Point Commun n°22
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Point Commun n°22
2012 n Po nt commnu°22 e décembr ouvre sa porte ‘ auses c s e l r ite su r e v elle a p l a h c a l enfin on de i t i l o m e de la d r... du valdo ‘ ‘ de vue mars 2012 polychronie Sommaire L’autre jour, une collègue m’a dit: «Il y a une part de féminité en toi !». «Ah oui !!!!!?????» dis-je à la fois surpris et inquiet... couverture: Démolition de la chapelle du Valdor page 1: Polychronie page 2: La Brasserie ouvre sa porte page 4: Le projet «Fusion-Liège» page 8: Journée mondiale de la santé mentale page 9: Vos valeurs page 10: Le Valdor, une histoire... Le bilan page 11: Les uns et les autres... page 12: MR & MRS page14: Les bons goûts de minuit page 18: Petits conseils diététiques page 19: Un peu de tout... page 20: Celui qui rêvait page 21: Je «conte» sur toi page 22: Les 24 heures de Liège page 23: The Stern: back to the roots page 24: La photo en 4ème vitesse Dernière de couverture: Nos bons voeux «Oui, tu sais faire plusieurs choses en même temps...». En y réfléchissant, c’est vrai que ça m’arrive sans m’en rendre compte ! Je lis en mangeant... Je pense aux articles en tapant sur le clavier... Je fais du jogging en parlant !!! Le cerveau se met sur pilote automatique et ça me permet de faire des choses simultanément. Mais de là à dire que je sais faire PLUSIEURS choses en même temps, il y a encore de la marge. Renseignements pris, il apparaît que nous nous retrouvons dans un de ces domaines (et la liste est longue...) où les hommes et les femmes ne sont pas égaux. «Clichés scientifiques» sur les POLYCHRONES: Serge Ginger, psychothérapeute français parle de spécialistes et de généralistes; là où les hommes accomplissent très bien une seule tâche, les femmes font plusieurs choses à la fois mais de manière plus superficielle... Pour la neurobiologiste Catherine Vidal, le son de cloche est différent: il existe des métiers essentiellement masculins où l’on doit faire plusieurs choses en même temps: les contrôleurs aériens, les agents boursiers, les rédacteurs en chef... (NDLR: Non ! Là, je rigole !). Nous faisons tous, hommes et femmes, plusieurs choses à la fois, mais pas forcément les mêmes... Tandis qu’en Suède, le psychologue Timo Mäntylä vient de sortir une étude disant que les hommes et les femmes en phase de menstruation sont égaux en MULTITÂCHES alors qu’elles sont moins douées qu’eux en phase d’ovulation ((NDLR: Et avec les ménopausées ?). Nous voilà bien avancé ! Mais ce qui suit parait sûr: Le cerveau humain n’est pas capable de coordonner plus de deux choses à la fois • simultanément. Passer d’une chose à l’autre sans transition approche plus du jonglage que du multitâche. • Et le «MULTITASKING» demande beaucoup plus d’effort aux méninges que de traiter les • différentes tâches les unes après les autres. En résumé, comme beaucoup d’entre-nous, je fais ce que je peux pour respecter les délais.... Et puis je me suis demandé si dans mon cas un élément supplémentaire n’entrait pas en ligne de compte ! Pourquoi suis-je obligé parfois de me dépécher et donc de faire plusieurs choses à la fois ? Je bats ici ma coulpe et sors publiquement du placard: Je dois vous l’avouer, je suis atteint de PROCRASTINATION. 1 L’autre jour, une collègue m’a dit: «Il y a une part de méditerranéen en toi !». «Ah oui !!!!!?????» dis-je à la fois surpris et inquiet... Michel Vigand Point commun Point commun: Journal d’entreprise d’ISoSL Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège, rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège www.isosl.be redacteur en chef comite de redaction Maria Calderon, David Collard, Sabine Déom, Isabelle Doyen, Marcel Horion, Isabelle Lavennes, Antoinette Liébecq, Jeanine Malchaire, Véronique Pirotton, Éliane Prenot, Bernard Rinaldi, Marie-Jeanne Vanderweckene, Annick Vanwelkenhysen, Anne-Marie Virzi, Joëlle Wauthier, Chantal Yerna. Michel Vigand 04 225 87 11 [email protected] editeur responsable Michel Vigand ISoSL, Clinique le Pèrî, Montagne Ste-Walburge, 4B 4000 Liège dessins Benjamin Parent, Thierry Schommers. impression AZ Print rue de l’Informatique 4460 Grâce-Hollogne 04 227 83 85 Point commun est membre de l’Association Belge de la Communication Interne Centre de formation la brasserie ouvre sa porte Les 18 et 19 octobre 2012, le centre de formation « La Brasserie», installé sur le site Agora, a ouvert pour la première fois ses portes au public. L’objectif de ces journées portes ouvertes était d’inciter le personnel et les partenaires formation à se déplacer dans ces locaux nouvellement restaurés afin de leur faire découvrir les outils de travail et les formations proposées. Stéphanie Bauwens, stagiaire RH Au programme, six ateliers étaient proposés aux invités. Pendant une heure, la mission des formateurs était de donner un bref aperçu des différentes formations qui se donnent en interne: • Corps et émotion. L’idée est d’explorer le corps et les émotions qui nous animent chaque jour. • Affirmation de soi. L’objectif est d’élargir son champ de perception et de compréhension, de rechercher les mécanismes qui empêchent de s’affirmer en donnant des moyens pour y remédier, ainsi que d’augmenter ses choix d’actions. • Démence. Cette formation consiste à expliquer les troubles liés aux démences. • C.A.M.P. Il s’agit d’apprendre comment gérer l’agressivité au quotidien à travers notamment des techniques de dégagement. • Soins de plaies. Ici sont évoqués les différentes plaies ainsi que les nouveaux traitements et pansements utilisés pour y faire face. • Aides face aux situations d’urgence (AMU). Il s’agit ici d’apprendre les gestes qui sauvent et réagir de façon adéquate aux situations d’urgences vitales (ventilation artificielle, massage cardiaque). Une entrée très Design 2 Point commun De plus, un atelier de conte et art thérapie était proposé afin de donner un aperçu sur des techniques réalisées en interne. Une visite guidée du site était également organisée afin de permettre aux visiteurs d’en connaître davantage sur le contexte historique des environs. Cet événement, qui a accueilli près de 200 personnes chaque jour sous un beau soleil d’octobre, a été un véritable succès. Il rassemblait non seulement le personnel d’ISoSL provenant des différents sites, mais également des personnes extérieures (partenaires formation…). L’ambiance était assurément au rendez-vous. Les visiteurs ont pu par ailleurs déguster les délicieuses soupes préparées par nos cuisiniers, ainsi que les rafraîchissements et petits gâteaux mis à leur disposition dans l’espace convivial. Beaucoup de monde: ça bouchonnait aux inscriptions Les organisateurs: Béatrice CASTELEYN, Anne-Marie VIRZI, Danielle SARTO, Christine LECRENIER, Caroline PAQUET & Michel FLAMAND Le feedback des évaluations de cette première édition s’est donc avéré positif : les gens ont été très satisfaits de l’accueil, de l’organisation, du contenu des formations et surtout de la convivialité qui a caractérisé tout l’événement. En tant que stagiaire, cette expérience m’a été enrichissante. J’ai pu me rendre compte de la réalité du terrain en découvrant l’arrière du décor. De plus, cela m’a permis d’en apprendre davantage sur ISoSL. Un espace très convivial Une guide expérimentée a fait découvrir le quartier, ci-dessous, la chapelle St Roch La Brasserie a déroulé le tapis rouge à ses visiteurs lors de cette première édition et il n’y a plus à espérer que cette expérience sera renouvelée à l’avenir. AMU: les gestes qui sauvent 3 Point commun Projet 107 le projet «fusion-liège» Dans le secteur Santé mentale, deux équipes pluridisciplinaires et ambulatoires offrent une alternative à l’hospitalisation et proposent des soins appropriés dans le mileu de vie des patients. Michel Vigand L’article 107 de la loi coordonnée relative aux hôpitaux a réformé les soins en santé mentale. Dans ce cadre, ISoSL et le CHR de la Citadelle ont uni leurs initiatives pour créer une coordination des soins en santé mentale sur le territoire de l’arrondissement de Liège. ETAC SPADI Dans ce projet «Fusion-Liège», 75 lits psychiatriques ont été mis en suspens pour pouvoir mettre en place la FONCTION 2, c’est à dire les équipes ambulatoires. (Il y a 5 fonctions dans le 107, les autres sont: • prévention et détection; • réhabilitation; • unités de traitement; • et formules résidentielles spécifiques). Nathalie HEINS, infirmière Céline PANARIELLO, éducatrice Mehdi BENZERROUK, éducateur Emeline LEJEUNE, éducatrice Erminia CORATO, infirmière Nathalie SCHENATO, infirmière Sophie JOLIS, infirmière en santé mentale Sandrine LAMBERT, infirmière Virginie DORJO, éducatrice Nathacha BARRE, psychologue Stéphanie DEMOL, éducatrice Stéphanie GENTEN, assistante sociale Nancy GREDAY, infirmière sociale Hafide SEHIR, infirmière (AIGS) Audrey HOUBEN, éducatrice Brice LALLEMAND, éducateur Muriel OLIVIER, assistante sociale (AIGS) Philippe POLAIN, éducateur Joëlle SIXSET, infirmière Virginie SMETS, psychologue Jérome ESSABRI, éducateur Cela se traduit pour ISoSL par deux équipes crées avec les partenaires du réseau de soins liégeois: • La 2A: ETAC (Equipe de Traitement Ambulatoire de crise); • La 2B: SPADI (Soins Psychiatriques à Domicile intégrés). 4 Point commun Pascale MARTIN, infirmière en chef etac spadi équipe de Traitement Ambulatoire de Crise C’est une équipe pluridisciplinaire ambulatoire d’ISoSL, secteur Santé mentale, implantée au CHR de la Citadelle et associée au service d’urgence médico-psycho-sociale du CHR d’un point de vue fonctionnel. Soins Psychiatriques à domicile intégrés C’est une équipe pluridisciplinaire ambulatoire d’ISoSL, secteur Santé mentale en collaboration avec l’A.I.G.S. et implantée sur le site Agora. Objectifs Offrir un accès aux soins et/ou une alternative à l’hospitalisation grâce à une intervention dans le milieu de vie pour des personnes en situations aiguës. Suivi spécialisé à domicile pour diminuer le risque d’hospitalisation en créant des liens et un accrochage au sein du réseau de soins pour des situations stabilisées. Groupe cible Personnes adultes (à partir de 18 ans). Troubles psychiques aigus. Ne pouvant accéder aux services de soins traditionnels offerts dans le réseau. Provenant de l’arrondissement de Liège. Personnes adultes. Troubles psychiatriques en voie de stabilisation. Difficultés bio-psycho-sociales. Difficultés de compliance. Comportements symptomatologiques. Haut potentiel de rechute. Offre de soins Intervenant se dépaçant dans le milieu de vie du patient pour lui administrer des soins individualisés. Mise en place d’un projet thérapeutique en concertation avec l’usager visant la mise en place d’un réseau. Mise en place d’un plan de soins En pratique Visites de 9h00 à 20h00 du lundi au vendredi. Visites de 9h00 à 16h00 le W-E. Permanence téléphonique 24h/24 sur GSM de garde pour les personnes incluses. Suivi de 30 jours. Orientation vers un partenaire du réseau. 04/241 84 68 Nouvelle demande: 04/223 85 31 Visites de 8h00 à 18h00 du lundi au vendredi. Permanence téléphonique de 8h00 à 18h00 pour les personnes incluses. Suivis jusque 18 mois. Tuilage vers un partenaire du réseau pour assurer la continuité des soins. Contacts 04/224 63 26 5 Point commun Projet 107 équipe de traitement ambulatoire de crise La prise en charge court sur un mois et notre présence au domicile du patient est très variable. Pour certains c’est tous les jours, pour d’autres c’est une seule fois sur le mois. Pour chaque cas, il y a un retour vers l’ETAC et nous en discutons en équipe, «tout est discutable et adaptable». De g. à dr.: Mehdi BENZERROUK, Sandrine LAMBERT, Nathalie HEINS, Céline PANARIELLO, Sophie JOLIS, Emeline LEJEUNE, Pascale MARTIN & Erminia CORATO Point commun: Qu’est-ce qui a changé par rapport avec votre boulot précédent ? L’équipe ETAC: Le contact avec le patient est différent. Notre position est plus «basse», plus diplomatique puisqu’on va chez lui. La relation avec la personne est autre par rapport à notre boulot précédent car à la clinique, il y a des règlements, des horaires, des contraintes tandis que là on est sur son territoire où il est plus acteur et partie prenante de son traitement. La plupart des personnes prises en charge par l’ETAC sont des gens décidés à mettre en place quelque chose, ils ont plus envie de trouver des projets, alors qu’à l’hôpital ils y sont malgré eux. P.c.: Comment fonctionnez-vous ? ETAC: Nous sommes toujours deux, souvent un éducateur et un infirmier. C’est intéressant car nous avons des visions du problème différentes et celles-ci se croisent et se complètent. 6 Point commun P.c.: Quels sont les points positifs que vous épingler après 7 mois de fonctionnement ? ETAC: La liberté d’action ! Puis nous sommes en civil sans badge. Nous avons un meilleur contact avec le patient puisqu’il est chez lui et non à l’hôpital et le rapport est plus humain car peut-être plus proche tout en maintenant une distance thérapeutique. Tout signe extérieur de rapport avec le milieu hospitalier et d’identification psychiatrique est caché. Nous avons aussi une vue plus objective de ce qu’il se passe réellement. Comme nous voyons le patient seulement un mois, cela nous permet d’être plus dans l’action, ça nous oblige d’être pertinant et toujours dans l’évaluation des actes posés. Et nous faisons une réunion tous les matins, ce qui permet l’échange d’informations et des contacts avec l’équipe des psychologues du CHR. P.c.: Y a-t-il des points négatifs ? ETAC: On doit prendre nos véhicules personnels et comme nous sommes tout le temps sur les routes, il y a un risque accru d’accident et les démarches en cas de problèmes sont longues. On attend des véhicules de fonction. Il y a aussi un problème de parcage. On a à la disposition de l’équipe un petit emplacement de parking, on sait y mettre 2 petites voitures l’une derrière l’autre et donc on se parque où on peut, ce qui nous fait perdre pas mal de temps. Le support logiciel est encore en construction et n’est pas encore au point. Mais on forme une bonne équipe, on est tous volontaires et on ressent une bonne motivation et une bonne cohésion; il faut bien se dire qu’on est encore en construction, il y aura encore des couacs mais on y retravaillera et on rééguillonera. soins psychiatriques à domicile intégrés P.c.: Comme pour vos collègues d’ETAC, qu’est-ce qui a changé positivement depuis la création de cette fonction 2B L’équipe SPADI: Les nouveaux collègues et le caractère pluridisciplinaire de l’équipe. Cela a donné un nouveau souffle et un nouveau regard sur notre manière de fonctionner, il y a aussi plus de prises en charge, l’objectif est d’atteindre les 160 patients. Nous avons maintenant quatre réunions par semaine et des collègues qui viennent de l’AIGS (Association Interrégionale de Guidance et de Santé), ça nous permet d’avoir une vision croisée et des suivis beaucoup plus riche des patients. Avoir un médecin à 1/2 temps dans l’équipe, c’est précieux. De g. à dr.: debout: Virginie SMETS, Natacha BARRE, Stéphanie DEMOL, Dr. Maud LEBAS, Pascal MARTIN, Hafidé SEHIR, Audrey HOUBEN, Brice LALLEMAND et Stéphanie GENTEN. assises: Muriel OLIVIER, Joëlle SIXHET et Nancy GREDAY Point commun: Le SPADI existe depuis 1999 mais qu’est-ce qui a changé depuis mars 2012 ? L’équipe SPADI: Nous ne sommes plus du tout dans le même financement et le même fonctionnement. On a bien essayé de changer de nom mais cela ne s’est pas fait donc on a gardé l’ancien. Depuis la réorganisation, nous avons des collègues en plus dont des psychologues et des assitants-sociaux et la présence médicale s’est accrue. Pour ce qui est de l’organisationnel, nous avons plus de réunions d’équipe, l’analyse des candidatures pour les patients est changée et maintenant, on travaille par zones géographiques. 7 Point commun P.c.: Des points moins positifs ? L’équipe SPADI: Nous nous servons aussi de nos voitures personnelles et ce serait utile d’avoir des véhicules de service. Nous aurions besoin d’un 1/2 temps secrétariat car le travail administratif est beaucoup plus important qu’auparavant, et aussi d’un téléphone par zone géographique car actuellement nous devons attendre d’être rentré à Agora pour pouvoir appeler les services qui doivent être mis en place au chevet du patient. Actuellement, le réseau des soins est saturé ce qui allonge fortement le délais d’attente. Cela peut parfois prendre de 6 mois à 1 an pour avoir une prise en charge par certains services partenaires. On voudrait aussi rappeler à nos collègues que les demandes se font maintenant par téléphone et que les anciennes demandes papier n’ont plus court. P.c.: Vous travaillez avec des collègues de l’A.I.G.S., qu’est-ce que ça vous apporte? L’équipe SPADI: Ils ont un autre point de vue, un regard différend et c’est très enrichissant. Ils ont une autre connaissance du réseau de soins puisqu’ils baignent dans l’ambulatoire depuis de nombreuses années et leur expérience est très importante pour l’équipe et pour les liaisons extérieures. 7 Point commun Cinéma le Parc journée mondiale de la santé mentale Ce mercredi 10 octobre 2012, dans le cadre de la journée mondiale de la santé mentale, ISoSL secteur Santé mentale, en collaboration avec la Plate Forme Liégeoise de Psychiatrie (PFLP), Imagésanté et les Grignoux, organisait une soirée ciné club au cinéma Le Parc à Droixhe. Le film projeté, « Les voix de ma sœur » de Cécile Philippin, était un documentaire qui donne la parole à Irène, souffrant de schizophrénie, et à son entourage. Il fut suivi d’un moment « Questions/Réponses » avec la salle sur le thème de « Changeons notre regard sur la maladie mentale ». Pour répondre aux questions : • Le Docteur Alain MALCHAIR, Professeur au Service de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Liège, Pédopsychiatre de formation, • Monsieur Pierre GOBIET, Directeur du SSM à Malmédy, spécialisé pour le public des personnes âgées, Psychologue de formation. • Madame Pascale MARTIN, Infirmière en Chef des équipes mobiles pour un public adulte à ISoSL dans le cadre du projet 107. Un public très nombreux, composé d’adolescents, d’étudiants du supérieur, de patients, de membres de famille de patients et de professionnels de la santé avait répondu à l’invitation. La salle du cinéma le Parc (424 places) était complète, les Grignoux ont même dû refuser du monde. 8 Point commun Avant la projection, des stands tenus par des professionnels de la Santé mentale d’ISoSL, de SOS Enfants, de l’ACCUEIL à Lierneux et de l’association SIMILES (aide aux familles de patients souffrants de schizophrénie) étaient disposés dans le hall d’entrée du cinéma afin de répondre aux questions éventuelles des participants. Les échanges furent déjà nombreux à ce niveau. Le film a permis au public de comprendre de l’intérieur la maladie et la souffrance qu’elle représente pour la personne atteinte et pour son entourage immédiat. Les questions qui suivirent la projection ont permis d’aborder des thèmes tels que le diagnostic, l’importance de nommer la maladie, la difficulté d’accompagnement au quotidien pour les familles, le vécu des patients, les traitements… L’objectif de cette soirée était de déstigmatiser un peu la maladie mentale. Si, au sortir de cette soirée, l’assistance a pu retenir qu’il ne faut pas réduire la personne à sa maladie (la personne « souffre de schizophrénie » et non pas la personne « est schizophrène »), qu’il faut accepter de se remettre en question et d’oser reconnaître qu’entre la réalité et la maladie il s’agit plus d’un continuum que d’une opposition, alors l’objectif aura été atteint. Nicole Demeter, Directrice du secteur A Cube vos valeurs En consensus entre médecins chef de service et infirmiers en chef, les valeurs institutionnelles suivantes ont été sélectionnées: rigueur, sens des soins, reconnaissance, interdisciplinarité, humanité et dignité/respect. Les valeurs institutionnelles définissent notre raison d’être et vers quoi nous voudrions tendre pour une prise en charge optimale du patient au sein du secteur B. Ces valeurs doivent donc être connues et surtout validées par tout le personnel des Cliniques de soins spécialisés Valdor-Pèrî. Coralie DE PRETER, Directrice du Département infirmier et paramédical, Secteur B La remise du panier garni à l’équipe gagnante, la S44 Comment faire pour que les agents de terrain se les approprient mais aussi donnent leur avis ? Nous avons privilégié deux pistes: • La première a été la mise en place d’un tableau d’affichage dans chaque unité de soins. Nous avons invité chaque membre œuvrant au sein des unités de soins (soignants, paramédical, médical, assistante sociale, technicienne de surface,...) à exprimer sa vision de chacune des valeurs sur ce tableau. Une colonne « autre » permettait à chacun de donner son avis global. Nous avons réceptionné toutes les remarques, cellesci doivent encore être analysées. Nous les utiliseront pour communiquer par intranet et internet. • La deuxième piste a été de distribuer un cube à chaque unité. Nous avons demandé de garnir chacune des facettes afin qu’il puisse représenter les valeurs de l’institution. Un appel à la créativité a donc été lancé. L’imagination des équipes de soins qui ont rendu les cubes (13 au total) n’a pas fait défaut. La sélection du meilleur fût difficile. C’est donc le Comité de Direction composé de M. Dejace, Mmes Stockmans et Gilot ainsi que le Dr. De Landsheere et moi-même qui avons eu la lourde tâche de choisir. Nous en avons sélectionné trois sans pouvoir nous mettre d’accord sur le plus représentatif. Celui de l’unité 1B est bien représentatif de l’institution, très graphique avec un choix de mots très explicites sur les valeurs. Celui de l’unité 44 est visuel, humoristique et accessible au « tout venant ». Celui de l’unité 45 est riche en explications claires. Pour favoriser la décision finale, nous avons demandé à Catherine Otto (infirmière ICAN) de prendre l’avis des premiers concernés: les patients. Catherine est partie à la rencontre de ceux-ci et ils ont voté en majorité pour le cube le plus parlant aux yeux. Le cube de l’unité 44 est donc le grand gagnant. Félicitations à toute l’équipe! Pour ma part ainsi que le Comité de Direction, nous voudrions remercier toutes les équipes de soins qui ont donné leur avis et vous féliciter pour les cubes que vous avez rendus, MERCI ENCORE. 9 Point commun Pré-inauguration le valdor, une histoire... le bilan Les nombreuses manifestations que nous avons organisées, dans le courant des mois de septembre et octobre, à l’occasion de la pré-inauguration de hôpital du Valdor ont été un succès inespéré. Ainsi, plus personne ne peut encore ignorer que l’hôpital du Valdor est en pleine mutation ! Alain Dejace, Directeur du Secteur B 10 Depuis septembre 2012, les travaux de rénovation de la partie historique, entrée prestigieuse de l’hôpital, ainsi que la construction du bâtiment y attenant sont complètement finalisés. Comme vous le savez certainement, le défi était de conserver cet important patrimoine architectural tout en offrant un cadre d’hospitalisation alliant confort et services médicaux spécialisés de pointe : le lien entre histoire et avenir est permanent. Ceci nous a naturellement conduits à inaugurer le nouveau site Valdor en deux phases : une première, en septembre 2012, essentiellement axée sur l’histoire ; une seconde, à venir, se focalisant sur l’avenir du projet médical. L’objectif était principalement de reconnaître et de valoriser les racines historiques sur lesquelles nos valeurs d’aujourd’hui se sont construites et qui guideront notre avenir. Développer et montrer une vision future sans renier, ni oublier le passé, c’est le défi que nous avons voulu relever ! Et le défi, nous l’avons pleinement réussi ! D’abord une réussite en terme quantitatif. Près de quatre mille personnes ont visité la partie achevée des travaux de rénovation et de reconstruction. Pour être plus précis, 2.800 visiteurs ont eu la chance de parcourir l’exposition historique et la toute grande majorité d’entre eux ont bénéficié d’une visite guidée en petit groupe. En outre, 400 personnes étaient présentes lors de la soirée officielle d’inauguration et 365 personnes sont venues écouter les trois conférences grand public. Le 2ème jogging «Les Chemins du Valdor» ainsi que la balade familiale ont également été un réel succès car ils ont attiré plus de 250 participants... deux fois plus qu’il y a un an. Enfin, le traditionnel symposium interdisciplinaire, axé sur les nouvelles perspectives en gériatrie et en psychogériatrie a attiré près de 350 professionnels de la santé. Point commun Quelques moments phares: la soirée officielle la conférence de Paul-Henri Thomsin Ensuite, une réussite en terme de variété du public. La diversité des activités proposées a naturellement ouvert la porte de notre futur hôpital à la fois aux professionnels de la santé mais également à l’ensemble des liégeois et liégeoises. le jogging «Les Chemins du Valdor» et le symposium au Palais des Congrès Mais la réussite, c’est principalement en des termes de qualité que je me dois de l’exprimer. En effet, au delà des chiffres, c’est surtout le niveau de satisfaction des visiteurs qu’il convient de mentionner. Et ce grand niveau de satisfaction c’est à l’ensemble des membres du personnel que nous le devons ! Permettez-moi donc de remercier encore toutes les personnes qui ont contribué; directement ou indirectement, à la réussite de ces manifestations. Le travail a été particulièrement dense, j’en suis bien conscient, mais chacun y a contribué avec un grand souci de bien faire, voire même avec une certaine fierté ! Je pense que nous sommes tous impatients d’assister à l’inauguration finale ... nous y serons vite ! ISoSL les uns les retraites et les autres... les embauches … un titre actuel, et qui le reste ! C’est au quotidien que nos équipes cherchent à ouvrir, avec énergie et créativité des nouvelles perspectives en soin pour le bien-être de nos patients. Consolider le plancher que constituent nos valeurs et nos pratiques de base, mais également élever le plafond par des recherches cliniques, des débats éthiques… encore et toujours des mises en perspective. Et quelle belle occasion qu’un symposium, tant pour exposer à nos pairs ce que nous sommes et ce que nous faisons, que pour apprendre d’eux, de leurs expériences et de leurs réflexions ! En cela, l’édition 2012 fut un beau succès, grâce à des orateurs de qualité et à un public toujours plus nombreux d’années en années. Cette édition se sera distinguée par ailleurs, tant par la diversité des sujets traités (gérontotechnologies, éthique, architecture en soins, nutrition clinique…) que par le nombre d’intervenants (33, modérateurs compris, venant de liège, Bastogne, Namur, Bruxelles, Charleroi, Valenciennes, Paris, Limoges, Nancy…). Cette édition a également confirmé le rayonnement que le symposium des Cliniques de Soins Spécialisés Valdor-Pèrî a acquis en Wallonie au fil des ans ; les participants font parfois de nombreux kilomètres pour rejoindre le Palais des Congrès de Liège. Retenons, et affirmons enfin la « marque de fabrique », fruit d’un travail d’organisation pluridisciplinaire : le professionnalisme en toute convivialité. La qualité de l’accueil réservé aux orateurs, aux participants, mais également aux annonceurs, est l’ingrédient qui relève la saveur de tout un plat. Et pour ceux qui souhaiteraient prolonger la réflexion, ou ceux qui n’auraient pas pu participer à la journée, la plupart des notes des orateurs sont disponibles sur le site internet d’ISoSL. Laurent Farag LE VALDOR Cécile IAPICHINO, diététicienne Catherine LE MARCHAND, infirmière bachelière Zekiye ARGIMAN, aide-soignante LES ORCHIDEES Zaina AMHAL, infirmière bachelière Coralie DELHALLE, aide-soignante Christelle KABALA, infirmière bachelière Arnaud JACOBS, pharmacien LES TROIS ROIS Fati BOLA, aide-soignante Radia EL BOUZIANI, aide-soignante Caroline CHARLIER, assistante logistique Olivier LUKAS, kinésithérapeute LE PETIT BOURGOGNE Laure SCHAEKEN, éducatrice Jessica MEUNIER, graduée en comptabilité Abdoullah ABOULOUAQAR, infirmier breveté Maxime GERARD, gradué en informatique Claudio GAETANO, infirmier breveté Olivier DIDONE, ouvrier Christian BRUGHMANS, ouvrier Christelle ADRIAENS, éducatrice Valérie MATHOT, employée d’administration LE PÈRÎ Francine NTABUHASNE, infirmière bachelière Audrey WERY, employée d’administration AGORA Micheline JOSKIN, infirmière bachelière Noémie TISSERAND, infirmière brevetée Nezha EL GOUSSE, infirmière brevetée LE DOUX SEJOUR Irène KALANGA, aide-soignante Blakissa KABORE, aide-soignante LE VALDOR Béatrice MIESSEN, le 31 octobre Anne-Marie COUPIENNE, le 2 novembre Marie DETHIER, le 12 novembre Marie-Louise ERNST, le 16 novembre Nicole TILMAN, le 30 novembre Liliane HACKING, le 30 novembre Monique LEHAEN, le 30 novembre Lina PERNA, le 31 décembre LE PÈRÎ Marie-Rose LEJEUNE, le 30 septembre SSM FRANCHIMONTOIS Marie-Claire SIMON, le 31 octobre LE PETIT BOURGOGNE Pierre MESTRE, le 27 octobre LES ORCHIDEES Françoise BAS, le 31 août LE CHEMIN DE LONCIN Sylvie BOUQUETTE, ouvrière Euphrasie KUADIO, ouvrière Laurence BUSIAUX, aide-soignante Benoît LERUSSE, infirmier breveté LE TILLEUL D’EDOUARD Fanny GASPARD, aide-soignante Jeanine BONDJELE KAVIRA, aide-soignante in memoriam LE PÈRÎ Ludovic CAKPO-TOZO, le 14 novembre 11 Point commun MR/MRS les saules en vadrouille L’été est synonyme de voyage... Faute de pouvoir emmener les pensionnaires en vacances, l’équipe animation des Saules a organisé plusieurs voyages sous la forme d’ateliers à thème. Toutes les trois semaines, la destination changeait. Nos têtes grises ont ainsi (re)découvert la France et ses vedettes, l’Italie et ses monuments, les USA et ses mets particuliers, l’Afrique et ses animaux sauvages ainsi que la Chine et ses traditions. Un peu de musique traditionnelle, une décoration aux couleurs locales, une collation typique et quelques mots dans la langue... On s’y croyait presque ! Il faut dire que toute la maison a mis la main à la pâte pour créer une atmosphère agréable « au 2ème », chacun apportant des objets relatifs aux pays visités ( drapeau américain, casque militaire, vaisselle chinoise, …). Quel plaisir pour nos 15 résidents de s’évader le temps d’une après-midi et quelle belle récompense pour les animatrices de voir leurs yeux émerveillés ! Un moment « à part » que toutes et tous attendent d’ores et déjà... Vivement l’année prochaine ! L’équipe animation 12 Point commun il se passe toujours Une fleur pour un sourire Cette année encore, la M.R.S. les Murlais a activement participé à la journée internationale de la personne âgée. Cet événement est fêté par une rencontre intergénérationnelle. Les enfants d’une école maternelle se sont rendus au sein de notre maison de repos et de soins afin d’y rencontrer nos résidents. Ils leur ont chanté quelques ritournelles avant de leur offrir une fleur, symbole du respect envers leurs aînés. Chantal Yerna quelque chose aux murlais Spectacle amérindien Dernièrement, des danses amérindiennes ont passionné nos résidents. Il faut dire que chaque danse a une histoire. Tout d’abord, les danseurs expliquent la légende de la danse. Ensuite, ils l’interprètent, imprégnés de l’émotion que transporte celle-ci. C’est ainsi qu’on a découvert la « chicken dance » qui raconte le vol de poulets par un petit garçon qui veut nourrir sa famille, ou encore la « danse nuptiale ». L’émerveillement brillait dans les yeux de nos résidents. Chantal Yerna Journées chapeaux aux trois rois C’est ce vendredi 14 septembre que s’est déroulée notre première journée à thème. Pour ce faire, chacun, résidents comme membres du personnel, était convié à revêtir sa plus belle coiffe. Nous remercions toutes celles et ceux qui se sont prêtés au jeu et sans qui cette journée n’aurait pas remporté un tel succès ! Mais jugez-en plutôt par vous même... L’équipe animation 13 Point commun Réveillons les bons goûts de minuit Qui dit réveillons, dit bon gueuleton... Nous avons demandé à nos cuistots de vous proposer quelques recettes faciles et pas chères pour agrémenter votre table lors de ces fêtes de fin d’année. les zakouskis Délices de la mer Faire revenir 1 cuiller à café de crevettes grises avec une cuiller à café de bisque de homard et une larme de crème fraîche. Parsemer de fromage rapé. Mettre dans une coquille en pâte feuilletée et gratiner. Mini feuilletés avec chicon Que faire avec les partie des chicons qu’on ne mange pas et qu’on nomme familièrement «le cul» du chicon ? Coupez-les en morceaux et les faire revenir dans du beurre. Ajouter du jambon et du lait. Assaisonnez avec du sel, du poivre, de la muscade. Laissez frémir 20 minutes. Epaissir la sauce et servir dans un mini vidé. Annick Teney, aide-cuisinière à la Résidence les Saules à Wonck Feuilleté à l’italienne Coupez un rond dans de la pâte feuilletée. Déposez une tranche de mozzarella, salez, poivrez. Passez au four. Mélangez de l’huile, du miel, du thym, d’autres épices suivant vos goûts. Lorsque vous servez, mettez votre mélange sur la mozzarella. Feuilles de chicon garnies Dans une mini feuille de chicon, vous mettez des petits dés de foie gras avec un peu de confis d’oignon. 14 Point commun Galette de chorizo Faire des ronds dans de la pâte feuilletée. Déposez au centre du chorizo. Mettez-les très peu de temps dans un gaufrier. Un délice... Pamplemousse au poulet Prenez la chair d’un pamplemousse. Coupez un blanc de poulet en petits dés. Salez, poivrez, mettez de la sauce cocktail ou de la mayonnaise. Replacez le tout dans un demi pamplemousse ou si vous voulez avoir quelque chose de plus petit, dans une demi mandarine vidée. Coquille d’œuf au foie gras 1 jaune d’œuf, 20 gr. de sucre, 10 cl. de crème fleurette, 50 gr. de foie gras. Fouettez le jaune avec le sucre jusqu’à ce que ce soit un mélange blanchis et mousseux. Ajoutez la crème fleurette, mélangez énergiquement au fouet. Coupez le foie gras en petits dés et le mélanger au reste de la préparation. Versez-les dans des demi coquilles et placez-les au frigo. Vin proposé: un Prosecco l’entree froide Tartare de saumon Pour 4 personnes: +/- 400 gr. de saumon frais, +/- 200 gr. de saumon fumé, le jus d’1 citron, 1 fromage blanc type «carré frais», de la ciboulette, 1 échalotte, sel et poivre. Isabelle JACQUES, aide-cuisinière à la Clinique le Pèrî Détaillez les saumons en petits dés et les disposer dans un saladier. Ajoutez le jus de citron, le fromage blanc, la ciboulette hâchée et l’échalote hâchée et mélangez le tout. Salez et poivrez. Couvrir et réserver au frigo pendant 2 heures. A l’aide d’un emporte-pièce, disposez le mélange dans les assiettes. Servir accompagné d’une petite salade vinaigrette. Le tour est joué et bon appétit ! Vin proposé: un Chardonnay l’entree chaude Scampis au safran Pour 4 personnes. 500 gr. de scampis, 250 gr. de champignons, sel, poivre, safran, crême fraîche, matière grasse pour faire revenir et des croutes de bouchées à la reine. Faites revenir les scampis dans un peu de matière grasse. Ajoutez la crême fraîche, les champignons, le sel, le poivre. Mijotez doucement et ajoutez 2 capsules de safran. Servez dans les bouchées. Pour les deux plats, servir sur une assiette garnie de salade frisée et mettre quelques peluches de persil sur les barquettes. Scampis à la tomate Pour 4 personnes. 500 gr. de scampis, 250 gr. de champignons, 1 oignon, 1 verre de vin blanc, 1 boîte de tomates pelées, crême fraîche, sel, poivre, thym, basilic, ail, huile ou margarine. Faites revenir les scampis et les oignons. Déglacez avec le vin blanc. Ajoutez les champignons, la boîte de tomates pelées en morceaux, les épices et laissez mijoter doucement. Ajoutez la crême, laissez encore mijoter un peu puis servir dans des barquettes. Vin proposé: un Macon blanc Arnaud MASSET, aide-cuisinier à la Résidence les Blés Dorés à Villers l’Evêque 15 Point commun Réveillons le plat Julien ROSIER, cuisinier à la Résidence Léonardo da Vinci à Welkenraedt La biche sauce grand veneur 16 Ingrédients pour 6 personnes: 1 filet de biche de 1 Kg. (parures et os pour la sauce), 1 c. à s. d’huile. Pour la marinade: 1 bouteille de Gisèle FIRQUET, aide-cuisinière à la Résidence les Orchidées vin rouge corsé, 1 gousse d’ail, à Grivegnée 1 carotte, 2 échalotes, 1 oignon piqué de 1 clou de girofle, 1 feuille de laurier, 1 brin de thym, 1 branche de romarin, 1 branche de persil, 1 branche de céléri, 2 c. à s. de cognac, 1 c. à s. d’huile d’olive, 1 c. à s. de grains de poivre. Pour la sauce: 2 c. à s. de vinaigre de vin vieux, 150 g. de crème fraîche, 4 c. à s. d’airelles au naturel, 10 g. de beurre, 1 c. à s. d’huile, 1 c. à s. de farine, sel, poivre. Préparation: La veille, placez le filet dans un plat creux. Ajoutez l’oignon entier, les échalotes, la carotte coupée en rondelle, l’ail non pelé mais écrasé, les herbes, le céleri et le poivre en grains. Versez l’huile d’olive, le cognac et le vin rouge. Couvrez et laissez mariner toute une nuit. Retournez la viande de temps en temps. Le lendemain, égouttez la viande et épongez-la. Préparer la sauce: Filtrez la marinade pour recueillir les légumes et les aromates, réservez le vin. Dans une casserole, faites rissoler les parures à feu vif, dans le mélange beurre--huile. Lorsqu’elles sont bien colorées, ajoutez les ingrédients de la marinade. Laissez étuver 5 minutes. Saupoudrez de farine. Mélangez. Ajoutez le vinaigre et le vin de la marinade. Laissez bouillir à petit feu à découvert pendant 30 à 40 minutes. Ecumez de temps en temps. A la fin, ajoutez la crème. Laissez bouillir 10 minutes. Salez, poivrez. Au dernier moment, ajoutez les airelles. Epongez bien la viande. Dans une poêle, versez 1 c. à s. d’huile et faites rissoler le filet sur toutes ses faces. Dans un plat allant au four, versez 3 c. à s. du vin de la marinade. Posez le roti et faites-le cuire 15 minutes à four très chaud thermostat 9 (270°). Arrosez la viande avec le jus du plat puis laissez-la reposer 5 minutes dans le four éteint. Vin proposé: un Châteauneuf du Pape Point commun Le chapon farci au foie gras Ingrédients (8 à 10 pers) Un chapon +/- 4kg, 2 à 3 échalotes, 800gr de haché de porc, 400 gr de foie gras, une pincée de thym, 3 jaunes d’œufs, 2 c à s de cognac, 4 c à s de chapelure, du sel et du poivre, 1 dl de vin blanc, 0.5dl de crème. Hachez les échalotes. Coupez le foie gras. Mélangez ensemble : le foie gras, le haché de porc, les échalotes, le cognac, les jaunes d’œufs, la chapelure, le thym et assaisonnez. Réservez au réfrigérateur 30 minutes. Farcir le chapon avec le mélange réfrigéré. Mettre le chapon dans un plat et l’embeurrer, salez et poivrez. Préchauffez le four à 230°C (thermostat 8). Une fois chaud, enfournez le chapon et diminuez la température à 180°C (thermostat 6) une fois que le chapon est bien doré. Rôtir le chapon de 1h15 à 1h30 en le retournant et en l’arrosant. Ajoutez au besoin un peu d’eau. Éteindre le four, mettre le chapon dans un autre plat et le laisser en attente dans le four éteint pendant 10 à 15 minutes, recouvert d’une feuille d’aluminium. Versez 3 c. à s. de vin blanc dans le plat de cuisson et décoller les sucs. Ensuite versez le tout dans une casserole. Ajoutez le reste du vin blanc et laissez réduire de moitié. Versez la crème et réduire d’un tiers. Salez, poivrez et versez dans une saucière bien chaude. le dessert La bûche aux noix et chocolat blanc Yannick FLÉRON, aide-cuisinier à la Résidence les Trois Rois à Visé Échalotes confites. Ingrédients (pour 8 pers). 8 échalotes, 25 cl de porto, 25cl de vin rouge, sel, poivre Nettoyez les échalotes en faisant attention à bien garder la base afin qu’elles restent entières pendant la cuisson. Suez-les dans une casserole avec du beurre. Au début de la coloration déglacez avec le porto et le vin. Salez, poivrez. Cuire à feu doux jusqu’à réduction totale du mélange porto, vin. Gratin dauphinois. Ingrédients (pour 10 pers). 2 kg de pommes de terre à chair ferme type « belle de Fontenay », 2 litres de crème liquide, 4 gousses d’ail, sel, poivre. Épluchez et coupez les pommes de terre en rondelles. Pressez l’ail. Disposez dans un plat à gratin en commençant par napper le fond de crème. Alternez une couche de pommes de terre, crème, ail, sel, poivre, jusqu’à épuisement des ingrédients. Terminez en nappant de crème, sel, poivre. Cuire à four moyen 120°C (thermostat 4) pendant au moins une heure. Remarques : Plus la température est basse et le temps de cuisson long, plus les pommes seront fondantes... BON APPETIT. Préparation 1h, cuisson 55 min. Ingrédients: 250 gr. de beurre ramolli, 250 gr. de cassonade, 2 c. à s. de sirop de sucre de canne, 4 œufs, 250 gr. de farine fermentante, 100 gr. de noix concassées, 100 gr. de poudre d’amandes, 1 pincée de cannelle en poudre, 10 cl. d’expresso, 1 pincée de sel, 150 gr. de chocolat blanc, 3 c. à s. de lait, 30 cl. de crème fraîche, 2 c. à s. de sucre impalpable, 1 sachet de sucre vanillé. Préchauffez le four à 180°. Battez vigoureusement le beurre avec la cassonnade et le sirop de sucre de canne jusqu’à obtention d’une masse homogène et bien lisse. Séparez les blancs d’œufs des jaunes. Incorporez les jaunes à la préparation précédente. Tamisez la farine dans un saladier, ajoutez les noix, la poudre d’amandes, la cannelle et l’expresso. Incorporez le tout au mélange au beurre. Montez les blancs en neige ferme avec le sel et incorporez-les délicatement à la pâte. Versez dans un moule à cake en silicone et faites cuire au four 50 minutes. Laissez tiédir 10 minutes, démoulez et laissez refroidir sur une grille. Réservez 50 gr. de chocolat blanc, faites fondre le reste avec le lait au micro-ondes ou au bain-marie et laissez refroidir. Fouettez la crème, le sucre impalpable et le sucre vanillé et incorporez au chocalat blanc. Coupez le cake en deux dans la longueur et étalez-y la moitié du mélange au chocolat. Refermez le cake et à l’aide d’une spatule, recouvrez du reste de mélange au chocolat. Râpez le chocolat blanc réservé et recouvrez-en la bûche. Décorez la bûche avec des perles de sucre, des motifs de Noël, etc... Vin proposé: un Monbazillac Vin proposé: un Minervois du Languedoc par exemple un Domaine des Tourels 2007 17 Point commun Régime petits conseils diététiques pour les lendemains de fêtes Fêtes de fin d’année riment toujours avec des menus riches, trop copieux et bien arrosés… On en ressort fatigué, lourd, avec parfois un sentiment de culpabilité d’avoir abusé des bonnes choses… Danièla Bartolai et Anne Descamps, diététiciennes Petit Bourgogne Alors... un régime ? Il n’est pas conseillé de se lancer dans un régime draconien et frustrant mais plutôt de reprendre directement de bonnes habitudes alimentaires en respectant les trois repas quotidiens et en évitant le grignotage. On veillera à adopter une alimentation saine et équilibrée en limitant les matières grasses, les sucres et les quantités. Toutefois, les deux à trois jours suivant les réveillons, ces quelques conseils peuvent vous aider à repartir du bon pied : • • • Boire beaucoup : le meilleur conseil est de s’hydrater en buvant de l’eau, mais aussi des thés, tisanes, bouillons… Bien sûr, éviter les sodas trop sucrés et toutes les autres boissons caloriques et alcoolisées. Manger «léger»: privilégier les viandes maigres, les poissons, les cuissons avec peu de matière grasse (à la vapeur, au four…), les féculents sans matière grasse ni crème éventuellement complets (pain gris, riz complet…), bref : éviter les aliments très riches et très gras (fritures, gratins, sauces, pâtisseries…). Consommer beaucoup de fruits et légumes : ils ont l’avantage d’être riches en vitamines, sels minéraux et fibres. 18 Point commun Danièla BARTOLAI et Anne DESCAMPS, diététiciennes au Petit Bourgogne • Dormir : on n’a pas trouvé mieux que de dormir pour récupérer ! Couchez-vous de bonne heure ! De plus, le sommeil a une influence déterminante sur les 2 hormones liées à l’appétit et à la satiété. • Bouger : E-LI-MI-NER !!! et s’oxygéner ! Un peu de marche et d’exercices dans la journée activeront votre circulation et votre système digestif. Nous vous souhaitons dès à présent de merveilleuses et gourmandes fêtes de fin d’année et espérons vous retrouver en pleine forme dès janvier :) ISoSL un peu de tout... Déménagement cites clinique du Stress Jeu Recherche golden sixties Gagnez ici 5 x 2 entrées gratuites pour visiter l’expo «Golden sixties» à la gare des Guillemins. un phonographe Jeanine Malchaire, ex logopède au Pèrî, recherche un phonographe à prêter du 4 au 10 mars 2013 pour servir d’accessoire pour une pièce de théâtre. L’objet sera assuré. Contact: [email protected] ou au 0499/41 58 48. des cd audio Le CITES Clinique du Stress (Centre d’informations, de thérapeutique et d’études sur le Stress) a déménagé. Il se situe maintenant dans des locaux de la Licorne (ancien bâtiments occupés par les frères Cellites) proche de la Brasserie et d’Agora. Rappelons les objectifs: • • • • • Promouvoir la santé et développer la prévention des effets du stress. Informer et susciter des prises de conscience par rapport aux situations de stress. Accompagner chacun (individu et collectivité) vers une meilleure maîtrise de son stress par une approche pluridisciplinaire et des méthodes adaptées. Elargir le champ des connaissances sur le stress à partir de données recueillies sur le terrain dans une perspective de recherche-action. Etre un lieu d’ouverture, d’échanges et de projets. Contact: Cites Clinique du Stress Le CITES Clinique du Stress 4, rue Montagne Sainte Walburge inaugurera ses nouveaux 4000 Liège locaux le jeudi 13 décembre TEL: 00 32 4 254 79 05 de 14h00 à 19h30. FAX: 00 32 4 254 79 22 Des informations complémentaires E-mail : [email protected] suivront via Intranet et affichage Répondez aux trois questions et envoyez-les avec vos coordonnées (adresse poste) à [email protected] avec en OBJET: Concours golden sixties. Date limite de participation: vendredi 14 décembre à minuit. Question 1: Quel est le nom de cette artère londonienne traversée par les Beatles en 1969 ? L’équipe ergo - logo du Pèrî, recherche des CD de musique • classique • opéra • chansons françaises • blues • jazz • musiques du monde • new age pour leurs différents ateliers thérapeutiques. Contact: Michel Vigand, 04/225 87 11 (bip 609) [email protected] Question 2: Qui a tué l’assassin du Président John Fitzgerald Kennedy ? Question subsidiaire: Combien de réponses correctes aurons-nous reçu le vendredi 14 décembre 2012 à minuit ? Les gagnants recevront les places par courrier postal. 19 Point commun Si le Valdor m’était conté 20 1992 William soupira d’aise. Une chance d’avoir trouvé cet endroit magique pour poser son sac à dos et ses couvertures. Le hasard. C’est le hasard qui l’avait fait passer dans ce quartier, qui lui avait fait tourner la tête vers la masse imposante du vieux bâtiment puis c’était une pluie menaçante qui l’avait poussé à se glisser par un des nombreux trous de la clôture à travers les hautes herbes pour enfin atteindre la porte monumentale. Tout était fermé bien sûr, les fenêtres étaient barricadées mais en cherchant bien, il avait fini par découvrir une vieille porte vermoulue qui n’avait pas résisté à quelques coups d’épaule. Et puis il s’était mis à visiter. Comme dans un musée: étage par étage, pièce par pièce. Et malgré les murs constellés de tags, les planchers pourris, les portes à moitié arrachées, il émanait du vieil hôpital une impression de grandeur et, comment dire, de sécurité… Il y avait une semaine qu’il s’était installé au Valdor. Personne ne semblait faire attention à lui. Il y avait bien des vigiles qui circulaient et jetaient un coup d’œil, mais il était tellement discret qu’il se fondait dans le décor. Il « gagnait sa vie » en faisant la manche dans la galerie marchande du Longdoz; récupérait parfois des restes de repas dans les poubelles des restos et la plupart du temps se promenait nez au vent sur les quais. Point commun celui qui rêvait Ce soir- là, il avait installé son sac de couchage dans la chapelle dont il aimait admirer les voûtes et les piliers. Il avait beaucoup marché ce jour-là et après une dernière cigarette, il s’endormit profondément. Mais bientôt, Il entendit des bruits de pas dans l’escalier du fond et brusquement il vit apparaître un personnage tout droit sorti d’un de ses livres d’histoire de l’école primaire: un très vieux monsieur habillé comme en 1830 avec une grosse moustache blanche et un calot à floche. Il fonçait vers lui, en vociférant «Vous n’avez pas vu Sœur Marie-Ange, ça va pèter, il faut la prévenir, vite, vite… ». Il s’en suivit un tel vacarme que William se réveilla haletant, couvert de sueur. Pourtant, tout était calme dans la chapelle, le jour se levait et sa montre marquait 6h30… Le lendemain, il décida de changer de «chambre à coucher». La chapelle ne lui convenait décidément pas : trop grand, trop haut… Il ne dut pas chercher longtemps, il découvrit au rez-dechaussée, une petite pièce qui avait dû servir de parloir. C’était juste ce qui lui fallait, il cala son oreiller contre les quelques lambris de bois qui garnissaient encore les murs, s’enroula dans son sac de couchage et ferma les yeux. Mais il avait oublié d’éteindre la lumière… Mais, quelle lumière ? Sur le mur en face de lui, dans une douce clarté, une vieille dame lui souriait. Un peu démodée, avec son châle noir et son tablier, elle murmurait «c’est moi, c’est vraiment moi». William voulut se lever pour examiner de près cette bizarre image, mais elle disparut aussitôt. Il commença à se poser des questions: il était partagé entre l’envie d’en savoir plus sur ces drôles de phénomènes et la crainte de s’embarquer dans une aventure peut-être dangereuse. Mais après tout, qu’avait-il à perdre… Tiens, il allait maintenant explorer les sous-sols. Muni d’une vieille lampe de poche, il descendit des volées d’escaliers, suivit de longs couloirs et finit par découvrir un vieux bureau dont le sol était couvert de vieilles fiches médicales. Il en ramassa une et lut «1944, réduction de fracture…». Normal pensa-t-il, pendant la guerre, on se réfugiait dans les caves. Ici, au moins, je serai en sécurité. Il but une petite bière, lut quelques pages du vieux Simenon qui ne le quittait jamais et s’assoupit , quelque peu rassuré. Il dormit profondément la première partie de la nuit mais vers trois heures du matin, quelqu’un le secoua en lui posant des questions qu’il ne comprenait pas. Il ouvrit les yeux et découvrit une espèce de grand type blond en uniforme US, le bras en écharpe et l’air vaguement menaçant. William rassembla péniblement les quelques notions d’anglais qui lui restaient pour essayer de lui répondre mais l’américain ne sembla même pas l’entendre et lui décocha un direct à la mâchoire. Le matin, William était vaguement nauséeux, avec un magnifique bleu au visage… Là, c’en était trop ! Cette bâtisse était dangereuse, vraiment. Mais il ne pouvait rien y faire. Avec ses antécédents, ni les autorités, ni les journalistes ne le croiraient. Il risquait juste de se retrouver à Volière et ça, jamais de la vie. Il ne s’était jamais senti aussi seul, aussi désespéré. Il monta jusqu’aux greniers et se pencha à une lucarne, sans trop savoir ce qu’il allait faire. C’est alors qu’il entendit «Et alors petit, qu’estce que tu fais ici ? Tu es apprenti ?». William qui commençait à s’habituer à entendre des voix, se trouva nez à nez avec un grand gaillard souriant habillé d’un sarreau constellé de taches de ciment et qui marchait en équilibre sur un échafaudage au centre de la façade. «C’est quoi, ton métier ? Maçon, menuisier, tailleur de pierre ?». Machinalement William murmura «J’ai fait maçonnerie, avant….». L’ouvrier sourit et lui tendit un morceau de papier en lui disant «Bien, tu vas aller de ma part à cette adresse, chez les Compagnons. Ils cherchent des maçons pour la rénovation de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle». William haussa les épaules, c’était encore son imagination qui lui jouait des tours, mais le papier dans sa main était bien réel et il en avait quand même marre de cette vie solitaire. Il redescendit, remplit son sac à dos et sortit du Valdor sans se retourner. Il ne vit pas, là-haut, Hans qui murmurait «Bonne route, mon gars». Jeanine Malchaire Cette nouvelle termine le cycle «Si le Valdor m’était conté». Dans le prochain numéro de Point Commun, vous découvrirez l’histoire du site de Fafchamps où se trouvent maintenant le Pèrî et Agora. Chers amis isoséliens sur un prélude de bach, et les autres... je «contes» sur toi Dans mon dernier parcours d’artistes, je vous parlais de mes collègues qui dans l’ombre, agissent en véritable artiste! Dans ce numéro, je voudrais mettre à l’honneur, Jeanine Malchaire, logopède au Pèrî. Cette femme polyvalente a terminé sa carrière, loin des feux des projecteurs, de façon discrète mais, terriblement impliquée dans des projets, active, meneuse; une véritable artiste au grand cœur. Toute jeune, Jeanine est attirée par la langue française, le contact humain et le désir de travailler avec des enfants. Elle entend parler de l’ouverture d’une école de logopédie. Elle s’y inscrit pensant que cet enseignement rencontrera toutes ses attentes. Elle sortira de la première promo heureuse d’avoir trouvé sa voie (voix). A cette époque, la Clinique Le Pèrî cherche du personnel. Elle passe l’examen et sera inscrite dans la réserve de recrutement. Il faudra attendre deux ans avant qu’elle ne soit engagée. Elle débute à mi-temps et fait équipe avec Marie-France Badou. Le travail est bien différent de celui d’aujourd’hui; les logos n’ont pas une salle attitrée, elles vont dans tous les services. Son travail auprès des patients déments va durer 15 ans. Très vite le projet de créer un atelier musical va germer. La musique classique est une évidence pour Jeannine et Michel Vigand va devenir son ami et complice. Après de nombreuses lectures, le duo s’inscrit au cours de « Musicothérapie ». Cette formation va leurs permettent d’acquérir les techniques nécessaires pour débuter ce projet. Par la suite beaucoup d’autres formations viendront compléter leurs savoirs et leurs savoir-faire. Nos deux collègues faut-il le rappeler sont « Musicothérapeutes». « Ce fut de belles années où l’on nous laissait la liberté de lancer des projets». A l’ouverture du service de neurologie, elle change d’orientation. Le travail est varié et multidisciplinaire, mais difficile par la complexité des pathologies et le caractère émotionnel. Après plusieurs années, pour finir, Jeanine intègre un service de psychologie médicale. Cette nouvelle approche semble mieux répondre à ses attentes. «L’ambiance générale du service, mes ateliers (Musicothérapie, Contes…), et la confiance de mes patients m’ont permis d’avoir une belle fin de carrière au sein d’une unité de soin». Parallèlement à son travail de logopède en salle, Jeanine est l’instigatrice du projet «Bibliothèque pour le personnel», qui à l’époque se composait de quelques livres médicaux. Jeanine va alors se mettre à lire, trier, répertorier afin de proposer une bibliothèque cohérente. Pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès à la connaissance, elle va se mettre à enregistrer sur vidéo des émissions médicales grand public. Disponible et à l’écoute des besoins de ses lecteurs elle va sans cesse chercher le bon article. «Qui va me fournir mes articles sur l’image de soi maintenant ?» Mais son travail ne s’arrête pas là, durant ces deux dernières années, Jeanine intègre la FLI (Fonction de liaison interne), où elle va travailler sur divers dossiers, «J’ai toujours aimé faire de la recherche, déjà dans mon travail de logopède, j’adorais faire de la recherche en neurolinguistique». Elle participe à des projets d’entreprise tels que « la nutrition, la convivialité, le nouveau Valdor…», elle encadre de nombreux stagiaires et patronne des travaux de fin d’études. «J’ai adoré mon travail avec les stagiaires, avec le recul, moi qui ne me voyais pas prof, j’ai pourtant adoré enseigner !». Toutes ces occupations la conduisaient régulièrement vers les différents sites d’ISoSL mais elle revenait toujours au bureau du journal ! Ah oui, le journal, parlons-en ! L’annonce des différentes revues et livres disponibles, les nouvelles, tous ces articles écrits avec style, et toutes les relectures, afin d’éviter la faute de syntaxe ou d’orthographe! C’était elle ! Côté vie privée, Jeanine est tout aussi active, elle donne de son temps pour la bibliothèque de Hovémont, elle anime un atelier de musicothérapie à l’école de Hovémont pour le projet: «La transmission des mémoires aux enfants». Elle est également inscrite à l’université du 3ème âge en musicologie ! Elle suit un cours de wallon, un cours de danse classique sénior histoire de garder la forme, elle fait de la randonnée, elle écrit des nouvelles et a promis de continuer à écrire pour Point commun. Ouf ! A tout ça il faut ajouter sa passion pour le théâtre. Elle se produira d’ailleurs au « théâtre des Genêts » les 7, 8, 9 et 10 Mars 2013, dans une pièce intitulée « Café ou déca ? », n’hésitez pas à aller l’applaudir aux côtés de Maria Calderone, rire et fou rire garantis. Vous l’aurez compris Jeanine est pleine de ressources. De façon discrète elle a tout au long de sa carrière défendu ses projets tout en en intégrant d’autres. Pour tout cela tes collègues et les patients te disent merci pour tout ce que tu as réalisé et te souhaite bonne route. Et de façon plus personnelle, au nom de la petite équipe d’organisateurs et du journal, je voudrais te dire merci pour tous ces moments partagés, à chercher, inventer, parfois, à refaire le monde ! Pour ta motivation, ta créativité sans cesse renouvelée, pour ta participation à tous nos projets, toujours prête à rendre service, aimant travailler en collaboration. Tout au long de ta carrière tu as su être l’artisan d’une transmission de savoir. J’ai beaucoup appris avec toi sur les patients, sur l’écriture, sur la musique classique, mais aussi de façon plus personnelle, dans l’art de la parole, de la comédie. Merci tout simplement Jeanine pour ton amitié. Salut L’artiste ! Wauthier Joëlle. « …Ces petits riens, c’est petits tout, qui font de nous des gens debout…». 21 Point commun I SOnS cooL les 24 heures de liège Les 24 heures jogging de la ville de Liège: une expérience unique de course à pied et d’amitié. Cette compétition se veut: une course relais où l’esprit d’équipe passe avant la victoire • personnelle, une course où il fait bon se retrouver entre joggeurs, amis ou collègues, • une course relais qui rassemble autour de valeurs humaines fortes telles • que l’amitié, la convivialité, la solidarité et le partage. Cette troisième participation a fait comme chaque année la part belle au plaisir et au bien-être que le sport procure. C’est toute cette atmosphère qui attire et fédère chaque année de nouvelles recrues qui souhaitent vivre à leur tour cette expérience de course et d’après course. I SOnS cooL a inscrit 51 coureurs : 3 solitaires: Catherine, 13ème (2ème dame), 121,68 km parcourus. Pascal, 17ème, 103,43 km Fernand, 19ème, 100,39 km 2 équipes de six coureurs : I SOnS cooL4, 1er, 269,22 km I SOnS cooL3, 3ème, 254,01 km 1 équipe de 12 coureurs : I SOnS cooL5, 3ème, 258,57 km et 1 équipe de 24 coureurs: I SOnS cooL6, 22ème, 211,42 km soit un total de 1318,72 km pour l’ensemble des coureurs Les 24 heures, c’est l’esprit du sport revisité et relooké: la joie et la fierté d’y Etre et de l’Avoir fait tout simplement. Ps : Nous les remercions : - pour leur aide logistique ou autre : Philippe, JeanLuc, Christophe, Djamel… et Carinne qui nous apporte chaque année sa bonne humeur, des équipements lessivés la nuit et …le petit déjeuner. - les fidèles ou nouveaux supporters qui soutiennent, encouragent et accompagnent les coureurs dans leurs challenges. Merci. Pierre Mignolet, Président du club I SOnS cooL 22 Point commun Guitar man the stern: back to the roots Moins connu en terre « agoraienne », au Petit Bourgogne et dans les MR, Christian Sternon n’en reste pas moins une figure emblématique au Pèrî et au Valdor. Bien connu pour ses facéties, son humour au 2ème voire 3ème et 4ème degré comme ses idoles les Marx brothers, il veut nous faire savoir qu’il est toujours attaché à sa maîtresse absolue: la guitare. Amoureux de cet instrument depuis l’âge de cinq ans, il a approché beaucoup de styles musicaux. Il revient aux sources, celles du berceau de la musique Nord-Américaine : le blues. C’est comme si ce genre musical le rappelait à l’ordre de manière ponctuelle. C’est là qu’il exprime toute ses émotions et sa sensibilité. En osmose avec son instrument, il nous déclare sa joie, son amour universel, sa rage, sa tristesse… le Blues c’est ça ! «C’est ma meilleure thérapie», nous dit-il. Il se produit actuellement au Blues-Sphere, où il anime les jam-sessions, rue Surlet, 37 à Liège. Allez voir le site sur le net: Adresse des concerts : Prochaines dates : Les samedi 22 décembre 2012 et 12 janvier 2013 à 20h30 où pour l’occasion il reformera le Chain-Gang ( un de ses anciens groupes ). Paf: 5,00 € Blues-sphere Bar Rue Surlet 37 4020 Liège, Belgique http://www.blues-sphere.com/WordPress/ Donc, les amoureux de la six cordes et de la bonne humeur, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Michel Vigand 23 Point commun Hobby la photo en 4ème vitesse Dominique Dozot est ouvrier sur le site Agora et est un mordu de la photo et des courses automobiles. C’est l’occasion de découvrir la passion de cet amateur prolifique. Marie-Jeanne Vanderweckene Point commun: D’où vous est venue la passion pour la photographie ? Dominique Dozot: Il y une trentaine d’années, j’étais passionné par les modèles réduits de camions et j’ai débuté dans la photographie en mettant sur pellicule des vrais engins. J’ai réalisé de nombreuses expositions dont quelques-unes en France et c’est là qu’un journaliste de la presse écrite s’est intéressé à mon travail et m’a motivé à continuer et à m’améliorer. J’ai commencé avec un appareil argentique mais depuis le numérique, j’ai varié les thèmes de mes photographies. P.c.: Vous avez aussi une autre passion, le sport automobile ? 24 D.D.: Je connaissais quelqu’un au village qui m’a permis d’assister aux courses automobiles et suite à ma fréquentation sur les circuits, je suis devenu commissaire de stand au R.A.C.B. (Royal Automobile Club de Belgique). Au fur et à mesure, j’ai découvert tout l’univers des voitures de course et occasionnellement j’ai pu obtenir la pass pour accéder sur les grilles de départ. Mais en tant que commissaire, je ne pouvais pas faire autre chose sur le circuit. Alors j’ai abandonné ce rôle pour être plus libre et pouvoir me consacrer uniquement à mon autre passion: la photo. C’est ainsi que grâce à mes contacts et mon expérience, je peux maintenant aller sur la piste, dans les stands et parfois sur les grilles de départ pour flasher à mon aise. Je rencontre énormément de personnes et surtout des pilotes, heureusement, je partage cette passion avec mon épouse qui est elle-même commissaire de course. Une grande partie de mon travail est exposé sur Facebook (+/- 14.000 photos). Point commun P.c.: Est-ce une passion contraignante ? D.D.: Je dois être là avant le départ de la course et je dois me déplacer pour être aux endroits stratégiques. C’est aussi une grande course pour moi car je fais souvent plusieurs kilomètres à pieds ces jours-là, c’est pour ça que je garde une grande forme physique :) Je dois mettre aussi à jour mes albums photos sur facebook et parfois je lance des quiz avec des parties de véhicules à reconnaître. Je suis suivi par pas mal de monde et les gens s’acharnent parfois, même les femmes qui ont plus le sens des détails que les hommes. P.c.: Un grand merci à toi et nous ne manquerons pas d’aller voir les photos sur ta page Facebook. Dominique emploie un NIKON D60 avec un zoom SIGMA 50-200. Il travaille toujours en mode sport, en manuel les voitures vont trop vite. Avantage: Plus rapide. Inconvénient: L’arrière plan est parfois flou et les couleurs sont plus pâles. Pour avoir une bonne image, il travaille avec le viseur, cadre la voiture au loin et prend la photo lorsqu’elle passe à proximité. Plus difficile à faire lorsque les phares des bolides sont allumés et lorsqu’il photographie à travers un grillage. Dans les stands, il travaille en mode normal mais toujours en automatique. Difficulté: Faire un bon cadrage car il ne retravaille jamais ses photos. Taux de déchets: +/- 10%. Dangers: Les déchets propulsés par les bolides (gomme, éléments de carrosserie, roues...) Lotus au bas du Raidillon à Francorchamps Stand à Zolder en Super league (équivalent à la F1) Ravitaillement d’une Ferrari 458 aux 24h de Spa Francorchamps Redbull en démonstration aux Renault Days Le Mans séries (anciens 1000 Km), une Audi sur la grille de départ e t i a h u o s s u o v n o i t c a d é r e d é t i 3 1 0 Le com 2 e é n n a e s u e r u e h t e e n n o b une