Comment se démarquer en entretien d`embauche ? p. 2 Infirmière

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Comment se démarquer en entretien d`embauche ? p. 2 Infirmière
Le mag
ANNONCES ET CONSEILS
EN RECHERCHE D’EMPLOI
Comment se
démarquer
en entretien
d’embauche ?
p. 2
• Conseils
• Astuces
• Adresses utiles
Infirmière, infirmier,
téléchargez
des exemples de CV
gratuitement !
p. 1
Découvrez
aussi
l’interview
d’un cadre
Infirmiers
de santéet
Cadres de Santé
ZOOM
Sur le métier de
cadre de santé
p. 4
Être cadre de santé,
un véritable défi !
Être cadre de santé aujourd’hui, c’est relever de nombreux
défis au quotidien : gérer le planning, motiver ses équipes,
être disponible, jongler avec les priorités, savoir rester à l’écoute,
être toujours informé, faire face à l’imprévu… et tant d’autres
choses encore ! Les milliers de cadres de santé dénombrés
en France ne diront sûrement pas le contraire.
La profession a toujours su s’adapter aux nombreux changements demandés
par les différentes politiques de santé ainsi qu’aux bouleversements sociétaux.
C’est ainsi qu’actuellement les travaux de réingénierie de la formation
des cadres de santé modifieront à terme le paysage de la formation. En février
dernier, ont été esquissés les premiers traits de cette nouvelle formation :
d’une durée de 2 ans, le diplôme serait ouvert à la validation des acquis
de l’expérience, avec un temps de pratique intégré. En outre, le tronc commun
aux cadres formateurs de professionnels de santé et aux cadres responsables
de secteur d’activités de soins semble raccourci. Envisagée pour 2016,
cette réforme sera-t-elle toujours d’actualité avec le nouveau gouvernement ?
Si l’on demande aux cadres de santé pourquoi ils se sont dirigés vers cette
activité, la réponse relève le plus souvent d’un choix personnel. Indispensables
à la bonne marche d’un service quel qu’il soit, ces professionnels sont des
hommes et des femmes qui ont et partagent un certain nombre de valeurs
morales qui les honorent. Il faudrait que les pouvoirs publics ne l’oublient pas
et qu’ils leur donnent tous les moyens pour se former et pour exercer leur profession.
Être cadre de santé aujourd’hui, c’est faire preuve de grandes qualités humaines
et professionnelles et il serait dommage de décourager les meilleures volontés.
Nathalie Debertrand
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Infirmière, infirmier
téléchargez des exemples
de CV gratuitement !
Même si le métier d’infirmier connaît
davantage la crise de candidats
que la crise de l’emploi, savoir rédiger
un CV clair et efficace, c’est toujours utile.
Si vous visez un poste spécifique comme
« Infirmier anesthésiste », « cadre infirmier », « infirmière d’entreprise », indiquez-le en titre, ça montrera que vous avez
un projet professionnel clair et précis.
En accroche, vous pouvez mettre en
lumière vos expériences et atouts qui
peuvent faire la différence : planification de
visites médicales, expérience en dialyse…
Vous pouvez aussi faire le choix d’insister
sur vos années d’expériences : 6 ans d’expérience en milieu hospitalier dont 4 en néonatalogie, par exemple. Vous pouvez aussi
opter pour rédiger une petite phrase sur
votre projet professionnel.
Pour télécharger
des CV gratuitement
http://www.jobintree.com/actualites/
wp-content/uploads/2012/11/CV-dinfirmier.pdf
http://www.jobintree.com/actualites/wpcontent/uploads/2012/11/CV-dinfirmier-junior.pdf
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Comment se démarquer en
entretien d’embauche ?
Votre candidature a été remarquée : place maintenant
à l’entretien d’embauche. Entre disponibilité, rigueur
et professionnalisme, qualités essentiels aux métiers
du médical, paramédical et social, voici quelques
conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.
Faire bonne impression
Être acteur de la rencontre
L’adage dit vrai, et les premières impressions conditionnent souvent, en matière de
recrutement comme ailleurs, la suite des
évènements. Soigner son entrée est donc
la première étape obligée pour impressionner.
Les présentations ainsi effectuées, place
à l’entretien à proprement parler. La clé
pour vous démarquer ? Sortez de la passivité qu’affiche souvent les candidats à
l’embauche, et devenez acteur de la rencontre. « Le recruteur attend du candidat
une réelle implication, synonyme de motivation et, là encore, de professionnalisme
», souligne Karine Voynnet. Posez des
questions précises sur le poste à pourvoir
et l’établissement qui le propose, demandez à visiter le service où vous officierez si
votre candidature est retenue, intéressezvous à la formation éventuellement prévue
lors de la prise de fonction… Ainsi, vous ne
manquerez pas de faire valoir votre intérêt, et le souci que vous attachez aux responsabilités qui seront, peut-être, prochainement les vôtres.
Dès l’arrivée à l’entretien d’embauche, faites
preuve de ponctualité, premier indice de
votre rigueur, et pensez à arborez une tenue
qui saura refléter votre professionnalisme.
Des détails ? Pas si sûr : « Disponibilité, prestance, assurance… Autant de qualités cruciales pour un professionnel de la santé ou
du social, que le recruteur cherchera à percevoir dès les premiers instants », confirme
Karine Voynnet, chargée de recrutement à
l’agence L’Appel médical de Nancy.
Source
http://www.jobintree.com/actualites/2012/03/19/
metiers-sante-social-comment-se-demarqueren-entretien-dembauche-86975/
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Lettre de motivation
Conseil de rédaction
Qu’il s’agisse d’une réponse à une annonce ou d’une candidature spontanée, vous ne pourrez
pas éviter l’exercice difficile et délicat de la lettre de motivation qui se doit d’accompagner
systématiquement votre Curriculum Vitae. Personnelle, soignée, percutante et pertinente,
voici quelques uns des qualificatifs qui feront de votre lettre de motivation un atout majeur.
À quoi sert une lettre
de motivation ?
Une lettre de motivation
répond à une demande précise !
Vous le savez, il ne suffit pas d’envoyer un CV
(Curriculum Vitae) pour postuler à un emploi.
Comme son nom l’indique, la lettre de motivation est votre première chance d’inciter le
recruteur à vous rencontrer et/ou à prendre
connaissance de votre CV, elle est, à ce titre,
plus importante que le CV et ne peut se résumer à une simple lettre d’introduction où l’on
se contente d’une présentation succincte de
l’annonce du CV, et de signer. La lettre de motivation n’est pas une simple lettre d’accompagnement. Preuve en est, la lettre n’est pas jointe
au CV (c’est le CV qui est joint à la lettre).
Une annonce particulière et se montrer
originale. Elle doit exprimer clairement ce
que vous savez faire, pourquoi vous postulez, l’intérêt de votre candidature pour
l’entreprise. Elle doit venir personnaliser et
compléter votre CV en quelques mots en
faisant la synthèse de votre parcours professionnel et de vos motivations. Mais elle
doit avant tout donner envie à son lecteur
de vous proposer un entretien.
Source
http://lettre-de-motivation.
modele-cv-lettre.com/rediger-lettre-motivation.php
Vous trouverez des exemples de lettres de motivation à visualiser en ligne
ou à télécharger au format Word, sous forme de dossier.
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DES EXEMPLES DE LETTRES DE MOTIVATION
http://lettre-de-motivation.modele-cv-lettre.com/telecharger-lettre-motivation.php
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ZOOM SUR
LE MÉTIER
DE CADRE
DE SANTÉ
Ma démarche
en 10 questions
1. Qu’est-ce que je recherche ?
Il est important de faire le point de vos aspirations. Que voulez-vous faire ?
•évoluer tout en continuant à dispenser
des soins ?
•développer et faire partager votre
expertise en soins ?
•changer de métier dans votre filière ?
•évoluer dans votre carrière ?
•assumer l’encadrement d’une équipe ?
•former de nouveaux professionels ?
Ceci vous permettra de répondre à la 2e question.
2. Devenir cadre,
est-ce la bonne réponse ?
Un cadre de santé a été un soignant. Dans
le métier de cadre de santé :
•soit il forme de futurs soignants,
•soit il facilite la mise en oeuvre des soins
par les soignants,
•soit il met au service des soignants son
expertise dans un domaine relatif aux
soins.
•il ne dispense plus de soins. Il les enseigne
ou les fait faire.
Un cadre de santé a une place différente et
une rémunération plus élevée.
Devenir cadre de santé est une promotion
professionnelle. Mais les attentes et les
contraintes institutionnelles sont importantes.
Être cadre de santé, c’est tout à la fois travailler dans une nouvelle équipe (autres
cadres de santé) et être seul face à la prise
de certaines décisions.
C’est aussi être perçu différemment par les
anciens collègues et par les étudiants.
Trois questions sont à étudier :
•est-ce que je répondrai à mes aspirations
en devenant cadre de santé ?
•est-ce que je me sens capable d’assumer
cette nouvelle position et ces nouvelles
responsabilités ?
• est-ce que mon projet s’insère dans la
politique de mon institution ?
3. Comment devenir cadre
de santé ?
Dans la Fonction Publique Hospitalière,
pour être nommé cadre de santé (décret
du 31 décembre 2001), il faut :
•avoir le diplôme de cadre de santé,
•et réussir un concours sur titres,
Dans les autres Fonctions Publiques
comme dans le secteur privé, le diplôme de
cadre de santé n’est pas obligatoire. Certains employeurs l’exigent.
Les diplômes universitaires, quels qu’ils
soient, ne remplacent pas le diplôme de
cadre de santé s’il est exigé. Mais ils peuvent
favoriser un recrutement dans certains cas,
s’ils sont en lien avec le poste sollicité.
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4. En quoi consiste
la formation de cadre de santé ?
C’est une formation professionnelle qui
accompagne le passage du métier de soignant au métier de cadre de santé. Elle
est centrée sur l’acquisition de savoirs et
savoirs faire et sur le développement de
savoir-être.
Vous pouvez vous faire aider dans cette
démarche :
•en rencontrant le conseiller en formation
de votre établissement,
•en en parlant avec votre cadre d’unité,
•en sollicitant un bilan de compétences.
Adressez-vous à l’organisme de gestion de
formation continue auprès duquel votre
employeur cotise (ANFH - Promofaf...),
•en participant à une formation de
préparation au concours.
C’est une formation modulaire de 10 mois
qui peut être dispensée en continu ou en
discontinu. Elle est réglementée (annexe
de l’arrêté du 18 août 1995).
7. Dans quel I.F.C.S. me former ?
Le diplôme de cadre de santé s’obtient par
validation de chacun des 6 modules de la
formaion.
Vous pouvez vous inscrire à plusieurs
concours d’entrée en I.F.C.S. Toutefois,
vérifiez que les dates de l’épreuve écrite ne
se superposent pas.
La formation proposée par l’I.F.C.S. de Rouen
5. Comment y accéder ?
Il faut avoir 4 ans d’expérience professionnelle (équivalent temps plein) dans son métier d’origine et réussir un concours d’entrée.
Le concours est réglementé.
Le concours d’entrée à l’I.F.C.S. de ROUEN
6. Quels sont mes acquis
et mes besoins en formation ?
Vos besoins de formation vont apparaître
en comparant :
•les compétences que vous avez
développées au cours de votre exercice
professionnel,
•les critères sur lesquels le jury du concours
va s’appuyer,
•les niveaux attendus en fin de formation
cadre, à Rouen.
Quatre critères de choix sont à prendre en
compte :
•les orientations pédagogiques,
•la situation géographique et les possibilités
d’accès à Rouen,
•les coûts de formation,
•les contraintes établies par votre
employeur.
Demandez des informations dans les I.F.C.S.
où vous pensez vous inscrire. Sollicitez un
rendez-vous avec le(la) directeur(rice) de
l’I.F.C.S.
8. Comment préparer
le concours d’entrée ?
Vous avez cerné vos besoins de formation
(voir question 6) :
Vous avez des lacunes dans des domaines
généraux notamment l’expression écrite
et orale :
•sollicitez une formation de remise à
niveau auprès de votre responsable de
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formation. Si cela n’est pas possible, vous
pouvez prendre contact avec le GRETA
de votre secteur (structure de formation
continue de l’Education Nationale). Cette
remise à niveau est à faire avant d’aborder
la préparation aux épreuves du concours.
Vous ne maîtrisez pas les techniques des
deux épreuves du concours :
•beaucoup d’I.F.C.S. organisent des
formations préparatoires au concours
d’entrée. Renseignez- vous auprès de
l’I.F.C.S. de votre choix. Puis sollicitez
auprès de votre service de formation
l’inscription de cette formation au plan
annuel de formation de votre établissement.
Ces sessions de préparation apportent des
principes généraux permettant de se présenter dans n’importe quel I.F.C.S. Pour
autant, chacune d’elles est plus spécifiquement centrée sur le concours de l’I.F.C.S.
qui la met en oeuvre.
Si vous décidez de vous préparer seul(e) à
ce concours :
•renseignez-vous auprès de l’I.F.C.S. de
votre choix des spécificités des épreuves
qu’il organise,
•organisez vos temps de travail (rythme type de travail...),
•procurez-vous des documents de travail
(annales - revues - ouvrages). Recherchez
une bibliothéque spécialisée qui pourrait
vous accueillir comme lecteur,
•faites le point de votre réseau relationnel
(voir question 9).
9. Quelles sont mes ressources
pour me former ?
Faites le point de vos ressources personnelles et environnementales tant pour préparer le concours d’entrée que pour gérer
les contraintes liées à la formation de cadre
(horaires -déplacements - frais...).
Ressources personnelles :
•capacité de travail,
•capacité à réorganiser sa vie personnelle
pour dégager du temps,
•capacité à gérer les situations de formation
(apprendre mais aussi se remettre en
cause, gérer la notation, les échecs...).
Ressources environnementales :
•personnes ressources (cadres de santé autres professionnels),
•possibilités d’accès à une bibliothèque
spécialisée,
•adhésion de votre entourage personnel et
professionel.
10. Quelles aides financières
solliciter ?
La formation de cadre de santé a un coût ; de
plus elle demande de s’absenter de son travail pendant 10 mois. Il vous faut rechercher :
•une rémunération pendant 10 mois,
•la prise en charge des frais pédagogiques,
•la prise en charge de vos frais de
déplacements
(et
éventuellement
d’hébergement) si l’I.F.C.S. est éloigné de
votre lieu habituel de travail,
•la prise en charge des frais de déplacements
(et éventuellement d’hébergement) pour
les stages.
Votre rémunération et les frais pédagogiques peuvent être pris en charge, par
votre employeur dans le cadre de la promotion professionnelle (réglementée dans
la Fonction Publique Hospitalière, elle
donne lieu à signature d’un engagement à
servir de 30 mois) ou par votre organisme
collecteur de formation continue dans le
cadre d’un congé individuel de formation
(secteur privé).
7
Attention ! Renseignez-vous auprès de
votre employeur des démarches à effectuer et dans quel délai. La rémunération
peut être amputée de certaines primes.
Les frais de déplacements et d’hébergement ne sont pas obligatoirement pris en
charge, renseignez-vous.
Si vous avez un emploi mais ne pourrait
pas être pris en charge et que vous résidez
en Haute-Normandie, vous pouvez solliciter l’octroi de la bourse Form + auprès du
Conseil Régional. C’est une aide au paiement des frais pédagogiques mais en aucun
cas une rémunération.
Pour les professionnels exerçant en secteur
libéral, les aides financières sont rares.
Dans tous les cas, renseignez-vous et faites
vos démarches le plus tôt possible. Etudiez vos possibilités financières pour faire
face aux frais que toute formation entraine
même quand on est pris en charge par son
employeur.
Source
http://www3.chu-rouen.fr/Internet/Formation/ERFPS/ecoles/
IFCS/preparation_concours/dixquestions/dix_questions.htm
ZOOM
8
d’un
de
e
r
d
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santé
poste de faisant fonction de cadre pendant
2 ans. Cette riche expérience en neurologie
m’a permis de valider ce choix de carrière.
Pourquoi avoir choisi
de devenir « cadre » ?
Alexandre Hinault
Cadre de santé dans le service
de neurologie vasculaire
au CH Yves Le Foll de Saint-Brieuc
Quel a été votre parcours
professionnel ?
J’ai obtenu mon diplôme d’État d’infirmier en 2000. Après quelques expériences dans les unités de chirurgie d’une
clinique du bassin briochin, j’ai été appelé
pour mon service militaire. J’ai effectué
ce dernier aux urgences de l’hôpital interarmées de Brest puis j’ai été recruté par
le centre hospitalier de Saint-Brieuc et
affecté dans le service d’accueil et d’urgences. J’y suis resté huit ans avant de
m’orienter vers la fonction de cadre de
santé.
Depuis combien de temps
êtes-vous cadre de santé ?
J’ai intégré l’IFCS de Brest en septembre
2011 et obtenu mon diplôme en juin 2012.
Néanmoins, préalablement, j’ai occupé un
Mon intérêt pour ce métier a été progressif. Il s’est construit sur plusieurs axes de
motivation et s’est concrétisé grâce à des
opportunités. Après avoir été tout d’abord
attiré par la technicité et « l’adrénaline »
des urgences vitales, j’ai progressivement
pris goût à des aspects plus organisationnels, davantage liés à la coordination des
différents acteurs. J’aspirais à plus de responsabilités et j’appréciais avoir de l’autonomie dans la réalisation de certaines missions transversales.
Parallèlement, je ressentais un vrai besoin
de me former et d’évoluer professionnellement. De ce fait, je m’impliquais pas mal
dans la vie du service tout en réfléchissant à différentes possibilités d’évolution
de carrière (infirmier coordinateur, libéral
cadre...). Aujourd’hui, je pense que c’était
une époque où j’avais vraiment ce désir de
changement et d’évolution personnelle.
Finalement, l’institution a affiché un appel
à candidature pour des postes de faisant
fonction de cadre. Ce sont mes responsables de l’époque qui m’ont encouragés
9
à proposer ma candidature. Même si j’ai
pris le temps d’y réfléchir, de mesurer les
enjeux familiaux avant de me lancer, le fait
qu’on reconnaisse en moi ces aptitudes professionnelles m’a permis de franchir le pas
et de saisir cette opportunité. Quand j’y
pense aujourd’hui, j’avoue que j’allais complètement dans l’inconnu mais le principal
est que je ne regrette en rien mon choix.
Quelles sont vos responsabilités ?
Les missions du cadre de santé sont vastes,
différentes d’un poste à l’autre, au cœur
de relations humaines et donc peu comparables d’un service à l’autre, d’une équipe à
une autre.
Néanmoins, mettre en œuvre les différents
projets institutionnels (directions fonctionnelles, collaborations territoriales…), gérer
les ressources humaines (planning, compétences, bien-être au travail) et coordonner les différents acteurs de l’unité pour
tendre vers des prises en charge de qualité
me semblent être des dénominateurs communs. Ce sont ces larges domaines que l’on
doit prendre en compte au quotidien afin
qu’à terme les patients puissent bénéficier
des meilleurs soins par des agents satisfaits
dans l’exercice de leurs missions.
Il s’agit ici de résoudre une équation passionnante mais difficile car se situant dans le
cadre d’une organisation pluridisciplinaire
et voyant donc interférer des paramètres
règlementaires, humains et médico-économiques, entre autres. Autant de dimensions
à prioriser et à prendre en compte dans
chaque décision et communication, de la
plus banale à la plus sensible. Finalement,
c’est dans cette zone d’autonomie que le
cadre affiche son positionnement et la manière dont il en assume les responsabilités.
Pour ma part, je suis cadre dans une unité
de neurologie vasculaire spécialisée dans
la prise en charge de l’AVC, tout particulièrement en phase aiguë. Par exemple,
une de mes responsabilités au quotidien
est de veiller à ce que l’équipe puisse accueillir à tout moment une prise en charge
d’AVC urgente… Pour ce faire, il faut un lit
de libre et une équipe opérationnelle. Ça
peut paraître simple mais cette mission va
toucher indirectement la gestion des sorties (anticipation, accompagnement des
familles, coordination avec les services sociaux et les professionnels de la rééducation, travail en réseau…), l’accessibilité et
la communication de protocoles, la gestion
des compétences et des plannings, la gestion du matériel (disponibilité, fonctionnement, maintenance…), la charge de travail
pour l’équipe… Cet exemple, non exhaustif, illustre très bien selon moi la variété de
mes missions.
Quel conseil donneriez-vous
à un(e) IDE qui souhaite
devenir cadre de santé ?
J’en aurais deux :
•le métier de cadre est rapidement
enthousiasmant mais aussi vite prenant.
On veut faire et prouver plein de choses,
satisfaire la majorité… Le risque réel est
d’être dépassé par les sollicitations et de
se surinvestir. La gestion de son temps est
donc primordiale car si être autonome
est vraiment valorisant et motivant, cela
peut vite devenir perturbant et épuisant.
C’est facile à dire mais il faut rapidement
(se) fixer des limites, savoir déléguer et
surtout se réserver du temps pour soi, sa
famille et sa vie sociale.
•la cohésion d’une équipe est un
phénomène complexe, instable, parfois
incompréhensible. Au début, on a
tendance à tout prendre pour soi, à
10
se sentir responsable du moindre état
d’âme, à vouloir intervenir dans n’impote
quelle situation mais finalement je pense
que, parfois, il faut accepter qu’on ne
maîtrisera jamais tout, principalement
dans les relations interpersonnelles. On
n’est pas responsable de tout ce qui se
passe dans l’unité. Sinon on ne dort plus
et on est bon pour un ulcère de stress !
Définir des règles communes, veiller à ce
qu’elles soient respectées, tenter d’être
le plus équitable et le plus fédérateur
possible dans ses valeurs et ses actions…
c’est déjà bien prenant.
Que pensez-vous de la formation ?
C’est une année riche, dense et variée.
J’ai trouvé le niveau des enseignements
largement abordable lorsqu’on les prend
un à un, mais il est vrai que sur certaines
périodes le cumul des devoirs, le côté très
scolaire peut parfois donner le vertige. Au
final, j’ai beaucoup appris sur le monde de
la santé, les sciences humaines mais aussi
plus personnellement sur moi et mes capacités de travail, d’écriture et de réflexion…
J’en retire beaucoup de satisfaction. On
peut toujours critiquer des enseignements
selon les appétences individuelles, la qualité ou l’investissement du professeur,
l’impression d’être plus ou moins infantilisé, la fatigue du moment, mais finalement ce ne sont que des épiphénomènes,
l’ensemble du cursus était largement à la
hauteur de mes attentes.
À quoi faut-il s’attendre
(difficulté de la formation) ?
J’ai bien aimé la vie de promotion. Il m’en
restera beaucoup de bons souvenirs, de
rires, de solidarité, d’entraide…
Mais il faut s’attendre à beaucoup de travail,
à se lever « école des cadres », à manger
« école des cadres », à s’endormir « école
des cadres »… En clair il s’agit d’une année
presque exclusivement consacrée à cet apprentissage. Néanmoins, je dis presque car
il faut impérativement s’octroyer un minimum de loisirs, de plaisirs, de vie sociale
sans oublier la vie familiale.
Ce qu’il me semble important de transmettre à tous ceux qui l’envisage c’est qu’il
s’agit d’un projet de famille. Lorsqu’on s’engage dans ce cursus on ne le fait pas tout seul.
De mon expérience, l’année à l’IFCS, je ne
l’ai pas faite seul et je suis certain que cela
m’a permis de la vivre bien plus sereinement.
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11
La lettre de motivation
pour les cadres de santé
Pour le cadre de santé
de proximité
•Démontrez votre double compétence :
-- en gestion des ressources humaines
(formation, gestion
des
conflits,
médiation entre soignants, avec les
patients et les familles, sens de l’éthique,
droit des patients…) ;
-- en organisation d’une unité de soins
(gestion et suivi de projets, organisation
du travail, supervision en matière de
qualité, hygiène, sécurité, évaluation
des pratiques professionnelles dans leur
application…).
•Montrez que vous connaissez :
-- le fonctionnement de l’établissement
public (travail en réseau) ;
-- l’environnement sanitaire et médicosocial ;
-- le système d’information (les outils
informatiques mais aussi à quoi servent
les données).
Pour le cadre paramédical
de pôle
•Montrez :
-- votre savoir-faire stratégique (accompagner les changements, réaliser,
suivre et commenter des tableaux de
bord médico-économiques, agir sur le
processus de décision globale et du pôle,
organiser, évaluer, améliorer le travail,
diagnostiquer les problèmes et les
besoins, les traduire en terme d’organisation et de gestion de moyens…) ;
-- votre recherche de l’efficience (contrôle
des dépenses, optimisation des moyens,
facturation des activités, maintien de la
qualité…) ;
-- votre sens de l’organisation (collaboration, coordination et coopération
entre les différents acteurs de santé,
dans et hors établissement) ;
-- votre sens du dialogue pour préserver
un climat social ;
-- votre charisme pour décider et faire
suivre vos décisions.
Noémie LEGENDRE
Des adresses
•Répertoire des métiers de
la fonction publique :
-- http://www.metiers-fonct
ionpubliquehospitaliere.sante.gouv.fr/spip.p
hp?page=fichemetier&idmet=27
-- http://www.metiers-fonct
ionpubliquehospitaliere.sante.gouv.fr/fichie
rs_repertoire/
ProspectiveCadresdeSante2
.pdf
•Ressources utiles :
-- Anfiide - Association natio
nale française des
infirmières et infirmiers dip
lômés et étudiants :
www.anfiide.com
-- FNI - Fédération nationale
des infirmiers et
infirmières : www.fni.fr
-- Portail de l’ordre nationa
l des infirmiers :
www.ordre-infirmiers.fr
Publi Rédactionnel
Le point sur… www.pratique-infirmiere.com
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2 questions à Bernard Dorland
directeur des soins à l’hôpital de
Saint-Denis
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1. Un nourrisson est sorti de la salle de réveil
et un dosage de routine de la glycémie a été
prescrit. Vous évaluez ce nourrisson et devez
choisir d’effectuer la ponction :
A. sur la face latérale de l’index
B. sur le lobe de l’oreille
C. sur la partie centrale du majeur
D. soit sur le talon, soit sur le gros orteil
2. En vue d’une ponction cutanée visant à déterminer le taux de glycémie d’un patient diabétique qui vient de revenir d’une angioplastie
et qui a reçu des quantités importantes d’anticoagulants, vous devez d’abord :
A. administrer 120 ml de jus d’orange jusqu’à normalisation du temps de coagulation du patient
B. vous préparer à un risque accru de saignement
C. attendre que 4 heures se soient écoulées et
que les anticoagulants aient été éliminés
D. commencer le dosage de la glycémie
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Hôpital de semaine, Hémato-Cancéro-Soins Palliatifs, Neuro-RhumatoDiabétologie
POSTE VACANT à pourvoir rapidement.
CONTACT : Pour obtenir des informations sur le poste, merci de contacter
Madame Martine IMBERT • Coordonnateur Général des Soins • 05-49-44-43-16
Merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation à l’adresse :
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des Cadres de Santé H/F
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— Madame MONTAY Nathalie, Directrice des Soins, Tél. : 02.96.85.72.17
Secrétariat : 02.96.85.72.83 @ : [email protected]
— Madame LAUDIC Michèle, cadre coordonnateur du pôle Tél : 02.96.85.77.83
Centre Hospitalier René Pleven 74 rue Chateaubriand
BP 91056 – 22101 DINAN Cedex
N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire.
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Infirmier(ère) Anesthésiste Diplômé(e) d’État
Poste à temps plein
à temps plein dès que possible
pour différents services
DIPLÔMES : Diplôme de Cadre de santé, infirmier(ère)
Diplôme de Cadre de santé, technicien(ne)
de laboratoire
CONTRAT : CDI temps plein ou recrutement par voie de
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Communauté Hospitalière de Territoire Saint-Malo/Dinan/Cancale,

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