De la villa au F3 - Le Courrier d`Algérie
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De la villa au F3 - Le Courrier d`Algérie
ADRAR Deux femmes séropositives interpellées dans un lieu de débauche P7 Après la 6e journée des «qualifs» de la CAN-2015 et la défaite de Bamako L’information au quotidien VISITE DU PRÉSIDENT TURC RECEP TAYYIP ERDOGAN Les Verts en 2014, ou l’année où le football algérien a crevé l’écran Des relations soft à booster P 11 Dialogue inter-malien inclusif Le compromis incontournable pour la paix Lire en page 3 P2 Organisation de la circulation des camions de transport de marchandises Ph : APS Ghoul veut prendre le taureau par les cornes P4 Le SNAPAP exclu des négociations avec la Direction générale de la protection civile Le spectre de grève demeure Plus de 100 familles au Val d’Hydra (El-Biar) refusent leur relogement présent ! De la villa au F3 ! P4 EN DéPIT DE SON STATUT DE 2E WILAYA PRODUCTRICE DE POMME DE TERRE Ph : Belkacem Bouabdallah Si des milliers de familles attendent, à Alger, leur relogement depuis des années, d’autres refusent catégoriquement de quitter leur bidonville au Val d’Hydra (El-Biar), quitte à mourir, selon leurs dires. P4 Aïn Defla non épargnée par la flambée des prix du tubercule P5 Ph : DR Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Vendredi 21 - Samedi 22 novembre 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3262 - 11e année 2 ACTUALITÉ Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 DIALOGUE INTER-MALIEN INCLUSIF Le compromis incontournable pour la paix Le 3e round du dialogue inter-malien inclusif a repris ses travaux jeudi à Alger, en présence de l'ensemble des parties qui se sont engagées dans le processus de règlement de la crise malienne, sous la médiation algérienne avec le soutien des Nations unies et l'Union africaine. C Élimination de deux terroristes à Tipaza es forces de lArmée nationale populaire (ANP) relevant du Secteur opérationnel de Tipaza ont éliminé, jeudi, deux terroristes et récupéré des armes, munitions et explosifs, a indiqué vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Un détachement des forces de l’Armée nationale Populaire relevant du Secteur opérationnel de Tipaza/1ère Région militaire a éliminé, hier jeudi 20 novembre 2014 à 20h45, deux (2) terroristes et a récupéré un fusil automatique de type Kalachnikov et deux (2) chargeurs garnis", a souligné le communiqué. L’opération qui a été menée suite à une embuscade dans la zone de Tazrout / Daïra de Damous, a permis la récupération d’une quantité de munitions et d’explosifs, d’une paire de jumelles, de quatre (4) téléphones portables et d’autres objets, a précisé la même source. "Le même jour, et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et le crime organisé, un détachement des forces de l’Armée nationale populaire relevant du Secteur opérationnel d’In Guezzam/6ème Région militaire a saisi un véhicule tout-terrain et d’autres objets", a-t-on ajouté. D’autre part, le MDN a souligné qu'au niveau du Secteur opérationnel d’In Mguel/6ème Région militaire, "un autre détachement de l’Armée nationale populaire, lors d’une opération menée en coordination avec les éléments des Douanes algériennes, a arrêté trois (3) individus de nationalité nigérienne, et a saisi une quantité de cuivre (1 020 Kg), quatre (4) téléphones portables et près de 100 000 DA, destinés à la contrebande". L Ph : DR ette phase revêt une importance capitale, voire décisive pour l'avenir de l'ensemble du peuple malien et du Mali, au regard de la responsabilité des représentants du pouvoir central de Bamako et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali à peaufiner l'accord politique final. Lequel document qui devrait traduire amplement la volonté politique de l'ensemble des acteurs maliens, a prémunir le Mali des risques d'enlisement vers une situation chaotique. Cette phase se tient sur fond des avancées enregistrées au terme des deux précédents rounds, tenus à Alger et sous sa médiation et notamment à la lumière de la teneur des documents signés par les parties impliquées dans ce processus. Il s'agit de la plate-forme préliminaire d'entente visant à trouver une solution, définitive et durable, à la crise malienne et le document portant «Déclaration d'Alger». Documents dans lesquels les représentants de Bamako et des groupes politico-militaires de la région du nord se sont engagés à l'arrêt des hostilités et à s'impliquer dans le cadre du processus d'Alger à dégager les voies de solutions à la crise du Mali, dans le respect de la préservation de l'intégrité territoriale du pays. La troisième phase du dialogue inter-malien inclusif vient d'être entamée, jeudi dernier, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, en présence du ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulay Diop et des représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali. Assistent également à ce round du dialogue, l'ONU, l'UA, l'OCI, l'UE, la CEDEAO. Le chef de la diplomatie algérienne avait annoncé mardi dernier à Alger, qu'un avantprojet de document relatif à un accord de paix pour le règlement de la crise malienne «a été élaboré par l'équipe de la médiation». Il a été aussi question dans les pro- LUTTE CONTRE LE TERRORISME pos de Ramtane Lamamra de la détérioration de la situation sur le terrain à travers la manifestation du «terrorisme international» relève-t-il mardi dernier. Prendre de vitesse ceux qui s'emploient à saborder le processus en cours notamment l'activité terroriste et ses réseaux de ramifications est de mise. Les situations chaotiques générées par toute instabilité politico- institutionnelle et par conséquent sécuritaire favorisent l'intensification des actes barbares des terroristes, lesquels par ailleurs s'engraissent financièrement par les prises d'otages et le trafic de drogue. Les parties maliennes présentes à Alger engagées à mener le Mali sur la voie d'une réelle stabilité politico-institutionnelle, le round en cours devra traduire cet engagement par l'élaboration de l'accord politique sanctionnant le processus du dialogue intermalien inclusif. La paix et la stabilité au Mali sont les conditions sine qua non pour tout développement économique et social, dans ce pays, objectif escompté, faut-il le souligner, par les Maliens du Nord comme du Sud. Les potentialités du pays, en ressources humaines et richesses naturelles ne se reflètent pas sur le niveau de vie des Maliens, dont ceux du Nord. Les rounds antérieurs d'Alger ayant eu le mérite d'avoir, permis aux représentants du pouvoir central de Bamako et ceux des groupes politicomilitaires du nord-Mali de discuter, d'échanger et de débattre des questions qui les préoccupent respectivement. Ce qui a permis d'aborder les lacunes, les erreurs, les carences des politiques promues antérieurement avant l'avènement de cette crise malienne. Les rounds d'Alger ayant réuni les parties maliennes et celui entamé jeudi et qui poursuit ses travaux à huis clos, constituent l'opportunité historique pour ces parties maliennes au regard de la conjoncture exceptionnelle dans laquelle est plongé le pays, depuis avril 2012, sur fond des bouleversements survenus dans la région et sur la scène internationale. L'aboutissement à un accord éminemment d'ordre politique au terme des travaux du dit round, est le défi en premier lieu, que les acteurs maliens sont appelés à relever et en second lieu à le respecter, par sa traduction effective et pertinente dès sa signature et de son entrée en vigueur. «Nous ne pouvons pas en tant qu'équipe de médiation assumer à votre (les parties maliennes) place la responsabilité historique de parvenir à la paix et la stabilité au Mali» avait déclaré Ramtane Lamamra jeudi. Appelant par la même occasion les différentes parties maliennes à «saisir la chance» du processus des négociations d'Alger, pour parvenir à «un accord de paix global et définitif» pour une stabilité durable au Mali. Soulignant qu'il incombait au groupe de la médiation, dont l'Algérie est le chef de file, d'aider les Maliens à « se parler, à s'écouter et à se comprendre mutuellement pour pouvoir emprunter le chemin de la paix », laquelle voie, a averti Ramtane Lamamra est «jalonnée d'embûches». Cette phase du dialogue inter-malien sous la médiation d'Alger s'annonce décisive et déterminante pour l'avenir du Mali, notamment pour sa partie nord. Les chances d'aboutir à un préaccord au terme de ce round sont importantes, au regard des efforts consentis par l'ensemble de parties maliennes inscrites dans le processus d'Alger. Des craintes par ailleurs de voir ce processus torpillé demeurent de mise auprès des parties maliennes, la médiation algérienne et ses soutiens l'ONU et l'UA. Karima Bennour Blaise Compaoré se réfugie au Maroc es interférences directes ou indirectes d'acteurs, notamment ceux ne partageant pas des frontières géographiques avec le Mali, le Maroc à titre d'exemple, n'ont cessé de parasiter le processus du dialogue inter-malien inclusif sous la médiation d'Alger, mais en vain. Pour bon nombres d'observateurs avertis, ce n'est nullement une surprise d'apprendre que Blaise Compaoré, l'ex-président du Burkina Faso, chassé de son poste, par le peuple, l'armée et l'opposition, vient d'être accueilli sur un tapis rouge par le Palais royal du Maroc. Après trois semaines d'exil en Côte d'Ivoire, après avoir fui son pays, Blaise Compaoré, l'ex-président du Burkina Faso a atterri au Maroc, d'après la présidence ivoirienne. Loin d'être un simple hasard ou à cause de raisons d'ordre humanitaire, l'ex-président déchu a trouvé les portes du Maroc ouvertes pour l'abriter. Son séjour dans le royaume marocain, ne va pas être sans une contre-partie. Rappelons que Blaise Compaoré a suivi de près la crise et la situation au Mali durant sa présidence du Burkina Faso, pays qui compte pour rappel, parmi les membres de la Cédéao qui suivent le processus d'Alger, pour le règlement de la crise malienne, laquelle médiation algérienne bénéficie notamment des soutiens de l'ONU et L'UA. K.B. L CONTREBANDE Plusieurs contrebandiers arrêtés, des psychotropes et du carburant saisis à Tamanrasset et In-Guezzam lusieurs groupes de contrebandiers, de différentes nationalités, ont été arrêtés à Tamanrasset et In-Guezzam, des psychotropes et du carburant ont été saisis par des détachements de l'Armée nationale populaire du secteur opérationnel de Tamanrasset, a indiqué, jeudi, un communiqué du ministère de la Défense nationale. "Dans le cadre de la sécurisation des frontières et la lutte contre la contrebande et le crime organisé, un détachement des forces de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Tamanrasset, 6e Région militaire, a intercepté, le 20 novembre 2014, à la sortie sud de la wilaya, onze (11) contrebandiers de nationalité algérienne et a saisi deux camions, deux véhicules et 18 340 comprimés psychotropes", a souligné la même source. Selon le communiqué, un autre détachement des forces combinées, relevant du même secteur opérationnel, a appréhendé, mercredi, neuf contrebandiers de nationalité algérienne et un autre de nationalité burkinabée et a saisi quatre véhicules touristiques et un véhicule tout-terrain, transportant 2 450 litres de carburant destiné à la contrebande. Dans le même contexte, est-il ajouté, et suite à une patrouille de reconnaissance menée près des frontières au niveau du secteur opérationnel de In-Guezzam, un autre détachement a arrêté dix-neuf contrebandiers de nationalité nigérienne et deux autres de nationalité tchadienne. P ACTUALITÉ VISITE DU PRÉSIDENT TURC RECEP TAYYIP ERDOGAN SOMMET DE MALABO Des relations soft à booster Sellal plaide pour le partenariat gagnant-gagnant es deux États sont liés, rappelle-t-on, par un Traité d'amitié et de coopération, signé en 2006. Ainsi, et accompagné d’une importante délégation composée notamment de plusieurs ministres, de parlementaires, de hauts fonctionnaires et des hommes d'affaires, le président turc a été reçu successivement par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que par les hauts responsables algériens. L LE PARTENARIAT EN LIGNE DE MIRE Le clou de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en Algérie c’est évidem- Prolongation du contrat de livraison de GNL à la Turquie pour dix autres années ne convention portant prolongation du contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) algérien à la Turquie pour dix années supplémentaires avec augmentation de 50% du volume, a été signée, mercredi dernier, à Alger par le ministre de l'Énergie, Youcef Yousfi, et son homologue turc, Taner Yildiz. Cette convention intervenait pour prolonger le contrat signé il y a 20 ans entre les deux pays, et les deux parties ont convenu de prolonger ce contrat de 10 années supplémentaires avec augmentation de 50% du volume, a déclaré à la presse Youcef Yousfi. La possibilité d'élargir la coopération bilatérale énergétique aux domaines de la prospection, des engrais, de la pétrochimie et des énergies renouvelables, a également été évoquée par les deux responsables. Pour sa part, Yildiz s'est félicité du niveau des relations entre son pays et l'Algérie dans le domaine de l'énergie, exprimant le souhait qu'elles puissent être élargies aux produits pétroliers et autres domaines en dehors des hydrocarbures». ment un forum d’affaires algéroturc, qui s’est tenu, mercredi dernier, à Alger. Plusieurs chefs d'entreprises algériens et une centaine d’hommes d’affaires turcs ont pris part à ce forum bilatéral axé, essentiellement, autour de la consolidation du partenariat économique et commercial dans les secteurs hors hydrocarbures, exclusivement. Prenant part au conclave, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fait part de la volonté de l’État algérien de faire en sorte que le volume des échanges, entre les deux pays, soit hissé à un niveau supérieur. En fait, le Premier ministre a appelé les entreprises turques à participer au renouveau économique de l’Algérie. «J'invite les investisseurs et les capitaines d'industrie turcs à s'engager avec leurs partenaires algériens pour travailler ensemble afin de renforcer les liens d'amitié et de coopération entre nos deux pays, et participer à l'œuvre algérienne de renouveau économique et social», a déclaré Sellal. Le modèle entrepreneurial turc performant dans de nombreux domaines d'activités correspondait aux besoins de l'économie algérienne pour bâtir, notamment, des projets rentables et mutuellement bénéfiques, a relevé à ce propos Abdelmalek Sellal. Le nombre d’entreprises turques, activant en Algérie, devrait passer à 1 500 en 2015 contre 940 actuellement, et ce, grâce à des partenariats qui devraient êtres créés entre les investisseurs algériens et turcs, a encore dit le Premier ministre. Intervenant de son côté au cours de ce forum, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part du souhait de la Turquie de hisser ses investissements en Algérie à de meilleurs niveaux, grâce, entre autres, à l’intensification de la participation des entreprises turques dans les projets d'infrastructures. «Les relations dans le domaine des investissements entre l'Algérie et la Turquie sont bonnes, mais nous voulons les hisser à de meilleurs niveaux», a déclaré le président turc, rappelant dans ce cadre les projets d'investissements turcs en Algérie estimés jusqu'à présent à 2 milliards de dollars. «L'Algérie s'apprête à engager de grands projets d'infrastructures et nous voulons contribuer dans ces projets», a-t-il ajouté, indiquant que la Turquie est disposée de faire profiter à l'Algérie son expérience en matière de réalisation de logements. Erdogan a également appelé au renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays pour passer de 4,5 milliards de dollars actuellement à 10 milliards de dollars dans les plus brefs délais, et ce, en levant tous les obstacles entravant le commerce. «Il y a 12 années de cela, le volume des échanges commerciaux n'atteignait pas un milliard de dollars, en 2013 il a atteint 4,5 milliards de dollars, mais cela reste insuffisant. Avec davantage d'efforts et en levant les obstacles, nous sommes en mesure d'atteindre les 10 milliards de dollars dans les plus brefs délais», a-t-il poursuivi. LE PRÉSIDENT DE LA CACI CRITIQUE Toutefois, les relations économiques algéro-turques restent en deçà des ambitions affichées par les responsables politiques des deux pays. Ainsi, le président de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci), Laïd Benamor, se fait critique puisqu’il a affirmé que les relations économiques entre l’Algérie et la Turquie restaient en deçà des objectifs et des ambitions portés par les deux pays. L’état des relations économiques et commerciales entre les deux pays ne reflétait pas la volonté politique, affichée au plus haut niveau, ni l’immense potentiel économique tant en Algérie qu’en Turquie, a-t-il déclaré. Le volume des échanges commerciaux a atteint un montant de 4,4 milliards de dollars en 2013, dont 2,07 mds de dollars représentant les importations de l’Algérie et 2,3 mds de dollars de ses exportations vers la Turquie, a relevé Benamor. LES ASSURANCES DE BOUCHOUAREB De son côté, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a appelé les investisseurs turcs à poursuivre leurs engagements en Algérie, en leur précisant qu'aucune piste de partenariat ne doit être sousestimée. En s’adressant aux opérateurs économiques algériens et turcs, le ministre a exhorté ces derniers de transformer en projets toutes les opportunités qui s’offrent à eux et de s’engager davantage dans une «interaction fructueuse» pour les deux parties. L’État était prêt à lever toutes les contraintes à l’investissement, a assuré Abdessalem Bouchouareb, citant à l’appui les secteurs qui peuvent faire l’objet de ce partenariat comme la sidérurgie, la mécanique, le textile, l’électronique, la câblerie, le transport et la construction. Le plus important investissement turc réalisé jusqu’ici en Algérie c’est le complexe sidérurgique de la société turque de sidérurgie Tosyali, qui a coûté 750 millions de dollars et qui produit en Algérie plus d’un million de tonnes d’acier par an depuis 2013. Actuellement, il y a en cours le projet de réalisation du grand pôle industriel des textiles Tayal, issu d'un partenariat algéro-turc, qui coûtera 155 milliards de DA et devrait générer près de 25 000 emplois. Le futur complexe sera réalisé sur le site du nouveau parc industriel de Sidi-Khettab (Relizane) sur une superficie de 250 hectares. Mohamed Djamel La Turquie favorable à une zone de libre-échange avec l’Algérie a Turquie a indiqué vouloir établir une zone de libre-échange avec l’Algérie qui va impulser les relations commerciales bilatérales, tout en préservant les intérêts économiques des deux pays. «Un accord de libreéchange donnera une nouvelle dimension à nos relations commerciales, nous demandons sa conclusion aussitôt que possible tout en préservant les intérêts des deux parties», a déclaré Emre Aykar, président du Conseil d’affaires algéro-turc, lors d’un forum économique entre les L deux pays qui s’est tenu à l’occasion de la visite en Algérie du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Aykar a indiqué que son pays souhaitait doubler les échanges commerciaux avec l’Algérie de près de 5 milliards de dollars actuellement à 10 mds de dollars d'ici à 2016. «Nous soutenons les hommes d’affaires turcs à découvrir en Algérie les opportunités d’affaires d’abord dans le commerce, l’investissement et le BTPH», a-t-il précisé, tout en soulignant que l’Algérie figurait parmi les «marchés cibles» des PME turques. 3 es travaux du Sommet Afrique-Turquie regroupant les chefs d’État et de gouvernement se sont déroulés, hier vendredi, à Malabo (Guinée Équatoriale) avec la participation de la délégation algérienne aux côtés des autres dirigeants des pays africains, de la Turquie, des représentants de l’Union africaine (UA) et des Communautés économico-régionales du continent, ainsi que des partenaires au développement. C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a conduit la délégation algérienne composée notamment du ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. La Turquie a participé à cet événement avec une délégation conduite par le président Recep Tayipp Erdogan, et composée notamment du ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavucuglu, et de plus de 200 hommes d’affaires. Placé sous le thème «Un Nouveau modèle de partenariat pour le renforcement du développement durable et de l'intégration de l'Afrique», le Sommet devait être sanctionné par l'adoption d'un Plan de mise en œuvre du partenariat Afrique-Turquie pour la période 2015-2018. Lors de son intervention au Sommet, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fait du partenariat gagnant-gagnant son crédo et un thème de discours. À ce sujet, le Premier ministre a souligné l’importance du partenariat gagnant-gagnant pour le développement de l’Afrique, d’où l’intérêt accordé par le continent à la tenue du premier Sommet Afrique-Turquie pour le lancement, en 2008, d’un partenariat entre les deux parties. L’Afrique s’est attelée à la promotion et à la mise en place de nouvelles formes de coopération, ainsi que des partenariats dynamiques, basés sur «le respect mutuel, l’équilibre des intérêts, l’avantage réciproque et la complémentarité», a déclaré Sellal faisant part de sa satisfaction quant à la tenue du deuxième Sommet AfriqueTurquie qui permet, a-t-il dit, de «continuer à aller de l’avant». Les efforts qui ont été menés de part et d’autre ont débouché sur des «avancées appréciables» a-t-il affirmé, citant notamment l’évolution des échanges commerciaux et la progression des investissements, de l’aide publique au développement et de la coopération technique. «Cette dynamique nous permet d’entrevoir une coopération plus conséquente et mieux ciblée pour développer pleinement les relations entre l’Afrique et la Turquie», a-t-il déclaré. L’Afrique s’attend à des investissements directs, des joint-ventures et des modalités variées de partenariat, a encore dit le Premier ministre. «Il revient également aux États de prendre des mesures concrètes pour faciliter un plus grand essor des relations économiques, commerciales, scientifiques, techniques et culturelles», a-t-il estimé tout en soutenant que cette participation ne manquera pas d’avoir, à son tour, des «retombées positives» sur la croissance de l’économie turque et de permettre un développement continu des relations afroturques». Lors des dernières années, l’Afrique et la Turquie ont poursuivi des consultations et des concertations qui ont mis en évidence des «convergences sur plusieurs questions internationales», a-t-il affirmé, soulignant que «dans un monde confronté à une multiplicité de crises et de tensions, il s’avère indispensable de renforcer ces consultations et ces concertations». «L’enjeu est de promouvoir une coordination étroite sur des questions d’intérêt commun se rapportant à la paix et à la sécurité internationale, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, au commerce international, à la réforme de la gouvernance mondiale, aux changements climatiques et aux objectifs du millénaire pour le développement de l’après 2015», a indiqué en substance le Premier ministre. Exprimant la conviction de l’Algérie que les objectifs fixés dans le cadre du partenariat Afrique -Turquie sont réalisables, Abdelmalek Sellal a conclu que la Déclaration de Malabo, le plan de mise en œuvre, ainsi que la matrice des projets prioritaires fournissent «une base solide pour une forte impulsion du partenariat afro-turque.» M. D. L Ph : DR Pour sa première visite officielle bilatérale à l'étranger, en sa qualité de président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan a répondu à l’invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en effectuant un déplacement en Algérie les 19 et 20 novembre, derniers, sous le signe du «renforcement continu des relations entre les deux pays». U Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 4 ACTUALITÉ Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 PLUS DE 100 FAMILLES AU VAL D’HYDRA (EL-BIAR) REFUSENT LEUR RELOGEMENT Si des milliers de familles attendent, à Alger, leur relogement depuis des années, d’autres refusent, catégoriquement, de quitter leur bidonville au Val d’Hydra (El-Biar), quitte à mourir, selon leurs dires. uelques jours après son lancement, l’opération de délocalisation de près de 400 familles, habitant les bidonvilles de Val d’Hydra à ElBiar, se poursuit dans un climat de tentions, et le risque de débordement qui peut survenir à tout moment. Hier matin, la forte présence des services de sécurité, et des éléments de la Protection civile pour encadrer cette opération, très contestée, renseigne sur la sensibilité de la situation qui peut dégénérer à toute heure. Des slogans sont brandis juste à l’entrée de ce quartier, situé en face du ministère de l’Énergie, et sur lesquels on peut lire : «Nous refusons catégoriquement de quitter nos maisons»; «les commerçants exigent la présence du Premier ministre et le wali», ainsi que d’autres expressions rejetant cette opération imposée, notamment, aux commerçants. Tandis que des familles, en nombre dépassant une centaine, heureuses de quitter l’habitat précaire et découvrir la vie des bâtiments, plient leurs bagages, d’autres, estimées à plus de 20, tiennent à rester dans le bidonville. Les larmes aux yeux, et incertains de leur sort, après la démolition du quartier, des dizaines de pères de famille, qui déclarent se retrouver sans abris, dénoncent des irrégularités, et le manque de transparence Q Ph : Bouabdallah B. De la villa au F3 ! dans cette opération. Ils se retrouvent contraints de quitter leurs demeures, alors qu’ils n’ont pas bénéficié de logement. À chacun son histoire : certains, dont la famille dépasse 10 personnes, refusent de s’entasser dans des F3. D’autres, mariés et pères de famille, préfèrent rester dans le bidonville que de joindre leurs parents dans des appartements exigus. «Nous sommes déterminés à occuper nos maisons, quitte à mourir, et tant que les autorités ne s’engagent à nous reloger dans de meilleures conditions, à savoir un appartement pour chaque père de famille», déclare un homme, d’un certain âge, rencontré, hier, sur le site. Comme lui, d’autres exigent la présence du wali pour constater, de visu, leur situation, et engager de nouvelles procédures pour le relogement. Il faut dire que, depuis le début de cette opération, les habitants de ce quartier, sans électricité, vivent isolés du monde et souffrent le martyre, avec risque d’être encore privés de l’eau, dans les jours à venir. Ils ne comprennent pas pourquoi a-t-on procédé à couper l’électricité à toutes les familles, alors que le relogement ne se fait pas en une seule journée. Toutfois, malgré le climat de tension qui règne dans ce quartier, et le risque de débordement, les habitants soulignent l’apport des agents de la police qui veillent, dans la quiétude, à leur sécurité et le bon déroulement de l’opération. 87 COMMERÇANTS EXIGENT LA PRÉSENCE DU PREMIER MINISTRE Pas moins que 87 familles exploitant, selon eux, des locaux commerciaux, depuis plus de 40 ans, et n’ayant pas formulé de demande de relogement, sont appelés, aujourd’hui, à quitter leurs commerces et habitations pour joindre des appartements F3. Généralement aisées, elles ont construit, sans actes de propriété, des villas au bord de la route sur des terrains appartenant au ministère des Waqfs. Aujourd’hui, ils refusent de quitter «leurs» biens pour s’installer dans des appartements moins confortables. «Ils veulent nous évacuer pour l’extension de la route, alors que nous exerçons, depuis 40 ans, nos activités avec des registres du commerce et des autorisations délivrées par le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs», déclare un commerçant rencontré sur le lieu. Une autre femme, les larmes aux yeux, nous prie de visiter sa résidence construite sur un local commercial. «Regardez, on reloge ceux qui ne sont pas dans le besoin. Je n’ai for- mulé aucune demande de relogement, mais après cette histoire d’élargissement de la route, on nous oblige de quitte nos biens», lâche-t-elle. Le cas de cette femme n’est pas, en fait, le seul à évoquer dans ce quartier, mais pas moins de 87 familles, dont le commerce est leur source de vie, refusent de quitter leurs habitations construites pourtant illicitement, sur des terrains appartenant aux Wakfs. Ces commerçants ne croient pas en effet aux promesses des autorités de wilaya de leur octroyer des locaux commerciaux au niveau du nouveau site de Kheraïcia. Ils veulent des solutions concrètes et des dédommagements de la même valeur que celle de leurs commerces. UN BLESSÉ ET DES INTERROGATIONS L’opération de déménagement de plus de 100 familles dans le bidonville de Val d’Hydra se poursuit dans un climat tendu, et le risque de déclenchement des émeutes que les habitants refusent à ce moment. Certains pères de famille ont quitté le quartier à contre cœur. D’autres refusent, catégoriquement, d’être relogés dans des endroits moins confortables. C’est pourquoi la chute d’un homme, grièvement blessé au niveau de la tête, du toit d’un taudis, a ouvert la voix à plusieurs commentaires parmi les habitants. Certains parlent d’un accident, tandis que d’autres évoquent une tentative de suicide, en sachant qu’il conteste, lui aussi, les conditions de relogement. Il a été aussitôt transféré à l’hôpital par les éléments de la Protection civile. La police qui n’était pas loin du lieu de l’accident, s’est rendue sur le lieu pour enquêter sur les vraies circonstances de l’incident. Salim Nasri ORGANISATION DE LA CIRCULATION DES CAMIONS DE TRANSPORT DE MARCHANDISES Ghoul veut prendre le taureau par les cornes es pouvoirs publics veulent, semble-t-il, prendre le taureau par les cornes afin de réduire, un tant soit peu, le nombre d’accidents qui endeuillent pas mal de familles, quotidiennement. Et pour ce faire, le département de Amar Ghoul prépare un décret portant organisation de la circulation des camions de transport de marchandises. Conscients, donc, du fait que les accidents sont causés, entre autres, par ce type de véhicules, les responsables du ministère des Transports ont pris la décision de passer à l'acte. Selon le premier responsable dudit département, qui s'exprimait, avant-hier, lors d'une séance plénière, consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, l'entrée en vigueur du L décret en question est prévue début 2015. Celui-ci, préciset-il, prévoit plusieurs mesures coercitives et d'importantes amendes à l'encontre des conducteurs contrevenants ne respectant pas la charge légale maximale autorisée. Le ministre évoque par ailleurs le projet de réalisation de statis de pesée au niveau des usines, des carrières et des grandes stations de chargement de marchandises, pour le contrôle de la charge des camions, avant de leur permettre, explique-t-il, de quitter les lieux, et de circuler sur la voie publique. Toujours dans le même ordre d'idées, Amar Ghoul fera remarquer que son département propose de doter les éléments de la Gendarmerie et de la Police d'équipements modernes, en vue de faciliter l'opération de contrôle du poids des camions en circulation. Sur un autre chapitre, le ministre rappelle que l'ouverture de l'espace aérien n'est pas à l'«ordre du jour», actuellement. «L'ouverture est impérative. Mais, elle ne doit pas survenir avant la définition d'un cahier des charges, des mesures et textes réglementaires y afférant, outre la mise à niveau des deux Compagnies nationales, Air Algérie et Tassili Airlines, pour la création d'une complémentarité entre les secteurs, public et privé», a-t-il expliqué. S'agissant du projet du train à grande vitesse (TGV), nécessitant des rails à même de supporter une vitesse de 350 km/heure, Ghoul a fait savoir que son département avait lancé une étude de faisabilité pour déterminer les couloirs, les coûts et les entravers liées à la réalisation de ce projet. Interrogé, en marge de la même séance plénière, sur le problème des licences des taxis, le ministre a annoncé la formation d'une commission mixte, entre les ministres des Transports et des Moudjahidine, en vue, at-il précisé, de régler ce problème. Selon ses dires, le nombre de licences nonexploitées est estimé à 40% des 94 000 licences octroyées au niveau national. Il va sans dire, ainsi, que le département de Ghoul touche du doigt un sérieux problème. Reste maintenant à savoir si les travaux de la commission précitée vont porter leurs fruits et si aussi les occasions qui seront prises ne seront pas que du noir sur blanc. Soufiane Dadi LE SNAPAP EXCLU DES NÉGOCIATIONS AVEC LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION CIVILE Le spectre de grève demeure présent ! a grogne des agents de la Protection civile risque de refaire surface, après la nonreconnaissance du syndicat censé les représenter. Ces derniers peuvent, en effet, revenir à la charge et mettre en action leur mouvement de contestation annoncé il y a quelques jours. Malgré le report par le syndicat du sit-in prévu le 18 novembre dernier dans l'espoir d'être entendu sans investir la rue. Autrement dit, opter ainsi pour la voie du dialogue avec la direction comme c'était, d'ailleurs, prévu. Les responsables de la Protection civile auraient finalement fermé la porte au SNAPAP. C'est en effet ce qui est indiqué dans un communiqué de la direction générale de la Protection civile. La direction générale de ce corps a souligné, jeudi sa position de principe de ne dialoguer qu'avec les organisations syndicales agréées, estimant que le Syndicat national autonome des personnels de l'administration public n'a pu réunir les conditions édictées par la réglementation. Il est également souligné dans le même communiqué que « la direction générale de la Protection civile rappelle sa position de principe de ne dialoguer qu'avec les organisations syndicales ayant une représentativité conforme aux textes rég issant leur s activités». À signaler que la direction générale de la Protection civile a réag i suite au communiqué dudit syndicat annonçant le report du sit-in de protestation qui était prévu le 18 novembre 2014 après l'acceptation de la dite direction d'ouvrir les portes du dialogue avec ses représentants. Selon la même source, le président du SNAPAP, au regard du droit syndical, n'a jamais pu réunir les conditions édictées par la réglementation et de ce fait, ne peut se prévaloir du droit de défendre les intérêts des travailleurs de la Protection civile, lesquels, sont protégés par les dispositions statutaires et les lois de la République. La direction générale de ce corps a rappelé à cette occasion, qu'elle n'a jamais ménagé ses efforts, particulièrement dans le sens de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et de la promotion de ses agents. À rappeler que la plate-for me des revendications des agents de la Protection civile porte essentiellement sur le départ du directeur général de cette institution. Mustapha Lahbir i, serait accusé d'être à l'origine des problèmes et des dépassements dont sont victimes les agents de la Protection civile. Les contestataires exigent par ailleur s, l'amélioration des conditions de travail, le respect des droits syndicaux ainsi que des augmentations de salaire de base à 55 000 DA. Ania Nait Chalal L ACTUALITÉ Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 EN DÉPIT DE SON STATUT DE 2E WILAYA PRODUCTRICE DE POMME DE TERRE Aïn Defla non épargnée par la flambée des prix du tubercule es habitants de cette wilaya, qui couvre quelque 35 % des besoins nationaux en pomme de terre et qui s'étaient même permis le luxe de se lancer (l'année dernière) dans des opérations d'exportation vers des pays européens, l'Espagne notamment, n'arrivent pas à s'expliquer les raisons de l'envolée du prix du tubercule dans son "fief" même. L PLUS DE 7 MILLIONS DE Q RÉCOLTÉS ANNUELLEMENT Pour le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya, la hausse vertigineuse du prix de la pomme de terre, enregistrée ces derniers mois sur le territoire de la wilaya en particulier et à l'échelle nationale de façon générale, ne doit "aucunement" être imputée à une faiblesse de la production. Boudjemaâ Zerrouk a, dans ce cadre, indiqué que depuis 2011, une production de plus de 7 millions de quintaux de pomme de terre est réalisée annuellement dans la wilaya, affirmant que le problème se situe dans les circuits de commercialisation où règne une "grande opacité". Pour qu'il y ait "traçabilité" du produit, a-t-il recommandé, il est "vital" que la transaction entre l'agriculteur et le commerçant se fasse selon la réglementation en vigueur, déplorant dans la foulée "l'absence de factures lors de la transaction commerciale". "L'absence d'affichage des prix, pas seulement de la Ph : DR Même avec son statut de 2e wilaya productrice de pomme de terre à l'échelle nationale, Aïn Defla n'a pu échapper à la flambée générale des prix de ce tubercule qui a atteint 100 DA le kg, ces dernières semaines. pomme de terre mais bien d'autres légumes, atteste clairement des velléités de tromperie et d'escroquerie", a-t-il fait remarquer, rappelant que la mission des services agricoles a trait à la régulation de la production, "pas du marché". 600 000 TONNES DE POMME DE TERRE, HORS SYRPALAC, SUR LE MARCHÉ Evoquant l'opération de déstockage de la pomme de terre, menée dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) aux fins de stabiliser les prix, M.Zerrouk a indiqué que plus de 33 000 tonnes ont été déstocké depuis le 1er septembre dernier. Le premier responsable du secteur à l'échelle de la wilaya a toutefois relevé qu'une bonne partie du produit stockée par les agriculteurs ne fait pas partie du système SYRPALAC, estimant à quelque 600 000 tonnes la quantité présente sur le marché. "Il est clair que de la sorte, ce sont les spéculateurs et les intermédiaires qui jouent leur va-tout en augmentant les prix comme bon leur semble", a-t-il souligné. 85 % DE LA POMME DE TERRE VENDUS AU NIVEAU DES CHAMPS Emboîtant le pas au DSA de Aïn Defla, le président de la chambre locale de l'agriculture impute, pour sa part, l'augmentation des prix de la pomme de terre aux intermédiaires et autres "opportunistes" de tous bords. Selon El Hadj Djaâlali, 85 % de la production de pomme de terre de la wilaya est écoulée au niveau des champs car les producteurs préfèrent "emprunter" la voie informelle qui, de leur point de vue, "est plus rémunératrice". Il a expliqué que le produit passe par trois intermédiaires avant d'atterrir chez le consommateur, faisant état d'une spéculation continue entretenue par certains acteurs "indélicats" du marché. "Dès lors que les agriculteurs ne suivent pas le circuit habituel, à savoir les marchés de gros, pour écouler leurs marchandises, les intermédiaires ne pourront que s'en donner à cœur joie et tout faire pour que la situation actuelle perdure", a-t-il affirmé. PAS DE MARCHÉS DE GROS, DÉFICIT EN CHAÎNES DE STOCKAGE L'autre facteur responsable de la hausse "périodique" du prix de la pomme de terre a trait au manque "flagrant" des marchés de gros et de proximité, mais aussi des chaînes de stockage pas seulement à Aïn Defla mais un peu partout à l'échelle nationale, a-t-il relevé. Cet état de fait engendre la multiplication des intermédiaires qui engrangent des marges de profits considérables, "les prix montant au fur et à mesure que l'opération se poursuit", a-t-il expliqué. Selon Djaâlali, les besoins de la wilaya en chambres froides sont de quelque 800 000 m2, soit le double à peu près de ce qui est disponible à l'heure actuelle. Il a fait remarquer que la pomme de terre ne peut pas être stocker au-delà d'une certaine période, les entrepôts existant devant être libérés pour en stocker davantage. Pour nombre de citoyens de la wilaya, cette spectaculaire augmentation du prix de la pomme de terre dans son fief est d'autant plus incompréhensible que le produit était, pas plus loin que la saison dernière, cédé à des prix "dérisoires". "C'est à croire que certains producteurs veulent compenser les pertes essuyées lors de la campagne agricole précédente en raison de la surproduction", ont soutenu à l'unisson des citoyens interrogés par l'APS. Selon eux, le fait que les producteurs aient écoulé l'année dernière quelque 90 % de leur récolte à moins de 20 DA le kilogramme fait qu'ils se sont retrouvés dans l'incapacité de réinvestir. "Même les 5 DA/kg accordés aux producteurs ayant essuyé des pertes l'année dernière n'ont pu changer grand-chose à la donne au regard de l'ampleur des pertes enregistrées", ont encore soutenu ces citoyens, au fait de la situation. "Le problème a trait à l'organisation de toute la filière qui fait défaut", ont-ils martelé, estimant "capitale" la coordination entre les secteurs de l'Agriculture et du Commerce pour venir à bout du phénomène des intermédiaires ou, tout au moins, atténuer de leur influence et réduire leur marge de manœuvre. GICA Lancement du projet de cimenterie de Ben-Zireg au premier trimestre 2015 es travaux de réalisation de la cimenterie de Ben-Zireg, dans la wilaya de Béchar, seront lancés au cours du premier trimestre 2015, a indiqué mercredi passé, le directeur général de la société Saoura ciment (SSC), filiale du Groupe public industriel des ciments d'Algérie (Gica). "Nous allons signer les contrats inhérents à la concrétisation de cet important projet industriel avant la fin du mois de décembre prochain avec un partenaire chinois, pour qu'il puisse entamer les travaux de cette cimenterie", a précisé Abdelkader Bouaichaoui à l'APS. Cette cimenterie, dont le site d'implantation est localisé à Ben-Zireg L (40 km au nord de Béchar) sur une superficie de 60 hectares, aura une capacité de production annuelle d'un million de tonnes de ciment, et sa réalisation avec mise en service, en 2017, permettra la création de 500 à 600 emplois directs et autant d'emplois indirects, selon les prévisions du Gica. Sa production va contribuer à l'impulsion des différents programmes de développement des secteurs de l'Habitat et des Travaux publics dans la région, at-on souligné. La réalisation de cette cimenterie a été rendue possible grâce aux gisements de calcaire de DjebelMadou et de schiste dans la région de Ben-Zireg, elle-même localisée à proxi- mité de la RN-6 reliant Béchar aux wilayas du Nord-ouest et Sud-ouest du pays, ainsi que de la voie ferrée BécharOran via Sidi Bel-Abbès."Ce qui constitue des atouts très importants pour la commercialisation de sa production", at-on souligné. Le groupe industriel public (Gica), avec ses 12 cimenteries qui produisent plus de 11 millions de tonnes de ciment sur une production nationale actuelle de plus de 18 millions de tonnes/an, ambitionne de produire 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes/an d'ici 2018, ont fait savoir ses responsables lors d'une récente visite au site de BenZireg. 5 GARDES COMMUNAUX Mise à la retraite de 68 000 sur 95 000 éléments, selon Chouaib uelque 68 000 gardes communaux ont été mis à la retraire sur un total de 95 000 éléments concernés par la retraite, a affirmé mercredi à Alger, Hakim Chouaib, coordinateur national des gardes communaux. "Près de 68 000 gardes communaux ont été mis à la retraire sur un total de 95 000 éléments concernés en attendant la mise à la retraite prochainement de 2 000 autres agents", a précisé Chouaib dans une déclaration à l'APS au terme d'une rencontre entre la Coordination et les représentants des 48 wilayas pour examiner les résultats des rencontres avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. La Coordination est en négociation avec le ministère de l'Intérieur pour revoir la pension de retraite estimée actuellement à 24 000 DA, a souligné Chouaib rappelant que 120 000 agents de ce corps avaient affronté le terrorisme. Après avoir écarté l'idée d'investir la rue, Chouaib a fait savoir que "le ministère de l'Intérieur a ouvert les portes du dialogue depuis janvier dernier". "Tant que la plate-forme de nos revendications est prise en considération, nous n'avons pas à recourir à la rue", a-t-il martelé. À une question sur le groupe des "indépendants" parmi les gardes communaux qui souhaite investir la rue pour la satisfaction de toutes ses revendications, le même responsable a expliqué que "les personnes à la tête de ce groupe ont fait l'objet d'un retrait de confiance depuis longtemps mais sont utilisées à des fins politiques". Le coordinateur national des gardes communaux a appelé, dans ce sens, tous les agents de ce corps à faire preuve d'endurance en les rassurant que le "dialogue reste ouvert". Par ailleurs, Chouaib a affirmé, lors de son allocution d'ouverture, que "la rencontre d'aujourd'hui a été consacrée à l'examen et à l'évaluation des rencontres précédentes avec le ministère concerné, la situation des veuves d'agents décédés durant le service, le logement social et rural, le dossier des agents rayés sur la liste, la régularisation de la situation des agents mutés vers l'armée, les agents diplômés, la carte Chifa et les crédits. Il a dit avoir reçu des garanties de la part du ministère pour trouver des solutions à leurs revendications dont certaines sont en cours d'examen. Q 6 Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 PUBLICITÉ Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 7 RÉGIONAL ADRAR Deux femmes séropositives interpellées dans un lieu de débauche ans le cadre de la lutte contre la prolifération des lieux de débauche dans la capitale du Touat, les services de police relevant de la sûreté de wilaya d’Adrar multiplient ces derniers temps des descentes inopinées au niveau des quartiers Tililane et Beni ouskout. C’est au cours de ces descentes que la police a perquisitionné, la semaine dernière, 3 lieux de tolérance gérés par une femme au lieudit El-khoucha, situé comme son nom l’indique dans une impasse à Hay Beni ouskout. Sept femmes et trois hommes, dont un subsaharien ont été arrêtés en flagrant délit. Les dix personnes citées ainsi que la patronne des lieux ont été emmenées vers le siège de la sûreté de wilaya dans le cadre de l’enquête ouverte. Selon une source bien informée, l’examen médical auquel ont été soumises les 7 femmes, a révélé, à la lumière des analyses effectuées, que deux d’entre-elles étaient séropositives. Tout ce beau monde a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’Adrar qui a émis des citations directes à l’encontre des deux femmes atteintes du sida et placé en détention préventive les 9 autres personnes impliquées dans cette affaire. Messaoud Ahmed D AÏN TÉMOUCHENT ENTREPRENEURIAT ET MANAGEMENT Des défis pour les PME GHARDAÏA TRIBUNAL CRIMINEL 20 ans de prison pour un cultivateur de cannabis à El-Menea e tribunal criminel près la Cour de Ghardaïa a prononcé, mercredi, une peine de 20 ans de réclusion à l’encontre d’un septuagénaire pour avoir cultivé 850 plants de cannabis dans sa palmeraie à El-Menea (275 km au sud de Ghardaïa).Deux de ses fils, âgés de 42 ans et 26 ans et impliqués dans la même affaire, ont écopé de 10 ans de prison ferme. Les trois mis en cause comparaissaient sous les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs et de culture et plantation illégale de cannabis. Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte à décembre 2013, lorsque les éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra d’El-Menea, alertés par l’existence d’une plantation de cannabis, ont procédé à une perquisition ordonnée par l’instance judiciaire dans la palmeraie du présumé cultivateur de cannabis, qui a permis la découverte d’une plantation de 850 plants de cannabis, quelques grammes de kif traité et une quantité jugée importante de chique.Au regard des déclarations des prévenus et du réquisitoire du ministère public, le père (propriétaire de la palmeraie) a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a avoué qu'il plantait cette drogue pour sa consommation personnelle. Le ministère public avait requis une peine à perpétuité pour le père et 20 années de réclusion pour les deux fils, selon la même source judiciaire. L Ph : DR BISKRA Sous la thématique « les défis de l'entrepreneuriat et les perspectives de développement du tissu économique algérien », la direction de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement (IPMEPI) a organisé, jeudi dernier, des journées portes ouvertes au centre universitaire Belhadj-Bouchaïb, d’Aïn Témouchent. Une grande exposition occupait l’impressionnante entrée du campus et s’étalait jusqu’au seuil de la salle de conférences. Les dispositifs d’insertion et d’aide aux futurs porteurs de projet et aux étudiants et produits de la formation professionnelle étaient tous présents. Suite en page 8 OUARGLA Les affaires liées aux enfants mineurs en danger moral en hausse ne hausse a été enregistrée dans le nombre d’affaires liées aux enfants mineurs en danger moral, traitées au premier semestre de 2014 par la brigade de protection des mineurs de la sûreté de la wilaya d’Ouargla. La lutte contre ce fléau, qui concerne des mineurs qui fuguent pour différentes raisons, s’est traduite par le traitement de 41 affaires de janvier à fin juin de 2014, contre 28 affaires similaires U relevées sur la même période de l’an dernier. Durant la même période, la brigade de protection des mineurs a traité, de façon globale, un total de 73 affaires liées, outre les affaires précitées, à la prostitution (10), l’incitation à la débauche (9), l’agression sexuelle (4), ainsi qu'à la découverte d’un enfant nouveau-né abandonné, la destruction de biens d’autrui (1) et les coups et blessures volon- taires (1).Les brigades de protection des mineurs, de lutte contre la drogue et de police scientifique, ainsi que le centre polyvalent de sauvegarde et de la jeunesse (CPSJ) ont pris part à cette manifestation qui entre dans le cadre du programme initié par la Direction générale de sûreté nationale (DGSN), visant à encourager les actions de proximité de sensibilisation menées par la police, en collaboration avec la société civile. Démantèlement d’un atelier de fabrication artisanale d’armes à Sidi-Khaled inq individus ont été interpellés au cours d’une opération de démantèlement d’un atelier clandestin de fabrication artisanale d’armes à feu, près de Sidi-Khaled (Biskra), a indiqué, avant-hier, la sûreté de wilaya. Menée par la brigade criminelle de la Police judicaire, l’opération a également permis de mettre la main sur deux armes à feu, la première de fabrication artisanale et la seconde de marque italienne, ainsi que sur des outils servant à la fabrication artisanale d’armes, a indiqué la même source. Pas moins de 240 cartouches de calibres 12 et 14 mm, des quantités de plomb et de poudre noire, des cartouchières et des jumelles ont été également saisies dans cet atelier clandestin, a-t-on également indiqué, soulignant que les mis en cause seront présentés devant la justice "dès constitution d’un dossier pénal sur cette affaire". C 8 RÉGIONS Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 AÏN TÉMOUCHENT AÏN TÉMOUCHENT Suite de la page 7 Fin d'une longue cavalcade d'un truand sont indispensables à l’entreprise et qui cadrent bien avec la notion de l’entrepreneuriat», notamment comme l’avait souligné, l’autre fois, M. Hatmi le directeur de SUFAT « dans les domaines liés au management, au commerce extérieur, au droit commercial, à l’importexport, au code des marchés publics… Il est à rappeler qu’en 2011, l’Office national des statistiques (ONS) avait recensé environ un million d’entités économiques fortement dominées par le secteur privé à concurrence de 98%. Le tissu économique tel qu’il se présente, est caractérisé par la PME de type familial, disaient des assistants qui estiment, qu’il existe une nette évolution grâce à l’ouverture du marché et le démantèlement tarifaire dans le cadre des accords d’association et le travail de sensibilisation ayant généré une amélioration du niveau de prise de conscience des dirigeants d’entreprises. Toutefois, il est à noter en substance que « la PME de taille réduite et de moindre contenu capitalistique a plus de flexibilité et de pouvoir d’adaptation aux mutations de son environnement, mais dans tous les cas, elle reste fragile dans la majeure partie des cas et il faut l’accompagner et l’appuyer résolument. Ainsi, estime un intervenant, l’appui recherché, « réside à adapter l’entreprise et son environnement au niveau des exigences du libre échange et à introduire une démarche forte de progrès à même de résorber les faiblesses de l’entreprise, une action qui vise à élever le niveau de compétitivité en termes de prix, de prestations de services, de qualité et d’innovation. » Boualem Belhadri BLIDA INFRASTRUCTURES Les chantiers du siège de l’APC et de la maison de la culture dépoussiérés erait-ce la bonne, cette fois ? Tout le monde l’espère après près de 20 années d’attente, depuis le lancement du chantier de réalisation du nouveau siège de l’APC de Blida à Bab Edzair, en plein centre-ville. Longtemps abandonné pour des raisons qui demeurent à ce jour presqu’inconnues, le chantier a été relancé par le wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, en mais 2011, moins d’une année après son installation à la tête de la wilaya de Blida. Il en va de même pour la maison de la culture et d’un parking en sous-sol, situés sur le même site. Des expertises ont été faites, lesquelles ont démontré la nécessité d’un confortement des structures de l’APC et de la maison de la culture. Une entreprise publique, l’ENROS, a été choisie pour réaliser le confortement des deux édifices en plus des voiles périphériques et d’un chemisage avec du béton projeté. Malgré cela, le parking en soussol a été le seul projet terminé et est opérationnel, accueillant chaque jour des centaines de véhicules, qui trouvaient là, un endroit où se garer en toute sécurité. Par contre, les travaux concernant le nouveau siège de l’APC sont à l’arrêt pour un simple avenant non engagé par les services techniques de l’APC, ce qui a nécessité l’intervention du wali pour débloquer la situation, en réunissant les deux parties (maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage) au siège de la wilaya, où tous les problèmes ont été débattus et des S ans un communiqué, qui est parvenu à notre bureau, jeudi passé, un dangereux repris de justice, impliqué dans plusieurs crimes et activement recherché par les services de sécurité, a été arrêté par la police à AïnTémouchent. Son arrestation a été spectaculaire, car le mis en cause est l’un des malfaiteurs de la bande, des 1000 logements, qui semé terreur et horreur, lors d’une bagarre opposant deux groupes de bandits. Ce dernier arrivait à se déplacer, d’une zone à une autre, parce qu’il portait un hidjab de femme. L’opération menée par la police pour l’arrêter a nécessité renfort et prudence. Reconnu par les signalements que possédaient les flics de la criminelle et de la police judiciaire, le truand pour le boucler, a fallu s’entendre sur une technique sécuritaire sans faille. Et c’est au niveau de la cité El Mahiba, d’Aïn Témouchent que le dénommé M A (24ans) a été mis, hors d’état de nuire. Il a fait preuve d’une résistance, en utilisant une arme blanche, une bombe lacrymogène et avec l’aide d’un dangereux chien. Possédant une autorisation de perquisition, les policiers ont trouvé dans le domicile du mis en cause, un lot d’armes blanches (épées, des hâches, des couteaux, des barres, des bâtons et des chaînes), 14 bouteilles de cocktails Molotov et 34 bouteilles en verres vides sur le toit, ainsi qu’un second chien dangereux. Présenté devant le parquet d’Aïn Témouchent, le truand a été placé sous mandat de dépôt, par le procureur de la république. B. B. D Ph : DR …Le visiteur avait l’embarras du choix et il pouvait s’attarder à prendre les renseignements nécessaires présentés sous forme de dépliants au niveau des stands de l’ANEM, l’ANSEJ, la CNAC, l’ANGEM et de l’antenne ANDI. Le directeur de l’IPMEPI, Abderrahim Khaldoun a souligné « l’importance et l’objectif de cette rencontre, est de semer la culture de l'entrepreneuriat au sein de la société algérienne et de faire de l’entreprise, un vecteur potentiel du développement local et un outil capital de création de richesse et d’emploi.» Selon lui, il existe actuellement « 4 800 entreprises actives dans la wilaya d’Aïn Témouchent et qu’il projette élever ce seuil à 5 900 à l’horizon 2020. » Son homologue de l’ANGEM en l’occurrence M. Benzemra, estime, « qu’il est temps que tous les acteurs aient la même notion et les mêmes définitions de l’entrepreneuriat à même, d’asseoir une feuille de route claire pour tous. Notre objectif, ditil, est de toucher le maximum d’étudiants et de stagiaires afin de les aider, à travers ces journées portes ouvertes, à faire le bon choix quand ils désirent monter leur entreprise conformément à leur cursus universitaire et de formation professionnelle. » La représentante de la chambre de commerce et industrie SUFAT, a, selon elle, « exhorté les étudiants à se former dans d’autres créneaux qui LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ solutions trouvées et mises en œuvre sur place. Les travaux devraient reprendre incessamment et la réception du projet pourrait donc se faire dans les meilleurs délais, et tous espèrent que cette fois sera la bonne. Quant à la maison de la culture, dont le projet a été inscrit en 1989, aucune séparation n’avait été préconisée entre les deux parties, commerciale et culturelle, par les concepteurs et il n’y donc qu’une seule entrée pour les deux ailes, obligeant ainsi les visiteurs à passer par le centre d’affaires pour se rendre à la maison de la culture ce qui est gênant à bien des égards. Afin de débloquer la situation et trouver une solution adéquate, la wilaya a décidé la délocalisation de trois kiosques, qui gênaient l’unique accès direct à la maison de la culture, ensuite c’est la DUC qui a été chargée d’opérer une expertise de l’édifice. Finalement, l’étude réalisée a fait ressortir la nécessité d’engager une AP de 416 millions de dinars pour les restes à réaliser du théâtre, du musée, de la bibliothèque et pour la dotation de la climatisation et d’un poste transformateur. Hadj Mansour Une maison des artistes pour bientôt vec tout ce qu’elle compte comme artistes dans les divers domaines, Blida, la ville des roses, n’a jamais eu une maison des artistes où ils pourraient se rencontrer, présenter leurs œuvres et faire connaitre au public tout ce qu’ils ont pu créer. Heureusement que le wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, y a pensé et a ordonné que soit construite une maison des artistes qui sera érigée à la rue Larbi Tébessi, en plein centre-ville, d’un accès facile et connu de tous. Ainsi, la ville d’Abderrahmane Aziz, de Rabah Driassa, de son fils Abdou, de Baya et de son mari Mahiédine, de Souileh et d’un nombre incalculable d’artistes, aura bientôt sa maison des artistes qui accueillera tous les amoureux du bel art, musique, dessin, théâtre, arts plastiques, cinéma et bien d’autres encore. Lancée, il y a quelques mois seulement, la réalisation de cet édifice, connait un taux d’avancement des travaux appréciable qui avoisine les 83%, alors que l’enveloppe, qui lui a été consacré est de 87,5 millions de dinars. La future maison des artistes de Blida est constituée de trois niveaux et comprend un auditorium, deux loges d’artistes, une cabine de projection, une salle d’exposition, une salle audio-visuelle, une salle de musique, une salle d’enregistrement, un hall d’exposition, des salles de lecture et un atelier d’arts plastiques. L’inauguration de cet important carrefour des arts est prévue pour le 8 juin 2015, selon l’annonce faite par le wali, lors de sa dernière visite sur le chantier. H. M. A EL AMRIA Saisie de 2 kg de kif chez des narcotrafiquants a brigade de recherche et d’investigation (BRI), relevant du département de la PJ de la sûreté de wilaya d’Aïn Témouchent, a contrecarré une tentative de livraison d’une quantité de 2 kg de kif traité, que les narcotrafiquants devaient remettre à des individus à la sortie d’El Amria, ville située à 45 km à l’ouest d’Oran. Usant de toutes les ruses imaginaires, les trafiquants de drogue en l’occurrence BS (37 ans) et BA (30 ans) apparaissaient en apparence comme des ouvriers de collectes d’olives. Cette ressemblance est une camoufle utilisée en attendant l’arrivée des individus, qui devaient réceptionner la came répartie en 20 plaquettes. Originaires d’Oran, les mis en cause ont été présentés devant le procureur de compétence territoriale. B. B. L RÉGIONS Vendredi 21- samedi 22 novembre 2014 9 MÉDÉA BÉNI SLIMANE Les élèves du village Larbaâ, relevant de la commune de Béni Slimane, à l’est de la wilaya de Médéa, endurent le calvaire des transports quotidiennement. En effet, ces élèves, parcourent près de neuf kilomètres, quotidiennement, pour rejoindre les bancs de l’ école. ne réalité qui oblige des centaines d'enfants à se déplacer hors de leurs localités pour rejoindre leurs classes. Selon un parent d'élève, même le transport privé accuse un manque flagrant dans cette localité. Cette situation empire de jour en jour, surtout pendant la saison hivernale. Les parents, eux aussi, se trouvent confrontés à un autre calvaire, celui d'assurer les frais de transport pour leurs enfants. «Le transport scolaire est un moyen indispensable pour assurer l'arrivée de nos enfants, à l'heure, à l'école et de rentrer tôt, le soir, en toute sécurité», nous a déclaré un parent d'élève. U Ph : DR Manque de transport scolaire à Larbaâ «Le problème perdure depuis plusieurs années. Il est temps de le prendre en charge et permettre aux élèves d'aller le plus normalement à l'école. Nos enfants sont contraints de se lever à 6h00 du matin pour prendre des fourgons privés», souligne un parent d'élève, avant d'ajouter : «Très nombreuses sont les familles qui ont arrêté leurs enfants, notamment les filles qui fréquentaient l'école qui se trouve à des kilomètres de leur maison. De par l'absence des moyens de transport, les parents ont peur pour leurs enfants et préfèrent les garder chez eux que de courir le risque de les envoyer aussi loin, surtout, en hiver». A cet effet, les parents d'élèves lancent un appel d'urgence aux responsables concernés afin d'assurer le transport scolaire pour leurs enfants dans les plus brefs délais. Mohammed Zarouat BÉNI MAALOUM La souffrance au quotidien es habitants de la petite localité de Béni Maâloum, située à quelque cinq kilomètres d’El Guelb El Kebir, chef-lieu de la commune, se plaignent d’un déficit en matière de transport. «Malgré nos nombreuses doléances, il n’y a pas de transport régulier entre l’agglomération et la ville. Seuls des fraudeurs assurent la liaison depuis des années déjà. Alors imaginez les problèmes qui se posent pour tout un chacun, lorsqu’il s’agit de rejoindre rapidement le chef-lieu de la daïra, car, souvent, il faut attendre le clandestin occupé ailleurs. Des courageux n’hésitent plus à parcourir cette distance à pied, ce qui n’est pas évident», soutiennent des habitants de cette localité. Ce déficit cause des retards inexplicables aux ouvriers pour rejoindre leurs activités. Les habitants de cette localité interpellent les autorités locales pour trouver les solutions de ce problème. M.Z. L KHENCHELA INTERNET La connexion ADSL perturbée es usagers de l'Internet à Khenchela ne sont pas au bout de leur peine. La mauvaise connexion prive ainsi les internautes de cet outil de travail, devenu indispensable pour les étudiants, lycéens, etc. Sans oublier la commodité qui représente pour beaucoup la seule fenêtre ouverte sur l'extérieur. “C'est devenu insupportable, confie un gérant de cybercafé du cheflieu, ça prend énormément de temps L pour un simple accès à la boîte, et les coupures sont devenues récurentes.” Nous payons pour un abonnement d'un méga octet, mais ce que nous recevons est bien en deça.”, dit-il de son côté un jeune homme. A en croire les internautes, «la connexion devient souvent impossible les week-ends et au-delà de 17 heures». L'Actel de Khenchela n'arrive vraisemblablement pas à satisfaire sa nombreu- se clientèle. Cette agence manque de personnel, notamment de techniciens. Ce qui paraît comme une sorte d'arnaque de la part des responsables de ce secteur. Par ailleurs, ils sont nombreux les particuliers à avoir postulé pour un nouvel abonnement, mais la réponse est toujours la même : réseau saturé et manque de lignes téléphoniques câblées. Siham Boughediri CHANTIERS AADL Des ouvriers chinois en colère lus de 200 travailleurs chinois, en charge de la réalisation d'un projet de logements AADL à la wilaya de Khenchela, ont marché jeudi au centre-ville pour exiger de leur employeur des augmentations de salaires et des primes. Les manifestants, qui travaillent sur le site du projet des 2000 logements au nouveau pôle pour le compte d'une entreprise chinoise, ont tenté de joindre à pied la placette Abbas Laghrour mais ils ont été dissuadés par de nombreux policiers déployés sur les lieux.Les travailleurs chinois ont déplo- P ré que les requêtes adressées à plusieurs reprises aux responsables de ce projet sont demeurées sans suite. En plus de l'augmentation des salaires et des indemnités, les manifestants ont également évoqué les retards fréquents enregistrés dans le versement de leurs salaires. Ce n'est pas la première fois que des travailleurs chinois expriment leur courroux contre leurs employeurs chinois pour des questions de salaires ou pour des problèmes liés à leurs conditions de travail. S. B. LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ Le voleur de postes-radio ne sévira plus lors qu’ils se trouvaient en patrouille de routine au niveau du quartier Merdj Echchekir à Médéa au milieu de la nuit au courant de la semaine écoulée, les policiers dépendant de la 3ème sûreté urbaine remarquèrent un véhicule léger de marque Hyundai Accent garé dans un endroit retiré et à l’intérieur duquel se trouvait un individu. Ce dernier prit la fuite dès qu’il vit les policiers se diriger vers lui, mais il fut rapidement rejoint par les agents lancés à sa poursuite et fut arrêté. Lors de la fouille au corps à laquelle il a été soumis ainsi que le véhicule à bord duquel il se trouvait, les policiers découvrirent quatre postes-radio pour voitures, un tournevis et divers autres objets. Le suspect fut emmené au commissariat où il nia que les objets avaient été volés, mais les policiers qui ont continué leur patrouille ont remarqué plusieurs voitures qui avaient une vitre brisée et dont les postesradio avaient disparu. Les propriétaires de ces voitures ont été convoqués et ont reconnu du premier coup d’œil les postes qui leur appartenaient. Ne pouvant plus nier l’évidence, le mis en cause reconnut être l’auteur des bris de vitres des véhicules et des vols des postes-radio. Il a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa qui a ordonné sa mise en détention préventive sous les chefs d’inculpation de vol avec effraction à l’intérieur de plusieurs véhicules. Quant à la voiture dans laquelle il se trouvait, il s’est avéré qu’il l’avait louée auprès d’une agence de location de voitures à Médéa. Hadj Mansour A BÉN ATELI Dénuement total L es habitants du village Ben Ateli, situé à 5 km de la ville de Médéa, se sont plaints de l'absence des moindres conditions de vie. Ils souffrent de la pauvreté et de la marginalisation, et cela s'est répercuté sur le développement dans ce village devant l'absence totale de projets. L'état catastrophique de la chaussée a totalement isolé le village du reste du monde. Même l'unique route qui relie leur village au centre de la ville sur une distance de 5 km, considérée comme l'artère principale, s'est dégradée dans sa grande partie. Lors des intempéries, les eaux pluviales forment des flaques d'eau au milieu de la route ce qui rend la circulation très difficile pour les voitures et les piétons. Cette situation a vraiment lésé le village et a rendu le déplacement vers la ville impossible, car les habitants attendent de longues heures devant l'absence des moyens de transport. Le village est à vocation agricole en premier lieu et n'a bénéficié d'aucun projet. Pour ce qui est du logement, les habitants estiment que le quota est très insuffisant contrairement aux villages avoisinants. Les habitants réclament donc des quotas de logements ruraux, des aides financières pour se stabiliser chez eux et l’alimentation en AEP par le forage des puits afin de relancer le secteur de l'agriculture du moment que le village est connu pour ses terres agricoles fertiles. 10 Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 PUBLICITÉ Vendredi 21 - samedi 22novembre 2014 11 SP RTIF CHAMPIONNAT DE L'UNAF (U-23) Shurmann envisage de tester des joueurs évoluant à l'étranger entraîneur de la sélection algérienne olympique, Pierre-André Shurmann envisage de faire appel, pour la première fois, à des joueurs évoluant à l'étranger pour renforcer son effectif à l'occasion du championnat de l'Union nord-africaine de football (UNAF) de la catégorie prévu en janvier prochain à Alger. Le technicien suisse suit de près certains joueurs activant notamment dans des clubs français, qu'il souhaite tester lors du tournoi de l'UNAF, a appris l'APS, vendredi, auprès du staff technique de la sélection olympique. Avec la sélection nationale, Shurmann a pour objectif la qualification aux Jeux Olympiques (JO-2016) à Rio de Janeiro (Brésil), après 26 ans d'absence. Les coéquipiers d’Abderrahmane Bourdim (USM Alger), auront d'abord à passer par les éliminatoires du championnat d'Afrique des moins de 23 ans, dont la phase finale aura lieu en fin 2015 en RD Congo, un rendez-vous qualificatif aux JO-2016. L' APRÈS LA 6E JOURNÉE DES «QUALIFS» DE LA CAN 2015 ET LA DÉFAITE (2-0) DE BAMAKO Les Verts en 2014, ou l’année où le football algérien a crevé l’écran Par Azouaou Aghiles UN CRÉDIT LARGEMENT RESTAURÉ Avec le dernier sacre sétifien en ligue des champions et avant cette formalité malienne conclue sur une défaite, la 1ère sur deux buts d’écart depuis 22 longs mois, la 1ère fois aussi après 22 sorties que ses attaquants ne trouvent pas le chemin des filets, le moins que l’on puisse dire est que l’année qui s’écoule doucement mais sûrement, sur de belles notes de fraîcheur, aura été des Phs : DR Les Fennecs par-ci, les «Guerriers du désert» parlà, l’Algérie partout. 2014 ou l’année des confirmations. De toutes les promesses du moins. plus rentables sur le plan chiffré avec, dès l’amorce d’un été inoubliable, show, show, show (pour cause de Mondial), les 1ers signes d’une future grande équipe qui a su grandir vite en apprenant de ses «défauts». Suite en page 12 L 1 MOBILIS (11E JOURNÉE) Deux derbies et un choc au menu La onzième journée du championnat d'Algérie de Ligue 1 Mobilis de football, prévue hier et aujourd’hui, propose trois affiches alléchantes, notamment le derby de la capitale entre le MC Alger et l'USM Alger qui se déroulera à huis clos, tandis que les deux autres chocs, MOBJSK et ESS-USMH s'annoncent palpitants et explosifs. Suite en page 13 START Aujourd’hui Béchar (20-Août 1955) : JS Saoura - MC Oran (15h00) Alger (Bologhine) : MC Alger - USM Alger (18h00, huis clos) Oran (Zabana) : ASM Oran - CR Belouizdad (18h00) Sétif (8-Mai-1945) : ES Sétif - USM El-Harrach (17h45) Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - MC El-Eulma (18h00) Alger (20-Août-1955) : NA Hussein Dey - RC Arbaâ (16h00) Chlef : ASO Chlef - CS Constantine (16h00) MADJID BOUGHERRA : «La défaite de Bamako va nous remettre dans le droit chemin» e capitaine de la sélection algérienne, Madjid Bougherra, qui n’a en tout et pour tout participé que pendant 25 minutes dans les six matchs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de 2015 en Guinée équatoriale, a toujours appelé ses coéquipiers à garder la tête sur les épaules après l’enchaînement des victoires dans les qualifications du rendez-vous continental. En homme averti, il savait bien pourquoi il insistait auprès de ses jeunes camarades pour qu’ils ne s’enflamment pas. C’est parce qu’il sait pertinemment que la phase finale de la CAN est une autre paire de manche. Il faut dire que le ‘’Magic’’ n’avait pas tort. Les Fennecs ont dû vérifier la difficulté de la mission qui les attend en Guinée équatoriale à l’occasion de leur déplacement à Bamako. C’est la première fois, d’ailleurs, depuis la venue de Christian Gourcuff que les Verts sont confrontés à l’extérieur face à un adversaire d’envergure. Les coéquipiers de Feghouli avaient ainsi une belle opportunité pour jauger objectivement leurs capacités, surtout que l’adversaire, deux fois demi-finaliste lors des deux précédentes édition de la CAN, avait tant besoin des trois points de la victoire pour se qualifier au prochain rendez-vous continental. Ce premier véritable test s’est soldé par une défaite. Et même si l’équipe nationale a évolué avec un effectif sensiblement remanié, il n’en demeure pas moins que cette défaite devrait, aux yeux de Bougherra, servir de leçon et pousser les joueurs à se remettre en cause. «C’était un bon test pour nous, ça a donné une idée aux joueurs de ce qui va se passer en Coupe d’Afrique. C’est un mal pour un bien, cela faisait longtemps que l’on n’avait pas perdu. Ça va nous remettre dans le droit chemin comme on dit», a déclaré le défenseur central de la formation émiratie, El Foudjairah, qui, rappelle-t-on, compte prendre sa retraite internationale après la prochaine CAN qui se déroulera du 17 janvier au 8 février 2015. H. S. L SPORTS Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 Suite de la page 11 UN MAL POUR UN BIEN Ont, enfin, comme en 2010, rallié leur public à leur cause et mis d’accord tout le monde, leurs adversaires notamment (ne surtout pas se fier à cette «corvée» de match de Bamako où ils avaient l’esprit ailleurs) qui les regardent à nouveau du moins avec respect, sinon avec crainte. En s’inclinant mercredi pour la 1ère fois depuis l’entame des «qualifs», l’équipe algérienne, si elle a quelque peu «déçu» ses supporters qui espéraient un sans faute, n’en a pas moins bouclé son année 2014 sur des chiffres qui parlent d’euxmêmes. Avec, avant Bamako où «on voulait finir sur une bonne note», nous promettaient pourtant les joueurs», un parcours qui en dit long sur un bilan qui nous renvoie, à chaque fois, à ce match référence contre l’Allemagne qui lui était tout, sauf supérieure. Une belle année qui s’achève. Où l’on retiendra cet état d’esprit d’une équipe en progrès constants. Qui a su, reconnaissent les spécialistes, monter progressivement en puissance hisser son niveau de jeu et retrouver son public dans le prolongement de l’engouement et l’enthousiasme ayant suivi la Coupe du monde, après avoir montré tous les signes d’un groupe solide, solidaire et dont l’envie de jouer a rarement (sauf peut-être cette dernière sortie de Suite de la page 11 COUPE DU MONDE DES CLUBS Les 16 qualifiés …Le derby algérois entre les deux rivaux de toujours, le MC Alger et l'USM Alger tombe mal pour les Vert et Rouge, lesquels traversent une période difficile avec une série de résultats négatifs dont le dernier en date, une défaite face au CR Belouizdad qui a poussé la direction du club à se séparer de l'entraîneur Boualem Charef, qui devrait être remplacé par le Portugais Arthur Jorge. Derniers du championnat avec 9 points en 10 matchs disputés, les coéquipiers de Karaoui sont désormais dos au mur et condamnés à réagir contre les Usmistes pour endiguer cette série noire. Le coach intérimaire Boualem Laroum a mis l'accent durant cette semaine sur l'aspect mental pour remobiliser sa troupe en vue de la confrontation de samedi. De son côté, l'USM Alger qui reste sur deux succès de rang qui ont propulsé les hommes d'Hubert Velud à la quatrième place au classement, tenteront d'enchaîner un nouveau succès pour rester dans le sillage des premiers et effacer également la défaite en Supercoupe contre ce même MCA. Le derby de la Kabylie entre le MO Béjaïa, l'équipe surprise de cette entame de saison, et la JS Kabylie, capable du meilleur comme du pire, promet beaucoup. Les Béjaouis, qui ont essuyé leur première défaite de la saison face à l'USMH (2-1) lors de la précédente journée, tenteront de renouer avec la victoire à l'occasion de la réception de la JSK. Walid Sadi en déplacement au Maroc es 16 qualifiés par ordre alphabétique pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 2015 (CAN-2015) de football, qui aura lieu en Guinée équatoriale (17 janvier - 8 février) : Afrique du Sud Algérie Burkina Faso Cameroun Cap-Vert Congo Côte d'Ivoire Gabon Ghana Guinée Guinée équatoriale (pays organisateur) Mali RD Congo (meilleur 3e) Sénégal Tunisie Zambie Le tirage au sort aura lieu le 3 décembre à Malabo, capitale équato-guinéenne. Les 16 qualifiés seront répartis en 4 groupes de 4 équipes. Les 1er et 2e de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale. L Phs : DR …A su passer le cap d’une transition bien digérée avant de passer à la vitesse supérieure. A une maîtrise digne (sur le continent africain du moins) des grands en allant dominer de la tête et des pieds des «qualifs» de CAN réglées au quart de tour. Une CAN (on parle trop vite ?) que les observateurs lui prédestinent mais qui exigent confirmation. Parce que le public s’emballe. Croit que l’année 2015, qui est à nos portes et commencera déjà avec cette CAN, sera bien entamée. Une année en beauté. L’année où l’E.N fera plus qu’entretenir l’état d’esprit qui lui a permis de sortir indemne des barrages des qualifications avant d’aller accoucher des prestations de qualité au Mondial brésilien et soigner sa position parmi l’élite universelle avec un nouveau statut, celui de huitième de finaliste attestant d’un niveau en hausse qui lui permet justement de se poser comme un prétendant sérieux en vue du rendez-vous continental en Guinée Équatoriale. En faisant largement mieux (suivez notre regard), maintenant que l’esprit a changé, l’équipe sur la bonne voie et grandissant bien, que l’échec de 2013 et un détour par l’Afrique du Sud (dernière édition en date) décevant. Depuis maintenant près de deux ans, la sélection du Français Gourcuff, succédant au bon moment, dans une période faste, au Bosnien Halilhodzic dont on mesure (il ne faut pas le nier, c’est pourquoi l’ancien Lorientais, qui en est conscient, a opté pour la continuité avant de lancer ses propres chantiers et ils sont, on le mesure après cette défaite sans conséquences, face au Mali, aussi nombreux que difficiles) est revenue tambour battant au 1er plan continental en jetant les bases d’une équipe d’avenir et affichant clairement et sa grosse progression et des ambitions, comme sa stature nouvelle l’impose désormais, en forte hausse au cours d’un exercice fabuleux où l’on retiendra cette héroïque résistance, dans le pays du roi Pelé face au futur champion du monde allemand (1-2 après prolongations) qu’elle a fait longtemps douter. Les Verts sont bel et bien là, le crédit largement restauré. PHASE FINALE trop face au Mali tombée comme un cheveu dans la soupe) été démentie. Mieux, agrémentée par cette très méritée et méritoire 15e place au classement Fifa qui, si elle reste officieuse, n’en éclaire pas moins le chemin parcouru par des bilans (on reviendra dans une prochaine édition sur les chiffres alignés lors de la campagne éliminatoire qui vient de s’achever) flatteurs. Comme ce 15 sur 18 (le nombre de points récoltés sur les 6 matches disputés) qui en fait, sans conteste, la meilleure équipe actuellement sur le continent. 2014. Une année faste. Ouverte sur le meilleur. Et une sélection en pleine harmonie. Qui a le vent en poupe. A de la qualité et avance à pas mesurés, sans griller les étapes (s’en serait une que de remporter la CAN 2015 ?) sur le toit (ce qu’espère du moins ses fans) de l’Afrique et d’imiter l’ES Sétif qui, avec ses «Aigles» vient à peine de montrer la voie. Une sélec- tion qui veut se battre et veut mériter son surnom de «Guerriers du désert». Un onze national qui sait ce qu’il lui reste à faire maintenant que le discours tourné vers l’avenir pour faire fructifier les acquis et le vécu commun du Mondial brésilien, lui font obligation de mettre le costume de favori (futur champion) en abordant, et c’est le minimum qui lui est «exigé», cette CAN guinéo-équatorienne avec un profil de candidat sérieux pour la conquête du titre. C’est possible et on y croit. L’équipe n’était pas dans un grand jour à Bamako ? A manqué de fraîcheur et semblait dominée par des joueurs maliens nettement plus costauds et habiles dans l’entrejeu ? A été mise en difficulté et montré un visage pâle, pour sa dernière sortie en éliminatoires CAN2015 ? Le sélectionneur national en a fait lui-même le constat en fin de match en affirmant, et il a bien fait de le souligner, que cette sortie ratée (la 1ère sous son règne) est fina- lement «une bonne leçon pour nous. Une défaite riche en enseignements. Maintenant, j’ai une meilleure idée sur le groupe.»En prenant tout sur lui (il en assume l’entière responsabilité, comme pour protéger ses poulains qu’il tancera vertement dans les vestiaires, loin des regards et oreilles indiscrètes), Gourcuff, parle de «gifle qui devrait donner à réfléchir. Nous fera du bien, en prévision de la CAN, comme ça on ne sera pas surpris en Guinée équatoriale.» Une défaite qui, toutefois, «ne remet rien en cause», ajoutera-t-il. Une défaite qui vient alors au bon moment ? A croire que oui. Pour plusieurs raisons. Pour se remettre en cause, reposer les pieds sur terre et repartir sur de bonnes bases et avec le même état d’esprit qui a suivi le raté d’Afrique du Sud et permis l’exploit brésilien. Bonne récolte et que d’espoirs. Plus que certainement. A.A. TOUT EN RECONNAISSANT AVOIR FAIT DES ERREURS FACE AU MALI Gourcuff content des progrès faits par les Verts dans les éliminatoires La sélection algérienne a concédé sa première défaite dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations sur le terrain du Mali (2-0), dans le cadre de la sixième et dernière journée des qualifications. Une défaite qui, certes ne change rien dans le sort des Verts déjà qualifiés pour le rendez-vous continental, mais elle est restée sur la gorge du sélectionneur national, le Français, Christian Gourcuff. Il faut dire que l’exdriver de Lorient, n’est pas exempt de tout reproche dans cette défaite. Il avait aligné une équipe très remaniée. Finalement, il s’est avéré qu’il a fait le mauvais choix. «J’avais des idées. Dans ce match, on savait ce qu’on avait à faire en donnant la chance à d’autres joueurs. Je pense que les changements opérés et l’entrée de Mahrez et de Yacine Brahimi, a stabilisé notre jeu, car pour Brahi- mi, par exemple, même blessé il s’agissait d’une pièce maîtresse de notre système. Il fallait faire le changement et s’attendre à tout », a-t-il tenté de justifier. Le coach national s’est montré déçu par le rendement des siens, notamment en première période.«On a fait des changements. Mais devant avec Soudani et Slimani, il y avait un manque de cohésion, peut-être la chaleur. On est passé tout simplement à côté de notre match, notamment en première mi-temps. J’assume les responsabilités, j’ai procédé à des changements dans l’effectif. On n’a pas su tenir face à cette équipe malienne. Si je n’ai pas fait des changements, on aurait dit pourquoi je n’ai pas fait des changements. On a subi la pression des Maliens et ce deuxième but nous a compliqué la tâche même avec la réaction qui s’en est suivie».Et de poursuivre : «Le Mali avait un potentiel supérieur. Seydou Kéita que j’avais eu à Lorient, a été le catalyseur. C’était un bon match comme à Blida oùnous étions supérieurs au Mali, mais dans une autre opposition de style avec plein d’engagements».À propos de sa préférence en vue du tirage au sort de la CAN prévu pour le 3 décembre, le technicien breton a répondu : «Je n’ai aucune préférence. À mon avis le problème ne se pose pas. Pour remporter la Coupe d’Afrique, je pense qu’il faut battre les meilleurs sur le chemin».Enfin, le successeur de Halilhodzic, qui a reconnu que la défaite de Bamako a gâchis la fête, s’est dit satisfait dans l’ensemble du parcours de son équipe dans ces éliminatoires : «On a réussi une qualification rapide même si cette défaite sans conséquence vient gâcher la fête. Des progrès ont été réalisés dans chaque compartiment de jeu. Reste à se préparer pour affronter la phase finale», a-t-il conclu. Hakim S. Jonathan Pitroipa meilleur buteur des éliminatoires 13 n membre du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football , Walid Sadi, s'est rendu mercredi au Maroc pour représenter l'instance fédérale aux différentes réunions de travail en vue de la Coupe du monde des Clubs 2014, prévue du 10 au 20 décembre prochain . Au cours de son séjour au Maroc, le Manager général de l'équipe nationale algérienne sera informé des préparatifs du Mondial des clubs qui se déroulera dans les villes de Rabat et Marrakech et auquel prendra part le représentant africain l'ES Sétif. La commission de la Coupe du monde des clubs de la Fifa est présidée par l'Algérien Mohamed Raouraoua. Outre l'ESS, le tournoi verra la participation du Moghreb de Tétouan (Maroc), de Cruz Azul (Mexique), de San Lorenzo (Argentine), de Western Sydney Wanderers (Australie), d'Auckland City (Nouvelle-Zélande) et du Real Madrid (Espagne).L'équipe sétifienne entamera la compétition le 13 décembre à 16 heures à Rabat face au vainqueur du match barrage entre les Marocains du Moghreb de Tétouan et les Néo-Zélandais d'Auckland City, pour le compte des quarts de finale. En cas de succès, les hommes de Kheireddine Madoui affronteront en demi-finale les Argentins de San Lorenzo. U Phs : DR 12 Les protégés d'Abdelkader Amrani, intraitables sur leur pelouse fétiche de l'Unité Maghrébine, sont décidés à s'imposer pour confirmer leur deuxième place. Quant à la JS Kabylie qui demeure sur un nul à domicile face à l'ES Sétif (1-1), elle est déterminée à remporter le prestigieux derby kabyle qui devrait attirer une affluence nombreuse. La troisième affiche de cette journée mettra aux prises le tout nouveau champion d'Afrique l'ES Sétif et le leader de Ligue 1, l'USM El Harrach. Les Sétifiens ont enchaîné les bons résultats depuis leur consécration africaine dont le dernier en date, une victoire en déplacement contre la JS Saoura (2-1) en match de retard. Avec deux matchs en moins, les joueurs de Kheireddine Madoui comptent bien épingler le leader harrachi pour se rapprocher un peu plus du peloton de tête. Mais l'USM El Harrach, qui vient d'infliger au MOB sa première défaite de la saison, ne compte pas se laisser faire. Les coéquipiers de l'excellent Abid se rendront à Sétif avec la volonté de réussir une bonne performance afin de conserver leur première place. Le MC Oran (3e) effectuera un périlleux déplacement à Bechar pour croiser le fer avec la JS Saoura qui vient d'engager l'ex-coach du MCE Eulma, le Français Denis Goavec, à la place de Khezzar dans le but de relancer l'équi- pe "sudiste", en quête de victoire depuis quatre journées. Le CR Belouizdad, version Alain Michel, se rendra à Oran pour affronter l'ASMO en crise de confiance, avec l'objectif de signer un troisième succès de suite. Le NA Hussein Dey, qui partage la dernière place avec le MCA, accueillera le RC Arbaâ. Une confrontation entre deux équipes mal en point, qui ont engagé de nouveaux coachs pour espérer sortir de la zone rouge. Dans les autres matchs de la journée, l'USM Bel-Abbès accueillera le MC El-Eulma tandis que le CS Constantine, avec son nouvel entraîneur Rachid Belhout, rendra visite à l'ASO Chlef. Le trophée ce dimanche à Sétif LES ENTRAÎNEURS FUIENT LE MCA Hadj Taleb crie au complot ! e Burkinabé Jonathan Pitroipa auteur de 6 buts, a fini meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 de football, qui ont pris fin mercredi avec le déroulement de la sixième et dernière journée. Le maître à jouer des Étalons a inscrit son sixième but mercredi à Ouagadougou contre l'Angola (1-1). onathan Pitroipa a marqué à tous les matchs où il a pris part. Le meilleur joueur de la CAN 2013 est resté sur le banc contre le Gabon à Libreville en octobre 2014. "C'est grâce à mes coéquipiers. Il faut maintenant que je continue à progresser. J’espère qu’à la CAN, je vais faire gagner mon équipe. Je vais travailler pour réaliser cette performance à la CAN ", a confié Pitroipa à la presse locale. Le meilleur buteur algérien dans les éliminatoires de la CAN-2015 est Yacine Brahimi qui a marqué trois buts. Le meneur de jeu des Verts a inscrit ses trois buts contre respectivement l'Éthiopie (2-1), le Malawi (3-0) et l'Éthiopie (3-1). En six matchs de qualifications, l'attaque algérienne a secoué les filets adverses 11 fois. Les autres buteurs sont : Mahrez (2 buts) Soudani, Medjani, Halliche, Mesbah, Slimani et Feghouli (1 but). L e président du MC Alger, Hadj Taleb, s'est dit jeudi outré par "certaines parties dans le club" qui "complotent" contre leur propre équipe en dissuadant tous les entraîneurs contactés à venir succéder à Boualem Charef, démis de ses fonctions il y a quelques jours. Le MCA, 15e et avant-dernier du championnat de Ligue 1, peine à trouver un nouvel entraîneur. La direction du club devait engager le Bosnien Mécha Bazdarévic en début de semaine, mais ce dernier s'était rétracté à la dernière minute. Même attitude du Portugais Arthur Jorge, qui était attendu au plus tard vendredi à Alger après avoir donné son accord avant de changer d'avis. "C'est vraiment mesquin ce que font certains qui se proclament pourtant des Mouloudéens. Ils sont en train de casser le club en dissuadant les entraîneurs contactés à venir", a déclaré Taleb à l'APS. Pour étayer ses dires, le premier responsable du "Doyen'' est revenu sur les épisodes de Bazdarévic et Arthur Jorge. "Avec le premier, nous avions tout conclu. J'ai même dépêché trois de mes assistants en France pour le rencontrer samedi dernier. Il était tout content de les accueillir, mais soudainement, et dès le len- L demain, il ne répondait ni à mes appels ni à mes messages. Son comportement m'a intrigué, avant qu'il ne décline définitivement notre offre", a raconté Taleb. "Quant à Arthur Jorge, ce dernier m'a clairement signifié qu'il a reçu des appels anonymes d'Algérie par lesquels leurs auteurs l'ont conseillé de ne pas entraîner le Mouloudia. Je suis toujours en contact avec lui, mais ça m'étonnerait qu'il vienne", a-t-il poursuivi. LA PISTE ÉTRANGÈRE TOUJOURS D'ACTUALITÉ Face à cette situation inédite, Taleb, quatrième président du Mouloudia depuis que Sonatrach a racheté le club phare de la capitale en janvier 2013, a reconnu qu'il était devenu très difficile pour lui de travailler "dans un environnement aussi hostile".Il a, certes, assuré disposer d'autres alternatives à propos de l'entraîneur appelé à prendre les rênes techniques de son équipe, mais reste persuadé que le ''Doyen'' continuera à broyer du noir tant qu'il est tout le temps victime de "complots fomentés par différentes personnes dans le club". Il a ces deux mauvaises expériences avec les entraîneurs bosnien et portugais, Hadj Taleb, qui garde un infime espoir de voir Arthur Jorge revenir sur sa décision a précisé que les autres candidats pour la succession de Charef sont également des étrangers. Arthur Jorge, a décliné En attendant de l’invitation du Doyen régler ce dossier, c'est le directeur technique même accusé ces parties, de l'équipe, Boualem qu'il n'a pas voulu citer, de Laroum, qui dirigera les Vert vouloir profiter de la bonne et Rouge face à l'USM Alger, santé financière des Vert et samedi à huis clos au stade Rouge depuis que Sonatrach Omar-Hamadi de Bologhine, a racheté le club, "à des fins dans le cadre de la 11e jourpersonnelles". En dépit de née de Ligue 1. n sa qualité de champion d’Afrique des clubs champions, Sétif va accueillir dimanche le trophée de la coupe du monde des clubs qui sera exposé dans le grand hall de la galerie des expositions « El Maâbouda » L’initiative de la FIFA prévoit la visite du trophée dans les septs villes concernées par la compétition. L’équipe sétifienne entamera la compétition le 13 décembre 2014 à Rabat face au vainqueur du match barrage entre les Marocains du Moghreb de Tétouan et les Néo-Zélandais d’Auckland City, pour le compte des quarts de finale. En cas de succès, les Sétifiens rencontreront en demi-finale les Argentins de San Lorenzo. E ÉGYPTE Halilhodzic intéresse la sélection égyptienne ex-sélectionneur d'Algérie, Vahid Halilhodzic qui vient d'être limogé par le club turc de Trabzonspor, est parmi les candidats à la succession de Chawki Gharib aux commandes techniques de la sélection égyptienne de football, selon la presse locale de jeudi. Halilhodzic, qui a mené les Verts aux huitièmes de finale de la précédente Coupe du monde au Brésil, intéresse sérieusement la Fédération égyptienne, au même titre que le Portugais Manuel José, l'ex-entraîneur d'Al-Ahly d'Egypte et de la sélection d'Angola et le Serbe Radjevic, ex-sélectionneur du Ghana, précise ''El Youm Essabiî'', citant Hassan Farid, membre de l'instance fédérale égyptienne. Les ''Pharaons'', battus sur le terrain de la Tunisie (2-1) mercredi pour le compte de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), manqueront pour la troisième fois de suite la phase finale du rendez-vous continental. L'entraîneur Chawki Gharib, qui a succédé à l'Américain Bob Bradley après l'élimination de l'Egypte aux barrages des éliminatoires de la précédente Coupe du monde, devrait être remercié lors de la prochaine réunion du bureau exécutif de la Fédération égyptienne, selon la même source. Les responsables du football au Caire sont favorables à la nomination d'un coach étranger, "ayant réussi de bons résultats avec des sélections arabes ou africaines", poursuit-on de même source. Halilhodzic avait déjà eu deux expériences en Afrique avec des sélections. Outre l'Algérie, il a également drivé la Côte d'Ivoire entre 2009 et 2010, perdant une fois seulement en 24 matchs. L' 14 SPORTS Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 ALLEMAGNE Pourquoi l’Atlético peut le refaire Le Bayern Munich a remboursé son stade... avec 16 ans d’avance Quatrième de la Liga à quatre points du Real Madrid, le champion d’Espagne en titre paraît moins costaud que la saison passée. Pourtant, l’Atlético Madrid, qui reçoit Malaga samedi (16h00), reste un outsider crédible. PARCE QUE DIEGO SIMEONE EST TOUJOURS LÀ Principal protagoniste de la réussite de l’Atlético, depuis qu’il l’a repris en mains, en décembre 2011, le technicien argentin (44 ans) a encore faim. «Je ne sais pas quel est le plafond de cet Atlético», assurait-il, lundi, dans Marca. Alors il ne lâche pas ses joueurs. Exemple au retour de la trêve internationale d’octobre, à l’entraînement : «Vos sélections, je m’en fous. Ce qui compte pour moi, c’est l’Atlético. Y’en a un qui est fatigué, un autre qui ne court pas. Celui qui n’est pas dedans… Il dégage !» Dans un mois, Simeone fêtera ses trois ans à la tête des Colchoneros, une première depuis Radomir Antic (19951998). Pour l’Atlético, cette stabilité est la meilleure des garanties. PARCE QUE LES RECRUES S’ADAPTENT Le départ de quatre titulaires (Courtois, Filipe Luis, Villa et Diego Costa) était l’un des principaux défis à relever pour l’Atlético, après celui de Radamel Falcao en 2013. La reconstruction prend du temps (sept points de moins que l’an dernier Phs : DR LIGA après onze journées) mais c’est logique, avec neuf nouveaux joueurs dans l’effectif. Malgré tous ces changements, l’Atlético a conservé son ADN (agressivité, coups de pied arrêtés) et les nouveaux intègrent peu à peu les préceptes de leur entraîneur, à l’image de Mario Mandzukic (quatre buts lors des cinq derniers matches) ou d’Antoine Griezmann. S’il n’a pas le niveau de Thibaut Courtois, Miguel Angel Moya s’entend de mieux en mieux avec sa défense, après l’erreur grossière commise avec Miranda à Valence (1-3). PARCE QUE LE CLUB NE SE SENT PAS RECONNU L’Atlético Madrid n’a pas digéré le palmarès des trophées de la Ligue espagnole (LFP) pour la saison 20132014, remis le 27 octobre dernier. Seul Simeone a été récompensé ce soir-là, comme entraîneur de la saison. Mais ni Courtois, ni Diego Godin, ni Koke, ni Diego Costa n’ont été primés. «Il faudrait rendre les votes publics», a réclamé le défenseur central uruguayen. «Ces prix sont toujours injustes et cette année encore plus», a regretté Enrique Cerezo, le président du club. Depuis trois ans, la soif de reconnaissance est l’un des moteurs de Simeone et de ses joueurs. Alors qu’une victoire contre Olympiakos, mercredi, les qualifierait pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, les Colchoneros ne sont pas arrivés au bout de leur quête. FC BARCELONE Lionel Messi laisse une (petite) porte ouverte à un départ ans une interview accordée au quotidien argentin Olé, l’attaquant du FC Barcelone laisse entendre qu’il n’est pas sûr de finir l’ensemble de sa carrière en Catalogne. "J’ai toujours dit que j’aimerais jouer toute ma vie là-bas, mais parfois tout ne se passe pas comme on le désire." En quelques mots prononcés lors d’une interview accordée au journal argentin Olé, Lionel Messi a fait planer un doute sur son avenir. S’il affirme toujours vouloir rester au FC Barcelone, il laisse entendre que les circonstances pourraient l’amener à quitter le club avant la fin de son contrat en 2018. "Si ça ne tenait qu’à moi, je resterais pour toujours, a ainsi expliqué La Pulga. Mais comme je l’ai dit récemment, on n’a pas toujours ce qu’on veut. Encore plus dans le football où il se passe tellement de choses et où tout change très vite. D C’est compliqué, encore plus avec ce qui se passe en ce moment au Barça." Un discours rarement exprimé par l’Argentin lui-même mais déjà tenu par son père, Jorge Messi, qui déclarait en octobre : "Est-ce qu’il va finir sa carrière au Barça ? (…) On ne peut pas savoir." Enigmatique, Leo Messi reste vague sur les raisons qui pourraient le pousser à quitter le Barça. S’il ne se plaint pas ouvertement, iI évoque plus loin dans l’interview les critiques qu’il subit. "C’est un grand club et dès que l’on perd deux matches, les problèmes arrivent et les critiques commencent à fuser." Il sousentend que si départ il y a, il ne sera pas initié de son propre chef. Mais pas sûr que quelqu’un au Barça ait un intérêt à pousser le prodige vers la sortie. e Bayern Munich a remboursé la totalité des 346 millions d’euros du financement de son Allianz Arena, près de seize ans avant l’échéance et peut envisager encore plus sereinement les prochains investissements, selon le patron Karl-Heinz Rummenigge. Les Allemands sont régulièrement présentés comme des modèle de gestion et de rigueur budgétaire. Leurs clubs de football n’échappent pas à la règle. Alors que la Bundesliga ne s’est jamais aussi bien portée, le Bayern Munich, son plus beau fleuron, vient, en effet, d’annoncer qu’il a terminé de remboursé son stade avec 16 ans d’avance sur l’échéancier fixé par la banque. «En 2005, on avait emprunté 346 ME sur 25 ans, soit jusqu’en 2030. Et voilà que le stade est payé en neuf ans et demi», écrit Rummenigge dans le magazine du club précédant la réception de Hoffenheim, samedi en championnat. «Très fier», Rummenigge souligne que «les revenus générés à l’avenir par l’Allianz Arena pourront servir aussi à renforcer la qualité de l’effectif.» Il évoque au passage la somme de 25 millions d’euros, soit le montant estimé de la clause libératoire de Marco Reus, l’attaquant de Dortmund qui est dans le viseur du double champion en titre. Le remboursement anticipé de l’enceinte a été rendu possible par les 110 millions d’euros injectés par l’assureur Allianz AG pour devenir le troisième sponsor principal, avec 8,33% des actions, après l’équipementier Adidas (10%) et le constructeur automobile Audi (9,09%). Le Bayern Munich devrait annoncer un nouveau chiffre d’affaires record lors de son assemblée générale le 28 novembre. «Ce n’est pas un secret de dire que nous avons franchi la barre du demi-milliard d’euros pour la saison 2013-14», indique Rummenigge. Le géant bavarois avait généré un chiffre d’affaires - déjà record - de 432,8 millions d’euros et un bénéfice après impôts de 14 millions, lors de la saison 2012-2013, marquée par son triplé historique. L REAL MADRID DORTMUND Khedira pourrait filer en Bundesliga Reus est opérationnel elon la Cadena Ser, Sami Khedira a un accord avec le Bayern Munich pour rejoindre le club bavarois à la fin de son contrat avec le Real Madrid l’été prochain. Le Bayern Munich pourrait bien avoir contrarié les plans de quelques clubs de Premier League sur le dossier Sami Khedira. Notamment Chelsea et Arsenal, annoncés comme les équipes les plus intéressées par la signature du milieu allemand, dont le contrat au Real Madrid expire en juin prochain. Selon l’émission de la Cadena Ser El Larguero, Khedira aurait déjà un accord avec le Bayern, où Josep Guardiola souhaiterait sa venue. Le club munichois aurait ainsi accepté les exigences financières du champion du monde. Ce que le Real Madrid n’a pas fait. Si Khedira a exclu la possibilité d’un départ du club merengue lors du prochain mercato d’hiver, il n’a en revanche trouvé aucun accord pour prolonger son bail dans la capitale espagnole. L’ancien joueur de Stuttgart, arrivé à Madrid en 2010 pour 14 millions d’euros, avait pourtant demandé à ses agents de négocier un nouveau contrat avec les dirigeants du Real. Mais ces discussions n’ont pas abouti. Principalement parce que le club champion d’Europe ne semble pas dési- S reux de le conserver. D’après El Larguero, le salaire demandé par Khedira est trop élevé aux yeux de la Maison Blanche, qui n’a pas non plus apprécié de le voir refuser une offre de prolongation de contrat par le passé. Surtout, Khedira n’est plus considéré comme indiscutable dans la capitale espagnole. Titulaire sous l’ère Mourinho, l’Allemand est désormais barré par Toni Kroos et Luka Modric dans l’entrejeu du Real. Le club madrilène voudrait que Khedira revoie ses prétentions salariales à la baisse dans ce contexte. A 27 ans, le milieu de la Mannschaft ne l’entend probablement pas de cette oreille. Surtout si le Bayern est en mesure de lui offrir ce qu’il demande. Le club bavarois avait pourtant indiqué qu’il n’était pas intéressé par Khedira l’été dernier. A la fin du mois de juillet, Marca avait déjà annoncé que le Bayern souhaitait s’attacher les services du milieu allemand au terme de son contrat avec le Real. "C’est une blague", avait alors répondu Karl-Heinz Rummenigge, le président du FCB. Régulièrement confrontés aux blessures de ses milieux, notamment Thiago Alcantara et Bastian Schweinsteiger, le Bayern aurait-il changé d’avis à ce sujet ? Réponse l’été prochain. ortmund pourra compter sur Marco Reus pour son déplacement à Paderborn, samedi. Touché à une cheville face à Mönchengladbach (1-0) le 9 novembre dernier, l’international allemand «ne ressent plus de douleur et rien ne l’empêche de jouer», a indiqué son entraîneur Jürgen Klopp. Affaibli par une gastro-entérite, Pierre-Emerick Aubameyang est, lui, incertain. D AS ROME Castan bientôt opéré d’une «malformation» au cerveau e défenseur de l’AS Rome Leandro Castan va devoir subir une opération au cerveau début décembre afin de "guérir définitivement" une "malformation vasculaire", mais le Brésilien pourra reprendre la compétition, a annoncé jeudi le club romain. Des examens médicaux ont révélé "une malformation vasculaire congénitale du cerveau appelée cavernome", ou encore angiome caverneux, et un "petit oedème" au sein de ce cavernome, selon le communiqué de la Roma. L’opération a pour objectif de "traiter définitivement le problème" du Brésilien et lui "permettre de reprendre la compétition", explique l’As Rome, qui n’a pas précisé la durée de l’absence du joueur de 28 ans. Castan avait éprouvé des vertiges après la victoire contre Empoli (1-0) le 13 septembre, lors de la 2e journée du Championnat d’Italie, et n’avait plus rejoué depuis. L MONDE Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 ÉTATS-UNIS BURKINA FASO ne amnistie de masse serait injuste. Des expulsions de masse seraient à la fois impossibles et contraires à notre caractère», a expliqué le président américain lors d’une brève allocution solennelle depuis la Maison Blanche, promettant un système «plus juste et plus équitable». Vent debout contre des décisions présidentielles qu’ils jugent anticonstitutionnelles, ses adversaires républicains ont immédiatement promis de les combattre, au Congrès ou en justice. «Ce n’est pas comme cela que notre démocratie fonctionne», a tonné John Boehner, président de la Chambre des représentants. «Le président a dit qu’il n’était ni un roi, ni un empereur, mais il se comporte comme s’il en était un». «Je n’ai qu’une réponse: votez une loi!», a lancé le président Obama à ses détracteurs, assurant que ses décisions reposaient sur de solides bases légales et qu’elles s’inscrivaient dans la lignée de celles prises par tous ses prédécesseurs, républicains comme démocrates, depuis un demisiècle. À partir du printemps prochain, tout clandestin vivant depuis plus de cinq ans aux États-Unis, et ayant un enfant américain ou titulaire d’un statut de résident permanent, pourra demander un permis de travail de trois ans. «Ce n’est ni une garantie de citoyenneté, ni un droit à rester ici de manière permanente», a cependant souligné Obama. L’exécutif américain a par ailleurs annoncé un assouplissement des conditions d’accès au programme Daca («Deferred Action for « U Ph : DR Cinq millions de sans-papiers régularisés Il avait promis de prendre l'initiative face à l’inaction du Congrès : Barack Obama a offert jeudi soir une régularisation provisoire à quelque cinq millions de clandestins, sur un total de 11 millions vivant aux États-Unis sous la menace d’une expulsion. Childhood Arrival»), lancé en 2012, qui offre des permis de séjour aux mineurs arrivés sur le territoire américain avant l’âge de 16 ans. Quelque 600 000 personnes en ont déjà bénéficié à ce jour. «Si vous remplissez les critères, vous pouvez sortir de l’ombre et vous mettre en accord avec la loi. Si vous êtes un criminel, vous serez expulsé. Si vous avez l’intention d’entrer illégalement aux États-Unis, vos chances d’être attrapé et renvoyé viennent juste d’augmenter», a résumé Obama. «UN PAS DANS LA BONNE DIRECTION» Depuis les régularisations massives de 1986, sous Ronald Reagan, toutes les tentatives de réforme du système d’immigration ont échoué. Début 2013, après la rédaction d’un projet de loi au Sénat par des ténors des deux partis, un compromis semblait possible. Mais la perspective d’un accord au Congrès s’est vite éloignée et les discussions sont dans l’impasse depuis. «Merci au président d’avoir, face à l’inaction, choisi l’action sur l’immigration», a réagi Hillary Clinton sur Twitter. «Et maintenant, travaillons à une réforme bipartisane», a ajouté l’ex-secrétaire d’État qui pourrait bientôt se lancer dans la course à la Maison Blanche pour succéder à Barack Obama en 2017. L’association DREAM Action Coalition a elle salué «un pas dans la bonne direction», tout en appelant à faire plus. «Quel sera l’avenir des millions d’immigrants sans papiers qui ne remplissent pas les critères?», a-t-elle demandé, regrettant que le président ne soit pas allé «aussi loin qu’il le pouvait légalement». Le sénateur démocrate Luis Gutiérrez a loué le «courage» du président sur ce dossier politiquement sensible, tout en jugeant que ces mesures ne sauraient se substituer au vote par le Congrès d’une réforme en profondeur. Le secrétaire général de l’Organisation des états américains (OEA), le Chilien José Miguel Insulza, a salué «le courage du président américain qui a décidé d’avancer vers un objectif juste qui ne mérite pas d’être repoussé davantage». La tempête politique que cette annonce a déclenchée augure mal des relations entre le Congrès et la Maison Blanche dans les mois à venir. La donne politique vient en effet de changer à Washington, après la large victoire des républicains lors des législatives de mi-mandat du 4 novembre. Pour le sénateur du Kentucky Mitch McConnell, qui deviendra en janvier l’homme fort du Sénat, la démarche de Obama revient purement et simplement à «rejeter la voix des électeurs». Désormais majoritaires à la Chambre des représentants comme au Sénat, les républicains ne peuvent bloquer un décret présidentiel, mais ils disposent de nombreuses armes pour rendre les deux dernières années d’Obama à la Maison Blanche difficiles. Certains élus, tel le sénateur texan Ted Cruz, farouche opposant de Obama et candidat possible à sa succession, plaident ainsi pour une trêve des confirmations d’ambassadeurs, juges et responsables de l’administration nommés par le président américain, freinant ainsi le travail de l’exécutif. Mais ce proche du Tea Party est loin de faire l’unanimité. Et à l’approche des primaires en vue de la présidentielle de 2016, le débat s’annonce animé au sein d’un parti qui aimerait séduire une partie de l’électorat hispanique, qui a voté à plus de 70% pour Barack Obama. «Nous sommes et serons toujours une nation d’immigrants», a conclu Obama, qui se rendra vendredi à Las Vegas (Nevada, ouest) pour expliquer sa démarche. Selon un sondage NBC/Wall Street Journal, 48% des Américains la désapprouvent, contre 38% qui y sont favorables. Une tempête de neige fait dix morts dans la région de Buffalo ix personnes ont été tuées dans la région de Buffalo (nord-est des États-Unis), selon un nouveau bilan officiel annoncé jeudi soir, victimes d’une violente tempête de neige qui paralyse une partie de la région depuis mardi. De nombreuses routes sont restées fermées à la circulation pour permettre aux autorités de dégager les centaines, voire les milliers de véhicules abandonnés sur les autoroutes et routes secondaires. «Restez chez vous», a encore insisté jeudi lors d’une conférence de presse le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo, demandant aux automobilistes de respecter l’interdiction de circuler pour per- D mettre les opérations de déneigement. Plus de 1,80 mètre de neige est tombé dans certains secteurs depuis mardi, autant que ce qu’il tombe habituellement en un an, en raison de cette tempête atypique et historique provoquée par la proximité du lac Erié. L’état d’urgence a été décrété dans certains comtés et la garde nationale mobilisée. Certains automobilistes sont restés deux jours bloqués dans leur véhicule. «Nous commençons enfin à bouger. Cinquante heures plus tard», a ainsi annoncé le groupe de musique new-yorkais Interpol sur son compte Twitter. Prisonnier de la neige, il a dû annuler deux concerts mardi et mercredi, à Toronto et Montréal. PAKISTAN Six morts dans une attaque de drone ix militants islamistes présumés ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi par une attaque de drone américain dans le nord-ouest du Pakistan, a-t-on appris auprès des services de sécurité. L’attaque s’est produite à Mada Khel, un village de la zone tri- S 15 bale du Nord-Waziristan, près de la frontière afghane. Deux missiles tirés par un drone ont explosé dans une maison où se trouvaient des militants pakistanais et étrangers. Citant des interceptions de communications entre taliban, un responsable de la sécurité a précisé six per- sonnes avaient été tuées et trois autres blessées dans l’explosion. D’après le Bureau du journalisme d’investigation (BIJ), qui compile les données sur la «guerre des drones», c’est la 21e attaque de ce type au Pakistan depuis le début de l’année. L’ex-président Compaoré a quitté la Côte d’Ivoire pour le Maroc laise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, a quitté jeudi la Côte d’Ivoire, où il était en exil depuis sa démission le 31 octobre, pour rejoindre le Maroc, a-t-on appris auprès de la présidence ivoirienne. Compaoré, sa femme et des membres de sa famille ont quitté dans l’aprèsmidi Yamoussoukro, où ils se trouvaient depuis trois semaines, a indiqué cette source. Le départ de l’ancien chef de l’État burkinabé n’est pas définitif, Blaise Compaoré étant «amené à revenir», a-t-elle toutefois assuré. La famille Compaoré a décollé de la capitale politique ivoirienne dans un avion affrété spécialement, a souligné cette source, sans préciser si l’avion appartenait à la Côte d’Ivoire, au Maroc ou s’il s’agissait d’un jet privé. De leur côté, les autorités marocaines n’ont, pour l’heure, fait aucun commentaire. Le roi du Maroc a en revanche adressé jeudi un «message de félicitations» au président intérimaire, Michel Kafando, au surlendemain de sa prestation de serment. «Votre désignation (...) répond à la volonté du peuple du Burkina Faso d’aller de l’avant sur la voie de la consolidation de la démocratie», a déclaré Mohammed VI, selon l’agence officielle MAP. Le souverain a par la même exprimé le «soutien constant du Maroc» et réaffirmé sa «ferme détermination à œuvrer, de concert avec Kafando, pour conférer une dynamique renouvelée aux relations de coopération fructueuse et de solidarité agissante», d’après la même source. Blaise Compaoré a été chassé le 31 octobre par la rue après 27 années de règne pour avoir voulu réviser la Constitution afin de se maintenir au pouvoir. Le jour de sa démission, il avait été exfiltré du Burkina Faso vers Yamoussoukro grâce à des moyens militaires français. Il est réputé avoir de bonnes realations avec les autorités marocaines. Sa présence en Côte d’Ivoire avait été considérée par Abidjan comme une «évidence» à son arrivée. Mais elle faisait polémique du fait de son action très controversée durant la décennie de crise politico-militaire ivoirienne (2002-2011). Pour les partisans de l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara, Blaise Compaoré est un «faiseur de paix» car il parraina les accords de paix de Ouagadougou de 2007. À l’inverse, il est détesté par les soutiens de Laurent Gbagbo, pour lesquels il est celui ayant armé et formé la rébellion qui tenta un coup d’État contre l’ancien président en 2002, provoquant une durable partition du pays. «Il y avait beaucoup de rumeurs liées à sa présence en Côte d’Ivoire», a souligné une source sécuritaire. «A ce niveau-là, son départ va faire du bien». La Côte d’Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011. Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara embrasa le pays, faisant plus de 3 000 morts. B 16 MONDE Vendredi 21- samedi 22 novembre 2014 ITALIE La guerre aux immigrés fait les beaux jours de l'extrême droite à Rome L’extrême droite manipule les habitants des banlieues romaines pour attiser les violences racistes. Grande gagnante de ce climat délétère : la Ligue du Nord. l porte un survêtement de l’équipe de foot du Brésil, arbore un gros pansement sur le front et marche avec difficulté en raison de plusieurs côtes cassées : c’est dans un bar discret et distant du centre d’accueil pour immigrés du quartier de Tor Sapienza, où il réside, que José Monga-Pota a accepté de témoigner. Car ce Congolais de 52 ans, arrivé à Rome il y a deux mois parce qu’il était menacé par le régime de son pays, a désormais peur pour sa vie. «Le 12 novembre vers 19 heures, je me rendais au supermarché quand un groupe d’une dizaine d’hommes m’a barré le chemin sur le trottoir, racontet-il. J’ai voulu les éviter, mais un autre groupe arrivant d’une autre direction m’a coincé. Ils se sont jetés sur moi en m’insultant en italien (langue qu’il ignore, NDLR). Pendant plusieurs minutes, ils m’ont roué de coups de poing et de coups de pied. J’ai cru mourir.» José Monga-Pota n’est pas la seule victime du racisme qui dévaste les banlieues romaines depuis une dizaine de jours. Un adolescent du Bangladesh a subi le même sort que lui et dans plusieurs quartiers de la capitale des comités anti-immigrés se sont formés. C’est une tentative de viol contre une habitante de Tor Sapienza, à la périphérie est de Rome, qui a mis le feu aux poudres. La victime, une femme de 28 ans qui n’a pas porté plainte et se promenait avec son pitbull, a décrit des agresseurs «de type européen, albanais ou roumains». I «LES DEALERS AU MOINS, ILS SONT ITALIENS» Mardi 11 novembre, la nouvelle se propage dans les barres de HLM de la rue Giorgio Morandi. Des hommes se rassemblent alors devant le centre «Un sourire» géré par une ONG et où résident 36 immigrés qui ont présenté une demande d’asile à l’Italie. Pour la plupart, il s’agit d’adolescents, libyens, érythréens ou égyptiens et ils ne correspondent pas à la description des agresseurs par la victime. Mais l’assaut est lancé contre le centre. Jets de pierres, cocktails Molotov : la bataille dure plusieurs heures. Treize des policiers arrivés sur place pour défendre le centre d’accueil sont blessés, pour la plupart par des jets d’objets lancés des fenêtres par les riverains solidaires des assaillants. Une semaine plus tard et alors que le quartier est quadrillé par les forces de l’ordre, quatre retraités tiennent une sorte de permanence devant le centre «Un sourire». «On n’en peut plus de tous ces immigrés, affirme Alberto. Il y a un camp de Roms à 500 mètres d’ici. Derrière nous, un prêtre loge 40 Roumains dans des caves. Cambriolages, agressions, viols, prostitution dans les couloirs des immeubles : le sol est couvert de préservatifs. Les jeunes du centre, à qui l’État donne 40 euros par jour, se baladent à poil, crachent et jettent n’importe quoi par les fenêtres. Les dealers au moins, ils sont italiens et ils nous foutent la paix.» «Les Roumains ne sont pas 40 mais 300», surenchérit un autre acteur de ce Muppet Show sinistre. Renseignements pris, ils sont 20. «UNE LOINTAINE COLONIE OUBLIÉE» «Avant, c’était un quartier coquet, se désole Franco, un autre habitant du quartier. Aujourd’hui, les immeubles tombent en morceaux et il y a de l’amiante partout. Les éclairages publics sont cassés, les transports en commun inexistants, les rues défoncées. Tous les commerces ont fermé. Les travestis et les prostituées font des passes dans les buissons. Nous sommes comme dans une lointaine colonie oubliée par l’État italien...» Une guerre des pauvres contre les pauvres qui n’a rien de spontané. «Les 36 adolescents ou jeunes adultes du centre «Un sourire» sont étrangers à la tentative de viol. Très encadrés, ils ne peuvent pas avoir commis tout ce dont on les accuse, explique Renata Sciatti, membre de l’ONG Sant’Egidio très présente dans les quartiers. Les assaillants les ont pris pour cible parce qu’ils sont le maillon le plus faible de l’immigration. Mais les premiers agresseurs n’étaient pas du quartier et ils sont arrivés casqués et masqués. Ils ont manipulé les habitants qui sont désespérés, lesquels, les ont suivis.» À QUI PROFITE LE CRIME ? Une version confirmée par l’enquête. Petits délinquants italiens qui dealent dans la zone, hooligans liés à l’extrême droite et membres du mouvement Casapound sont aujourd’hui soupçonnés d’avoir fomenté une révolte anti-immigrés destinée à s’étendre à toute la ville. Ainsi, le quartier de l’Infernetto s’est insurgé contre l’arrivée de 16 des adolescents du centre «Un sourire». La municipalité a été contrainte de faire marche arrière et les a reconduits, sous escorte policière, à Tor Sapienza. Et une dizaine de quartiers sont sur le pied de guerre pour lutter contre «l’invasion des immigrés». Si Casapound exploite là son traditionnel fonds de commerce raciste, le thème de l’insécurité liée à l’immigration fait également les beaux jours... de la Ligue du Nord. Le mouvement créé par Umberto Bossi a, en effet, abandonné son credo séparatiste pour se rallier au drapeau de Marine Le Pen, dont il est l’allié au parlement européen. Avec comme programme «non à l’Europe et lutte contre l’immigration», la ligue a doublé ses intentions de vote en 6 mois. Son nouveau leader, Matteo Salvini, recueille aujourd’hui 21 % d’opinion favorable. Il n’est devancé que par Matteo Renzi et la Ligue aspire, non sans fondement, à devenir le second parti politique italien. Rien n’indique concrètement qu’il est à l’origine des incidents de Tor Sapienza. Mais à la question est «à qui profite le crime ?». La réponse, unanime, est «à la Ligue du Nord». DISPARITION DE 43 ÉTUDIANTS Les Mexicains crient leur colère es dizaines de milliers de personnes ont défilé pacifiquement jeudi pour réclamer justice au gouvernement avant que des heurts n’éclatent dans la soirée. Des heurts se sont produits jeudi soir entre des groupes de manifestants et la police antiémeute face au palais national, au centre de Mexico, à l’issue d’une journée de protestation massive contre le gouvernement après la disparition et le probable massacre de 43 étudiants. Postés devant le siège protocolaire du gouvernement, les policiers ont dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes et de jets d’eau des manifestants qui leur jetaient des pierres et des pétards, puis des cocktails Molotov. Protégés par des boucliers, les policiers ont avancé vers la foule pour la disperser et l’obliger à sortir de la place centrale. Vêtues de noir, des dizaines de milliers de personnes avaient défilé pacifiquement auparavant pour réclamer justice pour les 43 étudiants disparus fin septembre dans le sud du Mexique et la démission du président Enrique Peña Nieto. «On les a emmenés vivants, vivants nous les voulons», ont scandé les manifestants. Selon trois détenus, les jeunes ont été enlevés, puis tués, leurs cadavres brûlés avant que leurs restes concassés ne soient jetés dans une D rivière. Mais jusqu’à présent, les autorités n’ont aucune trace identifiable des étudiants. «LE MEXIQUE S’EST RÉVEILLÉ» (MANIFESTANTS) Trois cortèges étaient partis de trois points du centre de la ville où ont été accueillies des caravanes de parents des disparus qui avaient parcouru le Mexique pour réclamer le retour de leurs enfants. Au passage des parents des jeunes disparus et de leurs compagnons de l’école normale d’Ayotzinapa, dans l’État du Guerrero, la foule scandait «Vous n’êtes pas seuls». Mais la manifestation était surtout combative : «Dehors Peña !» fut l’un des mots d’ordre les plus repris. «Il n’y a plus de peur, le Mexique s’est réveillé», criait encore la foule. En ce jour anniversaire du déclenche- ment de la révolution mexicaine de 1910, les autorités avaient renoncé aux traditionnels défilés militaires pour laisser les rues à la protestation et à la douleur. Mais déjà dans la matinée, des violences avaient marqué le début de cette journée de protestation près de l’aéroport international de Mexico, sans qu’aient été signalés de blessés sérieux. Les autorités ont célébré l’anniversaire par une traditionnelle mais discrète cérémonie de remise de médailles au camp militaire du Champ-de-Mars, à l’ouest de la capitale. «PARTIE ÉMERGÉE DE L’ICEBERG» En pleine tourmente politique en raison de l’affaire des disparus et du scandale de la luxueuse maison de son épouse, le président Peña Nieto a averti, lors de cette cérémonie, qu’il entendait agir avec fermeté contre la violence. «Certes, le Mexique est meurtri. Mais le seul chemin pour soulager cette douleur est celui de la paix et de la justice», a dit le président. Le ministre de la Défense, le général Salvador Cienfuegos, a, de son côté, averti : la violence mène à «l’ingouvernabilité», «l’instabilité» et ne peut que générer des «rancœurs inconciliables». Des manifestations de solidarité regroupant des milliers de personnes et montrant que la mobilisation ne faiblit pas se sont déroulées dans plusieurs autres villes du Mexique, notamment dans l’État du Guerrero, à Puebla et Morelos (centre), à Chihuahua (nord), et Oaxaca (sud). Des rassemblements se sont aussi tenus dans plusieurs villes des États-Unis et en Amérique latine, notamment en Bolivie et au Salvador. L’affaire des disparus a déclenché la plus grave crise depuis des décennies au Mexique, selon les spécialistes. Elle a jeté une lumière crue sur un cas de collusion ouverte entre une autorité municipale, sa police et un groupe criminel. «Il y a beaucoup d’indignation. Ce que nous vivons, ce n’est que la partie visible de l’iceberg, qui nous démontre qu’en dessous les choses sont pourries», selon l’analyste Erubiel Tirado, de l’Université ibéro-américaine de Mexico. MONDE Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 UKRAINE Un an après, les contestataires du Maïdan ne regrettent rien Un an, une révolution, une occupation étrangère et un sanglant conflit plus tard, les contestataires du Maïdan, l’élan populaire qui a métamorphosé l’Ukraine et secoué la planète, n’en démordent pas: s’il fallait le refaire, ils le referaient. uand un ami lui propose d’aller le 21 novembre à un rassemblement sur le Maïdan, la place de l’Indépendance dans le centre de Kiev, Igor Romanenko est loin de se douter qu’il va assister à la naissance d’un mouvement historique. Ce soir-là, le réalisateur de films est frustré d’avoir entendu le régime de Viktor Ianoukovitch renoncer à un accord d’association avec l’UE au profit d’un rapprochement avec la Russie. Comme les centaines d’autres, qui se réunissent spontanément malgré le crachin nocturne, cet homme aujourd’hui âgé de 48 ans a en tête la "Révolution orange», le tournant pro-occidental enclenché une décennie plus tôt, et espère que le pouvoir fera volte-face. Ce qui suivra, dépassera son imagination. «Si quelqu’un m’avait dit que quatre mois plus tard Ianoukovitch aurait quitté le pays, je ne l’aurais pas cru», confie aujourd’hui Igor Romanenko à l’AFP. En un an, l’Ukraine va en effet connaître une sidérante réaction en chaîne. À la révolution succèdera l’annexion de la Crimée par la Russie, puis un conflit qui a fait plus de 4.100 morts dans l’est du pays, tombé sous le contrôle de séparatistes prorusses. Le mouvement du Maïdan enfle rapidement. Les efforts de la police pour le disperser à coup de matraques et de gaz lacrymogène produisent le contraire de l’effet recherché: la foule grossit encore et les militants commencent à planter leurs tentes. Leur aspiration au changement semble comblée quand, en février, le président Ianoukovitch prend la fuite vers la Russie, après une tuerie qui fait plus de 100 morts, mais qui n’entame pas la détermination des contestataires. Fin février, Phs : DR des premiers soldats russes occupent la Crimée que la Russie annexe trois semaines plus tard après un référendum controversé. En avril, Kiev lance une «opération antiterroriste» contre les rebelles de l’Est appuyés par le Kremlin. Le conflit ensanglante le pays et plonge la Russie et l’Occident dans leur crise la plus grave depuis la fin de la Guerre froide. «Bien sûr que j’y retournerais», affirme cependant Igor Romanenko. «De même qu’il est faux de dire que l’assassinat de François Ferdinand a provoqué la Première guerre mondiale, dire que le Maïdan est la raison de la guerre (dans l’Est) n’est pas correct. C’était juste un prétexte que la Russie a utilisé pour passer à l’offensive». «L’HISTOIRE CONTINUE» Sur la place de l’Indépendance, les tentes ont disparu, remplacée par les photos des victimes de la contestation et des pancartes appelant à soutenir l’armée qui se bat contre les séparatistes prorusses dans l’Est. Survolant la place du regard, Liza Tatarinova, une autre contestataire de la première heure, secoue la tête en pensant à tout ce qui s’y est produit. «D’un côté, j’ai l’impression que toute une vie s’est écoulée. De l’autre, la vie est aujourd’hui si intense qu’il est difficile de se dire qu’un an a passé déjà», explique la productrice de télévision. «Tous ces événements, toute cette peine et toute cette joie... on dirait que tout cela a existé le temps d’un clin d’œil». Pour cette jeune femme de 34 ans, l’ancien système était pourri et, bien que la situation économique se soit considérablement détériorée, le mouvement du Maïdan a changé l’Ukraine dans le bon sens. «On comprend que l’économie va mal et qu’on vit moins bien qu’avant, mais si on parle du pays dans son ensemble, en tant qu’État (...), ce n’est pas une amélioration dont on parle, mais d’une refondation», estime-t-elle. Le nouveau président ukrainien Petro Porochenko a fait du 21 novembre la journée de la «Dignité» et toute une série de cérémonies commémoratives sont prévues vendredi. Mais, même si l’accord avec l’UE a finalement été signé, les militants jugent que la refonte du système et la lutte contre la corruption ont été bloquées par la guerre. Le 21 novembre n’est pas «un jour de fête pour moi», disait récemment Moustafa Naïem, un journaliste d’opposition qui avait été l’un des instigateurs du mouvement et qui est devenu député depuis. «Le Maïdan n’est pas encore fini. L’histoire continue». SYRIE Assad veut une «coopération internationale» contre l’EI e président syrien Bachar al-Assad a affirmé jeudi qu’une «coopération internationale véritable et sincère» était nécessaire pour vaincre le «terrorisme» d’organisations comme le groupe Etat islamique (EI), visé depuis plus de deux mois par une coalition dirigée par Washington. «La région traverse une période décisive», a dit M. Assad lors d’une rencontre avec des représentants du parti Baas qui domine la Syrie depuis un demi-siècle. «Le soutien de pays amis du peuple syrien, la prise de conscience par d’autres parties internationales du danger du terrorisme pour la stabilité régionale et mondiale et une coopération internationale véritable et sincère face à ce dangereux fléau seront déterminants» durant cette COLOMBIE Opération pour libérer des prisonniers des Farc e président colombien Juan Manuel Santos a annoncé jeudi soir qu’une opération pour libérer cinq prisonniers de la guérilla des Farc avait débuté, ce qui devrait ouvrir la voie à la reprise des pourparlers de paix suspendus à l’initiative de Bogota. «Le processus est en cours», a déclaré M. Santos, faisant allusion aux opérations devant permettre la libération du général Ruben Alzate, d’une conseillère de l’armée et de trois autres soldats, récemment enlevés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). La porte-parole du Comité international de la Croix Rouge (CICR), Patricia Rey, avait auparavant indiqué que son organisation, régulièrement sollicitée, lors de libération d’otages par les Farc, avait reçu «le feu vert» pour commencer «les opérations humanitaires devant permettre la libération de ces cinq personnes». Devant des journalistes, Mme Rey avait dit espérer que tous soient libérés «le plus tôt possible», sans toutefois préciser de date, en raison de «la complexité» des opérations de coordination. Le compte à rebours avait débuté mercredi soir, quand des diplomates cubain et norvégien, garants des négociations entre le gouvernement et les rebelles, avaient annoncé que «les parties (s’étaient) accordées sur les conditions nécessaires à la libération» des cinq prisonniers «dans les plus brefs délais». Le gouvernement colombien avait appelé mercredi de ses voeux un dénouement rapide, et assuré «qu’une fois que tous (les prisonniers) seront libérés, la délégation du gouvernement reviendra à La Havane» où pourront reprendre les pourparlers, entamés en novembre 2012, mais suspendus depuis dimanche, suite à l’enlèvement du général. «Dès que les prisonniers qui sont aux mains des Farc seront libres, je donnerai les instructions pour que les négociateurs retournent à La Havane et continuent, j’espère à un bon rythme, les négociations pour pouvoir achever ce processus dans les plus brefs délais», a confirmé jeudi soir le président Santos. Jeudi, le numéro trois des Farc, Pablo Catatumbo, a déclaré sur la radio RCN que l’annonce de ces libérations constituait «un geste de paix et de réconciliation» de la guérilla et démontrait son «engagement» dans les discussions. Parmi les cinq prisonniers se trouvent deux soldats capturés par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) il y a une dizaine de jours, dans la province d’Arauca (Est). Le général Alzate, 55 ans, plus haut gradé, jamais enlevé par la guérilla en plus de 50 ans de conflit, est à la tête de la Force d’action conjointe Titan, constituée de 2.500 militaires, une des neuf unités de ce type créées dans le pays pour combattre la rébellion, le trafic de drogues et l’activité minière illégale. Sa capture, alors qu’il visitait en civil Las Mercedes, un hameau isolé dans l’ouest de la Colombie, sur les rives du fleuve Atrato à environ 30 minutes de navigation de la capital du Choco, Quibdo, fait l’objet d’une polémique et s’est déroulée dans des circonstances encore floues. Selon le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon, le soldat à la barre de l’embarcation sur laquelle voyageait l’officier avec une conseillère de l’armée et un autre militaire a vu des guérilleros armés surgir des maisons avoisinantes pour le capturer. L Q L période, a ajouté le président syrien selon des déclarations reprises par l?agence officielle Sana. Dans le jargon du régime, les pays «amis» sont une référence à ses alliés, notamment la Russie, la Chine et l’Iran. Le pouvoir désigne par «terroristes» les rebelles qui luttent depuis près de quatre ans pour le renverser ainsi que les groupes jihadistes influents comme l’EI. «Les groupes terroristes, l’EI à leur tête, ne sont pas venus du néant mais des politiques erronées et agressives de ceux qui ont lancé la guerre contre la Syrie», a souligné M. Assad. Il faisait référence aux pays soutenant l’opposition en exil et la rébellion, notamment les Etats-Unis, la France, l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar. Ayant appelé à plusieurs reprises au départ d’Assad au début de la révolte en 2011, Washington privilégie désormais le combat contre l’EI, qui sème la terreur dans les territoires qu’il contrôle en Irak et en Syrie. Les propos de M. Assad interviennent six jours avant la visite d’une délégation syrienne de haut niveau à Moscou, où elle discutera avec le président Vladimir Poutine de la relance des pourparlers de paix entre régime et opposition. Selon le journal syrien proche du régime Al-Watan, la Russie veut tenter d’organiser un «dialogue syro-syrien» à Moscou. 17 18 CULTURE Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 6E FCIDC L’Algérie, la Belgique Wallonie Bruxelles, la France et la Croatie ont animé jeudi soir à Alger des prestations de danse de qualité en hommage au corps, porteur d’un message vivant , dans le cadre du 6e Festival culturel international de danse contemporaine (FCIDC) qui se poursuit jusqu’au 22 novembre sous le thème du partage. a Compagnie "Nacera Belaza", première à se produire, a présenté "La traversée", une chorégraphie montée sur une musique séquentielle récurrente, exécutée en un seul tableau et qui entre dans le cadre des recherches que mène Nacera Belaza sur la présence du corps dans l’espace et sa relation à l’autre. Trois balle-rines présentes sur la scène du Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), se sont déplacées de manière linéaire et continue pendant près d’une vingtaine de minutes, dans des mouvements circulaires d’endurance, illustrant sans doute, le défilement du temps dans la souplesse du mouvement. "Chess 2 Chess", présentée par la Compagnie "Osmosis Dance"de Belgique Wallonie Bruxelles, a proposé une partie de jeu d’échec, animée par deux danseurs et une ballerine sur un fond musical à plusieurs tableaux. La musique, seul élément indiquant le changement, a contenu plusieurs styles, allant d’un thème saccadé et le chant d’un texte écrit en onomato- L Ph : DR Des prestations de qualité en hommage au corps, porteur de messages vivants pées, à une ambiance rock où le mouvement s’est davantage libéré. La puissance et la finesse dans l’exécution des mouvements a donné de la profondeur au spectacle. Le Ballet Preljocaj, venu de France a présenté en hors compétition, des extraits de "Blanche Neige" et "Le duo de la mort", dans une gestuelle de ballet classique, rendue avec tendresse par une ballerine et un danseur dont les traits du visage étaient expressifs. La Coopérative Es-Salem de Sidi Bel Abbès fut quant à elle, l’attraction de la soirée avec "Parcours d’un danseur", une chorégraphie très physique, rendue, près d’un quart d’heure durant, par sept danseurs qui ont brillé de talent et de maîtrise dans une prestation technique de haute facture. Les artistes algériens , torse nu, se sont surpassés, alliant les acrobaties spectaculaires à la finesse du geste sur fond d’un enregistrement sonore du grand poète palestinien Mahmoud Darwich donnant lecture à un extrait d’une de ses célèbres poésies "Il est sur cette terre ceux qui méritent la vie". La Croatie, en dernier, avec la Compagnie "Masa Dance" a présenté "You", une danse pour deux, interprétée par la ballerine Aleksandra Misic et le danseur, Oghjen Vucinic, qui ont fêté leurs trente années de carrière ensemble, sur fond d’une musique de romance et d’une belle poésie d’Enes Kicevic intitulée, "Le soleil, le vent et vous". Les danseurs, élégants, ont passé en revue leur parcours commun marqué par une relation fusionnelle qui a donné lieu à une grande complicité dans le travail. Devant le public nombreux de la salle Mustapha Kateb du TNA, Aleksandra Misic et Oghjen Vucinic ont fait de leur spectacle une belle opportunité de relance à leur amour, laissant leurs corps s’exprimer dans la grâce du mouvement et la beauté du geste. Vingt-huit pays participent au 6e Festival culturel international de dance contemporaine (FCIDC) , ouvert le 15 novembre dernier et dont la compétition s’achève vendredi après les prestations du Mexique, du Liban, de la Turquie et de l’Algérie. CLÔTURE DU PANORAMA DU FILM RÉVOLUTIONNAIRE DE MOSTAGANEM FESTIVAL CULTUREL ARABO-INDIEN Bollywood «débarque» à Tizi Ouzou ollywood, la plus importante production cinématographique au monde, débarque demain vendredi à Tizi Ouzou, dans le cadre de la 2ème édition du festival culturel arabo-indien, a-ton appris jeudi auprès de la direction locale de la culture. Au menu de ce festival, une série de grands classiques du cinéma indien, connue pour ses séquences rythmées de danse et de chants, dont "Chalte chalte", programmée pour la soirée de demain, vendredi, "Taal" et "Taare zameen", qui seront projetés respectivement, dimanche et lundi, à 18h, à la salle des spectacles de la maison de la culture Mouloud Mammeri. Le film "Three idiots", une comédie plusieurs fois primée, sera projeté mardi prochain. Et pour "épicer" ce programme et apporter la touche algérienne, quoi de mieux que l’incontournable "l’Inspecteur Tahar", un des meilleurs produits du cinéma national qui a su traverser les générations sans prendre la moindre ride. Le film égyptien "Mossawir qatil", une belle production d’Amrou Salama, riche en suspense, est aussi au programme de ce festival, pour mercredi prochain à 15h. Les enfants auront également leur part du spectacle puisqu’un film indien d’animation sera projeté vendredi et mardi prochains. Et pour couronner le tout, un spectacle hollywoodien (danse et chant) qui sera interprété par la troupe "Sufi Kathak", sera présenté au public lundi après-midi. Le festival culturel arabo-indien, organisé sous le haut patronage du président de la République et sous l’égide du ministère de la culture, se tient du 20 au 27 novembre dans les wilayas d’Alger, Tipaza, Boumerdès, Tizi Ouzou, Ain Defla, Médéa, Tlemcen et Annaba. (A B FESTIVAL DE LA CHANSON TARGUIE Vibrant hommage au réalisateur Abderrazak Hellal Une cinquantaine n vibrant hommage a été rendu au défunt réalisateur, Abderrazak Hellal, jeudi soir à Mostaganem, en clôture de la 3ème édition du Panorama du film révolutionnaire. Lors de cette cérémonie, à laquelle ont assisté la famille du défunt, une vidéo de Said Mehdaoui retraçant le parcours culturel de Abderrazak Hellal, mort en juin dernier suite à une crise cardiaque, à l’âge de 61 ans, a été projetée. Abderrazak Hellal a réalisé plusieurs œuvres dont "El misbah essihri" (La lampe magique) mettant la lumière sur les crimes commis par le colonisateur français en Algérie. Son dernier film "Meriem" a été réalisé en 2014, avant d’entamer son dernier documentaire "Hamdani Adda" qu’il a achevé une semaine avant sa mort. Il a également publié des ouvrages liés au 7ème art, notamment "1830", "une image de la révolution" et "histoire du cinéma" et a participé à plusieurs manifestations cinématographiques. La cérémonie de clôture de ce Panorama a été marquée par l'observation d'une minute de silence à la mémoire du U comédien algérien Hamid Lourari, connu sous son nom d'artiste Kaci Tizi Ouzou, décédé mercredi en début de soirée à Alger, à l'âge de 83 ans, après une longue carrière à la radio et à la télévision ainsi que dans le théâtre. Une soirée a été également animée à cette occasion par la troupe Raina Rai. Cette manifestation cinématographique, organisée sous le slo- gan "cinéma algérien, identité et reconnaissance", dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la révolution de novembre 1954, a enregistré la présence d'un nombre de comédiens dont Amel Himeur, Réda Laghouati et les cinéastes Ghaouti Bendedouche, Tazrout Abdelkrim, Mohamed Ketita. Neuf films et documentaires ont été pré- sentés lors de ce panorama qui a duré six jours, à l’initiative de la direction et la maison de la culture de Mostaganem. Des débats ont été organisés en présence de réalisateurs et comédiens. Les professeurs Amar Belkhodja et Tazrout Abdelkader ont animé deux conférences sur le cinéma algérien et son rôle durant la révolution algérienne. JOURNÉES DE MUSIQUE SOLO DE MILA er Le 1 prix pour Hassan-Belkacem Benalioua e 1er prix des journées nationales de musique instrumentale en solo a été décerné, à Mila, au jeune Hassan-Belkacem Benalioua, un virtuose du Qanûn venu de Mostaganem. Le second prix de la 1ère édition de cette manifestation, organisée depuis dimanche à la maison de la culture Moubarek El Mili, a été accordé par le jury au pianiste Mehdi Benabdallah, de Batna, tandis que le guitariste Yakoub Chaïb, de Constantine, est monté sur la troisième marche du po-dium. Grâce à cette performance, le trio de jeunes virtuoses participera, sans passer par la phase des éli-minatoires, à la prochaine édition du festival national de la musique classique qui aura lieu en décembre prochain à Sétif, indiquent les responsables de la maison de la culture de Mila, structure organisatrice du festival. Selon les membres du jury, les 33 musiciens venus de 14 wilayas du pays ont montré L un "niveau acceptable" même si certains aspects techniques liés au volet spectacle n’ont pas toujours été respectés. Les membres du jury ont fait part de leur souhait de voir le ministère de la Culture "élever cette manifestation au rang de festival national afin de promouvoir ce genre artistique". Ils ont également recommandé "l’association des instituts de formation musicale du pays à ce festival" et "la classification des participants en deux catégories : les amateurs et les professionnels". Le wali de Mila, Abderrahmane Kedid, a indiqué, à cette occasion, qu’une école de musique et un institut des beaux-arts sont "projetés dans la wilaya". Le chantre local du Malouf, Mounir Bentayar, avait été honoré, dimanche dernier lors de la cérémonie d’ouverture de ces journées nationales pour sa "contribution agissante" à la préservation de la musique andalouse dans la wilaya de Mila. d’artistes attendus à Illizi u moins 48 artistes sont attendus pour prendre part à la septième édition du festival des musique et chanson targuies, qui débutera dimanche prochain à Illizi, a-t-on appris jeudi auprès du commissaire du festival. Organisée au chef-lieu de wilaya, l’initiative sera animée par des artistes issus des wilayas de Tamanrasset, Adrar et Illizi, en outre, des troupes musicales locales, a précisé Hocine Nachito. Au programme du festival, sont aussi prévues des soirées artistiques au niveau des communes de Djanet et Bordj El-Haouès, ainsi qu’une journée d’étude sur la poésie "Melhoun", qui sera animée par des spécialistes des universités de Tlemcen, Djelfa, Béjaïa, Tamanrasset et Illizi, et des expositions d’artisanat traditionnel. Cette initiative culturelle est une opportunité de rencontre et d’échange d’expérience entre les artistes de la chanson targuie, notamment les jeunes, à l’instar de la chanteuse Dellali Badjou membre de la troupe "Nahar El-Tindi" d’In-Aménas (Illizi), selon la même source. Le festival de la chanson targuie, qui se poursuivra jusqu’au 28 du moins courant à Illizi, vise à promouvoir ce genre musical. A CULTURE Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 CINÉMA Arnold Schwarzenegger incarne sans conteste la "success story" hollywoodienne : arrivé de son village autrichien natal avec un accent à couper au couteau et un nom imprononçable, il est devenu l'une des plus grandes stars mondiale du cinéma. e titan musculeux de "Terminator" est loin d'être le seul immigrant parti de rien et parvenu au firmament d'Hollywood. Avant lui, la hongroise Zsa Zsa Gabor, la belgo-néerlandoautrichienne Audrey Hepburn, l'italienne Sophia Loren et le britannique Cary Grant se sont eux aussi hissés tout en haut de l'affiche, pour ne citer que quelques étoiles de l'âge d'or du cinéma américain. Aujourd'hui encore, beaucoup de stars hollywoodiennes sont nées loin de la Cité des Anges. Il y a les Australiens (Nicole Kidman, Mel Gibson, Hugh Jackman...), la star de Hong Kong L Phs : DR Hollywood et les immigrants, une longue histoire d'amour Jackie Chan, la Sud-Africaine Charlize Theron, le Canadien Jim Carrey, l'Ukrainienne Mila Kunis, l'Espagnole Penelope Cruz... Sans oublier les "Frenchies" Omar Sy, Mélanie Laurent, Gérard "Depardiewww" et les oscarisés Marion Cotillard, Juliette Binoche et Jean Dujardin. Mais Hollywood ne se contente pas d'accueillir à bras ouverts les immigrants, il les célèbre. De "L'émigrant" de Charlie Chaplin (1917) à "Green Card" (1990) en passant par "La porte d'or" (2007) et "The Immigrant", avec Marion Cotillard (2013), les fresques sur les heurs et malheurs des immigrants aux Etats-Unis sont légion dans l'histoire du cinéma américain. "Outre les immigrés juifs" ayant fui les persécutions en Europe, l'in- dustrie hollywoodienne "a bénéficié de toutes les vagues d'immigration", remarque Tom Nunan, un producteur qui enseigne à la UCLA School of Theatre, Film and Television, interrogé par l'AFP. HUMOUR IRLANDAIS, OPÉRA ITALIEN "L'humour noir irlandais, l'opéra italien, les danses traditionnelles d'Amérique du Sud et d'Espagne... Tout cela a d'abord influencé Broadway, puis nos films", a-t-il ajouté. Les premiers magnats d'Hollywood étaient tous des immigrés juifs d'Europe centrale ou orientale. Le studio Universal a été fondé par l'Allemand Carl Laemmle. Les Hongrois Adolph Zukor et William Fox ont créé Paramount et Fox, et le Russe Louis B. Mayer la Hunger Games 3 censuré à Bangkok e signe utilisé par les rebelles de la saga est devenu un symbole de protestation en Thaïlande. Une chaîne de cinémas a décidé d'arrêter la diffusion de La Révolte - Partie 1, pour freiner les manifestants. Cela fait quelques mois déjà que des manifestants thaïlandais ont récupéré le signe de rébellion de Hunger Games. Comme le masque de V Pour Vendetta est devenu le symbole d'Anonymous, les trois doigts levés sont le signe de ralliement des opposants à la junte militaire qui a pris le pouvoir là-bas en mai dernier. Dès le mois de juin, il a été interdit par les autorités, ce qui n'empêche pas certains habitants de l'utiliser. Des Thaïlandais espéraient ainsi profiter de la sortie du troisième opus de Hunger Games pour se réunir dans un multiplexe Apex de Bangkok et manifester contre le nouveau gouvernement, révèle l'AFP. Des étudiants ont ainsi acheté une centaine de tickets pour le film qu'ils ont fait gagner sur les réseaux sociaux. Pour tenter leur chance, les internautes devaient répondre à cette question : "Dans quelle mesure le Capitole ressemble-t-il à Bangkok ?". Un appel à la rébellion, puisque dans Hunger Games le Capi- L tole est le District dictatorial d'où le président Snow contrôle ce qui reste des Etats-Unis. Cette démarche a immédiatement été tuée dans l'oeuf par les autorités. La police a même demandé à la chaîne de cinéma d'arrêter de diffuser Hunger Games3 jusqu'à nouvel ordre. "Nous avons été prévenus de cette déprogrammation par un employé, révèle Ratthapol Supasopon, l'un des organisateurs de la manifestation membre de la League of Liberal Thammasat for Democracy. Il nous a expliqué qu'ils étaient bien embêtés par toute cette affaire, qu'ils ne voulaient pas être impliqués dans un affrontement politique et que quand la police avait fait pression pour qu'il retirent La Révolte - partie 1 de leurs salles, ils avaient accepté. Du coup, on ne pouvait plus nous réunir." Pour l'instant, aucun autre cinéma n'a déprogrammé Hunger Games 3 en Thaïlande, mais la sortie de cette suite ravive les tensions. Cinq étudiants ont fait la une des journaux locaux en début de semaine après avoir été arrêtés lors d'un discours du Premier ministre Prayuth Chan-ocha où ils ont fait ce fameux signe. À Bangkok, les thèmes évoqués dans La Révolte sont bien réels... Metro-Goldwyn Mayer, tandis que les frères Warner arrivaient de Pologne. "Des immigrés eux-mêmes, ils avaient une sensibilité particulière aux rêves et aspirations d'autres immigrants et familles ouvrières... Des groupes qui formaient une large partie du public" à l'époque, écrit Neal Gubler dans "An Empire of Their Own", livre de référence sur le sujet. Les scénaristes, réalisateurs et acteurs fuyant le régime nazi ont suivi, à l'instar de Fritz Lang, Billy Wilder et Marlene Dietrich. Aujourd'hui, sous l'influence de la mondialisation, Hollywood se nourrit plus que jamais de talents venus des quatre coins de la planète. L'oscar du meilleur réalisateur est revenu cette année au Mexicain Alfonso Cuaron ("Gravity"), le quatrième cinéaste non américain d'affilée à remporter ce prix après le Taïwanais Ang Lee ("Life of Pi"), le Français Michel Hazanavicius ("The Artist") et le Britannique Tom Hooper ("Le discours d'un roi"). "C'est une tendance" due en partie au fait que "les films à gros budget sont conçus ici. Si vous voulez parvenir à un certain niveau, c'est donc ici qu'il faut être", remarque Robert Thompson, professeur de culture pop à l'Université de Syracuse. D'où les très nombreux acteurs britanniques et irlandais qui quittent la vieille Europe pour partir à la conquête d'Hollywood: Daniel DayLewis, Anthony Hopkins, Benedict Cumberbatch, Christian Bale, Michael Cain, Ewan McGregor, Liam Neeson, Colin Farrell... Parmi les dernières coqueluches du cinéma américain, on compte Lupita Nyong'o, née au Mexique, qui a grandi au Kenya avant d'arriver aux Etats-Unis, où elle a remporté cette année l'oscar du meilleur second rôle pour "Twelve years a slave". Et Christoph Waltz, l'Autrichien devenu l'un des comédiens fétiches de Quentin Tarantino. Son compatriote "Schwarzie" ne s'est pas contenté de devenir une star. Il est devenu gouverneur de Californie et a épousé une Kennedy. Un conte de fée comme on n'en voit qu'à Hollywood. 19 Un nouvel Alien dans Prometheus 2 as de Xénomorphe au programme, car Ridley Scott en a marre de ce "dragon ultime". Il préfère miser sur une nouvelle créature. Il y a quelques mois, le réalisateur d'Alien et de Prometheus expliquait que dans la suite, on ne verrait plus de Xénomorphe : "On en a fini avec la bête. Elle est cuite. J'ai eu beaucoup de chance de rencontrer Giger il y a des années et de travailler avec lui. Mais c'est très difficile de répéter son succès. C'est moi qui ai insisté pour que l'Alien apparaisse dans Prometheus. Les scénaristes ne voulaient pas, alors que moi je trouvais cela fantastique. Sauf qu'après quatre opus ça commençait à faire beaucoup. Ça a fait râler beaucoup de gens et il fallait qu'on trouve quelque chose de plus intéressant pour la suite. Je crois qu'on est prêt à passer au niveau supérieur. Et je suis persuadé que les Ingénieurs étaient un bon point de départ". Des propos qui pouvaient supposer qu'on ne verrait plus d'Alien du tout dans Prometheus 2. Seulement des Ingénieurs ? Le réalisateur a précisé sa pensée auprès du journal The Australian : "Avec cette suite, je veux introduire une nouvelle forme de créature. Pas de Xénomorphe." Il désigne ensuite ce personnage culte créé par HRR Giger comme "le dragon ultime, un véritable fils de p***. Il a l'air tellement réel qu'il figure sans doute au panthéon des monstres les plus effrayants de l'histoire du cinéma. Mais je ne veux plus de p*** de dragons. Ni de Dieux. Si je vois un seul autre dragon dans Prometheus, je me tire une balle. Il faut arrêter avec ça." Ridley Scott semble plutôt remonté sur la question. Il explique vouloir apporter un peu de nouveauté dans l'univers qu'il a fondé à la fin des années 70, car selon lui le bébé Alien de la fin de Prometheus était "méchamment trop proche" du Xénomorphe du film original. "Sa suite apportera un peu de fraîcheur", concède le réalisateur, qui n'en dira pas plus. Il tourne actuellement un autre film de science-fiction, The Martian, en compagnie de Matt Damon et Jessica Chastain, Kristen Wiig et Kate Mara. P STAR WARS VII Un trailer bientôt dévoilé... ne première bandeannonce avec le réalisateur J.J. Abrams et R2D2 a été postée sur Internet. La description d'un premier teaser du septième volet de la saga a également fuité, mais son contenu est à prendre avec des pincettes. J.J. Abrams sait faire monter la pression. Une première vidéo officielle d'une vingtaine de secondes de Star Wars VII vient d'être mise en U ligne. On retrouve dans cette vidéo, le réalisateur J.J. Abrams et le robot de la série R2D2 dans une pastille humoristique. Après que le robot a récité son texte, le cinéaste vient le voir pour lui demander de reprendre sa réplique. Mais, il reçoit un jouet en forme de petit requin sur la figure. Furax, il décide de quitter le plateau de tournage. Une vidéo rigolote avant de voir le premier teaser officiel. De nouvelles informations ont également circulé, concernant un nouveau trailer à venir. Le site Makingstarwars a dévoilé une description de ce qu'on pourrait trouver dans cette nouvelle bande-annonce. Cependant, rien n'a encore été confirmé par des sources officielles. La première image serait celle d'un paysage de dunes, où surgit John Boyega, vêtu du costume de Stormtrooper, les soldats de l'Empire galactique. L'autre personnage présent serait celui interprété par Daisy Ridley. Il pourrait s'agir de la fille de Han Solo et la princesse Leia. La comédienne apparaîtrait, avec un casque, proche de celui de princesse Leia, dans cette bande-annonce. Le nouveau Sith ferait son apparition avec un sabre laser rouge inédit. La dernière scène se terminerait sur l'arrivée du Faucon Millénium, le vaisseau de Han Solo. La voix de Daisy Ridley prononcerait: «Wake up» («réveille-toi!» en français) avant l'apparition du titre The Force Awakens («La Force se réveille» en français). Cette première bande-annonce pourrait débarquer à la fin de l'année. La date du 10 décembre aurait même été fixée, soit un an exactement avant la sortie du film. 20 Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 PUBLICITÉ JEUX Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°526 21 Mots fléchés n°526 HORIZONTALEMENT 1 - Répandre - 2 - Aire sablée - Pèse dans la balance - 3 - Lu avec passion - Fils de Noé - 4 - Trouble - Signe musical - 5 - Bout de bois - Période de chaleur dans la savane - 6 - Fin de participe Assure une ligne parfaite - Baie de Honshu - 7 Pronom - En dernier - Ville d'Espagne - 8 - Fauve Naturelle - 9 - Roulées - 10 - Mesure - Beaucoup suivent son cours - 11 - Patrie d'Abraham - Terme de tennis - Ferment - 12 - Moutardes des champs. VERTICALEMENT 1 - Il aime se balader - 2 - Vieil animal - Joint Éblouissait ses adorateurs - 3 - Digues - Dépassé 4 - Nabot - Mobilisé - 5 - Change de courant - Tour - Vétille - 6 - Coule en France - Enfant insupportable - 7 - Moitié de huit - Pronom - Curée - 8 Crible - Troisième personne - En alerte - 9 - Courses de cycles - Publiée - Effronté - 10 - Hangars Mesures. Mots masqués n°526 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Sillage d'un navire en marche (8 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ALAIRE - AMENDE AMERE - BETISE - BIEN BOULE - CANCRE CROUTE - DEBACLE DELTA - DENSE - ELEMENT - ENTIER - EVEIL FOUDRE - FRELE - FROMENT - GAIN - GALET GROSSE - HANTISE HONTE - IMPAIR INTIME - INTRUS JALON - JETON - JOUG LARVE - LIERRE - LIVRE - MALT - MARAIS MERLE - NAIN - NOIRE NOVICE - OINT - ORAL OVALE - PAIN - PAIRE POULS - RABAIS RATEAU - RENARD SALON - SERPE - SOUPE - TARTE - TOURTE TRAITRE - ULNAIRE URANIE - URUBU VALET - VISIBLE VITALE. MOTS CROISÉS N° 525 HORIZONTALEMENT : 1. Fulgurante - 2. Uraète - Tan 3. Le - Nets - TT - 4. - Iéna Rasée - 5. Encart - 6. Ir - Trimas - 7. Nus - Stères - 8. Étal - En - Ti - 9. Vue - Tête - 10. Séants - Tés 11. Erne - Écart - 12. Set - Tsétsé. VERTICALEMENT : 1. Fuligineuses - 2. Urée - Rut Ère - 3. La - Ne - Savant - 4. Gênant - Lune - 5. Ute - C.R.S - Et - 6. Retraite - Ses - 7. Sarment Ce - 8. Nt - Star - État - 9. Tâte Setters - 10. Entes - Sieste. MOTS FLÉCHES N°525 HORIZONTALEMENT : Burlesques - Raid - Urne - S.P Éire - T.P - Il - Le - Tés - Étire - Pi - Usé - Ta - Re - Ide - Terne Éristales - Isolées - Lu - Né Socle - Gesse - Lier. VERTICALEMENT : Turpitudes - Râ - Liserons - Plie Ré - Îles - Édile - Tsé - As - Rê Têtes - Que - Parasol - Our - N.L Ci - Ente - Réelle - Asepsie - Suer. MOTS MASQUÉS N° 525 COMMOTION 22 TÉLÉVISION Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 Sélection du jour 20H50 Danse avec les stars - La demi-finale 20h55 Snowpiercer Présenté par : Sandrine Quétier Vincent Cerutti Marie-Claude Pietragalla Chris Marques JeanMarc Généreux Réalisé par : Bong Joon-ho Acteurs : Chris Evans (Curtis) Tilda Swinton (Mason) Song Kang-ho (Namgoong Minsu) Jamie Bell (Edgar) Ed Harris (Wilford) L'étau se resserre pour les apprentis danseurs puisqu'ils ne sont plus que quatre en lice, et aux portes de la finale. Si au fil des semaines, certains candidats ont fait preuve d'un talent étonnant et occupent désormais la position de favoris, le vote du public est parfois surprenant ; et il est bien difficile de savoir qui sera encore présent à ce stade de la compétition. Sur la piste de danse, les prestations de ce soir sont toujours évaluées par le jury, composé de MarieClaude Pietragalla, M. Pokora, Chris Marques et Jean-Marc Généreux. A la fin de l'émission, les deux célébrités qui ont le moins séduit s'affrontent dans une ultime épreuve. Les téléspectateurs désignent, seuls, la star qui continue l'aventure. 20H50 NCIS : Los Angeles - Jour zéro Au XXIe siècle, l'utilisation d'un gaz, le CW7, censé contrer le réchauffement climatique a plongé la Terre dans une longue ère glaciaire, provoquant quasiment l'extinction de l'humanité. Les derniers survivants vivent dans un train, divisé en plusieurs classes. En queue de train, les déclassés vivent dans des conditions misérables, surveillés par d'impitoyables gardiens tandis qu'en tête, on trouve les classes aisées. Mais parmi les démunis, Edgar et Curtis tentent de traverser le train. 20H50 Le canal de Panamá Réalisé par : Stephen Ives Michelle Ferrari Les Français entreprennent la percée du canal de Panamá en 1880. Dépassés par l'ampleur de la tâche, ils renoncent avant d'avoir achevé le chantier. Les Américains relèvent le défi et terminent la construction du canal en 1914. Le prix à payer pour couper l'isthme qui sépare les deux Amériques a été considérable : dix ans de travaux épuisants, 350 millions de dollars qui ont pesé lourdement sur le budget fédéral, et la perte de plus de 5000 vies humaines. Gros plan sur quelques personnalités dont le rôle fut essentiel, comme Ferdinand de Lesseps, Theodore Roosevelt ou William Gorgas, un médecin militaire qui a mis au point un programme d'éradication de la fièvre jaune. Il y a quarante ans, Coluche faisait ses premiers pas à la télévision avec «C'est l'histoire d'un mec», un sketch devenu culte. Peu à peu, l'humoriste impose son style, bousculant la société française avec des caricatures acerbes. De ses débuts, notamment avec «Le Schmilblick», à la création des Restos du cœur en 1985 en passant par ses rôles au cinéma et sa candidature en 1981 à la présidence de la République, le document passe en revue la carrière de l'artiste, décédé le 19 juin 1986. Réalisé par : Jim Reardon Alors qu'Eric jouait en ligne avec un de ses amis, ce dernier se tirer dessus dans son appartement. Tout porte à croire qu'il a été la cible d'un sniper. La victime, Ira Wells, est un spécialiste des failles informatiques et travaille principalement pour le département de la défense. Sam et Callen le retrouvent rapidement. De son côté, Granger poursuit ses recherches et retrouve le téléphone portable de Kensi loin du campement. Homer est surpris d'apprendre que Lenny et Carl ont des places de parking et des fauteuils de ministre. Il souhaite savoir comment ils ont obtenu ces privilèges mais ses collègues répliquent que c'est un secret. Le soir même, il décide de les suivre et découvre qu'ils font partie d'une société secrète. Par chance, Abraham Simpson est membre de cette organisation appelée les Tailleurs de pierre et lui permet d'en devenir membre. 20H45 Commissaire Magellan 20H45 Test-match 2014 Réalisé par : François Guérin Acteurs : Jacques Spiesser (Simon Magellan) Selma Kouchy (Selma) Bernard Alane (Paul Gavrillac) Nathalie Besançon (Florence Higel) Marie De Stefano (Cordelia Magellan) Héritière d'une cristallerie de prestige, Camille Delattre participe à une fête organisée par Boris, son frère aîné. La jeune femme veut renouer les liens avec sa famille après un long exil aux Etats-Unis. Le lendemain, elle est retrouvée morte. Elle a été défenestrée dans le manoir familial. Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 Réalisé par : Baptiste Agosse 20H50 Les Simpson Homer le Grand Réalisé par : Tony Wharmby Acteurs : Chris O'Donnell (G Callen) LL Cool J (Sam Hanna) Linda Hunt (Henrietta «Hetty» Lange) Daniela Ruah (Kensi Blye) Barrett Foa (Eric Beale) Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse 20H50 Du Schmilblick aux Restos du coeur, la folle histoire de Coluche Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 021 46 25 11 Rédaction : Tél. : 021 46 25 12 021 68 77 37 021 29 05 78 021 29 06 10 Fax. : 021 46 25 13 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion France / Argentine Cette tournée automnale qui s'achève avec cette troisième et dernière rencontre doit permettre aux Bleus de trouver leurs repères et de mettre en place leur jeu avant une année 2015 qui s'annonce chargée, avec le tournoi des VI Nations, et la coupe du Monde organisée en Angleterre et au Pays de Galles (du 18 septembre au 31 octobre). Le XV de France, emmené notamment par Mathieu Bastareaud et Wesley Fofana défie les Pumas, une formation physique et difficile à déstabiliser. Lors de la dernière édition du Four Nations, Agustin Creevy et les Argentins ont obtenu une victoire historique en venant à bout de l'Australie (21-17). Un succès qui permet à l'Albiceleste de franchir un cap. Nos bureaux bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC «Face à l'Allemagne, tactiquement, j'étais au point car j'avais ce qu'il fallait en ma possession, les fichiers étaient déjà prêts. Je peux même faire un livre là-dessus avec tous les détails que vous ne soupçonnez pas», Vahid Halilhodzic, ex-sélectionneur d'Algérie, dans un entretien à France Football Ben vrai de vrai et mille fois vrai ce que tu dis là, coach… à se remémorer ce match où le futur champion du monde avait perdu son foot et sa superbe ! «Mais devant avec Soudani et Slimani, il y avait un manque de cohésion, peut-être la chaleur. On est passés tout simplement à côté de notre match, notamment en première mi-temps. J'assume les responsabilités, j'ai procédé à des changements dans l'effectif. On n'a pas su tenir face à cette équipe malienne. Si je n'ai pas fait des changements, on aurait dit pourquoi je n'ai pas fait des changements», Cristian Gourcuff, entraîneur national, après Mali - Algérie Manque de cohésion ? Monsieur revoyez un peu les stats des 2 «SS» sous les ordres de vos prédécesseurs et vous serez sidérés par l'efficacité de ces purs produits du crû… et que Saâdane méprisait ( ce détail est pour l'Histoire) Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014 23 FAUT Y CROIRE ! Bensalah offre un dîner en l'honneur du président turc Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a offert mercredi à la résidence El-Mithak (Alger), un dîner en l'honneur du président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan qui a entamé mercredi une visite officielle de deux jours en Algérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Outre la délégation accompagnant le président turc, étaient présents au dîner des membres du gouvernement et du corps diplomatique accrédité à Alger. La visite du président turc s'inscrit dans le cadre du renforcement continu des relations entre les deux pays, liés par un Traité d'amitié et de coopération, signé en 2006. Il s'agit de la première visite officielle bilatérale de Erdogan à l'étranger en sa qualité de président de la République de Turquie. Les Africains ont plus accès au téléphone portable qu'à la santé, l'école ou l'eau courante Les Africains ont nettement meilleur accès aux télécommunications mobiles qu'aux services de base tels que la santé, l'eau et l'éducation, selon une étude d'Afrobaromètre publiée mercredi. Selon l'association de sondeurs panafricaine, qui a enquêté dans 34 pays entre 2011 et 2013, 93% des Africains ont accès à la téléphonie mobile quand ils ne sont que 88% à pouvoir aller à l'école, 59% à avoir l'eau courante et 28% à être reliés à un système d'épuration des eaux. Les plus mal lotis sont les Malgaches et les Guinéens, qui sont respectivement 29% et 28% à n'avoir pas accès à la téléphonie mobile. Et si 25% des Libériens n'ont pas accès au portable, ils sont 82% à ne pas avoir l'électricité et 89% à ne pas avoir l'eau courante. L'Afrique a néanmoins fait des progrès ces dernières années, indique Afrobaromètre, qui remarque par exemple une progression de 15 points de l'accès à l'électricité dans les 15 pays qui avaient été étudiés il y a 10 ans. En moyenne, 36% des Africains ne sont toujours pas branchés, selon la dernière étude. Partout, les campagnes sont les moins bien loties: ainsi, seuls 44% des ruraux ont l'électricité, contre 93% des habitants des villes. Les données montrent "les besoins énormes en services de base que connaît encore une grande partie du continent", souligne Afrobaromètre, qui note que "l'absence d'infrastructures de services clefs est liée à l'ampleur et à la sévérité de la pauvreté". APN: reprise des travaux demain L'APN reprendra ses travaux dimanche prochain par une séance plénière consacrée à la présentation et à l'examen de la loi modifiant et complétant la loi 11-83 relative aux assurances sociales, a indiqué jeudi un communiqué de l'APN. Une autre séance plénière est prévue lundi pour présenter et examiner le projet de loi portant modernisation de la Justice, a ajouté la même source. L'APN poursuivra ses travaux mardi par une séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi relatif à la signature et à la certification électroniques. La séance de mercredi sera consacrée au vote du projet de loi relatif aux mutuelles sociales et du projet de loi portant création du fonds de pension alimentaire. La séance plénière de jeudi sera consacrée aux questions orales, conclut le communiqué. Chine: un forcené tue sept personnes dont six infirmières dans un hôpital «Je suis convaincu que la Turquie et l'Algérie peuvent réaliser de grands projets communs en Afrique», Recep Tayyip Erdogan, Président de Turquie, à Alger Faudrait-il pour cela une porte Sublime ! Un déséquilibré a tué jeudi à l'arme blanche sept personnes, dont six infirmières, dans un hôpital du nord de la Chine, ont rapporté les médias d'État. L'homme qui a antécédents psychiatriques a perpétré son agression en pleine nuit, dans un dortoir réservé aux employées de cet établissement administré par l'Armée populaire de libération, dans la station balnéaire de Beidaihe. Identifié sous le nom de Li Xiaolong, et âgé d'environ 27 ans, il a été interpellé par la police, a précisé la télévision publique CCTV. Une autre infirmière a été blessée par le déséquilibré. Les statistiques officielles montrent une hausse globale de la criminalité en Chine ces 30 dernières années mais les autorités soulignent que le nombre d'homicide y est inférieur à celui enregistré dans les pays occidentaux. Grippe aviaire : deuxième décès en Égypte en une semaine « Le FCE devait se rajeunir d'une part et d'autre part, Haddad est la personne la plus indiquée par rapport à sa position professionnelle. C'est un industriel. L'expérience qu'il a dans son groupe lui permettra de mener le Forum à des résultats très positifs dans l'avenir», Abdelkader Zeraïmi, P-DG de SIM (agroalimentaire) Comme quoi, au FCE, il n'y a pas de problème à passer le flambeau Une femme est décédée de la grippe aviaire dans le sud de l'Egypte, soit le deuxième décès dans ce pays dû au virus H5N1 en une semaine, a indiqué mercredi un responsable des services de santé. Depuis le début de l'année, sept personnes ont été infectées par le virus H5N1 en Egypte, parmi lesquelles trois sont mortes. La femme est décédée mardi soir après avoir été admise à l'hôpital de Minya (235 km au sud du Caire) dans un "état critique", a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé, Hossam Abdel Ghafar. Dimanche, une femme de 22 ans était décédée à Assiout (390 km au sud du Caire), selon un responsable du même ministère. La souche H5N1 de la grippe aviaire a fait plus de 400 morts, surtout en Asie du sudest, depuis son apparition en 2003. Une nouvelle souche, H7N9, a tué plus de 170 personnes depuis son apparition en 2013. Une autre, la H5N8, vient d'être détectée pour la première fois en Europe. Météo à Alger Horaires des prières Samedi 22 novembre 2014 30°C / 16°C Samedi 29 muharam 1436 Dohr : 13h20 Assar : 15h15 Maghreb : 17h35 Îcha : 19h03 Dans la journée : nuageux Vent : 19 km/h Humidité : 34 % Dans la nuit : dégagé Vent : 22 km/h Humidité : 69 % L’information au quotidien CARE Poursuivant son cycle de rencontre-débats, les animateurs du think-tank algérien Care (Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise), invitent le public et les médias à une nouvelle rencontre prévue le 2 du mois de décembre au niveau de l’hôtel Hilton à Alger. A insi, il sera question d’un thème d’actualité, à savoir «L'Intégration dans les chaînes de valeur, mondiales et régionales, un facteur de développement économique et de croissance pérenne», apprend-on auprès des organisateurs. «L'économie algérienne est fortement orientée vers l'importation de biens et de services, tout Ph : DR L’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et régionales au menu en étant tributaire des revenus des exportations des hydrocarbures», expliquent en guise de préambule les animateurs du Cercle. Les flux import-export de l'Algérie sont importants, mais ils sont très peu orientés vers les échanges régionaux, considère-t-on à ce propos. Selon les statistiques disponibles en effet, le volume des échanges commerciaux intermaghrébins ne représente que 3% du total des échanges commerciaux avec l'extérieur, tandis que ce taux est de l’ordre de 60% pour les pays de l'Union européenne, 56% pour l'Alena: Accord de libre-échange nord-américain, ou 23% pour les pays de l'ASEAN (Association des nations Kaci Tizi Ouzou inhumé, avant-hier, à Alger Le dernier hommage à un géant de la comédie L e défunt Hamid Lourari, connu sous son nom d'artiste «Kaci TiziOuzou», décédé mercredi soir à l'âge de 83 ans, a été inhumé jeudi au cimetière d'El-Alia à Alger, en présence de membres de sa famille, de ses amis et de plusieurs artistes. Les obsèques se sont déroulées dans une ambiance empreinte de tristesse et d'affliction. Les visages des artistes présents, venus de différentes régions du pays, dont le meilleur ami du défunt, Ahmed Kadri dit «Krikeche», Hamza Foughali, appelé «Mama Messaouda» et Mourad Khan, étaient marqués par la douleur, suite au décès de ce grand comédien. Ahmed Kadri, qui a formé un duo avec le défunt pendant plusieurs années, avait l'air affligé, suite à la disparition de son ami, avec qui il a interprété plusieurs pièces théâtrales et sketches télévisés. «Kaci Tizi Ouzou est un très bon ami avec qui j'ai débuté dans le monde de l'art dans les années 1950», a-til dit avec émotion, rappelant le long parcours artistique qu'ils ont partagé dans les années 1960,1970 et 1980. Hamza Foughali (Mama Messaouda), qui a côtoyé le défunt, en jouant à ses cotés dans plusieurs sketches, a regretté la disparition de ce grand comédien qui a «rempli les cœurs des Algériens de joie». D'autres artistes à l'instar de Sid Ali Salem et Abdelkader Chebira avec lesquels le défunt avait collaboré ces dernières années, pour l'organisation de plu- sieurs manifestations culturelles à El-Harrach (Alger), étaient également présents aux obsèques. Le musicologue et président du Centre national des arts et des lettres, Abdelkader Bendaâmache a évoqué «le riche palmarès artistique de cette star de la comédie algérienne et sa lutte pour la cause nationale avant même le déclenchement de la révolution nationale», outre sa «modestie et sa proximité du peuple, très apparente dans ses sketches (près de 600)». Né en 1931 à Béni Ourtilane (Sétif), Hamid Lourari avait intégré la troupe de Bey Rédha à l'âge de 14 ans. Il a fait une longue carrière à la radio et à la télévision et au théâtre. de l'Asie du Sud-Est. À cet égard donc, se manifeste l'intérêt de l'intégration progressive des différents secteurs économiques nationaux et régionaux dans les chaînes de valeur mondiales (CVM). Une telle stratégie, propre à chaque pays, conduirait, à court et moyen terme, à une augmentation de la valeur ajoutée locale et régionale, basée sur l'exploitation des avantages comparatifs et stratégiques pérennes. Une plus grande intégration régionale des acteurs économiques permettrait, explique-t-on de même, un développement des ressources humaines qualifiées, ainsi qu’une mise à niveau technologique, la création de facteurs d'échelle et des externalités positives conduisant à l'émergence de véritables «champions nationaux et/ou régionaux», intégrés dans les CVM et capable de servir de locomotive au développement des économies des pays concernés. Les personnalités retenues par le Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise pour animer la rencontre-débats sont respectivement Hakim Belarbi, directeur général de Prodiphal Production, présenté comme l’un des leaders algériens de la production de médicaments, et Nadhir Laggoune, directeur général de Eurapharma Distribution, entreprise de distribution de produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, ancien consultant en stratégie d'entreprises. Ali Harbi, consultant en gouvernance et stratégie d'entreprises et expert auprès de divers organismes internationaux, figurent également parmi les participants à l’évènement. Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise -Care-Care est un espace de rencontre de type «thinktank» algérien autour de valeurs partagées et d’une volonté d’agir, qui compte dans le paysage économique national et qui a été invité à apporter sa contribution à la dernière tripartite Gouvernement-UGTA-Patronat. Il bénéficie du soutien de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, souligne-t-on. Mohamed Djamel Dimanche 30 muharam Sobh : 05h55 Chourouk : 07h34 éPIDéMIES La fièvre hémorragique de Lassa fait deux morts au Bénin D eux personnes sont mortes au Bénin après avoir contracté la fièvre de Lassa, cousine de celle d'Ebola, ont annoncé vendredi le gouvernement béninois et un responsable local de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).»Après les prélèvements et les analyses, les résultats se sont révélés positifs au virus lassa, un virus voisin de Ebola mais qui n'est pas aussi virulent qu'Ebola», a déclaré la ministre béninoise de la Santé publique, Dorothée Akoko Kindé-Gazard. Ces deux malades font partie d'un groupe de cinq infirmiers ou médecins décédés à l'hôpital de Tanguiéta, au nord de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest limitrophe du Nigeria.»Il y a eu cinq morts à l'hôpital de Tanguiéta, mais sur les prélèvements faits, seuls deux se sont révélés positifs» au virus de Lassa, a précisé la ministre.»Aucun autre cas n'est encore signalé», a-t-elle ajouté. Pour Youssouf Gamatié, représentant résident de l'OMS au Bénin, «c'est une chance de l'avoir détecté à la phase initiale de l'épidémie». Les autorités béninoises ont annoncé qu'elles attendaient des stocks supplémentaires de médicaments afin de pouvoir traiter tout nouveau cas. Selon l'OMS, la fièvre de Lassa est une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg. Elle tire son nom d'une localité du nord du Nigeria où a été identifiée pour la première fois en 1969. Sévissant de manière endémique au Nigeria, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, elle est asymptomatique dans 80% des cas, mais pour les autres elle peut provoquer des atteintes sévères, notamment hémorragiques ou neurologiques. L'OMS confirme la fin de l'épidémie Ebola en RDC L' Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé vendredi la fin de l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo, où des dizaines de personnes avaient succombé à cette maladie. Les autorités congolaises avaient annoncé la semaine dernière la fin de l'épidémie qui est apparue au mois d'août dans le nord-ouest du pays, faisant 66 cas, dont 49 décès. «La dernière contamination a été enregistrée le 4 octobre dernier. La durée d'incubation du virus Ebola est de 21 jours», avait déclaré récemment le ministre congolais de la Santé publique, Félix Kabange Numbi. Les autorités ont toutefois souligné que la fin de l'épidémie ne signifie pas que le danger est totalement écarté. Elles ont invité la population congolaise et le personnel médical à prendre en considération les mesures d'hygiène élémentaire. L'épidémie actuelle en Afrique de l'Ouest est la pire de l'histoire du virus Ebola, découvert il y a 38 ans en Afrique centrale. En 11 mois, elle a fait au moins 5 177 morts, sur 14 413 cas enregistrés dans huit pays, selon le dernier bilan de l'OMS.