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267Edito_Mise en page 1 23/08/12 11:06 Page3
EDITORIAL
“
“
TRADUTTORE,
TRADITORE
”
LOST IN TRANSLATION?
”
R
a relecture de la recommandation du GT32 sur la caractérisation
des incertitudes et des risques géologiques, hydrogéologiques et
géotechniques et, surtout, de sa traduction anglaise, aura, comme disait
l’humoriste, nécessité un « certain » temps (au moins deux mois…) et
un « certain » nombre de correcteurs (au moins dix), mais le résultat
devrait être à la hauteur de ces efforts. Certes, traduction n’est pas
bijection et même dans un texte de la plus haute importance tel que celui
du traité de Lisbonne de 2009 où il est pourtant clairement exprimé
que seuls les deux textes français et anglais font foi, on trouve – en
cherchant bien – quelques exemples de « discrepancies » (différences,
divergences) ! En réalité, la fidélité d’une traduction n’est pas la reprise
du « mot à mot » mais du « sens à sens » et un bon traducteur doit
absolument comprendre parfaitement les mots du domaine dans lequel
écrivent les auteurs. Pas facile ! C’est même là toute la difficulté de relier
la lettre à l’esprit. Plus que pour d’autres GT, le texte français du GT32,
dans son souci de lever bien des ambiguïtés qui rendent complexe la
construction collective d’une approche des risques, comporte beaucoup
de termes extrêmement précis et souvent tellement proches l’un de
l’autre que leur différenciation en devient très subtile et c’est cette
subtilité que doit restituer la traduction. C’est pourquoi notre seule
ambition, en publiant une version anglaise de cette Recommandation,
est d’aider nos amis lecteurs anglophones ; à titre de réciprocité, nous
leur demandons de nous proposer toutes les corrections qu’ils jugent
importantes. Un des objectifs de l’AFTES est d’élargir son ouverture vers
l’international : cela passe par l’utilisation, sinon par la maîtrise, de la
langue de Shakespeare. Nous connaissons les antiennes sur le maintien
de la langue française dans plusieurs instances internationales (récemment aux J.O de Londres !), mais nous ne devons pas perdre de vue que
la langue anglaise occupe de plus en plus tous les terrains et que nous
devons rester « in », c’est-à-dire « dans la course » !
eviewing the GT32 Recommendation on the characterisation of geological, hydrogeological and geotechnical
uncertainties and risks – and more particularly, the English
translation – required considerable time (at least two months)
and a considerable number of proof-readers (at least ten), but
the result is expected to be commensurate with this degree
of effort. Translation is never word for word, and even in texts
as important as the 2009 Treaty of Lisbon – for which it is
clearly stated that both the English and French texts are binding – close inspection reveals a number of discrepancies
between the two. To be faithful, translation must not be a
word-for-word undertaking but rather get the meaning across,
and a good translator needs to understand the words used
by authors writing about their specialist fields. This is not an
easy task, and indeed embodies the difficulty of communicating the spirit as well as the letter. More than for other GT publications, the French text of GT32, in its efforts to remove
many ambiguities that make difficult the collective construction of a risk assessment, includes many extremely accurate
terms that are often so close to each other that distinguishing
them becomes an extremely subtle affair – and it is precisely
this subtlety that translation must convey. Our sole aim in publishing an English version of this important Recommendation is to help our English-speaking readers. In return, we
invite them to suggest any corrections they deem important.
One of the aims of AFTES is to broaden its international
scope. Inevitably, this will involve using (if not mastering) the
English language. We are all familiar with the mantra that
French must be maintained in some international bodies (as
we saw recently at the London Olympics), but we cannot lose
sight of the fact that English is increasingly gaining ground
and we must stay in the race!
Bonne lecture et bonne rentrée !
Enjoy this issue as you return from holiday!
L
Maurice Guillaud, Rédacteur en chef / Editor
Directeur de publication : Yann LEBLAIS - Rédacteur en chef : Maurice GUILLAUD - Comité de rédaction : Nicole BAJARD, CETU / Rédactrice du site AFTES - Anne BRISSAUD, Responsable
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TUNNELS ET ESPACE SOUTERRAIN - n°232 - Juillet/Août 2012
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