sellal révèle son projet de société
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CHRONIQUE JUDICIAIRE LE PROCÈS LE PLUS LONG Tout n’a pas été écrit autour de Rabah Djenki, l’ex-DEC de Birkhadem (Alger) qui reste détenu malgré… Lire en page 9 l’article de Abdellatif Toualbia Le Quotidien Jeudi 26 Décembre 2013 n°4008 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI IL VEUT UNE ALGÉRIE DES GRANDES VALEURS SELLAL RÉVÈLE SON PROJET DE SOCIÉTÉ Lire en page 24 l’article de notre envoyé spécial Walid Aït Saïd Comme il a été stipulé dans l'appel du 1er Novembre 1954, Sellal aspire à une République algérienne démocratique et sociale avec des valeurs puisées des profondeurs de la société, que ce soit son côté ethnique ou religieux. AU LENDEMAIN DE LA STANDING OVATION EN SA FAVEUR Ouyahia réélu membre du conseil national La volonté de l’ex-Premier ministre de garder la main sur le parti et le retour sur la scène politique de l’ex-SG se confirment. Lire en page 8 l’article de Mohamed Boufatah SUICIDES ET IMMOLATION PAR LE FEU LE NOUVEAU MODE DE PROTESTATION Lire en page 3 l’article de Djouher Ferrag FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES «C’EST LA FAUTE AU DESTIN !» Lire en page 4 l’article de Amar Chekar DERNIER CONSEIL DES MINISTRES DE 2013 Et revoilà la Constitution L a fin de l’année s’annonce bouleversante sur le plan politique. Lire en page 8 l’article de Nadia Benakli LE DRAME DE LA CENTRAFRIQUE Une autre prédation humanitaire occidentale Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour JS KABYLIE- CS CONSTANTINE (MATCH AVANCÉ DE LA 15E JOURNÉE) Les Canaris à l’épreuve des Sanafir Lire en page 13 l’article de Bachir Boutebina Ph : R. Boudina AFFRONTEMENTS ENTRE JEUNES ET MAGASINS INCENDIÉS Le phénomène doit donner du fil à retordre aux sociologues. GRAVES DÉRAPAGES À GHARDAÏA Lire en page 24 6E FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON ET MUSIQUE AMAZIGHES Joe le Berbère fait un tabac Lire en page 21 l’article de notre envoyé spécial à Tamanrasset Boualem Chouali L’Actualité JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 2 160 MINEURS IMPLIQUÉS DANS DES CRIMES La délinquance en pleine... croissance «DANS TOUS TYPES D’INFRACTIONS confondues quotidiennement comme les vols et les meurtres, les mineurs sont impliqués.» I ILHEM TERKI a délinquance juvénile en Algérie, constitue une des formes de déviance les plus visibles et les plus dangereuses sur le développement des jeunes. Ce type de déviance est sensible dans la mesure où il touche une frange importante de la société, soit les mineurs qui représentent 48% de la population. C’est une criminalité persistante puisque les statistiques de la Gendarmerie nationale des neuf derniers mois de l’année en cours indiquent l’implication de 2 160 mineurs dans des affaires criminelles. « Quelque 2 160 mineurs ont été impliqués dans différentes affaires criminelles les neuf derniers mois, dont 2 067 garçons et 92 filles ont été interpellés à travers le territoire national », indique un bilan du commandement de la Gendarmerie nationale. L’examen des statistiques présentées permet de relever une augmentation considérable en matière d’arrestations, par rapport à l’année précédente. La même source affirme que la majorité des affaires traitées, a été constituée d’atteintes contre les personnes et les affaires liées au crime organisé comme les vols. « Les mineurs auteurs sont souvent accusés d’association de malfaiteurs, détention et commercialisation de stupéfiants, coups et blessures volontaires réciproques, vol, contrebande et quelques cas de meurtre… » Dans ce sens, la même source a insisté sur cette implication en précisant que « la dernière affaire de meurtre a été enregistrée la semaine dernière : un mineur de 15 ans a tué Ph : R. Boudina L Une augmentation considérable en matière d’arrestations son ami de 16 ans avec une arme blanche à Saïda », souligne le même bilan en indiquant qu’une dizaine d’affaires de meurtre ont été signalées les neuf derniers mois de l’année, dont les auteurs de ces désastres sont principalement des mineurs. Entre autre, la même source souligne que tout ceci nécessite une approche approfondie qui permettra la compréhension du phénomène dans ses différents aspects juridiques et psychosociologiques, notamment dans cette période de vacances scolaires. Dans ce bilan, les arrestations des mineurs ont augmenté à Oran avec 140 mineurs interpellés, Sétif avec 136 autres mineurs et Alger avec 129 mineurs arrêtés ; la ville la moins touchée par ce phénomène est Béchar avec seulement quatre arres- tations. Contacté par nos soins, le président du réseau Nada pour la défense et la promotion des droits de l’enfant, Abderahmane Arrar, a tiré la sonnette d’alarme en mettant l’accent sur la montée inquiétante de ce phénomène. « Compte tenu de la recrudescence et de la gravité de certains délits commis par des enfants de moins de 18 ans, la délinquance des mineurs compte aujourd’hui parmi les problèmes sociologiques qui affectent le plus la société algérienne et mettent en difficulté la symbiose et le bien-être de la cellule familiale», regrette le président. Il ajoute que la société civile a un grand rôle pour récupérer les délinquants avant qu’ils ne se mettent définitivement en marge de la société et deviennent de grands criminels, s’ils ne sont pas convenablement pris en charge dès leur premier écart de conduite. Le 2 président de Nada a plaidé également pour la création d’un observatoire national de protection des droits de l’enfant et de tribunaux spécialisés dans les questions relatives à l’enfance, la mise en place d’un système d’alerte et de dénonciation dans des affaires d’enlèvement avec la collaboration des pouvoirs publics et la société civile, outre le renforcement des mécanismes de protection contre le crime et la délinquance juvénile. Entre autre, il a précisé que l’article 49 du nouveau projet fixe l’âge de la responsabilité pénale de l’enfant à 10 ans, au lieu de 13 ans dans l’actuelle loi, ce qu’il considère comme «illogique». « C’est à l’âge de 13 ans que l’enfant peut avoir une certaine maturité qui lui permettra de distinguer entre les faits prohibés par la loi », ajoute-t-il. Pour sa part, un juge d’instruction sous le couvert de l’anonymat nous a apporté un éclairage sur l’ampleur de ce phénomène. « A la lumière des statistiques criminelles, (policières, judiciaires et pénitentiaires), on fait ressortir que la proportion la plus importante des personnes arrêtées est située entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte », il explique que les infractions les plus représentées statistiquement, en matière de criminalités commises par les jeunes se résument en des coups et blessures volontaires, des vols et des agressions sexuelles. Il a mis l’accent en outre sur le seuil d’âge qui est traité uniquement sous l’angle juridique, mettant les acteurs judiciaires, notamment les juges, devant des catégories fixes qui ne répondent pas forcément au degré de maturité morale et intellectuelle des jeunes adultes délinquants. Rappelons qu’auparavant, le colonel Messaoudi Abdelhamid, directeur général de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui, a indiqué que la délinquance juvénile est une problématique constante, puisque les statistiques de leurs services allant de 2008 à 2012 ont mis en relief une moyenne de 3 153 mineurs impliqués dans tous types d’infracI. T. tions. JOURNÉE MOUVEMENTÉE À DRAÂ BENKHEDDA (TIZI OUZOU) 27 personnes interpellées par la police Quelques heures seulement après la fermeture de la RN12, au niveau de l’entrée Est de la ville de Draâ Ben Khedda, la police a procédé à l’arrestation de 27 personnes auteurs de l’action de protestation. Hier dans l’après-midi, les jeunes interpellés étaient entendus par le procureur pour avoir obstrué la route menant de Tizi Ouzou vers la capitale. Notons par ailleurs qu’avant-hier, la ville de Draâ Ben Khedda a connu une journée mouvementée. La mairie ainsi que l’axe sud de la ville par lequel passe la RN12 ont été fermés par des jeunes en colère. L’action avait pour origine la distribution des logements sociaux que les protestataires jugeaient inéquitable. Parallèlement à cette action de colère, d’autres citoyens manifestaient leur désarroi pas loin de là. Les habitations précaires qu’ils occupaient ont été inondées par les eaux des averses tombées la nuit. K. B. L’Actualité JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 SUICIDES ET IMMOLATION PAR LE FEU LE NOUVEAU MODE DE PROTESTATION LE PHÉNOMÈNE doit donner du fil à retordre aux sociologues. tête de classement suivi par des problèmes sociaux, la marginalisation et l’ignorance de la tutelle quant à sa demande d’acquisition d’un logement décent, le chômage, le déséquilibre psychique, le manque de confiance en soi, le désespoir, les chagrins d’amour… Une étude qui a été réalisée par la division de la police judiciaire au niveau du commandement de la Gendarmerie nationale en 2012, a révélé que les tentatives de suicide sont un signe de détresse. Une sorte d’un SOS. Les personnes qui passent généralement à l’acte sont celles qui se trouvent devant une impasse et n’ont d’autre solution pour faire entendre leur parole à autrui, à la famille, à l’Etat ou à la société toute entière que de passer à l’acte. Selon les sociologues et I DJOUHER FERRAG as de manifester leur colère par des émeutes, de ferme ture de routes et d’instituts publics comme les APC et les daïras, la société algérienne a Decrété un nouveau mode de protestation. Il s’agit de suicides et d’immolations par le feu. Les cas relevés dans les rapports d’ONG et d’écrits de la presse à travers le pays depuis l’année 2012 font peur. Hier à Chlef, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) de cette wilaya, dans son rapport, dont on a obtenu une copie, a indiqué qu’une policière, âgée de 31 ans, originaire de Sidi Akacha, situé à 45 km au nord de Chlef avait tenté de mettre fin à ses jours hier avec son arme personnelle. Le même rapport précise que la victime a saisi son PA et s’est tiré une balle à la poitrine. Elle a été évacuée à l’hôpital de Ténès où elle a subi une intervention chirurgicale. La wilaya a enregistré, lit-on dans le rapport, depuis le début de l’année en cours, au moins une dizaine de tentatives de suicide par immolation par le feu, dont quatre personnes sont mortes. Quant au bilan dressé par la Protection civile de Chlef, ajoute le rapport, durant le premier semestre de l’année en cours fait ressortir un total de 18 cas de personnes qui ont tenté de mettre fin à leur vie. Selon la Ligue, « il ne se passe pas une ou deux semaines sans qu’un suicide d’un jeune, d’un vieux, d’une femme ou d’un enfant soit signalé ». Il est à remarquer que cette tentative est la deuxième du genre en moins de deux mois dans le même lieu, indique le même rapport. Il convient de faire remarquer que les deux phénomènes ne sont pas circonscrits dans un régime spécifique du pays. Ils touchent pratiquement toutes les wilayas, parce que les problèmes sont partout les mêmes. L’exemple de ce jeune qui s’est immolé sur le toit du siège de la L E L’ DITORIAL Le tonneau des Danaïdes I KARIM MOHSEN Les suicidés sont en majorité âgés de 18 à 30 ans sûreté urbaine à la wilaya de Khenchela en début de décembre. Quant à Oran, les services des urgences médicales des structures sanitaires de la wilaya ont recensés 40 suicides et 600 tentatives. En 2012 la Gendarmerie nationale a révélé que 321 personnes sont passées à l’acte. La répartition de ce chiffre qui est plutôt alarmant a fait ressortir que la Kabylie demeure la région la plus touchée par ce phénomène avec 24 cas enregistrés dans la wilaya de Béjaïa, suivie de Tizi Ouzou (23) et Bouira (14). Par ailleurs, la wilaya de Batna arrive en première position au niveau de l’est du pays avec 21 cas, suivie de Sétif (16) et Mascara (16). La capitale a enregistré, quant à elle quatre cas de suicide avec une baisse sensible (les suicidés sont tous de sexe masculin). Les jeunes chômeurs sont plus enclins à mettre fin à leur vie et les femmes sont plus tentées alors que pour les hommes, le coup est fatal. Selon les statistiques, les suicidés sont en majorité âgés de 18 à 30 ans, généralement sans travail. Concernant les causes de ces actes, celles-ci sont multiples, mais la principale cause de la propagation de ce phénomène est la crise du logement qui arrive en ZOUKH AUX MANIFESTANTS À BARAKI «Exprimez-vous, mais dans le calme» La venue du froid a véhiculé des vagues de colère dans plusieurs wilayas du pays. lors que partout dans le monde, on fête l’arrivée du Nouvel An, dans certains quartiers d’Alger et même du pays, on proteste, on crie sa colère. Ces trois derniers jours, ont été marqués par des émeutes. La journée du 24 décembre a été en effet, le théâtre de plusieurs foyers d’émeutes qui ont éclaté à Ghardaïa, Béjaïa, Bouira et Reghaïa, dans l’est de la capitale. Pour tenter d’apaiser un tant soit peu les esprits, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a déclaré mardi dernier en marge de sa visite d’inspection aux communes de la circonscription administrative de Zéralda (Staouéli, Zéralda, Souidania, Rahmania et Mahelma) qu’aucune liste de bénéficiaires de logements n’est encore prête. «Aucune liste de bénéficiaires de logements n’est encore prête. Les commissions d’étude des dossiers travaillent toujours », a-til affirmé. Une déclaration pour démentir la rumeur qui avait mis la banlieue d’Alger sur une poudrière. Celle-ci disait que le site de Bentalha qui devait accueillir les habitants des bidonvilles de Baraki a été attribué à d’autres habitants, venus d’autres quartiers de la capitale. Il a, en outre, tenu à appeler les jeunes au calme. « Il faut laisser les commissions d’étude travailler. J’appelle les gens à s’exprimer dans le calme », a-t-il poursuivi. A peine le froid a commencé à se faire sentir, les gens ont commencé à paniquer. A les médecins légistes, ce phénomène social nécessite une prise en charge. C’est le cas du sociologue Ali Dahmani, qui disait lors d’une rencontre sur la prévention du suicide, organisée par l’association scientifique Omniscience, en juin dernier, qu’il est « nécessaire d’en parler et d’étudier le phénomène en le plaçant dans le contexte socioéconomique et culturel actuel afin de le comprendre et tenter de trouver les moyens de le contenir ». Selon lui, ce phénomène a commencé à prendre de l’ampleur en Algérie à partir de la fin des années 1980 et le début des années 1990 qui a marqué, sur le plan sociologique, le passage d’un modèle de société traditionnelle basé sur la solidarité et l’entraide vers une société libérale. D. F. Comme chaque saison hivernale en Algérie, le mauvais temps rime souvent avec dégâts, inondation, effondrement d’habitation, pénurie de gaz… Ce sont là les ingrédients qui ont acheminé ces derniers jours de nombreux mouvements de protestation à travers plusieurs wilayas du pays, notamment à Baraki, Réghaïa, Béjaïa, Jijel, Bordj Menaïel. Dans la circonscription administrative de Baraki, les habitants des bidonvilles qui ont poursuivi mardi dernier leurs protestations, ont affirmé qu’ils continueront leur action jusqu’à ce qu’ils bénéficient de logements décents. Ces derniers ne supportent plus de vivre dans des baraques sans cesse inondées par les eaux de pluie. C’est pourquoi les habitants de la cité de Diar El Baraka et de Haouch Bega ont pris la décision de passer à l’action en barrant la route principale et celle menant à l’APC de Baraki à l’aide de pneus et de pierres, après avoir passé la nuit dans la rue. Il est à rappeler que la wilaya d’Alger, dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire, dispose d’un programme de 35 000 logements inscrits à la réalisation en 2008, dont 20 000 unités sont « fin prêtes » à la distribution. M. Zoukh avait déclaré récemment que ces logements implantés, notamment dans les communes de la banlieue est d’Alger c’est-à-dire Ouled Chebel et Birtouta, ne seront affectés qu’après la réception des différents équipements publics nécessaires (école, marché,...), dont certains sont à créer. D. F. 3 n évoque à nouveau le «plafonnement» des salaires des joueurs professionnels. En est-il temps ? Mais est-ce seulement ce volet qui devrait préoccuper les dirigeants du football national ? Concurremment au plafonnement des salaires, ne faudrait-il pas également songer à la moralisation de la pratique, d’autant que l’un ne va pas sans l’autre. De fait, c’est par là que les instances du football professionnel auraient dû commencer. Sans la moralisation de la pratique du football, rien de sérieux ne peut se réaliser. En effet, il existe des structures (FAF, Dncg, LFP) théoriquement dotées des prérogatives nécessaires pour assainir le milieu et imposer l’ordre dans la pratique du professionnalisme tout en veillant au respect des normes de gestion par les sociétés sportives par actions (Sspa). Le moins que l’on puisse avancer – trois ans après la création des clubs de football professionnel – est que l’on est loin du compte. Loin du compte dans la mesure où le « professionnalisme » à l’algérienne se rapproche plus de l’arnaque - où tous les coups sont permis - que d’un « job » sainement pratiqué. Or, les missions des structures en charge du football professionnel – singulièrement la LFP et la Dncg – sont clairement établies sans que cela ait eu jusqu’ici un effet sur la gestion des Sspa quand peu d’entre elles respectent les règles du jeu. Il aurait dû y avoir cohérence entre le budget de fonctionnement du club professionnel et la masse salariale qui – dans le pire des cas - ne devait pas dépasser les 50% du budget. Or, la masse salariale absorbe plus de 70% des dépenses globales, donc au-delà des normes budgétaires du club (lorsque celui-ci en dispose, bien sûr). Il appartenait donc à la direction nationale de contrôle de la gestion des clubs professionnels (Dncg) de veiller à l’équilibre budgétaire des clubs dont la presque totalité est surendettée. Aussi, il nous semble que le problème n’est pas dans le plafonnement des salaires, mais est surtout mal posé. En effet, avant d’évoquer ce principe, il fallait d’abord songer à imposer au club un budget qui soit en conformité avec la pratique du sport professionnel et ses contraintes financières (salaires des joueurs, primes de victoire, stages, centre de formation) qui sont énormes. Qui gère une société doit voir loin. De fait, seules les instances dirigeantes du football professionnel (FAF, LFP, Dncg) peuvent imposer, non point un plafond, mais une base budgétaire, sine qua non, pour tout club désirant embrasser le professionnalisme. L’existence d’un budget conforme aux normes de gestion est l’exigence première pour toute Sspa prétendant à la pratique professionnelle. Il appartient aux instances sus-citées d’évaluer le montant financier nécessaire au professionnalisme, en en interdisant l’accès à tout club ne réunissant pas les conditions de cette pratique. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, mais d’imposer le fait que chaque société sportive doit vivre en fonction de ses moyens et pratiquer des salaires de plain-pied avec ces moyens et le budget de la Sspa. Bien sûr, des sociétés sont mieux dotées que d’autres et les salaires de leurs contractants reflètent, peuvent refléter, cette «disparité» de niveau financier. C’est cela la loi du professionnalisme. Dès lors, il est inadmissible que l’Etat (la DJS, l’APC, l’APW ou le wali) pourvoit aux manques de clubs censés vivre des revenus de leur pratique. Aussi, c’est l’Etat, dans une large mesure, qui, par ses subventions aux Sspa, cautionne cette dérive salariale. Outre des salaires incongrus - dont aucun sou n’est retourné au Trésor public (impôt) – les dirigeants des Sspa octroient des « primes » de victoires inconcevables, financées par les… subventions publiques. De fait, des joueurs, des managers et dirigeants se sont déclarés contre le plafonnement des salaires. Surtout lorsque cet argent qui vient d’ailleurs est inexistant dans les caisses des clubs. Avec ce curieux professionnalisme à l’algérienne, aucun joueur, fût-il le plus médiocre, n’accepte de signer son contrat d’engagement à moins de 90 millions de centimes mensuels. C’est encore plus incroyable lorsque l’on sait que c’est l’Etat - incapable par ailleurs de reconsidérer la valeur du Snmg - qui, au final, paie ces salaires ahurissants, par le biais des subventions et des aides des autorités locales aux clubs de football. En fait, il faut mettre un terme à ce tonneau des Danaïdes en moralisant la pratique, en imposant un budget aux clubs, enfin, en plafonnant les salaires. En vérité, le professionnalisme tel que pratiqué en Algérie, n’a pas de sens. K. M. O L’Actualité JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 EN S’OPPOSANT À UN PROJET DE DÉCHARGE PUBLIQUE ON Des citoyens bloquent le train à Réghaïa remet «LA VOIE FERROVIAIRE est toujours fermée entre Réghaïa et Thénia depuis lundi 23 décembre à 12h45.» I SELIM M’SILI es liaisons ferroviaires entre Alger et sa banlieue ainsi qu’avec les wilayas de l’est du pays sont toujours bloquées pour la seconde journée à Réghaïa par des manifestants qui veulent empêcher la réalisation d’un centre d’enfouissement technique dans leur localité. Des dizaines d’habitants de Haï El Kerrouche, dans la commune de Réghaïa (est d’Alger) ont fermé lundi dernier le trafic ferroviaire entre la capitale et l’est du pays pour protester contre un projet d’implantation d’une décharge publique contrôlée dans leur localité. La fermeture du trafic ferroviaire entre Réghaïa et Thénia (Boumerdès) se poursuivait hier, en début d’après-midi, à la gare de l’Agha (Alger). « La voie ferroviaire est toujours fermée entre Réghaïa et Thénia depuis lundi 23 décembre à 12h45 », a confirmé, à l’APS, un responsable à la direction de la clientèle de la Sntf, Hichem Bourenane. La Sntf a pris ses dispositions afin d’assurer la continuité du service et de permettre aux voyageurs d’arriver à destination, a indiqué M. Bourenane. « Pour la banlieue Est (Alger-Thénia), les trains vont jusqu’à la gare de Réghaïa sans aucun problème. La Sntf a pris ses dispositions pour avertir les usagers de cette perturbation momentanée du trafic », a-t-il expliqué. S’agissant des liaisons interwilayas, M. Bourenane a précisé que les voyageurs en provenance de l’est du pays descendent à la gare de Thénia (Boumerdès) où la Sntf, en collaboration avec les autorités locales, ont mis à leur disposition des bus pour les acheminer à la gare de Réghaïa où ils prennent de nouveau la desserte vers Alger. Le même itinéraire est observé pour le sens Alger-TiziOuzou ou vers l’est du pays. « Nous sommes en train de coordonner avec les différentes autorités locales pour un retour à la normale du trafic ferroviaire. Les trains reprendront leur programme habituel lorsque les L PORTRAITS «L’aventure commence à l’aurore, à l’aurore de chaque matin…» J. Brel t là, je ne t’ai donné qu’une image que j’ai gardée en mémoire, un souvenir des aubes blafardes et humides que j’ai connues, quand j’habitais l’immonde cité de la banlieue-Est. Il fallait se lever très tôt pour avoir la chance d’arriver à l’heure au boulot. Passé sept heures, il faudra se résoudre à prendre un taxi clandestin si on a la chance de trouver une ou deux personnes qui vont dans la même direction. Autrement, on est bon pour une ou deux heures d’attente si on s’obstine à rester à l’arrêt de bus qui était, jadis, réservé à la Rsta. Maintenant, l’Etusa ne met plus les pieds dans la cité et il faudra faire un kilomètre à pied pour atteindre l’arrêt le mieux servi par un flux incessant qui dessert la capitale, en provenance de l’Est. Cependant, je tiens à te faire remarquer que ces longues années passées dans ces boîtes métalliques appelées bus, ne sont pas tellement négatives. Toi qui a été à l’étranger, tu as dû remarquer que les usagers européens ne communiquent pas ou peu dans les transports publics : la plupart utilisent leur temps de trajet à lire les journaux, des revues ou des romans. Il y a même, de temps en temps une vieille qui tricote. Si tu aperçois quelqu’un qui ne fait rien et regarde les fils télégraphiques danser à travers la vitre ou dévisage les autres passagers, distoi bien qu’il doit être né sous nos latitudes. Chez nous, malgré la longueur des trajets, les gens lisent peu à part les journaux qui parlent de sport. J’ai observé maintes fois des amateurs de turf plier et déplier leur journal, cocher des numéros en fronçant leurs sourcils. Ces dernières années, il est courant de voir les gens apprendre des versets du Coran pendant le temps que dure tout le trajet. Mais, dans le bus, les gens communiquent beaucoup entre eux. Le moindre petit incident peut provoquer de longs échanges d’avis de gens qui ont de l’expérience. D’ailleurs, pour toi qui as l’habitude de croquer des portraits de gens de modeste condition, le bus peut être une source inépuisable d’inspiration. Chaque passager a sa propre physionomie, son comportement… tu peux en déduire une multitude de caractères et de situations sociales rien qu’à observer l’attitude de chacun. Tu as celui qui monte et, sans un mot, prend le premier siège qui est à sa portée, Il se frotte les yeux comme pour mieux voir à travers les vitres sales du bus, tire un mouchoir de sa poche, se torche le nez puis regarde sa montre avant de fixer définitivement les balais de l’essuieglace qui se trouve en face de lui. Il ne changera pas d’attitude jusqu’à l’arrivée du receveur : il mettra la main à la poche, retirera un vieux billet tout chiffonné et scotché qui va provoquer un commentaire désobligeant de la part du receveur. Sans se départir de son impassibilité, l’usager répliquera aussitôt que ce n’est pas lui qui a fabriqué un billet d’aussi mauvaise qualité et que la qualité d’une économie se mesure à la qualité du billet et que de toutes façons, les receveurs sont les premiers à enfreindre la règlementation : la non-remise d’un titre de voyage est une entorse à la législation et qu’elle met en danger l’usager. Le receveur empochera l’immonde billet, remettra de la menue monnaie au voyageur contestataire et continuera à rançonner les voyageurs en bousculant les passagers debout qui ne manqueront pas de critiquer l’exiguïté du bus ou d’ironiser sur la corpulence du receveur. » S. M. «E «Les trains reprendront leur programme habituel lorsque les autorités nous donneront le feu vert» autorités nous donneront le feu vert », a-t-il souligné. De son côté, le président de l’APC de Réghaïa, Fadhel Abdessamad Mahmoudi, interrogé par téléphone sur « la situation actuelle sur place et les raisons de cette manifestation », a déclaré « n’avoir aucune idée ». Des habitants de Haï El Kerrouche ont bloqué lundi dernier la circulation des trains au niveau de leur quartier pour demander l’annulation du projet d’implantation dans le voisinage d’un projet de CET initié par la wilaya d’Alger, qui a prévu l’ouverture de plusieurs centres de ce type (El Hamiz, Staouéli, Corso). « C’est un projet d’Etat. Nous n’avons aucune observation à formuler », a indiqué M. Mahmoudi sur le projet de CET de Haï Kerrouche. Cette manifestation intervient de manière simultanée avec une autre protestation de citoyens qui se déroulait depuis avanthier à Baraki (est d’Alger ). Les habitants de logements précaires dans cette daïra ont manifesté lundi et mardi dernier et comptent poursuivre leurs protestations, affirmant qu’ils continueront leur action jusqu’à ce qu’ils bénéficient de logements décents, a-t-on constaté sur place. Des citoyens habitant des immeubles vétustes et des bidonvilles dans les quartiers de Diar El Baraka et de Haouch Bega ont barré la route principale et celle menant à l’APC de Baraki à l’aide de pneus et de pierres, après avoir passé la nuit dans la rue. Le chemin de wilaya n°15 au niveau de Haouch Bega, la rue Saïd Yahiaoui au quartier Diar El Baraka et une partie de la route reliant Baraki à Gué de Constantine ont été bloqués lundi dernier. Ces habitants en colère, ont déclaré ne plus supporter de vivre dans des habitations précaires sans cesse inondées par les eaux de pluie. Des dizaine de familles vivant dans le bidonville de Haouch Bega ont préféré passer la nuit dans un chantier de construction d’une structure publique, désertant ainsi leurs demeures, jusqu’à ce qu’elles bénéficient de logements décents. La circonscription administrative et de l’APC de Baraki sont restées vaines. FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES «C’est la faute au destin !» LE PHÉNOMÈNE de la spéculation et des intermédiaires qui s’enrichissent aux dépens des citoyens, sont souvent à l’origine de la hausse des prix. I AMAR CHEKAR ’aucuns ne pourraient imaginer la réaction des ménagères au sujet de la flambée des prix des fruits et légumes qui ne cesse de semer le désespoir. « C’est le destin qui est la cause de la hausse des prix des fruits et légumes qui ne connaît pas de recul surtout à la fin de l’année », a balancé hier, un sexagénaire avec un point d’humour au marché de Meissonnier à Alger. Retraçant l’historique des différentes politiques commerciales qu’a connues le pays depuis, Ahmed Dadache, 65 ans environ, fustige le parti MSP qui a été chargé du portefeuille du commerce et n’a pas avancé dans ses projets depuis son installation, à commencer par les échecs successifs de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC en plus des mentalités qui mélangent les questions personnelles liées à la religion qui n’ont pas lieu d’être liées aux affaires commerciales et économiques qui constituent l’élément principal dans le domaine de l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. « Vu les prix des légumes, j’achète les produits uniquement par pièce afin de donner un semblant de goût du légume », a ajouté Ahmed qui n’a pas hésité à insister sur l’im- D ÇA s’approvisionnent chez lui. Le phénomène de la spéculation et des revendeurs intermédiaires qui s’enrichissent aux dépens des citoyens, sont souvent à l’origine de la hausse des prix, sans parler d’autres facteurs de production à longueur d’année. Répondant au phénomène de la flambée des prix qui fait couler beaucoup d’encre, mais aussi du temps consacré par les médias lourds à savoir la Radio et la Télévision nationales à longueur d’année, Hadj Tahar Boulanouar, porte-parole de l’Ugcca parle de quatre causes qui sont à l’origine de la flambée des prix ces derniers jours : le manque de l’offre des produits sur le marché national, les conséquences des intempéries qui perturbent la récolte, le déficit flagrant en matière de volume et qualité des chambres froides pour assurer l’approvisionnement régulier du marché, ainsi que l’absence des marchés de proximité qui génèrent le phénomène de la spéculation et des intermédiaires qui profitent de la situation. Hadj Tahar Boulanouar a révélé un déficit de production qui varie entre 20 et 30% ces derniers temps, d’où le retour au prix de la honte. Et dire pourquoi les Algériens ne fêtent pas le Nouvel An. A. C. portance de la notion du travail et de la productivité afin de répondre aux besoins du marché local. En effet, une virée a été effectuée dans plusieurs marchés de la capitale, dont le marché ex-Clauzel, Meissonnier et 1er-Mai. Certains marchands des fruits et légumes n’osent même pas afficher les prix afin de faire fuir les clients. La courgette est vendue à 260 DA/kg. La tomate fraîche 150 DA/kg. Le poivron 150 DA/kg, les navets 100DA/kg, les haricots 250 DA/kg. Deux poids, deux mesures dans un même lieu et pour le même produit. L’exemple a été donné par un marchand de fruits et légumes qui se contente de la part qui lui revient en toute honnêteté au marché ex-Clauzel à Alger-Centre. Quelques mètres séparent les marchands de fruits et légumes, la moitié des prix qu’on a notés est l’œuvre d’un marchand de légumes qui fait écouler sa marchandise en l’espace de quelques heures seulement quotidiennement. «Je vends ma marchandise sans perdre beaucoup de temps. Les autres sont tentés par le gain facile, mais ce n’est pas le cas pour moi. Je préfère gagner peu et vendre beaucoup », a affirmé Mohamed qui n’a pas eu beaucoup de temps à accorder en raison d’une foule de clients qui 4 De Quoi j’me Mêle JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 RÉDA CITY 16 CRITIQUE DOUBLE KANON PLUS CÉLÈBRE pour ses sorties médiatiques que pour ses chansons, Réda City 16 n’est pas allé de main morte sur le plateau d’Echourouk TV avec le chanteur de rap Lotfi Double Kanon. Se présentant comme chanteur ni avec le pouvoir ni contre le pouvoir, Réda City 16 a sévèrement critiqué Lotfi Double Kanon suite à la sortie de son dernier album critiquant le Premier ministre Sellal. Il accuse le chanteur bônois d’être un hypocrite et de manger à tous les râteliers. Réda City 16 déclare notamment qu’il n’est pas un hypocrite (ana machi mounafek) et défie Double Kanon : « Si tu es un chanteur engagé fait une chanson sur Chakib Khelil ou Khalida Toumi. » La guerre fait visiblement rage entre rappeurs hardcore et la réponse de Double Kanon pourrait être musicale et sûrement cinglante. Des Québécoises d’origine arabe personnalités de 2013 au Canada LE MAGAZINE MÉTRO a recensé que les personnalités les plus médiatisées en 2013, sont des femmes et dans leur majorité d’origine arabe. Métro parle notamment de l’Algérienne Djemila Benhabib, qui a incarné le combat tous azimuts contre l’extrémisme islamiste. Maria Mourani, la Libanaise qui a semé le désarroi dans le mouvement souverainiste, Fatima HoudaPepin, la Marocaine qui a poussé le chef du parti libéral à modifier la position de son parti sur les signes religieux. Dalila Awada, une autre Libanaise, fait partie aussi de ce sondage et elle est devenue malgré elle la porteparole des jeunes Québécoises arabes de deuxième génération. Elles sont bien intégrées dans la LE COÛT du billet du match Russie-Algérie à 279 dollars. Le prix diffère selon les régions et les stades, société québécoise et veulent mais le prix le plus élevé demeure 279 dollars a-t-on appris de sources sûres. Le billet peut être vendu assumer leur identité. Née au le double ou triple selon l’importance de la rencontre et l’engouement des supporters. Québec de parents originaires du Liban, Dalila Awada se dit fière de porter le voile tout en écoutant du Richard Desjardins. Et elle ne veut pas choisir entre sa culture québécoise et son voile. Sitôt GRANDE ET CRUELLE DÉSILLUSION que celle révélées par les qu’aura connue le Maroc suite aux premiers médias, Dalila résultats des prospections de gaz naturel dans Awada et ses plusieurs puits. Les pronostics optimistes initiaux semblables ont été ont été démentis par les quantités trouvées, étiquetées certaines entreprises ayant même été contraintes «midinettes du d’interrompre leurs recherches, comme à Foum voile» par les Deraâ, et d’aller vers d’autres sites. Ainsi, la vigiles d’un société britannique Gulfsands Petroleum a fait Québec «pur». récemment état de quantités minimes par rapport à Métro écrit que ce qui était prévu, essentiellement dans le Gharb. « l’année 2013 En effet, le gaz trouvé n’est pas suffisant pour nous a révélé des lancer une exploitation et une commercialisation à Québécoises grande échelle. Pour sa part, l’Office national des d’origine arabe hydrocarbures, l’Onhym, a annoncé que les insoumises, fières sociétés de forage et de prospection au large et prêtes à d’Agadir et de Sidi Ifni ont mis un terme à leurs assumer leur travaux du fait des faibles quantités trouvées à choix, coûte que Foum Deraâ. Concernant la zone de Sidi Mokhtar, coûte. Ce sont les dans la région d’Essaouira, l’Onhym a déclaré que personnalités de les recherches se poursuivaient encore, mais n’a l’année ! ». fait état d’aucun résultat particulier. Le billet du match Russie-Algérie à 279 dollars Pas de découverte de gaz au Maroc Ennahar TV sur les traces de BFM TV DÈS L’ANNONCE de l’extradition de Moumen Khalifa, la chaîne d’info Ennahar TV a mobilisé toutes ses équipes, déployé tous ses moyens et surtout, a contacté tous ses relais à l’aéroport pour avoir le plus d’infos sur l’extradition de l’ex-milliardaire algérien. La chaîne Ennahar TV a été la première et sans doute la seule chaîne à diffuser les images de la sortie du convoi de Moumen Khalifa de l’aéroport d’Alger. Grâce à ses sources généralement bien informées, elle a obtenu des images exclusives de la prison où est gardé Moumen Khalifa. Elle adopte le même procédé que BFM TV, qui met le paquet sur le sensationnel et qui a été souvent critiquée pour son traitement très pointu de l’affaire DSK. Cette chaîne qui est souvent critiquée pour ses procédés sensationnels est connue pour sa course au scoop. Elle est devenue la chaîne des cafés de l’Algérie profonde et tous les Algériens sont branchés en permanence sur cette télévision privée pour capter les dernières nouvelles de l’Algérie. « On ne nous dit pas tout ! » M. Hollande I ZOUHIR MEBARKI e journalisme devient, à l’ère des TIC et des réseaux sociaux, de plus en plus exposé à la manipulation et à l’instrumentalisation. La vitesse avec laquelle l’information circule de nos jours dresse devant nous un nouvel « ennemi » : la précipitation. Un « ennemi » dangereux puisqu’il nous impose son rythme alors que nous sommes astreints, pour notre crédibilité et pour garder la confiance des lecteurs, à vérifier, à recouper, à comprendre l’actualité avant de la livrer à l’opinion publique. Le tout en faisant l’effort d’offrir ce « plus » qui nous permet de survivre face à la concurrence qui se fait de plus en plus rude. Nous avons, cette semaine, un exemple qui illustre à merveille ce combat de tous les jours que mènent tous ceux dont le métier est d’informer. Le plus honnêtement possible. Vous l’avez peut-être deviné, il s’agit de la « petite phrase » prononcée par le président français, François Hollande, à propos du retour de son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, d’Algérie où il faisait partie de la délégation gouvernementale française conduite par le Premier ministre, JeanMarc Ayrault. Reste-t-il, à ce sujet, quelque chose à dire de ce qui ne l’a pas été ? Oui ! Et pour ce faire, nous vous invitons à suivre la démarche que s’imposent les journalistes qui ont une très haute idée de leur profession. Tout DU DÉCOR L L’ENVERS Pourquoi François Hollande a-t-il lancé cette petite phrase « il est revenu sain et sauf, c’est déjà beaucoup !» ? Si on exclut la folie, il ne reste que la finesse d’un esprit qui délivre un message en « coup de ciseaux »… a commencé par une vidéo publiée par un site Internet. La première interrogation est liée au choix de ce moyen. D’ordinaire, les journaux sont alimentés par les agences de presse. La différence est dans une volonté de garder l’anonymat de la « source ». Ce qui aiguise la vigilance du journaliste. La seconde interrogation est dans la vérification des dates du déroulement des faits et celle de la mise en ligne. La « petite phrase » a été prononcée le 16 décembre alors qu’elle n’est publiée sur le site que le 20 décembre. Soit quatre jours après. Le moins que l’on puisse dire est que cela enlève toute idée d’innocence à son ou ses expéditeurs. Un temps de réflexion, aussi long, devient forcément douteux. Ensuite, l’événement au cours duquel la « petite phrase » a été prononcée. C’était à l’occasion d’une réunion annuelle du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). C’est un conseil qui regroupe toutes les associations juives de France, qu’elles soient politiques, sociales ou religieuses. C’est un lobby, un groupe d’influence et de pression. Le Crif est à la France ce que l’Aipac est aux EtatsUnis. Nous n’apprendrons rien à personne en disant que l’Algérie et les Algériens n’ont pas « bonne presse » au sein du Crif. Il en va de même, dans une certaine mesure, pour la France où ce 5 même Crif dénonce actuellement une « dangereuse » montée de l’antisémitisme chez les Français. Un milieu, une ambiance et une orientation politique qui n’échappent guère au président des Français. Ceci dit, voyons maintenant le contenu de la « petite phrase ». D’abord, les mots qui l’ont précédé. François Hollande donnait l’impression de ne pas être au courant de l’agenda de son gouvernement en affirmant que son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, devait se rendre en Algérie alors qu’il venait juste d’en revenir avec ses huit autres collègues ministres et son Premier ministre. Il est impossible que le chef de l’Etat ne puisse pas être au courant, minute par minute, d’un tel déplacement en force de son gouvernement. D’où la certitude que c’est à ce moment précis que commence sa « blague ». Ensuite, il est également impossible qu’un chef de l’Etat qui décide d’envoyer un aussi grand nombre des membres du gouvernement (et d’autres personnalités françaises d’horizons divers qui les accompagnaient), avec pour certains leurs épouses, y compris le Premier ministre, séjourner trois jours durant dans un pays sans être totalement assuré de la sécurité qu’il offre. Avec à la clé et en plus des excursions touristiques pour les épouses. Se pose alors la question légitime : pourquoi François Hollande a-t-il lancé cette boutade « il est revenu sain et sauf, c’est déjà beaucoup !» ? Si on exclut la folie, il ne reste que la finesse d’un esprit qui délivre un message en « coup de ciseaux ». Comme en football. On sait que le réchauffement des relations franco-algériennes, inédit dans l’histoire de la Vème République, ne peut pas du tout être du goût du Crif. Il est quasiment sûr que certains de ses membres ont dû s’efforcer à en dissuader le chef de l’Etat français. Ils ont dû déployer des trésors d’arguments pour cela. Il suffit de se rappeler la « promesse » de Bernard-Henri Lévy et même celle attribuée à l’ancien président Sarkozy de voir sombrer à son tour l’Algérie dans le printemps arabe, pour mesurer la place du sécuritaire dans notre pays, pour ces « conseillers » très spéciaux. Il est clair aussi que l’intention des expéditeurs de la vidéo est de porter atteinte aux intérêts de l’Algérie, mais aussi à ceux de la France. On ne se fait pas de cadeaux à ce niveau-là. En définitive, la vidéo nous a été fourguée en « deuxième main ». Quant à l’humour de Hollande, Philippe Bouvard y serait plus réactif que Louis de Funès. C’est Kateb Yacine qui avait qualifié de « butin de guerre » sa maîtrise de la langue française. Et de sa pensée. Nous en avons une pour lui aujourd’hui ! Z.M. ([email protected]) L’Actualité PRÉVENTION, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT Sonatrach met le paquet JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 ELLE EST ANNONCÉE POUR LES 29, 30 ET 31 DÉCEMBRE Grève dans le secteur des finances à Tizi Ouzou LA COORDINATION SYNDICALE des finances a saisi toutes les parties impliquées dans leurs problèmes et leurs solutions. I ABDELKRIM AMARNI I KAMEL BOUDJADI Le ministre de l’Energie et des mines, Youcef Yousfi a affirmé, jeudi dernier à Alger, que Sonatrach avait consacré «près de 91 milliards/DA à la prévention, à la sécurité et à la protection de l’environnement.» Le ministre, qui intervenait lors d’une séance consacrée aux questions orales au Conseil de la nation, a indiqué que le secteur de l’énergie et des mines a mis au point un «programme ambitieux» à moyen terme (jusqu’à 2016) pour la réhabilitation, la sécurisation ainsi que la modernisation des raffineries existantes en vue d’augmenter leurs capacités de production dans le respect des normes internationales de protection de l’environnement. Répondant à une question relative aux mesures prises pour diminuer la pollution du littoral du fait des rejets des raffineries, Yousfi a affirmé que «Sonatrach a affecté 120 millions/DA à la réalisation et la réhabilitation d’unités de traitement des rejets liquides et des déchets industriels, notamment les boues de forages ». Concernant les rejets provenant de la raffinerie de Skikda, le ministre a expliqué que le problème résidait dans le fait que l’unité de traitement des rejets ne répondait plus aux normes requises, d’où les mesures préventives prises pour empêcher le déversement d’hydrocarbures dans les canalisation d’évacuation de la zone industrielle et la mise en place d’un système de contrôle de la qualité des rejets. Ces mesures sont conjoncturelles, a précisé le ministre tout en indiquant que la mise en marche de la nouvelle unité de traitement sera lancée cette année. Il a par ailleurs rappelé que Sonatrach entamait un programme de réhabilitation et de modernisation des raffineries de Skikda, d’Alger et d’Arzew à travers la réalisation de nouvelles unités de traitement des rejets dont certaines seraient mises en marche en 2013. A une question sur le danger des gazoducs sur le tissu urbain dans certaines wilayas, à l’instar de Relizane, le ministre a indiqué que la réalisation de ces projets s’est faite dans le respect des lois en vigueur, ajoutant que le secteur de l’énergie et des mines «n’est nullement responsable» de cette situation, vu que les habitations ont été construites après la réalisation des conduites. 11 gazoducs et oléoducs traversent la wilaya de Relizane sur 90 km linéaires. 2 000 habitations ont été construites sur le passage de ces pipelines, selon le ministre qui a précisé que le règlement de cette situation nécessitait l’implication de toutes les parties. En vue de garantir la sécurité des habitants, Sonatrach a cessé toute activité au niveau des ouvrages qui représenteraient un danger pour les agglomérations. Il a ainsi annoncé un projet de déviation de deux pipelines d’une longueur de 110 km à Relizane en vue de les éloigner des agglomérations précisant qu’un appel d’offres était en cours de préparation à cet effet. A. A. e secteur des finances dans la wilaya de Tizi Ouzou risque de connaître de sérieuses perturbations dans les prochains jours. Les travailleurs des imports, de la Conservation foncière, du Trésor, du budget et du cadastre annoncent dans une déclaration une grève de trois jours coïncidant avec la fin du mois de décembre et de l’année. La coordination des travailleurs prévoit également un autre débrayage à la mi-janvier si les revendications émises ne sont pas satisfaites. En fait, plusieurs problèmes se trouvent derrière la grogne du secteur de la finance de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces derniers réclament la révision du régime indemnitaire et carrément la création d’une nouvelle indemnité pour les deux corps technique et commun. Les mêmes travailleurs attendent la mise en place de départ à la retraite ainsi que la révision à la hausse de 40% de la prime de rendement. Toujours au sujet des revendications sociales, la coordination demande la réservation d’un quota de logements pour les fonctionnaires des finances. Mais aussi pour rejoindre les autres secteurs, la coordination syndicale des finances de la wilaya de Tizi Ouzou appelle les pouvoirs publics à mettre un terme à l’article 87 bis tant controversé. Au sujet des revendi- L Une vue de Tizi Ouzou cations professionnelles, les travailleurs réclament l’actualisation de l’abattement de l’IRG au nouveau Snmg de 18 000 DA. Par ailleurs, la révision des statuts réclamés s’avère aussi une occasion pour demander la création d’un statut pour les informaticiens opérants. Dans la liste des revendications figure aussi la révision du système de bonifications des postes spécifiques et leur unification au sein des régies. Ainsi donc, la fin de l’année risque de connaître de sérieuses perturbations. Dans le secteur des finances, le Trésor s’occupe pratiquement de toutes les transactions financières comme les salaires des travailleurs et les retraites. Une perturbation dans ce secteur induit inévitablement une chaîne d’effets collatéraux qui causeront des désagréments aux citoyens. A rappeler enfin que la coordination syndicale des finances a saisi toutes les parties impliquées dans leurs problèmes et leurs solutions. Des copies ont été envoyées au ministre des Finances ainsi que les instances nationales qui sont donc tenues informées du préavis de grève qui interviendra les 29, 30 et 31 décembre coïncidant avec les fêtes de fin d’année. K. B. ORAN Le mouvement associatif citoyen arrache deux victoires L’ASSOCIATION DES RÉSIDENTS DE CANASTEL a été donc contrainte de saisir le tribunal administratif suite à l’octroi du permis de construire et du lancement des travaux. I WAHIB AIT OUAKLI n l’ espace de mo in s de 24 h eures, le mouvement associatif citoyen de la ville d’Oran s’est illustré par deux victoires judiciaires. La première a été arrachée hier à l’issue du procès qui a opposé, devant la chambre administrative de Yaghmouracen près la cour d’Oran, le groupe Mehri Djilali et l’association des occupants de l’immeuble du 11 boulevard de la Soummam. Le plaignant est le groupe Mehri qui, en déclenchant la machine judiciaire, demandait la dissolution de l’Association des habitants de l’immeuble de boulevard de la Soummam. Le verdict prononcé hier matin, octroie de plein droit à l’association de poursuivre ses activités, c’est-à-dire l’action intentée par le Groupe Mehri a été déboutée par la chambre administrative N°05 du tribunal. «C’est une victoire», a affirmé le président de la Ligue des droits de l’homme, Kaddour Chouicha. Avec un tel succès, le Groupe Mehri aura donc à affronter l’association dans l’une des plus rudes batailles focalisées autour de la propriété de l’immeuble occupé depuis plus de 50 ans par les familles menacées d’expulsion par le Groupe Mehri. La deuxième victoire n’est pas des moindres étant donné que le procès a opposé les résidents de Canastel à l’administration locale autour de l’urbanisation de la forêt de Canastel. Celle-ci ne sera pas urbanisée au grand bonheur des défenseurs des espaces verts et du cadre environnemental. Une telle mesure a été décidée par la chambre d’administration d’Es Sedikia qui a prononcé mardi dernier son verdict en décidant de l’annulation des permis de construire et la remise en l’état de la forêt de Canastel. Les défenseurs du cadre environnemental E se sont félicités par le biais de tous les canaux dont les réseaux sociaux dont Facebook et Twiter. Avec une telle mesure judiciaire, l’Association des résidents de Canastel vient de remporter une grande victoire judiciaire après une longue bataille. Cette victoire s’ajoute après celle arrachée par les deux associations oranaises, El Bahia de la commune de Bir El Djir et celle des résidents de Canastel, (ARC), qui ont vu, mi-juillet dernier, leur activité suspendue durant six mois de la part du wali de la capitale de l’Ouest. La mesure a été décidée l’été dernier. A la fin du mois d’août, le tribunal administratif d’Es Sedikia près la cour d’Oran a décidé, hier, d’autoriser l’association ARC de reprendre ses activités. Il s’agit d’un des volets judiciaires opposant l’association des résidants de Canastel à l’administration de la wilaya d’Oran, suite à sa suspension de six mois de toute activité en se conformant à l’article 39 de la nouvelle loi sur les associations. Les magistrats se sont prononcés en référé sur le fond du gel de l’ARC qui a saisi la justice pour contester la décision dudit gel en ce concerne son opposition à la construction sur deux lots de terrain sur les 28, en pleine forêt de Canastel. L’ARC a été donc contrainte de saisir le tribunal administratif suite à l’octroi du permis de construire et du lancement des travaux, alors qu’il existe des textes interdisant toute construction sur un domaine forestier, en plus de la circulaire du wali d’Oran, n°10 836 du 19 août 2006 ordonnant l’interdiction de toute construction sur ledit site, aujourd’hui objet de convoitise. Ayant obtenu dans un premier temps gain de cause avec l’annulation des travaux, l’association a été suspendue en pleine bataille judiciaire dans le but de faire appliquer la loi en matière de préservation du domaine forestier. 6 Ainsi donc, les défenseurs de la nature, convaincus de leur action, ont eu gain de cause après un procès que les sceptiques redoutaient sans issue. Mais, faut-il le dire, le crime commis aussi bien sur la forêt de Canastel et les deux associations est impardonnable. «La forêt ne doit pas être urbanisée tandis que les deux associations ne méritent pas le gel de leurs activités», a affirmé un citoyen résident de Canastel. Les défenseurs de l’urbanisation du poumon d’Oran, forêt de Canastel, ne voyaient qu’une seule variante, la dissolution pure et simple des deux associations avant de passer à leur besogne en urbanisant l’espace vert. Au départ, aucun, notamment du côté des fatalistes et des habitués du renoncement. D’autant que les plus dociles sont allés dans le fond de leur défaitisme depuis que les deux associations ont subi l’anathème et les foudres du premier responsable de la wilaya qui leur reproche…une «ingérence dans les affaires intérieures du pays». «Depuis quand et dans quelle région du monde considère-t-on la réplique d’une association à un détournement de foncier dans sa commune soit comme une ingérence dans les affaires dans la gestion de la cité ? » se sont demandé plusieurs membres du mouvement associatif d’Oran. En tout cas, cette trouvaille n’a pas manquer d’être la risée des habitants de la cité. Comme elle ne manquera pas de jeter un surcroît de discrédit sur l’administration algérienne étant donné qu’elle a attenté au mouvement associatif militant pour la préservation de l’environnement deux semaines après la visite à Oran du grand acteur américain, Arnold Schwarzenegger et la signature avec la wilaya d’Oran d’un accord de partenariat pour lancer un programme pilote d’économie verte. W. A. O. L’Actualité RAFFINERIE DE TIARET Le projet verra-t-il enfin le jour ? e projet de la raffinerie de Tiaret est entré dans sa phase de réalisation effective avec le lancement hier des travaux préliminaires de terrassement (feed back) du site abritant cette installation qui devrait assurer une production annuelle de cinq millions de tonnes. «Ces travaux devraient être achevés dans un délai de 12 à 15 mois au lieu de 18 mois, prévu initialement afin de livrer le projet fin 2017 ou début 2018 au plus tard », a déclaré à la presse, le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, en marge de la cérémonie de lancement des travaux. Selon le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures, l’appel d’offres pour la sélection de la société chargée de réaliser les travaux de génie civil et équipement du projet sera lancé avant la fin de la phase de terrassement afin d’entamer directement la construction de cette raffinerie. Implantée sur une assiette de 250 hectares dans la localité de Sidi Abed, la future raffinerie de Tiaret produira, notamment 2,7 millions de tonnes par an de gasoil, 1,4 million d’essence, 300.000 tonnes de naphta, 280 000 tonnes de GPL et 93 000 tonnes de bitume. Quelque 15 000 emplois devraient être créés durant la phase de réalisation du projet pour lequel, une enveloppe de 230 milliards de dinars a été allouée, a-t-on expliqué. Pour sa phase d’exploitation, il est prévu la création de 800 emplois directs et un millier de postes indirects. S’agissant de l’alimentation en eau, la future installation sera approvisionnée surtout à partir du barrage voisin de Dahmouni ainsi que de la station de dessalement El Magta dans la wilaya d’Oran, selon des explications fournies par un cadre de la GCB, filiale de Sonatrach et opérateur en charge des travaux de terrassement. « Le lancement des travaux de réalisation de la raffinerie de Tiaret représente le premier point des activités célébrant le 50ème anniversaire de la création de Sonatrach», a affirmé M. Zerguine, assurant que cette future infrastructure «contribuera au développement économique et social de la wilaya de Tiaret ». Interrogé sur l’indemnisation des agriculteurs dont le terrain a été exproprié par les autorités locales pour la réalisation du projet, le patron de Sonatrach a indiqué que cette dernière « est redevable aux services des domaines qui prennent, eux, en charge la question d’indemnisation ». Le projet de la raffinerie de Tiaret s’inscrit dans le programme initié par le gouvernement qui porte sur la réalisation de quatre autres installations similaires à Biskra, Illizi, Boumerdès et Hassi Messaoud. Ce programme vise à porter les capacités nationales de raffinage à 60 millions de tonnes par an à l’horizon 2018 contre 30 millions actuellement. L JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 EXTRADITION DE ABDELMOUMÈNE KHALIFA Un dénouement «inattendu» AVEC ce précédent, il faut s’attendre à ce que les poursuites entamées contre l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil et Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, aillent à leur terme. I MOHAMED TOUATI qui le tour ? Tous les indices concordent en effet pour affirmer que les derniers scandales qui ont éclaboussé la compagnie nationale des hydrocarbures ne seront pas mis sous l’éteignoir. L’extradition de l’ancien golden boy algérien en témoigne. Plus personne n’y croyait pourtant jusqu’à son annonce officielle. La procédure avait traîné en longueur. Moumen Khalifa ayant utilisé tous les recours jusqu’à leur épuisement. Désormais, entre les mains de la justice algérienne, il faut s’attendre à ce qu’il bénéficie d’un procès équitable. Reconnu coupable d’association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux dans l’affaire de la faillite de Khalifa Bank, l’ancien homme d’affaires, Rafik Abdelmoumène Khelifa avait été condamné à la prison à vie par contumace. Le verdict sera-t-il plus clément cette fois-ci ? La justice britannique très sourcilleuse sur le plan des droits de l’homme croit au déroulement d’un procès juste. L’acceptation du Royaume-Uni d’extrader vers l’Algérie Rafik Abdelmoumène Khalifa reposait sur la présentation par la justice algérienne, d’un dossier « à la fois bien motivé en fait en droit et appuyé sur des pièces et des documents probants », a indiqué le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh). Cette acceptation signifie également, que la justice algérienne a acquis sur le plan international, « toute la crédibilité nécessaire quant à l’impartialité et la rectitude dont elle est capable, les droits de la défense de la personne extradée étant à la fois garantis et A Il a utilisé tous les recours jusqu’à leur épuisement susceptibles d’être pleinement exercés sans la moindre restriction », a fait remarquer Farouk Ksentini. Des propos renforcés par le communiqué de la justice britannique qui estime que « même si le système judiciaire algérien est différent du système britannique, il offre les garanties exigées par la Convention européenne des droits de l’homme en matière de procès équitable ». Comment interpréter l’extradition de l’ex-milliardaire algérien ? « On ne peut mieux, que si elle ne l’est déjà, l’Algérie se rapproche de l’Etat de droit qu’elle ambitionne de devenir », a souligné le défenseur des droits de l’homme qui reste convaincu que cet événement allait servir à « clôturer l’année qui s’en va et à entamer celle qui vient avec optimisme s’agissant indubitablement d’un rare bonheur judiciaire ». Avec ce précédent, il faut s’attendre à ce que les poursuites entamées dans l’affaire Sonatrach contre l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil et Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, aillent à leur terme. Il faut rappeler que le mandat d’arrêt international lancé contre eux touche aussi l’épouse de l’exministre de l’Energie, leurs deux enfants et quatre autres personnes (dont les identités n’ont pas été révélées, Ndlr) qui sont poursuivies pour «corruption, trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et direction d’une association de malfaiteurs et d’une organisation criminelle transnationale». Cette affaire aux ramifications tentaculaires a déjà emporté dans son sillage pas moins de 14 cadres de la compagnie dont Mohamed Meziane ex-P-DG de Sonatrach et ses deux fils, le directeur exécutif des activités centrales, la directrice du bureau d’études, le directeur du groupe allemand FunkwerkPlettac Contel et l’ancien directeur général du CPA. «Dans le cadre du respect de la loi, la justice avance lentement, mais sûrement pour resserrer l’étau autour de la pieuvre dont les tentacules sont désormais apparentes... 90% de ceux qui y sont impliqués sont désormais connus... certains sont entre les mains de la justice alors que d’autres font l’objet d’avis de recherche international» avait déclaré à la presse l’ex-garde des Sceaux, Mohamed Charfi. L’extradition de Rafik Abdelmoumène Khalifa est annonciatrice d’un effet domino qui doit attester de la crédibilité de la justice algérienne. M. T. RÉACTIONS SUR LA TOILE L’extradition de Khalifa divise les Algériens CETTE FIN d’année ne sera pas comme les autres fins d’années bien arrosées et bien accompagnées auxquelles Moumen Khalifa s’était habitué. En effet, pour cette année, le golden boy aura droit à une cellule et des geôliers. I KHEIREDDINE BOUKHALFA arrivée mardi dernier, du golden boy algérien, Moumen Khalifa, à l’aéroport international d’Alger HouariBoumediene aux environs de 18h à bord du vol Londres-Alger, a enflammé la Toile où des milliers d’internautes ont déboulé pour réagir et exprimer leurs opinions sur cet événement marquant. « Finalement, c’est du concret, sincèrement je n’y croyais pas du tout » déclare Amine, jeune étudiant sur son compte Facebook, avant d’ajouter « j’espère que Chakib Khelil subira le même sort ». Wafa de son côté pense qu’ « il ne faut pas s’attendre à de belles plaidoiries en public comme on en voit dans les films ». Mehdi, lui, s’exprime sur son compte twitter : « On n’a rien à faire de Khalifa, qu’il soit en enfer ou au paradis, qu’il soit libre ou en prison, on a besoin de l’argent qu’il a détourné, on veut qu’il restitue notre argent. » L’ « Khalifa est notre cadeau de Noël » ironise Mohamed. « C’est un cadeau de Sa Majesté la reine » a ainsi commenté Rym avant de se demander si « les pays européens vont suivre l’exemple de la Grande-Bretagne pour extrader toute personne qui a fait des détournements ». Farouk, un blogeur déclare sur son mur Facebook : « J’espère qu’il va cracher le morceau, ou plutôt tous les morceaux, et sans restriction aucune » et juge que « si Khalifa déballe tout, ça risque d’être chaud ». Khadidja une Franco-Algérienne a déclaré sur son compte twitter : « Son extradition à Alger va déboucher sur peu de chose !! Trop d’intérêts en jeu », et ajoute : « Combien de Khalifa sont encore tapis dans l’ombre des institutions algériennes. » Cependant, il y a des internautes qui font preuve d’imagination et d’inspiration. Teinté d’une touche humoristique, Younès, déclare : « Ya rayah wine msafer, trouh taaya ou twelli. » Aussi Walid ironise sur son compte twitter : « Khalifa a joué dans la cour des grands, mais maintenant il va jouer dans la cour de la prison. » Malik, peu convaincu, pense qu’il y a « peu de chance de voir la vérité ressortir ». D’autres internautes ne se sont pas empêchés de faire le lien entre cette extradition et la prochaine élection présidentielle, d’ailleurs Hakim, un jeune étudiant en sciences politiques souligne : « La question qu’il faut poser c’est pourquoi en ce moment précis ? » Sid-Ahmed lui répond : « L’extradition de Khalifa n’est qu’un subterfuge pour détourner l’attention des citoyens sur la prochaine élection présidentielle.» Toutefois, Khalifa n’a pas que des détracteurs, il a aussi des sympathisants qui le défendent, Nabil indique que « Khalifa n’est qu’un pion sur l’échiquier » et que « les gens aux commandes du jeu ne sont nullement inquiétés ». Hamid rétorque « quand les marionnettistes ont fini d’utiliser Khalifa, ils l’ont lâché et ils essayent de lui faire porter le chapeau » et souhaite que « la justice jouera son rôle dans l’impartialité et la transpaK. B. rence ». Gérez votre compte en toute simplicité depuis « Mon Espace » sur « ooredoo.dz » Soyez les premiers à profiter pleinement des avantages de la 3G avec Ooredoo. En effet, pour marquer l’arrivée de la 3G, Ooredoo lance pour ses clients son service « Mon Espace » accessible gratuitement à partir du site internet : www.ooredoo.dz « Mon Espace » est une nou- veauté pratique et simple d’utilisation, ce service vous offre un accueil personnalisé et adapté à vos besoins grâce à sa praticité inédite qui vous permet de gérer votre compte et d’avoir une visibilité en temps réel sur vos différentes opérations, telles que vos consommations, votre compte recharge, le 7 montant et l’historique de vos factures, etc.. Avec « Mon Espace » de ooredoo.dz, vous avez aussi la possibilité de connaître instantanément votre code PUK (code de réactivation du code PIN) et la possibilité de profiter en un seul clic de tous les services dont vous disposez sur votre ligne mobile Ooredoo. Ooredoo entend offrir le meilleur de ses innovations en mettant à la disposition de ses clients des applications pratiques et des services inédits visant à les faire profiter pleinement de la technologie 3G. L’Actualité JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 AU LENDEMAIN DE LA STANDING OVATION EN SA FAVEUR Ouyahia réélu membre du conseil national LA VOLONTÉ de l’ex-Premier ministre de garder la main sur le parti et le retour sur la scène politique de l’ex-SG se confirment. MOHAMED BOUFATEH a perspective du retour de l’ex-Premier ministre sur la scène politique s’affirme de plus en plus. Après la standing ovation, autant de reconnaissance et vibrant hommage qui lui a été rendu avant-hier par la totalité des congressistes, Ahmed Ouyahia vient d’être réélu à l’unanimité sur la liste des représentants de la délégation d’Alger au conseil national du RND. Les travaux du 4e congrès qui se poursuivaient, hier, devront être soldées par l’élection et la validation de la liste élargie (à plus de 370 membres) du conseil national. Les opérations de vote ont été émaillées par de nombreuses discordes. Des tiraillements entres candidats, voire entre différents clans du RND autour des strapontins du conseil national ont été également relevés au sein des délégations de quelques wilayas, selon quelques indiscrétions. Il s’agit, notamment des wilayas de Médéa, Batna, Blida, Biskra et Oran. « Le membre du conseil de la nation élu sur la liste du RND à Médéa, déçu des résultats du vote n’a pas manqué d’en venir jusqu’aux mains en agressant le superviseur de l’opération du vote », témoignent quelques membres de la délégation de cette wilaya. Les mêmes incidents on été observés pour la wilaya de Blida et Batna, indique-t-on. L’élection des représentants de ces wilayas a accusé un Ph : R. Boudina L Revoilà Ouyahia retard considérable comparativement à d’autres wilayas. Jusqu’au début de l’après-midi d’hier la tension persistait encore parmi des congressistes des départements susindiqués. Le fait que plusieurs membres influents du conseil sortant n’ont pas été réélus, a suscité une résistance farouche de leur part d’où les divers affrontements ayant marqué ces différents scrutins à bulletin secret. Si plus de 90 % des membres du conseil national, une instance souveraine entre les deux congrès, sont les partisans du secrétaire général sortant, il est à noter aussi que les deux ou trois vice-présidents du RND y sont essentiellement de même tendance. Les noms pressentis à ces postes, à savoir M. Bouchouareb, M. Bouzghoub et probablement un des noms des plus en vue comptant pour le mouvement de sauvegarde du parti, illustrent l’évolution des rapports de force en faveur des cadres et militants acquis à Ouyahia, fait observer un cadre du parti qui a requis l’anonymat. Le secrétariat national dont la composition sera élargie à la faveur de ce 4e congrès, n’est pas en reste puisque son élection sera opérée par le conseil national. Ainsi, les fidèles de l’ex-Premier ministre auront la part du lion dans toutes les instances et la nouvelle direction du parti . Pour équilibrer un tant soit peu la répartition de ces postes-clés au parti, le nouveau secrétaire général qui dispose d’une marge de manœuvre ne pourra pas pour autant satisfaire tout le monde. Un quota d’environ 50 membres sera désigné par Abdelkader Bensalah. A titre d’exemple, la convoitise est telle que Bensalah fortement sollicité à cet effet a dû orienter certains de ces préposés vers d’autres wilayas. Dans la wilaya d’Oran, la capitale de l’Ouest, la concurrence entre les redresseurs d’une part et les partisans de Ouyahia d’autre part, ainsi que ceux proposés par Bensalah est qualifiée des plus rudes. Par ailleurs, la validation de la composante du conseil national du RND se fera lors de la séance de clôture des travaux du congrès qui ont débuté mardi dernier. Conformément aux amendements des statuts du RND adoptés lundi dernier par le congrès, il a été décidé d’élargir la composante du conseil national pour faire passer le nombre de ses membres de 332 à plus de 370. Le conseil tiendra sa première session au terme du congrès pour former une commission qui devra adapter le règlement intérieur du parti à ses statuts. Concernant la composante du secrétariat général du parti, du conseil national et après concertation. Les statuts amendés prévoient la création de postes de secrétaires généraux adjoints qui seront choisis par le SG du RND. Le retour des quelque 100 militants du parti qui s’étaient retirés ou dont l’activité avait été gelée pour une raison ou un autre, a été également relevé. La position du RND soutenant le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour un mandat supplémentaire est réitérée. Enfin, les travaux du 4e congrès du parti se poursuivent en séance plénière et prendront fin aujourd’hui par l’adoption des résolutions politiques, économiques et sociales ainsi que le communiqué final du congrès. M. B. DERNIER CONSEIL DES MINISTRES DE 2013 Et revoilà la Constitution L A FIN DE L’ANNÉE s’annonce bouleversante sur le plan politique. NADIA BENAKLI a réunion du Conseil des ministres prévue lundi prochain prendra, pro bablement, un autre cachet. Ce rendez-vous traditionnel qui est destiné juste à accomplir une formalité pourrait être décisif. En plus de la signature de la loi de finances 2014, la réunion devrait plancher sur un sujet capital qui tient en suspense toute la classe politique. Le projet de révision de la Constitution, dernière étape du processus des réformes politiques lancé en 2011, verra finalement le jour. Des sources proches indiquent que ce dossier sera au menu du Conseil des ministres que présidera le chef de l’Etat le 30 décembre prochain. «C’est la dernière réunion avant la convocation du corps électoral le 9 janvier prochain», soutient notre source. Effectivement, le timing est L trop serré. La réunion du Conseil des ministres constitue une opportunité pour sceller les deux grands dossiers politiques. Notre source souligne que ce projet prendra la part du lion dans ce dernier Conseil des ministres de l’année 2013. Les membres du gouvernement seront ainsi invités à découvrir et examiner le contenu de la future loi fondamentale. Remis au président de la République depuis plusieurs mois, aucune informatioin n’a filtré sur le contenu de ce projet. La Commission nationale chargée de la révision de la Constitution, composée de cinq juristes, a fait son travail dans la discrétion totale. Les observateurs de la scène politique estiment qu’en réservant ce projet pour la fin de l’année, le Président veut honorer ses engagements pris lors de son discours à la nation en avril 2011. En tout cas, pour eux, la réunion du Conseil des ministres va trancher cette question qui a laissé toute la classe politique sur sa faim. Ces derniers pensent que cette réunion va éclairer l’opinion publique et mettre fin au flou qui règne sur la scène politique. L’examen du projet en Conseil des ministres traduit clairement qu’il sera soumis au Parlement avec les deux Chambres réunies au courant du mois de janvier prochain. Les observateurs de la scène politique soulignent que même si le projet ne sera pas examiné lors de cette réunion, il n’en demeure pas moins que cela apportera une réponse à la question qui taraude sans cesse les partis, à savoir la révision de la Constitution interviendra avant ou après ? Cette question a divisé la classe politique en deux. Alors que certains appellent à sa révision avant la présidentielle, d’autres plaident pour son report. Le secrétaire général du FLN a appelé, samedi dernier à partir de Batna, à la révision en urgence de la Constitution. «Afin de construire un Etat moderne et démocratique qui consacre la séparation des pouvoirs, nous sommes convaincus que la révision de la Constitution est devenue une obligation politique», a-t-il martelé devant les militants. M.Saâdani soutient que cette Constitution doit être en adéquation avec les changements actuels dans le pays. Il y a lieu de rappeler que la dernière réunion du Conseil des ministres remonte au 29 septembre lors de laquelle sept projets de textes législatifs ont été examinés et approuvés, dont le projet de la loi de finances 2014. En raison de l’état de santé du chef de l’Etat et son hospitalisation en France, le Conseil des ministres ne s’est réuni que deux fois en 2013. N. B. LA RECHERCHE CLINIQUE ALGÉRIENNE RÉCOMPENSÉE À HAUT NIVEAU À ISTANBUL L’Algérie lauréate du trophée mondial Award LE SCIENTIFIC Leadership Award arraché devant 14 pays occidentaux. ABDELKRIM AMARNI n ce rtif ica t d e re co n n a is sance internationale dans le domaine de la recherche clinique sur l’infarctus du myocarde, destiné aux cardiologues algériens, décroché en novembre 2013 à Istanbul, a été remis lundi au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Cette distinction honore la recherche scientifique Atlantic menée en Algérie et supervisée par le groupe algérien Clinica, agréé par le ministère de la Santé. Elle a été réalisée avec la participation de 15 pays de l’Europe occidentale, du U Canada et de l’Australie, ainsi que celle de l’Algérie, seul pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (Mena). Atlantic, audité trois fois par une société indépendante internationale et relative à l’infarctus du myocarde, a été, hier à Alger, au centre d’une conférence de presse animée, notamment par le professeur Rachid Bougherbal, chef de service de cardiologie au Centre national de médecine du sport (Cnms) qui était entouré par un panel de spécialistes de renom. On citera les professeurs Mohamed Tahar Bouafia, président de la société algérienne de cardiologie, et chef de service de cardiologie au CHU de Blida, Djamel Eddine Nibouche. Faisaient également partie de ces spécialistes cardiologues le Dr. Mohamed Chettibi (CHU Blida), le directeur général d’Astra Zeneca - Algérie et le DG de Clinica Group. Le certificat mondial a été remis par les laboratoires Astra Zeneca aux cardiologues algériens qui ont participé à des recherches cliniques sur le suivi de malades victimes d’un infarctus du myocarde et ayant bénéficié d’un traitement. Cette distinction est synonyme d’une reconnaissance du travail rigoureux accompli dans le respect des normes internationales en matière de recherche clinique. Le ministre de la Santé a salué le travail réalisé par ces spécialistes, appelant à encourager la recherche 8 scientifique. Cette reconnaissance contribuera à encourager la recherche scientifique sur les cardiopathies qui viennent en tête des maladies chroniques mortelles en Algérie où 25 000 cardiaques en meurent chaque année (1er cas de décès), sur les 17,3 millions dans le monde. Les conférenciers ont mis l’accent sur la réhabilitation du médecin de famille, dont le statut a disparu de nos jours, mais qui demeure, tout comme le médecin des urgences, le premier contact dans un cas pareil. Dix à quinze urgentistes sont formés mensuellement pour diagnostiquer correctement un infarctus du myocarde dont le délai d’intervention se situe entre 30 minu- tes et six heures au maximum. Menée par Clinica Group, constituée d’une équipe de recherche 100% algérienne, l’étude Atlantic a permis de démontrer l’implication constante de l’Algérie dans tous les projets de recherche clinique d’envergure. Cette honorable distinction a fait dire à l’un des professeurs communicants : «Il faut cesser de nous sous-estimer et de nous diminuer devant d’autres pays qui eux savent comment se valoriser.» Le message de cette conférence demeure dans la prévention et la rapidité des soins qui consiste en premier lieu à effectuer une injection destinée à dissoudre un caillot de sang (trombose) bouchant une A. A. artère ou une veine. Tribunaux News de fin de 2013 *Cela fait déjà neuf ans qu’a disparu l’extraordinaire enfant des Ouled Sidi Chikh au sud-ouest du pays, Tahar Lamara Mahamed décédé chez lui dans le logement de fonction du procureur général de Blida, la veille du 25 décembre 2004. Terrassé par une forte attaque cardiaque, Tahar qui a laissé derrière lui outre son épouse, cousine, compagne de la vie et deux filles, Soraya et Lila, aujourd’hui magistrate et médecin maman. Ce qui avait frappé lors de son décès subit, c’est qu’il avait le lourd dossier d’El Khalifa « à propos duquel il n’a eu de cesse de répéter que la justice ne craignait personne et rien ! ». Repose en paix ! tes deux filles ont réussi dans la vie. *Un autre collègue émérite de Lamara, a succombé il y a douze jours à une attaque cardiaque dans son bureau à la cour de Skikda après avoir longtemps participé au redressement de la cour de l’antique Cirta. Nous nommons Ayache Zaïter notre regretté lecteur fidèle, acharné, disparu à l’âge de 75 ans. C’est dire qu’il n’a même pas joui des bienfaits de la retraite. Adieu, ami ! *On parle depuis le Ramadhan d’un mouvement qui ne veut pas montrer le bout du nez. Ce mouvement des magistrats doit intervenir car la lassitude a gagné la grosse majorité des magistrats qui ont appris la nomination de la présidente de la cour de…Tipaza qui n’existe que sur le papier en attendant le découpage avec la wilaya-mère : Blida. La nomination du procureur général, un ancien du parti unique dont on loue la compétence, le courage et surtout la tolérance avec sa famille. Quant aux autres cours de justice, on en parle sous cape… *L’ébullition chez les avocats a commencé. Si à Alger, la « mer est calme », à Blida, une «mini-révolution» est prévue depuis Koléa où la mère de famille décidée à un profond changement dans la constitution du conseil de l’Ordre est annoncée par des collègues solidaires. Il s’agit de l’avocate brune : Maître Ilhem Bennour qui est d’ores et déjà candidate indépendante. * Les magistrats opprimés – plus d’une centaine – en ajoutant d’autres partenaires de la justice si l’on comptait des notaires, des huissiers, des experts et autres greffiers ont décidé de demander une audience à Tayeb Louh, le ministre de la Justice, garde des Sceaux sur la base que le ministre a vécu durant les années 1980-1990 ce qu’ils endurent actuellement, tout en promettant de poursuivre ceux qui les ont opprimés avant de changer d’air, soit étant promus, soit ayant reçu un coup de pied quelque part. Affaire à suivre… A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 Le procès le plus long TOUT N’A PAS ÉTÉ écrit autour de Rabah Djenki, l’ex-DEC de Birkhadem (Alger) qui reste détenu malgré… I ABDELLATIF TOUALBIA e procès de l’ex-DEC de Birkhadem et de vingt autres accusés de cinq graves crimes dont la dilapidation des terres agricoles au profit du béton restera dans les annales de la justice comme celui qui a le plus traîné en longueur (quatorze ans !) dans les tiroirs de la Cour suprême où étaient passés entretemps trois présidents – Boutarène – Berradja et Boudi « 3 B », pour atterrir sur le pupitre d’un autre immense magistrat Boualem Bekri « 2 B » SVP. Les débats auront duré en tout (pauses comprises outre la lecture de l’arrêt de renvoi, deux heures) trente-quatre heures ! Et tout cela pour arriver aux…délits. Car il faut préciser que Bekri est allé vers les délits seulement… Rabah Djenki, l’ex-DEC, qui voulait être jugé une bonne fois pour toutes et se débarrasser de ce fardeau mental, a écopé de 5 ans de réclusion criminelle ainsi que cinq autres condamnés alors que deux ont eu une peine assortie du sursis, le reste étant acquitté. Les avocats dans l’ensemble ont apprécié les débats menés de main de maître par un Bekri des grands jours alors qu’ils ont déploré que la Cour suprême ait statué à deux reprises à la suite des pourvois introduits (deux pourvois) autour de la chambre d’accusation dont les membres s’étaient mêlés les pédales, instructions contradictoires obligent. Après trois renvois au Ruisseau, Bekri était décidé jeudi dernier à se débarrasser de ce dossier où l’unique surprise aura été « l’absence morale et matérielle » de la partie civile qui a estimé qu’il n’y avait aucun préjudice. Cette position a froissé Sakhri le procureur général et contrarié le président qui, il faut le L souligner, a été correct dans l’ensemble même s’il a tapé sur le mental de Djenki qui espérait au passage que le verdict allait couvrir la peine, sans pour autant changer quoi que ce soit le cours du dossier, de l’arrêt de renvoi et les avocats ont déployé d’immenses efforts. N’est-ce pas Maître Houcine Bouchina, Maître Nora Chelli – Ould El Hocine, Maître Tahar Kheyar et les autres défenseurs abasourdis qui n’avaient pas manqué de descendre en flammes outre les honteuses et sombres conclusions de l’expertise comptable faites par un enfant de la « maison finances ». Avec beaucoup de sang-froid, Bekri a suivi sans trop se faire du sang d’encre de Chine les Bourbouna, Mekasser, Azouaou Mahiout, Chenti, Keddam, Yahia Aïssa et autres Makhloufi qui ont d’ailleurs réussi à tirer leur épingle L’ŒIL De la liberté provisoire, en particulier Tous les jours d’audience pénale, les magistrats du siège ont en face d’eux des avocats venus dans une juridiction donnée réclamer la liberté provisoire de leurs clients détenus, poursuivis, malmenés suite au mandat d’arrêt vide souvent en week-end pour être jugé deux jours après généralement le dimanche, comme c’est le cas à Boufarik – Koléa, El Harrach, Rouiba et autres Bir Mourad Raïs et Sidi M’hamed. Les défenseurs s’avancent vers les juges avec le secret espoir d’avoir en face d’eux des magistrats du siège courageux qui passent outre l’opposition du représentant du ministère public qui ne veut rien savoir car il est le « gardien du temple » de l’opportunité. Rien n’y fait. Ni Yassine Oueza, ni Rabah Barik, ni Zouaoui, ni encore moins Nabila Daouïa ou encore Inès Kouhil et Nassima Saâda, Yasmina Nouiri, Bahia Tabi de Hussein Dey, Nasser Edine Faoussi, d’Azazga ne vont vers l’octroi de la liberté provisoire. Tout le monde est pourtant d’accord que l’exception demeure la détention préventive, mais tout le monde ne réagit pas dans le sens de l’exception. Et comme le « non » l’emporte souvent sur le « oui » ce qui a permis à Maître M’hamed Yahia Messaoud, l’avocat de la Rue Abane Ramdane d’ironiser à propos des « non » lâchés par les juges du siège. Heureusement que les magistrats ne sont que quelques milliers répartis à travers le territoire national, sinon le « non » l’emportera sur un du jeu et arrachant leur liberté grâce au sursis. Six mois d’emprisonnement. Il est vrai que ces « garçons » étaient liés par les graves accusations de complicité de dilapidation de deniers publics et conclusion de marchés contraires au respect de la loi. Il fallait vérifier… D’ailleurs, les crimes et délits qui étaient traînés aux chevilles de la vingtaine d’accusés et d’inculpés ont vu le ministère public réclamer des peines allant de trois ans de prison ferme à la perpet, estimant que les faits de l’époque étaient graves. Ah, ce vide juridique ! Rabah Djenki, l’ex-DEC de Birkhadem que beaucoup de citoyens de Hussein Dey (commune d’où il est originaire) présentent comme un « brave – gentil – honnête garçon », mais avec une grand g… qui peut être une source inaltérable d’ennuis à ne pas finir… De toutes les façons, Bekri a bien conduit l’attelage sans faute… En outre, Djenki a beau mettre en avant la dure « période » de la « noire décennie rouge » et les énormes obstacles devant les nombreux chantiers, Bekri et le tribunal criminel resteront de glace durant l’interrogatoire de l’accusé principal. Ce qui a fait dire à un avocat non concerné par l’affaire qu’on « croirait facilement que les trois juges étaient épiés dans tout ce qui se disait ou se faisait, de quoi avoir la chair de poule ! Des magistrats qui tiennent à la main droite la peine de mort ou la perpet et de la main gauche l’acquittement, qui ont le sentiment d’être surveillés, au moins par le représentant du ministère public et dans ce cas, ce serait malheureux qu’un collègue serre de près un autre… Mais la raison a voulu que de crimes, point. C’est fini. Le dossier Djenki est achevé. Djenki a écopé de 60 mois d’emprisonnement ferme. Il a déjà passé un bon bout à l’ombre avant de bénéficier de la liberté provisoire arrachée de haute main par des avocats à la…hauteur. Il lui reste juste de quoi rassurer son duo de feu d’avocats, Maître Amina El Adjabi et Maître Tahar Kheyar, ces phénomène de société qui ont eu la lumineuse idée de sortir la jurisprudence de la Cour suprême pour ce qui est du cas de Djenki qui a été acquitté pour les crimes retenus contre lui et condamné pour deux délits avérés et punis de 5 ans ferme et non de réclusion. C’est pourquoi dimanche dernier, les deux défenseurs ont saisi le parquet général d’Alger, connu pour sa célérité dans le traitement de lettres S.O.S. et autres appels désespérés pour corriger la bévue de l’administration des « Quatre Ha » d’El Harrach qui ont oublié que la prise de corps effectuée le mercredi dernier l’a été pour la criminelle, or, Djenki a été acquitté, d’où il faut impérativement aller vers les 5 ans écopés en qualité d’inculpé libre. C’est tout ! A. T. AU PALAIS que la détention préventive ne soit plus assimilée à une condamnation préventive. Des ateliers sont créés, mis en place et travaillent dur à cet effet et les premiers résultats arrivent avec beaucoup de prouesses, que demain sera meilleur. Cependant, pour ce qui est de ce dossier de Ali Latamène il est tombé entre les mains de Hadj Rabah Baric, le juge de Koléa (cour de Blida) le jour même du jugement. Et comme tout le monde ne peut l’ignorer, un dossier doit être parcouru par le juge du siège. Baric, fidèle à sa démarche ne veut pas sauter l’étape de la lecture profonde des faits et donc, renvoi, il y a, liberté provisoire refusée. Rendez-vous le 29 décembre 2013. Et Maître Laceb promet d’être là… référendum, une élection présidentielle et autres consultations populaires ouvrant la porte à une meilleure démocratie dans tous les compartiments du système politique. « L’avocat rigole un bon coup avant de quitter le tribunal de Koléa pour le cimetière, lire une Fatiha sur les tombes de ses proches, dont la maman et son…fils disparu à la fleur de l’âge. Koléa, où Maître Ouali Laceb s’était approché du pupitre où trônait dimanche, le pimpant et honnête Rabah Barik qui venait de décider du renvoi de toutes les affaires fraîchement débarquées du parquet. C’était donc l’occasion pour le turbulent avocat de la « Citadelle », de demander la liberté de son client et celui de Maître Azzedine Gasmi de Bou Smaïl. Sachant pertinemment qu’en face il y avait ce diablotin de Maître Ahmed Ouarti pour la victime d’abus de confiance, il tentera un coup en plaidant dans le plus pur style de droit, juste pour ébranler le juge, un juge qui a averti qu’il ne pouvait juger un dossier non parcouru, non décortiqué…Maître Laceb dit « Il est aujourd’hui rarissime de voir, du moins dans un de nos tribunaux à travers toutes les cours, un magistrat du siège accorder une liberté provisoire au profit d’un détenu dont l’affaire est renvoyée. En dépit du fait que ce dernier présente toutes les garanties de représentation avancées par la défense, la demande est refusée sans état d’âme. « En droit, la liberté provisoire constitue la règle et la détention préventive une exception. C’est la loi, le principe consacré et personne ne peut aller à son encontre ! » a dit l’avocat, qui ajoute : «Avec la venue du nouveau ministre de la Justice, des voix se sont élevées pour Boufarik-les-bains ? Excédée par un agaçant brouhaha dans la fameuse petite menue étroite, salle d’audience du tribunal de Boufarik (cour de Blida), Nassima Saâda la dynamique présidente de la section correctionnelle détenus a tapé du poing sur le pupitre. « Alors, que vous arrive-t-il ? Nous ne pouvons pas travailler dans une atmosphère plus sereine ? Est-ce un bain maure ? C’est insupportable et ça suffit ! » articule la magistrate avant d’ajouter : « Vous là-bas au fond, enlevez donc le chewing-gum et cessez de mâchonner ! ». La trentaine d’avocats dont Maître Chérif Dahmani, Maître Amine Morsli, Maître Boudjemaâ Aït Boudjemaâ avaient compris l’ire de la juge du siège et l’assistance se tut d’un coup, permettant ainsi au tribunal de 9 reprendre les débats tournant autour du méfait le plus courant dans la ville des agrumes et des platanes : les coups et blessures volontaires à l’aide d’une arme blanche. Ouf ! Maître, où sont donc les témoins ? Une jeune avocate a gaffé en sifflant à l’intention du tribunal, qu’elle avait deux femmes qui peuvent aider dans la recherche de la vérité. « O.K. Maître, où sont donc ces deux femmes ? » enchaîne Saâda qui croyait que le défenseur allait lui tendre un feuillet où étaient transcrites les coordonnées des témoins. Eh bien non. Le Conseil s’était retourné cherchant des yeux les deux jeunes témoins au milieu de l’assistance. Elle ignorait leurs noms. La présidente avait compris le ratage : « Maître, il fallait noter les noms et c’est au tribunal de les appeler à la barre ! ». La juge, dont le rictus montrait la fin de la pertinente remarque avait regardé Lounès Oulmane, le procureur qui voulait en placer une à ce propos, mais il a eu une seconde pour se raviser en pensant au plus profond de ses tripes que madame la présidente avait un rôle très chargé et que sa réplique devenait superflue. Nassima Saâda, elle, avait déjà pris le dossier suivant, celui d’un mauvais garnement inculpé de coups sur ascendants qui se tordait les phalanges ignorant totalement que la juge qui allait lui infliger une année ferme, avait son père installé dans la voiture garée dans le pseudo-parking pour l’accompagner sur Lakhdaria. Ouf ! A. T. L’Actualité JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 LA QUESTION A ÉTÉ DÉBATTUE AU CLUB ERNEST & YOUNG Comment protéger l’information de votre entreprise LE CABINET Ernest & Young reprend son cycle de rencontres dédiées aux entreprises. I ABDELKRIM AMARNI oursuivant sa mission de création de «Clubs d’E &Y» à l’adresse des entreprises et ce, depuis 2010, le bureau algérien Ernest & Young, cabinet de conseil aux entreprises de renommée internationale, a repris mardi dernier son cycle de rencontres dédiées aux entreprises. L’objectif de celle de mardi dernier à Alger, est d’organiser un Club des directeurs des systèmes d’information (DSI) sur le thème «La continuité d’activité : un enjeu stratégique et opérationnel pour votre entreprise». Cette réunion relative au Plan de continuité d’activité (PCA) a intéressé les responsables des systèmes d’information, la direction générale, la direction opérationnelle, les responsables du risque opérationnel, et celui de la sécurité des systèmes d’information d’entreprises privées et publiques présents. «La continuité d’activité, enjeu stratégique et opérationnel pour l’entreprise» a été le point focal de cette rencontre lors de laquelle les animateurs ont tenté de répondre à plusieurs interrogations. Cellesci concernent, entre autres, la protection du capital informationnel de l’entreprise, les risques encourus ou encore quel avantage compétitif pourrait-on tirer d’un Plan de continuité d’activité (PCA) ? Certaines problématiques locales étaient au menu des questions et débattues en fin de présentation. Elles étaient liées au lieu Ph : R. Boudina P Le PCA va permettre à l’entreprise d’être conforme aux régulations et réglementation en vigueur d’installation du site de secours, la façon de maintenir sa condition opérationnelle, les ressources humaines et leurs implications par rapport aux fournisseurs et tierces parties, peut-on lire dans le communiqué de presse remis par E&Y. Le PCA va permettre à l’entreprise d’être conforme aux régulations et réglementation en vigueur alors que sont nombreux les sites productifs ou administratifs où l’on oublie souvent, hélas, de charger un simple extincteur ou d’éteindre un climatiseur. Aujourd’hui, les entreprises mettent en place des PCA et plans de reprise sur incident pour maintenir leurs activités économiques, commerciales et le service à leur clientèle, en cas de sinistres (inondation, séisme, accident 10 nucléaire…) et crises graves pouvant affecter leurs infrastructures, l’absence ou la perte d’une partie de leurs ressources humaines (pandémies…) ou des fournisseurs. C’est ce qu’on appelle dans le jargon « risque », les « cygnes noirs » comme le 11 septembre à New York, la catastrophe nucléaire de Fukushina (Japon) ou Katrina inondant la Nouvelle Orléans. Il reste que les frais d’installation d’un PCA sont plutôt coûteux bien qu’il s’agisse là d’un investissement préventif qui pourrait sauvegarder l’entreprise d’une faillite qui coûterait encore plus cher. Pour la mise en place d’un PCA, l’aspect ressources humaines est important et constitue un facteur de succès. Il faut par exemple assurer les «doublures» aux fonctions importantes et critiques de l’entreprise. Le PCA va au-delà d’un simple plan de secours informatique car il intègre, selon les intervenants, toutes les fonctions de l’entreprise. Il est à savoir qu’aujourd’hui les entreprises mettent en place des plans de continuité d’activité et aussi des plans de reprise sur incident pour maintenir leurs activités économiques, commerciales, le service à leur clientèle et ce, en cas de sinistres et crises graves pouvant affecter leurs infrastructures. Les nombreux clients à ce système déjà solliciteurs sont surtout le secteur financier à travers les banques. La rencontre de mardi dernier qui était enrichie par un débat était notamment animée par Sami Zaoui, associé conseil Alger, Sofiane Chafaï, manager conseil Alger et le Tunisien Mohamed Wassl Belhadj, senior manager conseil Tunis. Les clubs initiés à l’instar de celui d’hier sont un véritable « espace d’échanges, de connaissances et d’expériences», affirment les organisateurs. A. A. Sports JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 COUPE D’ALGÉRIE D’ESCRIME (JEUNES) À ORAN FESTIVAL NATIONAL DES ÉCOLES DE CYCLISME Le GSP domine la compétition Début des épreuves hier à Tipasa Les escrimeurs du Groupement sportif pétroliers ont remporté sept médailles en or en individuel minimes-cadets sur les douze titres mis en jeu dans les spécialités d’armes filles et garçons. La ville de Tipasa abritera du 25 au 28 décembre le Festival national des écoles de cyclisme initié par la ligue cycliste de Tipasa en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports, a-t- on appris avant-hier auprès de la l’instance fédérale. Cette manifestation sportive verra la participation des coureurs représentant les catégories Ecoles et Benjamins (filles et garçons) de différentes régions du pays, selon les organisateurs. Les courses pour les cyclistes écoles vont se dérouler sur un circuit fermé qui sera finalisé en trois tours de 1,3 Km (3,9 Km), alors que les benjamins vont se mesurer sur une distance de 10,4 Km ( 8 tours), selon la même source. Ce festival sportif entre dans le cadre du programme de la direction technique nationale de cyclisme qui vise à rassembler de jeunes coureurs de différentes régions du pays, de promouvoir cette discipline et de découvrir de jeunes talents. es escrimeurs du GS Pétroliers ont dominé les épreuves en individuel et par équipes de la coupe d’Algérie minimes-cadets « filles et garçons », qui a pris fin avant-hier à la salle omnisports Hachemi-Hantaz de Trouville à Aïn El-Turck (Oran). Les escrimeurs du Groupement sportif pétroliers ont remporté sept médailles en or en individuel minimes-cadets sur les douze titres mis en jeu dans les spécialités d’armes (épée, fleuret et sabre) filles et garçons. Pour leur part, les tireurs de l’IRB Casbah Alger ont récolté deux médailles d’or, suivis de ceux du MT El Eulma, de la CASE Sétif et du JJ Boukhadra de Annaba avec un titre chacun. Cette dernière journée a vu l’équipe du GS Pétroliers décrocher trois titres d’Algérie au fleuret et sabre par équipes filles et à l’épée par équipes garçons. Les trois autres titres par équipes ont été remportés par les clubs du MC Alger en sabre garçons, le CASE Sétif en épée féminin et le JJ Boukhadra de Annaba en fleuret garçons. CHAMPIONNAT DE VOLLEYBALL (MESSIEURS) Programme de la 8e journée WO Rouiba - EF Aïn Azel GS Pétroliers - ES Béthioua ES Sétif - ASV Blida MB Béjaïa - PO Chlef NRBB Arréridj - OMK Milia. Classement 1. NRBB Arréridj 2. ES Sétif 3. GS Pétroliers 4. OMK Milia —. ASV Blida 6. PO Chlef 7. MB Béjaïa 8. WO Rouiba 9. ES Béthioua 10. EF Aïn-Azel Pts 29 22 18 17 17 16 14 7 6 4 J 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 L Les jeunes escrimeurs algérois ont raflé la mise 185 athlètes issus de 14 clubs représentant Alger, Annaba, Sétif, Chlef et Oran ont pris part à cette compétition de trois jours, organisée par la Ligue oranaise en collaboration avec la Fédération algérienne d’escrime (FAE). La première journée a été consacrée aux épreuves individuelles minimes dominées par les escrimeurs du GS Pétroliers, qui ont également survolé la deuxième journée 1re ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL DE BILLARD 84 participants à Mostaganem Le coup d’envoi de la première édition du Festival national de billard, destiné aux moins de 21 ans des établissements de jeunes, a été donné avant-hier soir à la salle omnisports de l’OPOW « Commandant Ferradj » de Mostaganem, avec la participation de 84 représentants de 14 wilayas. Cette manifestation sportive de quatre jours, organisée par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya en collaboration avec la Fédération algérienne de rafle et billard, vise à sélectionner des éléments pour renforcer l’élite nationale en prévision des rendez-vous internationaux dont le championnat arabe de billard en mars prochain au Soudan et le championnat afri- cain à Alexandrie (Egypte) en avril, selon le président de la fédération. Les organisateurs ont programmé, lors de ce festival, une conférence sur « l’impact du sport sur la santé et l’état psychique ». Le président de la fédération, M. Amine Maïdi a souligné que son instance est en phase d’application d’un programme la relance de cette discipline dans des wilayas du pays en créant des ligues et des clubs nouveaux, ajoutant qu’elle prévoit atteindre 16 ligues à l’horizon 2014 contre 9 actuellement. Il a souligné l’existence de 28 clubs à travers 16 wilayas affiliées à la fédération. Leur nombre est appelé à augmenter pour toucher toutes les wilayas dans les prochaines années, a-t-il souhaité. 11 consacrée aux épreuves individuelles cadets. «Cette compétition à Oran nous a permis de découvrir des tireurs en minimes qui viendront renforcer les rangs de la sélection nationale en prévision des prochains rendez-vous internationaux », a déclaré le président de la Fédération algérienne d’escrime, M. Abderaouf Bernaoui. La sélection nationale d’escrime minimes, cadets et juniors entamera prochainement une série de stages avant de prendre part à la 11ème édition du championnat méditerranéen du 31 janvier au 2 février en Italie et au championnat du monde en Bulgarie prévu le mois d’avril. Les vainqueurs en individuel et par équipes ont été récompensés par des coupes et des médailles lors d’une cérémonie de clôture, en présence des membres de la FAE et de représentants de la direction de la jeunesse et des sports d’Oran. EQUIPE NATIONALE JUNIORS DE BOXE Stage de préparation à Aïn Témouchent La sélection nationale juniors de boxe se trouve à pied d’œuvre à Aïn Témouchent pour effectuer un regroupement d’une semaine, a-t-on appris auprès de l’entraîneur national des seniors Merchoud Bouhous. Ce stage de présélection regroupe au total 25 pugilistes (tous poids confondus), en vue de former l’équipe nationale juniors qui doit représenter l’Algérie aux prochaines compétitions internationales et continentales, a-t-on indiqué. Il s’agit notamment du championnat d’Afrique prévu en mars 2014, le championnat du monde qu’abritera la Bulgarie en avril 2014 et les jeux africains. Cette dernière compétition est qualificative pour les Jeux olympiques des jeunes prévus en août 2014 en Chine, a ajouté M. Merchoud qui assiste l’encadrement de l’EN juniors. Cet encadrement est composé de l’entraîneur des juniors Mourad Ouhib et son assistant Dine Ahmed. Parmi les participants à ce stage, il y a lieu de signaler Kramou Chemseddine de Sétif qui a remporté la 5ème place au dernier championnat du monde à Kazakhstan. L’EN, qui a élu domicile à l’OPOW « Oucief Omar », s’entraînera à la salle de sport de la nouvelle ville « Akid othmane » d’Aïn Témouchent. Sports JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL INTER MILAN Torino, Fiorentina et Sassuolo veulent Belfodil Trois clubs italiens de la Serie A sont intéressés par les services de l’attaquant international algérien de l’Inter Milan Ishak Belfodil, pour un possible prêt lors de la période du mercato hivernal, a rapporté hier la presse locale. Outre le nouveau promu Sassuolo, qui avait conclu l’affaire du joueur Ezequiel Schelotto, deux autres équipes du championnat d’Italie de première division voudraient s’attacher les services du buteur algérien. Il s’agit du Torino et de la Fiorentina, des clubs qui pourraient lui accorder plus de temps de jeu, d’après FC Inter News. Belfodil a été rarement utilisé par son entraîneur Mazzarri en tant que titulaire depuis sa venue à l’Inter lors de l’inter-saison, se contentant de bribes de minutes à chaque match. Agé de 22 ans, l’ancien attaquant de Parme veut changer d’air en janvier prochain pour gagner du temps de jeu en vue du Mondial 2014 au Brésil. Récemment, l’entraîneur de la sélection algérienne, Vahid Halilhodzic, avait déclaré que Belfodil risquait de rater le Mondial s’il ne soignait pas son volume de jeu. Une déclaration assimilée à un avertissement envers l’ancien Lyonnais plus que jamais contraint de changer d’air, à l’occasion du prochain mercato d’hiver, surtout que lors du précédent derby milanais contre l’AC Milan (victoire de l’Inter 1-0), il a suivi toute la partie du banc de touche. MEILLEUR JOUEUR ARABE DE 2013 Feghouli 2e au sondage de MBC L’international algérien, Sofiane Feghouli, occupe la deuxième place dans le sondage du meilleur joueur arabe de l’année 2013 qu’organise actuellement la chaîne de télévision MBC. Le milieu de terrain offensif de Valence a, jusque-là, récolté 35% des voix des votants. Il est devancé par l’Irakien Ali Adnane qui en a collecté 41%, alors que le jordanien Ameur Chafiaâ pointe à la troisième place (5%), suivi par l’Egyptien Aboutreika (4,7%). 45 joueurs ont été nominés lors de la première étape de ce sondage, avant qu’une sélection de 20 joueurs soit dégagée. L’opération se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, selon ses organisateurs, qui n’écartent pas toutefois de prolonger la période de vote. Les sujets sensibles évités Plusieurs sujets brûlants n’ont pas été traités par les membres du Bureau fédéral de la FAF lors de sa dernière réunion tenue avant-hier au siège de la FAF sous la présidence de Mohamed Raouraoua. SAÏD MEKKI n effet, ce sont des sujets aussi sensibles qui ont été évités, à l’instar de celui du contentieux clubs/joueurs, puisqu’on ne connaît pas encore les véritables sanctions contre ces mêmes formations. D’un autre côté, on n’a pipé mot sur l’audit des stades, puisqu’on constate toujours que la situation de plusieurs stades est non réglementaire et les structures concernées tardent vraiment à se prononcer. De plus, le volet arbitrage qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre d’autant qu’on n’est qu’à la phase « aller » du championnat et l’enjeu n’est pas très « urgent » et « décisif ». Seulement, les membres de la FAF et pour être plus précis, la Commission des arbitres, n’a pas pipé mot sur ces dossiers sensibles. D’autre part, les dossiers de corruption ont été également évités par les membres du Bureau fédéral de la FAF. perspective de professionnalisation de ce corps important du football national. ». E Pas un seul mot sur l’avenir de Halilhodzic Aussi, on relèvera bien que le sujet de la préparation de l’Equipe nationale au Mondial 2014 a été bien traité, on notera qu’aucun mot n’a été évoqué sur l’avenir de Vahid ni de ce qui pourrait être fait dans le cas d’un refus de sa part au mois de janvier prochain de prolonger son bail chez les Verts. D’ailleurs, même la nomination de Abdelhafid Tasfaout en qualité d’adjoint du coach Vahid n’a pas été approuvée par les membres de la FAF. Par contre, et toujours au sujet des Verts, le Bureau fédéral a indiqué qu’il a mobilisé les moyens financiers et matériels et pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la meilleure préparation et participation de notre Equipe nationale à la prochaine Coupe du Monde, Brésil 2014. La Fédération algérienne de football et la Fédération slovène de football ont décidé de jouer un match amical au stade Tchaker de Blida le 5 mars 2014 (date FIFA). Les deux Fédératios ont confirmé leur engagement par la signature d’un contrat. Des démarches pour l’organisation des matchs amicaux durant le stage de préparation des mois de mai et juin 2014, ont été entamées auprès de plusieurs L’EN olympique encore dans le flou L’instance fédérale a du pain sur la planche fédérations, précise le BF. A ce propos, le BF a indiqué également que « dans le cadre de sa préparation en prévision des qualifications à la Coupe d’Afrique des nations, Namibie 2014, notre Equipe nationale féminine jouera deux matchs amicaux contre le Sénégal les 14 et 18 janvier 2014 à Alger». pour revenir à la question de l’audit des stades, le Bureau fédéral se contente de préciser qu’il « a pris acte du rapport de situation sur l’état des stades abritant les rencontres des différents championnats qui nécessitent en général des réfections et des mises à niveau. Il est regrettable, qu’à l’ère du professionnalisme, des clubs de l’élite évoluent malgré eux dans des stades inadaptés, tant pour l’évolution technique des joueurs que pour le confort des spectateurs et le travail des médias. Cette situation, pour le moins anormale n’est pas pour aider le développement des sociétés sportives et empêche la mise en place d’une stratégie de création de richesses nécessaires à leur financement. Le Bureau fédéral lance un appel aux collectivités locales concernées pour procéder aux travaux nécessaires et indispensables à l’homologation de leurs stades ». Corruption et dettes des clubs : on ferme les yeux ! Au sujet du contentieux clubs/joueurs, le Bureau fédéral regrette la situation récurrente d’endettement de certains clubs, qui malheureusement n’honorent pas leurs engagements contractuels vis-à-vis de leurs joueurs et s’exposent ainsi aux sanctions. Cette situation montre la fragilité de certains clubs qui peut altérer l’intégrité du championnat professionnel. C’est pourquoi, aucun recrutement ne sera autorisé pour les clubs professionnels qui n’auront pas résolu leurs litiges avant la fin de la 2ème période d’enregistrement. Si les clubs concernés n’assainissent pas avant le début de la phase retour leur contentieux, leur cas sera soumis automatiquement à la commission de discipline qui prononcera les sanctions appropriées prévues par les règlements. Pour sa part, la Commission fédérale des arbitres a « présenté un rapport général sur les activités réalisées au titre de l’exercice 2013, axées essentiellement sur la formation des jeunes talents et le recyclage continu des arbitres. Un groupe d’excellence, sélectionné parmi les meilleurs arbitres émergents, bénéficient cette saison d’un programme spécial de formation et d’un suivi particulier par la CFA pour garantir une relève d’arbitres de haut niveau. Sur le plan organisationnel, le Bureau fédéral recommande le renforcement de la structure administrative permanente en charge de la gestion de l’arbitrage, dans la Par ailleurs, le BF a noté avec satisfaction le bon déroulement des rencontres éliminatoires des 32s et 16es de finale de la Coupe d’Algérie 2014 et félicite l’ensemble des équipes qualifiées. Les rencontres des 8es de finale de la Coupe d’Algérie seniors auront lieu les 24 et 25 janvier 2014. Le programme sera déterminé à l’issue du tirage au sort qui aura lieu le mardi 7 janvier 2014 à Alger. ». De son côté, la direction technique nationale a présenté un rapport d’activité dont le bureau fédéral a pris note. Parmi les axes de travail, il y a lieu de signaler la mise en place des structures permanentes, l’élaboration des contenus pédagogiques des différentes formations planifiées et l’élaboration des programmes de préparation des Equipes nationales de jeunes. En ce qui concerne le suivi des jeunes talents, un système de détection permanent est mis en place à travers le territoire national par un suivi effectué par les sélectionneurs placés au niveau des différents pôles, ainsi que les structures techniques décentralisées de la DTN. Au sujet de l’EN olympique, une première évaluation des effectifs de joueurs susceptibles de constituer l’Equipe nationale olympique a été entamée par la DTN. Un staff sera désigné au cours du premier trimestre 2014, pour prendre en charge la préparation de la sélection en prévision des qualifications aux Jeux olympiques 2016, annonce la DTN. Enfin, « le Bureau fédéral a chargé la direction technique nationale de préparer pour la prochaine session une analyse du championnat de football professionnel en réunissant l’ensemble des entraîneurs des clubs professionnels de Ligue 1 et 2.» S. M. COUPE D’ALGÉRIE- SANCTIONS USMA-JSK, CSC-MOB, affaires à suivre Par ailleurs, plusieurs clubs de Ligue 1 ont été sanctionnés financièrement pour diverses raisons. lusieurs joueurs de Ligue 1 professionnelle dont Laâmouri Djediat (USM Alger) et Ali Rial (JS Kabylie) sont suspendus un match plus une amende de 30 000 DA pour contestation de décision, lors des rencontres des 16es de finale de la Coupe d’Algérie disputées les 20 et 21 décembre dernier. Outre Djediat et Rial, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé la même sanction aux joueurs Bilel Mebarki (JSM Béjaïa) et Chebana Saber (MO Béjaïa). D’autre part, la LFP a indiqué que les dossiers des rencontres USM Alger-JS Kabylie et CS Constantine-MO Béjaïa, disputées samedi dernier pour le compte de 16es de finale de la Coupe d’Alger, restent ouverts. Par ailleurs, plusieurs clubs de Ligue 1 ont été sanctionnés financièrement pour diverses raisons. Ainsi, le MC Oran et l’ES Sétif ont écopé d’une amende de 30 000 DA chacun pour « utilisation de fumigènes ». Le CS Constantine devra payer, de son côté, une amende de 20 000 DA pour « conduite incorrecte » de l’équipe face au MO Béjaïa en Coupe d’Algérie. La commission de discipline de la LFP a également suspendu l’entraîneur du Hydra AC, Laroui Abdelmalek, pour un P mois à compter du 24 décembre. Il devra en outre, s’acquitter d’une amende de 30 000 DA. L’entraîneur adjoint de HAC Saoudi Mebrouk a été suspendu pour deux matchs et une amende de 30 000 DA, tandis que le joueur du club Houssem Zitouni a écopé de 4 matchs de suspension plus une amende 20 000 DA. Le HAC (division nationale amateur) s’est vu infliger une amende de 20 000 DA pour « conduite incorrecte », lors de la rencontre face à l’AB Boussaâda. Tirage au sort des 8es de finale le 7 janvier Le tirage au sort des 8es de finale de la coupe d’Algérie 2013-2014 aura lieu le mardi 7 janvier 2014 à Alger, a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site. Les rencontres des 8es de finale de « Dame Coupe » seront disputées, quant à elles, les 24 et 25 janvier 2014, a fait savoir la FAF avanthier à l’issue de la réunion de son Bureau fédéral à Alger. Les 16es de finale s’étaient déroulés vendredi et samedi derniers et avaient connu la qualification de six clubs de l’élite, quatre de la Ligue 2, quatre autres de la division amateur, un du championnat inter-régions et un seul représentant de la Régionale 1 (centre), l’US Béni Douala en l’occurrence, qui est devenu le cendrillon de l’épreuve. 12 Liste des équipes qualifiées: Ligue 1 : MC Oran - MC Alger - CRB Aïn-Fakroun ES Sétif - CS Constantine - JS Kabylie Ligue 2 : USMM Hadjout - MC Saïda - Amel Boussaâda - US Chaouïa Championnat amateur : NC Magra (Gr. Est) - MO Constantine (Gr. Est), JSM Chéraga (Gr. Centre) - JSM Tiaret (Gr. Ouest) Championnat inter-régions : ES Bouakal (Gr. Est) Championnat Régional : US Béni Douala (Régionale 1 Centre). Sports JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 JS KABYLIE- CS CONSTANTINE (MATCH AVANCÉ DE LA 15E JOURNÉE) Les Canaris à l’épreuve des Sanafir Tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux Canaris de survoler, demain chez eux, des Sanafir qui ont perdu de leur superbe. BACHIR BOUTEBINA n match avancé de la 15e et dernière journée de la phase aller du championnat professionnel de Ligue 1, les Canaris du Djurdjura accueillent demain au stade du 1er -Novembre les Sanafir de l’antique Cirta. Une ultime sortie à domicile des protégés de l’entraîneur Aït Djoudi, et qui devra permettre au club phare de la ville des Genêts de consolider sa place actuelle sur le podium mené pour l’instant par l’USM Alger, dernière victime en date des Canaris. Après avoir réussi à passer le cap des 16es de finale de la Coupe d’Algérie, le weekend dernier aux dépens des Rouge et Noir de Soustara, aujourd’hui, les nombreux inconditionnels de la JSK souhaitent à tout prix voir leur équipe attitrée renouer avec la victoire, notamment pour préserver davantage toutes ses chances concernant la course au titre détenu par l’ES Sétif. Pour rappel, lors de leur dernière sortie en date, les Canaris sont revenus de Béchar avec le point du nul seulement, et occupent désormais la troisième place avec 24 points. Les camarades du portier Malik Asselah, véritable artisan de la dernière qualification de la JS Kabylie devant l’USM Alger, vont s’évertuer à mettre à profit la visite des Clubistes, de leur côté complètement rentrés dans le rang. Il est vrai que samedi dernier, la forma- E tion phare de la ville des Ponts, a réussi à rebondir en se qualifiant aux 8èmes de finale, après avoir écarté de l’épreuve populaire le MO Béjaïa. Mais les dernières contreperformances essuyées par les 13 coéquipiers de Yacine Bezzaz, notamment la dernière en date subie à Constantine même contre le MC Alger (0-1), a constitué un véritable coup d’arrêt en championnat pour le club cher aux Sanafir. Toujours drivés pour l’instant par le duo Laouar-Gaouaoui, les coéquipiers du keeper international Mohamed Cédric seront-ils réellement en mesure de tenir tête à leur prestigieux hôte kabyle, dans un stade qui connaîtra en principe l’affluence des grands, demain en fin d’après-midi ? Côté kabyle, on souhaite plus que jamais terminer l’année 2013 sur un véritable air de fête qui passera obligatoirement par le gain d’un match que les Canaris ne peuvent pas se permettre le luxe de rater. Il est vrai que sur le plan du mental, les camarades de l’attaquant camerounais Albert Ebossé ont désormais un moral en hausse. Mais dans le même temps, le coach Aït Djoudi est convaincu que la rencontre, prévue demain à TiziOuzou, s’annonce très difficile face au bloc du CSC. Aït Djoudi a surtout demandé à ses joueurs d’éviter de s’enflammer trop vite. Il est vrai que le système de jeu pratiqué par les Sanafir du CSC, sera difficile à déjouer. Les Messâadia et consorts, notamment les attaquants actuels, seront certainement mis en demeure de se montrer plus efficaces qu’ils ne l’ont été auparavant. Il est vrai que le manque d’efficacité de l’attaque des Canaris, est devenu un sérieux handicap aux yeux de l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi, et qu’il va falloir combler au plus vite, surtout si la JSK veut désormais jouer à fond toutes cartes, tant en championnat qu’en coupe d’Algérie. A ce titre, il y a de fortes chances que le nouvel attaquant Si Salem, effectue demain sa première apparition officielle au stade du 1er-Novembre, après avoir joué sur le flanc droit, au cours de la seconde mi-temps du dernier match de coupe remporté aux tirs au but contre le dernier tenant du trophée populaire. Tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux Canaris de survoler demain chez eux des Sanafir qui ont perdu de leur superbe. Mais les Bahloul, Boucherit, Zerdab, Boulemdaïs, et autres Bezzaz, sans oublier le très solide Gil qui aura certainement constamment l’œil sur Ebossé, n’ont point l’intention de se laisser faire si facilement, prestige oblige. Comme quoi, les Sedkaoui, ainsi que Kamel Yesli qui devra être finalement demain d’attaque, auront la lourde tâche de prendre sérieusement en main un secteur de jeu dans lequel les joueurs du CSC sont souvent très présents. Un face-à-face très attendu demain du côté de Tizi Ouzou, et au cours duquel le portier Asselah et son vis-à-vis du jour, en l’occurrence Cédric, se feront certainement un point d’honneur de se distinguer. Une affiche qui promet, notamment du côté des Canaris. B. B. Sports JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 LIGUE 2 : ASM ORAN - MC SAIDA ET USM BEL-ABBÈS - AB MEROUANA CAN 2014- DAMES Algérie - Sénégal les 14 et 18 janvier à Alger La sélection algérienne de football (dames) affrontera son homologue sénégalaise les 14 et 18 janvier 2014 à Alger en amical dans le cadre de sa préparation aux éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2014 (CAN-2014) en Namibie, a indiqué la fédération (FAF) sur son site. La FAF avait décidé en 2010 de geler l’activité de la sélection féminine, dirigée à l’époque par Azzedine Chih, après les résultats négatifs enregistrés lors de la CAN-2010 disputée en Afrique du Sud, avec un bilan de trois défaites en autant de matchs. Pour son retour à la compétition, l’Algérie a hérité du Maroc dans le cadre du premier tour des éliminatoires du rendez-vous namibien. Le match aller se déroulera le 14, 15 ou 16 février 2014 à Alger, tandis que la manche retour est prévue à l’extérieur entre le 28 février et le 2 mars de la même année. En cas de qualification au second tour, les Algériennes rencontreront le vainqueur de la double confrontation entre l’Egypte et la Tunisie (aller du 23 au 25 mai et retour du 6 au 8 juin). Le Cameroun, la Guinée-équatoriale et l’Afrique du Sud sont les trois sélections exemptes du premier tour. Les huit sélections qualifiées, en plus de la Namibie (pays hôte), prendront part à la prochaine phase finale de la CAN qui aura lieu du 11 au 25 octobre 2014. CHAMPIONNAT DE HANDBALL (BARRAGES D’ACCESSION) Deux billets en jeu pour la SuperDivision Quatre clubs de la Nationale 1 de handball (messieurs) se disputeront les deux derniers billets qualificatifs à la SuperDivision du championnat d’Algérie, aujourd’hui et samedi à la salle Laghouazi de Baraki (Alger). La compétition, qui se déroulera sous forme de minichampionnat, verra la participation des équipes ayant terminé la 1ère étape du championnat à la 4e place des quatre groupes respectifs, à savoir le C Chelghoum Laïd, l’ES Arzew, le CRB Mila et le WAB Ouargla. Les handballeurs de Ouargla avaient raté la qualification directe pour la Super-Division après leur défaite vendredi contre l’O El-Oued (33-22) dans le cadre de la mise à jour du groupe D. Douze clubs ont accédé par ailleurs en SuperDivision. Il s’agit des trois premiers des quatre groupes : le GS Pétroliers, HBC ElBiar, WO Rouiba, CRB Baraki, GS Boufarik, O M’sila, ES Aïn Touta, MC Saïda, O Maghnia, JSE Skikda, CRBEE AlgerCentre et O El-Oued. Programme du tournoi d’accession : Jeudi 26 décembre 2013 : 15h : ES Arzew - CRB Mila 17h : C Chelghoum Laïd - WAB Ouargla Vendredi 27 décembre 2013 : 15h: C Chelghoum Laïd - CRB Mila 17h : WAB Ouargla - ES Arzew Samedi 28 décembre 2013 : 15h : WAB Ouargla - CRB Mila 17h : ES Arzew - C Chelghoum Laïd. LE PODIUM EN JEU Après un week-end réservé aux 16es de finale de la coupe d’Algérie, la Ligue 2 reprend ses droits à l’occasion de la dernière journée de la phase aller qui précède la trêve hivernale. es coleaders de la Ligue 2, l’ASM Oran et l’USM Bel-Abbès, évo lueront à domicile demain pour le compte de la 15e journée du championnat professionnel, avec l’objectif de terminer l’année en beauté en battant respectivement le MC Saïda et l’AB Merouana. Après un weekend réservé aux 16es de finale de la coupe d’Algérie, la Ligue 2 reprend ses droits à l’occasion de la dernière journée de la phase aller qui précède la traditionnelle trêve hivernale. Le programme propose des rencontres intéressantes qui devraient, sauf surprise, permettre à l’ASMO et à l’USMBA, éliminée samedi en 16es de finale de la coupe d’Algérie par le MCS, de rester ex aequo en tête du classement au terme de la première manche du championnat. C’est justement le bourreau de l’USMBA en coupe, le MCS, qui se rendra à Oran pour donner la réplique à l’ASMO, battue par le NA Husseïn-Dey lors de la précédente journée, dans un derby de l’Ouest qui a toujours tenu toutes ses promesses. L’USMBA, qui n’a plus gagné depuis trois journées, est appelée à se réveiller face à l’ABM, coincée dans le ventre mou du classement avec sa 8e place et fébrile à l’extérieur. L’affiche de la journée aura pour théâtre le stade ImamLyès de Médéa et mettra aux prises le club local de l’OM (4e) au NAHD (3e), les deux clubs étant séparés par un petit point au classement, ce qui va mettre du piment à cette rencontre entre deux candidats à l’accession. Les deux clubs de Batna, le L ASMO-MCS et USMBA-ABM en tête d’affiche CAB et le MSPB, mal en point (12es ex aequo), n’ont plus le droit à l’erreur. Le Chabab aura fort à faire avec la venue de l’USM Blida dont l’entraîneur Mohamed Benchouia est sur la sellette et voudra se donner un sursis en gagnant dans les Aurès. Le MSPB, lui, rendra visite à la lanterne rouge, l’ES Mostaganem, qui, en dépit de son éclatante victoire à Tlemcen contre le WAT (1-0), reste distancée dans la course au maintien (11 points de retard sur le premier non relégable). Les Tlemcéniens (4es) iront, quant à eux, à Oum ElBouaghi face à l’USC, pour se racheter et rester en course pour l’accession. Les deux dernières rencontres au programme de cette 15e journée verront l’USMM Hadjout accueillir l’USM Annaba et l’Amel Boussaâda croiser le fer avec l’AS Khroub. Hadjout (11e) et Programme de la 15e journée : CA Batna - USM Blida ASM Oran - MC Saïda O Médéa - NA Hussein-Dey US Chaouia - WA Tlemcen USMM Hadjout - USM Annaba A Boussaâda - AS Khroub ES Mostaganem - MSP Batna USM Bel-Abbès - AB Merouana. Classement 1. ASMO —. USMBA Pts 25 25 J 14 14 Boussaâda (15e), avec un moral au beau fixe suite à leur qualification pour les 8es de finale de « Dame Coupe », sont déterminés à bisser ces victoires pour se donner de l’air en championnat. 3. NAHD 4. OM —. WAT —. USMB 7. USC 8. ABM 9. ASK —. MCS 10. USMA 11. USMMH 12. MSPB —. CAB 15. AB 16. ESM 24 23 23 23 20 19 18 18 18 16 15 15 14 4 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 RC ARBA ES TUNIS Le stade d’«Ezzerga» pas tout à fait prêt Antar Yahia en discussion avec certains clubs Le stade communal de l’Arba ne devrait vraisemblablement pas être prêt pour accueillir les rencontres du RC Arba lors des premières journées de la phase retour du championnat de Ligue 1, a-t-on appris auprès du secrétaire général de ce club. « Certes, les travaux d’extension des tribunes avancent bien, mais il serait très difficile de les achever dans quelques semaines. Je doute fort d’ailleurs que notre équipe retournera à son stade lors des premières journées de la phase retour, comme envisagé », a déclaré Mohamed Hamrouche. Le RCA a été contraint de quitter son stade depuis le début de la saison 2012-2013 qui a coïncidé avec son accession en Ligue 2. La commission d’homologation des stades a interdit à « Ezzarga » de recevoir ses adversaires dans son stade car sa capacité d’accueil ne répondait pas aux normes exigées. Il a été décidé alors de réaliser une nouvelle tribune, mais le projet, bien qu’il ait été lancé quelques mois plus tard, connaît des lenteurs. Une situation qui a poussé les protégés du président Djamel Amani, à élire domicile au stade Brakni de Blida, après avoir réussi à enchaîner avec une deuxième accession de suite en Ligue 1 à l’issue de la saison écoulée durant laquelle ils avaient évolué au stade Omar-Hamadi de Bologhine. Par ailleurs, le RCA a réalisé mardi soir sa première transaction hivernale en engageant le milieu de terrain offensif, Abdelmalek Mokdad, qui a signé un contrat de 18 ans, apprend-on de même source. Il est resté inactif pendant toute la première partie de saison après la résiliation de son contrat par le club kabyle. 14 Le défenseur central algérien Antar Yahia qui vient de quitter l’ES Tunis a révélé qu’il est en discussion avec plusieurs clubs en vue d’un engagement lors du mercato hivernal. « Il y a des discussions avec certains clubs mais pour l’instant rien de décidé » a écrit Antar Yahia sur son compte twitter. Sollicité par quelques clubs de Ligue 1 professionnelle algérienne dont l’ES Sétif, Antar Yahia pourrait rejoindre le championnat national. L’ancien capitaine de la sélection algérienne a effectué vendredi dernier sa dernière séance d’entraînement sous les couleurs des « Sang et Or ». Un accord avec les dirigeants espérantistes aurait eu lieu pour une résiliation du contrat à l’amiable. Le joueur algérien avait rejoint l’ES Tunis en 2012 pour un contrat d’un an et demi en provenance du FC Kaiserlautern (deuxième division allemande). Antar Yahia avait également évolué au VFL Bochum avec lequel il a disputé 102 matchs en Bundesliga et inscrit 5 buts, et 30 matchs en Bundesliga 2 et marqué 2 buts. Au cours de sa carrière, Antar Yahia a porté les couleurs de plusieurs clubs, le RC Belfort, FC Sochaux, Inter Milan où il a débuté sa carrière professionnelle (2000-2001) avant de retourner en France au FC Bastia pendant quatre saisons (2001-20052) puis à l’OGC Nice (2005-2007). Il s’est ensuite rendu en Allemagne où il a joué au VFL Bochum (2007-2011) puis au club saoudien d’Ennasr pendant une saison avant de retourner en Allemagne au Kaiserlautern. Le héros de la qualification de l’Algérie à la Coupe du monde de 2010 dans le match barrage face à l’Egypte à Omdurman (Soudan) le 18 novembre 2009, compte 53 sélections et 11 buts. Il a arrêté sa carrière internationale le 1er mai 2012. Analyse JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 LE DRAME DE LA CENTRAFRIQUE Une autre prédation humanitaire occidentale « Il pleut toujours là où c’est mouillé » Proverbe africain I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * ! "#$% & '( &( ) *+) ,( -. & * / ( ' ( )0 1## ### ( 2"% ### 34*' 5 6 7( ! * & 6/&7 ' )*/ ( ( * ' ) , * +8 ) 9:9 ;&* , 8( , & , $<=<)+ (6 8+ 7 * >( .' . ( $=21( ? > ' @( A. . 3 B B3 ; . 3 C DB ( , 8 ? @ $=E=(? . @( +( . 3 BB3 (. 3 F G 5 8 B B3 : $ $=<$ F ( , $==%( H( * .( + ( +I+ /"##$( > ( . 67( $1 "##%( +8 . JJ (8 6 8 . ' . JJ7 6 @6$7 ? K ( ( $% "##1(* ) . JJ ' "##0 "##E( ,) +&( "#$"( 8 & * "0 "#$%( 3 .. JJ B, / 3( , ('( ( 3 * ? @ + >K * 1 "#$%( La Centrafrique, le nouveau Mali… ;LK )+ ' &6 7 I +( - - - B M + 3 &: 6K7(1# N "1 N "1 N $1 N * ( %1 N( 6( (5(7 * * & * ( + +8 + ) 5( * '. ( %1# "##E * 11 N I:. * " N "##1*6 7 / : OD 8 ) .3 ( 8 I3;& O? *K + ' / 6/&7 . * M P *K+,) /& +8 . 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OWWXXX W/ &*(0%=1 Internationale JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 ATTENTAT MEURTRIER DE MANSOURA EN EGYPTE VIOLENCES EN IRAK 35 morts dans un attentat à Baghdad Un attentat sur un marché de Baghdad a fait 35 morts et plus de 50 blessés mercredi, jour de Noël, a annoncé le ministère de l’Intérieur irakien. « Deux bombes ont explosé dans un marché de Doura (un quartier du sud de Baghdad, ndlr), tuant 35 personnes et en blessant 56 », a précisé Saad Maan, le porteparole du ministère, qui a insisté sur le fait que le marché était visé, et non une église, comme indiqué précédemment par des sources sécuritaires. « La zone visée est une zone où cohabitent musulmans et chrétiens », a-t-il souligné. Un prêtre assyrien de Doura a confirmé à l’AFP que l’église n’avait « rien à voir avec l’attentat », tandis que le patriarche chaldéen, LouisRaphaël Sako, a souligné que l’attaque « visait un lieu pauvre près de l’église à Doura ». Un colonel de police avait déclaré à l’AFP plus tôt hier que l’attaque visait l’église Saint-Jean, tuant des fidèles chrétiens qui sortaient d’une messe de Noël. Les attentats visent souvent des endroits fréquentés, comme des marchés, des cafés et des mosquées, pour faire le plus grand nombre possible de victimes. L’année 2013 a été noire pour l’Irak, qui a renoué avec des niveaux de violences proches de ceux de 2008. Plus de 6.650 personnes ont été tuées depuis le début de l’année dans le pays, selon un bilan compilé par l’AFP RAIDS SUR ALEP EN SYRIE Plus de 400 morts en 10 jours Les bombardements de l’armée de l’air syrienne ont fait 410 morts, dont 117 enfants, en dix jours de raids sur les secteurs rebelles de la ville d’Alep (nord) et de sa province, selon un nouveau bilan d’une ONG. L’Union européenne et la Ligue arabe ont appelé mercredi à l’arrêt immédiat de ces attaques. « Du 15 au 24 décembre inclus, 410 personnes ont péri, dont 117 enfants, 34 femmes, 30 rebelles et 9 jihadistes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) », selon le bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH, basé en Grande-Bretagne). Les raids hier ont visé deux quartiers de l’est d’Alep, Sakhour et Jabal Badro, et l’aviation larguait des barils de TNT sur Nakrine, une localité de la province, où des combats opposent les rebelles et les jihadistes à l’armée syrienne. La représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton s’est dite « très préoccupée » par cette campagne de raids et par l’utilisation de barils de TNT dont les effets dévastateurs sont « effrayants » dans des zones très peuplées, ont indiqué ses services dans un communiqué. Elle a exhorté à un arrêt immédiat des violences, rappelé l’obligation de respecter les droits de l’homme en toutes circonstances et a demandé à « toutes les parties » de participer à la conférence organisée à Genève le 22 janvier. Pour sa part, Nabil alArabi, secrétaire général de la Ligue arabe, a appelé hier « l’armée syrienne à arrêter les bombardements aériens », sur Alep, dénonçant la mort de « centaines de civils innocents, notamment des femmes et des enfants ». Revendiqué par un groupe jihadiste UN MOUVEMENT jihadiste disant s’inspirer d’Al Qaîda a revendiqué hier l’attentat suicide à la voiture piégée qui a visé la veille un bâtiment de la police dans le nord de l’Egypte, tuant 15 personnes. e groupe, Ansar Beit al-Maqdess, a établi sa base dans le Nord-Sinaï où l’ar mée, qui a mobilisé depuis plusieurs mois ses troupes au sol et son aviation, ne parvient pas à venir à bout des combattants islamistes qui s’y sont installés. La péninsule désertique, de longue date instable, est désormais le théâtre quasi-quotidien d’attaques contre les forces de l’ordre, qui ont perdu une centaine de leurs membres depuis que l’armée a destitué le 3 juillet le président islamiste Mohamed Morsi. Après leur coup de force, pour lequel ils se sont appuyés sur les millions de manifestants ayant réclamé le départ de M. Morsi, les militaires ont installé un gouvernement intérimaire et lancé une répression extrêmement sanglante des manifestants pro-Morsi. L’implacable campagne des nouvelles autorités a fait à ce jour plus d’un millier de morts et des milliers d’arrestations dans les rangs des islamistes. Dans son communiqué publié sur les forums jihadistes, Ansar Beit al-Maqdess affirme d’ailleurs avoir visé le quartier général de la police de Daqahleya, parce qu’il est « un des repaires des apostats et des tyrans qui mènent la guerre contre l’Islam et les musulmans ». Le texte fait ensuite l’éloge du kamikaze, présenté sous le nom d’ « Abou Maryam », qui a mené l’attaque, l’une des plus meurtrières en Egypte depuis l’éviction du seul président jamais élu démocratiquement du pays. Tôt mardi, une C Le groupe jihadiste Ansar Beit al-Maqdess, qui active au Sinaï, revendique l’attentat de mardi qui a fait 15 morts à Mansoura explosion d’une intensité telle qu’elle a été entendue à quelque 20 kilomètres à la ronde ravageait les environs du QG de la police de Mansoura, à une centaine de kilomètres au nord du Caire. Quinze policiers et un civil ont péri dans cette attaque perpétré par un kamikaze qui a lancé son véhicule bourré d’explosifs à travers les barrières installées devant le bâtiment selon les enquêteurs. Un haut responsable du ministère de l’Intérieur a affirmé hier que les enquêteurs tentaient toujours d’identifier le kamikaze parmi les restes humains retrouvés sur les lieux de l’attaque où un large cratère avait été creusé. Ansar Beit al-Maqdess a déjà reven- diqué plusieurs attaques, dont la plus spectaculaire avait été en septembre une opération suicide contre le convoi du ministre de l’Intérieur qui en était sorti indemne. En novembre, une autre attaque à la voiture piégée revendiquée par Ansar Beit al-Maqdess avait tué 11 soldats dans le Nord-Sinaï. Récemment, l’armée a affirmé avoir tué quelque 184 « terroristes » dans cette péninsule frontalière de la bande de Ghaza. Les autorités accusent régulièrement la confrérie de M. Morsi, les Frères musulmans, d’aider et de financer les auteurs de ces attaques, même si plusieurs d’entre elles ont été revendiquées par des groupes n’ayant pas de lien connu avec les Frères musulmans. Les Frères musulmans ont d’ailleurs condamné « dans les termes les plus forts » l’attentat de Mansoura. La confrérie vieille de 85 ans est un tenant de l’islam politique et a remporté toutes les élections organisées en Egypte depuis la révolte populaire du début 2011 qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak. M. Morsi et plusieurs responsables de son administration ou de son mouvement seront cependant prochainement jugés pour « espionnage » au profit d’organisations étrangères, notamment du Hamas au pouvoir dans la bande de Ghaza, en vue de commettre des « actes terroristes ». COMBATS DANS UN ETAT PÉTROLIER AU NORD DU SOUDAN DU SUD L’ONU annonce des renforts massifs LE CONTRÔLE des Etats pétroliers du nord du pays est un enjeu stratégique pour les deux parties, car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale. es combats opposaient hier l’armée du Soudan du Sud et la rébellion dans un Etat pétrolier du nord du pays, alors que l’ONU va quasiment doubler les effectifs des Casques bleus pour tenter de stopper le conflit. Le bilan des combats qui opposent depuis la midécembre les forces du président sud-soudanais Salva Kiir et celles de son ex-vice-président Riek Machar, limogé en juillet et entré en rébellion, atteindrait plusieurs milliers de morts, selon l’ONU, qui a annoncé la découverte de charniers. Près de 50.000 personnes sont réfugiées dans des camps de l’ONU à travers le pays, et peutêtre des centaines de milliers d’autres auraient fui en brousse pour s’éloigner des combats. « Il y a des combats à Malakal depuis ce matin entre les forces gouvernementales et les rebelles », a déclaré hier le ministre de l’Information Michael Makwei, démentant que les rebelles aient pris le contrôle de cette ville clé, capitale de l’Etat du Nil Supérieur. Le contrôle des Etats pétroliers du nord du pays est un enjeu stratégique pour les deux parties, car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale. D Hier, les rebelles contrôlaient toujours Bentiu, la capitale de l’Etat d’Unité, le principal Etat pétrolier, mais les forces gouvernementales ont dit se préparer à reprendre la ville. Pour faire face à l’urgence humanitaire, le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé mardi l’envoi de près de 6.000 Casques bleus de plus au Soudan du Sud, soit un quasi-doublement des effectifs de la Minuss, qui deviendra ainsi la troisième mission de maintien de la paix de l’ONU en nombre d’hommes, après celles en République démocratique du Congo et au Darfour. Mais le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a averti que ce redéploiement « ne se fera pas du jour au lendemain » et que l’ONU « ne peut pas protéger tous les civils » dans le pays. Il appartient aux deux camps rivaux de mettre fin au conflit, a-t-il ajouté, en appelant à des négociations entre MM. Kiir et Machar. Mardi, les forces gouvernementales ont progressé, reprenant aux rebelles la ville de Bor, capitale de l’Etat de Jonglei, à seulement 200 kilomètres au nord de Juba. Les rebelles tenaient la ville depuis le 19 décembre. L’armée continuait hier de « nettoyer » les « poches rebelles » dans la zone. « Il y a des opérations ce matin contre des poches rebelles dans le secteur de l’aéroport. L’armée est en train de les nettoyer. Mais la plupart des rebelles qui étaient dans la ville sont en fuite », a déclaré le ministre de l’Information Michael Makwei. Selon un correspondant de l’AFP qui a pu se rendre à Bor, les cadavres jonchent les rues de la ville, les boutiques ont été pillées et on entend des tirs intermittents. Les habitants reviennent en nombre pour retrouver leurs maisons. Les combats touchent désormais la moitié des 10 Etats du jeune pays, indépendant depuis 2011: ceux de Jonglei, d’Unité, d’Equateur central (Juba), mais aussi du Haut-Nil ou encore d’Equateur oriental. Le Soudan du Sud est en proie à d’intenses combats depuis le 15 décembre, le président Kiir ayant accusé son ancien vice-président de tentative de coup d’Etat. Riek Machar dément, accusant Salva Kiir de vouloir éliminer ses rivaux. Dans leur lutte pour le pouvoir, les deux rivaux instrumentalisent les antagonismes entre leurs ethnies réciproques: les Nuer de Machar, les Dinka de Kiir. DANS UN MESSAGE DE NOËL Le pape dénonce guerres, traite des êtres humains et persécutions e pape François a dénoncé hier avec force les drames des civils dans les guerres en Syrie et Centrafrique, la traite des êtres humains et les persécutions religieuses, dans son premier message « urbi et orbi ». Contrairement à certains attentes, Jorge Mario Bergoglio n’a pas annoncé hier qu’il se rendrait en Terre Sainte en mai, le seul voyage prévu encore officieusement pour l’an prochain. Le message le plus fort du pape argentin devant 70.000 personnes, assemblées place Saint Pierre, a été pour la Syrie. « Le conflit en Syrie a trop brisé de vies, fomentant haine et vengeance », a-t-il dit. « Que le L Seigneur épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires », at-il réaffirmé depuis la loggia de la basilique, dans cette bénédiction transmise par les télévisions du monde entier. Les bombardements de l’armée de l’air syrienne sur la ville d’Alep ont fait 410 morts, dont 117 enfants, en dix jours de raids, selon une ONG. François a rappelé la journée de prière pour la paix en Syrie début septembre, à laquelle il avait appelé. Il s’était alors prononcé contre une intervention envi- 17 sagée par les Etats-Unis et la France après l’usage vraisemblable d’armes chimiques par les parties en conflit: « Nous avons vu, a-t-il estimé, combien la prière est puissante! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la Syrie ». Le pape a espéré « une heureuse issue » dans les négociations palestino-israéliennes et condamné la violence dans « l’Irak bien-aimé, frappé par de fréquents attentats ». Au moins 35 personnes sont mortes dans l’explosion d’une voiture piégée sur un marché où se côtoyaient chrétiens et musulmans dans la capitale irakienne. L’explosion qui a frappé le quartier de Doura, aurait également fait plus de 50 blessés. François a lancé un appel insistant pour la Centrafrique, « souvent oubliée des hommes », « terre déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre ». Il a appelé à « favoriser la concorde au Soudan du Sud » et cité les « continuelles attaques » au Nigeria, aux prises avec l’islamisme radical de Boko Haram, et les déplacés en RD Congo et dans la Corne de l’Afrique. Culture I Ecouter I Voir I Lire JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013 IN « E n t r e l ’ A l g é r i e e t l a F r a n c e , c ’ e s t e n c o r e t r è s d i f f i c i l e » LIVE MALIK AÏT AOUDIA, RÉALISATEUR, À L’EXPRESSION PROPOS RECUEILLIS PAR ELLE SERA PUBLIÉE PROCHAINEMENT I O. HIND Anthologie de la poésie kabyle contemporaine éalisé par Malik Aït Aoudia (Algérie) et Séverine Labat (France) le documentaire Le martyre des sept moines de Tibhirine de 72 mn revient sur une des épisodes sanglantes qu’a connues l’Algérie et touchées par extenso la France. En effet, après l’échec des tractations secrètes entre le gouvernement français via un émissaire et le GIA à Médéa, l’assassinat des moines trappistes est annoncé le 21 mai 1996 dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé ce qui suscitera effroi et consternation des deux côtés de la Méditerranée. Des gens, qui sous le coup de menaces répétés des islamistes terroristes, refusent d’abdiquer devant l’obscurantisme préférant l’amour de Dieu aux ténèbres des jihadistes. Sans doute d’où le nom du film fiction Des hommes et des dieux, réalisé en 2010 par Xavier Beauvois. Dans le documentaire auquel ont assisté notamment Mon Seigneur l’archevêque d’Alger, Henri Tessier et même l’écrivain Rachid Boudjedra, l’investigation remonte jusqu’à l’émir du GIA qui évoque la logique de la peine de mort lorsque tu trahis ta cause, en tuant et tes ennemis et les amis de tes ennemis, autrement en s’attaquant à l’Etat et son peuple qui se ralliera contre le FIS lors de la nouvelle élection présidentielle, élisant Zeroual. Les témoignages très dures à supporter sont étayés par des images d’archives tirées de vidéos même des terroristes et celles de la télé algériennes insoutenables à regarder, où l’on distingue de nombreuses victimes entre adultes et enfants assassinés, mais aussi des images de propagande, de discours de Ali Benhadj et des manifestations de centaines de salafistes embrigadés courant dans les rues. On y découvre ainsi des témoignages Les organisateurs du festival de poésie Youcef OukaciSi Moh U Mhand, ont annoncé, samedi à Tizi Ouzou, la publication prochaine d’une anthologie de poésie kabyle contemporaine. Intervenant à l’occasion d’une rencontre d’évaluation de 10 années d’existence (2003-2013), M. Arkoub Abdellah, président de l’association culturelle Youcef Oukaci, a expliqué que cet ouvrage comportera les poèmes des lauréats qui ont été primés lors des 10 précédentes éditions de ce festival. Ces derniers sont au nombre de 35 parmi lesquels cinq ont adapté des poèmes vers le kabyle. Le directeur local de la culture, M. Ould Ali El Hadi, a annoncé, lors de cette rencontre, que « le ministère de la Culture est disponible pour accompagner cette initiative ». « Ce recueil de poésie sera proposé pour être inclus dans les programmes scolaire et universitaire », a-t-il ajouté. FESTIVAL AHELLIL D’ADRAR Une trentaine d’associations culturelles attendues Une trentaine d’associations culturelles sont attendues à la 7e édition du Festival national de l’Ahellil qui a débuté hier à Timimoune (Adrar), a-t-on appris samedi auprès des organisateurs. Plusieurs activités culturelles sont au programme de cette édition qui va durer six jours, avec la présentation du patrimoine de l’Ahellil au théâtre de plein air par les troupes participantes, a indiqué le commissaire du festival, M. Slimane Ouiden. Ce festival qui draine annuellement un large public du Gourara et des régions voisines, sera caractérisé cette année par un concours du meilleur joueur de tamdja et de bangheri, dans le but de conserver ces deux instruments utilisés dans le chant Ahellil, selon la même source. Au volet académique, sera animée une conférence sur le thème « Etude artistique du poème ahellil », par des universitaires. Le public sera également convié à des soirées musicales animées par plusieurs troupes locales, une de la wilaya de Ouargla aux côtés d’une troupe du Sahara occidental. Les troupes folkloriques se produiront sur les places publiques des communes de Timimoune, Ougrout et Adrar, a fait savoir M.Ouiden. MWG À LA LIBRAIRIE DU TIERS MONDE Mohamed Walid Grine dédicacera son recueil de nouvelles «Les autres», édition Alpha, le samedi 28 décembre à partir de 14h à la librairie du Tiers monde. R exclusifs plusieurs fois recoupés de responsables du GIA, d’officiers supérieurs de l’Armée algérienne, mais aussi de membres du gouvernement français sous l’ère de Jacques Chirac, à savoir Alain Jupé et Charles Pasqua ainsi que des membres des services de renseignement. Ce film qui reste une clé de décodage parmi tant d’autres, demeure un outil important dans la lecture de ce passé pas encore cicatrisé. Son auteur nous en parle… L’Expression : Tout d’abord pourquoi un tel film ? Malik Aït Aoudia : D’un point de vue personnel, c’est une dette morale . Ces moines avaient la possibilité de partir et se mettre à l’abri, mais ils ont choisi de traverser la nuit algérienne avec leur amis algériens au risque de mourir. C’est comme ça qu’ils sont morts, ont été enlevés et assassinés. En tant que réalisateur, leur rendre hommage c’est raconter leur itinéraire et le raconter le plus proche possible de la vérité. C’est pour cela que j’ai voulu faire ce documentaire. J’ai tout étudié avant de le réaliser et ensuite j’ai été rechercher et interroger les témoins, les acteurs. Ce que je raconte est ce que je pense être la vérité. A charge aux autres de répondre sur les faits. Je ne défends aucune thèse. Comment arrive-t-on juste ment à dépasser l’affect en interviewant ces criminels et com ment les avez-vous retrouvés ? C’est très long. Vous en rencontrez un , vous établissez avec lui une relation de confiance. Et un jour, il vous amène chez un autre. Et l’autre vous emmène chez un troisième et vous finissez par rencontrer beaucoup d’acteurs, c’est comme ça. Maintenant je suis citoyen algérien et comme citoyen algérien j’exprime mes opinions, mes sentiments par le vote, quand je suis réalisateur je n’ai pas à mêler les choses. Il est là, je l’interview car je pense que c’est de mon devoir. Et c’est ma responsabilité de le faire même s’il est émir du GIA , de le faire le plus neutre possible. Pour que vous et les autres, puissiez avoir ce témoignage et se faire une opinion. Cela n’a pas d’intérêt d’aller l’interviewer pour l’insulter. C’est mon métier de surmonter ces difficultés. Quel a été la réaction côté français vis-à-vis de ce film ? C’est le silence.. D’autant que vous rapportez dans ce film l’échec cuisant et délicat des négociations qui ont été menées en France pour libé rer les otages en Algérie, bien que cela est dû aussi à des affaires principalement qui relèvent de la souveraineté nationale qu’il ne fallait pas écorcher.. Non, ce n’est pas un échec. Je le pense honnêtement . Là je vais vous donner mon point de vue, à partir du moment où les moines ont été enlevés, ils étaient condamnés. Mais néanmoins, je constate une fois de plus qu’entre l’Algérie et la France, c’est très difficile. Le dernier exemple c’est « sain et sauf » à propos de Valls qui revient d’Algérie, (phrase prononcée par le président Hollande devant le Crif Ndlr). Rien n’est normal entre les deux pays. C’est normal en même temps, compte tenu de ce qu’a été l’histoire. Cette histoire n’a pas encore été digérée. Aussi bien du côté français, que du côté algérien. Elle est toujours conjuguée au passé pulsionnel. Et ça donne ce genre de dérapage tragique pour les moines ou grotesque lorsqu’il s’agit de Hollande et la visite de Manuels Valls en Algérie. O. H. 6e FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON ET MUSIQUE AMAZIGHES Joe le Berbère fait un tabac LA STAR MONTANTE de la chanson kabyle, Ali Amrane, est attendue par ses nombreux fans aujourd’hui pour la soirée de clôture. Un rendez-vous à ne pas manquer. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À I BOUALEM CHOUALI TAMANRASSET ’est aujourd’hui que prendra fin la 6e édition du Festival national de la chanson et de la musique amazighe que la capitale de l’Ahaggar abrite depuis samedi dernier. Un festival riche en couleur qui a plongé la ville de Tamanrasset dans une ambiance festive, propre aux grandes métropoles artistiques et aussi touristiques. En effet, chaque soir l’esplanade du 1er-Novembre est bourrée de monde pour suivre les concerts de chants tracés par le commissariat du festival. Pour la soirée de mardi dernier, c’est celui qu’on surnomme le rebelle de la chanson chaouie, Joe le Berbère, l’Aigle ou encore Mike Jagger algérien, le tonitruant Djamel Sabri, charismatique leader du groupe rock de Oum El Bouaghi Les Berbères qui réapparaît pour le plaisir de ses fans en explosant la scène mythique de l’esplanade du 1er-Novembre. Très dynamique sur scène, comme d’habitude, Joe le Berbère s’est laissé porter par sa verve en donnant le meilleur de lui-même. Les autres artistes, à l’instar de Abbas Aït C Rezine, dans le style traditionnel kabyle, Mohamed Rezkaoui (luth targui) et autre Brahim Khezmati (traditionnel M’ Zab) n’étaient pas en reste, puisque chacun s’est donné à cœur joie sur scène. Quant à l’avant-dernière soirée qui intervenait hier, les troupes Aguennar (guitaretarguie), groupe nostalgie (flamenco-chaoui) et autres Mouloud Zedek et Kader Tarhanine, devaient se relayer sur la même scène de l’esplanade du 1er-Novembre. Des moments de plaisir en somme, où le public pouvait découvrir des sonorités auxquelles beaucoup n’étaient pas habitués. L’occasion a été également donnée à de nombreux jeunes venus du Nord travailler à Tam d’écouter des chansons et des musiques si peu présentes au quotidien. Belaïd Tagrawla qui fait partie du jury a fait remarqué qu’ « il y a une dizaine d’années au moins, une telle rencontre était inimaginable pour les Algériens qui commencent à découvrir que notre pays est riche et recèle des trésors qui confortent notre identité». Celui qui a marqué avec son groupe mythique Tagrawla la chanson kabyle des années 1980 a tout simplement résumé : « Aucun peuple ne peut se développer sur tous les plans, s’il ne se donne pas le temps et les moyens de 21 connaître sa culture et son identité ». En outre, sur le volet concours, ce dernier estime que le niveau des lauréats aux concours régionaux des différents styles de la chanson et de la musique amazighes sont acceptables. «Il existe des bons et des moins bons. L’essentiel existe, mais il leur faut une bonne prise en charge pour persévérer, car pour se perfectionner, il faut beaucoup de temps et d’expérience. C’est dire que leur accompagnement est plus qu’indispensable ». De leur côté, lesdits lauréats estiment que leur participation à ce stade final est déjà une bonne expérience dans leur parcours. « Notre participation au concours final est en soi une expérience inestimable. Le fait de se frotter aux grandes vedettes de la chanson et musique amazighes est une aubaine pour s’échanger des idées afin de voir plus clair à l’avenir », nous déclarent-ils à l’unisson. Par ailleurs, ce Festival national, considéré comme une véritable fête des Amazighs algériens, est rehaussé par la présence des chanteurs vedettes, à leur tête la star montante de la chanson kabyle, Ali Amrane, attendu par ses nombreux fans aujourd’hui pour la soirée de clôture. Un rendez-vous à ne B. C. pas manquer. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com IL VEUT UNE ALGÉRIE DES GRANDES VALEURS OULD KHELIFA ET LE MINISTRE KHEDRI REÇOIVENT L’AMBASSADEUR DU QATAR Sellal révèle son projet de société COMME il a été stipulé dans l’appel du 1er Novembre 1954, Sellal aspire à une République algérienne démocratique et sociale avec des valeurs puisées des profondeurs de la société, que ce soit son côté ethnique ou religieux. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL I WALID AÏT SAÏD À EL TARF omme il a été stipulé dans l’appel du 1er Novembre 1954, Sellal aspire à une République algérienne démocratique et sociale avec des valeurs puisées des profondeurs de la société, que ce soit son côté ethnique ou religieux. Le Premier ministre a saisi l’opportunité de sa visite à l’extrême est du pays pour répondre à ses détracteurs. « Je le dis et je le répète, nous ne pouvons pas avancer et créer une société prospère en abandonnant nos valeurs puisées de la profondeur du peuple, que ce soit de sa religion l’Islam ou de son côté arabe et amazigh », a-t-il souligné. Il a ainsi rappelé le projet de société que son gouvernement a pour l’Algérie. «Le projet de la société algérienne que nous voulons construire est clair, et l’a d’ailleurs toujours été », a-t-il soutenu avec colère. «Nous aspirons à construire une République algérienne démocratique et sociale avec des valeurs puisées des profondeurs de notre religion, l’Islam. Cela comme l’a stipulé l’appel du 1er Novembre 1954 », a soutenu le Premier ministre. «Nous aspirons aussi à construire un pays d’institutions fortes avec une Constitution et des lois qui définissent clairement les droits et devoirs de la population», a-t-il ajouté avec ferveur avant de rétorquer : « Nous voulons d’un pays qui croit en son peuple dans toute sa diversité, les capacités de celui-ci à le relever et l’emmener vers le développement scientifique Ph : R. Boudina C Infatigable Premier ministre et technologique.» Devant les tonnerres d’applaudissements de la société civile d’El Tarf, M. Sellal insiste encore une fois sur le fait que ce projet de société doit se faire conformément aux valeurs de l’Islam. «Je suis intimement convaincu que l’on ne peut pas avancer sans revenir aux vraies valeurs que dégage notre religion, à savoir la connaissance, le pardon, l’amour des autres, l’ouverture d’esprit et le savoir-vivre ensemble », a-t-il affirmé. Pour le Premier ministre, sans ce projet de société construit sur les valeurs et traditions du peuple algérien, « on ne pourra jamais dire que l’on a réussi à développer notre pays. Cela malgré tous les moyens déployés ». Abdelmalek Sellal a également tenu à revenir sur les réalisations de l’Algérie indépendante. « En 1962, on avait une seule université, celle d’Alger en l’occurrence. Regardez maintenant où on est arrivé avec 92 universités pour un million 100 000 étudiants dont 10 500 en master et doctorat », témoigne-t-il fièrement. « Nous allons poursuivre ces efforts avec une plus grande concentration sur la qualité pour construire une nouvelle élite qui sera adaptée au besoin du marché de l’emploi », atteste-t-il, non sans réaffirmer la détermination des autorités à sauvegarder et à améliorer les acquis de son peuple. En plus de répondre à ses détracteurs, le Premier ministre a tenu à rappeler les valeurs de la société pour lancer un message de paix au peuple algérien en général et aux communautés en conflit dans le pays (les Mozabites et Chaâmbis, à Ghardaïa, Ndlr). « Il est temps de s’éloigner de la haine et revenir aux choses essentielles…», a-t-il conclu. Ce déplacement dans la wilaya de feu Chadli Bendjedid, auquel le Premier ministre a tenu à rendre un vibrant hommage, a été l’occasion pour lui de montrer un nouveau visage. Celui d’un Premier ministre sympa, mais très attaché aux valeurs de son peuple… A bon entendeur… W. A. S. Réouverture de la pêche du corail en 2014 Une nouvelle attendue par tous les habitants de la région. La pêche au corail sera réouverte à partir de 2014. C’est l’annonce la plus importante qu’a faite le Premier ministre lors de sa visite dans la wilaya d’El Tarf. Cette pêche sera bien sûr contrôlée et se fera sous conditions, mais elle sera autorisée, ce qui permettra de mettre fin au trafic de corail qui touche la région. W. A. S. AFFRONTEMENTS ENTRE JEUNES ET MAGASINS INCENDIÉS Graves dérapages à Ghardaïa CES ACTES de vandalisme ont été commis par des groupes de jeunes cagoulés et non identifiés. uit magasins, situés au quartier de Theniet El-Makhzen et au centre-ville de Ghardaïa, ont été complètement ravagés par des incendies déclenchés par des jeunes non identifiés hier, a-t-on constaté. Ces incendies, qui n’ont pas fait de victimes, coïncident avec les affrontements nocturnes et récurrents entre groupes de jeunes des quartiers de Souk et Hay El Moudjahidine du centre de Ghardaïa, qui se sont étendus ensuite à d’autres quartiers de la ville. L’intervention des sapeurs-pompiers a permis de circonscrire les flammes et empêcher qu’elles ne s’étendent à d’autres magasins et habitations du quartier populaire de Theniet El-Makhzen. Le mobilier urbain, des magasins et des véhicules ont fait l’objet d’actes de vandalisme sporadiques commis par des groupes de jeunes cagoulés et non identifiés, dans la nuit d’hier et d’avant-hier, à Ghardaïa où régnait hier matin un calme précaire émaillé d’affrontements récurrents sur les terrasses de maisons situées dans le quartier Hay El Moudjahidine et El-Ksar de Ghardaïa, a-t-on constaté. Ces actes de destruction sont accompagnés de pillages de biens privés. Devant cette situation, un important dispositif policier a été mobilisé pour faire cesser les heurts et ramener le calme et la quiétude dans la région en utilisant des bombes lacrymogènes, pour disperser les antagonistes. La journée d’hier a été marquée par la fermeture des commerces dans les différents quartiers de la ville de Ghardaïa. Selon les H responsables de la daïra, les pouvoirs publics ont mobilisé les moyens humains et matériels pour préserver les biens et les personnes, avant de rendre hommage aux sages, imams et autres membres de la société civile de Ghardaïa, pour leur contribution au rétablissement de la quiétude et la concorde. Le wali de Ghardaïa avait rencontré avant-hier, en présence des autorités locales, des élus et autres sages de la ville, une délégation de commerçants venue solliciter la sécurisation de leurs biens dans les quartiers de Ghardaïa, selon un élu. Le wali a appelé à cette occasion l’ensemble des citoyens à la tolérance et à la fraternité entre les habitants de la ville, tout en assurant que la loi sera appliquée à tous ceux qui ont participé à ces violences, selon le même élu. Des imams de la région ont exhorté les citoyens à la tolérance religieuse et au rejet des actes portant atteinte à la paix et à la bonne entente entre les habitants. Plusieurs personnes contactées par l’APS ont déploré ces actes «condamnables» et exhorté les services concernés à prendre les mesures qui s’imposent pour arrêter leurs auteurs. Les jeunes des deux quartiers en conflit de Ghardaïa s’accusent, les uns les autres, d’être responsables de ces affrontements sans raison apparente ou revendications. Ces incidents, qui, selon une source hospitalière locale, ont fait plus d’une cinquantaine de blessés, en majorité des blessés légers parmi les policiers, ont suscité l’indignation des commerçants, artisans et acteurs du secteur du tourisme, en cette période de vacances de fin d’année. Il convient de rappeler que ces affrontements ont commencé dans la nuit d’avant-hier. Des affrontements nocturnes sporadiques et récurrents entre groupes de jeunes des quartiers de Souk et Hay El Moudjahidine du centre-ville de Ghardaïa ont repris le même jour à la tombée de la nuit et se sont étendus au quartier dit Hadj Messaoud, a-t-on constaté sur place. Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a reçu hier l’ambassadeur de l’Etat du Qatar à Alger, Ibrahim Ben Abdelaziz Mohamed Saleh Assahlawi, indique un communiqué de l’APN. La rencontre a porté sur «l’état des relations entre les deux pays et les perspectives de leur développement, notamment sur le plan parlementaire», souligne le communiqué. Les deux parties ont également évoqué «le dossier de la coopération économique entre les deux pays et le progrès enregistré récemment» dans ce domaine. Le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Qatar dans les différents domaines, notamment dans le domaine parlementaire a été également au centre d’un entretien qui a regroupé le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khedri, et l’ambassadeur du Qatar, Ibrahim Ben Abdelaziz Mohamed Salah Essahlaoui. L’entretien a porté sur «les relations bilatérales privilégiées entre l’Algérie et le Qatar», indique un communiqué du ministère des Relations avec le Parlement. D’autre part, la rencontre a permis de procéder à un «échange de vues sur les questions d’intérêt commun sur les plans arabe, régional et international», ajoute la même source. LA POLICE LIBÈRE UNE JEUNE FILLE VICTIME D’UN KIDNAPPING À AÏN TÉMOUCHENT Les éléments de la 5e sûreté urbaine de Aïn Témouchent ont réussi à libérer une jeune fille victime d’un kidnapping par deux individus, a-ton indiqué hier dans un communiqué de la sûreté de wilaya. Suite à une plainte faisant part que la victime a été kidnappée dans le courant de la semaine par deux individus et emmenée de force à bord d’une voiture vers une destination inconnue, les policiers sont parvenus sur la base de renseignements à identifier l’un des ravisseurs qui a été arrêté. Il s’agit du nommé S.H (38 ans), a-t-on précisé. Cette arrestation a permis l’identification de son complice, le nommé K.L (34 ans), qui a été également appréhendé dans une ferme située sur la route menant vers la commune d’Aïn Kihal où était séquestrée la victime, a-t-on ajouté. Présentés devant le parquet de Aïn Témouchent, les deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République. TADEMAÏT (TIZI OUZOU) Un groupe de malfaiteurs démantelé I KAMEL BOUDJADI Une bande de malfaiteurs agissant de manière insolite vient d’être démantelée par la police dans la ville de Tademaït. L’opération a été effectuée suite à une plainte déposée par une dame agressée à l’intérieur de sa demeure par des individus dont le chef est son beau-fils. Le jeune, âgé de 19 ans, répondant aux initiales, M.N. a, selon le rapport de l’enquête, guetté la victime, sa belle-mère, devant chez elle et une fois seule à la maison, sa compère, D.I, une jeune fille de 21 ans, se faisant passer pour un agent de Sonelgaz, s’est introduite dans la demeure. Une fois à l’intérieur le groupe composé de deux autres individus a agressé la victime usant d’un Tazer avant de subtiliser l’électroménager ainsi qu’une somme d’argent. Présentés au parquet, les quatre compères ont été mis en détention préventive. Ils répondront devant le juge de plusieurs chefs d’inculpation. En effet, il leur est reproché d’avoir constitué une association de malfaiteurs en vue de commettre un fait criminel et vol avec violence. A noter également que le matériel volé a été retrouvé après l’arrestation des quatre individus qui ont indiqué le lieu où ils le déposaient. K. B.