Point commun

Transcription

Point commun
Cours de cuisine ?
Balades nature guidées ?
n
u
m
m
o
c
t
Poin
n°42
Cours de dessin ?
Ateliers chant / musique ?
2016
?
r
i
s
i
o
h
c
s
é
t
i
v
i
t
c
a
s
e
l
l
e
u
s
i
Q
v
a
e
r
t
ez vo
décembre
Cours de gymnastique ?
Thés dansants ?
Donn
2
e
g
a
p
en
Cours de zumba ?
Karting ?
Visites guidées de musées ?
Théâtre de marionettes ?
Expositions temporaires ?
Badminton ?
Enquête activités socioculturelles et sportives
Chère collaboratrice,
Cher collaborateur,
Afin de répondre aux demandes de certains agents et de mesurer l’intérêt réel
pour ce type d’organisations, nous souhaiterions vous suggérer quelques activités
socioculturelles ou sportives qu’ISoSL pourrait organiser à votre intention.
Avant d’aller plus avant et pour répondre au mieux à vos attentes, nous vous
soumettons ce sondage pour objectiver vos désirs et éventuellement prioriser les
activités à mettre en place.
Toutes ne pourront pas être organisées ou mises en place, mais la volonté est de
répondre au mieux aux aspirations du plus grand nombre.
Dans la mesure du possible, pour les activités qui nécessitent des locaux spécifiques,
nous essayerons de profiter des infrastructures et du matériel disponible dans le
giron d’ISoSL.
Les frais de participation à ces activités seront modérés et nous ferons de notre
mieux pour apporter une valeur ajoutée ISoSL agréable et bénéfique à tous.
En fonction de vos réactions et commentaires, nous adapterons les programmes et
reviendrons vers vous avec des propositions plus concrètes.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter Carl Jadot
via mail ([email protected]) ou gsm (0485/692728).
Nous vous remercions de votre collaboration
Merci de renvoyer ce document complété à la Cellule Communication, Site Agora (la Brasserie),
Montagne Sainte Walburge 4B à 4000 Liège ou via [email protected]
L’enquête se trouve sur la page suivante
1
Point commun
Seriez-vous intéressé(e)s par les activités suivantes ?
Théâtre de marionnettes au Musée Tchantchès avec les enfants : Visites guidées de musées (par exemple : Archéoforum,
Maison de la science, Boverie, …) : oui / non*
oui / non*
Visites guidées Ville de Liège (par exemple : Outremeuse, gare des Guillemins,
l’Opéra Royal de Wallonie, personnalités et monuments
du cimetière de Robermont, …) : oui / non*
Visites guidées d’expositions temporaires (par exemple : « Plus jamais ça »
à la cité Miroir, les expositions mises en place aux Guillemins, …)
oui / non*
Balades nature guidées (en famille)
oui / non*
Si oui, plutôt le samedi / le dimanche*
Cours de gymnastique
oui / non*
Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve*
17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
Quelle heure ? Sur quel site ?
Valdor / Petit Bourgogne / Agora*
Cours de zumba
oui / non*
Lu – Ma – Me – Je –Ve*
Si oui, quel jour ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
Quelle heure ? Valdor / Petit Bourgogne / Agora*
Sur quel site ?
Cours de cuisine
oui / non*
Lu – Ma – Me – Je –Ve*
Si oui, quel jour ? Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
Badminton (mise à disposition de salles pour jouer) oui / non*
Ateliers chant / musique
Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve*
Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
Organisation de thés dansants
oui / non*
Karting : entraînements et courses par équipes ou en individuel
oui / non*
Ateliers photo : initiation à la photo
oui / non*
Jeux de société, jeux de plateaux oui / non*
(*) Biffer les mentions inutiles
Suggestions / commentaires :
oui / non*
Jeux d’échecs : entraînements et tournois
oui / non*
Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve*
17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
Quelle heure ? oui / non*
Initiation au dessin ou à la peinture
Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve*
Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00*
2
Point commun
Nom :Prénom :
Service :
Site :
Tél. bureau :
Mail :
de vue
Room service
Tout casser, matraquer, éclater, pulvériser,
fracasser, écrabouiller...
Sommaire
Il paraît que Kanye West (Monsieur Kardashian
himself ) en a une à domicile !
Une quoi ? Mais une RAGE ROOM bien sûr !!!
Kesseça ?
La RAGE ROOM est une pièce insonorisée remplie
d’objets destinés à la casse et recyclés par la suite.
page 1: Enquête activités socioculturelles et sportives
Le principe est simple. Vous mettez une combipage 3: Room service
naison, des lunettes de protection et des gants;
Vous pouvez aussi
page 4: Les habitations protégées du secteur A
ensuite vous vous munissez d’une arme de
découvrir votre journal
frappe: une batte de base-ball, un club de golf ou
page 7: Le PsyRun et les bienfaits du sport
en full couleur:
une barre à mine suivant votre humeur et vous
page 8: La pièce de vie
pénétrez dans une pièce qui ressemble furieusement à un bureau, une cuisine ou un salon.
page 9: Pan’Art et la musique
Les meubles correspondent au lieu choisi... Imprimante, ordinateur, four à micro-ondes,
- soit sur Intranet
page 10: Fais pas ton cinéma !
télévision, ...
(onglet Point commun
page 12: The Movies and the Mind
Comme vous n’êtes pas le mari de Kim, vous devrez vous rendre dans une boutique qui
commercialise ce type de services et contre une poignée de dollars (on en trouve principage 13: Levez le pied !
dans les Liens rapides);
palement aux USA mais ça arrive par ici), en toute légalité, vous pourrez déglinguer tout.
page 14: Un peu de tout...
Si vous optez pour la «Démolition», vous pouvez y rester 25 minutes, sinon il y a aussi le
page 15: Les uns et les autres...
- soit en surfant sur
«Lash out» qui dure 15 minutes ou un court «Need a break» qui en fait à peine 5.
page 16: Les bougies de Saint Roch
Bien entendu, si vous y allez, c’est que vous êtes très en colère, stressé et que vous ressentez
www.isosl.be;
page 17: Le nouveau formulaire d’évaluation
urgemment le besoin de vous défouler, de tout démolir, de pulvériser, de coup de bouler
votre boss, votre conjoint ou la terre entière.
page 18: Two days in Paris
-soit en scannant
La RAGE ROOM se présente comme un défouloir ludique où il est possible de libérer les
page 19: Journées formateurs internes
tensions, d’évacuer son stress après une journée pourrie.
ce QR code.
page 20: Discours facile ?
Un de ses fondateurs, Stephen Shew, la décrit comme étant «un exutoire puisque nous
avant dernière: ISoSL en fête
transformons la frustration en moment de fun. Vous entrez dans une pièce avec comme seul but
Bonne lecture
dernière: Nocturne des Coteaux de la Citadelle
de tout détruire».
Apparemment, ce sont les équipements de bureau qui attisent le plus de haine.
Peut-être parce que nous avons depuis de nombreuses années un rapport conflictuel avec
Comité de rédaction
ces objets dont nous sommes devenus si dépendants et que lorsqu’ils nous lâchent et nous
Maria Calderon,
laissent en rade, nous sommes démunis et plein de rancune envers eux.
David Collard,
C’est un acting-out qui fait du bien sur le moment même, il nous permet d’évacuer un tropSabine Déom,
plein d’énergie négative dans un cadre autorisé pour reprendre l’ascendant lorsqu’une
Isabelle Doyen,
Point commun
situation conflictuelle a tourné à notre désavantage.
Elliott Forment,
Journal
d’entreprise
d’ISoSL
«S’il est intéressant d’avoir un endroit où on peut se libérer ponctuellement de son excès de
Carl Jadot,
Point commun
Intercommunale
de
Soins
Spécialisés
de
Liège
tension» nous dit la thérapeute gestalt, Régine Vancoillie, «on peut se demander si, au final, ça rue Basse-Wez, 145 à 4020 Liège
Pierre Kabwe,
est membre de l’Association Belge
Isabelle Lavennes,
de la Communication Interne
apporte quelque chose de constructif puisque casser n’est pas une fin en soi».
Chantal Lemaire,
Des entreprises l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’elles organisent ces «destructions Rédacteur en chef
Antoinette Liébecq,
massives» pour leurs salariés qui après avoir tout démoli se réunissent pour participer à Michel Vigand
Jeanine Malchaire,
des activités créatives au cours desquelles les objets cassés retrouvent vie en forme de 04 225 87 83
Emmanuel Pierret,
sculptures ou d’œuvres d’art.
[email protected]
Bernard Rinaldi,
Bon ! Pour terminer, la question que je me pose c’est: pourquoi dans leur enquête à la page
Annick Vanwelkenhysen,
Juan Miguel Vera y Legasa,
précédente, n’ont-ils pas proposé une RAGE ROOM à ISoSL ?
Tirage
Anne-Marie Virzi,
3400 exemplaires
J’aurais directement voter pour.... Quitte à participer à une activité créative par la suite.
Impression
Joëlle Wauthier,
Pour pouvoir casser, matraquer, éclater, pulvériser, fracasser, écrabouiller ce maudit
AZ Print
Chantal Yerna,
ordinateur qui prend toujours une plombe pour fonctionner.
Dessins
rue de l’Informatique
Aymeric Zappia.
Et là, je serai beaucoup plus zen pour vous écrire un article sur les gens qui n’ont pas de Benjamin Parent, Jan Wronski
4460 Grâce-Hollogne
patience...
04 227 83 85
Michel VIGAND
3
Point commun
Secteur A
Les Habitations protégées
Les services des Habitations protégées (Agora & Petit Bourgogne)
vont bientôt déménager dans les anciens locaux de Réflexions, au
cœur d’Outremeuse.
Partons à la découverte de ces services extra-hospitaliers.
Michel VIGAND
Une habitation protégée est un lieu de séjour
thérapeutique transitoire pour personnes souffrant
d’une maladie psychiatrique adulte ne nécessitant
pas (ou plus) de soins en hôpital psychiatrique à
temps plein (en voie de stabilisation).
L’habitant y continuera à développer activement son
autonomie personnelle, sociale et affective, dans le
respect des autres, habitants et accompagnants.
A qui s’adresse le séjour en habitations protégées ?
Toute personne souffrant de problèmes psychiatriques,
hospitalisée ou non, dont la maladie est en phase de
stabilisation.
Elle doit répondre de manière satisfaisante aux critères
suivants:
• Motivation suffisante;
• Moyens financiers permettant de supporter les frais de
séjour;
• Autonomie personnelle et sociale suffisante;
• Acceptation du règlement d’ordre intérieur;
• Communication et sociabilité: capacité minimale pour
communiquer avec les autres et respect de ceux-ci;
• Compliance au traitement.
4
Les habitants:
Chaque résident dispose d’une chambre meublée et de locaux
communs nécessaires à l’organisation de la vie de tous les jours.
Ils vivent au nombre de 4 à 6 par maison.
Le séjour thérapeutique est soumis à une convention pour une
durée délimitée (généralement 1 an renouvelable en fonction de
l’évaluation).
Une période d’essai de 2 mois précède cette convention, la durée est
variable et est soumise à l’implication au projet thérapeutique individualisé sous la supervision du médecin psychiatre et du coordinateur.
Point commun
Les accompagnants:
Les habitants des maisons sont encadrés par une
mini équipe pluridisciplinaire.
En permanence, au moins 2 accompagnants par
groupe de maisons.
Une tournante d’1 membre de chaque équipe par
maison est effectuée 1 fois par an pour assurer
un certain dynamisme tout en garantissant une
stabilité sécurisante pour les résidents.
Leurs rôles:
• Observer et écouter;
• Travailler avant tout la relation dans un climat
de confiance avec les habitants;
• Travailler avec l’habitant dans son milieu de
vie;
• Atteindre des objectifs ciblés, adéquats et
réalistes;
• Viser la qualité de vie de l’habitant et sa
capacité à la prendre lui-même en charge.
Les équipes sont composées d’éducateurs,
d’assistants sociaux, d’ergothérapeutes, d’infirmiers
psychiatriques ainsi que d’une psychologue et
d’un ouvrier de maintenance.
L’accompagnement a lieu au quotidien: structuration de la journée, hygiène, rendez-vous extérieurs,
psycho-éducation...
Ils gèrent aussi les conflits entre habitants
Nos infrastructures:
A Agora:
36 places dans 7 maisons.
4 à Bressoux, 1 à Rocourt, 1 à Grivegnée et
1 à Loncin.
Au Petit Bourgogne:
41 places dans 8 maisons.
4 en Outremeuse, 3 à St Léonard et 1 aux
Guillemins.
Les maisons se composent de chambres
individuelles + des espaces communs: salon, salle
à manger, salle de bain, cuisine.
ISoSL fournit le mobilier et le matériel.
Les maisons sont équipées de la télédistribution,
d’Internet et du téléphone.
Les habitants paient leurs frais de séjour, c’est à
dire 2 quotes-parts: celle liée au logement et celle
pour le ménage.
Ils prennent aussi en charge tous leurs frais
personnels: médicaments, vêtements, loisirs...
Les activités:
Les habitants participent obligatoirement à 2 réunions hebdomadaires dans la
maison.
Une organisationnelle où on aborde avec
les accompagnants les problématiques
domestiques, de gestion de budget et
tout projet concernant la communauté.
L’autre d’intervision, animée par la
psychologue et des accompagnants, qui
permet à chacun de s’exprimer sur les
difficultés relationnelles et l’amorce de
leur résolution.
Les coordinateurs:
Ils sont deux.
Kathy WILLEMS coordonne l’équipe du Petit
Bourgogne et Etienne COLSOUL celle d’Agora.
Chacun gère son équipe: horaires, contrôle,
formation, gestion financière et patrimoine.
Par contre, ils se partagent la gestion matérielle.
Kathy s’occupe de la décoration et de l’aménagement de toutes les maisons tandis qu’Etienne
gère les châssis et les toitures en collaboration
avec le responsable maintenance technique des
hôpitaux.
Leur déménagement vers les anciens locaux de
Réflexions, rue Pont St Nicolas en Outremeuse leur
permettra d’être en dehors de l’hôpital, plus proche
du terrain et d’avoir une meilleur collaboration.
Par contre, il leur sera difficile de garder un lien
avec les services hospitaliers pourvoyeurs.
Au Petit Bourgogne
Point commun: Comment décririez-vous votre approche
thérapeutique ?
Mano GOOSSENS et Eddy SIBRET : les HP existent depuis
de nombreuses années et nous avons été des précurseurs
puisque les HP sont la suite logique dans la prise en charge
des pathologies chroniques telle que la psychose après la
maladie et l’hospitalisation.
Nous ne faisons pas du gardiennage ni de l’hébergement,
chaque habitant bénéficie d’un projet thérapeutique
individuel. L’objectif est que chacun puisse se poser et se
réadapter à l’extérieur, reconstruire un réseau, des liens…
Actuellement, nous voyons un changement certain chez
nos habitants ; ils viennent de partout et pas seulement de
nos institutions. Ils sont plus jeunes et avec des pathologies
diverses : psychose, dépression, trouble de la personnalité, jeunes déscolarisés et démunis, difficultés familiales ou
«double diagnostic» ( psychose et dépendance).
Maintenant, la population est plus active et
réactive. Les habitants vivent plus d’émotions
qu’avant et çà, il faut l’intégrer dans notre prise en
charge.
Notre approche thérapeutique est de plus en
plus mise en porte-à-faux car nous avons un rôle
relationnel et éducationnel vis-à-vis des
habitants et nous avons de plus en plus d’écrits et de
rapports à réaliser, ce qui diminue le temps
consacré à communiquer et dialoguer avec eux.
On ne voit réellement les conséquences de la
maladie mentale sur la vie quotidienne qu’une
fois qu’ils vivent à l’extérieur. En HP, nous sommes
chez eux, dans leur réalité de vie et nous les
aidons à retrouver un minimum d’autonomie et
de réseau social pour leur permettre d’atteindre
leur projet de vie.
Nous sommes tout d’abord des «accompagnants»
malgré notre formation de base. Nous travaillons
en équipe et nous sommes polyvalents. Nous
nous secondons les uns les autres.
Nous ne voulons pas que les maisons deviennent
de petits hôpitaux dans la ville. Il faut qu’elles
restent des lieux de vie à l’image de la société,
surtout que les habitants auront un après HP.
P.c.: Comment voyez-vous votre transfert vers
Outremeuse ?
M.G. et E.S. : Nous étions bien ancrés au Petit
Bourgogne et on va se retrouver coincés, dans les
anciens locaux de l’ASBL « Réflexions » sur deux
étages avec deux équipes …. Un peu à l’étroit.
Comme nous serons en dehors de l’hôpital, nous
avons peur d’être oubliés du circuit hospitalier
avec une situation géographique peu évidente à
priori pour les hospitalisés.
Par ailleurs, le fait d’être au centre ville, proche des
maisons, permettra de connaître directement le
quartier et de prendre des points de repère.
Nous voulons toujours pouvoir accueillir le même
type de patients et surtout ceux souffrant de
psychose malgré ce changement de lieu. Nous
devrons probablement encore mieux nous
coordonner avec les services envoyeurs mais nous
tablons sur les compétences de tous !
L’équipe du Petit Bourgogne:
Kathy WILLEMS, Eddy SIBRET, Lina NICOSIA, Joanne ROGISTER,
Sandro VILLELLA, Isabelle XHENSEVAL, Raphaël KOCH,
Mano GOOSSENS & Chantal MARTENS.
Au premier plan: Nicolas WASSON & Vincent MANGIONE
L’équipe du Petit Bourgogne:
Catherine DESSEILLES, médecin psychiatre
Kathy WILLEMS, coordinatrice
Eddy SIBRET, ergothérapeute
Mano GOOSSENS, assistante sociale
Lina NICOSIA, éducatrice spécialisée
Joanne ROGISTER, éducatrice spécialisée
Nicolas WASSON, éducateur spécialisé
Sandro VILLELLA, assistant social
Isabelle XHENSEVAL, assistant social
Vincent MANGIONE, infirmier psychiatrique
Chantal MARTENS, assistante sociale
Quelques chiffres pour 2015
Nombre de mouvements: 56
Nouvelles admissions: 12
Sorties définitives: 15
- vers l’hôpital (sans retour): 7
- vers MR(S): 3
- vers logement seul: 4
- autre: 1
Réhospitalisations: 6
Transferts Hpi: 5
Durée de séjour : 3 ans, 2 mois et 4 jours
5
Point commun
Secteur A
Les Habitations protégées
L’équipe d’Agora:
Quelques chiffres pour 2015
Manuelle KRINGS, médecin psychiatre
Etienne COLSOUL, coordinateur
Jean-François MESTRÉ, assitant social
Patricia PETRARCA, assitante sociale
Elodie POTVIN, éducatrice spécialisée
Marie-Ange RAICK, ergothérapeute
Sarah URBANY, éducatrice spécialisée
Clarisse WAGELMANS, éducatrice spécialisée
Isabelle MOËS, assitante sociale
Pour les 2 équipes:
Diana DOFFAGNE, psychologue
Raphaël KOCH, ouvrier de maintenance
L’équipe d’Agora:
Sarah URBANY, Elodie POTVIN, Patricia PETRARCA,
Jean-François MESTRÉ, Marie-Ange RAICK,
Etienne COLSOUL, Isabelle MOËS, Clarisse WALGELMANS
& Manuelle KRINGS
Nombre de mouvements (admissions, sorties...): 61
Nombre d’admissions (nouveaux résidents): 15
Nombre de sorties définitives (de maison et HPI): 10
vers l’hôpital (sans retour): 4
vers MR(S): 1
vers logement seul: 4
vers inconnu: 1
Nombre de réhospitalisations (avec retour) : 8
Transferts vers HPI: 6
Durée moyenne du séjour en IHP (depuis 2013): 2 ans, 1 mois et 7 jours
À Agora
Point commun: Comment réalisez-vous vos prises en
charge thérapeutiques ?
Marie-Ange RAICK et Jean-François MESTRÉ: Nous faisons
un travail homogène, c’est-à-dire que nous faisons tous le
même travail malgré nos spécificités.
Donc tous les membres de l’équipe peuvent faire par
exemple du social ou des activités de la vie journalière.
Mais malgré tout, chacun mène son approche comme il le
sent pour accompagner les habitants.
Certains sont dans l’action, cuisine, tâches extérieures,
sorties... et d’autres plus dans le soutien, la discussion.
C’est ça qui fait la richesse d’une équipe.
Pour faire du bon travail de fond, la relation de confiance
avec les habitants est primordiale surtout qu’ils ont des
pathologies et des caractères différents.
On reste 1 fois par semaine chez eux, toute la journée.
Des relations, des habitudes se créent, c’est complètement
différent de ce qu’on connaît en unité d’hospitalisation
d’autant plus que nous avons aussi deux maisons
autonomes.
6
Point commun
Là, les habitants vivent en plus grande autonomie, ils ont
des tâches à faire mais à leur guise; on est de plus en plus
proche d’une situation de vie classique.
D’ailleurs les contrats sont plus courts, 3 fois 6 mois
maximum.
Et lorsque les habitants ont leur propre demeure, nous
continuons à les suivre mais de manière dégressive puisque
nous passons la main aux réseaux d’aide extérieurs.
Lorsqu’ils arrivent à cette situation, normalement il y a
moins de problèmes mais il arrive que certains d’entre-eux
nous recontactent quand même.
P.c.: Que pensez-vous du transfert en Outremeuse ?
M-A.R. & J-F.M.: En tant que service extra-hospitalier, c’est
bien de se retrouver hors de l’hôpital.
C’est plus facile pour un candidat d’avoir ses premiers
contacts hors du milieu hospitalier.
Mais il faudra être attentif à garder une bonne communication avec les unités d’hospitalisation car en étant en ville, on
ne sera plus visible au sein des grosses structures.
Le travail de préparation devra être fait dorénavant par eux.
Chacun se retrouvera 1 fois par semaine en Outremeuse,
donc ce n’est pas trop contraignant pour le repas du mess
et le parking.
Il faudra voir comment on gère le partage des locaux avec
les HP du Petit Bourgogne et Ecotone, il faudra organiser
tout ça !
L’Accueil
Le PsyRun et les bienfaits du sport
Comme l’explique Philippe Godin (professeur de psychologie
du sport à l’UCL) dans une interview réalisée par Jean-Philippe
Lejeune avant le PsyRun, l’activité physique est indiscutablement
bénéfique: bonne santé physique et psychique (par exemple:
meilleure conductibilité des neurotransmetteurs = activité
cognitive et adaptation sociale améliorées)...
Mais aussi: dépassement de soi, sensation de bien-être, conservation d’une force et d’une mobilité...
Ces bienfaits seront perceptibles moyennant certaines conditions
de pratique et un encadrement spécifique.
L’équipe PsyRun du CHS de Lierneux
Conscients de ces enjeux, bénéficiaires et intervenants
du CHS de Lierneux s’unissent chaque année depuis
2014 pour se préparer et participer au PsyRun, le jogging
solidaire de 10 kilomètres qui fait parler de la maladie
mentale tout en tentant de la déstigmatiser.
Les entraînements sont pris en charge par les animateurs
sportifs (Françoise, Gabrielle & Marc) et ceux du pool
psychotiques (Yannick & Damien, également co-organisateurs de la manifestation).
Le 8 octobre, les inconditionnelles Véronique (animatrice)
et Marianne (infirmière chef de service), les motivés Guy
(assistant social) et le Dr Gaule, ainsi que notre nouvelle
infirmière Nathalie ont rejoint l’équipe tandis que Joël,
notre chauffeur assurait le transport en camionnette.
Le « Fonds Joset Solidarité » du CHS, qui octroie un
budget permettant les inscriptions et le partage d’une
collation a contribué, cette année, à donner plus de visibilité
et de cohésion au groupe grâce à l’achat de T-shirts orange
floqués « PsyRun » !
Enfin, certaines familles ont soutenu leur proche et
l’événement par leur précieuse présence...
Deux mois avant la course, des séances de préparation au
jogging ont été mises sur pied.
Elles étaient ouvertes à tous les patients du CHS.
L’objectif était de s’entraîner 8 fois afin de participer au
Psyrun en relais (au moins un kilomètre), en duo ou seul
(10 km).
Sensibiliser les patients n’est pas chose aisée : il faut les
convaincre, eux mais aussi les équipes qui les encadrent,
que des éléments tels que le surpoids et/ou une médication ne sont pas forcément des motifs d’exclusion.
Dans les groupes, il y a autant d’hommes que de femmes,
des patients stabilisés et d’autres un peu moins, des jeunes
et des plus âgés.
Deux équipes sont créées, l’une réservée aux débutants où
l’on réapprend à courir sur des petites distances (= Start
to Run) et l’autre pour ceux qui ont déjà plus d’endurance.
Les échauffements, l’entraînement et les étirements se font
de manière assez ludique afin de donner du plaisir aux
patients.
Nous tentons de susciter leur envie de rester à cette
activité pendant au moins une demi-heure pour
qu’ils se sentent mieux après et qu’ils y reviennent !
Le bilan fut cette année encore très positif.
Nous avons encadré 10 patients réguliers et tous ont
participé à la course le 8 octobre !
Une patiente en fin d’hospitalisation nous a également
rejoints de sa propre initiative !
Notre enthousiasme dure depuis 3 ans et chaque édition
est différente et riche !
L’engouement des usagers est toujours important avant
cette course.
Le PsyRun, c’est l’objectif !
Quitter le milieu hospitalier, se rendre à Cointe,
courir et rencontrer d’autres personnes qui ont, ou pas, des
problèmes similaires; écouter de la musique, manger un
bout sont des stimulants...
Et quelle fierté pour tous d’avoir participé et d’avoir été
jusqu’au bout !
Après cette manifestation, il est difficile de garder une
motivation à s’entraîner, d’autant plus que la saison automnale est là.
Et puis, s’entraîner pour quoi ? Pour le jour J, et puis... ?
Pour nous, le défi est relevé si, à travers cette mobilisation, certains peuvent prendre conscience du bienfait de
l’activité physique...
Xandrès (atteint d’un trouble psychique et paré à
vivre son premier Psyrun) : «Le Psyrun, ou toute autre
activité sportive, c’est le fait d’aller « chercher sa
dopamine» ailleurs. Parce qu’après un effort
physique soutenu, on se sent bien sans pour autant
avoir besoin de « consommer ». C’est cet effet-là
que je recherche en fait. Ça implique aussi souvent
d’entraîner avec nous des amis, des connaissances
ou des autres patients si on est à l’hôpital, pour
prendre du plaisir ensemble sainement.
En participant au PsyRun, je veux aussi montrer que
je soutiens la déstigmatisation des personnes qui
ont des troubles psychiques».
7
Point commun
Valdor
La pièce de vie
La salle de bain n’est pas encore
complètement montée
Voilà maintenant plus de 3 ans que nous avons déménagé dans le
nouveau Valdor.
Nous, les ergos, quittions des locaux exigus, mal agencés et
beaucoup trop petits pour la patientèle pour emménager dans des
locaux spacieux, lumineux et disposant d’un tout nouveau matériel.
C’était le paradis !
Antoinette LIEBECQ
Un peu comme chez soi
8
Point commun
Maintenant, nous disposons, dans chaque unité de soins, d’une pièce que nous partageons avec les
kinés et au sous-sol, nous avons une belle grande pièce et deux plus petites.
Pour garder ces 3 locaux, nous avons construit un beau projet car ils étaient convoités, et ce à de
multiples reprises, par beaucoup de monde.
La première pièce, la plus grande, accueille des patients externes comme hospitalisés pour des
problèmes de membre inférieur, de membre supérieur, de dos, d’autonomie à la marche ou pour
d’autres pathologies.
Une des deux autres pièces est consacrée à la confection d’attelles et à la réalisation de bilans
dans une ambiance respectant l’intimité.
La dernière a été transformée en pièce de vie.
Travaillant avec des personnes âgées qui ont été ôtées de leur environnement suite à une
fracture, une lésion, une perte d’autonomie, une maladie ou à tout autre pathologie, nous
sommes très souvent amenés à réaliser des bilans d’autonomie.
Nous avons donc recréé un petit appartement dans lequel nous mettons nos patients en
situation réelle.
Cela va nous permettre de les confronter à leurs difficultés et de les faire évoluer dans des
conditions proches des leurs à domicile.
Nous voulons que leur retour à la maison se passe dans les meilleures conditions de sécurité.
Cette pièce vient tout juste d’être finalisée avec nos 2 dernières acquisitions : une baignoire et
une cabine de douche, lieux souvent à l’origine de bien des dangers.
A côté de cela, nous avons mis un lit, des armoires, une table, des fauteuils, un tapis, une machine
à lessiver, du fil pour mettre sécher le linge, une table à repasser, un aspirateur...
Toutes les activités quotidiennes peuvent y être abordées avec les patients hospitalisés ou ambulatoires.
Ceux passant par l’hôpital de jour bénéficient également de cette infrastructure pour évaluer leur
autonomie et leur mode de fonctionnement au domicile.
A côté de cet aménagement, nous disposons d’aides techniques qui peuvent leur faciliter la vie et pallier
les difficultés qu’ils rencontrent.
Les orientations neuros que les services d’hospitalisation prennent nous encouragent à adapter nos
prises en charge et des projets comme celui-ci vont dans le sens d’une évolution dans notre pratique
professionnelle.
L’Accueil
Autour du thème de la musique pour l’expo Pan’Art
Pour cette cinquième participation à Pan’Art, le Chs a pu
présenter des œuvres «communes» alors que les années
précédentes, chaque atelier présentait ses propres œuvres.
Cette fois, grâce à un projet collectif (fête de la Musique), les
ateliers ont travaillé de concert pour créer des œuvres et des décors
à exposer durant celle-ci et qui ont servi pour Pan’Art.
Cette fête de la musique était un projet de tous et pour tous.
Un projet dans lequel devait se retrouver les personnes hospitalisées et les membres du personnel avec un but commun: fêter la
musique sans frontière aucune.
Cet engouement a fédéré, avec une imagination débordante chez
chacun, un bon esprit collaboratif.
Soleil
«Pour cette année, nous avions comme thème «la Musique».
Pour réaliser nos œuvres, nous avons voulu utiliser des
objets de récupération afin de sensibiliser nos patients au recyclage.
Nos réalisations ont été créées grâce à un travail de collaboration
durant lequel chacun a pu participer à son rythme».
Emmanuel PIERRET
La Ferme au Hameau
«Pour ce projet, nous avons pris des matières plus « brutes » et
plus faciles à manipuler.
Plus durables également car nous avons utilisé pour réaliser nos
«notes» des pavés pour les terrasses de jardin, des tiges en métal
(pour le socle) et du papier mâché pour la forme de la note.
Ensuite chaque note a été peinte suivant l’émotion de la
personne, suivant ses goûts, ses envies.
Le fait d’utiliser des matières plus volumineuses, permet de
travailler sur ses habilités gestuelles et motrices.
La personne travaille au niveau de la symbolisation. Elle devient
actrice dans ce mouvement commun et se donne un contenant
structurant grâce aux limites spatio-temporelles induites par le
projet et son « cahier des charges ».
La Fourmilière
«Notre atelier a utilisé, pour la confection de la guitare, des
matériaux comme le bois. Il possède, en effet, du matériel de
découpe que l’on retrouve chez les professionnels comme les
menuisiers.
Cet outillage et le savoir-faire des personnes hospitalisées (en
rapport avec leur métier) ont permis la réalisation de cette guitare
plus vraie que nature».
Espace vert
«Notre atelier a plus axé son travail sur le corporel en dessinant puis
en découpant des silhouettes de personnes en train de danser.
Si celles-ci ont été utilisées pour la fête de la musique, elles étaient
malheureusement trop encombrantes pour être transportées
jusqu’à l’exposition».
Sans-Souci
«Cette année, nous avons organisé tous ensemble une grande fête
de la Musique.
A cette occasion, nous nous sommes réunis une fois par semaine
pour réaliser des ateliers afin de créer différentes œuvres.
D’un commun accord, nous avons décidé de mettre à l’honneur ces
œuvres sur le thème «La Musique» à l’exposition Pan’Art.
Au sein du Sans-Souci, nous avons réalisé en commun un
synthétiseur et une guitare électrique à base de différentes capsules.
Valorisation, motivation et fierté: voici les différents sentiments
ressentis par nos patients au sein de notre atelier.».
9
Point commun
Valdor
Fais pas ton cinéma !
Les frères Dardenne ont tourné une partie de leur dernier film
«La fille inconnue» sur le site Valdor.
Pour l’occasion, ils ont accordé une interview exclusive à notre
journal.
Et nous en avons profité pour aller à la rencontre d’isoséliens
qui y ont fait de la figuration.
Michel VIGAND
Point commun: Une des scènes du film se déroule au Valdor. Comment
procédez-vous pour trouver des lieux de tournage tels que celui-là ?
Luc & Jean-Pierre Dardenne: Nous visitons les hôpitaux qui ont donné leur
accord pour un éventuel tournage et faisons notre choix en fonction des lieux qui
conviennent le mieux pour nos intuitions de mise en scène et de cadrage et bien
sûr en fonction aussi de la disponibilité de ces lieux.
P.c.: Aviez-vous plusieurs choix possibles ? Pourquoi avoir choisi le Valdor ?
L. & J-P. D.: Oui nous avions plusieurs choix possibles mais la disposition de l’espace
ainsi que la plus grande superficie des chambres du Valdor nous intéressaient. De
plus la disponibilité des lieux pour les jours de tournages prévus par notre plan de
travail était garantie par la direction. Un autre élément a été aussi l’amabilité du
chargé des relations publiques au Valdor.
P.c.: Comment avez-vous choisi la chambre du tournage ? Y avait-il des
impératifs techniques ?
L. & J-P. D.: Pour des raisons de disposition d’espace. Le lit à gauche avec possibilité
de le reculer et fenêtre à droite. Malgré cette disposition qui nous convenait, nous
avons ajouté une table contre le mur face au lit. Seule cette chambre nous permettait de filmer nos deux personnages près de cette table car son grand espace nous
permettait le recul nécessaire pour la caméra.
P.c.: La scène entre l’héroïne et le vieux médecin dans la chambre de l’hôpital ne
dure que peu de temps ; combien d’heures de travail pour ces plans ?
L. & J-P. D.: Plus ou moins six heures pour un plan de plus ou moins 2 minutes. Parfois
cela peut être plus rapide mais il faut tenir compte de beaucoup d’éléments (le jeu,
la lumière, le son, le cadre, notre recherche de mise en scène) et aussi d’imprévus.
10
Point commun
P.c.: N’est-ce pas dérangeant de tourner un film dans un lieu public où des
personnes sont hospitalisées ?
L. & J-P. D.: Non, le contact avec le personnel et les patients s’est toujours bien passé
dans les hôpitaux où nous avons tourné. Le principal est que notre équipe respecte
ce qui lui est demandé de respecter. Les gens de cinéma travaillent souvent en
pensant : « Après moi les mouches ». Ce n’est pas le cas de notre équipe.
P.c.: Dans ce cas, prenez-vous des précautions particulières autres que lorsque
vous tournez dans un lieu public plus « ordinaire » ?
L. & J-P. D.: Non, nous essayons d’être plus silencieux et de ne pas aller dans les
espaces qui risquent de déranger les patients. Nous essayons également de
permettre, quand cela est possible, à des membres du personnel et à des patients
d’apparaître dans les scènes que nous tournons.
P.c.: De la première idée de scénario jusqu’au montage final, combien de temps
vous a-t-il fallu pour faire ce film ?
L. & J-P. D.: Plus ou moins un an et demi.
P.c.: Des membres de notre personnel ont contribué en tant que figurants.
Comment choisissez-vous vos figurants ? Faites-vous une différence entre ceux
qui ont des dialogues et ceux qui n’en ont pas ? Ne serait-ce pas plus facile
d’engager des figurants qui ont l’habitude des tournages que de prendre des
personnes « vierges » de toute expérience cinématographique ?
L. & J-P. D.: Les figurants sont choisis par nos assistants. Pour les acteurs et actrices
nous aimons bien travailler avec des « non professionnels ». Si un « non professionnel » se révèle bon au casting, nous tournons avec lui pour des grands ou des petits
rôles. Une membre du personnel d’une Maison de Repos a tourné dans le film un
petit rôle avec dialogues. Elle n’avait jamais tourné avant et elle fut très bien.
La fille inconnue: une figuration isosélienne
Manu KIZITA
(Rôle: Un membre du cabinet médical)
Manu est assistant en pharmacie sur le site Valdor.
Il a répondu à l’appel édité sur Intranet et après avoir
envoyé 2 photos et un mot de motivation, il a été
retenu pour un petit rôle de figurant.
«Octobre 2015: La date est fixée et on me donne l’endroit
et l’heure.
Je devais prendre 3 vêtements complets: chemise, habit et chaussures, j’ai pris
une petite valise.
J’arrive quai van Beneden vers 17h00, d’autres figurants sont déjà présents et
on attend pendant une bonne heure.
On soupe puis on nous dit le programme de la soirée, on apprend quelle scène
on va jouer puis on passe au maquillage et à l’habillage.
On passe ensuite dans la pièce où on va tourner et on attend les acteurs et les
autres figurants.
D’abord une première scène où Adèle Haenel est à l’extérieur et elle doit
rentrer dans le bâtiment. Nous, on doit être attentifs et se tourner vers elle
quand elle entre.
On refait plusieurs fois la scène car les Frères sont exigeants et Adèle doit
recommencer quelques fois.
Ensuite pour la scène intérieure; les Frères sont venus nous expliquer
ce qu’ils voulaient: faire semblant de parler, boire du faux vin, ne pas
regarder les caméras et être le plus naturel possible.
On fait une répétition sous les ordres d’une assistante puis on la
tourne 5 fois.
Si quelque chose clochait, les Frères recommençaient...
A 23h00, on avait fini.
A la fin, on a pu discuter avec les acteurs, Adèle et Fabrizio Rongione,
et on a fait quelques photos.
C’est assez long mais ça m’a intéressé. Je le referai volontiers, c’est
bien de découvrir un milieu inconnu».
Patricia SONTROP
(Rôle: Une passante dans la rue)
Patricia est aide-soignante à la Résidence Louis Demeuse.
Ce n’est pas sa première apparition sur grand écran puisqu’elle fait régulièrement de
la figuration, soit muette, soit parlée.
Elle a ainsi déjà tourné avec Christian Clavier, Romain Duris ou encore Sylvie Testud.
Elle a aussi tourné pour la TV, dans «Ennemi public», une production RTBF qui a eu un
beau succès.
Elle le fait souvent en couple puisque son mari, qui est pensionné, est aussi de la
partie.
Passionnés par le cinéma, ils sont inscrits sur un listing de figurants à disposition des
réalisateurs.
Ils reçoivent régulièrement des offres pour des tournages, principalement en
Belgique et ils y participent le plus régulièrement possible quand les pauses de travail
de Patricia le permettent sinon elle prend parfois un congé.
«Ce qui est amusant, c’est qu’on rencontre souvent les mêmes figurants; au fur et à
mesure, on se connaît et parfois on tourne dans des lieux inaccessibles au public.
Pour être figurant, il faut être le plus naturel possible et surtout ne pas oublier
d’attendre la fin de la scène pour sortir de son rôle».
Pour le film des Frères Dardenne, elle a tourné 2 scènes en rue à Jemeppe en
soirée. Cela a duré de 16h00 jusque vers 22h00.
Accueillis par la chef de file (l’assistante qui s’occupe des figurants), Patricia et
son mari sont habitués et ont moins de stress qu’à leurs débuts.
Une scène d’attente dans un abribus et une autre en marchant dans la rue.
Plusieurs prises de vue seront faites.
«Les Frères Dardenne sont très exigeants et pas toujours d’accord sur la manière de
tourner les scènes.
Malheureusement, nous n’apparaissons pas dans ce film car les deux scènes ont été
coupées au montage».
11
Point commun
Bourse aux activités
Secteur A
The Movies and the Mind
Nous retrouvons aujourd’hui Les Charmilles, MSP située aux abords du Petit
Bourgogne.
Lors de la Bourse aux activités, ce service avait proposé une activité tournant autour
d’extraits de film sous le nom « The Movies and the Mind »
Jean-Marc LIESEN & François PETRY
P.C : Quelle est l’origine de cette activité ?
Jean-Marc Liesen: C’est une firme pharmaceutique qui a créé cet outil de
psychoéducation.
«The Movies and the Mind» est une valise comprenant 6 ateliers.
Pour chaque atelier, nous avons 4 à 5 extraits de film avec des fiches explicatives.
Les thèmes abordés sont entre autres, la maladie, le traitement, les patients
célèbres…
P.c : Comment s’organise celle-ci ?
J-M. L.: Nous organisons un groupe de 5 personnes maximum.
Deux intervenants encadrent cet atelier. Nous avons l’animateur et l’observateur.
L’observateur va relever les réactions non verbales des participants.
Lorsqu’on maîtrise l’outil, il est possible d’utiliser d’autres extraits de film pour mettre à jour celui-ci.
Le module se répartit en 12 séances d’1h30. Le module se donne sur prescription médicale.
P.c : Quel est l’objectif poursuivi ?
François Petry: L’atelier est spécifique à la psychose et les objectifs sont multiples.
Aux travers d’extraits vidéos, nous allons déstigmatiser la maladie, aborder la symptomatologie, le traitement et créer du débat autour des
extraits visionnés.
P.c : La participation des patients est-elle élevée?
F. P.: Oui tout à fait; cependant, il faut tenir compte de certains aspects liés à leur pathologie comme l’impatience motrice ou leur degré de
compréhension.
Durant le débat, on a déjà observé des réactions auxquelles on ne s’attendait pas comme à travers ces extraits qui peuvent parfois être
choquants (cfr : la scène de la douche dans Vol au-dessus d’un nid de coucou).
Les patients arrivent à faire la part des choses avec la réalité actuelle, pour autant qu’ils aient un minimum de
fonction cognitive. Les participants font également des liens avec leur vécu.
P.c : Comment avez-vous vécu cette première édition de la bourse aux activités ?
J-M. L.: Très positif, nous avons pu faire le tour des ateliers car nous alternions par groupe de 2.
Cela a permis de découvrir le « Mickaël Games » de la salle Cadran, atelier que nous avons mis en pratique au sein
de notre unité depuis peu.
Nous envoyons également certains de nos patients sur l’atelier logement organisé au Petit Bourgogne.
P.c : Un événement à refaire selon vous ?
J-M. L.: Pour qu’une édition puisse se réorganiser, il faudrait un renouvellement des ateliers proposés afin d’éviter
une redondance.
Une idée aussi selon nous, serait de mettre cela sur l’ Intranet.
Permettre ainsi à chaque unité de présenter leurs ateliers sur cette plate-forme serait un plus.
12
Point commun
Juan-Miguel VERA Y LEGASA
ISoSL
Levez le pied !
Une grande campagne de sensibilisation commencera sous peu
sur les sites ISoSL.
Elle a pour thème «La vitesse sur les parkings» qui rappelons-le est
limitée à 10km/h.
Juan-Miguel VERA Y LEGASA
NOTRE SÉCURITÉ,
C’EST L’AFFAIRE DE TOUS
Vous retrouverez bientôt ce pictogramme réalisé par Benjamin
Parent sur nos différents sites.
Nous avons demandé l’avis de Marcel Vandenbempt, Chef
d’équipe vigiles au Secteur A.
P.C : Bonjour Marcel, une grande campagne 10km/h sur les
sites ISoSL… Ce sont les piétons qui vont être contents ?
M. V.: Les piétons mais aussi nos bénéficiaires, les familles et nos
collègues qui se déplacent à pied sur les différents sites.
En fait, cette initiative est un cadeau que l’on se fait à nousmêmes !!!
Notre environnement de travail est stressant, raison de plus
pour lever le pied dès la grille d’entrée, pour ne pas amener un
stress négatif au boulot et pour circuler plus sereinement sur les
sites ISoSL.
13
Point commun
ISoSL
Un peu de tout...
Premier single
pour Eloo
Marché de Noël
BIENVENUE A TOUS
Vous êtes cordialement invité au Marché de Noël qui aura
lieu le vendredi 16 décembre de 10h à 17h à la Cafétéria de
L’Accueil à Lierneux.
Sorties moto
Elodie HAMBUCKERS alias ELOO travaille au service
Facturation basé à Agora et elle vient de sortir son
premier single.
Elle nous propose deux titres inédits «Partir» et
«J’irai» du compositeur J-P. Deleersnijder, les textes
étant signés respectivement par C. Langlois-Becoulet et I. Castiglione.
Elle définit sa musique comme «électronique
celtique» et c’est une production de son label
personnel: Auto Production.
Eloo fait régulièrement des scènes dans la région
et elle prend beaucoup de plaisir à chanter avant
de bientôt entreprendre la réalisation d’un album.
Si ça vous intéresse, vous pouvez la contacter par
mail: [email protected].
Son single est vendu à 5,00€.
14
Point commun
Une petite restauration accompagnera l’exposition des
créations des résidents.
Le boulot de soignant est stressant et de temps en temps je m’aère les
neurones à l’arrière d’une moto.
En rangeant, pour un moment, mon casque et mes bottes, je me suis mise à
rêver au retour de la belle saison et à de nouvelles balades pleines de virolos
(NDLR: virages pour les non-initiés).
Mon pilote connaît bien les belles vallées et vallons de nos Ardennes et aussi
ceux de nos voisins teutons.
Mais comme dit l’adage, plus on est de fous …(!)
Alors pourquoi ne pas réunir les motards d’ISoSL pour quelques virées ?
Bien sûr, tous les types de motos sont les bienvenus !
Chacun roule à son rythme et profite à sa manière.
Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter:
Soit par mail: [email protected], soit sur mon gsm: 0472 766 266
Je reviendrai vers vous au début des beaux jours, dans le prochain Point
commun, avec déjà une proposition de mise en roues !
Au plaisir de vous lire et take care !
Nathalie DE MUL, infirmière en chef 1A site Pèrî
ISoSL
Les uns
et les autres...
Les embauches
Les retraites
LES ORCHIDÉES
Mégane SUSAN, aide-soignante
MAINTIEN À DOMICILE
Nadine HONBA, aide-familiale
LE PÈRÎ
Irène-Marie HENSCHEN, psychologue
Jessica HALAIN, aide-soignante
Aline BAUGNIET, aide-soignante
L’ACCUEIL
Manon MARICHAL, infirmière bachelière
Mathon Alexandra MATHOTHAY, infirmière brevetée
Héléna SNEESSENS, infirmière brevetée
Valentine VERMEIREN, infirmière bachelière
Linda SEGHEZZI, infirmère brevetée
LE VALDOR
Tito SOMABE KOFFI, ouvrier
Sylvianne MOERS, ouvrière
Huyan EL YAAKOUB, assistante en pharmacie
Anne-Sophie POUSSEUR, infirmière bachelière
Joëlle CHANET, employée d’administration
Caterina LANDOLFI, secrétaire médicale
Tiphaine DELIESSCHE, infirmière bachelière
Nazougoum BELAKHOUNOVA, employée d’administration
START
Alexandre AVENIER, éducateur
LES TROIS ROIS
Julie HANNAY, aide-soignante
Céline LAMY, aide-soignante
Xavier POLMANS, aide-soignant
LEONARDO DA VINCI
Fatima DARAEVA, ouvrière
Vinciane LEJEUNE, aide-soignante
Eugénie KOULEMOU, aide-soignante
Caroline HICK, aide-soignante
Nathalie LECLERCQ, animatrice
LE PETIT BOURGOGNE
Alexandre MATHOT, assistant social
Maurine BOTTE, psychologue
Charline PARTOUNE, psychologue
Irina OLTEANU, infirmière bachelière
Salvatore ARNONE, ouvrier
LES BLÉS DORÉS
Daniel RIZZO, aide-soignant
LE DOUX SÉJOUR
Benvido, DIMEKA KULULU, ouvrier
Eddy MBATI MOSSI, aide-soignant
LE VALDOR
Annette LIEGEOIS, le 30 septembre
Paul HUSKENS, le 31 décembre
Nicole EVRARD, le 31 décembre
LE PÈRÎ
Marie-Christine TERMONIA, le 1er janvier 2017
LES SAULES
Antoine DETURCK, le 28 octobre
LE CHEMIN DE LONCIN
Murielle DUVIVIER, le 1er août
LE PETIT BOURGOGNE
Françoise LACROIX, le 1er janvier 2017
Eddy SIBRET, le 1er février 2017
L’ACCUEIL
Marie-Claude GRESSE, le 1er janvier 2017
Antoine MARQUET, le 1er janvier 2017
Jean-Claude BAJOT, le 1er février 2017
LE CHEMIN DE LONCIN
Frédéric MVIBUDILU ZOLA, ouvrier
LES MURLAIS
Najima AMAZIAN, infirmière
LE TILLEUL D’ÉDOUARD
Mathilde BRODURE, assitante sociale
In memoriam
LE VALDOR
Bernadette WESPHAEL, le 19 septembre
15
Point commun
Si Fafchamps
m’était conté
Les bougies de Saint Roch
Après son enquête à Anvers, le Commissaire Raymond Liégeois revient à Liège.
Et si l’assassin avait laisser d’autres traces ?
16
Dans le train qui le ramenait vers Liège, le commissaire
dormait en souriant… Il rêvait à un ange blond habillé
de bleu qui lui disait avec un léger accent flamand «Dans
24 heures, tout sera résolu, je vous le promets»...
Le sifflement de la locomotive et un coup de frein particulièrement brutal le ramenèrent très vite à la réalité. Il était
aux Guillemins, il était épuisé et il avait une foutue enquête
à poursuivre.
N’empêche, l’ange blond existait bel et bien : elle
s’appelait Ingrid, elle était inspectrice stagiaire à Anvers
et son copain Rik Kellens l’avait chargée de rechercher,
dans les archives de la Gazet Van Antwerpen, ce qui s’était
vraiment passé à Hof ter Heide.
Dans le taxi qui le ramenait à la Violette, il interrogea le
chauffeur sur ce qui s’était-il passé à Liège ces derniers
jours. « Bof, nin grand tchwè hein m’fi, i fèt freûd, i ploût, èt li
Standard a co pièrdou…».
Point commun
Ouf, donc pas de nouveau meurtre, mais l’enquête avaitelle avancé ?
Dans son bureau, bien au chaud, il but une tasse de café
sucré et se sentit tout de suite mieux. Il appela Antoine
Binet qui le mit au courant des dernières nouvelles : on
avait retrouvé les habits du troisième cadavre dans la
sacristie de la chapelle de Volière.
« Rien d’intéressant si ce n’est une petite croix argentée.
Vous savez Patron comme … »
Au moment où il disait ces mots, Antoine réalisa
l’importance du détail « Merde alors, ce serait un curé ? »
« Ben on dirait », ironisa le commissaire « Et à part ça ? »
« J’ai fait le tour des hôtels et des pensions, Patron, pas de
trace des trois cadavres, enfin je veux dire avant qu’ils soient
tués… »
Raymond Liégeois soupira, Antoine était parfois un peu
lourd…
« Alors j’ai consulté le dossier des personnes disparues et ils
sont dedans Patron ! »
Antoine sortit trois dossiers d’un tiroir. « Y’en a un qui
est directeur d’une brasserie à Machelen, la femme est
infirmière en chef dans un hôpital à Bruxelles et le troisième
est à la retraite et donc maintenant on sait que c’est un
prêtre ! J’ai téléphoné à leurs familles et tous les trois ont
reçu un télégramme, ils ont dit qu’ils avaient un rendez-vous
important et ils sont partis en vitesse. Voilà ».
Le jeune inspecteur s’arrêta à bout de souffle « Qu’est-ce
qu’on fait maintenant ? »
Liégeois jeta un coup d’œil aux noms calligraphiés sur
la couverture des dossiers. « C’est bien m’fi ! Maintenant
tu vas aller accueillir les familles et tâcher d’en savoir plus
sur leur histoire et surtout ce que ces trois-là faisaient il y a
30 ans. Moi, je m’en vais rue Volière dire une petite prière».
Un quart d’heure plus tard, il poussait la porte de la
chapelle St Roch. Les flammes des cierges éclairaient les
fresques à moitié effacées sur les murs. Une silhouette
était agenouillée devant l’autel. C’était un capucin,
reconnaissable à sa robe brune à capuche et à ses
sandales.
Raymond Liégeois toussota pour attirer son attention et
sourit quand il se retourna : il le connaissait, c’était Frère
1960
François, un brave homme qui s’occupait de tous les laisséspour-compte du quartier.
« Ah Commissaire ! Vous venez pour les habits qu’on a retrouvés ?
Quand le jeune inspecteur est passé, je n’avais pas encore remarqué que parmi toutes les bougies, il y en avait trois qui ne venaient
pas d’ici et qui portaient une étiquette avec un nom… Je les ai
gardées, les voilà ».
Trois petits récipients en verre rouge portaient les noms de
Peter Vranken, Zoé Bosly et Jan Mathijsen .
« Nom di dju ! Oh pardon mon Frère, mais ce sont les noms des
trois disparus ! Qui d’autre que vous s’occupe de cette chapelle ?
Vite, qui d’autre ? »
« Et bien Mimile bien sûr, il apporte des fleurs, balaie, change les
cierges fondus et… Mais Commissaire ! »
Le commissaire était déjà loin, il courait vers la Licorne et
tambourinait à la porte en réclamant le directeur. Quand
le Frère Germain arriva, il se douta que quelque chose ne
tournait pas rond.
« Où est Mimile ? » Le directeur prit un air consterné et murmura
« il est parti…il a disparu ! »
Antoine rédigeait son rapport. Ce n’était pas ce qu’il préférait
dans ses attributions, mais fallait bien que ça se fasse.
Il venait de terminer et se levait
pour aller boire un demi place
du Marché quand le téléphone
sonna : « une jeune femme qui veut
voir le commissaire Liégeois. Je la
fait monter ? »
Le jeune inspecteur eut à peine
le temps d’enfiler sa veste que
la porte s’ouvrait sur une ravissante jeune femme blonde qui
lui souriait en déclarant avec
un délicieux accent flamand
« Commissaire, voilà, à présent je
connais toute l’histoire de Hof Ter
Heide ».
À suivre.
Jeanine MALCHAIRE
& Michel VIGAND
ISoSL
Nouveau formulaire d’évaluation
En additionnant les points, le total permet de donner l’appréciation générale :
- Excellente = un nombre de points supérieur à 90 (121 pour les cadres)
- Très positive = un nombre de points compris entre 80 et 89 (108/120)
- Positive = un nombre de points compris entre 70 et 79 (95/107)
- Satisfaisante = un nombre de points entre 60 et 69 (81/94)
- A améliorer = un nombre de points entre 50 et 59 (67-80)
- Insuffisante = un nombre de points inférieur à 50 (<67)
Quels sont les objectifs d’une
évaluation ?
L’évaluation est un moment important
dans la trajectoire professionnelle de chacun d’entre
nous. L’évaluation doit permettre
de rencontrer les besoins de l’agent,
ceux de sa hiérarchie et ceux de l’organisation. Elle vise également à apprécier les
prestations réalisées au cours de la période écoulée, à déterminer des objectifs à
atteindre pour l’avenir, à améliorer la qualité des services rendus à nos patients
et/ou résidents. Enfin, l’évaluation sert à renforcer le dialogue constructif au sein des
équipes et à atteindre ensemble les objectifs d’ISoSL.
En quoi consiste cette nouvelle évaluation ?
L’évaluation est notifiée tous les deux ans dans le mois qui précède la date anniversaire de l’entrée en service. Il y a deux exceptions : si une mention « à améliorer » ou
« insuffisante » est attribuée précédemment ou si l’agent change de fonction. Dans
ces conditions, elle sera réalisée après un an.
L’évaluation contient plusieurs critères auxquels l’évaluateur doit attribuer des points.
Pour le personnel cadre, un critère spécifique est ajouté. Dans ces critères, il y a par
exemple la qualité du travail accompli, la civilité, l’initiative, la communication. A
chacun, l’évaluateur va attribuer un nombre de points (selon les critères, la cote est
donnée sur 10 ou sur 12, le critère spécifique pour les cadres est sur 35). L’évaluateur
apporte un commentaire pour justifier les points attribués, il peut également fixer un
objectif et un espace est réservé pour les commentaires éventuels de l’agent.
L’évaluation est ensuite signée par les évaluateurs et l’agent. Ce dernier recevra une
notification officielle par courrier signé par la Direction générale.
L’agent a ensuite 15 jours pour introduire un recours. A la fin de ce délai,
l’évaluation dite définitive est classée dans le dossier P de l’agent.
Origine de la nouvelle évaluation
Notre autorité de tutelle, la Région wallonne, dans le cadre du pacte pour une
Fonction Publique Solide et Solidaire, a élaboré un nouveau formulaire d’évaluation du personnel. L’objectif était de mettre à la disposition des évaluateurs un
formulaire beaucoup plus complet et détaillé. Ce nouveau formulaire a été intégré
dans notre statut administratif.
Formation de la ligne hiérarchique
Toutefois, avant de mettre en œuvre cette nouvelle formule d’évaluation, nous
nous devions de former tous les cadres à l’application de cette nouvelle grille.
Cette formation doit être réalisée par un opérateur agréé par la Région wallonne.
C’est ainsi que durant le 1er trimestre 2016, tous les cadres d’ISoSL ont été invités à
une journée de formation à l’évaluation dispensée par la Province de Liège.
Au cours de celle-ci, les cadres ont été formés à la préparation d’un entretien
d’évaluation, à l’explication de la grille à ses collaborateurs et à la conduite
efficace d’un entretien d’évaluation.
Depuis juillet 2016, le nouveau formulaire d’évaluation a été mis à la disposition
des cadres.
Alexandra MARECHAL et Jean-François BECKERS
Département Ressources humaines
17
Point commun
Jean réalisant un nouveau dessin
en compagnie de Raphaël OLIVIERA
L’Accueil
Two days in Paris
Lors de la 6ème édition du Festival Fanzines de
Paris, Jean, artiste et participant à la « S »,
le Grand Atelier de Vielsalm, a été mis à l’honneur en
exposant ses oeuvres autour de Tintin, Mickey, Bob
et Bobette, Astérix et beaucoup d’autres.
Chantal LEMAIRE
L’aspect
synthétique
et
bien
structuré des cases est au
final remplacé chez lui par une
vision pratique et absurde de
l’espace. Chaque case de BD
sortie de son contexte dans un
album y prend une autre dimension et
devient unique. Il produit une déconstruction expressive de la bande dessinée.
Son travail et son ardeur l’amènent à avoir créé en 13 ans quelques 1500
dessins. Son oeuvre est à présent appréciée par ce monde qui tourne autour
de l’art. Jean montre son attachement à la bande dessinée de son enfance. Son
incessante activité graphique l’amène à exposer ses dessins
remplis de sincérité, d’inventivité et d’humour.
Suite à quelques expositions, il se fait connaître à travers son
univers de dessins.
C’est ainsi qu’au courant du mois d’octobre 2016, il a exposé 200 de ses dessins à Paris dans le cadre du Festival Fanzines. Lors de ce festival, les artistes ont exposé dans divers
endroits de la capitale française.
Jean vit en placement hospitalier en famille. En journée, il
vient à l’Hôpital et s’active à l’atelier des Hêtres. Il y effectue
du recyclage de papiers et de cartons depuis de nombreuses
années.
A 52 ans, il découvre la passion du dessin. Il profite de son activité journalière pour se
procurer des feuilles ou des cartons qui lui serviront de support pour dessiner.
Cette passion, il l’a développée dans un premier temps en week-end dans sa famille
d’accueil.
Voyant son intérêt pour le dessin, il lui a été proposé de se rendre une fois semaine à la «S»
de Vielsalm. Dans cet atelier artistique, il continue à développer sa créativité qui prend de
l’ampleur.
Jean scrute des albums de BD achetés aux puces. Il ne lit pas nécessairement les livres, il y
choisit des cases qui lui plaisent et les reproduit en grand format.
A l’aide de peinture à l’eau, de crayons de couleur, il remplit entièrement son support
papier et transforme la composition si nécessaire.
18
Point commun
Grâce à la collaboration établie entre l’atelier la « S » et le
Service du Placement familial en famille d’accueil du CHS
L’Accueil, Jean a pu se rendre à Paris durant 2 jours accompagné de Raphaël Oliveira afin de participer et rencontrer
les personnes présentes à cette manifestation. Il a participé
au vernissage de son exposition le 18 octobre et a pu visiter
l’exposition d’un
autre artiste.
Raphaël OLIVIERA, éducateur aux Hêtres, a
ainsi accompagné Jean à Paris. Il raconte : « Ce
fut une expérience nouvelle très valorisante et
très enrichissante de laquelle il revient avec des
envies et des nouvelles idées pour ses prochaines
créations...
Et plein de bons souvenirs, Jean a visité Paris, le
musée Hergé au Grand Palais et la Tour Eiffel.
A présent, on parle de sa nouvelle exposition qui
se déroulera aux Festival de la Bande Dessinée à
Angoulême dans le courant de janvier 2017 ».
ISoSL
Une journée pour
les formateurs internes
Le vendredi 28 octobre dernier, se déroulait la première journée de
rencontre des formateurs internes à ISoSL.
A l’initiative de la cellule formation, cette journée de réflexion était
attendue par nos formateurs internes.
Une cinquantaine de ceux-ci avaient répondu à l’appel et étaient
demandeurs d’échanges et de partages d’expériences.
Anne-Marie VIRZI, attachée RH
Des réflexions entendues lors de cette journée:
«Transmettre à ses pairs, n’est pas une mince affaire »
« Donner la possibilité d’être corrigé par des pairs, c’est mieux que l’autorité car on peut
échanger entre collègues »
La matinée a consisté à rappeler les projets de la cellule formation comme l’élaboration d’une
charte de fonctionnement et la présentation de la formation « Boîte à outils du formateur ».
Nous avons également abordé, grâce à la collaboration de la Cellule compétence du
CHR Citadelle, la thématique du transfert des acquis sur le terrain.
Un grand moment de la journée a été également d’écouter des formateurs débutants, de
découvrir des initiatives, comme la formation de manutention des malades « Le bâton de
pèlerin » où les formatrices nous ont fait part de leurs tâtonnements sur le terrain où elles
transmettent les techniques dans les unités de soins.
D’autres formateurs nous ont parlé comment la créativité (mises en situation dans les
transmissions ciblées ; intervention de comédiens dans le savoir-être) intervient pour
permettre aux participants de prendre du recul dans leurs manières de faire.
Comme Marcel Melin du Service Gestion des Compétences du CHR Citadelle nous l’a
rappelé, les apprenants retiendront plus longtemps si le formateur fait intervenir la sphère
émotionnelle ou en se rapprochant de la réalité de terrain et de l’environnement de travail.
A travers les différents échanges dans les groupe de travail l’après-midi, nos formateurs ont bien
compris leur rôle à multi-facettes qui représente un défi considérable pour notre institution.
Celle-ci souhaitant maintenir son niveau d’expertise et une qualité dans le «prendre soin» dans
tous les départements.
Une journée du formateur interne, c’est également souligner l’investissement de toutes ces
personnes ressources, de les soutenir dans leurs démarches et de leur garantir un cadre valorisant
au sein de notre institution.
Vu l’engouement durant cette journée, nous donnons rendez-vous à tous nos formateurs internes
l’année prochaine avec d’autres thématiques …..
Te former
tu pourras
19
Point commun
ISoSL
Discours facile
pour les nuls
Bientôt janvier 2017... Et bientôt les discours des bons vœux des différentes directions...
Vous vous dites «Pas fastoche de faire un discours pour des collègues». Que nenni !
Nous vous donnons ici la recette universelle du discours facile «pour les nuls».
Suivez le guide....
Le Rédac Chef
Mesdames, Messieurs,
chers collègues.
1
2
3
4
Je reste fondamentalement
persuadé que
la conjoncture actuelle
doit s’intégrer à la finalisation
globale
d’un processus allant vers plus
de fonctionnalité.
Par ailleurs, c’est en toute
connaissance de cause que
la situation difficile que
certains d’entre vous connaissent
oblige à la prise en compte
encore plus effective
d’un avenir s’orientant vers plus de
progrès et plus d’égalité.
Je peux affirmer aujourd’hui
que
l’acuité des problèmes de la vie
professionnelle
interpelle le cadre que je suis
et nous oblige tous à aller de
l’avant dans la voie
d’une restructuration dans
laquelle chacun pourra enfin
retrouver sa dignité.
la volonté farouche de péréniser
nos outils
a pour conséquence obligatoire
l’urgente nécessité
d’une valorisation sans concession
de nos acquis professionnels.
l’effort prioritaire en faveur
d’une prise en charge publique
conforte mon désir incontestable
d’aller dans le sens
d’un plan corespondant
véritablement aux exigences
légitimes de chacun.
le particularisme dû à notre
histoire institutionnelle
doit nous amener au choix
réellement impératif
de solutions rapides
correspondant aux grands axes
sociaux prioritaires.
l’aspiration plus que légitime de
chacun à un emploi stable
doit prendre en compte les
préoccupations des agents
dans l’élaboration
d’un programme plus humain,
plus consensuel, plus juste.
la nécessité de répondre à
votre inquiétude journalière,
que vous soyez jeunes ou plus
âgés
entraîne une mission somme
toute des plus exaltantes pour
moi: l’élaboration
d’un projet porteur de véritables
espoirs, notamment pour les plus
faibles barèmes.
Je tiens à vous dire ici
ma détermination sans
faille pour clamer haut et fort que
J’ai depuis longtemps (ai-je
besoin de vous le rappeler ?)
défendu l’idée que
Et c’est en toute conscience que
Je déclare avec conviction que
Et ce n’est certainement pas vous,
mes chers collègues, qui me
contredirez si je vous dis que
Dès lors, sachez que je ferai tout
pour faire admettre que
20
Point commun
MODE D’EMPLOI:
Après la formule de politesse, vous lisez à haute et intelligible voix une phrase de chaque colonne en commençant par la première.
Ensuite vous choisissez au hasard une phrase de la colonne 2, ensuite une de la 3 et enfin une de la 4 puis vous recommencez à l’infini en suivant le même
enchaînement: 1-2-3-4. Quand le premier auditeur commence à bâiller, vous pensez à conclure par un «Je vous remercie de votre attention».
ISoSL en fête
Mad Souls avec Eri
c ROLLAND à droit
e
Le STERN au centre
du Stern Trio
Depuis quelques an
né
journées et soirées es, les différentes directions d’ISoS
L, au travers de
à destination du pe
de se rencontrer da
rsonnel, permette
nt aux agents
ns des cadres moi
ns formels.
Après une édition
mémorable en 20
très chouette aprè
14 à l’aéroport de
s-midi en 2015 à
destination des ag Liège et une
familles à la Résid
ents
en
nous a gentiment ce Louis Demeuse, c’est l’Accueil de et de leurs
accueilli cette anné
e pour une soirée Lierneux qui
dansante !
Au menu, trois grou
pes de musique gr
• Mad Souls,
avitant tous autour
un grou
d’ISoS
pharmacie de Liern pe de pop rock avec Eric Rolla L :
nd de la
eu
x;
• Le Stern Trio
avec Christian Ster
non du service fa
Agora;
cturation du site
• Et enfin Joëlle
Wauthier, éducat
rice au Pèrî, pour
de titres d’hier et
une succession
d’aujourd’hui !
Si la localisation de
la
présents ont profité soirée en a sans doute découragé
plus d’un, ceux
d’un très agréable
Musique, boisson
moment !
s à prix démocra
tiques, présence
friterie sur le park
ing,
d’une roulotte
permis aux agents apéro offert et ambiance survoltée
su
présents de passer
un très agréable m r la piste ont
oment.
Un très grand mer
ci aux équipes d’
anim
travers d’après-m
idis de travail avec ation de Lierneux qui, au
les
la salle du Vicinal
en un cadre des pl résidents, ont transformé
us agréables.
Merci également
aux différents dire
cteu
en travaillant tout
e la soirée aux ticke rs de s’être prêtés au jeu
ts
Vivement l’année
prochaine pour un et au bar !
nouveau site !
e nouvelle soirée
sur un
JOËLLE avec son pia
niste Philippe
Elliott FORMENT
x
u
a
e
t
o
C
s
e
d
e
n
r
u
t
c
o
N
e
l
l
e
d
a
t
i
C
a
de l
t à la célèbre
ipé activemen
ic
rt
pa
a
L
oS
fois, IS
Une nouvelle teaux de la Citadelle.
de jour
Co
s
de
de l’hôpital ec pour
s
nt
de
nocturne
si
ré
théâtre av
ière, des
L’année dern joué une petite pièce de
t
d’Agora avaien vie».
ades
de
atrices des Pléi
thème «L’arbre sont les infirmières et anim us ont offert un
no
Cette année, ce r quelques autres !) qui
pa
es
lé
au
ép
(bien
é de
plus agréables. main, elles nous ont gratifi
spectacle des
la
à
re
ita
rée, gu
Ambiance feut liégeois.
conquis.
es
nt
co
semble-t-il, été rement
s
a,
et
t
en
différent
m
ve
ndu massi
et particuliè
Le public a répo eau à tous les participants émerveillé par la
ap
us
ch
Un énorme
a une fois de pl
rent qui nous
à Benjamin Pa
son
es aux côtés de
cors !
qualité des dé us le nombre de photos pris
pl
On ne compte
ur nature !
de
Gandalf gran
!
T
positive donc
Elliott FORMEN
Expérience très

Documents pareils