Point Commun n°6

Transcription

Point Commun n°6
Po nt commun
octobre 2009
Concours photo:
et les vainqueurs sont...
n°6
THEME: La nature
Catherine Otto
infirmière ICAN secteur B
«Canyon dans une réserve
indienne»
THEME: La ville
Jean-Louis Abrahams
service Dédale, Agora
«Marché indonésien»
Ce Point commun est sorti de presse le mardi 29 septembre
et a été directement distribué pour l’agrafage à la fiche de paie
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la jungle du beguinage
Le Béguinage est une ancienne maison de repos que feu l’IPAL
possédait dans le village de Xhendremael et qui fut remplacée
par la Résidence du Chemin de Loncin.
Quelques 22 mois ont passé depuis son abandon et aucune
solution n’a encore été trouvée quant à son avenir.
En attendant, comme vous pouvez le remarquer, la végétation
y a repris une partie de ses droits.
Peut-être l’occasion d’y organiser un week-end de survie pour
le staff directeur ?
concours photo
Voici les photos classées sur le thème «la nature»
2ème place encore pour Catherine Otto, infirmière ICAN, secteur B
3ème place pour Françoise Coune, service informatique, Valdor
4ème place pour Thierry Jammes, compagnon de Louise Weber, Pèrî
Vous trouverez les résultats et d’autres photos du
concours en fin de magazine (page 20).
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5ème place pour Anne Pierard, service juridique, Petit Bourgogne
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de vue
vive la rentree qu’ils disaient
Vous connaissez le concept de la bouteille «à moitié vide ou
à moitié pleine» ?
Moi, je suis plutôt du genre «à moitié pleine» façon optimisme pragmato-réaliste, cool et relax, pensant souvent
«positif» même lorsque les témoins sont dans le rouge.
Mais ces derniers temps, ils ont viré carrément à
l’écarlate, avec flashs répétitifs du style alerte niveau 9.
Si vous suivez l’actualité, écrite ou parlée, impossible de ne
pas être au courant d’un des thèmes suivants:
Tout d’abord, le réchauffement planétaire. Les plus lucides
en parlent, certains essayent de réagir, d’autres persévèrent
et signent.
Résultat: on fonce toujours droit dans le mur et à vitesse V
prime par dessus le marché.
Ensuite, la crise financière: bourse, banques, restrictions,
pertes d’emplois, stagnation... Il ne se passe pas un jour sans
qu’on en parle... Et nous y aurons droit (suivant les spécialistes) jusqu’en 2011, 2015 voire 2018....
Enfin, A H1N1, la grippe mexicaine; celle dont on nous
annonce l’imminent développement; celle qui doit se transformer en pandémie. Evitez de lire «Le fléau» de Stephen
King ou de visionner «28 jours plus tard» de Danny Boyle...
ou alors prohibez les bisous et les poignées de mains.
Donc pas de quoi remonter le moral des troupes. Quant aux
alarmistes, je me demande comment ils peuvent encore
survivre dans une telle ambiance délétère ?
Non ! Toutes ces nouvelles préoccupantes, je peux les
absorber, les digérer et vivre avec, mais fin août, une nouvelle
terrible tombait sur le téléscripteur:
«Après une semaine de boulot, le bien-être accumulé en
vacances est déjà en bonne partie perdu».
Jessica de Bloom, psychologue à la faculté des sciences
sociales de l’Université de Nimègue affirme que «pendant les
vacances, nous sommes tranquilles et détendus, mais hélas,
ce bien-être disparaît à très court terme pour faire place au
stress».
Voilà déjà 18 jours que je suis de retour au boulot, alors
j’essaye de me remémorer les vacances.
Dans un vague brouillard de souvenirs diffus, je vois ce petit
coin de campagne ensoleillée, la piscine, la lecture, l’apéro, la
sieste... (soupir de nostalgie).
Et puis, depuis le milieu des vacances scolaires, j’ai vu
apparaitre dans les vitrines des magasins, dans la presse, dans
les pubs le mot «rentrée».
On n’a même plus le temps de profiter des derniers beaux
jours que déjà on nous rappelle que nous allons devoir subir
les bouchons, la perte de luminosité et autres tracas liés aux
études des enfants... encore du stress supplémentaire.
Alors quoi ? Ne vivre réellement et pleinement que trois
semaines par an ?
En étant le moins possible cynique, je me demande si
l’autruche n’a pas la bonne solution: mettre la tête en terre et
attendre que ça passe ?
Michel Vigand
Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
redacteur en chef
comite de redaction
Émile Brasseur,
Maria Calderon,
David Collard,
Sabine Déom,
Isabelle Doyen,
Marcel Horion,
Maud Jortay,
Antoinette Liébecq,
Jeanine Malchaire,
Véronique Pirotton,
Éliane Prenot,
Fabienne Quoidbach,
Bernard Rinaldi,
Cécile Vassen,
Anne-Marie Virzi,
Chantal Yerna,
Béatrice Zucca.
Michel Vigand
04 225 87 11
[email protected]
editeur responsable
Michel Vigand
ISoSL, Clinique le Pèrî,
Montagne Ste-Walburge, 4B
4000 Liège
dessins
Benjamin Parent,
Thierry Schommers.
impression
L’Encrier
rue des Bayards, 97
4000 Liège
04 227 83 85
Point commun
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
Sommaire
couverture: La jungle du Béguinage
page 1 : Vive la rentrée qu’ils disaient
page 2 : Maggy Yerna quitte la présidence
page 4: Que de changements...
page 6 : Dans le caddie
page 7 : Des nouvelles des MR
page 8 : Vacances très au sud
page 9 : Stand ISoSL à Waremme; «Papa» cuisine
page 10: Jardins thérapeutiques du secteur A
page 12 : Wii, et le multimédia devient thérapeutique
page 14 : Double vie
page 15 : Documentation
page 16 : Les tribulations de Cadran
page 17: Les uns et les autres...
page 18: Engagez-vous...
page 19: Un peu de tout...
page 20: Le concours photo
couverture: Mode automne-hiver
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Que de changements...
ISoSL
maggy yerna
C’est à la fin de l’Assemblée générale d’ISoSL du mois de juin que Mme Maggy Yerna a
annoncé officiellement sa démission en tant que Présidente de notre Intercommunale.
Point commun l’a rencontrée pour connaître les raisons qui ont motivé ce choix.
M.V.
Point commun: Quelles sont les raisons qui vous ont
amenée à démissionner de votre poste de Présidente ?
Maggy Yerna: Ce n’est pas un choix positif, c’est un choix
par défaut. Le calendrier a fait qu’il y a eu les élections
régionales; que j’ai été positionnée par mon parti à la
première suppléance et qu’il y a eu la possibilité de
l’exercer tout de suite à cause de désistements des
titulaires.
C’est une proposition de mandat qu’on ne peut pas mettre
de côté pour réfléchir; on doit l’assumer. J’ai donc décidé
d’être cohérente avec moi-même et d’accepter celui-ci.
Mais la législation ne me permet pas de siéger dans deux
exécutifs et mon mandat d’échevin est considéré comme
tel; de plus le Bourgmestre ne souhaitait pas que
je renonce à l’échevinat
actuellement puisqu’il y a
des gros dossiers qu’il faut
mener à terme.
Donc, c’est un peu contrainte et forcée que j’abandonne non seulement la présidence mais aussi la notion
de participation à un exécutif.
P.c.: Comment vous sentez-vous après cette annonce ?
M.Y.: Je ne savais pas trop quand et comment la faire.
J’ai décidé de la faire lors de l’Assemblée générale de fin
juin même si ce n’est pas de sa compétence.
Cette assemblée est la plus large des instances qui existent
à ISoSL et j’avais un devoir d’explication, de franchise et de
transparence vis-à-vis des partenaires.
J’ai seulement réalisé la situation quand, au Conseil
d’Administration, je me suis levée et j’ai cédé ma place à
quelqu’un d’autre.
Comme on dit, «les cimetières sont peuplés de gens
indispensables», mais il faut que j’emploie la méthode
Coué en me serinant cette phrase pour atténuer ma peine
et mon chagrin parce que
c’est un vrai renoncement.
D’un autre côté, il n’y a
aucune incompatibilité avec
mon mandat d’administrateur de l’Intercommunale
que je vais conserver tout en
étant que je ne jouerai pas
les belles-mères acariâtres
avec mon successeur; mais
je vais tout de même garder
un oeil sur l’enfant.
P.c.: À quelle date votre
démission a-t-elle été
effective ?
M.Y.: J’ai annoncé ma
démission lors de
l’Assemblée générale de fin juin; cela coïncidait avec la
date de ma prestation de serment au Parlement wallon.
Une démission, pour être effective doit être actée par un
Conseil d’administration, et c’est celui du 23 septembre qui
l’a actée et acceptée.
P.c.: Vous allez donc garder
des contacts avec ISoSL ?
M.Y.: Ça c’est clair ! Très
officiellement par le Conseil
d’administration, très amicalement par les contacts qui me lient au nouveau Président
et très officieusement chaque fois que l’on aura besoin de
moi, que ce soit à son niveau ou au niveau de la direction.
P.c.: Qui vous a remplacé ?
M.Y.: La chose est à la fois simple et compliquée.
Le poste de Président d’ISoSL, suite aux accords politiques
entre les partenaires de la majorité, doit être occupé par un
mandataire socialiste de Liège Ville.
À l’intérieur de notre Conseil d’administration, M. Pierre
Stassart, Échevin de l’Instruction publique, avait cette
étiquette, l’expérience et la carrure pour assumer ce genre
de mandat.
P.c.: Alors que nous sommes toujours en phase de fusion,
qu’il y a des restructurations de service, des transferts, des
nouvelles directions, ne craignez-vous pas que le personnel considère votre démission comme une désertion ?
M.Y.: Le changement est toujours difficile à digérer pour
tout le monde que ce soit à titre individuel ou collectivement.
Il y a eu des changements programmés et programmables
comme le départ des anciens directeurs généraux; ensuite
la fusion a amené beaucoup de modifications au niveau
des cadres et le personnel doit retrouver une nouvelle
identité d’entreprise.
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quitte la presidence
Celle-ci et de nouveaux modes de fonctionnement sont
mis en place avec des personnes nouvelles dans leurs
fonctions, donc je suis très consciente qu’actuellement il y
a plus de grains de sable que d’huile dans les rouages.
Cette situation ne relève d’une volonté de personne et
mon départ n’était pas programmé pour maintenant.
Donc j’aurais préféré escorter encore un peu plus la fusion,
mais je le répète, je n’abandonne pas ISoSL complètement
et je continue à accompagner le dispositif.
Ce n’est pas parce que sur ma carte de visite il ne sera plus
indiqué Présidente que l’attachement ne sera plus là.
Le nouveau Valdor: ce n’est pas tous les jours qu’on a
dans un projet de vie l’inauguration d’un hôpital comme
celui-là.
C’est un dossier emblématique de notre institution.
Mais l’inauguration n’est pas pour demain et qui sait de
quoi demain sera fait ?
J’aurai peut-être tout de même l’occasion de couper
un ruban puisque je rappelle que je suis dans le cadre
d’une incompatibilité par rapport à ma situation actuelle
d’échevin et de député.
Un autre dossier me tient à coeur, c’est celui de la nouvelle
maison de repos de Droixhe, mais il se fait que j’ai aussi
la casquette d’Echevin du logement et que ce dossier est
intégré dans un projet de reconstruction du quartier; donc
je continuerai à l’accompagner avec l’aide de Pierre Rondal
puisqu’il en a aussi la charge.
Et au niveau du secteur A, nous sommes en phase de
consolidation avec une série de projets qui sont bien en
main.
Mais les choses font que je ne vais pas les abandonner
complètement.
ce n’est pas parce qu’il n’est plus indique´
presidente sur ma carte de visite
que l’attachement ne sera plus la‘
P.c.: Vous êtes là depuis
deux mandats et demi
depuis l’intercommunalisation...
M.Y.: Permettez- moi de
vous interrompre, mais
en réalité, je suis là depuis
1989, puisque j’ai découvert les institutions en présidant
les Comités de gestion des hôpitaux qui étaient alors des
structures CPAS.
De 89 à 93, j’ai présidé les Comités de gestions, ensuite en
93 on a fait les deux intercommunales et j’ai présidé les
Conseils d’administration et les Exécutifs.
Comme la vie est un éternel recommencement, nous avons fusionné et remis en place des
Comités de gestion par secteur, la boucle était bouclée.
Avril 89, avril 2009, 20 ans cette année...
P.c.: Donc en 20 ans, beaucoup de chemin parcouru et
beaucoup de projets qui restent en cours, lesquels de ceuxci vont vous manquer le plus ?
M.Y.: Il y a une espèce de vécu qui n’est pas transmissible
sur le papier donc je pense que je vais devoir, très officieusement, accompagner un certain nombres de dossiers.
Je pense évidemment à la réussite de la fusion et
j’aiderai Pierre Stassart dans cette démarche car il faut bien
connaître les structures de l’intérieur pour la finaliser.
Les projets c’est bien, mais il faut préserver l’outil, c’est
même essentiel; il faut jeter toutes ses forces dans la
bataille pour couper les aspérités de ce qui ne fonctionne
pas encore dans cette fusion.
C’est le projet prioritaire.
Ensuite, il y a les projets d’extension.
P.c.: Pour terminer
l’entretien... une formule
en tant qu’épilogue ?
M.Y.: C’est difficile de
résumer 20 ans de
présence en une phrase
mais j’ai envie de dire
que c’est un mandat qui m’a apporté énormément de
satisfaction à la fois sur le plan intellectuel, sur le plan
social et sur le plan humain.
S’il y a une espèce d’identification en ce qui me concerne
par rapport à l’institution, je peux dire que je l’ai vu grandir
comme on voit grandir un enfant dont on est fier.
Pierre Stassart, notre nouveau Président
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Que de changements...
Secteur A
departement infirmier
Enfin, en 97, elle rejoint les rangs de ipaliens avant de
devenir, comme nous tous, une isocélienne.
Elle sera tout d’abord infirmière chef de service
formation permanente et éducation patients avant
de devenir en juilet 2007 Directrice du Département
infirmier.
C’est Coralie De Preter qui la remplace au poste de DDI
du secteur B.
Ex-Directrice du Département infirmier du secteur B,
Nadia Sprenghetti vient d’être transférée vers le secteur
A en remplacement de Françoise Tibaux.
Infirmière graduée hospitalière et psychiatrique,
Nadia Sprenghetti a aussi dans sa besace une licence en
Sciences hospitalières et un agrément de l’enseignement supérieur... et ce n’est peut-être pas fini...
Après avoir commencé carrière à Herstal dans un
centre de santé mentale, elle a continué dans la même
institution dans les soins à domicile.
En 1984, elle s’en va travailler au Centre Hospitalier de la
Basse Sambre à Auvelais en psychiatrie aiguë.
En 88, retour vers Liège et l’hôpital de la Citadelle où elle
aura plusieurs fonctions: infirmière en pédo-psychiatrie et en psychiatrie adulte, infirmière chef de pédopsychiatrie, infirmière chef de service formation
permanente.
asbl la licorne
Point commun: Quelles sont vos impressions après cette
mutation ?
Nadia Sprenghetti: Une impression de retourner à mes
premiers amours, la psychiatrie. J’ai beaucoup appris en
gériatrie, même en tant qu’infirmière; le bagage que j’ai
acquis en 2 ans va me servir. C’est un challenge puisque
je vais travailler avec de nouvelles personnes, avec un
autre fonctionnement et d’autres normes.
P.c.: Qu’avez-vous à dire aux agents des deux secteurs ?
N.S.: Pour les agents du secteur B. Que je suis triste de le
quitter, qu’on a fait du bon boulot depuis 12 ans, que j’y
ai eu de bonnes relations et que si un jour ils ont envie
de discuter de quelque chose sans empiéter sur le rôle
de Coralie De Preter, je suis là, pas loin...
Pour les agents du secteur A: Bonjour à tous ! La porte
de mon bureau est ouverte, j’ai un téléphone, un mail,
qu’ils n’hésitent pas à me contacter, je ne sais pas tout
sur tout, mais je veux bien m’arrêter et réfléchir avec
eux...
Il y aura peut-être des choses à changer et à réorganiser
mais je ne le ferai qu’après les avoir écouté et consulté.
J’explique ce que je fais et pourquoi je le fais.
M.V.
L’asbl La Licorne vient de s’offrir une lampée de sang neuf.
Son assemblée générale du mois de mai vient en effet de
mettre en place un tout nouveau bureau exécutif.
Sa composition: trois jeunes collègues et un «vieux
M.V.
briscard».
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L’asbl La Licorne a été créee en 1993 lors de l’intercommunalisation des
hôpitaux du CPAS.
Son objectf social: Proposer des activités a-spécifiques aux patients
d’Agora, autres que celles réalisées habituellement, en programmant
une à deux fois par an une «grosse» organisation festive tels que
concert, spectacle de théâtre ou de cirque...
Pourquoi le nom de Licorne ?
La première institution s’occupant de malades mentaux a été créee en
1526 par les Frères Cellites et était dans le bâtiment près de la chapelle
St-Roch (rue Volière); il portait une licorne comme enseigne.
Le nouveau bureau de l’ASBL vient d’être mis en place au printemps et
le projet actuel est de trouver des projets événementiels.
Composition du bureau: Valérie Poncelet, Présidente
David Wijnen, Président
Mirella Murgia, Secrétaire
Daniel Frédérix, Trésorier
Daniel Frédérix, Valérie Poncelet,
David Wijnen et Mirella Murgia
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Secteur B
administration
Fabienne Stockmans est depuis le mois de juin
Chef de division dans le secteur B.
Découvrons le personnage et ce qui se
cache sous ce vocable pour le moins
M.V.
spécifique. Point commun: «Quel a été votre parcours avant l’obtention
de ce nouveau poste ?»
Fabienne Stockmans: «J’ai deux diplômes, un d’assistante
sociale et l’autre en sciences du travail. En 1994, j’ai été
engagée en tant qu’A.S. au Valdor et j’ai suivi une formation en soins palliatifs puisque je me suis occupée de l’unité
résidentielle de S.P. du Valdor.
J’ai aussi suivi la formation de directeur de maison de repos
et j’ai remplacé Jean Loiseau à la direction de la Résidence
des Hauteurs à Xhovémont.
Je m’occupe aussi des deux MR/MRS du Valdor (Tournesols
et Murlais) tant au niveau du service social qu’administratif.
Depuis juin 2009, je suis Chef de division et je travaille en
collaboration avec François Olivier».
P.c.: «Qu’est-ce qu’un Chef de division ?»
F.S.: «Il dépend directement du Directeur du secteur B et il
s’occupe de l’organisation des différents services qui sont
sous sa responsabilité, c’est-à-dire le service Accueil ou
Admission, le service Caisse, le service Social, le Secrétariat
médical ainsi que les Vigiles sur les sites Valdor et Pèrî.
Il assiste aussi la direction aux fonctions que celle-ci
délègue, en cas de congé par exemple».
P.c.: «Un changement de boulot veut dire aussi un
changement d’organisation ?»
F.S.: «Bien sûr puisque je travaille maintenant sur plusieurs
sites. Un grand changement: je ne suis plus maître de
mon temps; d’un jour à l’autre il y a des modifications de
programme car je dépends maintenant d’autres personnes,
alors depuis, j’ai un agenda et un carnet d’adresse.
Sinon, je m’installe, j’apprends à connaître mes nouveaux
collaborateurs et je profite de l’expérience de François
Olivier pour faire ma propre idée du métier».
P.c.: « Pour terminer, une formule qui caractérise votre nouvelle
fonction ?»
F.S.: «Être à l’écoute de tous !»
entretien
Quand Christiane Pandolfe a pris sa retraite, toute l’équipe
d’entretien était en émoi au Valdor.
Une nouvelle chef allait arriver et elle venait du Petit
Bourgogne !
Ici, personne ne la connaissait et les suppositions allaient
dans tous les sens.
Et puis, elle est arrivée. De premier abord, elle avait l’air
sympathique... et le premier abord s’est confirmé.
Voici son parcours:
Elle s’appelle Mireille Thielens, est
mariée, a deux grands garçons. Elle
n’a pas de formation spécifique et a
commencé à travailler au Petit
Bourgogne en 1988 aux cuisines.
Ensuite, elle a réussi les examens de
brigadière, poste qu’elle a occupé sur
le même site dès 2000.
Organisée, elle accorde une grande
importance à l’aspect humain et social
dans ses relations ainsi qu’au respect
des agents qu’elle dirige.
Sa principale qualité: obtenir un travail de qualité de ses
agents en étant souriante, respectueuse mais ferme et
sérieuse.
Point commun: Petit Bourgogne - Valdor, est-ce si différent ?
Mireille Thielens: Certaines notions sont bien différentes,
d’autres non !
Celle d’isolement surtout est synonyme de sécurité d’agressivité au P-B et est de sécurité de non propagation d’infection
au Valdor, mais la technique de nettoyage est la même.
Le matériel dont dispose le personnel est malheureusement
vétuste... à se demander si nous vivons à
la même époque des 2 côtés ?
Les chariots, polisseuses ou machines
pour traîter les sols auraient besoin d’un
bon relooking !
On nous promet un matériel ergonomique nécessaire à tout bon travail...
Les agents se réjouissent déjà...
Autre différence aussi: je suis responsable de la téléphonie et de la lingerie.
Bienvenue au Valdor Mme Thielens
Antoinette Liébecq
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ISoSL
dans le caddie
Secteur b
Le domaine du site Valdor s’agrandit.
Le secteur B vient d’acquérir une bâtisse et un terrain sis rue Basse-Wez n°325 avec
comme premier objectif de renforcer son offre de parcage (surtout pour le personnel de
pause B) et ensuite d’intégrer cet espace dans le projet du «Nouveau Valdor».
Ce serait en effet là que se situerait la sortie générale de la nouvelle structure
puisqu’elle est en communication avec le parking actuel (l’entrée et la sortie seraient
indépendantes et les véhicules circuleraient sur une voie à sens unique autour des
bâtiments).
Secteur c
Devra-t-on bientôt changer de nom ?
ISoSLeBad ? Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège et Bien Au-delà ?
C’est bien sûr en boutade que nous disons cela !
Le CPAS de Welkenraedt vient en effet de céder à ISoSL un terrain d’une superficie
de 19.000 m² en contrepartie de parts sociales de notre Intercommunale.
Donc le secteur C s’agrandit vers l’est.
Et la suite ?
Au 1er janvier 2010, ISoSL reprendra la gestion de l’actuelle MR
«Saint-Léonard» et gèrera aussi le projet de construction d’une
nouvelle résidence sur le terrain cédé.
Celle-ci comptera 77 lits dont 30 lits MRS + 14 places de résidences-service + 10 places d’accueil de jour + 8 lits de court séjour.
Nous vous présenterons plus en détail nos nouveaux collègues,
la MR actuelle et le projet de construction dans le prochain Point
commun.
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La signature de l’acte devant notaire
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Secteur C
des nouvelles des mr
les bles dores
Cet été, le Domaine des Blés Dorés n’a pas fini de nous étonner !
Les changements ont débuté cet hiver avec les travaux d’installation de la nouvelle pharmacie.
Résultat: un espace totalement aménagé pour une plus grande efficacité de rangement.
Le mobilier gris flambant neuf installé par les ouvriers du Pèrî et les peintures murales dans les tons de rouge et beige
offrent une ambiance conviviale et contemporaine.
Ensuite, en ce mois d’août, l’équipe d’animation (Charlotte Chaput et Stéphanie Lonneux) a sorti les salopettes et
retroussé ses manches pour se réapproprier le local d’animation situé au sous-sol de la maison : mise en peinture
dans les tons estivaux et pastels vert et mauve et réaménagement de la salle par l’installation d’un écran plasma
géant ainsi que par l’achat de la console Wii et de matériel d’animation.
La salle compte également un espace de kinésithérapie. Tout ceci va permettre de développer des activités encore
plus appropriées et efficaces avec les résidents.
De nouveaux projets sont en préparation : à court terme le rafraîchissement et le réaménagement de l’espace
accueil-administration.
Charlotte Chaput, logopède et Benoît Fonsny, kinésithérapeute
dans leur nouveau lieu de travail
Une pharmacie design pour Ludovic Cakpo-Tozo, infirmier en chef
et son équipe soignante
les saules
Dans la vallée du Geer, du côté de Wonck, les travaux
d’agrandissement de la Résidence les Saules avancent bon
train.
Ce site passera bientôt de 55 à 72 lits, l’ouverture de ses
nouveaux lits étant programmée pour le printemps 2010.
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Zoom
vacances tres au sud
Françoise Coune, du service informatique du site Valdor est allée en vacances dans le sud.
Mais pas n’importe lequel ! Celui qu’on pourrait appeler «le grand sud».
Celui où il ne fait pas très chaud...
Anne-Marie Virzi
Françoise, où as-tu passé tes vacances ?
Je suis partie un peu plus de 3 semaines. J’ai passé 19 jours à bord
du bateau et nous nous sommes arrêtés aux Iles Malouines, en
Géorgie du Sud et sur la Péninsule Antarctique. Je n’ai pas franchi le cercle
antarctique.
Pourquoi ce voyage et cette destination plus particulièrement ?
Je suis passionnée par l’Antarctique et les manchots depuis très
longtemps.
Mon père, qui y était déjà allé une fois, a voulu y retourner et m’a
proposé de l’accompagner.
C’est le genre de proposition qui se ne refuse pas.
Comment s’est déroulé le voyage ?
Très très bien mis à part l’arrivée à Ushuaia qui fut un peu mouvementée. En effet, il nous a fallu 12 heures pour aller de Buenos Aires à
Ushuaia (billet pour un vol qui n’existait pas, aéroport d’Ushuaia fermé
donc débarquement dans le nord de la Terre de Feu et pour finir 4h
de minibus)
Les points positifs
C’est la réalisation d’un rêve que je croyais impossible.
Dépaysement total, le seul contact avec la « civilisation » étant sur le
bateau.
Des paysages grandioses offerts aussi bien par la Géorgie du Sud que la
Péninsule Antarctique.
Une gigantesque colonie de Manchots royaux (à peu près 250 000
individus) à Salisbury plain en Géorgie du Sud.
Deux baleines à bosse passant et repassant sous le bateau nous faisant
oublier l’heure du souper.
Le partage d’une plage avec les énormes éléphants de mer sans les voir se
déplacer à notre approche.
L’excursion sur les traces d’Ernest Shackleton (NDLR: explorateur angloirlandais de l’Antarctique 1874 - 1922).
Tellement de souvenirs qu’il est impossible de dire quels sont les meilleurs
ou les plus beaux.
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Les difficultés rencontrées
Par moment la barrière de la langue, la langue utilisée sur
le bateau est l’anglais…. Et certains accents sont vraiment
très difficiles à comprendre. À tel point que lorsqu’un des
écossais présent sur le bateau m’a adressé la parole, je n’ai
même pas eu l’impression qu’il me parlait en anglais.
Autre grosse difficulté, une énorme tempête entre la
Géorgie du Sud et la Péninsule Antarctique… Force 11 sur
une échelle de 12… le seul jour où j’ai vraiment souffert du
mal de mer et où j’ai essayé d’apprendre à voler dans ma
cabine.
Et le pire, le mal de terre en descendant du bateau, je ne
connaissais pas et je regrette d’avoir appris son existence.
Qu’en as-tu retiré ?
Qu’il existe encore des terres où les animaux n’ont pas peur
de nous et que c’est triste qu’elles soient si rares.
Que cette vie est bien fragile et qu’il suffira de peu pour tout
détruire.
Quelques conseils pour ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure ?
Le premier conseil qu’on peut donner, c’est d’économiser et d’économiser
beaucoup car malheureusement (ou heureusement) ce genre de voyage
est très cher.
Pour ceux qui ont des économies, s’y prendre longtemps à l’avance et
apprendre l’anglais.
Il faut aimer et être intéresser par la nature car à part les anciennes stations
baleinières, quelques stations scientifiques, il n’y a rien d’autre à voir que la
nature.
Point important, le voyage se faisant en bateau, je le déconseillerais à ceux
qui souffre du mal de mer.
Un site internet pour nous faire rêver ?
Toutes les photos (enfin une petite sélection) de
ce voyage sont visibles à l’adresse :
http://www.orni.to/antarctica
Un livre d’or est même à votre disposition.
Point commun
point commun couleur pour web.in10 10
30/09/2009 14:15:26
Solidaris Day
stand isosl a waremme
Le Dimanche 30 août dernier (de 10h00 à 21h00 ) à
Waremme, la mutualité Solidaris organisait une grande
journée gratuite pour ses affiliés et le grand public.
Le but de la mutualité était d’ informer ses affiliés des
services proposés par ses partenaires et de les inciter à les
utiliser (soins de santé, asbl de service, etc.).
Du matériel promotionnel était mis à disposition sur de
nombreux stands (plus de 100) . Pour cette deuxième
édition , ISoSL avait pensé à utiliser des fruits frais
comme « produit d’appel » à distribuer sur son stand.
Grâce à la collaboration du service hôtelier, pommes, poires et
pêches de première fraîcheur nous ont aidé à attirer les
badauds vers les initiatives ISoSL.
La cellule communication était sur place pour informer les visiteurs
Etaient présenté :
-
Un diaporama informatif général sur l’intercommunale, le site internet et une brochure générale des secteurs;
-
Pour le secteur A : promotion et vente des Bandes Dessinées Fous Alliés I et II et présentation des activités du
Cites- Clinique du Stress;
-
Pour le secteur B : posters de prise en charge des patients Alzheimer;
-
Pour le secteur C : présentation des MR et MRS ISoSL.
Concerts gratuits, concours divers et lots ont permis au Solidarys Day de rassembler quelques 20.000 personnes.
Le rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine puisque le Solidaris Day 2010 se déroulera le 29 août à Fléron.
Remerciements à tous les collègues ayant assuré une présence au stand et merci à tous ceux venus nous dire un petit bonjour
d’encouragement !
Véronique Pirotton
«papa» cuisine au chemin de loncin
Nous vous ne rêvez pas ! Non ce n’est pas une blague !
Le 8 septembre dernier, c’est Michel Daerden (désormais Ministre
fédéral des Pensions ) qui était en cuisine au Chemin de Loncin, notre
MR située à Ans.
Pour les besoins d’une production télévisée de la RTBF « Papa » a aidé
à la préparation d’une sauce bolognaise. Présent sur place de 8h30 à
13 h, on peut dire que le Ministre a fait sensation. D’abord, il a fallu
l’intégrer à l’équipe présente en cuisine ce jour-là. Pas évident d’avoir
une telle personnalité « people » comme chef-cuistot improvisé d’un
jour. Du découpage des légumes à la cuisson des pâtes, il fallait
chapeauter et encadrer le nouveau venu dans le staff .
L’équipe de la RTBF était présente sur place avec des moyens impressionnants (2 caméras et cameramen, une productrice, un réalisateur,
une script, un preneur de sons, un technicien, un électricien), bref :
un véritable débarquement médiatique.
Ensuite, quelle surprise pour les résidents du Chemin de Loncin de se
voir servis à table par « Le Minîîss ! ». Francs et joviaux, ils n’ont pas
hésité à engager la conversation et à fournir leurs commentaires sur le
défi culinaire.
Bien évidemment, toutes les précautions éthiques nécessaires étaient
d’application lors du tournage avec les résidents. Nous vous tiendrons
informés de la date de diffusion de cette séquence tournée à Ans
lorsque nous la connaîtrons. Un peu de patience car l’émission sera
diffusée sur la Une (RTBF), fin novembre ou début décembre .
Merci à Henri Fléron, Directeur du Chemin de Loncin et à son équipe
pour le bon déroulement de cet « événement ».
Véronique Pirotton
Avec l’équipe avant l’émission
2 chefs, le vrai et le faux
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Il faut touiller...
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Point commun
30/09/2009 14:15:34
Ouches
il pousse plus de choses dans un
jardin que n’en seme le jardinier
Proverbe espagnol
Continuons la découverte des jardins thérapeutiques
en allant faire un tour du côté du secteur A.
Jeanine Malchaire
odyssee
Il y a ...longtemps, le « jardin des frères »
était cultivé par des patients, mais il s’agissait plutôt de faire de la production , il n’y
avait guère de but thérapeutique.
Plus près de nous, le jardinier en titre a
longtemps emmené des patients avec
lui pour l’entretien des espaces verts de
l’hôpital. C’était une bonne idée, mais
sans aucune relation avec l’équipe
soignante donc, avantage: peut être
l’impression de liberté, inconvénient:
une surveillance difficile...
Depuis plus de 10 ans, l’ergo propose
à certains patients de travailler sur des
petits chantiers de rénovation de maisons
ou d’entretien de jardins privés. Le seul
critère imposé est l’abstinence et la fiabilité. Il s’agit là d’une réhabilitation par le
travail puisque les patients reçoivent un
petit salaire qui va les aider au moment
de leur sortie. Ils réapprennent aussi
certains prérequis pour une vie autonome tels que: se lever à l’heure, préparer
son casse croute, gérer le trajet, respecter
l’horaire, travailler en équipe, exécuter un
devis...C’est donc une activité à objectif
thérapeutique, programmée comme
telle, discutée en réunion d’équipe avec
note au dossier.
Autre mode de fonctionnement:
pendant quelques années, les patients
ont cultivé une parcelle à la Ferme de
la Vache. Cette propriété contiguë à
Agora et au Pèrî, appartient au CPAS.
Dans des bâtiments du XVIIème siècle,
magnifiquement réhabilités, on trouve
pèle-mèle des jardins collectifs d’insertion, des jardins familiaux, des stages
pour enfants, une table d’hôte, un magasin bio....
On proposait donc aux patients d’Odyssée de cultiver des légumes sur un
terrain qui leur était réservé. Ces légumes servaient par exemple à la cuisine
thérapeutique de l’hôpital. Ici, c’est le
côté contacts sociaux qui est intéressant:
comme d’autres personnes cultivent des
jardins sociaux ou traversent la propriété,
on se fait des amis, on donne un coup de
main, on rencontre toutes sorte de gens
...avec une certaine surveillance puisque
accompagné d’un thérapeute.
On pourrait croire qu’être dans la
nature est en soi une thérapie mais il faut
croire que ce n’est pas si évident avec des
patients polytoxicomanes: il faut sans
cesse les re-centrer, leur rappeller ce
qu’on fait, il sont à peine assis dans l’herbe qu’ils veulent passer à autre chose ou
ils sont fatigués après une demi-heure de
« travail »...
( propos reccueillis auprès de
Daniel Frédérix)
oasis
habitations protegees
L’ASBL « Cynorhodon »(Haccourt) propose un jardin collectif bio .
Les résidents , accompagnés d’un intervenant, y trouvent en plus
du jardinage proprement dit, éducation à la santé, informations bio,
conseils pour une alimentation saine, contacts sociaux, responsabilisation (entretien bbq) . Le contact avec la terre est très important pour
ces patients psychotiques qui (re)découvre le plaisir de consommer ce
qu’ils ont produit, par exemple à l’atelier « bol de soupe ». L’expérience
a aussi été tentée à la Ferme de la Vache.
Dans un autre contexte et avec un autre objectif, Cynorhodon qui est
aussi un centre EFT leur propose des modules d’insertion socioprofessionnel en jardinage, petit élevage et éco construction par exemple.
(propos recueillis auprès Jean Luc Cottin)
L’espace Jardin est un lieu d’accompagnementoù les deux membres de l’équipe
pratiqueront une éducation à l’environnement et un respect à la nature..
Le jardin est un terrain de resocialisation :
responsalité, travail en équipe, sens de la
solidarité seront travaillés.
Le besoin de reconnaissance sera valorisé.
Concrètement:
-Travail de la parcelle, retourner et préparer
la terre;
-Aller acheter les semences et les plantes à
repiquer;
-Semer et planter;
-Arroser régulièrement, biner la terre,
enlever les mauvaises herbes.
(propose recueillis auprès de
Ginette Houssonloge)
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30/09/2009 14:15:34
sois satisfait des fleurs, des fruits meme des feuilles
si c’est dans ton jardin que tu les cueilles
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
portail
Fafchamps et la Ferme de la Vache sont des étapes obligées dans
la balade du matin: rencontre avec des jardiniers, sentir des herbes
aromatiques, voir l’évolution des cultures au fil des saisons...
Un projet de sortie réussi: après une hospitalisation à Portail, un
patient partage sa semaine entre l’hôpital de jour et des journées à la
Ferme de la Vache où il travaille contre petite rémunération et repas
chaud....
(propos recueillis auprès de David Wijnen)
les charmilles
L’idée d’un jardin potager aux Charmilles s’est imposée dans le
cadre d’un projet général regroupant une série d’activités qui,
bien qu’apparemment très différentes, présentaient comme
dénominateur commun: l’éducation à l’écologie.
Nous avons rapidement pris conscience que des connexions
s’établissaient naturellement entre certaines activités comme
la cuisine thérapeutique, le compostage des déchets ainsi que
la conception de mangeoires et de gîtes pour mammifères et
insectes pollinisateurs.
Aunsi est né progressivement un potager qui s’est installé au
milieu de ces différents centres d’intérêts.
Le choix des végétaux qui s’y développent répond d’une part aux
besoins de l’activité cuisine et d’autre part à un intérêt pour la
vie animale qui se déroule dans le jardin. Il se cotoie des plants
de tomates, de haricots, de salades (semés par nos soins en
pépinière ou en place) et des fleurs attractives pour leurs graines
oléagineuses (friandises pour les oiseaux et nos deux écureuils,
mascottes du service). Les plantes aromatiques ne sont pas
négligées puisqu’elles stimulent les sens de chacun.
Cet univers enchanteur replonge souvent les résidents dans leurs
souvenirs d’enfance et leur apporte une vision plus sereine de
leur environnement.
Que demander de plus ?
Marina Martial
cadran
Le service Cadran a lui aussi expérimenté « les bienfaits
du potager »
C’est près d’un cerisier, près des jardins du Pèrî, qu’on a
créé un petit potager d’environ 5m/3m.
Les légumes servent principalement à la cuisine thérapeutique où l’on adapte les recettes à la récolte du jour.
Les patients sont eux mêmes demandeur de la prise en
charge, le nombre de participants n’est pas défini.
Il y a bien sûr un suivi et une surveillance.
Les objectifs sont l’intégration dans un projet, la
gestion de ce projet, la prise de conscience du travail à
accomplir si on veut un résultat, la responsabilisation
par des rôles déterminés à l’avance (qui va arroser?...).
Ce qui est intéressant dans ce mode de prise en charge:
la valorisation du patient, le contact avec la nature, voir
le résultat de son travail à court et à moyen terme, un
certain « défoulement » maîtrisé...
Ce qui est difficile: si certains patients sont très
motivés, d’autres ignorent complètement les efforts
accomplis et anéantissent parfois le travail de plusieurs
semaines..
(propos recueillis auprès de Valérie Poncelet)
Le potager des Charmilles
SAVEZ- VOUS QUE:
Le premier symposium international de jardins à but thérapeutique en contexte hospitalier
et parahospitalier a eu lieu à Versailles en mai 2008...
Aux USA, on parle d’horticultural therapy (hortithérapie)...
Il existe un livre sur « La thérapie par l’horticulture en France et à l’étranger »(Suzanne
Ménézo, 70 rue de Turenne, 33000 Bordeaux)...
Vous avez envie de relater votre expérience dans ce domaine ? Vous avez des projets de
jardin ou de potager que ce soit en secteur A, B, ou C ?
Contactez-moi et nous en parlerons dans le prochain numéro!
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point commun couleur pour web.in13 13
30/09/2009 14:15:37
Les Orchidées
W i i, et le mutimedia
Il y a quelques semaines, une de nos chaînes de télévision nationale annonçait que l’utilisation de
la console Wii pour les personnes âgées constituait une première belge dans un hôpital anversois.
Le démenti de cette « fausse première » est fait à Liège !
Depuis novembre 2008, on utilise la console de jeu multimédia lors d’activités avec les résidents à
la Résidence les Orchidées à Grivegnée.
Depuis le début du projet, le succès est au rendez-vous. Pour preuve, les résidents sont de plus en
plus nombreux à participer à l’activité coordonnée par une éducatrice et une ergothérapeute.
Véronique Pirotton
En 2008, le Directeur de l’établissement, Joseph Kasa Vubu avait entendu parler d’un projet développé en France dans une
maison de revalidation. Piqué par la curiosité, il en a fait part à son personnel. Ensuite, les choses se sont enchaînées.
Une technicienne de surface des Orchidées a proposé d’apporter la console Wii qu’elle possèdait pour faire un essai.
Résultat : le test d’une semaine a convaincu les membres du personnel et les résidents. Le multimédia pouvait apporter
quelque chose de neuf.
La Résidence a fait dès lors l’acquisition de sa propre console. Dès novembre 2008, les groupes sont formés.
L’engouement était réel puisque de nombreux résidents – même certaines personnes légèrement désorientées ou
certains patients atteints de démence légère (il est nécessaire, comme point de départ minimal, de pouvoir comprendre les
consignes)- ont participé au groupe.
Témoignages
Vinciane Perrin éducatrice et animatrice du groupe
thérapeutique Wii témoigne :
« Outre l’aspect attrayant et ludique, le plus intéressant
réside dans toutes les fonctions mobilisées par ce jeu chez la
personne âgée. Les fonctions sollicitées sont la coordination
des mouvements, la concentration et la mémoire. L’intérêt
se situe également dans la manipulation de la manette qui
s’avère moins complexe que pour d’autres consoles de jeu.
« Réussir à jouer » participe à une (re)-valorisation de
l’estime de soi et fait émerger un bonheur de « jeunesse
retrouvée» par le jeu. Cela crée également un lien social entre les
résidents. Parmi les 100 personnes réparties sur les 3 étages
que compte les Orchidées, 2 résidentes qui ne se connaissaient pas auparavant sont devenues inséparables. Au-delà
de l’anecdote, au niveau cognitif et physique, les capacités
de chacun sont sollicitées quel que soit l’état de santé.
L’activité de bowling Wii rallie les résidents car elle est
simple à comprendre. La participation est intuitive et d’emblée
amusante. De plus, la projection sur grand écran, dans une
salle spacieuse donne du réalisme au sport pratiqué.
Un de nos défis constants est toujours de stimuler le patient
: ici la nouveauté et le fait que le support soit « moderne »
contribuent vraiment à une revalorisation de la personne.
Elle se sent encore « capable » de participer, de se concentrer,
d’entrer en interaction et de gagner… Ce sont de multiples
sentiments positifs qui sont retrouvés ! ».
Caroline Dochain et Vinciane Perrin entourée de Joseph Kasa-Vubu
Caroline Dochain, ergothérapeute, souligne également les
bénéfices constatés : « Les mouvements à réaliser restent simples
et ne demandent pas la même précision que dans la réalité. Les
notions de force, d’amplitude, de dextérité sont modifiées : ainsi
pour des personnes moins toniques et parfois plus ralenties, des
jeux -tel que le bowling proposé en mode entraînement sur la
console- deviennent enfin accessibles. La personne travaille le
maintien, l’équilibre, la posture, la coordination manuelle et oculomanuelle. Nous avons également testé le jeu de boxe « virtuelle»
Des personnes de 87, 92 et 93 ans ont participé à cette session
dans la bonne humeur ! C’est vraiment quelque chose de beau à
vivre ».
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Point commun
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30/09/2009 14:15:40
devient therapeutique
Les deux collègues relèvent également les aspects de socialisation, d’amusement et de
plaisir : « On voit parfois dans le non-verbal de la personne qui ne sait plus s’exprimer
que le regard pétille, le sourire revient ! » De plus, au niveau
scientifique, on sait que pour entraîner le cerveau à se
rappeler d’un geste, on doit faire une activité signifiante.
Lorsque la situation nous force à « bouger », le corps réagit
autrement, il se positionne différemment : la Wii procure cette
nécessité de bouger. Elle force à réagir plus vite que prévu.
Ce qui ne serait pas possible dans la réalité devient réalisable et
concret sur l’écran.
Compétences cérébrales
et compétences physiques
Outre le bowling, le tennis a été testé et l’équipe souhaiterait acquérir dans le futur les modules de « Cérébrale Académie ». Dans certains cas, la console permet de pratiquer une
activité physique et sportive malgré le handicap : « Par exemple,
la planche équipée de senseurs, utilisée avec certains jeux, a permis à un résident ayant une prothèse à la
jambe de s’habituer à re-mettre du poids sur sa prothèse. Pour ce patient, le feed-back sur l’écran est important car il voit son « corps » projeté à l’écran, en temps réel. Cela lui a permis de s’appuyer, de tester l’équilibre,
d’oser des mouvements, bref de faire confiance à sa nouvelle jambe. Cet équilibre retrouvé progressivement
via le virtuel, il pourra le transposer plus tard par exemple lorsqu’il devra se tenir debout pour faire la cuisine,
dans la vie réelle. Un autre résident témoigne : « Avec cette activité, on sent l’interaction avec chacun de ses
muscles : ce sont des sensations retrouvées ».
Citons également le cas d’un autre patient ayant subi un traumatisme crânien. Le jeu de tennis de la Wii
va permettre d’exercer progressivement les réflexes. Il va l’aider à augmenter la rapidité d’exécution de ses
mouvements. L’ergothérapeute va amener le patient à refaire des mouvement spontanés, naturels, « comme
avant ». En thérapie, il y a une énorme différence entre des mouvements que l’on demande et des mouvements que le patient en rééducation va retrouver spontanément.
Des activités trans-générationnelles
Pour tous, il y a également une satisfaction à pouvoir
découvrir et manipuler des équipements qu’utilisent leurs enfants ou petits enfants. Les personnes
reviennent chaque semaine un peu plus motivées
et plus nombreuses pour participer. Encouragée par
ce succès, la direction de la Résidence les Orchidées
envisage de faire placer quelques ordinateurs
dans la grande salle d’activités. Une initiation aux
nouveaux moyens de communication sera proposée, en plus des jeux. Pourquoi, par exemple, ne
pas envisager de communiquer avec une petite fille
expatriée via une web-cam ? Ce nouveau projet
permettrait très certainement un nouveau petit
bonheur multimédia.
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Point commun
point commun couleur pour web.in15 15
30/09/2009 14:15:43
À l’extérieur
double vie
Oyez, oyez gentes damoiselles, jouvenceaux, ménestrels et chevaliers...
Le week-end des 22 et 23 août a eu lieu la foire médiévale de
Franchimont en son célèbre château.
Spectacles de rue, joutes et joyeuses ripailles ont animé ses ruines
moyenâgeuses.
Émile Brasseur
La fête médiévale
de
Franchimont,
tout le monde en a
déjà entendu parler .
Celle-ci a lieu tous
les 2 ans au château
de Franchimont à
côté de Theux et
elle draine près de
20 000 personnes
en deux jours.
Pourquoi vous parler de cela ?
Tout simplement parce l’une de nos collègues y participe
activement depuis 10 ans !
Hedwige Verhoeven, kinésithérapeute sur le site Pèrî, car
c’est d’elle qu’il s’agit , anime la cour du château comme
beaucoup d’autres habitants du village .
Avant de vous dévoiler son rôle, il faut savoir que la
plupart des participants sont bénévoles, le but de la fête étant
de récolter de l’argent qui sera redistribué aux différentes
associations de la commune (scouts,club de foot, etc).
Alors me direz-vous, quel rôle joue Hedwige?
Un rôle qui dérange !
Ses connaissances hésitent à lui dire bonjour. Des parents
menacent leurs enfants de lui ressembler s’ils ne sont pas
sages. Mais c’est un rôle qu’elle n’est pas prête de laisser à
quelqu’un d’autre.
Depuis 10 ans, elle joue la lépreuse et pour ceux qui l’ont
vue, l’effet est «saisissant».
Elle déambule dans la foule, pieds nus, en mendiant, sous
un maquillage qui la rend méconnaissable, qui dérange
et qui de toute évidence
l’amuse beaucoup.
Renconter des gens du cru
et des visiteurs, retrouver
le maquilleur qu’on finit
par bien connaître au fil
du temps, être quelqu’un
d’autre 2 jours, font partie
du plaisir qu’elle éprouve
en jouant ce genre de rôle.
Un regret peut-être ?
Ses deux filles de 3 et 5 ans
préfèreraient jouer un rôle
de princesse !
Alors dans 2 ans, Hedwige
en princesse lépreuse ?
la blonde
Avec quelques collègues du Valdor nous avions pris rendez-vous avec la
Blonde lors de la fête de la Betchète à Hony.
Croyant avoir affaire à une bière, quelle ne fut pas ma surprise de me
rendre compte que la Blonde était un groupe musical et par dessus le
marché qu’un de ses musiciens avait une tête connue.
Ses cheveux courts m’ont un peu perturbée, pour passer incognito c’était
raté !
Si si, c’était bien lui, Pascal Bruckmans le petit nouveau du service de
radio du Valdor.
Quel entrain ! Chaude l’ambiance pendant le concert, ce fut un vrai
plaisir de les écouter, surtout que l’autre blonde
(la bière cette fois) était de la soirée... et les fans
du Valdor se sont déchainés.
Merci à Pascal et son groupe pour cette soirée
(nuit) endiablée...
Nora Amara-Korba
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Point commun
point commun couleur pour web.in16 16
30/09/2009 14:15:48
documentation
Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans la médiathèque située à côté
de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî.
On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing, l’éthique,
les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie, la kinésithérapie,
l’ergothérapie, la logopédie...
Ces documents ne sont pas en libre-accès.
Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par téléphone, je vous
préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous fixerai un rendez-vous..
Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur place.
Jeanine MALCHAIRE
Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected]
Education du patient et enjeux de santé,
vol. 26 n°4
Analyse des besoins éducatifs des patients
diabétiques...
Vieillir en santé au domicile: la construction
d’une autonomie sociale?
Lecture transdisciplinaire des programmes
d’éducation thérapeutiques: quelle logique
engager?
Education du patient et enjeux de santé,
vol. 27 n°1
Education avant chirurgie abdominale haute:co-construction patient/kiné d’un livret
thérapeutique
Empowerment et soutien social de personnes
vivant avec un diabète: outil d’évaluation à
usage clinique
Le portfolio: définitions et perspectives
pédagogiques..;
Formul R info, juin 2009
Diabète de type 2 chez la personne âgée:
aspects spécifiques et recommandations
pratiques
Acta Neurologica Belgica ,vol. 109,
mars et juin 2009
Confluence n°22
Dossier:Oser parler de la mort avec nos aînés
Suicide et pensées de mort chez les personnes
âgées
Le suicide de la personne âgée: réalité importante et méconnue
Faut-il parler de la mort avec les personnes
âgées
Mettre un terme à la souffrance
Le domicile: aide,soins et paradoxes
L’accompagnement de fin de vie à St Joseph
Quand le narcissisme s’effondre: syndrome de
glissement chez la personne âgée
Santé mentale des très âgés: où en sont les
centres de santé mentale?
Démence et suicide: comment comprendre,
comment agir?
Ensemble, c’est tout!
Les deuils comme déterminants du suicide et
point commun couleur pour web.in17 17
l’accompagnement du deuil après suicide
Repères et bibliographie
UPLF
(Union profess. des logopèdes francophones)
Dossier : la maladie d’Alzheimer
Bloc Notes n°66 (revue de la ligue alzheimer)
Soins palliatifs.be n°03
La gestion de l’antalgie chez la personne âgée
est-elle différente?
Dossier: éviter une hospitalisation inadaptée
Les limites et les défis d’une équipe de seconde
ligne à domicile
Le journal du médecin Spécial Urologie
Hospitals.be vol.7 n°3
Prise en charge de la démence
Infimag n° 43
Le stress, d’où vient-il ?
La déclaration électronique DI-RHM
Désorientation gériatrique et communication
La réparation des malformations cardiaques
Douleur et souffrance, un défi de tous les
instants
NPG n°51
Alzheimer et voyage aérien
Pathologies du pied chez la personne âgée
Dyskinésies tardives du sujet âgé:intérêt de la
tétrabénazine
Les complications cérébrales du diabétique
âgé
Evaluation de la capacité à dessiner spontanément ou en copie dans la maladie d’Alzheimer
modérée
Réminiscence: une philosophie du soin
Syndrome parkinsonien et atteinte cognitive
Apport de l’IRM dans le diagnostic de la
maladie de Creutzefld Jacob sporadique
Soins en gérontologie n° 77
Droits et obligations du personnel face à la
maltraitance...
L’oncogériatrie...nouveau champ d’action pour
les réseaux?
Infirmière d’annonce en oncologie
Les glaucomes
Dossier:projet de vie et projets de soins
La réminiscence de la vocation
Projets de vie ou objet de soins,quelle
alternative...
Compétence professionnelles et démarche
humaniste...
Projet de vie et projet de soins en accueil de
jour...en hôpital gérontologique
Le soin vestimentaire, élément clé dans la
construction d’un projet de vie
Réflexion sur l’animation et le soin en langue
bretonne
Evaluation externe du projet de vie en Ehpad...
Bibliographie
N P G n°52
Dossier: maladie d’Alzheimer: quels bilans?
Les troubles cognitifs de la maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés, comment les
explorer ?
La mémoire sémantique: une mémoire qu’on
oublie souvent
PENSA un programme pour les plus de 60 ans
La crise panique des 80 ans
Approche de la thérapie cognitivo comportementale.....création d’un calendrier musical et
virtuel
Comment communiquer sur la prévention
auprès des seniors
Le syndrome de l’homme raide, bonne évolution sous bolus de méthylprednisolone
Dellus S. La vie silencieuse (coma) ,
1999 Flammarion
ATTENTION: Bientôt à votre disposition
une foule de livres récents , intéressants et
pratiques. Par exemple:
Nutrition des personnes âgées, aides
techniques et matériel d’assistance, l’infirmier
et les soins aux personnes âgées, l’infirmier et
la douleur, l’infirmier en neurologie, animation
des personnes âgées en institution, nouveaux
cahiers de l’infirmière cardio, rhumato, pneumo,
neurologie, psychiatrie, psycho gériatrie.....
Liste et résumés bientôt sur intranet, rubrique
centre de documentation !
15
Point commun
30/09/2009 14:15:49
Agora
les tribulations de cadran
Voici donc 5 mois que le service Cadran du site Agora a dû céder une partie de
sa structure pour accueillir le service Dédale.
Voyons donc la manière dont ce service a négocié le changement !
M.V.
«Lorsque nous avons appris que Dédale quittait le
Pavillon destiné à être démoli, plusieurs scénarios ont été
envisagés et un des plus intéressants était l’implantation
de structures «portakabin» sur le site Agora.
Cependant, après la création d’ISoSL, cette option a été
abandonnée et la décision finale fut de transférer Dédale
dans une partie du service Cadran, ce qui a nécessité de
repenser les infrastructures internes afin d’accueillir de
façon optimale la patientèle.
Suite à ce déménagement et aux transformations qu’il a engrangé, le service est passé de 36 lits (+ 3 chambres renforcées et 2 isolements) à 26 lits (+ 3 isolements) et moins de
locaux annexes.
L’équipe pluridisciplinaire a dû revoir son projet
thérapeutique dans le sens où, pour ce faire, elle
disposait de moins de lits, de moins de sanitaires et de moins
d’espace à usage thérapeutique.
Cadran accueille des patients jeunes, atteints de troubles
psychotiques dont l’accompagnement s’effectue selon un
programme personnalisé évolutif qui va de l’accueil, de
la diminution des symptômes, d’une phase de stabilisation à une phase de réhabilitation visant l’autonomie et la
préparation à la sortie.
À l’heure actuelle, il y a plus de promiscuité suite à
l’aménagement en chambres de pièces qui servaient pour
des activités thérapeutiques. Il y a, dès lors, un mélange
des cas aigus avec les patients stabilisés, ce qui n’est pas
toujours facile à gérer au quotidien dans leur accompagnement thérapeutique.
Face à ce changement, une réflexion a été menée par
l’ensemble de l’équipe pour optimiser au mieux la prise
en charge de ses patients ; la spécificité du service reste
inchangée et s’axe toujours sur des modules de psychoéducation, d’entraînements aux diverse habiletés, … elle a
simplement revu la façon de construire ces groupes et a
compensé par des prises en charge plus individuelles.
Et le voisinage avec Dédale ?
On a eu très peu de temps pour réfléchir au changement
(suppression d’espace, conversion de locaux communs en
chambres …).
L’équipe de Cadran a été accueillante vis-à-vis de Dédale.
Il n’y a pas eu de problème majeur entre les deux services
et des synergies se sont mises en place tout en laissant
à chaque service son autonomie. Cette situation « dite »
provisoire n’a donc pas empêché le développement des
équipes et n’a pas atteint leur professionnalisme; mieux
elle a permis de développer le sens de l’autoévaluation et
de l’adaptation, le tout au bénéfice du patient.
Propos recueillis auprès de Laurent Lhoest infirmier en
chef et Philippe Vanham infirmier chef de service
Vous travaillez à ISoSL et
Vous souhaitez en savoir plus sur votre Institution …..
Vous souhaitez vous informer sur les services diversifiés d’ISoSL………..
Vous souhaitez découvrir les nombreux projets d’ISoSL……
ALORS VENEZ FAIRE UN TOUR AU HALL OMNISPORT DU SITE AGORA
les 22 et 23 octobre 2009 de 13h00 à 16h00
Adresse du jour : ISoSL- Site Agora
4a, Montagne Sainte-Walburge, B-4000 Liège
Organisateur : Département des Ressources humaines
Secrétariats : Caroline Paquet : 04/254.78.28
Christine Lecrenier : 04/254.79.45
Michel Flamand : 04/225.87.29
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les uns et les autres...
les embauches
LES CHARMILLES
Salvatore GIBILARO, infirmier breveté
LES CÈDRES
LES SAULES
Deborah DUPONT, infirmière graduée
Suzanne KOCUR, auxiliaire de soins
Jessica INTILE, infirmière brevetée
Marie-Rose GANCI, kinésithérapeute
LE VALDOR
Anne KLOOS, auxiliaire de soins
Christophe LOSSON, infirmier
LE PÈRÎ
Virginie GENICOT, psychologue
Michaël ANTOINE, ouvrier
Joanne GRYGLEWICZ, diététicienne
Marina ATZENI, logopède
Christelle CAMPANA, infirmière
Giuseppina D’ALOIA, infirmière brevetée
Sindy GARCIA, assistante sociale
LE TILLEUL D’EDOUARD
Marie PETIT, ergothérapeute
Ali MOUSSA, infirmier
Natali VOLKOVA, ouvrier
Patricia GUETCHUENG, auxiliaire de soins
Séraphine MUGABUSHAKA, infirmière
Frédéric DE LEEUW, auxiliaire de soins
Alice WILMOTTE, infirmière
LES ORCHIDEES
Annette MUKULUBOY, infirmière
Carine GARREY, infirmière graduée
Silvia HELMRICH, infirmière
Bahar HANCER, auxiliaire de soins
Alexandra EVENS, pharmacienne
LES TROIS ROIS
Tatiana SCHMITZ, infirmière
Valérie CAPS, auxiliaire de soins
Claudine KAIBECK, auxiliaire de soins
Edith CLOES, assistante en logistique
AGORA
LES BLES DORES
Thomas MARTIN, infirmier gradué
Christiane BEMELMANS, infirmière
Julie FAFRA, infirmière graduée
Muriel BALTHAZAR, ergothérapeute
LE PETIT BOURGOGNE
Isabelle GALASSO, kinésithérapeute
Richlove Anita MARFO, éducatrice
Christophe LECLERCQ, ouvrier
Varol ENGIN, ouvrier
Jean DELHEZ, employé d’administration
Patrick ROULTIAUX, ouvrier
Isabelle FASSOTE, auxiliaire de soins
Harun YARAS, pharmacien
Céraphine MAKILA MANGANZA, auxiliaire de soins
Julie DONZ, infirmière brevetée
Ruth-Thérèse NGONGUE LOKO, auxiliaire de soins
Virginie DUPONT, ouvrière
Anthony FALLETTA, auxiliaire de soins
Jean-Paul PEROT, infirmier breveté
Esad SABOTIC, ouvrier
Vanessa LARUE, infirmière brevetée
Doris SEVRIN, infirmière brevetée
Laurie FARINA, infirmière brevetée
LE VALDOR
Nancy VERLAINE, asssitante sociale
Julia, le 11 août chez Mouhamed Juneidi
Adeline RUELLE, assistante sociale
Lore, le 3 septembre chez Emmanuel Perez Rivas
Patricia BORRAS, employée d’administration
LES SAULES
Brigitte DUCACHET, employée d’administration
Chloé, le 29 août chez Rachel Herzet
LE PÈRÎ
Noémie, le 13 juillet chez Marianne Bellassai
Faical, le 12 juin chez Maghnia Bouchakrot
Melina, le 17 juillet chez Muriel Protin
Gaspard, le 22 août chez Maud Jortay et Olivier Corteil
LE VALDOR
LE PETIT BOURGOGNE
Josiane VERVIER, le 30 juin
Tom, le 8 août chez Ines Hougardy
LES CEDRES
Élise le 10 août chez Maud Lebas
Marie-Jeanne WOUTERS, le 31 août
LES BLES DORES
Monique SCHREDER, le 31août
Alexandre, le 7 juillet chez Gabrielle Gérard
LE PETIT BOURGOGNE
Myriam FRANSEN, le 31 août
Micheline ORVAL, le 30 septembre
LE PÈRÎ
Annie WINKIN, le 1er août
les naissances
les retraites
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Secteur B
engagez-vous . . .
Non, bien entendu, ce n’est pas le doigt pointé sur vous, en costume rouge, blanc et bleu
étoilé que nous nous permettons ce petit entrefilet… et pourtant…
Le C.I.P.S. (Conseil infirmier, paramédical et soignant) recrute.
Comme tous les 5 ans, le C.I.P.S. organise des élections afin de renouveler ses cadres,
d’amener un peu de sang neuf et de renforcer son action.
Nous recherchons donc des gens motivés, dont la fonction dépend de la Direction du
Département infirmier, paramédical et soignant (infirmier(e)s, aides-soignant(e)s,
paramédicaux, brancardier(e)s, assistant(e)s en logistique…).
D’avance merci… le C.I.P.S. compte sur vous !
Le secrétariat du C.I.P.S.
Vo
pour tmezo
i
PS. : Comment ça «oui», mais le C.I.P.S. «c’est quoi, et ça sert à quoi ?»
Sur le plan fonctionnel, le C.I.P.S. du secteur B est un « organe d’avis de la Direction du Département infirmier ».
Cela signifie concrètement que le C.I.P.S est régulièrement interpellé par sa direction, afin d’émettre des avis sur
des questions ou documents précis.
Ces avis portent sur l’éthique, la déontologie, la «bonne pratique»; pas étonnant donc que la plupart des
procédures et brochures d’information soient sujettes à l’avis du C.I.P.S.
Ils sont consultatifs et servent donc à informer au mieux la Direction du Département infirmier, paramédical et
soignant dans ses prises de décision.
Toutefois, le C.I.P.S. peut être interpellé par n’importe quel membre du personnel et peut aborder certains thèmes
de sa propre initiative.
La Direction du Département infirmier, paramédical et soignant restera dans tous ces cas l’interlocuteur direct du
C.I.P.S. (par exemple: le C.I.P.S. n’est pas habilité à remettre un avis direct à la direction informatique).
Le C.I.P.S. doit refléter toutes les sensibilités des agents du Département infirmier, paramédical et soignant, c’est
la raison pour laquelle ses membres doivent être élus par leurs pairs.
Prochainement, vous recevrez un formulaire d’appel à candidature.
Si vous êtes intéressé, sachez que le C.I.P.S. bénéficie d’un suivi réel et concret de ses dossiers par sa Direction.
Sachez également que les réunions et autres groupes de travail sont assimilés, dans la mesure du raisonnable,
à des heures de travail ordinaires.
Alors, soyez attentifs à ces petits formulaires qui pourraient avoir une grande portée !
Un engagement pour le C.I.P.S. est un engagement de cinq ans, mais il apporte également de nombreuses
satisfactions, et la sensation de participer un peu à la vie de son entreprise !
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Zoom
un peu de tout . . .
Michèle,
Il y a tellement à dire que je ne sais où commencer ?
Résumer ta vie parmi nous en si peu de mots me semble très compliqué...
Alors voilà, je laisse ma plume suivre mon coeur et mes pensées...
Tu étais pour nous une collègue formidable, toujours de bonne humeur et pleine de courage,
sensible à nos peines ou à nos désarrois.
Face à chacun de nous, tu oubliais tes propres soucis, trop occupée à relever celui qui tombait ou
sermonner celui qui blasphémait...
Puis un jour, la maladie s’est attaquée à toi, et là courageusement, tu t’es battue des semaines,
des mois, des années.
Tu ne voulais pas qu’elle gagne, pourtant, elle ne t’a pas laissé de répit !
Tu ne t’es pas découragée, jamais tu n’as baissé les bras.
Tu m’annonçais chaque nouvelle attaque avec le sourire, comme si c’était «normal».
Tu ne t’es jamais plainte, non... tu continuais à t’occuper du bien-être des autres !
Simplement, tu étais triste de faire vivre «ça» à ton entourage...
C’est une terrible leçon de vie que tu nous as donné là, nous nous devons de ne pas l’oublier !
En cuisine, nous t’appelions «Maman Michèle»... maintenant je sais pourquoi.
Tu restes dans nos pensées.
Au revoir Michèle...
Josiane et ses collègues de la cuisine d’Agora
Cher collègue,
Si vous souhaitez pratiquer le football en salle, une fois par semaine, au
sein d’un championnat officiel sous le
nom d’ISoSL, vous pouvez contacter
Mohamed Bouzzit, Secteur A, site Start
04 223 64 09
Le Docteur Maurice Bruwier est décédé le 2 septembre.
Il a travaillé en salle 26 dans l’ancien Valdor puis en salle
45 et 8 avec Mmes Thomas et Bultot, les infirmières en
chef.
Médecin toujours en recherche, avant-gardiste, il innovait
et avancait là où les autres plannaient et stagnaient.
Il nous a quitté après trois ans de maladie.
Au revoir Patron !
Viviane Bultot
Dernièrement, un patient s’est présenté à la téléphonie
du site Pèrî et a demandé à voir le Dr. Obama.
C’est vrai que le Dr. Dioh lui ressemble un peu, mais de
loin alors...
4 Modules de gestion du stress le lundi, tous les 15 jours,
de 17H à 18H30, en continu toute l’année.
Le club de jogging de l’interco organisera
dans le courant du mois d’octobre une
vente de pasticcios.
Faites bon accueil aux sportifs d’ISoSL qui
vous proposeront d’en acheter.
Module 1: Qu’est ce que le stress et comment évaluer mon stress ?
le 5 octobre 2009
Module 2 : Stress au travail le 19 octobre 2009
Module 3 : Stratégies pour faire face au stress le 2 novembre 2009
(attention congé de Toussaint)
Module 4 : Stratégies pour faire face au stress le16 novembre 2009
Département Cites Clinique du Stress
Responsable : Dr Firket
Coordination : Anne Burlet, Tél : 04/ 254 79 05, GSM : O486/ 135 300
[email protected]
www.cites-stress.be
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Zoom avant
le concours photo
Vous avez été quelques uns à participer à ce concours et nous vous en remercions.
Le bilan de cette action est mitigé.
Seulement 14 participants, c’est peu par rapport aux nombreux isoscéliens et les
membres de leur famille qui pouvaient concourir.
Par contre notre jury a été impressionné par la qualité des clichés ainsi que par
l’imagination photographique des concurrents.
Si vous avez d’autres idées de concours, n’hésitez pas à nous en faire part; en attendant
voici un florilège de quelques épreuves.
Félicitation à tous, vos photos étaient superbes.
Nous avons reçu 60 photos «nature» et 30 photos «ville».
Mais notre jury (Marie-Rose Lejeune, caisse Pèrî; André
Leclercq, magasin Petit Bourgogne plus deux personnes
extérieures, une graphiste et une étudiante en journalisme)
a rendu son verdict.
Meilleure photo thème «nature»: Catherine Otto,
infirmière ICAN (accueil des nouveaux agents) secteur B,
Valdor - Pèrî.
Meilleure photo thème «ville»: Jean-Louis Abrahams,
service Dédale, Agora.
Bravo à eux !
Ils recevront sous peu un chèque cadeau.
En première page, les deux photos primées.
En seconde et troisième de couverture, les 4 photos classées
dans chaque catégories.
Vous trouverez quelques autres photos ci-dessous et ci-après.
Excusez-nous de ne pas savoir vous les présenter
toutes.
La rédaction
Nathalie De Mul, Pèrî
Michèle Blockx, Agora
Hubert Collinet, époux de Catherine Otto
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Voici les photos classées sur le thème «la ville»
2ème place pour Anne Pierard, service juridique, Petit Bourgogne
3ème place encore pour Anne Pierard
4ème place pour Dominique Dozot, ouvrier, service technique, Agora
5ème place pour Jean-Louis Abrahams, Dédale, Agora
Sonia Rutten, secteur B
Laurence Burton, Tilleul d’Edouard
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30/09/2009 14:16:34
automne hiver
sortie des collections isoceliennes
Tous les grands couturiers ont fait défiler leurs mannequins
vedettes pour la sortie de la collection automne / hiver 2010.
Point commun ne reculant devant aucun sacrifice, vous dévoile
ce que sera la mode isocélienne cet hiver.
Nos deux premiers modèles présentent LA cravatte qui fera
fureur sur tous les coloris de costume.
Portée de manière stricte ou décontractée, sa couleur
écarlate rehaussera l’ensemble grâce à cette touche
originale.
Remarquez que le visage est mis en valeur et que le noeud de
cravatte n’est dorénavant plus indispensable.
Le noeud (pap ou pas pap) est revenu à la mode ces derniers
temps et notre modèle nous fait découvrir à quel point ce
petit accessoire peut rehausser de manière inédite un habit
classique.
La boucle peut être portée suivant la convenance à droite ou
à gauche, bien que certains la laisse retomber; la dysymétrie
du noeud jouant de nouveau un rôle «d’attrape regard».
Notre styliste n’a pas oublié la gent
féminine bien sûr.
Une touche subtile de ci, de là,
rehaussera leur beauté.
Ici notre modèle porte notre nouveau
produit en médaillon.
Jugez de la finesse du travail qui
attire le regard et qui met en avantage le
décolté.
Ce bijou est aussi fabriqué en boucles
d’oreille.
Prévu pour l’été 2010
Le piercing avec la même forme et
la même couleur.
Porté de manière ostensible sur la plage ou
à la piscine, il déchainera l’enthousiasme
de vos ami(e)s.
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