Point Commun n°6
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Point Commun n°6
Po nt commun octobre 2009 Concours photo: et les vainqueurs sont... n°6 THEME: La nature Catherine Otto infirmière ICAN secteur B «Canyon dans une réserve indienne» THEME: La ville Jean-Louis Abrahams service Dédale, Agora «Marché indonésien» Ce Point commun est sorti de presse le mardi 29 septembre et a été directement distribué pour l’agrafage à la fiche de paie point commun couleur pour web.in1 1 30/09/2009 14:13:03 la jungle du beguinage Le Béguinage est une ancienne maison de repos que feu l’IPAL possédait dans le village de Xhendremael et qui fut remplacée par la Résidence du Chemin de Loncin. Quelques 22 mois ont passé depuis son abandon et aucune solution n’a encore été trouvée quant à son avenir. En attendant, comme vous pouvez le remarquer, la végétation y a repris une partie de ses droits. Peut-être l’occasion d’y organiser un week-end de survie pour le staff directeur ? concours photo Voici les photos classées sur le thème «la nature» 2ème place encore pour Catherine Otto, infirmière ICAN, secteur B 3ème place pour Françoise Coune, service informatique, Valdor 4ème place pour Thierry Jammes, compagnon de Louise Weber, Pèrî Vous trouverez les résultats et d’autres photos du concours en fin de magazine (page 20). point commun couleur pour web.in2 2 5ème place pour Anne Pierard, service juridique, Petit Bourgogne 30/09/2009 14:14:50 de vue vive la rentree qu’ils disaient Vous connaissez le concept de la bouteille «à moitié vide ou à moitié pleine» ? Moi, je suis plutôt du genre «à moitié pleine» façon optimisme pragmato-réaliste, cool et relax, pensant souvent «positif» même lorsque les témoins sont dans le rouge. Mais ces derniers temps, ils ont viré carrément à l’écarlate, avec flashs répétitifs du style alerte niveau 9. Si vous suivez l’actualité, écrite ou parlée, impossible de ne pas être au courant d’un des thèmes suivants: Tout d’abord, le réchauffement planétaire. Les plus lucides en parlent, certains essayent de réagir, d’autres persévèrent et signent. Résultat: on fonce toujours droit dans le mur et à vitesse V prime par dessus le marché. Ensuite, la crise financière: bourse, banques, restrictions, pertes d’emplois, stagnation... Il ne se passe pas un jour sans qu’on en parle... Et nous y aurons droit (suivant les spécialistes) jusqu’en 2011, 2015 voire 2018.... Enfin, A H1N1, la grippe mexicaine; celle dont on nous annonce l’imminent développement; celle qui doit se transformer en pandémie. Evitez de lire «Le fléau» de Stephen King ou de visionner «28 jours plus tard» de Danny Boyle... ou alors prohibez les bisous et les poignées de mains. Donc pas de quoi remonter le moral des troupes. Quant aux alarmistes, je me demande comment ils peuvent encore survivre dans une telle ambiance délétère ? Non ! Toutes ces nouvelles préoccupantes, je peux les absorber, les digérer et vivre avec, mais fin août, une nouvelle terrible tombait sur le téléscripteur: «Après une semaine de boulot, le bien-être accumulé en vacances est déjà en bonne partie perdu». Jessica de Bloom, psychologue à la faculté des sciences sociales de l’Université de Nimègue affirme que «pendant les vacances, nous sommes tranquilles et détendus, mais hélas, ce bien-être disparaît à très court terme pour faire place au stress». Voilà déjà 18 jours que je suis de retour au boulot, alors j’essaye de me remémorer les vacances. Dans un vague brouillard de souvenirs diffus, je vois ce petit coin de campagne ensoleillée, la piscine, la lecture, l’apéro, la sieste... (soupir de nostalgie). Et puis, depuis le milieu des vacances scolaires, j’ai vu apparaitre dans les vitrines des magasins, dans la presse, dans les pubs le mot «rentrée». On n’a même plus le temps de profiter des derniers beaux jours que déjà on nous rappelle que nous allons devoir subir les bouchons, la perte de luminosité et autres tracas liés aux études des enfants... encore du stress supplémentaire. Alors quoi ? Ne vivre réellement et pleinement que trois semaines par an ? En étant le moins possible cynique, je me demande si l’autruche n’a pas la bonne solution: mettre la tête en terre et attendre que ça passe ? Michel Vigand Point commun: Journal d’entreprise d’ISoSL Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège, rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège www.isosl.be redacteur en chef comite de redaction Émile Brasseur, Maria Calderon, David Collard, Sabine Déom, Isabelle Doyen, Marcel Horion, Maud Jortay, Antoinette Liébecq, Jeanine Malchaire, Véronique Pirotton, Éliane Prenot, Fabienne Quoidbach, Bernard Rinaldi, Cécile Vassen, Anne-Marie Virzi, Chantal Yerna, Béatrice Zucca. Michel Vigand 04 225 87 11 [email protected] editeur responsable Michel Vigand ISoSL, Clinique le Pèrî, Montagne Ste-Walburge, 4B 4000 Liège dessins Benjamin Parent, Thierry Schommers. impression L’Encrier rue des Bayards, 97 4000 Liège 04 227 83 85 Point commun est membre de l’Association Belge de la Communication Interne Sommaire couverture: La jungle du Béguinage page 1 : Vive la rentrée qu’ils disaient page 2 : Maggy Yerna quitte la présidence page 4: Que de changements... page 6 : Dans le caddie page 7 : Des nouvelles des MR page 8 : Vacances très au sud page 9 : Stand ISoSL à Waremme; «Papa» cuisine page 10: Jardins thérapeutiques du secteur A page 12 : Wii, et le multimédia devient thérapeutique page 14 : Double vie page 15 : Documentation page 16 : Les tribulations de Cadran page 17: Les uns et les autres... page 18: Engagez-vous... page 19: Un peu de tout... page 20: Le concours photo couverture: Mode automne-hiver 1 Point commun point commun couleur pour web.in3 3 30/09/2009 14:14:50 Que de changements... ISoSL maggy yerna C’est à la fin de l’Assemblée générale d’ISoSL du mois de juin que Mme Maggy Yerna a annoncé officiellement sa démission en tant que Présidente de notre Intercommunale. Point commun l’a rencontrée pour connaître les raisons qui ont motivé ce choix. M.V. Point commun: Quelles sont les raisons qui vous ont amenée à démissionner de votre poste de Présidente ? Maggy Yerna: Ce n’est pas un choix positif, c’est un choix par défaut. Le calendrier a fait qu’il y a eu les élections régionales; que j’ai été positionnée par mon parti à la première suppléance et qu’il y a eu la possibilité de l’exercer tout de suite à cause de désistements des titulaires. C’est une proposition de mandat qu’on ne peut pas mettre de côté pour réfléchir; on doit l’assumer. J’ai donc décidé d’être cohérente avec moi-même et d’accepter celui-ci. Mais la législation ne me permet pas de siéger dans deux exécutifs et mon mandat d’échevin est considéré comme tel; de plus le Bourgmestre ne souhaitait pas que je renonce à l’échevinat actuellement puisqu’il y a des gros dossiers qu’il faut mener à terme. Donc, c’est un peu contrainte et forcée que j’abandonne non seulement la présidence mais aussi la notion de participation à un exécutif. P.c.: Comment vous sentez-vous après cette annonce ? M.Y.: Je ne savais pas trop quand et comment la faire. J’ai décidé de la faire lors de l’Assemblée générale de fin juin même si ce n’est pas de sa compétence. Cette assemblée est la plus large des instances qui existent à ISoSL et j’avais un devoir d’explication, de franchise et de transparence vis-à-vis des partenaires. J’ai seulement réalisé la situation quand, au Conseil d’Administration, je me suis levée et j’ai cédé ma place à quelqu’un d’autre. Comme on dit, «les cimetières sont peuplés de gens indispensables», mais il faut que j’emploie la méthode Coué en me serinant cette phrase pour atténuer ma peine et mon chagrin parce que c’est un vrai renoncement. D’un autre côté, il n’y a aucune incompatibilité avec mon mandat d’administrateur de l’Intercommunale que je vais conserver tout en étant que je ne jouerai pas les belles-mères acariâtres avec mon successeur; mais je vais tout de même garder un oeil sur l’enfant. P.c.: À quelle date votre démission a-t-elle été effective ? M.Y.: J’ai annoncé ma démission lors de l’Assemblée générale de fin juin; cela coïncidait avec la date de ma prestation de serment au Parlement wallon. Une démission, pour être effective doit être actée par un Conseil d’administration, et c’est celui du 23 septembre qui l’a actée et acceptée. P.c.: Vous allez donc garder des contacts avec ISoSL ? M.Y.: Ça c’est clair ! Très officiellement par le Conseil d’administration, très amicalement par les contacts qui me lient au nouveau Président et très officieusement chaque fois que l’on aura besoin de moi, que ce soit à son niveau ou au niveau de la direction. P.c.: Qui vous a remplacé ? M.Y.: La chose est à la fois simple et compliquée. Le poste de Président d’ISoSL, suite aux accords politiques entre les partenaires de la majorité, doit être occupé par un mandataire socialiste de Liège Ville. À l’intérieur de notre Conseil d’administration, M. Pierre Stassart, Échevin de l’Instruction publique, avait cette étiquette, l’expérience et la carrure pour assumer ce genre de mandat. P.c.: Alors que nous sommes toujours en phase de fusion, qu’il y a des restructurations de service, des transferts, des nouvelles directions, ne craignez-vous pas que le personnel considère votre démission comme une désertion ? M.Y.: Le changement est toujours difficile à digérer pour tout le monde que ce soit à titre individuel ou collectivement. Il y a eu des changements programmés et programmables comme le départ des anciens directeurs généraux; ensuite la fusion a amené beaucoup de modifications au niveau des cadres et le personnel doit retrouver une nouvelle identité d’entreprise. 2 Point commun point commun couleur pour web.in4 4 30/09/2009 14:14:52 quitte la presidence Celle-ci et de nouveaux modes de fonctionnement sont mis en place avec des personnes nouvelles dans leurs fonctions, donc je suis très consciente qu’actuellement il y a plus de grains de sable que d’huile dans les rouages. Cette situation ne relève d’une volonté de personne et mon départ n’était pas programmé pour maintenant. Donc j’aurais préféré escorter encore un peu plus la fusion, mais je le répète, je n’abandonne pas ISoSL complètement et je continue à accompagner le dispositif. Ce n’est pas parce que sur ma carte de visite il ne sera plus indiqué Présidente que l’attachement ne sera plus là. Le nouveau Valdor: ce n’est pas tous les jours qu’on a dans un projet de vie l’inauguration d’un hôpital comme celui-là. C’est un dossier emblématique de notre institution. Mais l’inauguration n’est pas pour demain et qui sait de quoi demain sera fait ? J’aurai peut-être tout de même l’occasion de couper un ruban puisque je rappelle que je suis dans le cadre d’une incompatibilité par rapport à ma situation actuelle d’échevin et de député. Un autre dossier me tient à coeur, c’est celui de la nouvelle maison de repos de Droixhe, mais il se fait que j’ai aussi la casquette d’Echevin du logement et que ce dossier est intégré dans un projet de reconstruction du quartier; donc je continuerai à l’accompagner avec l’aide de Pierre Rondal puisqu’il en a aussi la charge. Et au niveau du secteur A, nous sommes en phase de consolidation avec une série de projets qui sont bien en main. Mais les choses font que je ne vais pas les abandonner complètement. ce n’est pas parce qu’il n’est plus indique´ presidente sur ma carte de visite que l’attachement ne sera plus la‘ P.c.: Vous êtes là depuis deux mandats et demi depuis l’intercommunalisation... M.Y.: Permettez- moi de vous interrompre, mais en réalité, je suis là depuis 1989, puisque j’ai découvert les institutions en présidant les Comités de gestion des hôpitaux qui étaient alors des structures CPAS. De 89 à 93, j’ai présidé les Comités de gestions, ensuite en 93 on a fait les deux intercommunales et j’ai présidé les Conseils d’administration et les Exécutifs. Comme la vie est un éternel recommencement, nous avons fusionné et remis en place des Comités de gestion par secteur, la boucle était bouclée. Avril 89, avril 2009, 20 ans cette année... P.c.: Donc en 20 ans, beaucoup de chemin parcouru et beaucoup de projets qui restent en cours, lesquels de ceuxci vont vous manquer le plus ? M.Y.: Il y a une espèce de vécu qui n’est pas transmissible sur le papier donc je pense que je vais devoir, très officieusement, accompagner un certain nombres de dossiers. Je pense évidemment à la réussite de la fusion et j’aiderai Pierre Stassart dans cette démarche car il faut bien connaître les structures de l’intérieur pour la finaliser. Les projets c’est bien, mais il faut préserver l’outil, c’est même essentiel; il faut jeter toutes ses forces dans la bataille pour couper les aspérités de ce qui ne fonctionne pas encore dans cette fusion. C’est le projet prioritaire. Ensuite, il y a les projets d’extension. P.c.: Pour terminer l’entretien... une formule en tant qu’épilogue ? M.Y.: C’est difficile de résumer 20 ans de présence en une phrase mais j’ai envie de dire que c’est un mandat qui m’a apporté énormément de satisfaction à la fois sur le plan intellectuel, sur le plan social et sur le plan humain. S’il y a une espèce d’identification en ce qui me concerne par rapport à l’institution, je peux dire que je l’ai vu grandir comme on voit grandir un enfant dont on est fier. Pierre Stassart, notre nouveau Président 3 Point commun point commun couleur pour web.in5 5 30/09/2009 14:14:54 Que de changements... Secteur A departement infirmier Enfin, en 97, elle rejoint les rangs de ipaliens avant de devenir, comme nous tous, une isocélienne. Elle sera tout d’abord infirmière chef de service formation permanente et éducation patients avant de devenir en juilet 2007 Directrice du Département infirmier. C’est Coralie De Preter qui la remplace au poste de DDI du secteur B. Ex-Directrice du Département infirmier du secteur B, Nadia Sprenghetti vient d’être transférée vers le secteur A en remplacement de Françoise Tibaux. Infirmière graduée hospitalière et psychiatrique, Nadia Sprenghetti a aussi dans sa besace une licence en Sciences hospitalières et un agrément de l’enseignement supérieur... et ce n’est peut-être pas fini... Après avoir commencé carrière à Herstal dans un centre de santé mentale, elle a continué dans la même institution dans les soins à domicile. En 1984, elle s’en va travailler au Centre Hospitalier de la Basse Sambre à Auvelais en psychiatrie aiguë. En 88, retour vers Liège et l’hôpital de la Citadelle où elle aura plusieurs fonctions: infirmière en pédo-psychiatrie et en psychiatrie adulte, infirmière chef de pédopsychiatrie, infirmière chef de service formation permanente. asbl la licorne Point commun: Quelles sont vos impressions après cette mutation ? Nadia Sprenghetti: Une impression de retourner à mes premiers amours, la psychiatrie. J’ai beaucoup appris en gériatrie, même en tant qu’infirmière; le bagage que j’ai acquis en 2 ans va me servir. C’est un challenge puisque je vais travailler avec de nouvelles personnes, avec un autre fonctionnement et d’autres normes. P.c.: Qu’avez-vous à dire aux agents des deux secteurs ? N.S.: Pour les agents du secteur B. Que je suis triste de le quitter, qu’on a fait du bon boulot depuis 12 ans, que j’y ai eu de bonnes relations et que si un jour ils ont envie de discuter de quelque chose sans empiéter sur le rôle de Coralie De Preter, je suis là, pas loin... Pour les agents du secteur A: Bonjour à tous ! La porte de mon bureau est ouverte, j’ai un téléphone, un mail, qu’ils n’hésitent pas à me contacter, je ne sais pas tout sur tout, mais je veux bien m’arrêter et réfléchir avec eux... Il y aura peut-être des choses à changer et à réorganiser mais je ne le ferai qu’après les avoir écouté et consulté. J’explique ce que je fais et pourquoi je le fais. M.V. L’asbl La Licorne vient de s’offrir une lampée de sang neuf. Son assemblée générale du mois de mai vient en effet de mettre en place un tout nouveau bureau exécutif. Sa composition: trois jeunes collègues et un «vieux M.V. briscard». 4 L’asbl La Licorne a été créee en 1993 lors de l’intercommunalisation des hôpitaux du CPAS. Son objectf social: Proposer des activités a-spécifiques aux patients d’Agora, autres que celles réalisées habituellement, en programmant une à deux fois par an une «grosse» organisation festive tels que concert, spectacle de théâtre ou de cirque... Pourquoi le nom de Licorne ? La première institution s’occupant de malades mentaux a été créee en 1526 par les Frères Cellites et était dans le bâtiment près de la chapelle St-Roch (rue Volière); il portait une licorne comme enseigne. Le nouveau bureau de l’ASBL vient d’être mis en place au printemps et le projet actuel est de trouver des projets événementiels. Composition du bureau: Valérie Poncelet, Présidente David Wijnen, Président Mirella Murgia, Secrétaire Daniel Frédérix, Trésorier Daniel Frédérix, Valérie Poncelet, David Wijnen et Mirella Murgia Point commun point commun couleur pour web.in6 6 30/09/2009 14:14:58 Secteur B administration Fabienne Stockmans est depuis le mois de juin Chef de division dans le secteur B. Découvrons le personnage et ce qui se cache sous ce vocable pour le moins M.V. spécifique. Point commun: «Quel a été votre parcours avant l’obtention de ce nouveau poste ?» Fabienne Stockmans: «J’ai deux diplômes, un d’assistante sociale et l’autre en sciences du travail. En 1994, j’ai été engagée en tant qu’A.S. au Valdor et j’ai suivi une formation en soins palliatifs puisque je me suis occupée de l’unité résidentielle de S.P. du Valdor. J’ai aussi suivi la formation de directeur de maison de repos et j’ai remplacé Jean Loiseau à la direction de la Résidence des Hauteurs à Xhovémont. Je m’occupe aussi des deux MR/MRS du Valdor (Tournesols et Murlais) tant au niveau du service social qu’administratif. Depuis juin 2009, je suis Chef de division et je travaille en collaboration avec François Olivier». P.c.: «Qu’est-ce qu’un Chef de division ?» F.S.: «Il dépend directement du Directeur du secteur B et il s’occupe de l’organisation des différents services qui sont sous sa responsabilité, c’est-à-dire le service Accueil ou Admission, le service Caisse, le service Social, le Secrétariat médical ainsi que les Vigiles sur les sites Valdor et Pèrî. Il assiste aussi la direction aux fonctions que celle-ci délègue, en cas de congé par exemple». P.c.: «Un changement de boulot veut dire aussi un changement d’organisation ?» F.S.: «Bien sûr puisque je travaille maintenant sur plusieurs sites. Un grand changement: je ne suis plus maître de mon temps; d’un jour à l’autre il y a des modifications de programme car je dépends maintenant d’autres personnes, alors depuis, j’ai un agenda et un carnet d’adresse. Sinon, je m’installe, j’apprends à connaître mes nouveaux collaborateurs et je profite de l’expérience de François Olivier pour faire ma propre idée du métier». P.c.: « Pour terminer, une formule qui caractérise votre nouvelle fonction ?» F.S.: «Être à l’écoute de tous !» entretien Quand Christiane Pandolfe a pris sa retraite, toute l’équipe d’entretien était en émoi au Valdor. Une nouvelle chef allait arriver et elle venait du Petit Bourgogne ! Ici, personne ne la connaissait et les suppositions allaient dans tous les sens. Et puis, elle est arrivée. De premier abord, elle avait l’air sympathique... et le premier abord s’est confirmé. Voici son parcours: Elle s’appelle Mireille Thielens, est mariée, a deux grands garçons. Elle n’a pas de formation spécifique et a commencé à travailler au Petit Bourgogne en 1988 aux cuisines. Ensuite, elle a réussi les examens de brigadière, poste qu’elle a occupé sur le même site dès 2000. Organisée, elle accorde une grande importance à l’aspect humain et social dans ses relations ainsi qu’au respect des agents qu’elle dirige. Sa principale qualité: obtenir un travail de qualité de ses agents en étant souriante, respectueuse mais ferme et sérieuse. Point commun: Petit Bourgogne - Valdor, est-ce si différent ? Mireille Thielens: Certaines notions sont bien différentes, d’autres non ! Celle d’isolement surtout est synonyme de sécurité d’agressivité au P-B et est de sécurité de non propagation d’infection au Valdor, mais la technique de nettoyage est la même. Le matériel dont dispose le personnel est malheureusement vétuste... à se demander si nous vivons à la même époque des 2 côtés ? Les chariots, polisseuses ou machines pour traîter les sols auraient besoin d’un bon relooking ! On nous promet un matériel ergonomique nécessaire à tout bon travail... Les agents se réjouissent déjà... Autre différence aussi: je suis responsable de la téléphonie et de la lingerie. Bienvenue au Valdor Mme Thielens Antoinette Liébecq 5 Point commun point commun couleur pour web.in7 7 30/09/2009 14:15:02 ISoSL dans le caddie Secteur b Le domaine du site Valdor s’agrandit. Le secteur B vient d’acquérir une bâtisse et un terrain sis rue Basse-Wez n°325 avec comme premier objectif de renforcer son offre de parcage (surtout pour le personnel de pause B) et ensuite d’intégrer cet espace dans le projet du «Nouveau Valdor». Ce serait en effet là que se situerait la sortie générale de la nouvelle structure puisqu’elle est en communication avec le parking actuel (l’entrée et la sortie seraient indépendantes et les véhicules circuleraient sur une voie à sens unique autour des bâtiments). Secteur c Devra-t-on bientôt changer de nom ? ISoSLeBad ? Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège et Bien Au-delà ? C’est bien sûr en boutade que nous disons cela ! Le CPAS de Welkenraedt vient en effet de céder à ISoSL un terrain d’une superficie de 19.000 m² en contrepartie de parts sociales de notre Intercommunale. Donc le secteur C s’agrandit vers l’est. Et la suite ? Au 1er janvier 2010, ISoSL reprendra la gestion de l’actuelle MR «Saint-Léonard» et gèrera aussi le projet de construction d’une nouvelle résidence sur le terrain cédé. Celle-ci comptera 77 lits dont 30 lits MRS + 14 places de résidences-service + 10 places d’accueil de jour + 8 lits de court séjour. Nous vous présenterons plus en détail nos nouveaux collègues, la MR actuelle et le projet de construction dans le prochain Point commun. 6 Point commun point commun couleur pour web.in8 8 La signature de l’acte devant notaire 30/09/2009 14:15:10 Secteur C des nouvelles des mr les bles dores Cet été, le Domaine des Blés Dorés n’a pas fini de nous étonner ! Les changements ont débuté cet hiver avec les travaux d’installation de la nouvelle pharmacie. Résultat: un espace totalement aménagé pour une plus grande efficacité de rangement. Le mobilier gris flambant neuf installé par les ouvriers du Pèrî et les peintures murales dans les tons de rouge et beige offrent une ambiance conviviale et contemporaine. Ensuite, en ce mois d’août, l’équipe d’animation (Charlotte Chaput et Stéphanie Lonneux) a sorti les salopettes et retroussé ses manches pour se réapproprier le local d’animation situé au sous-sol de la maison : mise en peinture dans les tons estivaux et pastels vert et mauve et réaménagement de la salle par l’installation d’un écran plasma géant ainsi que par l’achat de la console Wii et de matériel d’animation. La salle compte également un espace de kinésithérapie. Tout ceci va permettre de développer des activités encore plus appropriées et efficaces avec les résidents. De nouveaux projets sont en préparation : à court terme le rafraîchissement et le réaménagement de l’espace accueil-administration. Charlotte Chaput, logopède et Benoît Fonsny, kinésithérapeute dans leur nouveau lieu de travail Une pharmacie design pour Ludovic Cakpo-Tozo, infirmier en chef et son équipe soignante les saules Dans la vallée du Geer, du côté de Wonck, les travaux d’agrandissement de la Résidence les Saules avancent bon train. Ce site passera bientôt de 55 à 72 lits, l’ouverture de ses nouveaux lits étant programmée pour le printemps 2010. 7 Point commun point commun couleur pour web.in9 9 30/09/2009 14:15:17 Zoom vacances tres au sud Françoise Coune, du service informatique du site Valdor est allée en vacances dans le sud. Mais pas n’importe lequel ! Celui qu’on pourrait appeler «le grand sud». Celui où il ne fait pas très chaud... Anne-Marie Virzi Françoise, où as-tu passé tes vacances ? Je suis partie un peu plus de 3 semaines. J’ai passé 19 jours à bord du bateau et nous nous sommes arrêtés aux Iles Malouines, en Géorgie du Sud et sur la Péninsule Antarctique. Je n’ai pas franchi le cercle antarctique. Pourquoi ce voyage et cette destination plus particulièrement ? Je suis passionnée par l’Antarctique et les manchots depuis très longtemps. Mon père, qui y était déjà allé une fois, a voulu y retourner et m’a proposé de l’accompagner. C’est le genre de proposition qui se ne refuse pas. Comment s’est déroulé le voyage ? Très très bien mis à part l’arrivée à Ushuaia qui fut un peu mouvementée. En effet, il nous a fallu 12 heures pour aller de Buenos Aires à Ushuaia (billet pour un vol qui n’existait pas, aéroport d’Ushuaia fermé donc débarquement dans le nord de la Terre de Feu et pour finir 4h de minibus) Les points positifs C’est la réalisation d’un rêve que je croyais impossible. Dépaysement total, le seul contact avec la « civilisation » étant sur le bateau. Des paysages grandioses offerts aussi bien par la Géorgie du Sud que la Péninsule Antarctique. Une gigantesque colonie de Manchots royaux (à peu près 250 000 individus) à Salisbury plain en Géorgie du Sud. Deux baleines à bosse passant et repassant sous le bateau nous faisant oublier l’heure du souper. Le partage d’une plage avec les énormes éléphants de mer sans les voir se déplacer à notre approche. L’excursion sur les traces d’Ernest Shackleton (NDLR: explorateur angloirlandais de l’Antarctique 1874 - 1922). Tellement de souvenirs qu’il est impossible de dire quels sont les meilleurs ou les plus beaux. 8 Les difficultés rencontrées Par moment la barrière de la langue, la langue utilisée sur le bateau est l’anglais…. Et certains accents sont vraiment très difficiles à comprendre. À tel point que lorsqu’un des écossais présent sur le bateau m’a adressé la parole, je n’ai même pas eu l’impression qu’il me parlait en anglais. Autre grosse difficulté, une énorme tempête entre la Géorgie du Sud et la Péninsule Antarctique… Force 11 sur une échelle de 12… le seul jour où j’ai vraiment souffert du mal de mer et où j’ai essayé d’apprendre à voler dans ma cabine. Et le pire, le mal de terre en descendant du bateau, je ne connaissais pas et je regrette d’avoir appris son existence. Qu’en as-tu retiré ? Qu’il existe encore des terres où les animaux n’ont pas peur de nous et que c’est triste qu’elles soient si rares. Que cette vie est bien fragile et qu’il suffira de peu pour tout détruire. Quelques conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure ? Le premier conseil qu’on peut donner, c’est d’économiser et d’économiser beaucoup car malheureusement (ou heureusement) ce genre de voyage est très cher. Pour ceux qui ont des économies, s’y prendre longtemps à l’avance et apprendre l’anglais. Il faut aimer et être intéresser par la nature car à part les anciennes stations baleinières, quelques stations scientifiques, il n’y a rien d’autre à voir que la nature. Point important, le voyage se faisant en bateau, je le déconseillerais à ceux qui souffre du mal de mer. Un site internet pour nous faire rêver ? Toutes les photos (enfin une petite sélection) de ce voyage sont visibles à l’adresse : http://www.orni.to/antarctica Un livre d’or est même à votre disposition. Point commun point commun couleur pour web.in10 10 30/09/2009 14:15:26 Solidaris Day stand isosl a waremme Le Dimanche 30 août dernier (de 10h00 à 21h00 ) à Waremme, la mutualité Solidaris organisait une grande journée gratuite pour ses affiliés et le grand public. Le but de la mutualité était d’ informer ses affiliés des services proposés par ses partenaires et de les inciter à les utiliser (soins de santé, asbl de service, etc.). Du matériel promotionnel était mis à disposition sur de nombreux stands (plus de 100) . Pour cette deuxième édition , ISoSL avait pensé à utiliser des fruits frais comme « produit d’appel » à distribuer sur son stand. Grâce à la collaboration du service hôtelier, pommes, poires et pêches de première fraîcheur nous ont aidé à attirer les badauds vers les initiatives ISoSL. La cellule communication était sur place pour informer les visiteurs Etaient présenté : - Un diaporama informatif général sur l’intercommunale, le site internet et une brochure générale des secteurs; - Pour le secteur A : promotion et vente des Bandes Dessinées Fous Alliés I et II et présentation des activités du Cites- Clinique du Stress; - Pour le secteur B : posters de prise en charge des patients Alzheimer; - Pour le secteur C : présentation des MR et MRS ISoSL. Concerts gratuits, concours divers et lots ont permis au Solidarys Day de rassembler quelques 20.000 personnes. Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine puisque le Solidaris Day 2010 se déroulera le 29 août à Fléron. Remerciements à tous les collègues ayant assuré une présence au stand et merci à tous ceux venus nous dire un petit bonjour d’encouragement ! Véronique Pirotton «papa» cuisine au chemin de loncin Nous vous ne rêvez pas ! Non ce n’est pas une blague ! Le 8 septembre dernier, c’est Michel Daerden (désormais Ministre fédéral des Pensions ) qui était en cuisine au Chemin de Loncin, notre MR située à Ans. Pour les besoins d’une production télévisée de la RTBF « Papa » a aidé à la préparation d’une sauce bolognaise. Présent sur place de 8h30 à 13 h, on peut dire que le Ministre a fait sensation. D’abord, il a fallu l’intégrer à l’équipe présente en cuisine ce jour-là. Pas évident d’avoir une telle personnalité « people » comme chef-cuistot improvisé d’un jour. Du découpage des légumes à la cuisson des pâtes, il fallait chapeauter et encadrer le nouveau venu dans le staff . L’équipe de la RTBF était présente sur place avec des moyens impressionnants (2 caméras et cameramen, une productrice, un réalisateur, une script, un preneur de sons, un technicien, un électricien), bref : un véritable débarquement médiatique. Ensuite, quelle surprise pour les résidents du Chemin de Loncin de se voir servis à table par « Le Minîîss ! ». Francs et joviaux, ils n’ont pas hésité à engager la conversation et à fournir leurs commentaires sur le défi culinaire. Bien évidemment, toutes les précautions éthiques nécessaires étaient d’application lors du tournage avec les résidents. Nous vous tiendrons informés de la date de diffusion de cette séquence tournée à Ans lorsque nous la connaîtrons. Un peu de patience car l’émission sera diffusée sur la Une (RTBF), fin novembre ou début décembre . Merci à Henri Fléron, Directeur du Chemin de Loncin et à son équipe pour le bon déroulement de cet « événement ». Véronique Pirotton Avec l’équipe avant l’émission 2 chefs, le vrai et le faux 9 Il faut touiller... point commun couleur pour web.in11 11 Point commun 30/09/2009 14:15:34 Ouches il pousse plus de choses dans un jardin que n’en seme le jardinier Proverbe espagnol Continuons la découverte des jardins thérapeutiques en allant faire un tour du côté du secteur A. Jeanine Malchaire odyssee Il y a ...longtemps, le « jardin des frères » était cultivé par des patients, mais il s’agissait plutôt de faire de la production , il n’y avait guère de but thérapeutique. Plus près de nous, le jardinier en titre a longtemps emmené des patients avec lui pour l’entretien des espaces verts de l’hôpital. C’était une bonne idée, mais sans aucune relation avec l’équipe soignante donc, avantage: peut être l’impression de liberté, inconvénient: une surveillance difficile... Depuis plus de 10 ans, l’ergo propose à certains patients de travailler sur des petits chantiers de rénovation de maisons ou d’entretien de jardins privés. Le seul critère imposé est l’abstinence et la fiabilité. Il s’agit là d’une réhabilitation par le travail puisque les patients reçoivent un petit salaire qui va les aider au moment de leur sortie. Ils réapprennent aussi certains prérequis pour une vie autonome tels que: se lever à l’heure, préparer son casse croute, gérer le trajet, respecter l’horaire, travailler en équipe, exécuter un devis...C’est donc une activité à objectif thérapeutique, programmée comme telle, discutée en réunion d’équipe avec note au dossier. Autre mode de fonctionnement: pendant quelques années, les patients ont cultivé une parcelle à la Ferme de la Vache. Cette propriété contiguë à Agora et au Pèrî, appartient au CPAS. Dans des bâtiments du XVIIème siècle, magnifiquement réhabilités, on trouve pèle-mèle des jardins collectifs d’insertion, des jardins familiaux, des stages pour enfants, une table d’hôte, un magasin bio.... On proposait donc aux patients d’Odyssée de cultiver des légumes sur un terrain qui leur était réservé. Ces légumes servaient par exemple à la cuisine thérapeutique de l’hôpital. Ici, c’est le côté contacts sociaux qui est intéressant: comme d’autres personnes cultivent des jardins sociaux ou traversent la propriété, on se fait des amis, on donne un coup de main, on rencontre toutes sorte de gens ...avec une certaine surveillance puisque accompagné d’un thérapeute. On pourrait croire qu’être dans la nature est en soi une thérapie mais il faut croire que ce n’est pas si évident avec des patients polytoxicomanes: il faut sans cesse les re-centrer, leur rappeller ce qu’on fait, il sont à peine assis dans l’herbe qu’ils veulent passer à autre chose ou ils sont fatigués après une demi-heure de « travail »... ( propos reccueillis auprès de Daniel Frédérix) oasis habitations protegees L’ASBL « Cynorhodon »(Haccourt) propose un jardin collectif bio . Les résidents , accompagnés d’un intervenant, y trouvent en plus du jardinage proprement dit, éducation à la santé, informations bio, conseils pour une alimentation saine, contacts sociaux, responsabilisation (entretien bbq) . Le contact avec la terre est très important pour ces patients psychotiques qui (re)découvre le plaisir de consommer ce qu’ils ont produit, par exemple à l’atelier « bol de soupe ». L’expérience a aussi été tentée à la Ferme de la Vache. Dans un autre contexte et avec un autre objectif, Cynorhodon qui est aussi un centre EFT leur propose des modules d’insertion socioprofessionnel en jardinage, petit élevage et éco construction par exemple. (propos recueillis auprès Jean Luc Cottin) L’espace Jardin est un lieu d’accompagnementoù les deux membres de l’équipe pratiqueront une éducation à l’environnement et un respect à la nature.. Le jardin est un terrain de resocialisation : responsalité, travail en équipe, sens de la solidarité seront travaillés. Le besoin de reconnaissance sera valorisé. Concrètement: -Travail de la parcelle, retourner et préparer la terre; -Aller acheter les semences et les plantes à repiquer; -Semer et planter; -Arroser régulièrement, biner la terre, enlever les mauvaises herbes. (propose recueillis auprès de Ginette Houssonloge) 10 Point commun point commun couleur pour web.in12 12 30/09/2009 14:15:34 sois satisfait des fleurs, des fruits meme des feuilles si c’est dans ton jardin que tu les cueilles Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac portail Fafchamps et la Ferme de la Vache sont des étapes obligées dans la balade du matin: rencontre avec des jardiniers, sentir des herbes aromatiques, voir l’évolution des cultures au fil des saisons... Un projet de sortie réussi: après une hospitalisation à Portail, un patient partage sa semaine entre l’hôpital de jour et des journées à la Ferme de la Vache où il travaille contre petite rémunération et repas chaud.... (propos recueillis auprès de David Wijnen) les charmilles L’idée d’un jardin potager aux Charmilles s’est imposée dans le cadre d’un projet général regroupant une série d’activités qui, bien qu’apparemment très différentes, présentaient comme dénominateur commun: l’éducation à l’écologie. Nous avons rapidement pris conscience que des connexions s’établissaient naturellement entre certaines activités comme la cuisine thérapeutique, le compostage des déchets ainsi que la conception de mangeoires et de gîtes pour mammifères et insectes pollinisateurs. Aunsi est né progressivement un potager qui s’est installé au milieu de ces différents centres d’intérêts. Le choix des végétaux qui s’y développent répond d’une part aux besoins de l’activité cuisine et d’autre part à un intérêt pour la vie animale qui se déroule dans le jardin. Il se cotoie des plants de tomates, de haricots, de salades (semés par nos soins en pépinière ou en place) et des fleurs attractives pour leurs graines oléagineuses (friandises pour les oiseaux et nos deux écureuils, mascottes du service). Les plantes aromatiques ne sont pas négligées puisqu’elles stimulent les sens de chacun. Cet univers enchanteur replonge souvent les résidents dans leurs souvenirs d’enfance et leur apporte une vision plus sereine de leur environnement. Que demander de plus ? Marina Martial cadran Le service Cadran a lui aussi expérimenté « les bienfaits du potager » C’est près d’un cerisier, près des jardins du Pèrî, qu’on a créé un petit potager d’environ 5m/3m. Les légumes servent principalement à la cuisine thérapeutique où l’on adapte les recettes à la récolte du jour. Les patients sont eux mêmes demandeur de la prise en charge, le nombre de participants n’est pas défini. Il y a bien sûr un suivi et une surveillance. Les objectifs sont l’intégration dans un projet, la gestion de ce projet, la prise de conscience du travail à accomplir si on veut un résultat, la responsabilisation par des rôles déterminés à l’avance (qui va arroser?...). Ce qui est intéressant dans ce mode de prise en charge: la valorisation du patient, le contact avec la nature, voir le résultat de son travail à court et à moyen terme, un certain « défoulement » maîtrisé... Ce qui est difficile: si certains patients sont très motivés, d’autres ignorent complètement les efforts accomplis et anéantissent parfois le travail de plusieurs semaines.. (propos recueillis auprès de Valérie Poncelet) Le potager des Charmilles SAVEZ- VOUS QUE: Le premier symposium international de jardins à but thérapeutique en contexte hospitalier et parahospitalier a eu lieu à Versailles en mai 2008... Aux USA, on parle d’horticultural therapy (hortithérapie)... Il existe un livre sur « La thérapie par l’horticulture en France et à l’étranger »(Suzanne Ménézo, 70 rue de Turenne, 33000 Bordeaux)... Vous avez envie de relater votre expérience dans ce domaine ? Vous avez des projets de jardin ou de potager que ce soit en secteur A, B, ou C ? Contactez-moi et nous en parlerons dans le prochain numéro! 11 Point commun point commun couleur pour web.in13 13 30/09/2009 14:15:37 Les Orchidées W i i, et le mutimedia Il y a quelques semaines, une de nos chaînes de télévision nationale annonçait que l’utilisation de la console Wii pour les personnes âgées constituait une première belge dans un hôpital anversois. Le démenti de cette « fausse première » est fait à Liège ! Depuis novembre 2008, on utilise la console de jeu multimédia lors d’activités avec les résidents à la Résidence les Orchidées à Grivegnée. Depuis le début du projet, le succès est au rendez-vous. Pour preuve, les résidents sont de plus en plus nombreux à participer à l’activité coordonnée par une éducatrice et une ergothérapeute. Véronique Pirotton En 2008, le Directeur de l’établissement, Joseph Kasa Vubu avait entendu parler d’un projet développé en France dans une maison de revalidation. Piqué par la curiosité, il en a fait part à son personnel. Ensuite, les choses se sont enchaînées. Une technicienne de surface des Orchidées a proposé d’apporter la console Wii qu’elle possèdait pour faire un essai. Résultat : le test d’une semaine a convaincu les membres du personnel et les résidents. Le multimédia pouvait apporter quelque chose de neuf. La Résidence a fait dès lors l’acquisition de sa propre console. Dès novembre 2008, les groupes sont formés. L’engouement était réel puisque de nombreux résidents – même certaines personnes légèrement désorientées ou certains patients atteints de démence légère (il est nécessaire, comme point de départ minimal, de pouvoir comprendre les consignes)- ont participé au groupe. Témoignages Vinciane Perrin éducatrice et animatrice du groupe thérapeutique Wii témoigne : « Outre l’aspect attrayant et ludique, le plus intéressant réside dans toutes les fonctions mobilisées par ce jeu chez la personne âgée. Les fonctions sollicitées sont la coordination des mouvements, la concentration et la mémoire. L’intérêt se situe également dans la manipulation de la manette qui s’avère moins complexe que pour d’autres consoles de jeu. « Réussir à jouer » participe à une (re)-valorisation de l’estime de soi et fait émerger un bonheur de « jeunesse retrouvée» par le jeu. Cela crée également un lien social entre les résidents. Parmi les 100 personnes réparties sur les 3 étages que compte les Orchidées, 2 résidentes qui ne se connaissaient pas auparavant sont devenues inséparables. Au-delà de l’anecdote, au niveau cognitif et physique, les capacités de chacun sont sollicitées quel que soit l’état de santé. L’activité de bowling Wii rallie les résidents car elle est simple à comprendre. La participation est intuitive et d’emblée amusante. De plus, la projection sur grand écran, dans une salle spacieuse donne du réalisme au sport pratiqué. Un de nos défis constants est toujours de stimuler le patient : ici la nouveauté et le fait que le support soit « moderne » contribuent vraiment à une revalorisation de la personne. Elle se sent encore « capable » de participer, de se concentrer, d’entrer en interaction et de gagner… Ce sont de multiples sentiments positifs qui sont retrouvés ! ». Caroline Dochain et Vinciane Perrin entourée de Joseph Kasa-Vubu Caroline Dochain, ergothérapeute, souligne également les bénéfices constatés : « Les mouvements à réaliser restent simples et ne demandent pas la même précision que dans la réalité. Les notions de force, d’amplitude, de dextérité sont modifiées : ainsi pour des personnes moins toniques et parfois plus ralenties, des jeux -tel que le bowling proposé en mode entraînement sur la console- deviennent enfin accessibles. La personne travaille le maintien, l’équilibre, la posture, la coordination manuelle et oculomanuelle. Nous avons également testé le jeu de boxe « virtuelle» Des personnes de 87, 92 et 93 ans ont participé à cette session dans la bonne humeur ! C’est vraiment quelque chose de beau à vivre ». 12 Point commun point commun couleur pour web.in14 14 30/09/2009 14:15:40 devient therapeutique Les deux collègues relèvent également les aspects de socialisation, d’amusement et de plaisir : « On voit parfois dans le non-verbal de la personne qui ne sait plus s’exprimer que le regard pétille, le sourire revient ! » De plus, au niveau scientifique, on sait que pour entraîner le cerveau à se rappeler d’un geste, on doit faire une activité signifiante. Lorsque la situation nous force à « bouger », le corps réagit autrement, il se positionne différemment : la Wii procure cette nécessité de bouger. Elle force à réagir plus vite que prévu. Ce qui ne serait pas possible dans la réalité devient réalisable et concret sur l’écran. Compétences cérébrales et compétences physiques Outre le bowling, le tennis a été testé et l’équipe souhaiterait acquérir dans le futur les modules de « Cérébrale Académie ». Dans certains cas, la console permet de pratiquer une activité physique et sportive malgré le handicap : « Par exemple, la planche équipée de senseurs, utilisée avec certains jeux, a permis à un résident ayant une prothèse à la jambe de s’habituer à re-mettre du poids sur sa prothèse. Pour ce patient, le feed-back sur l’écran est important car il voit son « corps » projeté à l’écran, en temps réel. Cela lui a permis de s’appuyer, de tester l’équilibre, d’oser des mouvements, bref de faire confiance à sa nouvelle jambe. Cet équilibre retrouvé progressivement via le virtuel, il pourra le transposer plus tard par exemple lorsqu’il devra se tenir debout pour faire la cuisine, dans la vie réelle. Un autre résident témoigne : « Avec cette activité, on sent l’interaction avec chacun de ses muscles : ce sont des sensations retrouvées ». Citons également le cas d’un autre patient ayant subi un traumatisme crânien. Le jeu de tennis de la Wii va permettre d’exercer progressivement les réflexes. Il va l’aider à augmenter la rapidité d’exécution de ses mouvements. L’ergothérapeute va amener le patient à refaire des mouvement spontanés, naturels, « comme avant ». En thérapie, il y a une énorme différence entre des mouvements que l’on demande et des mouvements que le patient en rééducation va retrouver spontanément. Des activités trans-générationnelles Pour tous, il y a également une satisfaction à pouvoir découvrir et manipuler des équipements qu’utilisent leurs enfants ou petits enfants. Les personnes reviennent chaque semaine un peu plus motivées et plus nombreuses pour participer. Encouragée par ce succès, la direction de la Résidence les Orchidées envisage de faire placer quelques ordinateurs dans la grande salle d’activités. Une initiation aux nouveaux moyens de communication sera proposée, en plus des jeux. Pourquoi, par exemple, ne pas envisager de communiquer avec une petite fille expatriée via une web-cam ? Ce nouveau projet permettrait très certainement un nouveau petit bonheur multimédia. 13 Point commun point commun couleur pour web.in15 15 30/09/2009 14:15:43 À l’extérieur double vie Oyez, oyez gentes damoiselles, jouvenceaux, ménestrels et chevaliers... Le week-end des 22 et 23 août a eu lieu la foire médiévale de Franchimont en son célèbre château. Spectacles de rue, joutes et joyeuses ripailles ont animé ses ruines moyenâgeuses. Émile Brasseur La fête médiévale de Franchimont, tout le monde en a déjà entendu parler . Celle-ci a lieu tous les 2 ans au château de Franchimont à côté de Theux et elle draine près de 20 000 personnes en deux jours. Pourquoi vous parler de cela ? Tout simplement parce l’une de nos collègues y participe activement depuis 10 ans ! Hedwige Verhoeven, kinésithérapeute sur le site Pèrî, car c’est d’elle qu’il s’agit , anime la cour du château comme beaucoup d’autres habitants du village . Avant de vous dévoiler son rôle, il faut savoir que la plupart des participants sont bénévoles, le but de la fête étant de récolter de l’argent qui sera redistribué aux différentes associations de la commune (scouts,club de foot, etc). Alors me direz-vous, quel rôle joue Hedwige? Un rôle qui dérange ! Ses connaissances hésitent à lui dire bonjour. Des parents menacent leurs enfants de lui ressembler s’ils ne sont pas sages. Mais c’est un rôle qu’elle n’est pas prête de laisser à quelqu’un d’autre. Depuis 10 ans, elle joue la lépreuse et pour ceux qui l’ont vue, l’effet est «saisissant». Elle déambule dans la foule, pieds nus, en mendiant, sous un maquillage qui la rend méconnaissable, qui dérange et qui de toute évidence l’amuse beaucoup. Renconter des gens du cru et des visiteurs, retrouver le maquilleur qu’on finit par bien connaître au fil du temps, être quelqu’un d’autre 2 jours, font partie du plaisir qu’elle éprouve en jouant ce genre de rôle. Un regret peut-être ? Ses deux filles de 3 et 5 ans préfèreraient jouer un rôle de princesse ! Alors dans 2 ans, Hedwige en princesse lépreuse ? la blonde Avec quelques collègues du Valdor nous avions pris rendez-vous avec la Blonde lors de la fête de la Betchète à Hony. Croyant avoir affaire à une bière, quelle ne fut pas ma surprise de me rendre compte que la Blonde était un groupe musical et par dessus le marché qu’un de ses musiciens avait une tête connue. Ses cheveux courts m’ont un peu perturbée, pour passer incognito c’était raté ! Si si, c’était bien lui, Pascal Bruckmans le petit nouveau du service de radio du Valdor. Quel entrain ! Chaude l’ambiance pendant le concert, ce fut un vrai plaisir de les écouter, surtout que l’autre blonde (la bière cette fois) était de la soirée... et les fans du Valdor se sont déchainés. Merci à Pascal et son groupe pour cette soirée (nuit) endiablée... Nora Amara-Korba 14 Point commun point commun couleur pour web.in16 16 30/09/2009 14:15:48 documentation Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans la médiathèque située à côté de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî. On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing, l’éthique, les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie, la kinésithérapie, l’ergothérapie, la logopédie... Ces documents ne sont pas en libre-accès. Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par téléphone, je vous préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous fixerai un rendez-vous.. Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur place. Jeanine MALCHAIRE Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected] Education du patient et enjeux de santé, vol. 26 n°4 Analyse des besoins éducatifs des patients diabétiques... Vieillir en santé au domicile: la construction d’une autonomie sociale? Lecture transdisciplinaire des programmes d’éducation thérapeutiques: quelle logique engager? Education du patient et enjeux de santé, vol. 27 n°1 Education avant chirurgie abdominale haute:co-construction patient/kiné d’un livret thérapeutique Empowerment et soutien social de personnes vivant avec un diabète: outil d’évaluation à usage clinique Le portfolio: définitions et perspectives pédagogiques..; Formul R info, juin 2009 Diabète de type 2 chez la personne âgée: aspects spécifiques et recommandations pratiques Acta Neurologica Belgica ,vol. 109, mars et juin 2009 Confluence n°22 Dossier:Oser parler de la mort avec nos aînés Suicide et pensées de mort chez les personnes âgées Le suicide de la personne âgée: réalité importante et méconnue Faut-il parler de la mort avec les personnes âgées Mettre un terme à la souffrance Le domicile: aide,soins et paradoxes L’accompagnement de fin de vie à St Joseph Quand le narcissisme s’effondre: syndrome de glissement chez la personne âgée Santé mentale des très âgés: où en sont les centres de santé mentale? Démence et suicide: comment comprendre, comment agir? Ensemble, c’est tout! Les deuils comme déterminants du suicide et point commun couleur pour web.in17 17 l’accompagnement du deuil après suicide Repères et bibliographie UPLF (Union profess. des logopèdes francophones) Dossier : la maladie d’Alzheimer Bloc Notes n°66 (revue de la ligue alzheimer) Soins palliatifs.be n°03 La gestion de l’antalgie chez la personne âgée est-elle différente? Dossier: éviter une hospitalisation inadaptée Les limites et les défis d’une équipe de seconde ligne à domicile Le journal du médecin Spécial Urologie Hospitals.be vol.7 n°3 Prise en charge de la démence Infimag n° 43 Le stress, d’où vient-il ? La déclaration électronique DI-RHM Désorientation gériatrique et communication La réparation des malformations cardiaques Douleur et souffrance, un défi de tous les instants NPG n°51 Alzheimer et voyage aérien Pathologies du pied chez la personne âgée Dyskinésies tardives du sujet âgé:intérêt de la tétrabénazine Les complications cérébrales du diabétique âgé Evaluation de la capacité à dessiner spontanément ou en copie dans la maladie d’Alzheimer modérée Réminiscence: une philosophie du soin Syndrome parkinsonien et atteinte cognitive Apport de l’IRM dans le diagnostic de la maladie de Creutzefld Jacob sporadique Soins en gérontologie n° 77 Droits et obligations du personnel face à la maltraitance... L’oncogériatrie...nouveau champ d’action pour les réseaux? Infirmière d’annonce en oncologie Les glaucomes Dossier:projet de vie et projets de soins La réminiscence de la vocation Projets de vie ou objet de soins,quelle alternative... Compétence professionnelles et démarche humaniste... Projet de vie et projet de soins en accueil de jour...en hôpital gérontologique Le soin vestimentaire, élément clé dans la construction d’un projet de vie Réflexion sur l’animation et le soin en langue bretonne Evaluation externe du projet de vie en Ehpad... Bibliographie N P G n°52 Dossier: maladie d’Alzheimer: quels bilans? Les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés, comment les explorer ? La mémoire sémantique: une mémoire qu’on oublie souvent PENSA un programme pour les plus de 60 ans La crise panique des 80 ans Approche de la thérapie cognitivo comportementale.....création d’un calendrier musical et virtuel Comment communiquer sur la prévention auprès des seniors Le syndrome de l’homme raide, bonne évolution sous bolus de méthylprednisolone Dellus S. La vie silencieuse (coma) , 1999 Flammarion ATTENTION: Bientôt à votre disposition une foule de livres récents , intéressants et pratiques. Par exemple: Nutrition des personnes âgées, aides techniques et matériel d’assistance, l’infirmier et les soins aux personnes âgées, l’infirmier et la douleur, l’infirmier en neurologie, animation des personnes âgées en institution, nouveaux cahiers de l’infirmière cardio, rhumato, pneumo, neurologie, psychiatrie, psycho gériatrie..... Liste et résumés bientôt sur intranet, rubrique centre de documentation ! 15 Point commun 30/09/2009 14:15:49 Agora les tribulations de cadran Voici donc 5 mois que le service Cadran du site Agora a dû céder une partie de sa structure pour accueillir le service Dédale. Voyons donc la manière dont ce service a négocié le changement ! M.V. «Lorsque nous avons appris que Dédale quittait le Pavillon destiné à être démoli, plusieurs scénarios ont été envisagés et un des plus intéressants était l’implantation de structures «portakabin» sur le site Agora. Cependant, après la création d’ISoSL, cette option a été abandonnée et la décision finale fut de transférer Dédale dans une partie du service Cadran, ce qui a nécessité de repenser les infrastructures internes afin d’accueillir de façon optimale la patientèle. Suite à ce déménagement et aux transformations qu’il a engrangé, le service est passé de 36 lits (+ 3 chambres renforcées et 2 isolements) à 26 lits (+ 3 isolements) et moins de locaux annexes. L’équipe pluridisciplinaire a dû revoir son projet thérapeutique dans le sens où, pour ce faire, elle disposait de moins de lits, de moins de sanitaires et de moins d’espace à usage thérapeutique. Cadran accueille des patients jeunes, atteints de troubles psychotiques dont l’accompagnement s’effectue selon un programme personnalisé évolutif qui va de l’accueil, de la diminution des symptômes, d’une phase de stabilisation à une phase de réhabilitation visant l’autonomie et la préparation à la sortie. À l’heure actuelle, il y a plus de promiscuité suite à l’aménagement en chambres de pièces qui servaient pour des activités thérapeutiques. Il y a, dès lors, un mélange des cas aigus avec les patients stabilisés, ce qui n’est pas toujours facile à gérer au quotidien dans leur accompagnement thérapeutique. Face à ce changement, une réflexion a été menée par l’ensemble de l’équipe pour optimiser au mieux la prise en charge de ses patients ; la spécificité du service reste inchangée et s’axe toujours sur des modules de psychoéducation, d’entraînements aux diverse habiletés, … elle a simplement revu la façon de construire ces groupes et a compensé par des prises en charge plus individuelles. Et le voisinage avec Dédale ? On a eu très peu de temps pour réfléchir au changement (suppression d’espace, conversion de locaux communs en chambres …). L’équipe de Cadran a été accueillante vis-à-vis de Dédale. Il n’y a pas eu de problème majeur entre les deux services et des synergies se sont mises en place tout en laissant à chaque service son autonomie. Cette situation « dite » provisoire n’a donc pas empêché le développement des équipes et n’a pas atteint leur professionnalisme; mieux elle a permis de développer le sens de l’autoévaluation et de l’adaptation, le tout au bénéfice du patient. Propos recueillis auprès de Laurent Lhoest infirmier en chef et Philippe Vanham infirmier chef de service Vous travaillez à ISoSL et Vous souhaitez en savoir plus sur votre Institution ….. Vous souhaitez vous informer sur les services diversifiés d’ISoSL……….. Vous souhaitez découvrir les nombreux projets d’ISoSL…… ALORS VENEZ FAIRE UN TOUR AU HALL OMNISPORT DU SITE AGORA les 22 et 23 octobre 2009 de 13h00 à 16h00 Adresse du jour : ISoSL- Site Agora 4a, Montagne Sainte-Walburge, B-4000 Liège Organisateur : Département des Ressources humaines Secrétariats : Caroline Paquet : 04/254.78.28 Christine Lecrenier : 04/254.79.45 Michel Flamand : 04/225.87.29 16 Point commun point commun couleur pour web.in18 18 30/09/2009 14:15:50 les uns et les autres... les embauches LES CHARMILLES Salvatore GIBILARO, infirmier breveté LES CÈDRES LES SAULES Deborah DUPONT, infirmière graduée Suzanne KOCUR, auxiliaire de soins Jessica INTILE, infirmière brevetée Marie-Rose GANCI, kinésithérapeute LE VALDOR Anne KLOOS, auxiliaire de soins Christophe LOSSON, infirmier LE PÈRÎ Virginie GENICOT, psychologue Michaël ANTOINE, ouvrier Joanne GRYGLEWICZ, diététicienne Marina ATZENI, logopède Christelle CAMPANA, infirmière Giuseppina D’ALOIA, infirmière brevetée Sindy GARCIA, assistante sociale LE TILLEUL D’EDOUARD Marie PETIT, ergothérapeute Ali MOUSSA, infirmier Natali VOLKOVA, ouvrier Patricia GUETCHUENG, auxiliaire de soins Séraphine MUGABUSHAKA, infirmière Frédéric DE LEEUW, auxiliaire de soins Alice WILMOTTE, infirmière LES ORCHIDEES Annette MUKULUBOY, infirmière Carine GARREY, infirmière graduée Silvia HELMRICH, infirmière Bahar HANCER, auxiliaire de soins Alexandra EVENS, pharmacienne LES TROIS ROIS Tatiana SCHMITZ, infirmière Valérie CAPS, auxiliaire de soins Claudine KAIBECK, auxiliaire de soins Edith CLOES, assistante en logistique AGORA LES BLES DORES Thomas MARTIN, infirmier gradué Christiane BEMELMANS, infirmière Julie FAFRA, infirmière graduée Muriel BALTHAZAR, ergothérapeute LE PETIT BOURGOGNE Isabelle GALASSO, kinésithérapeute Richlove Anita MARFO, éducatrice Christophe LECLERCQ, ouvrier Varol ENGIN, ouvrier Jean DELHEZ, employé d’administration Patrick ROULTIAUX, ouvrier Isabelle FASSOTE, auxiliaire de soins Harun YARAS, pharmacien Céraphine MAKILA MANGANZA, auxiliaire de soins Julie DONZ, infirmière brevetée Ruth-Thérèse NGONGUE LOKO, auxiliaire de soins Virginie DUPONT, ouvrière Anthony FALLETTA, auxiliaire de soins Jean-Paul PEROT, infirmier breveté Esad SABOTIC, ouvrier Vanessa LARUE, infirmière brevetée Doris SEVRIN, infirmière brevetée Laurie FARINA, infirmière brevetée LE VALDOR Nancy VERLAINE, asssitante sociale Julia, le 11 août chez Mouhamed Juneidi Adeline RUELLE, assistante sociale Lore, le 3 septembre chez Emmanuel Perez Rivas Patricia BORRAS, employée d’administration LES SAULES Brigitte DUCACHET, employée d’administration Chloé, le 29 août chez Rachel Herzet LE PÈRÎ Noémie, le 13 juillet chez Marianne Bellassai Faical, le 12 juin chez Maghnia Bouchakrot Melina, le 17 juillet chez Muriel Protin Gaspard, le 22 août chez Maud Jortay et Olivier Corteil LE VALDOR LE PETIT BOURGOGNE Josiane VERVIER, le 30 juin Tom, le 8 août chez Ines Hougardy LES CEDRES Élise le 10 août chez Maud Lebas Marie-Jeanne WOUTERS, le 31 août LES BLES DORES Monique SCHREDER, le 31août Alexandre, le 7 juillet chez Gabrielle Gérard LE PETIT BOURGOGNE Myriam FRANSEN, le 31 août Micheline ORVAL, le 30 septembre LE PÈRÎ Annie WINKIN, le 1er août les naissances les retraites 17 Point commun point commun couleur pour web.in19 19 30/09/2009 14:15:50 Secteur B engagez-vous . . . Non, bien entendu, ce n’est pas le doigt pointé sur vous, en costume rouge, blanc et bleu étoilé que nous nous permettons ce petit entrefilet… et pourtant… Le C.I.P.S. (Conseil infirmier, paramédical et soignant) recrute. Comme tous les 5 ans, le C.I.P.S. organise des élections afin de renouveler ses cadres, d’amener un peu de sang neuf et de renforcer son action. Nous recherchons donc des gens motivés, dont la fonction dépend de la Direction du Département infirmier, paramédical et soignant (infirmier(e)s, aides-soignant(e)s, paramédicaux, brancardier(e)s, assistant(e)s en logistique…). D’avance merci… le C.I.P.S. compte sur vous ! Le secrétariat du C.I.P.S. Vo pour tmezo i PS. : Comment ça «oui», mais le C.I.P.S. «c’est quoi, et ça sert à quoi ?» Sur le plan fonctionnel, le C.I.P.S. du secteur B est un « organe d’avis de la Direction du Département infirmier ». Cela signifie concrètement que le C.I.P.S est régulièrement interpellé par sa direction, afin d’émettre des avis sur des questions ou documents précis. Ces avis portent sur l’éthique, la déontologie, la «bonne pratique»; pas étonnant donc que la plupart des procédures et brochures d’information soient sujettes à l’avis du C.I.P.S. Ils sont consultatifs et servent donc à informer au mieux la Direction du Département infirmier, paramédical et soignant dans ses prises de décision. Toutefois, le C.I.P.S. peut être interpellé par n’importe quel membre du personnel et peut aborder certains thèmes de sa propre initiative. La Direction du Département infirmier, paramédical et soignant restera dans tous ces cas l’interlocuteur direct du C.I.P.S. (par exemple: le C.I.P.S. n’est pas habilité à remettre un avis direct à la direction informatique). Le C.I.P.S. doit refléter toutes les sensibilités des agents du Département infirmier, paramédical et soignant, c’est la raison pour laquelle ses membres doivent être élus par leurs pairs. Prochainement, vous recevrez un formulaire d’appel à candidature. Si vous êtes intéressé, sachez que le C.I.P.S. bénéficie d’un suivi réel et concret de ses dossiers par sa Direction. Sachez également que les réunions et autres groupes de travail sont assimilés, dans la mesure du raisonnable, à des heures de travail ordinaires. Alors, soyez attentifs à ces petits formulaires qui pourraient avoir une grande portée ! Un engagement pour le C.I.P.S. est un engagement de cinq ans, mais il apporte également de nombreuses satisfactions, et la sensation de participer un peu à la vie de son entreprise ! 18 Point commun point commun couleur pour web.in20 20 30/09/2009 14:15:50 Zoom un peu de tout . . . Michèle, Il y a tellement à dire que je ne sais où commencer ? Résumer ta vie parmi nous en si peu de mots me semble très compliqué... Alors voilà, je laisse ma plume suivre mon coeur et mes pensées... Tu étais pour nous une collègue formidable, toujours de bonne humeur et pleine de courage, sensible à nos peines ou à nos désarrois. Face à chacun de nous, tu oubliais tes propres soucis, trop occupée à relever celui qui tombait ou sermonner celui qui blasphémait... Puis un jour, la maladie s’est attaquée à toi, et là courageusement, tu t’es battue des semaines, des mois, des années. Tu ne voulais pas qu’elle gagne, pourtant, elle ne t’a pas laissé de répit ! Tu ne t’es pas découragée, jamais tu n’as baissé les bras. Tu m’annonçais chaque nouvelle attaque avec le sourire, comme si c’était «normal». Tu ne t’es jamais plainte, non... tu continuais à t’occuper du bien-être des autres ! Simplement, tu étais triste de faire vivre «ça» à ton entourage... C’est une terrible leçon de vie que tu nous as donné là, nous nous devons de ne pas l’oublier ! En cuisine, nous t’appelions «Maman Michèle»... maintenant je sais pourquoi. Tu restes dans nos pensées. Au revoir Michèle... Josiane et ses collègues de la cuisine d’Agora Cher collègue, Si vous souhaitez pratiquer le football en salle, une fois par semaine, au sein d’un championnat officiel sous le nom d’ISoSL, vous pouvez contacter Mohamed Bouzzit, Secteur A, site Start 04 223 64 09 Le Docteur Maurice Bruwier est décédé le 2 septembre. Il a travaillé en salle 26 dans l’ancien Valdor puis en salle 45 et 8 avec Mmes Thomas et Bultot, les infirmières en chef. Médecin toujours en recherche, avant-gardiste, il innovait et avancait là où les autres plannaient et stagnaient. Il nous a quitté après trois ans de maladie. Au revoir Patron ! Viviane Bultot Dernièrement, un patient s’est présenté à la téléphonie du site Pèrî et a demandé à voir le Dr. Obama. C’est vrai que le Dr. Dioh lui ressemble un peu, mais de loin alors... 4 Modules de gestion du stress le lundi, tous les 15 jours, de 17H à 18H30, en continu toute l’année. Le club de jogging de l’interco organisera dans le courant du mois d’octobre une vente de pasticcios. Faites bon accueil aux sportifs d’ISoSL qui vous proposeront d’en acheter. Module 1: Qu’est ce que le stress et comment évaluer mon stress ? le 5 octobre 2009 Module 2 : Stress au travail le 19 octobre 2009 Module 3 : Stratégies pour faire face au stress le 2 novembre 2009 (attention congé de Toussaint) Module 4 : Stratégies pour faire face au stress le16 novembre 2009 Département Cites Clinique du Stress Responsable : Dr Firket Coordination : Anne Burlet, Tél : 04/ 254 79 05, GSM : O486/ 135 300 [email protected] www.cites-stress.be 19 Point commun point commun couleur pour web.in21 21 30/09/2009 14:15:53 Zoom avant le concours photo Vous avez été quelques uns à participer à ce concours et nous vous en remercions. Le bilan de cette action est mitigé. Seulement 14 participants, c’est peu par rapport aux nombreux isoscéliens et les membres de leur famille qui pouvaient concourir. Par contre notre jury a été impressionné par la qualité des clichés ainsi que par l’imagination photographique des concurrents. Si vous avez d’autres idées de concours, n’hésitez pas à nous en faire part; en attendant voici un florilège de quelques épreuves. Félicitation à tous, vos photos étaient superbes. Nous avons reçu 60 photos «nature» et 30 photos «ville». Mais notre jury (Marie-Rose Lejeune, caisse Pèrî; André Leclercq, magasin Petit Bourgogne plus deux personnes extérieures, une graphiste et une étudiante en journalisme) a rendu son verdict. Meilleure photo thème «nature»: Catherine Otto, infirmière ICAN (accueil des nouveaux agents) secteur B, Valdor - Pèrî. Meilleure photo thème «ville»: Jean-Louis Abrahams, service Dédale, Agora. Bravo à eux ! Ils recevront sous peu un chèque cadeau. En première page, les deux photos primées. En seconde et troisième de couverture, les 4 photos classées dans chaque catégories. Vous trouverez quelques autres photos ci-dessous et ci-après. Excusez-nous de ne pas savoir vous les présenter toutes. La rédaction Nathalie De Mul, Pèrî Michèle Blockx, Agora Hubert Collinet, époux de Catherine Otto 20 Point commun point commun couleur pour web.in22 22 30/09/2009 14:16:00 Voici les photos classées sur le thème «la ville» 2ème place pour Anne Pierard, service juridique, Petit Bourgogne 3ème place encore pour Anne Pierard 4ème place pour Dominique Dozot, ouvrier, service technique, Agora 5ème place pour Jean-Louis Abrahams, Dédale, Agora Sonia Rutten, secteur B Laurence Burton, Tilleul d’Edouard point commun couleur pour web.in23 23 30/09/2009 14:16:34 automne hiver sortie des collections isoceliennes Tous les grands couturiers ont fait défiler leurs mannequins vedettes pour la sortie de la collection automne / hiver 2010. Point commun ne reculant devant aucun sacrifice, vous dévoile ce que sera la mode isocélienne cet hiver. Nos deux premiers modèles présentent LA cravatte qui fera fureur sur tous les coloris de costume. Portée de manière stricte ou décontractée, sa couleur écarlate rehaussera l’ensemble grâce à cette touche originale. Remarquez que le visage est mis en valeur et que le noeud de cravatte n’est dorénavant plus indispensable. Le noeud (pap ou pas pap) est revenu à la mode ces derniers temps et notre modèle nous fait découvrir à quel point ce petit accessoire peut rehausser de manière inédite un habit classique. La boucle peut être portée suivant la convenance à droite ou à gauche, bien que certains la laisse retomber; la dysymétrie du noeud jouant de nouveau un rôle «d’attrape regard». Notre styliste n’a pas oublié la gent féminine bien sûr. Une touche subtile de ci, de là, rehaussera leur beauté. Ici notre modèle porte notre nouveau produit en médaillon. Jugez de la finesse du travail qui attire le regard et qui met en avantage le décolté. Ce bijou est aussi fabriqué en boucles d’oreille. Prévu pour l’été 2010 Le piercing avec la même forme et la même couleur. Porté de manière ostensible sur la plage ou à la piscine, il déchainera l’enthousiasme de vos ami(e)s. point commun couleur pour web.in24 24 30/09/2009 14:16:38