit d’organiser des actions politiques sans autorisation . Nous ne sommes pas contre les partis qui boycottent et qui activent dans un cadre légal. Mais nous dénonçons ceux qui sortent dans la rue sans autorisation », indique-t-il. « Leurs I E L’ DITORIAL Abdelmalek Sellal, un fidèle parmi les fidèles du Président rieur » dira un observateur qui a soulevé la compétence et le savoirfaire de notre diplomate sur les dossiers africains et arabes. L’Algérie a besoin de retrouver son rôle de leader dans le Monde arabe et le conserver sur le plan africain comme elle l’a été du temps du Nepad. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Lamamra l’a bien compris, puisqu’il a lancé plusieurs invitations à des ministres des Affaires étrangères pour venir en Algérie et renforcer les relations bilatérales. Depuis son arrivée au département des Affaires étrangères, plus d’une quinzaine de ministres sont passés par Alger, devenant ainsi la capitale la plus consultée dans le Maghreb et le Monde arabe. En réalité, le mieux placé pour remplacer Sellal pour cette courte durée des l’élection présidentielle serait Youcef Yousfi. L’actuel actions menacent la stabilité du pays », a-t-il ajouté. A une question relative à la capacité du président de la République de prendre part à la campagne électorale, il indique que seul le président est en mesure de répondre avant de déclarer qu’une chose est sûre, le président Bouteflika sera présent dans la campagne électorale à travers les partis qui le soutiennent. « Nous allons détailler, à travers les wilayas, le bilan du président. Nous travaillons en étroite coordination avec les autres partenaires dans le cadre de la direction de campagne », a-t-il fait savoir. S’agissant de la décision de la mise en retraite du patron du DRS, le général Mediene dit Toufik, Amar Saâdani a hésité à répondre avant d’annoncer que « le président de la République a tranché la question de l’avenir du chef du DRS dans le message lu en son nom, à l’occasion de la Journée du chahid ». Dans cette lettre, le président Bouteflika a ordonné au général Toufik de poursuivre sa mission dans le cadre de la Constitution. Par ailleurs, le FLN compte assurer une très forte présence à travers le territoire national via les directoires de campagne locaux, et être présent avec les permanences nationale et locales du comité des sages ou le QG de campagne de Bouteflika, selon Saâdani. Une instruction a été également donnée, hier, aux mouhafedhs en vue d’impliquer les jeunes et les femmes dans les staffs de campagnes locaux à raison de 50 jeunes et 20 femmes par directoire, est-il relevé. M. B. 3 Hanoune, comme la personnalité politique la plus regardée et la plus appréciée devant le petit écran. A côté des meetings, la communication sera le point d’orgue de la campagne du candidat Bouteflika. Abdeslam Bouchouareb, l’ancien chef de cabinet de Ahmed Ouyahia est déjà installé dans la villa à Sidi Yahia et prépare son équipe. Il sera joint selon certaines sources, par l’ancien DG de l’Entv Hamraoui Habib Chawki. La direction de communication du candidat Bouteflika doit gérer une communication marquée par l’avalanche des télévisions privées et la concurrence des journaux électroniques. Mais le plus grand souci pour le staff de communication demeure celui des réseaux sociaux et leur impact sur l’opinion et sur l’élection présidentielle. S. A. Déflagration nucléaire en vue I ZOUHIR MEBARKI a crise en Ukraine fait peser de graves menaces sur le monde. Elle oppose les Etats-Unis et l’Europe à la Russie. C’est-à-dire les plus grandes puissances nucléaires de la planète. On imagine aisément le scénario catastrophe si une solution politique n’est pas trouvée pour résoudre le problème. Jusque-là, Obama freine des quatre fers les ardeurs des va-t-en guerre. Sauf que… Pour mieux comprendre les enjeux, il faut revenir au point de départ de la crise. Géographiquement, l’Ukraine est située en Europe et frontalière avec la Russie. Elle n’est cependant pas membre de l’Union européenne. Une grave crise financière et économique l’a littéralement mise en situation de cessation de paiement. La Russie s’est proposée de l’aider en mettant sur la table 15 milliards de dollars. Une solution qu’elle ne pouvait pas refuser sauf qu’il lui fallait, au préalable, renoncer à l’accord d’association avec l’Union européenne qui était, comme on dit, dans les « tuyaux ». En novembre dernier, le président ukrainien, Victor Ianoukovitch, décide de ne pas signer l’accord d’association avec l’UE pour se tourner vers l’aide que lui propose la Russie. Aussitôt, des manifestations « spontanées » s’organisent dans la capitale, Kiev. Les manifestants occupent la place Maïdan, qui à Kiev ce que la place Tahrir est au Caire. Des groupes armés infiltrent les manifestants et font dégénérer la situation. En une seule journée, le 20 février dernier, les affrontements font 75 morts. Deux jours après, le président ukrainien, menacé, quitte Kiev et trouve refuge en Russie. Depuis, l’Ukraine est sans dirigeant légitime. Devant cette situation, le Parlement de la Crimée, péninsule au sud de l’Ukraine, qui avait été cédée à ce pays par l’URSS en 1954, décide d’organiser un référendum le 16 mars prochain en vue de se rattacher à la Russie. Comme la population de Crimée se considère majoritairement toujours russe, le résultat du référendum ne fait plus de doute. D’autres villes de Crimée manifestent le désir de suivre l’exemple de la Crimée. Pour la Russie, il est évident qu’il s’agit de sécuriser ses frontières. Pour l’Union européenne, il s’agit d’élargir sa zone d’influence. En réalité, pas la sienne mais celle de l’idéologie dominante du nouvel ordre mondial qui tente d’aliéner la terre entière. Ce qui explique la position des Etats-Unis et son soutien à l’Europe. De plus, pour la Maison-Blanche, tout ce qui pourrait affaiblir le Kremlin est bon à prendre. Malgré tout, Obama agit dans le calme. Ce qui n’est pas le cas de certains pays européens comme la France qui vient de recevoir des membres de « l’opposition » ukrainienne. Une délégation a été introduite à l’Elysée par… Bernard-Henri Lévy. Le même oiseau de mauvais augure qui a fait le malheur des Libyens. La même démarche. Les choses en sont là. En évolution imprévisible. Et c’est là où entre en scène, samedi dernier, l’ancienne candidate du parti républicain au poste de vice-président des Etats-Unis lors des élections de 2008, Sarah Palin. Dans une intervention lors d’une conférence, largement relayée par les médias, elle a donné un conseil qui fait froid dans le dos, à Obama. Face à Poutine elle ne voit « qu’une seule chose qui puisse arrêter un méchant avec une arme nucléaire, c’est un gentil avec une arme nucléaire ». Une telle monstruosité dans la bouche d’une personnalité d’un tel rang et qui peut revenir aux affaires (elle n’a que 50 ans), démontre qu’il y a des enjeux pour lesquels l’humanité toute entière peut être sacrifiée. C’est ce qu’aurait fait Palin, ou quelqu’un de la même veine, à partir du bureau ovale. Voilà qui devrait donner à réfléchir aux inconscients qui pensent que le système politique américain est le meilleur au monde. Celui de la démocratie. Celui des droits de l’homme. Celui qui protège l’humanité. Des inconscients, il en existe partout. Même chez nous ! Z. M. L L’Actualité ILS ONT ÉTÉ REÇUS PAR LE PREMIER MINISTRE BÉJAÎA Les citoyens crient leur mal-vie LUNDI 10 MARS 2014 Les gardes communaux crient victoire LE PREMIER MINISTRE était ferme avec tous les ministères concernés pour appliquer toutes les décisions arrêtées au sujet du règlement de leurs doléances. I AREZKI SLIMANI I IDIR TAZEROUT ous nous sommes réunis, hier matin avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. La rencontre va ramener du bien pour l’ensemble des gardes communaux après leur longue lutte. Cette rencontre a donné des résultats positifs qui toucheront l’ensemble des gardes communaux à l’échelle nationale », nous a déclaré un membre de la délégation des sept représentants de ce corps, à la sortie de la réunion qu’ils ont tenue avec le Premier ministre, hier matin à Alger. Ne voulant pas nous fournir plus de détails sur cette rencontre, le représentant de cette délégation dit que « tous les dossiers concernant les revendications du corps de la garde communale ont été ouverts. Le Premier ministre était ferme avec tous les ministères concernés pour appliquer toutes les décisions arrêtées au sujet du règlement de leurs doléances ». Il ne s’arrête pas là, il dit aussi : « Le Premier ministre a donné instruction pour que certaines de nos revendications soient réglées dans les prochaines 24 heures. » Cette rencontre intervient après l’annonce par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué : « Plus de 60 000 bénéficiaires de la retraite proportionnelle exceptionnelle. » Plus de 60 000 gardes communaux ont donc bénéficié de la «N Ph : R. Boudina Les APC de Tamridjt et Timezrit ainsi que les sièges des daïras de Souk El Tenine et de Timezrit ont été fermés hier par les populations locales. Des habitants du village Amssiouèns (Timezrit) sont revenus à la charge une nouvelle fois pour mettre en avant les revendications liées au raccordement du village en gaz naturel, la voirie, l’eau potable, l’éclairage public, la salle de soins et la rénovation de l’école du village. Autant de points nécessaires pour de meilleures conditions de vie, qui restent impossible à satisfaire tant les moyens communaux sont dérisoires. Les promesses des autorités de wilaya faites lors de la dernière inspection n’ont pas vu le jour bien qu’un PV ait été signé le 23 octobre de l’année dernière entre les protestataires, le maire, le chef de daïra et un cadre de la DMI pour l’intégration du village dans le programme de raccordement en gaz de ville du quinquennat 2010/2014. Les protestataires ont menacé hier de «fermer la RN 26 mardi prochain si les autorités refuseraient de répondre positivement à leurs revendications». A Tamridjt, le siège de l’APC est toujours fermé par les habitants du village Zentout, au même titre que le siège de la daïra de Souk El Tenine depuis plus d’une semaine. Ces habitants frondeurs revendiquent, principalement, la réouverture de l’ancien siège de la mairie fermé depuis 1995 à cause de la situation sécuritaire qui était alors précaire. Une délibération de l’APC datée du 28 décembre de l’année dernière énonce que l’actuel siège de l’APC sera maintenu dans le lieu actuel, soit à Tamridjt qui compte plus de 6 000 âmes et qu’une annexe sera réalisée dans le village de Zentout. Des mesures loin de satisfaire les protestataires qui exigent leurs annulations. A Béjaïa, un rassemblement a eu lieu devant le siège de la daïra. Les habitants de la cité douanière exigent d’Algérie Télécom de terminer les installations de la fibre optique qu’elle a commencé et de l’ADE de rénover le réseau AEP pour mettre fin aux incessantes fuites d’eau potable. La SDE n’était pas en reste, puisqu’elle aussi est sommée de mettre fin aux sempiternelles chutes de tension et coupures de courant qui affectent la cité empêchant la direction des travaux publics et l’APC de procéder à l’aménagement du A. S. quartier. « Tous les dossiers concernant les revendications du corps de la garde communale ont été ouverts » retraite proportionnelle exceptionnelle, a-t-il indiqué hier Les procédures de mise à la retraite proportionnelle exceptionnelle s’inscrivent dans le cadre des mesures exceptionnelles décidées pour la prise en charge des gardes communaux, souligne le communiqué, pré- cisant que « tout agent de la garde communale ayant bouclé 15 années de service ouvre droit à une retraite proportionnelle exceptionnelle sans condition d’âge ». Après avoir rappelé que l’opération de mise à la retraite proportionnelle exceptionnelle se poursuivait jusqu’à la fin du « redéploiement », le communiqué indique que les gardes communaux seront placés sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, dans de nouveaux postes au niveau des administrations et institutions publiques. Le ministère de l’Intérieur est à pied d’œuvre pour l’élaboration d’un texte règlementaire définissant les modalités de transfert et garantissant aux gardes communaux les droits acquis, notamment la préservation du niveau de leur revenu. Le ministère de l’Intérieur entend, également, accompagner ces agents -y compris ceux mis à la retraite- pour la constitution des dossiers de logements conformément aux mesures réglementaires en vigueur. Par ailleurs, le communiqué fait état de l’attribution d’une pension d’invalidité aux gardes communaux pour inaptitude au travail, en raison d’une maladie professionnelle non inscrite au tableau des maladies professionnelles. 1 300 agents ont bénéficié de cette opération qui se poursuit toujours, selon la même source. Enfin, il faut dire que les représentants des gardes communaux sont divisés et que l’aile conduite par Lahlou Aliouat, a marché hier à Bouira, Tizi Ouzou et Béjaïa. I. T. A Bouira, ils ne décolèrent pas « LES ACTIONS entreprises visent à instaurer et à faire passer une loi d’amnistie générale. Nous nous opposerons corps et âme.» I ABDENOUR MERZOUK es gardes communaux ont observé hier un sit-in en face du siège de la wilaya. Cette énième action se veut, selon le coordinateur chargé de communication national, Alliouat Lahlou, un signe à l’adresse des responsables et un rappel quant à la détermination du mouvement qui continuera jusqu’à l’aboutissement des revendications. Les présents venus des quatre coins de la wilaya ont écouté le coordinateur relater toute la genèse du mouvement depuis la décision du chef de l’Etat de dissoudre ce corps. « Rien de ce qui a été décidé n’a été appliqué. On nous a dupés au profit des terroristes qui restent les seuls bénéficiaires de la décision», dira, entre autres, Lahlou Alliouat. L’intervenant précisera qu’au même moment d’autres actions similaires étaient menées dans les wilayas de Tizi Ouzou, L Béjaïa, Biskra et Jijel. Dans sa longue intervention qui a précédé celle d’un représentant des enfants de chouhada et un membre du MDS, Alliouat Lahlou s’adressera au Premier ministre en le nommant pour lui préciser que « notre action n’est ni à vendre ni à acheter. Nous ne pouvons pas répondre à un rendez-vous arrangé par un député », répondra le chargé de communication de la coordination à la question d’un confrère. « Les actions entreprises visent à instaurer et à faire passer une loi d’amnistie générale. Nous nous opposerons corps et âme, parce que cette loi si elle venait à être adoptée arrangera les criminels et ceux qui ont dilapidé les biens publics », dira, entre autres, le coordinateur. S’agissant de l’échéance présidentielle prochaine, les gardes communaux ont exprimé leur rejet de l’élection. « Ce qui nous intéresse ce n’est ni le 4e mandat ni l’élection », dit-il, précisant « qu’il ne faut pas oublier que des hommes comme Ali Benhadj, Ghoul, Djaballah... des islamistes avérés guettent et tentent de se positionner. On doit leur barrer la route. Nous voulons inscrire notre mouvement dans la continuité. Nous ne devons pas baisser les bras parce que nous défendons aussi les droits de ceux qui ont consenti leurs vies pour la République. Nous avons une dette de sang vis-à-vis d’eux. Notre problème est certes politique, mais c’est aussi une violation du droit de travail ». Parmi les revendications essentielles soulevées hier, la reconnaissance du statut de victime, la création d’un haut commissariat aux victimes du terrorisme. Avant de se disperser, les gardes communaux ont promis d’autres actions dans les jours à venir avec éventuellement une marche sur Alger depuis Bouira, selon Lahlou Alliouat. Pour marquer leur présence et avant de se disperser, les gardes communaux ont marché jusqu’à l’accès de l’autoroute à la sortie Ouest du A. M. chef-lieu de la wilaya. FOIRE INTERNATIONALE DU TOURISME DE BELGRADE L’Algérie à la conquête des touristes serbes «COMMENT FAIRE VENIR des touristes serbes en Algérie ?» a été la question première de la délégation algérienne présente à la Foire internationale du tourisme de Belgrade qui s’est tenue du 27 février au 2 mars. CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE I SLIMANE SEBA DE BELGRADE our une première participation à cette 36e édition de l’Itfa (International Fair of Tourism), classé au 6e rang des Salons du tourisme européen, avec une cinquantaine de pays présents et plus d’un millier d’exposants, l’Office national du tourisme a mis le paquet. La construction du stand a connu des améliorations dans son architecture, son aménagement et sa décoration. L’artisanat, comme pour les Salons internationaux du tourisme précédents, ceux de Varsovie, Madrid et Milan, était présent à travers l’Anart ainsi que des artisans venus faire montre de leur art en la matière. Les établissements hôteliers et de tourisme, en l’occurrence la chaîne El Aurassi et le complexe touristique des Andalouses, ont fait P partie de la délégation pour faire la promotion du tourisme d’affaires et du tourisme balnéaire. C’est à dessein que ces deux établissements ont été retenus, compte tenu des besoins de la demande serbe et des pays de la région en matière de tourisme balnéaire et de tourisme d’affaires. Le tourisme saharien est également en ligne de mire, à travers les hôtels du Sud en cours de modernisation pour le compte des établissements faisant partie de la SGP Gestour. Le pavillon algérien a été au centre de l’intérêt des autorités serbes puisqu’il a été, avec le pavillon serbe et l’Indonésie, invité d’honneur, le seul pays à recevoir la visite de la délégation officielle. Cette dernière était conduite par le président du Parlement serbe et composée de hautes personnalités du pays hôte et du corps diplomatique accrédité en Serbie. La conférence de presse animée par Rachid Cheloufi, directeur général de l’ONT, a été l’occasion pour faire valoir « le tourisme algérien et les perspectives de son développement » , sujet d’intérêt pour la presse locale et les voyagistes nombreux à y assister. Le dîner offert par l’Algérie, à l’occasion du Salon, a été aussi l’occasion de faire étalage de l’art culinaire algérien. Un couscous et méchoui étaient proposés aux convives, accompagnés d’une animation musicale faite de chants andalous et sahariens. La Première Dame de Serbie a été l’invité de marque de ce dîner somptueux avec également des membres du gouvernement serbe. De nombreux cadeaux, dont deux séjours touristiques en Algérie, ont été offerts aux gagnants de la tombola qui a été organisée à cette occasion. La troupe El Gharnatia de Koléa et une troupe musicale de Djanet ont été une attrac- 4 tion pour le public, durant la tenue du Salon. Pour ce qui est des affaires, une vingtaine d’agences de voyages et de tour-opérateurs ont manifesté leur curiosité et leur intérêt pour la destination touristique algérienne.Si la conclusion de contrats de voyages n’est pas encore à l’ordre du jour, nul doute que cette première participation à ce Salon international augure des perspectives prometteuses pour le tourisme algérien. La poursuite des efforts de communication et de promotion dans cette région d’Europe et le maintien des contacts initiés à l’occasion de ce Salon avec les tour-opérateurs locaux aboutiront certainement à des partenariats utiles pour la destination Algérie. En tout cas, cette présence des professionnels algériens aura marqué les esprits et participera à la construction de l’image de l’Algérie touristique. S. S. De Quoi j’me Mêle LUNDI 10 MARS 2014 Etrange reportage sur Nekkaz dans Envoyé spécial AU MOMENT où il faisait campagne pour rassembler ses signatures, le magazine de France 2 Envoyé spécial diffuse un reportage sur Rachid Nekkaz, le montrant comme un spécialiste de l’arnaque immobilière. Le reportage intitulé Marchand de sommeil, le montre en train de visiter un pavillon acheté 515 000 euros. Le journaliste affirme dans son reportage que le candidat à l’élection présidentielle en Algérie possèderait 1 000 appartements. Des pavillons qu’il divise en plusieurs appartements pour les relouer ensuite. La question qu’on se pose est pourquoi ce reportage a été diffusé maintenant, à cette date précise où l’homme d’affaires fait campagne et le buzz en Algérie pour sa candidature à l’élection présidentielle. Les Algériens aux élections législatives au Québec LES QUÉBECOIS ont rendez-vous avec les urnes le 7 avril prochain. Les électeurs de la province canadienne de près de 8 millions d’habitants choisiront les 125 députés qui les représenteront au Parlement provincial. Plusieurs candidats issus de l’immigration maghrébine, notamment algérienne, sont en lice pour des postes au salaire annuel de pas moins de 88 000 dollars. Dans le comté de SaintLaurent, l’Algérien Rachid Bandou se présente pour le Parti québécois (PQ). Dans le comté de Bourassa-Sauvé, se présente aussi l’Algérienne Leila Mahiout pour le PQ. Dans le comté de Mille-Iles, la laïque Djemila Benhabib et Yasmine Chouakri, seront candidates du PQ près de Montréal. Il y a quelques années, à l’occasion des élections provinciales au Québec, Naïma Mimoune, une Québécoise d’origine algérienne était candidate. C’était en 2007 et elle portait les couleurs du Parti québécois (PQ). Celui-ci allait subir un échec cuisant et se retrouver relégué au rang de deuxième opposition. Nouvelle bourde de Hollande au Crif ! Le démo de beIN Sport à 35 000 DA LES MÉDIAS français ont publié hier la lettre d’Albert Chennouf-Meyer, le père d’Abel Chennouf, militaire tué par Mohamed Merah à Montauban, qui a protesté samedi dans une lettre ouverte à François Hollande, après que celui-ci ait qualifié dans un discours son fils de musulman, alors que le jeune homme était catholique. « C’est le fanatisme et non l’Islam qui a guidé le bras assassin de Merah à Toulouse et à Montauban lorsqu’il a abattu Jonathan, Gabriel, Arieh, Myriam, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad et Abel Chennouf. Quatre juifs, trois musulmans. Tous Français », avait déclaré François Hollande, mardi, au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le père du soldat victime de Mohamed Merah déclare : « J’ajoute qu’être musulman n’est pas une tare », tout en dénonçant « le mépris » manifesté selon lui par le chef de l’État « envers les familles de victimes, notamment Abel et Mohamed Legouad ». « Je vous saurai gré de ne plus citer le prénom de mon fils, laissez-le dormir en paix », conclut Albert Chennouf. ALORS que beIN Sport n’a officiellement pas encore ouvert ses boutiques à Alger, le démo officiel de la chaîne sportive qatarie est déjà disponible dans certaines boutiques de la capitale. Le démo officiel beIN Sport est vendu 32 000 DA. Il permet d’accéder à toutes les chaînes du réseau de la chaîne sportive et cela en prévision de la Coupe du Monde de juin 2014 au Brésil. Les médias marocains zappent la visite d’un ministre français LA VISITE OFFICIELLE de François Lamy, jeudi prochain à Rabat, a été entièrement zappée par les médias du Makhzen. Le ministre délégué chargé de la Ville, premier officiel français à se rendre à Rabat après deux semaines de brouille avec Paris à cause des plaintes pour « torture » et « complicité de torture » contre Abdellatif Hammouchi, le patron de la DST, a été complètement boudé par les caisses de résonance du Makhzen. A part une petite dépêche de la MAP (Agence marocaine de presse) consacrée aux déclarations de son homologue marocain, qui a cité son nom brièvement sans même être accompagné par une petite photo ou quelques-unes de ses déclarations, les autres voix de leur maître n’ont même pas fait allusion à cette visite. D’habitude, les visites des hôtes de marque font l’objet d’annonces officielles et les amplificateurs du Makhzen font des échos retentissants lorsqu’il s’agit d’un officiel français, ne serait-ce qu’un petit responsable parisien qui se rend à Rabat. ON remet LE PARCOURS DU COMBATTANT ÇA « Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse. » Jean-Luc Godard I SELIM M’SILI e ne pense pas m'égarer en faisant des digressions sur ce que fut notre parcours durant ces cinquante dernières années. En juin prochain, cela fera exactement un demi-siècle qu'une annonce diffusée par le journal francophone attira l'attention de trois mille jeunes gens sur tout le territoire national : l'illusion de commencer une carrière dans le domaine cinématographique eut un large écho. Trois cents postulants furent retenus et seulement quatrevingts candidats furent acceptés après les examens de l'écrit et de l'oral. La troupe fondit vite au gré de l'examen probatoire de décembre 1964 et à peine vingt-cinqs obstinés s'accrochèrent désespérément à cette illusion. Je ne saurais dire les raisons qui nous poussèrent toi et moi, à choisir un métier obscur, loin des plateaux de tournage. Mais il faut dire que pour J remise d'un synopsis en bonne et due forme par le responsable concerné. Et c'est là que le réalisateur, inspiré, doit faire le choix fatal, aller jusqu'au bout du projet si le sujet lui tient à coeur, ou alors le reléguer au grenier si les difficultés qui commencent à s'amonceler obscurcissent l'horizon. Evidemment, tout dépend du genre de sujet et du caractère du réalisateur. Combien se sont promenés, des années durant, avec leur scénario sous le bras (le sujet de leur vie, qu'ils disent) sans arriver à bon port, parce que leur sujet était trop ambitieux (trop coûteux!) et leur talent présumé ne permettait pas aux responsables de la production de desserrer les cordons de la bourse qui répondent souvent, il faut le dire, au sésame des rapports personnels. Ainsi, il y a des textes qui, après trois décennies, restent toujours sur les rayons poussiéreux d'une bibliothèque négligée, comme des souvenirs d'une jeunesse naïve et volontaire. Quand le sujet est difficile, le réali- vouloir devenir réalisateur, il fallait une bonne dose d'assurance en soi ou d'inconscience. J'ai toujours admiré la volonté développée par la majorité des réalisateurs de films dans leur entêtement à poursuivre leur projet jusqu'à son aboutissement final. Dans un système où rien ne se passe «normalement», où les relations personnelles et les interférences extraprofessionnelles sont nombreuses, il faut tirer chapeau à celui qui ose imposer son point de vue et, à partir de rien du tout, offrir une œuvre d'art «potable», un objet de consommation courante que téléspectateurs ou critiques salueront sans conaître les tracasseries subies par l'auteur. Dans l'itinéraire du projet, beaucoup d'embûches attendent le maître d'oeuvre. Il y a d'abord l'étincelle du début qui fait que le réalisateur inspiré par un texte écrit par-ci, un article lu dans l'entrefilet d'un quotidien par-là, une rencontre fortuite dans un café ou tout simplement, pour celui qui travaille dans une entreprise de communication, la 5 sateur (qui en est souvent l'auteur) n'hésite pas à le discuter avec ses amis autour d'un café, d'une bière et à le remodeler au fur et à mesure des rencontres qu'il fait. Il lui faudra ensuite convaincre une commission de lecture désignée au sein de l'entreprise ou du ministère concerné, pour donner l'avis de faisabilité et débloquer ainsi les mécanismes de financement du projet. Et là aussi, il faut voir les efforts déployés par le réalisateur pour le montage financier, c'est-à-dire la réunion des capitaux susceptibles de transformer les pages dactylographiées en film. Et au moment où les entreprises publiques, étaient déstru-cturées par le vent du libéralisme vacillant, c'est à un exercice de haute voltige que doit se prêter le réalisateur pour arriver à ses fins: convaincre les intervenants de la justesse de son point de vue. Ainsi, une fois le devis du film signé, le réalisateur doit passer à l'autre étape, bien déterminante, de la concrétisation de son projet. S. M. L’Actualité LUNDI 10 MARS 2014 TIZI OUZOU EXPLOITANTS DE TERRES AGRICOLES Plus de 177 000 dossiers régularisés Les collecteurs et producteurs de lait mécontents La réunion d’évaluation trimestrielle des contrats de performance pour le renouveau agricole et rural, qui s’est tenu hier à Alger s’est déroulé dans un contexte marqué par la poursuite et l’intensification de la mise en œuvre des programmes de modernisation et de développement des filières agricoles et des espaces ruraux ciblés. Lors de cette réunion annuelle d’évaluation, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri a indiqué que : « Pas moins de 177 000 dossiers d’exploitants de terres agricoles privées de l’Etat ont été régularisés sur un total de 219 000 demandes pour bénéficier d’actes de concession agricole remplaçant le droit de jouissance », en précisant en outre que ces régularisations représentent un taux de 80% et que les actes ont été délivrés aux bénéficiaires. Le ministre a expliqué que cette opération qui entre dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi 10/03 fixant les modalités d’exploitation des terres agricoles, relevant du domaine privé de l’Etat sera achevée en juin 2014. « Cette nouvelle politique s’est traduite par l’ouverture de plusieurs projets, dont la signature et la mise en œuvre des contrats de performance avec la participation et la mobilisation de l’ensemble des acteurs agriculteurs et éleveurs, opérateurs économiques, organisations professionnelles et interprofessionnelles des collectivités locales et des élus », précisé le ministre. Il a ajouté à ce propos que des mesures, immédiates seront prises afin de permettre aux agriculteurs ayant obtenu des actes de concession d’obtenir des crédits bancaires. Ilhem Terki ILS VEULENT AUGMENTER le prix du litre de lait à 60 DA. I KAMEL BOUDJADI es producteurs et collecteurs de lait veulent ven dre le litre à 60 DA. Les subventions que leur accorde l’Etat devraient, selon leur vœu, passer de 12 à 30 DA. De crise en crise, la distribution de lait risque de connaître une autre phase d’instabilité. Les producteurs et collecteurs de lait viennent en effet de décider de deux journées de grève. Les collecteurs ne collecteront pas et les distributeurs ne distribueront pas de lait les journées du 10 et 11 mars. Au deuxième jour, le 11, une grande caravane sera organisée par les véhiculesciternes de Timizart vers le cheflieu de wilaya. C’est déjà la pénurie tous les jours en plus de ces deux journées que ces soi-disant professionnels du lait comptent organiser. Pour certains, excédés justement par l’anarchie qui règne dans ce créneau, les producteurs et collecteurs ne respectent, pour la majorité, aucune norme requise. Dans les villages, les collecteurs ne reversent souvent le lait dans leurs citernes hypothermiques qu’après toute une journée d’exposition au soleil dans des bidons de 20 litres en plastique. Certains éleveurs ignorent jusqu’à la plus élémentaire précaution d’usage dans la production du lait. Certains connaisseurs certifient que le lait subit L Ça bouillonne dans le secteur laitier déjà les premières entorses avant d’être transporté vers les laiteries. Des quantités importantes d’eau sont rajoutées par les éleveurs. Ils veulent pour preuve, la qualité du lait acheté directement des fellahs. D’autres voix incombent la responsabilité aux services concernés qui cessent de surveiller juste après l’acquisition des vaches et du matériel. Toutes ces entorses, les collec- 6 teurs en sont au courant et poursuivent donc cette chaîne déjà atteinte de beaucoup de travers et acheminent ce qui reste de lait vers les transformateurs qui ne se soucient vraisemblablement pas davantage. Aujourd’hui et demain donc, cette machine qui grince déjà va carrément s’arrêter. Parmi leurs premières et importantes doléances au même titre que la qualité du produit, figurent les subven- tions. Les 12 DA offerts par l’Etat ne suffiraient pas à avoir plus de gain. Pour illustrer leurs difficultés, les représentants de ces « professionnels » font le rapport avec le prix du litre à la vente qui est de 34 DA alors que le prix de revient d’un litre est estimé à 70 DA, oubliant par là de faire le rapport du prix à la qualité du lait servi aux consommateurs majoritairement des enfants. K. B. L’Actualité NOUVELLE VILLE ALI-MENDJELI DE CONSTANTINE Les structures de santé font défaut a santé enregistre dans la nouvelle ville AliMendjeli, l’une des grandes agglomérations de la wilaya de Constantine, un « déficit» en matière de structures de santé, en dépit des efforts déployés par l’État, a indiqué hier, le directeur du secteur, Azzouz Assaci. La couverture sanitaire de l’ensemble des unités de voisinage de cette ville totalisant plus de 200 000 âmes reste « insuffisante» , ce qui nécessite « la réalisation de six autres nouvelles polycliniques», a déclaré le même responsable, rappelant que cette agglomération dispose seulement de deux salles de soins, de deux polycliniques et d’un hôpital d’une capacité de 120 lits. Malgré leur dotation en équipements et matériels médicaux importants, ces structures « ne répondent pas aux besoins de toute la population, ce qui oblige les citoyens à se déplacer vers les communes limitrophes à la recherche d’une bonne prise en charge médicale» , a-t-il relevé. La réalisation de six nouvelles polycliniques « permettrait, au moins d’assurer une meilleure couverture sanitaire et d’atteindre le rapport une polyclinique pour 25 000 habitants, un rapport qui est aujourd’hui d’une polyclinique pour 28 000 habitants », a expliqué M. Assaci, faisant savoir, au passage, qu’une nouvelle école de formation paramédicale est en réalisation à AliMendjeli depuis janvier dernier. Il a, par ailleurs, affirmé au sujet de ce futur établissement de formation, que sa construction était devenue « impérative» à Constantine, dans la mesure où les besoins de cette wilaya en personnels paramédicaux ont augmenté avec l’entrée en service de nombreux établissements de santé. Les projets de réhabilitation de six polycliniques, deux au chef-lieu de wilaya et les autres réparties sur les communes d’Ibn Badis, d’Ibn Ziad, d’Ouled Rahmoune et de Hamma-Bouziane, sont en voie de lancement, a-t-il ajouté, soulignant que cette action est inscrite dans le cadre de la nouvelle politique initiée par le ministère de la Santé en matière de renforcement de la santé de proximité. Mobilisant un montant estimé à 170 millions de dinars, ce programme d’envergue, lancé fin 2012, a ciblé l’ensemble des structures de santé de la wilaya, notamment les établissements vétustes, a-t-il révélé, notant que les travaux de modernisation de deux polycliniques à Constantine et d’une autre à Zighoud-Youcef sont « entièrement achevés». L LUNDI 10 MARS 2014 ETABLISSEMENT HOSPITALIER DE BOUIRA Le service des urgences mis en fonction «LES MOYENS POUR une bonne prise en charge des malades dans les meilleures conditions de travail sont garanties.» I ABDENOUR MERZOUK e nouveau service des urgen ces de l’Etablissement hospitalier public de Bouira Mohamed-Boudiaf a été mis en service depuis deux jours. Après sa fermeture pour réhabilitation, la prise en charge des malades se faisait à la polyclinique d’Oued Hous à la sortie sud de la ville. Pour la première fois nous découvrons une structure réhabilitée aux normes mondiales. Le lieu a été réaménagé et équipé d’une manière à donner les moyens d’un accueil, d’une orientation des patients vers les services mis en place à la manière des hôpitaux dans les mondes développés. Pour le directeur de wilaya de la santé, M. Sidhoum et pour le directeur de l’EPH, M. Bounous qui nous ont accompagnés lors de la visite de la structure la satisfaction était totale. « Les moyens pour une bonne prise en charge des malades dans les meilleures conditions de travail sont garanties pour les professionnels de la santé. Ce qui reste, c’est la bonne gestion du temps et des flux. La réception aussi très prochainement des blocs opératoires, six au total, du centre annexe de stérilisation permettront d’améliorer les prestations du secteur public. La difficulté jusque-là concernait les spécialistes et plus particulièrement quelques spécialités comme la gynécologie, la radiologie, la chirurgie infantile, la néphrologie...» Aussi, avec la récente décision du ministre de ne plus directement affecter les médecins sur les EPH, mais de les mettre à la disposition des directions de wilaya qui assurera leur répartition selon les besoins sur place. Trois chirurgiens viennent d’être affectés à Aïn Bessem, M’chedallah et Lakhdaria où le besoin se faisait pressant. La décision du ministre évoquée ci-dessus qui rentre en L Pour la première fois, nous découvrons une structure réhabilitée aux normes mondiales vigueur depuis janvier 2014, permettra d’éviter des situations parfois bizarres, comme ce fut le cas à l’EPH de Lakhdaria où travaillent cinq gynécologues quand le cheflieu en manque de façon flagrante et que l’on fasse appel au secteur privé pour pallier à l’urgence. Le centre d’imagerie médicale, ultramoderne n’assure aucune activité en raison d’un manque de radiologues. Là aussi, le DSP reste convaincu que le problème se résou- dra prochainement surtout que la volonté des responsables locaux est avérée. Dans le souci de répondre aux besoins de plus en plus importants, le DSP nous précisera que l’hôpital de 240 lits de M’chedallah sera lancé incessamment, ainsi que ceux de Aïn Bessem, de Bouira. L’annexe du centre Pasteur réalisée à Sour El Ghozlane ouvrira ses portes dans quelques jours. Lors de son passage à Bouira et le Premier ministre a consenti une enveloppe pour l’EPH de Bouira qui sera doté d’un héliport, mais aussi d’un réaménagement des blocs de médecine interne qui seront mis aux normes internationales. Ces efforts financiers consentis visent à améliorer les prestations de services en direction du citoyen. La préservation de ces acquis passe par une bonne gestion, par le civisme des patients et reste une obligation pour tous. A. M. CHU FRANTZ-FANON DE BLIDA Un hôpital qui «suffoque» LES NOMBREUSES extensions opérées pour élargir les capacités du centre oncologique, faites aux dépens de l’hôpital psychiatrique, n’ont pas suffi pour satisfaire la demande considérable. e Centre hospitalo-universitaire (CHU) Frantz-Fanon de Blida, qui a propulsé la wilaya au rang de «pôle médical d’excellence», est à la «limite de la saturation», générée par le grand nombre de malades y affluant de différentes régions du pays, selon ses gestionnaires. En effet, en dépit de sa vaste superficie estimée à 33 ha, ce centre, englobant trois établissements sanitaires d’importance, à savoir un hôpital psychiatrique, un centre d’oncologie et un CHU de 22 services, n’arrive plus à faire face aux nombreux malades s’y rendant chaque jour. La réception imminente de l’Institut national du rein, considéré comme l’unique structure du genre à l’échelle continentale, n’est pas faite pour arranger la situation, car le CHU sera le point de mire de milliers de malades et autres chercheurs, qui le solliciteront de toutes parts. Actuellement, chacun des trois établissements du centre détient une longue liste de malades en attente d’un rendez-vous qui pour un examen médical, qui une radio ou une intervention chirurgicale. A titre indicatif, les responsables du centre anti-cancer signalent une liste d’attente de 2 390 malades, dont 2 000 en attente d’une radiothérapie ou de chimiothérapie. «Les nombreuses extensions opérées pour élargir les capacités du centre oncologique, faites aux dépens de l’hôpital psychiatrique, n’ont pas suffi pour satisfaire la demande considérable exprimée pour ce service hospitalier», ont déploré les responsables. Selon les mêmes sources, deux blocs d’une surface totale de 18 500 m², relevant de l’hôpital psychiatrique ont été rattachés au centre anticancer. Un fait qui fut d’un impact négatif sur la qualité de la prise en charge des malades souffrant de troubles psychiques, dont le traitement L recommandé par la médecine moderne, et prôné par le Dr Frantz-Fanon, lui-même, reposait sur l’exploitation de l’espace et l’environnement naturel. Un concept difficile à appliquer à l’heure actuelle à cause du nombre important de malades hospitalisés au niveau des six services de cette institution qui s’étendait, par le passé, sur une superficie de 30 ha. Le constat de saturation est aussi valable pour les 22 services hospitaliers du CHU, à l’instar de ceux de l’ORL, de traumatologie, de neurologie, de néphrologie, ou de cardiologie, dont chacun compte un grand nombre de malades inscrits en liste d’attente. Pour mesurer l’ampleur de la «saturation», il est loisible de constater les longues files de voitures, immatriculées dans différentes wilayas du pays, encombrant le portail d’entrée de l’hôpital, au moment où les ambulances tentent difficilement de se frayer un chemin pour sortir ou pour rejoindre l’un des services. Une situation décriée par de nombreux visiteurs qui ont sollicité les responsables du CHU pour l’ouverture de nouveaux accès à cet établissement, qui ne compte actuellement qu’une «unique sortie et entrée». L’absence de places de stationnement est l’autre problème soulevé par les visiteurs de l’hôpital, dont plusieurs sont contraints à garer leurs véhicules à l’extérieur du CHU. Pour pallier en urgence à cet encombrement quotidien qui constitue une source de désagréments, tant pour les malades que pour les riverains et les employés de l’établissement, des travaux sont en cours en vue de son raccordement à l’autoroute Est-Ouest par un axe routier de 3,5 km. Selon ses concepteurs, le projet évitera aux personnes désirant rallier le CHU de passer par Blida. Le seul accès existant actuellement étant la RN1. 7 Le CHU Frantz-Fanon qui sera prochainement, renforcé par le plus grand complexe des urgences médicales du pays, devrait, également, abriter une plate-forme d’atterrissage pour hélicoptères qui y évacueront les accidentés de la route et autres malades. Le projet a été recommandé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa visite de travail, récemment à Blida, au cours de laquelle il avait instruit les responsables du CHU à aménager un héliport afin de faciliter le transfert des accidentés de la route et autres vers le complexe des urgences, doté de toutes les spécialités requises en matière médicale. L’importance de cette plate-forme est également dictée par les encombrements «inextricables» caractérisant tout le périmètre de l’hôpital, ceci d’autant plus que la wilaya, qui est une zone de transit par excellence, requiert, plus que jamais, une meilleure prise en charge médicale de sa population, et de tous les citoyens y transitant. La situation actuelle du CHU est à l’origine des sollicitations de nombreux responsables de la wilaya qui ont exprimé la nécessité d’affecter un nouveau CHU à Blida afin de faire face au nombre considérable de malades y affluant. Le wali, Mohamed Ouchen, avait d’ailleurs émis le vœu, dernièrement, lors d’une réunion avec les responsables de l’exécutif, d’une «dotation d’un second CHU à la wilaya afin d’atténuer la pression existante sur l’hôpital FrantzFanon». Pour sa part, M. Yahia Dehar, directeur général de l’hôpital Frantz-Fanon, avait assuré que la wilaya dispose d’un «important réservoir de compétences humaines dans le cas où elle bénéficierait d’un nouveau CHU susceptible d’atténuer la pression, tant sur l’équipe médicale que sur les malades» de cet établissement hospitalier. L’Actualité LUNDI 10 MARS 2014 ELECTION À BLIDA Le bâtonnier sortant l’emporte haut la main DANS LE CALME, malgré tout. Samedi dernier, l’opposition au bâtonnier sortant s’en est remise au Conseil d’Etat… I ABDELLATIF TOUALBIA n avocat d’Alger ayant un appréciable capital d’humour avait dit avec un large sourire que les membres du Conseil de l’ordre de Blida avaient fixé la date des élections le 8 mars 2014 – la Journée mondiale de la femme – car le mot élections « est… du genre féminin et que la ville des Roses est aussi féminin ! Hélas, plusieurs avocates étaient absentes … Jeudi matin donc, très tôt même, le service d’ordre était en place pour veiller sur le bon déroulement du scrutin qui va donner un solide et crédible conseil et ce, à quelques encablures de l’élection présidentielle du 17 avril 2014. C’est maintenant sûr : il y a trois pans de prétendants au bâtonnat de Blida qui comprend, outre la cour de Blida, celles de Chlef, Aïn Defla et Tipasa. Et les trois pans se composent avec, outre l’équipe du bâtonnier sortant, Yahia Bouamama, le prétendant Djamel Boulfrad et les…indépendants. Rappelons que le 21 janvier dernier, l’assemblée générale des avocats avait laissé deviner une suite bruyante et chaotique. Nous avions même assisté le jour fixé pour le scrutin à de courtes échauffourées entre avocats dont certains ont pété les plombs car, « la robe noire est une défense pas une agression » ! avait souligné Maître Akila Teldja, la sympathique avocate d’Alger venue soutenir les consœurs camarades de promo à la fac. Et ni Maître Chabi Benouaret, ni Maître Redouane Nouas, ni Maître Ferhat Antar et encore moins Maître Ahmed Mansour Kessenti pourtant appelé en pompier avec Maître Djillalli Hamani, n’ont pu juguler les ardeurs et la perte de sang-froid des « Oussemeur », « Bendjeddou » véritables soutiens des frères ennemis Bouamama – Boulfrad. Ce dernier est venu avec une seule conviction : « Il n’y aura pas de fraude ! » alors que son aîné, le bâtonnier sortant assurait en grimaçant qu’il est venu pour un dernier mandat et personne, à part l’urne transparente, ne pourra le freiner. Les fans du prétendant, le dauphin « Jamel » rumine très mal que l’immobilisme de certains de ses partisans soit de mise ce samedi 8 mars au seul service du seul bâtonnier sortant. Ce qui a été remarquable, c’est que l’animosité des derniers incidents vécus au cours de la journée noire des avocats en colère dont certains en sont venus aux mains carrément, avait, dès les premiers grognements des mécontents vu que Maître Djamel Boulfrad et Maître Adjaout appelaient au calme car le Conseil d’Etat allait être saisi pour cet acte indigne d’avocats qu’on a placés sur « l’œil intrus de caméras » placées dans les salles daudience où l’on procédait au vote. Maître Shemsedine Sid Ahmed Lourari plane… Ph : R. Boudina U Une vue du tribunal de Blida lent gus aimé et estimé de tous à Oued El Alleug ! Maître Ouali Laceb, Maître Abdenour Omar Aït Boudjemaâ, Maître Azzedine Gasmi, Maître Embarek Benamghar s’amusent avec le doyen avocat de Tipasa, Maître Mohammed Zerrouki venu soutenir ceux qui valent le coup…dont Maître Benarbia. Maître Ilhem Bennour, candidate libre, est venue euphorique, tôt le matin, mais pas plus tôt que les organisateurs qui ont opté pour l’entrée des avocats au « goutte-àgoutte ». Maître Bennour, l’avocate de Koléa était horrifiée à la seule vue du portail extérieur de la cour fermé et la douzaine de policiers des forces d’intervention prêts à tout. « Je n’ai jamais vécu, surtout un 8 mars, une telle situation honteuse avec des avocats surveillant les faits et gestes, outre les flics. Fermer la porte au nez de ses confrères est un Maître Hadj Rachid Morsli était arrivé à la recherche du bâtonnier M.F. Ksentini qui avait fini un numéro autour de ceux qui, sans s’en rendre compte, foulaient aux pieds la Constitution. Les avocates, peu nombreuses, 8 mars oblige, sont plutôt déçues : « Quand même, frauder le jour férié de la femme est un acte ignoble ! » siffle une candidate de la liste « Boulfrad ». Maître Khaled Sellahm rigole un bon coup autour de la joie de Maître Mohamed Aïad, frais papa d’un très beau garçon prénommé Abdelmoumen car né un…vendredi saint ! Maître Toufik Chachou narre sa rencontre à Nice, il y a trois jours avec le premier bâtonnier de Blida : Maître Mohammed Kassoul, l’inoubliable avocat dont on parle encore sous le piémont de l’Atlas blidéen. Maître Chachou, du haut de ses 192 cm est heureux en ce 8 mars, car il vient d’appeler sa frangine fraîchement mariée avec un excel- scandale», a dit les cils battus, l’avocate brune qui était allée s’asseoir au fond de la salle de vote après avoir accompli son devoir, se résignant à maudire la fraude et même l’intention et la tentative de fraude. Un mot que les partisans du bâtonnier sortant, rejettent en gros et en détail. Maître Oussemer, Maître Abdelaziz Medjdouba, Maître Antar Ferhat et Maître Amine Morsli louent au passage l’intégrité et l’honnêteté du bâtonnier Redouane Benghabane, le président de la commission de surveillance des élections du 8 mars 2014. De son côté, Maître Boulfrad, l’opposant n°1 du bâtonnier sortant trouve malheureux la fraude qui a débuté très tôt . Il dit, amer : « Alors que les hommes du confrère Bouamama bloquaient (assurés de la présence d’une section des forces de l’ordre de Blida) nos confrères venus en force, les opposants à notre projet, eux, bourraient les urnes. Maître Kamel Adjaout, Maître Ahmed Bouchiba, Maître El Hadi Labidi, Maître Tahar Sidoumou, Maître Moussa, ont fermement condamné la présence d’un service d’ordre » en dénonçant la fermeture des portes… Les candidats indépendants se mêlent sans rancune aux troupes des deux « bolides » en course. Maître Kerboui, Maître Amel Zouaoui enceinte et plutôt lasse, rejoignent Maître Brahim Chaouch, Maître Rachid Louahed, Maître Djamel Katrane et El Hadj Baâdoud alors Maître Lourari, compte des yeux les votants qui quittent les salles de vote. Quelqu’un crie au hold-up. L’ambiance est à son summum. Bouamama est invisible alors que son adversaire se pavane en mettant en garde ceux qui croient que c’est dans la poche. Le calme règne et c’est tant mieux. Maître Torche de Koléa distribue des bises. La famille Nouas au grand complet a effectué son devoir alors que Laceb gesticule… Maître Omar Benkabouya écoute Maître Salim Selma, Maître Abdelkader Ghozali, Maître Hatem Berriche et cette équipe d’indépendants évoque le sort du bâtonnat de Blida, le jour où Chlef et Aïn Defla auront leur propre Conseil de l’ordre car, avec plus de 6 000 robes noires le bâtonnat de Blida se marche sur les pieds. Entre-temps, le nombre de votants n’a pas encore atteint le nombre attendu et les « machos » ont mis cela sur le compte du chiffre 8 et du mois 3 de l’année 2014 ! Les mines réjouies des fans… A défaut de grincer des dents, les déçus sourient. Certains haussent les épaules alors que Maître Narimane Aït Boudjemaâ, Maître Fatima Brahimi et Maître Hadji, parlent de la journée de la femme et l’élection à Bouira de la première femme bâtonnier. «Félicitations Maître Sidhoum !» surnommée ce samedi par les avocates de Blida « Lalahoum » ! Les avocats se disperseront avant même la proclamation du vainqueur que les opposants ont dénoncé pour la flagrante fraude que les fans du bâtonnier n’ont A. T. pas constatée. FORUM DE L’EMPLOI «SPÉCIAL ALGÉRIE» EN MARS À PARIS Opération de charme envers les cadres algériens AVEC PRÈS de 24 000 étudiants, l’Algérie constitue la 3e communauté estudiantine en France. I ABDELKRIM AMARNI réé en 2013, le cabinet conseil en recrutement et formation ITN (International Talents Network) organise, en partenariat avec «Djezzy», les 28 et 29 mars prochains, à Paris (Espace Charenton), le premier Forum de l’emploi «Spécial Algérie», afin de mettre en relations les candidats et les entreprises algériennes. Pour présenter cet événement inédit, ITN a organisé, hier à Alger, une conférence animée par MarieClaude Labrosse, directrice associée et à laquelle était convié l’ensemble de la presse nationale. Il s’agit, à travers cette initiative, d’encourager les jeunes diplômés de la diaspora algérienne, établie en France en particulier, à mettre leur savoir-faire et leurs C connaissances à la disposition de leur pays d’origine, tel est le but que vise le cabinet ITN. Les Algériens, au nombre de 23 735 étudiants en 2011/2012, constituent la 3e communauté estudiantine en France. Ce rang vient après celui des Marocains et Chinois, qui sont suivis de loin respectivement par celle venue du Royaume-Uni, d’Espagne, des Etats-Unis et d’Allemagne avec des chiffres inférieurs cependant à 200 étudiants hormis la GrandeBretagne qui est présente avec 237 étudiants, selon des chiffres de 2010/2011. Rattrapés par la crise financière et économique généralisée en Europe, les étudiants algériens sont de plus en plus nombreux à vouloir rentrer au pays. Cependant, regrette-t-on, il n’existe aucune structure spécifique à même d’accompagner ces jeunes diplômés et cadres dans leur projet. Pour répondre à ce manque drastique, ITN Forum a comme objectif de susciter des rencontres entre les entreprises et ces profils qui possèdent une double culture précieuse. L’Algérie raffole en effet de ces jeunes cerveaux ayant bénéficié d’une double formation. La maîtrise des langues étrangères, la connaissance de la culture occidentale ainsi que l’acquisition de diplômes étrangers sont autant d’atouts très appréciés par les recruteurs. Cette «opération de charme» équivaut à un véritable «coup de poker». Un défi à relever pour booster les investissements locaux, aider au redressement du secteur public et au développement du privé. C’est à ce niveau, lit-on dans une note, que l’ITN, implanté en France et en Algérie, intervient. Ce cabinet de recrutement et de conseil a pour mission de faire 8 connaître ces milliers d’Algériens diplômés à l’étranger. «Notre objectif est de rapprocher les entreprises algériennes des compétences possédant une expérience internationale», expliquent les fondatrices d’ITN. Selon elles, plus de 20 000 Algériens ont fait leurs études à l’étranger, où ils ambitionnent d’acquérir une expérience professionnelle, notamment en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis ou encore en Espagne. Mieux encore, ITN rassure en proposant des postes avant même le retour de ces talents en Algérie, ce que nombre d’entre eux craignent, hésitants de peur de ne pas trouver d’emploi à leur retour au pays, commente le cabinet qui se veut être un véritable trait d’union entre cette diaspora et les entreprises en manque de ressources humaines compétentes. ITN Forum est un salon itiné- rant dont cette première édition se tiendra à Paris, alors que la seconde aura lieu en novembre 2014 à Lyon dans le sud-ouest de la France. Ce cabinet conseil en recrutement et formation qui est basé à Toulouse (France) et Alger, est spécialisé dans la sélection des talents algériens localisés à l’étranger. L’opérateur téléphonique Djezzy s’est porté partenaire officiel du Forum ITN Emploi, de même que le quotidien El Watan qui en est le partenaire média. Le Forum bénéficie d’un important soutien médiatique, aussi bien en Algérie qu’en France. Le cabinet est, par ailleurs, partenaire en France de Ecaf, une association d’étudiants et cadres algériens de France, ainsi que de Dynajoob, un portail de l’emploi présent en Afrique du Nord et qui vient d’ouvrir son bureau en A. A. Algérie. Tribunaux Pourquoi l’abrogation du « 412 » ? Abroger dans les plus brefs délais l’article 412 du Code de procédure civile et administrative est souhaitable tant cet article manipulé par des âmes sataniques, devient ruineux et catastrophique. Selon des parquetiers rompus à la « chose », l’article qui évoque l’affichage est plutôt maléfique et tend à pousser les justiciables à la révolte ou à défaut au suicide, car un citoyen qui perd son domicile construit au prix de lourds sacrifices ne cherche qu’à perdre la vie. L’exemple est le suivant : « Un père de famille effectue un prêt à la banque ou auprès d’un organisme financier. Il y a un contrat établi en bonne et due forme. Plus tard, victime de « pénalités » souvent plus hautes que le « reste à payer » et grâce à un tour de passe-passe en l’occurrence, le poursuivant ayant donné une adresse… fausse est donc inexistant. Le justiciable poursuivi pour non-paiement du reste à payer est condamné par défaut. Le verdict est affiché à l’APC et au tribunal du condamné et l’attente légale dépassée l’huissier se présente alors au domicile du condamné par défaut pour lui signifier le verdict et le temps dépassé en vue d’interjeter appel. C’est la ruine, car un huissier qui arrive avec une mine défaite, c’est la saisie du bien donc ici le domicile en question et sa mise en vente aux enchères. Un parquetier qui a roulé sa bosse un peu partout signale ce fait maléfique et nous prie de tout faire pour dénoncer cet acte hors-la-loi au nom… de la loi !!! Sacrebleu ! Tonnerre de tonnerre des cieux en colère ! Comment un citoyen qui effectue un prêt qu’il restitue souvent avec beaucoup d’intérêts se voit être spolié au nom de l’article 472 du Code de procédure civile et administrative ! C’est inhumain ! Il faut vite redresser la bévue qui nuit à la justice. A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE Le regard du président… LE TRAFIC de drogue en lui-même est un abominable crime. Que penser d’un gus qui file de la came à un mineur ? I ABDELLATIF TOUALBIA os tribunaux sont débordés de dossiers de toute nature. Il y a l’escroquerie. On peut ajouter l’émission de chèques en bois, les menaces, les coups et blessures volontaires réciproques à l’aide d’arme blanche, les homicides et blessures involontaires, les insultes et injures or, il y a un délit monstrueux, intenable, quotidien. Le trafic de drogue a pris d’énormes proportions. Il est en expansion partout même à Rouiba. Le tribunal du coin juge un petit dealer qui a refilé de la came à un tout petit jeune mineur « Zaguette ». Il y a cette rude loi n°04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotrope, via son article 12 qui est très sévère. Le fameux article 12 dispose qu’ «est punie d’un emprisonnement de deux (2) mois à deux (2) ans et d’un amende de 5 000 DA à 50 000 DA, ou de l’une de ces deux peines, toute personne qui d’une manière illicite, consomme ou détient à usage de consommation personnelle des stupéfiants ou des substances psychotropes ». Ce qui signifie en vingt mots que la détention de came pour sniffer est un délit qui peut mener loin, très loin.. En l’espèce, l’inculpé du jour risque gros en étant poursuivi pour avoir filé du poison à un mineur. Et ce mineur a un statut particulier qui lui a permis de désigner de l’index avec un regard plein de peur le dealer amateur car le…pro « n’aurait jamais pris le risque de jouer avec le feu. Il faut vite préciser ici que les juges du siège ont du mal à faire la part des cho- N ses pour ce qui est du délit qui s’étale de la détention à l’usage en passant par la commercialisation, ce dernier étant puni par l’article 17 de la même loi qui prévoit une peine d’emprisonnement de 10 ans à 20 ans… Brrr ! Brahim N., 1,92 m, est inculpé de commercialisation de stups. Selon la police, il aurait été interpellé du côté de Aïn Taya avec quatre joints prêts à l’ « emploi ». Le jeune et ambitieux Oueza, le sec président du pénal du tribunal de Rouiba (cour de Boumerdès) est dans son mauvais jour. Il a horreur, une sainte horreur des pilleurs de plages et suivent juste après les petits dealers, les consommateurs et à l’occa- L’ŒIL LUNDI 10 MARS 2014 Sur un nuage, le bâtonnier Maître Ahmed Benantar, le grand avocat de Rouiba (cour de Boumerdès) est désormais sur un nuage blanc avec le titre de bâtonnier, de Boumerdès, un des plus grands bâtonniers du pays grâce à la confiance de ses confrères élus il y a un peu plus d’une semaine dans une ambiance confraternelle avec un taux de participation plus qu’appréciable et une ferveur rarement égalée dans le pays. Il faut approcher les Adjal, Mahfoudi, Houcine Siad, Ménouar Hachemi, Mohammed Kadri, Nouara Chenoune, Abdellatif Hassan, Guebache Abdelatif, Djazia Nasri, Abaziz, Boucenna, Mouhouche, Hadj Kerboui et autres Maîtres Houria Serrir, Cherifi Med Lamine, pour avoir une idée sur la valeur de ces robes noires. Nous sommes loin de l’état d’esprit « nuageux » qui pourrit l’ambiance à Chlef, Blida, Alger où la cohabitation est rugueuse, chahutée, parasitée et tout et tout. Le bâtonnier Benantar a beaucoup de qualités qu’il est inutile ici de reproduire, mais il a un seul défaut. Il est sion ceux qui boivent de l’alcool et prennent le volant. En face de lui, le dealer suit cette question : « Vous avez trouvé la drogue sur la plage où elle a échoué ? » ironise le juge qui cherche visiblement à ébranler le longiligne prévenu en grande forme et pas soumis du tout. Il n’y a qu’à suivre sa réponse pour s’en convaincre : « Monsieur le président, j’ai acheté cette came chez quelqu’un que je n’ai jamais fréquenté ni vu, je le jure » siffle Ibrahim, tout à coup tremblant de toute sa frêle et élancée carcasse, craignant les foudres d’une lourde peine en ce début 2014. Un lourd silence tombe dans la salle avant que l’on entende : « C’est ça, vous erriez dans les artères de la cité lorsqu’un étranger vous a abordé et proposé de vous empoisonner », martèle le juge qui demande au prévenu de se tirer d’affaire en disant la vérité. « Et la vérité qu’attendait le tribunal, c’est que vous aviez proposé votre drogue à un mineur lequel vous a confondu lors de la confrontation. Nous avons toutes les déclarations sous les yeux » mitraille le magistrat qui obtient enfin de l’inculpé une version qui tient debout, à savoir que le jeune mineur ne faisait pas son âge : « Il m’a dit qu’il avait 22 ans. Je suis tombé dans le panneau », reconnaît Ibrahim qui baissera pour la première fois la tête en signe d’aveu. Il attend que Boularaoui, le discret et réservé procureur, ouvre la bouche pour prononcer des mots durs mais justes à son encontre : «C’est un phénomène dangereux que la commercialisation de la came», lance, amer Mohamed Riad Boularaoui, qui requiert un an de prison ferme. Yassine Ouezaâ, lui, inflige la moitié de la peine sur le siège, histoire de donner l’exemple car la salle était ce dimanche bondée, pleine à craquer, et donc l’écho du verdict va noyer toute cette assistance qui va désormais apprendre que la drogue n’est pas bonne à fréquenter, qu’elle mène droit vers la mort ou pire…l’emprisonnement pour un bon bout de temps, sans compter les ennuis émanant de l’entourage et d’une société qui ne pardonne pas. A. T. AU PALAIS plus que tolérant avec son regard angélique qui peut tromper les tire-auflanc. Donc, son esprit d’entreprise va devoir le pousser à mettre des « menottes » à sa tolérance et s’armer de rigueur pour passer un mandat qu’il compte passer lors des prochaines élections, heureux d’avoir posé une pierre dans l’édifice du jeune bâtonnat né d’une fracture du bâtonnat de Tizi Ouzou, le meilleur de tamourth sur le plan relationnel et combativité. Avec ses compagnons du Conseil de l’ordre (17), le nouveau bâtonnier a déjà une nette idée de ce que va être le plan d’action de la nouvelle équipe. Le seul point noir est que sur les 17 élus, on ne relève qu’une seule avocate : Maître Hayet Bendahmane. Avec cette dame, le conseil de l’ordre comprend Maîtres Ahmed Benantar, Houcine Siad, Mohammed Sahraoui, Maître Sami Abbès, Maître Fethi Belmokhtar, Maître Ahmed Adjel, Maître Kamel Issolah, Maître Mohamed Kadri, Maître Mohamed Tadjer, Maître Houcine Abaziz, Maître Ahmed Techtioui, Maître Boualem Chérifi, Maître Chafaï, Maître Boualem Mahfoudi, Maître Siameur, Maîte Hakim Chabane, Maître Rachid Berkani et Maître Ali Smallah. En revenant au point noir qui « efface » l’engouement suscité par ces élections, c’est le fait que cette importante région avec Bordj Menaïel, Corso, Boudouaou, Rouiba, Reghaïa, Khemis El Khechna, Larbatache, Boumerdès et autres Karrouba, Thenia, Hamadi Benchoubane, Aïn Taya, Bordj El Bahri, Harraga, café Chergui, la femme ne passe pas du côté de l’institution la plus prioritaire : le bâtonnat ce qui n’est pas le cas pour les magistrates de la régioncentre du pays. Une chose est certaine : Maître Benantar est décidé à donner le meilleur de lui-même en vue de rehausser le prestige des avocats de Boumerdès qui a longtemps vécu à l’ombre des bâtonnats voisins d’Alger et de Tizi Ouzou. Et ce n’est pas rien ! A des millions de km de Rouiba, miss Fadoua Benantar, la fille chérie du frais élu est, elle aussi, aux anges. A 9 l’université « Tyson-Corner » Stratford en Virginie (USA) Fadoua aurait payé un prix fort pour embrasser le bâtonnier dont elle est désormais fière, comme tous les « Benantar des Aurès qui doivent répercuter l’écho de l’enfant chéri « Ahmed » qui les a honorés. Au cabinet, les anciens stagiaires jubilent. Le blond Maître Younès Gacioui, Maître Adel Bouzidi, le brun Maître Abdenour Hammadou, Maître Mehdi Otmani et la très jolie Maître Amal Kaïraouane causent autour de ce succès de leur « maître » qui va devoir vite fêter l’enlèvement pour s’occuper de ce qui regarde le bâtonnat de Boumerdès et ce que doivent réaliser les avocats, les 1 190 pour le bâtonnat en tant que bloc uni pour le meilleur et pour le pire que beaucoup de robes noires espèrent mettre « sous mandat de dépôt ». Le dernier mot reviendra au frais bâtonnier qui refuse de promettre quoi que ce soit si ce n’est d’appliquer le programme public autour de la consolidation et le renforcement du droit de la défense. A. T. Sports LUNDI 10 MARS 2014 L’EN ABORDE LA DERNIÈRE LIGNE D’AVANT-MONDIAL AJACCIO Mostefa buteur face à Nantes L’international algérien, Mehdi Mostefa, a été buteur pour la première fois cette saison, lors du nul ramené par son équipe, Ajaccio, du terrain de Nantes (22) avant-hier soir pour le compte de la 28e journée du championnat de Ligue 1 française. Le milieu de terrain défensif du club corse, a ouvert la marque dès la 4e minute de la partie, mais son équipe n’a pas réussi à préserver son avance. Les locaux sont parvenus à remettre les pendules à l’heure d’abord, puis prendre l’avantage. Les coéquipiers de Mostefa promu capitaine pour la circonstance, ont attendu jusqu’à la dernière minute du temps réglementaire de la rencontre pour égaliser. Le point ramené de Nantes ne change toutefois en rien le sort d’Ajaccio, toujours bon dernier au classement, accusant un retard de 15 points sur le premier club non relégable, Evian TG. VALENCIENNESRENNES Medjani absent, Kadir titulaire Le défenseur axial algérien, Carl Medjani, n’a pas été retenu dans la liste des 18 de son équipe, Valenciennes FC, vainqueur à domicile face à Rennes (2-1) où évolue son compatriote Foued Kadir, titulaire dans cette rencontre qui s’est déroulée avant-hier soir pour le compte de la 28e journée du championnat de Ligue 1 française. Medjani, qui souffrait d’une blessure au niveau de l’épaule, avait repris la compétition avec son club le week-end dernier, mais il a été ménagé quelques jours plus tard lors de la rencontre amicale remportée par la sélection algérienne face à son homologue slovène (2-0) mercredi dernier au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Pour sa part, Kadir, qui avait effectué son entrée en cours de jeu face à la Slovénie, a été aligné d’entrée contre Valenciennes. Il a toutefois été remplacé à la 67e minute. Malgré sa victoire, Valenciennes est toujours premier club relégable, accusant un retard de cinq points sur Evian TV, premier non relégable, alors que Rennes est 16e avec 31 points, devançant ainsi Valenciennes de six unités. FC GRENADE 81 minutes de jeu pour Brahimi La formation du FC Grenade, où évolue le milieu international algérien Yacine Brahimi, s’est imposée avant-hier soir à domicile face à Villarreal (2-0), dans le cadre de la 27e journée du championnat d’Espagne. Les deux buts de la partie ont été inscrits par Fran Rico (23e s.p.) et Youssef El-Arabi (33e). Titularisé par l’entraîneur Lucas Alkaraz, Brahimi a cédé sa place à la 81e minute de jeu, à son coéquipier Dani Benitez. Considéré comme une pièce maîtresse dans l’échiquier du coach andalou, Brahimi a apporté sa contribution aux offensives de Grenade, qui s’est offert le 5e de la Liga. A l’issue de cette victoire, Grenade remonte à la 12e place au classement avec 30 points, mais reste sous la menace de la relégation, à quatre longueurs du premier relégable, Almeria (18e, 26 pts). Halilhodzic souffle le chaud et le froid Au lendemain de la rencontre Algérie-Slovénie, il est clair que le sélectionneur des Verts n’a pas dit franchement aux médias, ce qu’il avait finalement retenu de cette première rencontre de préparation au prochain Mondial. BACHIR BOUTEBINA e fait d’avoir affronté le 5 de ce mois au stade Tchaker de Blida, la Slovénie qui s’est avérée un modeste sparring-partner, notamment sur le vu de sa prestation globale, fournie mercredi dernier face aux Verts, le sélectionneur Vahid Halilhodzic semblerait avoir aujourd’hui laissé transparaître un sérieux profond regret. Il est vrai que les Slovènes ne figurent pas parmi le lot habituel des nations européennes du haut du tableau. Il n’en demeure pas moins que ce pays des Balkans, et de l’ex-Yougoslavie, nous avait damé le pion, lors du Mondial 2010, et a encore raté d’un cheveu sa qualification au prochain Mondial. Tout le monde savait pertinemment qu’en cas de qualification des Verts au Mondial 2014, il fallait à tout prix agir très vite, pour permettre à l’EN de se mesurer à des nations, plus au moins huppées sur l’échiquier international. Aujourd’hui avec du recul, l’option du fameux match amical international qui devait visiblement avoir lieu entre l’EN et le Portugal, le 5 mars dernier, paraissait la plus plausible des offres. Au lendemain de la rencontre Algérie-Slovénie, il est clair que l’actuel sélectionneur des Verts n’a pas dit franchement aux médias, ce qu’il avait finalement retenu de cette première rencontre internationale de préparation de l’EN au prochain Mondial. Il est vrai que la venue en Algérie du Portugal de Cristiano Ronaldo, aurait certainement constitué un L Le coach des Verts maintient toujours le suspense à propos de son contrat engouement populaire sans précédent aux yeux des millions d’Algériens. Mais le niet de Vahid Halilhodzic, avait à l’époque mis la Fédération algérienne de football (FAF), et notamment le président Mohamed Raouraoua, devant le fait accompli, avant d’opter finalement pour la Slovénie. Le non catégorique du sélectionneur FrancoBosnien, affiché à l’égard du Portugal, avait été interprété à l’époque par l’ensemble des observateurs et spécialistes en la matière, comme un refus de Vahid Halilhodzic qui ne voulait certainement pas exposer les Verts, à une éventuelle défaite face aux Portugais, et qui aurait peut-être eu des incidences sur le plan mental pour l’EN. Tout le monde sait parfaitement que Vahid Halilhodzic est le type de technicien qui vit souvent très mal une défaite. Il a un tempérament de battant, et surtout un caractère excessivement orgueilleux, et qui ne supporte jamais la moindre critique. Mais depuis la qualification des Verts au Mondial que s’apprête à accueillir le Brésil dès l’été prochain, le sélectionneur de l’EN n’a pas cessé de souffler le chaud et le froid, au point d’avoir fini par agacer sérieu- sement Mohamed Raouraoua. Pour preuve, même l’absence du joueur Sofiane Feghouli, contraint de subir une intervention chirurgicale dentaire, programmée par l’équipe médicale du FC Valence, 48h avant le déroulement du match AlgérieSlovénie, n’a nullement été du goût de Vahid Halilhodzic, contrairement au président de la FAF. En agissant de la sorte, et de plus en plus à contre- courant de son actuel employeur, il est clair que l’exsélectionneur de la Côte d’Ivoire veut à tout prix agir en autodidacte, et surtout en imposant vaille que vaille ce qu’il a réellement en tête. Il est vrai que jusqu’ici, les performances réalisées par les Verts sous la direction de Vahid Halilhodzic, plaident largement en faveur du technicien natif de Bosnie. Sa côte popularité auprès des millions de supporters de l’EN n’a jamais connu le moindre fléchissement à ce jour. Ses rapports avec l’ensemble des joueurs régulièrement retenus avec l’EN sont positifs. Mais qu’en est-il réellement aujourd’hui, quant à ses rapports actuels avec Raouraoua, notamment à l’approche du Mondial 2014 ? Il faut se rendre à l’évidence que Vahid Halilhodzic ne pourra jamais s’empêcher de souffler le chaud et le froid, pour cause d’un caractère parfois difficile à analyser, encore moins de comprendre, et qui a d’ailleurs fini par creuser entre lui et la plupart des médias sportifs algériens, un sérieux fossé rarement observé chez la plupart de ses prédécesB. B. seurs. CSKA SOFIA M’BOLHI A VU ROUGE En plus de l’international algérien, l’arbitre de la rencontre avait exclu Glachev, côté CSKA, après avoir écopé de deux cartons jaunes à la 14’ et 29’. e gardien international algérien Raïs Wahab M’bolhi, du CSKA Sofia, a écopé d’un des quatre cartons rouges, distribués par l’arbitre qui a officié le grand derby de la capitale bulgare, face au Levski Sofia (1-0) pour le compte de la 26e journée du championnat de Ligue 1. Sur une action anodine, pendant les arrêts de jeu de la rencontre, M’bolhi s’était saisi assez facilement du ballon, mais un attaquant de l’équipe adverse avait laissé traîner le pied, le touchant sérieusement, alors qu’il était à terre. En se relevant, M’Bolhi réagit de manière violente, en frappant son assaillant avec le ballon. Ce qui a failli provoquer une bagarre générale sur le terrain, car les joueurs du Levski avaient L rapidement rappliqué, avec ce qui semblait être une ferme intention de rendre justice à leur coéquipier. Le fait que les camarades de l’international algérien aient fait autant a failli donner une toute autre tournure à ce derby. L’arbitre a « eu la main ferme » en sortant pas moins de trois cartons rouges, grâce auxquels il a calmé les esprits. Du moins, sur le terrain car dans les tribunes et à l’extérieur du stade, les hostilités s’étaient poursuivies jusque très tard dans la soirée de samedi, causant plusieurs blessés dans les deux camps, en plus d’un agent de l’ordre, qui a été également transporté à l’hôpital de Sofia. Dépassée au début des hostilités, la police locale a fini par reprendre le dessus et a interpellé 46 personnes parmi les fauteurs de troubles. Grâce à sa dernière victoire sur le Levski, le club de Raïs M’bolhi se hisse à la 3e place du classement général, avec 51 points. Le Levski reste 6e, avec seulement 44 points. En plus de l’international algérien, l’arbitre de la rencontre avait exclu Glachev, côté CSKA, après avoir écopé de deux cartons jaunes, aux 14’ et 29’. Côté Levski Sofia, ce sont Angelov et Touré L. qui ont vu rouge. Eux aussi avaient écopé de deux cartons jaunes chacun. 58’ et 68’ pour le premier cité, et 8’ et 90’+5 pour le second. M’bolhi était donc le seul à prendre un rouge direct dans ce derby de la capitale bulgare (90’+4). TOTTENHAM CADAMURO, DÉFENSEUR DE MAJORQUE BENTALEB COULE À CHELSEA «Vahid ne nous fera pas de cadeau» Titularisé pour la dernière fois en championnat contre Norwich, Nabil Bentaleb avait été mis sur le banc des remplaçants par Tim Sherwood à la suite d’une prestation moyenne, il a retrouvé le onze de départ des Spurs avant-hier contre les Blues de Chelsea (29e j). La première mi-temps est à l’avantage de Tottenham avec notamment un international algérien précieux dans le milieu de terrain. Auteur de 38 passes réussies sur 39 (une seule perte de balle mais qui aurait pu profiter à Eto’o, Bentaleb joue propre et précis. Si le score final (4-0) est sévère pour Tottenham, le club londonien paye des erreurs défensives pleinement exploitées par son rival de la capitale. Sur l’ouverture du score, Eto’o profite d’une double glissade de Vertonghen et Kaboul pour marquer et faire taire à sa manière les critiques – dont celle de son entraîneur – (56’). Le même Kaboul sera de nouveau fautif lorsqu’il fait une faute sur Eto’o dans la surface, Hazard se charge de transformer le penalty (60’). L’international camerounais Eto’o sort sous les applaudissements du public de Stamford Bridge, remplacé par Ba (76’), qui s’offrira un doublé express (en une minute) en fin de partie (88’ et 89’), profitant là aussi des largesses de la défense des Spurs. Largement défait, Tottenham conserve tout de même sa 5ème place mais voit Manchester United revenir à cinq points. 11 Titulaire dans l’axe face à la Slovénie le jour de son anniversaire, Liassine Cadamuro-Bentaïba (26 ans) a démontré de belles aptitudes et formé une paire centrale séduisante avec l’inamovible capitaine Madjid Bougherra. Convaincant mais pas au point d’avoir définitivement validé son ticket pour la Coupe du monde Cadamuro s’est confié au site spécialisé « pour La Gazette du Fennec » juste avant son départ pour Majorque. « Ça s’est plutôt bien passé et même si on s’entraîne assez souvent ensemble avec Boogy c’est la première fois qu’on joue ensemble et on s’est régalé. Même avec Halliche par la suite, ça c’est bien passé on a fait un bon match défensivement. »Satisfait de sa prestation où il a fait parler sa technique et sa belle relance face à une formation européenne comme la Slovénie, Cadamuro a marqué des points dans l’esprit du sélectionneur. Concernant la concurrence qui l’attend pour faire partie des 23 au Mondial, le polyvalent défenseur de Majorque précise : « ça va être dur et c’est à Vahid de faire ses choix, chacun de nous mérite sa place et il faudra accepter son sort. C’est pas à moi de dire que j’ai gagné ma place, il faut toujours prouver et travailler au jour le jour. Il faut bien se préparer avec nos clubs et viendra ensuite la préparation avec l’EN.» Sports 3e ÉDITION «FOULÉES DES GAZELLES» Plus de 400 participants Près de 400 femmes, âgées entre 19 et 60 ans, ont participé à la troisième édition de la course des « Foulées des gazelles », organisée avant-hier au parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun (Alger) à l’occasion de la Journée mondiale de la femme. Elles ont été scindées en quatre groupes, suivant leur catégorie d’âge: 18 à 30 ans, 31 à 40 ans, 41 à 50 ans, et enfin les femmes de plus 51 an. Sur les 400 participantes, les femmes policières étaient les plus représentées, avec plus de 150 concurrentes au départ de la course. Le coup d’envoi de celle-ci (sur une distance de 3 km) a été donné en présence du médaillé de bronze du 800m aux Jeux olympiques de Sydney-2000, Aïssa Djabir Saïd-Guerni. L’évènement s’est déroulé dans une ambiance conviviale et a connu une âpre concurrence, entre des jeunettes de 19 ans et des dames ayant dépassé la soixantaine. Ce qui est le cas de Malika Kebir, « la doyenne » de cette troisième édition des « Foulées des gazelles » qui se trouve être une grand-mère de 60 ans tout en tenant à prendre part à cette course. « Il vaut mieux prévenir que guérir », a-t-elle lancé, pour expliquer son engouement pour le sport qui, selon elle, « constitue le meilleur des remèdes contre toutes sortes de maladies ». Le directeur de l’association Sport events international, Abdelmadjid Rezkane, tient à perpétuer cet évènement sportif lors des années à venir, avec pour but d’encourager les femmes à pratiquer davantage le sport. LUNDI 10 MARS 2014 CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE DE BOXE (SENIORS) Les pugilistes du GSP se distinguent Ce championnat national a regroupé 106 boxeurs représentant 25 ligues de wilayas. a phase nationale du championnat d’Algérie de boxe (seniors), disputée du 5 au 8 mars à la salle omnisports des Eucalyptus à Alger, a été dominée par le groupement sportif pétroliers « GSP » qui a remporté trois médailles d’or. A l’issue des finales disputées avant-hier soir, l’équipe du GSP a obtenu trois titres nationaux, grâce au vice-champion du monde de la catégorie (-49 kg), Mohamed Flissi, à Zohir Kedache (-69 kg) et Abdelaziz Touilbini (-91 kg). A la faveur des trois titres du GSP et à celui de Ameur Lakhdoud Hicham du club AMDA, la ligue d’Alger se place au premier rang de ce championnat national qui a regroupé 106 boxeurs représentant 25 ligues de wilayas. L’équipe de la Protection civile et la sélection nationale militaire se sont adjugées la deuxième place avec deux médailles d’or chacune, suivies par les ligues de Sétif et Béjaïa avec un titre pour chacune d’elles. En dépit de l’absence de quelques boxeurs de l’Équipe nationale, à l’image d’Abdelkader Chadli, Chouaib Bouloudinet et Ilyés Abadi, en raison de leur participation, le 12 mars à Alger, au match international entre la franchise algérienne « Faucons du désert » et l’équipe italienne « Dolce-Gabbana », dans le cadre de la 9e journée de la World Series of Boxing (WSB), la compétition nationale a été marquée par le déroulement de plusieurs combats de « bon niveau », selon les techni- L Les combats se sont déroulés à Alger ciens. Le championnat d’Algérie a été marqué par la suprématie affichée par le vice-champion du monde, Mohamed Flissi qui a remporté le titre national haut la main, en battant avant la limite, son adversaire du jour Meziner Sid Ali de la Protection civile. La finale de la catégorie des (-91 kg) a connu le même sort, où le vétéran Abdelaziz Touilbini du GSP, a réalisé une grosse surprise, en battant avant la limite, son adversaire le tenant du titre Saïbi Walid de Boumerdès. L’ex-boxeur de l’É- 14 quipe nationale revient ainsi au devant de la scène nationale à l’âge de 36 ans. En revanche et contre toute attente, le boxeur de l’Équipe nationale, Réda Benbaâziz a perdu son combat lors des demi-finales, devant Faycal Chaouche, un adversaire plus âgé et aguerri. L’effet marquant du championnat d’Algérie-2014, est le grand retour de quelques ex- internationaux au devant de la scène nationale, et ce grâce à la nouvelle réglementation qui permet aux boxeurs âgés entre 19-40 ans de participer à la compétition. De son côté, le directeur technique national de la Fédération algérienne de boxe, Mourad Meziane s’est félicité du «bon niveau» du championnat national qui a enregistré 96 combats et l’émergence de quelques «boxeurs prometteurs». «Sur le plan technique, nous avons noté une bonne prestation des boxeurs participants. A l’exception des combats de Flissi (-49 kg) et Touilbini (-91 kg) qui se sont terminés avant terme, les autres combats ont été très serrés dans les différentes catégories, ce qui a permis d’assister à des rencontres très intéressantes. Nous avons noté également l’émergence de jeunes pugilistes prometteurs à l’image d’Ameur Lakhdoud Hicham (52 kg) et Ziani Djoudi (60 kg)». La Fédération algérienne a mis en place cette saison un nouveau système de compétition qui fait passer le championnat d’Algérie par trois étapes : phase de wilayas, régionale et enfin nationale, supprimant ainsi la phase zonale qui existait dans l’ancien système. Analyse LUNDI 10 MARS 2014 LES ARABES, CES MAL-AIMÉS VOYAGE AU CŒUR DE L’INTOLÉRANCE 5 ( :@< « Il n’y a rien de plus grand aux yeux de Dieu qu’un homme qui a appris une science et qui l’a enseignée au peuple. » « La connaissance qui n’est pas utilisée est comme un trésor dont rien n’est dépensé. Ses propriétaires ont labouré en le rassemblant, mais ils n’en ont jamais bénéficié. » « Si Dieu te dirige vers un seul homme [qui est instruit], c’est mieux pour toi que le monde entier et ce qu’il contient. » Ibn Khayr dans son Farasah !" #$ I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * ! " ! ! # ! $$ %" & " #' #$" ( ) * + , ) *)- (. $( / ( 0 ( + 0 1 2 2 0 , !0 $ 3 % #+ 4 '4 5'6 ' ' '7 '7 8 9 1 4 ( 0 9 ) *) + *:;< / 8 =' ( >5 !?0! + !)0 (@AB7 ;C * ! ( DA E F " GAAH " ?5 Eric Zemmour : « Les personnes noires et maghrébines sont surreprésentées dans les statistiques de la délinquance » ! " + # 0( ( I ! %9 , 9)! * 3 ) * J 0 % J J =!4 " , !1 ) *:K<0 48 ( , - 4 ' ' :G< ) 0 + 9 L GAAF ,4)0 ! 8 :<0 MN 8*0 1 0 # :!<*:G< ),"J0 % " &(" 0 ! ! ! * $ 4 9 0 ( E *:G< )((: < ''8 0!-(4 " 0 +=)% *( - 5 5 ":K<+! !%( 5 ( " ) %(*4), "O*:G< )$ 4 J =! 5 P+ 8 15 ( E 4 ) # %, ( P " Q*:G< 8 J =!4)0 ( " 9 ! +! Q "0Q 2 9 :K< 8 ( 7 & ) * 1 & ) * R0 (( Q ( ) * 8 1) 9* 1!R ( 2 7 & *:S< 8 !# ! 8 T( " ) 9* 8 , 0 4)# "# $ %&'( , ( 6 :K< 0 8 T 1 & :5 55< 8 T (1 ) * 51 , ) *:4 < 0 ( ( 4! " + '' 8 0!-%' # J 0 % 0# ) 0 () * ! U R :K< E 5 0- :K< ) $ ( 4 ( M N M N MN * ) J0% (& ! " 8T50-8 8 :! < : % ,< 1 " ( :K< - ( ) * ) $ 5 *,T =0 )3 0 1 36 *:C< % &" 3 , 0*+, 1 I ( 8 4 ) , 1 I (4 I % 9- , SA"GAAH 5 " 4 V ( - - ) 1 * 1 I ( :K< , ! W %% I 0 GAAC # 1 " ) *:D< # ) (I ) $1,O +' +' ? * # 0 7 7 ! R 5 %'('%' )($ ; 3 % 4 4XXJJJ X"ACHYX G J 0 % 4XXYH XGA;@XASXAYX GCAGAC S 4XXJJJ XJXGA;@X XGSX @ , 0 4XXYH XGA;AXASX;HX O;@SCH@ C 4XXYHXGA;SXASXA;X O G@A;SG D , 0 4XXYH XGAAHXADXSAX Internationale DISPARITION DU BOEING 777 DE MALAYSIA AIRLINES La Malaisie ouvre une enquête pour terrorisme a Malaisie a ouvert hier, une enquête pour terrorisme après la disparition la veille d’un Boeing 777 de Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord, dont des passagers suspects qui ont embarqué avec des passeports volés. L’hypothèse d’une attaque terroriste s’est renforcée avec l’annonce par le gouvernement d’une enquête sur quatre personnes suspectes à bord du vol MH370 effectuant la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin. Parmi eux, au moins deux passagers ont utilisé des passeports européens volés. «Nos services de renseignement ont été mobilisés et bien sûr les agences de contre-terrorisme (...) de tous les pays concernés ont été informées», a déclaré dimanche le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein. Les Américains, qui avaient trois ressortissants à bord, ont envoyé des agents du FBI, tout en soulignant qu’il n’y avait à ce stade aucune preuve de terrorisme. Par ailleurs, l’agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB) a annoncé avoir envoyé en Malaisie une équipe d’enquêteurs, accompagnés de conseillers techniques de Boeing. Le vol MH370, qui transportait 227 passagers de 14 nationalités, dont 153 Chinois et quatre Français, et 12 membres d’équipage, avait disparu des écrans radars une heure après son décollage, quelque part entre l’est de la Malaisie et le sud du Vietnam, sans avoir envoyé de signal de détresse. «Il existe une possibilité réelle que l’avion ait fait demitour», a déclaré le chef de l’armée de l’air malaisienne, le général Rodzali Daud, sur la foi d’analyses radars. Mais le patron de Malaysia Airlines, Ahmad Jauhari Yahya, a souligné que les systèmes d’alerte du Boeing auraient alors été déclenchés. «Quand il y a un demi-tour en vol, le pilote ne peut pas continuer comme prévu», a-t-il ajouté, notant que les autorités étaient «perplexes». Alors que les recherches se concentraient jusqu’alors à l’est de la Malaisie, la zone a été étendue dimanche à la côte ouest. Au total, une quarantaine de navires et 22 appareils de divers pays (notamment Chine, Etats-Unis, Vietnam, Malaisie, Philippines, Singapour) participent désormais aux opérations. Mais Malaysia Airlines a souligné dimanche «craindre le pire». Des navires sont arrivés sur les lieux de deux traînées de carburant de plusieurs kilomètres de long en mer de Chine du sud, mais n’ont pas trouvé trace du Boeing. Les analyses du carburant étaient encore en cours dimanche soir. «Hier, nous avons cherché dans une zone de plus de 4.000 km2, et 20.000 km2 ujourd’hui. Nous n’avons pu voir que les traînées de carburant, rien d’autre», a expliqué un pilote vietnamien, Hoang Van Phong, à un photographe de l’AFP embarqué pour survoler la zone présumée du sinistre. Si l’avion s’est abîmé en mer, il pourrait s’agir de la catastrophe aérienne la plus meurtrière d’un avion de ligne depuis 2001, date de l’accident d’un Airbus A-300 d’American Airlines qui avait fait 265 morts aux Etats-Unis. Les spéculations se sont multipliées autour des passagers suspects. Un Autrichien du nom de Christian Kozel et un Italien du nom de Luigi Maraldi apparaissent sur la liste des passagers, mais ils n’étaient à bord, selon des responsables. Tous les deux se sont fait voler leur passeport en Thaïlande en 2012 et 2013, a confirmé l’organisation policière internationale Interpol. L LUNDI 10 MARS 2014 CRISE EN UKRAINE Ce qu’a dit Poutine à David Cameron LA MAISON-BLANCHE a confirmé hier, la venue mercredi prochain aux Etats-Unis du Premier ministre aukrainien, Arseni Iatseniouk. e président russe Vladimir Poutine a affirmé hier, au Premier ministre britan nique David Cameron « vouloir trouver une solution diplomatique à la crise » en Ukraine, selon un porte-parole de Downing Street s’exprimant après un entretien téléphonique entre les deux dirigeants. « Le président Poutine a reconnu qu’il était dans l’intérêt de nous tous d’avoir une Ukraine stable. Il a dit que la Russie voulait trouver une solution diplomatique à la crise et qu’il discuterait demain (lundi), avec son ministre des Affaires étrangères (Sergueï) Lavrov, des propositions sur le groupe de contact » dont la création est souhaitée par les Occidentaux, a déclaré une porte-parole du bureau de M. Cameron dans un communiqué. « Le Premier ministre (britannique) a appelé ce matin (dimanche) le président Poutine pour l’exhorter à réduire la tension en Ukraine et à soutenir la formation d’un groupe de contact qui pourrait conduire à des discussions directes entre les gouvernements russe et ukrainien », a poursuivi la même source. M. Cameron a également insisté sur le fait qu’il voulait - tout comme ses partenaires européens et américains – « travailler avec la Russie à une solution diplomatique à la situation en Ukraine, y compris en Crimée », péninsule ukrainienne passée fin février sous le contrôle de facto des forces russes après la chute du président ukrainien prorusse Victor Ianoukovitch. Le Premier ministre britannique a dit reconnaître « le droit de tous les Ukrainiens à décider de leur avenir », ajoutant que « les élections, actuellement prévues pour fin mai, étaient le moyen de le faire ». Une élection présidentielle anticipée a été fixée au 25 mai en Ukraine, mais la Crimée doit organiser le 16 mars un référendum où les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée. La date de ce dernier scrutin a été qualifiée de « ridicule » par le chef de la diplomatie britannique, William Hague. MM. Cameron et Poutine ont également discuté « des défis L « Trouver une solution diplomatique à la crise en Ukraine » économiques importants auxquels l’Ukraine doit faire face et ont convenu de la nécessité pour la communauté internationale de lui apporter un soutien financier dans les mois prochains », a conclu Downing Street. Cependant, le président russe Vladimir Poutine estime que les autorités pro-russes de Crimée, qui vont organiser un référendum le 16 mars pour demander la rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, sont « légitimes », a annoncé le Kremlin hier. Au cours d’entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron, M. Poutine a « souligné en particulier que les mesures prises par les autorités légitimes de Crimée étaient basées sur les normes du droit international et visaient à protéger les intérêts légitimes de la population de la péninsule », a précisé le Kremlin dans un communiqué. « Le président russe a aussi attiré l’attention de ses interlocuteurs sur l’absence de toute action des autorités actuelles à Kiev pour limiter les activités d’ultra-nationalis- tes et de forces radicales dans la capitale et dans de nombreuses régions », selon le communiqué. La Russie ne cesse de répéter que la situation en Ukraine est hors de contrôle et que la population russophone est la cible de violences depuis la destitution le 22 février du président pro-russe Viktor Ianoukovitch et l’arrivée au pouvoir de dirigeants pro-européens. L’Occident estime qu’il n’y a aucune preuve de violences et accuse la Russie, dont les forces contrôlent de facto la Crimée, de se livrer à de la propagande. «En dépit des différences d’approche de la situation, les interlocuteurs ont exprimé un intérêt commun dans la désescalade des tensions et la normalisation aussi vite que possible de la situation», a ajouté le Kremlin. Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, avait qualifié jeudi d’»illégitime» la décision du Parlement de Crimée de demander le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, après une rencontre avec les dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles. Par ailleurs, la MaisonBlanche a confirmé hier, la venue mercredi aux Etats-Unis du Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, à l’invitation du président américain Barack Obama, qui entend ainsi montrer son « soutien » au nouveau gouvernement d’Ukraine. Le président « Obama a mobilisé la communauté internationale (...), mis en place un soutien international d’envergure. Il a invité le Premier ministre ukrainien à la Maison Blanche mercredi pour montrer encore plus ce soutien », a déclaré sur NBC Tony Blinken, conseiller adjoint à la sécurité nationale du président. M. Iatsenouk avait un peu plus tôt annoncé sa venue aux EtatsUnis pour discuter d’une sortie de la crise autour de la Crimée, province du sud-est de l’Ukraine occupée depuis plus d’une semaine par les forces russes. « Mercredi prochain, c’est mon adjoint qui présidera le conseil des ministres parce que je pars pour les Etats-Unis pour discuter au plus haut niveau du règlement de la situation en Ukraine », a déclaré M. Iatseniouk, cité par l’agence Interfax, en ouvrant le conseil des ministres. CATHERINE ASHTON À TÉHÉRAN Une visite qui a fait trembler Israël «MA PRÉSENCE en Iran montre la volonté de l’UE d’avoir des relations meilleures et plus efficaces en même temps que les négociations nucléaires», a répondu Mme Ashton. a chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a mis en garde hier, à Téhéran contre tout excès d’optimisme dans le règlement global du dossier nucléaire iranien, affirmant que les négociations étaient difficiles et sans «garantie de succès». L’Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont conclu en novembre à Genève un accord intérimaire de six mois qui expire le 20 juillet. De nouvelles négociations ont été lancées en janvier, les Occidentaux cherchant à obtenir un accord global garantissant la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien. La prochaine session est prévue le 17 mars à Vienne. «Nous sommes engagés dans des négociations difficiles, avec des défis, et il n’y a pas de garantie de succès» mais «nous devons nous fixer pour objectif d’aboutir» à un accord, a dit Mme Ashton, qui effectuait sa première visite en Iran depuis sa nomination à la tête de la diplomatie européenne. Mme Ashton, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, joue un rôle central dans les négociations. Israël tremble et craint apparemment de perdre son statut de seule puissance nucléaire dans la région. Aussi accuse-t-elle l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire. Et l’Etat hébreu a maintes fois L dit son hostilité à tout accord avec l’Iran, son ennemi juré. A l’évidence, Israël a critiqué la visite de Mme Ashton en Iran. « Je me serais attendu à ce que Catherine Ashton annule, ou au moins reporte, sa visite à Téhéran», a dit le ministre chargé des Renseignements, Youval Steinitz. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est lui interrogé si Mme Ashton avait «l’intention de poser des questions à ses hôtes iraniens sur la fourniture d’armes à des groupes terroristes et, si elle ne le fait pas, lui demander pourquoi?» L’Iran a démenti les accusations israéliennes. Durant la conférence de presse à Téhéran, M. Zarif a réaffirmé que l’Iran était «déterminé à aboutir à un accord» nucléaire final, qui pourrait selon lui être conclu dans les quatre ou cinq prochains mois. «Nous avons montré notre bonne volonté et avons accompli ce que nous devions faire dans le cadre de l’accord intérimaire», a-t-il dit, ajoutant que Téhéran «n’acceptera une solution que si ses droits (en matière nucléaire) sont reconnus». Lors de son entretien avec Mme Ashton, le président Hassan Rohani a dit souhaiter «nouer des relations nouvelles avec l’UE», notamment «des liens stratégiques dans le domaine énergétique et le transit» commercial, selon l’agence Isna. Les deux parties peuvent aussi «coopérer sur la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, sur l’Afghanistan, l’Irak ou encore la Syrie», a-t-il 16 ajouté. L’Iran est l’un des rares alliés du président syrien Bachar al-Assad. «Ma présence en Iran montre la volonté de l’UE d’avoir des relations meilleures et plus efficaces en même temps que les négociations nucléaires», a répondu Mme Ashton. Pour parvenir à un accord final, plusieurs questions sensibles demeurent, en particulier la taille du programme d’enrichissement iranien, le site d’enrichissement de Fordo et le réacteur à eau lourde d’Arak. L’Occident demande la fermeture de ces deux sites, mais Téhéran refuse. La visite de Mme Ashton a été facilitée par le réchauffement des relations après l’élection de M. Rohani, un modéré, et l’accord nucléaire intérimaire qui prévoit un gel de certaines activités sensibles iraniennes en échange d’une levée d’une petite partie des sanctions occidentales qui étranglent l’économie du pays. Mme Ashton a par ailleurs souligné sa «fierté» d’avoir rencontré des «activistes féministes» samedi à Téhéran à l’occasion de la Journée internationale de la Femme. «J’ai discuté avec M. Zarif des possibilités d’un dialogue sur les droits de l’homme à l’avenir». La question des droits de l’homme est un sujet de discorde régulier, les Occidentaux critiquant l’usage fréquent de la peine de mort en Iran et les emprisonnements d’opposants politiques. Internationale GRAVES DÉRAPAGES EN LIBYE PREMIER VICEPRÉSIDENT AFGHAN Mohammad Qasim Fahim est décédé e premier vice-président afghan, Mohammad Qasim Fahim, un ancien chef de guerre influent et controversé qui avait traversé trois décennies de guerre, est décédé hier, à Kaboul des suites d’une maladie, a annoncé la présidence afghane. «Le premier vice-président, le maréchal M. Q. Fahim, s’est éteint. Que son âme repose en paix», a déclaré le porte-parole de la présidence, Aimal Faizi, sur son compte Twitter. Selon des sources proches du palais, Fahim, qui avait 56 ans, souffrait de diabète et de problèmes cardiaques, et il a succombé à des complications. Cet ancien chef de guerre traînait une réputation sulfureuse et avait été accusé de violations des droits de l’homme et de trafic de drogue par l’organisation Human Rights Watch (HRW). La mort de Fahim, emporté par une «maladie», est une «perte irréparable», a réagi le président Hamid Karzaï dans un communiqué. «Fahim était un patriote et un grand moudjahidine (combattant de Dieu, Ndlr)», a dit le chef de l’État afghan. La présidence ajoute qu’un deuil national de trois jours sera observé à partir de lundi, et les drapeaux mis en berne. Son décès intervient alors qu’il s’apprêtait à quitter ses fonctions dans les prochains mois, à l’issue de l’élection présidentielle dont le premier tour aura lieu le 5 avril. Zalmai Rassoul, un des favoris du scrutin, a adressé sur Twitter un message de «condoléances» à la famille du défunt. Fahim, un des chefs de la minorité tadjike, avait été le bras droit du commandant Ahmad Shah Massoud, héros national en Afghanistan, pendant la guerre contre les soviétiques (1979-1989), la guerre civile (1992-1996) puis la lutte contre le régime des talibans (19962001). Accusé de crimes de guerre, il avait gardé de cette époque une réputation trouble, et pourrait en outre «avoir joué un rôle» dans la mort du commandant Massoud, assassiné le 9 septembre 2001, deux jours avant le 11 septembre, selon une ex-membre du Conseil national de la sécurité américain, Hillary Mann Leverett. Après la chute des taliban, il avait été poussé par les ÉtatsUnis à participer à l’effort de stabilisation du pays. Nommé à la tête du ministère de la Défense et vice-président en 2002, il avait été critiqué pour s’être entouré d’officiers tadjikes, puis limogé en 2004 sous la pression internationale. Colistier de Hamid Karzaï pendant la campagne pour la présidentielle de 2009, il avait réchappé d’une tentative d’assassinat, avant de devenir viceprésident après la victoire, marquée par des fraudes massives, de M. Karzaï. Fahim avait récemment plaidé pour l’ouverture de négociations de paix avec les taliban, artisans d’une violente insurrection que 12 ans d’intervention occidentale n’ont pas réussi à mater. L LUNDI 10 MARS 2014 Les rebelles voulaient exporter du pétrole DES HOMMES armés ont entamé l’opération de chargement d’une cargaison de brut au port d’Al-Sedra, où le pétrolier battant pavillon nord-coréen Morning Glory s’est amarré samedi matin. es forces de la marine libyenne ont été déplo yées au large du port d’al-Sedra dans l’est du pays, pour empêcher un pétrolier battant pavillon nordcoréen de quitter les eaux territoriales avec une cargaison «illégale» de pétrole, a annoncé hier, le gouvernement libyen. Des rebelles autonomistes continuaient hier, à charger du brut sur le pétrolier, ignorant les menaces des autorités qui dénoncent un « acte de piraterie », selon la compagnie nationale de pétrole (NOC). «Des navires de la marine libyenne ont été déployés en mer. Le pétrolier ne peut plus partir, sinon il sera transformé en tas de ferraille», a déclaré le ministre de la Culture Al-Habib AlAmin au cours d’une conférence de presse. Le ministre de la Justice Salah al-Marghani a rappelé de son côté que le procureur général avait ordonné samedi l’arrestation de l’équipage du navire, espérant que l’opération puisse se dérouler, sans violences. Des hommes armés, qui faisaient partie des gardes des installations pétrolières libyennes, s’étaient rebellés contre les autorités de transition, bloquant les terminaux depuis juillet 2013 et réclamant une autonomie de la région orientale au sein d’un système fédéral. Agissant hors du cadre de l’Etat, ils ont entamé samedi l’opération de chargement de leur première cargaison de brut au port d’Al-Sedra, où le pétrolier battant pavillon nordcoréen «Morning Glory» s’est amarré samedi matin. «Le D Le pétrole, un autre problème entre les rebelles et le pouvoir en place navire est toujours dans le port. Le processus de chargement est en cours», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la NOC Mohamed al-Hrairi. Le chargement du pétrole devrait durer jusqu’à la fin de journée, le navire ayant une capacité de 300.000 à 350.000 barils, a-t-il précisé. Le Premier ministre Ali Zeidan avait menacé samedi de bombarder le navire avant qu’il n’entre dans les eaux internationales. Dimanche, le ministère de la Défense a ordonné au chef d’état-major, à la marine et aux forces de l’armée de l’air de «traiter avec ce pétrolier qui est entré dans les eaux libyennes sans accord préalable des autorités libyennes légitimes», selon l’agence officielle Lana. Selon des sources militaires, l’objectif est d’intercepter le navire avant qu’il ne quitte les eaux libyennes. Le gouvernement autoproclamé de la Cyrénaïque dans l’est libyen, bras politique de la rébellion a engagé un nouveau bras de fer avec le gouvernement en annonçant samedile début des exportations de brut depuis Al-Sedra. Depuis juillet 2013, ces autonomistes bloquent des sites pétroliers dans l’est dont al-Sedra, suspendant les exportations de brut et privant ainsi le pays de sa principale source de revenus. Ce blocage a provoqué une chute de la production à 250.000 barils par jour, contre près de 1,5 million b/j auparavant. Depuis la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi en 2011 après une rébellion de huit mois, la Libye est confrontée à une forte instabilité politique, des tendances séparatistes et à des violences incontrôlées dans un contexte de prolifération des armes, qui empêchent tout essor économique. UN BUS BOURRÉ D’EXPLOSIFS EXPLOSE AU MILIEU D’UNE FILE DE VOITURES 34 personnes tuées à Baghdad LE PREMIER MINISTRE Nouri al-Maliki a accusé l’Arabie Saoudite et le Qatar d’être responsables de la multiplication des attentats. n kamikaze a fait détoner un minibus bourré d’explosifs au milieu d’une file de voitures à un barrage policier au sud de Bagdad, tuant 34 personnes, dernier épisode en date des violences qui ensanglantent le pays à moins de deux mois des législatives. Cet attentat intervient au lendemain de déclarations du Premier ministre Nouri al-Maliki accusant l’Arabie Saoudite et le Qatar de déstabiliser son pays en fournissant un soutien politique, financier et médiatique aux insurgés. Cinq policiers, deux femmes et cinq enfants ont été tués dans l’attentat qui s’est produit à une heure de grande affluence, à l’entrée nord de la ville de Hilla, à 95 km au sud de Bagdad, selon des sources médicales et de sécurité. Au moins 167 personnes ont été blessées par l’explosion, dont Salam Ali, touché à la poitrine et à la main. «J’ai vu un feu énorme recouvrir tout le barrage et les voitures autour» se remémore-t-il sur un lit de l’hôpital d’Hilla. «Beaucoup de gens n’ont pas pu s’extraire de leur voiture car la pression causée par l’explosion a bloqué leurs portières», ajoute-t-il. «Certaines des victimes ont été brûlées vives à l’intérieur de leur véhicule», a confirmé un officier de police. Kadhem Abdelhussein, 18 ans, raconte avoir vu les parties métalliques qui constituaient la structure du barrage épar- U pillées à plusieurs dizaines de mètres du lieu de l’attentat. La chaîne de télévision publique Al-Iraqiya a affirmé que deux de ses employés, Mouthanna Abdelhussein et Khaled Abed Thamer, ont été tués dans l’attaque. Dans le reste du pays, 5 personnes ont perdu la vie dans différentes attaques dimanche, dont deux soldats abattus à un barrage à Abou Ghraïb, à l’ouest de Bagdad. Et un colonel de police et deux policiers ont péri dans différentes attaques au nord de Baghdad. Dans un entretien diffusé samedi soir, le Premier ministre Nouri al-Maliki a accusé l’Arabie Saoudite et le Qatar d’être responsables de la multiplication des attentats. Les violences dans le pays, qui partage une longue frontière avec l’Arabie Saoudite, sont essentiellement alimentées par le ressentiment de la minorité sunnite face au gouvernement dominé par les chiites, et par le conflit en Syrie voisine. Mais M. Maliki a assuré que ces accusations étaient alimentées par «des personnes sectaires liées à des agendas étrangers, avec une incitation saoudienne et qatarie», et accusé Doha et Riyad d’être «les premiers responsables des violences entre communautés, du terrorisme et de la crise de sécurité en Irak». Alors que les attentats se multiplient, le 17 mois de février ayant vu deux fois plus de morts qu’en février 2013, M. Maliki a adopté une position intransigeante à l’approche des élections législatives prévues le 30 avril. Il a ainsi plaidé pour des opérations de sécurité contre les insurgés et pour une plus grande coordination internationale contre ces mouvements. En janvier, le Premier ministre avait déjà dénoncé des pays arabes «diaboliques» et «traitres», mais il s’était jusqu’à présent refusé à accuser directement des Etats en particulier. Les tensions entre Riyad et Doha sont pourtant vives. Si l’Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent tous deux la rébellion syrienne, les monarchies du Golfe, menées par Riyad, ont rappelé mercredi leurs ambassadeurs à Doha pour dénoncer le soutien du Qatar à la montée islamiste dans la région. Cette rare attaque directe du Premier ministre à l’encontre des puissances sunnites du Golfe intervient alors que les autorités ne parviennent pas à mettre un terme aux attaques quotidiennes visant civils et forces de l’ordre. Depuis le début 2014, plus de 1 850 personnes ont été tuées, dont plus de 150 en mars, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources médicales et des services de sécurité. Culture I Ecouter I Voir I Lire LUNDI 10 MARS 2014 IN T I M E I S L O V E LIVE FESTIVAL DE LA CRÉATION THÉÂTRALE FÉMININE À ANNABA Le Dernier dîner remporte le Prix de la meilleure œuvre La pièce El Icha el akhir (Le dernier dîner), du Théâtre national algérien (TNA) a décroché, samedi soir à Annaba, en clôture du 13e Festival culturel national de la production théâtrale féminine, le prix de la meilleure oeuvre théâtrale. La pièce, adaptée par Haïder Benhassine à partir d’un texte de Hassen Errachid, et mise en scène par Amel Menghad, réunit deux comédiens sur scène, Warda Saïm et Wael Bouzida. Il s’agit d’une confrontation entre un ancien officier sanguinaire et sa femme qui ne veut plus se taire et qui entend se libérer des pratiques de son époux. Le jeu des acteurs et la mise en scène d’Amel Menghad ont semblé avoir charmé le jury autant qu’ils ont « transporté » les spectateurs, nombreux à suivre ce festival organisé au Théâtre régional AzzedineMedjoubi de Annaba. Le Prix du jury est revenu à la comédienne Aïda Kechoud « en reconnaissance de ses efforts pour promouvoir le mouvement théâtral en Algérie ». Warda Saïm, pour son rôle dans El Icha el akhir s’est vue décerner le Prix de la meilleure interprétation féminine, tandis que le comédien Mohamed-Tahar Zaoui, du Théâtre régional de Batna a été récompensé du Prix du meilleur acteur masculin pour son rôle dans la pièce L’otage. Le Prix de la meilleure scénographie a été attribué au Théâtre régional de Annaba pour la pièce Les mimosas d’Algérie, tandis que le Prix du meilleur texte est revenu à Haïder Benhassine (El Icha el akhir) et celui de la partition musicale à Houari Mesri (Aourak hayati, de la coopérative théâtrale d’Oran). La jeune comédienne Faten Bounamous a été auréolée du Prix du meilleur espoir féminin (Les mimosas d’Algérie), en même temps que le jeune Rafik Cheima qui a reçu celui du meilleur espoir masculin (Le retour de Shakespeare, de la coopérative du printemps culturel de Batna). 13e ÉDITION DU SALON NATIONAL DU LIVRE DE BISKRA Une quarantaine d’éditeurs au programme Une quarantaine d’éditeurs venus des différentes régions du pays ont pris part samedi à Biskra à la 13ème édition du Salon national du livre, inauguré par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, qui présidera cet après-midi l’ouverture du colloque international Okba Ibnou Nafaâ El Fihri. Le ministre qui a visité les différents stands de ce salon, organisé annuellement dans cette wilaya, s’est attardé dans le pavillon réservé aux ouvrages édités par son département ministériel où il a distribué, au public présent sur place, quelques exemplaires du Saint Coran, à titre gracieux. A cette occasion, les services de la Sûreté nationale ont monté un stand où des dépliants et autres prospectus relatifs à la sécurité routière sont distribués aux visiteurs du salon, organisé dans les locaux de l’Office des établissements de jeunesse (Odej). Ce salon qui se poursuivra jusqu’à la mi-mars présente plus de 1 500 ouvrages traitant de la religion mais aussi de nombreuses autres disciplines scientifiques. GALERIE TALMART FRANCE PRÉSENTE AMINA ZOUBRI ET SARAH EL HAMED prennent part à ce riche programme international d’art video pour dire et montrer l’amour comme sentiment universel au-delà des clichés traditionnels et d’un idéalisme intemporel… I O. HIND ime is love, quel beau titre pour illustrer une manifestation artistique. Un événement projection d’un programme international d’art video qui se tiendra vendredi 21 mars à la galerie Talmart à Paris, en France. Une manifestation principalement féminine qui réunira plus d’une cinquantaine d’artistes toutes nationalités confondues, issus d’Afrique, d’Europe et des EtatsUnis, entre vidéastes et performers. Deux Algériennes prennent part à ce riche programme. Parmi ces artistes, on citera la vidéaste algérienne et commissaire d’arts plastiques, Amina Zoubir, auteur, entre autres, du web doc « Prends ta place » in Alger by night, mais aussi la performeuse algérienne Sarah El Hamed qui jongle entre management art média et communication sans s’éloigner de sa passion ; la performance artistique. Sans doute que cette dernière saura encore plus étonner et séduire de par sa belle sensibilité, après sa précédente et toute récente B. Left, B. Right or TO BE , un work in progress réalisé avec la collaboration de l’artiste Joe Okitawonya. Time is Love est en fait un événement qui propose une projection d’un programme international d’art video sur le thème des difficultées en affaire d’Amour. Spécialement pour cette édition, seront présentées cinq performances sur le même thème. Depuis 2008, le projet a exploré diverses expressions artistiques émergentes dans la société dont certaines liées à l’utilisation des nouvelles technologies ! Côté vidéos, cellesci auront pour mission de traiter de communication dysfonctionnelle, de T sentiments troubles, de mondialisation, de mémoire et de spiritualité. L’amour comme sentiment universel s’extrait ici des clichés traditionnels et d’un idéalisme intemporel. « Ce projet soutient et promet les nouveaux mouvements et tendances dans la culture contemporaine. Une occasion pour le public de se familiariser avec des oeuvres vidéo en acquérant une meilleure compréhension et appréciation. Time is Love apportera au monde un point de vue rafraîchissant sur l’art vidéo. » Que de belles expériences en somme à vivre pleinement. Une thématique bien intéressante que nos artistes d’ici devraient peut-être se pencher pour adoucir nos mœurs si fragiles. A regarder de plus près l’affiche, sans doute que cette manifestation à l’apparence niaise englobera des réflexions bien plus profondes qu’auxquelles on pense. En ce temps d’intolérance et de racisme ambiant, notamment chez « Madame la France », cette manifestation revêtira sans doute un sentiment des plus symboliques à faire appel à l’a- mour de l’autre en exhortant à plus d’altérité, de compréhension, d’é- change, puis de fraternité entre les O. H. peuples… TLEMCEN Meriem Benallal rend hommage à la diva Warda El Djazaïria La talentueuse chanteuse Meriem Benallal a rendu, samedi soir au Palais de la culture de Tlemcen, un vibrant hommage à la grande dame de la chanson arabe Warda El Djazaïria, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme. Connue pour être une grande interprète de la musique hawzi et andalouse, Meriem Benallal a tenu à rendre hommage à la diva Warda El Djazaïria et à surprendre le public féminin, présent en force à cette occasion en chantant une chanson de la diva de la chanson arabe. Agréablement surprises et subjuguées par le talent de cette jeune chanteuse, les femmes tlemcéniennes ont découvert une nouvelle facette de Meriem Benallal. Toute la salle a vibré pen- dant que la jeune chanteuse, décontractée plus que jamais, se donnait à cœur joie de chanter Warda, qui a toujours été son modèle et sa chanteuse préférée, a confié Meriem . « J’ai toujours aimé Warda. Je n’ai pas voulu laisser passer cette occasion, sans lui rendre un hommage pour montrer qu’elle vit encore dans les cœurs des fans qui se comptent par millions », a-t-elle déclaré. Meriem Benallel, l’étoile montante de la musique andalouse et hawzi tlemcénien, en studio prépare actuellement deux albums. « J’essaie de faire de la recherche tant sur le plan des paroles, que de la musique pour réaliser un produit original qui, j’espère, sera bien accueilli par les mélomanes », a-t-elle ajouté. LE FILM LEGO EN QUÊTE DU MONDE Une aventure qui ne s’arrête pas LE NUMÉRO DEUX mondial du jouet, Lego, espère gagner gros avec le succès de son film d’animation pour séduire tous les enfants du monde, alors que ses briques en plastique concurrencent durement les jeux vidéo. our le directeur général du groupe danois, Jorgen Vig Knudstorp, le lego est indémo dable. « On peut construire tout ce qu’on imagine, et c’est facile à démonter. Il n’y a pas d’autre matériau de ce genre dans le monde », dit-il à l’AFP. Le chiffre d’affaires a quadruplé en dix ans, et en 2013 l’augmentation du chiffre d’affaires de 10%, à 25,4 milliards de couronnes (3,4 milliards d’euros) a contrasté avec la stagnation de celui des américains Mattel et Hasbro. 2014 devrait être un millésime exceptionnel grâce à La Grande Aventure Lego, film d’animation qui a séduit critiques et spectateurs. Les revenus tirés du cinéma compenseront un marché du jouet qui, selon Lego, devrait très peu progresser cette année dans le monde. Lego était moribond il y a dix ans, alignant les pertes et devant se séparer de milliers de salariés. Quand M. Knudstorp a pris la tête du groupe en 2004, des candidats au rachat tournaient autour d’une entreprise dans laquelle l’héritier de la société, Kjeld Kirk Kristiansen, venait d’injecter 800 millions de couronnes de sa poche. « On mettait l’accent sur l’extension de la marque » avec « des vêtements, des parcs à thème, beaucoup d’électronique, etc. », se rappelle-t-il. Les idées n’étaient pas forcément mauvaises puisque les ventes augmentaient, mais Lego se dispersait et n’arrivait pas à les rendre rentables. Pendant ce temps, le produit de base était en déclin. Le premier patron extérieur à la famille fondatrice a remanié la chaîne logistique et quitté des pays de production trop coûteux comme la Suisse, pour leur préférer la Hongrie ou la République tchèque. Les parcs à thème Legoland ont été sortis du groupe, pour être vendus à Merlin Entertainment (musées madame Tussauds). « Nous avons décidé de nous concentrer sur notre coeur de métier et de déléguer le P reste des activités à d’autres », explique M. Vig Knudstorp. La Grande Aventure Lego illustre bien le profit tiré de la marque quand elle est exploitée par d’autres, chacun dans son domaine de compétence. Une équipe de Warner Bros, célèbre société de production de Hollywood, a passé cinq ans en immersion dans l’entreprise avant 21 que le film ne voie le jour. Bien que le résultat final soit « très proche » de « l’idéologie de la marque », Lego n’a rien eu à dire sur le scénario, que des éditorialistes conservateurs américains ont qualifié d’anticapitaliste, voire communiste. Lego a donné à Warner Bros « beaucoup de liberté artistique parce qu’on pense qu’il est crucial que quand on prend des risques on soit aussi à même de prendre des décisions », ajoute M. Knudstorp. Au fil des années, Lego est passé de la simple brique neutre aux univers complets, qu’ils existent déjà comme Harry Potter, où qu’il les ait créés comme les Légendes de Chima, où des tribus d’animaux se battent pour dominer le monde. Les fans de Lego continuent de construire selon leurs envies et montrent leurs créations au monde. Sur YouTube, Lego revendique 7,5 milliards de vidéos vues, dont 99% générées par des anonymes. La marque serait parmi les trois les plus visibles sur la célèbre plate-forme. Pour répondre à des acheteurs exigeants, auprès desquels les produits « nouveaux » représentent 60% des ventes, l’entreprise familiale doit impérativement attirer des talents créatifs et commerciaux. Elle cherche à sortir des murs étroits de son berceau, Billund. La ville a son aéroport international, mais avec seulement 6 200 habitants, il n’est pas évident pour les conjoints des recrues de trouver du travail aussi. De nouvelles grandes directions régionales doivent s’implanter à Londres, Singapour et Shanghaï, tout comme à Enfield (Connecticut, nord-est des Etats-Unis) où Lego a déjà une usine. Les cadres là-bas devront réussir à combiner la brique traditionnelle et un avenir forcément numérique. Jeux vidéo et jeux de construction classiques « peuvent coexister, c’est ma grande conviction », estime M. Knudstorp. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com ALGÉRIE - MAROC LES IMAMS AYANT REFUSÉ LA PRIÈRE DE L’ABSENT SERONT «RÉVOQUÉS» LA GUERRE DU SAHEL pour ses projets expansionnistes, Mohammed VI broute dans la prairie algérienne. EN QUÊTE DE SOUTIEN I IKRAM GHIOUA ifficile de croire que le périple de Mohammed VI en Afrique de l’Ouest où il veut renforcer la présence économique de son pays est innocente. Il est plus difficile encore de croire qu’il veut prêter main forte au Mali par une prétendue formation de 500 imams qui ne sous-entend pas l’enjeu d’une stratégie de récupération au profit du Royaume marocain d’une force d’influence pour d’abord, la réouverture des frontières et ensuite, garder sous son aile le Sahara occidental, du fait notamment que de plus en plus de pays adhèrent à la décolonisation de cet Etat. Lâché par ses partenaires, Mohammed VI est en quête d’une assistance dans le périmètre de son ennemi proche l’Algérie ! N’étant peutêtre pas conscient que son royaume n’a ni les moyens politiques, ni diplomatiques, ni logistiques, ni économiques et encore moins matériels, Mohammed VI tend, tant bien que mal, à s’imposer comme « une pièce déterminante » en Afrique ! Il œuvre à rallier, aussi bien l’Afrique de l’Ouest, que le Sahel considéré comme un carré réservé à l’Algérie. Mais la réponse concernant cette dernière zone, Mohammed VI, qui se force à porter l’habit de leader, l’a certainement décelée, après la visite du ministre de la Défense malienne en Algérie, lors de laquelle il a clairement souligné que « la géographie a fait de nous des voisins et l’Histoire a fait de nous plus que des voisins, des frères et des partenaires, parce que nous avons une destinée commune ». Lors de cette visite il était question pour les deux pays de renforcer leur coopération sécuritaire dans les zones transfrontalières pour faire face et mieux contrôler le crime organisé sous toutes ses formes. A ce même propos, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, déclare lors de la signature d’un D pays voisins du Mali et ses retombées». Une bonne opportunité pour le Maroc de traiter des affaires et obtenir un appui à son dessein mis en échec ! Quel rôle peut jouer l’Afrique de l’Ouest ? En quoi consiste son appui au Maroc ? Avec quels moyens ? Et combien même pèse cet appui ? Le Maroc s’agite dans un verre d’eau, redoutant le Mécanisme de surveillance des droits de l’homme introduit par l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. A quoi servirait le déploiement du Maroc en Afrique de l’Ouest ? certainement Le Makhzen antià récupérer un appui pour la marocanité du Sahara occidental cipe par des déroutes diplomatiques procès-verbal entre les deux Sahara occidental contre celle du pays que « la sécurité du Mali est Front Polisario, Mohammed VI sous forme d’investissements dans d’une grande importance pour la vient d’exacerber les tensions déjà des pays en crise économique, sécurité de l’Algérie ». Les ruses tendues entre son pays et mais innove aussi en créant des détournements diplomatiques du royaume s’avèrent comme un l’Algérie. Tous les moyens sont contre l’Algérie restée comme un coup d’épée dans l’eau. A quoi ser- devenus bons pour le Royaume os dans la gorge. D’abord, par l’afvirait le déploiement du Maroc en afin d’aboutir à son but, quoi de faire de l’attaque contre le consuAfrique de l’Ouest? certainement plus appétissant que ce lot d’in- lat d’Algérie à Casablanca en à récupérer un appui pour la vestissements dans des pays en novembre de l’année dernière, marocanité du Sahara occidental. crise, convoités parallèlement par dont l’un des instigateurs a osé Le communiqué conjoint publié à l’ancien colon, la France. Le choix arracher le drapeau national. Un l’issue de la visite de Mohammed de l’Afrique de l’Ouest n’est pas fait intentionnellement préparé VI à Libreville le souligne claire- sans calcul, le Maroc a misé sur par le Makhzen, pour protester ment, puisque et sans surprise le cette région vu sa situation écono- contre la réunion d’Abuja qui président Ali Bongo Ondimba a mique dont la Banque africaine de avait appelé à la décolonisation du tenu à renouveler l’appui ferme et développement s’est clairement Sahara occidental. Ensuite, le constant du Gabon à la maroca- inquiétée la qualifiant de forte- royaume est passé à une attaque nité du Sahara. Cet appui d’appa- ment faible relativement au plus haineuse en accusant rence aux intérêts économique est contexte qui prévaut au Mali. l’Algérie d’avoir refoulé des réfudonc loin de confirmer l’envie du D’ailleurs, tous les pays fronta- giés syriens au niveau des frontièMaroc de décrocher uniquement liers du Mali subissent une insta- res. Ce que l’Algérie a réfuté ! Le des contrats juteux, l’enjeu est bilité économique liée au conflit. A Maroc s’engouffre de plus en plus beaucoup plus politique et straté- ce propos, Donald Kaberuka, le et sa situation vis-à-vis du Sahara gique visant à contrecarrer la posi- directeur de la Banque africaine occidental est nettement défavoration de l’Algérie vis-à-vis du de développement, avait déclaré ble. Si le Maroc venait à perdre Sahara occidental. Par cette nou- depuis plus d’une année que «la son contrôle sur le Sahara occivelle provocation, visant une plus région de l’Afrique de l’Ouest tra- dental, ce serait la fin de sa maingrande adhésion africaine à sa verse actuellement une période mise sur le potentiel pétrolier dont I. G. solution de large autonomie au difficile à cause de la crise dans les jouirait le sol de ce pays ! RAPPORT US SUR LES DROITS DE L’HOMME EN ALGÉRIE Ksentini juge excessif le document américain APRÈS LA RÉACTION de Lamamra, c’est au tour de Ksentini de répondre. I KHEIREDDINE BOUKHALFA e rapport annuel du département d’Etat américain sur les droits de l’homme en Algérie, publié jeudi dernier, n’a pas réservé une bonne place à l’Algérie. Il l’a placée dans une mauvaise posture. Cependant, le document ne fait pas l’unanimité à Alger. Après la réaction du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, c’est au tour de Farouk Ksentini, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh) de réagir. En effet, Farouk Ksentini qui était hier « L’invité de la rédaction » de la Chaîne III de la Radio nationale, a qualifié le rapport en question d’«excessif», affirmant que « la liberté d’expression existe en Algérie. Elle n’est peut-être pas totale, mais elle existe ». Il a justifié son jugement en déclarant : « Il n’y a qu’a consulter la presse écrite et vous verrez que les gens s’expriment comme ils l’entendent et sans aucune limite ou autocensure. » Il n’a toutefois pas omis de relever l’existence de secteurs aut- L res que celui de la presse écrite « qui ne sont pas suffisamment ouverts comme les médias publics ». « Je pense que de nouvelles dispositions vont aller dans le sens de l’ouverture des médias lourds » a-t-il indiqué, tout en rappelant la multitude de chaînes de télévisions qui ont vu le jour en Algérie. S’agissant des manifestations survenues récemment et concernant le droit à manifester en Algérie, M. Ksentini a précisé que « conformément à la loi, il est interdit de manifester », ajoutant « qu’elle soit bonne au mauvaise ou injuste, il faut respecter la loi. L’ordre public est important ». Il a néanmoins mis l’accent sur la « nécessité de changer cette loi ». Le changement se fera, selon lui, au niveau du législateur. « En demandant au législateur de procéder à certaines abrogations comme cela se passe dans tous les pays démocratiques. » Publié jeudi dernier, le rapport annuel du département d’Etat américain sur la situation des droits de l’homme en Algérie, a dressé des conclusions pour le moins accablantes. Le document de 31 pages, se focalise sur trois problèmes qui perdurent : l’absence de liberté d’association, le manque d’indépendance du système judiciaire et l’abus de la détention provisoire. Le rapport souligne « l’u- sage excessif de la force par la police ainsi que les mauvaises conditions de détention ». Il a pointé du doigt les limites de la machine judiciaire, jugeant « le recours à la détention provisoire abusif », sur les 65 000 détenus, 10% sont en détention provisoire et 90% des demandes de « contrôle judiciaire » sont refusées. Les conditions de détention, elles, sont jugées « non conformes aux standards internationaux ». Le rapport dénonce également la corruption qui est présente en Algérie, l’attribuant à « la bureaucratie et au manque de transparence », les rapporteurs ciblent plus particulièrement la corruption dans le secteur du logement. Les femmes font également face à des violences et des discriminations. Le rapport cite le chiffre de 6 039 femmes victimes de violence domestique en 2012, selon la gendarmerie. Il présente en outre, plusieurs exemples de détentions arbitraires, des cas de disparitions, de tortures et de traitements dégradants, sont relevés dans des centres de détention. Le monde virtuel lui aussi, n’est pas épargné, puisque le rapport souligne que « les services de sécurité surveillent les activistes politiques sur les réseaux sociaux ». K. B. Les imams ayant refusé d’accomplir la prière de l’absent à la mémoire des victimes du crash de l’avion militaire à Oum El Bouaghi seront « révoqués », a indiqué hier à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah. Intervenant en marge d’une cérémonie à l’occasion de la Journée internationale de la femme, M. Ghlamallah a précisé que les imams ayant refusé d’accomplir la prière de l’absent à la mémoire des victimes du crash de l’avion militaire seront «révoqués» sans citer le nombre des imams concernés. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait ordonné d’accomplir la prière de l’absent à la mémoire des victimes du crash de l’avion militaire à Oum El Bouaghi en février dernier. L’AMBASSADEUR DE TUNISIE À ALGER AU CONSEIL DE LA NATION Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et l’ambassadeur de Tunisie à Alger, Mohamed Nadjib Hachana, ont passé en revue « la situation dans les deux pays et les défis qui se posent à la région », indique hier, un communiqué du Conseil de la nation. L’ambassadeur de Tunisie a rendu au président du Conseil de la nation une visite au terme de sa mission en Algérie, précise-t-on de même source. Les deux parties ont mis en avant «la concertation permanente entre les responsables traduisant la ferme volonté politique d’édifier des relations exemplaires basées sur des facteurs de rapprochement et liens fraternels enracinés entre les peuples algérien et tunisien», ajoute le communiqué. Les deux responsables ont également «évoqué les relations bilatérales séculaires entre les deux pays à tous les niveaux et se sont félicités du niveau de coopération». UN HÉLICOPTÈRE DE L’ANP RATE SON DÉCOLLAGE À INAMENAS, PAS DE VICTIMES Un hélicoptère de l’Armée nationale populaire (ANP) a raté son décollage, hier à l’aéroport Zarzaïtine d’InAmenas, sans faire de victimes, a appris l’APS auprès des services de la wilaya d’Illizi. L’appareil a raté son envol et est retombé une vingtaine de mètres plus loin, causant quelques dégâts matériels sans heureusement faire de victimes, a-t-on précisé de même source.