De la villa au F3 - Le Courrier d`Algérie

Transcription

De la villa au F3 - Le Courrier d`Algérie
ADRAR
Deux femmes séropositives interpellées
dans un lieu de débauche
P7
Après la 6e journée des
«qualifs» de la CAN-2015
et la défaite de Bamako
L’information au quotidien
VISITE DU PRÉSIDENT TURC RECEP TAYYIP ERDOGAN
Les Verts en
2014, ou l’année
où le football
algérien a crevé
l’écran
Des relations
soft à booster
P 11
Dialogue inter-malien inclusif
Le compromis
incontournable
pour la paix
Lire en page 3
P2
Organisation de la circulation
des camions de transport
de marchandises
Ph : APS
Ghoul veut
prendre
le taureau
par les cornes
P4
Le SNAPAP exclu des négociations
avec la Direction générale
de la protection civile
Le spectre
de grève demeure
Plus de 100 familles au Val d’Hydra (El-Biar) refusent leur relogement présent !
De la villa
au F3 !
P4
EN DéPIT DE SON STATUT
DE 2E WILAYA PRODUCTRICE
DE POMME DE TERRE
Ph : Belkacem Bouabdallah
Si des milliers de familles attendent,
à Alger, leur relogement depuis
des années, d’autres refusent
catégoriquement de quitter leur
bidonville au Val d’Hydra (El-Biar),
quitte à mourir, selon leurs dires.
P4
Aïn Defla non
épargnée par
la flambée des
prix du tubercule
P5
Ph : DR
Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro
Vendredi 21 - Samedi 22 novembre 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3262 - 11e année
2
ACTUALITÉ
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
DIALOGUE INTER-MALIEN INCLUSIF
Le compromis incontournable
pour la paix
Le 3e round du
dialogue inter-malien
inclusif a repris ses
travaux jeudi à Alger,
en présence de
l'ensemble des parties
qui se sont engagées
dans le processus de
règlement de la crise
malienne, sous la
médiation algérienne
avec le soutien des
Nations unies et l'Union
africaine.
C
Élimination
de deux terroristes
à Tipaza
es forces de lArmée nationale populaire (ANP) relevant du Secteur opérationnel de Tipaza ont éliminé, jeudi,
deux terroristes et récupéré des armes,
munitions et explosifs, a indiqué vendredi
un communiqué du ministère de la
Défense nationale (MDN). "Un détachement des forces de l’Armée nationale
Populaire relevant du Secteur opérationnel de Tipaza/1ère Région militaire a éliminé, hier jeudi 20 novembre 2014 à
20h45, deux (2) terroristes et a récupéré
un fusil automatique de type Kalachnikov
et deux (2) chargeurs garnis", a souligné
le communiqué. L’opération qui a été
menée suite à une embuscade dans la
zone de Tazrout / Daïra de Damous, a
permis la récupération d’une quantité de
munitions et d’explosifs, d’une paire de
jumelles, de quatre (4) téléphones portables et d’autres objets, a précisé la
même source. "Le même jour, et dans le
cadre de la sécurisation des frontières et
de la lutte contre la contrebande et le
crime organisé, un détachement des
forces de l’Armée nationale populaire
relevant du Secteur opérationnel d’In
Guezzam/6ème Région militaire a saisi un
véhicule tout-terrain et d’autres objets",
a-t-on ajouté. D’autre part, le MDN a
souligné qu'au niveau du Secteur opérationnel d’In Mguel/6ème Région militaire, "un autre détachement de l’Armée
nationale populaire, lors d’une opération
menée en coordination avec les éléments
des Douanes algériennes, a arrêté trois (3)
individus de nationalité nigérienne, et a
saisi une quantité de cuivre (1 020 Kg),
quatre (4) téléphones portables et près de
100 000 DA, destinés à la contrebande".
L
Ph : DR
ette phase revêt une
importance capitale, voire décisive
pour l'avenir de l'ensemble
du peuple malien et du
Mali, au regard de la responsabilité des représentants du pouvoir central de
Bamako et les représentants
des groupes politico-militaires de la région du nord
du Mali à peaufiner l'accord
politique final. Lequel document qui devrait traduire
amplement la volonté politique de l'ensemble des
acteurs maliens, a prémunir
le Mali des risques d'enlisement vers une situation
chaotique. Cette phase se
tient sur fond des avancées
enregistrées au terme des
deux précédents rounds,
tenus à Alger et sous sa
médiation et notamment à la
lumière de la teneur des
documents signés par les
parties impliquées dans ce
processus.
Il s'agit de la plate-forme
préliminaire d'entente visant
à trouver une solution, définitive et durable, à la crise
malienne et le document
portant
«Déclaration
d'Alger». Documents dans
lesquels les représentants de
Bamako et des groupes politico-militaires de la région
du nord se sont engagés à
l'arrêt des hostilités et à
s'impliquer dans le cadre du
processus d'Alger à dégager
les voies de solutions à la
crise du Mali, dans le respect de la préservation de
l'intégrité territoriale du
pays. La troisième phase du
dialogue inter-malien inclusif vient d'être entamée,
jeudi dernier, sous la présidence du ministre des
Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra, en présence du
ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulay
Diop et des représentants
des groupes politico-militaires de la région du nord
du Mali. Assistent également à ce round du dialogue, l'ONU, l'UA, l'OCI,
l'UE, la CEDEAO. Le chef
de la diplomatie algérienne
avait annoncé mardi dernier à Alger, qu'un avantprojet de document relatif à
un accord de paix pour le
règlement de la crise malienne «a été élaboré par l'équipe
de la médiation». Il a été
aussi question dans les pro-
LUTTE CONTRE
LE TERRORISME
pos de Ramtane Lamamra
de la détérioration de la
situation sur le terrain à travers la manifestation du «terrorisme international» relève-t-il
mardi dernier.
Prendre de vitesse ceux qui
s'emploient à saborder le
processus en cours notamment l'activité terroriste et
ses réseaux de ramifications
est de mise.
Les situations chaotiques
générées par toute instabilité politico- institutionnelle
et par conséquent sécuritaire
favorisent l'intensification
des actes barbares des terroristes, lesquels par ailleurs
s'engraissent financièrement
par les prises d'otages et le
trafic de drogue. Les parties
maliennes présentes à Alger
engagées à mener le Mali sur
la voie d'une réelle stabilité
politico-institutionnelle, le
round en cours devra traduire cet engagement par
l'élaboration de l'accord
politique sanctionnant le
processus du dialogue intermalien inclusif. La paix et la
stabilité au Mali sont les
conditions sine qua non
pour tout développement
économique et social, dans
ce pays, objectif escompté,
faut-il le souligner, par les
Maliens du Nord comme du
Sud. Les potentialités du
pays,
en
ressources
humaines et richesses naturelles ne se reflètent pas sur
le niveau de vie des Maliens,
dont ceux du Nord. Les
rounds antérieurs d'Alger
ayant eu le mérite d'avoir,
permis aux représentants du
pouvoir central de Bamako
et ceux des groupes politicomilitaires du nord-Mali de
discuter, d'échanger et de
débattre des questions qui
les préoccupent respectivement.
Ce qui a permis d'aborder
les lacunes, les erreurs, les
carences des politiques promues antérieurement avant
l'avènement de cette crise
malienne.
Les
rounds
d'Alger ayant réuni les parties maliennes et celui entamé jeudi et qui poursuit ses
travaux à huis clos, constituent l'opportunité historique pour ces parties
maliennes au regard de la
conjoncture exceptionnelle
dans laquelle est plongé le
pays, depuis avril 2012, sur
fond des bouleversements
survenus dans la région et
sur la scène internationale.
L'aboutissement à un accord
éminemment d'ordre politique au terme des travaux
du dit round, est le défi en
premier lieu, que les acteurs
maliens sont appelés à relever et en second lieu à le respecter, par sa traduction
effective et pertinente dès sa
signature et de son entrée en
vigueur. «Nous ne pouvons
pas en tant qu'équipe de
médiation assumer à votre
(les parties maliennes) place
la responsabilité historique
de parvenir à la paix et la
stabilité au Mali»
avait
déclaré Ramtane Lamamra
jeudi. Appelant par la
même occasion les différentes parties maliennes à
«saisir la chance» du processus des négociations d'Alger,
pour parvenir à «un accord
de paix global et définitif»
pour une stabilité durable
au Mali.
Soulignant qu'il incombait au groupe de la médiation, dont l'Algérie est le
chef de file, d'aider les
Maliens à « se parler, à
s'écouter et à se comprendre
mutuellement pour pouvoir
emprunter le chemin de la
paix », laquelle voie, a averti
Ramtane Lamamra
est
«jalonnée
d'embûches».
Cette phase du dialogue
inter-malien sous la médiation d'Alger s'annonce décisive et déterminante pour
l'avenir du Mali, notamment
pour sa partie nord. Les
chances d'aboutir à un préaccord au terme de ce round
sont importantes, au regard
des efforts consentis par
l'ensemble
de
parties
maliennes inscrites dans le
processus d'Alger. Des
craintes par ailleurs de voir
ce
processus
torpillé
demeurent de mise auprès
des parties maliennes, la
médiation algérienne et ses
soutiens l'ONU et l'UA.
Karima Bennour
Blaise Compaoré se réfugie
au Maroc
es interférences directes ou indirectes d'acteurs, notamment ceux ne partageant pas
des frontières géographiques avec le Mali, le Maroc à titre d'exemple, n'ont cessé
de parasiter le processus du dialogue inter-malien inclusif sous la médiation d'Alger,
mais en vain. Pour bon nombres d'observateurs avertis, ce n'est nullement une surprise
d'apprendre que Blaise Compaoré, l'ex-président du Burkina Faso, chassé de son poste,
par le peuple, l'armée et l'opposition, vient d'être accueilli sur un tapis rouge par le Palais
royal du Maroc. Après trois semaines d'exil en Côte d'Ivoire, après avoir fui son pays, Blaise
Compaoré, l'ex-président du Burkina Faso a atterri au Maroc, d'après la présidence ivoirienne. Loin d'être un simple hasard ou à cause de raisons d'ordre humanitaire, l'ex-président déchu a trouvé les portes du Maroc ouvertes pour l'abriter. Son séjour dans le royaume marocain, ne va pas être sans une contre-partie. Rappelons que Blaise Compaoré a
suivi de près la crise et la situation au Mali durant sa présidence du Burkina Faso, pays
qui compte pour rappel, parmi les membres de la Cédéao qui suivent le processus d'Alger,
pour le règlement de la crise malienne, laquelle médiation algérienne bénéficie notamment des soutiens de l'ONU et L'UA.
K.B.
L
CONTREBANDE
Plusieurs
contrebandiers
arrêtés, des
psychotropes et du
carburant saisis à
Tamanrasset et
In-Guezzam
lusieurs groupes de contrebandiers,
de différentes nationalités, ont été
arrêtés à Tamanrasset et In-Guezzam, des
psychotropes et du carburant ont été saisis
par des détachements de l'Armée nationale populaire du secteur opérationnel de
Tamanrasset, a indiqué, jeudi, un communiqué du ministère de la Défense nationale. "Dans le cadre de la sécurisation des
frontières et la lutte contre la contrebande
et le crime organisé, un détachement des
forces de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de
Tamanrasset, 6e Région militaire, a intercepté, le 20 novembre 2014, à la sortie sud
de la wilaya, onze (11) contrebandiers de
nationalité algérienne et a saisi deux
camions, deux véhicules et
18 340 comprimés psychotropes", a souligné la même source. Selon le communiqué, un autre détachement des forces
combinées, relevant du même secteur opérationnel, a appréhendé, mercredi, neuf
contrebandiers de nationalité algérienne et
un autre de nationalité burkinabée et a
saisi quatre véhicules touristiques et un
véhicule tout-terrain, transportant 2 450
litres de carburant destiné à la contrebande. Dans le même contexte, est-il ajouté,
et suite à une patrouille de reconnaissance
menée près des frontières au niveau du
secteur opérationnel de In-Guezzam, un
autre détachement a arrêté dix-neuf
contrebandiers de nationalité nigérienne
et deux autres de nationalité tchadienne.
P
ACTUALITÉ
VISITE DU PRÉSIDENT TURC RECEP TAYYIP ERDOGAN
SOMMET DE MALABO
Des relations soft à booster
Sellal plaide pour
le partenariat
gagnant-gagnant
es deux États sont liés,
rappelle-t-on, par un
Traité d'amitié et de
coopération, signé en 2006.
Ainsi, et accompagné d’une
importante délégation composée
notamment
de
plusieurs
ministres, de parlementaires, de
hauts fonctionnaires et des
hommes d'affaires, le président
turc a été reçu successivement
par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
ainsi que par les hauts responsables algériens.
L
LE PARTENARIAT EN
LIGNE DE MIRE
Le clou de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en Algérie c’est évidem-
Prolongation
du contrat de
livraison de
GNL à la
Turquie pour
dix autres
années
ne convention portant prolongation du
contrat de livraison de gaz
naturel liquéfié (GNL)
algérien à la Turquie pour
dix années supplémentaires avec augmentation
de 50% du volume, a été
signée, mercredi dernier, à
Alger par le ministre de
l'Énergie, Youcef Yousfi, et
son homologue turc, Taner
Yildiz. Cette convention
intervenait pour prolonger
le contrat signé il y a 20
ans entre les deux pays, et
les deux parties ont convenu de prolonger ce contrat
de 10 années supplémentaires avec augmentation
de 50% du volume, a
déclaré à la presse Youcef
Yousfi. La possibilité
d'élargir la coopération
bilatérale énergétique aux
domaines de la prospection, des engrais, de la
pétrochimie et des énergies
renouvelables, a également
été évoquée par les deux
responsables. Pour sa part,
Yildiz s'est félicité du
niveau des relations entre
son pays et l'Algérie dans le
domaine de l'énergie,
exprimant
le
souhait
qu'elles puissent être élargies aux produits pétroliers
et autres domaines en
dehors des hydrocarbures».
ment un forum d’affaires algéroturc, qui s’est tenu, mercredi
dernier, à Alger. Plusieurs chefs
d'entreprises algériens et une
centaine d’hommes d’affaires
turcs ont pris part à ce forum
bilatéral axé, essentiellement,
autour de la consolidation du
partenariat économique et commercial dans les secteurs hors
hydrocarbures, exclusivement.
Prenant part au conclave, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fait part de la volonté de
l’État algérien de faire en sorte
que le volume des échanges,
entre les deux pays, soit hissé à
un niveau supérieur. En fait, le
Premier ministre a appelé les
entreprises turques à participer
au renouveau économique de
l’Algérie.
«J'invite les investisseurs et les
capitaines d'industrie turcs à
s'engager avec leurs partenaires
algériens
pour
travailler
ensemble afin de renforcer les
liens d'amitié et de coopération
entre nos deux pays, et participer à l'œuvre algérienne de
renouveau économique et
social», a déclaré Sellal. Le
modèle entrepreneurial turc performant dans de nombreux
domaines d'activités correspondait aux besoins de l'économie
algérienne pour bâtir, notamment, des projets rentables et
mutuellement bénéfiques, a relevé à ce propos Abdelmalek Sellal.
Le nombre d’entreprises
turques, activant en Algérie,
devrait passer à 1 500 en 2015
contre 940 actuellement, et ce,
grâce à des partenariats qui
devraient êtres créés entre les
investisseurs algériens et turcs, a
encore dit le Premier ministre.
Intervenant de son côté au cours
de ce forum, le président turc
Recep Tayyip Erdogan a fait part
du souhait de la Turquie de hisser ses investissements en Algérie à de meilleurs niveaux, grâce,
entre autres, à l’intensification
de la participation des entreprises turques dans les projets
d'infrastructures. «Les relations
dans le domaine des investissements entre l'Algérie et la Turquie sont bonnes, mais nous
voulons les hisser à de meilleurs
niveaux», a déclaré le président
turc, rappelant dans ce cadre les
projets d'investissements turcs
en Algérie estimés jusqu'à présent à 2 milliards de dollars.
«L'Algérie s'apprête à engager de
grands projets d'infrastructures
et nous voulons contribuer dans
ces projets», a-t-il ajouté, indiquant que la Turquie est disposée de faire profiter à l'Algérie
son expérience en matière de
réalisation de logements. Erdogan a également appelé au renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays
pour passer de 4,5 milliards de
dollars actuellement à 10 milliards de dollars dans les plus
brefs délais, et ce, en levant tous
les obstacles entravant le commerce. «Il y a 12 années de cela,
le volume des échanges commerciaux n'atteignait pas un milliard de dollars, en 2013 il a
atteint 4,5 milliards de dollars,
mais cela reste insuffisant. Avec
davantage d'efforts et en levant
les obstacles, nous sommes en
mesure d'atteindre les 10 milliards de dollars dans les plus
brefs délais», a-t-il poursuivi.
LE PRÉSIDENT DE LA
CACI CRITIQUE
Toutefois, les relations économiques algéro-turques restent
en deçà des ambitions affichées
par les responsables politiques
des deux pays. Ainsi, le président
de la Chambre algérienne du
commerce et d’industrie (Caci),
Laïd Benamor, se fait critique
puisqu’il a affirmé que les relations économiques entre l’Algérie et la Turquie restaient en
deçà des objectifs et des ambitions portés par les deux pays.
L’état des relations économiques
et commerciales entre les deux
pays ne reflétait pas la volonté
politique, affichée au plus haut
niveau, ni l’immense potentiel
économique tant en Algérie
qu’en Turquie, a-t-il déclaré. Le
volume des échanges commerciaux a atteint un montant de
4,4 milliards de dollars en 2013,
dont 2,07 mds de dollars représentant les importations de l’Algérie et 2,3 mds de dollars de ses
exportations vers la Turquie, a
relevé Benamor.
LES ASSURANCES DE
BOUCHOUAREB
De son côté, le ministre de
l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a appelé les
investisseurs turcs à poursuivre
leurs engagements en Algérie, en
leur précisant qu'aucune piste de
partenariat ne doit être sousestimée. En s’adressant aux opérateurs économiques algériens et
turcs, le ministre a exhorté ces
derniers de transformer en projets toutes les opportunités qui
s’offrent à eux et de s’engager
davantage dans une «interaction
fructueuse» pour les deux parties.
L’État était prêt à lever toutes
les contraintes à l’investissement, a assuré Abdessalem Bouchouareb, citant à l’appui les
secteurs qui peuvent faire l’objet
de ce partenariat comme la sidérurgie, la mécanique, le textile,
l’électronique, la câblerie, le
transport et la construction. Le
plus important investissement
turc réalisé jusqu’ici en Algérie
c’est le complexe sidérurgique
de la société turque de sidérurgie
Tosyali, qui a coûté 750 millions
de dollars et qui produit en Algérie plus d’un million de tonnes
d’acier par an depuis 2013.
Actuellement, il y a en cours le
projet de réalisation du grand
pôle industriel des textiles Tayal,
issu d'un partenariat algéro-turc,
qui coûtera 155 milliards de DA
et devrait générer près de 25 000
emplois. Le futur complexe sera
réalisé sur le site du nouveau
parc industriel de Sidi-Khettab
(Relizane) sur une superficie de
250 hectares.
Mohamed Djamel
La Turquie favorable à une zone
de libre-échange avec l’Algérie
a Turquie a indiqué vouloir établir une
zone de libre-échange avec l’Algérie qui
va impulser les relations commerciales
bilatérales, tout en préservant les intérêts économiques des deux pays. «Un accord de libreéchange donnera une nouvelle dimension à nos
relations commerciales, nous demandons sa
conclusion aussitôt que possible tout en préservant les intérêts des deux parties», a déclaré
Emre Aykar, président du Conseil d’affaires algéro-turc, lors d’un forum économique entre les
L
deux pays qui s’est tenu à l’occasion de la visite
en Algérie du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Aykar a indiqué que son pays souhaitait
doubler les échanges commerciaux avec l’Algérie
de près de 5 milliards de dollars actuellement à
10 mds de dollars d'ici à 2016. «Nous soutenons
les hommes d’affaires turcs à découvrir en Algérie les opportunités d’affaires d’abord dans le
commerce, l’investissement et le BTPH», a-t-il
précisé, tout en soulignant que l’Algérie figurait
parmi les «marchés cibles» des PME turques.
3
es travaux du Sommet Afrique-Turquie regroupant les chefs d’État et de
gouvernement se sont déroulés, hier vendredi, à Malabo (Guinée Équatoriale) avec
la participation de la délégation algérienne
aux côtés des autres dirigeants des pays
africains, de la Turquie, des représentants
de l’Union africaine (UA) et des Communautés économico-régionales du continent, ainsi que des partenaires au développement. C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a conduit la délégation
algérienne composée notamment du
ministre délégué, chargé des Affaires
maghrébines et africaines, Abdelkader
Messahel. La Turquie a participé à cet événement avec une délégation conduite par
le président Recep Tayipp Erdogan, et
composée notamment du ministre des
Affaires étrangères, Mevlut Cavucuglu, et
de plus de 200 hommes d’affaires. Placé
sous le thème «Un Nouveau modèle de
partenariat pour le renforcement du développement durable et de l'intégration de
l'Afrique», le Sommet devait être sanctionné par l'adoption d'un Plan de mise en
œuvre du partenariat Afrique-Turquie
pour la période 2015-2018. Lors de son
intervention au Sommet, le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, a fait du partenariat gagnant-gagnant son crédo et un
thème de discours. À ce sujet, le Premier
ministre a souligné l’importance du partenariat gagnant-gagnant pour le développement de l’Afrique, d’où l’intérêt accordé
par le continent à la tenue du premier
Sommet Afrique-Turquie pour le lancement, en 2008, d’un partenariat entre les
deux parties.
L’Afrique s’est attelée à la promotion et
à la mise en place de nouvelles formes de
coopération, ainsi que des partenariats
dynamiques, basés sur «le respect mutuel,
l’équilibre des intérêts, l’avantage réciproque et la complémentarité», a déclaré
Sellal faisant part de sa satisfaction quant
à la tenue du deuxième Sommet AfriqueTurquie qui permet, a-t-il dit, de «continuer à aller de l’avant». Les efforts qui ont
été menés de part et d’autre ont débouché
sur des «avancées appréciables» a-t-il affirmé, citant notamment l’évolution des
échanges commerciaux et la progression
des investissements, de l’aide publique au
développement et de la coopération technique. «Cette dynamique nous permet
d’entrevoir une coopération plus conséquente et mieux ciblée pour développer
pleinement les relations entre l’Afrique et
la Turquie», a-t-il déclaré. L’Afrique s’attend à des investissements directs, des
joint-ventures et des modalités variées de
partenariat, a encore dit le Premier
ministre. «Il revient également aux États de
prendre des mesures concrètes pour faciliter un plus grand essor des relations économiques, commerciales, scientifiques,
techniques et culturelles», a-t-il estimé tout
en soutenant que cette participation ne
manquera pas d’avoir, à son tour, des
«retombées positives» sur la croissance de
l’économie turque et de permettre un
développement continu des relations afroturques». Lors des dernières années,
l’Afrique et la Turquie ont poursuivi des
consultations et des concertations qui ont
mis en évidence des «convergences sur plusieurs questions internationales», a-t-il
affirmé, soulignant que «dans un monde
confronté à une multiplicité de crises et de
tensions, il s’avère indispensable de renforcer ces consultations et ces concertations».
«L’enjeu est de promouvoir une coordination étroite sur des questions d’intérêt
commun se rapportant à la paix et à la
sécurité internationale, la lutte contre le
terrorisme et la criminalité transnationale
organisée, au commerce international, à la
réforme de la gouvernance mondiale, aux
changements climatiques et aux objectifs
du millénaire pour le développement de
l’après 2015», a indiqué en substance le
Premier ministre. Exprimant la conviction
de l’Algérie que les objectifs fixés dans le
cadre du partenariat Afrique -Turquie sont
réalisables, Abdelmalek Sellal a conclu que
la Déclaration de Malabo, le plan de mise
en œuvre, ainsi que la matrice des projets
prioritaires fournissent «une base solide
pour une forte impulsion du partenariat
afro-turque.»
M. D.
L
Ph : DR
Pour sa première visite
officielle bilatérale à
l'étranger, en sa qualité
de président de la
République de Turquie,
Recep Tayyip Erdogan
a répondu à l’invitation
du président de la
République, Abdelaziz
Bouteflika, en effectuant
un déplacement en
Algérie les 19 et 20
novembre, derniers,
sous le signe du
«renforcement continu
des relations entre les
deux pays».
U
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
4
ACTUALITÉ
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
PLUS DE 100 FAMILLES AU VAL D’HYDRA (EL-BIAR) REFUSENT LEUR RELOGEMENT
Si des milliers de
familles attendent, à
Alger, leur relogement
depuis des années,
d’autres refusent,
catégoriquement, de
quitter leur bidonville au
Val d’Hydra (El-Biar),
quitte à mourir, selon
leurs dires.
uelques jours après
son
lancement,
l’opération de délocalisation de près de 400
familles, habitant les bidonvilles de Val d’Hydra à ElBiar, se poursuit dans un climat de tentions, et le risque
de débordement qui peut
survenir à tout moment. Hier
matin, la forte présence des
services de sécurité, et des
éléments de la Protection
civile pour encadrer cette
opération, très contestée, renseigne sur la sensibilité de la
situation qui peut dégénérer
à toute heure. Des slogans
sont brandis juste à l’entrée
de ce quartier, situé en face
du ministère de l’Énergie, et
sur lesquels on peut lire :
«Nous refusons catégoriquement de quitter nos maisons»; «les commerçants exigent la présence du Premier
ministre et le wali», ainsi que
d’autres expressions rejetant
cette opération imposée,
notamment, aux commerçants.
Tandis que des
familles, en nombre dépassant une centaine, heureuses
de quitter l’habitat précaire et
découvrir la vie des bâtiments, plient leurs bagages,
d’autres, estimées à plus de
20, tiennent à rester dans le
bidonville. Les larmes aux
yeux, et incertains de leur
sort, après la démolition du
quartier, des dizaines de
pères de famille, qui déclarent se retrouver sans abris,
dénoncent des irrégularités,
et le manque de transparence
Q
Ph : Bouabdallah B.
De la villa au F3 !
dans cette opération. Ils se
retrouvent contraints de quitter leurs demeures, alors
qu’ils n’ont pas bénéficié de
logement. À chacun son histoire : certains, dont la famille dépasse 10 personnes,
refusent de s’entasser dans
des F3. D’autres, mariés et
pères de famille, préfèrent
rester dans le bidonville que
de joindre leurs parents dans
des appartements exigus.
«Nous sommes déterminés à
occuper nos maisons, quitte à
mourir, et tant que les autorités ne s’engagent à nous
reloger dans de meilleures
conditions, à savoir un appartement pour chaque père de
famille», déclare un homme,
d’un certain âge, rencontré,
hier, sur le site. Comme lui,
d’autres exigent la présence
du wali pour constater, de
visu, leur situation, et engager de nouvelles procédures
pour le relogement. Il faut
dire que, depuis le début de
cette opération, les habitants
de ce quartier, sans électricité, vivent isolés du monde et
souffrent le martyre, avec
risque d’être encore privés de
l’eau, dans les jours à venir.
Ils ne comprennent pas pourquoi a-t-on procédé à couper
l’électricité à toutes les
familles, alors que le relogement ne se fait pas en une
seule journée. Toutfois, malgré le climat de tension qui
règne dans ce quartier, et le
risque de débordement, les
habitants soulignent l’apport
des agents de la police qui
veillent, dans la quiétude, à
leur sécurité et le bon déroulement de l’opération.
87 COMMERÇANTS
EXIGENT LA
PRÉSENCE DU
PREMIER MINISTRE
Pas moins que 87 familles
exploitant, selon eux, des
locaux commerciaux, depuis
plus de 40 ans, et n’ayant pas
formulé de demande de relogement, sont appelés, aujourd’hui, à quitter leurs commerces et habitations pour
joindre des appartements F3.
Généralement aisées, elles
ont construit, sans actes de
propriété, des villas au bord
de la route sur des terrains
appartenant au ministère des
Waqfs. Aujourd’hui, ils refusent de quitter «leurs» biens
pour s’installer dans des
appartements moins confortables. «Ils veulent nous évacuer pour l’extension de la
route, alors que nous exerçons, depuis 40 ans, nos activités avec des registres du
commerce et des autorisations délivrées par le ministère des Affaires religieuses et
des Waqfs», déclare un commerçant rencontré sur le lieu.
Une autre femme, les larmes
aux yeux, nous prie de visiter
sa résidence construite sur un
local commercial. «Regardez,
on reloge ceux qui ne sont
pas dans le besoin. Je n’ai for-
mulé aucune demande de
relogement, mais après cette
histoire d’élargissement de la
route, on nous oblige de quitte nos biens», lâche-t-elle. Le
cas de cette femme n’est pas,
en fait, le seul à évoquer dans
ce quartier, mais pas moins
de 87 familles, dont le commerce est leur source de vie,
refusent de quitter leurs habitations construites pourtant
illicitement, sur des terrains
appartenant aux Wakfs. Ces
commerçants ne croient pas
en effet aux promesses des
autorités de wilaya de leur
octroyer des locaux commerciaux au niveau du nouveau
site de Kheraïcia. Ils veulent
des solutions concrètes et des
dédommagements de la
même valeur que celle de
leurs commerces.
UN BLESSÉ ET DES
INTERROGATIONS
L’opération de déménagement de plus de 100 familles
dans le bidonville de Val
d’Hydra se poursuit dans un
climat tendu, et le risque de
déclenchement des émeutes
que les habitants refusent à
ce moment.
Certains pères de famille
ont quitté le quartier à contre
cœur. D’autres refusent, catégoriquement, d’être relogés
dans des endroits moins
confortables. C’est pourquoi
la chute d’un homme, grièvement blessé au niveau de la
tête, du toit d’un taudis, a
ouvert la voix à plusieurs
commentaires parmi les habitants. Certains parlent d’un
accident, tandis que d’autres
évoquent une tentative de
suicide, en sachant qu’il
conteste, lui aussi, les conditions de relogement. Il a été
aussitôt transféré à l’hôpital
par les éléments de la Protection civile. La police qui
n’était pas loin du lieu de
l’accident, s’est rendue sur le
lieu pour enquêter sur les
vraies circonstances de l’incident.
Salim Nasri
ORGANISATION DE LA CIRCULATION DES CAMIONS DE TRANSPORT DE MARCHANDISES
Ghoul veut prendre le taureau
par les cornes
es pouvoirs publics
veulent, semble-t-il,
prendre le taureau par
les cornes afin de réduire, un
tant soit peu, le nombre d’accidents qui endeuillent pas
mal de familles, quotidiennement. Et pour ce faire, le
département de Amar Ghoul
prépare un décret portant
organisation de la circulation
des camions de transport de
marchandises.
Conscients, donc, du fait
que les accidents sont causés,
entre autres, par ce type de
véhicules, les responsables du
ministère des Transports ont
pris la décision de passer à
l'acte. Selon le premier responsable dudit département,
qui s'exprimait, avant-hier,
lors d'une séance plénière,
consacrée aux questions
orales au Conseil de la
nation, l'entrée en vigueur du
L
décret en question est prévue
début 2015. Celui-ci, préciset-il, prévoit plusieurs mesures
coercitives et d'importantes
amendes à l'encontre des
conducteurs contrevenants
ne respectant pas la charge
légale maximale autorisée. Le
ministre évoque par ailleurs
le projet de réalisation de statis de pesée au niveau des
usines, des carrières et des
grandes stations de chargement de marchandises, pour
le contrôle de la charge des
camions, avant de leur permettre, explique-t-il, de quitter les lieux, et de circuler sur
la voie publique. Toujours
dans le même ordre d'idées,
Amar Ghoul fera remarquer
que son département propose de doter les éléments de la
Gendarmerie et de la Police
d'équipements modernes, en
vue de faciliter l'opération de
contrôle du poids des
camions en circulation. Sur
un autre chapitre, le ministre
rappelle que l'ouverture de
l'espace aérien n'est pas à
l'«ordre du jour», actuellement. «L'ouverture est impérative. Mais, elle ne doit pas
survenir avant la définition
d'un cahier des charges, des
mesures et textes réglementaires y afférant, outre la mise
à niveau des deux Compagnies nationales, Air Algérie
et Tassili Airlines, pour la
création d'une complémentarité entre les secteurs, public
et privé», a-t-il expliqué.
S'agissant du projet du
train à grande vitesse (TGV),
nécessitant des rails à même
de supporter une vitesse de
350 km/heure, Ghoul a fait
savoir que son département
avait lancé une étude de faisabilité pour déterminer les
couloirs, les coûts et les
entravers liées à la réalisation
de ce projet. Interrogé, en
marge de la même séance
plénière, sur le problème des
licences des taxis, le ministre
a annoncé la formation d'une
commission mixte, entre les
ministres des Transports et
des Moudjahidine, en vue, at-il précisé, de régler ce problème. Selon ses dires, le
nombre de licences nonexploitées est estimé à 40%
des 94 000 licences octroyées
au niveau national. Il va sans
dire, ainsi, que le département de Ghoul touche du
doigt un sérieux problème.
Reste maintenant à savoir si
les travaux de la commission
précitée vont porter leurs
fruits et si aussi les occasions
qui seront prises ne seront
pas que du noir sur blanc.
Soufiane Dadi
LE SNAPAP EXCLU
DES NÉGOCIATIONS
AVEC LA DIRECTION GÉNÉRALE
DE LA PROTECTION CIVILE
Le spectre
de grève demeure
présent !
a grogne des agents de la
Protection civile risque de
refaire surface, après la nonreconnaissance du syndicat
censé les représenter. Ces derniers peuvent, en effet, revenir
à la charge et mettre en action
leur mouvement de contestation annoncé il y a quelques
jours. Malgré le report par le
syndicat du sit-in prévu le 18
novembre dernier dans l'espoir
d'être entendu sans investir la
rue. Autrement dit, opter ainsi
pour la voie du dialogue avec
la direction comme c'était,
d'ailleurs, prévu. Les responsables de la Protection civile
auraient finalement fermé la
porte au SNAPAP. C'est en
effet ce qui est indiqué dans
un communiqué de la direction générale de la Protection
civile. La direction générale de
ce corps a souligné, jeudi sa
position de principe de ne dialoguer qu'avec les organisations syndicales agréées, estimant que le Syndicat national
autonome des personnels de
l'administration public n'a pu
réunir les conditions édictées
par la réglementation. Il est
également souligné dans le
même communiqué que « la
direction générale de la Protection civile rappelle sa position de principe de ne dialoguer qu'avec les organisations
syndicales ayant une représentativité conforme aux textes
rég issant leur s activités». À
signaler que la direction générale de la Protection civile a
réag i suite au communiqué
dudit syndicat annonçant le
report du sit-in de protestation qui était prévu le 18
novembre 2014 après l'acceptation de la dite direction
d'ouvrir les portes du dialogue
avec ses représentants. Selon
la même source, le président
du SNAPAP, au regard du
droit syndical, n'a jamais pu
réunir les conditions édictées
par la réglementation et de ce
fait, ne peut se prévaloir du
droit de défendre les intérêts
des travailleurs de la Protection civile, lesquels, sont protégés par les dispositions statutaires et les lois de la République. La direction générale
de ce corps a rappelé à cette
occasion, qu'elle n'a jamais
ménagé ses efforts, particulièrement dans le sens de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et de la promotion de ses agents. À rappeler que la plate-for me des
revendications des agents de la
Protection civile porte essentiellement sur le départ du
directeur général de cette institution. Mustapha Lahbir i,
serait accusé d'être à l'origine
des problèmes et des dépassements dont sont victimes les
agents de la Protection civile.
Les contestataires exigent par
ailleur s, l'amélioration des
conditions de travail, le respect des droits syndicaux ainsi
que des augmentations de
salaire de base à 55 000 DA.
Ania Nait Chalal
L
ACTUALITÉ
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
EN DÉPIT DE SON STATUT DE 2E WILAYA PRODUCTRICE DE POMME DE TERRE
Aïn Defla non épargnée par la
flambée des prix du tubercule
es habitants de cette
wilaya, qui couvre
quelque 35 % des
besoins nationaux en pomme
de terre et qui s'étaient même
permis le luxe de se lancer
(l'année dernière) dans des
opérations d'exportation vers
des pays européens, l'Espagne notamment, n'arrivent
pas à s'expliquer les raisons
de l'envolée du prix du tubercule dans son "fief" même.
L
PLUS DE 7 MILLIONS
DE Q RÉCOLTÉS
ANNUELLEMENT
Pour le directeur des services agricoles (DSA) de la
wilaya, la hausse vertigineuse
du prix de la pomme de terre,
enregistrée ces derniers mois
sur le territoire de la wilaya
en particulier et à l'échelle
nationale de façon générale,
ne doit "aucunement" être
imputée à une faiblesse de la
production. Boudjemaâ Zerrouk a, dans ce cadre, indiqué que depuis 2011, une
production de plus de 7 millions de quintaux de pomme
de terre est réalisée annuellement dans la wilaya, affirmant que le problème se
situe dans les circuits de
commercialisation où règne
une "grande opacité". Pour
qu'il y ait "traçabilité" du produit, a-t-il recommandé, il est
"vital" que la transaction
entre l'agriculteur et le commerçant se fasse selon la
réglementation en vigueur,
déplorant dans la foulée
"l'absence de factures lors de
la transaction commerciale".
"L'absence d'affichage des
prix, pas seulement de la
Ph : DR
Même avec son statut
de 2e wilaya productrice de pomme de
terre à l'échelle nationale, Aïn Defla n'a pu
échapper à la flambée générale des prix
de ce tubercule qui a
atteint 100 DA le kg,
ces dernières
semaines.
pomme de terre mais bien
d'autres légumes, atteste clairement des velléités de tromperie et d'escroquerie", a-t-il
fait remarquer, rappelant que
la mission des services agricoles a trait à la régulation de
la production, "pas du marché".
600 000 TONNES DE
POMME DE TERRE,
HORS SYRPALAC, SUR
LE MARCHÉ
Evoquant l'opération de
déstockage de la pomme de
terre, menée dans le cadre du
Système de régulation des
produits agricoles de large
consommation (Syrpalac)
aux fins de stabiliser les prix,
M.Zerrouk a indiqué que
plus de 33 000 tonnes ont été
déstocké depuis le 1er septembre dernier. Le premier
responsable du secteur à
l'échelle de la wilaya a toutefois relevé qu'une bonne partie du produit stockée par les
agriculteurs ne fait pas partie
du système SYRPALAC,
estimant à quelque 600 000
tonnes la quantité présente
sur le marché. "Il est clair que
de la sorte, ce sont les spéculateurs et les intermédiaires
qui jouent leur va-tout en
augmentant les prix comme
bon leur semble", a-t-il souligné.
85 % DE LA POMME DE
TERRE VENDUS AU
NIVEAU DES CHAMPS
Emboîtant le pas au DSA
de Aïn Defla, le président de
la chambre locale de l'agriculture impute, pour sa part,
l'augmentation des prix de la
pomme de terre aux intermédiaires et autres "opportunistes" de tous bords. Selon
El Hadj Djaâlali, 85 % de la
production de pomme de
terre de la wilaya est écoulée
au niveau des champs car les
producteurs
préfèrent
"emprunter" la voie informelle qui, de leur point de vue,
"est plus rémunératrice". Il a
expliqué que le produit passe
par trois intermédiaires avant
d'atterrir chez le consommateur, faisant état d'une spéculation continue entretenue
par certains acteurs "indélicats" du marché. "Dès lors
que les agriculteurs ne suivent pas le circuit habituel, à
savoir les marchés de gros,
pour écouler leurs marchandises, les intermédiaires ne
pourront que s'en donner à
cœur joie et tout faire pour
que la situation actuelle perdure", a-t-il affirmé.
PAS DE MARCHÉS DE
GROS, DÉFICIT EN
CHAÎNES DE
STOCKAGE
L'autre facteur responsable de la hausse "périodique" du prix de la pomme
de terre a trait au manque
"flagrant" des marchés de
gros et de proximité, mais
aussi des chaînes de stockage
pas seulement à Aïn Defla
mais un peu partout à l'échelle nationale, a-t-il relevé. Cet
état de fait engendre la multiplication des intermédiaires
qui engrangent des marges
de profits considérables, "les
prix montant au fur et à
mesure que l'opération se
poursuit", a-t-il expliqué.
Selon Djaâlali, les besoins de
la wilaya en chambres froides
sont de quelque 800 000 m2,
soit le double à peu près de
ce qui est disponible à l'heure
actuelle. Il a fait remarquer
que la pomme de terre ne
peut pas être stocker au-delà
d'une certaine période, les
entrepôts existant devant être
libérés pour en stocker
davantage.
Pour nombre de citoyens
de la wilaya, cette spectaculaire augmentation du prix de
la pomme de terre dans son
fief est d'autant plus incompréhensible que le produit
était, pas plus loin que la saison dernière, cédé à des prix
"dérisoires". "C'est à croire
que certains producteurs
veulent compenser les pertes
essuyées lors de la campagne
agricole précédente en raison
de la surproduction", ont
soutenu à l'unisson des
citoyens interrogés par l'APS.
Selon eux, le fait que les producteurs aient écoulé l'année
dernière quelque 90 % de
leur récolte à moins de 20
DA le kilogramme fait qu'ils
se sont retrouvés dans l'incapacité de réinvestir. "Même
les 5 DA/kg accordés aux
producteurs ayant essuyé des
pertes l'année dernière n'ont
pu changer grand-chose à la
donne au regard de l'ampleur
des pertes enregistrées", ont
encore soutenu ces citoyens,
au fait de la situation.
"Le problème a trait à l'organisation de toute la filière
qui fait défaut", ont-ils martelé, estimant "capitale" la
coordination entre les secteurs de l'Agriculture et du
Commerce pour venir à bout
du phénomène des intermédiaires ou, tout au moins,
atténuer de leur influence et
réduire leur marge de
manœuvre.
GICA
Lancement du projet de cimenterie de
Ben-Zireg au premier trimestre 2015
es travaux de réalisation de la
cimenterie de Ben-Zireg, dans la
wilaya de Béchar, seront lancés
au cours du premier trimestre 2015, a
indiqué mercredi passé, le directeur
général de la société Saoura ciment
(SSC), filiale du Groupe public industriel des ciments d'Algérie (Gica).
"Nous allons signer les contrats inhérents à la concrétisation de cet important projet industriel avant la fin du
mois de décembre prochain avec un partenaire chinois, pour qu'il puisse entamer les travaux de cette cimenterie", a
précisé Abdelkader Bouaichaoui à
l'APS. Cette cimenterie, dont le site
d'implantation est localisé à Ben-Zireg
L
(40 km au nord de Béchar) sur une
superficie de 60 hectares, aura une capacité de production annuelle d'un million
de tonnes de ciment, et sa réalisation
avec mise en service, en 2017, permettra
la création de 500 à 600 emplois directs
et autant d'emplois indirects, selon les
prévisions du Gica.
Sa production va contribuer à l'impulsion des différents programmes de
développement des secteurs de l'Habitat
et des Travaux publics dans la région, at-on souligné. La réalisation de cette
cimenterie a été rendue possible grâce
aux gisements de calcaire de DjebelMadou et de schiste dans la région de
Ben-Zireg, elle-même localisée à proxi-
mité de la RN-6 reliant Béchar aux
wilayas du Nord-ouest et Sud-ouest du
pays, ainsi que de la voie ferrée BécharOran via Sidi Bel-Abbès."Ce qui constitue des atouts très importants pour la
commercialisation de sa production", at-on souligné. Le groupe industriel
public (Gica), avec ses 12 cimenteries
qui produisent plus de 11 millions de
tonnes de ciment sur une production
nationale actuelle de plus de 18 millions
de tonnes/an, ambitionne de produire
20 millions de tonnes/an à l'horizon
2016 et 29 millions de tonnes/an d'ici
2018, ont fait savoir ses responsables
lors d'une récente visite au site de BenZireg.
5
GARDES COMMUNAUX
Mise à la retraite
de 68 000 sur
95 000 éléments,
selon Chouaib
uelque 68 000 gardes communaux ont été mis à la
retraire sur un total de 95 000 éléments concernés par la retraite, a
affirmé mercredi à Alger, Hakim
Chouaib, coordinateur national
des gardes communaux. "Près de
68 000 gardes communaux ont été
mis à la retraire sur un total de
95 000 éléments concernés en
attendant la mise à la retraite prochainement de 2 000 autres
agents", a précisé Chouaib dans
une déclaration à l'APS au terme
d'une rencontre entre la Coordination et les représentants des 48
wilayas pour examiner les résultats
des rencontres avec le ministère de
l'Intérieur et des Collectivités
locales. La Coordination est en
négociation avec le ministère de
l'Intérieur pour revoir la pension
de retraite estimée actuellement à
24 000 DA, a souligné Chouaib
rappelant que 120 000 agents de
ce corps avaient affronté le terrorisme. Après avoir écarté l'idée
d'investir la rue, Chouaib a fait
savoir que "le ministère de l'Intérieur a ouvert les portes du dialogue depuis janvier dernier".
"Tant que la plate-forme de nos
revendications est prise en considération, nous n'avons pas à
recourir à la rue", a-t-il martelé. À
une question sur le groupe des
"indépendants" parmi les gardes
communaux qui souhaite investir
la rue pour la satisfaction de
toutes ses revendications, le même
responsable a expliqué que "les
personnes à la tête de ce groupe
ont fait l'objet d'un retrait de
confiance depuis longtemps mais
sont utilisées à des fins politiques".
Le coordinateur national des
gardes communaux a appelé, dans
ce sens, tous les agents de ce corps
à faire preuve d'endurance en les
rassurant que le "dialogue reste
ouvert". Par ailleurs, Chouaib a
affirmé, lors de son allocution
d'ouverture, que "la rencontre
d'aujourd'hui a été consacrée à
l'examen et à l'évaluation des rencontres précédentes avec le ministère concerné, la situation des
veuves d'agents décédés durant le
service, le logement social et rural,
le dossier des agents rayés sur la
liste, la régularisation de la situation des agents mutés vers l'armée,
les agents diplômés, la carte Chifa
et les crédits. Il a dit avoir reçu des
garanties de la part du ministère
pour trouver des solutions à leurs
revendications dont certaines sont
en cours d'examen.
Q
6
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
PUBLICITÉ
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
7
RÉGIONAL
ADRAR
Deux femmes séropositives interpellées dans
un lieu de débauche
ans le cadre de la lutte contre la prolifération des lieux de débauche dans la capitale du Touat, les services de police
relevant de la sûreté de wilaya d’Adrar multiplient ces derniers temps des descentes inopinées au niveau des quartiers
Tililane et Beni ouskout. C’est au cours de ces descentes que la police a perquisitionné, la semaine dernière, 3 lieux
de tolérance gérés par une femme au lieudit El-khoucha, situé comme son nom l’indique dans une impasse à Hay Beni ouskout. Sept femmes et trois hommes, dont un subsaharien ont été arrêtés en flagrant délit. Les dix personnes citées ainsi que la
patronne des lieux ont été emmenées vers le siège de la sûreté de wilaya dans le cadre de l’enquête ouverte. Selon une source
bien informée, l’examen médical auquel ont été soumises les 7 femmes, a révélé, à la lumière des analyses effectuées, que deux
d’entre-elles étaient séropositives. Tout ce beau monde a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal
d’Adrar qui a émis des citations directes à l’encontre des deux femmes atteintes du sida et placé en détention préventive les 9
autres personnes impliquées dans cette affaire.
Messaoud Ahmed
D
AÏN TÉMOUCHENT
ENTREPRENEURIAT ET MANAGEMENT
Des défis pour les PME
GHARDAÏA
TRIBUNAL CRIMINEL
20 ans de prison
pour un cultivateur
de cannabis
à El-Menea
e tribunal criminel près la Cour
de Ghardaïa a prononcé, mercredi, une peine de 20 ans de réclusion à l’encontre d’un septuagénaire
pour avoir cultivé 850 plants de cannabis dans sa palmeraie à El-Menea
(275 km au sud de Ghardaïa).Deux
de ses fils, âgés de 42 ans et 26 ans et
impliqués dans la même affaire, ont
écopé de 10 ans de prison ferme. Les
trois mis en cause comparaissaient
sous les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs et de culture et
plantation illégale de cannabis. Selon
l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte à
décembre 2013, lorsque les éléments
de la police judiciaire de la sûreté de
daïra d’El-Menea, alertés par l’existence d’une plantation de cannabis,
ont procédé à une perquisition
ordonnée par l’instance judiciaire
dans la palmeraie du présumé cultivateur de cannabis, qui a permis la
découverte d’une plantation de 850
plants de cannabis, quelques
grammes de kif traité et une quantité
jugée importante de chique.Au
regard des déclarations des prévenus
et du réquisitoire du ministère
public, le père (propriétaire de la palmeraie) a reconnu les faits qui lui
sont reprochés et a avoué qu'il plantait cette drogue pour sa consommation personnelle. Le ministère public
avait requis une peine à perpétuité
pour le père et 20 années de réclusion pour les deux fils, selon la même
source judiciaire.
L
Ph : DR
BISKRA
Sous la thématique « les défis de l'entrepreneuriat et les perspectives de développement du
tissu économique algérien », la direction de l’industrie, de la petite et moyenne entreprise et
de la promotion de l’investissement (IPMEPI) a organisé, jeudi dernier, des journées portes
ouvertes au centre universitaire Belhadj-Bouchaïb, d’Aïn Témouchent. Une grande
exposition occupait l’impressionnante entrée du campus et s’étalait jusqu’au seuil de la salle
de conférences. Les dispositifs d’insertion et d’aide aux futurs porteurs de projet et aux
étudiants et produits de la formation professionnelle étaient tous présents.
Suite en page 8
OUARGLA
Les affaires liées aux enfants mineurs
en danger moral en hausse
ne hausse a été enregistrée dans
le nombre d’affaires liées aux
enfants mineurs en danger
moral, traitées au premier semestre de
2014 par la brigade de protection des
mineurs de la sûreté de la wilaya d’Ouargla. La lutte contre ce fléau, qui concerne des mineurs qui fuguent pour différentes raisons, s’est traduite par le traitement de 41 affaires de janvier à fin juin
de 2014, contre 28 affaires similaires
U
relevées sur la même période de l’an dernier.
Durant la même période, la brigade de
protection des mineurs a traité, de façon
globale, un total de 73 affaires liées, outre
les affaires précitées, à la prostitution
(10), l’incitation à la débauche (9),
l’agression sexuelle (4), ainsi qu'à la
découverte d’un enfant nouveau-né
abandonné, la destruction de biens d’autrui (1) et les coups et blessures volon-
taires (1).Les brigades de protection des
mineurs, de lutte contre la drogue et de
police scientifique, ainsi que le centre
polyvalent de sauvegarde et de la jeunesse (CPSJ) ont pris part à cette manifestation qui entre dans le cadre du programme initié par la Direction générale de
sûreté nationale (DGSN), visant à
encourager les actions de proximité de
sensibilisation menées par la police, en
collaboration avec la société civile.
Démantèlement
d’un atelier
de fabrication
artisanale d’armes
à Sidi-Khaled
inq individus ont été interpellés
au cours d’une opération de
démantèlement d’un atelier clandestin de fabrication artisanale d’armes à
feu, près de Sidi-Khaled (Biskra), a
indiqué, avant-hier, la sûreté de
wilaya. Menée par la brigade criminelle de la Police judicaire, l’opération a également permis de mettre la
main sur deux armes à feu, la première de fabrication artisanale et la
seconde de marque italienne, ainsi
que sur des outils servant à la fabrication artisanale d’armes, a indiqué la
même source. Pas moins de 240 cartouches de calibres 12 et 14 mm, des
quantités de plomb et de poudre
noire, des cartouchières et des
jumelles ont été également saisies
dans cet atelier clandestin, a-t-on également indiqué, soulignant que les
mis en cause seront présentés devant
la justice "dès constitution d’un dossier pénal sur cette affaire".
C
8
RÉGIONS
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
AÏN TÉMOUCHENT
AÏN TÉMOUCHENT
Suite de la page 7
Fin d'une longue
cavalcade
d'un truand
sont indispensables à l’entreprise et qui cadrent bien avec
la notion de l’entrepreneuriat», notamment comme
l’avait souligné, l’autre fois,
M. Hatmi le directeur de
SUFAT « dans les domaines
liés au management, au commerce extérieur, au droit
commercial, à l’importexport, au code des marchés
publics…
Il est à rappeler qu’en
2011, l’Office national des
statistiques (ONS) avait
recensé environ un million
d’entités économiques fortement dominées par le secteur
privé à concurrence de 98%.
Le tissu économique tel qu’il
se présente, est caractérisé par
la PME de type familial,
disaient des assistants qui estiment, qu’il existe une nette
évolution grâce à l’ouverture
du marché et le démantèlement tarifaire dans le cadre
des accords d’association et le
travail de sensibilisation ayant
généré une amélioration du
niveau de prise de conscience
des dirigeants d’entreprises.
Toutefois, il est à noter en
substance que « la PME de
taille réduite et de moindre
contenu capitalistique a plus
de flexibilité et de pouvoir
d’adaptation aux mutations
de son environnement, mais
dans tous les cas, elle reste
fragile dans la majeure partie
des cas et il faut l’accompagner et l’appuyer résolument.
Ainsi, estime un intervenant,
l’appui recherché, « réside à
adapter l’entreprise et son
environnement au niveau des
exigences du libre échange et
à introduire une démarche
forte de progrès à même de
résorber les faiblesses de l’entreprise, une action qui vise à
élever le niveau de compétitivité en termes de prix, de
prestations de services, de
qualité et d’innovation. »
Boualem Belhadri
BLIDA
INFRASTRUCTURES
Les chantiers du siège de l’APC
et de la maison de la culture dépoussiérés
erait-ce la bonne, cette fois ? Tout
le monde l’espère après près de 20
années d’attente, depuis le lancement du chantier de réalisation du nouveau siège de l’APC de Blida à Bab
Edzair, en plein centre-ville.
Longtemps abandonné pour des raisons qui demeurent à ce jour presqu’inconnues, le chantier a été relancé par le
wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, en
mais 2011, moins d’une année après son
installation à la tête de la wilaya de Blida.
Il en va de même pour la maison de la
culture et d’un parking en sous-sol, situés
sur le même site. Des expertises ont été
faites, lesquelles ont démontré la nécessité d’un confortement des structures de
l’APC et de la maison de la culture. Une
entreprise publique, l’ENROS, a été
choisie pour réaliser le confortement des
deux édifices en plus des voiles périphériques et d’un chemisage avec du béton
projeté. Malgré cela, le parking en soussol a été le seul projet terminé et est opérationnel, accueillant chaque jour des
centaines de véhicules, qui trouvaient là,
un endroit où se garer en toute sécurité.
Par contre, les travaux concernant le
nouveau siège de l’APC sont à l’arrêt
pour un simple avenant non engagé par
les services techniques de l’APC, ce qui a
nécessité l’intervention du wali pour
débloquer la situation, en réunissant les
deux parties (maitre d’œuvre et maitre
d’ouvrage) au siège de la wilaya, où tous
les problèmes ont été débattus et des
S
ans un communiqué, qui
est parvenu à notre
bureau, jeudi passé, un dangereux repris de justice, impliqué
dans plusieurs crimes et activement recherché par les services
de sécurité, a été arrêté par la
police à AïnTémouchent. Son
arrestation a été spectaculaire,
car le mis en cause est l’un des
malfaiteurs de la bande, des
1000 logements, qui semé terreur et horreur, lors d’une
bagarre opposant deux groupes
de bandits. Ce dernier arrivait à
se déplacer, d’une zone à une
autre, parce qu’il portait un hidjab de femme. L’opération
menée par la police pour l’arrêter a nécessité renfort et prudence. Reconnu par les signalements que possédaient les flics
de la criminelle et de la police
judiciaire, le truand pour le boucler, a fallu s’entendre sur une
technique sécuritaire sans faille.
Et c’est au niveau de la cité El
Mahiba, d’Aïn Témouchent que
le dénommé M A (24ans) a été
mis, hors d’état de nuire. Il a fait
preuve d’une résistance, en utilisant une arme blanche, une
bombe lacrymogène et avec l’aide d’un dangereux chien. Possédant une autorisation de perquisition, les policiers ont trouvé
dans le domicile du mis en
cause, un lot d’armes blanches
(épées, des hâches, des couteaux, des barres, des bâtons et
des chaînes), 14 bouteilles de
cocktails Molotov et 34 bouteilles en verres vides sur le toit,
ainsi qu’un second chien dangereux. Présenté devant le parquet
d’Aïn Témouchent, le truand a
été placé sous mandat de dépôt,
par le procureur de la république.
B. B.
D
Ph : DR
…Le visiteur avait l’embarras du choix et il pouvait s’attarder à prendre les renseignements nécessaires présentés
sous forme de dépliants au
niveau
des
stands
de
l’ANEM, l’ANSEJ, la CNAC,
l’ANGEM et de l’antenne
ANDI. Le directeur de l’IPMEPI, Abderrahim Khaldoun
a souligné « l’importance et
l’objectif de cette rencontre,
est de semer la culture de l'entrepreneuriat au sein de la
société algérienne et de faire
de l’entreprise, un vecteur
potentiel du développement
local et un outil capital de
création de richesse et d’emploi.»
Selon lui, il existe actuellement « 4 800 entreprises
actives dans la wilaya d’Aïn
Témouchent et qu’il projette
élever ce seuil à 5 900 à l’horizon 2020. » Son homologue
de l’ANGEM en l’occurrence
M. Benzemra, estime, « qu’il
est temps que tous les acteurs
aient la même notion et les
mêmes définitions de l’entrepreneuriat à même, d’asseoir
une feuille de route claire
pour tous. Notre objectif, ditil, est de toucher le maximum
d’étudiants et de stagiaires
afin de les aider, à travers ces
journées portes ouvertes, à
faire le bon choix quand ils
désirent monter leur entreprise conformément à leur cursus universitaire et de formation professionnelle. » La
représentante de la chambre
de commerce et industrie
SUFAT, a, selon elle, « exhorté les étudiants à se former
dans d’autres créneaux qui
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ
solutions trouvées et mises en œuvre sur
place. Les travaux devraient reprendre
incessamment et la réception du projet
pourrait donc se faire dans les meilleurs
délais, et tous espèrent que cette fois sera
la bonne. Quant à la maison de la culture, dont le projet a été inscrit en 1989,
aucune séparation n’avait été préconisée
entre les deux parties, commerciale et
culturelle, par les concepteurs et il n’y
donc qu’une seule entrée pour les deux
ailes, obligeant ainsi les visiteurs à passer
par le centre d’affaires pour se rendre à la
maison de la culture ce qui est gênant à
bien des égards. Afin de débloquer la
situation et trouver une solution adéquate, la wilaya a décidé la délocalisation de
trois kiosques, qui gênaient l’unique
accès direct à la maison de la culture,
ensuite c’est la DUC qui a été chargée
d’opérer une expertise de l’édifice. Finalement, l’étude réalisée a fait ressortir la
nécessité d’engager une AP de 416 millions de dinars pour les restes à réaliser
du théâtre, du musée, de la bibliothèque
et pour la dotation de la climatisation et
d’un poste transformateur.
Hadj Mansour
Une maison des artistes pour bientôt
vec tout ce qu’elle compte comme artistes dans les divers domaines, Blida, la
ville des roses, n’a jamais eu une maison des artistes où ils pourraient se rencontrer, présenter leurs œuvres et faire connaitre au public tout ce qu’ils ont
pu créer. Heureusement que le wali de Blida, M. Mohamed Ouchen, y a pensé et a
ordonné que soit construite une maison des artistes qui sera érigée à la rue Larbi
Tébessi, en plein centre-ville, d’un accès facile et connu de tous. Ainsi, la ville d’Abderrahmane Aziz, de Rabah Driassa, de son fils Abdou, de Baya et de son mari
Mahiédine, de Souileh et d’un nombre incalculable d’artistes, aura bientôt sa maison
des artistes qui accueillera tous les amoureux du bel art, musique, dessin, théâtre, arts
plastiques, cinéma et bien d’autres encore. Lancée, il y a quelques mois seulement, la
réalisation de cet édifice, connait un taux d’avancement des travaux appréciable qui
avoisine les 83%, alors que l’enveloppe, qui lui a été consacré est de 87,5 millions de
dinars. La future maison des artistes de Blida est constituée de trois niveaux et comprend un auditorium, deux loges d’artistes, une cabine de projection, une salle d’exposition, une salle audio-visuelle, une salle de musique, une salle d’enregistrement,
un hall d’exposition, des salles de lecture et un atelier d’arts plastiques. L’inauguration de cet important carrefour des arts est prévue pour le 8 juin 2015, selon l’annonce faite par le wali, lors de sa dernière visite sur le chantier.
H. M.
A
EL AMRIA
Saisie de
2 kg de kif
chez des
narcotrafiquants
a brigade de recherche et
d’investigation (BRI), relevant du département de la PJ de
la sûreté de wilaya d’Aïn
Témouchent, a contrecarré une
tentative de livraison d’une
quantité de 2 kg de kif traité,
que
les
narcotrafiquants
devaient remettre à des individus à la sortie d’El Amria, ville
située à 45 km à l’ouest d’Oran.
Usant de toutes les ruses imaginaires, les trafiquants de drogue
en l’occurrence BS (37 ans) et
BA (30 ans) apparaissaient en
apparence comme des ouvriers
de collectes d’olives. Cette ressemblance est une camoufle utilisée en attendant l’arrivée des
individus, qui devaient réceptionner la came répartie en 20
plaquettes. Originaires d’Oran,
les mis en cause ont été présentés devant le procureur de compétence territoriale.
B. B.
L
RÉGIONS
Vendredi 21- samedi 22 novembre 2014
9
MÉDÉA
BÉNI SLIMANE
Les élèves du
village Larbaâ,
relevant de la
commune de Béni
Slimane, à l’est de
la wilaya de
Médéa, endurent
le calvaire des
transports
quotidiennement.
En effet, ces élèves,
parcourent près de
neuf kilomètres,
quotidiennement,
pour rejoindre les
bancs de l’ école.
ne réalité qui oblige
des centaines d'enfants à se déplacer
hors de leurs localités pour
rejoindre leurs classes. Selon
un parent d'élève, même le
transport privé accuse un
manque flagrant dans cette
localité. Cette situation
empire de jour en jour, surtout pendant la saison hivernale. Les parents, eux aussi,
se trouvent confrontés à un
autre calvaire, celui d'assurer
les frais de transport pour
leurs enfants. «Le transport
scolaire est un moyen indispensable pour assurer l'arrivée de nos enfants, à l'heure,
à l'école et de rentrer tôt, le
soir, en toute sécurité», nous
a déclaré un parent d'élève.
U
Ph : DR
Manque de transport scolaire
à Larbaâ
«Le problème perdure depuis
plusieurs années. Il est temps
de le prendre en charge et
permettre aux élèves d'aller le
plus normalement à l'école.
Nos enfants sont contraints
de se lever à 6h00 du matin
pour prendre des fourgons
privés», souligne un parent
d'élève, avant d'ajouter :
«Très nombreuses sont les
familles qui ont arrêté leurs
enfants, notamment les filles
qui fréquentaient l'école qui
se trouve à des kilomètres de
leur maison.
De par l'absence des
moyens de transport, les
parents ont peur pour leurs
enfants et préfèrent les garder
chez eux que de courir le
risque de les envoyer aussi
loin, surtout, en hiver». A cet
effet, les parents d'élèves lancent un appel d'urgence aux
responsables concernés afin
d'assurer le transport scolaire
pour leurs enfants dans les
plus brefs délais.
Mohammed Zarouat
BÉNI MAALOUM
La souffrance au quotidien
es habitants de la petite localité de Béni Maâloum, située à quelque cinq kilomètres d’El
Guelb El Kebir, chef-lieu de la commune, se plaignent d’un déficit en matière de transport. «Malgré nos nombreuses doléances, il n’y a pas de transport régulier entre l’agglomération et la ville. Seuls des fraudeurs assurent la liaison depuis des années déjà. Alors imaginez les problèmes qui se posent pour tout un chacun, lorsqu’il s’agit de rejoindre rapidement
le chef-lieu de la daïra, car, souvent, il faut attendre le clandestin occupé ailleurs. Des courageux n’hésitent plus à parcourir cette distance à pied, ce qui n’est pas évident», soutiennent des habitants de cette localité. Ce déficit cause des retards inexplicables aux ouvriers
pour rejoindre leurs activités. Les habitants de cette localité interpellent les autorités locales
pour trouver les solutions de ce problème.
M.Z.
L
KHENCHELA
INTERNET
La connexion ADSL perturbée
es usagers de l'Internet à Khenchela ne sont pas au bout de leur
peine. La mauvaise connexion
prive ainsi les internautes de cet outil de
travail, devenu indispensable pour les
étudiants, lycéens, etc. Sans oublier la
commodité qui représente pour beaucoup la seule fenêtre ouverte sur l'extérieur. “C'est devenu insupportable,
confie un gérant de cybercafé du cheflieu, ça prend énormément de temps
L
pour un simple accès à la boîte, et les
coupures sont devenues récurentes.”
Nous payons pour un abonnement d'un
méga octet, mais ce que nous recevons
est bien en deça.”, dit-il de son côté un
jeune homme.
A en croire les internautes, «la
connexion devient souvent impossible
les week-ends et au-delà de 17 heures».
L'Actel de Khenchela n'arrive vraisemblablement pas à satisfaire sa nombreu-
se clientèle. Cette agence manque de
personnel, notamment de techniciens.
Ce qui paraît comme une sorte d'arnaque de la part des responsables de ce
secteur. Par ailleurs, ils sont nombreux
les particuliers à avoir postulé pour un
nouvel abonnement, mais la réponse est
toujours la même : réseau saturé et
manque de lignes téléphoniques
câblées.
Siham Boughediri
CHANTIERS AADL
Des ouvriers chinois en colère
lus de 200 travailleurs chinois,
en charge de la réalisation d'un
projet de logements AADL à la
wilaya de Khenchela, ont marché jeudi
au centre-ville pour exiger de leur
employeur des augmentations de
salaires et des primes. Les manifestants,
qui travaillent sur le site du projet des
2000 logements au nouveau pôle pour
le compte d'une entreprise chinoise, ont
tenté de joindre à pied la placette Abbas
Laghrour mais ils ont été dissuadés par
de nombreux policiers déployés sur les
lieux.Les travailleurs chinois ont déplo-
P
ré que les requêtes adressées à plusieurs
reprises aux responsables de ce projet
sont demeurées sans suite. En plus de
l'augmentation des salaires et des
indemnités, les manifestants ont également évoqué les retards fréquents enregistrés dans le versement de leurs
salaires. Ce n'est pas la première fois
que des travailleurs chinois expriment
leur courroux contre leurs employeurs
chinois pour des questions de salaires
ou pour des problèmes liés à leurs
conditions de travail.
S. B.
LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ
Le voleur
de postes-radio
ne sévira plus
lors qu’ils se trouvaient en
patrouille de routine au niveau
du quartier Merdj Echchekir à
Médéa au milieu de la nuit au courant de la semaine écoulée, les policiers dépendant de la 3ème sûreté
urbaine remarquèrent un véhicule
léger de marque Hyundai Accent
garé dans un endroit retiré et à l’intérieur duquel se trouvait un individu. Ce dernier prit la fuite dès qu’il
vit les policiers se diriger vers lui,
mais il fut rapidement rejoint par les
agents lancés à sa poursuite et fut
arrêté. Lors de la fouille au corps à
laquelle il a été soumis ainsi que le
véhicule à bord duquel il se trouvait,
les policiers découvrirent quatre
postes-radio pour voitures, un tournevis et divers autres objets. Le suspect fut emmené au commissariat
où il nia que les objets avaient été
volés, mais les policiers qui ont
continué leur patrouille ont remarqué plusieurs voitures qui avaient
une vitre brisée et dont les postesradio avaient disparu. Les propriétaires de ces voitures ont été convoqués et ont reconnu du premier
coup d’œil les postes qui leur appartenaient. Ne pouvant plus nier l’évidence, le mis en cause reconnut être
l’auteur des bris de vitres des véhicules et des vols des postes-radio. Il
a été présenté devant le procureur
de la République près le tribunal de
Médéa qui a ordonné sa mise en
détention préventive sous les chefs
d’inculpation de vol avec effraction
à l’intérieur de plusieurs véhicules.
Quant à la voiture dans laquelle il se
trouvait, il s’est avéré qu’il l’avait
louée auprès d’une agence de location de voitures à Médéa.
Hadj Mansour
A
BÉN ATELI
Dénuement
total
L
es habitants du village Ben
Ateli, situé à 5 km de la ville de
Médéa, se sont plaints de l'absence
des moindres conditions de vie. Ils
souffrent de la pauvreté et de la marginalisation, et cela s'est répercuté
sur le développement dans ce village
devant l'absence totale de projets.
L'état catastrophique de la chaussée
a totalement isolé le village du reste
du monde. Même l'unique route qui
relie leur village au centre de la ville
sur une distance de 5 km, considérée comme l'artère principale, s'est
dégradée dans sa grande partie. Lors
des intempéries, les eaux pluviales
forment des flaques d'eau au milieu
de la route ce qui rend la circulation
très difficile pour les voitures et les
piétons. Cette situation a vraiment
lésé le village et a rendu le déplacement vers la ville impossible, car les
habitants attendent de longues
heures devant l'absence des moyens
de transport. Le village est à vocation agricole en premier lieu et n'a
bénéficié d'aucun projet. Pour ce qui
est du logement, les habitants estiment que le quota est très insuffisant
contrairement aux villages avoisinants. Les habitants réclament donc
des quotas de logements ruraux, des
aides financières pour se stabiliser
chez eux et l’alimentation en AEP
par le forage des puits afin de relancer le secteur de l'agriculture du
moment que le village est connu
pour ses terres agricoles fertiles.
10
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
PUBLICITÉ
Vendredi 21 - samedi 22novembre 2014
11
SP RTIF
CHAMPIONNAT DE L'UNAF (U-23)
Shurmann envisage de tester des joueurs évoluant
à l'étranger
entraîneur de la sélection algérienne olympique, Pierre-André Shurmann envisage de faire appel, pour la première fois, à des joueurs évoluant à l'étranger pour
renforcer son effectif à l'occasion du championnat de l'Union nord-africaine de football (UNAF) de la catégorie prévu en janvier prochain à Alger. Le technicien suisse suit de près certains joueurs activant notamment dans des clubs français, qu'il souhaite tester lors du tournoi de l'UNAF, a appris l'APS, vendredi,
auprès du staff technique de la sélection olympique. Avec la sélection nationale, Shurmann a pour objectif la qualification aux Jeux Olympiques (JO-2016) à Rio de Janeiro (Brésil), après 26 ans d'absence. Les coéquipiers d’Abderrahmane Bourdim (USM Alger), auront d'abord à passer par les éliminatoires du championnat d'Afrique des
moins de 23 ans, dont la phase finale aura lieu en fin 2015 en RD Congo, un rendez-vous qualificatif aux JO-2016.
L'
APRÈS LA 6E JOURNÉE DES «QUALIFS» DE LA CAN 2015 ET LA DÉFAITE (2-0) DE BAMAKO
Les Verts en 2014, ou l’année
où le football algérien a crevé
l’écran
Par Azouaou Aghiles
UN CRÉDIT LARGEMENT RESTAURÉ
Avec le dernier sacre sétifien en ligue des champions
et avant cette formalité
malienne conclue sur une
défaite, la 1ère sur deux buts
d’écart depuis 22 longs mois,
la 1ère fois aussi après 22 sorties que ses attaquants ne
trouvent pas le chemin des
filets, le moins que l’on puisse dire est que l’année qui
s’écoule doucement mais
sûrement, sur de belles notes
de fraîcheur, aura été des
Phs : DR
Les Fennecs par-ci, les
«Guerriers du désert» parlà, l’Algérie partout. 2014
ou l’année des
confirmations. De toutes
les promesses du moins.
plus rentables sur le plan
chiffré avec, dès l’amorce
d’un été inoubliable, show,
show, show (pour cause de
Mondial), les 1ers signes
d’une future grande équipe
qui a su grandir vite en
apprenant de ses «défauts».
Suite en page 12
L 1 MOBILIS (11E JOURNÉE)
Deux derbies et un choc au menu
La onzième journée du championnat d'Algérie
de Ligue 1 Mobilis de football, prévue hier et
aujourd’hui, propose trois affiches alléchantes,
notamment le derby de la capitale entre le MC
Alger et l'USM Alger qui se déroulera à huis
clos, tandis que les deux autres chocs, MOBJSK et ESS-USMH s'annoncent palpitants et
explosifs.
Suite en page 13
START
Aujourd’hui
Béchar (20-Août 1955) : JS Saoura - MC Oran (15h00)
Alger (Bologhine) : MC Alger - USM Alger (18h00,
huis clos)
Oran (Zabana) : ASM Oran - CR Belouizdad (18h00)
Sétif (8-Mai-1945) : ES Sétif - USM El-Harrach
(17h45)
Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - MC El-Eulma (18h00)
Alger (20-Août-1955) : NA Hussein Dey - RC Arbaâ
(16h00)
Chlef : ASO Chlef - CS Constantine (16h00)
MADJID BOUGHERRA :
«La défaite de
Bamako va nous
remettre dans
le droit chemin»
e capitaine de
la
sélection
algérienne, Madjid
Bougherra, qui n’a
en tout et pour tout
participé que pendant 25 minutes
dans les six matchs
des éliminatoires de
la Coupe d’Afrique
des nations de 2015
en Guinée équatoriale, a toujours
appelé ses coéquipiers à garder la
tête sur les épaules après l’enchaînement des victoires dans les qualifications du rendez-vous continental. En
homme averti, il savait bien pourquoi il insistait auprès de ses jeunes
camarades pour qu’ils ne s’enflamment pas. C’est parce qu’il sait pertinemment que la phase finale de la
CAN est une autre paire de manche.
Il faut dire que le ‘’Magic’’ n’avait
pas tort. Les Fennecs ont dû vérifier
la difficulté de la mission qui les
attend en Guinée équatoriale à l’occasion de leur déplacement à Bamako. C’est la première fois, d’ailleurs,
depuis la venue de Christian Gourcuff que les Verts sont confrontés à
l’extérieur face à un adversaire d’envergure. Les coéquipiers de Feghouli avaient ainsi une belle opportunité
pour jauger objectivement leurs
capacités, surtout que l’adversaire,
deux fois demi-finaliste lors des deux
précédentes édition de la CAN, avait
tant besoin des trois points de la victoire pour se qualifier au prochain
rendez-vous continental. Ce premier
véritable test s’est soldé par une
défaite. Et même si l’équipe nationale a évolué avec un effectif sensiblement remanié, il n’en demeure pas
moins que cette défaite devrait, aux
yeux de Bougherra, servir de leçon et
pousser les joueurs à se remettre en
cause. «C’était un bon test pour
nous, ça a donné une idée aux
joueurs de ce qui va se passer en
Coupe d’Afrique. C’est un mal pour
un bien, cela faisait longtemps que
l’on n’avait pas perdu. Ça va nous
remettre dans le droit chemin
comme on dit», a déclaré le défenseur central de la formation émiratie,
El Foudjairah, qui, rappelle-t-on,
compte prendre sa retraite internationale après la prochaine CAN qui
se déroulera du 17 janvier au 8
février 2015.
H. S.
L
SPORTS
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
Suite de la page 11
UN MAL POUR UN BIEN
Ont, enfin, comme en 2010, rallié leur public à leur cause et mis
d’accord tout le monde, leurs adversaires notamment (ne surtout pas se
fier à cette «corvée» de match de
Bamako où ils avaient l’esprit
ailleurs) qui les regardent à nouveau
du moins avec respect, sinon avec
crainte.
En s’inclinant mercredi pour la
1ère fois depuis l’entame des «qualifs», l’équipe algérienne, si elle a
quelque peu «déçu» ses supporters
qui espéraient un sans faute, n’en a
pas moins bouclé son année 2014
sur des chiffres qui parlent d’euxmêmes. Avec, avant Bamako où «on
voulait finir sur une bonne note»,
nous promettaient pourtant les
joueurs», un parcours qui en dit
long sur un bilan qui nous renvoie,
à chaque fois, à ce match référence
contre l’Allemagne qui lui était
tout, sauf supérieure. Une belle
année qui s’achève. Où l’on retiendra cet état d’esprit d’une équipe en
progrès constants. Qui a su, reconnaissent les spécialistes, monter
progressivement en puissance hisser
son niveau de jeu et retrouver son
public dans le prolongement de
l’engouement et l’enthousiasme
ayant suivi la Coupe du monde,
après avoir montré tous les signes
d’un groupe solide, solidaire et dont
l’envie de jouer a rarement (sauf
peut-être cette dernière sortie de
Suite de la page 11
COUPE DU MONDE DES CLUBS
Les 16 qualifiés
…Le derby algérois entre
les deux rivaux de toujours, le
MC Alger et l'USM Alger
tombe mal pour les Vert et
Rouge, lesquels traversent
une période difficile avec une
série de résultats négatifs
dont le dernier en date, une
défaite face au CR Belouizdad qui a poussé la direction
du club à se séparer de l'entraîneur Boualem Charef, qui
devrait être remplacé par le
Portugais Arthur Jorge. Derniers du championnat avec 9
points en 10 matchs disputés,
les coéquipiers de Karaoui
sont désormais dos au mur et
condamnés à réagir contre les
Usmistes pour endiguer cette
série noire.
Le coach intérimaire
Boualem Laroum a mis l'accent durant cette semaine sur
l'aspect mental pour remobiliser sa troupe en vue de la
confrontation de samedi. De
son côté, l'USM Alger qui
reste sur deux succès de rang
qui ont propulsé les hommes
d'Hubert Velud à la quatrième place au classement, tenteront d'enchaîner un nouveau succès pour rester dans
le sillage des premiers et effacer également la défaite en
Supercoupe contre ce même
MCA. Le derby de la Kabylie entre le MO Béjaïa, l'équipe surprise de cette entame
de saison, et la JS Kabylie,
capable du meilleur comme
du pire, promet beaucoup.
Les Béjaouis, qui ont essuyé
leur première défaite de la
saison face à l'USMH (2-1)
lors de la précédente journée,
tenteront de renouer avec la
victoire à l'occasion de la
réception de la JSK.
Walid Sadi
en déplacement
au Maroc
es 16 qualifiés par ordre
alphabétique pour la phase
finale de la Coupe d'Afrique
des nations 2015 (CAN-2015)
de football, qui aura lieu en
Guinée équatoriale (17 janvier
- 8 février) :
Afrique du Sud
Algérie
Burkina Faso
Cameroun
Cap-Vert
Congo
Côte d'Ivoire
Gabon
Ghana
Guinée
Guinée équatoriale (pays organisateur)
Mali
RD Congo (meilleur 3e)
Sénégal
Tunisie
Zambie
Le tirage au sort aura lieu le 3
décembre à Malabo, capitale
équato-guinéenne.
Les 16 qualifiés seront répartis
en 4 groupes de 4 équipes. Les
1er et 2e de chaque groupe se
qualifieront pour les quarts de
finale.
L
Phs : DR
…A su passer le cap d’une transition bien digérée avant de passer à
la vitesse supérieure. A une maîtrise
digne (sur le continent africain du
moins) des grands en allant dominer de la tête et des pieds des «qualifs» de CAN réglées au quart de
tour. Une CAN (on parle trop vite
?) que les observateurs lui prédestinent mais qui exigent confirmation.
Parce que le public s’emballe. Croit
que l’année 2015, qui est à nos
portes et commencera déjà avec
cette CAN, sera bien entamée. Une
année en beauté. L’année où l’E.N
fera plus qu’entretenir l’état d’esprit
qui lui a permis de sortir indemne
des barrages des qualifications
avant d’aller accoucher des prestations de qualité au Mondial brésilien et soigner sa position parmi
l’élite universelle avec un nouveau
statut, celui de huitième de finaliste
attestant d’un niveau en hausse qui
lui permet justement de se poser
comme un prétendant sérieux en
vue du rendez-vous continental en
Guinée Équatoriale. En faisant largement mieux (suivez notre regard),
maintenant que l’esprit a changé,
l’équipe sur la bonne voie et grandissant bien, que l’échec de 2013 et
un détour par l’Afrique du Sud
(dernière édition en date) décevant.
Depuis maintenant près de deux
ans, la sélection du Français Gourcuff, succédant au bon moment,
dans une période faste, au Bosnien
Halilhodzic dont on mesure (il ne
faut pas le nier, c’est pourquoi l’ancien Lorientais, qui en est
conscient, a opté pour la continuité
avant de lancer ses propres chantiers et ils sont, on le mesure après
cette défaite sans conséquences,
face au Mali, aussi nombreux que
difficiles) est revenue tambour battant au 1er plan continental en jetant
les bases d’une équipe d’avenir et
affichant clairement et sa grosse
progression et des ambitions,
comme sa stature nouvelle l’impose
désormais, en forte hausse au cours
d’un exercice fabuleux où l’on
retiendra cette héroïque résistance,
dans le pays du roi Pelé face au
futur champion du monde allemand (1-2 après prolongations)
qu’elle a fait longtemps douter. Les
Verts sont bel et bien là, le crédit
largement restauré.
PHASE FINALE
trop face au Mali tombée comme
un cheveu dans la soupe) été
démentie. Mieux, agrémentée par
cette très méritée et méritoire 15e
place au classement Fifa qui, si elle
reste officieuse, n’en éclaire pas
moins le chemin parcouru par des
bilans (on reviendra dans une prochaine édition sur les chiffres alignés lors de la campagne éliminatoire qui vient de s’achever) flatteurs.
Comme ce 15 sur 18 (le nombre
de points récoltés sur les 6 matches
disputés) qui en fait, sans conteste,
la meilleure équipe actuellement sur
le continent. 2014. Une année faste.
Ouverte sur le meilleur. Et une
sélection en pleine harmonie. Qui a
le vent en poupe. A de la qualité et
avance à pas mesurés, sans griller
les étapes (s’en serait une que de
remporter la CAN 2015 ?) sur le
toit (ce qu’espère du moins ses
fans) de l’Afrique et d’imiter l’ES
Sétif qui, avec ses «Aigles» vient à
peine de montrer la voie. Une sélec-
tion qui veut se battre et veut mériter son surnom de «Guerriers du
désert». Un onze national qui sait ce
qu’il lui reste à faire maintenant que
le discours tourné vers l’avenir pour
faire fructifier les acquis et le vécu
commun du Mondial brésilien, lui
font obligation de mettre le costume
de favori (futur champion) en abordant, et c’est le minimum qui lui est
«exigé», cette CAN guinéo-équatorienne avec un profil de candidat
sérieux pour la conquête du titre.
C’est possible et on y croit.
L’équipe n’était pas dans un
grand jour à Bamako ? A manqué
de fraîcheur et semblait dominée
par des joueurs maliens nettement
plus costauds et habiles dans l’entrejeu ? A été mise en difficulté et
montré un visage pâle, pour sa dernière sortie en éliminatoires CAN2015 ? Le sélectionneur national en
a fait lui-même le constat en fin de
match en affirmant, et il a bien fait
de le souligner, que cette sortie
ratée (la 1ère sous son règne) est fina-
lement «une bonne leçon pour nous.
Une défaite riche en enseignements.
Maintenant, j’ai une meilleure
idée sur le groupe.»En prenant tout
sur lui (il en assume l’entière responsabilité, comme pour protéger
ses poulains qu’il tancera vertement
dans les vestiaires, loin des regards
et oreilles indiscrètes), Gourcuff,
parle de «gifle qui devrait donner à
réfléchir. Nous fera du bien, en prévision de la CAN, comme ça on ne
sera pas surpris en Guinée équatoriale.» Une défaite qui, toutefois, «ne
remet rien en cause», ajoutera-t-il.
Une défaite qui vient alors au bon
moment ? A croire que oui. Pour
plusieurs raisons. Pour se remettre
en cause, reposer les pieds sur terre
et repartir sur de bonnes bases et
avec le même état d’esprit qui a
suivi le raté d’Afrique du Sud et
permis l’exploit brésilien. Bonne
récolte et que d’espoirs. Plus que
certainement.
A.A.
TOUT EN RECONNAISSANT AVOIR FAIT DES ERREURS FACE AU MALI
Gourcuff content des progrès faits
par les Verts dans les éliminatoires
La sélection algérienne
a concédé sa première
défaite dans les éliminatoires de la Coupe
d’Afrique des nations sur
le terrain du Mali (2-0),
dans le cadre de la sixième
et dernière journée des
qualifications.
Une défaite qui, certes
ne change rien dans le
sort des Verts déjà qualifiés pour le rendez-vous
continental, mais elle est
restée sur la gorge du
sélectionneur national, le
Français, Christian Gourcuff. Il faut dire que l’exdriver de Lorient, n’est
pas exempt de tout
reproche dans cette défaite. Il avait aligné une
équipe très remaniée.
Finalement, il s’est avéré
qu’il a fait le mauvais
choix.
«J’avais des idées. Dans
ce match, on savait ce
qu’on avait à faire en donnant la chance à d’autres
joueurs. Je pense que les
changements opérés et
l’entrée de Mahrez et de
Yacine Brahimi, a stabilisé
notre jeu, car pour Brahi-
mi, par exemple, même
blessé il s’agissait d’une
pièce maîtresse de notre
système. Il fallait faire le
changement et s’attendre
à tout », a-t-il tenté de justifier. Le coach national
s’est montré déçu par le
rendement des siens,
notamment en première
période.«On a fait des
changements.
Mais
devant avec Soudani et
Slimani, il y avait un
manque de cohésion,
peut-être la chaleur. On
est passé tout simplement
à côté de notre match,
notamment en première
mi-temps. J’assume les
responsabilités, j’ai procédé à des changements
dans l’effectif. On n’a pas
su tenir face à cette équipe malienne. Si je n’ai pas
fait des changements, on
aurait dit pourquoi je n’ai
pas fait des changements.
On a subi la pression des
Maliens et ce deuxième
but nous a compliqué la
tâche même avec la réaction qui s’en est suivie».Et
de poursuivre : «Le Mali
avait un potentiel supérieur. Seydou Kéita que
j’avais eu à Lorient, a été
le catalyseur. C’était un
bon match comme à Blida
oùnous étions supérieurs
au Mali, mais dans une
autre opposition de style
avec plein d’engagements».À propos de sa
préférence en vue du tirage au sort de la CAN
prévu pour le 3 décembre,
le technicien breton a
répondu : «Je n’ai aucune
préférence. À mon avis le
problème ne se pose pas.
Pour remporter la Coupe
d’Afrique, je pense qu’il
faut battre les meilleurs
sur le chemin».Enfin, le
successeur de Halilhodzic, qui a reconnu que la
défaite de Bamako a
gâchis la fête, s’est dit
satisfait dans l’ensemble
du parcours de son équipe
dans ces éliminatoires :
«On a réussi une qualification rapide même si cette
défaite sans conséquence
vient gâcher la fête. Des
progrès ont été réalisés
dans chaque compartiment de jeu. Reste à se
préparer pour affronter la
phase
finale»,
a-t-il
conclu.
Hakim S.
Jonathan
Pitroipa
meilleur
buteur des
éliminatoires
13
n membre du bureau fédéral
de la Fédération algérienne de
football , Walid Sadi, s'est rendu
mercredi au Maroc pour représenter
l'instance fédérale aux différentes
réunions de travail en vue de la
Coupe du monde des Clubs 2014,
prévue du 10 au 20 décembre prochain . Au cours de son séjour au
Maroc, le Manager général de
l'équipe nationale algérienne sera
informé des préparatifs du Mondial
des clubs qui se déroulera dans les
villes de Rabat et Marrakech et
auquel prendra part le représentant
africain l'ES Sétif. La commission
de la Coupe du monde des clubs de
la Fifa est présidée par l'Algérien
Mohamed Raouraoua. Outre l'ESS,
le tournoi verra la participation du
Moghreb de Tétouan (Maroc), de
Cruz Azul (Mexique), de San
Lorenzo (Argentine), de Western
Sydney Wanderers (Australie),
d'Auckland City (Nouvelle-Zélande)
et
du
Real
Madrid
(Espagne).L'équipe sétifienne entamera la compétition le 13 décembre
à 16 heures à Rabat face au vainqueur du match barrage entre les
Marocains du Moghreb de Tétouan
et les Néo-Zélandais d'Auckland
City, pour le compte des quarts de
finale. En cas de succès, les hommes
de Kheireddine Madoui affronteront en demi-finale les Argentins de
San Lorenzo.
U
Phs : DR
12
Les protégés d'Abdelkader
Amrani, intraitables sur leur
pelouse fétiche de l'Unité
Maghrébine, sont décidés à
s'imposer pour confirmer
leur deuxième place. Quant
à la JS Kabylie qui demeure
sur un nul à domicile face à
l'ES Sétif (1-1), elle est déterminée à remporter le prestigieux derby kabyle qui
devrait attirer une affluence
nombreuse.
La troisième affiche de
cette journée mettra aux
prises le tout nouveau champion d'Afrique l'ES Sétif et le
leader de Ligue 1, l'USM El
Harrach. Les Sétifiens ont
enchaîné les bons résultats
depuis leur consécration africaine dont le dernier en date,
une victoire en déplacement
contre la JS Saoura (2-1) en
match de retard. Avec deux
matchs en moins, les joueurs
de Kheireddine Madoui
comptent bien épingler le
leader harrachi pour se rapprocher un peu plus du peloton de tête. Mais l'USM El
Harrach, qui vient d'infliger
au MOB sa première défaite
de la saison, ne compte pas se
laisser faire. Les coéquipiers
de l'excellent Abid se rendront à Sétif avec la volonté
de réussir une bonne performance afin de conserver leur
première place.
Le MC Oran (3e) effectuera un périlleux déplacement à Bechar pour croiser le
fer avec la JS Saoura qui vient
d'engager l'ex-coach du MCE
Eulma, le Français Denis
Goavec, à la place de Khezzar
dans le but de relancer l'équi-
pe "sudiste", en quête de victoire depuis quatre journées.
Le CR Belouizdad, version
Alain Michel, se rendra à
Oran pour affronter l'ASMO
en crise de confiance, avec
l'objectif de signer un troisième succès de suite.
Le NA Hussein Dey, qui
partage la dernière place avec
le MCA, accueillera le RC
Arbaâ. Une confrontation
entre deux équipes mal en
point, qui ont engagé de nouveaux coachs pour espérer
sortir de la zone rouge. Dans
les autres matchs de la journée,
l'USM
Bel-Abbès
accueillera le MC El-Eulma
tandis que le CS Constantine, avec son nouvel entraîneur Rachid Belhout, rendra
visite à l'ASO Chlef.
Le trophée ce
dimanche à Sétif
LES ENTRAÎNEURS FUIENT LE MCA
Hadj Taleb crie au complot !
e Burkinabé Jonathan
Pitroipa auteur de 6 buts, a
fini meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe d'Afrique
des nations CAN-2015 de football, qui ont pris fin mercredi
avec le déroulement de la sixième et dernière journée. Le
maître à jouer des Étalons a
inscrit son sixième but mercredi à Ouagadougou contre l'Angola (1-1). onathan Pitroipa a
marqué à tous les matchs où il
a pris part. Le meilleur joueur
de la CAN 2013 est resté sur le
banc contre le Gabon à Libreville en octobre 2014. "C'est
grâce à mes coéquipiers. Il faut
maintenant que je continue à
progresser. J’espère qu’à la
CAN, je vais faire gagner mon
équipe. Je vais travailler pour
réaliser cette performance à la
CAN ", a confié Pitroipa à la
presse locale. Le meilleur
buteur algérien dans les éliminatoires de la CAN-2015 est
Yacine Brahimi qui a marqué
trois buts. Le meneur de jeu des
Verts a inscrit ses trois buts
contre respectivement l'Éthiopie (2-1), le Malawi (3-0) et
l'Éthiopie (3-1). En six matchs
de qualifications, l'attaque algérienne a secoué les filets
adverses 11 fois. Les autres
buteurs sont : Mahrez (2 buts)
Soudani, Medjani, Halliche,
Mesbah, Slimani et Feghouli (1
but).
L
e président du MC
Alger, Hadj Taleb,
s'est dit jeudi outré
par "certaines parties dans le
club" qui "complotent"
contre leur propre équipe en
dissuadant tous les entraîneurs contactés à venir succéder à Boualem Charef,
démis de ses fonctions il y a
quelques jours. Le MCA, 15e
et avant-dernier du championnat de Ligue 1, peine à
trouver un nouvel entraîneur.
La direction du club devait
engager le Bosnien Mécha
Bazdarévic en début de
semaine, mais ce dernier
s'était rétracté à la dernière
minute. Même attitude du
Portugais Arthur Jorge, qui
était attendu au plus tard
vendredi à Alger après avoir
donné son accord avant de
changer d'avis. "C'est vraiment mesquin ce que font
certains qui se proclament
pourtant des Mouloudéens.
Ils sont en train de casser le
club en dissuadant les entraîneurs contactés à venir", a
déclaré Taleb à l'APS. Pour
étayer ses dires, le premier
responsable du "Doyen'' est
revenu sur les épisodes de
Bazdarévic et Arthur Jorge.
"Avec le premier, nous avions
tout conclu. J'ai même dépêché trois de mes assistants en
France pour le rencontrer
samedi dernier. Il était tout
content de les accueillir, mais
soudainement, et dès le len-
L
demain, il ne répondait ni à mes appels ni
à mes messages. Son
comportement m'a
intrigué, avant qu'il ne
décline
définitivement notre offre", a
raconté Taleb. "Quant
à Arthur Jorge, ce dernier m'a clairement
signifié qu'il a reçu
des appels anonymes
d'Algérie par lesquels
leurs auteurs l'ont
conseillé de ne pas
entraîner le Mouloudia. Je
suis toujours en contact avec
lui, mais ça m'étonnerait qu'il
vienne", a-t-il poursuivi.
LA PISTE ÉTRANGÈRE
TOUJOURS D'ACTUALITÉ
Face à cette situation
inédite, Taleb, quatrième président du Mouloudia depuis
que Sonatrach a racheté le
club phare de la capitale en
janvier 2013, a reconnu qu'il
était devenu très difficile
pour lui de travailler "dans un
environnement aussi hostile".Il a, certes, assuré disposer d'autres alternatives à
propos de l'entraîneur appelé
à prendre les rênes techniques de son équipe, mais
reste persuadé que le
''Doyen'' continuera à broyer
du noir tant qu'il est tout le
temps victime de "complots
fomentés par différentes personnes dans le club". Il a
ces deux mauvaises
expériences avec les
entraîneurs bosnien et
portugais, Hadj Taleb,
qui garde un infime
espoir de voir Arthur
Jorge revenir sur sa
décision a précisé que
les autres candidats
pour la succession de
Charef sont également
des étrangers.
Arthur Jorge, a décliné
En attendant de
l’invitation du Doyen
régler ce dossier, c'est
le directeur technique
même accusé ces parties, de
l'équipe,
Boualem
qu'il n'a pas voulu citer, de Laroum, qui dirigera les Vert
vouloir profiter de la bonne et Rouge face à l'USM Alger,
santé financière des Vert et samedi à huis clos au stade
Rouge depuis que Sonatrach Omar-Hamadi de Bologhine,
a racheté le club, "à des fins dans le cadre de la 11e jourpersonnelles". En dépit de née de Ligue 1.
n sa qualité de champion
d’Afrique des clubs champions, Sétif va accueillir dimanche
le trophée de la coupe du monde
des clubs qui sera exposé dans le
grand hall de la galerie des expositions « El Maâbouda » L’initiative
de la FIFA prévoit la visite du trophée dans les septs villes concernées
par la compétition. L’équipe sétifienne entamera la compétition le
13 décembre 2014 à Rabat face au
vainqueur du match barrage entre
les Marocains du Moghreb de
Tétouan et les Néo-Zélandais
d’Auckland City, pour le compte
des quarts de finale. En cas de succès, les Sétifiens rencontreront en
demi-finale les Argentins de San
Lorenzo.
E
ÉGYPTE
Halilhodzic intéresse la sélection égyptienne
ex-sélectionneur d'Algérie, Vahid Halilhodzic qui vient d'être limogé par le club turc de Trabzonspor, est parmi les candidats à la succession de Chawki Gharib aux commandes techniques de la
sélection égyptienne de football, selon la presse locale de jeudi. Halilhodzic, qui a mené les Verts aux huitièmes de finale de la précédente Coupe du monde au Brésil, intéresse sérieusement la Fédération égyptienne, au même titre que le Portugais Manuel José, l'ex-entraîneur d'Al-Ahly d'Egypte et de la sélection
d'Angola et le Serbe Radjevic, ex-sélectionneur du Ghana, précise ''El Youm Essabiî'', citant Hassan Farid,
membre de l'instance fédérale égyptienne. Les ''Pharaons'', battus sur le terrain de la Tunisie (2-1) mercredi pour le compte de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations
(CAN-2015), manqueront pour la troisième fois de suite la phase finale du rendez-vous continental. L'entraîneur Chawki Gharib, qui a succédé à l'Américain Bob Bradley après l'élimination de l'Egypte aux barrages des éliminatoires de la précédente Coupe du monde, devrait être remercié lors de la prochaine
réunion du bureau exécutif de la Fédération égyptienne, selon la même source. Les responsables du football au Caire sont favorables à la nomination d'un coach étranger, "ayant réussi de bons résultats avec des
sélections arabes ou africaines", poursuit-on de même source. Halilhodzic avait déjà eu deux expériences
en Afrique avec des sélections. Outre l'Algérie, il a également drivé la Côte d'Ivoire entre 2009 et 2010,
perdant une fois seulement en 24 matchs.
L'
14
SPORTS
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
ALLEMAGNE
Pourquoi l’Atlético peut le refaire
Le Bayern Munich
a remboursé son
stade... avec 16 ans
d’avance
Quatrième de la Liga
à quatre points du
Real Madrid, le
champion d’Espagne
en titre paraît moins
costaud que la saison passée. Pourtant,
l’Atlético Madrid, qui
reçoit Malaga samedi (16h00), reste un
outsider crédible.
PARCE QUE DIEGO
SIMEONE
EST TOUJOURS LÀ
Principal protagoniste de la
réussite de l’Atlético, depuis
qu’il l’a repris en mains, en
décembre 2011, le technicien
argentin (44 ans) a encore
faim. «Je ne sais pas quel est le
plafond de cet Atlético», assurait-il, lundi, dans Marca.
Alors il ne lâche pas ses
joueurs.
Exemple au retour de la
trêve internationale d’octobre,
à l’entraînement : «Vos sélections, je m’en fous. Ce qui
compte pour moi, c’est l’Atlético. Y’en a un qui est fatigué,
un autre qui ne court pas.
Celui qui n’est pas dedans…
Il dégage !»
Dans un mois, Simeone
fêtera ses trois ans à la tête des
Colchoneros, une première
depuis Radomir Antic (19951998). Pour l’Atlético, cette
stabilité est la meilleure des
garanties.
PARCE QUE LES
RECRUES S’ADAPTENT
Le départ de quatre titulaires (Courtois, Filipe Luis,
Villa et Diego Costa) était
l’un des principaux défis à
relever pour l’Atlético, après
celui de Radamel Falcao en
2013. La reconstruction
prend du temps (sept points
de moins que l’an dernier
Phs : DR
LIGA
après onze journées) mais
c’est logique, avec neuf nouveaux joueurs dans l’effectif.
Malgré tous ces changements, l’Atlético a conservé
son ADN (agressivité, coups
de pied arrêtés) et les nouveaux intègrent peu à peu les
préceptes de leur entraîneur, à
l’image de Mario Mandzukic
(quatre buts lors des cinq derniers matches) ou d’Antoine
Griezmann. S’il n’a pas le
niveau de Thibaut Courtois,
Miguel Angel Moya s’entend
de mieux en mieux avec sa
défense, après l’erreur grossière commise avec Miranda à
Valence (1-3).
PARCE QUE LE CLUB
NE SE SENT PAS
RECONNU
L’Atlético Madrid n’a pas
digéré le palmarès des trophées de la Ligue espagnole
(LFP) pour la saison 20132014, remis le 27 octobre dernier. Seul Simeone a été
récompensé ce soir-là, comme
entraîneur de la saison. Mais
ni Courtois, ni Diego Godin,
ni Koke, ni Diego Costa n’ont
été primés. «Il faudrait rendre
les votes publics», a réclamé le
défenseur central uruguayen.
«Ces prix sont toujours
injustes et cette année encore
plus», a regretté Enrique
Cerezo, le président du club.
Depuis trois ans, la soif de
reconnaissance est l’un des
moteurs de Simeone et de ses
joueurs. Alors qu’une victoire
contre Olympiakos, mercredi,
les qualifierait pour les huitièmes de finale de la Ligue
des champions, les Colchoneros ne sont pas arrivés au bout
de leur quête.
FC BARCELONE
Lionel Messi laisse une (petite)
porte ouverte à un départ
ans une interview accordée
au quotidien argentin Olé,
l’attaquant du FC Barcelone laisse
entendre qu’il n’est pas sûr de finir
l’ensemble de sa carrière en Catalogne. "J’ai toujours dit que j’aimerais jouer toute ma vie là-bas,
mais parfois tout ne se passe pas
comme on le désire." En quelques
mots prononcés lors d’une interview accordée au journal argentin
Olé, Lionel Messi a fait planer un doute sur
son avenir. S’il affirme toujours vouloir rester
au FC Barcelone, il laisse entendre que les circonstances pourraient l’amener à quitter le
club avant la fin de son contrat en 2018. "Si ça
ne tenait qu’à moi, je resterais pour toujours, a
ainsi expliqué La Pulga. Mais comme je l’ai dit
récemment, on n’a pas toujours ce qu’on veut.
Encore plus dans le football où il se passe tellement de choses et où tout change très vite.
D
C’est compliqué, encore plus avec
ce qui se passe en ce moment au
Barça." Un discours rarement
exprimé par l’Argentin lui-même
mais déjà tenu par son père, Jorge
Messi, qui déclarait en octobre :
"Est-ce qu’il va finir sa carrière au
Barça ? (…) On ne peut pas
savoir." Enigmatique, Leo Messi
reste vague sur les raisons qui
pourraient le pousser à quitter le
Barça. S’il ne se plaint pas ouvertement, iI
évoque plus loin dans l’interview les critiques
qu’il subit. "C’est un grand club et dès que
l’on perd deux matches, les problèmes arrivent
et les critiques commencent à fuser." Il sousentend que si départ il y a, il ne sera pas initié
de son propre chef. Mais pas sûr que quelqu’un au Barça ait un intérêt à pousser le prodige vers la sortie.
e Bayern Munich a remboursé
la totalité des 346 millions
d’euros du financement de son
Allianz Arena, près de seize ans
avant l’échéance et peut envisager
encore plus sereinement les prochains investissements, selon le
patron Karl-Heinz Rummenigge.
Les Allemands sont régulièrement
présentés comme des modèle de
gestion et de rigueur budgétaire.
Leurs clubs de football n’échappent
pas à la règle. Alors que la Bundesliga ne s’est jamais aussi bien portée, le Bayern Munich, son plus
beau fleuron, vient, en effet, d’annoncer qu’il a terminé de remboursé son stade avec 16 ans d’avance
sur l’échéancier fixé par la banque.
«En 2005, on avait emprunté 346
ME sur 25 ans, soit jusqu’en 2030.
Et voilà que le stade est payé en
neuf ans et demi», écrit Rummenigge dans le magazine du club précédant la réception de Hoffenheim,
samedi en championnat. «Très fier»,
Rummenigge souligne que «les revenus générés à l’avenir par l’Allianz
Arena pourront servir aussi à renforcer la qualité de l’effectif.» Il évoque
au passage la somme de 25 millions
d’euros, soit le montant estimé de la
clause libératoire de Marco Reus,
l’attaquant de Dortmund qui est
dans le viseur du double champion
en titre. Le remboursement anticipé
de l’enceinte a été rendu possible
par les 110 millions d’euros injectés
par l’assureur Allianz AG pour
devenir le troisième sponsor principal, avec 8,33% des actions, après
l’équipementier Adidas (10%) et le
constructeur automobile Audi
(9,09%). Le Bayern Munich devrait
annoncer un nouveau chiffre d’affaires record lors de son assemblée
générale le 28 novembre. «Ce n’est
pas un secret de dire que nous avons
franchi la barre du demi-milliard
d’euros pour la saison 2013-14»,
indique Rummenigge. Le géant
bavarois avait généré un chiffre d’affaires - déjà record - de 432,8 millions d’euros et un bénéfice après
impôts de 14 millions, lors de la saison 2012-2013, marquée par son
triplé historique.
L
REAL MADRID
DORTMUND
Khedira pourrait filer en Bundesliga
Reus
est opérationnel
elon la Cadena Ser, Sami Khedira
a un accord avec le Bayern Munich pour rejoindre le club bavarois
à la fin de son contrat avec le Real
Madrid l’été prochain. Le Bayern Munich pourrait bien avoir contrarié les plans
de quelques clubs de Premier League sur
le dossier Sami Khedira. Notamment
Chelsea et Arsenal, annoncés comme les
équipes les plus intéressées par la signature du milieu allemand, dont le contrat
au Real Madrid expire en juin prochain.
Selon l’émission de la Cadena Ser El
Larguero, Khedira aurait déjà un accord
avec le Bayern, où Josep Guardiola souhaiterait sa venue. Le club munichois
aurait ainsi accepté les exigences financières du champion du monde. Ce que le
Real Madrid n’a pas fait. Si Khedira a
exclu la possibilité d’un départ du club
merengue lors du prochain mercato d’hiver, il n’a en revanche trouvé aucun
accord pour prolonger son bail dans la
capitale espagnole. L’ancien joueur de
Stuttgart, arrivé à Madrid en 2010 pour
14 millions d’euros, avait pourtant
demandé à ses agents de négocier un
nouveau contrat avec les dirigeants du
Real. Mais ces discussions n’ont pas
abouti. Principalement parce que le club
champion d’Europe ne semble pas dési-
S
reux de le conserver.
D’après El Larguero, le salaire
demandé par Khedira est trop élevé aux
yeux de la Maison Blanche, qui n’a pas
non plus apprécié de le voir refuser une
offre de prolongation de contrat par le
passé. Surtout, Khedira n’est plus considéré comme indiscutable dans la capitale
espagnole. Titulaire sous l’ère Mourinho,
l’Allemand est désormais barré par Toni
Kroos et Luka Modric dans l’entrejeu du
Real. Le club madrilène voudrait que
Khedira revoie ses prétentions salariales à
la baisse dans ce contexte. A 27 ans, le
milieu de la Mannschaft ne l’entend probablement pas de cette oreille. Surtout si
le Bayern est en mesure de lui offrir ce
qu’il demande. Le club bavarois avait
pourtant indiqué qu’il n’était pas intéressé par Khedira l’été dernier. A la fin du
mois de juillet, Marca avait déjà annoncé
que le Bayern souhaitait s’attacher les
services du milieu allemand au terme de
son contrat avec le Real. "C’est une
blague", avait alors répondu Karl-Heinz
Rummenigge, le président du FCB.
Régulièrement confrontés aux blessures
de ses milieux, notamment Thiago
Alcantara et Bastian Schweinsteiger, le
Bayern aurait-il changé d’avis à ce sujet ?
Réponse l’été prochain.
ortmund pourra compter sur
Marco Reus pour son déplacement à Paderborn, samedi. Touché
à une cheville face à Mönchengladbach (1-0) le 9 novembre dernier,
l’international allemand «ne ressent
plus de douleur et rien ne l’empêche
de jouer», a indiqué son entraîneur
Jürgen Klopp. Affaibli par une gastro-entérite, Pierre-Emerick Aubameyang est, lui, incertain.
D
AS ROME
Castan bientôt opéré
d’une «malformation» au cerveau
e défenseur de l’AS Rome Leandro Castan va devoir subir une opération au
cerveau début décembre afin de "guérir définitivement" une "malformation
vasculaire", mais le Brésilien pourra reprendre la compétition, a annoncé jeudi le
club romain. Des examens médicaux ont révélé "une malformation vasculaire
congénitale du cerveau appelée cavernome", ou encore angiome caverneux, et un
"petit oedème" au sein de ce cavernome, selon le communiqué de la Roma.
L’opération a pour objectif de "traiter définitivement le problème" du Brésilien et
lui "permettre de reprendre la compétition", explique l’As Rome, qui n’a pas précisé la durée de l’absence du joueur de 28 ans. Castan avait éprouvé des vertiges
après la victoire contre Empoli (1-0) le 13 septembre, lors de la 2e journée du
Championnat d’Italie, et n’avait plus rejoué depuis.
L
MONDE
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
ÉTATS-UNIS
BURKINA FASO
ne amnistie de
masse serait injuste. Des expulsions
de masse seraient à la fois
impossibles et contraires à
notre caractère», a expliqué le
président américain lors d’une
brève allocution solennelle
depuis la Maison Blanche,
promettant un système «plus
juste et plus équitable». Vent
debout contre des décisions
présidentielles qu’ils jugent
anticonstitutionnelles,
ses
adversaires républicains ont
immédiatement promis de les
combattre, au Congrès ou en
justice. «Ce n’est pas comme
cela que notre démocratie
fonctionne», a tonné John
Boehner, président de la
Chambre des représentants.
«Le président a dit qu’il n’était
ni un roi, ni un empereur,
mais il se comporte comme
s’il en était un». «Je n’ai
qu’une réponse: votez une
loi!», a lancé le président
Obama à ses détracteurs,
assurant que ses décisions
reposaient sur de solides bases
légales et qu’elles s’inscrivaient dans la lignée de celles
prises par tous ses prédécesseurs, républicains comme
démocrates, depuis un demisiècle. À partir du printemps
prochain, tout clandestin
vivant depuis plus de cinq ans
aux États-Unis, et ayant un
enfant américain ou titulaire
d’un statut de résident permanent, pourra demander un
permis de travail de trois ans.
«Ce n’est ni une garantie de
citoyenneté, ni un droit à rester ici de manière permanente», a cependant souligné
Obama. L’exécutif américain
a par ailleurs annoncé un
assouplissement des conditions d’accès au programme
Daca («Deferred Action for
«
U
Ph : DR
Cinq millions de sans-papiers
régularisés
Il avait promis de
prendre l'initiative
face à l’inaction du
Congrès : Barack
Obama a offert
jeudi soir une
régularisation
provisoire à
quelque cinq
millions de
clandestins, sur un
total de 11 millions
vivant aux États-Unis
sous la menace
d’une expulsion.
Childhood Arrival»), lancé en
2012, qui offre des permis de
séjour aux mineurs arrivés sur
le territoire américain avant
l’âge de 16 ans. Quelque 600
000 personnes en ont déjà
bénéficié à ce jour.
«Si vous remplissez les critères, vous pouvez sortir de
l’ombre et vous mettre en
accord avec la loi. Si vous êtes
un criminel, vous serez expulsé. Si vous avez l’intention
d’entrer illégalement aux
États-Unis, vos chances d’être
attrapé et renvoyé viennent
juste d’augmenter», a résumé
Obama.
«UN PAS DANS LA
BONNE DIRECTION»
Depuis les régularisations
massives de 1986, sous
Ronald Reagan, toutes les
tentatives de réforme du système d’immigration ont
échoué. Début 2013, après la
rédaction d’un projet de loi au
Sénat par des ténors des deux
partis, un compromis semblait
possible. Mais la perspective
d’un accord au Congrès s’est
vite éloignée et les discussions
sont dans l’impasse depuis.
«Merci au président d’avoir,
face à l’inaction, choisi l’action sur l’immigration», a
réagi Hillary Clinton sur
Twitter. «Et maintenant, travaillons à une réforme bipartisane», a ajouté l’ex-secrétaire
d’État qui pourrait bientôt se
lancer dans la course à la Maison Blanche pour succéder à
Barack Obama en 2017.
L’association
DREAM
Action Coalition a elle salué
«un pas dans la bonne direction», tout en appelant à faire
plus. «Quel sera l’avenir des
millions d’immigrants sans
papiers qui ne remplissent pas
les critères?», a-t-elle demandé, regrettant que le président
ne soit pas allé «aussi loin qu’il
le pouvait légalement». Le
sénateur démocrate Luis
Gutiérrez a loué le «courage»
du président sur ce dossier
politiquement sensible, tout
en jugeant que ces mesures ne
sauraient se substituer au vote
par le Congrès d’une réforme
en profondeur. Le secrétaire
général de l’Organisation des
états américains (OEA), le
Chilien José Miguel Insulza, a
salué «le courage du président
américain qui a décidé
d’avancer vers un objectif
juste qui ne mérite pas d’être
repoussé davantage». La tempête politique que cette
annonce a déclenchée augure
mal des relations entre le
Congrès et la Maison Blanche
dans les mois à venir. La
donne politique vient en effet
de changer à Washington,
après la large victoire des
républicains lors des législatives de mi-mandat du 4
novembre. Pour le sénateur
du Kentucky Mitch McConnell, qui deviendra en janvier
l’homme fort du Sénat, la
démarche de Obama revient
purement et simplement à
«rejeter la voix des électeurs».
Désormais majoritaires à la
Chambre des représentants
comme au Sénat, les républicains ne peuvent bloquer un
décret présidentiel, mais ils
disposent de nombreuses
armes pour rendre les deux
dernières années d’Obama à
la Maison Blanche difficiles.
Certains élus, tel le sénateur
texan Ted Cruz, farouche
opposant de Obama et candidat possible à sa succession,
plaident ainsi pour une trêve
des confirmations d’ambassadeurs, juges et responsables
de l’administration nommés
par le président américain,
freinant ainsi le travail de
l’exécutif.
Mais ce proche du Tea
Party est loin de faire l’unanimité. Et à l’approche des primaires en vue de la présidentielle de 2016, le débat s’annonce animé au sein d’un
parti qui aimerait séduire une
partie de l’électorat hispanique, qui a voté à plus de
70% pour Barack Obama.
«Nous sommes et serons
toujours une nation d’immigrants», a conclu Obama, qui
se rendra vendredi à Las
Vegas (Nevada, ouest) pour
expliquer sa démarche. Selon
un sondage NBC/Wall Street
Journal, 48% des Américains
la désapprouvent, contre 38%
qui y sont favorables.
Une tempête de neige fait dix morts
dans la région de Buffalo
ix personnes ont été tuées dans la
région de Buffalo (nord-est des
États-Unis), selon un nouveau bilan
officiel annoncé jeudi soir, victimes d’une violente tempête de neige qui paralyse une partie
de la région depuis mardi. De nombreuses
routes sont restées fermées à la circulation
pour permettre aux autorités de dégager les
centaines, voire les milliers de véhicules abandonnés sur les autoroutes et routes secondaires. «Restez chez vous», a encore insisté
jeudi lors d’une conférence de presse le gouverneur de l’État de New York Andrew
Cuomo, demandant aux automobilistes de
respecter l’interdiction de circuler pour per-
D
mettre les opérations de déneigement.
Plus de 1,80 mètre de neige est tombé dans
certains secteurs depuis mardi, autant que ce
qu’il tombe habituellement en un an, en raison de cette tempête atypique et historique
provoquée par la proximité du lac Erié. L’état
d’urgence a été décrété dans certains comtés
et la garde nationale mobilisée. Certains automobilistes sont restés deux jours bloqués dans
leur véhicule. «Nous commençons enfin à
bouger. Cinquante heures plus tard», a ainsi
annoncé le groupe de musique new-yorkais
Interpol sur son compte Twitter. Prisonnier
de la neige, il a dû annuler deux concerts
mardi et mercredi, à Toronto et Montréal.
PAKISTAN
Six morts dans une attaque de drone
ix militants islamistes présumés
ont été tués dans la nuit de jeudi à
vendredi par une attaque de
drone américain dans le nord-ouest du
Pakistan, a-t-on appris auprès des services de sécurité. L’attaque s’est produite à Mada Khel, un village de la zone tri-
S
15
bale du Nord-Waziristan, près de la frontière afghane. Deux missiles tirés par un
drone ont explosé dans une maison où se
trouvaient des militants pakistanais et
étrangers. Citant des interceptions de
communications entre taliban, un responsable de la sécurité a précisé six per-
sonnes avaient été tuées et trois autres
blessées dans l’explosion. D’après le
Bureau du journalisme d’investigation
(BIJ), qui compile les données sur la
«guerre des drones», c’est la 21e attaque
de ce type au Pakistan depuis le début de
l’année.
L’ex-président
Compaoré
a quitté la Côte
d’Ivoire pour le
Maroc
laise Compaoré, le président
déchu du Burkina Faso, a
quitté jeudi la Côte d’Ivoire, où il
était en exil depuis sa démission
le 31 octobre, pour rejoindre le
Maroc, a-t-on appris auprès de la
présidence ivoirienne. Compaoré, sa femme et des membres de
sa famille ont quitté dans l’aprèsmidi Yamoussoukro, où ils se
trouvaient depuis trois semaines,
a indiqué cette source.
Le départ de l’ancien chef de l’État burkinabé n’est pas définitif,
Blaise Compaoré étant «amené à
revenir», a-t-elle toutefois assuré.
La famille Compaoré a décollé de
la capitale politique ivoirienne
dans un avion affrété spécialement, a souligné cette source,
sans préciser si l’avion appartenait à la Côte d’Ivoire, au Maroc
ou s’il s’agissait d’un jet privé. De
leur côté, les autorités marocaines
n’ont, pour l’heure, fait aucun
commentaire. Le roi du Maroc a
en revanche adressé jeudi un
«message de félicitations» au président intérimaire, Michel Kafando, au surlendemain de sa prestation de serment.
«Votre désignation (...) répond à
la volonté du peuple du Burkina
Faso d’aller de l’avant sur la voie
de la consolidation de la démocratie», a déclaré Mohammed VI,
selon l’agence officielle MAP. Le
souverain a par la même exprimé
le «soutien constant du Maroc» et
réaffirmé sa «ferme détermination
à œuvrer, de concert avec Kafando, pour conférer une dynamique
renouvelée aux relations de
coopération fructueuse et de solidarité agissante», d’après la même
source. Blaise Compaoré a été
chassé le 31 octobre par la rue
après 27 années de règne pour
avoir voulu réviser la Constitution
afin de se maintenir au pouvoir.
Le jour de sa démission, il avait
été exfiltré du Burkina Faso vers
Yamoussoukro grâce à des
moyens militaires français. Il est
réputé avoir de bonnes realations
avec les autorités marocaines. Sa
présence en Côte d’Ivoire avait
été considérée par Abidjan
comme une «évidence» à son arrivée. Mais elle faisait polémique
du fait de son action très controversée durant la décennie de crise
politico-militaire
ivoirienne
(2002-2011). Pour les partisans
de l’actuel président ivoirien
Alassane Ouattara, Blaise Compaoré est un «faiseur de paix» car
il parraina les accords de paix de
Ouagadougou de 2007. À l’inverse, il est détesté par les soutiens
de Laurent Gbagbo, pour lesquels il est celui ayant armé et
formé la rébellion qui tenta un
coup d’État contre l’ancien président en 2002, provoquant une
durable partition du pays. «Il y
avait beaucoup de rumeurs liées à
sa présence en Côte d’Ivoire», a
souligné une source sécuritaire.
«A ce niveau-là, son départ va
faire du bien». La Côte d’Ivoire a
connu une décennie de crise politico-militaire qui a culminé avec
les violences postélectorales de
2010-2011. Le refus de Laurent
Gbagbo de reconnaître la victoire
d’Alassane Ouattara embrasa le
pays, faisant plus de 3 000 morts.
B
16
MONDE
Vendredi 21- samedi 22 novembre 2014
ITALIE
La guerre aux immigrés fait les beaux jours
de l'extrême droite à Rome
L’extrême droite
manipule les habitants
des banlieues romaines
pour attiser les violences
racistes. Grande
gagnante de ce climat
délétère : la Ligue du
Nord.
l porte un survêtement de l’équipe
de foot du Brésil, arbore un gros
pansement sur le front et marche
avec difficulté en raison de plusieurs
côtes cassées : c’est dans un bar discret
et distant du centre d’accueil pour
immigrés du quartier de Tor Sapienza,
où il réside, que José Monga-Pota a
accepté de témoigner. Car ce Congolais
de 52 ans, arrivé à Rome il y a deux
mois parce qu’il était menacé par le régime de son pays, a désormais peur pour
sa vie. «Le 12 novembre vers 19 heures,
je me rendais au supermarché quand un
groupe d’une dizaine d’hommes m’a
barré le chemin sur le trottoir, racontet-il. J’ai voulu les éviter, mais un autre
groupe arrivant d’une autre direction
m’a coincé. Ils se sont jetés sur moi en
m’insultant en italien (langue qu’il ignore, NDLR). Pendant plusieurs minutes,
ils m’ont roué de coups de poing et de
coups de pied. J’ai cru mourir.»
José Monga-Pota n’est pas la seule
victime du racisme qui dévaste les banlieues romaines depuis une dizaine de
jours. Un adolescent du Bangladesh a
subi le même sort que lui et dans plusieurs quartiers de la capitale des comités anti-immigrés se sont formés.
C’est une tentative de viol contre une
habitante de Tor Sapienza, à la périphérie est de Rome, qui a mis le feu aux
poudres. La victime, une femme de 28
ans qui n’a pas porté plainte et se promenait avec son pitbull, a décrit des
agresseurs «de type européen, albanais
ou roumains».
I
«LES DEALERS AU MOINS,
ILS SONT ITALIENS»
Mardi 11 novembre, la nouvelle se
propage dans les barres de HLM de la
rue Giorgio Morandi. Des hommes se
rassemblent alors devant le centre «Un
sourire» géré par une ONG et où résident 36 immigrés qui ont présenté une
demande d’asile à l’Italie. Pour la plupart, il s’agit d’adolescents, libyens, érythréens ou égyptiens et ils ne correspondent pas à la description des agresseurs
par la victime. Mais l’assaut est lancé
contre le centre. Jets de pierres, cocktails
Molotov : la bataille dure plusieurs
heures. Treize des policiers arrivés sur
place pour défendre le centre d’accueil
sont blessés, pour la plupart par des jets
d’objets lancés des fenêtres par les riverains solidaires des assaillants.
Une semaine plus tard et alors que le
quartier est quadrillé par les forces de
l’ordre, quatre retraités tiennent une
sorte de permanence devant le centre
«Un sourire». «On n’en peut plus de tous
ces immigrés, affirme Alberto. Il y a un
camp de Roms à 500 mètres d’ici. Derrière nous, un prêtre loge 40 Roumains
dans des caves. Cambriolages, agressions, viols, prostitution dans les couloirs des immeubles : le sol est couvert
de préservatifs. Les jeunes du centre, à
qui l’État donne 40 euros par jour, se
baladent à poil, crachent et jettent n’importe quoi par les fenêtres. Les dealers
au moins, ils sont italiens et ils nous foutent la paix.» «Les Roumains ne sont pas
40 mais 300», surenchérit un autre
acteur de ce Muppet Show sinistre.
Renseignements pris, ils sont 20.
«UNE LOINTAINE COLONIE
OUBLIÉE»
«Avant, c’était un quartier coquet, se
désole Franco, un autre habitant du
quartier. Aujourd’hui, les immeubles
tombent en morceaux et il y a de
l’amiante partout. Les éclairages publics
sont cassés, les transports en commun
inexistants, les rues défoncées. Tous les
commerces ont fermé. Les travestis et
les prostituées font des passes dans les
buissons. Nous sommes comme dans
une lointaine colonie oubliée par l’État
italien...» Une guerre des pauvres contre
les pauvres qui n’a rien de spontané.
«Les 36 adolescents ou jeunes adultes
du centre «Un sourire» sont étrangers à
la tentative de viol. Très encadrés, ils ne
peuvent pas avoir commis tout ce dont
on les accuse, explique Renata Sciatti,
membre de l’ONG Sant’Egidio très présente dans les quartiers. Les assaillants
les ont pris pour cible parce qu’ils sont
le maillon le plus faible de l’immigration. Mais les premiers agresseurs
n’étaient pas du quartier et ils sont arrivés casqués et masqués. Ils ont manipulé les habitants qui sont désespérés, lesquels, les ont suivis.»
À QUI PROFITE LE CRIME ?
Une version confirmée par l’enquête.
Petits délinquants italiens qui dealent
dans la zone, hooligans liés à l’extrême
droite et membres du mouvement Casapound sont aujourd’hui soupçonnés
d’avoir fomenté une révolte anti-immigrés destinée à s’étendre à toute la ville.
Ainsi, le quartier de l’Infernetto s’est
insurgé contre l’arrivée de 16 des adolescents du centre «Un sourire». La
municipalité a été contrainte de faire
marche arrière et les a reconduits, sous
escorte policière, à Tor Sapienza. Et une
dizaine de quartiers sont sur le pied de
guerre pour lutter contre «l’invasion des
immigrés».
Si Casapound exploite là son traditionnel fonds de commerce raciste, le
thème de l’insécurité liée à l’immigration fait également les beaux jours... de
la Ligue du Nord. Le mouvement créé
par Umberto Bossi a, en effet, abandonné son credo séparatiste pour se rallier
au drapeau de Marine Le Pen, dont il
est l’allié au parlement européen. Avec
comme programme «non à l’Europe et
lutte contre l’immigration», la ligue a
doublé ses intentions de vote en 6 mois.
Son nouveau leader, Matteo Salvini,
recueille aujourd’hui 21 % d’opinion
favorable. Il n’est devancé que par Matteo Renzi et la Ligue aspire, non sans
fondement, à devenir le second parti
politique italien.
Rien n’indique concrètement qu’il
est à l’origine des incidents de Tor
Sapienza. Mais à la question est «à qui
profite le crime ?». La réponse, unanime,
est «à la Ligue du Nord».
DISPARITION DE 43 ÉTUDIANTS
Les Mexicains crient leur colère
es dizaines de milliers de personnes
ont défilé pacifiquement jeudi pour réclamer justice au gouvernement avant
que des heurts n’éclatent
dans la soirée. Des heurts se
sont produits jeudi soir entre
des groupes de manifestants
et la police antiémeute face
au palais national, au centre
de Mexico, à l’issue d’une
journée de protestation massive contre le gouvernement
après la disparition et le probable massacre de 43 étudiants. Postés devant le siège
protocolaire du gouvernement, les policiers ont dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes et de jets d’eau des
manifestants qui leur jetaient
des pierres et des pétards,
puis des cocktails Molotov.
Protégés par des boucliers,
les policiers ont avancé vers
la foule pour la disperser et
l’obliger à sortir de la place
centrale.
Vêtues de noir, des
dizaines de milliers de personnes avaient défilé pacifiquement auparavant pour
réclamer justice pour les 43
étudiants disparus fin septembre dans le sud du
Mexique et la démission du
président Enrique Peña
Nieto. «On les a emmenés
vivants, vivants nous les voulons», ont scandé les manifestants. Selon trois détenus, les
jeunes ont été enlevés, puis
tués, leurs cadavres brûlés
avant que leurs restes concassés ne soient jetés dans une
D
rivière. Mais jusqu’à présent,
les autorités n’ont aucune
trace identifiable des étudiants.
«LE MEXIQUE
S’EST RÉVEILLÉ»
(MANIFESTANTS)
Trois cortèges étaient partis de trois points du centre
de la ville où ont été
accueillies des caravanes de
parents des disparus qui
avaient parcouru le Mexique
pour réclamer le retour de
leurs enfants. Au passage des
parents des jeunes disparus et
de leurs compagnons de
l’école normale d’Ayotzinapa, dans l’État du Guerrero,
la foule scandait «Vous n’êtes
pas seuls». Mais la manifestation était surtout combative :
«Dehors Peña !» fut l’un des
mots d’ordre les plus repris.
«Il n’y a plus de peur, le
Mexique s’est réveillé», criait
encore la foule. En ce jour
anniversaire du déclenche-
ment de la révolution mexicaine de 1910, les autorités
avaient renoncé aux traditionnels défilés militaires
pour laisser les rues à la protestation et à la douleur. Mais
déjà dans la matinée, des violences avaient marqué le
début de cette journée de
protestation près de l’aéroport international de Mexico,
sans qu’aient été signalés de
blessés sérieux. Les autorités
ont célébré l’anniversaire par
une traditionnelle mais discrète cérémonie de remise de
médailles au camp militaire
du
Champ-de-Mars,
à
l’ouest de la capitale.
«PARTIE ÉMERGÉE
DE L’ICEBERG»
En pleine tourmente politique en raison de l’affaire
des disparus et du scandale
de la luxueuse maison de son
épouse, le président Peña
Nieto a averti, lors de cette
cérémonie, qu’il entendait
agir avec fermeté contre la
violence. «Certes, le Mexique
est meurtri. Mais le seul chemin pour soulager cette douleur est celui de la paix et de
la justice», a dit le président.
Le ministre de la Défense, le
général Salvador Cienfuegos,
a, de son côté, averti : la violence mène à «l’ingouvernabilité», «l’instabilité» et ne peut
que générer des «rancœurs
inconciliables».
Des manifestations de
solidarité regroupant des milliers de personnes et montrant que la mobilisation ne
faiblit pas se sont déroulées
dans plusieurs autres villes
du Mexique, notamment
dans l’État du Guerrero, à
Puebla et Morelos (centre), à
Chihuahua (nord), et Oaxaca
(sud). Des rassemblements
se sont aussi tenus dans plusieurs villes des États-Unis et
en Amérique latine, notamment en Bolivie et au Salvador. L’affaire des disparus a
déclenché la plus grave crise
depuis des décennies au
Mexique, selon les spécialistes. Elle a jeté une lumière
crue sur un cas de collusion
ouverte entre une autorité
municipale, sa police et un
groupe criminel.
«Il y a beaucoup d’indignation. Ce que nous vivons,
ce n’est que la partie visible
de l’iceberg, qui nous
démontre qu’en dessous les
choses sont pourries», selon
l’analyste Erubiel Tirado, de
l’Université ibéro-américaine
de Mexico.
MONDE
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
UKRAINE
Un an après, les contestataires
du Maïdan ne regrettent rien
Un an, une révolution, une
occupation étrangère et un
sanglant conflit plus tard, les
contestataires du Maïdan,
l’élan populaire qui a
métamorphosé l’Ukraine et
secoué la planète, n’en
démordent pas: s’il fallait le
refaire, ils le referaient.
uand un ami lui propose d’aller
le 21 novembre à un rassemblement sur le Maïdan, la place de
l’Indépendance dans le centre de Kiev,
Igor Romanenko est loin de se douter
qu’il va assister à la naissance d’un mouvement historique. Ce soir-là, le réalisateur de films est frustré d’avoir entendu
le régime de Viktor Ianoukovitch renoncer à un accord d’association avec l’UE
au profit d’un rapprochement avec la
Russie. Comme les centaines d’autres,
qui se réunissent spontanément malgré
le crachin nocturne, cet homme aujourd’hui âgé de 48 ans a en tête la "Révolution orange», le tournant pro-occidental
enclenché une décennie plus tôt, et
espère que le pouvoir fera volte-face. Ce
qui suivra, dépassera son imagination.
«Si quelqu’un m’avait dit que quatre
mois plus tard Ianoukovitch aurait quitté le pays, je ne l’aurais pas cru», confie
aujourd’hui Igor Romanenko à l’AFP.
En un an, l’Ukraine va en effet connaître
une sidérante réaction en chaîne. À la
révolution succèdera l’annexion de la
Crimée par la Russie, puis un conflit qui
a fait plus de 4.100 morts dans l’est du
pays, tombé sous le contrôle de séparatistes prorusses. Le mouvement du Maïdan enfle rapidement. Les efforts de la
police pour le disperser à coup de
matraques et de gaz lacrymogène produisent le contraire de l’effet recherché:
la foule grossit encore et les militants
commencent à planter leurs tentes. Leur
aspiration au changement semble comblée quand, en février, le président
Ianoukovitch prend la fuite vers la Russie, après une tuerie qui fait plus de 100
morts, mais qui n’entame pas la détermination des contestataires. Fin février,
Phs : DR
des premiers soldats russes occupent la
Crimée que la Russie annexe trois
semaines plus tard après un référendum
controversé. En avril, Kiev lance une
«opération antiterroriste» contre les
rebelles de l’Est appuyés par le Kremlin.
Le conflit ensanglante le pays et plonge
la Russie et l’Occident dans leur crise la
plus grave depuis la fin de la Guerre froide. «Bien sûr que j’y retournerais», affirme cependant Igor Romanenko. «De
même qu’il est faux de dire que l’assassinat de François Ferdinand a provoqué
la Première guerre mondiale, dire que le
Maïdan est la raison de la guerre (dans
l’Est) n’est pas correct. C’était juste un
prétexte que la Russie a utilisé pour passer à l’offensive».
«L’HISTOIRE CONTINUE»
Sur la place de l’Indépendance, les
tentes ont disparu, remplacée par les
photos des victimes de la contestation et
des pancartes appelant à soutenir l’armée qui se bat contre les séparatistes
prorusses dans l’Est.
Survolant la place du regard, Liza
Tatarinova, une autre contestataire de la
première heure, secoue la tête en pensant à tout ce qui s’y est produit. «D’un
côté, j’ai l’impression que toute une vie
s’est écoulée. De l’autre, la vie est
aujourd’hui si intense qu’il est difficile
de se dire qu’un an a passé déjà»,
explique la productrice de télévision.
«Tous ces événements, toute cette peine
et toute cette joie... on dirait que tout
cela a existé le temps d’un clin d’œil».
Pour cette jeune femme de 34 ans, l’ancien système était pourri et, bien que la
situation économique se soit considérablement détériorée, le mouvement du
Maïdan a changé l’Ukraine dans le bon
sens.
«On comprend que l’économie va
mal et qu’on vit moins bien qu’avant,
mais si on parle du pays dans son
ensemble, en tant qu’État (...), ce n’est
pas une amélioration dont on parle, mais
d’une refondation», estime-t-elle. Le
nouveau président ukrainien Petro Porochenko a fait du 21 novembre la journée
de la «Dignité» et toute une série de cérémonies commémoratives sont prévues
vendredi. Mais, même si l’accord avec
l’UE a finalement été signé, les militants
jugent que la refonte du système et la
lutte contre la corruption ont été bloquées par la guerre. Le 21 novembre
n’est pas «un jour de fête pour moi»,
disait récemment Moustafa Naïem, un
journaliste d’opposition qui avait été
l’un des instigateurs du mouvement et
qui est devenu député depuis. «Le Maïdan n’est pas encore fini. L’histoire
continue».
SYRIE
Assad veut une «coopération internationale»
contre l’EI
e président syrien
Bachar al-Assad a
affirmé jeudi qu’une
«coopération internationale
véritable et sincère» était
nécessaire pour vaincre le
«terrorisme» d’organisations
comme le groupe Etat islamique (EI), visé depuis plus
de deux mois par une coalition dirigée par Washington.
«La région traverse une
période décisive», a dit M.
Assad lors d’une rencontre
avec des représentants du
parti Baas qui domine la
Syrie depuis un demi-siècle.
«Le soutien de pays amis du
peuple syrien, la prise de
conscience par d’autres parties internationales du danger
du terrorisme pour la stabilité régionale et mondiale et
une coopération internationale véritable et sincère face
à ce dangereux fléau seront
déterminants» durant cette
COLOMBIE
Opération
pour libérer
des prisonniers
des Farc
e président colombien Juan
Manuel Santos a annoncé jeudi
soir qu’une opération pour libérer cinq
prisonniers de la guérilla des Farc avait
débuté, ce qui devrait ouvrir la voie à la
reprise des pourparlers de paix suspendus à l’initiative de Bogota.
«Le processus est en cours», a déclaré M. Santos, faisant allusion aux opérations devant permettre la libération
du général Ruben Alzate, d’une
conseillère de l’armée et de trois autres
soldats, récemment enlevés par les
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (Farc).
La porte-parole du Comité international de la Croix Rouge (CICR),
Patricia Rey, avait auparavant indiqué
que son organisation, régulièrement
sollicitée, lors de libération d’otages
par les Farc, avait reçu «le feu vert»
pour commencer «les opérations
humanitaires devant permettre la libération de ces cinq personnes». Devant
des journalistes, Mme Rey avait dit
espérer que tous soient libérés «le plus
tôt possible», sans toutefois préciser de
date, en raison de «la complexité» des
opérations de coordination. Le compte
à rebours avait débuté mercredi soir,
quand des diplomates cubain et norvégien, garants des négociations entre le
gouvernement et les rebelles, avaient
annoncé que «les parties (s’étaient)
accordées sur les conditions nécessaires à la libération» des cinq prisonniers «dans les plus brefs délais». Le
gouvernement colombien avait appelé
mercredi de ses voeux un dénouement
rapide, et assuré «qu’une fois que tous
(les prisonniers) seront libérés, la délégation du gouvernement reviendra à
La Havane» où pourront reprendre les
pourparlers, entamés en novembre
2012,
mais
suspendus
depuis
dimanche, suite à l’enlèvement du
général.
«Dès que les prisonniers qui sont
aux mains des Farc seront libres, je
donnerai les instructions pour que les
négociateurs retournent à La Havane
et continuent, j’espère à un bon rythme, les négociations pour pouvoir
achever ce processus dans les plus brefs
délais», a confirmé jeudi soir le président Santos.
Jeudi, le numéro trois des Farc,
Pablo Catatumbo, a déclaré sur la
radio RCN que l’annonce de ces libérations constituait «un geste de paix et
de réconciliation» de la guérilla et
démontrait son «engagement» dans les
discussions. Parmi les cinq prisonniers
se trouvent deux soldats capturés par
les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (Farc) il y a une dizaine de
jours, dans la province d’Arauca (Est).
Le général Alzate, 55 ans, plus haut
gradé, jamais enlevé par la guérilla en
plus de 50 ans de conflit, est à la tête de
la Force d’action conjointe Titan,
constituée de 2.500 militaires, une des
neuf unités de ce type créées dans le
pays pour combattre la rébellion, le trafic de drogues et l’activité minière illégale. Sa capture, alors qu’il visitait en
civil Las Mercedes, un hameau isolé
dans l’ouest de la Colombie, sur les
rives du fleuve Atrato à environ 30
minutes de navigation de la capital du
Choco, Quibdo, fait l’objet d’une polémique et s’est déroulée dans des circonstances encore floues. Selon le
ministre de la Défense, Juan Carlos
Pinzon, le soldat à la barre de l’embarcation sur laquelle voyageait l’officier
avec une conseillère de l’armée et un
autre militaire a vu des guérilleros
armés surgir des maisons avoisinantes
pour le capturer.
L
Q
L
période, a ajouté le président
syrien selon des déclarations
reprises par l?agence officielle Sana. Dans le jargon du
régime, les pays «amis» sont
une référence à ses alliés,
notamment la Russie, la
Chine et l’Iran. Le pouvoir
désigne par «terroristes» les
rebelles qui luttent depuis
près de quatre ans pour le
renverser ainsi que les
groupes jihadistes influents
comme l’EI.
«Les groupes terroristes,
l’EI à leur tête, ne sont pas
venus du néant mais des politiques erronées et agressives
de ceux qui ont lancé la guerre contre la Syrie», a souligné
M. Assad. Il faisait référence
aux pays soutenant l’opposition en exil et la rébellion,
notamment les Etats-Unis, la
France, l’Arabie saoudite, la
Turquie et le Qatar. Ayant
appelé à plusieurs reprises au
départ d’Assad au début de
la révolte en 2011, Washington privilégie désormais le
combat contre l’EI, qui sème
la terreur dans les territoires
qu’il contrôle en Irak et en
Syrie. Les propos de M.
Assad interviennent six jours
avant la visite d’une délégation syrienne de haut niveau
à Moscou, où elle discutera
avec le président Vladimir
Poutine de la relance des
pourparlers de paix entre
régime et opposition. Selon
le journal syrien proche du
régime Al-Watan, la Russie
veut tenter d’organiser un
«dialogue syro-syrien» à Moscou.
17
18
CULTURE
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
6E FCIDC
L’Algérie, la Belgique
Wallonie Bruxelles, la France
et la Croatie ont animé jeudi
soir à Alger des prestations de
danse de qualité en hommage
au corps, porteur d’un
message vivant , dans le
cadre du 6e Festival culturel
international de danse
contemporaine (FCIDC) qui se
poursuit jusqu’au 22
novembre sous le thème du
partage.
a Compagnie "Nacera Belaza",
première à se produire, a présenté "La traversée", une chorégraphie montée sur une musique séquentielle récurrente, exécutée en un seul
tableau et qui entre dans le cadre des
recherches que mène Nacera Belaza sur
la présence du corps dans l’espace et sa
relation à l’autre. Trois balle-rines présentes sur la scène du Théâtre national
Mahieddine Bachtarzi (TNA), se sont
déplacées de manière linéaire et continue pendant près d’une vingtaine de
minutes, dans des mouvements circulaires d’endurance, illustrant sans doute,
le défilement du temps dans la souplesse du mouvement. "Chess 2 Chess",
présentée par la Compagnie "Osmosis
Dance"de Belgique Wallonie Bruxelles,
a proposé une partie de jeu d’échec, animée par deux danseurs et une ballerine
sur un fond musical à plusieurs
tableaux. La musique, seul élément
indiquant le changement, a contenu plusieurs styles, allant d’un thème saccadé
et le chant d’un texte écrit en onomato-
L
Ph : DR
Des prestations de qualité
en hommage au corps, porteur
de messages vivants
pées, à une ambiance rock où le mouvement s’est davantage libéré. La puissance et la finesse dans l’exécution des
mouvements a donné de la profondeur
au spectacle. Le Ballet Preljocaj, venu
de France a présenté en hors compétition, des extraits de "Blanche Neige" et
"Le duo de la mort", dans une gestuelle
de ballet classique, rendue avec tendresse par une ballerine et un danseur dont
les traits du visage étaient expressifs. La
Coopérative Es-Salem de Sidi Bel
Abbès fut quant à elle, l’attraction de la
soirée avec "Parcours d’un danseur",
une chorégraphie très physique, rendue,
près d’un quart d’heure durant, par sept
danseurs qui ont brillé de talent et de
maîtrise dans une prestation technique
de haute facture. Les artistes algériens ,
torse nu, se sont surpassés, alliant les
acrobaties spectaculaires à la finesse du
geste sur fond d’un enregistrement
sonore du grand poète palestinien Mahmoud Darwich donnant lecture à un
extrait d’une de ses célèbres poésies "Il
est sur cette terre ceux qui méritent la
vie". La Croatie, en dernier, avec la
Compagnie "Masa Dance" a présenté
"You", une danse pour deux, interprétée
par la ballerine Aleksandra Misic et le
danseur, Oghjen Vucinic, qui ont fêté
leurs trente années de carrière ensemble,
sur fond d’une musique de romance et
d’une belle poésie d’Enes Kicevic intitulée, "Le soleil, le vent et vous". Les danseurs, élégants, ont passé en revue leur
parcours commun marqué par une relation fusionnelle qui a donné lieu à une
grande complicité dans le travail.
Devant le public nombreux de la salle
Mustapha Kateb du TNA, Aleksandra
Misic et Oghjen Vucinic ont fait de leur
spectacle une belle opportunité de relance à leur amour, laissant leurs corps
s’exprimer dans la grâce du mouvement
et la beauté du geste. Vingt-huit pays
participent au 6e Festival culturel international de dance contemporaine
(FCIDC) , ouvert le 15 novembre dernier et dont la compétition s’achève vendredi après les prestations du Mexique,
du Liban, de la Turquie et de l’Algérie.
CLÔTURE DU PANORAMA DU FILM RÉVOLUTIONNAIRE DE MOSTAGANEM
FESTIVAL CULTUREL
ARABO-INDIEN
Bollywood
«débarque»
à Tizi Ouzou
ollywood, la plus importante
production
cinématographique au monde, débarque
demain vendredi à Tizi Ouzou,
dans le cadre de la 2ème édition du
festival culturel arabo-indien, a-ton appris jeudi auprès de la direction locale de la culture. Au menu
de ce festival, une série de grands
classiques du cinéma indien,
connue pour ses séquences rythmées de danse et de chants, dont
"Chalte chalte", programmée pour
la soirée de demain, vendredi,
"Taal" et "Taare zameen", qui
seront projetés respectivement,
dimanche et lundi, à 18h, à la salle
des spectacles de la maison de la
culture Mouloud Mammeri. Le
film "Three idiots", une comédie
plusieurs fois primée, sera projeté
mardi prochain. Et pour "épicer" ce
programme et apporter la touche
algérienne, quoi de mieux que l’incontournable "l’Inspecteur Tahar",
un des meilleurs produits du cinéma national qui a su traverser les
générations sans prendre la
moindre ride. Le film égyptien
"Mossawir qatil", une belle production d’Amrou Salama, riche en suspense, est aussi au programme de
ce festival, pour mercredi prochain
à 15h. Les enfants auront également leur part du spectacle puisqu’un film indien d’animation sera
projeté vendredi et mardi prochains. Et pour couronner le tout,
un spectacle hollywoodien (danse
et chant) qui sera interprété par la
troupe "Sufi Kathak", sera présenté
au public lundi après-midi. Le festival culturel arabo-indien, organisé
sous le haut patronage du président
de la République et sous l’égide du
ministère de la culture, se tient du
20 au 27 novembre dans les wilayas
d’Alger, Tipaza, Boumerdès, Tizi
Ouzou, Ain Defla, Médéa, Tlemcen et Annaba. (A
B
FESTIVAL DE LA CHANSON TARGUIE
Vibrant hommage au réalisateur Abderrazak Hellal Une cinquantaine
n vibrant hommage
a été rendu au
défunt réalisateur,
Abderrazak Hellal, jeudi soir
à Mostaganem, en clôture de
la 3ème édition du Panorama
du film révolutionnaire.
Lors de cette cérémonie, à
laquelle ont assisté la famille
du défunt, une vidéo de Said
Mehdaoui retraçant le parcours culturel de Abderrazak
Hellal, mort en juin dernier
suite à une crise cardiaque, à
l’âge de 61 ans, a été projetée. Abderrazak Hellal a réalisé plusieurs œuvres dont "El
misbah essihri" (La lampe
magique) mettant la lumière
sur les crimes commis par le
colonisateur français en Algérie. Son dernier film
"Meriem" a été réalisé en
2014, avant d’entamer son
dernier documentaire "Hamdani Adda" qu’il a achevé
une semaine avant sa mort. Il
a également publié des
ouvrages liés au 7ème art,
notamment "1830", "une
image de la révolution" et
"histoire du cinéma" et a participé à plusieurs manifestations cinématographiques.
La cérémonie de clôture de
ce Panorama a été marquée
par l'observation d'une minute de silence à la mémoire du
U
comédien algérien Hamid
Lourari, connu sous son nom
d'artiste Kaci Tizi Ouzou,
décédé mercredi en début de
soirée à Alger, à l'âge de 83
ans, après une longue carrière à la radio et à la télévision
ainsi que dans le théâtre. Une
soirée a été également animée à cette occasion par la
troupe Raina Rai. Cette
manifestation cinématographique, organisée sous le slo-
gan "cinéma algérien, identité et reconnaissance", dans le
cadre de la célébration du
60ème anniversaire du déclenchement de la révolution de
novembre 1954, a enregistré
la présence d'un nombre de
comédiens
dont
Amel
Himeur, Réda Laghouati et
les cinéastes Ghaouti Bendedouche, Tazrout Abdelkrim,
Mohamed Ketita. Neuf films
et documentaires ont été pré-
sentés lors de ce panorama
qui a duré six jours, à l’initiative de la direction et la maison de la culture de Mostaganem. Des débats ont été
organisés en présence de réalisateurs et comédiens. Les
professeurs Amar Belkhodja
et Tazrout Abdelkader ont
animé deux conférences sur
le cinéma algérien et son rôle
durant la révolution algérienne.
JOURNÉES DE MUSIQUE SOLO DE MILA
er
Le 1 prix pour Hassan-Belkacem Benalioua
e 1er prix des journées nationales de
musique instrumentale en solo a été
décerné, à Mila, au jeune Hassan-Belkacem
Benalioua, un virtuose du Qanûn venu de
Mostaganem. Le second prix de la 1ère édition
de cette manifestation, organisée depuis
dimanche à la maison de la culture Moubarek
El Mili, a été accordé par le jury au pianiste
Mehdi Benabdallah, de Batna, tandis que le
guitariste Yakoub Chaïb, de Constantine, est
monté sur la troisième marche du po-dium.
Grâce à cette performance, le trio de
jeunes virtuoses participera, sans passer par la
phase des éli-minatoires, à la prochaine édition du festival national de la musique classique qui aura lieu en décembre prochain à
Sétif, indiquent les responsables de la maison
de la culture de Mila, structure organisatrice
du festival.
Selon les membres du jury, les 33 musiciens venus de 14 wilayas du pays ont montré
L
un "niveau acceptable" même si certains
aspects techniques liés au volet spectacle
n’ont pas toujours été respectés.
Les membres du jury ont fait part de leur
souhait de voir le ministère de la Culture "élever cette manifestation au rang de festival
national afin de promouvoir ce genre artistique". Ils ont également recommandé "l’association des instituts de formation musicale
du pays à ce festival" et "la classification des
participants en deux catégories : les amateurs
et les professionnels".
Le wali de Mila, Abderrahmane Kedid, a
indiqué, à cette occasion, qu’une école de
musique et un institut des beaux-arts sont
"projetés dans la wilaya". Le chantre local du
Malouf, Mounir Bentayar, avait été honoré,
dimanche dernier lors de la cérémonie d’ouverture de ces journées nationales pour sa
"contribution agissante" à la préservation de
la musique andalouse dans la wilaya de Mila.
d’artistes
attendus à Illizi
u moins 48 artistes sont attendus pour prendre part à la septième édition du festival des
musique et chanson targuies, qui
débutera dimanche prochain à Illizi, a-t-on appris jeudi auprès du
commissaire du festival. Organisée
au chef-lieu de wilaya, l’initiative
sera animée par des artistes issus
des wilayas de Tamanrasset, Adrar
et Illizi, en outre, des troupes musicales locales, a précisé Hocine
Nachito. Au programme du festival, sont aussi prévues des soirées
artistiques au niveau des communes
de Djanet et Bordj El-Haouès, ainsi
qu’une journée d’étude sur la poésie "Melhoun", qui sera animée par
des spécialistes des universités de
Tlemcen, Djelfa, Béjaïa, Tamanrasset et Illizi, et des expositions
d’artisanat traditionnel. Cette initiative culturelle est une opportunité de rencontre et d’échange d’expérience entre les artistes de la
chanson targuie, notamment les
jeunes, à l’instar de la chanteuse
Dellali Badjou membre de la troupe
"Nahar El-Tindi" d’In-Aménas
(Illizi), selon la même source. Le
festival de la chanson targuie, qui se
poursuivra jusqu’au 28 du moins
courant à Illizi, vise à promouvoir
ce genre musical.
A
CULTURE
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
CINÉMA
Arnold
Schwarzenegger
incarne sans conteste la
"success story"
hollywoodienne : arrivé
de son village
autrichien natal avec un
accent à couper au
couteau et un nom
imprononçable, il est
devenu l'une des plus
grandes stars mondiale
du cinéma.
e titan musculeux de
"Terminator" est loin
d'être le seul immigrant
parti de rien et parvenu au firmament d'Hollywood. Avant
lui, la hongroise Zsa Zsa
Gabor, la belgo-néerlandoautrichienne Audrey Hepburn,
l'italienne Sophia Loren et le
britannique Cary Grant se sont
eux aussi hissés tout en haut de
l'affiche, pour ne citer que
quelques étoiles de l'âge d'or
du cinéma américain. Aujourd'hui encore, beaucoup de stars
hollywoodiennes sont nées loin
de la Cité des Anges. Il y a les
Australiens (Nicole Kidman,
Mel Gibson, Hugh Jackman...), la star de Hong Kong
L
Phs : DR
Hollywood et les immigrants,
une longue histoire d'amour
Jackie Chan, la Sud-Africaine
Charlize Theron, le Canadien
Jim Carrey, l'Ukrainienne Mila
Kunis, l'Espagnole Penelope
Cruz... Sans oublier les "Frenchies" Omar Sy, Mélanie Laurent, Gérard "Depardiewww"
et les oscarisés Marion
Cotillard, Juliette Binoche et
Jean Dujardin. Mais Hollywood ne se contente pas d'accueillir à bras ouverts les immigrants, il les célèbre. De
"L'émigrant" de Charlie Chaplin (1917) à "Green Card"
(1990) en passant par "La
porte d'or" (2007) et "The
Immigrant", avec Marion
Cotillard (2013), les fresques
sur les heurs et malheurs des
immigrants aux Etats-Unis
sont légion dans l'histoire du
cinéma américain. "Outre les
immigrés juifs" ayant fui les
persécutions en Europe, l'in-
dustrie hollywoodienne "a
bénéficié de toutes les vagues
d'immigration",
remarque
Tom Nunan, un producteur
qui enseigne à la UCLA School
of Theatre, Film and Television, interrogé par l'AFP.
HUMOUR IRLANDAIS,
OPÉRA ITALIEN
"L'humour noir irlandais,
l'opéra italien, les danses traditionnelles d'Amérique du Sud
et d'Espagne... Tout cela a
d'abord influencé Broadway,
puis nos films", a-t-il ajouté.
Les premiers magnats d'Hollywood étaient tous des immigrés juifs d'Europe centrale ou
orientale. Le studio Universal a
été fondé par l'Allemand Carl
Laemmle. Les Hongrois Adolph Zukor et William Fox ont
créé Paramount et Fox, et le
Russe Louis B. Mayer la
Hunger Games 3 censuré à Bangkok
e signe utilisé par les rebelles
de la saga est devenu un symbole de protestation en Thaïlande. Une chaîne de cinémas a décidé d'arrêter la diffusion de La Révolte - Partie 1, pour freiner les manifestants. Cela fait quelques mois déjà
que des manifestants thaïlandais ont
récupéré le signe de rébellion de
Hunger Games. Comme le masque
de V Pour Vendetta est devenu le
symbole d'Anonymous, les trois
doigts levés sont le signe de ralliement des
opposants à la junte militaire qui a pris le pouvoir là-bas en mai dernier. Dès le mois de juin,
il a été interdit par les autorités, ce qui n'empêche pas certains habitants de l'utiliser. Des
Thaïlandais espéraient ainsi profiter de la sortie
du troisième opus de Hunger Games pour se
réunir dans un multiplexe Apex de Bangkok et
manifester contre le nouveau gouvernement,
révèle l'AFP. Des étudiants ont ainsi acheté une
centaine de tickets pour le film qu'ils ont fait
gagner sur les réseaux sociaux. Pour tenter leur
chance, les internautes devaient répondre à
cette question : "Dans quelle mesure le Capitole ressemble-t-il à Bangkok ?". Un appel à la
rébellion, puisque dans Hunger Games le Capi-
L
tole est le District dictatorial d'où le
président Snow contrôle ce qui reste
des Etats-Unis. Cette démarche a
immédiatement été tuée dans l'oeuf
par les autorités. La police a même
demandé à la chaîne de cinéma d'arrêter de diffuser Hunger Games3
jusqu'à nouvel ordre. "Nous avons
été prévenus de cette déprogrammation par un employé, révèle Ratthapol Supasopon, l'un des organisateurs de la manifestation membre de
la League of Liberal Thammasat for Democracy. Il nous a expliqué qu'ils étaient bien embêtés
par toute cette affaire, qu'ils ne voulaient pas
être impliqués dans un affrontement politique et
que quand la police avait fait pression pour qu'il
retirent La Révolte - partie 1 de leurs salles, ils
avaient accepté. Du coup, on ne pouvait plus
nous réunir." Pour l'instant, aucun autre cinéma
n'a déprogrammé Hunger Games 3 en Thaïlande, mais la sortie de cette suite ravive les tensions. Cinq étudiants ont fait la une des journaux locaux en début de semaine après avoir été
arrêtés lors d'un discours du Premier ministre
Prayuth Chan-ocha où ils ont fait ce fameux
signe. À Bangkok, les thèmes évoqués dans La
Révolte sont bien réels...
Metro-Goldwyn Mayer, tandis
que les frères Warner arrivaient
de Pologne. "Des immigrés
eux-mêmes, ils avaient une
sensibilité particulière aux
rêves et aspirations d'autres
immigrants
et
familles
ouvrières... Des groupes qui
formaient une large partie du
public" à l'époque, écrit Neal
Gubler dans "An Empire of
Their Own", livre de référence
sur le sujet. Les scénaristes,
réalisateurs et acteurs fuyant le
régime nazi ont suivi, à l'instar
de Fritz Lang, Billy Wilder et
Marlene Dietrich. Aujourd'hui,
sous l'influence de la mondialisation, Hollywood se nourrit
plus que jamais de talents
venus des quatre coins de la
planète. L'oscar du meilleur
réalisateur est revenu cette
année au Mexicain Alfonso
Cuaron ("Gravity"), le quatrième cinéaste non américain
d'affilée à remporter ce prix
après le Taïwanais Ang Lee
("Life of Pi"), le Français
Michel Hazanavicius ("The
Artist") et le Britannique Tom
Hooper ("Le discours d'un
roi"). "C'est une tendance" due
en partie au fait que "les films à
gros budget sont conçus ici. Si
vous voulez parvenir à un certain niveau, c'est donc ici qu'il
faut être", remarque Robert
Thompson, professeur de culture pop à l'Université de Syracuse. D'où les très nombreux
acteurs britanniques et irlandais qui quittent la vieille Europe pour partir à la conquête
d'Hollywood: Daniel DayLewis, Anthony Hopkins,
Benedict Cumberbatch, Christian Bale, Michael Cain, Ewan
McGregor, Liam Neeson,
Colin Farrell... Parmi les dernières coqueluches du cinéma
américain, on compte Lupita
Nyong'o, née au Mexique, qui
a grandi au Kenya avant d'arriver aux Etats-Unis, où elle a
remporté cette année l'oscar du
meilleur second rôle pour
"Twelve years a slave".
Et Christoph Waltz, l'Autrichien devenu l'un des comédiens fétiches de Quentin
Tarantino. Son compatriote
"Schwarzie" ne s'est pas
contenté de devenir une star. Il
est devenu gouverneur de Californie et a épousé une Kennedy. Un conte de fée comme on
n'en voit qu'à Hollywood.
19
Un nouvel
Alien dans
Prometheus 2
as de Xénomorphe au
programme, car Ridley
Scott en a marre de ce "dragon ultime". Il préfère miser
sur une nouvelle créature. Il
y a quelques mois, le réalisateur d'Alien et de Prometheus expliquait que dans la
suite, on ne verrait plus de
Xénomorphe : "On en a fini
avec la bête. Elle est cuite.
J'ai eu beaucoup de chance
de rencontrer Giger il y a
des années et de travailler
avec lui. Mais c'est très difficile de répéter son succès.
C'est moi qui ai insisté pour
que l'Alien apparaisse dans
Prometheus. Les scénaristes
ne voulaient pas, alors que
moi je trouvais cela fantastique. Sauf qu'après quatre
opus ça commençait à faire
beaucoup. Ça a fait râler
beaucoup de gens et il fallait
qu'on trouve quelque chose
de plus intéressant pour la
suite. Je crois qu'on est prêt
à passer au niveau supérieur.
Et je suis persuadé que les
Ingénieurs étaient un bon
point de départ". Des propos qui pouvaient supposer
qu'on ne verrait plus d'Alien
du tout dans Prometheus 2.
Seulement des Ingénieurs ?
Le réalisateur a précisé sa
pensée auprès du journal
The Australian : "Avec cette
suite, je veux introduire une
nouvelle forme de créature.
Pas de Xénomorphe." Il
désigne ensuite ce personnage culte créé par HRR Giger
comme "le dragon ultime,
un véritable fils de p***. Il a
l'air tellement réel qu'il figure sans doute au panthéon
des monstres les plus
effrayants de l'histoire du
cinéma. Mais je ne veux plus
de p*** de dragons. Ni de
Dieux. Si je vois un seul
autre dragon dans Prometheus, je me tire une balle. Il
faut arrêter avec ça." Ridley
Scott semble plutôt remonté
sur la question. Il explique
vouloir apporter un peu de
nouveauté dans l'univers
qu'il a fondé à la fin des
années 70, car selon lui le
bébé Alien de la fin de Prometheus était "méchamment
trop proche" du Xénomorphe du film original. "Sa
suite apportera un peu de
fraîcheur", concède le réalisateur, qui n'en dira pas
plus. Il tourne actuellement
un autre film de science-fiction, The Martian, en compagnie de Matt Damon et
Jessica Chastain, Kristen
Wiig et Kate Mara.
P
STAR WARS VII
Un trailer bientôt dévoilé...
ne première bandeannonce avec le réalisateur J.J. Abrams et
R2D2 a été postée sur Internet.
La description d'un premier
teaser du septième volet de la
saga a également fuité, mais son
contenu est à prendre avec des
pincettes. J.J. Abrams sait faire
monter la pression. Une première vidéo officielle d'une
vingtaine de secondes de Star
Wars VII vient d'être mise en
U
ligne. On retrouve dans cette
vidéo, le réalisateur J.J. Abrams
et le robot de la série R2D2
dans une pastille humoristique.
Après que le robot a récité son
texte, le cinéaste vient le voir
pour
lui
demander
de
reprendre sa réplique. Mais, il
reçoit un jouet en forme de
petit requin sur la figure. Furax,
il décide de quitter le plateau de
tournage. Une vidéo rigolote
avant de voir le premier teaser
officiel. De nouvelles informations ont également circulé,
concernant un nouveau trailer à
venir.
Le site Makingstarwars a
dévoilé une description de ce
qu'on pourrait trouver dans
cette nouvelle bande-annonce.
Cependant, rien n'a encore été
confirmé par des sources officielles. La première image
serait celle d'un paysage de
dunes, où surgit John Boyega,
vêtu du costume de Stormtrooper, les soldats de l'Empire
galactique. L'autre personnage
présent serait celui interprété
par Daisy Ridley. Il pourrait
s'agir de la fille de Han Solo et
la princesse Leia. La comédienne apparaîtrait, avec un casque,
proche de celui de princesse
Leia, dans cette bande-annonce. Le nouveau Sith ferait son
apparition avec un sabre laser
rouge inédit. La dernière scène
se terminerait sur l'arrivée du
Faucon Millénium, le vaisseau
de Han Solo. La voix de Daisy
Ridley prononcerait: «Wake up»
(«réveille-toi!» en français)
avant l'apparition du titre The
Force Awakens («La Force se
réveille» en français). Cette première bande-annonce pourrait
débarquer à la fin de l'année. La
date du 10 décembre aurait
même été fixée, soit un an exactement avant la sortie du film.
20
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
PUBLICITÉ
JEUX
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH
Mots croisés n°526
21
Mots fléchés n°526
HORIZONTALEMENT
1 - Répandre - 2 - Aire sablée - Pèse dans la balance - 3 - Lu avec passion - Fils de Noé - 4 - Trouble - Signe musical - 5 - Bout de bois - Période de
chaleur dans la savane - 6 - Fin de participe Assure une ligne parfaite - Baie de Honshu - 7 Pronom - En dernier - Ville d'Espagne - 8 - Fauve Naturelle - 9 - Roulées - 10 - Mesure - Beaucoup
suivent son cours - 11 - Patrie d'Abraham - Terme
de tennis - Ferment - 12 - Moutardes des champs.
VERTICALEMENT
1 - Il aime se balader - 2 - Vieil animal - Joint Éblouissait ses adorateurs - 3 - Digues - Dépassé 4 - Nabot - Mobilisé - 5 - Change de courant - Tour
- Vétille - 6 - Coule en France - Enfant insupportable - 7 - Moitié de huit - Pronom - Curée - 8 Crible - Troisième personne - En alerte - 9 - Courses de cycles - Publiée - Effronté - 10 - Hangars Mesures.
Mots masqués n°526
Solutions du précédent
numéro
Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche
à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la
solution qui correspond à la définition suivante :
Sillage d'un navire en marche (8 lettres)
N.B : Une même lettre
peut servir plusieurs
fois
ALAIRE - AMENDE AMERE - BETISE - BIEN BOULE - CANCRE CROUTE - DEBACLE DELTA - DENSE - ELEMENT - ENTIER - EVEIL FOUDRE - FRELE - FROMENT - GAIN - GALET GROSSE - HANTISE HONTE - IMPAIR INTIME - INTRUS JALON - JETON - JOUG LARVE - LIERRE - LIVRE
- MALT - MARAIS MERLE - NAIN - NOIRE NOVICE - OINT - ORAL OVALE - PAIN - PAIRE POULS - RABAIS RATEAU - RENARD SALON - SERPE - SOUPE
- TARTE - TOURTE TRAITRE - ULNAIRE URANIE - URUBU VALET - VISIBLE VITALE.
MOTS CROISÉS N° 525
HORIZONTALEMENT :
1. Fulgurante - 2. Uraète - Tan 3. Le - Nets - TT - 4. - Iéna Rasée - 5. Encart - 6. Ir - Trimas
- 7. Nus - Stères - 8. Étal - En - Ti
- 9. Vue - Tête - 10. Séants - Tés 11. Erne - Écart - 12. Set - Tsétsé.
VERTICALEMENT :
1. Fuligineuses - 2. Urée - Rut Ère - 3. La - Ne - Savant - 4.
Gênant - Lune - 5. Ute - C.R.S - Et
- 6. Retraite - Ses - 7. Sarment Ce - 8. Nt - Star - État - 9. Tâte Setters - 10. Entes - Sieste.
MOTS FLÉCHES N°525
HORIZONTALEMENT :
Burlesques - Raid - Urne - S.P Éire - T.P - Il - Le - Tés - Étire - Pi
- Usé - Ta - Re - Ide - Terne Éristales - Isolées - Lu - Né Socle - Gesse - Lier.
VERTICALEMENT :
Turpitudes - Râ - Liserons - Plie Ré - Îles - Édile - Tsé - As - Rê Têtes - Que - Parasol - Our - N.L Ci - Ente - Réelle - Asepsie - Suer.
MOTS MASQUÉS N° 525
COMMOTION
22
TÉLÉVISION
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
Sélection du jour
20H50 Danse avec les stars - La demi-finale
20h55 Snowpiercer
Présenté par : Sandrine Quétier Vincent Cerutti
Marie-Claude Pietragalla Chris Marques JeanMarc Généreux
Réalisé par :
Bong Joon-ho
Acteurs : Chris
Evans (Curtis)
Tilda Swinton
(Mason) Song
Kang-ho (Namgoong Minsu)
Jamie Bell
(Edgar) Ed Harris (Wilford)
L'étau se resserre pour les apprentis danseurs puisqu'ils ne sont plus que quatre en lice, et aux portes
de la finale. Si au fil des semaines, certains candidats ont fait preuve d'un talent étonnant et occupent
désormais la position de favoris, le vote du public est
parfois surprenant ; et il est bien difficile de savoir qui
sera encore présent à ce stade de la compétition.
Sur la piste de danse, les prestations de ce soir sont
toujours évaluées par le jury, composé de MarieClaude Pietragalla, M. Pokora, Chris Marques et
Jean-Marc Généreux. A la fin de l'émission, les deux
célébrités qui ont le moins séduit s'affrontent dans
une ultime épreuve. Les téléspectateurs désignent,
seuls, la star qui continue l'aventure.
20H50 NCIS : Los
Angeles - Jour zéro
Au XXIe siècle,
l'utilisation d'un
gaz, le CW7,
censé contrer le réchauffement climatique a plongé la Terre dans
une longue ère glaciaire, provoquant quasiment l'extinction de
l'humanité. Les derniers survivants vivent dans un train, divisé en
plusieurs classes. En queue de train, les déclassés vivent dans
des conditions misérables, surveillés par d'impitoyables gardiens
tandis qu'en tête, on trouve les classes aisées. Mais parmi les
démunis, Edgar et Curtis tentent de traverser le train.
20H50 Le canal de
Panamá
Réalisé par :
Stephen Ives
Michelle Ferrari
Les
Français
entreprennent la
percée du canal
de Panamá en
1880. Dépassés
par l'ampleur de
la
tâche,
ils
renoncent avant
d'avoir achevé le
chantier. Les Américains relèvent le défi et terminent la
construction du canal en 1914. Le prix à payer pour couper
l'isthme qui sépare les deux Amériques a été considérable : dix
ans de travaux épuisants, 350 millions de dollars qui ont pesé
lourdement sur le budget fédéral, et la perte de plus de 5000 vies
humaines. Gros plan sur quelques personnalités dont le rôle fut
essentiel, comme Ferdinand de Lesseps, Theodore Roosevelt
ou William Gorgas, un médecin militaire qui a mis au point un
programme d'éradication de la fièvre jaune.
Il y a quarante ans,
Coluche faisait ses premiers pas à la télévision
avec «C'est l'histoire
d'un mec», un sketch
devenu culte. Peu à peu,
l'humoriste impose son
style, bousculant la
société française avec
des caricatures acerbes. De ses débuts, notamment avec «Le
Schmilblick», à la création des Restos du cœur en 1985 en passant par ses rôles au cinéma et sa candidature en 1981 à la présidence de la République, le document passe en revue la carrière de l'artiste, décédé le 19 juin 1986.
Réalisé par : Jim Reardon
Alors qu'Eric jouait en ligne avec un de ses
amis, ce dernier se tirer dessus dans son
appartement. Tout porte à croire qu'il a été
la cible d'un sniper. La victime, Ira Wells, est
un spécialiste des failles informatiques et
travaille principalement pour le département
de la défense. Sam et Callen le retrouvent
rapidement. De son côté, Granger poursuit
ses recherches et retrouve le téléphone
portable de Kensi loin du campement.
Homer est surpris d'apprendre que Lenny et Carl ont
des places de parking et des fauteuils de ministre. Il
souhaite savoir comment ils ont obtenu ces privilèges
mais ses collègues répliquent que c'est un secret. Le
soir même, il décide de les suivre et découvre qu'ils
font partie d'une société secrète. Par chance,
Abraham Simpson est membre de cette organisation
appelée les Tailleurs de pierre et lui permet d'en
devenir membre.
20H45 Commissaire Magellan
20H45 Test-match 2014
Réalisé par : François Guérin
Acteurs : Jacques Spiesser
(Simon Magellan) Selma Kouchy (Selma) Bernard Alane
(Paul Gavrillac) Nathalie Besançon (Florence Higel) Marie De
Stefano (Cordelia Magellan)
Héritière d'une cristallerie de prestige, Camille Delattre participe à
une fête organisée par Boris, son
frère aîné. La jeune femme veut
renouer les liens avec sa famille
après un long exil aux Etats-Unis.
Le lendemain, elle est retrouvée
morte. Elle a été défenestrée dans
le manoir familial.
Siège social :
Maison de la presse Kouba - Alger
R.C. : N° 01 B 00 151 30
Compte bancaire :
BNA Zirout Youcef N° 300 101 600
Réalisé par : Baptiste
Agosse
20H50 Les Simpson Homer le Grand
Réalisé par : Tony Wharmby
Acteurs : Chris O'Donnell (G Callen) LL
Cool J (Sam Hanna) Linda Hunt (Henrietta «Hetty» Lange) Daniela Ruah
(Kensi Blye) Barrett Foa (Eric Beale)
Quotidien national d’information
Edité par l’Eurl Millénium Presse
20H50 Du Schmilblick aux
Restos du coeur, la folle
histoire de Coluche
Directeur de la publication-gérant :
Ahmed TOUMIAT
Administration-publicité :
Tél. / Fax. : 021 46 25 11
Rédaction :
Tél. :
021 46 25 12
021 68 77 37
021 29 05 78
021 29 06 10
Fax. :
021 46 25 13
Composition :
PAO Le Courrier d’Algérie
Publicité-ANEP :
1, Avenue Pasteur-Alger
Tél. :
021 73 76 78
Fax :
021 73 95 59
Impression :
- Centre : SIA
- Est : SIE
- Ouest : SIO
Diffusion : M.P. Diffusion
France / Argentine
Cette tournée automnale qui s'achève avec cette
troisième et dernière rencontre doit permettre aux
Bleus de trouver leurs repères et de mettre en
place leur jeu avant une année 2015 qui s'annonce chargée, avec le tournoi des VI Nations, et la
coupe du Monde organisée en Angleterre et au
Pays de Galles (du 18 septembre au 31 octobre).
Le XV de France, emmené notamment par
Mathieu Bastareaud et Wesley Fofana défie les
Pumas, une formation physique et difficile à
déstabiliser. Lors de la dernière édition du Four
Nations, Agustin Creevy et les Argentins ont obtenu une victoire historique en venant à bout de
l'Australie (21-17). Un succès qui permet à l'Albiceleste de franchir un cap.
Nos bureaux
bureaux régionaux
Tizi Ouzou :
3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine
Tél. /Fax. : 026 20 20 66
Béjaïa :
Immeuble Boughrara route de Sétif
Tél : 034 22 04 06
Oran :
6, avenue Khedim Mustapha
Tél. / Fax. : 041 39 45 73
Bouira :
Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira.
Tél. / Fax. : 026 94 20 76
Les manuscrits, photographies ou
tout autre document adressés à la
rédaction ne peuvent faire l’objet
d’une quelconque réclamation
Le Courrier d'Algérie informe
ses lecteurs du changement de
ses adresses électroniques et
leur communique les nouvelles :
[email protected]
[email protected]
COURRIER EXPRESS
DU TIC AU TAC
«Face à l'Allemagne, tactiquement, j'étais au point car j'avais ce qu'il
fallait en ma possession, les fichiers étaient déjà prêts. Je peux même
faire un livre là-dessus avec tous les détails que vous ne soupçonnez
pas», Vahid Halilhodzic, ex-sélectionneur d'Algérie, dans un entretien à
France Football
Ben vrai de vrai et mille fois vrai ce que tu dis là, coach… à se
remémorer ce match où le futur champion du monde avait
perdu son foot et sa superbe !
«Mais devant avec Soudani et Slimani, il y avait un manque de cohésion, peut-être la chaleur. On est passés tout simplement à côté de notre
match, notamment en première mi-temps. J'assume les responsabilités, j'ai
procédé à des changements dans l'effectif. On n'a pas su tenir face à
cette équipe malienne. Si je n'ai pas fait des changements, on aurait dit
pourquoi je n'ai pas fait des changements», Cristian Gourcuff, entraîneur national, après Mali - Algérie
Manque de cohésion ? Monsieur revoyez un peu les stats des 2
«SS» sous les ordres de vos prédécesseurs et vous serez sidérés
par l'efficacité de ces purs produits du crû… et que Saâdane
méprisait ( ce détail est pour l'Histoire)
Vendredi 21 - samedi 22 novembre 2014
23
FAUT Y CROIRE !
Bensalah offre un dîner
en l'honneur du président turc
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader
Bensalah, a offert mercredi à la résidence El-Mithak
(Alger), un dîner en l'honneur du président de la
République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan qui a
entamé mercredi une visite officielle de deux jours en
Algérie, à l'invitation du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika. Outre la délégation accompagnant
le président turc, étaient présents au dîner des membres
du gouvernement et du corps diplomatique accrédité à
Alger. La visite du président turc s'inscrit dans le cadre
du renforcement continu des relations entre les deux
pays, liés par un Traité d'amitié et de coopération, signé
en 2006. Il s'agit de la première visite officielle bilatérale
de Erdogan à l'étranger en sa qualité de président de la
République de Turquie.
Les Africains ont plus accès au
téléphone portable qu'à la santé,
l'école ou l'eau courante
Les Africains ont nettement meilleur accès aux télécommunications mobiles qu'aux services de base tels que la santé, l'eau et l'éducation, selon une étude d'Afrobaromètre publiée
mercredi. Selon l'association de sondeurs panafricaine, qui a enquêté dans 34 pays entre 2011
et 2013, 93% des Africains ont accès à la téléphonie mobile quand ils ne sont que 88% à pouvoir aller à l'école, 59% à avoir l'eau courante et 28% à être reliés à un système d'épuration des
eaux. Les plus mal lotis sont les Malgaches et les Guinéens, qui sont respectivement 29% et
28% à n'avoir pas accès à la téléphonie mobile. Et si 25% des Libériens n'ont pas accès au portable, ils sont 82% à ne pas avoir l'électricité et 89% à ne pas avoir l'eau courante. L'Afrique a
néanmoins fait des progrès ces dernières années, indique Afrobaromètre, qui remarque par
exemple une progression de 15 points de l'accès à l'électricité dans les 15 pays qui avaient été
étudiés il y a 10 ans. En moyenne, 36% des Africains ne sont toujours pas branchés, selon la
dernière étude. Partout, les campagnes sont les moins bien loties: ainsi, seuls 44% des ruraux
ont l'électricité, contre 93% des habitants des villes. Les données montrent "les besoins
énormes en services de base que connaît encore une grande partie du continent", souligne
Afrobaromètre, qui note que "l'absence d'infrastructures de services clefs est liée à l'ampleur
et à la sévérité de la pauvreté".
APN: reprise des travaux demain
L'APN reprendra ses travaux dimanche prochain par une séance plénière consacrée à la
présentation et à l'examen de la loi modifiant et complétant la loi 11-83 relative aux assurances sociales, a indiqué jeudi un communiqué de l'APN. Une autre séance plénière est prévue lundi pour présenter et examiner le projet de loi portant modernisation de la Justice, a
ajouté la même source. L'APN poursuivra ses travaux mardi par une séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi relatif à la signature et à la certification
électroniques. La séance de mercredi sera consacrée au vote du projet de loi relatif aux
mutuelles sociales et du projet de loi portant création du fonds de pension alimentaire. La
séance plénière de jeudi sera consacrée aux questions orales, conclut le communiqué.
Chine: un forcené tue sept personnes
dont six infirmières dans un hôpital
«Je suis convaincu que la Turquie et l'Algérie peuvent réaliser de grands
projets communs en Afrique», Recep Tayyip Erdogan, Président de
Turquie, à Alger
Faudrait-il pour cela une porte Sublime !
Un déséquilibré a tué jeudi à l'arme blanche sept personnes, dont six infirmières, dans un
hôpital du nord de la Chine, ont rapporté les médias d'État. L'homme qui a antécédents psychiatriques a perpétré son agression en pleine nuit, dans un dortoir réservé aux employées
de cet établissement administré par l'Armée populaire de libération, dans la station balnéaire de Beidaihe. Identifié sous le nom de Li Xiaolong, et âgé d'environ 27 ans, il a été interpellé par la police, a précisé la télévision publique CCTV. Une autre infirmière a été blessée
par le déséquilibré. Les statistiques officielles montrent une hausse globale de la criminalité
en Chine ces 30 dernières années mais les autorités soulignent que le nombre d'homicide y
est inférieur à celui enregistré dans les pays occidentaux.
Grippe aviaire : deuxième décès
en Égypte en une semaine
« Le FCE devait se rajeunir d'une part et d'autre part, Haddad est la personne la plus indiquée par rapport à sa position professionnelle. C'est
un industriel. L'expérience qu'il a dans son groupe lui permettra de
mener le Forum à des résultats très positifs dans l'avenir», Abdelkader
Zeraïmi, P-DG de SIM (agroalimentaire)
Comme quoi, au FCE, il n'y a pas de problème à passer le flambeau
Une femme est décédée de la grippe aviaire
dans le sud de l'Egypte, soit le deuxième décès
dans ce pays dû au virus H5N1 en une semaine,
a indiqué mercredi un responsable des services
de santé. Depuis le début de l'année, sept personnes ont été infectées par le virus H5N1 en
Egypte, parmi lesquelles trois sont mortes. La
femme est décédée mardi soir après avoir été
admise à l'hôpital de Minya (235 km au sud du
Caire) dans un "état critique", a déclaré un
porte-parole du ministère de la Santé, Hossam
Abdel Ghafar. Dimanche, une femme de 22 ans
était décédée à Assiout (390 km au sud du
Caire), selon un responsable du même ministère. La souche H5N1 de la grippe aviaire a fait plus de 400 morts, surtout en Asie du sudest, depuis son apparition en 2003. Une nouvelle souche, H7N9, a tué plus de 170 personnes
depuis son apparition en 2013. Une autre, la H5N8, vient d'être détectée pour la première
fois en Europe.
Météo à Alger
Horaires des prières
Samedi 22 novembre 2014
30°C / 16°C
Samedi 29 muharam 1436
Dohr : 13h20
Assar : 15h15
Maghreb : 17h35
Îcha : 19h03
Dans la journée : nuageux
Vent : 19 km/h
Humidité : 34 %
Dans la nuit : dégagé
Vent : 22 km/h
Humidité : 69 %
L’information au quotidien
CARE
Poursuivant son cycle
de rencontre-débats,
les animateurs du
think-tank algérien
Care (Cercle d’action
et de réflexion autour
de l’entreprise), invitent
le public et les médias à une nouvelle
rencontre prévue le 2
du mois de décembre
au niveau de l’hôtel
Hilton à Alger.
A
insi, il sera question d’un thème
d’actualité, à savoir
«L'Intégration dans les chaînes de valeur, mondiales et
régionales, un facteur de
développement économique
et de croissance pérenne»,
apprend-on auprès des organisateurs.
«L'économie
algérienne est fortement
orientée vers l'importation
de biens et de services, tout
Ph : DR
L’intégration dans les chaînes
de valeur mondiales
et régionales au menu
en étant tributaire des revenus des exportations des
hydrocarbures», expliquent
en guise de préambule les
animateurs du Cercle. Les
flux import-export de l'Algérie sont importants, mais
ils sont très peu orientés
vers les échanges régionaux,
considère-t-on à ce propos.
Selon les statistiques disponibles en effet, le volume des
échanges commerciaux intermaghrébins ne représente
que 3% du total des échanges commerciaux avec l'extérieur, tandis que ce taux
est de l’ordre de 60% pour
les pays de l'Union européenne, 56% pour l'Alena:
Accord de libre-échange
nord-américain, ou 23%
pour les pays de l'ASEAN
(Association des nations
Kaci Tizi Ouzou inhumé, avant-hier, à Alger
Le dernier hommage à un géant
de la comédie
L
e défunt Hamid Lourari, connu
sous son nom d'artiste «Kaci TiziOuzou», décédé mercredi soir à l'âge
de 83 ans, a été inhumé jeudi au cimetière
d'El-Alia à Alger, en présence de membres
de sa famille, de ses amis et de plusieurs
artistes. Les obsèques se sont déroulées
dans une ambiance empreinte de tristesse
et d'affliction. Les visages des artistes présents, venus de différentes régions du pays,
dont le meilleur ami du défunt, Ahmed
Kadri dit «Krikeche», Hamza Foughali, appelé «Mama Messaouda» et Mourad Khan,
étaient marqués par la douleur, suite au décès de ce grand comédien. Ahmed Kadri,
qui a formé un duo avec le défunt pendant
plusieurs années, avait l'air affligé, suite à
la disparition de son ami, avec qui il a interprété plusieurs pièces théâtrales et sketches télévisés.
«Kaci Tizi Ouzou est un
très bon ami avec qui j'ai débuté dans le
monde de l'art dans les années 1950», a-til dit avec émotion, rappelant le long parcours artistique qu'ils ont partagé dans les
années 1960,1970 et 1980. Hamza Foughali
(Mama Messaouda), qui a côtoyé le défunt,
en jouant à ses cotés dans plusieurs sketches, a regretté la disparition de ce grand
comédien qui a «rempli les cœurs des Algériens de joie». D'autres artistes à l'instar de
Sid Ali Salem et Abdelkader Chebira avec
lesquels le défunt avait collaboré ces dernières années, pour l'organisation de plu-
sieurs manifestations culturelles à El-Harrach (Alger), étaient également présents
aux obsèques. Le musicologue et président
du Centre national des arts et des lettres,
Abdelkader Bendaâmache a évoqué «le riche palmarès artistique de cette star de la
comédie algérienne et sa lutte pour la cause
nationale avant même le déclenchement de
la révolution nationale», outre sa «modestie
et sa proximité du peuple, très apparente
dans ses sketches (près de 600)». Né en
1931 à Béni Ourtilane (Sétif), Hamid Lourari avait intégré la troupe de Bey Rédha à
l'âge de 14 ans. Il a fait une longue carrière à
la radio et à la télévision et au théâtre.
de l'Asie du Sud-Est. À cet
égard donc, se manifeste
l'intérêt de l'intégration progressive des différents secteurs économiques nationaux et régionaux dans les
chaînes de valeur mondiales
(CVM). Une telle stratégie, propre à chaque pays,
conduirait, à court et moyen
terme, à une augmentation
de la valeur ajoutée locale
et régionale, basée sur l'exploitation des avantages
comparatifs et stratégiques
pérennes. Une plus grande
intégration régionale des
acteurs économiques permettrait, explique-t-on de
même, un développement
des ressources humaines
qualifiées, ainsi qu’une
mise à niveau technologique, la création de facteurs
d'échelle et des externalités positives conduisant à
l'émergence de véritables
«champions nationaux et/ou
régionaux», intégrés dans les
CVM et capable de servir
de locomotive au développement des économies des
pays concernés. Les personnalités retenues par le Cercle d’action et de réflexion
autour de l’entreprise pour
animer la rencontre-débats
sont respectivement Hakim
Belarbi, directeur général
de Prodiphal Production,
présenté comme l’un des
leaders algériens de la production de médicaments,
et Nadhir Laggoune, directeur général de Eurapharma Distribution, entreprise de distribution de
produits pharmaceutiques
et
parapharmaceutiques,
ancien consultant en stratégie d'entreprises. Ali Harbi,
consultant en gouvernance
et stratégie d'entreprises et
expert auprès de divers organismes internationaux, figurent également parmi les
participants à l’évènement.
Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise -Care-Care est un espace
de rencontre de type «thinktank» algérien autour de
valeurs partagées et d’une
volonté d’agir, qui compte
dans le paysage économique
national et qui a été invité à
apporter sa contribution à
la dernière tripartite Gouvernement-UGTA-Patronat. Il bénéficie du soutien
de la Délégation de l’Union
européenne en Algérie, souligne-t-on.
Mohamed Djamel
Dimanche
30 muharam
Sobh : 05h55
Chourouk : 07h34
éPIDéMIES
La fièvre
hémorragique de
Lassa fait deux
morts au Bénin
D
eux personnes sont mortes au
Bénin après avoir contracté la
fièvre de Lassa, cousine de celle d'Ebola,
ont annoncé vendredi le gouvernement
béninois et un responsable local de
l'Organisation mondiale de la santé
(OMS).»Après les prélèvements et les
analyses, les résultats se sont révélés
positifs au virus lassa, un virus voisin de
Ebola mais qui n'est pas aussi virulent
qu'Ebola», a déclaré la ministre béninoise
de la Santé publique, Dorothée Akoko
Kindé-Gazard. Ces deux malades font
partie d'un groupe de cinq infirmiers ou
médecins décédés à l'hôpital de Tanguiéta,
au nord de ce petit pays d'Afrique de
l'Ouest limitrophe du Nigeria.»Il y a eu
cinq morts à l'hôpital de Tanguiéta, mais
sur les prélèvements faits, seuls deux se
sont révélés positifs» au virus de Lassa, a
précisé la ministre.»Aucun autre cas n'est
encore signalé», a-t-elle ajouté. Pour
Youssouf Gamatié, représentant résident
de l'OMS au Bénin, «c'est une chance
de l'avoir détecté à la phase initiale de
l'épidémie». Les autorités béninoises ont
annoncé qu'elles attendaient des stocks
supplémentaires de médicaments afin de
pouvoir traiter tout nouveau cas. Selon
l'OMS, la fièvre de Lassa est une infection
virale appartenant à la même famille de
virus que celui de Marburg. Elle tire son
nom d'une localité du nord du Nigeria où
a été identifiée pour la première fois en
1969. Sévissant de manière endémique
au Nigeria, en Guinée, au Liberia et en
Sierra Leone, elle est asymptomatique
dans 80% des cas, mais pour les autres
elle peut provoquer des atteintes
sévères, notamment hémorragiques ou
neurologiques.
L'OMS confirme
la fin de l'épidémie
Ebola en RDC
L'
Organisation mondiale de la santé
(OMS) a confirmé vendredi la
fin de l'épidémie d'Ebola en République
démocratique du Congo, où des dizaines
de personnes avaient succombé à cette
maladie. Les autorités congolaises
avaient annoncé la semaine dernière la
fin de l'épidémie qui est apparue au mois
d'août dans le nord-ouest du pays, faisant
66 cas, dont 49 décès. «La dernière
contamination a été enregistrée le 4
octobre dernier. La durée d'incubation du
virus Ebola est de 21 jours», avait déclaré
récemment le ministre congolais de la
Santé publique, Félix Kabange Numbi.
Les autorités ont toutefois souligné que
la fin de l'épidémie ne signifie pas que
le danger est totalement écarté. Elles
ont invité la population congolaise
et le personnel médical à prendre en
considération les mesures d'hygiène
élémentaire. L'épidémie actuelle en
Afrique de l'Ouest est la pire de l'histoire
du virus Ebola, découvert il y a 38 ans
en Afrique centrale. En 11 mois, elle a
fait au moins 5 177 morts, sur 14 413
cas enregistrés dans huit pays, selon le
dernier bilan de l'OMS.