LE CAFE DES CHASSEURS

Transcription

LE CAFE DES CHASSEURS
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Lesjew rla tout dc rille
pofiants de poussiArc.ln SAomeffiedes toits l i
r'pond, suruneentAe de la lumiAre.ardoiseou tuile.
tofi a coupleur
commes'ilslo geaientetprisentaient
en(oreun rh;(n qui TLt\\c
e4vrt.ll J d toutd?mAme
d'unenistet,eJc con,iet??d( mu,lc. ll ne pi',c qtQ
trois tauttes4 nc lcs rcnil? nanP for Denain.\a
sentirade nou\)eoula biAr?et le tdbdc La rie, quoi
LE CAFE DES CHASSEURS
Montfavefiavaittnnsform€sa cuisineen atelierde
menuisedeet vivait dans son tricycle d'injiroe de
eren€. Il ne se ddplagaitplus qu,au rez-de-chaussee
de sa maisonqui donnait sur le cours Jules-Taupin.
L'dtageet le grcnierlui servaientde pamalis.Il y pensalt rouJourset ne pouvait pas s'y rendre.euand il
avaitroumeles bois d'un mobilier de poup6edollt la
venterelayait l'argent de sa pensiond,invaliditd et
qu'il avaitdonn6A mangerauxamign€es
qu'il elevait
dansun buffet e portesde verre,dontil dclairaitI'int6rieuravecunerampede n6on,il changeaitde siegeet
pa ait faire son foul de ville dans un fauteuil d
nrotcuf.On l'entendait
e toutesles comesde la rose
desventset l'on 6taitheutux qu'il ne circulatjamais
:l nuitj il await #veill6 jusqu'auxpienes.Ce bruit
.jrrosijoumalier ne le faisait gubreaimer,bien que sa
Jonversation
fft desplus enrichissantes.
Il connatssat!
:-ruslesconllirsdeI'histoirc,et il suffisairde te h6ler
..rur qu'il arretatle vacarmede sonenginet vousdon:it la dated'unecontre-offensive
da.nsle Jutlandou la
*
176
LesjeLx du tour de rille
effeclif-et nom\de' chefsOn le volril
C\renaique,
de couleur'el rl
rivre tc frit d arme.iuc.lua chirnger
douleur
nrrirui qr. t on upptirla causerielledecelte
d avoif fcil
qu:ont" "rpptiui,de nouspardonner
narre.
- Pu. du toul' repofldait_ilc'est au contraiE un
Elle
plaisir.vous mevoye; branlanth caused'Angdle
estmollela nuh demidg'
- D6so16.
- glle aflait avoi{ deux ans Une araignie qui
b mon
a lous me\ appel'.qur dccourdit
rdDondail
'ouple
el
lerme
Bien
monsieLr:
quiaan'ajr.
aooro.n.,
'omme
rebondrr
enctoilc.elle'e laissa:t
.;;.e. paltes
une balle.
pourle conso! disait-on
- Vousen avezd'autres
ler.
un aulre' Lnlln!
- Quelel|ecn rcmplace
\etc le C'rlt
On k lais.dil,.t.111q19'gazet rouler
(e5
ded'ln\'ement
ou il a!ail quarlier\
desCha\'euf,
a la ldblede'
inndllajl
il
s
qritt.r
Ioues.
r"'
Lir.s--uJi.
pooia.. j"u^ a. lasard qui faisaientplacea des
.ur lrrmde \e\ 'ou\enlrs\es fians'
con\ef.alionde hLllelint
io*u,lonr. ,on a\enir.a de\ leclures
ou de revuesde polemologue\'
combatlanls
.l anciens
sdn\
Montlx\erlelaitrbonnea di\er\espublicalion\'
speLimen
le
donr
fito,", lro.tlut".., enc)clopedie\
se
lui 6lit anivd avecunelefire de souscriptionll ne
h
d
c6dat
oassaitd'ailleurs pas de semainequ'il ne
conforet sa m6moire6tait
i"n ot
"olr.rpond*"e'
"
de touf gemequi metd'histoires
t6e pai cesralrg6es
Le caft desChasseurs
l'77
i sec.Un jour, il arrivaauxChastaientsesfinances
seursdansun grandddsarroi.
- MonlfavertI Tu en fais une teteI
- Jesuisialoux,djt-il simplement
el vex6.Jevous
parl€d'unvieuxcamamde
I AgricolePalaai souvent
neuvelNousavonsfait les mdmeshopiiauxlMais
c'cst bien un ParisienlI1 o'y elr a que pour Paris!
! Angene m'a mCmepasfhit signe!
Paris,toujours
j'6tais
enterredansca trouI
Commesi
- De quois'agit-il?
- D'un hautfaitI
- Alors,de quoite plains{u?
Montfavef sodt un fasciculed'une des sacoches
du tdcycle.
- Unennuvelle
publi.ation.
Le prcmiernumdro.
Tris cher,tropcher!Enfin,le papierestglacd.Et au
Suis.le
loujour
bedumilieuje lombecurPalaneuvel
sonalni?Je vousfaisjuge.
On t'6coute.
- Qas'intitule: < L'outrage>.
Le cabaretierappotait du vin blanc.
- Un r'.rce dedenicrclc. fagol..dil-iljoycusement.Unenouvellesource.Vousn'allezplusla quitlerl
- Non, coupaMontfaveit en repoussantla bollDu rouge,s'il te plait
teille,pasaujourd'hui.
- elonnir.
re.
mai.la marndu paral)lique
La lablee
Le rougeariva et il commenga:
uit imp€rieuse.
L'autrdge
1?8
Lesjett:( dti to r de rille
s €laitlaircuireun
Quandil lut qu un Scandrnave
AgricolePala
lnconnu
(tui \ur ta flammedu Soldal
<d
ler
neuvelar\-aeli\.erleloumal.fetma 'eu\ dan'
de
douleur
ch se roulan;,et se. mainsbldnchirent
'il
q
luEtte
tant senerles accoudoirsll y avait belle
avait vers6 sa demidrelarme, h-bas, au tbnd de sa
suefe, et si d'aufes malheu$ avaientfondu depuls
i- t" poyt, aucun acte n'apprcchaiten vilenie du
quel'on venaitalerelater'enpleinepaix'e h
sacrilCee
de I'Armis
veile ie d€filerpourla commdmoration
pour appe
tdl6phonique
sonappareil
tice. Il al6crocha
se le
pdpos6s
Des
ier le Ministre qui le pensionnait'
put
obteff
il
ne
de burcauen buleau'rnais
nassBrent
ie secrdtairegdn€ralqu'il connaissaitsuffisanmenl
qur
Dourlui dlrc son indignationau nom de tousceux
elxienl
orri
mdisle' emplo]€s
ir'ort.n, o'. l appcler.
la presse
lre
a
malin€e
passant
leur
tou. au courrnl._gubre
avait
Agricole
s'6moovoir'
paraissaient
ne
ricanc_
quelques
l
dcouLeur
danmime cru perceroLr
ments.o Il n'y a plus rien de bon i attendre'gemit-il'
sousle
Dlusrien fli de toin ni de prCs> Il se trouvart
tes
rappela
il
se
et
ier d'uneProvidencequi sesoulage
promcnade'
de'
iburmisq'-r'iluimaitaro'cr cu ha'ard
er de' beroin..aulrefoi. Toul 'e lient conge'ilil
et il ajouta: < Puisqu'ilsrle veulentpasm'eDtendreils
La conciergecleson immeublevint le sofiir de son
dancld'cen'eur'Agri
6rigeet lc pou\sa
cinquieme
la rueeLl-ildFmaffel
dlns
..lc Prlaneu.e'e relroura
rueslespluspas
Les
le petitmoleurde sonfauteuil
santes.les carrefoursne l'eftiayaientpas.consclen'ou
Le cafAdes Chasseurs
179
dangerqu'il faisait naife chez les automobilisteset
malg.€sa ddsesp6rance
comptanttoujou$ qu'il inspiraitdela piti6et doncdesattentions.
Lesquolibets,les
nturesne manquaienl
pa. de pleuvobsur
cependant
lui et les conseilsdu genre: < Resteav€c ta nounou! >, < Plante-toiau soleil, qa repoussera
! >. Ah,
cefles,il pouvaitparlerde la mdchancet6,
de la goujaterie humairles! Il retenaitce ainesmalveillances,
les duel6s les mieux venuespour les mppotteraux
amjsqui setrouventdansle memedtatquelui et il les
compamita cellesqu'eux,momes
avaiententendues.
Il
leur arivait d'en prendredes fous rires. Leu6 r€unionssepassaienttoujouNau Champ-de-Mals
et par
tempsdepluiedansl'un descaf6sproches
de I'Ecole
Mililaire. On les poussaitau-delhde I'arridrc-salledes
billads dansune sofle de pergolaaux murs aveugles
oir le public n'allait gxdreet d'ol) i1spouvaientsui\.Te
les poules que les joueurs disputaientou les programmesde la t6l€visionsur l'6cran r6serv€au personnel. Les sefieurs prenaieDtld leurs repas aux
heurcscreuses
du matinet de l'aprCsrmidi.
I1 s,y re.
tlouvait pafois quatreou cinq petitesvoitures,mals
A$icole Palaneuve
pouvaittoujourscomptersur celle
de JacquesMouchelinqui ne quittait gubrct,endroit,
habitaitle qua ier, n'activait ses roues qu'avec les
mainset queles amissumommaient
le Casanier.Agricole,ce jourlA! avait d6cid€de leur soumetEele probleme,d'envisagerune riposte au gesteblasph6matoire du Scandinaveet de commencetpar signer
ensemble
unelette auMinistrepourlui monfer qu'ils
n'enfendaient
pasque l'outragereslatimpuni. La vue
180
Le caf' desChasxeurs
Lesjetlt du ton de |ille
petile
al'unmarchdetennisjou6pardeshandicapes.en le
i"ta;e passailenAm€riqueet
r"rtr"l".-""J."
parrlleur
t"i"i"*, o" loumoib la lin du reponage
de'
limdle
r
i-f"-t * 'r*to. e.larcnrde loie
sutfle
Un
deuxirmbe'
'ur reurs
;;;;;';i;;"'.",
'a"Jril"ri'pu.to
tou. ropergolaet le hautmur aveugle
leurslrravos'
oui
' la fermajtrenvoya
Le' iour\ lds'Jrcnl\"'l'
po'tr
lr
lellre
Asricole
rniva deu' 'em"ine'arri' \ 13
,.;:;;;,il;.
qul la lrrlde
Palsneuve
le. ami'erourerent
nersola
'J
ldrs'Jilfercer'on emouon
lcfe rorr. re \4rnrshe
que le mieu\
....en."""", majsliri'ailenlenJre
ajou
souvenir'
arait
on
;." insanild
;;;i"d';;il.
ce
sacr6
endroiT
cet
en
iult-il. J. g"s"t pto, ienobles
lr
prerdre
de
q'ri n etait pa. une lillson celles
Le
ScJndina\c
ii^,r-. oouiun I€.haudde cui'ine
eri
o-"i. qprFsuneforledmcndeil dtail
'e
lermin'ril
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i.i",. ""nu-a"tua. t"tton'iere Ld ellre
- bien qu en
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la
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u-,]"'"rtron",lon
lemp[
lnrnoin..oa.. o-' rtsauresnulelreeInul
mJlird(
p"i..* a!r. a l abn d une'ouillurele
'
rue
de
""
es!i touslesco "
menhl
'''- *ii".
maisd'
' rgl, pa\d uncrue drlcasanier'
la plusbelleavenuedu monde'
- Certes! direntles autrcs
larcJ
dc\ gdrdiens:
le nLrmbre
- Ou il. doublent
I
quand
perdu
i" n en ldm'u' de I argenl
,qe,i.ol-".
s" xcit d honneur.
J
6 n e n r e n O rl ei rh er l \ o i \ i n d e s b o u l e ' d e h i l l d r d
vdcann'
des'alle\' -i semblrble3u
nrmeurdssourdie
despoulaiilers.
l , I
{ l
t i
181
- J'ai uneid6e,dit Agricolequeles autresregardaicnt depuis un moment, Nous allons t'offrir un
moteuret tu mettrasta part, Casanier.
- Je n'en ai pasbesoin!s'icria le manuel.
- C'est indispensable,
dit Palaneuve,tu regretteruisdene pasen avoir e! doncde nepasen CtreI Bien
quetu soisle seuld faire bandee pafi, en un sens.
- Je suisici, s'dcriaCasanier,
bienplus souvent
quevous! C'esItoujoursmoi qui vousallends
!
Cettefois nousserons?iI'heurc,tousles six,et
ensemble,et sur le mCmemng et d'autresencore!
J'ajoutequenousauronstousun moleul,pour avalt et
pourapres.
- Avant, apresquoi? demandaient
les autres.
- Mes amis...
Et il leur exposale prcjet qui devaitfairer6fl6chirle
cuisinier de l'Incofiru et ranimer I'affarre que tous
;touffaient, du Ministre au demier passant.Sous la
pergolacouraiten liseronsurtoutgschoses
et sul les
six iniimes le silencepaficulier des comploteu$
que
flcud du pavillonpaleet multipledesquestions
l'on n'ose poseret qui attendentpour tombcl le
souffledu plus courageux.Le Casmricrs.3langa:
- Nousne sommes
pasen nombresuffisant?
- NousalloDsbatlrele ban et I'arriire-bandes
pour
dil Ar'ricole,
con\oquer
sJnscrnli.alion
notre\.
affaireimpollanleles conccmant.
C'estmoi qui leur
palerai.Nou.(omme5
lundi.Je \eu\ tor. nouivoir
jours
et nousarrCterons
la manceuvre.
dansdeux
Bienqu'il n'e0tjamaisd6pass€
le gradede seryent,
-{gdcolePalaleuveparlaitsansreplique,en g6n6ralis-
r82
Lesjew du tour de fille
commele pius
sime, et les autresle reconnaissaient
d6cid6et le plusadroitd'entreeux.Agdcoleressentait
lout celaet de ce fait sentaitla victoirc au boutde ses
oralres.Il renlrachezld et Ie Casanier,exceptionnelle_
qui
aumoleur
menl,Iui fil unboulderoule.suppl€ant
la
maintenant
il
sentait
et
dont
lui manqlraitencore
main
d
une
Tenanl
poigne
d'acier.
par une
n6cessile
d'Agnsonguidon,il avaitsaisidel'autrcl'accoudoir
de
cole et selaissaremorquersur la longueur I'aron_
dissement.Il Ucha Palaneuveh rcgrel et le rcgalda
s'6loigner,qui reprenaitsa grandevitesseet doublait
les plus rapidesdesPi6tons.
ce qu'ils aime_
a nossemblables
Si I'on demandait
raient sauverd'un d€sastreabsolu'ce serartpour la
de ce
plupanuneirnageou une lettre,la photographie
qui leur est le plus cher ou la ddclarationque leur a
faite leur plus haut amoul.La signaturepeut varier e
I'infini, d'un enfanta une mire, d'une 6poNe a un
chef. Agricole ne prenaitsesdecisionset sessonges
qu'en faced'un mot sign6par le g6n€ralde Gaulle.II
l'avait mis sousvere, enca&6d'unebagletteen peau
de sa tablede nuit
de chevalet suspenduau_dessus
Il regardala signatue prestigieuseet sourit: le
dont Agn_
G6n€ralseraitd'accordavec1'6v6nement
6chaplaissant
les
lBvres,
en
rcmuant
cole I'emefenait
du
cot€
pour
s'excuser
et
le,
comme
per un mot,ici
il
rcdey
mais
pourraient
voir,
que
d'aucuns
farceur
vint $ave et eut une nuit d'un sommeil profond.
commeil n'en avaitcolrnuautrefoisqu'd la veille des
attaques,faisantpour ainsi dire le vide de lui_memeel
d'un honmeneufet disponible.
I'apprCt
Le caf4dei Chastews
183
Ce fut un vendrediqu'Agricole et les siensruppeldrcntI'atlentiondu mondesur le devouement
de ceux
qui sont morts poul que les auhesvivent. Il ne songeaitpasquelaverla tached'un affrontc,estencorele
rappeleret que vouer Un Tel aux g6moniesc'est le
remettreau premier rang. Le Scandinaveallait
coDnaifeune nouvelleflamb€e,si I'on peut se permetre cetteimage.L'oubli si prdfdrablen'est pasdif,
ficile,il estimpossible.
Les Anciensd'un rdgiments'6taientgroupesce
jourle, selonI'habitude
de cettequotidienne
c6r6monie,versle hautdesChamps-Elysdes,
occupant
le tro!
roir avantde defilersurIa chau\.€e.
drapeaux
en rdle.
ver(l L.toileel l lnconnuqu'ilsallaientlleurir.C irail
toujoursun difficile probldme,une aggravatjonde la
circulationtoujoursdensea ce$eheuleet en ce lieu,
ma1gr6le nombreaccru des gardiensde la paix,
soupleset efficaces,dansle cafouseldesvoitures,Les
hommesddco#s, coiffds de b6rctset de calots,
tapaientla semelleet se donnaientdes nouvelles,
venues
detouslescoinsdeFrance.
MalgrdIe froid,les
tracesde neige,le givre suI les arbresnus, unebotrne
humeurl6gnait,car I'on parlaitde la vie, des naissances
et desagrandissements,
desfiedainesde ceux
qui les avaientquitt€sdepuisla demibreranimationde
la Flammeet du plaisir simple, fondamental,d'6tre
eniemble.toujoursfidilesau posle.La ceremonie
en
devenaitsecondaire
et I'on songeaitpar petitsgroupes
aurcpasde souventsanosdqui suiwait avantderegagner chaclrnson coin. Tout a coup on entenditune
rumeur qui venait du rond-point, dans le bas, un
13:l
Lcs icurdu tan de \illc
'rnlvrrril
couccndc L|Ixorrsqui grtgnaill'rvenuc'1 ' u
:
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de lous le'
rnolcu$
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pous\xnt
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louf's
coinsde h crpitalcet. lcs
l'rrtr'
dc
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n:Lnrleur roui. .lrtnqrnti deux hrr!
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suf une sculefile hofironlalc,ils bouchalcnl
tlo:
montNlc dos ChampsElys6os.Dclrnt eux ]c
tldn'I!
corrprcl dcs \'oilufcs s aloigrrxitl'ndr5 tluc
l''
{l0rr\l impos\ibilit6de doublcflcs pirf'r\litltLcs'
c'ller'
ii
'Lgghtircf,
i
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vihicdes conmrenqaierl
'
rcDfendfedillicilenenl e dcux kilom'lrcs_hcufc'
ryth
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tous
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rnugir'.i donnclrie l'alcrtis:icur
iorcc dl
in""-"t r r.". t-. u^."uu" PrcnriLl'r don\ilri'h
dc'
x\'rLil
bruil
to,r.. ci tiui. cl. eornmch rrrcf.le
lo|lllr
'lan
un nou\'cl
d.s rcPrises'
subites.
relombdcs
la lignc diis tr _
dcvanl
pcrdu.
N{tintennnt,
ct
dible
r,.uils roLilanrs.l rvcnue it.ril pfcsquc d6g:Lg'c Lc'
hLtLrI
llIr1prd.rircss'rLllu rIicnt. l-es Anciens li
lN
nrnrpoLrf
rcgrrdcr
chirussac
la
s'avc tu|arcntsur
dci_
fcsllrtion, ct dcs pronlcnstuscL)rnlrlcnqrisnla
cn
ser'
mafclrer
de
surlfis
cendrc lL'ts PaliLrrclNc.
\illlet d Lrr:
inlcrsesuf h voic libf!'.strn\Lcmoindfc
'r"
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l
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" I r'' ' I I
'lr'
n r ( . " . 1 ' l rJ .
di\r , rL r..
L,oli. i'.- rl J 'rr'
. r -" . - . . " ,r "r r . \ ' ' ' '
'.\'
'r 'lclr l:'rl
'ir'fl
f c u x d e c i f c t r l i l i o l r . l i r c L r r ' i o s i l cL l c s c o n ( l L r c t c L r r '
L'
l enporlirnt sur lou| prcssc hrbituclle AgrLcolc
Lc t fi tlesChtlss.lns
185
. i . , . , rr . f r " . ' t . \ ' . L ll i . . i . \ i " c
ile.lusrlui l'os. Ccrliljns\e delll ndricrlts ils lienul3isils foular€nl.
:ricnl lc coupi sqn:r la Flrunmc.
f r ' . r l i r e . . . . . 1 . . . . o| e . : r . t r ' - o . r u .
\ 1l||ivrientru lnilicu dc lcrf feine. ir rni chcrnilrdu
lofsque
envelotprnldc bLrac.
iom rc. lcurrorLlflclcs
dc sa
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lriblif
lcs
lnrscles
Plhnculc.
nupcet non pointsn lcl\'cur.s'arrsrntrussiriLrclcs
'a1on\rlhicnl prl bonhomie,
gcntille\se
rmLrsencnl.
. lirrccicurbrrTcrh r lc ct l'ahLr.|LfEl I'ordrcquc
r! .omprgnons.rltcrd.rrurll.
-- Ilolcur I
l r ( r n , , , 1. . i . L ' , ' " . c r r J . ^l r . n . L n i r , .
lr1 lLuffi! fepritdc plus bclic cl lcs irit tcl quc
rxli\ Agricolc lrc I'cilr esp6f6-Ce n'alril plu! dcs
roLibcl!.dr rnoin\ le fcns.ritil, rtis une riLlc.
ilLr'irnpoJtele flr(nill Tous ccs gue llrt\ 6l.ucDtlcs
'il 169is\it. Ils riouleienl
.l;cofrteu|S
du llailtfc q
et lespliarcs.
A lil htntlrufdes
nlinrcrlrrrlcslilnrcrnes
sc ftrlilarcnt enlfc cu\ cl
hcicfs. lc\ pofte drrLfllrLrri.
Js voitLucs.
Atricrl!'dcJrlndx.Luxsicnsdo rtlcnlir.
Le sen'iccd'ordrc s r Taphce de l'itoilo 1csattcnduit.
r..s scrlcs voiruresqui rouleicnlsc faulil ient ir la
Jfiphafie.Les fcljpnNrblcsdcs glirdionscl dcs
\rcicns prcn.ticnlccllc m.rnifcstriior irrprav[c pouf
t . , r . . r . . r t r i . n . . r tt r r . . . r r J n r 'i . r r : , u \
rrteuilr roulmts L aisucc qu il lcur falhit. Au bcau
'rilieu dc le pl.tcc,ii ccnt
f.Ls,:lel'InconDu,Agdcole
:ra1rsr nrrchifccl sr l|oufe fit corclcrluloLrdc lui.
n bllnc de .hironris. drs rcportsrsarnrteul1\fhoto
186
du taut de rille
Les.ieuJi
enlleles,elcnddrd'
i lnulclJ..couraienl
srrnhirient
tr"]
Lr \ille hurlJrt
irr."".4.."""i*t t')'rerique\'
- Et slors?cria un firgaoler'
* Avancez!lanqaun aure'
mlrrntenam
I-esasenBaleh 'irculadonentounient
ne-hronchJrl
'^";"'iin.'. mai' A:ricolePdlJ'lc!'ve
d une \dcoche.de'a
i"'. ii tit, .olenneilement
'ur pdrc'
r,narrl ct le lais'dto'nber le
Lachine
"'i"'t.to""*m"
de casa_
des Ancicnss'approcha
Dequelrigiquec'est?demanda-t-il
: Qu'esi-ce
mentdtes-vou\?
on \0x'
- e. ez dctrnt.dir AeriLolemdinlencnl
ut"
'ou' t fuc allcquail./
tr.iqu" *ilitoi'" tJ"ie
rverlr\
louc
ci,r,,t,' i;po,t. on les ar'e1d'il
,Le'
li
.ircJl'
dc
:.;,:'.:;i"i;;";'. o""s le srondemerL
tri'lc'qeinfi_
uncri'l Llne
,iunr"pr'r.'u"af itonfnnqa
LecJ\aniclpencllc
ni" *t'n" uanu't 'n "ulrelemlc
lui pressrla mdLn
'
vers
"''-' P,llaneuvc
dxn'Iejoumcl'dir
n;''ii;". t;t .elademain
e r:enl
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o;";,;'
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p"ii \oirurc"ils
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,u r'r.u quel3 nuil cui\rail
".Ie" O, c"f devaitirrc air'i en fo'nrede lln'c el
de 'on fauleuilcc
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il \entaitmonterdeslxmes'
' e\a4our'\1r'
I i"'uni.t. Oirll conmcle clairon
u el loust
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di:per.ion
m(LlfeirLr
p"lgofrfvo' lamoe'en bra''ardlI ri lJrl
fraisdu vin d'Alsace
Le cafl desChasseurs
187
€taitdevenusilencieuxLes
Le Cafi desChasseuN
qui s'€taienlgrcup€sregagn'rent
ronsommateurs
leurschaises.
leu$ tablesen mpportant
Pala- Alors,dil Monlfave d'unevoix tragiquc,
neuvcn'aumi!pasPu me fairesigne?
- Certes
! dit uncvoix faible.Un amiestd'abord
pcnseArvous,mais peut-etrea-t
qui
un homme
?
voulut'dpargnerle d€Placenent
de samachine'
accoudoirs
les
Monlfaverllapasul
- lc peu\Ira\elscr
xreci:l:
L Frdnce
- Oui, c'est un couprude! L'outrageest aussr
tombercettepublica'
lu laisses
pourloi. 6videmmen!,
Iion?
ce
- J'ai cnvoy6mon chCqoede souscription
matin,r6pliqra Monlfavert,dbs I'ouverturede la
poste.Po;r moi f iuniti6,c'estaussid'oubliertout un
c6t6de I'ami.

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