Point Commun n°22

Transcription

Point Commun n°22
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mars 2012
polychronie
Sommaire
L’autre jour, une collègue m’a dit: «Il y a une part de féminité en toi !».
«Ah oui !!!!!?????» dis-je à la fois surpris et inquiet...
couverture: Démolition de la chapelle du Valdor
page 1: Polychronie
page 2: La Brasserie ouvre sa porte
page 4: Le projet «Fusion-Liège»
page 8: Journée mondiale de la santé mentale
page 9: Vos valeurs
page 10: Le Valdor, une histoire... Le bilan
page 11: Les uns et les autres...
page 12: MR & MRS
page14: Les bons goûts de minuit
page 18: Petits conseils diététiques
page 19: Un peu de tout...
page 20: Celui qui rêvait
page 21: Je «conte» sur toi
page 22: Les 24 heures de Liège
page 23: The Stern: back to the roots
page 24: La photo en 4ème vitesse
Dernière de couverture: Nos bons voeux
«Oui, tu sais faire plusieurs choses en même temps...».
En y réfléchissant, c’est vrai que ça m’arrive sans m’en rendre compte !
Je lis en mangeant... Je pense aux articles en tapant sur le clavier...
Je fais du jogging en parlant !!!
Le cerveau se met sur pilote automatique et ça me permet de faire des choses simultanément.
Mais de là à dire que je sais faire PLUSIEURS choses en même temps, il y a encore de la marge.
Renseignements pris, il apparaît que nous nous retrouvons dans un de ces domaines (et la liste
est longue...) où les hommes et les femmes ne sont pas égaux.
«Clichés scientifiques» sur les POLYCHRONES:
Serge Ginger, psychothérapeute français parle de spécialistes et de généralistes; là où les
hommes accomplissent très bien une seule tâche, les femmes font plusieurs choses à la fois
mais de manière plus superficielle...
Pour la neurobiologiste Catherine Vidal, le son de cloche est différent: il existe des métiers
essentiellement masculins où l’on doit faire plusieurs choses en même temps: les contrôleurs
aériens, les agents boursiers, les rédacteurs en chef... (NDLR: Non ! Là, je rigole !). Nous faisons
tous, hommes et femmes, plusieurs choses à la fois, mais pas forcément les mêmes...
Tandis qu’en Suède, le psychologue Timo Mäntylä vient de sortir une étude disant que les
hommes et les femmes en phase de menstruation sont égaux en MULTITÂCHES alors qu’elles
sont moins douées qu’eux en phase d’ovulation ((NDLR: Et avec les ménopausées ?).
Nous voilà bien avancé !
Mais ce qui suit parait sûr:
Le cerveau humain n’est pas capable de coordonner plus de deux choses à la fois
•
simultanément.
Passer d’une chose à l’autre sans transition approche plus du jonglage que du multitâche.
•
Et le «MULTITASKING» demande beaucoup plus d’effort aux méninges que de traiter les
•
différentes tâches les unes après les autres.
En résumé, comme beaucoup d’entre-nous, je fais ce que je peux pour respecter les délais....
Et puis je me suis demandé si dans mon cas un élément supplémentaire n’entrait pas en ligne
de compte !
Pourquoi suis-je obligé parfois de me dépécher et donc de faire plusieurs choses à la fois ?
Je bats ici ma coulpe et sors publiquement du placard:
Je dois vous l’avouer, je suis atteint de PROCRASTINATION.
1
L’autre jour, une collègue m’a dit: «Il y a une part de méditerranéen en toi !».
«Ah oui !!!!!?????» dis-je à la fois surpris et inquiet...
Michel Vigand
Point commun
Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
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Michel Vigand
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Point commun
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
Centre de
formation
la brasserie ouvre sa porte
Les 18 et 19 octobre 2012, le centre de formation « La Brasserie»,
installé sur le site Agora, a ouvert pour la première fois ses portes au
public.
L’objectif de ces journées portes ouvertes était d’inciter le personnel et
les partenaires formation à se déplacer dans ces locaux nouvellement
restaurés afin de leur faire découvrir les outils de travail et les formations
proposées.
Stéphanie Bauwens, stagiaire RH
Au programme, six ateliers étaient proposés aux
invités. Pendant une heure, la mission des
formateurs était de donner un bref aperçu des différentes
formations qui se donnent en interne:
•
Corps et émotion. L’idée est d’explorer le
corps et les émotions qui nous animent chaque jour.
•
Affirmation de soi. L’objectif est d’élargir
son champ de perception et de compréhension, de
rechercher les mécanismes qui empêchent de
s’affirmer en donnant des moyens pour y remédier,
ainsi que d’augmenter ses choix d’actions.
•
Démence. Cette formation consiste à
expliquer les troubles liés aux démences.
•
C.A.M.P. Il s’agit d’apprendre comment gérer
l’agressivité au quotidien à travers notamment des
techniques de dégagement.
•
Soins de plaies. Ici sont évoqués les
différentes plaies ainsi que les nouveaux traitements et
pansements utilisés pour y faire face.
•
Aides face aux situations d’urgence (AMU).
Il s’agit ici d’apprendre les gestes qui sauvent et réagir
de façon adéquate aux situations d’urgences vitales
(ventilation artificielle, massage cardiaque).
Une entrée très Design
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Point commun
De plus, un atelier de conte et art thérapie était
proposé afin de donner un aperçu sur des techniques
réalisées en interne.
Une visite guidée du site était également
organisée afin de permettre aux visiteurs d’en connaître
davantage sur le contexte historique des environs.
Cet événement, qui a accueilli près de 200 personnes
chaque jour sous un beau soleil d’octobre, a été un
véritable succès.
Il rassemblait non seulement le personnel d’ISoSL
provenant des différents sites, mais également des
personnes extérieures (partenaires formation…).
L’ambiance était assurément au rendez-vous.
Les visiteurs ont pu par ailleurs déguster les délicieuses soupes préparées par nos cuisiniers, ainsi que les
rafraîchissements et petits gâteaux mis à leur
disposition dans l’espace convivial.
Beaucoup de monde: ça bouchonnait aux inscriptions
Les organisateurs: Béatrice CASTELEYN, Anne-Marie VIRZI, Danielle SARTO,
Christine LECRENIER, Caroline PAQUET & Michel FLAMAND
Le feedback des évaluations de cette première
édition s’est donc avéré positif : les gens ont
été très satisfaits de l’accueil, de l’organisation,
du contenu des formations et surtout de la
convivialité qui a caractérisé tout l’événement.
En tant que stagiaire, cette expérience m’a été
enrichissante. J’ai pu me rendre compte de la
réalité du terrain en découvrant l’arrière du
décor. De plus, cela m’a permis d’en apprendre
davantage sur ISoSL.
Un espace très convivial
Une guide expérimentée a fait découvrir le quartier,
ci-dessous, la chapelle St Roch
La Brasserie a déroulé le tapis rouge à ses
visiteurs lors de cette première édition et il
n’y a plus à espérer que cette expérience sera
renouvelée à l’avenir.
AMU: les gestes qui sauvent
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Point commun
Projet 107
le projet «fusion-liège»
Dans le secteur Santé mentale, deux équipes pluridisciplinaires et
ambulatoires offrent une alternative à l’hospitalisation et proposent
des soins appropriés dans le mileu de vie des patients.
Michel Vigand
L’article 107 de la loi coordonnée relative aux hôpitaux a
réformé les soins en santé mentale.
Dans ce cadre, ISoSL et le CHR de la Citadelle ont uni leurs
initiatives pour créer une coordination des soins en santé
mentale sur le territoire de l’arrondissement de Liège.
ETAC
SPADI
Dans ce projet «Fusion-Liège», 75 lits psychiatriques ont été mis
en suspens pour pouvoir mettre en place la FONCTION 2, c’est à
dire les équipes ambulatoires.
(Il y a 5 fonctions dans le 107, les autres sont:
•
prévention et détection;
•
réhabilitation;
•
unités de traitement;
•
et formules résidentielles spécifiques).
Nathalie HEINS, infirmière
Céline PANARIELLO, éducatrice
Mehdi BENZERROUK, éducateur
Emeline LEJEUNE, éducatrice
Erminia CORATO, infirmière
Nathalie SCHENATO, infirmière
Sophie JOLIS, infirmière en santé mentale
Sandrine LAMBERT, infirmière
Virginie DORJO, éducatrice
Nathacha BARRE, psychologue
Stéphanie DEMOL, éducatrice
Stéphanie GENTEN, assistante sociale
Nancy GREDAY, infirmière sociale
Hafide SEHIR, infirmière (AIGS)
Audrey HOUBEN, éducatrice
Brice LALLEMAND, éducateur
Muriel OLIVIER, assistante sociale (AIGS)
Philippe POLAIN, éducateur
Joëlle SIXSET, infirmière
Virginie SMETS, psychologue
Jérome ESSABRI, éducateur
Cela se traduit pour ISoSL par deux équipes crées avec les
partenaires du réseau de soins liégeois:
•
La 2A: ETAC (Equipe de Traitement Ambulatoire de crise);
•
La 2B: SPADI (Soins Psychiatriques à Domicile intégrés).
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Point commun
Pascale MARTIN, infirmière en chef
etac
spadi
équipe de Traitement Ambulatoire de Crise
C’est une équipe pluridisciplinaire ambulatoire d’ISoSL, secteur
Santé mentale, implantée au CHR de la Citadelle et associée au
service d’urgence médico-psycho-sociale du CHR
d’un point de vue fonctionnel.
Soins Psychiatriques à domicile intégrés
C’est une équipe pluridisciplinaire ambulatoire d’ISoSL, secteur
Santé mentale en collaboration avec l’A.I.G.S. et implantée
sur le site Agora.
Objectifs
Offrir un accès aux soins et/ou une alternative à l’hospitalisation
grâce à une intervention dans le milieu de vie pour
des personnes en situations aiguës.
Suivi spécialisé à domicile pour diminuer le risque
d’hospitalisation en créant des liens et un accrochage
au sein du réseau de soins pour des situations stabilisées.
Groupe cible
Personnes adultes (à partir de 18 ans).
Troubles psychiques aigus.
Ne pouvant accéder aux services de soins traditionnels
offerts dans le réseau.
Provenant de l’arrondissement de Liège.
Personnes adultes.
Troubles psychiatriques en voie de stabilisation.
Difficultés bio-psycho-sociales.
Difficultés de compliance.
Comportements symptomatologiques.
Haut potentiel de rechute.
Offre de soins
Intervenant se dépaçant dans le milieu de vie du patient pour lui administrer des soins individualisés.
Mise en place d’un projet thérapeutique en concertation avec l’usager visant
la mise en place d’un réseau.
Mise en place d’un plan de soins
En pratique
Visites de 9h00 à 20h00 du lundi au vendredi.
Visites de 9h00 à 16h00 le W-E.
Permanence téléphonique 24h/24 sur GSM de garde
pour les personnes incluses.
Suivi de 30 jours.
Orientation vers un partenaire du réseau.
04/241 84 68
Nouvelle demande: 04/223 85 31
Visites de 8h00 à 18h00 du lundi au vendredi.
Permanence téléphonique de 8h00 à 18h00
pour les personnes incluses.
Suivis jusque 18 mois.
Tuilage vers un partenaire du réseau pour assurer
la continuité des soins.
Contacts
04/224 63 26
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Point commun
Projet 107
équipe de traitement ambulatoire de crise
La prise en charge court sur un mois et notre présence au domicile du patient est
très variable. Pour certains c’est tous les jours, pour d’autres c’est une seule fois
sur le mois.
Pour chaque cas, il y a un retour vers l’ETAC et nous en discutons en équipe, «tout
est discutable et adaptable».
De g. à dr.: Mehdi BENZERROUK, Sandrine LAMBERT, Nathalie HEINS, Céline PANARIELLO,
Sophie JOLIS, Emeline LEJEUNE, Pascale MARTIN & Erminia CORATO
Point commun: Qu’est-ce qui a changé par rapport avec votre boulot précédent ?
L’équipe ETAC: Le contact avec le patient est différent. Notre position est plus «basse», plus
diplomatique puisqu’on va chez lui.
La relation avec la personne est autre par rapport à notre boulot précédent car à la clinique,
il y a des règlements, des horaires, des contraintes tandis que là on est sur son territoire où
il est plus acteur et partie prenante de son traitement.
La plupart des personnes prises en charge par l’ETAC sont des gens décidés à mettre en
place quelque chose, ils ont plus envie de trouver des projets, alors qu’à l’hôpital ils y sont
malgré eux.
P.c.: Comment fonctionnez-vous ?
ETAC: Nous sommes toujours deux, souvent un éducateur et un infirmier.
C’est intéressant car nous avons des visions du problème différentes et celles-ci
se croisent et se complètent.
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Point commun
P.c.: Quels sont les points positifs que vous épingler après 7 mois de
fonctionnement ?
ETAC: La liberté d’action ! Puis nous sommes en civil sans badge.
Nous avons un meilleur contact avec le patient puisqu’il est chez lui et non à
l’hôpital et le rapport est plus humain car peut-être plus proche tout en
maintenant une distance thérapeutique. Tout signe extérieur de rapport avec le
milieu hospitalier et d’identification psychiatrique est caché.
Nous avons aussi une vue plus objective de ce qu’il se passe réellement.
Comme nous voyons le patient seulement un mois, cela nous permet d’être plus
dans l’action, ça nous oblige d’être pertinant et toujours dans l’évaluation des
actes posés.
Et nous faisons une réunion tous les matins, ce qui permet l’échange
d’informations et des contacts avec l’équipe des psychologues du CHR.
P.c.: Y a-t-il des points négatifs ?
ETAC: On doit prendre nos véhicules personnels et comme nous sommes tout le
temps sur les routes, il y a un risque accru d’accident et les démarches en cas de
problèmes sont longues. On attend des véhicules de fonction.
Il y a aussi un problème de parcage. On a à la disposition de l’équipe un petit
emplacement de parking, on sait y mettre 2 petites voitures l’une derrière l’autre
et donc on se parque où on peut, ce qui nous fait perdre pas mal de temps.
Le support logiciel est encore en construction et n’est pas encore au point.
Mais on forme une bonne équipe, on est tous volontaires et on ressent une
bonne motivation et une bonne cohésion; il faut bien se dire qu’on est encore en
construction, il y aura encore des couacs mais on y retravaillera et on
rééguillonera.
soins psychiatriques à domicile intégrés
P.c.: Comme pour vos collègues d’ETAC, qu’est-ce qui a changé positivement
depuis la création de cette fonction 2B
L’équipe SPADI: Les nouveaux collègues et le caractère pluridisciplinaire de l’équipe.
Cela a donné un nouveau souffle et un nouveau regard sur notre manière de
fonctionner, il y a aussi plus de prises en charge, l’objectif est d’atteindre les 160 patients.
Nous avons maintenant quatre réunions par semaine et des collègues qui viennent de
l’AIGS (Association Interrégionale de Guidance et de Santé), ça nous permet d’avoir une
vision croisée et des suivis beaucoup plus riche des patients.
Avoir un médecin à 1/2 temps dans l’équipe, c’est précieux.
De g. à dr.: debout: Virginie SMETS, Natacha BARRE, Stéphanie DEMOL, Dr. Maud LEBAS,
Pascal MARTIN, Hafidé SEHIR, Audrey HOUBEN, Brice LALLEMAND et Stéphanie GENTEN.
assises: Muriel OLIVIER, Joëlle SIXHET et Nancy GREDAY
Point commun: Le SPADI existe depuis 1999 mais qu’est-ce qui a changé depuis
mars 2012 ?
L’équipe SPADI: Nous ne sommes plus du tout dans le même financement et le même
fonctionnement. On a bien essayé de changer de nom mais cela ne s’est pas fait donc on
a gardé l’ancien.
Depuis la réorganisation, nous avons des collègues en plus dont des psychologues et des
assitants-sociaux et la présence médicale s’est accrue.
Pour ce qui est de l’organisationnel, nous avons plus de réunions d’équipe, l’analyse
des candidatures pour les patients est changée et maintenant, on travaille par zones
géographiques.
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Point commun
P.c.: Des points moins positifs ?
L’équipe SPADI: Nous nous servons aussi de nos voitures personnelles et ce serait utile
d’avoir des véhicules de service.
Nous aurions besoin d’un 1/2 temps secrétariat car le travail administratif est
beaucoup plus important qu’auparavant, et aussi d’un téléphone par zone géographique car actuellement nous devons attendre d’être rentré à Agora pour pouvoir
appeler les services qui doivent être mis en place au chevet du patient.
Actuellement, le réseau des soins est saturé ce qui allonge fortement le délais d’attente.
Cela peut parfois prendre de 6 mois à 1 an pour avoir une prise en charge par certains
services partenaires.
On voudrait aussi rappeler à nos collègues que les demandes se font maintenant par
téléphone et que les anciennes demandes papier n’ont plus court.
P.c.: Vous travaillez avec des collègues de l’A.I.G.S., qu’est-ce que ça
vous apporte?
L’équipe SPADI: Ils ont un autre point de vue, un regard différend et c’est très enrichissant.
Ils ont une autre connaissance du réseau de soins puisqu’ils baignent dans l’ambulatoire
depuis de nombreuses années et leur expérience est très importante pour l’équipe et
pour les liaisons extérieures.
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Point commun
Cinéma le Parc
journée mondiale de la santé mentale
Ce mercredi 10 octobre 2012, dans le cadre de la
journée mondiale de la santé mentale, ISoSL secteur Santé
mentale, en collaboration avec la Plate Forme Liégeoise de
Psychiatrie (PFLP), Imagésanté et les Grignoux, organisait une
soirée ciné club au cinéma Le Parc à Droixhe.
Le film projeté, « Les voix de ma sœur » de Cécile Philippin,
était un documentaire qui donne la parole à Irène, souffrant
de schizophrénie, et à son entourage.
Il fut suivi d’un moment « Questions/Réponses » avec la
salle sur le thème de « Changeons notre regard sur la
maladie mentale ».
Pour répondre aux questions :
•
Le Docteur Alain MALCHAIR, Professeur au Service
de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Liège,
Pédopsychiatre de formation,
•
Monsieur Pierre GOBIET, Directeur du SSM à Malmédy,
spécialisé pour le public des personnes âgées, Psychologue de
formation.
•
Madame Pascale MARTIN, Infirmière en Chef des équipes mobiles pour un public adulte à ISoSL dans le cadre du projet
107.
Un public très nombreux, composé d’adolescents, d’étudiants du
supérieur, de patients, de membres de famille de patients et de
professionnels de la santé avait répondu à l’invitation.
La salle du cinéma le Parc (424 places) était complète, les
Grignoux ont même dû refuser du monde.
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Point commun
Avant la projection, des stands tenus par des professionnels
de la Santé mentale d’ISoSL, de SOS Enfants, de l’ACCUEIL à
Lierneux et de l’association SIMILES (aide aux familles de patients
souffrants de schizophrénie) étaient disposés dans le hall d’entrée du
cinéma afin de répondre aux questions éventuelles des
participants.
Les échanges furent déjà nombreux à ce niveau.
Le film a permis au public de comprendre de l’intérieur la
maladie et la souffrance qu’elle représente pour la personne
atteinte et pour son entourage immédiat.
Les questions qui suivirent la projection ont permis d’aborder
des thèmes tels que le diagnostic, l’importance de nommer la
maladie, la difficulté d’accompagnement au quotidien pour les
familles, le vécu des patients, les traitements…
L’objectif de cette soirée était de déstigmatiser un peu la maladie
mentale.
Si, au sortir de cette soirée, l’assistance a pu retenir qu’il ne faut
pas réduire la personne à sa maladie (la personne « souffre de
schizophrénie » et non pas la personne « est schizophrène »), qu’il
faut accepter de se remettre en question et d’oser reconnaître
qu’entre la réalité et la maladie il s’agit plus d’un continuum que
d’une opposition, alors l’objectif aura été atteint.
Nicole Demeter, Directrice du secteur A
Cube
vos valeurs
En consensus entre médecins chef de service et infirmiers en chef, les valeurs
institutionnelles suivantes ont été sélectionnées: rigueur, sens des soins, reconnaissance, interdisciplinarité, humanité et dignité/respect.
Les valeurs institutionnelles définissent notre raison d’être et vers quoi nous voudrions
tendre pour une prise en charge optimale du patient au sein du secteur B.
Ces valeurs doivent donc être connues et surtout validées par tout le personnel des
Cliniques de soins spécialisés Valdor-Pèrî.
Coralie DE PRETER,
Directrice du Département infirmier et paramédical, Secteur B
La remise du panier garni à l’équipe gagnante, la S44
Comment faire pour que les agents de terrain se
les approprient mais aussi donnent leur avis ?
Nous avons privilégié deux pistes:
• La première a été la mise en
place d’un tableau d’affichage dans
chaque unité de soins.
Nous avons invité chaque membre
œuvrant au sein des unités de soins (soignants, paramédical, médical, assistante
sociale, technicienne de surface,...) à exprimer sa vision de chacune des valeurs sur ce
tableau. Une colonne « autre » permettait à
chacun de donner
son avis global.
Nous avons réceptionné toutes les
remarques, cellesci doivent encore
être analysées.
Nous les utiliseront pour communiquer par intranet
et internet.
• La deuxième piste a été de
distribuer un cube à chaque unité.
Nous avons demandé de garnir chacune
des facettes afin qu’il puisse représenter les
valeurs de l’institution.
Un appel à la créativité a donc été lancé.
L’imagination des équipes de soins qui ont rendu les
cubes (13 au total) n’a pas fait défaut.
La sélection du meilleur fût difficile.
C’est donc le Comité de Direction composé de
M. Dejace, Mmes Stockmans et Gilot ainsi que
le Dr. De Landsheere et moi-même qui avons
eu la lourde tâche de choisir.
Nous en avons sélectionné trois sans
pouvoir nous mettre d’accord sur le plus
représentatif.
Celui de l’unité 1B est bien représentatif de
l’institution, très graphique avec un choix de
mots très explicites sur les valeurs.
Celui de l’unité 44 est visuel, humoristique et
accessible au « tout venant ».
Celui de l’unité 45 est riche en explications
claires.
Pour favoriser la décision finale, nous avons demandé
à Catherine Otto (infirmière ICAN) de prendre l’avis
des premiers concernés: les patients.
Catherine est partie à la rencontre de ceux-ci et ils
ont voté en majorité pour le cube le plus parlant aux
yeux.
Le cube de l’unité 44 est donc le grand gagnant.
Félicitations à toute l’équipe!
Pour ma part ainsi que le Comité de Direction, nous
voudrions remercier toutes les équipes de soins qui
ont donné leur avis et vous féliciter pour les cubes
que vous avez rendus, MERCI ENCORE.
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Point commun
Pré-inauguration
le valdor, une histoire... le bilan
Les
nombreuses
manifestations
que
nous
avons
organisées, dans le courant des mois de septembre et octobre, à
l’occasion de la pré-inauguration de hôpital du Valdor ont été un
succès inespéré. Ainsi, plus personne ne peut encore ignorer
que l’hôpital du Valdor est en pleine mutation !
Alain Dejace, Directeur du Secteur B
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Depuis septembre 2012, les travaux de rénovation de la
partie historique, entrée prestigieuse de l’hôpital, ainsi
que la construction du bâtiment y attenant sont complètement finalisés. Comme vous le savez certainement, le défi
était de conserver cet important patrimoine architectural
tout en offrant un cadre d’hospitalisation alliant confort
et services médicaux spécialisés de pointe : le lien entre
histoire et avenir est permanent. Ceci nous a naturellement conduits à inaugurer le nouveau site Valdor en deux
phases : une première, en septembre 2012, essentiellement axée sur l’histoire ; une seconde, à venir, se focalisant sur l’avenir du projet médical.
L’objectif était principalement de reconnaître et de
valoriser les racines historiques sur lesquelles nos
valeurs d’aujourd’hui se sont construites et qui guideront
notre avenir. Développer et montrer une vision future sans
renier, ni oublier le passé, c’est le défi que nous avons
voulu relever !
Et le défi, nous l’avons pleinement réussi !
D’abord une réussite en terme quantitatif. Près de quatre
mille personnes ont visité la partie achevée des travaux
de rénovation et de reconstruction. Pour être plus précis,
2.800 visiteurs ont eu la chance de parcourir l’exposition
historique et la toute grande majorité d’entre eux ont
bénéficié d’une visite guidée en petit groupe. En outre,
400 personnes étaient présentes lors de la soirée officielle d’inauguration et 365 personnes sont venues écouter
les trois conférences grand public. Le 2ème jogging «Les
Chemins du Valdor» ainsi que la balade familiale ont
également été un réel succès car ils ont attiré plus de 250
participants... deux fois plus qu’il y a un an. Enfin, le traditionnel symposium interdisciplinaire, axé sur les nouvelles
perspectives en gériatrie et en psychogériatrie a attiré près
de 350 professionnels de la santé.
Point commun
Quelques moments phares:
la soirée officielle
la conférence de
Paul-Henri Thomsin
Ensuite, une réussite en terme de variété du public.
La diversité des activités proposées a naturellement ouvert
la porte de notre futur hôpital à la fois aux professionnels
de la santé mais également à l’ensemble des liégeois et
liégeoises.
le jogging
«Les Chemins du Valdor»
et le symposium
au Palais des Congrès
Mais la réussite, c’est principalement en des termes de
qualité que je me dois de l’exprimer. En effet, au delà
des chiffres, c’est surtout le niveau de satisfaction des
visiteurs qu’il convient de mentionner. Et ce grand niveau de
satisfaction c’est à l’ensemble des membres du personnel
que nous le devons ! Permettez-moi donc de remercier
encore toutes les personnes qui ont contribué; directement
ou indirectement, à la réussite de ces manifestations.
Le travail a été particulièrement dense, j’en suis bien
conscient, mais chacun y a contribué avec un grand souci
de bien faire, voire même avec une certaine fierté !
Je pense que nous sommes tous impatients d’assister à
l’inauguration finale ... nous y serons vite !
ISoSL
les uns
les retraites
et les autres...
les embauches
… un titre actuel, et qui le reste !
C’est au quotidien que nos équipes cherchent à ouvrir, avec
énergie et créativité des nouvelles perspectives en soin
pour le bien-être de nos patients. Consolider le plancher
que constituent nos valeurs et nos pratiques de base, mais
également élever le plafond par des recherches cliniques,
des débats éthiques… encore et toujours des mises en
perspective.
Et quelle belle occasion qu’un symposium, tant pour exposer à nos pairs ce que nous sommes et ce que nous faisons,
que pour apprendre d’eux, de leurs expériences et de leurs
réflexions ! En cela, l’édition 2012 fut un beau succès, grâce
à des orateurs de qualité et à un public toujours plus nombreux d’années en années. Cette édition se sera distinguée
par ailleurs, tant par la diversité des sujets traités (gérontotechnologies, éthique, architecture en soins, nutrition clinique…) que par le nombre d’intervenants (33, modérateurs
compris, venant de liège, Bastogne, Namur, Bruxelles, Charleroi, Valenciennes, Paris, Limoges, Nancy…). Cette édition
a également confirmé le rayonnement que le symposium
des Cliniques de Soins Spécialisés Valdor-Pèrî a acquis en
Wallonie au fil des ans ; les participants font parfois de
nombreux kilomètres pour rejoindre le Palais des Congrès
de Liège.
Retenons, et affirmons enfin la « marque de fabrique », fruit
d’un travail d’organisation pluridisciplinaire : le professionnalisme en toute convivialité. La qualité de l’accueil réservé
aux orateurs, aux participants, mais également aux annonceurs, est l’ingrédient qui relève la saveur de tout un plat.
Et pour ceux qui souhaiteraient prolonger la réflexion, ou
ceux qui n’auraient pas pu participer à la journée, la plupart
des notes des orateurs sont disponibles sur le site internet
d’ISoSL.
Laurent Farag
LE VALDOR
Cécile IAPICHINO, diététicienne
Catherine LE MARCHAND, infirmière bachelière
Zekiye ARGIMAN, aide-soignante
LES ORCHIDEES
Zaina AMHAL, infirmière bachelière
Coralie DELHALLE, aide-soignante
Christelle KABALA, infirmière bachelière
Arnaud JACOBS, pharmacien
LES TROIS ROIS
Fati BOLA, aide-soignante
Radia EL BOUZIANI, aide-soignante
Caroline CHARLIER, assistante logistique
Olivier LUKAS, kinésithérapeute
LE PETIT BOURGOGNE
Laure SCHAEKEN, éducatrice
Jessica MEUNIER, graduée en comptabilité
Abdoullah ABOULOUAQAR, infirmier breveté
Maxime GERARD, gradué en informatique
Claudio GAETANO, infirmier breveté
Olivier DIDONE, ouvrier
Christian BRUGHMANS, ouvrier
Christelle ADRIAENS, éducatrice
Valérie MATHOT, employée d’administration
LE PÈRÎ
Francine NTABUHASNE, infirmière bachelière
Audrey WERY, employée d’administration
AGORA
Micheline JOSKIN, infirmière bachelière
Noémie TISSERAND, infirmière brevetée
Nezha EL GOUSSE, infirmière brevetée
LE DOUX SEJOUR
Irène KALANGA, aide-soignante
Blakissa KABORE, aide-soignante
LE VALDOR
Béatrice MIESSEN, le 31 octobre
Anne-Marie COUPIENNE, le 2 novembre
Marie DETHIER, le 12 novembre
Marie-Louise ERNST, le 16 novembre
Nicole TILMAN, le 30 novembre
Liliane HACKING, le 30 novembre
Monique LEHAEN, le 30 novembre
Lina PERNA, le 31 décembre
LE PÈRÎ
Marie-Rose LEJEUNE, le 30 septembre
SSM FRANCHIMONTOIS
Marie-Claire SIMON, le 31 octobre
LE PETIT BOURGOGNE
Pierre MESTRE, le 27 octobre
LES ORCHIDEES
Françoise BAS, le 31 août
LE CHEMIN DE LONCIN
Sylvie BOUQUETTE, ouvrière
Euphrasie KUADIO, ouvrière
Laurence BUSIAUX, aide-soignante
Benoît LERUSSE, infirmier breveté
LE TILLEUL D’EDOUARD
Fanny GASPARD, aide-soignante
Jeanine BONDJELE KAVIRA, aide-soignante
in memoriam
LE PÈRÎ
Ludovic CAKPO-TOZO, le 14 novembre
11
Point commun
MR/MRS
les saules en vadrouille
L’été est synonyme de voyage...
Faute de pouvoir emmener les pensionnaires en vacances, l’équipe animation des
Saules a organisé plusieurs voyages sous la forme d’ateliers à thème.
Toutes les trois semaines, la destination changeait.
Nos têtes grises ont ainsi (re)découvert la France et ses vedettes, l’Italie et ses
monuments, les USA et ses mets particuliers, l’Afrique et ses animaux sauvages ainsi
que la Chine et ses traditions.
Un peu de musique traditionnelle, une décoration aux couleurs locales, une
collation typique et quelques mots dans la langue... On s’y croyait presque !
Il faut dire que toute la maison a mis la main à la pâte pour créer une atmosphère
agréable « au 2ème », chacun apportant des objets relatifs aux pays visités ( drapeau
américain, casque militaire, vaisselle chinoise, …).
Quel plaisir pour nos 15 résidents de s’évader le temps d’une après-midi et quelle
belle récompense pour les animatrices de voir leurs yeux émerveillés !
Un moment « à part » que toutes et tous attendent d’ores et déjà...
Vivement l’année prochaine !
L’équipe animation
12
Point commun
il se passe toujours Une fleur pour un sourire
Cette année encore, la M.R.S. les Murlais a
activement participé à la journée internationale de la personne âgée.
Cet événement est fêté par une rencontre
intergénérationnelle.
Les enfants d’une école maternelle se sont
rendus au sein de notre maison de repos et
de soins afin d’y rencontrer nos résidents.
Ils leur ont chanté quelques ritournelles avant
de leur offrir une fleur, symbole du respect
envers leurs aînés.
Chantal Yerna
quelque chose aux murlais
Spectacle amérindien
Dernièrement, des danses amérindiennes
ont passionné nos résidents.
Il faut dire que chaque danse a une
histoire. Tout d’abord, les danseurs
expliquent la légende de la danse. Ensuite,
ils l’interprètent, imprégnés de l’émotion
que transporte celle-ci.
C’est ainsi qu’on a découvert la
« chicken dance » qui raconte le vol de
poulets par un petit garçon qui veut nourrir
sa famille, ou encore la « danse nuptiale ».
L’émerveillement brillait dans les yeux de
nos résidents.
Chantal Yerna
Journées chapeaux
aux trois rois
C’est ce vendredi 14 septembre que s’est
déroulée notre première journée à thème.
Pour ce faire, chacun, résidents comme
membres du personnel, était convié à
revêtir sa plus belle coiffe.
Nous remercions toutes celles et ceux
qui se sont prêtés au jeu et sans qui cette
journée n’aurait pas remporté un tel succès !
Mais jugez-en plutôt par vous même...
L’équipe animation
13
Point commun
Réveillons
les bons goûts de minuit
Qui dit réveillons, dit bon gueuleton...
Nous avons demandé à nos cuistots de vous proposer quelques
recettes faciles et pas chères pour agrémenter votre table lors
de ces fêtes de fin d’année.
les zakouskis
Délices de la mer
Faire revenir 1 cuiller à café de crevettes grises avec une cuiller
à café de bisque de homard et une larme de crème fraîche.
Parsemer de fromage rapé.
Mettre dans une coquille en pâte feuilletée et gratiner.
Mini feuilletés avec chicon
Que faire avec les partie des chicons qu’on ne mange pas et
qu’on nomme familièrement «le cul» du chicon ?
Coupez-les en morceaux et les faire revenir dans du beurre.
Ajouter du jambon et du lait.
Assaisonnez avec du sel, du poivre, de la muscade.
Laissez frémir 20 minutes.
Epaissir la sauce et servir dans un mini vidé.
Annick Teney, aide-cuisinière à la Résidence les Saules à Wonck
Feuilleté à l’italienne
Coupez un rond dans de la pâte feuilletée.
Déposez une tranche de mozzarella, salez, poivrez.
Passez au four.
Mélangez de l’huile, du miel, du thym, d’autres épices suivant
vos goûts.
Lorsque vous servez, mettez votre mélange sur la mozzarella.
Feuilles de chicon garnies
Dans une mini feuille de chicon, vous mettez des petits dés de
foie gras avec un peu de confis d’oignon.
14
Point commun
Galette de chorizo
Faire des ronds dans de la pâte feuilletée.
Déposez au centre du chorizo.
Mettez-les très peu de temps dans un gaufrier.
Un délice...
Pamplemousse au poulet
Prenez la chair d’un pamplemousse.
Coupez un blanc de poulet en petits dés.
Salez, poivrez, mettez de la sauce cocktail ou de la
mayonnaise.
Replacez le tout dans un demi pamplemousse ou si vous
voulez avoir quelque chose de plus petit, dans une demi
mandarine vidée.
Coquille d’œuf au foie gras
1 jaune d’œuf, 20 gr. de sucre,
10 cl. de crème fleurette, 50 gr. de foie gras.
Fouettez le jaune avec le sucre jusqu’à ce que ce soit un
mélange blanchis et mousseux.
Ajoutez la crème fleurette, mélangez énergiquement au
fouet.
Coupez le foie gras en petits dés et le mélanger au reste de la
préparation.
Versez-les dans des demi coquilles et placez-les au frigo.
Vin proposé: un Prosecco
l’entree froide
Tartare de saumon
Pour 4 personnes:
+/- 400 gr. de saumon frais, +/- 200 gr. de saumon fumé,
le jus d’1 citron, 1 fromage blanc type «carré frais»,
de la ciboulette, 1 échalotte, sel et poivre.
Isabelle JACQUES, aide-cuisinière à la Clinique le Pèrî
Détaillez les saumons en petits dés et les disposer dans un
saladier.
Ajoutez le jus de citron, le fromage blanc, la ciboulette hâchée
et l’échalote hâchée et mélangez le tout.
Salez et poivrez.
Couvrir et réserver au frigo pendant 2 heures.
A l’aide d’un emporte-pièce, disposez le mélange dans les
assiettes.
Servir accompagné d’une petite salade vinaigrette.
Le tour est joué et bon appétit !
Vin proposé: un Chardonnay
l’entree chaude
Scampis au safran
Pour 4 personnes.
500 gr. de scampis, 250 gr. de champignons,
sel, poivre, safran, crême fraîche, matière
grasse pour faire revenir et des croutes de
bouchées à la reine.
Faites revenir les scampis dans un peu de
matière grasse.
Ajoutez la crême fraîche, les champignons,
le sel, le poivre.
Mijotez doucement et ajoutez 2 capsules de
safran.
Servez dans les bouchées.
Pour les deux plats, servir sur une assiette
garnie de salade frisée et mettre quelques
peluches de persil sur les barquettes.
Scampis à la tomate
Pour 4 personnes.
500 gr. de scampis, 250 gr. de champignons,
1 oignon, 1 verre de vin blanc, 1 boîte de
tomates pelées, crême fraîche, sel, poivre,
thym, basilic, ail, huile ou margarine.
Faites revenir les scampis et les oignons.
Déglacez avec le vin blanc.
Ajoutez les champignons, la boîte de
tomates pelées en morceaux, les épices et
laissez mijoter doucement.
Ajoutez la crême, laissez encore mijoter un
peu puis servir dans des barquettes.
Vin proposé: un Macon blanc
Arnaud MASSET, aide-cuisinier à la Résidence les Blés Dorés
à Villers l’Evêque
15
Point commun
Réveillons
le plat
Julien ROSIER, cuisinier à la Résidence Léonardo da Vinci
à Welkenraedt
La biche sauce grand veneur
16
Ingrédients pour 6 personnes:
1 filet de biche de 1 Kg. (parures et os
pour la sauce), 1 c. à s. d’huile.
Pour la marinade: 1 bouteille de
Gisèle FIRQUET, aide-cuisinière à la Résidence les Orchidées
vin rouge corsé, 1 gousse d’ail,
à Grivegnée
1 carotte, 2 échalotes, 1 oignon
piqué de 1 clou de girofle,
1 feuille de laurier, 1 brin de thym, 1 branche de romarin, 1 branche de persil,
1 branche de céléri, 2 c. à s. de cognac, 1 c. à s. d’huile d’olive, 1 c. à s. de grains de
poivre.
Pour la sauce: 2 c. à s. de vinaigre de vin vieux, 150 g. de crème fraîche, 4 c. à s. d’airelles au naturel, 10 g. de beurre, 1 c. à s. d’huile, 1 c. à s. de farine, sel, poivre.
Préparation: La veille, placez le filet dans un plat creux.
Ajoutez l’oignon entier, les échalotes, la carotte coupée en rondelle, l’ail non pelé mais
écrasé, les herbes, le céleri et le poivre en grains.
Versez l’huile d’olive, le cognac et le vin rouge. Couvrez et laissez mariner toute une
nuit. Retournez la viande de temps en temps.
Le lendemain, égouttez la viande et épongez-la.
Préparer la sauce: Filtrez la marinade pour recueillir les légumes et les aromates,
réservez le vin.
Dans une casserole, faites rissoler les parures à feu vif, dans le mélange beurre--huile.
Lorsqu’elles sont bien colorées, ajoutez les ingrédients de la marinade.
Laissez étuver 5 minutes. Saupoudrez de farine. Mélangez.
Ajoutez le vinaigre et le vin de la marinade. Laissez bouillir à petit feu à découvert
pendant 30 à 40 minutes. Ecumez de temps en temps.
A la fin, ajoutez la crème. Laissez bouillir 10 minutes. Salez, poivrez.
Au dernier moment, ajoutez les airelles.
Epongez bien la viande. Dans une poêle, versez 1 c. à s. d’huile et faites rissoler le filet
sur toutes ses faces. Dans un plat allant au four, versez 3 c. à s. du vin de la marinade.
Posez le roti et faites-le cuire 15 minutes à four très chaud thermostat 9 (270°).
Arrosez la viande avec le jus du plat puis laissez-la reposer 5 minutes dans le four
éteint.
Vin proposé: un Châteauneuf du Pape
Point commun
Le chapon farci au foie gras
Ingrédients (8 à 10 pers)
Un chapon +/- 4kg, 2 à 3 échalotes, 800gr de haché de porc, 400 gr de foie gras, une
pincée de thym, 3 jaunes d’œufs, 2 c à s de cognac, 4 c à s de chapelure, du sel et du
poivre, 1 dl de vin blanc, 0.5dl de crème.
Hachez les échalotes. Coupez le foie gras.
Mélangez ensemble : le foie gras, le haché de porc, les échalotes, le cognac,
les jaunes d’œufs, la chapelure, le thym et assaisonnez.
Réservez au réfrigérateur 30 minutes.
Farcir le chapon avec le mélange réfrigéré. Mettre le chapon dans un plat et
l’embeurrer, salez et poivrez.
Préchauffez le four à 230°C (thermostat 8). Une fois chaud, enfournez le chapon et
diminuez la température à 180°C (thermostat 6) une fois que le chapon est bien
doré.
Rôtir le chapon de 1h15 à 1h30 en le retournant et en l’arrosant. Ajoutez au besoin
un peu d’eau.
Éteindre le four, mettre le chapon dans un autre plat et le laisser en attente dans le
four éteint pendant 10 à 15 minutes, recouvert d’une feuille d’aluminium.
Versez 3 c. à s. de vin blanc dans le plat de cuisson et décoller les sucs. Ensuite
versez le tout dans une casserole. Ajoutez le reste du vin blanc et laissez réduire de
moitié.
Versez la crème et réduire d’un tiers.
Salez, poivrez et versez dans une saucière bien chaude.
le dessert
La bûche aux noix et chocolat blanc
Yannick FLÉRON, aide-cuisinier à la Résidence les Trois Rois à Visé
Échalotes confites.
Ingrédients (pour 8 pers).
8 échalotes, 25 cl de porto, 25cl de vin rouge, sel, poivre
Nettoyez les échalotes en faisant attention à bien garder la base afin qu’elles
restent entières pendant la cuisson.
Suez-les dans une casserole avec du beurre.
Au début de la coloration déglacez avec le porto et le vin. Salez, poivrez.
Cuire à feu doux jusqu’à réduction totale du mélange porto, vin.
Gratin dauphinois.
Ingrédients (pour 10 pers).
2 kg de pommes de terre à chair ferme type « belle de Fontenay »,
2 litres de crème liquide, 4 gousses d’ail, sel, poivre.
Épluchez et coupez les pommes de terre en rondelles. Pressez l’ail.
Disposez dans un plat à gratin en commençant par napper le fond de
crème. Alternez une couche de pommes de terre, crème, ail, sel, poivre, jusqu’à
épuisement des ingrédients. Terminez en nappant de crème, sel, poivre.
Cuire à four moyen 120°C (thermostat 4) pendant au moins une heure.
Remarques : Plus la température est basse et le temps de cuisson long, plus les
pommes seront fondantes...
BON APPETIT.
Préparation 1h, cuisson 55 min.
Ingrédients: 250 gr. de beurre ramolli, 250 gr. de cassonade,
2 c. à s. de sirop de sucre de canne, 4 œufs, 250 gr. de farine
fermentante, 100 gr. de noix concassées, 100 gr. de poudre
d’amandes, 1 pincée de cannelle en poudre, 10 cl. d’expresso,
1 pincée de sel, 150 gr. de chocolat blanc, 3 c. à s. de lait,
30 cl. de crème fraîche, 2 c. à s. de sucre impalpable, 1 sachet de
sucre vanillé.
Préchauffez le four à 180°. Battez vigoureusement le beurre avec
la cassonnade et le sirop de sucre de canne jusqu’à obtention
d’une masse homogène et bien lisse.
Séparez les blancs d’œufs des jaunes. Incorporez les jaunes à la
préparation précédente.
Tamisez la farine dans un saladier, ajoutez les noix, la
poudre d’amandes, la cannelle et l’expresso. Incorporez le tout au
mélange au beurre.
Montez les blancs en neige ferme avec le sel et incorporez-les
délicatement à la pâte.
Versez dans un moule à cake en silicone et faites cuire au four
50 minutes. Laissez tiédir 10 minutes, démoulez et laissez refroidir
sur une grille.
Réservez 50 gr. de chocolat blanc, faites fondre le reste avec le lait
au micro-ondes ou au bain-marie et laissez refroidir.
Fouettez la crème, le sucre impalpable et le sucre vanillé et
incorporez au chocalat blanc.
Coupez le cake en deux dans la longueur et étalez-y la moitié du
mélange au chocolat.
Refermez le cake et à l’aide d’une spatule, recouvrez du reste de
mélange au chocolat.
Râpez le chocolat blanc réservé et recouvrez-en la bûche.
Décorez la bûche avec des perles de sucre, des motifs de Noël,
etc...
Vin proposé: un Monbazillac
Vin proposé: un Minervois du Languedoc
par exemple un Domaine des Tourels 2007
17
Point commun
Régime
petits conseils diététiques pour les lendemains de fêtes
Fêtes de fin d’année riment toujours avec des menus riches,
trop copieux et bien arrosés… On en ressort fatigué, lourd, avec
parfois un sentiment de culpabilité d’avoir abusé des bonnes
choses…
Danièla Bartolai et Anne Descamps,
diététiciennes Petit Bourgogne
Alors... un régime ?
Il n’est pas conseillé de se lancer dans un régime draconien et frustrant
mais plutôt de reprendre directement de bonnes habitudes alimentaires
en respectant les trois repas quotidiens et en évitant le grignotage.
On veillera à adopter une alimentation saine et équilibrée en limitant les
matières grasses, les sucres et les quantités.
Toutefois, les deux à trois jours suivant les réveillons, ces quelques conseils
peuvent vous aider à repartir du bon pied :
•
•
•
Boire beaucoup : le meilleur conseil est de s’hydrater en buvant
de l’eau, mais aussi des thés, tisanes, bouillons… Bien sûr, éviter
les sodas trop sucrés et toutes les autres boissons caloriques et
alcoolisées.
Manger «léger»: privilégier les viandes maigres, les poissons,
les cuissons avec peu de matière grasse (à la vapeur, au four…),
les féculents sans matière grasse ni crème éventuellement complets
(pain gris, riz complet…), bref : éviter les aliments très riches et très
gras (fritures, gratins, sauces, pâtisseries…).
Consommer beaucoup de fruits et légumes : ils ont l’avantage
d’être riches en vitamines, sels minéraux et fibres.
18
Point commun
Danièla BARTOLAI et Anne DESCAMPS,
diététiciennes au Petit Bourgogne
•
Dormir : on n’a pas trouvé mieux que de dormir pour récupérer !
Couchez-vous de bonne heure ! De plus, le sommeil a une influence
déterminante sur les 2 hormones liées à l’appétit et à la satiété.
•
Bouger : E-LI-MI-NER !!! et s’oxygéner ! Un peu de marche et
d’exercices dans la journée activeront votre circulation et votre
système digestif.
Nous vous souhaitons dès à présent de merveilleuses et gourmandes
fêtes de fin d’année et espérons vous retrouver en pleine forme dès
janvier :)
ISoSL
un peu de tout...
Déménagement
cites
clinique du Stress
Jeu
Recherche
golden sixties
Gagnez ici 5 x 2 entrées gratuites pour visiter
l’expo «Golden sixties» à la gare des Guillemins.
un phonographe
Jeanine Malchaire, ex logopède au Pèrî, recherche un
phonographe à prêter du
4 au 10 mars 2013 pour
servir d’accessoire pour une
pièce de théâtre.
L’objet sera assuré.
Contact:
[email protected]
ou au 0499/41 58 48.
des cd audio
Le CITES Clinique du Stress (Centre d’informations, de thérapeutique et
d’études sur le Stress) a déménagé.
Il se situe maintenant dans des locaux de la Licorne (ancien bâtiments
occupés par les frères Cellites) proche de la Brasserie et d’Agora.
Rappelons les objectifs:
•
•
•
•
•
Promouvoir la santé et développer la prévention des effets du stress.
Informer et susciter des prises de conscience par rapport aux
situations de stress.
Accompagner chacun (individu et collectivité) vers une meilleure
maîtrise de son stress par une approche
pluridisciplinaire et des méthodes adaptées.
Elargir le champ des connaissances sur le stress à partir de données
recueillies sur le terrain dans une perspective de recherche-action.
Etre un lieu d’ouverture, d’échanges et de projets.
Contact:
Cites Clinique du Stress
Le CITES Clinique du Stress
4, rue Montagne Sainte Walburge
inaugurera ses nouveaux
4000 Liège
locaux
le jeudi 13 décembre
TEL: 00 32 4 254 79 05
de 14h00 à 19h30.
FAX: 00 32 4 254 79 22
Des informations complémentaires
E-mail : [email protected]
suivront via Intranet et affichage
Répondez aux trois questions et envoyez-les avec vos
coordonnées (adresse poste) à [email protected]
avec en OBJET: Concours golden sixties.
Date limite de participation: vendredi 14 décembre à
minuit.
Question 1: Quel est le nom de cette
artère londonienne traversée par les
Beatles en 1969 ?
L’équipe ergo - logo du Pèrî,
recherche des CD de musique
•
classique
•
opéra
•
chansons françaises
•
blues
•
jazz
•
musiques du monde
•
new age
pour leurs différents ateliers
thérapeutiques.
Contact:
Michel Vigand, 04/225 87 11 (bip
609)
[email protected]
Question 2: Qui a tué l’assassin du Président
John Fitzgerald Kennedy ?
Question subsidiaire:
Combien de réponses correctes aurons-nous reçu le
vendredi 14 décembre 2012 à minuit ?
Les gagnants recevront les places par
courrier postal.
19
Point commun
Si le Valdor
m’était conté
20
1992
William soupira d’aise.
Une chance d’avoir trouvé cet endroit magique pour
poser son sac à dos et ses couvertures.
Le hasard. C’est le hasard qui l’avait fait passer dans ce
quartier, qui lui avait fait tourner la tête vers la masse
imposante du vieux bâtiment puis c’était une pluie
menaçante qui l’avait poussé à se glisser par un des
nombreux trous de la clôture à travers les hautes herbes
pour enfin atteindre la porte monumentale.
Tout était fermé bien sûr, les fenêtres étaient barricadées
mais en cherchant bien, il avait fini par découvrir une
vieille porte vermoulue qui n’avait pas résisté à quelques
coups d’épaule.
Et puis il s’était mis à visiter.
Comme dans un musée: étage par étage, pièce par
pièce. Et malgré les murs constellés de tags, les planchers
pourris, les portes à moitié arrachées, il émanait du vieil
hôpital une impression de grandeur et, comment dire, de
sécurité…
Il y avait une semaine qu’il s’était installé au Valdor.
Personne ne semblait faire attention à lui.
Il y avait bien des vigiles qui circulaient et jetaient un
coup d’œil, mais il était tellement discret qu’il se fondait
dans le décor.
Il « gagnait sa vie » en faisant la manche dans la galerie
marchande du Longdoz; récupérait parfois des restes
de repas dans les poubelles des restos et la plupart du
temps se promenait nez au vent sur les quais.
Point commun
celui qui rêvait
Ce soir- là, il avait installé son sac de couchage dans la
chapelle dont il aimait admirer les voûtes et les piliers.
Il avait beaucoup marché ce jour-là et après une dernière
cigarette, il s’endormit profondément.
Mais bientôt, Il entendit des bruits de pas dans l’escalier
du fond et brusquement il vit apparaître un personnage tout droit sorti d’un de ses livres d’histoire de l’école
primaire: un très vieux monsieur habillé comme en 1830
avec une grosse moustache blanche et un calot à floche.
Il fonçait vers lui, en vociférant «Vous n’avez pas vu Sœur
Marie-Ange, ça va pèter, il faut la prévenir, vite, vite… ».
Il s’en suivit un tel vacarme que William se réveilla
haletant, couvert de sueur. Pourtant, tout était calme
dans la chapelle, le jour se levait et sa montre marquait
6h30…
Le lendemain, il décida de changer de «chambre à
coucher». La chapelle ne lui convenait décidément pas :
trop grand, trop haut…
Il ne dut pas chercher longtemps, il découvrit au rez-dechaussée, une petite pièce qui avait dû servir de parloir.
C’était juste ce qui lui fallait, il cala son oreiller contre les
quelques lambris de bois qui garnissaient encore les murs,
s’enroula dans son sac de couchage et ferma les yeux.
Mais il avait oublié d’éteindre la lumière…
Mais, quelle lumière ?
Sur le mur en face de lui, dans une douce
clarté, une vieille dame lui souriait. Un
peu démodée, avec son châle noir et son
tablier, elle murmurait «c’est moi, c’est
vraiment moi». William voulut se lever
pour examiner de près cette bizarre
image, mais elle disparut aussitôt.
Il commença à se poser des questions: il était partagé entre l’envie d’en
savoir plus sur ces drôles de phénomènes et la crainte de s’embarquer dans une
aventure peut-être dangereuse.
Mais après tout, qu’avait-il à perdre…
Tiens, il allait maintenant explorer les
sous-sols.
Muni d’une vieille lampe de poche, il descendit des
volées d’escaliers, suivit de longs couloirs et finit par
découvrir un vieux bureau dont le sol était couvert de
vieilles fiches médicales. Il en ramassa une et lut «1944,
réduction de fracture…». Normal pensa-t-il, pendant la
guerre, on se réfugiait dans les caves. Ici, au moins, je
serai en sécurité. Il but une petite bière, lut quelques
pages du vieux Simenon qui ne le quittait jamais et
s’assoupit , quelque peu rassuré. Il dormit profondément
la première partie de la nuit mais vers trois heures du
matin, quelqu’un le secoua en lui posant des questions
qu’il ne comprenait pas. Il ouvrit les yeux et découvrit une
espèce de grand type blond en uniforme US, le bras en
écharpe et l’air vaguement menaçant.
William rassembla péniblement les quelques notions
d’anglais qui lui restaient pour essayer de lui répondre
mais l’américain ne sembla même pas l’entendre et lui
décocha un direct à la mâchoire.
Le matin, William était vaguement nauséeux,
avec un magnifique bleu au visage…
Là, c’en était trop ! Cette bâtisse était
dangereuse, vraiment. Mais il ne pouvait rien
y faire.
Avec ses antécédents, ni les autorités, ni les
journalistes ne le croiraient. Il risquait juste
de se retrouver à Volière et ça, jamais de la
vie. Il ne s’était jamais senti aussi seul, aussi
désespéré.
Il monta jusqu’aux greniers et se pencha à
une lucarne, sans trop savoir ce qu’il allait
faire.
C’est alors qu’il entendit «Et alors petit, qu’estce que tu fais ici ? Tu es apprenti ?».
William qui commençait à s’habituer à entendre
des voix, se trouva nez à nez avec un grand gaillard
souriant habillé d’un sarreau constellé de taches de
ciment et qui marchait en équilibre sur un échafaudage
au centre de la façade.
«C’est quoi, ton métier ? Maçon, menuisier, tailleur de
pierre ?». Machinalement William murmura «J’ai fait
maçonnerie, avant….».
L’ouvrier sourit et lui tendit un morceau de papier en
lui disant «Bien, tu vas aller de ma part à cette adresse, chez les Compagnons. Ils cherchent des maçons
pour la rénovation de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle».
William haussa les épaules, c’était encore son imagination qui lui jouait des tours, mais le papier dans sa main
était bien réel et il en avait quand même marre de cette
vie solitaire.
Il redescendit, remplit son sac à dos et sortit du Valdor
sans se retourner.
Il ne vit pas, là-haut, Hans qui murmurait «Bonne route,
mon gars».
Jeanine Malchaire
Cette nouvelle termine le cycle «Si le Valdor
m’était conté».
Dans le prochain numéro de Point Commun,
vous découvrirez l’histoire du site de Fafchamps
où se trouvent maintenant le Pèrî et Agora.
Chers amis isoséliens sur un prélude de bach,
et les autres...
je «contes» sur toi
Dans mon dernier parcours d’artistes, je vous parlais de mes
collègues qui dans l’ombre, agissent en véritable artiste!
Dans ce numéro, je voudrais mettre à l’honneur, Jeanine Malchaire,
logopède au Pèrî. Cette femme polyvalente a terminé sa carrière, loin
des feux des projecteurs, de façon discrète mais, terriblement impliquée
dans des projets, active, meneuse; une véritable artiste au grand cœur.
Toute jeune, Jeanine est attirée par la langue française, le contact
humain et le désir de travailler avec des enfants. Elle entend parler de
l’ouverture d’une école de logopédie. Elle s’y inscrit pensant que cet
enseignement rencontrera toutes ses attentes. Elle sortira de la
première promo heureuse d’avoir trouvé sa voie (voix). A cette époque,
la Clinique Le Pèrî cherche du personnel. Elle passe l’examen et sera
inscrite dans la réserve de recrutement. Il faudra attendre deux ans
avant qu’elle ne soit engagée.
Elle débute à mi-temps et fait équipe avec Marie-France Badou.
Le travail est bien différent de celui d’aujourd’hui; les logos n’ont pas
une salle attitrée, elles vont dans tous les services.
Son travail auprès des patients déments va durer 15 ans. Très vite
le projet de créer un atelier musical va germer. La musique classique est une évidence pour Jeannine et Michel Vigand va devenir
son ami et complice. Après de nombreuses lectures, le duo s’inscrit
au cours de « Musicothérapie ». Cette formation va leurs permettent d’acquérir les techniques nécessaires pour débuter ce projet.
Par la suite beaucoup d’autres formations viendront compléter leurs
savoirs et leurs savoir-faire. Nos deux collègues faut-il le rappeler sont
« Musicothérapeutes».
« Ce fut de belles années où l’on nous laissait la liberté de lancer des
projets». A l’ouverture du service de neurologie, elle change d’orientation. Le travail est varié et multidisciplinaire, mais difficile par la
complexité des pathologies et le caractère émotionnel. Après
plusieurs années, pour finir, Jeanine intègre un service de psychologie
médicale. Cette nouvelle approche semble mieux répondre à ses attentes.
«L’ambiance générale du service, mes ateliers (Musicothérapie,
Contes…), et la confiance de mes patients m’ont permis d’avoir une
belle fin de carrière au sein d’une unité de soin». Parallèlement à son
travail de logopède en salle, Jeanine est l’instigatrice du projet «Bibliothèque pour le personnel»,
qui à l’époque se composait de quelques livres
médicaux. Jeanine va alors se mettre à lire, trier,
répertorier afin de proposer une bibliothèque cohérente. Pour permettre au plus grand nombre
d’avoir accès à la connaissance, elle va se mettre
à enregistrer sur vidéo des émissions médicales
grand public.
Disponible et à l’écoute des besoins de ses
lecteurs elle va sans cesse chercher le bon article.
«Qui va me fournir mes articles sur l’image de soi
maintenant ?»
Mais son travail ne s’arrête pas là, durant ces
deux dernières années, Jeanine intègre la
FLI (Fonction de liaison interne), où elle va travailler sur divers
dossiers, «J’ai toujours aimé faire de la recherche, déjà dans mon
travail de logopède, j’adorais faire de la recherche en neurolinguistique». Elle participe à des projets d’entreprise tels que « la nutrition,
la convivialité, le nouveau Valdor…», elle encadre de nombreux
stagiaires et patronne des travaux de fin d’études.
«J’ai adoré mon travail avec les stagiaires, avec le recul, moi qui ne me
voyais pas prof, j’ai pourtant adoré enseigner !».
Toutes ces occupations la conduisaient régulièrement vers les
différents sites d’ISoSL mais elle revenait toujours au bureau du
journal ! Ah oui, le journal, parlons-en ! L’annonce des différentes
revues et livres disponibles, les nouvelles, tous ces articles écrits
avec style, et toutes les relectures, afin d’éviter la faute de syntaxe ou
d’orthographe! C’était elle !
Côté vie privée, Jeanine est tout aussi active, elle donne de son temps
pour la bibliothèque de Hovémont, elle anime un atelier de musicothérapie à l’école de Hovémont pour le projet: «La transmission
des mémoires aux enfants». Elle est également inscrite à l’université
du 3ème âge en musicologie ! Elle suit un cours de wallon, un cours
de danse classique sénior histoire de garder la forme, elle fait de la
randonnée, elle écrit des nouvelles et a promis de continuer à écrire
pour Point commun. Ouf !
A tout ça il faut ajouter sa passion pour le théâtre. Elle se produira
d’ailleurs au « théâtre des Genêts » les 7, 8, 9 et 10 Mars 2013, dans une
pièce intitulée « Café ou déca ? », n’hésitez pas à aller l’applaudir aux
côtés de Maria Calderone, rire et fou rire garantis.
Vous l’aurez compris Jeanine est pleine de ressources. De façon
discrète elle a tout au long de sa carrière défendu ses projets tout en
en intégrant d’autres. Pour tout cela tes collègues et les patients te
disent merci pour tout ce que tu as réalisé et te souhaite bonne route.
Et de façon plus personnelle, au nom de la petite équipe d’organisateurs et du journal, je voudrais te dire merci pour tous ces moments
partagés, à chercher, inventer, parfois, à refaire le monde ! Pour ta
motivation, ta créativité sans cesse renouvelée, pour ta participation
à tous nos projets, toujours prête à rendre service,
aimant travailler en collaboration. Tout au long de
ta carrière tu as su être l’artisan d’une transmission de savoir. J’ai beaucoup appris avec toi sur les
patients, sur l’écriture, sur la musique classique,
mais aussi de façon plus personnelle, dans l’art de
la parole, de la comédie. Merci tout simplement
Jeanine pour ton amitié.
Salut L’artiste !
Wauthier Joëlle.
« …Ces petits riens, c’est petits tout, qui font de
nous des gens debout…».
21
Point commun
I SOnS cooL
les 24 heures de liège
Les 24 heures jogging de la ville de Liège: une expérience unique de course
à pied et d’amitié.
Cette compétition se veut:
une course relais où l’esprit d’équipe passe avant la victoire
•
personnelle,
une course où il fait bon se retrouver entre joggeurs, amis ou collègues,
•
une course relais qui rassemble autour de valeurs humaines fortes telles
•
que l’amitié, la convivialité, la solidarité et le partage.
Cette troisième participation a fait comme chaque année la part belle au
plaisir et au bien-être que le sport procure.
C’est toute cette atmosphère qui attire et fédère chaque année de
nouvelles recrues qui souhaitent vivre à leur tour cette expérience de course
et d’après course.
I SOnS cooL a inscrit 51 coureurs :
3 solitaires: Catherine, 13ème (2ème dame), 121,68 km parcourus.
Pascal, 17ème, 103,43 km
Fernand, 19ème, 100,39 km
2 équipes de six coureurs : I SOnS cooL4, 1er, 269,22 km
I SOnS cooL3, 3ème, 254,01 km
1 équipe de 12 coureurs : I SOnS cooL5, 3ème, 258,57 km
et 1 équipe de 24 coureurs: I SOnS cooL6, 22ème, 211,42 km
soit un total de 1318,72 km pour l’ensemble des coureurs
Les 24 heures, c’est l’esprit du sport revisité et relooké: la joie et la fierté d’y
Etre et de l’Avoir fait tout simplement.
Ps : Nous les remercions :
- pour leur aide logistique ou autre : Philippe, JeanLuc, Christophe, Djamel… et Carinne qui nous apporte
chaque année sa bonne humeur, des équipements lessivés la nuit et …le petit déjeuner.
- les fidèles ou nouveaux supporters qui soutiennent,
encouragent et accompagnent les coureurs dans leurs
challenges. Merci.
Pierre Mignolet, Président du club I SOnS cooL
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Point commun
Guitar man
the stern: back to the roots
Moins connu en terre « agoraienne », au Petit
Bourgogne et dans les MR, Christian Sternon n’en
reste pas moins une figure emblématique au Pèrî et
au Valdor.
Bien connu pour ses facéties, son humour au 2ème
voire 3ème et 4ème degré comme ses idoles les Marx
brothers, il veut nous faire savoir qu’il est toujours
attaché à sa maîtresse absolue: la guitare.
Amoureux de cet instrument depuis l’âge de cinq
ans, il a approché beaucoup de styles musicaux.
Il revient aux sources, celles du berceau de la
musique Nord-Américaine : le blues.
C’est comme si ce genre musical le rappelait à l’ordre
de manière ponctuelle.
C’est là qu’il exprime toute ses émotions et sa
sensibilité.
En osmose avec son instrument, il nous déclare sa
joie, son amour universel, sa rage, sa tristesse…
le Blues c’est ça !
«C’est ma meilleure thérapie», nous dit-il.
Il se produit actuellement au Blues-Sphere, où il anime les
jam-sessions, rue Surlet, 37 à Liège.
Allez voir le site sur le net:
Adresse des concerts :
Prochaines dates :
Les samedi 22 décembre 2012 et 12 janvier 2013
à 20h30
où pour l’occasion il reformera le Chain-Gang ( un de ses
anciens groupes ).
Paf: 5,00 €
Blues-sphere Bar
Rue Surlet 37
4020 Liège, Belgique
http://www.blues-sphere.com/WordPress/
Donc, les amoureux de la six cordes et de la bonne humeur, vous
savez ce qu’il vous reste à faire.
Michel Vigand
23
Point commun
Hobby
la photo en 4ème vitesse
Dominique Dozot est ouvrier sur le site Agora et est un mordu
de la photo et des courses automobiles.
C’est l’occasion de découvrir la passion de cet amateur
prolifique.
Marie-Jeanne Vanderweckene
Point commun: D’où vous est venue la passion pour la
photographie ?
Dominique Dozot: Il y une trentaine d’années, j’étais
passionné par les modèles réduits de camions et j’ai débuté dans la
photographie en mettant sur pellicule des vrais engins.
J’ai réalisé de nombreuses expositions dont quelques-unes
en France et c’est là qu’un journaliste de la presse écrite s’est
intéressé à mon travail et m’a motivé à continuer et à
m’améliorer.
J’ai commencé avec un appareil argentique mais depuis le
numérique, j’ai varié les thèmes de mes photographies.
P.c.: Vous avez aussi une autre passion, le sport automobile ?
24
D.D.: Je connaissais quelqu’un au village qui m’a permis
d’assister aux courses automobiles et suite à ma fréquentation
sur les circuits, je suis devenu commissaire de stand au R.A.C.B.
(Royal Automobile Club de Belgique).
Au fur et à mesure, j’ai découvert tout l’univers des voitures de
course et occasionnellement j’ai pu obtenir la pass pour
accéder sur les grilles de départ.
Mais en tant que commissaire, je ne pouvais pas faire autre
chose sur le circuit.
Alors j’ai abandonné ce rôle pour être plus libre et pouvoir me
consacrer uniquement à mon autre passion: la photo.
C’est ainsi que grâce à mes contacts et mon expérience, je peux
maintenant aller sur la piste, dans les stands et parfois sur les
grilles de départ pour flasher à mon aise.
Je rencontre énormément de personnes et surtout des pilotes,
heureusement, je partage cette passion avec mon épouse qui
est elle-même commissaire de course.
Une grande partie de mon travail est exposé sur Facebook
(+/- 14.000 photos).
Point commun
P.c.: Est-ce une passion contraignante ?
D.D.: Je dois être là avant le départ de la course et je dois me
déplacer pour être aux endroits stratégiques.
C’est aussi une grande course pour moi car je fais souvent
plusieurs kilomètres à pieds ces jours-là, c’est pour ça que je
garde une grande forme physique :)
Je dois mettre aussi à jour mes albums photos sur facebook
et parfois je lance des quiz avec des parties de véhicules à
reconnaître.
Je suis suivi par pas mal de monde et les gens s’acharnent
parfois, même les femmes qui ont plus le sens des détails que
les hommes.
P.c.: Un grand merci à toi et nous ne manquerons pas d’aller
voir les photos sur ta page Facebook.
Dominique emploie un NIKON D60 avec un zoom
SIGMA 50-200.
Il travaille toujours en mode sport, en manuel les
voitures vont trop vite.
Avantage: Plus rapide.
Inconvénient: L’arrière plan est parfois flou et les
couleurs sont plus pâles.
Pour avoir une bonne image, il travaille avec le
viseur, cadre la voiture au loin et prend la photo
lorsqu’elle passe à proximité.
Plus difficile à faire lorsque les phares des bolides
sont allumés et lorsqu’il photographie à travers
un grillage.
Dans les stands, il travaille en mode normal mais
toujours en automatique.
Difficulté: Faire un bon cadrage car il ne
retravaille jamais ses photos.
Taux de déchets: +/- 10%.
Dangers: Les déchets propulsés par les bolides
(gomme, éléments de carrosserie, roues...)
Lotus au bas du Raidillon
à Francorchamps
Stand à Zolder en Super league
(équivalent à la F1)
Ravitaillement d’une Ferrari 458
aux 24h de Spa Francorchamps
Redbull en démonstration
aux Renault Days
Le Mans séries (anciens 1000 Km),
une Audi sur la grille de départ
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