quatre algériens en finale
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quatre algériens en finale
SELLAL RÉUNIRA LES WALIS LE 29 AOÛT Premier ministre, Abdelmalek LleseSellal, réunira, le 29 août prochain, membres du gouvernement L’INVESTISSEMENT AU CENTRE DE LA RENCONTRE et les 48 walis. La rencontre, qui intervient dans un contexte financier et économique nouveau, marqué par l’effondrement du cours du pétrole qui rétrécit le volume des revenus nationaux en devises, traitera de la thématique du développement local et de la diversification de l’économie en stimulant l’investissement. Sellal a déclaré, jeudi dernier, à Constantine, que le défi pour le gouvernement demeure celui d'édifier une économie nationale forte. Horizons Q U O T I D I E N .PAGE 3 N A T I O N A L DIMANCHE 23 AOÛT 2015 - 8 DHOU EL QÎDA 1436 - N° 5581 - PRIX 10 DA ww RENTRÉE SCOLAIRE ORGANISATION DU HADJ 2015 LES SYNDICATS CRAIGNENT LA SURCHARGE DES CLASSES UN PROCESSUS ÉLECTRONIQUE POUR RÉDUIRE LES CONTRAINTES syndicats du secteur Lesdeestiment l’éducation nationale que la rentrée scolaire 2015-2016 sera, à quelques exceptions près, similaire à celle de l’année dernière. Néanmoins, les différents syndicats du secteur craignent le récurent problème de surcharge des classes, si l’on ne receptionne pas de nouveaux établissements scolaires. .PAGE 5 ww RUINES ROMAINES DE TIPASA JOYAU DE L’HISTOIRE ET ESPACE DE BIEN-ÊTRE e parc archéologique ouest de Lcommunément la ville de Tipasa, appelé les Ruines romaines, est l’un des sites de la région le plus visité. Vestige de l’Antiquité et témoin de la présence romaine sur la rive sud de la Méditerranée, ce lieu, miroitant encore, à travers ses dédales et ruines, qui résistent toujours à l’usure du temps, l’histoire pluriséculaire de ce bout du littoral, se découvre telle une relique. Une œuvre qui captive et envoûte à nos jours ses hôtes. Ph : APS .PAGE 12 l Mohamed Aïssa : «Les futurs pèlerins sont les ambassadeurs de l’Algérie en Arabie saoudite» e ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, qui Ldéroulement s'enquérait, hier, au Palais des expositions des Pins-Maritimes, du de l'opération de vente de billets, de réservation des lieux de résidence dans les lieux saints au profit des hadjis des wilayas du Centre pour le hadj 2015, a indiqué que «l'Algérie est le premier pays arabe à introduire le processus électronique volontairement pour l'organisation du hadj, permettant ainsi à ces derniers et aux familles de suivre leurs pèlerins depuis leur embarquement jusqu'à leur arrivée à leur lieu de résidence dans les lieux saints». Cette nouvelle stratégie d’organisation du hadj, qui concerne, notamment, la réservation des sites d'hébergement, permet aux hadjis de prendre connaissance de leur lieu de résidence avant leur départ pour le pèlerinage. Il s’agit également du paiement électronique et de la numérisation des noms des hadjis. «Le circuit informatique qu’a choisi l’Office national du hadj et de la omra permet de réguler les flux, d’organiser les pèlerins avec la contribution du ministère de l’Intérieur et de l’ambassade d’Arabie saoudite à Alger», a relevé, Mohamed Aïssa. FOOTBALL : LIGUE 1 LE MCA SE REBIFFE, LE NAHD TOMBE À ORAN .LIRE EN PAGE 4 .PAGE 24 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE QUATRE ALGÉRIENS EN FINALE .PAGE 24 Au fil du jour 2 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 DES CHERCHEURS PRODUISENT UN MINI-CERVEAU HUMAIN PRESQUE COMPLET EN LABORATOIRE américains ont produit un mini-cerveau humain dans un laboratoire qui serait le plus complet à Descechercheurs jour, une percée qui pourrait potentiellement faire avancer la recherche sur des maladies neurologiques. Top o inf «Non seulement il ressemble à un cerveau développé mais ses différents types de cellules expriment quasiment tous les gènes celles d'un cerveau», affirme Rene Anand, professeur de chimie biologique à l'Université d'Ohio qui a mené ces travaux. Ces chercheurs espèrent que leurs travaux permettront de tester plus facilement et éthiquement les effets de traitements expérimentaux sur le cerveau au moment où la recherche médicale se mobilise pour trouver des traitements pour des maladies cérébrales aujourd'hui incurables. «Le potentiel de ce modèle de cerveau est très prometteur pour la santé humaine car il nous offre de meilleures options pour tester et développer des traitements autrement qu'avec des rongeurs», juge le professeur Anand. ww MUSÉE DANS LA RUE Ministère de l’Agriculture Le musée du Bardo organise du 25 au 29 août à l’esplanade de la Grande-Poste, la 3e édition de la manifestation «Musée dans la rue». Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, effectuera demain une visite de travail dans la wilaya de Médéa. ww APC D’ALGER-CENTRE La commune d’Alger-Centre, en collaboration avec l’association Machaâl Echahid, organisera le 25 août, au centre culturel LarbiBen-M’hidi, une conférence. ww AAPMD L’Association des apiculteurs professionnels du massif du Djurdjura organise du 19 au 25 août, la foire des miels dans la ville de Tigzirt (Tizi Ouzou). ww SALON D’AUTOMNE Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria lance un appel à participation à la 8e édition du Salon d’automne prévu du 29 octobre 2015 au 16 janvier 2016, aux artisites peintres, sculpteurs et photographes. Ministère de l’Aménagement du territoire La ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, effectuera aujourd’hui une visite de travail dans la wilaya de Boumerdès. Télex... ww CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE 2015 Ministère de la Culture Dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe», une soirée artistique aura lieu aujourd’hui, à la salle Ahmed-Bey, animée par Mohamed Assaf. Sous l’égide du ministère de la culture, la 8e édition du festival culturel international de la musique diwan se tiendra du 22 au 27 août, au théâtre de verdure Saïd-Mekbel (Alger). ww ONCI L’Office national de la culture et de l’information organise, aujourd’hui, au complexe culturel Abdelwahab-Selim de Chenoua, wilaya de Tipasa, une soirée artistique avec Wissal, Fatiha Nesrine, Kamel Symor et Mohamed Sghir. ww ÉTABLISSEMENT ARTS ET CULTURE L’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise, aujourd’hui, au théâtre de verdure, une soirée artistique avec Kader Japonais. LeChiffre L’Organisation nationale des moudjahidine, en collaboration avec l’association Machaâl Echahid, organise le 25 août, au complexe culturel Larbi-BenM’hidi, une conférence-débat de Daho Djerbal autour du livre «L’Organisation spéciale de la fédération de France du FLN». PT L’université d’été du Parti des travailleurs prendra fin aujourd’hui au Village des artistes de Zéralda (Alger). HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons.dz Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 FCNAFA La 14e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh se tiendra du 24 au 29 septembre dans la wilaya de Tizi Ouzou. e territoire de la Russie s'est agrandi d'environ 50.000 km2 avec la publication, hier, d'un décret du gouvernement qui étend le plateau continental russe en mer d'Okhotsk, dans l'Extrême-Orient russe, en vertu d'un arbitrage de l'ONU. Daté du 15 août, le document a été rendu public le jour de la visite du Premier ministre, Dmitri Medvedev, dans les îles Kouriles, disputées avec le Japon et situées au sud-est de la mer d'Okhotsk, qui a provoqué la colère de Tokyo. Cette décision, qui intervient au moment où Moscou vient de réclamer la souveraineté sur une gigantesque partie de l'Arctique, a été validée l'an dernier par la commission de l'ONU chargée de déterminer les limites du plateau continental, a insisté le chef du gouvernement russe. «Cela signifie que nous pouvons développer notre plateau continental où se trouvent d'abondantes ressources en matières premières et d'abondants gisements énergétiques», a souligné Medvedev, cité par les agences russes. «Par conséquent, notre plateau continental s'est agrandi de 50.000 km2», a-t-il ajouté. Horizons La 6e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture aura lieu du 1er au 4 octobre à Oran. ONM La Russie s'agrandit de 50.000 km2 en mer d'Okhotsk L SIPA-2015 Commune d’Alger-Centre L’Office de promotion culturelle et artistique, en collaboration avec la DGSN, organise du 29 au 30 août, une soirée sans voitures avec animation et divertissement pour enfants, à Alger-Centre. FC L’université d’été du Front du changement débutera demain à l’Institut de l’hôtellerie et du tourisme El Kerma, de Boumerdès, sous la présidence d’Abdelmadjid Menasra. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28. Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS 3 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 SELLAL RÉUNIRA LE 29 AOÛT PROCHAIN LES 48 WALIS La rigueur dans la gestion des projets, principale préoccupation a plupart de ces nouveaux commis de l’Etat ont été installés au courant de ce mois par le ministre de l’Intérieur. Elle coïncide aussi avec la mise en place de nouvelles structures administratives, les wilayas déléguées, plus exactement dans les régions du sud du pays. La rencontre avec Sellal sera, à n’en pas douter, l’occasion de davantage de clarifications, d’une manière plus solennelle cette fois par rapport à sa sortie à Constantine, le 20 août dernier, puisqu’il y aura l’ensemble de L Ph: Archives LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK SELLAL, RÉUNIRA, LE 29 AOÛT PROCHAIN, LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET les 48 walis, au Palais des nations, à Club-des-Pins (Alger). C’est la seconde rencontre de Sellal avec les walis. Cette dernière intervient quelques mois après un remaniement ministériel et un mouvement dans le corps des walis. l’Exécutif ainsi que les représentants des syndicats. Ce sera aussi l’occasion d’orientations strictes sur l’amélioration du service public et la prise en charge de toutes les préoccupations des citoyens. C’est désormais, à travers ces rencontres, l’ancrage d’une tradition dans l’évaluation des structures déconcentrées de l’Etat, pivot du développement du pays puisque les walis étaient déjà astreints, périodiquement, durant toute l’année, à des communications au niveau du ministère de l’Intérieur sur l’état d’avancement des différents projets en cours dans leurs communes en matière de résorption de l’habitat précaire, de réalisation d’infrastructures et de création d’emplois... La nouvelle rencontre walis-gouvernement, qui sera globale, cette fois-ci, intervient, il ne faut pas l’oublier, à la veille de la rentrée sociale avec, en prime, une tripartite réunissant le patronat et les syndicats. Elle devra donc axer ses travaux sur les moyens de relancer l’investissement, un investissement souvent entre les mains des walis, à travers l’accélération de l’octroi du foncier. Sur ce plan, Sellal exhortera les walis à prendre encore un peu plus d’initiatives comme il l’a fait en juin 2013 lors de sa première rencontre avec les walis, plus particulièrement dans ce contexte difficile qui appelle à booster l’investissement national et introduire plus de rigueur dans la conduite des projets. Il convient de rappeler que la première rencontre de juin 2013, bien que destinée à préparer la saison estivale et le ramadan, avec un programme strict d’approvisionnement des marchés, de la fourniture sans coupures d’électricité, de l’eau, n’a pas, cependant, évité de déborder sur les autres préoccupations comme la distribution de logements, la gestion du Calpiref en matière de foncier industriel… n Kaddour D. Commentaire L’enjeu de la croissance hors hydrocarbures Par Saïd C. est devenu une tradition depuis 2006. Le gouvernement et C’ les walis se rencontrent autour d’un ordre du jour qui brasse large. La rencontre sert à faire le point sur les projets de développement socioéconomiques en cours d’exécution et à esquisser des perspectives. A débloquer des situations et à adapter des solutions aux préoccupations conjoncturelles de la population. Celle du 29 août prochain ne dérogera pas à la règle à part qu’elle intervient dans un contexte financier et économique nouveau marqué par l’effondrement du cours du pétrole qui rétrécit le volume des revenus nationaux en devises. Si le ton est à la rationalisation des dépenses publiques et à la rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat pour éviter toute forme de gaspillage, les grands projets de développement ne sont pas remis en cause. Pas plus que ne sont contestées les subventions de l’Etat pour un certain nombre de produits de large consommation. En tant que représentants des démembrements locaux de l’Etat, les walis sont interpellés par cet aspect. Comme ils sont en première ligne pour répondre aux préoccupations de la population. C’est pourquoi la thématique du développement local est le dénominateur commun à toutes les rencontres similaires organisées jusque-là. Ils sont aussi à l’avant- SEMAINE MONDIALE DE L'EAU Nouri à Stockholm ministre des Ressources en eau et de L23el'Environnement, Abdelouahab Nouri, participera, du au 26 août, à Stockholm (Suède), à la 25 édition de la e Semaine mondiale de l'eau, a indiqué, hier, un communiqué du ministère. Cette manifestation mondiale est organisée du 23 au 28 août par l'Institut international de l'eau de Stockholm, sous le parrainage du gouvernement suédois et des agences de l'ONU. Ayant pour thème «L'eau pour le développement», cette semaine mondiale sera consacrée essentiellement au bilan des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui arrive à échéance en 2015, et aux perspectives du Programme post-2015 de l'ONU qui prendra le relais des OMD. Cette manifestation, qui regroupera plus de 2.000 participants, vise au renforcement et au développement des capacités des partenariats et du suivi de la mise en œuvre des processus et programmes internationaux relatifs à l'eau. Lors de cette rencontre internationale, Nouri fera part des efforts engagés par l'Algérie pour l'atteinte des OMD, ainsi que des grands projets d'infrastructures réalisés par le pays durant la période 2000-2015. Par ailleurs, le ministre participera, en tant que vice-président du Conseil des ministres africains de l'eau, à une journée spéciale Africa Focus, dédiée à l'examen de la situation de l'eau en Afrique. Il présidera aussi un séminaire relatif au suivi et à l'évaluation des progrès accomplis par le continent africain dans la réalisation des OMD. garde pour appliquer les orientations du gouvernement qui préconise de diversifier l’économie en stimulant l’investissement. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui présidera le regroupement, a répété, jeudi dernier, à Constantine, que le défi pour le gouvernement demeure celui d'édifier une économie nationale forte. Toute en réitérant qu'«il n'est pas question que le citoyen algérien connaisse de nouveau la moindre situation de paupérisation». La problématique concerne d’autant les walis que la loi de finances complémentaire pour 2015 (LFC) renferme une batterie de mesures en faveur de l’investissement local, notamment celles en rapport avec la libération des assiettes foncières, véritable talon d’Achille de l’économie nationale. C’est, en partie, pour transcender cette contrainte qu’un programme prévoyant l'aménagement de 49 parcs industriels de sorte à densifier le tissu industriel. Alors que la LFC 2015 énonce des dispositions fixant les conditions et les modalités de concession de gré à gré des terrains relevant du domaine privé de l'Etat, destinés à la réalisation de projets d’investissement. Ces nouvelles mesures sont fixées dans l'article 48 de la LFC 2015 qui modifie et complète l'article 5 de l'ordonnance de septembre 2008 fixant les conditions et modalités de concession de ce type de terrains. C’est en l’occurrence au wali qu’échoit le pouvoir d’autoriser par un arrêté la concession de gré à gré de cette catégorie de sites. Il le fait sur proposition du directeur de wilaya en charge de l’investissement agissant, si nécessaire, en relation avec les directeurs de wilaya des secteurs concernés. En plus des terrains relevant du domaine privé de l'Etat, sont concernés également par cette disposition des actifs résiduels des entreprises publiques dissoutes, des actifs excédentaires des entreprises publiques économiques ainsi que des terrains relevant des zones industrielles et des zones d'activité.La concession de gré à gré peut être aussi proposée, prévoit la LFC 2015, par l'organisme gestionnaire d'une ville nouvelle pour des terrains situés à l’intérieur de cette dernière après accord du ministère en charge de la ville. C’est dire combien les wilayas sont au centre du dispositif de relance de l’économie nationale. Déjà qu’elles sont fortement impliquées dans le processus de débureaucratisation qui a allégé bien des démarches administratives. Les walis sont également aux avant-postes dans la résorption de l’habitat précaire et l’amélioration des conditions de vie des populations à travers le raccordement des villes et villages au gaz, à l’électricité et à l’eau potable. Si tous ces aspects font d’eux les principaux animateurs du développement local, l’enjeu de la relance économique, en dehors des hydrocarbures, à laquelle le gouvernement accorde la priorité de son action, confère plus d’épaisseur à leur stature. Et à la rencontre du 29 août. n S. C. LA RENTRÉE SOCIALE VUE PAR LES PARTIS POLITIQUES Entre méfiance et confiance omment les partis politiques voientC ils la rentrée sociale ? «Ordinaire et calme», a soutenu, hier, le porte-parole du Front de libération nationale (FLN), Saïd Bouhadja. Pour lui, la préparation de la rentrée scolaire et universitaire se déroule dans les meilleures conditions et aucun désagrément n’a été signalé. Il a indiqué, à ce propos, que le dernier remaniement ministériel et les changements opérés à la tête de certaines institutions n’auront pas changé grand-chose. Quant aux nouvelles donnes sur le plan économique avec la chute du prix de pétrole et son impact sur le quotidien des Algériens, Bouhadja dira que cela n’aura pas d’incident majeur et le gouvernement est en train de suivre des démarches fondées sur la rationalisation des dépenses et point de politique d’austérité. A quelques divergences près, le viceprésident du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Naâmane Laouar, prévoit, lui aussi, une rentrée sociale calme. Et pour cause, «la crise économique que vit le pays suite à la chute du prix du pétrole et la dépréciation du dinar ne seront pas ressenties dans l’immédiat mais à partir du début de l’année prochaine», soutient-il. C’est pourquoi, il a affirmé que «les dirigeants sont appelés à anticiper en prenant des décisions courageuses afin d’éviter le chaos». Laouar a fait savoir que la rentrée sociale et d’autres points relatifs à l’actualité nationale seront débattus lors de la tenue les 24, 25 et 26 août de l’université d’été du MSP. De son côté, Kamel Mida, député et chargé de la communication à TAJ, indique que la rentrée sociale sera similaire aux précédentes. C'est-à-dire «calme et ordinaire». «La situation économique n’aura pas dans l’immédiat un impact négatif sur le quotidien des Algériens», juge-t-il. Il a soutenu qu’aucune décision ayant un impact direct sur la vie des citoyens n’a été prise par le gouvernement. En outre, la loi de finances complémentaire pour 2015 ne contient aucune mesure qui va à l’encontre des intérêts du citoyen», précise-t-il.A l’opposé, le Parti des travailleurs (PT) craint une rentrée sociale «perturbée». Pour le député, Ramdane Taâzibt, le front social n'a pas connu de répit cet été, soulignant que les travailleurs sont toujours en colère, notamment après «la tricherie» sur l’application de l’article 87 bis du Code du travail. Le député du PT dit ne pas comprendre le comportement du gouvernement qui n’a pas respecté l’engagement du président de la République qui a parlé d’abrogation et non de redéfinition. Cet état de fait n’est pas sans susciter la colère des travailleurs qui n’ont perçu que des augmentations «infimes» ne dépassant pas pour certaines les 4.000 DA. Taâzibt a évoqué, également, la politique d’austérité adoptée par le gouvernement à travers les restrictions budgétaires, le gel des projets structurants, le recul dans la création de l’emploi comme éléments pouvant déboucher sur une rentrée sociale «mouvementée». Aussi, le parti de Louisa Hanoune dit ne pas comprendre l’attitude du gouvernement qui «serre l’étau sur les citoyens mais qui satisfait en même temps les demandes de l’oligarchie». n Amokrane H. 4 ALGÉRIEACTUALITÉS Photo Archives HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 www.horizons.dz GESTION INFORMATIQUE DU HADJ SAISON 2015 Mettre fin aux contraintes d’hébergement dans les lieux saints CETTE PROCÉDURE A POUR OBJECTIF DE FACILITER LA GESTION DES AFFAIRES DES HADJIS lors de leur séjour aux lieux saints de l’islam. «Installation prochaine de 600 DAB» milliards de dinars. A une quesnouveaux distribution sur le manque de liquidité 600 teurs automatiques de dans certains bureaux, il a billets (DAB) seront installés L répondu que la Banque d'Algérie déployait de grands efforts pour munir Algérie Poste de liquidité, précisant que ce phénomène limité dans le temps (quelques heures seulement) concernant en général les bureaux lointains. A propos des malversations de fonctionnaires qui puisent indûment dans les comptes courants des citoyens, Sayeh a indiqué que la règlementation d'Algérie Poste prévoyait le remboursement des montants détournés et que les auteurs de tels méfaits encourraient des sanctions administratives et judiciaires. Par ailleurs, il est revenu sur le projet de la banque d'Algérie Poste qui est, a-t-il dit, en phase d'étude et sera annoncé en temps opportun. Pour ce qui est de l'accueil des citoyens, le premier responsable d'Algérie Poste a considéré que les employés des services de poste étaient au service du citoyen et qu'ils se devaient de lui réserver le meilleur accueil. L'administration postale a créé une direction de formation des personnels afin de les prédisposer à fournir un service de qualité, a-t-il ajouté. Concernant les problèmes que le secteur a connus ces dernières années et leur impact sur les intérêts des citoyens, Sayeh a exprimé son souci d'engager un dialogue avec les partenaires sociaux pour l'examen des questions intéressant les travailleurs et l'entreprise. GARES ROUTIÈRES D’ALGÉRIE La Sogral prévoit le paiement électronique de ses prestations distributeurs automaSociété d'exploitiques qui permettront et de gestion Ldesatation aux voyageurs d'acgares routières d'Algérie (Sogral) prévoit de lancer, avant la fin de l'année 2015, un programme de modernisation de ses services visant à améliorer les prestations offertes aux voyageurs. Cette société, qui gère, entre autres gares routières, celle du Caroubier (Alger), envisage d'introduire le service de réservation des billets en ligne «E-ticket», a indiqué, à l'APS, son directeur général, Mohamed Saïd Cheref. «Cette opération sera mise en œuvre avec la collaboration de la Banque de développement local (BDL) qui travaille actuellement à sécuriser le site internet conçu à ce titre avant le lancement de ce nouveau service vers la fin de l'année», fait savoir le même responsable. En outre, la Sogral va installer des terminaux de paiement électronique (TPE) ainsi que des Photo : Horizons prochainement, a annoncé, hier, le directeur général d'Algérie Poste, Abdenacer Sayeh. Dans un entretien à l'APS, le responsable a fait savoir que son administration, qui a entrepris une démarche de modernisation et de promotion des services de plusieurs bureaux de poste à travers le territoire national, installera 600 DAB dans différents bureaux de poste à travers le territoire national. Avant la fin de l'année, un DAB sera installé dans les bureaux de poste principaux de chaque commune, a expliqué le responsable, rappelant que le projet s'inscrivait dans le cadre des efforts visant à désengorger les bureaux de poste et promouvoir le service public. Sayeh a tenu à rassurer les citoyens que l'administration a pris une série de mesures au niveau des directions postales de wilaya pour contrôler les préposés à la maintenance de ces moyens de paiement afin d'éviter les longues files découlant des pannes pouvant survenir. Des efforts sont consentis dans le sens de la généralisation de l'utilisation des TIC pour améliorer les services au profit des citoyens notamment pour ce qui est de la consultation du CCP par internet ou SMS et l'obtention rapide des carnets de chèques (15 jours), a insisté le responsable. Il a, toutefois, reconnu que certains bureaux de poste enregistraient des pressions notamment en période de paiement des pensions de retraite et des traitements des salariés (du 14 au 18 de chaque mois) et à l'approche des fêtes. Algérie Poste s'emploie à remédier à cette situation par l'ouverture de bureaux de poste de proximité dans les quartiers à forte concentration et des entreprises employant un grand nombre de travailleurs, a-t-il assuré. Algérie Poste compte les meilleurs réseaux de poste dans le monde arabe avec 3.650 bureaux couvrant le territoire national avec une moyenne d’un bureau pour 10.500 citoyens, a-t-il soutenu. Pour ce qui est des pannes qui affectent le réseau monétique postal, le responsable a indiqué que son entreprise a mis en œuvre un plan, en collaboration avec Algérie Télécom, pour la modernisation du réseau de la fibre optique pour en finir avec ces défaillances. Le réseau enregistre une nette amélioration, s'est-il félicité, avançant pour preuve le 1,8 million de retraits effectués le 14 juillet écoulé dans plusieurs bureaux de poste pour une valeur de 25 es désagréments liés à l’hébergement dans les lieux saints de l’islam ne devraient être qu’un mauvais souvenir. Une nouvelle politique d’organisation du hadj, par notamment la réservation des sites d'hébergement, a été adoptée à partir de cette année. Elle permet aux hadjis de prendre connaissance de leur lieu de résidence avant leur départ pour les lieux saints. Il s’agit également du paiement électronique et de la numérisation des noms des hadjis. «Le circuit informatique qu’a choisi l’Office national du hadj et de la omra est une première en Algérie et dans le monde arabe. Cela permet de réguler les flux, d’organiser les pèlerins grâce à la contribution du ministère de l’Intérieur et de l’ambassade d’Arabie saoudite», a indiqué, hier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de sa visite aux bureaux d’Air Algérie, au Palais des expositions des PinsMaritimes, qui ont ouvert leurs guichets pour la vente de billets aux futurs hadjis après l’obtention de leur visa. Cette procédure a pour objectif de leur faciliter la gestion de leurs affaires lors de leur séjour aux lieux saints de l’islam. «Nous sommes le premier pays musulman à avoir opté pour ce système de réservation», a ajouté le ministre. Cette nouvelle mesure devrait permettre, selon lui, plus de professionnalisme dans la gestion de ce dossier et une amélioration des prestations en direction des futurs pèlerins qui seront assistés par la mission nationale du hadj. Avec ces nouvelles dispositions, la saison 2015 de pèlerinage devrait donc se dérouler dans de meilleures conditions que les précédentes. En effet, ce nouveau mode de gestion permet aux hadjis de ne plus attendre des heures comme auparavant dans les hôtels en trimballant leurs bagages. A leur arrivée sur les lieux saints, ils seront dirigés directement dans leurs chambres, puisque c’est en Algérie que l’hôtel et même le numéro de leur chambre leur auront été communiqués. «Les futurs pèlerins sont les ambassadeurs de l’Algérie en Arabie saoudite et devront représenter l’islam modéré que nous prônons», a rappelé le ministre. Néanmoins, il faut s’attendre aux «difficultés liées au hadj». Le directeur de l’ONHO, Youcef Azzouza, a indiqué, pour sa part, que «6.000 visas ont été attribués jusqu’à présent par les autorités saoudiennes». Les hôtels où seront hébergés les Algériens sont situés à environ 900 m de la mosquée de La Mecque. Il est prévu 4 à 5 hadjis par chambre et chacun d’eux a droit à 4 m2. Cette opération, qui a débuté le 15 août dernier, se déroule dans de bonnes conditions et aucune plainte n’a été enregistrée, selon lui. Elle permet, dit-il, de préserver la dignité du hadji et Air Algérie a mobilisé les moyens humains et matériels pour ce faire. Le directeur régional d’Air Algérie, Badis Lazhar, a affirmé que le chapiteau et les bureaux ouverts à quérir leurs billets sans passer par les guichets traditionnels, ajoute Cheref. Afin de permettre aux usagers de réserver à l'avance leurs billets et mieux organiser leurs voyages, cette entreprise compte aussi développer de nouvelles formules de réservation, tels la réservation à longue durée et l'abonnement mensuel ou trimestriel en concertation avec les transporteurs. Ces projets, qui visent à «créer une certaine fluidité dans les gares et améliorer la qualité du service public», seront concrétisés, dans une première phase, à la gare du Caroubier avant de les généraliser progressivement à travers les 44 autres gares gérées par Sogral. En 2014, quelque 55 millions de voyageurs ont transité par les gares routières de cette entreprise publique. Photo Archives ABDENACER SAYEH, DG ALGÉRIE POSTE cet effet au profit des 14 wilayas du centre accueilleront les hadjis jusqu’au 16 septembre prochain. «40 personnes sont mobilisées pour s’occuper de cette opération simple», dit-il. 442 billets ont été vendus jusqu’à présent. 16 vols charter sont prévus pour le transport des hadjis. n Djamila C. OUARGLA 20 projets d'investissement touristique approuvés ingt projets d'investissement touristique ont obtenu V l'accord de principe du comité d'assistance à la localisation et la promotion de l'investissement et de la régulation foncière (Calpiref) d'Ouargla pour leur concrétisation, a-t-on appris, hier, auprès de la direction du tourisme de la wilaya. Ces projets, motels, hôtels et complexes touristiques, localisés sur le territoire des daïras d'Ouargla, N'goussa et Touggourt, seront lancés, prochainement, à la faveur de la remise à leurs promoteurs des permis de construire et leur octroi de facilitations administratives et bancaires, sur instructions de la tutelle, a indiqué le directeur du tourisme de la wilaya, Abdallah Belaïd. Ces opérations, dont les délais de lancement ont été fixés au second semestre de cette année, devront permettre, une fois réceptionnées, d’accroître les capacités d’accueil estimées actuellement à 1.500 lits. Elles viendront s'ajouter aux 11 projets de même nature en réalisation, et présentant des taux d’avancement entre 20% et 90%, et portant sur la construction également de motels, d’hôtels et des complexes touristiques, ainsi qu’un aquaparc, susceptibles de combler le déficit de près d’un millier de lits accusé par le secteur en plus de générer de nombreux emplois directs et indirects, selon le même responsable. Pour Belaïd, la réception, en septembre prochain, d’un village touristique à Bour El-Haïcha (10 km d’Ouargla), devra donner une impulsion aux activités touristiques dans la région, renforcer les conditions d’accueil des touristes et relancer et promouvoir le tourisme saharien. S’étendant sur une superficie de 9 hectares, ce projet monté par un investisseur privé, premier du genre dans la wilaya, englobera 30 chambres sous forme de grottes, 40 bungalows, un bassin aquacole et d’autres servitudes. La wilaya d’Ouargla recèle d’importantes potentialités touristiques, notamment de vieux ksour, des palmeraies, des sites naturels et des monuments historiques, en plus d’un tourisme d’affaires concentré notamment à Hassi Messaoud, et d’un tourisme religieux, au niveau de la zaouïa tidjania à Témacine. Ouargla compte actuellement 27 structures hôtelières, d’une capacité d’accueil globale de 1.500 lits, localisées toutes dans les daïras d’Ouargla, Touggourt et Hassi Messaoud, a fait savoir le directeur du tourisme de la wilaya ALGÉRIEACTUALITÉS LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION À PROPOS DE LA PROCHAINE RENTRÉE SCOLAIRE La surcharge des classes encore et toujours es syndicats du secteur de l’éducation nationale Lestiment que la rentrée scolaire Ph : Horizons 2015/2016 sera, à quelques exceptions près, similaire à celle de l’année dernière. Le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, a indiqué, hier, que la rentrée scolaire sera marquée par un malaise dû à la dévaluation du dinar qui affectera le pouvoir d’achat des citoyens. «En raison de l’inflation, les dernières augmentations salariales des travailleurs seront insignifiantes», a-t-il noté. Sur le plan pédagogique, il a estimé que cette rentrée sera la continuité de la précédente, «puisque les recommandations de la dernière conférence nationale sur la réforme du système éducatif ne seront pas appliquées dans l’immédiat, excepté, peut-être, en ce qui concerne l’enseignement moyen et primaire». Le coordinateur du Snapest craint, en outre, une surcharge des classes si le secteur ne réceptionne pas de nouveaux établissements. Outre ce problème, Meriane regrette le manque d’encadrement pédagogique. Les derniers recrutements opérés restent, à ses yeux, insuffisants pour combler le déficit. Même topo pour le SG du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Achour Idir. Lui aussi souligne que la prochaine rentrée scolaire ne sera pas différente des précédentes. Il a fait savoir que celle-ci sera ordinaire. Toutefois, il a souligné que le dossier des œuvres sociales risque de nouveau de faire réagir les syndicats qui ne sont pas favorables à la gestion centralisée. «Nous avons toujours dit qu’il fallait une autre formule pour la gestion des œuvres sociales. La gestion centralisée par la commission nationale et les commissions de wilaya est dénoncée par les travailleurs qui veulent aller vers une autre forme d’intendance», a-t-il soutenu. Concernant le volet pédagogique, le CLA craint la surcharge des classes. «Le manque d’infrastructures et la non-réception de nouvelles font craindre le pire, notamment pour les classes de terminale en raison du redoublement. L’année dernière, nous avons souffert de ce problème avec 40 élèves par classe. Un nombre qui sera plus important cette année», a-t-il prévenu. Concernant les recommandations de la dernière conférence nationale sur la réforme de l’école, Idir Achour souhaite voir certaines appliquées cette année. De son côté, le chargé de la communication au Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapest), Messaoud Boudida, a signalé que les conditions prévalant à la rentrée scolaire sont les mêmes que la précédente. Raison pour laquelle, il a soutenu que cette nouvelle année ne connaîtra pas beaucoup de chamboulements pour ne pas dire aucun changement. Aussi, il a regretté que les problèmes pédagogiques de l’année dernière se manifestent une nouvelle fois cette année à l’image de la surcharge des classes, du manque d’enseignants et du déficit en infrastructures pédagogiques. S’agissant des revendications socioprofessionnelles du syndicat, Messaoud Boudida a indiqué que la prise en charge par le ministère de l’Education du procès-verbal du 19 mars dernier est la condition sine qua non pour une année scolaire sans perturbations. Ce PV comprend trois revendications : la prise en charge du dossier de la médecine du travail, la promotion sans condition des enseignants, ainsi que le problème des professions en voie de disparition tels que le maître de l'école primaire et professeur de l'école fondamentale. n Amokrane Hamiche HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 SÉCURITÉ SOCIALE LE MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE a pris, récemment, des mesures destinées à permettre aux entreprises en difficulté, aux travailleurs de l’informel ainsi qu’aux employeurs qui ne déclarent pas leurs travailleurs, de régulariser leur situation avec exonération des majorations et autres pénalités de retard. Ph : Horizons www.horizons.dz 5 De nouvelles mesures pour les entreprises et le secteur informel es assujettis à la Sécurité sociale, débiteurs de cotisations, ont jusqu'au 31 mars 2016 pour déposer leurs demandes de régularisation de leur situation afin de bénéficier d'échéanciers de paiement. «Ces nouvelles dispositions visent essentiellement le recouvrement des cotisations principales en accordant à ces assujettis à la Sécurité sociale (employeurs et non-salariés) des échéanciers de paiement de cotisations antérieures», a indiqué, à l'APS, le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Djaouad Bourkaïb. Le même responsable a précisé que ces échéanciers de paiement «seront adaptés en fonction des capacités financières de ces assujettis à la Sécurité sociale, avec exonération des majorations et pénalités de retard à l'issue du versement de la dernière échéance due». Il s'agit d'une nouvelle mesure inscrite dans la loi de finances complémentaire pour 2015, visant à faciliter la régularisation des situations des assujettis à la Sécurité sociale débiteurs de cotisations sociales et de garantir les droits de sécurité sociale aux travailleurs concernés. Cette mesure permettra également, a-t-il ajouté, de contribuer à la relance des entreprises économiques, publiques et privées, qui «ne peuvent honorer leurs obligations en matière de Sécurité sociale en raison du poids des dettes sociales cumulées, dont la part des majorations et pénalités de retard dépasse souvent celle des cotisations principales». «Elle s'ins- L crit dans le cadre du programme sectoriel pour l'année 2015, qui constitue l'année du recouvrement des cotisations, et par conséquent, augmenter les ressources du système national de sécurité sociale afin de faire face à des défis majeurs en matière d'amélioration des prestations destinées aux assurés sociaux», a expliqué Bourkaïb. DES MESURES FORTES AU PROFIT DES TRAVAILLEURS DU SECTEUR INFORMEL Quant aux travailleurs du secteur informel, la loi de finances complémentaire pour 2015 (LFC) contient des mesures «fortes» pour les inciter à s'affilier «volontairement» à la Sécurité sociale. «Ces mesures visent à inciter les personnes exerçant dans le secteur informel, estimées à près de un million, de s'affilier volontairement à la Sécurité sociale afin de bénéficier d'une couverture sociale pour eux-mêmes et leurs ayants droit», a précisé le même responsable. Selon lui, «il suffit pour ces travailleurs de se rapprocher de l'agence de la Caisse nationale des assurances sociales de leur wilaya pour remplir un formulaire et verser une cotisation mensuelle fixée à 12% du salaire national minimum garanti, soit l'équivalent de 2.160 DA par mois pour une phase transitoire d'une durée maximale de trois ans». Bourkaïb a expliqué que ces mesures permettront également à ces personnes, après la formalisation de leurs situations, de valider les trois années transitoires au titre de leur retraite. Il a relevé que l'impact de ces mesures en termes Nécessité d’ouvrir un débat approfondi sur le système LMD gués représentant différents établissements universitaires ont pris part à l’ouverture de l’université d’été du SNEU, marquée par la présence de plusieurs personnalités, de représentants de l’UGTA et de responsables de plusieurs universités. Plusieurs thèmes seront débattus lors de cette rencontre, dont ceux inhérents à la lecture juridique des textes de loi et la gestion du système LMD, à l’unification des programmes et cursus des 1er et 2e cycles et le rôle des comités pédagogiques nationaux, au système LMD et les exigences du développement national, ainsi qu’à ceux liés aux formules et offres de formation et leur apport au marché de l’emploi et l’entrepreneuriat. Ph : Horizons L connaît le secteur. Les recommandations de cette université d’été seront présentées lors de la conférence nationale sur le système LMD qu’organisera, courant de cette année, le ministère de tutelle, a-t-il dit. Pour le recteur de l’Université Oran 2 de Belgaïd, Benmeziane Benchergui, l’implication des enseignants, des étudiants, des syndicats et autres partenaires dans le débat sur le LMD «renforcera ce système et donnera une nouvelle dynamique à l’université algérienne». «Le LMD est un système adopté à l’échelle mondiale. Nous ne pouvons l’ignorer. Son évaluation périodique est plus que nécessaire afin que les universités puissent assurer une formation de qualité», a-t-il affirmé. Près de 400 délé- UN DÉLAI AUX EMPLOYEURS POUR AFFILIER LEURS TRAVAILLEURS NON DÉCLARÉS Autre mesure prise par le ministère : un délai est accordé aux employeurs en infraction qui ne déclarent pas leurs employés, à régler leurs situations d'ici au 21 septembre prochain. «Une nouvelle mesure prévoit une phase transitoire de régularisation de situations des employeurs en infraction à la législation en vigueur, en leur accordant un délai de 60 jours à compter de la publication de la loi de finances complémentaire 2015 (23 juillet-21 septembre) pour affilier à la Sécurité sociale les travailleurs non déclarés», a précisé la même source. Objectif : «durcir» les amendes dont le montant a été multiplié par 10 par rapport à celles prévues par la loi n° 83-14 du 2 juillet 1983 à l'encontre des employeurs qui ne procèdent pas à l'affiliation à la Sécurité sociale des travailleurs qu'ils emploient après le délai accordé. Ainsi, cette mesure permettra, d'une part, de protéger les travailleurs non déclarés et leurs droits sociaux, et d'autre part, d'inciter les employeurs à régulariser dans les 60 jours leurs situations vis-à-vis de la Sécurité sociale, sans sanctions, ni majorations et ni pénalités de retard pendant ce délai. n APS/R. N. GUELMA SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES e secrétaire général du syndicat national des enseignants universitaires (SNEU), Messaoud Amarna, a mis l’accent, hier, à Oran, sur la nécessité d’ouvrir un débat approfondi sur le système LMD afin de «déceler ses points forts et ses faiblesses dans le but de renforcer cette expérience» entamée il y a une décennie par l’université algérienne. Amarna a estimé, à l’ouverture de l’université d’été du SNEU, affilié l’UGTA, que le débat consacré au bilan du LMD permettra de «mieux cerner la réalité des réformes initiées dans l’enseignement supérieur, et mettre en exergue les forces et les faiblesses de cette expérience pour apporter les solutions adéquates». L’ évaluation du système LMD, thème retenu pour cette deuxième université d’été du syndicat, permettra d’aboutir, selon Amarna, à des visions claires et pratiques pouvant servir de socle pour renforcer les réformes que de recouvrement de cotisations peut dépasser annuellement les deux milliards de dinars. Le nombre des assurés sociaux a atteint en Algérie plus de 11 millions de personnes en plus de leurs ayants droit, soit un total de plus de 36 millions de bénéficiaires d'une couverture sociale. 6.000 cartes Chifa attendent d'être reçues par leurs titulaires as moins de 6.000 cartes Chifa disponibles dans P la wilaya de Guelma attendent d'être retirées par leurs titulaires, a indiqué, hier, à l’APS, le directeur de l’antenne locale de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), Abdelkamal Boucetta. Les personnes concernées ont été destinataires de courriers les invitant à se rapprocher de cette structure pour retirer leur carte chifa, mais «aucune suite n'a été donnée à ces correspondances», a précisé le même responsable. Les cartes restées en souffrance à la CNAS sont réparties sur les différents centres de paiement d'Oued Zenta, Boucherie et Guelma, a ajouté la même source. Toutes les catégories sociales sont concernées par ces cartes qui ont été établies conformément aux dossiers présentés, dont un grand nombre concerne les étudiants, a ajouté Boucetta. Des enquêtes sont lancées par les responsables locaux de la CNAS pour épurer cette situation, parallèlement à des actions de sensibilisation sur l’utilité et l’importance de la carte Chifa, a indiqué la même source. ALGÉRIEACTUALITÉS 6 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 Ambiance joyeuse au festival culturel national du théâtre pour enfants a 8 édition du festival culturel national du théâtre pour enfants ouvert, jeudi dernier, à Khenchela, se Lpoursuit dans une ambiance joyeuse à la maison de la e culture Ali-Souaihi, a-t-on constaté. La troupe Lumières du théâtre de Khenchela, qui a présenté une pièce intitulée «Voyage sous les lumières», a livré un spectacle de qualité devant le jeune public venu nombreux à l’ouverture de cet évènement. Ce festival vise, en plus de sa dimension récréative, à cultiver l'expression théâtrale chez l'enfant et permet de rapprocher les enfants de différentes wilayas pour promouvoir les échanges, a indiqué, à l'APS, la commissaire du festival et directrice de la culture, Sabiha Tahrat. La manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 25 du mois en cours, propose un riche programme animé par des troupes de neuf wilayas, représentées par des coopératives et des théâtres régionaux, un programme dans lequel figurent les pièces «Ali Baba» et «Bayad Ethaldj». Pas moins de 140 enfants bénéficieront d'ateliers d'initiation et d'apprentissage des techniques théâtrales, l'expression vocale et corporelle, la réalisation et l’animation, dans le cadre de ce festival qui prévoit également un séminaire sur «l’esthétique de la cinématographie dans le théâtre pour enfants», encadrés par plusieurs chercheurs algériens et étrangers spécialisés dans ce domaine a-t-on signalé. ALGER Rupture accidentelle du câble de la fibre optique d’Algérie Télécom ne rupture accidentelle du câble de la fibre optique d’Algérie Télécom a affecté 20.000 utiliU sateurs à Alger-Ouest, hier, avant que la panne ne soit réparée aux environs de 17 heures, a indiqué une source de cette compagnie. «Une rupture accidentelle du câble de la fibre optique d’Algérie Télécom a eu lieu à 11h40 à El Achour et a affecté le fonctionnement de l’internet et du téléphone de 20.000 abonnés dans plusieurs localités, hier, avant que la panne ne soit réparée aux environs de 17 heures», selon une source de la compagnie jointe par téléphone sans préciser les causes exactes de cette panne. La rupture du câble «a provoqué l’arrêt d’une vingtaine d’équipements ce qui s’est répercuté sur les clients de Sebbala, Draria, El Achour et Oued Romane, mais grâce à l’intervention des équipes techniques, le réseau a été rétabli dans la même journée», précise AT qui «s’excuse auprès de ses clients» pour ces désagréments. SOUK AHRAS Extension de la superficie du périmètre agricole irrigué de Sedrata a superficie du périmètre agricole irrigué de la commune de Sedrata, dans la wilaya de Souk Ahras, a été étendue pour passer de 1.500 ha, à la fin de l’année 2014, à 2.200 ha actuellement, a-t-on appris, hier, du directeur des services agricoles (DSA). Cette extension de 700 ha a touché des superficies arables situées dans les localités de Bir Bouhouche (500 ha) e Zouabi (200 ha), a précisé, à l'APS, Abderrahamane Mansouri. L'opération a permis d'intensifier les cultures agricoles, particulièrement la production maraîchère (pomme de terre et tomate notamment) et de «soutenir le système d'irrigation d'appoint des céréales», a-t-il déclaré, soulignant que le périmètre irrigué de Sedrata est exploité par 96 agriculteurs relevant des secteurs privé et public. Le rendement moyen de la production de la pomme de terre saisonnière est évalué, au titre de la campagne agricole 20142015, entre 360 et 450 quintaux par hectare, a-t-il révélé, ajoutant qu’une chambre froide a été réservée dans cette commune pour le stockage de cette production de façon à réguler le marché. L'unité de transformation de la tomate industrielle en réalisation dans la localité de Bir Bouhouche dans le cadre des projets validés par le Comité d’assistance à la localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier (Calpiref), entrera en service le mois de septembre prochain, a-t-il fait savoir. Le périmètre irrigué de Sedrata a récemment bénéficié d’une opération d’aménagement portant sur la plantation, notamment des arbres coupevents, ainsi que des canalisations drainage des eaux pluviales, a-t-on noté. Les agriculteurs activant dans ce périmètre ont bénéficié du soutien public pour l'installation de systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte et au pivot, at-on soutenu à la DSA. L FESTIVAL DU TAPIS À TIZI OUZOU PRÉSERVER LE PATRIMOINE EST UN DEVOIR NATIONAL. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, étaient, hier, les hôtes d'honneur de la capitale du Djurdjura où ils ont inauguré la sixième édition du festival du tapis d’Aït Hichem. Photo: Archives KHENCHELA www.horizons.dz Mihoubi et Tagabou inaugurent la sixième édition es deux membres de l'Exécutif ont insisté sur la préservation du patrimoine national artisanal et culturel. Pour Mihoubi, ce genre de manifestation mérite d'être «encouragé du fait de leur portée dans la pérennisation de la culture ancestrale tout en assurant la transmission du savoir-faire et de l'héritage légué par les anciens». De son côté, Mme Tagabou a relevé la nécessité d'accompagner tous les artisans dans le processus de fabrication d’objets artisanaux qui sont une véritable vitrine pour le pays. Interrogé quant à la pérennité des festivals, notamment en ces temps de crise, Azzedine Mihoubi a déclaré que les 170 L festivals organisés annuellement dans le pays seront gérés au cas par cas. «Mais, dira-t-il, une chose est sûre, aucun festival ne sera supprimé. Néanmoins, une réorganisation de ces festivals s'impose.» Pour le premier responsable du secteur, «même à 150 dollars le baril de pétrole, il est plus que nécessaire de revoir la budgétisation de ces festivals en fonction des objectifs assignés et des résultats escomptés». Il fera aussi remarquer que la durée des festivals sera réduite et qu’un regroupement de certains, dont la thématique est la même, est envisagé. Il ne manquera pas aussi de souligner que ces manifestations seront confiées à des professionnels dans chaque domaine. Abordant la question du cinéma en Algérie, Mihoubi dira que la production cinématographique n'est pas en régression. «Au contraire, le cinéma algérien est productif. Nous rencontrons plutôt un problème de salles de cinéma qui font défaut. C'est pourquoi nous avons décidé de récupérer toutes les salles de cinéma et de les mettre dans le giron du secteur de la culture», soutient-il. Enfin, tout en rendant un hommage particulier à son homologue, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould-Ali, qui a beaucoup donné pour le secteur de la culture dans la wilaya de Tizi Ouzou, annoncera que la 7e édition du festival du tapis d’Aït Hichem aura un cachet national avec la participation de toutes les wilayas. n Rachid Hammoutène IRDJEN La culture et l’histoire à l’honneur a commune d’Irdjen, dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen, organise, depuis jeudi dernier, sa Lpremière semaine culturelle du 20 au 25 août. Une manifestation dont l’objectif est d’impulser une dynamique et de pérenniser l’action culturelle dans cette région qui ne manque pas de compétences. En effet, Irdjen a donné naissance aux précurseurs des études sur la langue berbère, à l’image d’Amar U Saïd Boulifa, Mohand Saïd Lechani ou encore Salem Chaker qui ont permis une avancée considérable dans ce domaine. Au programme de cette semaine culturelle, des festivités commémoratives qui se sont déroulées les 20 et 21 août avec recueillement et inauguration d’une stèle au village d’Aït Saïd Ouzegane, en hommage aux 21 martyrs de la Révolution fusillés en même temps par l’armée coloniale le 8 mai 1955. Pour aujourd’hui, l’APC honorera plus de 370 élèves, lauréats aux différents examens scolaires. Demain, les universitaires Saïd Chemakh et Ramdane Achab évoqueront, dans une conférence-débat, le parcours et les travaux de Amar U Saïd Boulifa. Ils reviendront dans leurs exposés sur les recherches et les méthodes d’enseignement de la langue amazigh. Ces rencontres, qui se tiennent à la bibliothèque communale, un édifice flambant neuf, se poursuivront mardi où l’histoire de l’école de Tamazirt sera revisitée en présence d’anciens élèves, leurs enseignants et directeurs qui se retrouveront dans une rencontre CONCOURS NATIONAL DE POÉSIE MELHOUN À MOSTAGANEM Trois candidats de Ghardaïa participent avec des œuvres en tamazight témoignages pour évoquer leurs souvenirs et leur scolarité dans ce sanctuaire de l’éducation. L’école de Tamazirt fait partie des premiers établissements coloniaux ouverts en 1875. D’ailleurs, un appel vient d’être lancé aux élèves et aux parents pour une collecte de documents et photos de classe pour écrire l’histoire de cette école. Comme il est de coutume pour toute manifestation de ce genre, la clôture se fera dans une ambiance festive avec une soirée musicale animée par les artistes de la localité. n R. H. TIPASA Une nouvelle agence de la BADR à l’extrême ouest de la wilaya ne nouvelle agence de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) a été U ouverte dans la ville agricole de Damous, à l’extrême-ouest de Tipasa, a-t-on appris, hier, auprès des services de la wilaya. Inscrite au titre du renforcement du réseau infrastructurel de la BADR à Tipasa, cette opération vise, selon la même source, «le rapprochement des agences commerciales des différents partenaires de la banque, notamment les agriculteurs. Ceci d’autant plus que la partie ouest de la région est réputée pour être à vocation agricole par excellence», a-t-on précisé. L’ouverture de la nouvelle structure ayant coïncidé avec la célébration du double anniversaire de la Journée nationale du moudjahid et de la tenue du Congrès de la Soummam, «permettra de faire baisser la tension sur les agences de Cherchell et Gouraya, en application de la politique nationale d’amélioration des prestations publiques», a-t-on souligné. Outre la ville de Tipasa, la BADR couvre la majorité des régions rurales de la wilaya, dont Koléa, Bou Ismaïl, Ahmeur El Aïn, Hadjout, Sid Amar, Cherchell et Gouraya. concurrents de la Troiswilaya de Ghardaïa participeront, aujourd’hui, à Mostaganem, avec des œuvres en tamazight, au concours national de la poésie melhoun dans le cadre de la 3e édition du festival national dédié à ce genre populaire, a-t-on appris, hier, des organisateurs. Trois candidats concourront en tamazight parmi les 25 poètes venus de diverses régions programmés au titre de cette compétition. Le poète et chercheur Cheïkh Yacine Chalal, membre du comité d’organisation de ce rendez-vous culturel dédié au chantre du melhoun, cheïkh Lakhdar Benkhelou, a précisé, à l’APS, que ces candidats viennent des wilayas de Tindouf, Béchar, El Oued, Biskra, Oran, Souk Ahras, Oum El Bouaghi, Sétif, Alger, M’sila, Mostaganem, Relizane et Tiaret. www.horizons.dz RÉGIONS 7 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif - 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B. B. Arréridj - 35 Boumerdès -36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane. UCE À TIPASA t D’EAU DO ÉLEVAGE DE POISSONS UNIVERSITÉ D’EL OUED Cinq nouvelles spécialités en mastère seront ouvertes cette année A LA DIFFÉRENCE DES ANNÉES PRÉCÉDENTES OÙ LA DEMANDE A ÉTÉ PRESQUE NULLE, l’année 2015 connaît un engouement de la part des exploitants agricoles de la wilaya de Tipasa pour peupler leurs bassins d’irrigation, en alevins de carpes notamment. Photo: Horizons inq nouC velles spécialités d’ensei- Des exploitants agricoles veulent peupler leurs bassins d’irrigation TIZI OUZOU mins, Tizi Ouzou garde tout de même sa beauté. Une beauté fascinante qui mérite d’être découverte chaque jour un peu plus. Mais, désormais, il n’est pas aisé de le faire, tant les autorités locales ne jouent guère le jeu qui est le leur. Routes défoncées, rues et ruelles des villes et villages striées par des tranchées et autres trous béants, des ralentisseurs aux normes inadéquates et, cerise sur le gâteau, les plaques de signalisation routière quasi inexistantes. Aujourd’hui, les automobilistes risquent de traverser des villages sans pour autant en connaître le nom. Si bien que, s’ils sont invités à une fête ou prennent part à des funérailles, dans la wilaya de Tizi Ouzou, en dehors des principaux axes routiers, ils risquent de se perdre s’ils ne s’arrêtent pas pour demander le chemin. Ce qui est bien désagréable à Le dernier bidonville rasé faire à chaque détour. Interrogé quant à l’absence de cette signalisation, le directeur des travaux publics affirme que ses services ont beau les rétablir mais à chaque fois les plaques disparaissent. «Elles servent de table de cuisson pour la galette, ou à délimiter un espace près des maisons», précise un citoyen d’un village sur les hauteurs de Mekla. Pour lui, c’est aux APC de mener des campagnes de sensibilisation auprès de leurs concitoyens en les invitant à ne pas détruire ces plaques. Mais aussi à elles de procéder à l’entretien de cette signalisation par le remplacement de celle ayant disparu du paysage. La direction du tourisme devrait aussi être partie prenante dans la réhabilitation de cette signalisation car, par le passé, elle existait bel et bien, au bonheur des visiteurs de la région. epuis vendredi dernier, le dernier Drebidonville recensé sur le territoide la commune de Tizi Ouzou Ph: Horizons Secousse tellurique d’une magnitude de 4 degrés n’existe plus. En effet, les 115 familles qui occupaient les lieux viennent d’être relogées dans des appartements flambant neufs à Oued Faly. Cette opération d’éradication de l’habitat précaire a donc pris fin à l’occasion de la célébration de la journée nationale du moudjahid correspendant au 20 août 1956. Il reste que cette opération n’a pas manqué ne magnitude de 4 ne secousse tellurique d'u e de Richter a été ert ouv degrés sur l'échelle (heure locale), dans la enregistrée, hier, à 3h54 iqué le Centre de ind a , fla wilaya d’Aïn De rophysique et géoast recherche en astronomie, secousse a été locala physique. L'épicentre de t de la localité d’Aïn lisé à 6 km au nord-oues même source. Kherba, a précisé la U Les plaques de signalisation routière vandalisées ien que souillée par toutes B ces immondices qui jonchent le long des routes et che- AÏN DEFLA n Amirouche Lebbal t S bassins d’irrigation, il souligne qu’en plus du produit issu de l’exploitation de cette ressource aquacole, les poissons participent au processus de fertilisation des eaux des bassins destinés à l’irrigation. «Les agriculteurs obtiennent leurs produits de fertilisation à partir des eaux d’irrigation d’une manière bio. Les excréments des poissons sont riches en matières fertilisantes. D’une part, on réduira l’utilisation de fertilisants chimiques, et de l’autre, on diminuera les coûts destinés à l’achat de ce type d’intrant», estime-t-il. Concernant les coûts, les poissons introduits dans les bassins d’irrigation dans le cadre de cette opération ne nécessitent pas de dépenses excessives. «L’alimentation de ces poissons se base généralement sur les protéines et autres sources d’alimentation provenant du fumier par exemple. Autrement dit, cet élevage ne coûte quasiment rien du tout», affirme-t-il. Cependant, le produit issu de son exploitation peut être commercialisé. «Pour le moment, la consommation du poisson issu de la pêche continentale n’est pas généralisée dans le régime alimentaire du consommateur algérien. Seulement, il peut servir de matière première pour les aliments destinés à l’élevage aquacole dans le milieu marin et peut même être intégré dans d’autres industries de transformation, à l’exemple de certaines huiles», conclut le même responsable. n Rachid Hammoutène de faire grincer les dents de quelques habitants de la ville de Tizi Ouzou, dont certains vivant à l’étroit attendent toujours de bénéficier de logements décents. D’autres ont profité du laxisme des autorités locales pour ériger d’autres maisons sur les ruines des habitations partiellement détruites lors de l’opération initiale pour se voir, aujourd’hui, attribuer des logements pendant que ceux dont les demandes datent de plus de 20 ans attendent toujours leur tour. n R. H. t elon un cadre de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tipasa, une vingtaine de demandes pour le peuplement des bassins d’irrigation en alevins a été envoyée par le biais de la chambre de l’agriculture. «C’est une excellente initiative qui vise le renforcement des capacités d’exploitation des ressources aquacoles d’eau douce à travers la wilaya», dit-il. Et d’ajouter : «Rien qu’au niveau du barrage Boukerdène de Sidi Amar, les deux concessionnaires qui y activent pêchent 4 tonnes annuellement.» Les agriculteurs ayant émis le vœu de procéder à l’ensemencement de leurs bassins sont issus de différentes localités de la wilaya. «Nous avons transféré leur demande au ministère afin d’avoir l’accord nous permettant d’engager l’opération», indique le responsable. Une opération pareille a été menée il y a quelques semaines au barrage de Bouroumi, dans la wilaya de Blida. «Le peuplement du barrage de Bouroumi dépend de la compétence de notre direction. L’ensemencement a concerné l’introduction de 200.000 alevins de carpes ramenés de l’écloserie de Sétif. Cette opération s’est effectuée en coordination avec le Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture et l’Agence nationale des barrages et de transferts des eaux», ajoute-t-il. Pour revenir aux avantages de l’ensemencement des gnement en mastère seront ouvertes au titre de la nouvelle saison universitaire 2015-2016 dans quatre facultés de l’Université Chahid-Hamma-Lakhdar d’El Oued, a-t-on appris des responsables de cette institution. Ces filières concernent l'économie monétaire et financière à la faculté des sciences économiques et commerciales, la prédication et la culture islamiques à l’Institut des sciences islamiques, la biologie et l’écologie à la faculté des sciences de la nature et de la vie, en plus de deux filières en audiovisuel et qualification en éducation à la faculté des sciences humaines et sociales, a précisé le vice-recteur Bachir Menaï. Le même responsable a fait part de l’ouverture, cette année, dans le cadre de la mise à niveau des établissements de l’enseignement supérieur, de 16 nouvelles spécialités au profit de plus de 50 doctorants dans huit facultés de l’université. Une hausse du nombre de places en graduation mastère est enregistrée, cette année, ce qui permettra de répondre aux attentes des étudiants et des besoins du marché local de l’emploi, a-t-il estimé. L’Université d’El Oued compte un effectif de plus de 21.000 étudiants, répartis sur 8 facultés, et encadrés par plus de 750 enseignants, tous grades d’enseignement confondus, dont 30 nouvellement recrutés. OUARGLA Lancement d'une vaste campagne de nettoiement large campagne de nettoiement et de Uneramassage des déchets ménagers a été lancée cette semaine dans plusieurs quartiers de la ville d'Ouargla, à l'initiative des services de la wilaya. L'opération, qui s'étalera sur quatre semaines (chaque samedi), vise à sensibiliser les citoyens sur la préservation de l'environnement et éliminer les points noirs recensés au niveau de la ville, notamment dans les quartiers très affectés par la prolifération d’ordures ménagères, a précisé le conservateur des forêts. La première journée de cette campagne s'est déroulée dans certains quartiers du chef-lieu de wilaya, à l'instar des quartiers Chorfa, Mekhadma, Tazegraret, Haï En-nasr et la zone des équipements publics, avec le concours de divers acteurs (publics et privés), des agents d’entretien communaux, des associations locales et des bénévoles, a déclaré Harkat Debabnia. Les encadreurs de cette campagne de nettoiement ont lancé un appel à une très forte participation des citoyens dans les prochaines phases pour garantir un milieu urbain propre et sain, a-t-il souligné. Par ailleurs, des travaux d’aménagement urbain, touchant notamment la réalisation de trottoirs et l’installation de l’éclairage public sont en cours d'exécution à travers différents quartiers de la ville. SOCIÉTÉ 8 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 www.horizons.dz LES ÉLEVEURS ET PRODUCTEURS DE LAIT NE DÉCOLÈRENT PAS La fédération menace de recourir à un sit-in devant le siège du ministère a fédération nationale des éleveurs et producteurs de lait cru se réunira les 1er et 2 septembre prochain pour décider des mesures à prendre afin de faire aboutir les revendications des professionnels de cette filière. C’est ce qu’a affirmé Rabah Ougmat, le président de la fédération. Cette rencontre qui se tiendra à Tizi Ouzou réunira les éleveurs de 23 wilayas. Elle fait suite à la grève de 17 jours déclenchée durant le mois de juin dernier. Un mouvement initié par les associations locales de la wilaya de Tizi Ouzou à laquelle se sont jointes des associations de plusieurs wilayas du pays. «Nous allons durcir les mesures à prendre en cas de non satisfaction de nos doléances», a-t-il prévenu. Malgré les assurances du ministre de l’Agriculture, lors d’une réunion, organisée le 6 août dernier et qui aura duré 4h, quant à la prise en charge des revendications de façon concertée et organisée pour rendre L optimal le rendement de chaque segment composant la filière, les éleveurs sont inquiets. Pourtant la production de lait cru est une préoccupation majeure de l’Etat qui vise l’encouragement de cette filière et par conséquent la réduction de l’importation de la poudre de lait. Mais, en attendant la relance effective de cette filière, les professionnels disent se débattre dans des problèmes qui annihilent tous leurs efforts au regard de la cherté du fourrage, notamment l’avoine et l’orge. Ils entendent ainsi préparer un plan d’actions en organisant un sit-in devant le ministère. Comme pour le lait en poudre, l’Etat subventionne le lait cru à toutes les étapes de la production mais cette subvention est jugée «insuffisante» par les éleveurs et les producteurs. Il faut savoir que l’Etat reverse 12 DA par litre produit aux éleveurs, 5 DA par litre aux collecteurs et 10 DA aux transformateurs. «Nous demandons de revoir à la hausse la subvention destinée aux éleveurs. Nous voulons vendre le lait à son juste prix», a précisé M Ougmat. Selon lui le prix de revient du litre de lait cru revient à 75 DA. Pourtant, ce dernier reconnaît que les éleveurs ont été rassurés en juin dernier par les responsables de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil) et leur engagement à agir pour l’assainissement et le contrôle du circuit financier des primes et du soutien accordés par l’État à la filière de lait TRANSPORT PAR TAXI l est difficile pour un citadin, particulièrement dans l’Algérois, de prendre la destination qui lui convient en solIlicitant les services d’un taxi. En effet, le choix de l’itinéraire Le désarroi des Algérois Ph : Horizons est, de nos jours, fixé par le seul chauffeur de taxi qui dicte sa loi et vous transporte selon sa bonne volonté. Une virée aux différentes stations de taxi de la capitale, renseigne sur l’enfer quotidien vécu par le citoyen. Les scènes de colère se succèdent et se ressemblent. Des files interminables se forment en quête de «l’oiseau rare». L’attente peut durer jusqu'à une heure aux heures de pointe. «Ce n’est pas sur mon chemin» ou «je ne suis plus de service», sont les ruses de ces chauffeurs de taxi pour éconduire les clients. D’autres trouvent un malin plaisir à hocher leur tête en signe de refus à l’adresse de ces clients «potentiels» parfois en détresse, tandis que d’autres font comme si vous n’êtes pas là. Personne n’est épargné par ce «diktat». Les personnes âgées, les femmes enceintes et même les handicapés. Outrée, une vieille femme à la station de la place Audin dénonce : «Je dois rentrer chez moi à El Biar, mais le chauffeur de taxi ne veut pas me déposer à côté de ma maison. Je suis contrainte de faire 3 kilomètres de marche pour arriver chez moi. A quoi bon alors prendre un taxi pour ne pas être déposé là où on veut ? » «Les chauffeurs de taxi préfèrent les clients en solo, afin d’empocher davantage d’argent, bien que la loi interdise formellement le jumelage», affirme un quinquagénaire rencontré à l’avenue Pasteur, à Alger-Centre. Pour les lieux-dits «hors zone», la tendance est au forfait. À la station de taxi de la place Maurice-Audin, la confusion qui règne dans le secteur des transports en commun est des plus désastreuses. Avant même d’arriver à la station, les taxis de places sont pris d’assaut par les usagers, alors que ceux roulant au compteur préfère s’arrêter loin de la station et proposer leurs services à la course. « Il me demande 500 DA pour une course à desti- Ph : Fouad S. COMME POUR LE LAIT EN POUDRE, l’Etat subventionne le lait cru à toutes les étapes de la production mais cette subvention est jugée «insuffisante» par les éleveurs et les producteurs. nation d’Hydra», lance un jeune stupéfait par cette attitude des chauffeurs de taxi à compteur, avant de signaler que certains «clandestins» proposent des tarifs beaucoup moins élevés. «Chez ces messieurs, la zone en question se limite uniquement au centre de la capitale», peste un passager. Un autre usager, rencontré au square Port-Saïd, affirme que pas moins de 10 chauffeurs de taxi ont refusé la destination de Bir Mourad Rais alors que la loi les oblige à transpor- cru, comme il estime que le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens, Mohamed Alioui, leur a prodigué de «sages recommandations» pour trouver des solutions fiables et durables à cette crise. Les Algériens consomment 5 à 6 milliards de litres de lait par an, selon l’Office national interprofessionnel du lait (Onil). n Djamila C. ter le client vers n’importe quelle destination de l’Algérois. Au niveau de la station de la gare de l’Agha, les chauffeurs de taxi sont à l'affût du moindre client. Généralement un voyageur fatigué par un long trajet et qui doit se plier à leurs exigences. «Personne n’utilise le compteur, ils sont tous de mèche. J’ai pris dernièrement un taxi de la gare de l’Agha vers square Port-Saïd et cela m’a coûté 400 DA. Personne ne contrôle ces chauffeurs de taxi qui imposent leur loi» se désole Nabil, fonctionnaire. Une autre citoyenne ajoutera : «Les tarifs pratiqués par certains chauffeurs de taxi sont vraiment excessifs et nous sommes parfois contraints de payer des sommes très élevées». Mais pour Rabah, retraité, les chauffeurs de taxi ne sont pas les seuls responsables de cette anarchie. «Le citoyen a sa part de responsabilité. S’il ne dépose pas plainte, les services concernés ne peuvent pas les sanctionner», rappelle-t-il. Partout où l’on se dirige, les mêmes signes de mécontentement des citoyens. Ici, c’est la rareté des taxis, là c’est la cherté des tarifs, ailleurs, c’est le comportement irresponsable des chauffeurs. Qu’en pensent les concernés ? Eux aussi ne cessent de se plaindre. « Être chauffeur de taxi de nos jours n’est pas un métier de tout repos. Non seulement les véhicules coûtent les yeux de la tête, mais de plus, il ne fait pas bon de rouler dans notre ville, les rues sont dans un état à faire pleurer», souligne un conducteur de taxi. Brahim, un autre professionnel du secteur, reconnaît qu’il s’adonne lui aussi au service par course mais en prévenant le client. «Nous sommes véritablement pris en étau : le coût de la location de la licence est en moyenne de 2.500 DA par semaine, si on fait des courses au compteur on ne peut s’acquitter du montant de la traite. Alors que je dois faire face aux besoins de base de ma famille», justifie-t-il. n Mysha D. Nékachtali ANNABA Le plus grand chapiteau de l'informel à ciel ouvert centre-ville d'Annaba où il faisait naguère de déambuler allégrement à la recherche Ldueboncalme et de la fraîcheur du cours de la Révolution, voit sa renommée fortement altérée, par sa transformation en une esplanade commerciale, gérée par l'informel. En effet, le centre névralgique d'Annaba ,s'étendant du cours de la Révolution vers la place du marché d'El-Hattab, et, de cet important point de chute de l'ensemble des habitants des localités de la wilaya et ceux limitrophes, d'El-Kala, notamment, vers la gare routière centrale de Sidi Brahim, tout cet espace est squatté par le commerce informel. Certaines artères sont depuis longtemps occupées par une escouade de commerçants qui exposent à même le sol envahissent les trottoirs et voire même une partie de la chaussée, «interdisant, ainsi, la circulation des véhicules le long de ces voies urbaines, et imposant aux passants des couloirs de passages, avec ligne continue qu'il ne faut surtout pas transgresser ou franchir». Les cargaisons de conteneurs de plusieurs bateaux sont étalées sur la place publique, à telle en-seigne que la cité annabie s'est transformée en une immense braderie, à ciel ouvert, qui canalise une «armée» de jeunes «affectés» à l'exploitation de ce créneau, au profit des barons de l’informel qui ne jurent que par l'euro et le dollar, qui respirent la devise et ne s'abreuvent que du gain facile. Leur leitmotiv est la spéculation à outrance et l'exploitation de commerçants en herbe, dont il faut prendre garde à ne pas trop marchander sur la qualité et le prix, car la réaction peut être imprévisible, soudaine, et dans des cas foudroyante. Le long du cours de la Révolution, les maîtres-sorbiers et glaciers voient l'entrée d'un nouveau type de commerces, dont la présence fait fondre leur crème glacée comme neige au soleil. Des braseros occupent cet espace de convivialité, en proposant, des pains de maïs grillé. On ne peut siroter un rafraîchissant, ni déguster une coupe de glace sans respirer les relents dégagés par les grills, ni déambuler sans le risque de glisser sur les restes des grignotages, qui jonchent le sol. En fin de jour- née, une fois «les rideaux baissés» de cet immense chapiteau à ciel ouvert, inter-vient alors le service de la voirie municipale pour nettoyer les places et les artères des détritus jonchant le sol et obstruant la circulation tant piètonne que routière. Les éboueurs savent pertinemment qu'ils sont «condamnés» comme Sisyphe, surtout que leur action d'assainissement du cadreurbain de la ville ne répond plus aux traitements de par le passé, mais exige des efforts supplémentaires, et un modus opérandi en adéquation avec ce nouveau paysage qu'est le commerce informel, dont les tentacules s'étendent à l'infini, cependant, lui-même victime de la voracité, de la prédation et de la cupidité des barons du conteneur. Et la question qui s'impose : comment parvient-on à introduire une telle masse de produits, plus qu'immense, gigantesque qui a submergé tel un tsunami, nos villes et villages? Cependant, cette concentration de marchands de l'informel représente une véritable poudrière, car à la moindre étincelle, cette pré- sence en force qu'occupe la rue peut s'embraser et se transformer en une torche qui s'avérerait difficile à circonscrire.Mais il convient de souligner que les situations précaires vécues par la Tunisie et la Libye ont fait charrier de leur destination finale des cargaisons de biens, tous produits confondus, déversés, absorbés par la place publique et écoulés au rabais. Une manière de soutenir le pouvoir d'achat des citoyens ? Nous sommes effectivement face à un imbroglio, un enchevêtrement, allant de l'informel, à l'envahissement des places publiques, rues, ruelles et trottoirs, à la présence en force d'une masse de jeunes rassemblés sous un chapiteau à ciel ouvert, à la constante alerte des pontes de l'exercice du marché «hors-cadre», à l'agression de l'environnement immédiat des riverains. Mais ces marchés de l'informel activent sous la surveillance discrète de la police, dont la présence de ses éléments, loin d'interférer dans le cours des choses, gardent un bon œil et n'interviennent qu'à bon escient. www.horizons.dz MONDE PALESTINE : Vers 9 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 une trêve de longue durée à Ghaza chef en exil du mouvement de résistance palesHamas, Khaled Mechaâl, a fait état, dans Lunetinien entretien diffusé vendredi dernier par le site du média panarabe al-Arabi al-Jadid, de «contacts positifs» pour une trêve de longue durée avec Israël. «Jusqu’ici, les contacts ont l’air positifs. Mais nous ne sommes pas parvenus jusqu’à maintenant à un accord. Nous ne pouvons pas dire que nous avons quelque chose en main aujourd’hui, il y a encore des discussions», a-t-il précisé. Quant aux critiques de la l’Autorité palestinienne, accusant le Hamas de vouloir entériner politiquement la séparation physique des territoires palestiniens en cherchant un accord avec Israël, M. Mechaâl a affirmé ne pas vouloir créer une «direction concurrente». Pour le chef de Hamas, «la question est de savoir comment résoudre le problème de Ghaza». Il a précisé aussi que «nous sommes ouverts à tous les efforts, palestiniens, arabes, islamiques, régionaux et internationaux (...). Mais cela ne se fera pas aux dépens de l’unité de la Cisjordanie et de la bande de Ghaza». Les points négociés, a-t-il dit, sont la reconstruction de la bande ravagée par la guerre il y a un an, la levée du blocus, l’ouverture des points de passage avec l’Egypte et Israël, l’ouverture d’un port et d’un aéroport et la résolution du contentieux des 50.000 fonctionnaires que l’Autorité palestinienne refuse de payer. Une trêve éventuelle, a-t-il ajouté, ne s’appliquera «qu’à un cadre géographique limité : la bande de Ghaza». Depuis des mois, des informations persistantes font état de tractations secrètes et indirectes entre le mouvement islamiste et Israël pour parvenir à une trêve de longue durée en échange d’une levée du blocus qu’Israël impose depuis neuf ans à la bande de Ghaza. Les médias israéliens, arabes ou turcs s’en sont fait l’écho. Des sources au sein du Hamas ont fait état d’«échanges d’idées». Ce que réfute le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a tenu, lundi dernier, à «clarifier officiellement qu’Israël ne tient aucune réunion avec le Hamas, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’autres pays». Toutefois, les récentes visites en Arabie saoudite et en Turquie effectuées par Mechaâl et son entrevue avec Tony Blair, ex-représentant du Quartette au Proche-Orient, ont relancé la polémique et confirmé le bien-fondé de l’initiative pour une trêve négociée. n R.I. En bref IRAK : Le numéro deux de Daech tué dans une frappe américaine Le numéro deux de l’organisation autoproclamée «Etat islamique (EI/Daech), Fadhil Ahmad al-Hayali, aussi connu sous le nom de Hajji Mutaz, a été tué, mardi dernier, dans un raid aérien américain près de Mossoul, en Irak, a annoncé la Maison Blanche vendredi dernier. La Maison Blanche, qui le présente comme «le principal adjoint» du chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, ajoute qu’il était en charge des opérations de Daech en Irak «où il a joué un rôle clé dans l’organisation des opérations au cours des deux années écoulées». CORÉES La menace d’une confrontation s’éloigne éoul et Pyongyang ont accepté de tenir des négociations de haut niveau, hier, calmant le jeu, alors que la Corée du Nord avait menacé son rival d’une «guerre totale» s’il ne cessait pas, sur-lechamp, ses opérations de propagande. «Nous sommes arrivés à l’aube d’une guerre et la situation est irréversible», avait même lancé le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué publié en tout début de matinée. La menace d’une confrontation a été évitée de justesse. Deux heures seulement avant l’expiration de l’ultimatum lancé vendredi dernier par le dirigeant nordcoréen, Kim Jong-Un, une rencontre décisive a eu lieu dans le village frontalier de Panmunjom, à 06H00 locales (09H00 GMT), où s’étaient déjà déroulées, en octobre dernier, des discussions bilatérales. La Corée du Sud a été représentée par son ministre de l’Unification, Hong Young-Pyo, et le conseiller à la Sécurité nationale, Kim KwanJim. La Corée du Nord a, pour sa part, délégué son haut responsable de la Défense, Hwang Pyong-So, considéré comme le numéro deux du régime, et le secrétaire du Parti des travailleurs, Kim YongGon, en charge des relations avec le Sud. S Naureen Shah, directrice du programme Sécurité et droits humains d’Amnesty International : «Vous ne pouvez pas simplement changer le code postal de Guantanamo et espérer que cela mette fin aux problèmes de droits de l’homme et efface la tache que Guantanamo a laissée sur la réputation des Etats-Unis.» UKRAINE YÉMEN : Un QG de la police à Aden détruit par une explosion attribuée à Al-Qaïda Le quartier général de la police politique à Aden, situé dans le quartier de Tawahi, près du siège de la télévision, a été détruit, hier, par une explosion attribuée par un responsable de la grande ville du sud du Yémen à des membres du réseau terroriste Al-Qaïda qui s’est retiré du secteur après l’explosion. Des éléments d’Al-Qaïda s’étaient installés, début août, dans le QG, deux semaines après la reprise d’Aden par les forces gouvernementales, a précisé un responsable provincial. Bien implanté dans le sud du Yémen, le réseau extrémiste contrôle, depuis avril, Moukalla, la capitale de la vaste province du Hadramout, située dans le sud-est UN SOMMET À TROIS À BERLIN FRANCE : Des militaires américains évitent un carnage dans un train Thalys Des militaires américains ont évité, vendredi dernier, un carnage dans un train Thalys reliant Amsterdam à Paris en maîtrisant un homme lourdement armé qui a ouvert le feu. Deux des militaires ont été blessés, l’un par balle, l’autre par arme blanche, mais leurs jours ne sont pas en danger. Le président américain, Barack Obama, a salué l’action «héroïque» des militaires, qui ont probablement empêché une «tragédie bien pire». Le parquet fédéral belge a aussitôt annoncé, hier, l’ouverture d’une enquête «sur la base de la loi antiterrorisme» et «sur la base du fait que le suspect est monté dans le train à Bruxelles», a déclaré le porte-parole du parquet fédéral, Eric Van der Sypt. ALLEMAGNE : Heurts entre policiers et militants d’extrême droite devant un foyer de réfugiés Hier matin, la situation était de nouveau calme. Plus aucun manifestant n’était présent devant le magasin réaménagé pour accueillir plusieurs centaines de réfugiés, a indiqué un porte-parole de la police Des heurts ont eu lieu vendredi dernier au soir entre des policiers et des militants d’extrême droite NPD, appelant à des manifestations pour protester contre l’ouverture d’un foyer pour réfugiés à Heidenau, dans l’est de l’Allemagne. Les autorités allemandes se sont alarmées, ces dernières semaines, de la multiplication des violences visant des foyers ou futurs foyers de migrants, alors que l’Allemagne est confrontée à un afflux record de demandeurs d’asile, qui devrait attendre le nombre de 800.000 cette année. «IL S’AGIT, DIRA POROCHENKO, d’un signal très important à Poutine et à l’audience occidentale : la France et l’Allemagne sont dans le même bateau que nous». our la première fois depuis Minsk 2 qui a entériné une trêve jusque-là plus ou moins respectée, le sommet à trois, regroupant à Berlin la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français, François Hollande, et le président ukrainien, Petro Porochenko, se veut une riposte à la dégradation de la situation en Ukraine. A l’appel de l’Ukrainien pour une coordination des actions, l’objectif déclaré vise à mettre une stratégie commune pour tenter de mettre fin aux affrontements enregistrés le long de la ligne de front. Un signe éloquent du regain de tension : l’absence remarquée du président russe, Valdimir Poutine. «Il s’agit, dira Porochenko, d’un signal très important à Poutine et à l’audience occidentale : la France et l’Allemagne sont dans le même bateau que nous». Plus rassurant, Paris évoque «une réponse très pragmatique», tout en écartant l’option d’«une formation à trois destinée à organiser une quelconque bataille diplomatique contre la Russie». L’idée d’un nouveau sommet «à quatre» avec la participation de Poutine, dans le format dit «de Normandie», devrait nécessairement suivre. Cette appréciation n’est pas cependant partagée par Berlin qui se déclare plus préoccupé par la résurgence de la logique de confrontation entre les belligérants ukrainiens. «La situation est extrêmement dangereuse (...) Chaque tir intensifie l’escalade et rend la situation moins stable», a ainsi affirmé, vendredi dernier, le porte-parole de la diplomatie allemande, Sebastian Fischer. Le retour à la confrontation a ranimé les vieux démons d’une guerre meurtrière qui a fait 6.800 morts en 16 mois, dont paradoxalement 1.500 depuis la P signature de ces accords. Chacun accusant l’autre de céder à la provocation et de préparer une offensive d’envergure. Il est ainsi reproché à Kiev le refus de négocier avec les dirigeants des Républiques autonomes de Donetsk et Louhansk, tout en privilégiant des discussions directes avec l’ancien président ukrainien, Leonid Koutchma. De son côté, Moscou, qui dément toute implication dans le conflit ukrainien, a balayé d’un revers de la main les accusations occidentales tenues de faire pression sur leur allié ukrainien. «De notre point de vue, il est nécessaire de faire davantage pression sur Kiev pour convaincre (les dirigeants ukrainiens) qu’ils doivent mettre en oeuvre l’accord conclu à Minsk», a déclaré Sergueï Lavrov à Sébastopol, chef-lieu de la province de Crimée. «Nous espérons que le 24 août (...), l’Allemagne et la France, qui sont les garants de l’application de l’accord, feront tout ce qu’il faut pour s’assurer qu’il est pleinement mis en œuvre», a-t-il ajouté. Des avancées sont attendues du sommet à 3 qui, selon le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, doit s’attaquer à 2 points essentiels pout tenter de préserver la dynamique de paix de Minsk 2. Il s‘agit d’œuvrer en priorité, ferat-il savoir, à l’arrêt des opérations militaires, au retrait des armes et la cessation des attaques vis-à-vis de l’OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe). Ensuite, il est nécessaire de déployer «un dispositif qui permette des élections dans le Donbass, qui soient en ligne avec la Constitution». Tels sont les grands axes développés par Le chef de la diplomatie française pour «aller vers une solution, au mois de décembre au maximum, pour qu’on puisse lever les sanctions». n Larbi. Chabouni SOUS www.horizons.dz LE SOLEIL 11 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 DE MAINES O R S E N RUI T I PA SA’histoire ESTIVALE me d è d a i d n U uté a e b e d i sert L’ été pétrifie bêtes et fleurs Page 12 elui qu’on a affublé dans son village du surnom d’Arezki Tapie, pour une richesse supposée et, assurément, exagérée, a longtemps vécu à Paris. Lui, il corrige toujours son interlocuteur. «Attention, j’ai seulement travaillé quinze ans», rappelle-t-il. Il n’a pas connu les soubresauts de mai 68 et ignore tout du combat de Simone Veil pour défendre le droit à l’avortement. Il aimait alors les films d’Alain Delon, les émissions nocturnes de Max Meynier mais ne lisait aucun journal. Sa tête retentit encore et seulement du bruit infernal des machines de l’usine où il a travaillé. Etrangement, il a comme tout oublié de cette période. Il se demande seulement parfois si on produit toujours les mêmes voitures dans les immenses ateliers de la Courneuve. De sa jeunesse, il a gardé surtout le flair du chasseur. Depuis qu’il est revenu vivre dans sa région natale, il ne manque jamais de retrouver ses amis qui ont préservé la même passion ravivée à chaque rencontre. Ils ne sont plus nombreux, mais il se suffirait du dernier de la bande. Ils aiment évoquer ensemble ces sorties en hiver le long des collines enneigées. Ils suivaient alors pas à pas les traces des lièvres qu’ils retrouvent parfois immobiles et incapables de détaler. Jeune homme, il ne manquait jamais de rejoindre le groupe de rabatteurs qui pénétrait dans les profondeurs de la forêt pour débusquer les sangliers. Des gens inconnus de lui venaient de la capitale pour chasser. Les bois retentissaient durant une bonne partie de la journée de cris, de jappements de chien et parfois de souffles puissants des bêtes traquées qui brisaient avec fracas les branches pour fuir le danger. Il prenait seulement soin à ne pas se retrouver sur la ligne de mire d’un chasseur réputé pour sa mauvaise précision. En été, la nature réveillait ses souvenirs de berger. La saison ne se pare pas de couleurs et l’herbe et les fleurs s’étiolent. Il n’a pas oublié le jaune des épis de blé, le chant interminable des cigales et les bataillons d’insectes qui agacent les bêtes. L’été brûlait tout mais ne réduisait jamais au silence les oiseaux. Dans les fourrés, à l’ombre des buissons, il lui arrivait de surprendre les jacasseries d’une pie, ou de sursauter quand s’envolent un régime de perdrix. Les nids se sont vidés mais les champs de chardons se hérissent de moineaux et de mésanges. Rien ne ressemble désormais à rien. Le long des sentiers qui déchirent la forêt, nulle trace de lièvres et les enfants ne connaissent plus les noms d’oiseaux disparus. Ils courent derrière les chardonnerets munis de cages et ne prennent plus le temps de suivre un vol gracieux ni de vibrer à l’écoute d’un chant mélodieux. Tiens, la dernière fois, son fils, qui aime rouler la nuit, lui a raconté qu’il n’a jamais vu un lièvre. La nuit était pourtant propice aux déplacements des hérissons ou des chacals. Dans l’herbe, il ne voit plus ces serpents qui se faufilaient entre les pierres, ni ces essaims d’insectes qui s’accrochaient à son pantalon. Nulle part, il ne surprend le lézard faussement endormi dont la langue happait tout insecte de passage. Nulle trace des bousiers qui ahanent à rouler les excréments et des longues trainées de fourmis qu’il admirait enfant. L’autre fois, il a poussé jusqu’au lac où les tortues s’ébattaient sur le rivage herbeux. C’est le lac lui-même qui a disparu. Il a déjà constaté qu’en hiver peu d’oiseaux s’aventuraient encore dans le jardin de la maison. Au printemps, les branches d’arbre sont vides de nids d’où tombaient, parfois, au grand plaisir des chats, des oisillons qu’ils venaient disputer aux fourmis. La canicule de cette année a comme pétrifié un monde où les grenouilles ont aussi cessé de coasser. Dans le ciel, il y a si longtemps que les étourneaux, gibier de choix, ont cessé de tournoyer. Ils ont laissé le champ libre aux corbeaux qui se repaissent des décharges. C PLAGE DE BOUDOUAOU E L BAH R I TOUIZA VEILLE SUR L’HYGIÈNE DES LIEUX Lire en page 13 n Rachid H. w r .ho ww z s.d n izo SU DES E A ROUT L R HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 VACANCES Evasion SOUS LE SOLEI L 12 RUINES ROMAINES DE T I PA SA Un diadème d’histoire serti de beauté FORMATIO AU PROFIT N D JOURNALIS ES TES À SKIKDA LEIL O S E L S U O S 13 ww w. ho riz on s-d z. HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 U EL BAHRI PLAGE DE BOUDOUAO MERCREDI 19 AOÛT 2015. Il est midi. La plage de Boudouaou El Bahri est presque déserte. Pourtant, c’est une plage surveillée. Mais, elle est très peu fréquentée à cause du manque de commodités. parc archéologique ouest de la ville de LeTipasa, communément appelé les Ruines Comment rendre les espaces touristiques ATTRACTIFS ? LE TOURISME, CE N’EST PAS QU’HÔTELS, PISCINES ET PLAGES ! C’est aussi de l’animation, des visites guidées, des parcs, des sites archéologiques, des musées… Un angle important sur lequel s’est penché, jeudi dernier, le service formation de l’association nationale des médias spécialisés dans le tourisme «Plumes touristiques», en marge d’un eductour qui se déroule actuellement dans la wilaya de Skikda. n eductour, organisé à l’initiative de l’association nationale «Plumes touristiques», avec la collaboration du ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat et de l’Office national du tourisme, au profit d’une trentaine de journalistes, aura permis non seulement de connaître les atouts touristiques de la région, mais aussi de maîtriser certains concepts en relation avec le tourisme comme loisirs, jeux, musées, parcs, attractions. Il s’agit aussi de susciter l’intérêt des journalistes pour les espaces d’animation culturelle et touristique, les motiver à aller à la quête du patrimoine national matériel et immatériel qui reste inconnu pour beaucoup. Le chargé de la formation, Mohamed Boudali, qui est également le secrétaire général adjoint des «Plumes touristiques» et secrétaire général de Touring Club Algérie, a profité de cette occasion pour relancer la problématique des musées et des parcs en Algérie. Ces espaces renferment des trésors culturels et naturels mais restent boudés par le grand public. «Le but de cette formation justement U estivale, qui bat son plein dans la wilaya Ladesaison Skikda, a enregistré une hausse du nombre d’estivants sur ses plages. Les collectivités locales s’attendent, cette année, à 5 millions à la fin de cette saison contre 4 millions, l’année dernière. Les hôtels, une trentaine dont la plupart ne sont pas encore classés, ont abrité du 1er juin au 15 août, quelque 80.000 touristes entre nationaux et étrangers. «Les nationaux sont des émigrés pour la plupart. Quant aux étrangers, ce sont des hommes d’affaires qui viennent juste pour le business», indique le directeur du tourisme et de l’artisanat de Skikda, Abderrahmane Didji, qui fait part de onze projets d’hôtels privés en cours, d’une capacité totale de 28.000 lits. Pour ce qui est des zones d’expansion touristique (ZET), sur neuf recensées, une seulement est exploitée. Il s’agit de la ZET de Larbi-Ben-M’hidi, est d’impliquer les journalistes dans cette probléplan commercial notamment, peut être exploité matique. Les sensibiliser d’abord sur l’importance pour faire connaître les autres atouts d’une de ces lieux dans l’animation touristique et les région», indique-t-il. Dans ce contexte, inciter, ensuite, à jouer un rôle dans leur promoMme Moumen, qui est aussi un ancien cadre de l’Office national du tourisme et gérante de l’agention», indique la vice-présidente de l’association ce de voyages «Voyage du Cœur», déplore que les «Plumes touristiques», Nacéra Moumen. agences ne considèrent pas les fêtes locales comme Le président de l’association, Hicham Daou, un produit touristique pour attirer les touristes souligne, pour sa part, l’importance d’enseigner nationaux et étrangers. «Certaines fêtes locales ont aux journalistes les concepts avant d’aller enquêter disparu et d’autres sont en déperdition. Les sur le terrain. «L’idée qu’on voudrait développer agences de voyages mais aussi les médias ne les aujourd’hui c’est de chercher comment rendre les connaissent. Les médias peuvent influencer les espaces comme les musées et les parcs nationaux agences de voyages et les pouvoirs publics. attractifs pour les citoyens. Mais il faudra d’abord que ces médias soient Attirer l’attention aussi sur l’aspect technique informés», estime-t-elle. Les journalistes, quant à de l’animation dans les musées via l’utilisation des eux, ont insisté sur l’importance de faire un sondanouvelles technologies, la 3D par exemple», signage auprès des citoyens pour connaître leurs le Daou, soulignant qu’il s’agit de toucher et les attentes, leurs besoins et pouvoir concevoir les projournalistes et les citoyens qui sont d’éventuels duits qui leur correspondent. touristes ainsi que les pouvoirs publics. Le formaDes journalistes proposent égateur a évoqué, par lement la création de boîtes priailleurs, les fêtes vées dans l’événementiel spécialocales qui entrent LES JOURNALISTES ONT INSISTÉ lisées dans les animations toudans le cadre de SUR L’IMPORTANCE DE FAIRE ristiques dans les musées tandis l’animation tourisUN SONDAGE AUPRÈS DES CITOYENS que d’autres ont suggéré la créatique. «Les fêtes POUR CONNAÎTRE LEURS ATTENTES, tion de petits musées autour de locales sont un proLEURS BESOINS ET POUVOIR CONCEVOIR personnalités historiques. duit qui, s’il est bien LES PRODUITS QUI LEUR n F. B. pris en charge sur le CORRESPONDENT. ,, De notre envoyée spéciale : Farida Belkhiri DU DÉBUT JUIN AU 18 AOÛT, 4.3 MILLIONS D’ESTIVANTS ENREGISTRÉS SUR LES CÔTES DE SKIKDA sur la corniche de la commune de Flifla, qui accueille un bon nombre d’hôtels de luxe et des projets touristiques d’envergure. «Les autres ZET ne sont pas encore exploitées, car elles font toujours l’objet d’étude», signale Didji. Côté hébergement, la wilaya compte 6 sites de campings mais c’est la formule «chez l’habitant» qui prend de l’ampleur dans la région. Chose dont se réjouit le directeur de ,, l’Office du tourisme local, Ayadi, également guide touristique, précisant que grâce à cette formule, les capacités d’accueil ont augmenté d’une façon considérable. «Les hôtels à Skikda sont, soit des hôtels de luxe soit de basse gamme. Il n’y a pas de juste milieu, des infrastructures pour les bourses moyennes. La formule chez l’habitant compense ce manque et connaît un grand succès», précise-t-il. A ce propos, le directeur du tourisme et de l’artisanat déplore que la formule «chez l’habitant» ne se fasse pas en coordination avec les collectivités locales. Pour revenir aux touristes, Ayadi a signalé que les touristes nationaux viennent surtout du sud et de l’extrême sud du pays. Mais aussi des villes de l’intérieur comme Constantine et Sétif. «L’Office accompagne plusieurs groupes de touristes locaux depuis le début de la saison estivale», fait-il savoir. n F. B. romaines, est l’un des sites de la région le plus visité. Vestige de l’Antiquité et témoin de la présence romaine sur la rive sud de la Méditerranée, ce lieu, miroitant encore à travers ses dédales et ruines qui résistent toujours à l’usure du temps, l’histoire pluriséculaire de ce bout du littoral, se découvre telle une relique. Une œuvre qui captive et envoûte à nos jours ses hôtes. Comme un voyage dans le temps, on est vite happé et ce, dès qu’on franchit le seuil d’entrée, par le décor ambiant où la frontière entre la réalité et l’imagination disparaît comme par enchantement. Pour y accéder depuis la ville actuelle, on doit s’introduire dans la petite rue piétonnière qu’on repère facilement depuis la grande artère qui traverse Tipasa de bout en bout. Pour les adultes, le ticket d’entrée est à 80 DA et pour les enfants la moitié. Une fois la porte dépassée on se sent comme transportée dans une autre ère. Une époque lointaine où tout est façonné par la pierre. «C’est la première fois que je visite ces lieux. Je ne trouve pas de mots pour traduire ce que je ressens vraiment. On se sent tout petit devant la beauté de ses vestiges. Même tombant en ruine, elle dévoile tout le raffinement et le savoir-faire pointu des architectes de l’époque. Finalement nos aïeux n’ont rien à nous envier», témoigne un vacancier de Laghouat. En dépassant d’une encablure la porte d’entrée, on aperçoit une sorte d’amphithéâtre presque intact qui rappelle étrangement les arènes des gladiateurs. Tous ceux qui visitent le parc s’y attardent. «En voyant cette arène, et par reflexe, j’ai immédiatement pensé au film Gladiateur. C’est magnifique», confie une femme en compagnie de son mari et qui viennent juste de convoler en justes noces. Ils ont choisi Tipasa pour passer leur lune de miel. En s’enfonçant dans la ville antique, à travers un sentier bordé de vestiges, on découvre les ruines de plusieurs bâtisses et infrastructures de l’époque. Le théâtre, les temples ou l’emplacement du quartier des villas suscitent à la fois l’intérêt historique et l’émerveillement de découvrir des endroits paisibles joliment pavoisés par une flore invariablement caressée par la généreuse brise marine qui souffle du nord. La stèle qui commémore les Noces et son auteur Albert Camus est devenue un lieu de pèlerinage pour les nombreux visiteurs du parc, notamment les touristes. «L’emplacement de ce parc est idéal. Ombragé et donnant vers la mer, il laisse vraiment ses hôtes rêveurs. A chacune de mes visites à Tipasa, je dois faire un saut ici pour me ressourcer», observe une étudiante poétesse d’Alger. Et d’ajouter : «Je comprends parfaitement pourquoi Albert Camus a été envoûté par cet endroit paradisiaque». En famille ou en groupes d’amis, on est toujours bien accueilli dans cet écrin d’histoire serti de beauté. «J’ai bien profité de mon passage ici. J’ai pris énormément de photos. Et je compte les publier sur ma page facebook», indique un jeune de Bejaïa. «Notre devoir est de protéger cette page d’histoire. C’est un site unique qui doit non seulement être mis en valeur, mais aussi être préservé de toute agression pour que les générations futures en profitent comme on le fait maintenant», espère un visiteur. Comme lui, d’autres amoureux de l’archéologie émettent le même vœu. n Amirouche Lebbal L’ASSOCIATION TOUIZA VEILLE SUR L’HYGIÈNE DES LIEUX e drapeau de la Protection civile flottant dans le ciel est rouge, sur la plage de Boudouaou El Bahri, ce qui indique l’interdiction de la baignade. Les estivants présents sur les lieux ne se hasardent pas dans les eaux agitées de cette partie du littoral. Ils se sont contentés de se regrouper entre jeunes et entre familles pour admirer la grande bleue au loin. Sinon de jouer au ballon ou de parcourir la plage. Quelques enfants barbotent, sous l’œil vigilant de leurs parents, tout près du rivage jouant avec des vagues qui viennent jeter leurs dernières furies. Les éléments de la Protection civile sont présents… tranquilles. Cette désaffection n’est pas due seulement à l’interdiction de la baignade en cette journée ensoleillée et chaude. Au loin, l’eau est limpide, de près elle est noirâtre. Et pour cause : un égout se déverse dans la mer. Des odeurs nauséabondes se répandent dans les lieux mais apparemment cela n’importune guère les présents. Ils se prélassent sous les tentes louées auprès des concessionnaires de la L RELIZANE Manœuvre de simulation de la Protection civile de sauvetage et secours en cas de noyade éléments de la Protection civile de la Leswilaya de Relizane ont effectué, hier, une manœuvre de simulation de sauvetage, repêchage et secours de personnes noyées dans un barrage, a-t-on appris auprès de cette structure. Cet exercice suppose la noyade de deux personnes dans le barrage d'Essaâda, dans la commune de Sidi M'Hamed Benaouda (à 20 km à l'ouest de Relizane), ce qui a poussé à donner l'alerte aux éléments de la Protection civile qui sont intervenus avec une équipe de plongeurs munie de tous les moyens nécessaires pour le sauvetage. Une équipe de 13 plongeurs a été mobilisée pour cette manœuvre qui a duré près d’une heure, en plus des moyens humains et matériels telles que des ambulances équipées, et une équipe médicale de premiers secours, a indiqué à l’APS le chargé à la communication de la Protection civile, le sergent Abbas Kham Allah. Entrant dans le cadre de la mise en vigueur du Plan d’organisation de l’intervention des agents de la Protection civile pour les opérations d’extinction des feux, sauvetage et secours, cette manœuvre vise à expérimenter l'état de préparation des agents de la Protection civile pour divers incidents, a-t-on ajouté de même source. A noter que les agents de la Protection civile de Relizane ont effectué, jeudi dernier, une manœuvre de simulation pour maîtriser un feu dans la forêt Sidi Abdelkader, dans la commune d’El Matmar (12 km à l'ouest de Relizane), en coordination avec la Conservation des forêts. Quelque 52 éléments de la Protection civile de la brigade mobile y ont participé en plus de la mobilisation de 9 camions d'extinction et une ambulance équipée. plage. Plus loin, un dépôt d’ordures composé de tous les restes générés par les plagistes. Ce sont les 12 bénévoles de l’association nationale Touiza qui, tous les jours, de 8h jusqu’à midi, et ce, depuis le 9 août, ramassent les détritus laissés par les estivants. L’après-midi, à 13h, le camion de l’APC arrive sur les lieux pour l’enlèvement de ces amas. «Le point noir de cette action de nettoyage est l’éparpillement des couches-bébés dans tous les coins de la plage», se désole Brahim Mazari, l’animateur du groupe venu de Chlef. Les bouteilles vides délaissées par les estivants après s’être lavés les pieds à la sortie de la plage est un autre élément qui agace les bénévoles. La plage encore à l’état vierge n’attire pas la foule. Ceux qui l’ont choisie ont leur raison. «J’aime cette plage parce qu’il n’y a pas de rochers et la mer n’est pas profonde. A Corso où j’ai l’habitude d’aller, je me suis blessé à cause d’un rocher non visible», avoue un jeune venu d’Ouled Moussa. «L’endroit est beau, la plage est magnifique, c’est dommage qu’il y ait des eaux polluées qui passent en plein milieu», ajoute-t-il. Un groupe de femmes en compagnie d’une ribambelle d’enfants se dirige vers la plage avec des sacs remplis de nourriture. Elles sont venues de Reghaia par bus. «Contrairement aux plages de Reghaia, nous sommes plus tranquilles, il n’y a pas grand monde et nous passons inaperçues. La sécurité y est également et c’est l’essentiel», affirme l’une d’elle. Hamza, Brahim, Saïd, Nadir, Hassiba et tous les autres bénévoles de Touiza venus d’Ouargla, Bouira, Bejaïa, Djelfa, Alger, Constantine et Tizi Ouzou font de leur mieux pour veiller sur la propreté des lieux tout en prodiguant, à qui veut bien les écouter, des conseils sur les dangers du soleil, les risques de noyade, la salubrité de l’environnement… Dans cette plage laissée à l’abandon, il n’y a ni douches, ni toilettes, ni travailleurs saisonniers... A proximité, il n’y a ni cafés, ni restaurants, ni épiceries. Les dix locaux commerciaux faisant office de fast-foods sont tous fermés. La rouille des portes montre qu’ils sont fermés depuis bien longtemps. n Djamila C. Sur les traces de nos ancêtres croissant rouge algérien, le mouvement associatif fait partie de sa personne. «J’aime le travail humanitaire et je ne compte pas l’abandonner», dit-elle. association créée en 1989 participe, depuis, à la réa- Au cas où elle viendrait à se marier «j’essaierai de lisation de travaux d’intérêt général dans différentes convaincre mon partenaire de l’intérêt de l’action régions du pays. Mais, la période des vacances sco- humanitaire par tous les moyens». L’autre atelier assuré par les membres de Touiza laires et annuelles est réservée à un regroupement national où les adhérents de l’association peuvent se concerne les cours de rattrapage au profit des rencontrer, se connaitre et tisser des liens d’amitié. élèves des classes d’examens. Saïd Chebiri, le Ainsi, près de 80 volontaires issus des différentes directeur du centre de formation aux actions humarégions du pays se trouvent actuellement dans la nitaires de Boudouaou El Bahri fait appel à des wilaya de Boumerdés où ils sont répartis sur plu- enseignants volontaires pour dispenser des cours sieurs sites. On recense 22 volontaires sur chaque aux élèves ayant besoin de soutien scolaire. Ce site où des chantiers à caractère humanitaire et éco centre de 700 m2 a été édifié en 2006 grâce à un don culturel sont lancés. Au niveau de la commune de de l’Union Européenne après le séisme qu’a connu corso (quartier Benrahmoune) et en prévision de la la wilaya de Boumerdes en 2003. «A la fin des trarentrée scolaire, les volontaires en partenariat avec vaux, l’animateur de chaque atelier propose les cinq l’APC, ont refait la peinture à l’intérieur et l’exté- meilleurs volontaires qui suivront un stage en rieur d’une école primaire de 12 classes et du bloc décembre prochain pour devenir à leur tour animaadministratif comme ils ont œuvré à l’embellisse- teurs en prévision de la session de 2016», affirme ment du cadre environnemental en procédant au Nadir Hama. Les responsables de Touiza voient grand. Leur nettoyage et au désherbage de tous les espaces. Même la décoration intérieure n’a pas été négligée. ambition est la création d’un réseau national d’asLes élèves à leur rentrée seront certainement agréa- sociations en vue de la réalisation de projets d’enblement surpris par les modifications apportées à vergure. «Actuellement, il existe un réseau aléatoileur établissement. L’autre chantier colle lui aussi à re car l’assise n’est pas nationale et se limite à la wilaya d’Oran», fait encore savoir le SG de Touiza. l’actualité nationale. En effet, d’autres volontaires sillonnent actuelle- Parmi les grands projets de l’association : la prise ment la plage de Boudouaou El Bahri- délaissée par en charge du patrimoine immatériel dont la valoriles responsables locaux- pour la rendre plus ou sation des manuscrits à Adrar qui regorge de moins accueillante d’autant qu’elle reste toujours richesses ancestrales notamment dans le «fiqh» et fréquentée par quelques estivants malgré l’absence qui sont d’une valeur historique et scientifique cerde commodités. Outre le ramassage quotidien des taine. «Cette action permettra de mettre à la dispodétritus abandonnés par les plagistes, les bénévoles sition des chercheurs tous les documents mis en mènent en parallèle une campagne de sensibilisa- valeur», atteste Nadir Hama, ajoutant : «Touiza est tion au profit des vacanciers en leur prodiguant des une tradition ancestrale, elle appartient à nos conseils sur les dangers de la baignade, les risques ancêtres, nous la préservons et nous essayons de la de l’exposition prolongée au soleil, sur l’éducation répercuter au profit des générations montantes par un ancrage socioculturel environnementale et la «L’ENCADREMENT DE CES JEUNES devant les menaces de la préservation du littoral. VOLONTAIRES EST ASSURÉ PAR LA PROTECTION globalisation, il s’agit Pour Hassiba Slimani, CIVILE ET LE CROISSANT-ROUGE ALGÉRIEN», d’un ciment pour notre membre actif de l’assoA FAIT SAVOIR NADIR HAMA LE SECRÉTAIRE société». ciation et également GÉNÉRAL DE L’ASSOCIATION. n D. C. secouriste au sein du Touiza a ouvert plusieurs chantiers de travail, en cette période de vacances, inscrits Ldans’association le programme d’actions 2015-2016. Cette CULTURE 14 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 www.horizons.dz ENTRETIEN AVEC LE JOURNALISTE-ÉCRIVAIN, NOUREDDINE LOUHAL «POUR LA RENAISSANCE DE LA CASBAH, DEMAIN RESTE TOUJOURS À FAIRE» ENFANT ET GRAND AMOUREUX DE LA VIEILLE MÉDINA, Noureddine Louhal ne va pas de main morte pour mettre le doigt sur les véritables raisons qui ont conduit à la dégradation de ce haut lieu d’histoire et de culture. Entretien réalisé par Amine Goutali Journaliste-écrivain et par-dessus tout fils de la Casbah à qui vous avez dédié des récits intitulés «Chroniques algéroises, La Casbah», publiés aux éditions Anep en 2011, quel regard portez-vous aujourd’hui sur la vieille Médina ? La Casbah, ou ce qu’il en reste, dicte d’aller vite pour conserver ce qu’il y a encore à sauver. S’il en est une preuve d’une urgence à laquelle le beylik se doit d’y remédier sans délai, celle-ci est à chercher à la «houmat» (quartier) de BirDjebah, où les étais en bois peinent à contenir l’échoppe d’âami (tonton) Ahmed qui vendait autrefois les biscuits d’«El Qortas» (Les oublis) et les façades latérales de Dar du saint Sidi-Amar attenante à la «douera» (bâtisse) où fut tourné le film «Les enfants du soleil» de Mohamed Ifticène (1991). Autant d’images qui sont subtilisées au visiteur, du fait que l’«aïn» (fontaine) de Bir-Djebah ne figure pas sur l’itinéraire touristique préalablement tracé à partir de la rue Mohamed-Azzouzi, au boulevard de la victoire à Bab-Edjedid jusqu’aux somptueux palais de Zoudj-Aïoune dans la BasseCasbah, où tout n’est qu’illusions. Loin de moi l’idée de jouer au rabat-joie, mais le mieux est d’emprunter plutôt la «z’niqa» (venelle) des Frères-Racim (ex-rue du Chameau) afin de mieux évaluer l’étendue réelle des dégâts, notamment à l’impasse du Palmier à «Taht-Essour» (sous le rempart), où les douerate vacillent sous d’aléatoires appuis en bois. Pire encore, puisqu’au-delà de Sidi-Bouguedour, l’effondrement de «doueret» de l’îlot dit «Houanet Si-Abdellah» s’en ressent sur une tranche de vie de la Casbah. Que dire d’autre, sinon que le séisme du 1er août de l’an 2014 a fragilisé davantage la Casbah, particulièrement sur le périple touristique, où il y eut l’effondrement de deux douerate à l’impasse de l’Ours et à BirChebana (Khangat Chitane). C’est dire qu’il serait prétentieux de dresser un état des lieux dont la courbe est sans cesse croissante. MUSIQUE Classée patrimoine universel par l’Unesco en 1992 à Santa-Fe, «El-Djazaïr El Mahroussa» d’autrefois fait aujourd’hui l’objet d’un vaste plan de restauration mené par les pouvoirs publics en collaboration avec plusieurs partenaires étrangers. Croyez-vous à sa remise sur selle ? La mise en valeur de la Citadelle d’Alger, ou «Dar Essoltane», de Bab-Edjedid, qui date du XVIe siècle de l’époque ottomane, permet de déceler une lueur d’espoir, voire un champs de visibilité pour les travaux d’urgence qu’il y a lieu d’entreprendre en divers endroits répertoriés sur le plan du secteur sauvegardé, à l’instar de quatorze îlots, dont la Merrouge, Souk El-Djemâa, Amara-Ali, Sidi-Ramdane, Bab B’har ainsi que le café de la marine et Amar El Kama. Pour cela, l’urgence de l’heure est de permettre l’accès de ce type de chantiers spécifiques à la communauté universitaire, particulièrement pour les étudiants en archéologie et les artisans stagiaires. Ce n’est qu’à cette condition que l’on rehaussera le niveau de la formation dans le domaine de la restauration. Seulement, il y a loin de la coupe aux lèvres, du fait qu’aucune suite n’a résulté de l’appel d’offres pour le choix d’entreprises de réalisation lancé au lendemain-même des festivités de la Journée nationale de la Casbah. D’aucuns parmi les Casbadjis et le mouvement associatif de la Casbah s’inquiètent d’un temps aussi long consacré à l’analyse des offres et au choix de partenaires. Mais qu’à cela ne tienne, soyons tout de même confiants, car il y va de la pérennité de «Casbah nôtre». Que faut-il justement pour renouer les habitants avec leur vieux et prestigieux patrimoine culturel immatériel ? D’abord, le mieux est d’insuffler de la vie à ce bastion de l’esthétique, qui n’a nul autre pareil dans le monde, et d’inoculer la joie de vivre aux Casbadjis. Le Casbadji réfute la pitié d’une galerie de supposés esprits biens pensants, où l’on ne compte pas uniquement que les anciens qui ont à cœur la Casbah, mais toute une faune de «s’masria» (courtiers) qui n’ont d’yeux que pour le foncier. Pour ce faire, l’idéal est de «défolkloriser» cette cité séculaire pour qu’elle ne soit plus ce fonds de commerce porteur de logements, qui ne profite pas en réalité aux authentiques sans-logis, et de tendre une main salvatrice aux jeunots afin de les accompagner sur l’itinéraire de l’emploi artisanal de leurs aïeuls, qui était jadis source de création de richesse et de prospérité. Pour le reste, la sauvegarde du legs patrimonial immatériel s’en sortira grandi, car «B’net El Casbah», tout autant que leurs sœurs de l’Algérie profonde, ont la culture du patrimoine immatériel à cœur. Après plusieurs années de disette, le mythique café Malakoff a repris ses activités artistiques, comme au bon vieux temps, mais, pensez-vous que l’art en général, et la musique Chaâbi en particulier, aideraient la Casbah à renouer avec son illustre passé ? Il était temps qu’on illumine la galerie Malakoff qui est le cierge de la Casbah, même si l’on n’a plus les «F’nardji» d’antan, sommes-nous tentés de dire ! Peut-être bien que cela augure d’un essor culturel pour une Casbah qui s’est longtemps engluée dans la misère culturelle, au grand désarroi des Casbadjis férus du chaâbi en particulier et de l’art en général. Sachez toutefois que l’âme didactique du «Malakoff» hante de tout temps l’esprit des Casbadjis. J’en veux pour exemple l’afflux des visiteurs, d’ici et d’ailleurs, en ce lieu muséal qui témoigne de la culture de vivre de «Ness El-Casbah, et où planent les ombres de nos chers artistes disparus. Après avoir écrit «Chroniques algéroises, La Casbah» et «Les Jeux de notre enfance» (ndlr) prévoyez-vous d’autres publications dans le futur ? Entre les deux, il y a également l’ouvrage «Sauvons nos salles de cinéma», publié en 2013 aux éditions du Festival du film amazigh, dont M. Si El Hachemi Assad était le commissaire. Pour ce qui est des nouveautés, j’écris, en devoir d’une mémoire, pour les générations à venir et pour immortaliser aussi notre patrimoine immatériel et immémorial de notre belle Algérie. Pour le moment, j’ai une œuvre à l’état de manuscrit. Mais chut, je n’en dis pas plus, sinon que je réserve la primeur pour les lecteurs de Horizons. n A. G. LITTÉ RATURE DJAMEL LAROUSSI revisite son répertoire à Alger e chanteur et guitariste Djamel Laroussi a revisité sur scène les plus grands succès de son répertoire en compagnie Ld’une formation musicale locale regroupée le temps d’un concert animé, vendredi dernier au soir, au théâtre de verdure Laadi-Flici, à Alger. Se produisant dans le cadre des soirées artistiques «Layali Mezghenna», organisées par l’établissement Arts et culture de la Wilaya d’Alger, qui se déroulent depuis le 30 juillet dernier, Djamel Laroussi a joué devant un public de mélomanes, connaissant par cœur son répertoire mais très peu nombreux. Pour cette occasion, ce guitariste de renom a choisi de revisiter ses succès, tirés de ses albums sortis entre 2002 et 2007, en leur donnant une empreinte jazzy plus recherchée sur le plan de la composition et des solos à la guitare en plus d’avoir rassemblé plusieurs instruments, majoritairement des percussions, dans un clavier synthétiseur tenu pour l’occasion par Nour Cherkit. Aussi accompagné par le jeune Hafid à la batterie, Djamel Laroussi a mené cette scène comme un concert de free jazz se permettant des improvisations et des modifications claires sur les compositions de base tout en faisant plaisir à son auditoire dans une ambiance de concert privé. Inspirées de la musique châabi, «Nadim» et «Kifech hilti» ont été présentées sous un nouveau jour tout comme son plus grand succès «étoile filante». Djamel Laroussi a également repris des titres tirés de l’album «3 marabouts» comme «Hasna», «Bambara» ou «Ya karimo», dont la plupart sont inspirés du diwan ou contiennent des influences et des sonorités sahéliennes, mais toujours en mettant l’accent sur son jeu de guitare et les sons de synthèse. Véritable bête de scène, Djamel Laroussi a fait ses classes de grand musicien à la Haute école de musique de Cologne en Allemagne, où il a été le premier musicien africain admis, avant de jouer avec plusieurs formations algériennes puis entamer une carrière solo soldée par l’édition de quatre albums en moins de dix ans. Considéré aujourd’hui comme un des 50 meilleurs guitaristes gauchers au monde, Djamel Laroussi s’est également lancé dans la formation et production. Inaugurées le 30 juillet, «Layali Mezghenna» se poursuivront jusqu’au 29 août au théâtre de verdure du complexe Laadi-Flici. L’écrivaine Doris Lessing a été espionnée par les Britanniques omancière, rebelle, et… étroitement surveillée. Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007, a été espionnée R par les services secrets britanniques pendant près de vingt ans, de 1943 à 1964, en raison de ses convictions communistes et de son engagement contre le racisme. Dès 1943, la romancière avait attiré l’attention du MI6, le service du renseignement extérieur, lorsqu’elle se trouvait en Rhodésie du Sud, l’actuel Zimbabwe, à l’époque une colonie britannique. L’un des premiers mémos du dossier porte également sur les réunions du Left Book Club qu’elle animait avec son deuxième mari, Gottfried Lessing, un communiste allemand, à Salisbury, aujourd’hui Harare. «Dans un document du MI6 daté de 1952, il est dit d’elle qu’elle est «certainement pro communiste bien qu’il n’est pas certain qu’elle soit membre du parti (communiste britannique)». A son arrivée à Londres en 1949 l’écrivaine continue d’être dans le viseur des services secrets extérieurs, en particulier à cause de la visite qu’elle effectue en 1952 en Union Soviétique. Sa vie est passée au peigne fin : un rapport de janvier 1956, transmis au MI5 par une unité spéciale, souligne que «son appartement est fréquemment visité par des individus de diverses nationalités». D’après son dossier, il apparaît que les agents des services secrets n’ont pas pu déterminer à l’époque si elle était ou non membre du parti communiste britannique. En réalité, elle l’a été à partir de 1951 mais l’a quitté en 1956 lors de l’écrasement de la révolte hongroise. La surveillance se relâche cette même année, lorsque Doris Lessing rompt avec le Parti communiste pour protester contre l’intervention des forces soviétiques en Hongrie. Si elle est moins surveillée à partir de cette période, des pièces continuent tout de même à être versées à son dossier jusqu’en 1964. www.horizons-dz. CULTURE 15 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2014 THÉÂTRE LECTURE La pièce «LIQAÂ FI CIRTA» suscite émotion et admiration Trois nouvelles bibliothèques à Ouargla LA PIÈCE THÉÂTRALE «Liqaâ fi Cirta» (une rencontre à Cirta) du théâtre régional de Skikda présentée vendredi dernier au soir sur les planches du théâtre régional de Constantine (TRC) a suscité émotion et admiration du public par sa thématique liée à un pan de l’histoire de la capitale de la Numidie. Trois bibliothèques publiques ont été mises en service, jeudi dernier, à travers la commune de Sidi-Slimane (wilaya d’Ouargla). Inaugurées dans le cadre des festivités officielles célébrant la Journée nationale du moudjahid, ces nouvelles structures culturelles, d’une superficie de 200 à 300 m2, sont implantées au chef-lieu de la commune de Sidi-Slimane et les localités de Hrihira et Moggar. Une enveloppe globale de l’ordre de 34 millions de dinars, au titre du plan communal du développement (PCD), outre l’apport de la commune de Hassi Messaoud (solidarité intercommunale) et du Fonds des collectivités locales, a été allouée pour réaliser ces structures, selon les explications fournies par les responsables concernés. Ces bibliothèques publiques, qui disposent de salles de lecture et d’autres pour l’informatique et l’internet, sont dotées de quelque 900 titres englobant divers domaines du savoir, allant des livres scientifiques et littéraires, aux livres d’Histoire, de religion et de culture générale, ainsi que des ouvrages parascolaires et des livres pour enfants. n APS ise en scène par Azzedine Abbar sur un texte de Chahla Harkat, la représentation théâtrale, «Liqaa fi Cirta» aborde la vie de la princesse carthaginoise Sophonisbe, fille d’Hasdrubal Gisco qui s’est retrouvée au cœur des intrigues politiques, contrainte de choisir entre sa passion et sa patrie. Le rideau s’ouvre sur un palais de Carthage, où Sophonisbe, célèbre pour sa grâce et sa beauté, éprise de Massinissa le roi Numide a dû se résigner à épouser Syphax, l’autre roi numide, pour sceller l’alliance entre son père et Syphax qui s’est rangé du côté des Carthaginois, à la veille d’une énième guerre avec Rome, l’ennemie jurée de Carthage. Dans un jeu d’intérêts sans fin, Massinissa offre alors son soutien à Scipion, le général romain qui ne tarda pas à infliger une défaite cuisante à Carthage, au grand désarroi de Sophonisbe, campée par Dalila Nouar, qui craignait de subir le sort des vaincus et être emmenée à Rome, après la capture de Syphax, joué par Abderaouf Boufenez. Tantôt passionnée, tantôt patriote, par moment, animée par un sens politique aigu, la princesse fait face à un vrai dilemme et la proposition de Massinissa dont le rôle a été confié à Ahmed Azila Fethi, de l’épouser et devenir la reine de Cirta aiguise ses frayeurs. De scène en scène, dans un voyage intemporel, les acteurs se donnent la réplique et lancent une profonde réflexion sur le pourquoi des guerres, la soumission, le sacrifice et l’attrait du pouvoir où les intrigues politiques, les stratégies et les intérêts s’imbriquent et s’entre- M mêlent. Le rideau tombe quand Sophonisbe, qui ne pouvait pardonner à Massinissa d’avoir sacrifié Carthage, préféra la mort plutôt que de tomber aux mains de ses ennemis romains. Présentée en langue arabe classique, les douze comédiens qui ont interprété cette pièce ont réussi à capter l’attention des spectateurs dès la première scène et ont pu traduire sur les planches l’intensité dramatique et émotionnelle de l’œuvre. Après le spectacle, le metteur en scène a indiqué à l’APS que la pièce «Liqaâ fi Cirta» est un hymne à Constantine, soulignant que l’adaptation pour les planches d’un pan de l’histoire du l’antique Cirta est une «invitation» aux intellectuels pour se pencher davantage sur l’histoire de la ville bimillénaire et des personnages qui ont façonné sa destinée. Inscrite dans le cadre du programme du département théâtre de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», cette pièce du théâtre régional de Skikda dont la scénographie est signée Abderrahmane Zaâboubi, sera présentée, dans les jours qui viennent dans plusieurs wilayas, a-t-on noté. n APS Des troupes folkloriques pour animer les soirées par la Direction de la culture de la wilaya dans le cadre de l’animation culturelle estivale. Ces troupes, représentant les wilayas de Ghardaïa, Sidi Bel Abbès, Bejaïa, Batna, Tamanrasset, Biskra et Jijel, prennent part à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’au 23 août, ont indiqué les organisateurs. Au programme, figurent notamment des expositions de livres et de produits artisanaux et des soirées musicales devant avoir lieu au niveau de plusieurs sites de la ville et de la maison de la culture OmarOussedik. Cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de l’animation estivale, sera également marquée par la tenue du 2e Salon euro-méditerranéen des arts plastiques auquel prennent part des artistes de sept pays du Bassin méditerranéen (France, Espagne, Portugal, Italie, Liban, Tunisie, Egypte) ainsi qu’une pléiade de peintres algériens. Ce rendez-vous culturel, mis sur pied par la Direction de la culture de la wilaya et une association locale, permettra au grand public de découvrir la richesse et la diversité des arts plastiques d’un pays à un autre et d’une ville à une autre, ainsi que l’échange d’expériences entre les artistes. n APS INÈS FARAH RACHEDI tableaux dans un lieu d'exposition inhabituel, un snack-café, au nom prédestiné «Dar d’arts», à Oran. La jeune Inès Farah a toute d'une grande. Elle vient de s'inscrire à la faculté de médecine d'Oran avec un bac maths, décroché avec la mention «très bien», pour faire un métier mais aussi reprendre ses pinceaux afin de cultiver sa passion, élargir d'autres horizons et techniques pour trouver sa voie... picturale. Sa passion consiste à jouer avec les couleurs, la texture et les effets de relief. Bref, peindre tout simplement. Les tableaux exposés dans ce lieu convivial où l'on peut siroter un café, savourer un déjeuner, lire un livre, prendre du bon temps et se détendre, sous l’œil vigilant et presque maternel des deux «gardiennes du temple» Amina et Leïla. Les œuvres d’Inès sont un mélange de tous les genres : de l’abstrait, de l’art déco, de l’art naïf mais aussi des reprises d’affiches des années 20 avec une touche personnelle et un apport distinctif. À 18 ans, cette passionnée de l’art pictural est à sa 3e exposition. Un parcours plutôt mage à Khaled al-Assaâd, ancien directeur du site syrien de Palmyre, décapité par Daesh, a annoncé le ministre de la Culture. Agé de 82 ans, Assaad, chef des antiquités de Palmyre de 1963 à 2003, a été exécuté par des jihadistes, mardi dernier, dans cette ville antique de la province de Homs (centre). «J’ai entendu l’appel de Piero Fassino (le maire de Turin, qui a pris cette initiative dans sa ville) et de l’Anci (Association nationale des communes d’Italie) : les drapeaux seront en berne dans tous les musées et les lieux de culture dépendants de l’Etat, pour rendre hommage à Khaled al-Assaâd», a annoncé le ministre, Dario Franceschini, sur twitter. Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a, quant à lui, fait savoir également sur twitter que toutes les «fêtes de l’Unité», organisées jeudi soir par son parti (PD, centre gauche), seraient dédiées à la mémoire de l’archéologue. «Ne pas céder face à la barbarie, jamais», a ajouté Renzi. L’Unesco, la France et les EtatsUnis ont dénoncé, mercredi dernier, un meurtre «brutal» perpétré par des «barbares». Des images montrant le corps d’Assaâd accroché à un poteau, la tête coupée sur le sol, ont circulé sur des sites jihadistes. Une pancarte attachée au corps accuse l’archéologue d’être un partisan du régime de Bachar al-Assad, parce qu’il a représenté la Syrie à des conférences à l’étranger, et d’avoir été le directeur des «idoles» à Palmyre. Selon l’ONU, plus de 300 sites historiques syriens ont été endommagés, détruits ou pillés au cours du conflit qui a débuté en 2011. PEI NTU RE Une jeune artiste en quête d'une voie picturale a jeune artiste peintre, Inès Farah Rachedi, présente, depuis mardi Ldernier, une douzaine de ses Drapeaux en berne dans les musées italiens es drapeaux étaient en berne, jeudi dernier, dans les musées Lpublics de la péninsule, en hom- «JIJEL EN FÊTE» lusieurs troupes folkloriques participent, depuis jeudi dernier, à Jijel, P aux festivités «Jijel en fête» initiées EXÉCUTION DE L’ANCIEN DIRECTEUR DU SITE SYRIEN DE PALMYRE riche malgré un break de trois années, à cause des études. «Depuis mon jeune âge, je faisais des petits dessins. Mon grand frère et ma grande sœur suivaient des cours de dessin chez une artiste peintre. Mais c’est avec l’artiste Malika Lakhdari que j’avais appris, à 10 ans, à mélanger les couleurs, à apprendre à peindre, à surtout m’exprimer», raconte Inès avec bonheur. «A 13 ans, j’ai fait ma première exposition à Alger. Une année plus tard, j’ai organisé une autre exposition au siège de la Direction de la culture de la wilaya d’Oran», enchaîne-t-elle. Inès avoue avoir comme artiste peintre préféré un classique, Goustav Klimt, un peintre autrichien, une référence, connu pour avoir contribué, durant le début du siècle dernier, à créer un nouveau courant dit le «classicisme». L’exposition, qui durera une semaine, permettra à cette artiste d’aller à la rencontre du public, d’affronter les critiques et de recueillir les remarques. Autant d’indices qui montrent que ses tableaux ne laissent point indifférents. n APS «Non au terrorisme routier», thème d’un concours national de dessin nouvelle édition du concours national de dessins d’enfants U«Nonesera lancée le 1 septembre à partir d’O ran, sous le thème n au er terrorisme routier», a-t-on appris des organisateurs. Cette épreuve artistique, initiée avec le soutien du ministère de la Culture, a pour objectif de «promou voir herbe parmi les élèves des quatre coin les jeunes talents en s du pays», a précisé Nasreddine Bentayeb, président de l’association locale «Le Libre Pinceau». Le concours s’étend jusqu’au 15 octobre prochain et sera suivi de la sélection, par un jury de professionnels des beaux arts, des meilleures œuvres qui seront dévoilées ultérieurement, lors d’un salon national de la peinture d’enfants. En plus de l’objectif d’inculquer la passion des arts chez les jeunes, cette manifestation se veut également, de par le sujet retenu, «une contribution aux actio ns portance du respect du code de la routde sensibilisation à l’imPlus de 15.000 élèves des quatre coin e», a indiqué Bentayeb. s aux concours initiés depuis 2001, annédu pays ont déjà pris part e de création de l’association «Le Libre Pinceau» qui anime également des ateliers d’initiation et de perfectionnement. Les précédents salons avaient permis aux jeunes talents d’aborde r une variété de thèmes, dont «l’environnement», «l’eau» et «les technologies de l’information et de la communication». «Les sym boles culturels islamiques» (en marge de la manifestation inter nati de la culture islamique 2011»), et «Le onale «Tlemcen, capitale Prix de la Liberté» (2012, à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance) figurent aussi parm i les sujets traités. n APS www.horizons.dz S DÉTENTE 17 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 Mo u d o k u Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. M o t s t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. G f l é c h é s rille 1 M u e t t e 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I II III IV V VI VII VIII IX X VERTICALEMENT I- Procédé de fixation de l’assiette d’un prélèvement II- Evêché. Palladium. III- Nœud. Conductrices de baudets. IV- Dieu égyptien. Lentille. V- Danger. Imperfection. VI- Poinçons. Tableau de maître. VII- Mot d’enfant. Singe. VIII- Demoiselle. En passant par. Copulative. IX- Maîtresse de Zeus. Arbuste épineux. X- Ville allemande. Possessif. 1- Maladie qui n’est pas la conséquence d’une autre. 2- Livre de prières. Cyclade. 3- Fleuve d’Europe. Impératrice d’Orient. 4- Instrument de musique. Note. 5- Propre à la vieillesse. Particule allemande. 6- Déesse de Thèbes. Qui ne présente aucune pathologie. 7- Cheville de golf. Doigté. 8- Souveraine. Voyelles. 9- Pièce qui sert de couvercle. 10- Piège. Collège anglais. D U Grille muette J O U R … S O L U T I O N S Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S HORIZONTALEMENT J O U R … www.horizons.dz CONTRIBUTION 19 HORIZONS •Dimanche 23 Août 2015 CIRCULATION AUTOMOBILE AU SUD DU PAYS LES ROUTES À TRAVERS LE SABLE L tiers respectent scrupuleusement une discipline en matière de déplacement à travers les sables. Par leur «modus operandi» très strict, leurs gestes relèvent de la coutume, qui caractérise leur dur travail. Tous, sans exception, ne prennent la route qu’une ou deux heures après la levée du soleil, grisés par la fraîcheur du matin, et rouleront, ainsi, pour marquer une courte halte, afin de se rafraîchir et reprendre des forces en sirotant du thé. Lorsque le soleil atteint le zénith, les routiers choisissent un endroit ombragé pour s’arrêter, car les rayons du soleil deviennent comme ces sortes d’aiguillons anesthésiants. C’est le moment choisi par certains chauffeurs pour prendre la route, sous le prétexte que la circulation, à ce moment de la journée est moins dense, alors que les effets de la chaleur torride de l’aprèsmidi obligent au repos. Même les animaux se réfugient à l’ombre des acacias et autres lieux offrant de l’ombre et un peu de fraîcheur. Seul le criquet défie Dame Naturel en brisant de son cri strident, le silence de l’espace. Les routiers, ces chevronnés, renouent aux environs de 17 heures avec la route et plus généralement la piste, pour ne s’arrêter qu’après l’appel à la prière de maghreb, soit une fin de journée durant laquelle leur «mécanique» a «avalé» des kilomètres et des kilomètres de bitume, ou de pistes par endroits chaotiques et parfois formées de «tôles ondulées», mettant à rude épreuve l’organisme humain. Traverser le Tanezrouft, à partir d’Adrar, d’In Salah ou de Tamanrasset, comme point de départ, soit une distance de plus de 1.000 kilomètres, en direction de Timiaouine ou de Bordj Badji Mokhtar, n’est par chose aisée et de tout repos. Quant aux routiers, ils évoluent dans leur domaine, et sont d’une rationalité de métronome ne laissant rien au hasard afin d’éviter toute nuisance à leur encontre, car les pannes mécaniques sont réparées grâce à l’esprit de corps qui anime les hommes de cette corporation et à leur entraide mutuelle. Il s’agit, également, de faire parvenir, sans encombre, le chargement destiné aux populations de ces ,, LA CIRCULATION AUTOMOBILE À TRAVERS LE RÉSEAU DE COMMUNICATION routière du pays a enregistré une nette évolution en matière de densité et de flux de véhicules tous types confondus. Des zones situées à l’extrême est du pays pour atteindre celles de l’ouest, et des régions nord à celles de l’extrême sud, limitrophes du Niger, du Mali, du Tchad, de la Libye, de la Mauritanie et du Sahara occidental, une armada de mastodontes des routes sillonne les voies de communication, dans un incessant ballet, où se croisent, dans une sorte de carrousel, berlines et camions de gros tonnages. Ces derniers acheminent des villes portuaires, biens et équipements vers Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, Djanet, In Amennas, Deb Deb, Timiaouine, Tindouf, Merkala, Hassi Mounir, Gara Djibilet, Chenichen et autres. ’activité automobile dans le sud du pays traduit la nette évolution enregistrée dans l’ensemble des secteurs économiques, outre l’aisance dans le mouvement des déplacements des citoyens, au moyen de leur véhicule personnel ou à bord de bus de transport public, reliant les grandes villes, sans tenir compte des distances. Cependant, le seul handicap, qui vient assombrir ce climat créé par ce va-et-vient, demeure les accidents de la route qui endeuillent les familles et provoquent des lésions irréversibles chez certains voyageurs. Il reste que ces accidents de la circulation routière ne sont pas engendrés par l’état des routes beaucoup plus que par le comportement des automobilistes qui ne respectent pas les consignes les plus élémentaires lorsqu’il s’agit de prendre la route. Si l’on prend, à titre d’exemple, l’itinéraire reliant In Salah à Tamanrasset, soit une distance de 700 km, le conducteur doit impérativement et nécessairement respecter une ligne de conduite envers lui-même et les autres usagers de la route. D’ailleurs, la principale cause des accidents sur cet important axe est le manque de sommeil. Veillant à une heure très avancée de la nuit, «notre» chauffeur ne dispose que de trois heures au plus de repos récupérateur, avant «d’enfourcher» son véhicule et mettre le cap vers sa destination. Mais au fur et à mesure que les kilomètres «s’égrènent», sa concentration «s’effiloche», son énergie «s’évapore», le flux réflexe «s’estompe» et finit par être envahi par les irrésistibles «bras de Morphée». L’autre effet létal de la route trouve son origine dans l’excès de vitesse qui entraîne la perte de contrôle de son véhicule, car nombre d’imprévus surgissent, le long de cette voie de communication. Outre les panneaux de signalisation, la pondération, la rigueur, le calme et la sérénité doivent constituer les atouts majeurs du chauffeur, qui doit surtout ne pas se départir de son sens de l’endurance, afin de dominer ses gestes et ne pas flancher face au stress. Le conducteur, qui plus est se déplace avec des membres de sa famille ou des amis, doit se fixer une limite de vitesse, propre à lui, qui lui permettra de gérer son «environnement» qui varie en fonction de l’espace que présente la route, qui ne peut être uniforme et standard. A titre d’exemple, l’attention doit être soutenue, lorsque l’on traverse les gorges de l’Arrak, aux contours sinueux et encastrées entre d’énormes parois rocheuses. Si «les dos d’ânes» ne figurent pas sur la «feuille de route», un banc de sable pourrait former un obstacle imprévu, prenant au dépourvu le chauffeur, obligé, alors de réagir dans l’urgence pour éviter un dérapage, cependant, dans les deux cas, la manœuvre est dangereuse. Mais il y a lieu de souligner que les vieux rou- SI «LES DOS D’ÂNES» NE FIGURENT PAS SUR LA «FEUILLE DE ROUTE», UN BANC DE SABLE POURRAIT FORMER UN OBSTACLE IMPRÉVU, PRENANT AU DÉPOURVU LE CHAUFFEUR, OBLIGÉ ALORS DE RÉAGIR DANS L’URGENCE POUR ÉVITER UN DÉRAPAGE. ,, zones frontalières, en bon état. Rouler la nuit est dangereux dans la mesure où l’on peut être surpris par la présence inattendue d’un quelconque animal égaré ou d’une meute de chiens prédateurs. N’oublions pas que le site du Hoggar est un parc naturel classé patrimoine mondial. Cette réserve compte des spécimens rares d’animaux sauvages, à l’exemple du guépard. Les accidents de la route dans ces contrées posent un problème d’une grande acuité, à savoir l’évacuation des blessés sur de très longues distances, à bord de véhicules ou d’ambulances, ces dernières, loin d’être médicalisées. Outre, vers les grands centres hospitaliers du pays, qui ne résout, et de loin, la question. Car comment transférer un malade dans un état comateux à bord d’un avion de ligne ? C’est dans ce contexte propre qu’apparaît l’importance que revêt le service civil de médecine, vu le déficit flagrant dont souffre ce secteur en matière de couverture de santé, surtout que le séjour dans ces régions représente une période propice permettant au jeune médecin d’acquérir une somme d’expérience et une valeur-ajoutée à sa pratique de l’acte médicinal. Aujourd’hui, la prévention routière doit être suivie par un inlassable travail de sensibilisation de l’ensemble des usagers de la route. Les stations de radio périphériques ou de proximité doivent consacrer, cinq minutes de chaque heure d’émission, pour s’adresser directement aux conducteurs et aux personnes les accompagnant afin de leur rappeler que si l’homme est infaillible, l’engin mécanique l’est tout autant. Le conducteur doit faire preuve d’une discipline intrinsèque, en sus du code commun réglementant la circulation routière. Il doit se dissuader de toute attitude de défi, en évitant toute manœuvre de dépassement inopportune, de camions de gros tonnages. Certains «écervelés» ne trouvent pas mieux de doubler qu’au moment même où une procession de camions semi-remorques croisant des engins de même type se déporte sur l’extrémité de la chaussée soulevant un brouillard de poussière de sable, provoquant un écran, obstruant toute visibilité, pour naviguer dans une totale obscurité, entraînant dans ce sillage, le véhicule talonnant la voiture qui le précède. Dans certains de ces cas, le conducteur vient directement s’encastrer sous un poids lourd tombé en panne, et garé sur le bas-côté de la route. La route se doit d’être un espace de communication et de convivialité. Le respect d’autrui doit être le leitmotiv de chaque conducteur. Ce dernier doit positiver, à chaque instant, l’attitude de son vis-à-vis. Quant aux énergumènes de la route, le proverbe béninois convient bien à leur comportement, car «quelle que soit la longueur du jet de l’urine, les dernières gouttes retombent toujours entre les cuisses». n Belkacem Louafi LES COURSES À EL EULMA CHEVAL DU JOUR 5-Sabil el Kheir COUP SURPLACÉ 12-Aziz el Ain L’OUTSIDER DU CHARME 8-Mousska HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 APTITUDE Tous les concurrents FORME 3-Akiyda D’Alger 4-Meskia 5-Sabil El Kheir (0) 6-Oualfasa 8-Moussika 9-Chebahe Mhareche (0) 12-Aziz El Ain 14-Oujda 21 CAGNOTTE AU PARI QUINTE n Y.S. SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL DIMANCHE 23 AOÛT 2015 QUARTÉ-QUINTÉ PROPRIÉTAIRES 16H00 PRIX : RAWDHA ARABE N.E.E EN ALGERIE 310.000 DA l 1.300 MÈTRES N° CHEVAUX JOCKEYS PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS T.Dilmi 01 Ramz El Ouifak (0) M.Hareche 57 01 F.Doukhi Possible M.Mansouri 02 Fen M’hareche (0) B.Gacem 57 06 B.Gacem A Reprendre S.Berrah 03 Akiyda D’Alger B.Berrah 56 05 F.Doukhi Du métier M.Larbi 04 Meskia Ab.Attallah 55.5 03 Ab.Kara Trouble fête Ab.Rahmani 05 Sabil El Kheir (0) S.Benyettou 55 10 S.Attallah Belle chance Al.Kouaouci 06 Oualfasa A.Kouaouci 55 02 A.Kouaouci Des moyens A.Bouterfa 07 Rafik El Hayet K.Latteli 55 13 K.Latteli Pas évident Ml.Zaaboub 08 Moussika T.Lazreg 54 09 S.Attallah Bien montée O.Chebbah 53 11 O.Chebbah Attention Ni.Trad 53 08 F.Doukhi Capable de rachat 53 12 R.Khaldi 09 Chebahe Mhareche (0) S.Berrah 10 Maghreb De Chebli A.Hamza 11 Hidaygo De Chebli A.Salhi Ab.Doukhi 12 Aziz El Aïn Jj.Ch.Attallah N.Felkaoui 13 Tandania T.Hamza 14 Oujda 52.5 04 Ap.A.Hamidi 51.5 07 Ap.A.Djebbar 51.5 14 T.Hamza Outsider M.Zaaboub Peut gagner S.Attallah Sur sa valeur MEILLEURES CHANCES TURF MEILLEURES PERFS 12-Aziz El Ain 3-Akiyda D’Alger 2-Fen M’hareche (0) 1-Ramz El Ouifak (0) 13-Tandania 5-Sabil El Kheir (0) CLASSE 12-Aziz El Ain 5-Sabil El Kheir (0) 2-Fen M’hareche (0) 3-Akiyda D’alger 6-Oualfasa 13-Tandania CONCLUSION 12-Aziz El Ain 5-Sabil El Kheir (0) 2-Fen M’hareche (0) 6-Oualfasa 3-Akiyda D’Alger 13-Tandania 1-Ramz El Ouifak (0) T.Hamza Bel engagement (0) : Chevaux portant des œillères QUARTÉ-QUINTESCOPE EL EULMA U 12-5-6-X-8 12-Aziz El Ain / 5-Sabil El Kheir (0) / 14-Oujda / 3-Akiyda D’Alger / 6-Oualfasa / 10-Maghreb De Chebli / 2-Fen M’hareche (0) En H.S : 12-5-14-3-X LE PRONOSTIC VÉRITÉ ne belle cagnotte sera mise en jeu ce Dimanche à l’hippodrome Bazer Sakhra d’El Eulma dans l’épreuve réservée au pari Quinté où il y aura quatorze coursiers de race Arabe Nés et Elevés en Algérie qui prendront part au prix Rawdha. Une épreuve réservée aux poulains de 3ans et plus et qui devrait tenir toutes ses promesses avec au bout du parcours certainement un rapport mirobolant dont rêvent tous nos amis turfistes, comme cela a été le cas pour le super Quinté de Mardi dernier, à l’hippodrome Kaïd Ahmed de Tiaret qui a affiché la coquette somme de 90 millions de centimes. Et cela risque de se reproduire ce Dimanche car, de par la composante de l’épreuve du jour, il risque d’y avoir une arrivée explosive au sprint final. C’est évidemment le profil du parcours retenu qui peut être à l’origine de ce contexte incertain. Il faut reconnaître que cette course support au pari Quarté et Quinté reste difficile à déchiffrer afin de déterminer le cinq gagnant, ce qui, il faut l’admettre, n’est pas sans difficultés car, de par le nombre assez important de partants où il faudra gérer de manière intelligente sa course, des outsiders qui donnent l’impression de se chercher peuvent pointer à l’arrivée sans crier gare. C’est pourquoi il faudra accorder la primauté aux chevaux qui se sont déjà illustrés dans des lots similaires, voire plus relevés que celui qui nous intéresse, à l’image du jeune pensionnaire de 3ans, Aziz El Aïn, de l’écurie Ab.Doukhi, piloté par le talentueux jeune jockey Ch.Attallah, au coefficient de réussite les plus élevés dans les épreuves à caractère, et entraîné par l’efficace M. Zaaboub, et qui reste sur de très bons résultats, qui, dans ce lot à sa portée, ne devrait pas logiquement rencontrer de grandes difficultés afin de tenter d’accéder à la plus haute marche du podium. Il devrait cette fois-ci se distinguer victorieusement car, vu le caractère d’ouverture de l’épreuve du jour, il constituera à mon humble avis le cheval de base de ce pari mutuel qui s’adresse aux chevaux de 3 ans et plus Arabe Nés et Elevés en Algérie n’ayant pas gagné une course depuis le 01/01/2015, à ce jour. Poids 3 ans 50 kgs, 4 ans 51 kgs, 5 ans et plus 53 kgs. Surcharge de 1 kg par tranche de 50.000 DA cumulée en places depuis la même date d’effet de la condition à ce jour. Derrière mon favori somme toute logique, il faudra ratisser large car des surprises sur la distance du jour ne sont pas à écarter à l’issue finale. LE CHAMP «F» SPÉCULATIF 1- Ramz el Ouifak: Il vient d’échouer à plusieurs reprises, mais il serait imprudent de négliger ses chances, car bien placé de par les conditions de la course du jour, il reste en mesure de se racheter en bon rang à l’arrivée. 2- Fen M’haréche: Il a foncièrement déçu lors de sa dernière sortie ou il a terminé avant dernier sur mètres, retrouvant cette fois un parcours qui n’est pas pour lui déplaire, il devrait redresser l’échine. 3-Akiyda d’Alger: Jument de bonne qualité qui donne toujours le meilleur d’elle-même à chaque sortie, elle fera partie des chevaux les plus en vue de l’épreuve du jour. 4-Meskia: Elle vient de se placer à deux reprises sur des parcours de vitesse, reconduite après coup, elle mettra à profit sa forme affichée et l’efficacité de Ab. Attallah pour continuer sur sa lancée. 5- Sabil el Kheir: ce pensionnaire de l’efficace entraîneur S. Attallah, dont les intérêts ont été confiés au grand jockey S. Benyettou, visera à n’en pas douter une belle place à l’arrivée, voire même mettre tout ce beau monde d’accord car il reste sur une belle tentative. 6- Oualfasa: Revenant progressivement à son meilleur niveau, cette jument de qualité, qui vient de bien se comporter lors de son dernier essai, aura à n’en pas douter une belle carte à jouer au sprint final. 7- Rafik el Hayet: Restant sur une longue série d’échecs, sa tâche s’annonce encore une fois des plus délicates à ce niveau. 8- Mousska: Elle vient de terminer quatrième sur 1.200 mètres, reconduite après coup sous la houlette du grand jockey T. Lazreg, elle peut venir conclure avec les premiers à l’arrivée cette fois encore. 9-Chebahe Mharéche: Ce transfuge de Tiaret vient de surprendre tout ce beau monde en se plaçant, contre toute attente, troisième sur 1.100 mètres à sa dernière sortie, ignorant encore ses vraies limites, il peut continuer sa belle remontée. 10-Maghreb de Chebli: Il semble marquer le pas comme le montrent ses derniers essais, mais pour peu qu’il retrouve une partie de ses moyens, alors il peut faire très mal à l’arrivée. 11-Hidaygo de Chebli: Ses dernières courses l’ont montré à la peine, cependant il serait imprudent de négliger ses chances car, si l’on se réfère à ses excellents débuts, il ne devrait pas se montrer ridicule dans cette épreuve. 12-Aziz el Aïn: Il vient de se placer deuxième sur une distance similaire à celle du jour, ce qui le positionne comme un sérieux candidat pour remporter cette épreuve, surtout qu’il est bien placé de par les conditions de la course. 13-Tandania: Il est vrai que ses deux dernières sorties n’incitent guère à l’optimisme, mais pour peu qu’elle répète ses valeurs du meeting du printemps passé, alors elle peut se racheter aisément à l’arrivée. 14-Oujda: Elle vient de terminer 2e sur 1.300 mètres, reconduite après coup, elle n’aura qu’à (répéter et sa place ne fera aucun doute à l’arrivée. Faites vos jeux Nombre de chevaux désignés 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 Simple Total 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1.100 DA 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1.050 DA 1.680 DA 2.520 DA 3.600 DA 4.950 DA 6.600 DA Simple Total 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1.050 DA 1.650 DA 2.475 DA 120 DA 600 DA 1.080 DA 4.200 DA Simple 10 DA 30 DA 105 DA Total 600 DA 3.600 DA 280 DA 12.600 DA 15.120 DA 630 DA 33.600 DA 25.200 DA 1.260 DA 39.600 DA 2.310 DA 59.400 DA 3.960 DA 8.400 DA 75.600 DA 151.200 DA R S P S O T Tous les 22 MONDIAUX-2015 ATHLÉTISME L’ERYTHRÉEN GHEBRESLASSIE REMPORTE LE MARATHON L’ERYTHRÉEN GHIRMAY GHEBRESLASSIE a lancé les 15e Mondiaux d’athlétisme en dominant l’épreuve d’ouverture du marathon, hier à Pékin, où les principaux favoris ont échoué dans la chaleur. hebreslassie - une timide moustache soulignant son visage ascétique - a marqué les esprits en devenant à 19 ans le plus jeune vainqueur des Mondiaux au marathon. L’Erythréen en était à son 4e (bien 4e) marathon. Pour son baptême du feu, en 2014 à Chicago, il avait terminé 6e après avoir emmené les ténors jusqu’au 35e km sur des bases de 2 heures 04 minutes. Cette fois c’est bien lui qui a pris en main le drapeau de sa nation à l’entrée du Nid d’oiseau, déjà bien garni. «Mes parents voulaient faire de moi un brillant étudiant, et moi je voulais devenir un grand athlète», a expliqué l’Erythréen, qui porte à une lettre près le patronyme du célèbre Ethiopien Hailé Gebreselassie, double champion olympique du 10.000 m (1996/2000). Sous la chaleur, l’armada kényane, avec notamment Dennis Kimetto, détenteur du record du monde (2h02:57), s’est dissoute au long des 42,195 km. Kimetto a d’ailleurs abandonné. Pour le reste, les grands noms ont honoré leur statut lors de la matinée inaugurale. Notamment le Kényan, David Rudisha, qui veut reconquérir la couronne du 800 m. «Ma blessure est réglée, mon corps est ok. Je sais que ça va être difficile, mais je sens que ma puissance est de retour», a affirmé le champion olympique et G CIO-IAAF e président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach, a Laffirmé la volonté commune de «tout faire en notre pouvoir pour protéger les athlètes propres (contre le dopage)», à l’issue d’une réunion avec la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), vendredi à Pékin. La rencontre entre le Conseil de l’IAAF et le TENNIS McEnroe, 56 ans, pense qu’il battrait Serena Williams 56 ans, l’ancien n°1 monA dial, vainqueur de sept titres du Grand Chelem, pense pouvoir battre Serena Williams, l’actuelle meilleure joueuse du monde. De passage mercredi dernier à «Jimmy Kimmel Live!», talk-show de la télévision américaine, «Big Mac» a fait cette confidence. «Mes filles sont ici. Elles croient sûrement que je perdrais contre Serena. Moi, je pense que je pourrais la battre», a-t-il lancé. Serena Williams, 33 ans, n°1 mondiale, est en lice cette année pour le Grand Chelem puisqu’elle a triomphé à l’Open d’Australie, à Roland-Garros et à Wimbledon. Si elle gagne l’US Open (31 août - 13 septembre), elle réalisera une performance réussie pour la dernière fois par Steffi Graf en 1988. Il s’agirait de son 22e titre en Grand Chelem, un record détenu par l’Allemande. «Elle aurait beaucoup à perdre contre un vieux comme moi ! J’aurais aussi beaucoup à perdre parce que si je m’incline contre une femme, je ne pourrai plus mettre les pieds dans un vestiaire pour hommes au cours des 15 prochaines années et possiblement pour le reste de ma vie !», a plaisanté McEnroe. Bach veut tout faire pour protéger les athlètes propres comité exécutif du CIO est «une tradition de longue date» à la veille des Mondiaux d’athlétisme, dont la 15e édition débute samedi à Pékin, a rappelé M. Bach. Inévitablement, alors que le premier sport olympique est attaqué sur le front du dopage, MM Bach et Lamine Diack, président sortant de l’IAAF, ont été interrogés principalement sur ce thème lors de la conférence de presse. «Il est trop tôt pour spéculer sur les élements (d’analyses) d’avant 2009 et l’introduction du passeport biologique. Aucun de ces tests ne peut servir de preuve de dopage, mais seulement d’indication. Au sujet de ces allégations (de dopage), nous avons ausi entendu les explications de l’Agence mondiale antidopage (AMA), et nous attendons EMIRATS ARABES UNIS Maradona va ouvrir son Diego Café ette fois le projet est lancé, Diego Maradona va ouvrir son Diego Café. C’est un projet vieux de six ans, qui va se concrétiser au mois de septembre, à l’ouverture du premier restaurant. Comme avec Diego Maradona, tout paraît toujours compliqué, en 2009, le Pibe de Oro avait annoncé l’ouverture imminente d’un Maradona Sports Café à Abu Dhabi, capitale des Emirats arabes unis. Sauf qu’il n’en a jamais rien été. Six ans plus tard, donc, l’idée a refait surface mais cette fois, plus rien ne devrait s’y opposer puisque l’exidole du foot argentin a désormais un lieu, un nouveau nom à son restaurant, le Diego Café et une spécialité : les pizzas. Selon El Cronista en Argentine, Diego Maradona souhaite faire de cet établissement le premier d’une chaîne qu’il imagine calquée sur le modèle des Hard Rock Café. Le Diego Café aura pour thème évident le football avec des couleurs chatoyantes rappelant pour beaucoup le Boca Juniors. Répliques de trophées et portraits d’illustres joueurs serviront au décor. C détenteur du record du monde (1:40.91). L’Ethiopienne, Genzebe Dibaba, a réalisé le meilleur chrono (4:02.59) des séries du 1.500 m, distance sur laquelle elle vient de battre le record du monde (3.50:07). La soeur cadette de Tirunesh a encore une longue route devant elle, puisqu’elle vise le doublé inédit chez les dames 1.500/5.000 m. Et une sacrée motivation: «Ce sont des mondiaux particuliers dans une ville particulière, où ma sœur avait remporté deux ors (doublé 10.000/5.000 m aux JO-2008) dans ce stade unique», a rappelé Genzebe. HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 les résultats de l’enquête en cours», a expliqué Thomas Bach, champion olympique de fleuret par équipes en 1976. Fin juillet, la télévision publique allemande ARD et le journal britannique The Sunday Times avaient avancé, à partir de 12.000 échantillons qui avaient fuité de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), qu’un tiers des médaillés mondiaux ou olympiques, entre 2001 et 2012, présenteraient des valeurs sanguines suspectes. La Russie et le Kenya sont particulièrement visés dans ces allégations. M. Bach a rappelé que, en 1981 à Baden-Baden (sudouest de l’Allemagne), la commission des athlètes du CIO, dont il était membre, comme l’ex-icône du demi-fond Sebastian Coe, élu nouveau président de l’IAAF mercredi à Pékin, avait souhaité des sanctions fortes contre les tricheurs. Mais le propos d’une suspension à vie, dès la première infraction, s’était heurté à la législation, le dopage n’étant pas considéré comme un acte criminel, et aux décisions des tribunaux auxquels s’étaient adressés les athlètes tricheurs. M. Bach a annoncé qu’un sommet olympique, rassemblant notamment des fédérations internationales et des comités nationaux, se tiendrait en octobre prochain à Lausanne pour évoquer la possibilité de créer, comme l’a souhaité Coe dès son élection, un organe indépendant à l’IAAF chargé des contrôles et des sanctions en matière de dopage. NITED MANCHESTER U Ventes record pour le nouveau maillot Adidas e lancement du nouveau maillot de Manchester United, produit par l’équipementier Adidas, a réalisé un record de ventes pour un tel événeL ment, ont annoncé, vendredi dernier, les deux entreprises. Le maillot, en vente depuis le 1er août, marque le début d’une collaboration de dix ans entre la marque allemande et les «Red Devils», pour un montant d’environ 1 milliard d’euros, ce qui constitue le plus gros contrat de l’histoire du sport. Dans un communiqué commun, les deux compagnies ont indiqué avoir constaté l’équivalent d’un mois de ventes en l’espace de cinq jours au magasin d’Old Trafford et sur la boutique en ligne du club mancunien. «En collaborant avec Adidas, nous avions des objectifs élevés. Adidas n’a pas seulement satisfait ces objectifs, elle les a explosés», s’est réjoui le club mancunien. Cette saison, Manchester United a mis fin à son contrat avec Nike, l’équipementier des «Red Devils» depuis 2002. MLS : LOS ANGELES GALAXY Gerrard : «Je suis surpris par le niveau» « e niveau est beaucoup plus élevé que Lje ne le pensais, je suis surpris, c’est très bon et beaucoup plus élevé que beaucoup le disent». Steven Gerrard ne s’attendait pas à un Championnat aussi compétitif quand il a rejoint le Los Angeles Galaxy et la MLS cet été. «Je suis très content de mes coéquipiers et du niveau de mon équipe (...) nous sommes très cos- tauds, il va falloir bien jouer pour battre le Galaxy», a ajouté l’ex-capitaine emblématique de Liverpool. Gerrard et le Galaxy sont en tête de la conférence Ouest avec 43 points, soit un de plus que Vancouver et trois de plus que Kansas City. Depuis son arrivée, l’ancien Liverpuldien a marqué un but et délivré deux passes décisives en cinq matches. S PORTS Tous les es athlètes algériens, Bilal Tabti et Hicham Bouchicha, se sont LMonde-2015 qualifiés pour la finale du 3.000 m steeple des championnats du d’athlétisme à Pékin, à l’issue des séries disputées hier. Engagé dans la 2e série, Tabti a pris la 2e place avec un chrono de 8:26.99, derrière le Kényan Jairus Kipchoge Birech et ses 8 min 25 sec 77/100, soit le 8e meilleur résultat sur les 38 athlètes du classement général des trois séries. De son côté, Bouchicha s’est classé 7e de la 3e série et ne s’est qualifié à la finale prévue demain que grâce à son chrono (8:30.07). Le troisième algérien engagé dans le 3.000 m steeple, à 23 HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015 savoir Abdelhamid Zerrifi, n’a pas eu cette chance puisqu’il a été éliminé après s’être classé à la 10e place de la 1re série, avec un temps de 8:51.89. Dans le 800 m, le seul Algérien qui a pris part aux séries (Khalid Benmahdi) a échoué à valider son billet pour les demi-finales en terminant 7e et dernier de la 1re série, avec un chrono de 1:49.61. A rappeler que l’Algérie participe à ces Mondiaux d’athlétisme qui ont débuté samedi dernier dans la capitale chinoise avec 14 athlètes, dont le champion olympique-2012 du 1.500 m, Taoufik Makhloufi FOOTBALL Bouyacoub et Zordani toujours dans le top 22 Photo : Slimene S.A. AYANT DÉJÀ ASSURÉ LA QUALIFICATION POUR LE DERNIER CARRÉ DE LA LIGUE DES CHAMPIONS AFRICAINE, l’USMA s’est offert un joli bonus vendredi dernier au soir en étrillant l’ESS (3-0) au stade Omar-Hamadi, à l’issue de l’avant-dernière journée de la phase de poules. SOUSTARA RÊVE DU TITRE CONTINENTAL L et 36’ avant que Aoudia, dont c’est la première sortie officielle sous le maillot usmiste, ne scelle définitivement la victoire des siens. Avec un tel succès et un parcours sans faute avec une cinquième victoire en autant de sorties, les Rouge et Noir peuvent d’ores et déjà nourrir de grandes ambitions dans cette compétition et pourquoi pas aller au bout de l’aventure continentale, comme l’avait fait l’ESS lors de la dernière édition dont il est détenteur du trophée. HAMDI : «ABORDER LA DEMI-FINALE EN CONQUÉRANTS» En tout état de cause, le coach usmiste, Miloud Hamdi, ne cache pas son ambition de continuer à briller dans cette épreuve continentale et pourquoi pas décrocher la timbale. «Certes, nous avions déjà engrangé quatre succès mais la victoire de ce soir a un goût particulier. Ce n’est pas facile de dominer le champion d’Afrique en titre comme nous avions pu le faire. C’est notre match référence. Ce qui me fait dire que mon équipe a les moyens de viser le trophée, d’autant que nous sommes dans une phase ascendante. A nous de profiter de cette donne», a-t-il déclaré lors de la conférence d’après-match et de renchérir: «A présent, notre objectif de terminer en tête de notre groupe est atteint, ce qui nous permettra de jouer la demi-finale retour at home. Ce qui constitue déjà un avantage non négligeable dans ce genre de confrontations. Maintenant, peu importe l’adversaire, que ce soit en Egypte, au Soudan ou au Congo, on abordera le match aller en conquérants». n Mehdi F. LIGUE 2 / AUCUNE ÉQUIPE N’A RÉUSSI À FAIRE LE PLEIN A Bouyacoub dans la catégorie et Houd Zordani ont pu garder leurs places dans le top 22 du ranking mondial de Ljudoyes établi par la fédération internationale le 18 du mois en cours. Longtemps 17e, Bouyacoub a réussi à gravir des marches, pour se classer 13e avec 1.165 points. Une remontée logique pour le meilleur athlète africain dans sa catégorie, notamment après sa 5e position arrachée dernièrement lors du tournoi de Tyumen en Russie, rentrant dans le cadre du grand chelem. L’athlète n’était pas loin d’arracher le bronze, vu qu’il a perdu le combat pour la médaille contre le Belge, Thomas Nikiforov. Un résultat qui a permis à Bouyacoub d’engranger 100 points. Pour sa part, Houd Zordani a occupé la 18e position avec 745 points. D’autres athlètes n’ont pas encore perdu espoir pour rejoindre le rang des qualifiés provisoires aux joutes olympiques. Dans la catégorie de, Abderrahmane Benamadi s’est classé 25e avec 657 points. A moins d’une année de la manifestation olympique, le vicechampion du monde garde ses chances intactes pour composter son billet pour Rio. Si chez les hommes, deux athlètes sont bien partis pour se qualifier aux JO-2016, aucun athlète n’est dans le top 14 chez les filles. La plus proche des 14 premières places est Kaoutar Ouallal dans la catégorie de, avec une 19e position et 757 points. Dans la catégorie de +, Sonia Asselah trouve encore du mal à remonter à une des 14 premières places, se contentant d’une 29e position avec 490 points. Les prochaines compétitions s’annoncent décisives pour nos judokas et judokates pour assurer définitivement leur qualification pour les JO-2016, à commencer par les prochains championnats d’Afrique durant lesquels la médaille d’or rapporte 400 points à l’athlète. Pour rappel, la Fédération algérienne vise quatre qualifications pour les JO, à savoir deux filles et deux garçons. Un objectif difficile à réaliser dans un système de qualification à rebondissements. n Adel K. ÇA SE JOUE SERRÉ ! près deux journées de compétition, la Ligue 2 Mobilis donne déjà les prémices d’un championnat très disputé. En effet, en attendant le déroulement mardi du derby des HautsPlateaux, CABBA-MCEE, pour le compte de la mise à jour du calendrier, aucune formation n’a pu aligner deux succès en autant de matches. La surprise du second round est du nouveau promu, l’OM Arzew, qui est allé damer le pion aux Médéens chez eux par la plus petite des marges. Les Arzewiens capitalisent quatre unités dans leur escarcelle et annoncent d’ores et déjà la couleur de ne pas se contenter de jouer pour leur survie dans l’antichambre de l’élite. Dans la même loge en compagnie de l’OMA, on trouve quatre autres équipes, à savoir l’A Bou Saâda, l’USM Bel Abbès, le CA Batna et l’ASO Chlef. Si les Belabbésiens et les Batnéens ont enregistré une précieuse victoire respectivement devant l’US Chaouia et la JSM Skikda, les Chélifiens par contre, sans l’apport de leurs supporters en raison du huis clos, ont été accrochés sur leur terrain par le nouveau promu, le Paradou AC. Ainsi, après son succès à l’extérieur face au CRB Aïn Fekroun abti Les Algériens T finale n et Bouchicha e JUDO-RANKING MONDIAL APRÈS AVOIR ÉTRILLÉ LE CHAMPION SORTANT L’ESS (3-0) a formation de Soustara se voit assurée de finir en tête de son groupe et ce, quel que soit le résultat de son prochain déplacement sur le terrain d’El Merreikh, ce qui lui permettra de disputer la demi-finale retour à la maison. En revanche, ça en est déjà fini pour le détenteur du trophée qui voit ainsi son aventure africaine s’arrêter à ce stade de la phase des groupes. Comme ce fut souvent le cas dans cette prestigieuse épreuve continentale, les Algérois ont dû une nouvelle fois s’en remettre à leur tandem offensif, Belaili - Beldjilali, pour faire la différence dans cette empoignade très ouverte.Il n’aura fallu en fait que trois minutes pour voir le duo en question plier l’affaire grâce à un doublé aux 33’ 15 MONDIAUX-20 E D’ATHLÉTISM E) L P (3.000 M STEE HANDBALL- GSP lors de la première journée, la bande à Guy Wallemme a gâché l’opportunité de prendre seule les commandes. Pour leur part, les Boussaâdis sont revenus avec un point de leur déplacement au Khroub devant la coriace ASK. Ce quatuor en tête est talonné de près par le trio, MCEE, la JSMS et le MCS. Ce dernier a signé son premier succès devant l’USMM Hadjout et surveille de près la course. Les Eulmis auront l’occasion de s’emparer seuls du fauteuil s’ils arrivent à dicter leur loi chez les voisins bordjiens. Le Babya, qui a du mal à suivre le rythme imposé par la Ligue des champions africaine, semble faire de cette compétition une véritable préparation pour aborder le championnat de Ligue 2 avec de bien meilleures armes. Les hommes de Hadjar devraient atteindre leur vitesse de croisière dès leur reprise de la compétition en Ligue 2. L’OM, l’USC, la JSMB, le CRBAF et le CABBA constituent pour le moment les grosses déceptions de cette entame du championnat. Cela dit, après deux journées de compétition, ça s’annonce déjà serré et il est fort à parier que la lutte pour l’accession sera très acharnée. n K. H. Slahdji de retour pour une saison au minimum ent au sein du groupement sportif ’est le grand soulagem des Pétroliers depuis le retour du gardien de but, C Abdelmalek Slahdji, après une longue convalescence suite à sa blessure au niveau de l’épaule lors du mondial 2015 de handball. Une reprise qui sera conclue par un renouvellement du contrat du joueur pour une saison au minimum. C’est ce hier. «Le GSP est ma que nous a d’ailleurs révélé le concerné 2e famille. J’ai retrouvé mes coéquipiers avec plaisir. Pour le moment, j’essaye de reprendre au plus vite ma forme, après une période d’arrêt de plus de six mois. Ce qui est sûr, je suis avec le club pour une saison au minimum», fera-t-il savoir. A rappeler que Slahdji intéressait plusieurs clubs étrangers, juste après le mondial et depuis le championnat d’Afrique 2014, dont le club français, Istres. n A. K. Horizons Horizons : http://www.horizons.dz PALESTINE Abbas démissionne de la direction de l'OLP pour provoquer une élection interne président palestinien, Mahmoud Abbas, a présenté, hier, sa démission du Leposte de président du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la R.C.97B 36181 Palestine, de même que plus de la moitié des 18 membres de cette instance, a indiqué un responsable palestinien. Ces démissions de la plus haute instance de la direction palestinienne provoquent de fait la convocation dans le mois qui suit du Conseil national palestinien pour élire un nouveau Comité exécutif, a précisé Wassel Abou Youssef. Cette démission de Abbas n'affectera pas ses fonctions à la tête de l'Autorité palestinienne. ASTRONOMIE LA NASA DÉMENT LES RUMEURS DE CHOC IMMINENT ENTRE LA TERRE ET UN ASTÉROÏDE Terriens peuvent dormir tranquilles. Aucun astéroïde géant ne menace d'entrer en collision avec la planète bleue et de l'Amérique en septembre, assure la Nasa, voulant faire taire une multitude de rumeurs catastrophistes circulant Lenesdétruire ligne. «Il n'y a aucune base scientifique, pas l'ombre d'une preuve, qu'un astéroïde ou tout autre objet céleste risque d'entrer en collision avec la Terre à ces dates», a déclaré un responsable de la Nasa, Paul Chodas, sur le blog du prestigieux programme de l'agence chargé de détecter comètes et astéroïdes. FOOTBALL : LIGUE 1 (2e JOURNÉE) USA Disney va créer des parcs d’attraction dédiés à Star Wars LE CSC CONFIRME, LE MCA ET L’USMH SE REBIFFENT ors de sa traditionnelle conférence estivale, qui permet notamment à Walt Disney d'annoncer les futures Lsorties de dessins animés, la firme a indiqué qu'elle allait construire deux parcs d'attraction entièrement dédiés à l'univers de Star Wars. En fait, Walt Disney va étendre son parc californien Disney Land Park et le Walt Disney World Resort en Floride avec ces nouveaux sites qui reprendront les codes et les personnages de la saga de Georges Lucas. Walt Disney capitalise ainsi sur son rachat de Lucas Films annoncé fin 2012. Cette opération Star Wars devrait aussi doper la fréquentation des parcs d'attraction. Au troisième trimestre clos fin juin, Walt Disney a enregistré une croissance de 4% de ses revenus issus de cette activité de parcs à thèmes à 4,1 milliards de dollars. La division Parks and Resorts est ainsi la deuxième activité du groupe, juste derrière son activité de diffusion et devant les Studios Disney. VICTORIEUX DU MCO, LE CSC S’INSTALLE SEUL AUX COMMANDES. Le CRB confirme sa bonne entame. Le MCA, l’USMH et l’ASMO signent leur premier succès de la saison. Pas de vainqueur dans le derby kabyle MOB-JSK. Tels sont les faits marquant de cette seconde journée du championnat de Ligue 1, disputée hier et tronquée de l’affiche USMA-ESS, reportée pour ce mardi. tincelant le week-end dernier à Tizi Ouzou, le CSC enchaîne avec un nouveau succès face au MCO (2-1) et s’installe seul aux commandes. Tenus en échec au terme du premier half, les Constantinois sont parvenus à débloquer la situation grâce à un coup franc magistral de Bezzaz (57’), faisant suite à l’expulsion du keeper oranais Natèche, même si Boulemdaïs avait manqué un penalty (83’).Les Sanafir confirment ainsi leur bon début de saison, tout comme le CRB qui n’a fait qu’une bouchée du RCA.Dans cette partie disputée à huis clos, les Belouizdadis ont plié le match en l’espace de deux minutes (Feham Bouazza à la 23’ puis Derrag, 25’).Les gars de l’Arbâa ont longtemps cru à l’exploit après la réduction du score, signée Meziane (41’), mais Khoudi (65’) allait anéantir les espoirs du RCA, contraint de jouer en infériorité numérique suite à l’expulsion de Cherchar (23’).Cette journée a vu le réveil du MCA et de l’USMH qui se sont illustrés de fort belle manière en allant s’imposer hors de leurs bases.Auteurs d’un début de saison plutôt difficile, les Mouloudéens se sont bien repris sur le terrain du RC Relizane. Un doublé de Gourmi (6’) et Hachoud (66’) permet aux Vert et Rouge de lancer leur saison et d’entrevoir sereinement la suite du parcours, à commencer par la réception prochaine de la JSS.De son côté, la formation harrachie, drivée par Boualem Charef, a dû se contenter d’une seule réalisation, œuvre de Meziane (10’), pour se défaire d’une équipe blidéenne, dont le retour au stade Tchaker n’aura guère été réussi.Pour sa part, l’ASMO a signé sa première victoire de la saison en venant à bout du NAHD (2-1). Menés dès la 53 suite à un chef-d’œuvre de Gasmi, les gars de M’dina Jedida sont revenus de loin en arrachant la victoire grâce à Sebbah (67’) et Herbache (81’). Le derby kabyle tant attendu entre le MOB et la JSK a finalement été sanctionné d’un score vierge dans un stade de l’Unité maghrébine de Bejaïa affreusement vide pour cause de huis clos. E IRAN L'armée abat un drone près de la frontière irakienne 'armée iranienne a abattu «un drone de reconnaissance» sur son territoire près de la frontière avec l'Irak, a rapporté, hier, l'agence officielle Irna, citant un responsable militaire. «Il y a un moment, un drone est entré dans la zone, il a été identifié par nos systèmes de surveillance et abattu par un missile», a déclaré Farzad Fereydouni, commandant de la défense aérienne de la province de Kermanshah. Ce responsable n'a pas précisé l'origine de ce drone, ni quelle était sa mission ou quand il avait été abattu. Il a précisé qu'il s'agissait d'un «drone de reconnaissance» non armé. L MÉDITERRANÉE Environ 2.200 migrants secourus par la flotte italienne a marine et les garde-côtes italiens ont annoncé, Ld'une hier, avoir sauvé environ 2.200 migrants lors vaste opération de sauvetage menée au large des côtes libyennes, après avoir reçu des SOS provenant de plus de vingt embarcations. L'opération, l'une des plus imposantes missions de sauvetage réalisées au cours d'une journée et conduite par au moins sept bâtiments — six italiens et un norvégien —, se poursuivait, hier soir, pour venir au secours des autres migrants se trouvant à bord de ces bateaux pneumatiques et embarcations comptant au total entre 2.000 et 3.000 personnes. Deux navires militaires — le Cigala Fulgosi et le Vega — ont secouru respectivement 507 et 432 migrants présents à bord de deux bateaux sur le point de couler. Les garde-côtes ont, quant à eux, récupéré 300 personnes entassées sur trois canots pneumatiques. 1.003 migrants supplémentaires étaient en route vers des ports italiens à bord d'autres bateaux. LE PRÉSIDENT DU RCR DÉMISSIONNE La défaite concédée hier face au MCA, la DÉCÈS Les familles Hammoutène et Tabti de Tizi Ouzou, parents et alliés, ont la douleur de faire part du décès de leur sœur et mère Hammoutène Ouiza, épouse Tabti, à l’âge de 66 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui au cimetière de M’douha. A Dieu nous appartenons à Lui nous retournons. La Météo du Dimanche 23 Août 2015 n Alger 34° n Annaba 33° Fedjr....................4.37 Dohr ..................12.51 Assar .................16.34 Maghreb.............19.34 Ichaâ .................20.58 n Résultats partiels ASM Oran - NA Hussein Dey 2 - 1 CS Constantine - MC Oran 2-1 MO Bejaïa - JS Kabylie 0-0 RC Relizane - MC Alger 1-2 CR Belouizdad - RC Arbaâ 3-1 USM Blida - USM Harrach 0-1 JS Saoura - DRB Tadjenanet Mardi 25 août 2015 : USM Alger - ES Sétif (18h) seconde de la saison après celle du weekend dernier à Tadjenanet, n’a pas été sans provoquer des remous au sein de la formation du RC Relizane. Et pour cause, le boss du club relizanais, Hakim Bouhenni, a décidé de jeter l’éponge, évoquant des problèmes personnels au moment où des rumeurs parlent d’une crise financière aiguë «Après mûre réflexion, j’ai décidé de me retirer des affaires du club, car j’estime que je ne suis plus en mesure de gérer l’équipe. Je laisse la place à d’autres à qui je souhaite bonne chance», a-t-il déclaré à la fin du match. n Mehdi F. Classement : ................Pts ................J 1-CS Constantine ........6...................2 2-MC Alger ................4...................2 --MO Bejaïa..................4...................2 --USM Harrach.............4...................2 --CR Belouizdad...........4...................2 --ASM Oran..................4...................2 7-NA Hussein Dey .......3...................2 --DRB Tadjenanet.........3...................1 9-JS Saoura ..................1...................1 --ES Sétif ......................1...................1 --MC Oran ....................1...................2 --USM Blida.................1...................2 --JS Kabylie..................1...................2 14- USM Alger.............0...................1 --RC Arbaâ ...................0 ..................2 --RC Relizane...............0 ..................2. CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE Quatre Algériens en finale es boxeurs algériens, Mohamed Flissi (52 kg), Réda Benbaâziz (60 kg), Abdelhafid Benchebla (81 kg), et Mohamed Grimes (+91 kg), se sont qualifiés en finale des championnats d’Afrique de boxe (seniors messieurs), prévues aujourd’hui au Complexe sportif Mohamed V de Casablanca (Maroc). Trois autres pugilistes algériens devaient combattre plus tard dans la soirée d’hier lors de la deuxième session des demi-finales. Le duel qui a opposé Mohamed Flissi et le Tunisien El Bouali Montasser a tourné, logiquement, à l’avantage de l’Algérien, vice-champion du monde à Almaty, qui a su gérer son combat du premier au dernier round. En finale, Mohamed Flissi sera opposé au Marocain Kharroubi Achraf. De son côté, Réda Benbaâziz (60 kg) a confirmé, une nouvelle fois, ses capacités techniques sur le ring, faisant tomber son adversaire du jour, l’Ougandais Asuni Hassan Abdul, à trois reprises durant le combat. Lors de la finale prévue aujourd’hui, Benbaâziz sera opposé à l’Egyptien Saïd Mohamed Seddik. La troisième demi-finale, qui a opposé Abdelhafid Benchebla (81 kg) au Marocain Saâda Hassan, a tourné à l’avantage de l’Algérien. Le champion du monde WSB en 2011 a livré un combat plein face à un boxeur marocain très accrocheur, soutenu par un public nombreux. Il sera opposé en finale à l’Egyptien Salah Orabi. La dernière demi-finale de cette première session a vu la victoire de Mohamed Grimes (+91 Kg) face au Seychellois Agnes Kessy Evans qui n’a pu tenir devant la force de frappe de l’Algérien. Il rencontrera en finale le Marocain Mohamed Arjaoui. La deuxième session des demifinales devait connaître l’entrée en lice de trois autres boxeurs algériens. Il s’agit de Litim Khalil (56 kg) face au Tunisien Mhamdi Bilel, de Chadi Abdelkader (64 kg) devant le Botswanais Bagwasi Kagiso et de Bouloudinat Chouaib (91 kg) face à l’Ougandais Kyakonye Wily. L Constantine 34° n Oran 29° ACHAT 1$ n 6 1 €6 Ouargla 43° VENTE 1$ n 6 1 €6 82,24 DA 87,27 DA 104,36 DA 110,477 DA Tamanrasset 36° n Tindouf 43° n Illizi 43° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29
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