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« Voir plus clair » Les compresseurs Kaeser dans la production des verres de lunettes Les compresseurs Kaeser de Rupp + Hubrach, société franconienne établie dans la ville de Bamberg classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, veillent au bon déroulement des processus de fabrication et assurent le chauffage des salles de production. Derrière cet instrument d’optique traditionnel et commun que sont les verres de lunettes se dissimule une haute technologie, comme le dévoile une courte visite de la production de Rupp + Hubrach. Jusqu’à 20 000 verres de lunettes en plastique sont fabriqués quotidiennement. La précision optique et mécanique maintenue constante et le respect absolu des délais de livrai- 16 Report 2/09 – www.kaeser.com son ont valu à Rupp + Hubrach d’être sacré « meilleur fournisseur allemand de verres de lunettes » par ses clients opticiens. L’entreprise détient ce titre depuis 1991. Chaque verre de lunettes en plastique (production exclcusive de Bamberg, les « verres en verre » étant fabriqués par la filiale irlandaise) naît des prescriptions de l’ophtalmologiste ou de l’opticien. avec Le matériel approprié est déterminé en fonction des spécifications consignées sur ordonnance. Deux pièces brutes sont transportées dans une boîte portant une identification code barre qui facilite le contrôle du processus de production hautement automatisé. Les bandes transportent les pièces brutes d’une station d’usinage à une autre pour y être fraisées, poncées et polies en fonction de la vergence et de la distance focale requises, manipulées avec extrême précaution et haute précision par des automates dont certains ont été mis au point et installés par l’entreprise même. A l’usinage mécanique succède le nettoyage minutieux dans des stations de lavage par ultrasons qui consomment 70% moins d’eau que les dispositifs traditionnels grâce à leur circuit d’eau ultra pure. A ce stade, l’intervention humaine devient nécessaire, les verres devant alors être sortis de leur boîte pour être lavés puis reclassés correctement – une tâche délicate qui requiert une grande expérience et une excellente mémoire. La plupart des verres lavés sont ensuite teintés et fluorés. La première opération est un travail manuel à 100% qui nécessite une très grande sensibilité pour la nuance exacte; il est arrivé qu’une cliente envoie un échantillon de tissu, demandant une adaptation exacte de la teinte des verres de lunettes aux couleurs de sa robe préférée. Même si une telle individualisation reste une exception, le large choix de teintes n’en est pas moins impressionnant. Le traitement antireflet par contre est un processus où l’automatisation joue un grand rôle; toutes sortes de substances minérales et métalliques sont réparties en très fines couches sur la surface des verres avant leur cuisson pour les rendre aptes à une utilisation quotidienne. Les verres fluorés, trempés, revêtus d’une vitrification antisalissante sont alors mis sous emballage dans une station d’emballage pneumatique puis affectés à un l’air comprimé compartiment de destination pour expédition au client. Le parcours suivi par le verre de lunette, de la pièce brute au produit fini teinté et fluoré, confectionné et pourvu des marquages nécessaires, tous processus de chauffage et de refroidissement, de lavage et de séchage compris, dure 3 jours. Distinction L’entreprise fondée en 1922 par Max Rupp et Carl Hubrach est aujourd’hui le leader allemand de verres de lunettes en plastique offrant l’assortiment le plus complet. Sa filiale en Irlande confectionne les verres traditionnels en verre. Les nombreuses distinctions qui lui furent attribuées attestent de son souci permanent de qualité dans tous les domaines. Par ailleurs, de nombreux prix en récompense de la qualité mais aussi de son respect de l’environnement témoignent de l’engagement de l’entreprise qui appartient au groupe français Essilor depuis quelques années mais travaille de façon autonome. Un même fournisseur pour l’air comprimé et l’énergie de chauffage La station d’air comprimé de Rupp + Hubrach se compose actuellement de trois compresseurs (1 BSD 62, 1 ASD 47, 1 AS 36) et de deux sécheurs frigorifiques TD 61 travaillant sous la direction d’un Sigma Air Manager 4/4. Les compresseurs ont un débit de 7 m³/min Report 2/09 – www.kaeser.com 17 Palette complète de prestations de A à Z Air comprimé en « Contracting » N’acheter que l’air comprimé sans les compresseurs : « Sigma Air Utility » – une prestation de Kaeser Kompressoren L’énergie calorifique nécessaire au traitement antireflet est également fournie par ... des compresseurs Kaeser en charge de base, pratiquement doublé à 13,2 m³/min en charge de pointe. Tous les compresseurs sont équipés d’échangeurs de chaleur. La chaleur engendrée par le gros compresseur est réutilisée pour le chauffage des locaux et le chauffage de process, permettant une économie de 4000 l de fuel par saison de chauffage. Jürgen Fösel, directeur technique de Rupp + Hubrach, et son équipe élaborent actuellement pour les deux plus petits compresseurs un nouveau concept en vue d’utiliser la chaleur qu’ils engendrent pour la production d’eau chaude. La nouvelle station d’air comprimé, placée sous le signe du rendement énergétique maximum, fut élaborée en étroite collaboration avec l’utilisa- 18 Report 2/09 – www.kaeser.com teur, le concessionaire local et les spécialistes de l’air comprimé de Kaeser Kompressoren, en intégrant tous les aspects de l’alimentation en air comprimé. Cette approche globale a permis de définir la configuration des trois compresseurs différemment dimensionnés qui, coordonnés par le système de commande Sigma Air Manager, assurent l’alimentation en air comprimé en fonction des différents taux de charge. Le bilan énergétique est des plus satisfaisants grâce au système de récupération de calories. Jürgen Fösel envisage à présent d’équiper le Sigma Air Manager (SAM) du Sigma Air Control, un outil de gestion d’air comprimé qui lui permettra, par l’accès à la mémoire lente de SAM de documenter scrupuleusement toutes les modifications du déroulement de la production et d’en suivre les répercussions sur l’alimentation en air comprimé. Les chiffres exacts constituent toujours les meilleurs arguments – qui plus est s’ils apportent la preuve qu’il est possible, par un investissement judicieux, d’économiser l’énergie et donc les coûts. Rédacteur: Klaus Dieter Bätz Contact: [email protected] Savoir ce que coûtent le kilowatt-heure d’électricité, le mètre cube d’eau, le kilomètre de parcours d’une camionnette utilitaire fait partie des informations pour la gestion des achats d’une entreprise et constitue la base pour une optimisation des coûts. Pourtant, lorsqu’il est question de l’air comprimé, un vecteur d’énergie incontournable pour la plupart des entreprises industrielles, beaucoup de décideurs avouent ne pas connaître le prix d’un mètre cube. « Sigma Air Utility » la formule d’air comprimé en Contracting de Kaeser apporte une solution adéquate et de nombreux avantages aux entreprises dont les coûts d’alimentation en air comprimé en variation constante sont en partie difficilement saisissables. Les utilisateurs qui choisissent de n’acheter que l’air comprimé dans la quantité et la qualité nécessaires sans devoir investir dans une station de compresseurs gagnent en transparence au niveau des coûts de leur entreprise. Le calcul de rentabilité mixte souvent compliqué est remplacé par un prix ferme au mètre cube fixé par contrat à long terme qui constitue une base de calcul fiable. Le prix de la prestation, fixé pour toute la durée du contrat, couvre les coûts d’investissement et d’exploitation et une quantité de base d’air comprimé. Pour les consommations d’air comprimé supérieures, il existe un barème de calcul également fixé par contrat. Des procédés de mesure fiables permettent de ne facturer que la quantité d’air comprimé réellement consommée. Naturellement, « Sigma Air Utility » requiert l’installation d’une station de compresseurs dans l’usine de l’utilisateur. Celui-ci doit fournir un local approprié ou un emplacement propre à recevoir une station en conteneur, de même que les possibilités de raccordement nécessaires pour l’électricité, l’eau et l’évacuation de la chaleur, mais sa contribution s’arrête là. Le constructeur de compresseurs s’occupe du reste : de l’étude du projet à la détermination de la consommation exacte d’air comprimé avec variantes d’alimentation économiques en énergie jusqu’à la planification et à l’installation de la station : la coordination et la réalisation sont prises en main par les techniciens Kaeser. «Sigma Air Utility» apporte plus qu’une plus grande transparence des coûts; l’optimisation durable des coûts d’air comprimé est un autre objectif principal de cette formule qui prévoit non seulement l’exploitation et l’entretien de la station mais aussi son adaptation aux conditions de service changeantes et à l’état actuel de la technique lorsque nécessaire, par le fournisseur Kaeser. Les stations « Sigma Air Utility » sont par ailleurs reliées par Téléservice au centre SAV KAESER. Les techniques de pointe orientées économie d’énergie, le diagnostic à distance économique et l’entretien préventif garantissent toujours la plus grande efficience et le maximum de disponibilité de l’air comprimé. Les investissements et les coûts de personnel résultant d’une propre station d’air comprimé sont pratiquement nuls pour l’utilisateur qui peut ainsi préserver ses liquidités, se concentrer sur son métier et utiliser les ressousces humaines d’une manière plus efficiente. En outre, la station d’air comprimé ne faisant pas partie des biens d’exploitation, les coûts d’air comprimé consommés peuvent être immédiatement déclarés à titre de dépenses d’exploitation.