atelier la route des épices

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atelier la route des épices
Fiche Atelier pédagogique
Sur la route des Epices au Moyen Age
Primaire, Collège et lycée
Durée : 30 mn
Lieu : salle de la flore au couvent des carmes
Intervenant : 1 animateur pour 25 élèves maxi (possibilité de faire plusieurs groupes en simultané)
Thème : Epices et saveurs au moyen âge
Objectifs pédagogiques : Depuis que l'homme se soucie de gastronomie, c'est à dire depuis qu'il a dépassé le
stade de la survie alimentaire et qu'il recherche le plaisir de bien manger, il s'efforce de varier les goûts de ses
aliments. Pour cela, il trouve à sa disposition dans la nature, des herbes et des épices qu'il a choisies, au cours des
époques, en fonction de leur disponibilité, et selon l'évolution de ses goûts et de sa vision du monde.
On a alors un grand choix d'herbes aromatiques (aneth, coriandre, cumin, laurier, livèche, rue, menthe, moutarde,
origan, sarriette, myrte...), la palette d'épices étant surtout centrée sur le poivre, le silphium , le safran, la
cardamome, le gingembre, ainsi que le clou de girofle . La cannelle était alors un médicament.
Le grand commerce des épices concerne essentiellement le poivre, la cannelle, le gingembre, le galanga et le
clou de girofle.
Le cubèbe est connu à la fin du 11e siècle. La noix de muscade est citée par Chrétien de Troyes à la fin du 12e
siècle. La graine de paradis est citée dans le Roman de la Rose (1225-1228), dans la première partie rédigée par
Guillaume de Lorris au vers 1341. Le sucre, considéré comme une épice et comme un médicament, est déjà
utilisé par Hildegarde de Bingen en 1195.
Il faut cependant attendre le 13e, voire le 14e siècle pour que ces épices soient employées de manière importante
dans la cuisine, lors des repas de fête.
Au 14e siècle, l'épice la moins chère en France est le poivre; au 15e, c'est le gingembre, alors que le safran
disparaît presque des tables des seigneurs, son prix étant devenu prohibitif.
Ces achats d'épices sont réalisés soit comme médicaments (sur ordonnance !), soit pour la cuisine ou pour faire
du piment. Pour faire la cuisine ou le piment, les épices sont majoritairement achetées à l'occasion de fêtes :
Noël, mariages ou fiançailles.
L'utilisation intensive des épices est une des caractéristiques de la gastronomie médiévale : les 3/4 des recettes en
contiennent.
Conditions et déroulement :
Jeu olfactif et visuel sur les épices consommées au Moyen Âge.
Sentir, piler, râper, écraser, les épices se transformer pour mieux enchanter.
Chacun complète un « mémo épices » et fabrique une pomme d’ambre.

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