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Ligue I LA NR Le MC Alger veut se refaire une santé L A NOUVELLE R É P U B L I Q U E WWW .lnr-dz.com Ligue p. 24 Téléchargez l’application Android Market sur Google et lisez La NR sur votre téléphone portable Quotidien d’information indépendant - n° 4199- Mercredi 14 décembre 2011 - prix : 10 DA Pierre Piccinin, historien et politologue, à La NR : «Une intervention en Syrie embrasera toute la région» D. R. pp. 7-8-9 Le M e d e f s’in tér ess e à l’Algér ie D. R. p. 3 L’EDITO DE SOFIANE IDJISSA Analyser la mouvance islamiste Les conditions d’une reconfiguration politique au sein du Parlement ne bénéficient pas de la durée nécessaire pour que les partis à naître fassent leurs premiers pas. Ils n’auront pas le temps de pousser leurs premiers cris que les élections législatives et communales seront vite passées. Parler de la présomption d’émergence hégémonique de la mouvance islamiste sur la trace des autres partis islamistes qui ont obtenu la majorité dans les pays arabes ? Le FIS a disparu et le parti Wafa, dont on dit qu’il aurait pu sans coup férir constituer la jonction entre les conservateurs du FLN et les islamistes, n’a pas été léga- lisé. Djaballah qui aurait pu compenser l’absence des deux partis cités a luimême été réduit en lui faisant un double redressement des deux partis qu’il avait créés. Le MSP ? Certains disent sans démonstration aucune que sa politique d’entrisme lui a fait perdre sa crédibilité alors qu’en réalité, il avait rejoint le pouvoir par son intégration à la coalition sous Zeroual et à l’alliance sous Bouteflika pour une double raison. La première concerne sa survie. Quel parti islamiste légal n’a pas été affaibli quand il est resté au sein de l’opposition ? La seconde concerne la conciliation entre le court terme politique (par l’arrachage de concessions politiques) et le long terme sociologique, sachant que ce parti a investi dans l’avenir. On peut ajouter une troisième raison qui est la participation d’un parti islamiste à un gouvernement même laïc décrété «halal». Plutôt alors que de spéculer en disant que les islamistes n’auront pas la majorité aux futures élections, nos politiques officiels devraient analyser les raisons pour lesquelles cette mouvance pourrait emporter la majorité ou même seulement se distinguer en tant que force politique. Qu’a-t-il été fait pour ne pas S. I. conjurer un nouveau scénario ? actuel La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 Le chiffre du jour Plus de 30 000 enseignants contractuels régularisés. 2 sécurité algérie-france algérie-mauritanie demain Simulation Exercice de simulation d'un incendie dans le tunnel du métro d'Alger. Colloque «Algérie et la France au XXIe siècle», thème d’un colloque samedi à l’Assemblée nationale française. Coopération Entretiens entre le président Bouteflika et son homologue mauritanien. Conférence sur l’entrepreneurship en coopération avec la Chambre algéroallemande de commerce et d’industrie. Secteur énergétique REPÈRE Des opérateurs algériens en Belgique prêts à assister leur pays , Une rencontre de haut niveau s’est tenue, hier à Bruxelles, entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), sur le développement du partenariat dans le secteur énergétique. Les opérateurs algériens installés en Belgique ont affiché leur désir à accompagner leur pays dans sa nouvelle politique en matière d’énergies renouvelables. L’union européenne qui se trouve actuellement en pleine crise financière, affiche un désir inlassable pour approfondir ses relations avec l’Algérie. L’UE, multiplie ses interventions dans différents domaines économiques, de la santé sinon celui des énergies renouvelables. Le transfert de savoir-faire dans les négociations entre les deux délégations n’aura jamais été aussi déterminant qu’actuellement. A l’occasion de cette rencontre, Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, a exposé la stratégie énergétique de l’Algérie qui «repose sur l’accélération du développement de l’énergie solaire, prévoyant le lancement de projets solaires photovoltaïques d’une capacité totale d’environ 800 MW d’ici 2020, et de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité destinée à la consommation nationale d’ici 2030». Cet évènement, s’étant tenu en marge d’un mémorandum d’entente qui a été signé entre le directeur général de la Sonelgaz, Noureddine Bouterfa et le directeur général de Desertec, Paul Van Son, en présence du Commissaire européen à l’Energie, Gûnther Oettinger. L’accord, en question prévoit notamment le renforcement des échanges d’expertise technique, l’examen des voies et moyens pour l’accès aux marchés extérieurs et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international. Les opérateurs algériens présents à cette rencontre avec la délégation européenne, ont affiché leur désir à partager leur savoir avec leur pays. S’agissant des énergies renouvelables, Farid Zidazi, chef d’entreprise, activant dans l’instrumentation industrielle et l’économie d’énergie a estimé que c’est «un créneau où le transfert de technologie peut s’opérer. Ma présence, comme invité parmi la délégation européenne à l’énergie, me permettra, dois-je l’espérer, d’apporter ma pierre à l’édifice, en répondant positivement à l’appel lancé par le ministre de l’Energie Les opérateurs activant en Belgique pourraient transférer leur savoir-faire à Rouiba-Eclairage. (Photo > D. R.) Le DG de la Badea : «L’Algérie est à l’abri de la crise financière» Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, Abdelaziz Khelaf, directeur général de la Badea (Banque arabe pour le développement économique en Afrique) a estimé que l’Algérie est à l’abri de la crise, elle a de bonnes finances, ce qui devrait encourager les investisseurs à venir, souligne-t-il. A propos de la crise des pays occidentaux, elle va affecter les pays dont les exportations vont majoritairement vers les pays occidentaux, fait-il savoir. Les exportations des pays africains vont surtout vers les pays émergents (Chine, Brésil,…), ajoute-t-il, l’impact devrait être moindre. Pour M. Khelaf, la durée de la crise économique ne dépassera pas deux ans, 2012, 2013, dit-il. Il fait remarquer qu’il y a un minimum incompressible et, ajoute-t-il, qu’il y ait crise ou pas, il y a des demandes en énergie qui doivent être satisfaites. Il estime que l’Algérie ne devrait pas connaître beaucoup de problèmes de commercialisation pour ses produits, comme le pétrole et le gaz. Il y a une espèce de consensus, dit-il, pour que ces prix ne baissent pas trop, car, explique-t-il, si tel est le cas, cela va décourager les investissements futurs dans le domaine des hydrocarbures. Or, ajoute-t-il, tout le monde sait aujourd’hui que les réserves ne sont pas suffisantes pour assurer une satisfaction de la demande sur le long terme. Personne n’a intérêt à réduire ces réserves et tout le monde a intérêt à ce que les investissements continuent pour développer de nouvelle s réserves. «Je ne crois pas que l’Algérie sera beaucoup affectée, l’impact sera de 5 à 10%», assure le DG de la Badea. Concernant la Badea, il a rappelé que cette banque mène des opérations et des projets d’assistance pour aider les Etats à réaliser leurs plans de développement dans 43 pays africains au sud du Sahara (sauf l’Afrique du Sud qui n’a pas besoin de cette assistance) à partir de son siège à Khartoum. La Badea est une banque de taille modeste, reconnaît-il, mais pour les grands projets, elle appartient, rappelle-t-il, à la famille des fonds arabes, c’est à dire le Fades (qui finance les pays arabes, précise-t-il), la Banque islamique de développement, le fonds koweitien pour le développement, le fonds saoudien pour le développement, le fonds d’Abu Dhabi pour le développement, le fonds de l’Opec pour le développement international, ce qui représente plusieurs dizaines de milliards de dollars. Il fait savoir que 50% des financements accordés par la Badea sont consacrées aux projets d’infrastructures de base (les routes, l’eau, l’électricité), 25% des financements vont au développement agricole et rural (problème de la lutte contre la faim, pour la sécurité alimentaire) et les 25% restants vont aux secteurs sociaux (santé, éducation, lutte contre la pauvreté). La Badea participe aussi beaucoup à l’électrification rurale (sous différentes formes : solaire et autres), dit-il. A propos des énergies renouvelables, Abdelaziz Khelaf estime qu’il faut les développer davantage, c’est l’avenir, dit-il. Lakhdar A. pour apporter le savoir-faire européen dans le domaine énergétique et notamment, en matière de formation et de partage d’expérience», dans le même sens, l’orateur poursuit «des opérateurs comme moi, activant en Belgique ou en France, pourraient transférer leur savoir-faire dans le photovoltaïque vers l’Algérie ou la Sonelgaz, à travers sa filiale Rouiba Eclairage» tout en précisant que cette dernière compte fabriquer fin 2013 des modules d’une capacité équivalente à 120 MW/an. Quant à Hamid Aït Abderrahim, chercheur dans l'énergie nucléaire, l’approche développée par les responsables algériens de l’énergie à la rencontre de Bruxelles est «extraordinaire parce qu'elle représente une vision intégrée et à long terme». Evoquant son domaine de prédilection, à savoir le nucléaire, il a estimé que pour le développement à long terme du secteur énergétique algérien, après le renouvelable et le solaire à cycle thermique, il y a le nucléaire qui est «un autre pôle de développement, parce qu’il est aussi structurant dans la durée». «Nous avons déjà des centres de recherche en Algérie qui sont assez bien équipés, en plus de deux réacteurs de recherche. Je crois qu’on peut redynamiser ça notamment par des applications qui sont très utiles pour la population, comme la production des radios isotopes médicaux destinés au traitement de certaines maladies», a ajouté le directeur du centre de Mol, jugeant pos- PARLEMENT Les députés entament le vote du projet de loi relatif aux associations Les députés ont entamé hier, le vote du projet de loi relatif aux associations lors d'une séance plénière présidée par Abdelaziz Ziari. La séance s’est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia. Lors de la présentation de ce nouveau texte, M. Ould Kablia avait souligné que les nouvelles dispositions proposées à ce texte visaient essentiellement à relancer et dynamiser l'action associative en mettant en exergue les potentialités et les compétences qu'elle recèle, notamment dans les domaines du savoir, des technologies de pointe et de la solidarité nationale. Les nouvelles dispositions de ce projet de loi, qui s'inscrit dans le cadre des réformes politiques annoncées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ont pour objectif de simplifier les conditions de création et d'agrément des associations. Le texte définit également le nombre des membres fondateurs de chaque association ainsi que les parties habilitées à accorder l'agrément aux associations. Pour faciliter l'obtention de l'agrément, le projet exige des instances concernées de trancher dans un délai de 30 jours pour les associations communales, 40 pour les associations wilayales, 45 pour les associations interwilayas) et 60 jours pour celles à vocation nationale. Il permet également aux associations dont la demande de création a été rejetée d'introduire un recours auprès de l'instance judiciaire administrative compétente. Selon les termes du projet, les associations doivent utiliser leurs ressources pour concrétiser les objectifs fixés dans les statuts et toute personne qui les exploite à des fins personnelles est passible de sanctions. L'octroi d'aides publiques aux associations passe par la signature d'un contrat de programme, indique le projet qui signale que les associations ne peuvent recevoir de fonds accordés par des organisations étrangères pour préservation de la souveraineté nationale. R . N. sible la production de ces radios à partir des réacteurs dont dispose l’Algérie. Pour lui, il y a un potentiel à même de dynamiser le secteur nucléaire de l’Algérie. Kar ima H. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 3 A la veille de la visite du président de la République A S S O C I AT I O N F R A N C E - A L G ÉR I E La wilaya de Laghouat bénéficie de plusieurs projets de développement , Dix ministres, dont ceux de l’Education nationale, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, ont rejoint hier la wilaya de Laghouat afin d’inaugurer et lancer plusieurs projets d’intérêt public. Lors de sa visite de travail dans la wilaya de Laghouat, le ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, a affiché l’intention de son département à prioriser la construction des lycées, puisque le nombre des élèves dans ces établissements a augmenté de 30%, et ce, «de sorte à assurer une place pédagogique pour chaque élève». Dans ce même contexte, il a souligné qu’en plus des 32 lycées existants dans les 29 communes de la wilaya, sept lycées supplémentaires sont en cours de BRÈVE L’ambassadeur du Pakistan en visite à Blida A sa demande, l’ambassadeur du Pakistan en Algérie, Mohamed Aslam, s’est rendu lundi à Blida où il a visité une entreprise spécialisée dans la production du matériel en plastique, avant de rencontrer les membres du bureau du CEIMI. Après que le président de l’association patronale Abdelkader Aggoun a présenté son association au diplomate pakistanais, ce dernier s’est déclaré intéressé par les activités du CEIMI qui, faut-il le rappeler, compte 736 adhérents employant 44 000 travailleurs. Dans un exposé, l’ambassadeur a tout d’abord fait remarquer que les relations algéropakistanaises datent des années 1950. S’agissant du niveau des relations économiques, M. Aslam a déclaré qu’elles sont insignifiantes, 30 millions de dollars US seulement, néanmoins, l’accord signé l’an dernier entre les deux pays va sans doute permettre la renforcement de la coopération notamment dans le domaine économique. Répondant aux questions des membres du CEIMI et des journalistes, le diplomate a déclaré que son pays qui est un gros producteur dans le domaine de l’agroalimentaire serait intéressé d’exporter certains produits vers l’Algérie. A.- B . M. d’une commission d’orientation professionnelle Laghouat est l’objet de toutes les attentions. (Photo > D. R.) construction dont quatre, au minimum, devraient être réceptionnés en septembre prochain. Selon lui, le ministère travaille pour assurer une bonne rentrée scolaire 2012/2013 à l’aide d’un plan qui consiste à collaborer avec toutes les wilayas afin de trouver une solution à l’entassement des élèves dans les trois cycles. Les détails de ce plan seront connus les mois prochains, annonce-t-il. Il a, aussi, procédé à l’inauguration de deux lycées au niveau des communes d’El-Assafia et Laghouat. Questionné sur le dossier des contractuels, il a souligné que «ce dossier est clos définitivement». Tout en remettant en cause les diplômes des autres spécialités telle que l’agronomie, le ministre a jugé que le reste des contractuels non régularisés n’ont rien avoir avec le secteur de l’éducation pour mériter l’intégration. Il a expliqué qu’il n’y a pas de poste libre, puisque tous les contractuels, au nombre de 30 000, ont été régularisées même si quelques-uns n’ont pas encore reçu leur PV d’installation. Concernant le statut particulier des enseignants, il a indiqué que des négociations sont en cours avec les syndicats et que dans une semaine le ministère sera en négociations avec la Fonction publique. «On reviendra par la suite aux syndicats afin de clarifier quelques positions», a-t-il ajouté. Quant au dossier des œuvres sociales, il a indiqué que le MEN n’a reçu aucun recours de la part des syndicats du secteur. El-Hadi Khaldi propose la création Pour sa part, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, a estimé que le premier objectif du programme du président de la République, portant sur l’instauration de l’équilibre du développement entre les différentes régions du pays, est en train de se réaliser. Il a indiqué à ce titre que les centres de formations professionnels couvrent à 80% la wilaya de Laghouat et que d’autres centres et instituts sont à réaliser dans le cadre du programme quinquennal 2010/2014. Il a, par ailleurs, tenu à mettre en exergue l’effort que fait son département afin que son secteur arrive à attirer 30 à 40% des élèves de la 4e année moyenne vers l’enseignement professionnel. «La formation professionnelle est au profit du public notamment ceux qui n’ont plus l’âge d’étudier», soutient-il en poursuivant que le président de la République a donné instruction au Premier ministre de créer une commission nationale pour l’orientation professionnelle afin d’étudier la question de l’orientation et les mécanismes adéquats Evènements du 17 octobre 1961 dans le but de soutenir l’enseignement professionnelle. Ould Abbès révèle les premiers résultats de son enquête opération économique entre les entreprises des deux pays. Cette 7e mission de Medef International en Algérie s’inscrit dans la continuité et le renforcement des relations établies entre les deux pays et témoigne de la volonté des entreprises françaises de poursuivre l’approfondissement des échanges et des investissements avec l’Algérie, partenaire de premier plan, et l’objectif de prendre la mesure des nouvelles priorités économiques du pays et des évolutions de l’environnement des affaires. Selon le communiqué, la France, souhaite ainsi, avec ses entreprises et leurs partenaires algériens, rappeler la confiance qu’elle place dans le potentiel de développement économique de l’Algérie. Le programme prévoit notamment des rencontres avec plusieurs ministres du gouvernement algérien ainsi qu’une réunion avec le Forum des chefs d’entreprises. Les tensions dans les relations algérofrançaises sont appelées tôt ou tard à s’apaiser ; certains dossiers sensibles, principalement celui de la reconnaissance des crimes commis par la France en Algérie durant la période coloniale, bloquent leur bon développement. Voici les principaux sujets évoqués par Jean-Pierre Chevènement dans un entretien accordé à l’APS. «Il y a une passion dans la relation franco-algérienne qui me parait positive et chargée d’avenir qu’il serait dommage de laisser s’éteindre en se teintant progressivement d’indifférence.» Ainsi, l’ancien ministre français et président de l’association France-Algérie a appelé les deux pays à surmonter leurs différends et rebâtir une relation solide. Accordant un entretien à l’Agence de presse algérienne à l’occasion de la tenue, samedi prochain à l’Assemblée nationale française, du colloque sur la coopération algéro-française, et les perspectives de son développement, il a appelé à «faire bouger les lignes entre la France et l’Algérie. Nous sommes deux grands pays qui doivent être capables, l’un et l’autre, d’assumer tout le passé et regarder ensemble vers l’avenir», affirmant «comprendre la mémoire douloureuse qui pèse sur les Algériens». «Elle l’est pour tous», a-t-il ajouté, soulignant que son origine «se trouve dans l’essence même du système colonial et son vice initial qui ont altéré durablement la relation entre nos deux pays». Sur sa lancée, M. Chevènement a estimé également que l'Algérie pourrait contribuer à travailler à cette amitié «par quelques décisions symboliques», «C’est un travail nécessaire, incontournable, patient, difficile. Sinon la mémoire douloureuse risque d’être instrumentalisée et de produire encore aujourd’hui des effets politiques irrationnels du point de vue des intérêts de l’Algérie comme ceux de la France (…) Plutôt que chercher la cause des faits loin en arrière et chez les autres, nous servirons mieux nos patries en nous tournant ensemble vers l’avenir et en regardant chez l’autre ce qu’il y a de positif, pouvant être mobilisé dans l’intérêt mutuel car il ne sert à rien d’entretenir les braises». Questionné sur la problématique de la reconnaissance officielle des massacres du 17 octobre 1961 et la recherche de la vérité sur cette répression dans le cas où il serait président de la République en 2012, le candidat Chevènement a répondu que déjà, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il avait «mené une enquête sur ces évènements (…) Le caractère emblématique de cette manifestation, dans le contexte politique de l’époque, lui donne son poids et justifie qu’elle puisse devenir le symbole de la lutte des Algériens en France», a-t-il dit. Pour lui, «l’aveuglement des hommes qui ont commandé cette répression la rend encore plus odieuse. Des Français nombreux s’associent aux Algériens pour en commémorer le souvenir. On ne peut cependant séparer cette répression disproportionnée de tous les massacres qui ont endeuillé cette période paroxystique et dont il m’est arrivé d’être le témoin». La reconnaissance de ces faits, a-t-il dit, «fera progresser la conscience». Sur le dossier de la circulation des personnes entre la France et l’Algérie, l’intervenant a précisé que la cause du durcissement de la procédure est dû au détournement par certains des visas «pour nourrir une immigration irrégulière». K. B.- H. R . A./Agence Le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a déclaré hier, lors de sa visite de travail qui l’a mené à la région d’Aflou relevant de la wilaya de Laghouat, que «l’ouverture d’une enquête sur le dossier de l’importation des médicaments menace plusieurs intérêts sensibles car, poursuit-il, sur l’importation de 38 types de médicaments il a été révélé une surfacturation de l’ordre de 64 millions de dollars». Il a aussi profité de l’occasion pour répondre aux rumeurs relatives à la dégradation de sa relation avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. «Tout ce qui a été dit à ce propos est complètement faux. Le Premier ministre a été désigné par le président de la République et moi aussi.» S’agissant du projet de la loi sur la santé, il a souligné qu’il est en phase finale et qu’il va être remis à l’APN durant le premier trimestre de l’an 2012. De notr e envoyée spéc iale à L aghoua t, Hassiba Abdall ah Visite d’une délégation du Medef Intérêt des entreprises françaises pour l’Algérie , Une délégation de chefs d’entreprise français, conduite par JeanMarie Dauger, président du conseil de chefs d’entreprise France-Algérie de Medef International et directeur général adjoint de GDF Suez, est arrivé avant-hier à Alger, selon un communiqué adressé à notre rédaction. Cette délégation a été reçue par Karim Djoudi, argentier du pays, au siège de son département ministériel. Au cours de cette rencontre, le ministre des Finances a fait une présentation de l'évolution de la situation économique et financière du pays ainsi que du cadre régissant les investissements en Algérie en affirmant aux patrons d’entreprise sa «disponibilité à répondre à leurs attentes dans le cadre des lois et règlements du pays», selon la même source. M. Djoudi a répondu également aux questions des membres de la délégation, lesquelles ont porté, notamment, sur les aspects fiscaux, douaniers ainsi que ceux liés au transfert de dividendes et aux crédits documentaires au titre des opérations d'importation. De son côté, M. Dauger a affirmé que la présence de la délégation des chefs d'entreprise français en Algérie «témoigne de l'intérêt qu'ils portent au marché algérien et de leur souhait d'aller plus loin dans leur partenariat et de s'installer dans la durée». Le président du Conseil de chefs d'entreprise France-Algérie a même soutenu que la règle dite des 49/51% régissant les investissements étrangers en Algérie «ne constitue pas un obstacle» pour les entreprises françaises. La visite de la délégation du Medef international, composée d'une soixantaine de dirigeants de grandes entreprises et de PME françaises opérant dans différents secteurs, s'inscrit dans le cadre de la prospection de nouveaux partenariats avec les opérateurs économiques nationaux et de l'amélioration des perspectives de co- «La seule reconnaissance de ces faits fera progresser la conscience» actuel La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 4 Abdelhamid Temmar à Annaba É D U C AT I O N Référendum sur les œuvres sociales «80 entreprises publiques seront remises sur les rails» «61,87% des voix pour une commission nationale et des commissions de wilaya» , Abdelhamid Temmar, l’actuel ministre de la Prospective et des Statistiques, était hier à Annaba avec pour objectif l’explication du contenu de son livre La transition de l’économie émergente - Références théoriques Stratégie et politiques. Le ministre était accompagné de plusieurs de ses collaborateurs qu’il a présentés comme ayant été les chevilles ouvrières du livre en question. «Une entreprise qui ne fait pas de valeur ajoutée doit disparaître. Cependant, il y a des secteurs que nous ne devons pas laisser tomber comme la métallurgie, la pétrochimie et l’électricité. Ils sont essentiels pour la croissance économique et le développement de notre pays. C’est pour ça que nous avons proposé de remettre sur rail 80 entreprises publiques économiques dans les secteurs essentiels pour la croissance économique» a lancé Abdelhamid Temmar quelques minutes avant de ponctuer son intervention de deux heures. A son auditoire composé essentiellement d’enseignants universitaires et d’étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion, le ministre a précisé que son œuvre est une référence incontournable dans la compréhension de la chose économique. Révéler aussi, et là est certainement le véritable motif de son déplacement, les effets sur l’Algérie de l’enrayement de la machine économique et financière mondiale. Comme l’avait fait Abdelkrim Harchaoui, 48 heures auparavant lors d’une conférence débat organisée à l’initiative du parti politique le RND, le ministre de la Prospective et des Statistiques a parlé d’indicateurs économiques défavorables étayant l’hypothèse d’une récession à l’échelle mondiale. Ces mêmes indicateurs ont été avancés par les nombreux intervenants au séminaire sur la compétitivité de l'entreprise pour situer l’écono- es partisans d’une gestion par une commission nationale et des commissions de wilaya, en ce qui concerne les œuvres sociales de l’éducation nationale, ont remporté le référendum tenu le 7 décembre dernier. Selon le département de Boubakeur Benbouzid, les résultats du vote ont donné 298 534 voix qui se sont exprimées en faveur desdites commissions, soit un taux de 61,87%, contre 183 950 voix qui se sont prononcées pour le choix des commissions au sein des établissements scolaires, soit un taux de 38,13%. Tout en précisant que «seuls 19 cas de recours ont été enregistrés et qui n’ont eu aucune conséquence significative sur le résultat final», la même source conclut que les partisans pour une gestion des œuvres sociales par une commission nationale et des commissions de wilayas l’ont emporté et que tous les observateurs délégués à l’intérieur ou à l’extérieur du secteur de l’Education ont qualifié l’évènement «d’exemplaire». et d’expliquer que l’ensemble des opérations de vote et de traitement des données se sont déroulées dans la transparence la plus totale et ce, en présence de 20 606 observateurs délégués par les syndicats agréés de l’Education, à savoir, le Cnapest, l’Unpef, la FNTE, le Snapest, le SNTE, le Satef et le Snapap, «pour sa part, le ministère de l’Education nationale n’a ménagé aucun effort pour assurer le bon déroulement de ce référendum aux plans des moyens humains et matériels et de garantir, en toute neutralité, sa régularité et sa crédibilité», s’est félicité la tutelle. Il est aussi question d’estimer qu’à travers cette expérience, l’ensemble des travailleurs du secteur, les syndicats agréés et tous les personnels de l’administration impliqués dans l’organisation dudit référendum «ont su créer, grâce à leur action solidaire sur le terrain de la saine compétition, une véritable synergie qui a porté haut les valeurs démocratiques», a-t-on noté sur le communiqué rendu public hier. L Abdelhamid Temmar. (Photo > D. R.) mie algérienne. Entamé dimanche, ce séminaire s’était poursuivi hier en parallèle à la conférence débat animée par M Temmar. Les intervenants, majoritairement des experts et des chercheurs de plusieurs régions du pays, ont développé leur vision sur les conditions financières et commerciales, la baisse de la production industrielle, l’investissement, l’inflation et l’instabilité économique. Rien n’a été épargné au titre d’arguments pour préciser les risques encourus par notre pays si la crise financière aux Etats-Unis et en Europe venait à perdurer. Ces aspects ont été abordés lors des séminaire récents encadrés par la même faculté des sciences économiques et de gestion. Tous convergeaient vers les effets de la mondialisation, de la crise économique et financière sur les pays émergents et en voie de développement. Ils ont été également abordés par les 2 spécialistes en économie MM. Harchaoui et Temmar et beaucoup d’autres universitaires et hommes d’af- faires. Le même auditoire a eu à écouter les arguments de Isaad Rabrab, le patron du groupe Cevital « on peut tout réussir en Algérie». Il était intervenu lors d’une conférence débat qu’il avait animé récemment à l’invitation de l’école préparatoire des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion. Il y a eu les assises sur le développement local du Conseil national économique et social de Mohamed Seghir Babès un autre spécialiste en économie. Tout un monde d’acteurs directs et indirects était intervenu dans un cadre officiel sur des questions économiques d’actualité. C’est dire que le choc de la crise financière mondiale qui secoue actuellement le monde n’a pas laissé nos décideurs indifférents. C’est certainement à l’instigation de ces derniers que les 2 ministres l’ancien et l’actuel s’étaient déplacés à Annaba et d’autres régions. Tous les deux se sont attardés sur la mise en route de plans d’austérité dans différents pays européens. Ils ont aussi souligné la situation aléatoire des organismes financiers américains et européens touchés par l’éclatement des bulles spéculatives qu’ils ont eux-mêmes créées avec des pratiques abusives. La nécessaire privatisation des banques, la relance de l’investissement dont celui direct étranger, la mise à niveau des entreprises publiques et privées ainsi que l’introduction de l’innovation et l’éthique sont, selon M. Temmar, des atouts majeurs pour le développement de notre économie. Il a cependant précisé que la mise à niveau ou transformation de notre économie ne peut être réalisée en l’absence d’une administration publique forte, l’Etat étant le maître d’œuvre de toute politique relative au développement économique du pays. M Temmar a estimé incontournable le développement du secteur de l’expertise en collaboration avec le ministre de l’Enseignement supérieur et celui de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Et comme pour souligner que des chamboulements inerviendront à très court terme dans la gestion de notre économie, le ministre de la Prospective et des Statistiques a cru bon d’ajouter : «Des projets de loi en ce sens sont en cours d’élaboration» En attendant de pouvoir vérifier ces propos qui vont au-delà de la prospective, bon nombre d’observateurs présents ont retenu plusieurs orientations. Comme ils ont estimé quelles que puissent être les nouvelles turbulences résultant de cette crise financière, la nouvelle donne a déjà une conséquence positive sur l'Algérie: L’éveil de nos économistes. Ce qui explique la multiplication des rencontres, séminaires, déclarations et leurs sorties sur le terrain pour le contact avec des acteurs directs et indirects de l’économie. Leur objectif est d’esquisser des perspectives économiques mais aussi politiques et commerciales à travers l’évaluation précise et minutieuse des moyens dont dispose notre pays. A. Djabali Radia Zerr ouki échos INFOS EXPRESS MAGHNIA 9 560 litres de carburant et 196 bouteilles de spiritueux saisis La lutte contre les trafiquants de carburant s'intensifie à la frontière algéro-marocaine, car à l'approche du nouvel an, les activités des contrebandiers se multiplient du fait que la demande en carburant algérien est très forte. Ainsi, les brigades des garde-frontières de la Gendarmerie nationale ont réussi à saisir en une seule journée (samedi écoulé) 9560 litres de carburant destinés à être écoulés au Maroc. Lors de patrouilles pédestres sur la bande frontalière avec le Maroc, les éléments des GGF de Maghnia ont procédé à la saisie de 196 bouteilles de spiritueux et 190 jerricans contenant 5700 litres de carburant destinés à la contrebande. Dans une autre opération, et dans la même journée, leurs collègues de Sidi Boudjenane et El Djorf, ont également récupéré 132 jerricans contenant 3 860 litres de carburant et 280 kg d'orange. Par ailleurs, lors d'un barrage de routine dressé par les éléments de la brigade de gendarmerie de Hammam Boughrara, ces derniers ont intercepté une voiture de marqu e Renault 25 avec à son bord 100 bouteilles de spiritueux. Le contrebandier a réussi à prendre la fuite en abandonnant et le véhicule et la marchandise. Cher g u i M o h a m m e d TLEMCEN La NR 4199 - Mercredi 14 décembre 2011 5 Guelma «Nous sommes condamnés à vivre avec des bidons et des jerricans» , Le problème des coupures d’eau potable n’en finit pas dans certains quartiers de Guelma. En effet, les pénuries sont devenues actuellement beaucoup trop fréquentes, et les plus prévoyants des citoyens sont complètement déroutés par l’irrégularité des coupures d’eau survenues aux cités 8-Mars, Agabi et autres localités, ndiquent des sources concordantes. Or, cette pénurie d’eau potable qui sévit a notamment poussé la population guelmie à posséder plusieurs jerricans vides pour enfin les remplir du précieux liquide au niveau des fontaines publiques situées sur la route de Constantine ou celles qui se trouvent sur le chemin de Belkheir. De ce fait , les habitants mécontents demandent aux autorités locales de résoudre ce problème et de mettre fin aux perturbations répétées dans la dis- tribution d’eau potable qui se fait parfois seulement deux fois par semaine, a-t-on souligné. «Qu’on nous assure l’alimentation en eau ! Pourquoi sommes-nous condamnés à vivre avec des bidons et des jerricans comme à l’époque coloniale ?» nous ont-ils déclaré. Les habitants du cœur de la ville, de leur côté, nous ont fait part d’une certaine irresponsabilité affichée par quelques responsables du secteur . «Ce sont eux, révèlent-ils, les responsables. Pourquoi donc ne refont-ils pas une fois pour toutes et bien ces vieilles canalisations datant de la période coloniale ?». Dans ce cadre il faut ajouter à cela les nombreuses fuites d’eau qui sont parallèlement signalées un peu partout dans des quartiers et ruelles de la wilaya en question. En définitive il est à noter que la population guelmie demande aux autorités locales ainsi qu’aux services concernés de se pencher sur cet épineux problème et de le résoudre définitivement, précise-t-on de mêmes sources. AHMER EL-AÏN 3 morts et 10 blessés dans un accident de la route Hier vers 7 heures 30 mm du matin un minibus de marque Toyota Coaster a violemment percuté un camion de l’ANP sur le CW 106. Le bilan est lourd : 3 morts et 10 blessés dont certains sont dans un état grave. Les premiers éléments de l’enquête font ressortir que ce chemin de wilaya est très étroit et défectueux à plus d’un titre. Cet endroit réputé dangereux à déjà coûté la vie à plusieurs automobilistes, surtout durant la période estivale où il est constaté un véritable rush sur ce tronçon en direction des centres touristiques et les plages de la côte de Tipasa. Cet énième accident de la route et au même endroit devrait inciter la direction des travaux publics à procéder à l’élargissement de la route pour éviter que d’autres accidents mortels ne surviennent à l’avenir. A signaler que les victimes N. D., une femme âgée de 40 ans, domiciliée à Menacer, un homme, A. Md, âgé de 45 ans, de Nador, et un jeune homme, B. S., 23 ans, sont mortes sur le coup. M o h a m e d E l - Ouahed Chérif Abdedaïm Au nom de l’hystérie sécuritaire C Ouargla : près de 600 jeunes créateurs attendus Près de 600 participants de différentes régions du pays sont attendus pour prendre part au forum national des jeunes doués, prévu du 22 au 26 décembre à Ouargla, at-on appris auprès de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya. (Photo > D. R.) LA CHRONIQUE DE ombien de fois n’a-t-on pas entendu les merles yankees parler de liberté, de démocratie, de réformes au nom desquelles ils somment les «dictateurs» de quitter le pouvoir en réponse aux revendications populaires? Discours purement démagogique si l’on considère le seuil de ces valeurs au sein même de cette Amérique qui, à chaque nouvelle guerre, invoque un nouveau concept. La liberté aux USA ? Parlons-en ! Dans un article récent intitulé «A mesure que l’empire américain s’étend à l’extérieur, il se transforme en Etat policier à l’intérieur», Sherwood ROSS dénonce l’Etat policier qui gouverne les Américains et cette hystérie sécuritaire qui s’est accentuée depuis les attentats du 11Septembre. Quelques semaines après cet attentat, les élus américains sanctionnent une loi «antiterroriste» intitulée USA PATRIOT. Un acronyme pas très original, sans doute, mais suffisant pour impressionner durablement le cerveau prélavé de l'Américain moyen, endoctriné dès le cours préparatoire par la prière quotidienne, le serment d'allégeance, les clichés pseudo-historiques, le chauvinisme national, etc. Un projet fourre-tout dénoncé par le magazine The Nation : « Utilisation d’armées secrètes, d’opérations secrètes.... de centres de torture offshore, de groupes armés hors de contrôle, de dépenses militaires incontrôlables, des guerres par des flottes de robots, des guerres par assassinat - et toutes les autres caractéristiques de la présidence impériale... ». Selon l’auteur de l’article, «le Congrès a soutenu les Le tribunal correctionnel de Saïda a condamné avant-hier les nommés F. R., 46 ans, et K. L., 43 ans, à huit ans de prison ferme chacun dans une affaire délictuelle de falsification de quatre billets de deux mille dinars algériens. Le représentant du ministère public avait requis la peine maximale contre les deux accusés. (Photo > D. R.) Oki Faouzi Saisie de 90 kg de kif Selon une source du groupement de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, les éléments de la brigade du même corps implanté à Sidi Djillali (60 km au sud de Tlemcen), agissant sur renseignements, ont procédé à la saisie de 90 kg de résine de cannabis. La prise a eu lieu, selon notre source, dans une petite fôret située entre Bouihi et Sidi Djillali. C'est au cours d'une embuscade tendue par les gendarmes qu'une personne originaire de Sidi Djillali, fut appréhendée, alors qu'elle tentait de récupérer la quantité de drogue qui était dissimulée dans des sacs à dos, tandis que deux de ses acolytes ont réussi à prendre la fuite. C. M . Saïda : deux faussaires condamnés à huit ans de prison ferme cinq guerres d’agression d’Obama à l’étranger et voté des lois qui limitent la liberté individuelle. Pour sa part, David Cole, professeur à l’école de droit de Georgetown, écrit dans The Nation : «Le procureur général va désormais autoriser les agents du FBI à fouiller les poubelles des citoyens, à mener des recherches dans les données des ordinateurs et à utiliser de manière répétée des brigades de surveillance, pour traquer des gens qui ne sont pas suspectés du moindre délit, sans avoir besoin d’autorisation légale». Cela dit, les Etats-Unis n'ont jamais été le havre de démocratie et de liberté que nous décrit la légende. Dès l'origine, la liberté ne vaut que pour une fraction de la population. Les Noirs, d'abord tenus en esclavage puis victimes de la ségrégation raciale, et les Amérindiens, parqués dans des réserves quand ils échappent à l'extermination, n'en bénéficient - de façon formelle - que depuis une époque récente. Quant à la «liberté» de dizaines de millions d'Américains, écrasés par la misère, le chômage, les petits boulots précaires, la violence, la drogue, etc., mieux vaut ne pas en parler... La démocratie, elle, s'est toujours limitée pour ceux qui disposaient du droit de vote - à choisir entre un âne et un éléphant et à signer un chèque en blanc tous les quatre ans. Comme toute chose aux Etats-Unis, liberté et démocratie sont des marchandises et ne sont donc accessibles qu'à ceux des citoyens qui peuvent se les payer. Alors ? Qui veut de cette «démocratie» de poubelle ? C. A. Constantine : inauguration d’une antenne de l’Ansej à Aïn Abid Deux antennes des agences nationales de l’emploi (Anem) et de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) ont été inaugurées, dimanche, à Aïn Abid (Constantine), a-t-on indiqué à l’Assemblée populaire communale (APC). (Photo > D. R.) Médéa : trois secousses telluriques en une journée La wilaya de Médéa a été secouée dimanche dernier par trois secousses telluriques, l’une de magnitude 2,4 sur l’échelle de Richter, à 09h02, l’épicentre est situé au Sud-Est de la commune de Berrouaghia. La seconde d’une magnitude de 3,1 sur l’échelle de Richter a été enregistrée à 10h04, l’épicentre a été localisé à 9 km de Berrouaghia. Quant à la troisième, elle s’est produite vers 16h50 de magnitude 2,7, l’épicentre se trouve à 8 km de la ville des Asphodèles (Berrouaghia). (Photo > D. R.) monde La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 6 Algérie-Russie Libye Vers la normalisation des relations diplomatiques avec Israël ? Le président du CNT aurait-il obtenu l’aide des forces étrangères en contrepartie de la normalisation des relations avec Israël ? (Photo > D. R.) , Le Conseil national de transition libyen aurait-il accepté de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël ? C’est en tout cas ce que rapportent plusieurs informations crédibles, faisant état de l’ouverture prochaine d’une ambassade d’Israël à Tripoli. Pour l’instant, le Conseil national de transition n’a pas souhaité affirmer ou infirmer ces informations, qui se confirment de plus en plus. En effet, l’implication de Bernard-Henri Lévy dans les derniers événements ayant soufflé sur la Libye rendait plus que plausible l’éventuelle normalisation diplomatique avec Israël. Des discussions sous l’égide du Qatar auraient mis aux prises des hauts responsables israéliens et des dirigeants du Conseil national de transition libyens, selon des sources crédibles. Plusieurs médias arabes et britanniques ont confirmé l’information de rencontre avec plusieurs juifs d'origine libyenne vivant en Grande-Bretagne, des officiels anglais et des membres du Conseil national de transition libyen. Des juifs d'origine libyenne auraient, par ailleurs, évoqué avec les responsables du CNT la question du retour possible des juifs qui le souhaitaient en Libye, ainsi que celle de la restitution de leurs biens, essentiellement à Tripoli et à Ben- ghazi. A l’invitation du Conseil national de transition, une délégation des juifs britanniques d'origine libyenne pourrait se rendre prochainement en Libye, conduite par Raphael Luzon, fils d'un riche négociant libyen expulsé en 1967. Selon un journal israélien, Ahmed Chaabani, porte-parole du Conseil national de transition, aurait à plusieurs reprises évoqué la nécessité pour son pays d'établir des relions diplomatiques avec Israël. Le même journal a écrit : «Israël a envisagé de nommer Raslan Abu Rakoun, un Arabe druze, actuellement consul général d'Israël à Atlanta, en qualité d’ambassadeur en Libye». Du côté libyen, aucun nom n’a filtré sur la personnalité qui pourrait être désignée pour représenter la Libye en Israël. A ce sujet, Raslan Abu Rakoun pourrait se rendre prochainement en visite en Libye, accompagné d'une équipe médicale pour une initiative d'ordre humanitaire. Toujours et selon plusieurs sources, les négociations au sujet de l'ouverture d'une ambassade auraient été réalisées sous les auspices du Qatar, dont Israël espère qu'il sera un «allié» facilitant l'établissement de relations avec un certain nombre de pays arabes, qui voient d'un mauvais œil les visées hégémoniques de l'Iran sur la région. Si le Conseil national de transition garde pour l’instant le silence à ce sujet, l’ambassadeur libyen aux Nations unies a déclaré : «Le jour où le soleil se lèvera à l’Ouest, nous accepterons de normaliser nos relations avec Israël». Selon des poli- tologues, la communauté juive de Libye était installée dans le pays depuis environ trois siècles avant l'ère chrétienne. Elle comptait environ 40 000 membres dans les années 1940. Après le pogrom de Tripoli en 1945 — le pays était alors sous mandat britannique — puis la création de l'Etat d'Israël, la communauté juive s'enfuit. Il restait moins de 600 juifs lors du coup d'Etat de Kadhafi en 1969 qui s'est efforcé de faire disparaître toute trace de présence juive dans le pays. Ainsi, si cette information se confirme, la Libye sera le troisième pays arabe à entretenir des relations diplomatiques officielles avec l’État hébreu. Certains pays arabes à l’image du Qatar entretiennent discrètement des relations avec Israël. Medelci entame une visite de travail à Moscou , Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a entamé, hier à Moscou, une visite de travail de deux jours, à l'invitation de son homologue russe, Serguei V. Lavrov. Lors de cette visite, M. Medelci s’entretiendra avec M. Lavrov avec qui il animera, par la suite, une conférence de presse conjointe. Le chef de la diplomatie algérienne poursuivra ses activités à la faveur d'un déjeuner de travail, avant de rencontrer la présidente du Conseil de la Fédération russe, Valentina Matvienko. Cette visite, s'inscrit dans le cadre du «renforcement du dialogue politique» entre les deux pays, qui a connu une impulsion particulière depuis la signature en avril 2011 d'une déclaration sur le partenariat stratégique. «L'état des relations bilatérales et les moyens de les développer davantage, ainsi que la situation régionale et internationale, à la lumière des récents développements intervenus notamment sur la scène arabe», figurent parmi les points qui seront abordés par les deux parties à la faveur de cette visite. Au cours de cette visite, M. Medelci donnera, par ailleurs, une interview à la télévision russe ‘’El Yaoum’’. Intervenant au lendemain de la tenue de la 5e session de la commission mixte algéro-russe, la visite de M. Medelci sera l'occasion de «réaffirmer la volonté de l'Algérie de développer encore davantage sa coopération avec la Russie dans les différents domaines de l'activité économique, de la recherche scientifique, de la culture, de l'enseignement supérieur et autres». La visite sera également mise à profit par les deux parties en vue d'échanger des points de vue sur différentes questions d'actualité régionale et internationale, en particulier la lutte antiterroriste à la lumière des développements dans la région du Sahel, la situation dans le monde arabe et l'espace euro-méditerranéen, le processus de paix au Moyen-Orient ainsi que les évolutions enregistrées sur la scène maghrébine. La journée de d’aujourd’hui sera marquée par la tenue d'une rencontre avec le secrétaire du Conseil de sécurité de la fédération de Russie, Nikolai Patrouchev, suivie d’une conférence organisée par la revue du MAE russe la Vie internationale. R . I. Mourad Medelci accompagné de Serguei V. Lavrov. (Photo > D. R.) Moncef Rédha Tunisie Prestation de serment du président Moncef Marzouki Les combattants pas prêts à quitter Tripoli avant la formation de l'armée Le chef du Conseil militaire de l'ouest libyen, Mokhtar Fernana, a affirmé dimanche dernier que les combattants exrebelles n'allaient pas quitter la capitale libyenne avant la formation d'une armée nationale, comme le réclament les Tripolitains. La Libye «maintenant est un Etat sans police. Ce sont les thowars (combattants révolutionnaires) qui protègent Tripoli. Vous bénéficiez de la sécurité et de la stabilité grâce aux thowars», a déclaré le général Fernana au cours d'une conférence de presse. «Quand l'armée nationale sera formée, les thowars abandonneront leurs armes», a-t-il ajouté, estimant que les ministères de la «Défense et de l'Intérieur n'ont pas assez de forces» , Le nouveau président de pour sécuriser la capitale. Hier, des centaines de Tripolitains ont manifesté pour réclamer le départ des factions armées venues d'autres villes qui ont participé à la «libération de Tripoli» en août et y sont restées. Le gouvernement a affirmé alors qu'il appuyait un plan du Conseil local de Tripoli prévoyant le désarmement de la capitale avant la fin de l'année. Mais depuis, aucune mesure concrète n'a été constatée. M. Fernana, qui précise faire partie d'un groupe chargé de la formation de la nouvelle armée, a appelé le Conseil national de transition (CNT) à nommer rapidement un chef d'état-major des armées. R . I. la République tunisienne, Moncef Marzouki, a prêté serment hier devant les membres de l'Assemblée constituante, en promettant de défendre les intérêts nationaux et les institutions du pays. «Je serai garant des intérêts nationaux, de l'Etat, des lois et des institutions, je serai fidèle aux martyrs et aux objectifs de la Révolution», a affirmé M. Marzouki lors de sa prestation de serment devant les membres de l'Assemblée constituante. Il a promis d'être le «président de tous les Tunisiens» en s'engageant à garantir «le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit des femmes». Moncef Marzouki, dirigeant du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), a été élu lundi dernier par l'Assemblée constituante président de la République tunisienne. Agé de 66 ans, il succède au président intérimaire Fouad Mebazaa, qui dirigeait la Tunisie depuis la chute du régime de Zine ElAbidine Ben Ali. Agence entretien La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 7 Pierre Piccinin, historien et politologue, à La Nouvelle République «Une intervention en Syrie pourrait déclencher un embrasement généralisé de la région» , Après ses séjours en Libye et en Syrie, Pierre Piccinin, historien et politologue belge, analyse les événements dans cet entretien accordé à La Nouvelle République. La Nouvelle République : D’après la plupart des médias occidentaux et certaines chaînes arabes (Al Jazeera, Al Arabia...), le peuple syrien est victime d’une sanglante répression de la part du pouvoir en place. Paradoxalement, les médias indépendants annoncent une tout autre réalité et l’opinion ne sait plus à quelle source se fier. Qu’en est-il réellement de la situation après le séjour que vous avez effectué en Syrie ? Pier re Piccinin : Soyons d’emblée bien d’accord sur ce dont nous parlons : le régime baathiste en Syrie est une dictature qui n’a pas hésité, à plusieurs moments de son histoire, à réprimer l’opposition sans faire dans le détail : arrestations, tortures, enlèvements et disparitions… Cela étant, je n’ai pas constaté de «sanglante répression» durant mon séjour en Syrie. Je précise tout de suite que je ne suis pas entré en Syrie à l’invitation du gouvernement et j’ai pu circuler dans tout le pays, sans aucun contrôle, seul et sans devoir justifier d’un itinéraire. Certes, les forces de l’ordre dispersent les manifestants en ouvrant le feu. L’armée est aussi intervenue dans certaines régions, à la frontière turque notamment, autour de Jisr-al-Shogur, mais pour mâter des soulèvements violents, nullement des manifestations «pacifiques». A Homs, j’ai vu des manifestants armés qui tiraient sur les policiers. Ainsi, l’image simpliste que les médias diffusent de la crise syrienne – un peuple manifestant pacifiquement contre une féroce dictature – est complètement fallacieuse. Il y a des morts, c’est un fait, y compris lors de manifestations pacifiques. Mais le pays n’est pas à feu et à sang. Et pour cause : les manifestations de l’opposition rassemblent très peu de personnes. Généralement, il s’agit de quelques centaines de personnes au plus. Cela s’explique parce que la police intervient très rapidement pour les disperser, mais aussi parce que la population est très divisée par rapport à ces événements et, au final, ce sont surtout les mouvements islamistes qui continuent d’alimenter la contestation. Les manifestations ont lieu dans les banlieues, le plus souvent dans des quartiers socialement plus défavorisés où les islamistes sont très présents et mobilisent les gens à la sortie de la mosquée. C’est l’organisation des Frères mu- Pierre Piccinin. (Photo > D. R.) sulmans qui domine la contestation. Certains analystes l’avaient cru complètement anéantie par le pouvoir et continuent de le prétendre, mais elle existe encore bel et bien, secrète, et se révèle aujourd’hui. Ce sont d’ailleurs les Frères musulmans qui, le plus souvent, parlent au nom du Conseil national syrien, qui rassemble une partie des différents courants de l’opposition et voudrait se faire reconnaître comme le nouveau gouvernement syrien, à l’instar du Conseil national de transition en Libye. Mais, à Damas et dans les principales grandes villes comme à Alep, par exemple, la situation a toujours été tout à fait calme, exception faite de certains quartiers de Homs et de Hama, le fief des islamistes, des Frères musulmans. En juillet, je me suis rendu à Hama un vendredi, jour de la grande prière. J’avais suivi une manifestation qui avait rassemblé entre trois et dix mille personnes. C’est la seule fois où j’ai vu une manifestation de grande ampleur contre le régime. Les manifestations qui rassemblent des centaines de milliers de personnes sont plutôt celles qui ont lieu en soutien de Bashar al-Assad. Bien sûr, la police ne tire pas sur ces manifestants-là. En outre, le gouvernement facilite leur organisation. Mais il ne s’agit pas de propagande pour autant, pas seulement. J’y ai rencontré des gens qui manifestaient très sincèrement et avec passion, ce n’étaient pas uniquement des «figurants». Or, concernant cette manifestation à laquelle j’ai assisté à Hama, les médias européens ont annoncé une participation de 500 000 personnes ! Ayant été un témoin direct, j’ai été stupéfait par l’ampleur de cette désinformation ; j’étais vraiment abasourdi. J’ai pu constater de nombreux autres cas similaires. Dès lors, mon analyse est très éloignée de celles de certains politologues qui se basent sur les aberrations que diffusent les médias, analyse pour laquelle j’ai été très attaqué et, pour ainsi dire, fait l’objet d’une véritable chasse aux sorcières. Certains, un peu par jalousie de mon expérience, un peu pour donner des gages aussi, n’ont pas hésité à me qualifier d’agent de la propagande baathiste. Mon analyse est donc celle-ci : le gouvernement syrien, dans l’ensemble, garde le contrôle de la situation et n’est pas près de céder quoi que ce soit à l’opposition. Sauf si certains groupes qui participent à cette opposition — et je pense aux islamistes — reçoivent un soutien financier et militaire de l’étranger, ce qui semble de même en Libye : il y avait certes des journalistes présents à Benghazi, mais ils ne quittaient jamais leur hôtel. Sur le front, j’étais le seul. Et les images soi-disant du front que l’on pouvait voir, avec des journalistes casqués en avant-plan, étaient prises dans des zones déjà sécurisées ou plus grand-chose ne se passait. Je l’ai constaté à plusieurs reprises ; c’était pitoyable, du show. Sur le véritable front, avec leur casque et leur gilet pare-balle, ils auraient fait une cible toute désignée et n’auraient pas tenu dix minutes. Cela tient au financement de la presse. Autrefois, on se permettait de mettre une équipe sur une affaire, un événement, pendant des mois, pour retirer de l’opération quelques articles seulement. Aujourd’hui, les rédactions ont été dégraissées et ne disposent plus d’assez de personnel ni de moyens. La tâche des journalistes est maintenant de faire du texte, de remplir des pages. Ils n’ont plus la possibilité de se rendre sur le terrain, de vérifier l’information, ni le temps de recouper leurs sources. Ils se contentent donc de répercuter des «informations» qui proviennent de quelques grandes agences de presse, elles-mêmes bien souvent informées par des réseaux qu’elles ont constitués, généralement dans le milieu des ONG, dont certaines, derrière des étiquettes apparemment honorables, cachent en réalité des groupes d’intérêt prenant part aux événements traités. Les médias indépendants aussi souffrent de ce manque de moyens et, dès lors, à vouloir systématiquement prendre de contre-pied la version dominante, certains pèchent parfois par excès inverse et finissent par présenter Kadhafi, par exemple, comme un héros défenseur de la liberté… Concernant la Syrie, je crois qu’on est dans ce cadre-là et je ne suis pas d’avis qu’il y ait une volonté de l’Occident de déstabiliser le régime en place, contrairement à celle du Qatar et de l’Arabie saoudite, qui appuient l’opposition islamiste de manière évidente, notamment en relayant sa propagande via leurs médias telle la chaîne Al-Jazeera. En effet, l’Europe a toujours eu de bons rapports avec Damas et importe 98 % de la production pétrolière syrienne. Les Etats-Unis ont mené toute une politique de rapprochement avec la Syrie depuis 2001. Même Israël se félicite d’un voisin qui, certes, crie très fort contre le sionisme, mais, dans les faits, freine le Hezbollah, maintient le statu quo et garantit l’étanchéité de la frontière du Golan. Je suis convaincu qu’aucun de ces Etats ne désire l’embrasement du pays, la guerre civile, l’islamisme armé… Je pense donc que la désinformation ambiante résulte de ces problèmes structurels dont j’ai fait état et puis aussi d’une certaine incompétence. Je prendrai pour exemple un cas bien concret : ce 20 novembre, à la suite d’Al-Jazeera, toute la presse internationale a annoncé une attaque de roquettes contre le siège du parti Baath à Damas, et d’aucuns en ont immédiatement tiré des conclusions selon lesquelles, désormais, la capitale était attaquée par l’opposition armée et que le régime devait compter ses derniers jours. Un de mes contacts à Damas m’a spontanément téléphoné le jourmême pour m’informer que le bâtiment était intact et que cette histoire était une pure invention. Il ne m’a pas fallu plus de deux coups de fil pour vérifier l’information et démonter l’affaire. Le lendemain, j’ai publié un court article avec une photographie du siège du Baath à Damas intact qu’une amie sur place m’a envoyée, avec, en avant-plan, la une du Figaro du lendemain de la prétendue attaque. Si j’ai pu procéder à cette vérification, qu’est-ce qui empêchait tout journaliste d’en faire autant ? C’est normalement le b.a.-ba du métier de journaliste, non ? entretien Pierre Piccinin en compagnie des pro-Khaddafi. (Photo > D. R.) Et il faut aussi tenir compte d’un autre phénomène : la presse se nourrit d’elle-même et, en même temps, cherche le scoop vendeur, ce qui génère une spirale vicieuse dont il devient rapidement impossible de s’extraire ; pire : dans des cas similaires à celui que je viens d’évoquer, les médias ne démentent même pas après coup, par crainte du discrédit. Et ça se passe comme ça. Ainsi, concernant la Syrie, les grands médias restent sur leur ligne éditoriale, malgré les témoignages, dont le mien, de journalistes et de chercheurs qui se sont rendus sur place. Pourtant, de plus en plus de preuves sont fournies de ce que l’opposition organise une formidable désinformation de la presse occidentale. La source principale - et presque unique en fait - qui revient systématiquement dans les médias, à propos de la Syrie, c’est l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Or, il a été établi à maintes reprises que cette organisation dépend des Frères musulmans et intoxique les médias : les 500 000 manifestants à Hama, c’était l’OSDH ; les roquettes sur le siège du parti Baath à Damas, c’était l’OSDH aussi, en collaboration avec AlJazeera. Et pourtant, ces grands médias continuent à utiliser cette source et à répercuter les «informations» qu’elle leur propose. Cela étant dit, concernant la contre-propagande de manière générale face aux médias dominants, il est bien difficile de lutter : le grand public, qui aborde ces questions de très loin et veut consommer une information rapide, n’a ni le temps ni l’envie de s’engager dans une démarche critique et de recouper les informations, comme doit le faire un professionnel, un journaliste ou un historien. Pour la plupart des gens, ces médias sont censés être fiables et crédibles. Il y a peu, j’avais espéré que l’internet allait permettre de courtcircuiter ces grands médias. En effet, de moins en moins, les jeunes — j’entends les 15-35 ans — achètent la presse papier et, de plus en plus, ils prennent leurs informations sur l’internet (c’est plus rapide, plus facile, plus disponible). Donc, les médias alternatifs avaient leur chance de percer ou, au moins, de montrer qu’il existe une autre version des faits. Cependant, les médias dominants ont bien appréhendé le phénomène et ont déjà amorcé leur reconversion : tous sont désormais présents sur la Toile. Les médias alternatifs ont toujours leur chance, mais ne peuvent plus capter le lectorat moyen, qui se rend directement sur les sites des «mainstreams». Dans l’un de vos articles, vous disiez qu’Israël a accepté de recevoir les représentants du CNS et d’entamer avec eux des négociations ? D’aprèsvous, sur quoi pourraientelles porter ? Très franchement, je n’en ai que peu d’idées. Le fait est que des contacts existent entre le CNS et le gouvernement israélien. Mais il est bien difficile de savoir quelles sont les intentions israéliennes en la matière. Peut-être ne s’agit-il que d’entrevues ayant pour but de prendre la température et de ne négliger aucun scénario. Mais rien ne laisse penser qu’Israël aurait décidé de prendre le risque de soutenir l’opposition. Au contraire, comme je le disais, Israël s’inquiète de la déstabilisation de la Syrie et TelAviv est restée silencieuse depuis le début de la crise : le régime baathiste ne reconnaît pas l’État d’Israël, appelé «la Palestine occupée», et vocifère régulièrement contre «l’ennemi sioniste». Cependant, concrètement, la Syrie ne mène aucune action hostile à Israël. En Syrie, vivent environ 500 000 réfugiés palestiniens. Le gouvernement syrien leur a donné tous les avantages dont bénéficient les citoyens syriens. Les Palestiniens ont, en outre, leurs propres milices armées, autorisées par le gouvernement. Et, pourtant, aucune attaque n’a lieu contre Israël depuis les frontières syriennes : la frontière du Golan est parfaitement sécurisée par la police spéciale de Damas pour éviter tout incident avec le voisin hébreux. Et si la Syrie finance le Hezbollah et le Hamas, c’est dans le but de rester un acteur régional incontournable et de garder des cartes dans son jeu, mais nullement pour détruire Israël. Cette relation de la Syrie avec ces deux organisations lui permet en outre d’exercer sur elles une forte influence et de les empêcher d’aller trop loin dans le conflit israélo-palestinien. Et cela, Israël le sait bien. Le gouvernement de Bashar alAssad est donc un moindre mal pour Israël qui n’a pas intérêt à sa chute, surtout pas dans la conjoncture actuelle de grand bouleversement du monde arabe dans laquelle Israël a déjà perdu des plumes et se retrouve entourée de populations hostiles : si la guerre civile éclatait en Syrie, la frontière deviendrait poreuse, et ce serait l’opportunité pour certains groupes palestiniens, voire islamistes de la tendance Al-Qaïda, de faire du territoire syrien une base d’action contre Israël. A constater la rapidité déconcertante avec laquelle la communauté internationale, la Ligue arabe et l’ONU ont réagi contre le régime libyen, d’après-vous, avec l’implication des mêmes acteurs, pourrions-nous assister au même scénario en Syrie ? Si mon analyse est correcte, non, en aucun cas. Comme je l’ai expliqué, ni les États-Unis, ni l’Europe, ni Israël n’ont d’intérêt dans l’effondrement du régime baathiste et la guerre civile qui en découlerait probablement, opposant les Frères musulmans et les courants islamistes radicaux aux chrétiens, aux alaouites et à d’autres communautés qui se sentiraient menacées par les projets de république islamique en Syrie, tels les Kurdes ou les Druzes, par exemple. Sans compter une partie de la bourgeoisie sunnite qui soutient activement Bashar al-Assad et les réformes économiques qu’il a entreprises depuis 2000. Pour les Etats-Unis, les événements en Syrie sont une véritable malchance, qui risque de ruiner toute leur politique de réalignement forcé du pays, menée depuis 2005. Peu après l’assassinat de Rafiq Hariri, le Premier ministre libanais, les Etats-Unis ont utilisé le Tribunal spécial pour le Liban, avec la complicité de leur nouvel allié indéfectible, la France sarkozienne, pour mettre la pression sur la Syrie, qui fut obligée de retirer ses troupes du Liban ; parallèlement, à travers l’Arabie saoudite, son grand allié dans la région, Washington a offert à Damas des opportunités d’accords économiques et diplomatiques. Bashar al-Assad avait bien compris cette politique de la carotte et du bâton et a saisi la main tendue ; l’enquête du Tribunal spécial fut alors réorientée vers le Hezbollah… La Syrie acceptait ainsi le retour en grâce, tout en demeurant alliée de l’Iran, c’est-à-dire, en outre, pour Washington, l’intermédiaire idéal pour régler ses différends avec Téhéran autrement que par un nouveau conflit armé. En fait, les relations entre la Syrie et les Etats-Unis s’étaient La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 8 déjà améliorées dès après les attentats du 11 septembre 2001 : Damas et Washington s’étaient trouvé un point commun, à savoir la lutte contre le terrorisme islamiste. Et des prisonniers furent transférés de Guantanamo en Syrie, pour y être interrogés ; une collaboration très étroite s’est ainsi développée entre les services secrets états-uniens et syriens. D’ailleurs, quelles mesures concrètes ont-elles été prises contre Damas ? Aucune ! Principalement, les Etats-Unis et l’Europe ont déclaré qu’ils n’achèteraient plus de pétrole à la Syrie. Ce n’est pas sérieux ! D’une part, les Etats-Unis n’ont jamais acheté de pétrole à la Syrie… D’autre part, le pétrole syrien continuera de se vendre sur les marchés, ailleurs, à travers l’Irak notamment, et l’Europe s’approvisionnera ailleurs également. Il s’agit donc d’un hypocrite petit jeu de chaises musicales qui n’aura aucune conséquence pour le régime baathiste. Mais il fallait bien faire quelque chose et jeter de la poudre aux yeux, surtout après les moyens lourds déployés en Libye… Aussi, je n’hésiterais pas à dire que l’Occident et Israël n’espèrent qu’une chose, très cyniquement, à savoir que Damas soit en mesure de rapidement rétablir l’ordre et de permette ainsi le retour au calme dans les plus brefs délais. Le seul acteur que vous avez évoqué et qui semble vouloir intervenir en Syrie, c’est la Ligue arabe. Mais elle n’a, elle non plus, pris aucune mesure concrète. En fait, l’action de la Ligue arabe est surtout motivée par le Qatar, qui a saisi l’opportunité de ce Printemps arab pour accroître partout son influence de manière phénoménale (le Qatar, aidé par son meilleur allié, l’Arabie saoudite, a été présent sur tous les terrains, en Tunisie, en Égypte, en Libye, pour y apporter son soutien, armes et financement, aux islamistes radicaux, aux salafistes, mais aussi aux partis islamistes dits modérés). Donc, la Ligue arabe fait entendre sa voix dans le dossier syrien. Mais elle est en contrepartie freinée par d’autres États, comme l’Égypte, qui sauraient mettre le holà à toute velléité interventionniste, si les prétentions du Qatar devaient aller jusque-là. En outre, il ne faut pas oublier que la Syrie dispose de solides alliés : contrairement à Tripoli, Damas pourra compter sur le soutien de la Russie, de la Chine et de l’Iran. Il est d’ailleurs curieux que Moscou et Pékin aient abandonné si facilement la Libye au camp occidental. Mais peutêtre cela s’explique-t-il par le fait que la résolution 1973 n’autorisait nullement l’Otan à renverser Mouammar Kadhafi, ni à soutenir militairement la rébellion, comme en bombardant Syrte, par exemple, mais uniquement à protéger les civils. D’où l’attitude de la Russie et de la Chine lors du vote de cette résolution au Conseil de sécurité de l’ONU et l’absence de veto (sans qu’elles aient été jusqu’à l’approuver par un oui, pas plus que le Brésil et l’Inde qui, par le hasard des choses, siégeaient également au Conseil de sécurité à ce moment-là et se sont abstenus, ce qui fait de la résolution 1973 un pur produit de l’Occident). Autrement dit, il semblerait que la Russie et la Chine n’avaient pas bien appréhendé les intentions françaises, britanniques et états-uniennes à l’égard de la Libye (pas plus que la Ligue arabe, d’ailleurs, dont le président, l’Égyptien Amr Moussa, a immédiatement retiré son soutien à l’intervention lorsqu’il a compris les objectifs réels). La Russie et la Chine ont dès lors protesté, mais en vain : l’Otan étant présente sur le terrain, il était trop tard pour s’opposer à l’intervention. On peut donc supposer que, après ce qui s’est passé en Libye, les pays du BRIC se montreront plus prudents au Conseil de sécurité, à commencer par la Russie, dont la Syrie baathiste reste le seul allié sérieux dans la région, sa dernière carte de poids au Moyen-Orient. C’est pourquoi la Russie a envoyé des bâtiments de guerre dans les ports syriens sans attendre, dès que les premières propositions d’intervention, de la part de la Turquie notamment, se sont fait entendre. Il me semble que, cette fois, le message est bien clair. Enfin, il ne faut pas négliger l’Iran : une intervention en Syrie pourrait déclencher un embrasement généralisé de la région, l’une des plus sensibles au monde, qui risquerait d’impliquer les monarchies du Golfe, le Hezbollah au Liban et Israël. Le petit jeu auquel se livre le Qatar (en connivence avec la France, semble-t-il ; en tout cas, en Libye, c’était très clair) est ainsi très dangereux, car il est peu probable que la crise syrienne puisse aboutir à une transition politique calme, comme en Tunisie ou en Egypte (où la percée salafiste, toutefois, pose question quant à la manière dont l’armée pourrait réagir, avec l’appui de l’Occident, si les Frères musulmans ne se montraient pas raisonnables dans le choix de leur alliance de gouvernement). En conclusion, la Syrie constitue un enjeu trop sensible pour que quiconque se permette de tenter une aventure aussi brutale que celle qu’on a connue la Libye. Sachant, d’une part, que la population syrienne est hétéroclite (chrétiens, Druzes, Kurdes, chiites, alaouites, etc.), et, d’autre part, la montée en puissance des Frères musulmans, que peut-on présager de l’avenir de la Syrie, au cas où le régime de Bachar al-Assad viendrait à disparaître ? Ayant été sur place, après avoir eu des contacts dans ces différentes communautés, je ne vois pas d’issue pacifique, négociée, imaginable pour mettre fin à cette crise. entretien La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 9 Le point de vue des islamistes est très clair en Syrie : aucune négociation n’est envisageable avec le Baath, qui doit quitter le pouvoir sans délais ; la communauté sunnite est majoritaire et l’objectif est l’État islamique. Les Frères musulmans syriens ne sont pas aussi accommodants que leurs homologues égyptiens. Et il ne faut pas les confondre avec l’AKP turque ou Ennahda en Tunisie, partis «modérés» (quoique peut-être pas autant qu’ils voudraient le faire croire en réalité). Les communautés alaouite et chrétienne, qui sont celles qui se sentent les plus menacées, n’ont quant à elles aucune intention de renoncer à la laïcité de l’État et de subir un sort similaire à celui des chrétiens d’Irak, dont plusieurs milliers ont d’ailleurs trouvé refuge en Syrie et fournissent un éloquent exemple aux chrétiens syriens, ou à celui des coptes d’Égypte qui, depuis la chute de Moubarak, fuient le pays et les attaques islamistes par dizaines. Il y a deux scénarios possibles,en cas de chute du régime actuel : une victoire rapide des Frères musulmans et de leurs alliés dans la communauté sunnite, c’est-àdire l’instauration en Syrie d’une république islamique, ou la guerre civile sur le long terme. Mais je pencherais plutôt pour le second scénario : premièrement, l’armée syrienne est en grande partie aux mains des alaouites, la communauté dont est issu le président al-Assad ; les unités les mieux armées et les plus performantes sont essentiellement alaouites. Et les chrétiens, si je dois en croire les témoignages que j’ai récoltés en Syrie, sont très majoritairement prêts à se battre à leurs côtés (plusieurs de mes contacts au sein des différentes communautés chrétiennes m’ont assuré qu’ils s’y préparaient déjà et disposaient de caches d’armes à cet effet). Deuxièmement, comme en Libye, il semble que l’opposition islamiste soit désormais armée par le Qatar… En cas d’aggravation de la situation, on pourrait donc voir surgir en Syrie une conjoncture assez proche de celle qu’avait connue le Liban dans les années 1970 et 1980. Hier, l’Occident combattait les extrémistes musulmans takfiristes. Aujourd’hui, ce même Occident investit dans ces forces (comme on le constate en Tunisie, en Egypte, en Libye et en Syrie). Quel rôle joue aujourd’hui la confrérie des Frères musulmans dans les évènements qui secouent le Moyen-Orient ? Comment se situe-t-elle par rapport à la stratégie mise en œuvre par Washington pour protéger ses intérêts et ceux d’Israël dans la région ? Si vous m’aviez posé la question il y a six mois, j’aurais souri en vous répondant que l’islamisme n’était pas un danger et que la Ici, avec des rebelles libyens. (Photo > D. R.) montée du radicalisme religieux dans le monde arabe procédait plus du fantasme occidental que d’une réalité vérifiable. Je vous aurais probablement expliqué également que l’islamisme avait surtout bon dos pour justifier le soutien de l’Occident aux dictatures, prétendus «remparts contre le terrorisme et le radicalisme». C’était la thèse dominante et elle me paraissait tout à fait satisfaisante. Aujourd’hui, après avoir parcouru les différents terrains du «Printemps arabe» pendant plus de dix mois, je suis affirmatif : l’islamisme radical n’est en aucun cas un fantasme, et ces dictatures, effectivement, l’endiguaient tant bien que mal. La percée salafiste lors des élections de novembre, en Égypte, est en cela des plus éloquentes : personne ne les avait vus venir ; or, les salafistes sont désormais la deuxième formation politique en importance après les Frères musulmans. En Tunisie, Ennahda, derrière ses apparences «modérées», reçoit des fonds du Qatar et négocie ouvertement avec les salafistes. En Libye, les filières islamistes radicales sont partout présentes. Elles ont reçu du Qatar des moyens extraordinaires. Lorsque je m’y trouvais, en août, j’ai même constaté du matériel lourd, des chars d’assaut, financés par le Qatar. Ce fut à ce point que, à Benghazi, j’ai été témoin de la panique du CNT, lorsque nous avons appris qu’une colonne de plusieurs centaines d’islamistes armés jusqu’aux dents montait sur Tripoli. Le CNT a alors donné l’ordre de lancer l’attaque sur la capitale deux semaines avant la date prévue et dans le plus grand désordre, pour ne pas être pris de court par ces combattants islamistes. Au Yémen également, des mouvements salafistes et des filières d’Al-Qaïda ont fait leur apparition. Au Maroc, les élections viennent d’être remportées par le courant islamiste Justice et Développement, favorable à la monarchie, soutenu par le Qatar et Al-Jazeera (opposé aux contestataires du Mouvement du 20 Février et aux islamistes réformateurs du parti Justice et Spiritualité). Bref, partout, l’islamisme radical triomphe et s’impose. Plus encore, ces différents mouvements entretiennent entre eux d’intenses contacts, y compris avec l’AKP en Turquie (à laquelle les Frères musulmans syriens ont demandé une intervention militaire). Il est encore bien difficile de démêler l’écheveau de ces négociations, mais il est clair qu’une véritable «internationale islamiste» est en train de se mettre en place. Mais cette situation est la conséquence du «Printemps arabe», et non sa cause : les islamistes n’ont pas été à l’origine des coups de colère, des révoltes qui ont ébranlé plusieurs pays arabes ; qu’il s’agisse des salafistes ou des mouvements plus «soft», ils ont profité des événements, alors que, dans certains cas, comme en Égypte, ils étaient même plutôt absents au début du soulèvement. Il ne faut donc pas leur attribuer des intentions ou un rôle qui n’ont pas été les leurs. Cela dit, a priori, en ce qui concerne les Frères musulmans en particulier, comme Ennahda, rien ne laisse croire qu’ils rejoindront les salafistes dans leur projet de créer le grand califat universel… En effet, leur objectif est plus modeste et concerne essentiel- lement l’islamisation de la société (l’islam comme religion d’État, le port du voile obligatoire, l’interdiction de l’alcool, le respect des cinq moments de la prière, etc.). Et ce, dans des degrés différents d’un pays à l’autre : comme je l’ai dit, les Frères musulmans égyptiens ne sont pas aussi intransigeants que les Frères musulmans syriens… D’un autre côté, les Frères musulmans, comme Ennahda, comme l’AKP, ne sont pas socialistes. Ils n’envisagent nullement des réformes économiques et sociales en profondeur qui menaceraient l’économie de marché, le libéralisme et les intérêts occidentaux. Ni non plus de remettre en question les traités internationaux et la paix avec Israël. C’est pourquoi je crois ne pas prendre trop de risques en pronostiquant, en Égypte par exemple, un accord entre les Frères musulmans et le Bloc égyptien, c’est-à-dire l’ancien establishment moubarakiste, avec la bénédiction de l’armée et de Washington, dont les relations étroites n’ont pas été interrompues depuis la chute de la dictature, pas plus qu’en Tunisie d’ailleurs, où Ennahda entretient également de bons rapports avec la diplomatie états-unienne. Autrement dit, si ces partis «modérés» savent maintenir à leur place les mouvements salafistes, ils pourront tranquillement islamiser la société à coups de décrets, sans gêner les intérêts occidentaux : la chute de Ben Ali et celle de Moubarak avaient certainement effrayé Washington, mais la Maison-Blanche s’est très rapidement rassérénée lorsqu’il a été clair qu’il y avait une alternative acceptable. Je serai, cela dit, un peu plus circonspect en ce qui concerne la Libye et la Syrie, où les mouvances islamistes qui y sont actives semblent moins «modérées», peu lisibles encore en tout cas… Certains reconnaissent dans les manifestations qui envahissent le Monde arabe en général et la Syrie en particulier les prodromes d’un quelconque printemps ; d’autres pensent que c’est un complot savamment ourdi par Washington dans le cadre de son plan de remodelage du Proche et Moyen-Orient. De quel côté vous placez-vous ? De manière générale, je ne crois pas que le «Printemps arabe» soit le résultat d’un vaste complot états-unien visant à remodeler le «Grand Moyen-Orient», et encore moins dans le cas de la Syrie, pour les raisons que j’ai développées. Les Etats-Unis, comme l’Europe, ont été surpris par les événements et ont réagi très maladroitement, au début en tout cas. Le cas libyen est certes impressionnant, mais c’était une pièce unique, improvisée et qui s’est jouée à vue, dans la précipitation. Ni «printemps», ni «complot» donc en ce qui me concerne, mais différents cas de troubles, des cas très dissemblables, tant par leurs causes que par les résultats survenus. Et, dans l’ensemble, outre le bonus libyen, rien, à ce stade, de réellement fâcheux pour l’hégémonie états-unienne en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Une grosse frayeur, simplement, mais finalement sans conséquence. Entr etien réalisé par Chér i f A b d e d a ï m régions La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 10 Session d’automne de l'APW de Boumerdès INFOS EXPRESS VOTE SUR LA GESTION DES ŒUVRES SOCIALES À BORDJ BOU-ARRÉRIDJ Très large victoire du bulletin n°1 La presque totalité du personnel du secteur de l’éducation de la wilaya de Bordj Bou Arréridj était présente pour choisir le mode gestion des œuvres sociales le 7 décembre dernier. Le «bulletin n°1» l’a remporté avec 8 260 voix, soit 77,12% (87% dans le primaire, 65% dans le moyen et 79% dans le secondaire). Le taux de participation a atteint 90,80% soit 10 890 votants sur les 11 993 inscrits, a-t-on appris jeudi auprès d’un syndicaliste local. Selon la même source, le bulletin n°2 a obtenu 22,88%, soit 2 450 voix.Conforté par un taux de participation élevé et un résultat confortable, ce vote va être interprété comme un vote de confiance en faveur des syndicats qui ont appelé à voter pour le bulletin n°1. «Nous savions dès le début que le référendum soutiendrait les opposants à l’UGTA, mais pas nécessairement pour de bonnes raisons», a dit de son côté un ancien syndicaliste de la Fnte. «La mauvaise gestion endémique, l'opacité et la peur de l’avenir ont joué un rôle capital dans l'issue du scrutin», a-t-il dit, en ajoutant que ce vote sanction allait se poursuivre dès les prochaines élections pour le choix des personnes qui vont les représenter. S - K. B . Un pourcentage insignifiant pour le logement rural , Si au premier jour de la session ordinaire automnale de l'Assemblée populaire de la wilaya de Boumerdès, les dossiers du budget primitif 2012 et celui de la récupération des terres agricoles intégrées dans les secteurs urbains ont pu être discutés avec une unanimité d'élus qui ont plus enrichi les dossiers que contesté les grandes lignes des propositions, au deuxième jour, le dossier du logement rural a été loin de tout conformisme. En effet, le constat de la situation de ce dernier est amer. Sur un programme global de 8750 logements touchant les neuf daïras que compte la wilaya, seuls 2073 ont été réalisés, soit 23.69%. Ce qui laisse 4470 projets de logements ruraux non encore entamés. Le pourcentage sur tout le territoire de la wilaya est de l'ordre donc de 51.09%. La différence entre les projets réalisés et ceux non encore entamés est de 25.22%. Elle concerne les projets en cours de réalisation depuis 2002. La commission de l'APW rapporte que les causes seraient dues à l'absence d'information en direction du citoyen, surtout que la ré- n 8 750 logements en cours de réalisation dans la wilaya. (Photo > D. R.) gion est connue pour la multitude de ses régions campagnardes et enclavées. Mais ceci n'est pas l'apanage du grand public seulement. Les services communaux, de daïras et de wilaya par lesquels passent ces dossiers du logement rural connaissent un manque flagrant de coordination, en plus de l’inexistence de la commission chargée de l'étude des dossiers de candidatures puisque la tâche est dévolue à un employé, sans Sadek Tissemsilt Loisirs Le cybercafé, un espace privilégié , Les cybercafés dans la ville de Tissemsilt affichent presque quotidiennement complets dès leur ouverture. Une dizaine de ces lieux sont disséminés aux quatre coins de la ville. Tissant lentement mais sûrement leur toile dans la ville, les cybercafés connaissent un rush au moment de leur ouverture, signe d’une réelle attente du public d’assouvir une soif de connaissance ou de plaisir. Les cybercafés offrent, de ce point de vue, une échappatoire salutaire à tous ceux qui peuvent s’offrir le prix d’une petite ou longue évasion à travers Internet dans des locaux aménagés avec soin. Un fait est indéniable, l’intéressement à I’internet est sans concurrent. De la recherche de l’information au téléchargement de logiciels ou de documents à l’écoute de musique, les internautes s’y re- oublier l'absence de bureau destiné à cette opération d'acquisition du logement rural. Le ballottage du citoyen est donc certainement une autre raison dee ce manque d'engouement pour ce type de construction. De ce fait, les membres des exploitations agricoles n'ont pas bénéficié de ce type de logement aidé par l'Etat à hauteur de 70 millions de centimes. Certes, l'attestation de propriété du terrain à bâtir fait souvent défaut, sachant que la tradi- tion orale continue à sévir dans ces régions où la parole fait foi de document. A toutes ces raisons évoquées par la commission et les élus dans leurs interventions s'ajoute le problème de transport de matériaux de construction et des surcoûts dus à ces frais supplémentaires. Parmi les résolutions de la commission, on relève la proposition d'accélérer le lancement de la radio locale comme moyen permettant une plus large information et, ainsi, compenser le déficit en communication de la part des collectivités locales. Les dossiers ont été allégés, notamment par l'acceptation d'un document délivré par la commune certifiant la propriété du terrain et la mise en place des commissions de daïra avec la régularisation des cas de terrains se trouvant à l'intérieur de tissus urbains ; mais des élus ont conditionné l'aide par un apport personnel du demandeur. Enfin, les élus ont été unanimes à proposer le relèvement de l'aide de l'Etat à 90 millions de centimes et l'octroi d'une première tranche de 40%. Il est à souligner l'importance du logement rural dans une wilaya à vocation agricole comme Boumerdès. Certains y voient, à juste titre d'ailleurs, une solution dans l'absorption de la moitié, si ce n'est plus, des demandes de logements au niveau de la wilaya. Gardiennage de parking, une autre forme de racket ! , De par sa situation géographique, la ville de Tissemsilt est devenue un carrefour en raison de la grande affluence quotidienne des Tissemsiltis et des habitants des localités limitrophes qui viennent faire leurs emplettes, se ruant sur les commerces réglementaires ou informels qui poussent comme des champignons. Un problème se pose malgré la création de différents espaces de stationnement pour les multiples véhicules de tous types et l'intervention des éléments de la police afin d'assurer une circulation fluide : les automobilistes se trouvent obligés dans certains cas BRÈVE Les cybercafés envahissent Tissemsilt. (Photo > D. R.) trouvent et affichent leur satisfaction quant aux conditions offertes dans les différents cybercafés du chef-lieu de wilaya. Devant une clientèle composée de professeurs, d’administratifs, de cadres, d’étudiants, de lycéens, de chômeurs et même de jeunes collégiens et écoliers assoiffés de connaissances ou à la recherche de nouveautés, les propriétaires de cybercafés s’évertuent à trouver le meilleur moyen d’attirer et surtout de fidéliser une clientèle de plus en plus nombreuse au vu des files d’attente qui s’allongent, nécessitant de plus en plus de chaises et d’espace. Abed Meghit Aïn-Defla : la Sûreté dresse le bilan du mois de novembre Durant le mois de novembre, les services de la sûreté de wilaya ont traité 220 affaires qui se sont soldées par l’arrestation de 171 personnes. La cour de justice a prononcé 63 mandats de dépôt dont cinq femmes. Ces opérations comptent quatre parties : 5 affaires pour de stationner n'importe où et n'importe comment, l'essentiel étant de trouver une brèche pour garer leurs véhicules sous la surveillance de gardiens sans agrément de l'APC qui imposent leur diktat pour se faire payer le droit de stationnement. Il serait temps que les autorités concernées mettent un terme à cette situation anarchique, surtout avec la croissance rapide de la ville de Sidi M'hamed-Bentamra. A. M. VoirsurInternet www.lnr-dz.com destruction de biens d’autrui, 85 pour vol avec armes blanches, 99 pour coups et blessures graves et 31 pour fausses pièces d’identité et permis avec détention d’armes blanches. En outre, durant le mois de novembre, les brigades de la Sûreté ont effectué 194 opérations coup-de-poing à travers 155 quartiers de Khemis-Miliana, Aïn-Defla et El-Attaf. Le nombre de personnes contrôlées s’élève à 863 ; 56 d’entre elles, dont une femme, ont été placées sous mandat de dépôt. Hadj- Mohamed La NR 4199 – Mercredi 14 décembre 2011 régions 11 Oued Morra : 177 foyers raccordés au gaz naturel Mohamed Cherif Abbès à Tipasa «La vérité historique est inaliénable» , «Ce n’est pas en plombant la poitrine des Algériens ayant choisi le camp de la France coloniale en médailles, en dressant des monuments à la mémoire de ses ralliés, ou encore en enterrant les corps de sinistres chefs militaires dans des lieux mythiques de la capitale française qu’on arrivera à tordre le coup à la vérité authentique du passé colonial». C’est en ces termes on ne peut plus clairs que Mohamed Cherif Abbès, le ministre des Moudjahidine, a répondu hier aux dernières répercussions et aux nouvelles offres des protecteurs des opinions sur les bienfaits de la colonisation, lors de la commémoration officielle de la célébration des événements du 11 Décembre 1960 qui se sont déroulées dans la wilaya de Tipasa. Présent également, le secrétaire général de l’ONM, Saïd Abadou, a rappelé le droit inaliénable du peuple algérien d’exiger le repentir de la France quant aux cruels forfaits commis durant toute la période coloniale. Il met l’accent sur le fait que la France doit une compensation aux Algériens suite au pillage de Pas moins de 177 foyers ont été raccordés au réseau de gaz naturel mis en service dimanche dans les localités de AïnOsmane et Araâr, dans la commune de Oued-Morra, wilaya de Laghouat, a-t-on constaté. (Photo > D. R.) Tizi Ouzou : emblavement de 6 750 ha Mohamed Cherif Abbès insiste pour qu’on retienne les leçons de notre passé. (Photo > D. R.) leurs ressources durant 132 ans d’occupation. Tour à tour, les secrétaires de l’ONEM et de la CNEC ont énoncé les mêmes revendications. Pour revenir à la cérémonie des manifestations du 11 Décembre 1960, le ministre des Moudjahidine s’est attardé longuement sur l’apport de ces faits pour la poursuite de la guerre de la Libération, en dépit de la situation d’alors, définie par des opérations militaires sanglantes visant l’essoufflement de la lutte. «Si le 1er Novembre est l’étincelle qui a ensoleillé le chemin de la Révolution, les événements du 11 Décembre en ont marqué un tournant décisif» dira-t-il. L’impact de ces événements fut des plus marquants. «Les manifestations du 11 Décembre sont une réponse claire et déterminée du peuple algérien contre le matraquage français et un témoignage de plus de l’indéfectible soutien du peuple à la Révolution. Ce sursaut a confondu les forces coloniales aux yeux du monde entier et notre lutte a gagné un combat diplomatique dans le sens où notre cause a été reconnue et appuyée par de nombreux pays», rappelle le secrétaire général de l’ONM. Et d’ajouter : «Cette preuve de puissance a poussé la France à repenser ses projets en s’engageant dans des tractations directes avec les délégués du peuple et de la Révolution». Pour sa part, le ministre a insisté pour qu’on retienne les leçons de notre passé illustre en nous abreuvant de ses fondements et de ses valeurs. Une superficie de 6730 hectares est prévue pour l’emblavement dans la wilaya de Tizi Ouzou, dans le cadre de la présente campagne labours-semailles. (Photo > D. R.) Khenchela : près de 300 familles bénéficient du gaz naturel M o h a m m e d E l - Ouahed Hammam Bouhadjar 9,5 millions de DA pour deux fermes Pas moins de 293 foyers de la commune d’El Ouldja (100 km au sud de Khenchela) bénéficient depuis lundi des bienfaits du gaz naturel. La cérémonie de mise en service de ce projet, inscrit en 2009 au titre du programme spécial de développement des Hauts plateaux, s'est déroulée dans une ambiance de fête. (Photo > D. R.) , Les deux fermes agricoles Boudia Youcef et Bouhassoune, situées dans la commune de Chentouf, à une dizaine de kilomètres au nord de Hammam Bouhadjar ont bénéficié d'opérations inscrites dans le cadre de l'amélioration des conditions de vie sociales et économiques. Ainsi, une enveloppe de 9,5 millions DA sera mise sur le tapis pour la réalisation de ces opérations, a déclaré hier au journal un responsable au niveau de la daira de Hammam Bouhajar. Pour la première ferme Boudia Youcef, le projet consiste en la réalisation d’une piste d’une longueur de 9 kilomètres reliant cette ferme à la route nationale n°110. Les agglomérations dans cette ferme seront désenclavées et en conséquence, le problème de transport sera résolu, notamment pour les écoliers qui ont souffert beaucoup, surtout en période de pluie et aussi pour les ex- Beni Saf : saisie de plus de trois kilos de kif traité Des opérations inscrites dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie. (Photo > D. R.) ploitants agricoles. La valeur de l’opération est estimée à 4 millions DA. Concernant la seconde ferme Bouhassoune, un montant de 5,5 millions DA est alloué pour la réalisation du ré- seau d’alimentation en eau potable pour les cent foyers qui constituent l’agglomération de cette ferme agricole et ses environs. S. Djelloul Une quantité de 3,09 kg de kif traité a été saisie, dernièrement, par une brigade mobile de police la judiciaire (BMPJ) à Beni Saf, a indiqué dimanche la Sûreté de wilaya de Aïn Temouchent dans un communiqué. (Photo > D. R.) La NR 4198 — Mercredi 14 décembre 2011 télévision 12 Programme 13.00 13.55 15.35 17.25 18.10 19.00 19.50 20.00 20.35 20.45 22.50 23.40 16.55 17.55 19.35 20.35 20.40 22.30 00.05 Journal Julie Lescaut Père et maire Grey's Anatomy : Chacun pour soi Une famille en or Le juste prix Météo Journal C'est ma Terre Mentalist : Juste un pétale Mentalist : Culture et dépendance Chase : L'homme de ses rêves En mode Gossip 7 à la maison Les filles d'à côté NT1 Actu Poil de carotte Trois filles en cavale Will my crash diet kill me ? Very Bad Blagues Morandini ! L'oeil sur le Web Very Bad Blagues Fin du monde en 2012 ? Fin du monde en 2012 ? Faut-il y croire ? 23.30 Langue de bois s'abstenir 00.10 Morandini ! 18.40 18.45 20.00 20.30 20.40 22.30 13.45 14.00 15.10 16.15 17.10 17.55 18.55 19.55 20.00 20.35 22.10 00.10 CHRONIK par Herbé Consomag Toute une histoire Comment ça va bien ! Rex Seriez-vous un bon expert ? On n'demande qu'à en rire N'oubliez pas les paroles Et si on changeait le monde Journal Rani : Brigande Avant-premières Dans quelle éta-gère 14.50 Malcolm : Le journal intime 15.15 Talent tout neuf 15.20 Génération Top 50 16.15 A mourir de rire 17.00 Smallville 20.30 Les Simpson 21040 Vies croisées 02.40 Programmes de la nuit 09.00 Le plus grand fan 10.40 Sous le soleil 15.35 Gossip Girl : B : Guerre froide 18.20 Le flic de Shanghai : Le tueur qui tombe à pic 20.40 Captive du souvenir 22.30 Regards coupables 00.10 Freefighter 11.45 Un, Dos, Tres 13.00 Scènes de ménages 13.45 L'amour au pied du sapin 15.40 Noël tout en lumière 17.40 Un dîner presque parfait 18.45 100 % mag 19.45 Le journal 20.05 Scènes de ménages 20.45 La France a un incroyable talent 23.05 La France a un incroyable talent, ça continue 00.15 Enquête exclusive Têtes à claques Mon oncle Charlie Le grand journal Le petit journal Le grand journal, la suite 20.55 Makay, les aventuriers du monde perdu 22.25 L'homme qui voulait vivre sa vie 18.15 18.20 19.10 20.05 20.35 16.40 16.55 18.35 20.40 22.15 23.40 Hollywood Live Magma L'union sacrée Snipers, tireurs d'élite The Descent - Part 2 Sheitan 06.45 08.50 10.45 10.50 11.50 12.00 13.00 13.50 14.05 14.55 16.10 16.40 16.45 Ludo Des histoires et des vies Consomag Midi en France Edition de l'outre-mer Journal 13h avec vous En course sur France 3 Inspecteur Derrick : Un homme en trop Questions au gouvernement C'est pas sorcier : Au temps des Gaulois Culturebox Slam 18.50 Mes meilleurs copains 20.40 On l'appelle Trinita 22.30 On continue à l'appeler Trinita 00.20 Maintenant on l'appelle Plata 15.10 Vu sur Terre : Archipel des Açores 15.35 Fourchette et sac à dos 16.35 Sa majesté, la raie manta 19.55 Voyages en pays nordiques 20.40 Alexandre le Grand : Le Macédonien 21.35 Trafalgar 22.25 Le dessous des cartes 17.15 17.25 18.00 18.10 19.00 20.00 20.10 20.35 22.00 22.35 23.00 00.10 01.05 01.30 Un livre toujours Des chiffres et des lettres Ouifi Questions pour un champion Journal Tout le sport Plus belle la vie Louis Renault et André Citroën, la course du siècle Histoire immédiate : Le débat Soir 3 Enquêtes de régions Doc Couleurs outremers Espace francophone Il était une fois 90' enquêtes Monk Le meilleur des enfoirés : les 20 ans 23.10 Chac 01.00 Fan des années 90 : Année 1994 13.35 15.25 18.00 20.40 Golf Club Yatch Club La sélection du mercredi Championnat d'Angleterre Coupe du Monde de Dressage Freestyle 23.30 Coupe du monde des clubs 21.10 21.15 21.20 21.30 22.00 Sélection Canal+ 00.20 Captifs Film policier avec Zoé Félix Carole est membre d'une équipe humani, taire dont la mission touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses coéquipiers sont brutalement enlevés par des criminels. Séquestrés dans une cave aménagée en cellules, ils ne sont pas les seuls prisonniers. On les nourrit et un médecin vient régulièrement pour les maintenir en vie, jusqu'au jour où le téléphone sonne… Une histoire simple et classique mais haletante et efficace. Ciné Frisson - 22.10 Ciné Frisson - 20.40 The Descent - Part 2 Snipers, tireurs d’élite Horreur avec avec Shauna Mac Donalds Film avec Edison Chen Une équipe de sauvetage retrouve Sarah, qui est de, venue amnésique, rescapée de l'expédition. Ils redes- Condamné pour avoir accidentellement abattu un otage, Lincoln, tireur d'élite de la police de Hong-Kong, purge sa peine en prison. Persuadé que son ancien coéquipier Hartman et la police sont responsables de sa condamnation, Lincoln prépare sa vengeance... On aime les films asiatiques qui miment les Américains. cendent alors pour rechercher d'éventuels survivants. Mais le cauchemar recommence… Cela ne vaut pas le premier film, mais il reste très intéressant et les effets assez captivants. , UN RATAGE QUI COUTE CHER, VRAIMENT CHER ! Lors de son émission, on nous avait raconté que ce superbe et coûteux billet de banque tout neuf de 2.000 dinars était infalsifiable, impossible à reproduire, et les gars de la prestigieuse Banque d’Algérie se sont lancés dans une démonstration trop technique. Les gens n’étaient pas emballés par ce nouveau billet vert tout frais, sorti de l’imprimerie de l’Hôtel des monnaies et ils n’avaient pas tort. Le temps leur a donné raison et le billet qui est sorti à grand renfort de déclarations rassurantes des officiels et surtout du patron de la Banque d’Algérie et tout le bla-bla sur sa sécurisation a été hélas victime de contrefaçon. Le pays est aujourd’hui de plus en plus inondé par les faux 2.000 dinars et il n’y a pas un jour sans que les services de sécurité ne découvrent une nouvelle filière spécialisée dans ce type de billet de banque. Il y a même eu un mauvais départ car le jour de sa mise en circulation, toutes les compteuses de billets des banque avaient signalé le vrai 2.000 dinars comme faux billet. Erreur de mise à jour des équipements, mais c’est tout nous çà. Sortir un produit dans la précipitation sans prendre le temps de réfléchir aux nombreuses conséquences… Oui, car on se précipite toujours et on va toujours droit dans le mur. D’ailleurs, on ne connaît toujours pas les raisons de créer ce billet de 2.000 dinars… la première excuse qu’on nous a racontée était soi-disant d’assurer les liquidités auprès des bureaux de poste… Plusieurs mois après sa mise en circulation, les bureaux de poste rencontrent toujours le même problème de liquidités. En clair, on n’a rien résolu du tout. On a juste dépensé de l’argent pour rien, gaspillé d’énormes sommes pour ne rien résoudre en fait… On n’a pas réglé le problème des liquidités et on a eu de faux nouveaux billets de banque en circulation… C’est à ne rien comprendre ! En fin de compte, on se retrouve avec beaucoup plus de problèmes qu’avant et on a dépensé un argent fou pour se retrouver au point de départ. Si vous avez compris quelque chose, écrivez-nous au journal… Allez, à demain si je ne suis pas viré ! culture AV I S THÉÂTRE «Les compagnons de Nedjma» présente Hbali La coopérative théâtrale Les compagnons de Nedjma de Sétif a présenté le samedi 10 décembre à la maison de la culture HouariBoumediene de la même ville un monodrame intitulé «Hbali» d’après un long poème écrit par Smaïl Aït Djaffer sous le titre «La complainte des mendiants de La Casbah et la petite fille Yasmina tuée par son père». Ce monodrame au contenu tragique est adapté librement par un auteur très prolifique qui a déjà, à son actif, quelques dizaines de pièces montées sur scène par la troupe Debza et la coopérative théâtrale citée plus haut. Malheureusement, Bounab Abdelatif demeure, malgré tout, méconnu. Concernant «Hbali», la mise en scène est signée Salim Bensedira, un ancien membre de la même troupe et président de ladite association. Quant à l’interprétation, elle a été assurée par un jeune comédien amateur répondant au nom de Khabchache Adel. L’histoire de ce long poème écrit en 1949, au cœur de la période coloniale, est l’histoire tragique d’un père SDF qui, d’un geste inexplicable, a mis fin à l’existence de sa petite fille Yasmina, âgée à peine de 9 ans, en la poussant sous les roues d’un camion qui était de passage, cela sous les yeux exorbités de nombreux passants. A vrai dire, l’auteur de ce long poème, Smaïl Aït Djaffer, n’est pas un poète né, mais en assistant à ce geste prémédité et impensable, sans en comprendre la raison, il a été inspiré par ce long poème qui l’a marqué à jamais. Dans un décor et une scénographie signés par le peintre Mustapha Ghedjati, le jeune comédien Kherbache nous plonge, durant une heure quinze minutes, au cœur de cette histoire tragique, un parricide commis par Ahmed Khouni sur la personne de sa petite Yasmina. Il nous dépeint avec un jeu plein de réalisme la vie misérable des sans domicile fixe, s’arrêtant sur le quotidien de certains personnages connus de la population algéroise, à savoir Moh Smina et les autres, qui ont élu domicile sous les arcades, de jour comme de nuit, souvent collés aux bouches d’aération des boulangeries, pour recevoir un peu de cette chaleur qui s’en dégage, pour réchauffer leurs corps et quelque part oublier qu’ils ont faim. C’est un peu l’histoire du père et de sa petite fille Yasmina, qui vivaient sous les arcades parmi tout ce bon monde, dans des conditions si atroces que le père n’a pu en supporter davantage. D’ailleurs, c’est la raison qui l’a poussé à mettre fin à la vie de misère de sa fille dont l’unique objectif est de la sauver. En définitive, le père Ahmed Khouni a été arrêté par la police coloniale, jugé pour son geste prémédité et placé dans un asile, pour faire oublier le véritable motif qui est celui de la colonisation. H.M. Kahina La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 13 Le MaMa en fête e Un 3 Fiac, impair et manque !!! , Il est désormais écrit que l’art contemporain arrive à se frayer un chemin bien senti pour abreuver un public sans cesse en demande. C’est ainsi que la «capitale» algérienne de l’art à travers le MaMa arrive vaille que vaille à accueillir régulièrement des évènements qui, même s’ils sont en dents de scie, parviennent à réunir du monde sur des cimaises modernes. Cette fois-ci, rendez-vous est pris au MaMa à partir du 3 décembre pour une grand-messe aux couleurs multiples. Le 3e Festival d’art contemporain (FIAC) a pris ses aises dans les blanches arcatures de l’architecte Faïd avec, en prime, une exposition qui regroupe quelques jeunes talents d’assez bonne facture venus d’Irak, de Grande-Bretagne, d’Italie, du Sénégal, d’Algérie, de Tunisie, du Mali, du Paraguay et aussi du Pakistan, d’Allemagne, du Liban, de Palestine, de Corée, de Roumanie et du Cameroun. Le FIAC est devenu institutionnel, il est ancré dans cette instance devenue légitimatrice qu’est le MaMa depuis la première édition en novembre 2009 avec, pour mission, de faire la promotion et de se poser des questionnements autour de ce médium esthétique devenu primordial. C’est aussi l’assurance de présenter au public des créations issues d’Europe, d’Amérique, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique. Pour le MaMa et en l’occurrence la commissaire d’exposition, le professeur Nadira Aklouche Laggoune, «il s’agit de promouvoir et de diffuser les œuvres d’artistes internationaux et locaux, confronter les styles, les époques et les groupes, mais également donner de la visibilité et aider à l’émergence de talents locaux et internationaux». Cette troisième édition est placée sous le thème du «Retour» dans l’éventail des sens philosophique, social, culturel et bien évidemment artistique. La commissaire de l’exposition Nadira Laggoune tente de faire l’actualité du paradoxe en ces périodes de tendances «Revival» (retour aux sources des années 1960, 1970, 1980). Mais il est clair que cette notion de retour reste juste le prétexte d’une rencontre avec ces artistes émergents dont quelquesuns sont cotés dans les marchés artistiques de Londres ou de NewYork pour ne citer que Mona Hatoum, une Libano-Anglaise, et d’autres issus du substrat local de la nouvelle création. Mais une question s’impose en voyant la vingtaine d’artistes exposés d’une manière très conventionnelle et répartis sur des cimaises qui paraissent trop grandes : ce 3e FIAC aurait gagné en qualité si les artistes euxmêmes avaient plusieurs œuvres, quitte à augmenter les frais de dé- Une œuvre d’Atef Berredjem. (Photo > D. R.) placements et d’assurances ou faire un travail in situ étoffé ou alors ramener plusieurs autres artistes pour faire de ce FIAC non pas un «Fiasco» qui distribue ainsi des œuvres d’une manière éparse dans un espace devenu, par la force des choses, trop grand pour cette modeste initiative qui aurait gagné en moyens, car il faut des moyens pour produire une scénographie bien plus efficace. On connaît le talent de Yahia Abdelmalek pour cette option artistique, mais il a fait avec les moyens qu’on lui a donnés, c’est-à-dire des peccadilles. Le résultat se trouve hélas in vivo et bien des personnes se sont déclarées surprises par les grands vides laissés dans la fosse, par exemple où l’espace aurait gagné en sculptures, installations et créations en trois dimensions qui auraient marqué par leur présence cet évènement. L’exposition A6 réalisée dernièrement a fortement marqué le public, alors que ce FIAC se perd dans l’immensité blanche du MaMa. Etrange état de fait quand on sait que cela a quand même coûté de l’argent même si cela reste insuffisant ; on aurait pu faire mieux. Et cela pose la problématique de la production et de la diffusion artistiques sous nos cieux, qui ne prend pas encore au sérieux cette discipline que l’on appelle le management culturel. Qu’à cela ne tienne, nous continuerons ainsi à faire taire les mauvaises langues pour accompagner une visite guidée qui nous mènera vers la découverte de quelque 26 talents en installations, art vidéo, dessins muraux, photo ou peinture. Le parcours se fait en quelques étapes qui sont soit d’actualité, soit ancrées dans des préoccupations plus transcendantes. L’actualité prégnante, on la voit à travers la plasticienne Aïcha Filali sur un montage photo traitant du printemps tunisien. André Kuzkin revisite le mythe de Sisyphe sur une vidéo en spirale qui tourne en rond sur un fond de béton qui durcit inexorablement. La carte de Zineddine Bessaï redessine les contours d’un monde nouveau, son ironie est réjouissante de fraîcheur. Driss Ouadahi déchire les grillages, traite de cette philosophie de la libération de soi, d’aller vers une liberté, somme toute relative. Atef Berredejem, photos à l’appui, n’hésite pas à se mettre en scène sur des scènes d’une rare cocasserie, effrayantes aussi, par la terrible vérité qu’elles incarnent sur le pouvoir, par exemple. Un peu comme l’installation en papier de Cheikhou Ba, elle laisse aussi de grands questionnements esthétiques et profondément lestés dans l’actualité et les grandes transhumances. Transhumances dessinées sur les murs par le Roumain Dan Perjovschi qui met noir sur blanc quelques notions abstraites ou semi-abstraites sur ces nouvelles frontières, qu’elles soient philosophiques ou géographiques. Le retour sur soi incarné par Inci Eviner, venue de Turquie, laisse pantois par la violence relative de son expression peinte sur la répétition d’un personnage au cœur qui va exploser. On savait les kamikazes violents, cet allant au kamikaze plastique de la Turque reste délicieusement provoquant. Un peu comme cette mappemonde de Mona Hatoum qui se pose en nouvelle orientation esthétique, le noir et le rouge de ce nouveau «nazisme» provoqué par un monde nouveau est surprenant et osé. Tant mieux, l’art contemporain est toujours connu pour ses notes subversives. Le reste de l’exposition de ce 3e FIAC reste à découvrir pour les fanas de nouvelles expressions qui ont laissé place à des tables rondes tenues le 4 décembre dernier en compagnie de Rachida Triki, philosophe et critique d’art, Bartoloméu Mari, commissaire d’exposition, directeur du Musée d’Art Contemporani de Barcelone, Patricia Binder, artiste et commissaire d’exposition, auteur de Universes in Univeres World of Art, Abdellah Kerroum, chercheur, Simon N’jami, écrivain et critique d’art, Gabriela Salgado, à la Tate Modern Galery, Marco Stamenkovic, commissaire d’exposition, et Caroline Hancock, critique d’art indépendante. Les sujets ont tourné sur les biennales et les festivals du Sud avec tous ces enjeux sur les financements, les hégémonies financières et esthétiques, dans un jeu d’échanges inégaux, débats connus et passionnants sur les parrainages occidentaux d’événements du Sud et ces «nouvelles pèches» sur les artistes du Sud transportés brutalement vers un nouvel univers aux eldorados paradoxaux. La mondialisation dans sa splendeur a été évoquée, personne n’est dupe, mais le pouvoir de l’argent reste suprême… Il faut dire qu’en marge de ce 3e FIAC, un programme musical est aussi organisé in situ sur quelques jours en compagnie du MaMa et de l’Association Marseillaise Ecume sur le thème «Figures sonores», respectivement les samedis 10 et 17 décembre 2011, à 18 heures pour la découverte de morceaux de Ravel, Fauré, Chabrier, Millaud, joués à quatre mains par la musicienne Anne-Marie Ghirardelli, en compagnie de Joël Rigal. Pour le concert du samedi 17 décembre, à 18 heures, il sera exécuté par le quatuor d’Aix-en-Provence jouant des œuvres de Sohil Al-Wadi, O. Messiaen, Sophie Baduel, Daniel Paloyan, François Baduel et Olivier Lechardeur. Quant à la journée du samedi 14 janvier 2012, elle donnera lieu, à 16h30, à une conférence d’Albert Castanet sur l’histoire de la musique contemporaine et ce, en collaboration avec la Cité de la musique de Paris, une rencontre qui sera suivie à 18h00 par un récital lyrique pour voix et piano d’Elisabeth Grard et Nathalie Negro. Le tout, avec le soutien des services culturels de l’ambassade de France à Alger. Voilà qui donnera le la à une fin d’année emplie d’images contemporaines. Au public de faire le déplacement pour le meilleur et pas encore pour le pire… Jaoudet Gassouma Expositions et concer ts visibles et à écouter pour le 3e FIAC d’Alger, Musée du MaMa, du 3 décembre 2011 au 3 février 2012, 25, r ue Larbi-Ben-M’hidi, Alger, entrée libre La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 vie pratique INFOS VOLS HORAIRES VALABLES DÉPARTS Alger vers Paris (Charles De Gaulles), 07h35 Lille, 08h45 Lyon, 09h50 Marseille, 11h30 Bamako, 18h30 Dakar, 20h45 Genève, 18h11 Istanbul, 11h30, 12h00 Londres, 10h05 Genève, 10h00 Rome, 10h40 Barcelone, 16h45 Madrid, 09h55 Montréal, 14h45 Le Caire, 09h30 Dubaï, 16h30 Casablanca, 09h45 Tunis, 16h00 Damas, 20h00 Aman, 16h00 Beyrouth, 16h00 Francfort, 10h30 Moscou, 16h20 Niamey, 20h50 Nice, 08h10 Nouakchott, 21h15 DÉPARTS Oran vers Alicante, 1445 Bruxelles, 09h00 Casablanca, 07h45 Djeddah, 1700 Lyon, 08h50 Marseille, 09h00, 12h45 Oujda, 8h00, 18h25 Paris Orly, 08h30 Toulouse, 09h00 DÉPARTS Annaba vers Lyon, 11h00 Marseille, 08h00 Paris, 23h00 DÉPARTS Sétif vers Lyon, 09h30, 14h40 Paris Orly, 07h 55, 19h25 Tunis, 16h00 Alger, 08h05, 1h55, 19h10 DÉPARTS Paris vers Chlef vers Marseille, 13h00 Annaba, 15h55, 16h50 DÉPARTS Béjaïa, 12h55 Tlemcen vers Paris Orly, 08h45 Paris vers DÉPARTS Paris vers Tamanrasset vers Paris Orly, 02h45 LIGNES INTÉRIEURES DÉPARTS Béjaïa vers Marseille, 08h30 Paris, 09h20 Lyon, 13h30 Oran, 12h55 Bordeaux vers DÉPARTS Constantine vers Marseille, 08 h 00 12 h 30 Paris, 13h00 Nice, 07h55 Mulhouse, 10h15 Lyon, 07h50 SANTÉ min 10°C ressentie 6°C max 16°C ressentie 15°C Vent modéré de sud-ouest Samu : ,Dans la nuit : 021.23.55.55 Ciel clair min 11°C ressentie 8°C max 14°C ressentie 11°C Vent modéré de sud-ouest Marseille vers Annaba, 09h30, 15h50, 16h00, 17h30 Constantine, 06h00, 13h10, 14h50, 17h30, 20h00, 21h45, 22h10 Oran, 06h00, 11h00, 11h30, 17h45, 19h30, 20h50 Sétif, 08h00, 15h45 Ghardaïa, 07h00 18h30 Jijel, 08h10, 09h00 In Salah, 13h00 H.Messaoud, 06h45, 07h40, 18h00, 19h00, 20h45 Marseille vers Alger : Lever : 0752 Coucher : 17h32 Marseille vers Batna, 13h00 Marseille vers Marseille vers Constantine, 10h30, 15h15 Marseille vers Oran, 11h45, 15h40 Nice vers Alger, 10h50 DÉPARTS Nice vers Alger vers Constantine, 10h20 Lille vers Alger, 12h30 Lyon vers Alger, 13h00 Annaba, 13h50 Béjaïa, 10h40 Constantine, 16h15 Oran, 12h05 Sétif, 12h15 Santé Conseils alimentaires en cas de gastro-entérite , 021.81.61.13 Dépannage Gaz : - du lait fermenté bien sucré par petites cuillerées - de l'eau minérale et du bouillon de légumes ; le Coca n'est plus du tout recommandé. Ces aliments sont à consommer selon l'envie. Il faut savoir écouter son corps : il dicte très bien ce qui passe et ce qui ne passe pas. Dépannage Electricité : 021.68.55.00 Service des eaux : 021.58.32.32/58.37.37 Dans les jours suivants Il est prudent d'adopter un régime sans résidus avec : - de la viande maigre, du blanc de poulet, du poisson cuit sans graisse - des pâtes, du riz légèrement beurrés, sans sauce tomate - pas de légumes - des fruits cuits ou en compote - des yaourts ou du lait fermenté de façon à mettre l'intestin au repos pendant 2 ou 3 jours. Ensuite, on reprend une alimentation normale. SÉCURITÉ Protection civile : 021.61.00.17 Sûreté de wilaya : 021.63.80.62 Gendarmerie : 021.62.11.99/62.12.99 ADRESSES UTILES Aéroport Houari Boumediene Alger, 14h05 021.54.15.15 Recette du jour Air Algérie (Réservation) 021.28.11.12 Alger, 11h40 Rome vers Alger, 13h40 Casablanca vers INGRÉDIENTS Oran,09h10 - 4 escalopes de poulet 400 g de pommes de terre 1 gousse d’ail - 1 oignon 1 chou-fleur - du gruyère râpé - 15 cl de crème liquide - 2 c. à soupe d’huile - sel, poivre DÉPARTS DÉPARTS Air France : 021.73.27.20/73.16.10 ENMTV : 021.42.33.11/12 SNTF : 021.76.83.65/73.83.67 SNTR : Oujda vers Alger, 18h15, 18h35 Dubaï vers Alger, 03h05 Djeddah vers Alger, 03h40 Djeddah vers Oran, 01h45 021.54.60.00/54.05.04 PRÉPARATION Hôtel El Djazaïr : Cuisez les bouquets de choufleur à l’eau bouillante salée et égouttez. Pelez les pommes de terre et coupezles en deux, cuisez-les 25 min à l’eau salée puis égoutteles et passez-les avec le chou- 021.23.09.33/37 fleur au moulin à légumes au-dessus d’une casserole. Mélangez avec de la crème chaude, salez et poivrez. Préchauffez le four à th6 DÉPARTS Horaires des prières Caire vers Alger, 15h30 CHU Baïnem : 021.60.66.66 London vers DÉPARTS Alicante vers Oran, 16h45 CHU Beni Messous : 021.68.44.00 Vomissements et diarrhées entraînent une perte d'eau et de sels minéraux qu'il faut compenser. Boire souvent et par petites quantités : - de l'eau minérale riche en sodium - du bouillon de légumes (1 kg de légumes coupés en très petits morceaux et cuits pendant 30 minutes dans 2 litres d'eau ; filtrer et saler seulement après la cuisson). Ne pas manger : de toutes les façons, on peut difficilement faire autrement tant que les vomissements sont présents. Ensuite, au fur et à mesure, quand le calme intestinal se réinstalle, prendre : - de la pulpe de pomme (pomme râpée sans la peau) 3 à 4 fois dans la journée par petites cuillerées - du lait fermenté liquide par petites gorgées - de la compote de pomme très cuite et très sucrée, y compris pour les adultes, par petites cuillerées - du riz nature très cuit avec un petit peu de beurre et de fromage râpé par petites cuillerées POULET EN PARMENTIER DE CHOU-FLEUR Barcelone vers Alger, 19h05 021.91.21.63 Ambulances : DÉPARTS Casablanca vers Madrid vers Alger, 13h00, 12h30, 13h00 CHU Ben Aknoun : 021.58.90.14 DÉPARTS Rimini vers Alger, 11h00 CHU Mustapha : CHU Kouba : Metz vers Alger, 12h25, 15h30 021.67.16.16/67.00.88 021.93.11.90 Annaba, 10h30 Bejaïa, 11h00 numéros utiles Dans la jour n é e : , Ensoleillé Alger, 18h40 Alger, 14h15 DÉPARTS Biskra vers Paris, 10h10 Mer cr edi 14 décembr e Températur e : 19°C Constantine, 16h35 DÉPARTS Batna vers Marseille, 10h30 Paris, 10h15 Météo Paris vers Alger vers Paris (Charles De Gaulles), 07h35 Lille, 08h45 Lyon, 09h 50 Marseille, 11h30 Bamako, 18h30 Dakar, 20h45 Genève, 18h11 Istanbul, Londres, 10h05 Genève, 10h00 Rome, 10h40 Barcelone, 16h45 Madrid, 09h55 Montréal, 14h45 Le Caire, 09h30 Dubaï, 16h30 Casablanca, 09h45 Tunis, 16h00 Damas, 20h00 14 DÉPARTS Tunis vers Alger, 10h20, 15h50, DÉPARTS 18h20 Paris vers Constantine, 17h35 Mercredi 19 mouharem 1433 : 14 décembre 2011 Dhor ......................12h42 Asser ......................15h14 Maghreb .................17h35 Icha .......................18h59 Jeudi 20 mouharem 1433 : 15 décembre 2011 Fedjr ......................06h19 (180°C). Dorez le poulet coupé en lamelles à la poêle dans l’huile chaude avec l’ail et l’oignon hachés. Ajoutez un demi-verre d’eau, poivrez et mélangez. Versez dans un plat à gratin, recouvrez de purée et parsemez de fromage de chèvre émietté. Cuisez 25 min et attendez 5 min hors du four pour découper des parts de parmentier qui «se tiennent bien» avant de servir. Hôtel El Aurassi : 021.74.82.52 Hôtel Hilton : 021.21.96.96 Hôtel Sofitel : 021.68.52.10/17 Hôtel Sheraton : 021.37.77.77 Hôtel Mercure : 021.24.59.70/85 La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 détente 15 Page animée par Abderrachid — n° 1859 Mots croisés Mots fléchés Réfléchir Fin de parcours 1 Mis en pot Remettra en liberté Nouveau Iridium Crochet Coutumes 2 3 4 5 6 7 8 9 10 I Conséquence II III Marié (de b.en.h) IV V Nerveux Déesse de… VI VII Est-nord-est Dix à Londres Espère VIII IX Vieux do Tamisé Palpait Procédés X HORIZONTALEMENT Sud-ouest En Drachme Demi pou Avec avoir Nez Poème Enlevée et mêlée ?????? Idiot Etat major I. Mettre un PV. II. Sous-produit du lin - Grecque (de d.à.g). III. Attachés - Planchers (de d.à.g). IV. Envoies ad patres - Rassemblé. V. Parti à Chirac - Palpé. VI. Deux romain - Songe Parti à Hanoune. VII. Nette - Vieux roi. VIII. Théologien Avant le saut. IX. Aimée de Zeus - D’un auxiliaire. X. Qui critique violemment. VERTICALEMENT 1. En plein cœur. 2. Préparer le canon. 3. Rosser - Vieux poète. 4. Avalées - Fis des vers. 5. Agence de presse - Préfixe multiplicateur. 6. Article - Techno - Agent de liaison. 7. Ville de Brassens - Grecque. 8. Dit bonjour - Avant le saut. 9. Collège anglais - Jeune pousse. 10. Tient le coup. Ancienne Allemagne Hirondelles Ecole Résolu Mots croisés muets 1 L’escamot Le premier mot A partir de la première lettre, descendez l’escalier en ajoutant à chaque fois une lettre pour trouver le mot correspondant à la définition donnée horizontalement. N. B. : D’un mot à l’autre, l’ordre des lettres peut être différent. I Complétez la grille en répondant aux définitions horizontales. Les initiales lues verticalement donnent «LE PREMIER MOT» correspondant à la définition. Note III Vieille colère IV Nid d’aigle V Officier municipal VI Titre d’avocat VII Utérus VIII A M A T R I C N Parfois alénois E Offense E De la même mère 4 5 6 7 8 9 10 I II III N Crise R Elève E Comédienne S Derniers V VI VII VIII IX X HORIZONTALEMENT Définition : Canif ou poignard E Le mot manquant Mots en carré En partant de la lettre donnée, complétez la grille avec les lettres remises en ordre pour obtenir quatre (4) mots pouvant se lire horizontalement et verticalement 3 IV R II 2 I. Grande au cinéma. II. Passions - Déesse de l’aurore. III. Passe à Berlin - En pacanes. IV. Kangourou discret - Astronome connu. V. Forme d’avoir - Périodes. VI. Article - Saisons - Sein de sein. VII. Pays d’Europe - Radio. VIII. Agrave - Ancienne monnaie chinoise. IX. Cri des Bacchantes - Strie. X. Descend en division inférieure. VERTICALEMENT B S A R L O R E O I L A N I E S Dans la citation suivante, un mot a été supprimé : «Agis avec gentillesse, mais n’attends pas la……………….» (Proverbe chinois) Est-ce le mot : A : Réponse ? B : Pareille ? C : Reconnaissance ? 1. Asservir. 2. Qui ajoute à ce qui a été dit. 3. Elle en eut des filles ! - Allât de l’avant (de b. en h.). 4. Frousse (de b. en h.) - Galère (de b. en h.). 5. Monnaie nordique - Prépare les harengs (de b. en h.). 6. Coutumes - Lettres d’arène - En rage. 7. Proche - Rongeur (de b. en h.). 8. Cinéaste français - Sujet de l’empire turc. 9. Pas court - Etire. 10. Sans oreilles. Solutions du numéro 1858 U R U R U E M U R E M U R E M A T U R E A M A T E U R A M A T E U A R Mots en carré Le premier mot L’escamot R T A R T I N E H A R D I E S O N A G R E S N A N I S M E I D E A L E S E T O N N E E R E C T A L E A V E C V I L E E L A N C E N T Le mot manquant «La vertu n’irait pas très loin si la vanité ne lui tenait pas compagne.» (La Rochefoucauld) Mots fléchés Mots croisés Mots croisés muets Horizontalement : G - C - D - R - A - FACILEMENT NOTIFIAIT - AGREAIS - EE STERNES - N - OTE - DIRECT EGO - TERRE - CREVAI - VIS - R AVOUES - ISOLENT - EU. Horizontalement : DEPARTAGER - EPILE - GAVE RIRE - FIMES - ILE - COLINS - VE - ALIEN - E - A - SCIES - CM TETINS - ARE - INNES - EGAL OTER - OPINE - NECESSITER. Horizontalement : ONOMATOPEE - NAVIRE - SON OSERA - TILT - MIES - BUTEE - ALS NIET - R - TL - PIES - RI - OASIEN SEN - PRUNE - BETE - EDEN - SANIE - ESSENTIELS. Verticalement : F - A - O - CRI - GANGSTER - S - CORTEGE - O - CITEE - OVAL - LIARD - AVE - DEFINITION MISERE - UT - REA - SERVE NIE - CRISE - ATTENTES - U. Verticalement : DERIVATION - EPILE - ENTE PIRE - STNEC - ALE - ACIERE - RE - CLINS - S - T - FOIES - OS AGILES - EPI - GAMIN - AGIT EVEN - CRANE - RESSEMELER. Verticalement : ONOMATOPEE - NASILLARDS OVEES - SUES - MIRS - PINNE - ARA - NIEE - N - TE - BIEN - ST - O - TUES - BAI - PSITT - SENE - EOLE - RETIL ENTERINEES. La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 sport 22 Jeux sportifs arabes Neuf nouvelles médailles dont trois en or pour l’Algérie , La moisson de la participation algérienne aux Jeux sportifs arabes de Doha (9-23 décembre), s’est enrichie de neuf nouvelles médailles dont trois en or, remportées grâce au tir sportif (pistolet), aux échecs et au judo dont les compétitions ont pris fin lundi. La première médaille d’or a été l’œuvre du jeune tireur Amine Adjabi qui a créé la grande surprise au pistolet (10 mètres), devant l’étonnement des spécialistes et surtout de ses concurrents immédiats, dont le médaillé d’argent le Saoudien Mohamed Alsaeed et l’Irakien Dhyaa Mahroos. «C’est une médaille de la jeunesse pour un athlète qui vient juste d’intégrer la catégorie senior. Il est l’un des espoirs du tir sportif algérien, de par ses capacités indéniables et un potentiel de progression remarquable pour une discipline où il est excellent», a déclaré à l’APS le directeur technique national (DTN), Salah Bouchiha. «Je suis heureux pour cette consécration, ma première dans ce genre de rendez-vous. C’est évidemment encourageant pour moi, car, au-delà du résultat, cela m’a permis de connaître le niveau dans cette spécialité et dont on disait beaucoup de bien», a indiqué le joueur Adjabi, après la cérémonie de remise des médailles. Champion d’Afrique, arabe en titre chez les juniors au pistolet (10 mètres) et champion des derniers Jeux africains de la jeunesse, Amine Adjabi demeure une valeur sûre du tir sportif algérien qui peut «valoir beaucoup de satisfaction à l’Algérie. Il doit être bien pris en charge et travailler davantage pour poursuivre sa progression», Des sourires qui en disent long.. (Photo > D. R.) a tenu à dire Salah Bouchiha. La seconde médaille en vermeil a été obtenue par la judokate Sonia Asselah (en Open) en battant en finale la Libanaise Caram Chammas. Par cette consécration, Asselah s’est rachetée de sa défaite en finale de +78 kg. «Je suis heureuse de ce titre qui me permet d’effacer quelque peu ma déconvenue, lors de la finale des +78 kg. Cette performance va me pousser à travailler d’avantage, et essayer d’aller chercher une qualification aux Jeux olympiques de Londres-2012», a déclaré à l’APS, Asselah. La 3e consécration algérienne en or a été remportée haut la main par l’échéphile Mohamed Haddouche au jeu rapide qui a réussi à coiffer tous ses concurrents en finale, surtout l’Egyptien Amine Bassem (argent), grand favori, et l’Emirati Salem Saleh (bronze). «Je suis très satisfait de ma performance. Heureux pour moi, mes coéquipiers. La concurrence était rude et la médaille a mis longtemps pour se décider, mais grâce à ma lucidité, j’ai pu réaliser mon objectif», a indiqué Haddouche. La récolte algérienne dans cette journée s’est poursuivie avec trois autres médailles en argent, grâce tout d’abord, à l’équipe nationale de tir au pistolet par équipes (10 mètres) qui a remporté la médaille d’argent, œuvre de Ziadi Fateh (8e et dernier, Cross des «Ruines romaines» (2e étape) Kenza Dahmani et Noureddine Athamna vainqueurs ,Le cross des «Ruines romaines», deuxième étape du challenge national de crosscountry de la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), s’est déroulé le samedi 10 décembre, sur un parcours de la commune de Tazoult (près de Batna). Cette seconde étape a été remportée, en seniors, par Noureddine Athamna (Chabab Necira Nounou, Alger) chez les messieurs et Kenza Dahmani (Abtal Sétif) chez les dames. Cette dernière, championne d’Algérie en titre du cross-country, a déroulé à son rythme, pour s’imposer aisément. Quant à Noureddine Athamna, 2e la semaine dernière, au cross de la «Révolution» de Djelfa, 1re étape du challenge, a dû attendre les 500 derniers mètres pour lancer une accélération et filer vers la ligne d’arrivée. En juniors, Billel Tabti du CN Taher Jijel, 4e en finale du 2 000 m steeple aux 1ers Jeux olympiques de la jeunesse 2010 de Singapour, et Darine Benameur du MA Constantine, qui l’ont emporté. Chez les jeunes (cadettes et cadets), la lutte pour les places sur le podium s’est déroulée entre les athlètes des clubs du MA Constantine, la JS Azzazga, Castel Batna, Souk-Ahras et de Tala Bouzrou. Ils étaient, au total, 108 filles et 255 garçons à prendre part à l’édition 2011 du challenge national des «Ruines Romaines» de Batna. La prochaine étape du challenge na- tional FAA de cross-country se déroulera le samedi 17 décembre 2011, à Biskra : le cross des «Zibans». Au total, ce sont cinq étapes du challenge national de cross de la FAA qui se dérouleront au cours du mois de décembre 2011. Après Djelfa, Batna et Biskra, il restera Béjaïa «Soummam» (le 24 décembre) et Bordj Bou-Arreridj «El-Mokrani» (le 31 décembre). Les autres étapes se dérouleront en janvier et février 2012. Le championnat d’Algérie, prévu le 3 mars 2012, se déroulera très certainement à Chlef. La domiciliation du national de cross sera décidée avant la fin de l’année. C. P. Résultats techniques : Cadettes (3 000 m) 1. Tinhinane Bekhtir (Tala Bouzrou, Tizi Ouzou) 2. Nabila Senani (Sarab Batna) 3. Souhila Djafour (Tala Bouzrou, Tizi Ouzou Par équipes : 1- Tala Bouzrou, Tizi Ouzou. Cadets (4 000 m) 1. Seif-Eddine Mehdaoui (Castel Batna) 2. Idriss Benmazmaza (Castel Batna) 3. Abderrazak Soudani (Tagast Souk Ahras) P/éq. : 1- Castel Batna. Juniors filles (4 000 m) 1. Darine Benmeur (MA Constantine) 2. Rihane Senani (Sarab Batna) 3. Narimane Amara (Sarab Batna) P/éq. : MA Constantine. Juniors garçons (6 000 m) : 1. Billel Tabti (CN Taher Jijel) 2. Abdelbasset Boudjellal (Trbat Batna) 3. Nadir Gouasmia (Souk Ahras) P/ éq. : 1- Kamar Barika, Batna. Seniors dames (4 000 m) : 1. Kenza Dahmani (Abtal Sétif) 2. Nassima Sabour (ASP Civile Alger) 3. Fatma-Zohra Oulmi (NA Constantine) P. éq. : 1- MA Constantine. Seniors hommes (8 500 m) : 1. Noureddine Athamna (Chabab NN) 2. Abdelhalim Dalal (MB Béjaïa) 3. Ali Boudara Benmohamed (MB Béjaïa). P/ éq. : 1- CNN. Résultats des jenes (Hors challenge) : Minimes filles (2 000 m) : 1. Soumia Zidani (Wifak Aïn-Touta, Batna) 2. Sabrina Aroua (JS Azzazga, Tizi Ouzou) 3. Rayana Cherbal (MA Constantine) P/éq. : 1- Wifak Aïn-Touta, Batna. Minimes garçons (2 500 m) 1. Boubakeur-Essedik Touil (CS Oued Alanda, El-Oued) 2. Abdelhalim Semmoune (Kamar Barika, Batna) 3. Houcine Ghemouche (CS Oued Alanda, El-Oued) P/éq. : 1- CS Oued Alanda, El-Oued. lors de la finale en individuel), Amine Adjabi et Adel Lachehab. Une médaille qui pouvait être en or, si ce n’est «le petit relâchement» des tireurs algériens qui leur a coûté la première place. Les deux autres ont été remportées par le judo algérien, par respectivement Sabrina Saida, battue en finale, par la Tunisienne Amani El Khalfaoui dans la catégorie -48 kg, et Lyès Saker (-60 kg) battu par Yéménite Ali Khousrof. La journée a été clôturée par trois médailles de bronze, prises en gymnastique, par Hillal Metlidji , 3e en finale des épreuves par agrès, disputée à la salle Aspire (Doha). L’Algérien a réalisé un total de 80 350 points, loin derrière les deux égyptiens Mohamed ElSaharty (or avec 83 500 pts) et Ashraf Mostafa (argent avec 81 300 pts). L’autre Algérien engagé dans l’épreuve, Amine Airour a pris une honorable 4e position (79 500 pts) sur 14 athlètes présents en finale. Cette médaille vient s’ajouter à celle de Soraya Haddad (-52 kg), qui s’est consolée par le prix du fair-play qui lui a été décerné par le comité d’organisation, et Mohamed Tayeb (judo) en open. L’Algérie a remporté jusqu’ici (trois journées) un total de 20 médailles (5 or, 7 argent et 8 bronze), préservant sa 5e place au classement provisoire des jeux, en attendant des jours meilleurs, à partir de demain, mardi, avec d’autres finales. La 1re place revient de droit à l’Egypte avec un total de 35 médailles dont 15 en or, suivi de Qatar (24 dont 9 or), la Tunisie (16 dont 7 or) et le Maroc (22 dont 6 or). Audelà des performances, l’équipe nationale algérienne de beach-volley a enregistré, lundi une seconde défaite en trois rencontres. La paire Boutefnouchet-Smahi a été battue par celle de la sélection d’Oman (20) 21-14 et 21-17. Les Verts sont classés en troisième position, derrière l’Egypte, leader qu’ils affronteront mercredi, et Oman (2e). Aujourd’hui, la paire algérienne rencontrera le Liban dans le groupe A. En sport individuel, l’athlète Lahna Salam a pris la 5e position dans la finale des tous les agrès, alors que le podium est revenu, respectivement, à l’Egyptienne Salma El Saïd, la Qatarie Shaden Wohdan et Aya Mahgoub (Egypte). Aux échecs, Tarek Goutali s’est classé 14e du concours de tir rapide. Agence La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 sport 23 Vahid Halilhodzic EN DEUX MOTS Entre son passé et ses défis actuels , «Je n’ai encore pas vu grand-chose d’Alger, hormis le Centre d’entraînement de Sidi Moussa, les stades et l’hôtel. Mais je vais prendre mes marques, voyager dans le pays, pour assister à des matchs et voir qui pourrait renforcer la sélection. J’ai l’impression que l’Algérie est un pays en plein développement. On construit beaucoup ici.» Voilà ce que vient de déclarer le sélectionneur de notre Equipe nationale dans un entretien accordé à Jeune Afrique avant d’ajouter un peu plus loin : «En Algérie, les gens sont passionnés, fiers, parfois excessifs. Beaucoup ont des difficultés quotidiennes, et le football prend beaucoup d’importance. La passion contribue à la motivation, cela ne me fait pas peur», assure le Francobosnien. Il profita pour expliquer comment est il arrivé à prendre le train vers Alger et qui était son «chef mécanicien» qui l’a convaincu à prendre cette la machine. Il évoque ensuite ce qui le caractérise le plus en l’occurrence, la discipline et les défis qu’ils aiment côtoyer à l’image du niveau de l’équipe algérienne qui était médiocre et qu’il va falloir vite remonter pour ne pas rater l’avion cette fois à destination de la CAN. Dans cet album de faits, il évoque ses voyages entre Lille et Alger où il partage un logement avec son Cyril Moine, le préparateur physique des Fennec. Son parcours qui lui fait rappeler de mauvais souvenirs, il en parle, d’abord, il y a son passage à Beauvais, Lille, Rennes, le PSG au Raja Casablanca, où il a remporté la Ligue des champions de la CAF-1997 et deux titres de champion du Maroc. Il enchaîna pour les lecteurs de ce journal en reconnaissant que l’Algérie recèle un réservoir de jeunes talents avec qui, il compte faire construire les marches pour refaire surface. Tout comme lui d’ailleurs qui vient de reprendre goût après avoir connu une situation loin d’honorer ceux qui ont la main basse sur le football ivoirien «ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire m’a fait mal». Impossible pour lui de passer l’éponge, pendant des mois, il n’a pas compris ce qui s’est passé et pourquoi ce fax qui lui indique qu’il était temps de quitter le pays ivoirien et ce juste après la défaite (2-3) contre l’Algérie lors de la phase finale de la CAN2010, en Angola ! Dégoûté, il prit la juste décision celle de ne plus être sectionneur. Le football pour lui, c’était bel et bien fini. Mais voilà que le président de la Fédération algérienne de football qu’il rencontra à Paris l’amène à remettre en cause sa décision. Au début, dira-til, «j’avais refusé, d’autant que j’étais sous contrat au Dinamo Zagreb (Croatie).» Juin 2011, le sélectionneur Abdelhak Benchikha démissionne après le (0-4) face au Maroc, Raouraoua prendra langue avec lui Vahid Halilhodzic. (Photo > D. R.) et réussi à le convaincre pour faire chemin avec nos représentants. Objectif, qualifier l’équipe pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2012), ensuite celle de 2013, et bien entendu le Mondial2014. Pour le Bosniaque, la proposition est alléchante mais mériterait une consultation familiale et surtout regarder quelques matchs de l’Algérie en DVD. Quelle suite donner ? Semblait murmurer le futur élu de l’équipe nationale algérienne pour qui, l’EN ne fait plus partie des meilleures. On aborde le chapitre qui a fait défaut chez nous, la discipline. Le fil sensible qui dérange et qui fut le propriétaire d’une certaine classe… Discipline militaire, dit-on de lui, sur ce point, il gomme le terme militaire que ses amis lui collent, bien qu’il en fait son cheval de bataille. Militaire suppose pour lui guerre et la guerre, répondra-t-il au journaliste, «je l’ai connue dans mon pays, en Bosnie-Herzégovine, et qu’on me traite de militaire, c’est… une provocation ! Seulement, en France, on préfère les entraîneurs dociles. Des moutons !» Voilà ce qui est clair. Chez les Algériens, du moins au sein de l’Equipe nationale, il y avait ce manque pour ne pas dire l’absence de discipline, pourtant devait-il relever, il existe un règlement intérieur mais jamais respecté. «Moi, je veux qu’il le soit, rien de plus» et pour illustrer sa ténacité, il cita comme exemple son premier rassemblement à Marcoussis (France) en août plus précisément, où Ryad Boudebouz (Sochaux) n’était pas venu faire constater sa blessure. «Et trois jours plus tard, il jouait avec son club. Je ne l’ai donc pas sélectionné en Tanzanie (1-1, le 3 septembre) et contre la Centrafrique.» Il pousse son analyse jusqu’à citer le cas d’un joueur ivoirien qui avait prétexté une panne de réveil pour expliquer son absence. «Eh bien, il a dormi six mois, la durée de la période où je ne l’ai pas appelé en sélection.» Le sélectionneur tenu par une question du journalisme à propos de l’absence de buts, il lancera à la face de l’intervieweur, «j’ai vu des DVD où l’équipe ne faisait pas plus de deux cents passes dans le match. Lorient, en France, c’est six cents. En Tanzanie, on en a fait quatre cents. C’est mieux, mais on doit progresser», son vœu comme il l’a souvent mis en évidence lors de ces conférences de presse en Algérie, c’est de changer de tactique et de schéma, en somme faire une révolution des mentalités des joueurs pour qu’ils accèdent à un niveau supérieur. «J’ai envie de révolutionner son jeu. L’Algérie a de bons joueurs. Pas de grandes stars, mais de bons joueurs.» Ce qui suit est plein de révélations et le professionnel algérien partage cette impression, «j’ai assisté à plusieurs matchs du championnat. Et j’ai l’impression que beaucoup jouent contre nature, parce que les entraîneurs savent qu’ils peuvent être virés n’importe quand, et ils hésitent à faire prendre des risques à leur équipe». Un autre sujet glisse dans la discussion et il fait l’actualité, à savoir les quotas en France, va-t-il récupérer certains binationaux… ? «Ah, le débat sur les quotas en France ! Mais ce n’est pas une maladresse, c’est du racisme pur et dur. La binationalité, aujourd’hui, c’est presque une règle de société. Alors oui, si je peux convaincre certains joueurs qui possèdent la double nationalité francoalgérienne de jouer pour les Fennecs, je ne vais pas me priver. J’ai une liste de trois ou quatre joueurs. Halilhodzic penserait notamment à Yacine Brahimi, le milieu de terrain de Rennes.» Synthèse de Hichem H. Mohamed Raouraoua «Le professionnalisme arrivera à maturation au bout de 4 ou 5 ans» , Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua a appelé, lundi à Alger, les acteurs du sport roi en Algérie à se montrer «patients» visà-vis de l’expérience du professionnalisme dans le pays, qui devrait arriver à maturation «dans 4 ou 5 ans». «Nous avons entamé une expérience très difficile, car il n’est pas aisé de passer d’une culture d’amateurisme à une autre de professionnalisme, c’est pourquoi j’appelle tout le monde à la patience, et je suis persuadé que le projet finira par payer au bout de 4 ou 5 ans», a déclaré le patron de la FAF, en marge de la prolongation d’un contrat de sponsoring avec un opérateur économique. Pour la deuxième année de l’application du sys- tème professionnel en Algérie, en vertu des recommandations de la Fédération internationale de football (FIFA), de nombreux clubs parmi les 32 qui ont opté pour ce système, trouvent toutes les peines du monde pour répondre à ses charges. «Certes, le chemin est semé d’embûche, mais je suis persuadé que nous allons réussir à dépasser tous les handicaps, grâce à la conjugaison des efforts de tout le monde», a-t-il ajouté. Le premier responsable du football algérien a tenu, pour la circonstance, à mettre en relief les «efforts déployés par l’Etat algérien pour la réussite du projet». «L’Etat s’est engagé à mettre à la disposition des 32 clubs professionnels des assiettes de terrain servant à la construction des centres d’entraînement et de for- mation, une mesure qui a été approuvée par le conseil du gouvernement», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «L’Etat va également financer la réalisation de ces centres à hauteur de 80% de leur coût global. Je crois qu’aucun autre pays au monde ne s’est impliqué de la sorte dans la réussite de l’expérience professionnelle». La FAF, par le biais de son président, «s’engage également à aider les clubs en matière de formation du personnel administratif des clubs professionnels pour une meilleure gestion à l’avenir», a-t-il enchaîné. Le patron de la FAF en fait, en outre, du passage du football algérien vers le professionnalisme «un véritable défi», avant de conclure, «à charge pour ceux qui prennent le relais à l’avenir de poursuivre le chemin». Annulation du match AlgérieCameroun : Samuel Eto'o auditionné lundi à Yaoundé Le capitaine de l'équipe du Cameroun Samuel Eto'o et son coéquipiers Enoh Eyong seront auditionnés, lundi, à Yaoundé par la commission de discipline de la Fecafoot, pour avoir incité leurs camarades à boycotter le match amical face à l'Algérie le 15 novembre, pour une histoire de primes, rapporte la BBC. L'audience était prévue le 24 novembre dernier avant d'être reportée à cause des engagements des deux joueurs avec leurs clubs respectifs. Eto'o et Enoh Eyon sont le capitaine et le vice-capitaine de l'équipe du Cameroun et faisaient partie du groupe qui a refusé de jouer le match amical contre les Verts pour la réclamation des primes d'environ 2000 dollars par joueur. L'audience des deux joueurs devrait prendre fin au plus tard hier, mais on ne sait pas si les décisions seront annoncées tout de suite, selon la même source. Le défenseur Benoît Assou-Ekotou qui avait décidé de ne pas prendre part avec les Lions Indomptables au tournoi du Maroc en novembre, sera lui aussi auditionné par la commission de discipline de la Fecafoot. Agence Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. 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La NR 4199 — Mercredi 14 décembre 2011 LA NR LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE sport en direct le match à suivre football Jeux sportifs arabes Neuf nouvelles médailles dont trois en or pour l’Algérie Vahid Halilhodzic Entre son passé et ses défis actuels Annulation du match Algérie – Cameroun Samuel Eto’o auditionné à Yaoundé Le MCA veut se refaire une santé , A deux journées de la fin de la première phase du championnat professionnel de Ligue 1, le MC Alger devra se mettre à l’abri de la zone rouge. En remportant la victoire face au Widad de Tlemcen, samedi dernier au stade Bologhine, oh combien importante pour le décompte final, le Mouloudia devra le confirmer, samedi prochain à Oran, face au MCO avec l’équipe d’El-Eulma qui n’a pas encore dit son dernier mot. Pour l’entraîneur François Bracci, «les joueurs ont réagi favorablement et surtout que cette victoire a redonné de l’espoir de revoir nos supporters remplir les gradins». Surtout que Bracci souhaiterait aussi entamer son baptême de feu avec une victoire par un succès à domicile (Bologhine), ce qui rassure son équipe avant le déplacement sur Oran d’où cette dernière est menacée sérieusement d’une descente. Le manque d’effectif pose problème au Mouloudia, face au WAT le banc de touche était presque vide avec Ghazi, Ousalé et Megherbi (blessés), Daoudi (suspendu), Berramla (absent). L’entraîneur n’a pas eu un grand choix de joueurs, mais le retour de Bradja a un peu soulagé les défections. Heureusement que les camarades de Zeddam allaient assurer la maîtrise du jeu, après le réveil tlemcénien et l’expulsion très sévère du joueur Attafen. Et dire que le Doyen vient de perdre un échiquier essentiel déjà en panne de joueurs. Alors que tout le monde pensait que la sortie d’Attafen allait laisser les visiteurs prendre le dessus, finalement les Sayeh et consorts ont retrouvé leurs vivacités en réussissant à marquer coup sur coup deux autres buts, même si la contestation La Der des camarades de Boudjakdji est condamnable suite au second but de Benseghir. Pour corser l’addition c’est l’ex-attaquant tlemcénien Nabil Yalaoui qui mettra un terme en faveur du MCA. Il faut aussi dire que le Doyen vient d’inscrire pour la première fois depuis le début de la compétition trois buts au cours d’un seul match. Bracci a pris le risque de faire évoluer un élément longtemps absent en l’occurrence, Bradja. Pour l’entraîneur de Mouloudia «c’est l’envie de gagner et la rage de vaincre. Je suis sûr que les joueurs ont besoin d’un grand soutien que nous devons partager, les dirigeants, les entraîneurs et même les supporters». Pour ce qui est d’un éventuel recrutement durant ce mercato et surtout le retour de Younès Bracci, il dira «certes, ce joueur pourra apporter un plus à l’équipe, je le connais bien, bref s’il n’a pas joué avec son équipe c’est une autre affaire. Je souhaite qu’il rebondira avec nous». Pour ce qui est des départs, Bracci ne veut pas encore dévoiler la liste des partants à part Berramla qui a émis le désir de quitter le club. Si le problème d’effectif pose problème, les dirigeants veulent encore temporiser jusqu’à la dernière journée pour mieux voir les départs et arrivées pour pouvoir se prononcer. Rappelons que l’équipe entrera en stage à Benidorm (Espagne) à partir de la prochaine trêve et que le départ est fixé au 3 janvier 2012 et que la prise en charge se fera par l’équipementier Joma. Deux matchs amicaux contre le Spartak Moscou et Kaiser Slautern sont prévus. Youcef T. A voir Canal+ : Slovan Bratislava (Slq) – Salzbourg (Aut) à 18h55 Sport+ (handball) : Montpellier – Nimes à 21h Les joueurs ont besoin de beaucoup de soutien. (Photo > La NR) Les langues se délient Ce n’est qu’une fois l’échec consommé que les langues se délient. Il est de coutume que les problèmes au sein de nos équipes nationales soient tus et celés jusqu’à leur éclatement au grand jour. L’épisode Saâdane est encore vivace dans les esprits. Personne n’a évoqué le moindre problème jusqu’à l’éviction de Saâdane mais une fois celui-ci écarté de l’équipe nationale, tout le monde s’est mis à parler et dévoiler des secrets parfois surprenants. Le même scénario s’applique aujourd’hui sur l’équipe nationale olympique prématurément éliminée des Jeux olympiques de Londres. Ce ne sont pas les langues des joueurs qui se délient mais celle de l’entraîneur Aït Djoudi. Bizarrement, cet entraîneur estime que la participation de nos U23 au tournoi marocain n’est pas un échec. Et il se contredit en plus. D’un côté, il affirme que son objectif n’est pas atteint, et de l’autre, trouve que les résultats réalisés sont positifs. A ne rien comprendre. Mais cette question n’est pas à l’ordre du jour. Plutôt celle où Aït Djoudi tire à boulets rouges sur Benhamaza, l’accompagnateur de l’équipe nationale au Maroc. «Il est parti en touriste», soutient le coach dans une réaction qui lui est peu coutumière. Ce qui est étrange, c’est que quand nos entraîneurs sont en poste, il ferme l’œil sur tous les dépassements, y compris ceux qui minent l’équipe, mais une fois dehors, ils tirent sur tout ce qui bouge. Une étrange habitude qui renseigne bien sur l’état d’esprit de nos entraîneurs à double visage. Un visage doux comme celui d’un agneau et un autre vindicatif et sans scrupule. Il est navrant que des entraîneurs se taisent au moment crucial et se mettent à parler quand l’échec est consommé. Il est maintenant notoirement connu que les postes d’entraîneur des équipes nationales sont très convoités et presque tous les postulants ont le profil d’Aït Djoudi. Celui de fermer l’œil sur les dépassements et de ne parler qu’une fois évincés. Assem Madjid