Point Commun n°26

Transcription

Point Commun n°26
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n°26
octobre 2013
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Une nouv
magazine à moindre frais.
Nous avons toujours édité un rieu
res sont en noir et blanc.
C’est ainsi que les photos inté
Point
is il y avait moyen de découvrir
Peu d’entre-vous le savent ma
et d’ISoSL.
commun tout en couleur sur l’Intran
iez avoir accès à un ordinateur sur le
Mais pour voir cet Intranet, vous dev
ible pour une majorité.
lieu du boulot.... Ce qui était imposs
première pour notre journal.
Donc nous allons essayer une grande
e (ainsi qu’en première page). re smartCi-contre, vous avez un QR codre
tablette, votre portable ou vott d’ISoSL
Vous scannez ce code avec vot
nt redirigé vers le site Interne n 100%
phone et vous serez directemecte
ment tous les Point commu
où vous pourrez feuilleter dire
couleur.
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Essayez et envoy
[email protected]
Bureau de la rédaction: m.vig
de vue
mars 2012
Bis repetita placent
«Nous sommes conscients qu’aucun système de distribution n’est parfait mais nous ferons toujours notre
possible pour vous satisfaire».
Je terminais le dernier édito par ces mots après vous avoir expliqué la difficulté de fonctionner
actuellement avec l’agrafage des fiches de paie au journal.
Alors que le n°25 était sous presse, le Comité directeur d’ISoSL a décidé d’arrêter ce système de
distribution pour le remplacer par des vignettes nominatives collées sur la couverture.
Donc à partir de ce n° 26, la distribution se fera par service et chaque agent aura son exemplaire
personnel.
AVANTAGES:
Plus besoin d’attendre les fiches de paie. Le journal étant toujours édité avant la fin du mois
•
précédant sa sortie, le collage des vignettes nominatives se fera plus tôt et le journal sera distribué
plus tôt;
Le collage se fera pour tout ISoSL au même endroit et le journal sera dispatché vers les différents
•
sites au même moment;
•
Une étiquette nominative par journal. Donc, l’agent ne devrait plus recevoir plusieurs exemplaires
lorsqu’il a plusieurs fiches de paie;
Les vignettes nominatives seront imprimées via un système informatique qui connaît la situation
•
de chaque agent et qui fait les corrections d’adresse de service lors de transferts éventuels.
INCONVÉNIENTS:
L’agrafage à la fiche de paie était d’application depuis 18 ans en MR/MRS et en gériatrie, depuis
•
5 ans en psychiatrie. Le changement de système de distribution va en perturber plus d’un mais
rappelez-vous que Point commun sort 5 fois par an:
- début mars;
- début mai;
- début juillet;
- début octobre;
- et début décembre.
Soyez attentifs car les Point commun arriveront en tas dans les différents services mais ils risquent
•
de ne pas être visibles. Ils se trouveront ainsi à votre disposition et il suffira de tendre la main pour
recevoir l’exemplaire à votre nom.
Sommaire
couverture: Une nouvelle sensation
page 1: Bis repetita placent
page 2: Les organes décisionnels de notre intercommunale
page 6: Nouvelle présidence
page 8: À la pêche aux truites
page 9: Première HP à Dédale
page 10: La petite maison
page 11: Les uns et les autres
page 12: Courts séjours au Tilleul
page 13: Les amoureux de Sainte-Balbine
page 14: Pharmacie en transit
page 16: Placement familial à Lierneux
page 17: Hôpital de jour du Valdor
page 18: Approche d’un patient Alzheimer
page 20: Le centenaire des Orchidées
avant-dernière de couverture: Un autre point de vue
dernière de couverture: Ma vie en l’air !!!
Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
Rédacteur en chef
Michel Vigand
À ISoSL, il y a trois catégories de lecteurs de Point commun:
04 225 87 11
- Ceux qui arrachent la fiche de paie et qui mettent le journal à la poubelle directement. Pour eux pas de [email protected]
changement, ils recevront leur fiche de paie et ne s’embarrasseront plus du magazine embêtant.
- Ceux qui l’attendent et le lisent avec plaisir. Pour eux, ils devront se souvenir des dates de sortie et être
attentifs à l’endroit où on les dépose sur leur lieu de travail.
- Ceux qui ne sont pas fans mais qui le feuillettent parfois car on parle d’un collègue ou de leur
service. Pour eux, et c’est la majorité, souvenez-vous que ce journal est fait par des collègues pour des
collègues; alors essayez d’être attentif à sa sortie et profitez de sa lecture pour un peu mieux connaître et
appréhender la vie de notre intercommunale.
Bonne réception et bonne lecture à tous.
1
Point commun
Michel Vigand
Point commun
Éditeur responsable
Michel Vigand
ISoSL, Clinique le Pèrî,
Montagne Ste-Walburge, 4B
4000 Liège
Tirage
3000 exemplaires
Dessins
Benjamin Parent,
Thierry Schommers
Impression
AZ Print
rue de l’Informatique
4460 Grâce-Hollogne
04 227 83 85
Comité de redaction
Guy Barbette,
Maria Calderon,
David Collard,
Sabine Déom,
Georges Dethier,
Isabelle Doyen,
Isabelle Heyden,
Marcel Horion,
Pierre Kabwe,
Sophie Koop,
Isabelle Lavennes,
Chantal Lemaire,
Antoinette Liébecq,
Jeanine Malchaire,
Emmanuel Pierret,
Véronique Pirotton,
Éliane Prenot,
Bernard Rinaldi,
Marie-Jeanne Vanderweckene,
Annick Vanwelkenhysen,
Anne-Marie Virzi,
Joëlle Wauthier,
Chantal Yerna.
ISoSL
Les organes décisionnels
Tous les 6 ans, suite aux élections communales, l’Assemblée générale d’ISoSL
nomme les nouveaux membres du Conseil d’administration.
Celui-ci désigne ensuite le Président, les Vice-Présidents et les membres des
Comités de gestion de notre Intercommunale
Anne Pierard, secrétaire a.i. du Conseil d’administration
L’Assemblée générale
Elle est constituée de l’ensemble des associés d’ISoSL
qui sont les suivants :
Communes
•
Ville de Liège;
•
Ville de Herstal;
•
Ville de Visé;
•
Commune d’Ans;
•
Commune d’Awans;
•
Commune de Bassenge.
Province de Liège
CPAS
•
CPAS de Liège;
•
CPAS d’Ans;
•
CPAS de Welkenraedt.
Autres
•
CHR de la Citadelle;
•
AISH (Centre Hospitalier du Bois de
l’Abbaye);
•
Ethias;
•
Belfius Banque;
•
Ecetia Intercommunale.
Les associés disposent à l’Assemblée générale d’une
voix par part sociale.
Les communes disposent toujours de la majorité des
voix.
2
Les délégués des communes, de la Province et des
CPAS sont désignés respectivement par les Conseils
communaux, le Conseil provincial et les Conseils de
l’Action sociale proportionnellement à la composition desdits Conseils.
Point commun
Le nombre de délégués de chaque commune, de
la Province et de chaque CPAS est fixé à 5 parmi
lesquels 3 au moins représentent la majorité du
Conseil communal, provincial ou de l’Action sociale.
Il doit être tenu au moins deux Assemblées
générales par an.
La première Assemblée générale a lieu durant le
premier semestre de l’année et a systématiquement
à son ordre du jour les points suivants :
•
Le rapport de gestion du Conseil
d’administration;
•
Le rapport du Commissaire-réviseur;
•
L’approbation des états financiers de
l’exercice clôturé;
•
La décharge à donner aux administrateurs et au Commissaire-réviseur.
La deuxième Assemblée générale a lieu durant le
second semestre de l’année et a à son ordre du
jour l’approbation du plan stratégique incluant les
budgets de fonctionnement et d’investissement.
Ce plan est soumis à une évaluation annuelle.
Outre les points cités ci-dessus qui relèvent de la
seule compétence de l’Assemblée générale, celle-ci
est également compétente pour :
La démission et l’exclusion d’associés;
•
•
La nomination et la destitution des
administrateurs et du Commissaire
réviseur;
•
La fixation des indemnités de fonction et
jetons de présence attribués aux adminis-
trateurs ainsi que la fixation des émolu-
ments du Commissaire-réviseur;
•
Les modifications des statuts.
L’Assemblée générale ne peut délibérer que sur
les points inscrits à l’ordre du jour sauf dans les cas
d’urgence.
Les décisions de l’Assemblée générale ne sont
prises valablement que si elles ont obtenu outre la
majorité des suffrages exprimés, la majorité des voix
des représentants communaux présents sauf dans
les cas où une majorité plus grande est requise.
Le Conseil d’administration
ISoSL
est
administrée
par
un
Conseil
d’administration de 29 membres.
Il est présidé par Madame Maggy YERNA.
Les
3
Vice-Présidents
sont
Messieurs
Benoît DREZE, Fouad CHAMAS et Jacques
LECLERCQ.
Le Conseil d’administration est composé
comme suit :
Représentant la Ville de Liège:
Madame Maggy YERNA
Monsieur Benoît DREZE
Monsieur Fouad CHAMAS
Madame Elisabeth FRAIPONT
Madame Nathalie FRISEE
Madame Audrey NEUPREZ
Madame Corinne WEGIMONT
Monsieur Sébastien BOVY
Monsieur Guy KRETTELS
Monsieur Roland LEONARD
Monsieur Pierre STASSART
de notre intercommunale
7
4
2
Représentant la Ville de Herstal:
Monsieur Franco IANIERI
Monsieur Christian LAVERDEUR
Monsieur Fabrice MEROLA
Représentant la Ville de Visé:
Monsieur Patrick WILLEMS
Représentant la Commune d’Ans:
Monsieur Thomas CIALONE
Monsieur Jean-Marie VALKENERS
Représentant la Commune d’Awans:
Madame Catherine STREEL
Représentant la Commune de Bassenge:
Monsieur Julien BRUNINX
Représentant la Province de Liège:
Madame Jennifer MAUS
Monsieur Claude KLENKENBERG
Représentant le CPAS de Liège:
Monsieur Jacques LECLERCQ
Madame Dominique JANS
Madame Marie-France MAHY
Madame Geneviève MOHAMED
Monsieur Xavier GEUDENS
Représentant le CPAS d’Ans:
Madame Rita ULENS
Représentant le CPAS de Welkenraedt:
Madame Nadine SCHOONBROODT
Représentant le CHR de la Citadelle:
Monsieur Mehmet AYDOGDU
13 14
11
16
17
22
18
9
26
23
12
5
25
20
6
3
1
10
8
15
19
21
27
28
29
24
1: Franco Ianieri; 2: Pierre Stassart; 3: Audrey Neuprez; 4: Élisabeth Fraipont; 5: Julien Bruninx; 6: Anne Pierard, Secrétaire a.i. ; 7: Éric Fievez; 8: Guy Krettels; 9: Mehmet
Aydogdu; 10: Geneviève Mohamed; 11: Fabrice Merola; 12: Jacques Leclercq; 13: Christian Laverdeur; 14: Fouad Chamas; 15: Maggy Yerna; 16: Martine Duckers; 17: Benoît
Dreze; 18: Thomas Cialone; 19: Nathalie Frisée; 20: Marie-France Mahy; 21: Dominique Jans; 22: Sébastien Bovy; 23: Corinne Wegimont; 24: Catherine Streel; 25: Patrick
Willems; 26: Jennifer Maus; 27: Xavier Geudens; 28: Nadine Schoonbroodt; 29: Rita Ulens (Manquent: Claude Klenkenberg; Roland Léonard et Jean-Marie Valkeners)
Les administrateurs représentant les
communes, la Province et les CPAS
associés sont désignés respectivement
à la proportionnelle de l’ensemble
desdits Conseils conformément aux
articles 167 et 168 du Code électoral
(ce qu’on appelle la clé d’Hondt).
Chaque
commune
est
représentée
à
concurrence
d’un
administrateur
par
tranche
entamée de 18.000 habitants.
La Province de Liège est représentée par
2 administrateurs.
Le CPAS de Liège est représenté par
5 administrateurs. Les autres CPAS sont
représentés par un administrateur.
Un membre du conseil d’administration représente les institutions hospitalières associées.
Les administrateurs sont nommés pour
6 ans.
Tous les mandats prennent fin immédiatement après l’Assemblée générale
qui suit le renouvellement des Conseils
communaux et provinciaux.
Les membres sortants sont rééligibles.
Il est procédé, lors de cette même
Assemblée générale, à l’installation des
nouveaux administrateurs.
C’est l’Assemblée générale du 26 juin
dernier qui a désigné les nouveaux
administrateurs.
Le Conseil d’administration est compétent dans les matières suivantes :
•
Les orientations et choix stra-
tégiques de l’intercommunale
•
L’élaboration du rapport de gestion, des comptes annuels et des budgets
3
Point commun
ISoSL
•
•
•
•
•
Les statuts administratif et pécuniaire du personnel ainsi que le règlement de travail
Le cadre du personnel
La nomination, la mise à la pension, la révocation, la dé-
mission d’office des agents statutaires
L’admission de nouveaux
associés
La passation et l’attribution des marchés publics de travaux, de fournitures et de services supérieurs à 22.000 € HTVA et communs à plusieurs
secteurs.
Le Conseil d’administration ne peut
siéger valablement que lorsque la
majorité des membres est présente ou
représentée.
Les décisions ne peuvent être prises
valablement que si elles obtiennent la
majorité des suffrages exprimés et en
outre la majorité des voix des représentants des communes présents ou
représentés.
Monsieur Éric FIEVEZ, Directeur
général et Madame Martine DUCKERS,
Directrice générale adjointe assistent
aux réunions du Conseil d’administration avec voix consultative.
4
Point commun
Les organes décisionnels
Les Comités de gestion
Le Conseil d’administration a délégué une partie de
ses compétences aux Comités de gestion qui sont au
nombre de 3 :
•
Comité de gestion secteur A – Santé mentale
•
Comité de gestion secteur B – Gériatrie,
psychogériatrie, revalidation et soins palliatifs
•
Comité de gestion secteur C – MR/MRS
Madame Maggy YERNA, Présidente du Conseil
d’administration, préside ces comités qui comptent
chacun 8 administrateurs.
Les membres des Comités de gestion appartiennent
au Conseil d’administration.
Leur composition est la suivante :
Comité de gestion secteur A
Madame Maggy YERNA, Monsieur Benoît DREZE, VicePrésident, Mesdames Dominique JANS, Jennifer MAUS et
Corinne WEGIMONT, Messieurs Thomas CIALONE, Roland
LEONARD et Pierre STASSART.
De G. à Dr.: Pierre Stassart, Éric Fievez, Thomas Cialone, Jennifer Maus,
Martine Duckers, Maggy Yerna, Benoît Dreze, Corinne Wegimont et
Dominique Jans
de notre intercommunale
Comité de gestion secteur C
Madame Maggy YERNA, Monsieur Jacques LECLERCQ,
Vice-Président, Mesdames Nathalie FRISEE, Nadine
SCHOONBROODT et Catherine STREEL, Messieurs
Julien BRUNINX, Christian LAVERDEUR et Jean-Marie
VALKENERS.
Comité de gestion secteur B
Madame Maggy YERNA, Monsieur Fouad CHAMAS,
Vice-Président, Mesdames Élisabeth FRAIPONT,
Marie-France MAHY, Geneviève MOHAMED et
Rita ULENS, Messieurs Franco IANIERI et Fabrice
MEROLA.
De G. à Dr.: Jacques Leclercq, Julien Bruninx, Martine Duckers,
Christian Laverdeur, Catherine Streel, Éric Fievez, Maggy Yerna,
Nadine Schoonbroodt et Nathalie Frisée
De G. à Dr.: Élisabeth Fraipont, Éric Fievez, Franco Ianieri, Fabrice Merola,
Marie-France Mahy, Maggy Yerna, Martine Duckers, Geneviève Mohamed,
Rita Ulens et Fouad Chamas
Les représentants des communes disposent de la
majorité des voix.
Les Comités de gestion sont chargés de la gestion des
établissements, institutions et services qui en dépendent,
dans la limite des pouvoirs qui leur sont délégués par le
Conseil d’administration.
Monsieur Éric FIEVEZ, Directeur général, Madame
Martine DUCKERS, Directrice générale adjointe assistent
aux réunions avec voix consultatives.
Madame
Nicole
DEMETER,
Directrice
du
secteur
A;
Madame
France
DEHARENG,
Directrice du CHSA Lierneux; Monsieur Alain DEJACE,
Directeur du secteur B et Monsieur Willy COMBLAIN,
Directeur du secteur C assistent aux réunions des
Comités de gestion de leur secteur.
5
Point commun
ISoSL
Nouvelle présidence
Madame Maggy Yerna réintègre la fonction de Présidente de notre
Intercommunale.
À cette occasion, nous avons abordé avec elle quelques thèmes actuels qui
ponctueront probablement son mandat.
M.V.
Point commun.: Quelle a été votre motivation pour réintégrer le poste de Présidente
d’ISoSL ?
Maggy Yerna: Tout d’abord, je ne suis pas
convaincue de l’avoir réellement quitté
parce que je suis restée administrateur
et j’ai gardé la direction de deux concertations qui me paraissaient importantes:
celle avec les représentants des
travailleurs et celle avec les représentants
des médecins.
À l’époque Présidente du CHP et de l’IPAL,
je suis devenue députée juste après la
fusion et la création d’ISoSL et je me suis
retirée de la fonction à ce moment-là.
Les soins de santé m’ont toujours passionnés et ils continuent à le faire. C’est un
secteur où les défis restent très importants
en terme de service public et de services à
la population.
J’ai anticipé mon retour par rapport à
l’échéance des législatives de mai 2014
en démissionnant de mon poste de
députée wallonne. Je trouvais que c’était
préférable de reprendre ce rôle lors des
assemblées constitutives après les
élections communales.
6
P.c.: Garderez-vous le même rôle par
rapport à votre mandat précédent ou
allez-vous y apporter des changements ?
M.Y.: J’ai vraiment envie de ne pas faire une
présidence figurative tout en respectant ce qui est du ressort de la Direction
générale et de son staff et du Conseil
d’administration.
Point commun
Une
Présidence
et
un
Conseil
d’administration
sont
là
par
rapport aux grandes orientations
stratégiques et aussi pour toutes les aides
externes qu’ils peuvent apporter à
l’institution.
Quand on connaît bien une institution et
que l’on a la possibilité d’avoir du recul,
on peut avoir, avec un mandat de Président, le pouvoir d’émettre des interrogations sur le quotidien de l’entreprise et
formuler des points de vue qui permettent aux acteurs de terrain de se dire
«il faut peut-être faire un arrêt sur image,
pourquoi fait-on ça comme ça et pas
autrement ?»
Je suis convaincue que lorsqu’on est
«le nez dans le guidon», qu’on gère le
quotidien, les choses s’enchaînent trop
rapidement et c’est bon d’avoir quelqu’un
qui pose des questions.
Je ne veux pas être interventionniste dans le
détail mais il y a des choses dans le
journalier qui doivent être analysées et
réfléchies.
P.c.: Quels sont vos objectifs institutionnels pour les années à venir ?
M.Y.: Il y a d’abord toutes les inconnues
qui pèsent sur le secteur.
Celui des maisons de repos est régionalisé, qu’est-ce que ça va impliquer sur
notre financement, sur nos normes, sur nos
investissements, en clair sur notre
développement ?
Sur le secteur B, dans le cadre de la
réforme de l’Etat et si nous restons
comme on est, on constate que
nous sommes un hôpital en voie de
disparition et donc le Conseil d’administration a décidé de tenter de vivre de
manière autonome en adjoignant un
certain nombre de lits T du secteur
psychiatrique.
Cela peut être vécu négativement mais
ça arrive au bon moment puisque nous
réfléchissons sur quels services feront
partie du nouvel hôpital Valdor et quelles
seront les conséquences sur la réorganisation de la clinique Le Pèrî.
Je pense que ce projet de transfert de lits
n’est pas que stratégique, il a un double
intérêt: garder l’autonomie du secteur et
réfléchir à l’offre de soins dans la perspective du nouvel hôpital.
Quant au secteur de la santé mentale
qui se voit ainsi «amputé» de lits, il doit
maintenir sa réflexion sur les besoins de la
population en souffrance.
Avons-nous les ressources pour le
faire, avec la difficulté de recrutement de
médecins psychiatres, pour avoir une
offre de soins cohérente.
En tout cas, il ne faut pas que ce soit une
juxtaposition de politiques médicales
liées aux hommes et aux femmes qui
l’exercent.
Il faut qu’on cultive cette réactivité entre
l’offre et la demande plutôt que de choisir
une patientèle qui est la plus confortable
par rapport au taux d’occupation.
Avec les équipes en place, on peut réaliser
de grandes choses dans une dynamique
où il faut repositionner l’hôpital dans un
circuit de soins plus large comme le projet
107.
Mais dans ce chemin novateur, je ne suis
pas celle qui pense que la solution réside
dans une fermeture pure et simple et dans
un ambulatoire pur et dur.
L’accessibilité aux soins ou à l’accueil doit
rester un soucis économique permanent pour que tout le monde puisse être
soigné ou accueilli.
Tous ces défis déclinés dans notre rôle de
service public me semblent encore plus
fondamentaux aujourd’hui qu’hier.
En ce qui concerne l’Accueil de Lierneux,
on doit garder sa spécificité comme on s’y
est engagé mais il devra y avoir des passerelles avec le secteur A. On devra arriver
à une offre de soins diversifiée et adaptée
à la localisation soit urbaine, soit champêtre, sans faire de doublons.
C’est un projet à construire pour
demain et qui doit passer par des outils
«briques» plus adaptés pour les patients
et le personnel en essayant de garder les
spécificités.
P.c.: Vous parlez de briques, on peut dire
qu’ISoSL (CHP et IPAL inclus) a construit et
continue à construire pour le futur.
M.Y.: Oui, on les aime bien les projets
«briques».
La rénovation du Pèrî a été un relooking
important, la construction d’Agora en
remplacement de Volière aussi, nous voici
maintenant avec un nouveau Valdor et la
reconversion de l’ancien qui va démarrer;
le Chemin de Loncin est sorti de terre, il
y a toutes les extensions des maisons de
repos; la 6ème unité boulevard Hillier qui
se finit péniblement à cause de retards
dus à une faillite; le projet de la maison
de la Plaine qui est tributaire des aléas du
dossier d’urbanisation de Droixhe, on a
aussi un nouveau projet sur le Thier à Liège
et pour finir Lierneux qui sera un chantier
conséquent.
Ce sera permanent. Si on ne construit ou
ne rénove pas tout le temps, on est vite
dépassé. Les exigences sont telles qu’on
devient vite ringard si on ne fait rien.
P.c.: ISoSL est une moyenne structure par
rapport aux géants alentours: CHU, CHR,
CHC.
Comment peut-on encore à l’heure actuelle
se positionner vis-à-vis de ceux-ci ?
M.Y.: On s’appelle ISoSL et on a des
établissements de soins spécialisés.
On doit plus que jamais renforcer cette
notion de spécialisation qui deviendra
aussi une des obligations des hôpitaux dit
«généraux».
Dans les prochaines années, ils ouvriront
plus de prises en charge que nous ne
pouvons le faire et que nous avons la
volonté de faire mais dans le cadre de la
raréfaction des moyens financiers, les
hôpitaux généraux seront plus ou moins
dédicacés à l’une ou l’autre grande
pathologie.
Dans un délais que je ne connais pas, la
réorganisation du secteur impliquera que
7
Point commun
les hôpitaux généraux ne fassent plus de
tout à cause des coûts des technologies
et du peu de spécialistes médicaux qui
sortent des universités.
Ce pôle d’excellence de médecine sera là,
proche de nous et nous serons toujours,
sans que ce soit péjoratif, en deuxième
ligne car nous ne revendiquons pas la
première ligne.
Mais si la deuxième ligne disparaît, ce sera
la première qui sera en difficulté.
Donc nous avons un rôle important par
rapport à l’hôpital général ou par rapport
aux généralistes puisque dans le secteur
de l’accueil, ils sont la porte d’entrée des
résidents vers nos MR.
La réforme de l’Etat étant ce qu’elle est, la
redistribution se faisant, il reste encore des
choses éparses aujourd’hui qui auraient pu
être dans notre giron.
P.c.: Comme quoi ?
M.Y.: Comme des maisons de repos
gérées par des CPAS en ce compris chez des
membres associés à notre intercommunale:
à Herstal, à Visé; on reviendra peut-être vers
nous aussi pour gérer des MR du privé, sur
Liège notamment et tout le monde sait que
du côté de Seraing, ils sont en difficulté.
Donc je pense que des réformes dans le
secteur, il y en aura encore et il faut qu’on
ait les reins suffisamment solides puisqu’on
a toujours dit que notre vocation n’était pas
de faire comme la grenouille qui se voulait
aussi grosse que le boeuf.
Nous ne voulons pas être un colosse aux
pieds d’argile et pour le moment il faut
pouvoir
«digérer»
les
opérations
effectuées.
Notre première incertitude, c’est le financement futur du secteur: que va faire le
fédéral et le régional ? Après ça, on pourra
rebondir et avoir de nouveaux projets, ce
qui est passionnant.
P.c.: Les bassins de soins sont-ils toujours dans
les tiroirs du gouvernement?
M.Y.: Oui, c’est clair, on en parle souvent.
Ça concerne les soins de santé mais aussi
d’autres secteurs comme la politique d’aménagement du territoire ou dans le cadre de la
mise en place de réseaux d’enseignement.
Cette notion de redécoupage et de rationalisation est transversale par rapport à toute
une série de grandes fonctions de l’Etat mais
aussi au niveau local comme les communautés urbaines par exemple.
C’est dans l’air du temps et les enjeux sont
énormes, mais actuellement je ne sais pas
vous dire comment ce sera.
J’ai beau ne pas aimer l’idée mais le chemin
est tracé et il faudra le suivre.
P.c.: Nous sommes un service public et nous
allons encore nommer du personnel prochainement alors que c’est de plus en plus difficile.
Qu’en est-il ?
M.Y.: Nous avons été précurseur dans la
région hormis Lierneux qui était sous statut
provincial et nous gardons la volonté de le
faire.
Le paradoxe, c’est que nous sommes dans
une solidarité fédérale en matière de
pension et que les décisions prises par le même
fédéral décourage la nomination des agents.
D’un côté on nous dit qu’on ne sait pas
payer des pensionnés parce qu’il n’y a pas
assez de statutaires et d’un autrte, toutes les
mesures qu’on prend pénalisent le statut et les
entreprises qui nomment.
Donc nous avons eu très peur dernièrement
puisque que la tutelle ne voulait pas comptabiliser dans nos chiffres toutes les nominations dans le secteur des maisons de repos or
traditionnement nous avons toujours voulu
que les agents soient sur un pied d’égalité.
Il n’a jamais été question que l’on nomme
dans le secteur hôpitalier et pas dans celui de
l’accueil.
Les partenaires sociaux ont bien compris
notre message et j’en suis fort heureuse, donc
on va continuer à nommer sur base des
critères qui sont les nôtres.
La proportion ne devrait pas s’accroître, mais
soyez sûr qu’on va essayer de nommer du
personnel régulièrement pour stabiliser les
agents dans leur fonction mais aussi pour
leur permettre de partir avec un niveau de
pension qui est plus intéressant.
Dans ce cadre, nous réaffirmerons notre
statut de pouvoir public à défaut de dire que
la nomination est la règle absolue.
P.c.: Liège et ses environs compte une
population très paupérisée et ça se ressent
dans le cadre de l’accueil ou de l’hospitalisation. Est-ce que ça ne met pas en difficulté notre intercommunale par rapport aux
structures privées ?
M.Y.: C’est à la fois une obligation pour nous
et un droit pour les gens.
Dans l’état actuel des choses, nous sommes
dans un système de sécurité sociale où les
factures des institutions sont honorées en
grosse partie.
Si le climat devait se dégrader d’avantage,
c’est tout le financement du secteur qui
devrait être repensé en fonction du rôle
social de chacun.
C’est un vieux débat qu’on a déjà eu en
opposition entre les secteurs privé et
public et au sein du secteur public sur le rôle
de l’hôpital universitaire qui a un double
financement (hôpital et enseignement).
Je rappelle que le secteur public a une
obligation de résultats, mais j’espère qu’il y
aura toujours dans notre société quelqu’un
ou quelque chose qui permettra à chacun
de se soigner correctement quel que soit sa
richesse.
7
Point commun
Passion
À la pêche aux truites, truites, truites,
moi je veux y aller...
Chers amis, dans
cette édition du
parcours
d’artistes, je vais vous
parler d’une famille
d’isoséliens
qui
partagent la même
passion …
Alain et Marga sont
marié depuis 1979,
ils ont 3 enfants :
Carine, Jean-Claude
et Michel.
Alain a débuté sa
carrière professionnelle dans notre entreprise
en 1999 d’abord comme gardien de parking
puis comme vigile.
Marga a d’abord élevé ses enfants, puis en
2012 elle a rejoint le service entretien du Pèrî.
Jean-Claude l’un de leur fils travaille au Petit
Bourgogne.
La semaine terminée cette famille ne rêve que
d’une chose …
Mais commençons par le commencement !
C’est Alain qui à l’âge de
8 ans découvre les plaisirs de la
pêche en rivière. À l’époque avec un simple bâton et
du fils, le poisson se faisait
plutôt discret mais lui mord à
l’hameçon.
Comme il a besoin de bouger,
il essaye d’autres activités, la
tenderie ou le concours de
chant de pinsons mais rien
ne remplace son plaisir de
pêcher.
8
Point commun
Il initie Marga qui se surprend à aimer ce
sport et à suivre son mari.
Puis, petit à petit, les enfants font de même,
tous apprécient ces moments de détente
dans la nature et en famille. Très vite la vie
familiale est organisée autour de ces weekends de pêches où chacun, à son rythme,
peut s’adonner à sa passion.
Toute la petite équipe s’inscrit au club de
Houffalize et l’aventure continue …
Alain: «J’aime pêcher en rivière car tu dois
aller chercher le poisson, tu dois trouver
«les postes», les endroits où il se trouve,
tu dois te déplacer beaucoup, c’est assez
physique.
Marga: «J’aime la pêche en rivière mais
j’apprécie aussi beaucoup celle en étang
qui est plus calme, on laisse le «bouchon»,
l’indicateur de prise, sur place et on attend
que le poisson vienne… Tu t’assieds et tu
attends … En étang il est également plus
facile de pêcher toute l’année, tant qu’il ne
gèle pas, tu peux y aller.»
Ils aiment la pêche à la truite qui débute le
deuxième week-end de mars.
Dans nos régions on trouve
aussi des poissons appelés
« le blanc » (le barbeau, le
chevenne, le brochet, la brème,
le hatus…) qu’on peut pêcher
à partir du premier week-end
de juin.
Alain: «Ce qui peut être
difficile dans la pêche à la
truite c’est le fait de se lever
tôt. En effet, on peut pêcher
½ heure avant le lever du
soleil jusqu’à ½ heure après le
coucher.»
En rivière il y a un quota de pêche: 5 truites
par jour. Par contre en étang vous pêchez ce
que vous voulez, sans vêtements particuliers.
À l’inverse, en rivière, il faut être bien
équipé:Weagler (grande salopette), cuissardes,
bottillons.
En étang on peut amorcer le poisson en
jetant de la nourriture, pratique qui se fait
moins en rivière.
La pêche en rivière est extrêmement contrôlée, on vérifie votre permis régional wallon
ainsi que vos prises. En cas de non respect, on
peut vous confisquer votre matériel et votre
véhicule. Hé oui ! Ça ne rigole pas au pays des
gardes-pêche.
Lors d’une sortie, chacun des membres de la
famille veille sur l’autre, pêche à son rythme
et cherche l’endroit de la rivière ou il se sent le
mieux. Ensuite, ils se retrouvent à des points
de ralliements pour débriefer, voir ensemble
les bons et les mauvais endroits. Ils aiment
aussi se titiller sur leurs prises.
«Cette année pour la première fois, nous
avons décidé de partir en Italie. C’était nos
premières vacances à l’étranger et l’objectif
était la pêche bien entendu…
Là-bas on a découvert un endroit entièrement dédié aux pêcheurs où l’entraide est
véritable et sans aucune concurrence …
C’est très différent d’ici.
De retour, épuisés, mais ravis, on ne pense
qu’à une chose…. La réouverture de la
pêche.
Pêcher nous permet d’être en famille, on
se ressource en profitant de la nature, on
rit, on se fait plaisir. Ce sport demande
toutefois quelques qualités comme la
patience, l’endurance, la résistance au
climat et aux horaires.»
Petits conseils:
Alain: «Lorsqu’on débute, il ne faut pas avoir
peur de perdre quelques « cuillères », il faut
insister, on fini par trouver des solutions à
ses difficultés. Si vous allez à Houffalize, vous
verrez un arbre décoré des « cuillères » de tout
ceux qui n’ont pas su se dégager (Cuillère =
type d’hameçon).
Marga: «Si une truite est amorcée et trop
petite pour être prise, il faut couper le fil du
bas de l’hameçon. Celle-ci va faire un abcès
et l’hameçon se détachera tout seul. Si on lui
enlève l’hameçon et qu’on la fait saigner, elle
meurt même remise à l’eau !
En conclusion sachez que le résultat de la
pêche de notre couple est distribuée gratuitement car ils ne sont pas friands de poisson.
Pour Alain, en manger une fois l’année c’est
bien, quand à Marga « Non, le poisson c’est
plein d’arrêtes ».
Donc si d’aventure vous avez envie un jour
de pêcher ou de manger une bonne truite,
n’hésitez pas à les contacter …
Joëlle Wauthier
Agora
Dédale ouvre sa première habitation
protégée à Loncin
Depuis le 1er août 2013, Dédale, l’unité spécifique de soins
pour personnes présentant un double diagnostic, possède
une habitation protégée à côté de notre maison de repos la
Résidence du Chemin du Loncin.
Ghislaine Kabongo, étudiante jobiste
présence tend à favoriser la réinsertion sociale, la réhabilitation et l’autonomie. Ensemble,
patients et agents travaillent également sur la
gestion ou l’abstinence des consommations
de produits psychotropes.
Tous ces éléments combinés visent à
maintenir la personne dans son milieu de vie
et ainsi éviter les rechutes et ou de nouvelles
hospitalisations.
Depuis maintenant 11 ans, le service Dédale
traite les personnes présentant un double
diagnostic : psychose et assuétude. Situé sur le
site Agora, il comporte actuellement une unité
mixte de 10 lits en chambre double.
Parmi ses missions, la stabilisation des troubles
psychiatriques des patients, l’amélioration du
niveau général de fonctionnement et du bienêtre ainsi que leur resocialisation.
Multi fonctions, Dédale assure également
un service d’accompagnement et de suivi
extérieur. Appelé Lilas (L’équipe d’interventions
liées à l’accompagnement du suivi extérieur), il
intervient à la suite d’une hospitalisation dans
ce service. Pendant 6 mois, il accompagne le
patient dans ses activités quotidiennes. Cette
Cette année, le département a ajouté une
corde à son arc en mettant en place une
habitation protégée ou IHP.
Cette dernière peut être définie comme
étant: «une structure s’occupant d’adultes
présentant une psychose associée à
une assuétude en voie de stabilisation
nécessitant un accompagnement pour une
meilleure intégration dans le milieu de vie».
Constituée de 3 résidents elle les abrites
pour une durée de 6 mois éventuellement
renouvelable. Plusieurs agents tels que des
infirmiers, éducateurs, assistants sociaux,
ergothérapeutes, psychologues, psychiatres
et coordinateurs se relaient pour les suivre
dans cette procédure. Le but est d’épauler le
résident pour qu’il retrouve sa capacité à gérer
son traitement, ses relations avec autrui et son
quotidien.
Les agents spécialisés créent un projet thérapeutique individualisé et accompagnent le
résident dans sa réinsertion sociale.
L’habitation protégée se situe à l’extrême gauche
de la Résidence du Chemin de Loncin
Pour sa première habitation protégée, Dédale
s’est dirigé vers le site de Loncin. En effet, une
ancienne conciergerie inoccupée s’y trouve,
juste à côté de la maison de repos la Résidence
« Chemin du Loncin ».
Du 1er au 31 juillet, des travaux de rénovation
ont été entrepris et des remises aux normes
ont été effectuées. Etienne Colsoul, coordinateur IHP parle de « bonne collaboration avec
le service de travaux ». C’est ainsi que dès le
1er août les trois premiers résidents ont pu
occuper les lieux et ainsi inaugurer cette
nouvelle section.
L’équipe de Dédale
Emmanuelle BALTHAZART, psychologue
Samuel LEBRUN, criminologue
Angélique DAULNE, infirmière en chef
Ariane PIRARD, infirmière
Isabelle DEDERIX, éducatrice
Mirella MURGIA, éducatrice
Julie FAFRA, infirmière
François FONTAINE, infirmier
Sabrina RODRIGUEZ, éducatrice
Anne-Catherine LUYTEN, ergothérapeute
Tiffanie ONKELINX, éducatrice
Carine VERWEYEN, psychologue
Christelle GAZON, psychologue
Sophie TAMBOUR, psychologue
Pierre ZAEYTYDT, médecin
Etienne COLSOUL, coordinateur habitations
protégées Agora
De G. à Dr.: Emmanuelle Balthazart, Samuel Lebrun, Angélique Daulne,
Ariane Pirard, Isabelle Dederix, Mirella Murgia et Julie Fafra
9
Point commun
Petit Bourgogne
C’est quoi cette petite maison ?
Une enquête exclusive de Philippe Marlauw
Début août, Juan-Miguel Vera, infirmier formateur informatique au Petit
Bourgogne nous donnait une mission:
«Bonjour,
Une petite suggestion pour un futur «Point Commun».
L’histoire de la Petite maisonnette située dans le parc près de la Polyclinique au PetitBourgogne.
Cela fait des années que je me demande ce qu’elle contient et sa raison d’être.»
Une seule solution: faire appel à notre plus fin limier: Philippe Marlauw.
Après plusieurs semaines d’enquête approfondie, voici le rapport que notre
détective envoyait:
La maison mystère
et l’asile début XXème
De Philippe Marlauw.
Pour Rédaction Point commun.
Enquête sur la petite maison dans la prairie qui jouxte la polyclinique le long
de la route qui tourne autour du site d’ISoSL Petit Bourgogne.
En 1894, la Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille Montagne
construit un asile pour vieillards (une trentaine de patients) sur un terrain à
Cointe juste au-dessus de Sclessin.
En 1898, un orphelinat pour filles y est annexé, ce sont les Filles de la
Charité qui s’en occupent.
Sur le terrain, 3 minuscules maisons sont construites à différents endroits,
elles sont similaires mais n’ont pas la même fonction.
Une sert de pigeonnier, une autre d’accès à une cave rangement et la troisième
(au sujet de laquelle nous enquêtons) protège un puits.
Les deux premières sont démolies à la construction du Petit Bourgogne et on a
étrangement conservé la troisième qui est encaquée entre les bâtiments actuels
au niveau de l’entrée de la polyclinique.
Cette petite construction a servi durant des années comme remise du matériel de
jardinage destiné aux patients car à proximité se trouvait un bout de terrain
où, avec l’accompagnement des éducateurs, les patients se perfectionnaient à la
culture des légumes.
Dans les années 90, une éducatrice a été engagée pour faire de ce petit
bâtiment un abri pour animaux; c’est ce l’on a appelé le projet Robert Freyens
(celui-ci était psychologue).
Le matériel pour clôturer la petite parcelle environnante à été commandé ainsi
que divers «besoins» pour réaliser ce petit parc animalier (il était question
de moutons...).
Ce projet en est resté là, sans évolution, pour deux raisons:
Le porteur de projet est resté au CPAS et le CDD de l’éducatrice n’a pas été
renouvelé, ce qui fait que ce projet plus qu’engagé n’a jamais vu le jour.
Le bâtiment ne sert plus à rien actuellement.
Le puits est toujours là et un cadenas a été posé pour que personne n’y ait
accès.
A votre disposition pour procéder à une fouille plus approfondie des lieux.
P.S.: Les frais d’investigations s’élèvent à 547,25 $.
A qui dois-je envoyer la facture ?
10
Point commun
(NDLR) Un grand merci à Philippe Binamé et à Yvon Piery pour leur aide.
ISoSL
Les uns et les autres...
Les retraites
LE PÈRÎ
Claire PANCZOSZAK, le 1er octobre
LE VALDOR
Frédéric MATHIEU, ouvrier
Matthieu FOLMER, assistant médico-pharmaceutique
Zekye AGIRMAN, aide-soignante
Souad RAMDANI, infirmière brevetée
LE PÈRÎ
Christian BRUGHMANS, ouvrier
Fabienne DEHOUSSE, ouvrière
Nadia GADJETOR DELALI, ouvrière
Aurélie MATRAY, infirmière brevetée
Christine LEONARD, ergothérapeute
Mélissa MOUREAU, infirmière brevetée
Calogero MUNDA, ouvrier
Naziha RAMDANI, infirmière brevetée
Kevin VAN MASSENHOVE, ouvrier qualifié
AGORA
Bénédicte CHARDON, employée d’administration
Aurélie GILARD, infirmière bachelière
Marie-Claire NGO LENGA, infirmière brevetée
LES TROIS ROIS
Nathalie FABRY, aide-soignante
Mercedes TELESFORO FE, aide-soignante
Marielle POILVACHE, éducatrice
Adrienne XHAUFLAIR, assistante sociale
LE DOUX SÉJOUR
Albina BARRACATO, infirmière
Noëlia CANALE, aide-soignante
Sarah MEERT, logopède
Les embauches
SECTEUR A
Jeanette WOUTERS, le 1er août
Anne-Marie VERHOEVEN, le 31 août
Francine MADING, le 30 septembre
Gislaine SIMON, le 30 septembre
LES TROIS ROIS
Noëlla RAFFAY, le 1er septembre
LE VALDOR
L’ACCUEIL
Bernadette DEGROOTE, le 30 juin
Caroline BARONHEID, aide-soignante
Corinne BODEUX, le 31 juillet
Anne SCHOUMAKERS, employée d’administration
Anne-Marie MARECHAL, le 31 juillet
Marjorie BRAGAGNOLO, infirmière bachelière
Monique THOMAS, le 31 août
Marie SIEIRO Y VILLAR, infirmière brevetée
Yvonne DEJACE, le 30 septembre
Josée KALA MAKU, infirmière brevetée
Léon EVRARD, infirmier breveté
Claudette MUJAWAYEZU, infirmière brevetée
Larysa CHARADOILA, ouvrière
Marie DELVAUX, employée d’administration
Suite à plusieurs plaintes et dans
LE PETIT BOURGOGNE
Stéphanie HEINEN, employée d’administration
Michaël MEYKENS, ouvrier qualifié
le respect de la vie privée, Point
Eddy GABRIEL, ouvrier
Cristina AVRAM, infirmière brevetée
commun ne communiquera plus
Audrey GENGOUX, ouvrière
Renan FRANKEN, infirmière bachelière
automatiquement les informations
Céline BROEDERS, aide-soignante
LES ORCHIDÉES
sur les mariages et les naissances.
Abderrahmane BOUZIDI, infirmier breveté
Lydia LEYSSENS, infirmière brevetée
Dorénavant, si un agent désire que
Grace MURA, infirmière brevetée
Aurélie OLY, logopède
ce genre d’annonce soit éditée, il doit
Nora BROEDERS, infirmière bachelière
Sylvie HENDRIKX, infirmière brevetée
avertir personnellement le bureau de
Martine BERNARD, informaticien
Sada NZAZA, aide-soignante
la rédaction par mail, par lettre ou par
Julien BERTRAND, informaticien
téléphone.
LE TILLEUL D’ÉDOUARD
Toutefois, nous continuerons à faire
TOURNESOLS - MURLAIS
Chantal NEY, ouvrière
paraître les hommages écrits par les
Vinciane HOUTVAST, infirmière brevetée
collègues d’un agent décédé.
LES SAULES
LE CHEMIN DE LONCIN
Olivia VAN DOOREN, infirmière brevetée
Rachel NETERZUG, aide-soignante
Christel LICCIOLI, aide-soignante
Laurence BUSIAUX, aide-soignante
11
Point commun
Tilleul d’Édouard
Courts séjours
Depuis le 8 janvier 2013, la
Résidence le Tilleul d’Édouard,
à Grivegnée, possède son unité
de court séjour.
La plupart des pathologies sont
acceptées à l’exception des résidents
nécessitant une revalidation intensive
(kinésithérapie plusieurs fois par jour,
exercices en piscine, …).
Ce service spécifique au sein
de la maison de repos, comporte 10 chambres individuelles, meublées complètement
et garnies d’un frigo et d’un
coffre-fort.
Chacune possède sa salle de
bain avec douche.
L’encadrement est exactement le même que pour un résident hébergé
en long séjour (prise en charge au niveau nursing, repas en pension
complète, soins de kinésithérapie, prestations de pédicure et coiffure,
animations au sein de l’établissement, …).
Le principe est simple. Cette forme alternative de l’aide et de la prise en
charge de la personne âgée permet à celle-ci de séjourner au sein de la
maison pour un maximum de 3 mois (90 jours) par année civile.
Au terme de cette période de 3 mois le résident doit impérativement
libérer la chambre.
La finalité de cette formule est soit la préparation à l’hébergement
en maison de repos, soit le plus souvent le retour au domicile du
résident.
Les raisons d’admission et les avantages peuvent être divers et variés:
repos, séjour post-hospitalisation, convalescence et consolidation de
l’état de santé, accueil dans de bonnes conditions de l’époux (se) du
conjoint devant être hospitalisé, permettre aux proches de se reposer
sans culpabiliser, pendant leurs vacances ou tout simplement pour se
faire une idée de la vie en maison de repos.
12
Point commun
Toutes personnes de plus de 60 ans a le
loisir de réserver un séjour (un petit peu
comme dans un hôtel).
Il suffit de nous donner la date d’arrivée
et la durée du séjour souhaitées.
Après la visite de l’établissement et
l’inscription, la chambre est réservée pour la période demandée.
Petit conseil : entre juin et septembre, les demandes sont très nombreuses.
Il faut donc s’y prendre très tôt pour obtenir une place !
Informations utiles :
LE TILLEUL D’EDOUARD
68, rue de l’Espoir - 4030 Grivegnée
Tel 04 365 11 26
Fax 04 365 39 23
(Bus : 38 ou 10)
Mireille Cobraiville,
Directrice de la Résidence
Si Fafchamps
m’était conté
Les amoureux de Ste-Balbine
1816
Il était à peine 6 heures en ce premier mai de l’an 1816 mais les cloches de Saint
Servais sonnaient déjà à toute volée : la procession allait quitter l’église pour
entamer la longue montée vers Sainte Walburge.
Juste après la grande croix, portée par un robuste religieux, venaient les tambours
et les clairons puis les jeunes filles portant des bouquets de fleurs et enfin, sous un
dais de velours rouge, le curé de Saint Servais avec le Saint Sacrement.
C’était la première fois que Jeannette participait à ce grand événement et malgré
son châle de laine, elle frissonnait, plus d’excitation que de froid ! Reprenant en
chœur les refrains des cantiques à la Vierge, elle s’élança avec ses amies sur les gros
pavés de la rue Pierreuse. Il leur fallu une bonne heure pour parvenir à l’arveau du
sommet et atteindre la petite Chapelle Sainte Balbine.
Le soleil avait fait son apparition et les pèlerins à genoux attendaient la
bénédiction. On y voyait aussi bien des ouvriers en sarreau bleu que des citadins
élégamment vêtus, mais la robe bleue, les cheveux roux et le sourire éclatant de
Jeannette attirait bien des regards.
La cérémonie religieuse s’acheva enfin, la fête pouvait commencer !
Sur toute l’esplanade qui s’étendait de l’arveau de Pierreuse jusqu’à la porte
Ste Walburge, ce n’était qu’une enfilade de tentes où l’on faisait frire des œufs et des
saucisses et où la bière coulait à flots.
Jeannette alla embrasser sa grand-mère qui vendait ses gaufres à la
cannelle et se mêla à la foule qui se pressait devant les tables chargées
d’objets de fantaisie, de jeux de Babilône* et de cartes.
Mais c’était à côté, sur la prairie, que se trouvaient les attractions les
plus intéressantes : chanteurs ambulants, charlatans, arracheurs de
dents et surtout marionnettistes.
Jouant des coudes, la jeune fille se faufila au premier rang face au
castelet ambulant. Le public riait aux éclats et applaudissait avec
enthousiasme. Sur la petite scène, une sorte d’arlequin masqué se
moquait d’un soldat en uniforme chamarré, lui faisant des grimaces, le
faisant tomber et lui donnant des coups de bâton.
Jeannette était aux anges mais elle était curieuse de savoir ce qui se
passait derrière le rideau. Elle contourna donc le petit théâtre et se
trouva nez à nez avec un grand jeune homme aux cheveux noirs et aux
yeux rieurs qui lui barrait le passage. Mais devant le sourire charmeur
de Jeannette, il se laissa amadouer et lui montra l’arrière du décor.
Il s’appelait Gianni et parcourait avec son frère les fêtes et les foires du
pays.
Emplacement de la chapelle Ste Balbine avant sa destruction
Sans plus d’embarras, il lui offrit un verre de cidre et l’entraîna vers les guinguettes
de Falkompire** où jeunes et vieux dansaient au son du violon et de la clarinette.
Valses, polkas, quadrilles se succédèrent sans répit.
Soudain on entendit à l’entrée des éclats de voix et des bruits de bottes.
C’était un détachement de soldats hollandais qui occupaient la citadelle.
Gianni pâlit et se cachant derrière l’estrade des musiciens, il expliqua rapidement à
la jeune fille qu’il n’avait pas l’autorisation de se produire à Sainte Balbine et surtout
que ses moqueries n’avaient sûrement dû plaire au gouverneur.
La situation était grave. Ils s’élancèrent vers la petite chapelle et atteignirent
bientôt les rangées d’ormes et de tilleuls qui entouraient l’édifice. La porte était
ouverte et dans la pénombre, un vieil homme enveloppé d’une cape noire
leur souriait malicieusement. Il désigna à Gianni une trappe et un escalier qui
s’enfonçait dans la terre.
Jeannette connaissait bien la légende qui racontait qu’on pouvait rejoindre les
vergers de Fafchamps par un souterrain qui suivait les remparts.
En pleurant, elle embrassa son bel amoureux puis se détourna pour remercier leur
sauveur : il avait disparu !
Il ne restait sur le sol qu’un costume d’Arlequin et un masque…
Gianni ne revint à Liège qu’en 1831, la Belgique était un pays
indépendant et quand il monta vers Sainte Walburge, il ne retrouva pas
la Chapelle, les Hollandais l’avaient rasée en 1817.
Un passant lui dit que la statue de Sainte Balbine avait été transférée
dans l’église Saint-Servais et il alla se recueillir quelques instant devant
celle qui savait si bien protéger les « vèrts cotterêts »***
*Babilône : jeu de hasard qui consistait en dés jetés dans une petite tour
en spirale.
**Falkompire : ancien nom de Fond Pirette.
***vèrts coterês : amourettes
(fé on vèrt coterê : jeter une fille sur le gazon en folâtrant !)
La statue de Ste Balbine comme on peut encore la découvrir
au sein de l’église St Servais (rue Fond St Servais)
Jeanine Malchaire
13
Point commun
Valdor
Pharmacie
Le site du Valdor est en pleine mutation.
En attendant l’ouverture prochaine du nouvel hôpital, la
pharmacie a dû quitter l’ancien bâtiment administratif
(maintenant démoli) pour transiter par la cafétéria avant de
rejoindre en 2014 sa future implantation.
Déménager une pharmacie hospitalière n’est pas une
M.V.
sinécure.
Pensez: en deux jours, il a fallu emballer, transporter (pas trop
loin heureusement), déballer et ranger des médicaments, du matériel, un laboratoire, des bureaux et le système informatique tout en continuant à répondre aux
prescriptions, même nouvelles.
Pour que cette opération soit un succès, plusieurs départements sont
entrés dans la danse: technique, informatique, ouvrier, entretien,
vigiles... sans oublier des déménageurs professionnels.
La preuve: dès le lundi, la pharmacie du Valdor était opérationnelle à
100% pour les commandes et le matériel.
14
Point commun
en transit
Après quelques semaines de travail, alors que la surface est plus petite,
les agents sont satisfaits car les locaux sont mieux aménagés et plus
aérés; un système de picking (cueillette) des médicaments améliore la
préparation des prescriptions, les nouveaux plans de travail en vis-à-vis
sont plus conviviaux et améliorent la communication.
L’agencement est plus rationnel et fonctionnel.
Il y a moins de stock aussi car la pharmacie (2 agents) du secteur C a été
momentanément transférée au Petit Bourgogne.
Donc, l’ancien mess a été transformé en espace de travail, le
couloir en zone de réception des colis, l’ancienne cuisine en réserve de
matériel stérile et les anciens bureaux de la direction médicale et infirmière sont devenus les bureaux des pharmacien(ne)s sans oublier la réserve
baxter et le laboratoire.
De G. à Dr.: Armand Jacobs, Manu Kizita, Cécile Duchêne, Matthieu Folmer, Véronique Rigo,
Alain Elias, Emily Harris, Dominique Szabot, Alexandra Evens et Myriam Gilot.
Si les agents de la pharmacie sont satisfaits, ils sont conscients que ce
n’est pas de même pour le reste du personnel qui se voit priver de ce
beau grand mess et ils s’en excusent encore.
Le prochain déménagement se fera lors du transfert des unités vers le
nouveau Valdor probablement en juin 2014.
Le travail sera plus facile puisque ce premier transfert intermédiaire a
permis un prétriage et que de plus, le mobilier sera laissé sur place.
L’EQUIPE
Cécile DUCHENE, pharmacienne
Alain ELIAS, assistant
Alexandra EVENS, pharmacienne
Matthieu FOLMER, assistant
Murielle GABRIEL, employée administrative
Myriam GILOT, pharmacienne en chef
Arlette GOFFIN, employée administrative
Emily HARRIS, assistante
Katleen HUYGHEBAERT, pharmacienne
Arnaud JACOBS, pharmacien
Manu KIZITA, assistant
Véronique RIGO, assistante
Rosalia SCALIA, assistante
Shabih SYED, assistant
Dominique SZABAT, assistante
Monique THOMAS, assistante
Danielle VIGNERON, assistante
«Détachées» au Petit Bourgogne pour les MR/MRS
Fatima DADLI, assistante
Sabrina DI PAOLO, assistante
15
Point commun
L’Accueil
Le placement familial
de Lierneux
Le placement familial est une forme de prise en charge en famille unique en
Région Wallonne, il existe depuis près de 130 ans.
Il s’adresse à des personnes souffrant d’une maladie mentale stabilisée.
Actuellement, une centaine de patients sont hébergés en famille d’accueil.
Isabelle Heyden
16
Historique
Le service du placement familial a été créé en 1884
à l’initiative du Gouverneur de la Province de Liège,
Monsieur Pety de Thozée. À l’époque, il s’agissait de
l’unique formule de traitement organisée à Lierneux.
Les patients étaient intégrés essentiellement dans des
fermes et offraient leur aide pour les travaux agricoles.
Avant la guerre 14-18, 586 malades séjournaient en
famille d’accueil. Au fil des années et des événements
historiques, cet effectif diminua toutefois progressivement. Durant la première guerre, du fait de la rareté
du ravitaillement, les familles furent dans l’impossibilité de nourrir une bouche supplémentaire. Pendant
l’entre-deux guerres, l’apparition d’une mécanisation importante des équipements agricoles réduisit
fortement le nombre d’agriculteurs présents dans
le village. Après la guerre 40-45, les conditions
économiques de la population s’améliorèrent, ce qui
eut pour conséquence que les familles furent moins
disposées à vivre avec des patients perturbés. L’effectif du
nombre de patients intégrés en famille déclina et atteignit le chiffre de 129 en 1954. L’introduction des
médicaments neuroleptiques permit cependant de
renverser quelque peu la situation. En améliorant
considérablement l’état des patients délirants ou
présentant des troubles comportementaux, bon nombre furent capables de vivre en dehors des pavillons.
C’est ainsi que le placement connut un nouvel essor
atteignant un sommet (220 patients) entre 1970 et
1974. Depuis lors, une lente diminution s’est amorcée et perdure. Malgré tout, une centaine de patients
séjournent actuellement au sein de 50 familles
d’accueil.
Point commun
Objectif
L’objectif de ce mode de traitement en santé mentale est
d’éviter un séjour de longue durée à l’hôpital psychiatrique en proposant une alternative plus proche du mode
de vie habituel. La famille est au centre de cette forme
de traitement. Elle offre en effet des possibilités d’adaptation plus souples que dans le cadre d’une hospitalisation classique tout en amenant le patient à se confronter
aux limites de ses capacités sociales.
De G à Dr: Marie-Claire Lambert, aide-soignante; Christian Lambert,
infirmier; Laeticia Huberty, aide-signante; Marie-Claire Grosjean, infirmière en chef;
Carine Minet, aide-soignante; Josette Minet, aide-soignante; Isabelle Heyden,
assistante sociale; Sylvie Godefraind, Isabelle Lacrosse et Myriam Hemroulle,
infirmières.
Etaient absentes lors de la photo: Linda Raquet, médecin généraliste;
Christelle Toussaint, psychiatre; Emilie Goosse & Marie-Jeanne Bomboir, infirmières,
Delphine Bacquelaine, psychologue et Jocelyne Massin, aide-soignante.
Elle héberge le patient, assure la
Témoignage d’une famille d’accueil
Fonctionnement
« Pour moi, cela signifie aider la personne dans la vie préparation des repas, l’entretien
Avant d’intégrer une famille courante à s’assumer en l’aidant de mes conseils et en du linge et veille à répondre aux
d’accueil, une hospitalisation d’une essayant de la faire participer aux tâches ménagères et à besoins du patient au quotidien.
durée brève est organisée au sein la vie de la société ».
Elle collabore aussi étroitement
d’un service de préparation à la vie
avec l’hôpital par l’intermédiaire de
en famille (nommé Ecdoval). Cette période préalable
l’infirmier qui la visite régulièrement.
permet à l’équipe d’apprendre à connaître le patient, son
Les familles d’accueil agréées par le service résident sur
histoire, sa maladie, ses besoins, ses centres d’intérêt et
les communes de Lierneux, Vielsalm, Houffalize, Gouvy,
ses motivations à vivre en famille d’accueil. C’est sur base
Trois-Ponts, Stoumont, Ferrières, Manhay et Aywaille.
de ces différents éléments que le choix de la famille sera
Outre l’accompagnement offert par la famille, l’hôpiréalisé. Une première visite sera ensuite organisée dans
tal met aussi à la disposition du patient de multiples
la famille d’accueil de manière à ce que le patient puisse
services : activités sportives et occupationnelles,
découvrir son futur lieu de vie et faire connaissance avec
dispensaire de soins, accompagnement pour les soins
ses accueillants. Si les deux parties
d’hygiène, logopédie, kinésithémarquent leur accord, le projet Témoignage d’un patient
rapie, pédicurie, etc. Le patient
pourra alors se concrétiser les jours « C’est un endroit où on est accueilli et respecté. Et alors, bénéficie des services d’un psychiaon fait partie de la famille. On est vraiment intégré à la vie
suivants.
tre, d’un médecin généraliste, d’un
La famille d’accueil est un lieu de de famille. C’est surtout pour rompre ma solitude. C’est psychologue, d’une infirmière en
vie et de bien-être comme l’at- un moyen pour ne pas rester seule et tourner en rond. chef, d’infirmiers, d’une assistante
teste quelques témoignages de C’est une façon de retrouver la vie courante ».
sociale et d’auxiliaires de soins.
« En famille d’accueil, il y a la joie des fêtes, des anniverpatients.
saires… il y a une manière de vivre qui est autre qu’à l’institut. Une affection vraiment chouette ».
Public visé et conditions d’admission
Ce type de prise en charge s’adresse à des
malades mentaux stabilisés (souffrant de
psychoses, handicaps mentaux avec pathologie mineure surajoutée, troubles thymiques ou
névroses) pour qui le séjour dans un service
hospitalier n’est plus requis.
Le candidat doit être âgé de 18 ans au moins
et être en règle de mutuelle. Comme dans le
cadre d’une hospitalisation classique, la prise
en charge financière est assurée par la mutuelle
du patient ; une quote-part reste toutefois à sa
charge et est identique à celle d’une personne
hospitalisée dans un service classique.
Il doit également être demandeur de ce type
de prise en charge et capable de s’adapter au
mode de vie familial.
Témoignage d’un infirmier
« Etre infirmier au placement familial, cela signifie accompagner le patient dans sa vie quotidienne tout en étant
attentif à ses besoins, ses demandes et son bien-être. C’est
veiller à son épanouissement personnel et son autonomie.
C’est être le relais entre la famille d’accueil et le patient
ainsi qu’entre le patient et les autres membres de
l’équipe.»
Procédure
L’introduction d’une demande de prise en
charge au sein du service du placement
familial se fait par le biais d’un dossier préliminaire. Il est envoyé sur demande au service
qui le souhaite sur base d’un simple appel
téléphonique. Après réception de celui-ci et d’un
rapport psychiatrique, un rendez-vous est fixé
au sein du service du placement en vue d’évaluer la faisabilité du projet et de répondre à
toutes les questions du candidat et de son
référent. Si le patient répond aux conditions
d’admission, une hospitalisation peut être
rapidement programmée au sein du service
Ecdoval.
Pour toute information complémentaire,
contacter le service via l’infirmière en chef
(Marie-claire Grosjean 080-29.21.51) ou
l’assistante
sociale
(Isabelle
Heyden
080-29.21.52).
Hôpitaux de
jour d’ISoSL
L’ hôpital de jour
du Valdor
Les HJ... La saga continue...
Après les hôpitaux de jour psychogériatrique et psychiatrique des sites Pèrî et Agora, le Valdor nous livre à son tour
ses secrets.
L’hôpital de jour du Valdor, c’est 8 lits, 3 médecins spécialistes, une infirmière en chef et des infirmières «polyvalentes»
qui se partagent entre la polyclinique, l’HJ du Valdor et le
Pèrî.
Sous la bienveillante attention des Dr Lecart, chef de
service et Dr Remacle, rhumatologue ainsi que du
Dr Kiehm, gériatre, l’hôpital de jour du Valdor se décompose en trois unités distinctes: une unité de gériatrie, un
hôpital de jour médical et un hôpital de jour gériatrique.
Ces trois unités sont gérées par l’infirmière en chef Murielle
Deconninck qui s’occupe également des deux polylcliniques Valdor/Pèrî.
Quatre des infirmières de l’unité.
Debout: Virginie Vanhabost, Sarah Schepens et Muriel Louis
Assise: Anne Emonds-Alt
L’hôpital de jour gériatrique reçoit essentiellement des
personnes âgées en vue d’une prise en charge globale.
L’équipe pluridisciplinaire est composée de différents spécialistes (logopède, kinésithérapeute, diététicienne....)
qui planifient les divers examens demandés par les médecins de façon à ce que chaque patient ait un bilan
complet sur la journée d’hospitalisation.
L’hôpital de jour médical, quant à lui, se charge essentiellement des actes techniques.
Sans les détailler ici, sachez que vous pouvez y faire, hormis les traditionnelles prises de sang, des transfusions
et autre saignée, des ponctions pleurales, des traitements pour l’ostéoporose ou la fibromyalgie...
Enfin, la partie HJ chirurgical accueille et prépare la surveillance des patients venant passer des examens sous
légère sédation telles les bronchoscopies, colonoscopies et autres gastroscopies.
Les spécialités y sont donc diverses et variées de même que la population qui y séjourne.
Dans quelques mois, l’HJ déménagera dans les locaux du nouveau Valdor.
Gageons que tant le personnel que les patients seront heureux de ce transfert dans les magnifiques bâtiments
que l’on voit d’ores et déjà par la fenêtre de la salle d’examen.
Isabelle Lavennes
17
Point commun
Trois Rois
Comment approcher un patient
Cela fait quelques années que la démence et plus particulièrement
la maladie d’Alzheimer font couler beaucoup d’encre. Pourquoi ?
Emmanuel BERTIER, référent démence
& Geneviève BRUWIER, médecin coordinateur
Résidence les Trois Rois
Le problème prend une vraie acuité.
En effet, rien que pour la Belgique, on recensera
en 2020 plus de 200 000 personnes qui en seront
atteintes.
La maladie d’Alzheimer entraîne une lourde
dépendance, dont la prise en charge impose un
coût énorme pour la Santé Publique.
Pour le personnel soignant, deux types d’approche
sont possibles : l’approche médicamenteuse et la
non médicamenteuse.
L’approche médicamenteuse
Il signifie :
Facteurs génétiques
Regroupement de pathologies
Absence d’exercice
Grand âge
Insuffisance hormonale
Longue liste de médicaments
Immunodéficience
Troubles de l’alimentation
Environnement
L’approche non médicamenteuse
Gêne provoquée
par le symptôme
Risque potentiel
du traitement
18
Dès lors, une alternative s’impose : faut-il prescrire
ou ne pas prescrire ?
Immédiatement, un corollaire apparaît : parmi
tous les traitements possibles, lequel aura le moins
d’inconvénients chez le patient en fonction de ses
fragilités ?
Le mot FRAGILITE est un acronyme mnémotechnique qui permet de résumer les facteurs impliqués
dans la démence.
Point commun
Il est nécessaire d’appliquer quelques règles,
simples mais cruciales : d’abord, soigner l’approche
du patient :)
Avant d’entrer dans la chambre, frapper à la porte
(même si elle est ouverte, même si l’on sait qu’il n’y
aura jamais de réponse…).
Cela symbolise au moins notre présence…
Ensuite, préciser qui on est…, ce que l’on va faire
…, et attendre une réponse en retour !
C’est, en bref, espérer, chercher à établir et entretenir la communication.
Ce retour, qui correspond à un « feed back » est, en
effet, la source d’énergie de la communication.
Si le patient est incapable d’envoyer un feed back,
c’est-à-dire une réponse verbale ou non verbale,
ou si la réponse est incohérente par rapport au
message
émis,
alors,
très
rapidement,
la communication s’arrête.
Si, depuis sa naissance, l’Homme ne peut vivre
sans communication, il ne peut non plus vivre sans
elle lorsque la maladie l’affaiblit.
Ensuite, vient le moment de (tenter de)
communiquer avec le patient.
Voici la proposition de trois canaux de communication, extraits de « Philosophie de soin de l’Humanitude et Méthodologie de soin » ® selon Y. Gineste
et R. Marescotti.
Selon ces chercheurs, le premier canal de
communication est le regard.
Celui-ci porte des valeurs de reconnaissance,
de tendresse et d’appartenance. Notre réaction
naturelle face aux patients très atteints n’est-elle
pas de ne pas regarder ?
Traduit en d’autres termes, ce constat apparaît dans
toute sa sévérité : « Ceux qui ont le plus besoin de
nos regards sont les moins regardés ! »
atteint de la maladie d’Alzheimer ?
Il faut se souvenir que le patient Alzheimer a
une vision limitée. On dit que c’est une vision
« en tunnel ».
Savoir cela nous oblige donc à modifier notre
approche et à veiller aux qualités de notre regard :
il doit être axial, horizontal et prolongé.
Le deuxième canal de communication est
la parole.
Si le silence est naturel, la parole, elle, est
professionnelle. Elle s’apprend, elle se travaille, elle
s’entraîne… Ici, la technique d’auto-feed back
trouve toute son utilité, par exemple en décrivant
scrupuleusement tous nos gestes : « Je vous lave
les mains, … ».
En pratique, le patient Alzheimer comprend la
parole mieux qu’il ne peut l’utiliser.
La compréhension de l’écrit, par contre, demeure
plus longtemps que la parole (On voit l’intérêt
d’utiliser des ardoises).
La communication non-verbale prend de plus en
plus de place (les mots de la personne malade sont
moins importants que l’émotion qu’elle exprime).
En troisième lieu, il faut mentionner le canal
du toucher comme moyen de communication.
Le toucher est le fondement du soin. Après avoir
regardé et parlé vient donc le toucher !
Plus un patient est difficile (agressif, lourd, … ), plus
nos gestes sont inadaptés, en totale contradiction
avec ce que nous voulons être !
Le patient Alzheimer, qui ne peut savoir qui nous
sommes, peut interpréter certains types de saisies
(lors des soins, de l’habillage, … ) comme autant
d’agressions.
Le toucher du soignant doit solliciter l’autorisation
corporelle du patient et, dans les composantes
de ce toucher particulier, la douceur tient le rôle
principal.
Mais encore…
En conclusion…
À ces trois canaux de communication avec le
patient Alzheimer, l’expérience ajoute une quatrième méthode de communication : la stimulation.
Une fois la communication établie, tout l’intérêt
de l’accompagnant du patient Alzheimer sera de
parvenir à utiliser ses capacités « restantes », sans
quoi celui-ci peut s’enfoncer dans un syndrome
d’immobilisme (toujours iatrogène, c’est-à-dire
un besoin de soins fabriqué par l’institution ellemême, en-dehors de toute erreur).
L’Homme, il ne faut pas l’oublier, est indépendant
et souhaite le rester !
Dès lors, quelles activités initier, suggérer ?
des activités chargées émotionnellement
•
des activités habituelles – notion de routine
•
pas d’activités nouvelles si possible
•
des activités dans le domaine d’intérêt du
•
patient
des
activités physiques dynamiques
•
générales.
Il est recommandé d’utiliser en première intention
des techniques de soins non médicamenteuses.
Les psychotropes seront utilisés lorsque ces
techniques deviennent d’efficacité insuffisante
(danger pour le patient, souffrances pour lui et
l’entourage). Il est recommandé d’utiliser ces
médicaments en synergie avec l’approche non
médicamenteuse.
Le patient dément reste dément mais…
De dément malheureux, il peut se transformer
en dément heureux…
La dépendance n’est pas uniquement la
conséquence des déficits et des incapacités de
la personne, mais elle est aussi le résultat des
attitudes de l’entourage qui, croyant bien faire,
enlève toute possibilité à la personne de choisir et
d’agir !
19
Point commun
MR/MRS
On a fêté un centenaire
aux Orchidées
Malheureusement, une mauvaise chute l’a forcé dernièrement à devoir abandonner ses activités et l’a conduit
jusqu’à la Résidence les Orchidées où il peut, malgré lui,
penser à prendre du repos bien mérité.
Avec Ph. Dodrimont, le bourgmestre d’Aywaille
et le premier portrait du nouveau couple royal
Au 2ème étage de la Résidence Les Orchidées, l’heure
était à la fête ce mercredi 28 août puisqu’un personnage
hors du commun a été mis à l’honneur le temps d’un
goûter.
On peut en effet parler d’un personnage hors du
commun, déjà pour son grand âge, mais surtout pour
le fait d’être reconnu comme le plus vieux cafetier de
Belgique !
Et oui, c’est depuis le 17 mai 1941, soit depuis 72 ans
que Maurille Lespagnard servait ses fidèles clients dans
son café de Harzé, bien connu dans la région et même
au delà.
20
Né le 2 août 1913 à Werbomont, Maurille a toujours eu
une vie remplie de durs labeurs. Très jeune, il commence à travailler aux côtés de ses parents à la ferme. Puis,
il épouse Jeanne Wuidar, une harzéenne dont le père
tenait un petit café juste derrière « la Mairie ».
C’est là que le jeune couple s’installe. Au début la
jeune épouse s’occupe du café le week-end tandis que
Maurille sillonne les routes pour vendre des aliments
pour bétail. Il y a 30 ans, à la suite d’une maladie, Jeanne
décède. C’est avec le soutien de ses clients et amis qu’il
décide alors de faire face à la solitude en conservant son
bistrot.
Point commun
Mais revenons à cette après-midi festive…
Selon ses désirs c’est-à-dire en toute simplicité, entouré
de quelques résidents, de ses enfants et du Bourgmestre de l’entité d’Aywaille, Philippe Dodrimont, qui n’est
autre qu’un petit neveu, Maurille a fêté pour la seconde
fois son centième anniversaire.
La première fête avait été célébrée le samedi 3 août
dans son établissement à Harzé, rouvert pour l’occasion,
en compagnie de proches, de certains membres de
l’administration communale d’Aywaille et d’une foule
impressionnante de clients.
Dans la salle à manger, les résidents, principalement des
dames l’attendaient impatiemment. Certaines d’entreelles s’étaient même vêtues de leur plus belle robe pour
l’occasion. Il faut préciser que Maurille a toujours son
franc succès auprès de la gente féminine et qu’il n’hésite
jamais à leur raconter quelques histoires drôles, parfois
même un peu coquines !
Avant la distribution de pâtisseries et autres collations,
Madame Laurence Burton, Directrice de la maison de
repos prendra tout d’abord la parole pour transmettre
ses bons vœux. Elle sera suivie par Philippe Dodrimont
qui lui remettra un cadeau assez particulier puisqu’il
s’agit d’un cadre contenant la première photo officielle signée des mains de Philippe et Mathilde, notre
nouveau couple royal.
Mais ce n’est pas tout, la Résidence les Orchidées a voulu
elle aussi marquer le coup en
offrant à son tour un cadeau
tout aussi original, un magnifique album souvenirs rempli
de photos, articles de journaux
M. Lespagnard en charmante compagnie
retraçant une partie de la vie de
Maurille. Le centre de cet album
a particulièrement retenu l’attention de Maurille et de sa famille puisque deux pages,
intitulées « À notre beau centenaire », ont été remplies de
petits mots de félicitations par les membres du personnel et les résidents.
Cette initiative très touchante venant du personnel
soignant du 2ème étage a profondément ému Maurille,
lui qui au départ a eu du mal à s’intégrer au sein de cette
nouvelle communauté, préférant le plus souvent rester
seul dans sa chambre plutôt que de participer aux différentes activités. Il est vrai que sa principale occupation
voulait que ce soient les autres qui viennent à lui et pas
l’inverse.
C’était aussi l’occasion pour la famille de remercier
toute l’équipe de la maison de repos pour l’accueil et
souligner la qualité des soins au quotidien.
Après tout ce blabla, il était temps de passer aux choses
sérieuses à savoir, la dégustation d’une «petite goutte»
tant attendue par Maurille. Tartes et rafraichissements
ont donc été distribués à tous dans la bonne humeur,
sans oublier le Pèkèt nature ou aux fruits car pour
Maurille, une fête sans Pèkèt n’est pas une vraie fête !
Et pour ajouter encore un peu de fantaisie, un fond de
musique avait été prévu, notamment la chanson préférée de Maurille «À toutes les filles que j’ai aimé avant».
Petite anecdote prouvant à nouveau son esprit
coquin, lorsqu’on demande au personnel féminin ce qui
caractérise Maurille, « ce sont ses grandes mains un rien
baladeuses… »
Mais à son âge, on lui pardonne tout !
Encore bon anniversaire à ce
petit homme si attachant !
Isabelle Doyen
.
..
e
u
v
e
d
t
in
o
p
e
Un autr
était accessible cet été.
Le clocher de la basilique St Martin
pour prendre des clichés peu
Notre photographe en a profité
habituels de nos sites Pèrî et Agora.
Ma vie en l’air !!!
petit Bourgogne, une équipe
Quelque part au fin fond du
leur collègue Valentine
d’ergothérapeutes questionne
Bonhomme :
de t’envoyer en l’air ?
Mais enfin Val, qu’est ce qui t’as pris
:
poursuis depuis l’âge de 18 ans
C’est juste un vieux rêve que je libr
de
oin
e dans les airs; un bes
une envie folle de voler, d’être
mps resté inaccessible,freiné
gte
lon
e
sensations fortes mais un rêv t tout aussi certain...
par une peur certaine et un coû
je me décidais enfin, mais cette
Ce n’est que 10 ans plus tard que
mon élan.
fois là, une mauvaise météo a arrêté
s’est estompé un peu, puis un
La vie a suivi son cours et le ciel
d’achat.
bon
jour sur Internet j’ai découvertnun
débarquement.
de
r
jou
Ça y était, le 27 Juin serait mo organisée : demande de CP, etc...
Dans la précipitation je me suis
H...
Spa Malchamps , Jour J, Heurees..
. Décollage...
sign
con
res
niè
der
les
e
out
J’éc
..
Pincements au ventre.
avec la monitrice.
Puis je me jette hors de l’avion atio
n suprême, d’émotion
xcit
Et là, c’est 2 minutes d’e
face à la caméra, le corps
indescriptible et de cris de joie gra
l... Tout va si vite !
dans les nuages et le lifting inté
, j’ai réussi.
YESSSSSS !! WAOUWWWW !! Je l’ai fait
Quelle fierté !
le re-savourer.
J’ai déjà envie de recommencer et de
r…
Et pourquoi pas seule un jou e, tout ça coûte cher.
Mais restons les pieds sur terr
me souviens …
En attendant je regarde le ciel et je
Interview de Maria Calderon,
Vidéo disponible sur IOU TÛÛB