quatre algériens en finale

Transcription

quatre algériens en finale
SELLAL RÉUNIRA LES WALIS LE 29 AOÛT
Premier ministre, Abdelmalek
LleseSellal,
réunira, le 29 août prochain,
membres du gouvernement
L’INVESTISSEMENT AU CENTRE DE
LA RENCONTRE
et les 48 walis. La rencontre, qui
intervient dans un contexte financier
et économique nouveau, marqué par
l’effondrement du cours du pétrole
qui rétrécit le volume des revenus
nationaux en devises, traitera de la
thématique du développement local
et de la diversification de l’économie en
stimulant l’investissement. Sellal
a déclaré, jeudi dernier, à Constantine,
que le défi pour le gouvernement
demeure celui d'édifier une économie
nationale forte.
Horizons
Q U O T I D I E N
.PAGE 3
N A T I O N A L
DIMANCHE 23 AOÛT 2015 - 8 DHOU EL QÎDA 1436 - N° 5581 - PRIX 10 DA
ww RENTRÉE SCOLAIRE
ORGANISATION DU HADJ 2015
LES SYNDICATS
CRAIGNENT
LA SURCHARGE
DES CLASSES
UN PROCESSUS ÉLECTRONIQUE POUR
RÉDUIRE LES
CONTRAINTES
syndicats du secteur
Lesdeestiment
l’éducation nationale
que la rentrée
scolaire 2015-2016 sera,
à quelques exceptions
près, similaire à celle de
l’année dernière.
Néanmoins, les différents
syndicats du secteur
craignent le récurent
problème de surcharge
des classes, si l’on ne
receptionne pas de
nouveaux établissements
scolaires.
.PAGE 5
ww RUINES ROMAINES
DE TIPASA
JOYAU DE L’HISTOIRE
ET ESPACE
DE BIEN-ÊTRE
e parc archéologique ouest de
Lcommunément
la ville de Tipasa,
appelé les Ruines
romaines, est l’un des sites de la
région le plus visité. Vestige de
l’Antiquité et témoin de la
présence romaine sur la rive sud
de la Méditerranée, ce lieu,
miroitant encore, à travers ses
dédales et ruines, qui résistent
toujours à l’usure du temps,
l’histoire pluriséculaire de ce bout
du littoral, se découvre telle une
relique. Une œuvre
qui captive et envoûte à nos
jours ses hôtes.
Ph : APS
.PAGE 12
l Mohamed Aïssa : «Les futurs pèlerins sont les ambassadeurs
de l’Algérie en Arabie saoudite»
e ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, qui
Ldéroulement
s'enquérait, hier, au Palais des expositions des Pins-Maritimes, du
de l'opération de vente de billets, de réservation des lieux
de résidence dans les lieux saints au profit des hadjis des wilayas du
Centre pour le hadj 2015, a indiqué que «l'Algérie est le premier pays
arabe à introduire le processus électronique volontairement pour
l'organisation du hadj, permettant ainsi à ces derniers et aux familles de
suivre leurs pèlerins depuis leur embarquement jusqu'à leur arrivée à
leur lieu de résidence dans les lieux saints». Cette nouvelle stratégie
d’organisation du hadj, qui concerne, notamment, la réservation des
sites d'hébergement, permet aux hadjis de prendre connaissance de
leur lieu de résidence avant leur départ pour le pèlerinage. Il s’agit
également du paiement électronique et de la numérisation des noms
des hadjis. «Le circuit informatique qu’a choisi l’Office national du hadj
et de la omra permet de réguler les flux, d’organiser les pèlerins avec la
contribution du ministère de l’Intérieur et de l’ambassade d’Arabie
saoudite à Alger», a relevé, Mohamed Aïssa.
FOOTBALL : LIGUE 1
LE MCA
SE REBIFFE,
LE NAHD TOMBE
À ORAN
.LIRE EN PAGE 4
.PAGE 24
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE
QUATRE ALGÉRIENS EN FINALE
.PAGE 24
Au fil du jour
2
HORIZONS •
Dimanche 23
Août 2015
DES CHERCHEURS PRODUISENT UN MINI-CERVEAU HUMAIN
PRESQUE COMPLET EN LABORATOIRE
américains ont produit un mini-cerveau humain dans un laboratoire qui serait le plus complet à
Descechercheurs
jour, une percée qui pourrait potentiellement faire avancer la recherche sur des maladies neurologiques.
Top o
inf
«Non seulement il ressemble à un cerveau développé mais ses différents types de cellules expriment quasiment
tous les gènes celles d'un cerveau», affirme Rene Anand, professeur de chimie biologique à l'Université d'Ohio qui
a mené ces travaux. Ces chercheurs espèrent que leurs travaux permettront de tester plus facilement et
éthiquement les effets de traitements expérimentaux sur le cerveau au moment où la recherche médicale se
mobilise pour trouver des traitements pour des maladies cérébrales aujourd'hui incurables. «Le potentiel de ce
modèle de cerveau est très prometteur pour la santé humaine car il nous offre de meilleures options pour tester et
développer des traitements autrement qu'avec des rongeurs», juge le professeur Anand.
ww MUSÉE DANS LA RUE
Ministère de l’Agriculture
Le musée du Bardo organise du 25 au 29 août à l’esplanade de la
Grande-Poste, la 3e édition de la manifestation «Musée dans la
rue».
Le ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche,
Sid-Ahmed Ferroukhi, effectuera
demain une visite de travail dans la
wilaya de Médéa.
ww APC D’ALGER-CENTRE
La commune d’Alger-Centre, en collaboration avec l’association
Machaâl Echahid, organisera le 25 août, au centre culturel LarbiBen-M’hidi, une conférence.
ww AAPMD
L’Association des apiculteurs professionnels du massif du
Djurdjura organise du 19 au 25 août, la foire des miels dans la ville
de Tigzirt (Tizi Ouzou).
ww SALON D’AUTOMNE
Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria lance un appel à participation à la 8e édition du Salon d’automne prévu du 29 octobre 2015
au 16 janvier 2016, aux artisites peintres, sculpteurs et photographes.
Ministère de
l’Aménagement
du territoire
La ministre déléguée chargée
de l’Artisanat, Aïcha Tagabou,
effectuera aujourd’hui une visite
de travail dans la wilaya de
Boumerdès.
Télex...
ww CONSTANTINE, CAPITALE DE LA
CULTURE ARABE 2015
Ministère de la
Culture
Dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe», une
soirée artistique aura lieu aujourd’hui, à la salle Ahmed-Bey, animée par Mohamed Assaf.
Sous l’égide du ministère de la
culture, la 8e édition du festival
culturel international de la
musique diwan se tiendra du 22
au 27 août, au théâtre de verdure Saïd-Mekbel (Alger).
ww ONCI
L’Office national de la culture et de l’information organise, aujourd’hui, au complexe culturel Abdelwahab-Selim de Chenoua,
wilaya de Tipasa, une soirée artistique avec Wissal, Fatiha Nesrine,
Kamel Symor et Mohamed Sghir.
ww ÉTABLISSEMENT ARTS ET CULTURE
L’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger organise,
aujourd’hui, au théâtre de verdure, une soirée artistique avec Kader
Japonais.
LeChiffre
L’Organisation nationale des
moudjahidine, en collaboration
avec l’association Machaâl
Echahid, organise le 25 août, au
complexe culturel Larbi-BenM’hidi, une conférence-débat de
Daho Djerbal autour du livre
«L’Organisation spéciale de la
fédération de France du FLN».
PT
L’université d’été du Parti des
travailleurs prendra fin aujourd’hui au Village des artistes de
Zéralda (Alger).
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons.dz
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
FCNAFA
La 14e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh se tiendra du 24 au 29
septembre dans la wilaya de
Tizi Ouzou.
e territoire de la Russie s'est agrandi d'environ 50.000 km2 avec la publication, hier,
d'un décret du gouvernement qui étend le plateau continental russe en mer
d'Okhotsk, dans l'Extrême-Orient russe, en vertu d'un arbitrage de l'ONU. Daté du 15
août, le document a été rendu public le jour de la visite du Premier ministre, Dmitri
Medvedev, dans les îles Kouriles, disputées avec le Japon et situées au sud-est de la
mer d'Okhotsk, qui a provoqué la colère de Tokyo. Cette décision, qui intervient au
moment où Moscou vient de réclamer la souveraineté sur une gigantesque partie de
l'Arctique, a été validée l'an dernier par la commission de l'ONU chargée de
déterminer les limites du plateau continental, a insisté le chef du gouvernement russe.
«Cela signifie que nous pouvons développer notre plateau continental où se trouvent
d'abondantes ressources en matières premières et d'abondants gisements
énergétiques», a souligné Medvedev, cité par les agences russes. «Par conséquent,
notre plateau continental s'est agrandi de 50.000 km2», a-t-il ajouté.
Horizons
La 6e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture aura lieu du 1er au 4
octobre à Oran.
ONM
La Russie s'agrandit
de 50.000 km2 en mer
d'Okhotsk
L
SIPA-2015
Commune
d’Alger-Centre
L’Office de promotion culturelle et artistique, en collaboration avec la DGSN,
organise du 29 au 30 août,
une soirée sans voitures
avec animation et divertissement pour enfants, à
Alger-Centre.
FC
L’université d’été du Front
du changement débutera
demain à l’Institut de
l’hôtellerie et du tourisme
El Kerma, de Boumerdès,
sous la présidence
d’Abdelmadjid Menasra.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59
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ALGÉRIEACTUALITÉS
3
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
SELLAL RÉUNIRA LE 29 AOÛT PROCHAIN LES 48 WALIS
La rigueur dans la gestion des projets,
principale préoccupation
a plupart de ces nouveaux commis
de l’Etat ont été installés au courant
de ce mois par le ministre de
l’Intérieur. Elle coïncide aussi avec
la mise en place de nouvelles structures administratives, les wilayas
déléguées, plus exactement dans les
régions du sud du pays.
La rencontre avec Sellal sera, à n’en pas douter, l’occasion de davantage de clarifications,
d’une manière plus solennelle cette fois par
rapport à sa sortie à Constantine, le 20 août
dernier, puisqu’il y aura l’ensemble de
L
Ph: Archives
LE PREMIER MINISTRE, ABDELMALEK
SELLAL, RÉUNIRA, LE 29 AOÛT
PROCHAIN, LES MEMBRES DU
GOUVERNEMENT ET les 48 walis, au
Palais des nations, à Club-des-Pins
(Alger). C’est la seconde rencontre de
Sellal avec les walis. Cette dernière
intervient quelques mois après un
remaniement ministériel et un
mouvement dans le corps des walis.
l’Exécutif ainsi que les représentants des syndicats. Ce sera aussi l’occasion d’orientations
strictes sur l’amélioration du service public et
la prise en charge de toutes les préoccupations
des citoyens. C’est désormais, à travers ces
rencontres, l’ancrage d’une tradition dans
l’évaluation des structures déconcentrées de
l’Etat, pivot du développement du pays
puisque les walis étaient déjà astreints, périodiquement, durant toute l’année, à des communications au niveau du ministère de
l’Intérieur sur l’état d’avancement des différents projets en cours dans leurs communes en
matière de résorption de l’habitat précaire, de
réalisation d’infrastructures et de création
d’emplois...
La nouvelle rencontre walis-gouvernement,
qui sera globale, cette fois-ci, intervient, il ne
faut pas l’oublier, à la veille de la rentrée
sociale avec, en prime, une tripartite réunissant
le patronat et les syndicats.
Elle devra donc axer ses travaux sur les
moyens de relancer l’investissement, un
investissement souvent entre les mains des
walis, à travers l’accélération de l’octroi du
foncier. Sur ce plan, Sellal exhortera les walis
à prendre encore un peu plus d’initiatives
comme il l’a fait en juin 2013 lors de sa
première rencontre avec les walis, plus
particulièrement dans ce contexte difficile qui
appelle à booster l’investissement national et
introduire plus de rigueur dans la conduite des
projets.
Il convient de rappeler que la première
rencontre de juin 2013, bien que destinée à
préparer la saison estivale et le ramadan, avec
un programme strict d’approvisionnement
des marchés, de la fourniture sans coupures
d’électricité, de l’eau, n’a pas, cependant,
évité de déborder sur les autres préoccupations
comme la distribution de logements, la gestion
du Calpiref en matière de foncier industriel…
n Kaddour D.
Commentaire
L’enjeu de la croissance hors hydrocarbures
Par Saïd C.
est devenu une tradition depuis 2006. Le gouvernement et
C’
les walis se rencontrent autour d’un ordre du jour qui brasse large. La rencontre sert à faire le point sur les projets de
développement socioéconomiques en cours d’exécution et à
esquisser des perspectives. A débloquer des situations et à
adapter des solutions aux préoccupations conjoncturelles de la
population. Celle du 29 août prochain ne dérogera pas à la règle
à part qu’elle intervient dans un contexte financier et économique nouveau marqué par l’effondrement du cours du pétrole
qui rétrécit le volume des revenus nationaux en devises. Si le
ton est à la rationalisation des dépenses publiques et à la
rigueur dans la gestion des affaires de l’Etat pour éviter toute
forme de gaspillage, les grands projets de développement ne
sont pas remis en cause. Pas plus que ne sont contestées les
subventions de l’Etat pour un certain nombre de produits de
large consommation. En tant que représentants des démembrements locaux de l’Etat, les walis sont interpellés par cet aspect.
Comme ils sont en première ligne pour répondre aux préoccupations de la population. C’est pourquoi la thématique du développement local est le dénominateur commun à toutes les rencontres similaires organisées jusque-là. Ils sont aussi à l’avant-
SEMAINE MONDIALE
DE L'EAU
Nouri à Stockholm
ministre des Ressources en eau et de
L23el'Environnement,
Abdelouahab Nouri, participera, du
au 26 août, à Stockholm (Suède), à la 25 édition de la
e
Semaine mondiale de l'eau, a indiqué, hier, un communiqué du ministère. Cette manifestation mondiale est organisée du 23 au 28 août par l'Institut international de l'eau
de Stockholm, sous le parrainage du gouvernement suédois et des agences de l'ONU. Ayant pour thème «L'eau
pour le développement», cette semaine mondiale sera
consacrée essentiellement au bilan des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui arrive à
échéance en 2015, et aux perspectives du Programme
post-2015 de l'ONU qui prendra le relais des OMD. Cette
manifestation, qui regroupera plus de 2.000 participants,
vise au renforcement et au développement des capacités
des partenariats et du suivi de la mise en œuvre des processus et programmes internationaux relatifs à l'eau. Lors
de cette rencontre internationale, Nouri fera part des
efforts engagés par l'Algérie pour l'atteinte des OMD,
ainsi que des grands projets d'infrastructures réalisés par
le pays durant la période 2000-2015. Par ailleurs, le
ministre participera, en tant que vice-président du Conseil
des ministres africains de l'eau, à une journée spéciale
Africa Focus, dédiée à l'examen de la situation de l'eau en
Afrique. Il présidera aussi un séminaire relatif au suivi et
à l'évaluation des progrès accomplis par le continent africain dans la réalisation des OMD.
garde pour appliquer les orientations du gouvernement qui préconise de diversifier l’économie en stimulant l’investissement.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui présidera le regroupement, a répété, jeudi dernier, à Constantine, que le défi pour
le gouvernement demeure celui d'édifier une économie nationale forte. Toute en réitérant qu'«il n'est pas question que le
citoyen algérien connaisse de nouveau la moindre situation de
paupérisation». La problématique concerne d’autant les walis
que la loi de finances complémentaire pour 2015 (LFC) renferme
une batterie de mesures en faveur de l’investissement local,
notamment celles en rapport avec la libération des assiettes
foncières, véritable talon d’Achille de l’économie nationale.
C’est, en partie, pour transcender cette contrainte qu’un programme prévoyant l'aménagement de 49 parcs industriels de
sorte à densifier le tissu industriel. Alors que la LFC 2015 énonce des dispositions fixant les conditions et les modalités de
concession de gré à gré des terrains relevant du domaine privé
de l'Etat, destinés à la réalisation de projets d’investissement.
Ces nouvelles mesures sont fixées dans l'article 48 de la LFC
2015 qui modifie et complète l'article 5 de l'ordonnance de septembre 2008 fixant les conditions et modalités de concession de
ce type de terrains. C’est en l’occurrence au wali qu’échoit le
pouvoir d’autoriser par un arrêté la concession de gré à gré de
cette catégorie de sites. Il le fait sur proposition du directeur de
wilaya en charge de l’investissement agissant, si nécessaire, en
relation avec les directeurs de wilaya des secteurs concernés.
En plus des terrains relevant du domaine privé de l'Etat, sont
concernés également par cette disposition des actifs résiduels
des entreprises publiques dissoutes, des actifs excédentaires
des entreprises publiques économiques ainsi que des terrains
relevant des zones industrielles et des zones d'activité.La
concession de gré à gré peut être aussi proposée, prévoit la
LFC 2015, par l'organisme gestionnaire d'une ville nouvelle pour
des terrains situés à l’intérieur de cette dernière après accord
du ministère en charge de la ville. C’est dire combien les
wilayas sont au centre du dispositif de relance de l’économie
nationale. Déjà qu’elles sont fortement impliquées dans le processus de débureaucratisation qui a allégé bien des démarches
administratives. Les walis sont également aux avant-postes
dans la résorption de l’habitat précaire et l’amélioration des
conditions de vie des populations à travers le raccordement des
villes et villages au gaz, à l’électricité et à l’eau potable. Si tous
ces aspects font d’eux les principaux animateurs du développement local, l’enjeu de la relance économique, en dehors des
hydrocarbures, à laquelle le gouvernement accorde la priorité
de son action, confère plus d’épaisseur à leur stature. Et à la
rencontre du 29 août.
n S. C.
LA RENTRÉE SOCIALE VUE PAR LES PARTIS POLITIQUES
Entre méfiance et confiance
omment les partis politiques voientC
ils la rentrée sociale ? «Ordinaire et
calme», a soutenu, hier, le porte-parole
du Front de libération nationale (FLN),
Saïd Bouhadja. Pour lui, la préparation
de la rentrée scolaire et universitaire se
déroule dans les meilleures conditions et
aucun désagrément n’a été signalé. Il a
indiqué, à ce propos, que le dernier remaniement ministériel et les changements
opérés à la tête de certaines institutions
n’auront pas changé grand-chose. Quant
aux nouvelles donnes sur le plan économique avec la chute du prix de pétrole et
son impact sur le quotidien des
Algériens, Bouhadja dira que cela n’aura
pas d’incident majeur et le gouvernement est en train de suivre des
démarches fondées sur la rationalisation
des dépenses et point de politique d’austérité.
A quelques divergences près, le viceprésident du Mouvement de la société
pour la paix (MSP), Naâmane Laouar,
prévoit, lui aussi, une rentrée sociale
calme. Et pour cause, «la crise économique que vit le pays suite à la chute du
prix du pétrole et la dépréciation du dinar
ne seront pas ressenties dans l’immédiat
mais à partir du début de l’année prochaine», soutient-il. C’est pourquoi, il a
affirmé que «les dirigeants sont appelés à
anticiper en prenant des décisions courageuses afin d’éviter le chaos». Laouar a
fait savoir que la rentrée sociale et
d’autres points relatifs à l’actualité nationale seront débattus lors de la tenue les
24, 25 et 26 août de l’université d’été du
MSP.
De son côté, Kamel Mida, député et
chargé de la communication à TAJ,
indique que la rentrée sociale sera similaire
aux précédentes. C'est-à-dire
«calme et ordinaire». «La situation économique n’aura pas dans l’immédiat un
impact négatif sur le quotidien des
Algériens», juge-t-il.
Il a soutenu qu’aucune décision ayant
un impact direct sur la vie des citoyens
n’a été prise par le gouvernement. En
outre, la loi de finances complémentaire
pour 2015 ne contient aucune mesure qui
va à l’encontre des intérêts du citoyen»,
précise-t-il.A l’opposé, le Parti des travailleurs (PT) craint une rentrée sociale
«perturbée». Pour le député, Ramdane
Taâzibt, le front social n'a pas connu de
répit cet été, soulignant que les travailleurs sont toujours en colère, notamment après «la tricherie» sur l’application de l’article 87 bis du Code du travail. Le député du PT dit ne pas comprendre le comportement du gouvernement qui n’a pas respecté l’engagement
du président de la République qui a parlé
d’abrogation et non de redéfinition. Cet
état de fait n’est pas sans susciter la colère des travailleurs qui n’ont perçu que
des augmentations «infimes» ne dépassant pas pour certaines les 4.000 DA.
Taâzibt a évoqué, également, la
politique d’austérité adoptée par le
gouvernement à travers les restrictions
budgétaires, le gel des projets
structurants, le recul dans la création de
l’emploi comme éléments pouvant
déboucher sur une rentrée sociale
«mouvementée». Aussi, le parti de
Louisa Hanoune dit ne pas comprendre
l’attitude du gouvernement qui «serre
l’étau sur les citoyens mais qui satisfait
en même temps les demandes de
l’oligarchie».
n Amokrane H.
4
ALGÉRIEACTUALITÉS
Photo Archives
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
www.horizons.dz
GESTION INFORMATIQUE DU HADJ SAISON 2015
Mettre fin aux contraintes
d’hébergement dans
les lieux saints
CETTE PROCÉDURE A POUR OBJECTIF DE FACILITER LA GESTION DES AFFAIRES DES HADJIS lors de
leur séjour aux lieux saints de l’islam.
«Installation prochaine
de 600 DAB»
milliards de dinars. A une quesnouveaux distribution sur le manque de liquidité
600
teurs automatiques de
dans certains bureaux, il a
billets (DAB) seront installés
L
répondu que la Banque
d'Algérie déployait de grands
efforts pour munir Algérie
Poste de liquidité, précisant que
ce phénomène limité dans le
temps (quelques heures seulement) concernant en général les
bureaux lointains. A propos des
malversations de fonctionnaires
qui puisent indûment dans les
comptes courants des citoyens,
Sayeh a indiqué que la règlementation d'Algérie Poste prévoyait le remboursement des
montants détournés et que les
auteurs de tels méfaits encourraient des sanctions administratives et judiciaires. Par ailleurs,
il est revenu sur le projet de la
banque d'Algérie Poste qui est,
a-t-il dit, en phase d'étude et
sera annoncé en temps opportun. Pour ce qui est de l'accueil
des citoyens, le premier responsable d'Algérie Poste a considéré que les employés des services de poste étaient au service du citoyen et qu'ils se
devaient de lui réserver le
meilleur accueil.
L'administration postale a créé
une direction de formation des
personnels afin de les prédisposer à fournir un service de qualité, a-t-il ajouté. Concernant
les problèmes que le secteur a
connus ces dernières années et
leur impact sur les intérêts des
citoyens, Sayeh a exprimé son
souci d'engager un dialogue
avec les partenaires sociaux
pour l'examen des questions
intéressant les travailleurs et
l'entreprise.
GARES ROUTIÈRES D’ALGÉRIE
La Sogral prévoit le paiement
électronique de ses prestations
distributeurs automaSociété d'exploitiques qui permettront
et de gestion
Ldesatation
aux voyageurs d'acgares routières
d'Algérie (Sogral)
prévoit de lancer,
avant la fin de l'année
2015, un programme
de modernisation de
ses services visant à
améliorer les prestations offertes aux
voyageurs. Cette
société, qui gère,
entre autres gares routières, celle du Caroubier (Alger), envisage
d'introduire le service de réservation des
billets en ligne «E-ticket», a indiqué, à l'APS,
son directeur général, Mohamed Saïd Cheref.
«Cette opération sera mise en œuvre avec la
collaboration de la Banque de développement
local (BDL) qui travaille actuellement à sécuriser le site internet conçu à ce titre avant le
lancement de ce nouveau service vers la fin
de l'année», fait savoir le même responsable.
En outre, la Sogral va installer des terminaux
de paiement électronique (TPE) ainsi que des
Photo : Horizons
prochainement, a annoncé, hier,
le directeur général d'Algérie
Poste, Abdenacer Sayeh. Dans
un entretien à l'APS, le responsable a fait savoir que son
administration, qui a entrepris
une démarche de modernisation
et de promotion des services de
plusieurs bureaux de poste à
travers le territoire national,
installera 600 DAB dans différents bureaux de poste à travers
le territoire national. Avant la
fin de l'année, un DAB sera
installé dans les bureaux de
poste principaux de chaque
commune, a expliqué le responsable, rappelant que le projet s'inscrivait dans le cadre des
efforts visant à désengorger les
bureaux de poste et promouvoir
le service public. Sayeh a tenu
à rassurer les citoyens que l'administration a pris une série de
mesures au niveau des directions postales de wilaya pour
contrôler les préposés à la
maintenance de ces moyens de
paiement afin d'éviter les
longues files découlant des
pannes pouvant survenir. Des
efforts sont consentis dans le
sens de la généralisation de
l'utilisation des TIC pour améliorer les services au profit des
citoyens notamment pour ce
qui est de la consultation du
CCP par internet ou SMS et
l'obtention rapide des carnets
de chèques (15 jours), a insisté
le responsable. Il a, toutefois,
reconnu que certains bureaux
de poste enregistraient des
pressions notamment en période de paiement des pensions de
retraite et des traitements des
salariés (du 14 au 18 de chaque
mois) et à l'approche des fêtes.
Algérie Poste s'emploie à remédier à cette situation par l'ouverture de bureaux de poste de
proximité dans les quartiers à
forte concentration et des entreprises employant un grand
nombre de travailleurs, a-t-il
assuré. Algérie Poste compte
les meilleurs réseaux de poste
dans le monde arabe avec
3.650 bureaux couvrant le territoire national avec une moyenne d’un bureau pour 10.500
citoyens, a-t-il soutenu. Pour ce
qui est des pannes qui affectent
le réseau monétique postal, le
responsable a indiqué que son
entreprise a mis en œuvre un
plan, en collaboration avec
Algérie Télécom, pour la
modernisation du réseau de la
fibre optique pour en finir avec
ces défaillances. Le réseau
enregistre une nette amélioration, s'est-il félicité, avançant
pour preuve le 1,8 million de
retraits effectués le 14 juillet
écoulé dans plusieurs bureaux
de poste pour une valeur de 25
es désagréments liés à l’hébergement dans les
lieux saints de l’islam ne devraient être qu’un
mauvais souvenir. Une nouvelle politique d’organisation du hadj, par notamment la réservation des sites d'hébergement, a été adoptée à partir de cette année. Elle permet aux hadjis de
prendre connaissance de leur lieu de résidence
avant leur départ pour les lieux saints. Il s’agit
également du paiement électronique et de la numérisation
des noms des hadjis. «Le circuit informatique qu’a choisi
l’Office national du hadj et de la omra est une première en
Algérie et dans le monde arabe. Cela permet de réguler les
flux, d’organiser les pèlerins grâce à la contribution du
ministère de l’Intérieur et de l’ambassade d’Arabie saoudite», a indiqué, hier, le ministre des Affaires religieuses
et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de sa visite aux
bureaux d’Air Algérie, au Palais des expositions des PinsMaritimes, qui ont ouvert leurs guichets pour la vente de
billets aux futurs hadjis après l’obtention de leur visa.
Cette procédure a pour objectif de leur faciliter la gestion de leurs affaires lors de leur séjour aux lieux saints de
l’islam. «Nous sommes le premier pays musulman à avoir
opté pour ce système de réservation», a ajouté le ministre.
Cette nouvelle mesure devrait permettre, selon lui, plus de
professionnalisme dans la gestion de ce dossier et une
amélioration des prestations en direction des futurs pèlerins qui seront assistés par la mission nationale du hadj.
Avec ces nouvelles dispositions, la saison 2015 de pèlerinage devrait donc se dérouler dans de meilleures conditions que les précédentes. En effet, ce nouveau mode de
gestion permet aux hadjis de ne plus attendre des heures
comme auparavant dans les hôtels en trimballant leurs
bagages. A leur arrivée sur les lieux saints, ils seront dirigés directement dans leurs chambres, puisque c’est en
Algérie que l’hôtel et même le numéro de leur chambre
leur auront été communiqués. «Les futurs pèlerins sont les
ambassadeurs de l’Algérie en Arabie saoudite et devront
représenter l’islam modéré que nous prônons», a rappelé
le ministre. Néanmoins, il faut s’attendre aux «difficultés
liées au hadj».
Le directeur de l’ONHO, Youcef Azzouza, a indiqué,
pour sa part, que «6.000 visas ont été attribués jusqu’à
présent par les autorités saoudiennes». Les hôtels où
seront hébergés les Algériens sont situés à environ 900 m
de la mosquée de La Mecque. Il est prévu 4 à 5 hadjis par
chambre et chacun d’eux a droit à 4 m2. Cette opération,
qui a débuté le 15 août dernier, se déroule dans de bonnes
conditions et aucune plainte n’a été enregistrée, selon lui.
Elle permet, dit-il, de préserver la dignité du hadji et Air
Algérie a mobilisé les moyens humains et matériels pour
ce faire. Le directeur régional d’Air Algérie, Badis
Lazhar, a affirmé que le chapiteau et les bureaux ouverts à
quérir leurs billets
sans passer par les
guichets traditionnels,
ajoute Cheref. Afin de
permettre aux usagers
de réserver à l'avance
leurs billets et mieux
organiser leurs
voyages, cette entreprise compte aussi
développer de nouvelles formules de réservation, tels la réservation à longue durée et l'abonnement mensuel
ou trimestriel en concertation avec les transporteurs. Ces projets, qui visent à «créer une
certaine fluidité dans les gares et améliorer la
qualité du service public», seront concrétisés,
dans une première phase, à la gare du
Caroubier avant de les généraliser progressivement à travers les 44 autres gares gérées par
Sogral. En 2014, quelque 55 millions de
voyageurs ont transité par les gares routières
de cette entreprise publique.
Photo Archives
ABDENACER SAYEH,
DG ALGÉRIE POSTE
cet effet au profit des 14 wilayas du centre accueilleront
les hadjis jusqu’au 16 septembre prochain. «40 personnes
sont mobilisées pour s’occuper de cette opération simple»,
dit-il. 442 billets ont été vendus jusqu’à présent. 16 vols
charter sont prévus pour le transport des hadjis.
n Djamila C.
OUARGLA
20 projets
d'investissement
touristique approuvés
ingt projets d'investissement touristique ont obtenu
V
l'accord de principe du comité d'assistance à la
localisation et la promotion de l'investissement et de la
régulation foncière (Calpiref) d'Ouargla pour leur
concrétisation, a-t-on appris, hier, auprès de la direction du tourisme de la wilaya. Ces projets, motels,
hôtels et complexes touristiques, localisés sur le territoire des daïras d'Ouargla, N'goussa et Touggourt,
seront lancés, prochainement, à la faveur de la remise
à leurs promoteurs des permis de construire et leur
octroi de facilitations administratives et bancaires, sur
instructions de la tutelle, a indiqué le directeur du tourisme de la wilaya, Abdallah Belaïd. Ces opérations,
dont les délais de lancement ont été fixés au second
semestre de cette année, devront permettre, une fois
réceptionnées, d’accroître les capacités d’accueil estimées actuellement à 1.500 lits.
Elles viendront s'ajouter aux 11 projets de même
nature en réalisation, et présentant des taux d’avancement entre 20% et 90%, et portant sur la construction
également de motels, d’hôtels et des complexes touristiques, ainsi qu’un aquaparc, susceptibles de combler
le déficit de près d’un millier de lits accusé par le secteur en plus de générer de nombreux emplois directs et
indirects, selon le même responsable. Pour Belaïd, la
réception, en septembre prochain, d’un village touristique à Bour El-Haïcha (10 km d’Ouargla), devra donner une impulsion aux activités touristiques dans la
région, renforcer les conditions d’accueil des touristes
et relancer et promouvoir le tourisme saharien.
S’étendant sur une superficie de 9 hectares, ce projet
monté par un investisseur privé, premier du genre dans
la wilaya, englobera 30 chambres sous forme de
grottes, 40 bungalows, un bassin aquacole et d’autres
servitudes. La wilaya d’Ouargla recèle d’importantes
potentialités touristiques, notamment de vieux ksour,
des palmeraies, des sites naturels et des monuments
historiques, en plus d’un tourisme d’affaires concentré
notamment à Hassi Messaoud, et d’un tourisme religieux, au niveau de la zaouïa tidjania à Témacine.
Ouargla compte actuellement 27 structures hôtelières,
d’une capacité d’accueil globale de 1.500 lits, localisées toutes dans les daïras d’Ouargla, Touggourt et
Hassi Messaoud, a fait savoir le directeur du tourisme
de la wilaya
ALGÉRIEACTUALITÉS
LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION
À PROPOS DE LA PROCHAINE
RENTRÉE SCOLAIRE
La surcharge
des classes encore
et toujours
es syndicats du secteur
de l’éducation nationale
Lestiment
que la rentrée scolaire
Ph : Horizons
2015/2016 sera, à quelques
exceptions près, similaire
à celle de l’année dernière.
Le coordinateur national du
Syndicat national autonome
des professeurs de l’enseignement secondaire et technique
(Snapest), Meziane Meriane,
a indiqué, hier, que la rentrée
scolaire sera marquée par un
malaise dû à la dévaluation du dinar qui affectera le pouvoir
d’achat des citoyens. «En raison de l’inflation, les dernières
augmentations salariales des travailleurs seront insignifiantes», a-t-il noté. Sur le plan pédagogique, il a estimé que
cette rentrée sera la continuité de la précédente, «puisque les
recommandations de la dernière conférence nationale sur la
réforme du système éducatif ne seront pas appliquées dans
l’immédiat, excepté, peut-être, en ce qui concerne l’enseignement moyen et primaire». Le coordinateur du Snapest craint,
en outre, une surcharge des classes si le secteur ne réceptionne
pas de nouveaux établissements. Outre ce problème, Meriane
regrette le manque d’encadrement pédagogique. Les derniers
recrutements opérés restent, à ses yeux, insuffisants pour combler le déficit. Même topo pour le SG du Conseil des lycées
d’Algérie (CLA), Achour Idir. Lui aussi souligne que la prochaine rentrée scolaire ne sera pas différente des précédentes.
Il a fait savoir que celle-ci sera ordinaire. Toutefois, il a souligné que le dossier des œuvres sociales risque de nouveau de
faire réagir les syndicats qui ne sont pas favorables à la gestion centralisée. «Nous avons toujours dit qu’il fallait une
autre formule pour la gestion des œuvres sociales. La gestion
centralisée par la commission nationale et les commissions de
wilaya est dénoncée par les travailleurs qui veulent aller vers
une autre forme d’intendance», a-t-il soutenu. Concernant le
volet pédagogique, le CLA craint la surcharge des classes.
«Le manque d’infrastructures et la non-réception de nouvelles
font craindre le pire, notamment pour les classes de terminale
en raison du redoublement. L’année dernière, nous avons souffert de ce problème avec 40 élèves par classe. Un nombre qui
sera plus important cette année», a-t-il prévenu. Concernant
les recommandations de la dernière conférence nationale sur
la réforme de l’école, Idir Achour souhaite voir certaines
appliquées cette année. De son côté, le chargé de la communication au Conseil national autonome du personnel enseignant
du secteur ternaire de l'éducation (Cnapest), Messaoud
Boudida, a signalé que les conditions prévalant à la rentrée
scolaire sont les mêmes que la précédente. Raison pour laquelle, il a soutenu que cette nouvelle année ne connaîtra pas
beaucoup de chamboulements pour ne pas dire aucun changement. Aussi, il a regretté que les problèmes pédagogiques de
l’année dernière se manifestent une nouvelle fois cette année à
l’image de la surcharge des classes, du manque d’enseignants
et du déficit en infrastructures pédagogiques. S’agissant des
revendications socioprofessionnelles du syndicat, Messaoud
Boudida a indiqué que la prise en charge par le ministère de
l’Education du procès-verbal du 19 mars dernier est la condition sine qua non pour une année scolaire sans perturbations.
Ce PV comprend trois revendications : la prise en charge du
dossier de la médecine du travail, la promotion sans condition
des enseignants, ainsi que le problème des professions en voie
de disparition tels que le maître de l'école primaire et professeur de l'école fondamentale.
n Amokrane Hamiche
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
SÉCURITÉ
SOCIALE
LE MINISTÈRE DU TRAVAIL,
DE L'EMPLOI ET
DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
a pris, récemment,
des mesures destinées
à permettre aux entreprises
en difficulté, aux
travailleurs de l’informel
ainsi qu’aux employeurs qui
ne déclarent pas leurs
travailleurs, de régulariser
leur situation avec
exonération des majorations
et autres pénalités
de retard.
Ph : Horizons
www.horizons.dz
5
De nouvelles mesures
pour les entreprises
et le secteur informel
es assujettis à la Sécurité
sociale, débiteurs de cotisations, ont jusqu'au 31 mars
2016 pour déposer leurs
demandes de régularisation
de leur situation afin de bénéficier d'échéanciers de paiement. «Ces nouvelles dispositions visent essentiellement le recouvrement des cotisations principales en
accordant à ces assujettis à la Sécurité
sociale (employeurs et non-salariés) des
échéanciers de paiement de cotisations
antérieures», a indiqué, à l'APS, le directeur général de la Sécurité sociale au
ministère du Travail, de l'Emploi et de la
Sécurité sociale, Djaouad Bourkaïb.
Le même responsable a précisé que
ces échéanciers de paiement «seront
adaptés en fonction des capacités financières de ces assujettis à la Sécurité
sociale, avec exonération des majorations et pénalités de retard à l'issue du
versement de la dernière échéance due».
Il s'agit d'une nouvelle mesure inscrite dans la loi de finances complémentaire pour 2015, visant à faciliter la régularisation des situations des assujettis à la
Sécurité sociale débiteurs de cotisations
sociales et de garantir les droits de sécurité sociale aux travailleurs concernés.
Cette mesure permettra également,
a-t-il ajouté, de contribuer à la relance
des entreprises économiques, publiques
et privées, qui «ne peuvent honorer leurs
obligations en matière de Sécurité sociale en raison du poids des dettes sociales
cumulées, dont la part des majorations et
pénalités de retard dépasse souvent celle
des cotisations principales». «Elle s'ins-
L
crit dans le cadre du programme sectoriel pour l'année 2015, qui constitue l'année du recouvrement des cotisations, et
par conséquent, augmenter les ressources du système national de sécurité
sociale afin de faire face à des défis
majeurs en matière d'amélioration des
prestations destinées aux assurés
sociaux», a expliqué Bourkaïb.
DES MESURES FORTES
AU PROFIT DES TRAVAILLEURS
DU SECTEUR INFORMEL
Quant aux travailleurs du secteur
informel, la loi de finances complémentaire pour 2015 (LFC) contient des
mesures «fortes» pour les inciter à s'affilier «volontairement» à la Sécurité
sociale.
«Ces mesures visent à inciter les personnes exerçant dans le secteur informel, estimées à près de un million, de
s'affilier volontairement à la Sécurité
sociale afin de bénéficier d'une couverture sociale pour eux-mêmes et leurs
ayants droit», a précisé le même responsable. Selon lui, «il suffit pour ces
travailleurs de se rapprocher de l'agence
de la Caisse nationale des assurances
sociales de leur wilaya pour remplir un
formulaire et verser une cotisation mensuelle fixée à 12% du salaire national
minimum garanti, soit l'équivalent de
2.160 DA par mois pour une phase
transitoire d'une durée maximale de
trois ans».
Bourkaïb a expliqué que ces mesures
permettront également à ces personnes,
après la formalisation de leurs situations, de valider les trois années transitoires au titre de leur retraite. Il a relevé
que l'impact de ces mesures en termes
Nécessité d’ouvrir un débat approfondi sur le système LMD
gués représentant différents
établissements universitaires
ont pris part à l’ouverture de
l’université d’été du SNEU,
marquée par la présence de
plusieurs personnalités, de
représentants de l’UGTA et de
responsables de plusieurs universités. Plusieurs thèmes
seront débattus lors de cette
rencontre, dont ceux inhérents
à la lecture juridique des
textes de loi et la gestion du
système LMD, à l’unification
des programmes et cursus des 1er et 2e cycles
et le rôle des comités pédagogiques nationaux, au système LMD et les exigences du
développement national, ainsi qu’à ceux liés
aux formules et offres de formation et leur
apport au marché de l’emploi et l’entrepreneuriat.
Ph : Horizons
L
connaît le secteur. Les recommandations de cette université
d’été seront présentées lors de
la conférence nationale sur le
système LMD qu’organisera,
courant de cette année, le
ministère de tutelle, a-t-il dit.
Pour le recteur de l’Université
Oran
2
de
Belgaïd,
Benmeziane Benchergui, l’implication des enseignants, des
étudiants, des syndicats et
autres partenaires dans le débat
sur le LMD «renforcera ce système et donnera une nouvelle dynamique à
l’université algérienne». «Le LMD est un
système adopté à l’échelle mondiale. Nous
ne pouvons l’ignorer. Son évaluation périodique est plus que nécessaire afin que les
universités puissent assurer une formation
de qualité», a-t-il affirmé. Près de 400 délé-
UN DÉLAI AUX EMPLOYEURS
POUR AFFILIER LEURS TRAVAILLEURS
NON DÉCLARÉS
Autre mesure prise par le ministère :
un délai est accordé aux employeurs en
infraction qui ne déclarent pas leurs
employés, à régler leurs situations d'ici
au 21 septembre prochain. «Une nouvelle mesure prévoit une phase transitoire
de régularisation de situations des
employeurs en infraction à la législation
en vigueur, en leur accordant un délai de
60 jours à compter de la publication de
la loi de finances complémentaire 2015
(23 juillet-21 septembre) pour affilier à
la Sécurité sociale les travailleurs non
déclarés», a précisé la même source.
Objectif : «durcir» les amendes dont
le montant a été multiplié par 10 par rapport à celles prévues par la loi n° 83-14
du 2 juillet 1983 à l'encontre des
employeurs qui ne procèdent pas à l'affiliation à la Sécurité sociale des travailleurs qu'ils emploient après le délai
accordé. Ainsi, cette mesure permettra,
d'une part, de protéger les travailleurs
non déclarés et leurs droits sociaux, et
d'autre part, d'inciter les employeurs à
régulariser dans les 60 jours leurs situations vis-à-vis de la Sécurité sociale,
sans sanctions, ni majorations et ni
pénalités de retard pendant ce délai.
n APS/R. N.
GUELMA
SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS UNIVERSITAIRES
e secrétaire général du syndicat national
des enseignants universitaires (SNEU),
Messaoud Amarna, a mis l’accent, hier, à
Oran, sur la nécessité d’ouvrir un débat
approfondi sur le système LMD afin de
«déceler ses points forts et ses faiblesses
dans le but de renforcer cette expérience»
entamée il y a une décennie par l’université
algérienne. Amarna a estimé, à l’ouverture
de l’université d’été du SNEU, affilié
l’UGTA, que le débat consacré au bilan du
LMD permettra de «mieux cerner la réalité
des réformes initiées dans l’enseignement
supérieur, et mettre en exergue les forces et
les faiblesses de cette expérience pour
apporter les solutions adéquates». L’ évaluation du système LMD, thème retenu pour
cette deuxième université d’été du syndicat,
permettra d’aboutir, selon Amarna, à des
visions claires et pratiques pouvant servir de
socle pour renforcer les réformes que
de recouvrement de cotisations peut
dépasser annuellement les deux milliards de dinars. Le nombre des assurés
sociaux a atteint en Algérie plus de 11
millions de personnes en plus de leurs
ayants droit, soit un total de plus de 36
millions de bénéficiaires d'une couverture sociale.
6.000 cartes Chifa attendent
d'être reçues par leurs titulaires
as moins de 6.000 cartes Chifa disponibles dans
P
la wilaya de Guelma attendent d'être retirées par
leurs titulaires, a indiqué, hier, à l’APS, le directeur
de l’antenne locale de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS),
Abdelkamal Boucetta. Les personnes concernées
ont été destinataires de courriers les invitant à se
rapprocher de cette structure pour retirer leur carte
chifa, mais «aucune suite n'a été donnée à ces correspondances», a précisé le même responsable. Les
cartes restées en souffrance à la CNAS sont réparties sur les différents centres de paiement d'Oued
Zenta, Boucherie et Guelma, a ajouté la même source. Toutes les catégories sociales sont concernées
par ces cartes qui ont été établies conformément aux
dossiers présentés, dont un grand nombre concerne
les étudiants, a ajouté Boucetta. Des enquêtes sont
lancées par les responsables locaux de la CNAS
pour épurer cette situation, parallèlement à des
actions de sensibilisation sur l’utilité et l’importance de la carte Chifa, a indiqué la même source.
ALGÉRIEACTUALITÉS
6
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
Ambiance joyeuse
au festival culturel
national du théâtre
pour enfants
a 8 édition du festival culturel national du théâtre
pour enfants ouvert, jeudi dernier, à Khenchela, se
Lpoursuit
dans une ambiance joyeuse à la maison de la
e
culture Ali-Souaihi, a-t-on constaté. La troupe Lumières
du théâtre de Khenchela, qui a présenté une pièce intitulée «Voyage sous les lumières», a livré un spectacle de
qualité devant le jeune public venu nombreux à l’ouverture de cet évènement. Ce festival vise, en plus de sa
dimension récréative, à cultiver l'expression théâtrale
chez l'enfant et permet de rapprocher les enfants de différentes wilayas pour promouvoir les échanges, a indiqué, à l'APS, la commissaire du festival et directrice de
la culture, Sabiha Tahrat. La manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 25 du mois en cours, propose un riche
programme animé par des troupes de neuf wilayas,
représentées par des coopératives et des théâtres régionaux, un programme dans lequel figurent les pièces
«Ali Baba» et «Bayad Ethaldj». Pas moins de 140
enfants bénéficieront d'ateliers d'initiation et d'apprentissage des techniques théâtrales, l'expression vocale et
corporelle, la réalisation et l’animation, dans le cadre de
ce festival qui prévoit également un séminaire sur «l’esthétique de la cinématographie dans le théâtre pour
enfants», encadrés par plusieurs chercheurs algériens et
étrangers spécialisés dans ce domaine a-t-on signalé.
ALGER
Rupture accidentelle
du câble de la fibre
optique d’Algérie Télécom
ne rupture accidentelle du câble de la fibre
optique d’Algérie Télécom a affecté 20.000 utiliU
sateurs à Alger-Ouest, hier, avant que la panne ne
soit réparée aux environs de 17 heures, a indiqué
une source de cette compagnie. «Une rupture accidentelle du câble de la fibre optique d’Algérie
Télécom a eu lieu à 11h40 à El Achour et a affecté
le fonctionnement de l’internet et du téléphone de
20.000 abonnés dans plusieurs localités, hier, avant
que la panne ne soit réparée aux environs de 17
heures», selon une source de la compagnie jointe
par téléphone sans préciser les causes exactes de
cette panne. La rupture du câble «a provoqué l’arrêt
d’une vingtaine d’équipements ce qui s’est répercuté sur les clients de Sebbala, Draria, El Achour et
Oued Romane, mais grâce à l’intervention des
équipes techniques, le réseau a été rétabli dans la
même journée», précise AT qui «s’excuse auprès de
ses clients» pour ces désagréments.
SOUK AHRAS
Extension de la superficie
du périmètre agricole
irrigué de Sedrata
a superficie du périmètre agricole irrigué de la commune de Sedrata, dans la wilaya de Souk Ahras, a été
étendue pour passer de 1.500 ha, à la fin de l’année 2014,
à 2.200 ha actuellement, a-t-on appris, hier, du directeur
des services agricoles (DSA). Cette extension de 700 ha
a touché des superficies arables situées dans les localités
de Bir Bouhouche (500 ha) e Zouabi (200 ha), a précisé,
à l'APS, Abderrahamane Mansouri. L'opération a permis
d'intensifier les cultures agricoles, particulièrement la
production maraîchère (pomme de terre et tomate
notamment) et de «soutenir le système d'irrigation d'appoint des céréales», a-t-il déclaré, soulignant que le périmètre irrigué de Sedrata est exploité par 96 agriculteurs
relevant des secteurs privé et public. Le rendement
moyen de la production de la pomme de terre saisonnière est évalué, au titre de la campagne agricole 20142015, entre 360 et 450 quintaux par hectare, a-t-il révélé, ajoutant qu’une chambre froide a été réservée dans
cette commune pour le stockage de cette production de
façon à réguler le marché. L'unité de transformation de
la tomate industrielle en réalisation dans la localité de
Bir Bouhouche dans le cadre des projets validés par le
Comité d’assistance à la localisation et à la promotion
des investissements et de la régulation du foncier
(Calpiref), entrera en service le mois de septembre prochain, a-t-il fait savoir. Le périmètre irrigué de Sedrata a
récemment bénéficié d’une opération d’aménagement
portant sur la plantation, notamment des arbres coupevents, ainsi que des canalisations drainage des eaux pluviales, a-t-on noté. Les agriculteurs activant dans ce périmètre ont bénéficié du soutien public pour l'installation
de systèmes d'irrigation au goutte-à-goutte et au pivot, at-on soutenu à la DSA.
L
FESTIVAL
DU TAPIS
À TIZI OUZOU
PRÉSERVER LE PATRIMOINE
EST UN DEVOIR NATIONAL. Le
ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi, et la
ministre déléguée chargée de
l'Artisanat, Aïcha Tagabou,
étaient, hier, les hôtes d'honneur de la capitale du
Djurdjura où ils ont inauguré
la sixième édition du festival
du tapis d’Aït Hichem.
Photo: Archives
KHENCHELA
www.horizons.dz
Mihoubi et Tagabou
inaugurent la sixième édition
es deux membres de l'Exécutif
ont insisté sur la préservation du
patrimoine national artisanal et
culturel. Pour Mihoubi, ce genre
de manifestation mérite d'être
«encouragé du fait de leur portée dans la pérennisation de la
culture ancestrale tout en assurant la transmission du savoir-faire et de
l'héritage légué par les anciens». De son
côté,
Mme Tagabou a relevé la nécessité d'accompagner tous les artisans dans le processus de fabrication d’objets artisanaux
qui sont une véritable vitrine pour le pays.
Interrogé quant à la pérennité des festivals, notamment en ces temps de crise,
Azzedine Mihoubi a déclaré que les 170
L
festivals organisés annuellement dans le
pays seront gérés au cas par cas. «Mais,
dira-t-il, une chose est sûre, aucun festival
ne sera supprimé. Néanmoins, une réorganisation de ces festivals s'impose.» Pour le
premier responsable du secteur, «même à
150 dollars le baril de pétrole, il est plus
que nécessaire de revoir la budgétisation
de ces festivals en fonction des objectifs
assignés et des résultats escomptés».
Il fera aussi remarquer que la durée des
festivals sera réduite et qu’un regroupement de certains, dont la thématique est la
même, est envisagé. Il ne manquera pas
aussi de souligner que ces manifestations
seront confiées à des professionnels dans
chaque domaine. Abordant la question du
cinéma en Algérie, Mihoubi dira que la
production cinématographique n'est pas
en régression. «Au contraire, le cinéma
algérien est productif. Nous rencontrons
plutôt un problème de salles de cinéma
qui font défaut. C'est pourquoi nous avons
décidé de récupérer toutes les salles de
cinéma et de les mettre dans le giron du
secteur de la culture», soutient-il.
Enfin, tout en rendant un hommage
particulier à son homologue, le ministre
de la Jeunesse et des Sports, Ould-Ali, qui
a beaucoup donné pour le secteur de la
culture dans la wilaya de Tizi Ouzou,
annoncera que la 7e édition du festival du
tapis d’Aït Hichem aura un cachet national avec la participation de toutes les
wilayas. n Rachid Hammoutène
IRDJEN
La culture et l’histoire à l’honneur
a commune d’Irdjen, dans la daïra de Larbaâ
Nath Irathen, organise, depuis jeudi dernier, sa
Lpremière
semaine culturelle du 20 au 25 août.
Une manifestation dont l’objectif est d’impulser
une dynamique et de pérenniser l’action culturelle dans cette région qui ne manque pas de
compétences. En effet, Irdjen a donné naissance
aux précurseurs des études sur la langue berbère,
à l’image d’Amar U Saïd Boulifa, Mohand Saïd
Lechani ou encore Salem Chaker qui ont permis
une avancée considérable dans ce domaine.
Au programme de cette semaine culturelle, des
festivités commémoratives qui se sont déroulées
les 20 et 21 août avec recueillement et inauguration d’une stèle au village d’Aït Saïd Ouzegane,
en hommage aux 21 martyrs de la Révolution
fusillés en même temps par l’armée coloniale le
8 mai 1955. Pour aujourd’hui, l’APC honorera
plus de 370 élèves, lauréats aux différents examens scolaires.
Demain, les universitaires Saïd Chemakh et
Ramdane Achab évoqueront, dans une conférence-débat, le parcours et les travaux de Amar U
Saïd Boulifa. Ils reviendront dans leurs exposés
sur les recherches et les méthodes d’enseignement de la langue amazigh. Ces rencontres, qui
se tiennent à la bibliothèque communale, un édifice flambant neuf, se poursuivront mardi où
l’histoire de l’école de Tamazirt sera revisitée en
présence d’anciens élèves, leurs enseignants et
directeurs qui se retrouveront dans une rencontre
CONCOURS
NATIONAL
DE POÉSIE
MELHOUN À
MOSTAGANEM
Trois
candidats
de Ghardaïa
participent
avec des
œuvres en
tamazight
témoignages pour évoquer leurs souvenirs et leur
scolarité dans ce sanctuaire de l’éducation.
L’école de Tamazirt fait partie des premiers
établissements coloniaux ouverts en 1875.
D’ailleurs, un appel vient d’être lancé aux élèves
et aux parents pour une collecte de documents et
photos de classe pour écrire l’histoire de cette
école. Comme il est de coutume pour toute
manifestation de ce genre, la clôture se fera dans
une ambiance festive avec une soirée musicale
animée par les artistes de la localité.
n R. H.
TIPASA
Une nouvelle agence de la BADR
à l’extrême ouest de la wilaya
ne nouvelle agence de la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) a été
U
ouverte dans la ville agricole de Damous, à l’extrême-ouest de Tipasa, a-t-on appris, hier,
auprès des services de la wilaya. Inscrite au titre du renforcement du réseau infrastructurel de la
BADR à Tipasa, cette opération vise, selon la même source, «le rapprochement des agences commerciales des différents partenaires de la banque, notamment les agriculteurs. Ceci d’autant plus
que la partie ouest de la région est réputée pour être à vocation agricole par excellence», a-t-on
précisé. L’ouverture de la nouvelle structure ayant coïncidé avec la célébration du double anniversaire de la Journée nationale du moudjahid et de la tenue du Congrès de la Soummam, «permettra de faire baisser la tension sur les agences de Cherchell et Gouraya, en application de la politique nationale d’amélioration des prestations publiques», a-t-on souligné. Outre la ville de Tipasa,
la BADR couvre la majorité des régions rurales de la wilaya, dont Koléa, Bou Ismaïl, Ahmeur El
Aïn, Hadjout, Sid Amar, Cherchell et Gouraya.
concurrents de la
Troiswilaya
de Ghardaïa
participeront,
aujourd’hui, à
Mostaganem, avec des
œuvres en tamazight, au
concours national de la
poésie melhoun dans le
cadre de la 3e édition du
festival national dédié à
ce genre populaire, a-t-on
appris, hier, des
organisateurs. Trois
candidats concourront en
tamazight parmi les 25
poètes venus de diverses
régions programmés au
titre de cette compétition.
Le poète et chercheur
Cheïkh Yacine Chalal,
membre du comité
d’organisation de ce
rendez-vous culturel
dédié au chantre du
melhoun, cheïkh Lakhdar
Benkhelou, a précisé, à
l’APS, que ces candidats
viennent des wilayas de
Tindouf, Béchar, El
Oued, Biskra, Oran, Souk
Ahras, Oum El Bouaghi,
Sétif, Alger, M’sila,
Mostaganem, Relizane
et Tiaret.
www.horizons.dz
RÉGIONS
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HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
1 Adrar - 2 Chlef - 3 Laghouat - 4 Oum El-Bouaghi - 5 Batna - 6 Béjaïa - 7 Biskra - 8 Béchar - 9 Blida - 10 Bouira - 11 Tamanrasset - 12 Tébessa - 13 Tlemcen - 14 Tiaret - 15 Tizi-Ouzou - 16 Alger - 17 Djelfa - 18 Jijel - 19 Sétif
- 20 Saïda - 21 Skikda - 22 Sidi Bel-Abbès - 23 Annaba - 24 Guelma - 25 Constantine - 26 Médéa - 27 Mostaganem - 28 M’sila - 29 Mascara - 30 Ouargla - 31 Oran - 32 El-Bayadh - 33 Illizi - 34 B. B. Arréridj - 35 Boumerdès
-36 El-Tarf 37 Tindouf - 38 Tissemsilt - 39 El-Oued - 40 Khenchela - 41 Souk-Ahras - 42 Tipasa - 43 Mila - 44 Aïn Defla - 45 Naâma - 46 Aïn-Témouchent- 47 Ghardaïa - 48 Relizane.
UCE À TIPASA
t
D’EAU DO
ÉLEVAGE DE POISSONS
UNIVERSITÉ D’EL OUED
Cinq nouvelles
spécialités en mastère
seront ouvertes cette
année
A LA DIFFÉRENCE DES
ANNÉES
PRÉCÉDENTES OÙ LA
DEMANDE A ÉTÉ
PRESQUE NULLE,
l’année 2015 connaît
un engouement de la
part des exploitants
agricoles de la wilaya
de Tipasa pour peupler
leurs bassins
d’irrigation, en alevins
de carpes notamment.
Photo: Horizons
inq
nouC
velles spécialités d’ensei-
Des exploitants agricoles veulent
peupler leurs bassins d’irrigation
TIZI OUZOU
mins, Tizi Ouzou garde tout
de même sa beauté. Une beauté
fascinante qui mérite d’être
découverte chaque jour un peu
plus. Mais, désormais, il n’est
pas aisé de le faire, tant les
autorités locales ne jouent
guère le jeu qui est le leur.
Routes défoncées, rues et
ruelles des villes et villages
striées par des tranchées et
autres trous béants, des ralentisseurs aux normes inadéquates et, cerise sur le gâteau, les plaques de signalisation routière quasi inexistantes. Aujourd’hui, les automobilistes risquent
de traverser des villages sans pour autant en connaître le nom.
Si bien que, s’ils sont invités à une fête ou prennent part à des
funérailles, dans la wilaya de Tizi Ouzou, en dehors des principaux axes routiers, ils risquent de se perdre s’ils ne s’arrêtent
pas pour demander le chemin. Ce qui est bien désagréable à
Le dernier
bidonville rasé
faire à chaque détour. Interrogé
quant à l’absence de cette
signalisation, le directeur des
travaux publics affirme que ses
services ont beau les rétablir
mais à chaque fois les plaques
disparaissent. «Elles servent de
table de cuisson pour la galette, ou à délimiter un espace
près des maisons», précise un
citoyen d’un village sur les
hauteurs de Mekla. Pour lui,
c’est aux APC de mener des
campagnes de sensibilisation
auprès de leurs concitoyens en
les invitant à ne pas détruire
ces plaques. Mais aussi à elles de procéder à l’entretien de cette
signalisation par le remplacement de celle ayant disparu du
paysage. La direction du tourisme devrait aussi être partie prenante dans la réhabilitation de cette signalisation car, par le
passé, elle existait bel et bien, au bonheur des visiteurs de la
région.
epuis vendredi dernier, le dernier
Drebidonville
recensé sur le territoide la commune de Tizi Ouzou
Ph: Horizons
Secousse tellurique
d’une magnitude
de 4 degrés
n’existe plus. En effet, les 115
familles qui occupaient les lieux
viennent d’être relogées dans
des appartements flambant
neufs à Oued Faly. Cette opération d’éradication de l’habitat
précaire a donc pris fin à l’occasion de la célébration de la journée nationale du moudjahid correspendant au 20 août 1956. Il reste
que cette opération n’a pas manqué
ne magnitude de 4
ne secousse tellurique d'u
e de Richter a été
ert
ouv
degrés sur l'échelle
(heure locale), dans la
enregistrée, hier, à 3h54
iqué le Centre de
ind
a
,
fla
wilaya d’Aïn De
rophysique et géoast
recherche en astronomie, secousse a été locala
physique. L'épicentre de t de la localité d’Aïn
lisé à 6 km au nord-oues même source.
Kherba, a précisé la
U
Les plaques de signalisation routière
vandalisées
ien que souillée par toutes
B
ces immondices qui jonchent le long des routes et che-
AÏN DEFLA
n Amirouche Lebbal
t
S
bassins d’irrigation, il souligne qu’en plus du produit issu de
l’exploitation de cette ressource aquacole, les poissons participent au processus de fertilisation des eaux des bassins destinés à
l’irrigation. «Les agriculteurs obtiennent leurs produits de fertilisation à partir des eaux d’irrigation d’une manière bio. Les excréments des poissons sont riches en matières fertilisantes.
D’une part, on réduira l’utilisation de fertilisants chimiques,
et de l’autre, on diminuera les coûts destinés à l’achat de ce type
d’intrant», estime-t-il. Concernant les coûts, les poissons introduits dans les bassins d’irrigation dans le cadre de cette opération
ne nécessitent pas de dépenses excessives. «L’alimentation de ces
poissons se base généralement sur les protéines et autres sources
d’alimentation provenant du fumier par exemple. Autrement dit,
cet élevage ne coûte quasiment rien du tout», affirme-t-il.
Cependant, le produit issu de son exploitation peut être commercialisé. «Pour le moment, la consommation du poisson issu de la
pêche continentale n’est pas généralisée dans le régime alimentaire du consommateur algérien. Seulement, il peut servir de
matière première pour les aliments destinés à l’élevage aquacole
dans le milieu marin et peut même être intégré dans d’autres
industries de transformation, à l’exemple de certaines huiles»,
conclut le même responsable.
n Rachid Hammoutène
de faire grincer les dents de quelques
habitants de la ville de Tizi Ouzou,
dont certains vivant à l’étroit attendent
toujours de bénéficier de logements
décents. D’autres ont profité du laxisme des autorités locales pour ériger
d’autres maisons sur les ruines des
habitations partiellement détruites lors
de l’opération initiale pour se voir,
aujourd’hui, attribuer des logements
pendant que ceux dont les demandes
datent de plus de 20 ans attendent toujours leur tour.
n R. H.
t
elon un cadre de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tipasa, une
vingtaine de demandes pour le peuplement des bassins d’irrigation en alevins a été envoyée par le biais
de la chambre de l’agriculture. «C’est une excellente initiative qui vise le renforcement des capacités
d’exploitation des ressources aquacoles d’eau douce
à travers la wilaya», dit-il. Et d’ajouter : «Rien
qu’au niveau du barrage Boukerdène de Sidi Amar, les deux
concessionnaires qui y activent pêchent 4 tonnes annuellement.»
Les agriculteurs ayant émis le vœu de procéder à l’ensemencement de leurs bassins sont issus de différentes localités de la
wilaya. «Nous avons transféré leur demande au ministère afin
d’avoir l’accord nous permettant d’engager l’opération», indique
le responsable. Une opération pareille a été menée il y a quelques
semaines au barrage de Bouroumi, dans la wilaya de Blida. «Le
peuplement du barrage de Bouroumi dépend de la compétence de
notre direction. L’ensemencement a concerné l’introduction de
200.000 alevins de carpes ramenés de l’écloserie de Sétif. Cette
opération s’est effectuée en coordination avec le Centre national
de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture
et l’Agence nationale des barrages et de transferts des eaux»,
ajoute-t-il. Pour revenir aux avantages de l’ensemencement des
gnement
en
mastère seront
ouvertes
au
titre de la nouvelle
saison
universitaire
2015-2016
dans
quatre
facultés de l’Université Chahid-Hamma-Lakhdar
d’El Oued, a-t-on appris des responsables de
cette institution. Ces filières concernent l'économie monétaire et financière à la faculté des
sciences économiques et commerciales, la prédication et la culture islamiques à l’Institut des
sciences islamiques, la biologie et l’écologie à la
faculté des sciences de la nature et de la vie, en
plus de deux filières en audiovisuel et qualification en éducation à la faculté des sciences
humaines et sociales, a précisé le vice-recteur
Bachir Menaï. Le même responsable a fait part de
l’ouverture, cette année, dans le cadre de la mise
à niveau des établissements de l’enseignement
supérieur, de 16 nouvelles spécialités au profit de
plus de 50 doctorants dans huit facultés de l’université. Une hausse du nombre de places en graduation mastère est enregistrée, cette année, ce
qui permettra de répondre aux attentes des étudiants et des besoins du marché local de l’emploi,
a-t-il estimé. L’Université d’El Oued compte un
effectif de plus de 21.000 étudiants, répartis sur 8
facultés, et encadrés par plus de 750 enseignants,
tous grades d’enseignement confondus, dont 30
nouvellement recrutés.
OUARGLA
Lancement d'une
vaste campagne
de nettoiement
large campagne de nettoiement et de
Uneramassage
des déchets ménagers a été lancée
cette semaine dans plusieurs quartiers de la ville
d'Ouargla, à l'initiative des services de la wilaya.
L'opération, qui s'étalera sur quatre semaines
(chaque samedi), vise à sensibiliser les citoyens
sur la préservation de l'environnement et éliminer les points noirs recensés au niveau de la
ville, notamment dans les quartiers très affectés
par la prolifération d’ordures ménagères, a précisé le conservateur des forêts. La première
journée de cette campagne s'est déroulée dans
certains quartiers du chef-lieu de wilaya, à l'instar des quartiers Chorfa, Mekhadma, Tazegraret,
Haï En-nasr et la zone des équipements publics,
avec le concours de divers acteurs (publics et
privés), des agents d’entretien communaux, des
associations locales et des bénévoles, a déclaré
Harkat Debabnia. Les encadreurs de cette campagne de nettoiement ont lancé un appel à une
très forte participation des citoyens dans les prochaines phases pour garantir un milieu urbain
propre et sain, a-t-il souligné. Par ailleurs, des
travaux d’aménagement urbain, touchant
notamment la réalisation de trottoirs et l’installation de l’éclairage public sont en cours d'exécution à travers différents quartiers de la ville.
SOCIÉTÉ
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HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
www.horizons.dz
LES ÉLEVEURS ET PRODUCTEURS DE LAIT NE DÉCOLÈRENT PAS
La fédération menace de recourir
à un sit-in devant le siège du ministère
a fédération nationale des éleveurs et
producteurs de lait cru se réunira les
1er et 2 septembre prochain pour
décider des mesures à prendre afin
de faire aboutir les revendications
des professionnels de cette filière.
C’est ce qu’a affirmé Rabah
Ougmat, le président de la fédération. Cette rencontre qui se tiendra à Tizi
Ouzou réunira les éleveurs de 23 wilayas. Elle
fait suite à la grève de 17 jours déclenchée
durant le mois de juin dernier. Un mouvement
initié par les associations locales de la wilaya
de Tizi Ouzou à laquelle se sont jointes des
associations de plusieurs wilayas du pays.
«Nous allons durcir les mesures à prendre
en cas de non satisfaction de nos doléances»,
a-t-il prévenu. Malgré les assurances du
ministre de l’Agriculture, lors d’une réunion,
organisée le 6 août dernier et qui aura duré 4h,
quant à la prise en charge des revendications
de façon concertée et organisée pour rendre
L
optimal le rendement de chaque segment composant la filière, les éleveurs sont inquiets.
Pourtant la production de lait cru est une préoccupation majeure de l’Etat qui vise l’encouragement de cette filière et par conséquent la
réduction de l’importation de la poudre de lait.
Mais, en attendant la relance effective de cette
filière, les professionnels disent se débattre
dans des problèmes qui annihilent tous leurs
efforts au regard de la cherté du fourrage,
notamment l’avoine et l’orge.
Ils entendent ainsi préparer un plan d’actions en organisant un sit-in devant le ministère. Comme pour le lait en poudre, l’Etat subventionne le lait cru à toutes les étapes de la
production mais cette subvention est jugée
«insuffisante» par les éleveurs et les producteurs. Il faut savoir que l’Etat reverse 12 DA
par litre produit aux éleveurs, 5 DA par litre
aux collecteurs et 10 DA aux transformateurs.
«Nous demandons de revoir à la hausse la subvention destinée aux éleveurs. Nous voulons
vendre le lait à son juste prix», a précisé M
Ougmat. Selon lui le prix de revient du litre de
lait cru revient à 75 DA. Pourtant, ce dernier
reconnaît que les éleveurs ont été rassurés en
juin dernier par les responsables de l’Office
national interprofessionnel du lait (Onil) et
leur engagement à agir pour l’assainissement
et le contrôle du circuit financier des primes et
du soutien accordés par l’État à la filière de lait
TRANSPORT PAR TAXI
l est difficile pour un citadin, particulièrement dans
l’Algérois, de prendre la destination qui lui convient en solIlicitant
les services d’un taxi. En effet, le choix de l’itinéraire
Le désarroi
des Algérois
Ph : Horizons
est, de nos jours, fixé par le seul chauffeur de taxi qui dicte sa
loi et vous transporte selon sa bonne volonté. Une virée aux
différentes stations de taxi de la capitale, renseigne sur l’enfer quotidien vécu par le citoyen. Les scènes de colère se succèdent et se ressemblent. Des files interminables se forment
en quête de «l’oiseau rare».
L’attente peut durer jusqu'à une heure aux heures de pointe. «Ce n’est pas sur mon chemin» ou «je ne suis plus de service», sont les ruses de ces chauffeurs de taxi pour éconduire
les clients. D’autres trouvent un malin plaisir à hocher leur
tête en signe de refus à l’adresse de ces clients «potentiels»
parfois en détresse, tandis que d’autres font comme si vous
n’êtes pas là. Personne n’est épargné par ce «diktat». Les personnes âgées, les femmes enceintes et même les handicapés.
Outrée, une vieille femme à la station de la place Audin
dénonce : «Je dois rentrer chez moi à El Biar, mais le chauffeur de taxi ne veut pas me déposer à côté de ma maison. Je
suis contrainte de faire 3 kilomètres de marche pour arriver
chez moi. A quoi bon alors prendre un taxi pour ne pas être
déposé là où on veut ? »
«Les chauffeurs de taxi préfèrent les clients en solo, afin
d’empocher davantage d’argent, bien que la loi interdise formellement le jumelage», affirme un quinquagénaire rencontré à l’avenue Pasteur, à Alger-Centre. Pour les lieux-dits
«hors zone», la tendance est au forfait. À la station de taxi de
la place Maurice-Audin, la confusion qui règne dans le secteur des transports en commun est des plus désastreuses.
Avant même d’arriver à la station, les taxis de places sont pris
d’assaut par les usagers, alors que ceux roulant au compteur
préfère s’arrêter loin de la station et proposer leurs services à
la course. « Il me demande 500 DA pour une course à desti-
Ph : Fouad S.
COMME POUR LE LAIT EN POUDRE, l’Etat subventionne le lait cru à toutes
les étapes de la production mais cette subvention est jugée «insuffisante»
par les éleveurs et les producteurs.
nation d’Hydra», lance un jeune stupéfait par cette attitude
des chauffeurs de taxi à compteur, avant de signaler que certains «clandestins» proposent des tarifs beaucoup moins élevés. «Chez ces messieurs, la zone en question se limite uniquement au centre de la capitale», peste un passager.
Un autre usager, rencontré au square Port-Saïd, affirme
que pas moins de 10 chauffeurs de taxi ont refusé la destination de Bir Mourad Rais alors que la loi les oblige à transpor-
cru, comme il estime que le secrétaire général
de l’Union nationale des paysans algériens,
Mohamed Alioui, leur a prodigué de «sages
recommandations» pour trouver des solutions
fiables et durables à cette crise. Les Algériens
consomment 5 à 6 milliards de litres de lait par
an, selon l’Office national interprofessionnel
du lait (Onil).
n Djamila C.
ter le client vers n’importe quelle destination de l’Algérois.
Au niveau de la station de la gare de l’Agha, les chauffeurs de
taxi sont à l'affût du moindre client. Généralement un voyageur fatigué par un long trajet et qui doit se plier à leurs exigences. «Personne n’utilise le compteur, ils sont tous de
mèche. J’ai pris dernièrement un taxi de la gare de l’Agha
vers square Port-Saïd et cela m’a coûté 400 DA. Personne ne
contrôle ces chauffeurs de taxi qui imposent leur loi» se désole Nabil, fonctionnaire. Une autre citoyenne ajoutera : «Les
tarifs pratiqués par certains chauffeurs de taxi sont vraiment
excessifs et nous sommes parfois contraints de payer des
sommes très élevées».
Mais pour Rabah, retraité, les chauffeurs de taxi ne sont
pas les seuls responsables de cette anarchie. «Le citoyen a sa
part de responsabilité. S’il ne dépose pas plainte, les services
concernés ne peuvent pas les sanctionner», rappelle-t-il.
Partout où l’on se dirige, les mêmes signes de mécontentement des citoyens. Ici, c’est la rareté des taxis, là c’est la cherté des tarifs, ailleurs, c’est le comportement irresponsable des
chauffeurs.
Qu’en pensent les concernés ? Eux aussi ne cessent de se
plaindre. « Être chauffeur de taxi de nos jours n’est pas un
métier de tout repos. Non seulement les véhicules coûtent les
yeux de la tête, mais de plus, il ne fait pas bon de rouler dans
notre ville, les rues sont dans un état à faire pleurer», souligne
un conducteur de taxi. Brahim, un autre professionnel du secteur, reconnaît qu’il s’adonne lui aussi au service par course
mais en prévenant le client.
«Nous sommes véritablement pris en étau : le coût de la
location de la licence est en moyenne de 2.500 DA par semaine, si on fait des courses au compteur on ne peut s’acquitter
du montant de la traite. Alors que je dois faire face aux
besoins de base de ma famille», justifie-t-il.
n Mysha D. Nékachtali
ANNABA
Le plus grand chapiteau de l'informel à ciel ouvert
centre-ville d'Annaba où il faisait naguère
de déambuler allégrement à la recherche
Ldueboncalme
et de la fraîcheur du cours de la
Révolution, voit sa renommée fortement altérée, par sa transformation en une esplanade
commerciale, gérée par l'informel. En effet, le
centre névralgique d'Annaba ,s'étendant du
cours de la Révolution vers la place du marché
d'El-Hattab, et, de cet important point de chute
de l'ensemble des habitants des localités de la
wilaya et ceux limitrophes, d'El-Kala, notamment, vers la gare routière centrale de Sidi
Brahim, tout cet espace est squatté par le commerce informel.
Certaines artères sont depuis longtemps
occupées par une escouade de commerçants
qui exposent à même le sol envahissent les
trottoirs et voire même une partie de la chaussée, «interdisant, ainsi, la circulation des véhicules le long de ces voies urbaines, et imposant aux passants des couloirs de passages,
avec ligne continue qu'il ne faut surtout pas
transgresser ou franchir». Les cargaisons de
conteneurs de plusieurs bateaux sont étalées
sur la place publique, à telle en-seigne que la
cité annabie s'est transformée en une immense
braderie, à ciel ouvert, qui canalise une
«armée» de jeunes «affectés» à l'exploitation
de ce créneau, au profit des barons de l’informel qui ne jurent que par l'euro et le dollar, qui
respirent la devise et ne s'abreuvent que du
gain facile. Leur leitmotiv est la spéculation à
outrance et l'exploitation de commerçants en
herbe, dont il faut prendre garde à ne pas trop
marchander sur la qualité et le prix, car la réaction peut être imprévisible, soudaine, et dans
des cas foudroyante.
Le long du cours de la Révolution, les
maîtres-sorbiers et glaciers voient l'entrée d'un
nouveau type de commerces, dont la présence
fait fondre leur crème glacée comme neige au
soleil. Des braseros occupent cet espace de
convivialité, en proposant, des pains de maïs
grillé. On ne peut siroter un rafraîchissant, ni
déguster une coupe de glace sans respirer les
relents dégagés par les grills, ni déambuler
sans le risque de glisser sur les restes des grignotages, qui jonchent le sol. En fin de jour-
née, une fois «les rideaux baissés» de cet
immense chapiteau à ciel ouvert, inter-vient
alors le service de la voirie municipale pour
nettoyer les places et les artères des détritus
jonchant le sol et obstruant la circulation tant
piètonne que routière.
Les éboueurs savent pertinemment qu'ils
sont «condamnés» comme Sisyphe, surtout
que leur action d'assainissement du cadreurbain de la ville ne répond plus aux traitements
de par le passé, mais exige des efforts supplémentaires, et un modus opérandi en adéquation avec ce nouveau paysage qu'est le commerce informel, dont les tentacules s'étendent
à l'infini, cependant, lui-même victime de la
voracité, de la prédation et de la cupidité des
barons du conteneur. Et la question qui s'impose : comment parvient-on à introduire une
telle masse de produits, plus qu'immense,
gigantesque qui a submergé tel un tsunami,
nos villes et villages?
Cependant, cette concentration de marchands de l'informel représente une véritable
poudrière, car à la moindre étincelle, cette pré-
sence en force qu'occupe la rue peut s'embraser et se transformer en une torche qui s'avérerait difficile à circonscrire.Mais il convient de
souligner que les situations précaires vécues
par la Tunisie et la Libye ont fait charrier de
leur destination finale des cargaisons de biens,
tous produits confondus, déversés, absorbés
par la place publique et écoulés au rabais. Une
manière de soutenir le pouvoir d'achat des
citoyens ?
Nous sommes effectivement face à un
imbroglio, un enchevêtrement, allant de l'informel, à l'envahissement des places
publiques, rues, ruelles et trottoirs, à la présence en force d'une masse de jeunes rassemblés
sous un chapiteau à ciel ouvert, à la constante
alerte des pontes de l'exercice du marché
«hors-cadre», à l'agression de l'environnement
immédiat des riverains. Mais ces marchés de
l'informel activent sous la surveillance discrète de la police, dont la présence de ses éléments, loin d'interférer dans le cours des
choses, gardent un bon œil et n'interviennent
qu'à bon escient.
www.horizons.dz
MONDE
PALESTINE : Vers
9
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
une trêve de longue durée à Ghaza
chef en exil du mouvement de résistance palesHamas, Khaled Mechaâl, a fait état, dans
Lunetinien
entretien diffusé vendredi dernier par le site du
média panarabe al-Arabi al-Jadid, de «contacts
positifs» pour une trêve de longue durée avec
Israël. «Jusqu’ici, les contacts ont l’air positifs.
Mais nous ne sommes pas parvenus jusqu’à maintenant à un accord. Nous ne pouvons pas dire que
nous avons quelque chose en main aujourd’hui, il y
a encore des discussions», a-t-il précisé. Quant aux
critiques de la l’Autorité palestinienne, accusant le
Hamas de vouloir entériner politiquement la séparation physique des territoires palestiniens en cherchant un accord avec
Israël, M. Mechaâl a affirmé ne pas vouloir créer une «direction concurrente». Pour le chef de Hamas, «la question est de savoir comment
résoudre le problème de Ghaza». Il a précisé aussi que «nous sommes
ouverts à tous les efforts, palestiniens, arabes, islamiques, régionaux et
internationaux (...). Mais cela ne se fera pas aux dépens de l’unité de la
Cisjordanie et de la bande de Ghaza». Les points négociés, a-t-il dit, sont
la reconstruction de la bande ravagée par la guerre il y a un an, la levée
du blocus, l’ouverture des points de passage avec l’Egypte et Israël,
l’ouverture d’un port et d’un aéroport et la résolution du contentieux des 50.000 fonctionnaires que
l’Autorité palestinienne refuse de payer. Une trêve
éventuelle, a-t-il ajouté, ne s’appliquera «qu’à un
cadre géographique limité : la bande de Ghaza».
Depuis des mois, des informations persistantes
font état de tractations secrètes et indirectes entre
le mouvement islamiste et Israël pour parvenir à
une trêve de longue durée en échange d’une levée
du blocus qu’Israël impose depuis neuf ans à la
bande de Ghaza. Les médias israéliens, arabes ou
turcs s’en sont fait l’écho. Des sources au sein du
Hamas ont fait état d’«échanges d’idées». Ce que réfute le bureau du
Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a tenu, lundi dernier, à «clarifier officiellement qu’Israël ne tient aucune réunion avec le
Hamas, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’autres pays».
Toutefois, les récentes visites en Arabie saoudite et en Turquie effectuées par Mechaâl et son entrevue avec Tony Blair, ex-représentant du
Quartette au Proche-Orient, ont relancé la polémique et confirmé le
bien-fondé de l’initiative pour une trêve négociée.
n R.I.
En bref
IRAK : Le numéro deux
de Daech tué dans
une frappe américaine
Le numéro deux de l’organisation autoproclamée «Etat islamique (EI/Daech),
Fadhil Ahmad al-Hayali, aussi connu
sous le nom de Hajji Mutaz, a été tué,
mardi dernier, dans un raid aérien américain près de Mossoul, en Irak, a annoncé la Maison Blanche vendredi dernier.
La Maison Blanche, qui le présente
comme «le principal adjoint» du chef de
l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, ajoute qu’il
était en charge des opérations de Daech
en Irak «où il a joué un rôle clé dans
l’organisation des opérations au cours
des deux années écoulées».
CORÉES
La menace
d’une
confrontation
s’éloigne
éoul et Pyongyang ont
accepté de tenir des
négociations de haut niveau,
hier, calmant le jeu, alors que
la Corée du Nord avait menacé
son rival d’une «guerre totale»
s’il ne cessait pas, sur-lechamp, ses opérations de
propagande. «Nous sommes
arrivés à l’aube d’une guerre et
la situation est irréversible»,
avait même lancé le ministère
nord-coréen des Affaires
étrangères dans un
communiqué publié en tout
début de matinée. La menace
d’une confrontation a été
évitée de justesse. Deux heures
seulement avant l’expiration de
l’ultimatum lancé vendredi
dernier par le dirigeant nordcoréen, Kim Jong-Un, une
rencontre décisive a eu lieu
dans le village frontalier de
Panmunjom, à 06H00 locales
(09H00 GMT), où s’étaient
déjà déroulées, en octobre
dernier, des discussions
bilatérales. La Corée du Sud a
été représentée par son
ministre de l’Unification, Hong
Young-Pyo, et le conseiller à la
Sécurité nationale, Kim KwanJim. La Corée du Nord a, pour
sa part, délégué son haut
responsable de la Défense,
Hwang Pyong-So, considéré
comme le numéro deux du
régime, et le secrétaire du Parti
des travailleurs, Kim YongGon, en charge des relations
avec le Sud.
S
Naureen Shah, directrice
du programme Sécurité
et droits humains
d’Amnesty International :
«Vous ne pouvez pas simplement
changer le code postal de
Guantanamo et espérer que cela
mette fin aux problèmes de droits de
l’homme et efface la tache que
Guantanamo a laissée sur la réputation des Etats-Unis.»
UKRAINE
YÉMEN : Un QG de la
police à Aden détruit par
une explosion attribuée
à Al-Qaïda
Le quartier général de la police politique à Aden, situé dans le quartier de
Tawahi, près du siège de la télévision,
a été détruit, hier, par une explosion
attribuée par un responsable de la
grande ville du sud du Yémen à des
membres du réseau terroriste Al-Qaïda
qui s’est retiré du secteur après l’explosion. Des éléments d’Al-Qaïda
s’étaient installés, début août, dans le
QG, deux semaines après la reprise
d’Aden par les forces gouvernementales, a précisé un responsable provincial. Bien implanté dans le sud du
Yémen, le réseau extrémiste contrôle,
depuis avril, Moukalla, la capitale de la
vaste province du Hadramout, située
dans le sud-est
UN SOMMET
À TROIS À BERLIN
FRANCE : Des militaires
américains évitent
un carnage dans
un train Thalys
Des militaires américains ont évité, vendredi dernier, un carnage dans un train
Thalys reliant Amsterdam à Paris en
maîtrisant un homme lourdement armé
qui a ouvert le feu. Deux des militaires
ont été blessés, l’un par balle, l’autre
par arme blanche, mais leurs jours ne
sont pas en danger. Le président américain, Barack Obama, a salué l’action
«héroïque» des militaires, qui ont probablement empêché une «tragédie bien
pire». Le parquet fédéral belge a aussitôt annoncé, hier, l’ouverture d’une
enquête «sur la base de la loi antiterrorisme» et «sur la base du fait que le
suspect est monté dans le train à
Bruxelles», a déclaré le porte-parole du
parquet fédéral, Eric Van der Sypt.
ALLEMAGNE : Heurts
entre policiers et militants
d’extrême droite devant
un foyer de réfugiés
Hier matin, la situation était de nouveau
calme. Plus aucun manifestant n’était
présent devant le magasin réaménagé
pour accueillir plusieurs centaines de
réfugiés, a indiqué un porte-parole de la
police Des heurts ont eu lieu vendredi
dernier au soir entre des policiers et
des militants d’extrême droite NPD,
appelant à des manifestations pour protester contre l’ouverture d’un foyer pour
réfugiés à Heidenau, dans l’est de
l’Allemagne. Les autorités allemandes
se sont alarmées, ces dernières
semaines, de la multiplication des violences visant des foyers ou futurs
foyers de migrants, alors que
l’Allemagne est confrontée à un afflux
record de demandeurs d’asile, qui
devrait attendre le nombre de 800.000
cette année.
«IL S’AGIT, DIRA POROCHENKO, d’un signal très important à Poutine et à l’audience
occidentale : la France et l’Allemagne sont dans le même bateau que nous».
our la première fois depuis Minsk 2 qui a
entériné une trêve jusque-là plus ou moins
respectée, le sommet à trois, regroupant à
Berlin la chancelière allemande, Angela
Merkel, le président français, François
Hollande, et le président ukrainien, Petro
Porochenko, se veut une riposte à la
dégradation de la situation en Ukraine. A
l’appel de l’Ukrainien pour une coordination des
actions, l’objectif déclaré vise à mettre une stratégie
commune pour tenter de mettre fin aux affrontements
enregistrés le long de la ligne de front. Un signe éloquent du regain de tension : l’absence remarquée du
président russe, Valdimir Poutine.
«Il s’agit, dira Porochenko, d’un signal très important à Poutine et à l’audience occidentale : la France et
l’Allemagne sont dans le même bateau que nous». Plus
rassurant, Paris évoque «une réponse très pragmatique», tout en écartant l’option d’«une formation à
trois destinée à organiser une quelconque bataille
diplomatique contre la Russie». L’idée d’un nouveau
sommet «à quatre» avec la participation de Poutine,
dans le format dit «de Normandie», devrait nécessairement suivre. Cette appréciation n’est pas cependant
partagée par Berlin qui se déclare plus préoccupé par la
résurgence de la logique de confrontation entre les belligérants ukrainiens.
«La situation est extrêmement dangereuse (...)
Chaque tir intensifie l’escalade et rend la situation
moins stable», a ainsi affirmé, vendredi dernier, le
porte-parole de la diplomatie allemande, Sebastian
Fischer. Le retour à la confrontation a ranimé les vieux
démons d’une guerre meurtrière qui a fait 6.800 morts
en 16 mois, dont paradoxalement 1.500 depuis la
P
signature de ces accords. Chacun accusant l’autre de
céder à la provocation et de préparer une offensive
d’envergure. Il est ainsi reproché à Kiev le refus de
négocier avec les dirigeants des Républiques autonomes de Donetsk et Louhansk, tout en privilégiant
des discussions directes avec l’ancien président ukrainien, Leonid Koutchma. De son côté, Moscou, qui
dément toute implication dans le conflit ukrainien, a
balayé d’un revers de la main les accusations occidentales tenues de faire pression sur leur allié ukrainien.
«De notre point de vue, il est nécessaire de faire davantage pression sur Kiev pour convaincre (les dirigeants
ukrainiens) qu’ils doivent mettre en oeuvre l’accord
conclu à Minsk», a déclaré Sergueï Lavrov à
Sébastopol, chef-lieu de la province de Crimée. «Nous
espérons que le 24 août (...), l’Allemagne et la France,
qui sont les garants de l’application de l’accord, feront
tout ce qu’il faut pour s’assurer qu’il est pleinement
mis en œuvre», a-t-il ajouté. Des avancées sont attendues du sommet à 3 qui, selon le ministre des Affaires
étrangères français, Laurent Fabius, doit s’attaquer à 2
points essentiels pout tenter de préserver la dynamique
de paix de Minsk 2. Il s‘agit d’œuvrer en priorité, ferat-il savoir, à l’arrêt des opérations militaires, au retrait
des armes et la cessation des attaques vis-à-vis de
l’OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération
en Europe). Ensuite, il est nécessaire de déployer «un
dispositif qui permette des élections dans le Donbass,
qui soient en ligne avec la Constitution». Tels sont les
grands axes développés par Le chef de la diplomatie
française pour «aller vers une solution, au mois de
décembre au maximum, pour qu’on puisse lever les
sanctions».
n Larbi. Chabouni
SOUS
www.horizons.dz
LE SOLEIL
11
HORIZONS •
Dimanche 23
Août 2015
DE
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L’ été pétrifie bêtes
et fleurs
Page 12
elui qu’on a affublé dans son village du surnom d’Arezki
Tapie, pour une richesse supposée et, assurément, exagérée, a longtemps vécu à Paris. Lui, il corrige toujours
son interlocuteur. «Attention, j’ai seulement travaillé quinze ans», rappelle-t-il. Il n’a pas connu les soubresauts de
mai 68 et ignore tout du combat de Simone Veil pour
défendre le droit à l’avortement. Il aimait alors les films
d’Alain Delon, les émissions nocturnes de Max Meynier
mais ne lisait aucun journal. Sa tête retentit encore et seulement du
bruit infernal des machines de l’usine où il a travaillé. Etrangement, il a
comme tout oublié de cette période. Il se demande seulement parfois
si on produit toujours les mêmes voitures dans les immenses ateliers
de la Courneuve. De sa jeunesse, il a gardé surtout le flair du chasseur. Depuis qu’il est revenu vivre dans sa région natale, il ne
manque jamais de retrouver ses amis qui ont préservé la même
passion ravivée à chaque rencontre. Ils ne sont plus nombreux,
mais il se suffirait du dernier de la bande. Ils aiment évoquer
ensemble ces sorties en hiver le long des collines enneigées. Ils
suivaient alors pas à pas les traces des lièvres qu’ils retrouvent
parfois immobiles et incapables de détaler. Jeune homme, il ne
manquait jamais de rejoindre le groupe de rabatteurs qui pénétrait dans les profondeurs de la forêt pour débusquer les sangliers. Des gens inconnus de lui venaient de la capitale pour
chasser. Les bois retentissaient durant une bonne partie de
la journée de cris, de jappements de chien et parfois de
souffles puissants des bêtes traquées qui brisaient avec
fracas les branches pour fuir le danger. Il prenait seulement soin à ne pas se retrouver sur la ligne de mire d’un
chasseur réputé pour sa mauvaise précision. En été, la
nature réveillait ses souvenirs de berger. La saison ne
se pare pas de couleurs et l’herbe et les fleurs s’étiolent. Il n’a pas oublié le jaune des épis de blé, le
chant interminable des cigales et les bataillons
d’insectes qui agacent les bêtes. L’été brûlait tout
mais ne réduisait jamais au silence les oiseaux.
Dans les fourrés, à l’ombre des buissons, il lui
arrivait de surprendre les jacasseries d’une pie,
ou de sursauter quand s’envolent un régime de
perdrix. Les nids se sont vidés mais les
champs de chardons se hérissent de moineaux et de mésanges. Rien ne ressemble
désormais à rien. Le long des sentiers qui
déchirent la forêt, nulle trace de lièvres et les
enfants ne connaissent plus les noms d’oiseaux disparus. Ils courent derrière les chardonnerets munis de cages et ne prennent
plus le temps de suivre un vol gracieux ni de
vibrer à l’écoute d’un chant mélodieux.
Tiens, la dernière fois, son fils, qui aime rouler la nuit, lui a raconté qu’il n’a jamais vu un
lièvre. La nuit était pourtant propice aux
déplacements des hérissons ou des chacals.
Dans l’herbe, il ne voit plus ces serpents qui
se faufilaient entre les pierres, ni ces
essaims d’insectes qui s’accrochaient à son
pantalon. Nulle part, il ne surprend le lézard
faussement endormi dont la langue happait
tout insecte de passage. Nulle trace des bousiers qui ahanent à rouler les excréments et
des longues trainées de fourmis qu’il admirait
enfant. L’autre fois, il a poussé jusqu’au lac où
les tortues s’ébattaient sur le rivage herbeux.
C’est le lac lui-même qui a disparu. Il a déjà
constaté qu’en hiver peu d’oiseaux s’aventuraient
encore dans le jardin de la maison. Au printemps, les
branches d’arbre sont vides de nids d’où tombaient,
parfois, au grand plaisir des chats, des oisillons qu’ils
venaient disputer aux fourmis. La canicule de cette année
a comme pétrifié un monde où les grenouilles ont aussi
cessé de coasser. Dans le ciel, il y a si longtemps que les
étourneaux, gibier de choix, ont cessé de tournoyer. Ils ont laissé
le champ libre aux corbeaux qui se repaissent des décharges.
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PLAGE DE
BOUDOUAOU E L BAH R I
TOUIZA VEILLE
SUR L’HYGIÈNE
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Lire en page 13
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HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
VACANCES
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12
RUINES ROMAINES DE
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Un diadème
d’histoire serti
de beauté
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HORIZONS • Dimanche 23
Août 2015
U EL BAHRI
PLAGE DE BOUDOUAO
MERCREDI 19 AOÛT 2015.
Il est midi. La plage de
Boudouaou El Bahri est
presque déserte. Pourtant,
c’est une plage surveillée.
Mais, elle est très peu fréquentée à cause du
manque de commodités.
parc archéologique ouest de la ville de
LeTipasa,
communément appelé les Ruines
Comment rendre les espaces
touristiques ATTRACTIFS
?
LE TOURISME, CE N’EST PAS QU’HÔTELS, PISCINES ET PLAGES ! C’est aussi de l’animation, des visites guidées, des parcs, des sites archéologiques,
des musées… Un angle important sur lequel s’est penché, jeudi dernier, le service formation de l’association nationale des médias spécialisés dans
le tourisme «Plumes touristiques», en marge d’un eductour qui se déroule actuellement dans la wilaya de Skikda.
n eductour, organisé à l’initiative de
l’association nationale «Plumes touristiques», avec la collaboration du
ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat et
de l’Office national du tourisme, au
profit d’une trentaine de journalistes,
aura permis non seulement de
connaître les atouts touristiques de la région, mais
aussi de maîtriser certains concepts en relation
avec le tourisme comme loisirs, jeux, musées,
parcs, attractions. Il s’agit aussi de susciter l’intérêt
des journalistes pour les espaces d’animation culturelle et touristique, les motiver à aller à la quête
du patrimoine national matériel et immatériel qui
reste inconnu pour beaucoup.
Le chargé de la formation, Mohamed Boudali,
qui est également le secrétaire général adjoint des
«Plumes touristiques» et secrétaire général de
Touring Club Algérie, a profité de cette occasion
pour relancer la problématique des musées et des
parcs en Algérie. Ces espaces renferment des trésors culturels et naturels mais restent boudés par le
grand public. «Le but de cette formation justement
U
estivale, qui bat son plein dans la wilaya
Ladesaison
Skikda, a enregistré une hausse du nombre
d’estivants sur ses plages. Les collectivités locales
s’attendent, cette année, à 5 millions à la fin de cette
saison contre 4 millions, l’année dernière. Les
hôtels, une trentaine dont la plupart ne sont pas
encore classés, ont abrité du 1er juin au 15 août,
quelque 80.000 touristes entre nationaux et étrangers. «Les nationaux sont des émigrés pour la plupart. Quant aux étrangers, ce sont des hommes
d’affaires qui viennent juste pour le business»,
indique le directeur du tourisme et de l’artisanat de
Skikda, Abderrahmane Didji, qui fait part de onze
projets d’hôtels privés en cours, d’une capacité totale de 28.000 lits.
Pour ce qui est des zones d’expansion touristique (ZET), sur neuf recensées, une seulement est
exploitée. Il s’agit de la ZET de Larbi-Ben-M’hidi,
est d’impliquer les journalistes dans cette probléplan commercial notamment, peut être exploité
matique. Les sensibiliser d’abord sur l’importance
pour faire connaître les autres atouts d’une
de ces lieux dans l’animation touristique et les
région»,
indique-t-il.
Dans
ce
contexte,
inciter, ensuite, à jouer un rôle dans leur promoMme Moumen, qui est aussi un ancien cadre de
l’Office national du tourisme et gérante de l’agention», indique la vice-présidente de l’association
ce de voyages «Voyage du Cœur», déplore que les
«Plumes touristiques», Nacéra Moumen.
agences ne considèrent pas les fêtes locales comme
Le président de l’association, Hicham Daou,
un produit touristique pour attirer les touristes
souligne, pour sa part, l’importance d’enseigner
nationaux et étrangers. «Certaines fêtes locales ont
aux journalistes les concepts avant d’aller enquêter
disparu et d’autres sont en déperdition. Les
sur le terrain. «L’idée qu’on voudrait développer
agences de voyages mais aussi les médias ne les
aujourd’hui c’est de chercher comment rendre les
connaissent. Les médias peuvent influencer les
espaces comme les musées et les parcs nationaux
agences de voyages et les pouvoirs publics.
attractifs pour les citoyens.
Mais il faudra d’abord que ces médias soient
Attirer l’attention aussi sur l’aspect technique
informés», estime-t-elle. Les journalistes, quant à
de l’animation dans les musées via l’utilisation des
eux, ont insisté sur l’importance de faire un sondanouvelles technologies, la 3D par exemple», signage auprès des citoyens pour connaître leurs
le Daou, soulignant qu’il s’agit de toucher et les
attentes, leurs besoins et pouvoir concevoir les projournalistes et les citoyens qui sont d’éventuels
duits qui leur correspondent.
touristes ainsi que les pouvoirs publics. Le formaDes journalistes proposent égateur a évoqué, par
lement la création de boîtes priailleurs, les fêtes
vées dans l’événementiel spécialocales qui entrent
LES JOURNALISTES ONT INSISTÉ
lisées dans les animations toudans le cadre de
SUR L’IMPORTANCE DE FAIRE
ristiques dans les musées tandis
l’animation tourisUN SONDAGE AUPRÈS DES CITOYENS
que d’autres ont suggéré la créatique. «Les fêtes
POUR CONNAÎTRE LEURS ATTENTES,
tion de petits musées autour de
locales sont un proLEURS BESOINS ET POUVOIR CONCEVOIR
personnalités historiques.
duit qui, s’il est bien
LES PRODUITS QUI LEUR
n F. B.
pris en charge sur le
CORRESPONDENT.
,,
De notre envoyée spéciale : Farida Belkhiri
DU DÉBUT JUIN
AU 18 AOÛT,
4.3 MILLIONS D’ESTIVANTS
ENREGISTRÉS SUR LES
CÔTES DE SKIKDA
sur la corniche de la commune de Flifla, qui
accueille un bon nombre d’hôtels de luxe et des
projets touristiques d’envergure. «Les autres ZET
ne sont pas encore exploitées, car elles font toujours
l’objet d’étude», signale Didji. Côté hébergement,
la wilaya compte 6 sites de campings mais c’est la
formule «chez l’habitant» qui prend de l’ampleur
dans la région. Chose dont se réjouit le directeur de
,,
l’Office du tourisme local, Ayadi, également guide
touristique, précisant que grâce à cette formule, les
capacités d’accueil ont augmenté d’une façon
considérable. «Les hôtels à Skikda sont, soit des
hôtels de luxe soit de basse gamme. Il n’y a pas de
juste milieu, des infrastructures pour les bourses
moyennes. La formule chez l’habitant compense ce
manque et connaît un grand succès», précise-t-il.
A ce propos, le directeur du tourisme et de l’artisanat déplore que la formule «chez l’habitant» ne
se fasse pas en coordination avec les collectivités
locales. Pour revenir aux touristes, Ayadi a signalé
que les touristes nationaux viennent surtout du sud
et de l’extrême sud du pays.
Mais aussi des villes de l’intérieur comme
Constantine et Sétif. «L’Office accompagne plusieurs groupes de touristes locaux depuis le début
de la saison estivale», fait-il savoir.
n F. B.
romaines, est l’un des sites de la région le
plus visité. Vestige de l’Antiquité et témoin
de la présence romaine sur la rive sud de la
Méditerranée, ce lieu, miroitant encore à
travers ses dédales et ruines qui résistent
toujours à l’usure du temps, l’histoire
pluriséculaire de ce bout du littoral, se
découvre telle une relique. Une œuvre qui
captive et envoûte à nos jours ses hôtes.
Comme un voyage dans le temps, on est vite
happé et ce, dès qu’on franchit le seuil
d’entrée, par le décor ambiant où la frontière
entre la réalité et l’imagination disparaît
comme par enchantement. Pour y accéder
depuis la ville actuelle, on doit s’introduire
dans la petite rue piétonnière qu’on repère
facilement depuis la grande artère qui
traverse Tipasa de bout en bout. Pour les
adultes, le ticket d’entrée est à 80 DA et pour
les enfants la moitié. Une fois la porte
dépassée on se sent comme transportée dans
une autre ère. Une époque lointaine où tout
est façonné par la pierre. «C’est la première
fois que je visite ces lieux. Je ne trouve pas de
mots pour traduire ce que je ressens
vraiment. On se sent tout petit devant la
beauté de ses vestiges. Même tombant en
ruine, elle dévoile tout le raffinement et le
savoir-faire pointu des architectes de
l’époque. Finalement nos aïeux n’ont rien à
nous envier», témoigne un vacancier de
Laghouat. En dépassant d’une encablure la
porte d’entrée, on aperçoit une sorte
d’amphithéâtre presque intact qui rappelle
étrangement les arènes des gladiateurs. Tous
ceux qui visitent le parc s’y attardent.
«En voyant cette arène, et par reflexe, j’ai
immédiatement pensé au film Gladiateur.
C’est magnifique», confie une femme en
compagnie de son mari et qui viennent juste
de convoler en justes noces. Ils ont choisi
Tipasa pour passer leur lune de miel. En
s’enfonçant dans la ville antique, à travers
un sentier bordé de vestiges, on découvre les
ruines
de
plusieurs
bâtisses
et
infrastructures de l’époque. Le théâtre, les
temples ou l’emplacement du quartier des
villas suscitent à la fois l’intérêt historique et
l’émerveillement de découvrir des endroits
paisibles joliment pavoisés par une flore
invariablement caressée par la généreuse
brise marine qui souffle du nord. La stèle qui
commémore les Noces et son auteur Albert
Camus est devenue un lieu de pèlerinage
pour les nombreux visiteurs du parc,
notamment les touristes. «L’emplacement de
ce parc est idéal. Ombragé et donnant vers la
mer, il laisse vraiment ses hôtes rêveurs. A
chacune de mes visites à Tipasa, je dois faire
un saut ici pour me ressourcer», observe une
étudiante poétesse d’Alger. Et d’ajouter : «Je
comprends parfaitement pourquoi Albert
Camus a été envoûté par cet endroit
paradisiaque». En famille ou en groupes
d’amis, on est toujours bien accueilli dans cet
écrin d’histoire serti de beauté. «J’ai bien
profité de mon passage ici. J’ai pris
énormément de photos. Et je compte les
publier sur ma page facebook», indique un
jeune de Bejaïa. «Notre devoir est de
protéger cette page d’histoire. C’est un site
unique qui doit non seulement être mis en
valeur, mais aussi être préservé de toute
agression pour que les générations futures
en profitent comme on le fait maintenant»,
espère un visiteur. Comme lui, d’autres
amoureux de l’archéologie émettent le
même vœu.
n Amirouche Lebbal
L’ASSOCIATION TOUIZA VEILLE
SUR L’HYGIÈNE DES LIEUX
e drapeau de la Protection civile flottant dans le ciel est rouge, sur la plage
de Boudouaou El Bahri, ce qui indique
l’interdiction de la baignade. Les estivants présents sur les lieux ne se hasardent pas dans les eaux agitées de cette
partie du littoral. Ils se sont contentés
de se regrouper entre jeunes et entre
familles pour admirer la grande bleue au loin.
Sinon de jouer au ballon ou de parcourir la
plage. Quelques enfants barbotent, sous l’œil
vigilant de leurs parents, tout près du rivage
jouant avec des vagues qui viennent jeter leurs
dernières furies.
Les éléments de la Protection civile sont présents… tranquilles. Cette désaffection n’est pas
due seulement à l’interdiction de la baignade en
cette journée ensoleillée et chaude. Au loin, l’eau
est limpide, de près elle est noirâtre. Et pour
cause : un égout se déverse dans la mer. Des
odeurs nauséabondes se répandent dans les
lieux mais apparemment cela n’importune
guère les présents. Ils se prélassent sous les
tentes louées auprès des concessionnaires de la
L
RELIZANE
Manœuvre de simulation
de la Protection civile
de sauvetage et secours
en cas de noyade
éléments de la Protection civile de la
Leswilaya
de Relizane ont effectué, hier, une
manœuvre de simulation de sauvetage, repêchage et secours de personnes noyées dans
un barrage, a-t-on appris auprès de cette
structure. Cet exercice suppose la noyade de
deux personnes dans le barrage d'Essaâda,
dans la commune de Sidi M'Hamed
Benaouda (à 20 km à l'ouest de Relizane), ce
qui a poussé à donner l'alerte aux éléments
de la Protection civile qui sont intervenus
avec une équipe de plongeurs munie de tous
les moyens nécessaires pour le sauvetage.
Une équipe de 13 plongeurs a été mobilisée
pour cette manœuvre qui a duré près d’une
heure, en plus des moyens humains et matériels telles que des ambulances équipées, et
une équipe médicale de premiers secours, a
indiqué à l’APS le chargé à la communication
de la Protection civile, le sergent Abbas Kham
Allah. Entrant dans le cadre de la mise en
vigueur du Plan d’organisation de l’intervention des agents de la Protection civile pour les
opérations d’extinction des feux, sauvetage et
secours, cette manœuvre vise à expérimenter
l'état de préparation des agents de la
Protection civile pour divers incidents, a-t-on
ajouté de même source. A noter que les
agents de la Protection civile de Relizane ont
effectué, jeudi dernier, une manœuvre de
simulation pour maîtriser un feu dans la forêt
Sidi Abdelkader, dans la commune d’El
Matmar (12 km à l'ouest de Relizane), en
coordination avec la Conservation des forêts.
Quelque 52 éléments de la Protection civile de
la brigade mobile y ont participé en plus de la
mobilisation de 9 camions d'extinction et une
ambulance équipée.
plage. Plus loin, un dépôt d’ordures composé de
tous les restes générés par les plagistes. Ce sont
les 12 bénévoles de l’association nationale
Touiza qui, tous les jours, de 8h jusqu’à midi, et
ce, depuis le 9 août, ramassent les détritus laissés par les estivants. L’après-midi, à 13h, le
camion de l’APC arrive sur les lieux pour l’enlèvement de ces amas.
«Le point noir de cette action de nettoyage est
l’éparpillement des couches-bébés dans tous les
coins de la plage», se désole Brahim Mazari,
l’animateur du groupe venu de Chlef. Les
bouteilles vides délaissées par les estivants
après s’être lavés les pieds à la sortie de la plage
est un autre élément qui agace les bénévoles. La
plage encore à l’état vierge n’attire pas la foule.
Ceux qui l’ont choisie ont leur raison. «J’aime
cette plage parce qu’il n’y a pas de rochers et la
mer n’est pas profonde. A Corso où j’ai
l’habitude d’aller, je me suis blessé à cause d’un
rocher non visible», avoue un jeune venu
d’Ouled Moussa. «L’endroit est beau, la plage
est magnifique, c’est dommage qu’il y ait des
eaux polluées qui passent en plein milieu»,
ajoute-t-il. Un groupe de femmes en compagnie
d’une ribambelle d’enfants se dirige vers la
plage avec des sacs remplis de nourriture. Elles
sont venues de Reghaia par bus. «Contrairement
aux plages de Reghaia, nous sommes plus
tranquilles, il n’y a pas grand monde et nous
passons inaperçues. La sécurité y est également
et c’est l’essentiel», affirme l’une d’elle. Hamza,
Brahim, Saïd, Nadir, Hassiba et tous les autres
bénévoles de Touiza venus d’Ouargla, Bouira,
Bejaïa, Djelfa, Alger, Constantine et Tizi Ouzou
font de leur mieux pour veiller sur la propreté
des lieux tout en prodiguant, à qui veut bien les
écouter, des conseils sur les dangers du soleil, les
risques de noyade, la salubrité de
l’environnement…
Dans cette plage laissée à l’abandon, il n’y a
ni douches, ni toilettes, ni travailleurs saisonniers... A proximité, il n’y a ni cafés, ni restaurants, ni épiceries. Les dix locaux commerciaux
faisant office de fast-foods sont tous fermés. La
rouille des portes montre qu’ils sont fermés
depuis bien longtemps.
n Djamila C.
Sur les traces de nos ancêtres
croissant rouge algérien, le mouvement associatif
fait partie de sa personne. «J’aime le travail humanitaire et je ne compte pas l’abandonner», dit-elle.
association créée en 1989 participe, depuis, à la réa- Au cas où elle viendrait à se marier «j’essaierai de
lisation de travaux d’intérêt général dans différentes convaincre mon partenaire de l’intérêt de l’action
régions du pays. Mais, la période des vacances sco- humanitaire par tous les moyens».
L’autre atelier assuré par les membres de Touiza
laires et annuelles est réservée à un regroupement
national où les adhérents de l’association peuvent se concerne les cours de rattrapage au profit des
rencontrer, se connaitre et tisser des liens d’amitié. élèves des classes d’examens. Saïd Chebiri, le
Ainsi, près de 80 volontaires issus des différentes directeur du centre de formation aux actions humarégions du pays se trouvent actuellement dans la nitaires de Boudouaou El Bahri fait appel à des
wilaya de Boumerdés où ils sont répartis sur plu- enseignants volontaires pour dispenser des cours
sieurs sites. On recense 22 volontaires sur chaque aux élèves ayant besoin de soutien scolaire. Ce
site où des chantiers à caractère humanitaire et éco centre de 700 m2 a été édifié en 2006 grâce à un don
culturel sont lancés. Au niveau de la commune de de l’Union Européenne après le séisme qu’a connu
corso (quartier Benrahmoune) et en prévision de la la wilaya de Boumerdes en 2003. «A la fin des trarentrée scolaire, les volontaires en partenariat avec vaux, l’animateur de chaque atelier propose les cinq
l’APC, ont refait la peinture à l’intérieur et l’exté- meilleurs volontaires qui suivront un stage en
rieur d’une école primaire de 12 classes et du bloc décembre prochain pour devenir à leur tour animaadministratif comme ils ont œuvré à l’embellisse- teurs en prévision de la session de 2016», affirme
ment du cadre environnemental en procédant au Nadir Hama.
Les responsables de Touiza voient grand. Leur
nettoyage et au désherbage de tous les espaces.
Même la décoration intérieure n’a pas été négligée. ambition est la création d’un réseau national d’asLes élèves à leur rentrée seront certainement agréa- sociations en vue de la réalisation de projets d’enblement surpris par les modifications apportées à vergure. «Actuellement, il existe un réseau aléatoileur établissement. L’autre chantier colle lui aussi à re car l’assise n’est pas nationale et se limite à la
wilaya d’Oran», fait encore savoir le SG de Touiza.
l’actualité nationale.
En effet, d’autres volontaires sillonnent actuelle- Parmi les grands projets de l’association : la prise
ment la plage de Boudouaou El Bahri- délaissée par en charge du patrimoine immatériel dont la valoriles responsables locaux- pour la rendre plus ou sation des manuscrits à Adrar qui regorge de
moins accueillante d’autant qu’elle reste toujours richesses ancestrales notamment dans le «fiqh» et
fréquentée par quelques estivants malgré l’absence qui sont d’une valeur historique et scientifique cerde commodités. Outre le ramassage quotidien des taine. «Cette action permettra de mettre à la dispodétritus abandonnés par les plagistes, les bénévoles sition des chercheurs tous les documents mis en
mènent en parallèle une campagne de sensibilisa- valeur», atteste Nadir Hama, ajoutant : «Touiza est
tion au profit des vacanciers en leur prodiguant des une tradition ancestrale, elle appartient à nos
conseils sur les dangers de la baignade, les risques ancêtres, nous la préservons et nous essayons de la
de l’exposition prolongée au soleil, sur l’éducation répercuter au profit des générations montantes par
un ancrage socioculturel
environnementale et la
«L’ENCADREMENT DE CES JEUNES
devant les menaces de la
préservation du littoral.
VOLONTAIRES EST ASSURÉ PAR LA PROTECTION globalisation, il s’agit
Pour Hassiba Slimani,
CIVILE ET LE CROISSANT-ROUGE ALGÉRIEN»,
d’un ciment pour notre
membre actif de l’assoA FAIT SAVOIR NADIR HAMA LE SECRÉTAIRE
société».
ciation et également
GÉNÉRAL DE L’ASSOCIATION.
n D. C.
secouriste au sein du
Touiza a ouvert plusieurs chantiers
de travail, en cette période de vacances, inscrits
Ldans’association
le programme d’actions 2015-2016. Cette
CULTURE
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HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
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ENTRETIEN AVEC LE JOURNALISTE-ÉCRIVAIN, NOUREDDINE LOUHAL
«POUR LA RENAISSANCE
DE LA CASBAH,
DEMAIN RESTE
TOUJOURS À FAIRE»
ENFANT ET GRAND AMOUREUX DE LA VIEILLE MÉDINA, Noureddine Louhal ne va pas de main morte
pour mettre le doigt sur les véritables raisons qui ont conduit à la dégradation de ce haut lieu
d’histoire et de culture.
Entretien réalisé par Amine Goutali
Journaliste-écrivain et par-dessus tout fils de la
Casbah à qui vous avez dédié des récits intitulés
«Chroniques algéroises, La Casbah», publiés aux
éditions Anep en 2011, quel regard portez-vous
aujourd’hui sur la vieille Médina ?
La Casbah, ou ce qu’il en reste, dicte d’aller vite pour
conserver ce qu’il y a encore à sauver. S’il en est une preuve
d’une urgence à laquelle le beylik se doit d’y remédier sans
délai, celle-ci est à chercher à la «houmat» (quartier) de BirDjebah, où les étais en bois peinent à contenir l’échoppe
d’âami (tonton) Ahmed qui vendait autrefois les biscuits d’«El
Qortas» (Les oublis) et les façades latérales de Dar du saint
Sidi-Amar attenante à la «douera» (bâtisse) où fut tourné le
film «Les enfants du soleil» de Mohamed Ifticène (1991).
Autant d’images qui sont subtilisées au visiteur, du fait que
l’«aïn» (fontaine) de Bir-Djebah ne figure pas sur l’itinéraire
touristique préalablement tracé à partir de la rue
Mohamed-Azzouzi, au boulevard de la victoire à Bab-Edjedid
jusqu’aux somptueux palais de Zoudj-Aïoune dans la BasseCasbah, où tout n’est qu’illusions. Loin de moi l’idée de jouer
au rabat-joie, mais le mieux est d’emprunter plutôt la «z’niqa»
(venelle) des Frères-Racim (ex-rue du Chameau) afin de mieux
évaluer l’étendue réelle des dégâts, notamment à l’impasse du
Palmier à «Taht-Essour» (sous le rempart), où les douerate
vacillent sous d’aléatoires appuis en bois. Pire encore,
puisqu’au-delà de Sidi-Bouguedour, l’effondrement de
«doueret» de l’îlot dit «Houanet Si-Abdellah» s’en ressent sur
une tranche de vie de la Casbah. Que dire d’autre, sinon que le
séisme du 1er août de l’an 2014 a fragilisé davantage la Casbah,
particulièrement sur le périple touristique, où il y eut
l’effondrement de deux douerate à l’impasse de l’Ours et à BirChebana (Khangat Chitane). C’est dire qu’il serait prétentieux
de dresser un état des lieux dont la courbe est sans cesse
croissante.
MUSIQUE
Classée patrimoine universel par l’Unesco en 1992 à
Santa-Fe, «El-Djazaïr El Mahroussa» d’autrefois fait
aujourd’hui l’objet d’un vaste plan de restauration
mené par les pouvoirs publics en collaboration avec
plusieurs partenaires étrangers. Croyez-vous à sa
remise sur selle ?
La mise en valeur de la Citadelle d’Alger, ou «Dar
Essoltane», de Bab-Edjedid, qui date du XVIe siècle de
l’époque ottomane, permet de déceler une lueur d’espoir, voire
un champs de visibilité pour les travaux d’urgence qu’il y a
lieu d’entreprendre en divers endroits répertoriés sur le plan du
secteur sauvegardé, à l’instar de quatorze îlots, dont la Merrouge, Souk El-Djemâa, Amara-Ali, Sidi-Ramdane, Bab B’har
ainsi que le café de la marine et Amar El Kama. Pour cela,
l’urgence de l’heure est de permettre l’accès de ce type de
chantiers spécifiques à la communauté universitaire,
particulièrement pour les étudiants en archéologie et les
artisans stagiaires.
Ce n’est qu’à cette condition que l’on rehaussera le niveau
de la formation dans le domaine de la restauration. Seulement,
il y a loin de la coupe aux lèvres, du fait qu’aucune suite n’a
résulté de l’appel d’offres pour le choix d’entreprises de
réalisation lancé au lendemain-même des festivités de la
Journée nationale de la Casbah. D’aucuns parmi les Casbadjis
et le mouvement associatif de la Casbah s’inquiètent d’un
temps aussi long consacré à l’analyse des offres et au choix de
partenaires. Mais qu’à cela ne tienne, soyons tout de même
confiants, car il y va de la pérennité de «Casbah nôtre».
Que faut-il justement pour renouer les habitants avec
leur vieux et prestigieux patrimoine culturel
immatériel ?
D’abord, le mieux est d’insuffler de la vie à ce bastion de
l’esthétique, qui n’a nul autre pareil dans le monde, et d’inoculer la joie de vivre aux Casbadjis. Le Casbadji réfute la pitié
d’une galerie de supposés esprits biens pensants, où l’on ne
compte pas uniquement que les anciens qui ont à cœur la
Casbah, mais toute une faune de «s’masria» (courtiers) qui
n’ont d’yeux que pour le foncier. Pour ce faire, l’idéal est de
«défolkloriser» cette cité séculaire pour qu’elle ne soit plus ce
fonds de commerce porteur de logements, qui ne profite pas en
réalité aux authentiques sans-logis, et de tendre une main salvatrice aux jeunots afin de les accompagner sur l’itinéraire de
l’emploi artisanal de leurs aïeuls, qui était jadis source de création de richesse et de prospérité. Pour le reste, la sauvegarde du
legs patrimonial immatériel s’en sortira grandi, car «B’net El
Casbah», tout autant que leurs sœurs de l’Algérie profonde, ont
la culture du patrimoine immatériel à cœur.
Après plusieurs années de disette, le mythique café
Malakoff a repris ses activités artistiques, comme
au bon vieux temps, mais, pensez-vous que l’art en
général, et la musique Chaâbi en particulier, aideraient
la Casbah à renouer avec son illustre passé ?
Il était temps qu’on illumine la galerie Malakoff qui est le
cierge de la Casbah, même si l’on n’a plus les «F’nardji» d’antan, sommes-nous tentés de dire ! Peut-être bien que cela augure d’un essor culturel pour une Casbah qui s’est longtemps
engluée dans la misère culturelle, au grand désarroi des
Casbadjis férus du chaâbi en particulier et de l’art en général.
Sachez toutefois que l’âme didactique du «Malakoff» hante de
tout temps l’esprit des Casbadjis. J’en veux pour exemple l’afflux des visiteurs, d’ici et d’ailleurs, en ce lieu muséal qui
témoigne de la culture de vivre de «Ness El-Casbah, et où planent les ombres de nos chers artistes disparus.
Après avoir écrit «Chroniques algéroises, La Casbah»
et «Les Jeux de notre enfance» (ndlr) prévoyez-vous
d’autres publications dans le futur ?
Entre les deux, il y a également l’ouvrage «Sauvons nos
salles de cinéma», publié en 2013 aux éditions du Festival du
film amazigh, dont M. Si El Hachemi Assad était le commissaire. Pour ce qui est des nouveautés, j’écris, en devoir d’une
mémoire, pour les générations à venir et pour immortaliser
aussi notre patrimoine immatériel et immémorial de notre belle
Algérie. Pour le moment, j’ai une œuvre à l’état de manuscrit.
Mais chut, je n’en dis pas plus, sinon que je réserve la primeur
pour les lecteurs de Horizons.
n A. G.
LITTÉ RATURE
DJAMEL LAROUSSI
revisite son répertoire à Alger
e chanteur et guitariste Djamel Laroussi a revisité sur scène
les plus grands succès de son répertoire en compagnie
Ld’une
formation musicale locale regroupée le temps d’un
concert animé, vendredi dernier au soir, au théâtre de verdure Laadi-Flici, à Alger. Se produisant dans
le cadre des soirées artistiques «Layali
Mezghenna», organisées par l’établissement Arts et culture de la Wilaya
d’Alger, qui se déroulent depuis le 30
juillet dernier, Djamel Laroussi a joué
devant un public de mélomanes, connaissant par
cœur son répertoire mais très peu nombreux. Pour
cette occasion, ce guitariste de renom a choisi de revisiter ses succès, tirés de ses albums sortis entre 2002
et 2007, en leur donnant une empreinte jazzy plus
recherchée sur le plan de la composition et des
solos à la guitare en plus d’avoir rassemblé plusieurs instruments, majoritairement des percussions, dans un clavier synthétiseur tenu pour
l’occasion par Nour Cherkit. Aussi accompagné
par le jeune Hafid à la batterie, Djamel Laroussi
a mené cette scène comme un concert de free
jazz se permettant des improvisations et des
modifications claires sur les compositions de base tout en faisant plaisir à son
auditoire dans une ambiance de concert
privé.
Inspirées de la musique châabi, «Nadim» et «Kifech hilti»
ont été présentées sous un nouveau jour tout comme son plus
grand succès «étoile filante». Djamel Laroussi a également
repris des titres tirés de l’album «3 marabouts» comme
«Hasna», «Bambara» ou «Ya karimo», dont la
plupart sont inspirés du diwan ou contiennent
des influences et des sonorités sahéliennes,
mais toujours en mettant l’accent sur son jeu
de guitare et les sons de synthèse. Véritable bête de
scène, Djamel Laroussi a fait
ses classes de grand musicien
à la Haute école de musique de
Cologne en Allemagne, où il a
été le premier musicien africain
admis, avant de jouer avec plusieurs
formations algériennes puis entamer
une carrière solo soldée par l’édition
de quatre albums en moins de dix
ans. Considéré aujourd’hui comme
un des 50 meilleurs guitaristes gauchers au monde, Djamel Laroussi
s’est également lancé dans la formation et production. Inaugurées le
30 juillet, «Layali Mezghenna» se
poursuivront jusqu’au 29 août au
théâtre de verdure du complexe Laadi-Flici.
L’écrivaine Doris Lessing a été
espionnée par les Britanniques
omancière, rebelle, et… étroitement surveillée. Doris
Lessing, prix Nobel de littérature en 2007, a été espionnée
R
par les services secrets britanniques pendant près de vingt ans,
de 1943 à 1964, en raison de ses convictions communistes et de
son engagement contre le racisme. Dès 1943, la romancière
avait attiré l’attention du MI6, le service du renseignement extérieur, lorsqu’elle se trouvait en Rhodésie du Sud, l’actuel
Zimbabwe, à l’époque une colonie britannique. L’un des premiers mémos du dossier porte également sur les réunions du
Left Book Club qu’elle animait avec son deuxième mari,
Gottfried Lessing, un communiste allemand, à Salisbury,
aujourd’hui Harare. «Dans un document du MI6 daté de 1952,
il est dit d’elle qu’elle est «certainement pro communiste bien
qu’il n’est pas certain qu’elle soit membre du parti (communiste britannique)».
A son arrivée à Londres en 1949 l’écrivaine continue d’être
dans le viseur des services secrets extérieurs, en particulier à
cause de la visite qu’elle effectue en 1952 en Union Soviétique.
Sa vie est passée au peigne fin : un rapport de janvier 1956,
transmis au MI5 par une unité spéciale, souligne que «son
appartement est fréquemment visité par des individus de
diverses nationalités». D’après son dossier, il apparaît que les
agents des services secrets n’ont pas pu déterminer à l’époque si
elle était ou non membre du parti communiste britannique. En
réalité, elle l’a été à partir de 1951 mais l’a quitté en 1956 lors
de l’écrasement de la révolte hongroise. La surveillance se
relâche cette même année, lorsque Doris Lessing rompt avec le
Parti communiste pour protester contre l’intervention des forces
soviétiques en Hongrie. Si elle est moins surveillée à partir de
cette période, des pièces continuent tout de même à être versées
à son dossier jusqu’en 1964.
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CULTURE
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HORIZONS • Dimanche 23 Août 2014
THÉÂTRE
LECTURE
La pièce «LIQAÂ FI CIRTA»
suscite émotion et admiration
Trois
nouvelles
bibliothèques
à Ouargla
LA PIÈCE THÉÂTRALE «Liqaâ fi Cirta» (une
rencontre à Cirta) du théâtre régional de
Skikda présentée vendredi dernier au soir sur
les planches du théâtre régional de
Constantine (TRC) a suscité émotion et
admiration du public par sa thématique liée à
un pan de l’histoire de la capitale de la
Numidie.
Trois bibliothèques
publiques ont été mises
en service, jeudi dernier,
à travers la commune de
Sidi-Slimane (wilaya
d’Ouargla). Inaugurées
dans le cadre des festivités officielles célébrant
la Journée nationale du
moudjahid, ces nouvelles
structures culturelles,
d’une superficie de 200 à
300 m2, sont implantées
au chef-lieu de la commune de Sidi-Slimane et
les localités de Hrihira et
Moggar. Une enveloppe
globale de l’ordre de 34
millions de dinars, au
titre du plan communal
du développement
(PCD), outre l’apport de
la commune de Hassi
Messaoud (solidarité
intercommunale) et du
Fonds des collectivités
locales, a été allouée
pour réaliser ces structures, selon les explications fournies par les responsables concernés. Ces
bibliothèques publiques,
qui disposent de salles de
lecture et d’autres pour
l’informatique et l’internet, sont dotées de
quelque 900 titres englobant divers domaines du
savoir, allant des livres
scientifiques et littéraires, aux livres
d’Histoire, de religion et
de culture générale, ainsi
que des ouvrages parascolaires et des livres
pour enfants.
n APS
ise en scène par Azzedine Abbar sur un
texte de Chahla Harkat, la représentation
théâtrale, «Liqaa fi Cirta» aborde la vie de
la princesse carthaginoise Sophonisbe,
fille d’Hasdrubal Gisco qui s’est retrouvée
au cœur des intrigues politiques, contrainte de choisir entre sa passion et sa patrie.
Le rideau s’ouvre sur un palais de
Carthage, où Sophonisbe, célèbre pour sa grâce et sa beauté,
éprise de Massinissa le roi Numide a dû se résigner à épouser Syphax, l’autre roi numide, pour sceller l’alliance entre
son père et Syphax qui s’est rangé du côté des Carthaginois,
à la veille d’une énième guerre avec Rome, l’ennemie jurée
de Carthage. Dans un jeu d’intérêts sans fin, Massinissa
offre alors son soutien à Scipion, le général romain qui ne
tarda pas à infliger une défaite cuisante à Carthage, au grand
désarroi de Sophonisbe, campée par Dalila Nouar, qui craignait de subir le sort des vaincus et être emmenée à Rome,
après la capture de Syphax, joué par Abderaouf Boufenez.
Tantôt passionnée, tantôt patriote, par moment, animée par
un sens politique aigu, la princesse fait face à un vrai dilemme et la proposition de Massinissa dont le rôle a été confié à
Ahmed Azila Fethi, de l’épouser et devenir la reine de Cirta
aiguise ses frayeurs. De scène en scène, dans un voyage
intemporel, les acteurs se donnent la réplique et lancent une
profonde réflexion sur le pourquoi des guerres, la soumission, le sacrifice et l’attrait du pouvoir où les intrigues politiques, les stratégies et les intérêts s’imbriquent et s’entre-
M
mêlent. Le rideau tombe quand Sophonisbe, qui ne pouvait
pardonner à Massinissa d’avoir sacrifié Carthage, préféra la
mort plutôt que de tomber aux mains de ses ennemis
romains.
Présentée en langue arabe classique, les douze comédiens
qui ont interprété cette pièce ont réussi à capter l’attention
des spectateurs dès la première scène et ont pu traduire sur
les planches l’intensité dramatique et émotionnelle de
l’œuvre. Après le spectacle, le metteur en scène a indiqué à
l’APS que la pièce «Liqaâ fi Cirta» est un hymne à
Constantine, soulignant que l’adaptation pour les planches
d’un pan de l’histoire du l’antique Cirta est une «invitation»
aux intellectuels pour se pencher davantage sur l’histoire de
la ville bimillénaire et des personnages qui ont façonné sa
destinée. Inscrite dans le cadre du programme du département théâtre de la manifestation «Constantine, capitale 2015
de la culture arabe», cette pièce du théâtre régional de Skikda
dont la scénographie est signée Abderrahmane Zaâboubi,
sera présentée, dans les jours qui viennent dans plusieurs
wilayas, a-t-on noté.
n APS
Des troupes folkloriques pour animer les soirées
par la Direction de la culture de la
wilaya dans le cadre de l’animation
culturelle estivale. Ces troupes, représentant les wilayas de Ghardaïa, Sidi
Bel Abbès, Bejaïa, Batna,
Tamanrasset, Biskra et Jijel, prennent
part à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’au 23 août, ont indiqué
les organisateurs. Au programme,
figurent notamment des expositions de
livres et de produits artisanaux et des
soirées musicales devant avoir lieu au
niveau de plusieurs sites de la ville et
de la maison de la culture OmarOussedik. Cette manifestation, qui
s’inscrit dans le cadre de l’animation
estivale, sera également marquée par
la tenue du 2e Salon euro-méditerranéen des arts plastiques auquel prennent part des artistes de sept pays du
Bassin méditerranéen (France,
Espagne, Portugal, Italie, Liban,
Tunisie, Egypte) ainsi qu’une pléiade
de peintres algériens. Ce rendez-vous
culturel, mis sur pied par la Direction
de la culture de la wilaya et une association locale, permettra au grand
public de découvrir la richesse et la
diversité des arts plastiques d’un pays
à un autre et d’une ville à une autre,
ainsi que l’échange d’expériences
entre les artistes.
n APS
INÈS FARAH RACHEDI
tableaux dans un lieu d'exposition
inhabituel, un snack-café, au nom
prédestiné «Dar d’arts», à Oran. La
jeune Inès Farah a toute d'une
grande. Elle vient de s'inscrire à la
faculté de médecine d'Oran avec
un bac maths, décroché avec la
mention «très bien», pour faire un
métier mais aussi reprendre ses
pinceaux afin de cultiver sa passion, élargir d'autres horizons et
techniques pour trouver sa voie...
picturale. Sa passion consiste à
jouer avec les couleurs, la texture
et les effets de relief. Bref, peindre
tout simplement. Les tableaux
exposés dans ce lieu convivial où
l'on peut siroter un café, savourer un déjeuner, lire un livre,
prendre du bon temps et se détendre, sous l’œil vigilant et
presque maternel des deux «gardiennes du temple» Amina
et Leïla. Les œuvres d’Inès sont un mélange de tous les
genres : de l’abstrait, de l’art déco, de l’art naïf mais aussi
des reprises d’affiches des années 20 avec une touche personnelle et un apport distinctif. À 18 ans, cette passionnée
de l’art pictural est à sa 3e exposition. Un parcours plutôt
mage à Khaled al-Assaâd,
ancien directeur du site syrien
de Palmyre, décapité par
Daesh, a annoncé le ministre de
la Culture. Agé de 82 ans,
Assaad, chef des antiquités de
Palmyre de 1963 à 2003, a été
exécuté par des jihadistes,
mardi dernier, dans cette ville
antique de la province de
Homs (centre). «J’ai entendu
l’appel de Piero Fassino (le
maire de Turin, qui a pris cette
initiative dans sa ville) et de
l’Anci (Association nationale
des communes d’Italie) : les
drapeaux seront en berne dans
tous les musées et les lieux de
culture dépendants de l’Etat,
pour rendre hommage à Khaled
al-Assaâd», a annoncé le
ministre, Dario Franceschini,
sur twitter. Le Premier ministre
italien, Matteo Renzi, a, quant à
lui, fait savoir également sur
twitter que toutes les «fêtes de
l’Unité», organisées jeudi soir
par son parti
(PD, centre
gauche), seraient dédiées à la
mémoire de l’archéologue. «Ne
pas céder face à la barbarie,
jamais», a ajouté
Renzi.
L’Unesco, la France et les EtatsUnis ont dénoncé, mercredi dernier, un meurtre «brutal» perpétré
par des «barbares». Des images
montrant le corps d’Assaâd
accroché à un poteau, la tête coupée sur le sol, ont circulé sur des
sites jihadistes. Une pancarte
attachée au corps accuse l’archéologue d’être un partisan du
régime de Bachar al-Assad,
parce qu’il a représenté la Syrie à
des conférences à l’étranger, et
d’avoir été le directeur des
«idoles» à Palmyre. Selon
l’ONU, plus de 300 sites historiques syriens ont été endommagés, détruits ou pillés au cours
du conflit qui a débuté en 2011.
PEI NTU RE
Une jeune artiste en quête
d'une voie picturale
a jeune artiste peintre, Inès Farah
Rachedi, présente, depuis mardi
Ldernier,
une douzaine de ses
Drapeaux
en berne dans
les musées
italiens
es drapeaux étaient en berne,
jeudi dernier, dans les musées
Lpublics
de la péninsule, en hom-
«JIJEL EN FÊTE»
lusieurs troupes folkloriques participent, depuis jeudi dernier, à Jijel,
P
aux festivités «Jijel en fête» initiées
EXÉCUTION DE
L’ANCIEN DIRECTEUR
DU SITE SYRIEN
DE PALMYRE
riche malgré un break de trois
années, à cause des études.
«Depuis mon jeune âge, je faisais
des petits dessins. Mon grand frère
et ma grande sœur suivaient des
cours de dessin chez une artiste
peintre.
Mais c’est avec l’artiste Malika
Lakhdari que j’avais appris, à 10
ans, à mélanger les couleurs, à
apprendre à peindre, à surtout
m’exprimer», raconte Inès avec
bonheur. «A 13 ans, j’ai fait ma
première exposition à Alger. Une
année plus tard, j’ai organisé une
autre exposition au siège de la
Direction de la culture de la wilaya
d’Oran», enchaîne-t-elle.
Inès avoue avoir comme artiste
peintre préféré un classique,
Goustav Klimt, un peintre autrichien, une référence, connu
pour avoir contribué, durant le début du siècle dernier, à
créer un nouveau courant dit le «classicisme».
L’exposition, qui durera une semaine, permettra à cette
artiste d’aller à la rencontre du public, d’affronter les critiques et de recueillir les remarques. Autant d’indices qui
montrent que ses tableaux ne laissent point indifférents.
n APS
«Non au terrorisme routier»,
thème d’un concours national
de dessin
nouvelle édition du concours national
de dessins d’enfants
U«Nonesera
lancée le 1 septembre à partir d’O
ran, sous le thème
n au
er
terrorisme routier», a-t-on appris des
organisateurs.
Cette épreuve artistique, initiée avec
le soutien du ministère de
la Culture, a pour objectif de «promou
voir
herbe parmi les élèves des quatre coin les jeunes talents en
s du pays», a précisé
Nasreddine Bentayeb, président de
l’association locale «Le
Libre Pinceau». Le concours s’étend
jusqu’au 15 octobre prochain et sera suivi de la sélection, par
un jury de professionnels
des beaux arts, des meilleures œuvres
qui seront dévoilées ultérieurement, lors d’un salon national
de la peinture d’enfants.
En plus de l’objectif d’inculquer la
passion des arts chez les
jeunes, cette manifestation se veut
également, de par le sujet
retenu, «une contribution aux actio
ns
portance du respect du code de la routde sensibilisation à l’imPlus de 15.000 élèves des quatre coin e», a indiqué Bentayeb.
s
aux concours initiés depuis 2001, annédu pays ont déjà pris part
e de création de l’association «Le Libre Pinceau» qui anime
également des ateliers d’initiation et de perfectionnement. Les
précédents salons avaient
permis aux jeunes talents d’aborde
r une variété de thèmes, dont
«l’environnement», «l’eau» et «les
technologies de l’information
et de la communication». «Les sym
boles culturels islamiques»
(en marge de la manifestation inter
nati
de la culture islamique 2011»), et «Le onale «Tlemcen, capitale
Prix de la Liberté» (2012,
à l’occasion de la célébration du 50e
anniversaire de
l’Indépendance) figurent aussi parm
i les sujets traités.
n APS
www.horizons.dz
S
DÉTENTE
17
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
Mo
u d o k u
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3
cases sur 3. Le
but du jeu est
de la remplir
entièrement
avec une
série de
chiffres allant
de 1 à 9 de
sorte que :
- chaque
ligne, chaque
colonne et
chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
M
o t s
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont
été remplacées
par des
chiffres.
Un même
chiffre
représentant
toujours la
même lettre.
Reconstituez
les mots au fur
et à mesure
que certaines
lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour
commencer le
jeu, trouvez le
mot dont les
premières
lettres sont
déjà indiquées
dans
la grille.
G
f l é c h é s
rille
1
M u e t t e
2
3
4
5
6
7
8
9
10
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
VERTICALEMENT
I- Procédé de fixation de l’assiette
d’un prélèvement
II- Evêché. Palladium.
III- Nœud. Conductrices de baudets.
IV- Dieu égyptien. Lentille.
V- Danger. Imperfection.
VI- Poinçons. Tableau de maître.
VII- Mot d’enfant. Singe.
VIII- Demoiselle. En passant par.
Copulative.
IX- Maîtresse de Zeus. Arbuste
épineux.
X- Ville allemande. Possessif.
1- Maladie qui n’est pas la
conséquence d’une autre.
2- Livre de prières. Cyclade.
3- Fleuve d’Europe. Impératrice
d’Orient.
4- Instrument de musique. Note.
5- Propre à la vieillesse. Particule
allemande.
6- Déesse de Thèbes. Qui ne
présente aucune pathologie.
7- Cheville de golf. Doigté.
8- Souveraine. Voyelles.
9- Pièce qui sert de couvercle.
10- Piège. Collège anglais.
D U
Grille muette
J O U R … S O L U T I O N S
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
HORIZONTALEMENT
J O U R …
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CONTRIBUTION
19
HORIZONS •Dimanche 23 Août 2015
CIRCULATION
AUTOMOBILE
AU SUD DU PAYS
LES ROUTES
À TRAVERS LE SABLE
L
tiers respectent scrupuleusement une discipline en matière de déplacement à travers les
sables. Par leur «modus operandi» très strict,
leurs gestes relèvent de la coutume, qui caractérise leur dur travail. Tous, sans exception, ne
prennent la route qu’une ou deux heures après
la levée du soleil, grisés par la fraîcheur du
matin, et rouleront, ainsi, pour marquer une
courte halte, afin de se rafraîchir et reprendre
des forces en sirotant du thé. Lorsque le soleil
atteint le zénith, les routiers choisissent un
endroit ombragé pour s’arrêter, car les rayons
du soleil deviennent comme ces sortes d’aiguillons anesthésiants. C’est le moment choisi
par certains chauffeurs pour prendre la route,
sous le prétexte que la circulation, à ce
moment de la journée est moins dense, alors
que les effets de la chaleur torride de l’aprèsmidi obligent au repos. Même les animaux se
réfugient à l’ombre des acacias et autres lieux
offrant de l’ombre et un peu de fraîcheur. Seul
le criquet défie Dame Naturel en brisant de
son cri strident, le silence de l’espace.
Les routiers, ces chevronnés, renouent aux
environs de 17 heures avec la route et plus
généralement la piste, pour ne s’arrêter
qu’après l’appel à la prière de maghreb, soit
une fin de journée durant laquelle leur «mécanique» a «avalé» des kilomètres et des kilomètres de bitume, ou de pistes par endroits
chaotiques et parfois formées de «tôles ondulées», mettant à rude épreuve l’organisme
humain. Traverser le Tanezrouft, à partir
d’Adrar, d’In Salah ou de Tamanrasset,
comme point de départ, soit une distance de
plus de 1.000 kilomètres, en direction de
Timiaouine ou de Bordj Badji Mokhtar, n’est
par chose aisée et de tout repos.
Quant aux routiers, ils évoluent dans leur
domaine, et sont d’une rationalité de métronome ne laissant rien au hasard afin d’éviter
toute nuisance à leur encontre, car les pannes
mécaniques sont réparées grâce à l’esprit de
corps qui anime les hommes de cette corporation et à leur entraide mutuelle. Il s’agit, également, de faire parvenir, sans encombre, le
chargement destiné aux populations de ces
,,
LA CIRCULATION
AUTOMOBILE
À TRAVERS LE RÉSEAU
DE COMMUNICATION
routière du pays a
enregistré une nette
évolution en matière de
densité et de flux de
véhicules tous types
confondus.
Des zones situées à
l’extrême est du pays
pour atteindre celles de
l’ouest, et des régions
nord à celles de
l’extrême sud,
limitrophes du Niger,
du Mali, du Tchad, de la
Libye, de la Mauritanie
et du Sahara
occidental, une armada
de mastodontes des
routes sillonne les
voies de
communication, dans
un incessant ballet, où
se croisent, dans une
sorte de carrousel,
berlines et camions de
gros tonnages. Ces
derniers acheminent
des villes portuaires,
biens et équipements
vers Tamanrasset,
Bordj Badji Mokhtar,
Djanet, In Amennas,
Deb Deb, Timiaouine,
Tindouf, Merkala, Hassi
Mounir, Gara Djibilet,
Chenichen et autres.
’activité automobile dans le sud du
pays traduit la nette évolution enregistrée dans l’ensemble des secteurs
économiques, outre l’aisance dans le
mouvement des déplacements des
citoyens, au moyen de leur véhicule
personnel ou à bord de bus de transport public, reliant les grandes villes,
sans tenir compte des distances. Cependant, le
seul handicap, qui vient assombrir ce climat
créé par ce va-et-vient, demeure les accidents
de la route qui endeuillent les familles et provoquent des lésions irréversibles chez certains
voyageurs. Il reste que ces accidents de la circulation routière ne sont pas engendrés par
l’état des routes beaucoup plus que par le
comportement des automobilistes qui ne respectent pas les consignes les plus élémentaires
lorsqu’il s’agit de prendre la route. Si l’on
prend, à titre d’exemple, l’itinéraire reliant In
Salah à Tamanrasset, soit une distance de 700
km, le conducteur doit impérativement et
nécessairement respecter une ligne de conduite
envers lui-même et les autres usagers de la
route. D’ailleurs, la principale cause des accidents sur cet important axe est le manque de
sommeil. Veillant à une heure très avancée de
la nuit, «notre» chauffeur ne dispose que de
trois heures au plus de repos récupérateur,
avant «d’enfourcher» son véhicule et mettre le
cap vers sa destination. Mais au fur et à mesure que les kilomètres «s’égrènent», sa concentration «s’effiloche», son énergie «s’évapore»,
le flux réflexe «s’estompe» et finit par être
envahi par les irrésistibles «bras de Morphée».
L’autre effet létal de la route trouve son origine dans l’excès de vitesse qui entraîne la perte
de contrôle de son véhicule, car nombre d’imprévus surgissent, le long de cette voie de communication. Outre les panneaux de signalisation, la pondération, la rigueur, le calme et la
sérénité doivent constituer les atouts majeurs
du chauffeur, qui doit surtout ne pas se départir de son sens de l’endurance, afin de dominer
ses gestes et ne pas flancher face au stress. Le
conducteur, qui plus est se déplace avec des
membres de sa famille ou des amis, doit se
fixer une limite de vitesse, propre à lui, qui lui
permettra de gérer son «environnement» qui
varie en fonction de l’espace que présente la
route, qui ne peut être uniforme et standard.
A titre d’exemple, l’attention doit être soutenue, lorsque l’on traverse les gorges de
l’Arrak, aux contours sinueux et encastrées
entre d’énormes parois rocheuses. Si «les dos
d’ânes» ne figurent pas sur la «feuille de
route», un banc de sable pourrait former un
obstacle imprévu, prenant au dépourvu le
chauffeur, obligé, alors de réagir dans l’urgence pour éviter un dérapage, cependant, dans
les deux cas, la manœuvre est dangereuse.
Mais il y a lieu de souligner que les vieux rou-
SI «LES DOS D’ÂNES» NE FIGURENT
PAS SUR LA «FEUILLE DE ROUTE», UN
BANC DE SABLE POURRAIT FORMER
UN OBSTACLE IMPRÉVU, PRENANT AU
DÉPOURVU LE CHAUFFEUR, OBLIGÉ
ALORS DE RÉAGIR DANS L’URGENCE
POUR ÉVITER UN DÉRAPAGE.
,,
zones frontalières, en bon état. Rouler la nuit
est dangereux dans la mesure où l’on peut être
surpris par la présence inattendue d’un quelconque animal égaré ou d’une meute de chiens
prédateurs. N’oublions pas que le site du
Hoggar est un parc naturel classé patrimoine
mondial. Cette réserve compte des spécimens
rares d’animaux sauvages, à l’exemple du guépard. Les accidents de la route dans ces
contrées posent un problème d’une grande
acuité, à savoir l’évacuation des blessés sur de
très longues distances, à bord de véhicules ou
d’ambulances, ces dernières, loin d’être médicalisées. Outre, vers les grands centres hospitaliers du pays, qui ne résout, et de loin, la question. Car comment transférer un malade dans
un état comateux à bord d’un avion de ligne ?
C’est dans ce contexte propre qu’apparaît
l’importance que revêt le service civil de
médecine, vu le déficit flagrant dont souffre ce
secteur en matière de couverture de santé, surtout que le séjour dans ces régions représente
une période propice permettant au jeune
médecin d’acquérir une somme d’expérience
et une valeur-ajoutée à sa pratique de l’acte
médicinal. Aujourd’hui, la prévention routière
doit être suivie par un inlassable travail de
sensibilisation de l’ensemble des usagers de la
route. Les stations de radio périphériques ou
de proximité doivent consacrer, cinq minutes
de chaque heure d’émission, pour s’adresser
directement aux conducteurs et aux personnes
les accompagnant afin de leur rappeler que si
l’homme est infaillible, l’engin mécanique l’est
tout autant. Le conducteur doit faire preuve
d’une discipline intrinsèque, en sus du code
commun réglementant la circulation routière.
Il doit se dissuader de toute attitude de défi, en
évitant toute manœuvre de dépassement inopportune, de camions de gros tonnages.
Certains «écervelés» ne trouvent pas mieux de
doubler qu’au moment même où une procession de camions semi-remorques croisant des
engins de même type se déporte sur l’extrémité de la chaussée soulevant un brouillard de
poussière de sable, provoquant un écran, obstruant toute visibilité, pour naviguer dans une
totale obscurité, entraînant dans ce sillage, le
véhicule talonnant la voiture qui le précède.
Dans certains de ces cas, le conducteur vient
directement s’encastrer sous un poids lourd
tombé en panne, et garé sur le bas-côté de la
route. La route se doit d’être un espace de
communication et de convivialité. Le respect
d’autrui doit être le leitmotiv de chaque
conducteur. Ce dernier doit positiver, à chaque
instant, l’attitude de son vis-à-vis. Quant aux
énergumènes de la route, le proverbe béninois
convient bien à leur comportement, car «quelle que soit la longueur du jet de l’urine, les
dernières gouttes retombent toujours entre les
cuisses».
n Belkacem Louafi
LES COURSES À EL EULMA
CHEVAL DU JOUR
5-Sabil el Kheir
COUP SURPLACÉ
12-Aziz el Ain
L’OUTSIDER DU CHARME
8-Mousska
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
APTITUDE
Tous
les concurrents
FORME
3-Akiyda D’Alger
4-Meskia
5-Sabil El Kheir (0)
6-Oualfasa
8-Moussika
9-Chebahe Mhareche (0)
12-Aziz El Ain
14-Oujda
21
CAGNOTTE
AU PARI QUINTE
n Y.S.
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
DIMANCHE 23 AOÛT 2015
QUARTÉ-QUINTÉ
PROPRIÉTAIRES
16H00
PRIX : RAWDHA ARABE N.E.E EN ALGERIE
310.000 DA l 1.300 MÈTRES
N°
CHEVAUX
JOCKEYS
PDS
CDS ENTRAÎNEURS
NOTRE AVIS
T.Dilmi
01
Ramz El Ouifak (0)
M.Hareche
57
01
F.Doukhi
Possible
M.Mansouri
02
Fen M’hareche (0)
B.Gacem
57
06
B.Gacem
A Reprendre
S.Berrah
03
Akiyda D’Alger
B.Berrah
56
05
F.Doukhi
Du métier
M.Larbi
04
Meskia
Ab.Attallah
55.5 03
Ab.Kara
Trouble fête
Ab.Rahmani
05
Sabil El Kheir (0)
S.Benyettou
55
10
S.Attallah
Belle chance
Al.Kouaouci
06
Oualfasa
A.Kouaouci
55
02
A.Kouaouci
Des moyens
A.Bouterfa
07
Rafik El Hayet
K.Latteli
55
13
K.Latteli
Pas évident
Ml.Zaaboub
08
Moussika
T.Lazreg
54
09
S.Attallah
Bien montée
O.Chebbah
53
11
O.Chebbah
Attention
Ni.Trad
53
08
F.Doukhi
Capable de rachat
53
12
R.Khaldi
09 Chebahe Mhareche (0)
S.Berrah
10
Maghreb De Chebli
A.Hamza
11
Hidaygo De Chebli
A.Salhi
Ab.Doukhi
12
Aziz El Aïn
Jj.Ch.Attallah
N.Felkaoui
13
Tandania
T.Hamza
14
Oujda
52.5 04
Ap.A.Hamidi 51.5 07
Ap.A.Djebbar 51.5 14
T.Hamza
Outsider
M.Zaaboub
Peut gagner
S.Attallah
Sur sa valeur
MEILLEURES CHANCES
TURF
MEILLEURES
PERFS
12-Aziz El Ain
3-Akiyda D’Alger
2-Fen M’hareche (0)
1-Ramz El Ouifak (0)
13-Tandania
5-Sabil El Kheir (0)
CLASSE
12-Aziz El Ain
5-Sabil El Kheir (0)
2-Fen M’hareche (0)
3-Akiyda D’alger
6-Oualfasa
13-Tandania
CONCLUSION
12-Aziz El Ain
5-Sabil El Kheir (0)
2-Fen M’hareche (0)
6-Oualfasa
3-Akiyda D’Alger
13-Tandania
1-Ramz El Ouifak (0)
T.Hamza
Bel engagement
(0) : Chevaux portant des œillères
QUARTÉ-QUINTESCOPE
EL EULMA
U
12-5-6-X-8
12-Aziz El Ain / 5-Sabil El Kheir (0) / 14-Oujda / 3-Akiyda D’Alger / 6-Oualfasa / 10-Maghreb
De Chebli / 2-Fen M’hareche (0) En H.S : 12-5-14-3-X
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
ne belle cagnotte sera
mise en jeu ce Dimanche
à l’hippodrome Bazer
Sakhra d’El Eulma dans
l’épreuve réservée au
pari Quinté où il y aura
quatorze coursiers de
race Arabe Nés et Elevés
en Algérie qui prendront part au prix
Rawdha. Une épreuve réservée aux
poulains de 3ans et plus et qui devrait
tenir toutes ses promesses avec au
bout du parcours certainement un rapport mirobolant dont rêvent tous nos
amis turfistes, comme cela a été le cas
pour le super Quinté de Mardi dernier,
à l’hippodrome Kaïd Ahmed de Tiaret
qui a affiché la coquette somme de 90
millions de centimes.
Et cela risque de se reproduire ce
Dimanche car, de par la composante
de l’épreuve du jour, il risque d’y
avoir une arrivée explosive au sprint
final. C’est évidemment le profil du
parcours retenu qui peut être à l’origine de ce contexte incertain. Il faut
reconnaître que cette course support
au pari Quarté et Quinté reste difficile
à déchiffrer afin de déterminer le cinq
gagnant, ce qui, il faut l’admettre,
n’est pas sans difficultés car, de par le
nombre assez important de partants où
il faudra gérer de manière intelligente
sa course, des outsiders qui donnent
l’impression de se chercher peuvent
pointer à l’arrivée sans crier gare.
C’est pourquoi il faudra accorder la
primauté aux chevaux qui se sont déjà
illustrés dans des lots similaires, voire
plus relevés que celui qui nous intéresse, à l’image du jeune pensionnaire
de 3ans, Aziz El Aïn, de l’écurie
Ab.Doukhi, piloté par le talentueux
jeune jockey Ch.Attallah, au coefficient de réussite les plus élevés dans
les épreuves à caractère, et entraîné
par l’efficace M. Zaaboub, et qui reste
sur de très bons résultats, qui, dans ce
lot à sa portée, ne devrait pas logiquement rencontrer de grandes difficultés
afin de tenter d’accéder à la plus haute
marche du podium.
Il devrait cette fois-ci se distinguer
victorieusement car, vu le caractère
d’ouverture de l’épreuve du jour, il
constituera à mon humble avis le cheval de base de ce pari mutuel qui
s’adresse aux chevaux de 3 ans et plus
Arabe Nés et Elevés en Algérie
n’ayant pas gagné une course depuis
le 01/01/2015, à ce jour. Poids 3 ans
50 kgs, 4 ans 51 kgs, 5 ans et plus 53
kgs. Surcharge de 1 kg par tranche de
50.000 DA cumulée en places depuis
la même date d’effet de la condition à
ce jour. Derrière mon favori somme
toute logique, il faudra ratisser large
car des surprises sur la distance du
jour ne sont pas à écarter à l’issue
finale.
LE CHAMP «F» SPÉCULATIF 1- Ramz el Ouifak: Il vient d’échouer à plusieurs reprises,
mais il serait imprudent de négliger ses chances, car bien
placé de par les conditions de la course du jour, il reste
en mesure de se racheter en bon rang à l’arrivée.
2- Fen M’haréche: Il a foncièrement déçu lors de sa
dernière sortie ou il a terminé avant dernier sur
mètres, retrouvant cette fois un parcours qui n’est
pas pour lui déplaire, il devrait redresser l’échine.
3-Akiyda d’Alger: Jument de bonne qualité qui
donne toujours le meilleur d’elle-même à chaque
sortie, elle fera partie des chevaux les plus en
vue de l’épreuve du jour.
4-Meskia: Elle vient de se placer à deux
reprises sur des parcours de vitesse,
reconduite après coup, elle mettra à profit sa
forme affichée et l’efficacité de Ab. Attallah
pour continuer sur sa lancée.
5- Sabil el Kheir: ce pensionnaire de l’efficace
entraîneur S. Attallah, dont les intérêts ont été
confiés au grand jockey S. Benyettou, visera à n’en pas
douter une belle place à l’arrivée, voire même mettre tout ce
beau monde d’accord car il reste sur une belle tentative.
6- Oualfasa: Revenant progressivement à son meilleur
niveau, cette jument de qualité, qui vient de bien se
comporter lors de son dernier essai, aura à n’en pas douter
une belle carte à jouer au sprint final.
7- Rafik el Hayet: Restant sur une longue série d’échecs,
sa tâche s’annonce encore une fois des plus délicates à ce
niveau.
8- Mousska: Elle vient de terminer quatrième sur 1.200
mètres, reconduite après coup sous la houlette du grand
jockey T. Lazreg, elle peut venir conclure avec les premiers à
l’arrivée cette fois encore.
9-Chebahe Mharéche: Ce transfuge de Tiaret vient de
surprendre tout ce beau monde en se plaçant, contre toute
attente, troisième sur 1.100 mètres à sa dernière sortie,
ignorant encore ses vraies limites, il peut continuer sa belle
remontée.
10-Maghreb de Chebli: Il semble marquer le pas comme le
montrent ses derniers essais, mais pour peu qu’il retrouve
une partie de ses moyens, alors il peut faire très mal à
l’arrivée.
11-Hidaygo de Chebli: Ses dernières courses l’ont montré à
la peine, cependant il serait imprudent de négliger ses
chances car, si l’on se réfère à ses excellents débuts, il ne
devrait pas se montrer ridicule dans cette épreuve.
12-Aziz el Aïn: Il vient de se placer deuxième sur une
distance similaire à celle du jour, ce qui le positionne comme
un sérieux candidat pour remporter cette épreuve, surtout
qu’il est bien placé de par les conditions de la course.
13-Tandania: Il est vrai que ses deux dernières sorties
n’incitent guère à l’optimisme, mais pour peu qu’elle répète
ses valeurs du meeting du printemps passé, alors elle peut se
racheter aisément à l’arrivée.
14-Oujda: Elle vient de terminer 2e sur 1.300 mètres,
reconduite après coup, elle n’aura qu’à (répéter et sa place ne
fera aucun doute à l’arrivée.
Faites vos jeux
Nombre de
chevaux
désignés
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
Simple
Total
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
Simple
Total
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
Simple
10 DA
30 DA
105 DA
Total
600 DA
3.600 DA
280 DA
12.600 DA
15.120 DA
630 DA
33.600 DA
25.200 DA
1.260 DA
39.600 DA
2.310 DA
59.400 DA
3.960 DA
8.400 DA
75.600 DA
151.200 DA
R
S
P
S O T
Tous les
22
MONDIAUX-2015
ATHLÉTISME
L’ERYTHRÉEN GHEBRESLASSIE
REMPORTE LE MARATHON
L’ERYTHRÉEN GHIRMAY GHEBRESLASSIE a lancé les
15e Mondiaux d’athlétisme en dominant l’épreuve
d’ouverture du marathon, hier à Pékin, où les
principaux favoris ont échoué dans la chaleur.
hebreslassie - une timide moustache soulignant son
visage ascétique - a marqué les esprits en devenant
à 19 ans le plus jeune vainqueur des Mondiaux au
marathon. L’Erythréen en était à son 4e (bien 4e)
marathon. Pour son baptême du feu, en 2014 à
Chicago, il avait terminé 6e après avoir emmené les
ténors jusqu’au 35e km sur des bases de 2 heures 04
minutes. Cette fois c’est bien lui qui a pris en main
le drapeau de sa nation à l’entrée du Nid d’oiseau, déjà bien garni.
«Mes parents voulaient faire de moi un brillant étudiant, et moi je
voulais devenir un grand athlète», a expliqué l’Erythréen, qui porte
à une lettre près le patronyme du célèbre Ethiopien Hailé
Gebreselassie, double champion olympique du 10.000 m
(1996/2000).
Sous la chaleur, l’armada kényane, avec notamment Dennis
Kimetto, détenteur du record du monde (2h02:57), s’est dissoute
au long des 42,195 km. Kimetto a d’ailleurs abandonné. Pour le
reste, les grands noms ont honoré leur statut lors de la matinée
inaugurale. Notamment le Kényan, David Rudisha, qui veut
reconquérir la couronne du 800 m. «Ma blessure est réglée, mon
corps est ok. Je sais que ça va être difficile, mais je sens que ma
puissance est de retour», a affirmé le champion olympique et
G
CIO-IAAF
e président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach, a
Laffirmé
la volonté commune de «tout faire en
notre pouvoir pour protéger les athlètes
propres (contre le dopage)», à l’issue d’une
réunion avec la Fédération internationale
d’athlétisme (IAAF), vendredi à Pékin. La
rencontre entre le Conseil de l’IAAF et le
TENNIS
McEnroe, 56 ans,
pense qu’il battrait
Serena Williams
56 ans, l’ancien n°1 monA
dial, vainqueur de
sept titres du
Grand Chelem,
pense pouvoir
battre Serena
Williams, l’actuelle meilleure
joueuse du
monde. De passage mercredi dernier à «Jimmy
Kimmel Live!», talk-show de la télévision
américaine, «Big Mac» a fait cette confidence. «Mes filles sont ici. Elles croient sûrement que je perdrais contre Serena. Moi, je
pense que je pourrais la battre», a-t-il lancé.
Serena Williams, 33 ans, n°1 mondiale, est
en lice cette année pour le Grand Chelem
puisqu’elle a triomphé à l’Open d’Australie,
à Roland-Garros et à Wimbledon. Si elle
gagne l’US Open (31 août - 13 septembre),
elle réalisera une performance réussie pour
la dernière fois par Steffi Graf en 1988. Il
s’agirait de son 22e titre en Grand Chelem,
un record détenu par l’Allemande. «Elle
aurait beaucoup à perdre contre un vieux
comme moi ! J’aurais aussi beaucoup à
perdre parce que si je m’incline contre une
femme, je ne pourrai plus mettre les pieds
dans un vestiaire pour hommes au cours des
15 prochaines années et possiblement pour
le reste de ma vie !», a plaisanté McEnroe.
Bach veut tout faire pour protéger les athlètes propres
comité exécutif du CIO est «une tradition de
longue date» à la veille des Mondiaux d’athlétisme, dont la 15e édition débute samedi à
Pékin, a rappelé M. Bach. Inévitablement,
alors que le premier sport olympique est attaqué sur le front du dopage, MM Bach et
Lamine Diack, président sortant de l’IAAF,
ont été interrogés principalement sur ce
thème lors de la conférence de presse.
«Il est trop tôt pour spéculer sur les élements (d’analyses) d’avant 2009 et l’introduction du passeport biologique. Aucun de
ces tests ne peut servir de preuve de dopage,
mais seulement d’indication. Au sujet de ces
allégations (de dopage), nous avons ausi
entendu les explications de l’Agence mondiale antidopage (AMA), et nous attendons
EMIRATS ARABES UNIS
Maradona va ouvrir
son Diego Café
ette fois le projet est lancé, Diego Maradona va ouvrir son
Diego Café. C’est un projet vieux de six ans, qui va se
concrétiser au mois de septembre, à l’ouverture du premier restaurant. Comme avec Diego Maradona, tout paraît toujours compliqué, en 2009, le Pibe de Oro avait annoncé l’ouverture imminente d’un Maradona Sports Café à Abu Dhabi, capitale des
Emirats arabes
unis. Sauf qu’il
n’en a jamais
rien été. Six ans
plus tard, donc,
l’idée a refait
surface mais
cette fois, plus
rien ne devrait
s’y opposer
puisque l’exidole du foot
argentin a désormais un lieu, un nouveau nom à son restaurant, le
Diego Café et une spécialité : les pizzas. Selon El Cronista en
Argentine, Diego Maradona souhaite faire de cet établissement le
premier d’une chaîne qu’il imagine calquée sur le modèle des
Hard Rock Café. Le Diego Café aura pour thème évident le football avec des couleurs chatoyantes rappelant pour beaucoup le
Boca Juniors. Répliques de trophées et portraits d’illustres
joueurs serviront au décor.
C
détenteur du record du monde (1:40.91). L’Ethiopienne, Genzebe
Dibaba, a réalisé le meilleur chrono (4:02.59) des séries du 1.500
m, distance sur laquelle elle vient de battre le record du monde
(3.50:07). La soeur cadette de Tirunesh a encore une longue route
devant elle, puisqu’elle vise le doublé inédit chez les dames
1.500/5.000 m.
Et une sacrée motivation: «Ce sont des mondiaux particuliers
dans une ville particulière, où ma sœur avait remporté deux ors
(doublé 10.000/5.000 m aux JO-2008) dans ce stade unique», a
rappelé Genzebe.
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
les résultats de l’enquête en cours», a expliqué Thomas Bach, champion olympique de
fleuret par équipes en 1976. Fin juillet, la
télévision publique allemande ARD et le
journal britannique The Sunday Times
avaient avancé, à partir de 12.000 échantillons qui avaient fuité de la Fédération
internationale d’athlétisme (IAAF), qu’un
tiers des médaillés mondiaux ou olympiques,
entre 2001 et 2012, présenteraient des
valeurs sanguines suspectes.
La Russie et le Kenya sont particulièrement visés dans ces allégations. M. Bach a
rappelé que, en 1981 à Baden-Baden (sudouest de l’Allemagne), la commission des
athlètes du CIO, dont il était membre, comme
l’ex-icône du demi-fond Sebastian Coe, élu
nouveau président de l’IAAF mercredi à
Pékin, avait souhaité des sanctions fortes
contre les tricheurs. Mais le propos d’une
suspension à vie, dès la première infraction,
s’était heurté à la législation, le dopage
n’étant pas considéré comme un acte criminel, et aux décisions des tribunaux auxquels
s’étaient adressés les athlètes tricheurs.
M. Bach a annoncé qu’un sommet olympique, rassemblant notamment des fédérations internationales et des comités nationaux, se tiendrait en octobre prochain à
Lausanne pour évoquer la possibilité de
créer, comme l’a souhaité Coe dès son élection, un organe indépendant à l’IAAF chargé
des contrôles et des sanctions en matière de
dopage.
NITED
MANCHESTER U
Ventes record pour le nouveau
maillot Adidas
e lancement du nouveau maillot de Manchester United, produit par
l’équipementier Adidas, a réalisé un record de ventes pour un tel événeL
ment, ont annoncé, vendredi dernier, les deux entreprises. Le maillot, en vente
depuis le 1er août, marque le début d’une collaboration de dix ans entre la marque
allemande et les «Red Devils», pour un montant d’environ 1 milliard d’euros, ce
qui constitue le plus gros contrat de l’histoire du sport. Dans un communiqué commun, les deux compagnies ont indiqué avoir constaté l’équivalent d’un mois de
ventes en l’espace de cinq jours au magasin d’Old Trafford et sur la boutique en
ligne du club mancunien. «En collaborant avec Adidas, nous avions des objectifs
élevés. Adidas n’a pas seulement satisfait ces objectifs, elle les a explosés», s’est
réjoui le club mancunien. Cette saison, Manchester United a mis fin à son contrat
avec Nike, l’équipementier des «Red Devils» depuis 2002.
MLS : LOS ANGELES GALAXY
Gerrard : «Je suis surpris par le niveau»
« e niveau est beaucoup plus élevé que
Lje ne le pensais, je suis surpris, c’est
très bon et beaucoup plus élevé que beaucoup le disent». Steven Gerrard ne s’attendait pas à un Championnat aussi compétitif quand il a rejoint le Los Angeles
Galaxy et la MLS cet été. «Je suis très
content de mes coéquipiers et du niveau
de mon équipe (...) nous sommes très cos-
tauds, il va falloir bien jouer pour battre
le Galaxy», a ajouté l’ex-capitaine emblématique de Liverpool. Gerrard et le
Galaxy sont en tête de la conférence
Ouest avec 43 points, soit un de plus que
Vancouver et trois de plus que Kansas
City. Depuis son arrivée, l’ancien
Liverpuldien a marqué un but et délivré
deux passes décisives en cinq matches.
S
PORTS
Tous les
es athlètes algériens, Bilal Tabti et Hicham Bouchicha, se sont
LMonde-2015
qualifiés pour la finale du 3.000 m steeple des championnats du
d’athlétisme à Pékin, à l’issue des séries disputées
hier. Engagé dans la 2e série, Tabti a pris la 2e place avec un chrono
de 8:26.99, derrière le Kényan Jairus Kipchoge Birech et ses 8
min 25 sec 77/100, soit le 8e meilleur résultat sur les 38 athlètes du
classement général des trois séries.
De son côté, Bouchicha s’est classé 7e de la 3e série et ne s’est
qualifié à la finale prévue demain que grâce à son chrono
(8:30.07). Le troisième algérien engagé dans le 3.000 m steeple, à
23
HORIZONS • Dimanche 23 Août 2015
savoir Abdelhamid Zerrifi, n’a pas eu cette chance puisqu’il
a été éliminé après s’être classé à la 10e place de la 1re série,
avec un temps de 8:51.89. Dans le 800 m, le seul Algérien
qui a pris part aux séries (Khalid Benmahdi) a échoué à
valider son billet pour les demi-finales en terminant 7e et
dernier de la 1re série, avec un chrono de 1:49.61.
A rappeler que l’Algérie participe à ces Mondiaux
d’athlétisme qui ont débuté samedi dernier dans la capitale
chinoise avec 14 athlètes, dont le champion olympique-2012
du 1.500 m, Taoufik Makhloufi
FOOTBALL
Bouyacoub et Zordani
toujours dans le top 22
Photo : Slimene S.A.
AYANT DÉJÀ ASSURÉ LA QUALIFICATION
POUR LE DERNIER CARRÉ DE LA LIGUE
DES CHAMPIONS AFRICAINE, l’USMA
s’est offert un joli bonus vendredi
dernier au soir en étrillant l’ESS (3-0)
au stade Omar-Hamadi, à l’issue de
l’avant-dernière journée de la phase
de poules.
SOUSTARA RÊVE DU
TITRE CONTINENTAL
L
et 36’ avant que Aoudia, dont c’est la
première sortie officielle sous le
maillot usmiste, ne scelle définitivement la victoire des siens. Avec un tel
succès et un parcours sans faute avec
une cinquième victoire en autant de
sorties, les Rouge et Noir peuvent
d’ores et déjà nourrir de grandes ambitions dans cette compétition et pourquoi pas aller au bout de l’aventure
continentale, comme l’avait fait l’ESS
lors de la dernière édition dont il est
détenteur du trophée.
HAMDI : «ABORDER LA DEMI-FINALE
EN CONQUÉRANTS»
En tout état de cause, le coach
usmiste, Miloud Hamdi, ne cache pas
son ambition de continuer à briller dans
cette épreuve continentale et pourquoi
pas décrocher la timbale. «Certes, nous
avions déjà engrangé quatre succès
mais la victoire de ce soir a un goût
particulier. Ce n’est pas facile de dominer le champion d’Afrique en titre
comme nous avions pu le faire. C’est
notre match référence. Ce qui me fait
dire que mon équipe a les moyens de
viser le trophée, d’autant que nous
sommes dans une phase ascendante.
A nous de profiter de cette donne»,
a-t-il déclaré lors de la conférence
d’après-match et de renchérir: «A présent, notre objectif de terminer en tête
de notre groupe est atteint, ce qui nous
permettra de jouer la demi-finale retour
at home. Ce qui constitue déjà un avantage non négligeable dans ce genre de
confrontations. Maintenant, peu importe l’adversaire, que ce soit en Egypte,
au Soudan ou au Congo, on abordera le
match aller en conquérants».
n Mehdi F.
LIGUE 2 / AUCUNE ÉQUIPE N’A RÉUSSI À FAIRE LE PLEIN
A
Bouyacoub dans la catégorie et Houd Zordani ont pu
garder leurs places dans le top 22 du ranking mondial de
Ljudoyes
établi par la fédération internationale le 18 du mois en
cours. Longtemps 17e, Bouyacoub a réussi à gravir des
marches, pour se classer 13e avec 1.165 points. Une remontée
logique pour le meilleur athlète africain dans sa catégorie,
notamment après sa 5e position arrachée dernièrement lors du
tournoi de Tyumen en Russie, rentrant dans le cadre du grand
chelem. L’athlète n’était pas loin d’arracher le bronze, vu
qu’il a perdu le combat pour la médaille contre le Belge,
Thomas Nikiforov. Un résultat qui a permis à Bouyacoub
d’engranger 100 points. Pour sa part, Houd Zordani a occupé
la 18e position avec 745 points. D’autres athlètes n’ont pas
encore perdu espoir pour rejoindre le rang des qualifiés provisoires aux joutes olympiques. Dans la catégorie de,
Abderrahmane Benamadi s’est classé 25e avec 657 points. A
moins d’une année de la manifestation olympique, le vicechampion du monde garde ses chances intactes pour composter son billet pour Rio. Si chez les hommes, deux athlètes
sont bien partis pour se qualifier aux JO-2016, aucun athlète
n’est dans le top 14 chez les filles. La plus proche des 14 premières places est Kaoutar Ouallal dans la catégorie de, avec
une 19e position et 757 points. Dans la catégorie de +, Sonia
Asselah trouve encore du mal à remonter à une des 14 premières places, se contentant d’une 29e position avec 490
points. Les prochaines compétitions s’annoncent décisives
pour nos judokas et judokates pour assurer définitivement
leur qualification pour les JO-2016, à commencer par les prochains championnats d’Afrique durant lesquels la médaille
d’or rapporte 400 points à l’athlète. Pour rappel, la Fédération
algérienne vise quatre qualifications pour les JO, à savoir
deux filles et deux garçons. Un objectif difficile à réaliser
dans un système de qualification à rebondissements.
n Adel K.
ÇA SE JOUE SERRÉ !
près deux journées de compétition, la Ligue 2 Mobilis
donne déjà les prémices d’un
championnat très disputé. En
effet, en attendant le déroulement mardi du derby des HautsPlateaux,
CABBA-MCEE,
pour le compte de la mise à jour
du calendrier, aucune formation
n’a pu aligner deux succès en
autant de matches. La surprise
du second round est du nouveau
promu, l’OM Arzew, qui est
allé damer le pion aux Médéens chez eux par la plus petite des marges. Les Arzewiens capitalisent quatre unités
dans leur escarcelle et annoncent d’ores et déjà la couleur
de ne pas se contenter de jouer pour leur survie dans l’antichambre de l’élite.
Dans la même loge en compagnie de l’OMA, on trouve quatre autres équipes, à savoir l’A Bou Saâda, l’USM
Bel Abbès, le CA Batna et l’ASO Chlef. Si les
Belabbésiens et les Batnéens ont enregistré une précieuse
victoire respectivement devant l’US Chaouia et la JSM
Skikda, les Chélifiens par contre, sans l’apport de leurs
supporters en raison du huis clos, ont été accrochés sur
leur terrain par le nouveau promu, le Paradou AC. Ainsi,
après son succès à l’extérieur face au CRB Aïn Fekroun
abti
Les Algériens T finale
n
et Bouchicha e
JUDO-RANKING MONDIAL
APRÈS AVOIR ÉTRILLÉ
LE CHAMPION SORTANT
L’ESS (3-0)
a formation de Soustara se
voit assurée de finir en tête de
son groupe et ce, quel que
soit le résultat de son prochain déplacement sur le terrain d’El Merreikh, ce qui lui
permettra de disputer la
demi-finale retour à la maison. En revanche, ça en est déjà fini
pour le détenteur du trophée qui voit
ainsi son aventure africaine s’arrêter à
ce stade de la phase des groupes.
Comme ce fut souvent le cas dans
cette prestigieuse épreuve continentale,
les Algérois ont dû une nouvelle fois
s’en remettre à leur tandem offensif,
Belaili - Beldjilali, pour faire la différence dans cette empoignade très
ouverte.Il n’aura fallu en fait que trois
minutes pour voir le duo en question
plier l’affaire grâce à un doublé aux 33’
15
MONDIAUX-20
E
D’ATHLÉTISM E)
L
P
(3.000 M STEE
HANDBALL- GSP
lors de la première journée, la
bande à Guy Wallemme a gâché
l’opportunité de prendre seule
les commandes. Pour leur part,
les Boussaâdis sont revenus
avec un point de leur déplacement au Khroub devant la
coriace ASK. Ce quatuor en tête
est talonné de près par le trio,
MCEE, la JSMS et le MCS. Ce
dernier a signé son premier succès devant l’USMM Hadjout et
surveille de près la course. Les
Eulmis auront l’occasion de s’emparer seuls du fauteuil
s’ils arrivent à dicter leur loi chez les voisins bordjiens.
Le Babya, qui a du mal à suivre le rythme imposé par la
Ligue des champions africaine, semble faire de cette compétition une véritable préparation pour aborder le championnat de Ligue 2 avec de bien meilleures armes. Les
hommes de Hadjar devraient atteindre leur vitesse de croisière dès leur reprise de la compétition en Ligue 2. L’OM,
l’USC, la JSMB, le CRBAF et le CABBA constituent
pour le moment les grosses déceptions de cette entame du
championnat. Cela dit, après deux journées de compétition, ça s’annonce déjà serré et il est fort à parier que la
lutte pour l’accession sera très acharnée.
n K. H.
Slahdji de retour pour
une saison au minimum
ent au sein du groupement sportif
’est le grand soulagem
des Pétroliers depuis le retour du gardien de but,
C
Abdelmalek Slahdji, après une longue convalescence suite à
sa blessure au niveau de l’épaule lors du mondial 2015 de
handball. Une reprise qui sera conclue par un renouvellement
du contrat du joueur pour une saison au minimum. C’est ce
hier. «Le GSP est ma
que nous a d’ailleurs révélé le concerné
2e famille. J’ai retrouvé mes
coéquipiers avec plaisir. Pour
le moment, j’essaye de
reprendre au plus vite ma
forme, après une période d’arrêt de plus de six mois. Ce qui
est sûr, je suis avec le club
pour une saison au minimum»,
fera-t-il savoir. A rappeler que
Slahdji intéressait plusieurs
clubs étrangers, juste après le
mondial et depuis le championnat d’Afrique 2014, dont
le club français, Istres.
n A. K.
Horizons
Horizons : http://www.horizons.dz
PALESTINE
Abbas démissionne de la direction de l'OLP
pour provoquer une élection interne
président palestinien, Mahmoud Abbas, a présenté, hier, sa démission du
Leposte
de président du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la
R.C.97B 36181
Palestine, de même que plus de la
moitié des 18 membres de cette
instance, a indiqué un responsable
palestinien. Ces démissions de la
plus haute instance de la direction
palestinienne provoquent de fait la
convocation dans le mois qui suit du
Conseil national palestinien pour élire
un nouveau Comité exécutif, a
précisé Wassel Abou Youssef. Cette
démission de Abbas n'affectera pas
ses fonctions à la tête de l'Autorité
palestinienne.
ASTRONOMIE
LA NASA DÉMENT LES RUMEURS DE CHOC IMMINENT ENTRE LA TERRE ET UN ASTÉROÏDE
Terriens peuvent dormir tranquilles. Aucun astéroïde géant ne menace d'entrer en collision avec la planète bleue et de
l'Amérique en septembre, assure la Nasa, voulant faire taire une multitude de rumeurs catastrophistes circulant
Lenesdétruire
ligne. «Il n'y a aucune base scientifique, pas l'ombre d'une preuve, qu'un astéroïde ou tout autre objet céleste risque
d'entrer en collision avec la Terre à ces dates», a déclaré un responsable de la Nasa, Paul Chodas, sur le blog du prestigieux
programme de l'agence chargé de détecter comètes et astéroïdes.
FOOTBALL : LIGUE 1 (2e JOURNÉE)
USA
Disney va créer des parcs
d’attraction dédiés à Star
Wars
LE CSC CONFIRME, LE MCA
ET L’USMH SE REBIFFENT
ors de sa traditionnelle conférence estivale, qui permet notamment à Walt Disney d'annoncer les futures
Lsorties
de dessins animés, la firme a indiqué qu'elle
allait construire deux parcs d'attraction entièrement
dédiés à l'univers de Star Wars. En fait, Walt Disney va
étendre son parc californien Disney Land Park et le
Walt Disney World Resort en Floride avec ces nouveaux sites qui reprendront les codes et les personnages
de la saga de Georges Lucas. Walt Disney capitalise
ainsi sur son rachat de Lucas Films annoncé fin 2012.
Cette opération Star Wars devrait aussi doper la fréquentation des parcs d'attraction. Au troisième trimestre
clos fin juin, Walt Disney a enregistré une croissance de
4% de ses revenus issus de cette activité de parcs à
thèmes à 4,1 milliards de dollars. La division Parks and
Resorts est ainsi la deuxième activité du groupe, juste
derrière son activité de diffusion et devant les Studios
Disney.
VICTORIEUX DU MCO, LE CSC S’INSTALLE SEUL AUX COMMANDES. Le CRB confirme sa bonne entame. Le MCA,
l’USMH et l’ASMO signent leur premier succès de la saison. Pas de vainqueur dans le derby kabyle MOB-JSK.
Tels sont les faits marquant de cette seconde journée du championnat de Ligue 1, disputée hier et tronquée
de l’affiche USMA-ESS, reportée pour ce mardi.
tincelant le week-end dernier à
Tizi Ouzou, le CSC enchaîne
avec un nouveau succès face au
MCO (2-1) et s’installe seul
aux commandes. Tenus en
échec au terme du premier half,
les Constantinois sont parvenus
à débloquer la situation grâce à
un coup franc magistral de Bezzaz (57’),
faisant suite à l’expulsion du keeper oranais Natèche, même si Boulemdaïs avait
manqué un penalty (83’).Les Sanafir
confirment ainsi leur bon début de saison,
tout comme le CRB qui n’a fait qu’une
bouchée du RCA.Dans cette partie disputée à huis clos, les Belouizdadis ont plié le
match en l’espace de deux minutes
(Feham Bouazza à la 23’ puis Derrag,
25’).Les gars de l’Arbâa ont longtemps
cru à l’exploit après la réduction du score,
signée Meziane (41’), mais Khoudi (65’)
allait anéantir les espoirs du RCA,
contraint de jouer en infériorité numérique suite à l’expulsion de Cherchar
(23’).Cette journée a vu le réveil du MCA
et de l’USMH qui se sont illustrés de fort
belle manière en allant s’imposer hors de
leurs bases.Auteurs d’un début de saison
plutôt difficile, les Mouloudéens se sont
bien repris sur le terrain du RC Relizane.
Un doublé de Gourmi (6’) et Hachoud
(66’) permet aux Vert et Rouge de lancer
leur saison et d’entrevoir sereinement la
suite du parcours, à commencer par la
réception prochaine de la JSS.De son
côté, la formation harrachie, drivée par
Boualem Charef, a dû se contenter d’une
seule réalisation, œuvre de Meziane (10’),
pour se défaire d’une équipe blidéenne,
dont le retour au stade Tchaker n’aura
guère été réussi.Pour sa part, l’ASMO a
signé sa première victoire de la saison en
venant à bout du NAHD (2-1). Menés dès
la 53 suite à un chef-d’œuvre de Gasmi,
les gars de M’dina Jedida sont revenus de
loin en arrachant la victoire grâce à
Sebbah (67’) et Herbache (81’).
Le derby kabyle tant attendu entre le
MOB et la JSK a finalement été sanctionné d’un score vierge dans un stade de
l’Unité maghrébine de Bejaïa affreusement vide pour cause de huis clos.
E
IRAN
L'armée abat un drone
près de la frontière irakienne
'armée iranienne a abattu «un drone de reconnaissance» sur son territoire près de la frontière avec l'Irak, a
rapporté, hier, l'agence officielle Irna, citant un responsable militaire. «Il y a un moment, un drone est entré
dans la zone, il a été identifié par nos systèmes de surveillance et abattu par un missile», a déclaré Farzad
Fereydouni, commandant de la défense aérienne de la
province de Kermanshah. Ce responsable n'a pas précisé l'origine de ce drone, ni quelle était sa mission ou
quand il avait été abattu. Il a précisé qu'il s'agissait d'un
«drone de reconnaissance» non armé.
L
MÉDITERRANÉE
Environ 2.200 migrants
secourus par la flotte
italienne
a marine et les garde-côtes italiens ont annoncé,
Ld'une
hier, avoir sauvé environ 2.200 migrants lors
vaste opération de sauvetage menée au large
des côtes libyennes, après avoir reçu des SOS
provenant de plus de vingt embarcations.
L'opération, l'une des plus imposantes missions de
sauvetage réalisées au cours d'une journée et
conduite par au moins sept bâtiments — six italiens
et un norvégien —, se poursuivait, hier soir, pour
venir au secours des autres migrants se trouvant à
bord de ces bateaux pneumatiques et embarcations
comptant au total entre 2.000 et 3.000 personnes.
Deux navires militaires — le Cigala Fulgosi et le
Vega — ont secouru respectivement 507 et 432
migrants présents à bord de deux bateaux sur le
point de couler. Les garde-côtes ont, quant à eux,
récupéré 300 personnes entassées sur trois canots
pneumatiques. 1.003 migrants supplémentaires
étaient en route vers des ports italiens à bord
d'autres bateaux.
LE PRÉSIDENT DU RCR DÉMISSIONNE
La défaite concédée hier face au MCA, la
DÉCÈS
Les familles Hammoutène et Tabti de Tizi Ouzou, parents et alliés, ont la douleur de faire part du
décès de leur sœur et mère Hammoutène Ouiza, épouse Tabti, à l’âge de 66 ans. L’enterrement aura
lieu aujourd’hui au cimetière de M’douha.
A Dieu nous appartenons à Lui nous retournons. La Météo du
Dimanche 23 Août 2015
n
Alger 34°
n
Annaba 33°
Fedjr....................4.37
Dohr ..................12.51
Assar .................16.34
Maghreb.............19.34
Ichaâ .................20.58
n
Résultats partiels
ASM Oran - NA Hussein Dey 2 - 1
CS Constantine - MC Oran
2-1
MO Bejaïa - JS Kabylie
0-0
RC Relizane - MC Alger
1-2
CR Belouizdad - RC Arbaâ
3-1
USM Blida - USM Harrach
0-1
JS Saoura - DRB Tadjenanet
Mardi 25 août 2015 :
USM Alger - ES Sétif
(18h)
seconde de la saison après celle du weekend dernier à Tadjenanet, n’a pas été sans
provoquer des remous au sein de la formation du RC Relizane. Et pour cause, le
boss du club relizanais, Hakim Bouhenni,
a décidé de jeter l’éponge, évoquant des
problèmes personnels au moment où des
rumeurs parlent d’une crise financière
aiguë «Après mûre réflexion, j’ai décidé
de me retirer des affaires du club, car j’estime que je ne suis plus en mesure de
gérer l’équipe. Je laisse la place à d’autres
à qui je souhaite bonne chance», a-t-il
déclaré à la fin du match.
n Mehdi F.
Classement : ................Pts ................J
1-CS Constantine ........6...................2
2-MC Alger ................4...................2
--MO Bejaïa..................4...................2
--USM Harrach.............4...................2
--CR Belouizdad...........4...................2
--ASM Oran..................4...................2
7-NA Hussein Dey .......3...................2
--DRB Tadjenanet.........3...................1
9-JS Saoura ..................1...................1
--ES Sétif ......................1...................1
--MC Oran ....................1...................2
--USM Blida.................1...................2
--JS Kabylie..................1...................2
14- USM Alger.............0...................1
--RC Arbaâ ...................0 ..................2
--RC Relizane...............0 ..................2.
CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE
Quatre Algériens en finale
es boxeurs algériens, Mohamed Flissi (52 kg), Réda Benbaâziz (60 kg),
Abdelhafid Benchebla (81 kg), et Mohamed Grimes (+91 kg), se sont qualifiés en
finale des championnats d’Afrique de boxe (seniors messieurs), prévues aujourd’hui
au Complexe sportif Mohamed V de Casablanca (Maroc). Trois autres pugilistes
algériens devaient combattre plus tard dans la soirée d’hier lors de la deuxième session des demi-finales. Le duel qui a opposé Mohamed Flissi et le Tunisien El Bouali
Montasser a tourné, logiquement, à l’avantage de l’Algérien, vice-champion du
monde à Almaty, qui a su gérer son combat du premier au dernier round. En finale,
Mohamed Flissi sera opposé au Marocain Kharroubi Achraf.
De son côté, Réda Benbaâziz (60 kg) a confirmé, une nouvelle fois, ses capacités
techniques sur le ring, faisant tomber son adversaire du jour, l’Ougandais Asuni
Hassan Abdul, à trois reprises durant le combat. Lors de la finale prévue aujourd’hui,
Benbaâziz sera opposé à l’Egyptien Saïd Mohamed Seddik. La troisième demi-finale, qui a opposé Abdelhafid Benchebla (81 kg) au Marocain Saâda Hassan, a tourné
à l’avantage de l’Algérien. Le champion du monde WSB en 2011 a livré un combat
plein face à un boxeur marocain très accrocheur, soutenu par un public nombreux. Il
sera opposé en finale à l’Egyptien Salah Orabi. La dernière demi-finale de cette première session a vu la victoire de Mohamed Grimes (+91 Kg) face au Seychellois
Agnes Kessy Evans qui n’a pu tenir devant la force de frappe de l’Algérien. Il rencontrera en finale le Marocain Mohamed Arjaoui. La deuxième session des demifinales devait connaître l’entrée en lice de trois autres boxeurs algériens. Il s’agit de
Litim Khalil (56 kg) face au Tunisien Mhamdi Bilel, de Chadi Abdelkader (64 kg)
devant le Botswanais Bagwasi Kagiso et de Bouloudinat Chouaib (91 kg) face à
l’Ougandais Kyakonye Wily.
L
Constantine 34° n Oran 29°
ACHAT
1$
n
6
1 €6
Ouargla 43°
VENTE
1$
n
6
1 €6
82,24 DA
87,27 DA
104,36 DA
110,477 DA
Tamanrasset 36°
n
Tindouf 43°
n
Illizi 43° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29

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