Avez-vous votre opinion sur le phénomène des
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Avez-vous votre opinion sur le phénomène des
Avez-vous votre opinion sur le phénomène des «gangs de rue» ? Français, 2e cycle du secondaire Avez-vous votre opinion sur le phénomène des «gangs de rue» ? L’intention première du projet est de sensibiliser les élèves au phénomène des «gangs de rue et de la prostitution juvénile». Pour réaliser ce projet, les élèves devront se faire leur propre opinion sur les phénomènes de gangs de rue et de la prostitution juvénile. Ils le feront au travers la lecture de textes sur le sujet et par le visionnage du film «LA RAGE DE L’ANGE». Dans un premier temps, les élèves devront poser un regard critique sur des textes variés en appliquant des critères pour juger de la crédibilité des propos. Ils devront observer les nuances, les interprétations et les perceptions afin de pouvoir eux-mêmes adopter un point de vue lors de la tâche d’écriture. Dans un deuxième temps, les élèves devront répondre au journaliste du journal «Le Citoyen» en exposant leur point de vue et en utilisant la stratégie de l’explication argumentative ou celle de la réfutation. Le développement de la compétence transversale mettre en œuvre sa pensée créatrice se construira au fur et à mesure de la réalisation des multiples tâches qui seront proposées aux élèves. L’évaluation sera intégrée au projet et portera sur la démarche et sur la production attendue. Des outils d’évaluation seront présentés aux élèves avant chacune des étapes. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 2 Pensez-vous que les jeunes qui se retrouvent dans la rue proviennent tous de milieux défavorisés ? 1. Pensez-vous que les phénomènes des «gangs de rue et de la prostitution juvénile» sont des phénomènes qui ne se passent qu’à Montréal ? 2. Avez-vous des indices qui vous permettent de croire que cela existe dans notre milieu ? (en Abitibi-Ouest) 3. Avez-vous déjà vu ou lu sur les phénomènes de gang de rue ou de prostitution ? 4. Quels seraient les éléments semblables et différents d’un milieu comme Montréal versus les régions ? Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 3 Notions et concepts reliés aux marques de modalité __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 4 Extraits et textes sur le phénomène des gangs de rue et de la prostitution juvénile : Texte 1 http://www.selection.ca/mag/2006/05/Bras_fer.php Bras de fer Face à la violence des gangs de rue, policiers et intervenants n’ont pas l’intention de plier PAR HAROLD GAGNÉ Le 19 novembre 2000, Benoit Baril monte dans un autobus à la station de métro HenriBourassa, à Montréal, après avoir fait la fête avec des amis. La soirée a été longue, et le jeune homme de 21 ans s’endort très vite. Le chauffeur le retrouvera baignant dans son sang. On s’est acharné sur lui à coups de couteau. Bilan: foie transpercé, poumon, estomac et vésicule biliaire perforés. Plongé dans un coma artificiel, Benoit oscille pendant 28 jours entre la vie et la mort. Lorsqu’il se réveille, les événements de cette nuit-là ont été rayés de sa mémoire. Et son agresseur court toujours. Mais le crime portait tout de même une signature. «Le genre d’agression dont a été victime Benoit Baril est rare, mais ressemble à un rite d’initiation auquel doivent se soumettre les jeunes qui veulent adhérer à un gang», explique Harry Delva, diplômé en criminologie et patrouilleur de rue dans le quartier Saint-Michel. «Ce crime fait penser aux gangs de rue», présume lui aussi Claude Charlebois, commandant de la section intervention jeunesse, prévention et gangs de rue de la région est de Montréal. «Ça ne prend pas grand-chose pour les contrarier, ajoute André Bouchard, ex-commandant de la police de Montréal. Il suffit d’en regarder un de travers.» «La force des gangs, c’est l’intimidation, précise Chantal Fredette, criminologue et spécialiste des gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal. Quand les gens ont peur, les membres de gangs sont contents. Ils carburent au sentiment d’insécurité.» Benoit Baril n’était pas leur première victime innocente… ni la dernière. Marginaux il y a encore une vingtaine d’années, les gangs font de plus en plus parler d’eux. Et ils inquiètent! Selon la police de Montréal, ils ont été impliqués dans trois meurtres et 51 tentatives d’assassinat en 2005. Les enquêteurs leur attribuent une centaine d’homicides au cours des 15 dernières années. Les gangs montent en puissance, et des innocents risquent de plus en plus d’en faire les frais. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 5 En octobre dernier, dans une discothèque de la rue Saint-Denis, à Montréal, une trentaine de membres d’un gang ont battu et poignardé à mort Raymond Ellis, 25 ans. Ils étaient persuadés que le jeune vendeur de vêtements était membre d’une bande adverse. A Toronto, le lendemain de Noël, une fusillade éclate dans la rue commerciale Yonge. Une adolescente de 15 ans, Jane Creba, qui courait les soldes de fin d’année, a été tuée, et six autres personnes ont été blessées. Le 3 décembre 2005, deux passants ont été blessés par balle, rue Sainte-Catherine Ouest, quand un homme dans la vingtaine a tiré sur un véhicule de police garé devant le magasin La Baie. Un homme de 30 ans a été atteint à la cuisse, et une dame de 52 ans a pris une balle dans le pied. Certains de ces incidents n’ont pas été formellement liés aux gangs, mais ces «dommages collatéraux» ne sont rien d’autre pour certains experts que les bavures d’une guerre sans merci que se livrent les gangs de rue pour contrôler la vente de la drogue et la prostitution. A Montréal, cette bataille oppose principalement trois gangs: les Bo Gars, les Crack Down Posse et les Syndicates. Tout commence au cours des années 1980, avec l’apparition des Bo Gars, à Montréal-Nord, et des Crack Down Posse, surnommés les Crips, dans le quartier voisin de Saint-Michel. Agés de 17 ou 18 ans, ces jeunes sont issus de familles haïtiennes. Même s’ils n’ont aucun lien avec les gangs des Etats-Unis, les Crack Down Posse adoptent le bandeau bleu des puissants Crips de Los Angeles, tandis que les Bo Gars arborent le rouge des Bloods de la Californie. Aujourd’hui, forts d’une centaine de membres, les Bo Gars ont établi leur domination sur le quartier de Rivière-des-Prairies et touchent Côte-des-Neiges et Saint-Léonard. Aussi nombreux, les Crack Down Posse ne sont pas en reste et régentent Villeray et Rosemont. Le centre-ville, lui, est aux mains d’un nouveau gang, les Syndicates, affilié aux Hells Angels. Les territoires vierges tombent rapidement aux mains de nouvelles bandes. Les Ruff Riders prennent Pierrefonds, dans l’ouest de l’île, les Crazy Adolescent Delinquents, Verdun. Le quartier chinois et le secteur de la rue Jean-Talon sont quant à eux couverts par les Red Blood et les Black Dragons, deux gangs asiatiques. Et les Downtown et les Uptown, composés surtout de jeunes issus de la communauté jamaïcaine, se disputent la Petite-Bourgogne, Pointe-Saint-Charles et Côte-des-Neiges. Faut-il s’alarmer pour autant? Selon Statistique Canada, le Québec est pour le moment la province où le taux de crimes violents est le plus bas, soit 7,2 par 1000 habitants – la moyenne nationale étant de 9,4 par 1000 habitants. Et, concernant les gangs de rue, Chantal Fredette rappelle qu’«environ 90 pour 100 des jeunes ne poursuivront pas leur affiliation aux gangs après l’âge de 18 ans». Restent 10 pour 100… et une tendance à la hausse qui se confirme partout ailleurs. En 1970, 270 villes américaines signalaient la présence de gangs sur leur territoire. Elles étaient 1500 en 1998. En 2002, environ 21500 gangs, regroupant 731000 membres, sévissaient aux EtatsUnis. La situation à Montréal, et même au Québec, reflète ce qui se passe chez nos voisins du sud à une échelle qui, pour être modeste, n’en est pas moins préoccupante. Chantal Fredette Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 6 compare la prolifération des gangs à des groupes d’abeilles qui se détachent de la ruche pour aller essaimer sur de nouveaux territoires. Aucune ville de la province ne semble à l’abri. Les Wolf Pack de Québec étaient très actifs dans le fameux réseau de prostitution juvénile démantelé il y a trois ans. La vieille capitale compte aussi désormais un autre gang émergent: le Québec Blue Dragon Crew. Les gangs de rue ont aussi fait parler d’eux à Laval, à Gatineau, à Granby, à Longueuil, à Victoriaville et à Saint-Jean-sur-Richelieu. La mise hors circuit de certains groupes de motards criminels au cours des dernières années n’est pas étrangère à la prospérité des gangs au Québec. Selon le Service canadien de renseignements criminels, des gangs de rue tentent de prendre la place des Hells Angels emprisonnés depuis le printemps 2001. Ce qui fait croire à Eric Nadeau, qui a infiltré de puissants groupes de motards et fait arrêter 62 membres des Bandidos en 2002, que les choses pourraient se gâter lorsque les motards vont commencer à sortir de prison: «Ils vont vouloir reconquérir leurs territoires, et on peut s’attendre à une guerre sans merci qui pourrait bien faire d’innocentes victimes.» On estime qu’une dizaine de gangs criminels se partagent la seule ville Montréal. Ils regrouperaient un noyau dur de 200 à 300 membres, surtout des garçons et des hommes âgés de 13 à 30 ans, autour duquel gravitent des centaines d’aspirants. Contrairement aux motards, les gangs de rue fonctionnent sans hiérarchie véritable. Le seul moyen de grimper dans cette échelle floue ou d’intégrer un gang, c’est de se montrer plus méchant que les autres. Pas de code d’honneur ici, plutôt un code d’horreur… Emmanuel Lafontant, un colosse de 1,78 m et 109 kilos, le connaît bien, lui qui a «combattu» dans les rangs d’un gang de rue du quartier Saint-Michel durant les années 1990. «Lors de mon initiation, une quinzaine de gars m’ont sauté dessus et m’ont battu. Pour faire partie du gang, il fallait survivre.» Après s’être fait mettre à la porte de l’école à 12 ans pour avoir rossé le directeur, Emmanuel a commencé à vendre de la drogue et des armes, histoire de gagner sa vie et de ne manquer de rien. «Je ne voulais pas finir mes jours comme mes parents, originaires d’Haïti, qui travaillaient très fort dans les manufactures pour élever leurs cinq enfants. Ils n’étaient jamais à la maison.» Edson* a suivi la même voie. A 23 ans, il se fait dans les 80000$ par année en vendant de la drogue et en contrôlant une partie de la prostitution dans le quartier où il est né. Quand il descend de son luxueux 4x4 à la station de métro Saint-Michel, enfants et ados lui jettent des regards admiratifs. Casquette vissée sur la tête, pantalon très ample et démarche de caïd made in Hollywood, Edson est le plus jeune des six membres d’une petite troupe qui gravite autour des Crack Down Posse. Comme beaucoup de gens rêvent de le tuer, Edson ne sort jamais sans son gilet pare-balles. Il porte au ventre deux grandes cicatrices, souvenirs de guerre. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 7 «C’est la pauvreté qui fait qu’il y a des gangs de rue, dit-il. Quand j’allais à l’école, mes amis et moi, on devait voler pour manger. Mes parents venus d’Haïti étaient si pauvres qu’ils n’avaient rien à me donner. Je n’avais rien, et maintenant je veux tout.» Edson a quitté l’école à 17 ans, et ses meilleurs amis, qui volaient avec lui à l’épicerie, sont toujours à ses côtés. Si vous leur dites que ce qu’ils font n’est pas très bien, ils vous répondront sans se démonter qu’ils aident leurs semblables, eux aussi confrontés à la misère, en leur donnant du travail. Ils emploient même des enfants pour transporter de la drogue. «S’ils se font arrêter, lance Edson, ils ne seront pas condamnés, alors que, moi, je pourrais en prendre pour un an.» «C’est abominable, dit Harry Delva, qui dirige une équipe de neuf patrouilleurs de rue de la Maison d’Haïti, dans le quartier Saint-Michel. Les gangs recrutent des membres de plus en plus jeunes. Certains ont à peine huit ans. On les met dans un autobus et on les envoie à Ottawa avec une cargaison de drogue. D’autres transportent des armes. Le petit se fait 100$ chaque fois. Que va-t-il faire à 15 ans?» Avec la drogue, la prostitution constitue l’autre grande source de revenus des gangs de rue. Leur cible de prédilection: les adolescentes en fugue. Anne* avait 14 ans quand elle s’est sauvée de chez elle. «J’ai rencontré un gars de 24 ans qui m’a promis beaucoup d’argent, un appartement et de beaux vêtements. C’était le prince charmant.» Un vrai conte de fées… qui se termine dans des établissements louches de Québec, de Toronto et du Nouveau-Brunswick, où Anne danse et se prostitue. Parfois quatre clients par jour; 2000$ par semaine pour son «ami», pas un sou pour elle. Après deux ans de cet enfer, la jeune fille trouve refuge à la DPJ, qui tente de l’aider à recoller sa vie en morceaux. Des centaines d’autres jeunes filles aux prises avec des problèmes familiaux sont ainsi recrutées dans les stations de métro et autres lieux de passage. Après quelques années de flottement, les autorités semblent avoir pris la mesure du danger. Depuis 2001, la police de Montréal a formé une équipe d’enquêteurs spécialisés dans les gangs de rue. En 2003, la GRC, la Sûreté du Québec, les services de police de Laval, de Longueuil et de Montréal ont mis sur pied l’escouade Sans frontières. Au menu: échange d’informations et multiplication des opérations. Lors de sa nomination, en avril 2005, le nouveau directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Yvan Delorme, avait promis de faire la guerre aux gangs de rue. Cet ancien de l’escouade Carcajou a tenu promesse. L’an dernier, le SPVM a procédé à 2180 arrestations et saisi 345000$. «En fait, les 4300 policiers de Montréal luttent contre les gangs de rue, précise Yves Riopel, commandant de la division du crime organisé au SPVM. On fait beaucoup de prévention dans les écoles. Les gangs sont une priorité nationale.» Son équipe aimerait bien déstabiliser les gangs, comme l’a fait la police de Boston. En 1990, la guerre des gangs a tué là-bas 62 jeunes de moins de 24 ans. Les autorités ont alors envoyé une solide mise en garde aux bandes armées: «Si un crime violent est commis par l’un des vôtres, on vous tombe dessus.» Certains gangs n’ont pas tenu compte du message, et Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 8 l’escouade spéciale a frappé. Six ans plus tard, on ne comptait plus que 10 meurtres chez les membres de gangs de rue bostoniens. Le criminologue Marc Ouimet, de l’Université de Montréal, croit que la situation à Montréal n’est pas aussi grave qu’aux Etats-Unis, mais il est convaincu que la police devrait tout de même adopter une approche plus musclée. La police de Montréal a bien proposé au gouvernement de créer une escouade semblable à celle de Carcajou, qui avait si bien fonctionné contre les motards il y a quelques années, mais Québec hésite encore… Ne risque-t-on pas de perdre totalement le contrôle en temporisant de la sorte? Selon un employé de la Société de transport de Montréal, qui préfère garder l’anonymat, il devient de plus en plus difficile de déloger les membres de gangs de certaines stations de métro. «On fait une dizaine d’opérations majeures chaque année avec la police, dit-il, et on saisit des armes et des stupéfiants, mais, malgré nos efforts, de plus en plus de gangs envahissent les stations et se battent à coups de couteau et de bâton.» Pour les intervenants du milieu, il faut miser davantage sur la prévention que sur la répression. Et la solution, ils en sont convaincus, ne peut venir que de l’intérieur. Arrivé au Canada à l’âge de sept ans, Harry Delva a eu la chance de naître dans un milieu qui lui a permis de fréquenter les meilleures écoles. Comme de nombreux autres Haïtiens, il est préoccupé par le phénomène des gangs qui ternit l’image des Noirs. «On a tous une responsabilité sociale, dit-il. Si je sauve un de mes compatriotes qui a besoin d’aide, alors je fais ma part.» Le jeune criminologue et ses patrouilleurs de la Maison d’Haïti sont payés pour sillonner les abords des écoles primaires et secondaires, les parcs récréatifs ainsi que la station de métro Saint-Michel. Ils s’assurent que les enfants et les adolescents retournent chez eux en toute sécurité. Depuis 14 ans qu’il travaille dans la rue, Harry Delva a réussi à libérer quelque 200 jeunes de l’emprise des gangs. Sa plus belle réussite? Avoir aidé, en 1993, un caïd du quartier SaintMichel à changer de vie. «Il aimait beaucoup sa mère, qui n’en pouvait plus de le voir dans ce milieu. Je lui ai conseillé d’aller passer six mois chez des parents à New York pour se faire oublier. Aujourd’hui, il travaille à Montréal. C’est un honnête citoyen.» Mais, pour obtenir des résultats, il faut comprendre la culture de ces jeunes, soutient Harry. «Les membres de gangs se méfient de la police. Ils prennent pour modèles certains groupes américains noirs qui estiment que tous les policiers sont racistes.» Cette mission reste extrêmement difficile. Certains jeunes sont des irréductibles. Dans le quartier Saint-Michel, Edson est persuadé que personne ne peut rien changer. «Une fois que t’es dans la bande, tu ne peux plus la quitter. Un adversaire pourra toujours te retrouver, peu importe ton âge, et te tuer. En fait, la seule façon d’en sortir, c’est à la morgue.» Ça reste à voir. Emmanuel Lafontant est passé par là, tout près de la morgue. Juste assez pour se rendre compte que l’excès de violence tue parfois la violence. «Un jour, les membres d’un autre gang m’ont encerclé et poignardé dans une discothèque, raconte-t-il. Mes amis m’ont laissé tomber, même si j’étais à l’article de la mort.» Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 9 Quelque temps plus tard, sa petite amie, Julie Denis, lui suggère d’aller entendre à l’église le témoignage d’un ex-boxeur héroïnomane. «Je sentais qu’il avait vécu dans la misère et qu’il avait pu s’en sortir. Alors, pourquoi pas moi?» Emmanuel retourne à l’école et devient entrepreneur. Aujourd’hui marié et père de trois enfants âgés de 8, 10 et 12 ans, il sait que l’on peut aider les membres de gangs à sortir de leur ghetto et à découvrir autre chose que ce qu’ils ont connu. Il pense également qu’il faut intervenir auprès des parents. «Je ne veux pas accuser les miens, mais ils n’étaient pas là. Il faut être proche de nos enfants et les élever avec des valeurs.» La violence d’Emmanuel Lafontant s’est éteinte, et il a décidé à son tour d’aider les autres en donnant des conférences dans les écoles et les prisons. Il caresse le rêve d’ouvrir à Longueuil une maison pour aider les membres de gangs qui veulent s’en sortir. «Ce n’est pas un policier qui va sortir un gars de gang de la rue, conclut-il. Seul un autre gars de gang peut le faire.» Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 10 Texte 2 http://journaldelarue.wordpress.com/2006/10/13/genese-des-gangs-de-rue/ Genèse des gangs de rue MAGASINE : Reflet de société/ Journal de la Rue. Genèse des gangs de rue Par Dominic Desmarais vol.13.6 Août 2005 Le phénomène des gangs de rue s’amplifie à Montréal, touchant 10% des jeunes. Apparus dans les années 1980, ces groupes partent désormais à la conquête de la province. Ils attirent des jeunes rêvant de pouvoir et de richesse. Le visage fraîchement rasé, les cheveux coupés courts, la chemise soigneusement repassée, l’inspecteur-chef Jean Baraby, de la police de Montréal, ressemble au bon père de famille typique. Seule la présence d’une attachée de presse dans son bureau rappelle la délicatesse du sujet. Le phénomène des gangs de rue, c’est du sérieux. De sa voix chaleureuse, le policier transmet ses connaissances: «Dans les années 1980, c’était des ados. C’était des batailles en dehors des écoles, dans les parcs. Il n’y avait pas d’activités criminelles. Si je fais un parallèle, dans les années 1960–1970, les francophones se battaient contre les anglophones.» Une carrière Alain Clément est également policier. Depuis cinq ans, tous les mercredis, il se rend à l’école secondaire Henri-Bourrassa pour prévenir les élèves de secondaire I des méfaits d’adhérer aux gangs de rue. «Avant, tu pouvais trouver un gang qui volait des voitures. Ils ne faisaient pas d’argent. Ils se sont rendus compte qu’il y avait de l’argent à faire et ont dit aux plus jeunes comment faire.» Mais voilà, ces jeunes de la première génération ont vieilli, se sont endurcis. Ils ont emprunté la voie de la criminalité, offrant de nouveaux modèles pour les jeunes frères, les cousins. «Maintenant, tu peux faire carrière dans les gangs de rue. Il y a des modèles. Les plus jeunes regardent ça et se disent “wow, je peux faire comme eux!’’, explique l’inspecteur Baraby. Les jeunes se réunissaient par besoin de valorisation, par désir de constituer une famille. Les intervenants pouvaient alors combler leur besoin d’affection. Les choses ont évolué, le roi dollar a pointé le bout de son nez. «La valeur, aujourd’hui, c’est l’argent. Le jeune a tout ce qu’il veut dans la vie. Il est millionnaire. Il a les filles, la drogue. Comment dire au jeune qu’il est un mauvais modèle?», explique Harry Delva, coordonnateur des projets jeunesse à la Maison d’Haïti depuis 13 ans. L’homme en connaît un rayon. Il s’occupe d’un projet de patrouilleurs de rue composé de jeunes dont certains ont flirté avec des gangs. Ils essaient de conseiller leurs pairs dans le quartier Saint-Michel à Montréal. M. Delva reconnaît qu’il est aujourd’hui plus difficile de ramener les membres de gangs dans le droit chemin. «Entre 1997 et 2000, des jeunes, qui ne faisaient pas nécessairement partie de gangs, se sont enrichis avec des fraudes. Ils ont encouragé nombre de jeunes ayant envie d’adhérer à un gang. Maintenant, ces jeunes ne cherchent plus une famille mais une richesse, explique M. Delva. En voyant des jeunes qui ont réussi, les gangs se sont dit qu’ils pouvaient y arriver.» Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 11 Les jeunes à risque Quel jeune éprouve le besoin de s’intégrer à un gang? À en croire l’inspecteur Baraby, tous les jeunes sont susceptibles d’être recrutés. Chantal Fredette, criminologue et spécialiste des gangs de rue au Centre jeunesse de Montréal, apporte des précisions. Les plus à risque viennent de familles dont l’un des membres fait déjà partie d’un gang. Une très grande majorité des jeunes qui ont déjà des problèmes y trouvent leur niche, explique la chercheure. «Le défi, c’est d’identifier, parmi les jeunes des gangs, les 10 à 20% qui vont constituer le noyau dur, qui sont très criminalisés. Un des facteurs, c’est la précocité. Celui qui fréquente tôt les gangs, par exemple à neuf ans, va être plus à risque. Le 10% du noyau dur a la perception que la vie est dangereuse, qu’il y a deux côtés: les gagnants et les perdants. Pour gagner, il faut imposer», s’exclame la jeune femme tout en gesticulant. «Pour une minorité de jeunes au Québec, en 2005, le gang de rue offre une meilleure perspective de vie que tout autre chose», constate la criminologue qui a rencontré une trentaine de ces jeunes pour rédiger un rapport sur le sujet. Violence extrême L’univers des gangs est extrêmement violent, a observé Chantal Fredette dans ses recherches. Il faut être tolérant à la violence pour supporter ce climat. Il y a un 20% des jeunes qui ont cette tolérance», note-t-elle. Dans ses visites à la polyvalente Henri-Bourrassa, le sergent Alain Clément a senti lui aussi l’apparition de ce problème: «Depuis les 5 dernières années, je constate autant d’événements, mais ils sont de plus en plus violents.» L’accès facile aux armes expliquerait l’intensité des altercations. «C’est plus facile pour eux d’acheter une arme qu’un paquet de cigarettes», dit Harry Delva d’un ton détaché de celui qui a tout vu. Les jeunes ont les moyens de s’outiller. D’autant plus qu’ils ont un réseau de drogue, de prostitution, d’extorsion à protéger. «Ça ressemble au temps d’Al Capone. Ce qu’on voit, ce sont des règlements de compte entre gangs pour un territoire. Maintenant, ils sont partout. Parce que les motards ont libéré certains secteurs, les gangs de rue décident d’occuper et d’agrandir leurs territoires. Quand ils se rencontrent au centre-ville, ils se tirent dessus», décrit M. Delva. Accroupi, les coudes sur les genoux, il se relève, esquissant une mimique d’impuissance. Attirés par le gain, les gangs de rue reluquent les territoires délaissés par les motards, affaiblis à la suite de l’opération policière Printemps 2002 qui a permis de mettre derrière les barreaux plusieurs Hells Angels et Rock Machines. Libérés de cette concurrence, les gangs s’exportent. «Ce qu’on constate, c’est que les membres de gangs s’installent en périphérie de Montréal et vont faire des activités plus éloignées comme le trafic de stupéfiants, la prostitution juvénile. On en a retrouvé en Gaspésie, au Lac St-Jean, en Outaouais et à Sherbrooke. Ils ne sont pas encore rendus à s’y installer», avoue l’inspecteur Baraby, qui rajoute du même souffle la mise sur pied d’une escouade de choc. Pour contrer cette expansion, la Police de Montréal, de Laval, la Sécurité du Québec et la GRC ont uni leurs forces. Cette nouvelle union policière sera-t-elle suffisante pour contrer le phénomène? Probablement pas, de l’aveu de l’inspecteur. «Tant qu’il y aura l’appât du gain, il va toujours y avoir des jeunes qui vont s’y intéresser. On a pas la prétention de penser qu’on va enrayer le problème. Comme la prostitution, on travaille fort, mais on peut pas l’empêcher.» Réaliste, le Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 12 coordonnateur de la Maison d’Haïti n’en pense pas moins. «C’est un phénomène qui est là pour rester, croit-il. Autour, on a la vente de drogues, la prostitution. C’est de l’argent facile. Ça fait partie de notre société. Mais on peut baisser ça, prévenir, diminuer le nombre de gens qui entourent les gangs.» http://journaldelarue.wordpress.com/2006/10/08/les-filles-dans-les-gangs-de-rue/ http://journaldelarue.wordpress.com/2006/10/13/le-defi-des-gangs-de-rue/ http://journaldelarue.wordpress.com/2006/11/10/les-jeunes-nous-parlent-de-sexe/ Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 13 Texte 3 http://www.cyberpresse.ca/article/20061020/cpactualites/610200651/6158/cpactualites Le vendredi 20 octobre 2006 PROIES IDÉALES L'esclave sexuelle Katia Gagnon Émilie Côté La Presse Qui sont-elles? Que font-elles? Trois portraits, trois histoires réelles, où nous avons cependant changé les noms des filles pour leur propre sécurité, vous permettent de comprendre un peu mieux le rôle des filles de gang. À 13 ans, Sonia était tout un pétard. Cheveux blond platine qui descendaient jusqu'aux fesses. Petit corps de femme en devenir moulé dans des jupes ultracourtes et des hauts révélateurs. Pas étonnant qu'elle ait été repérée par les gangs et recrutée à l'aide du plus vieux truc du monde: l'amour. Elle sort avec Bernie depuis plusieurs semaines, quand, un matin, il lui propose d'aller visiter des appartements. Elle refuse. Bernie et ses amis ont alors recours à une autre méthode. "Il m'a pognée par les cheveux, rentre dans le char." À son arrivée à "l'appartement", une piaule sale, remplie de monde, avec la télé à fond la caisse, elle voit bien que quelque chose cloche. "Ils m'ont donné un joint, m'ont fait asseoir à la table de la cuisine et m'ont expliqué comment ça allait se passer", dit-elle. "Ça", c'était son nouveau job. Prostituée. Ou escorte, pour les âmes sensibles. On lui donne des fausses cartes, elle s'appelle désormais Sheila. On lui teint les cheveux en noir. On l'habille, on la maquille. Et on l'envoie dans une limousine. Le chauffeur l'emmène "faire" son premier client. Pendant six mois, c'est ça, sa vie. Elle est dans une limousine et elle attend les "calls". Il y a un call, on sniffe une petite ligne, et on y va. Elle se fait baiser par toutes sortes d'hommes. Des jeunes, des vieux, des beaux, des laids. Des hommes d'affaires en goguette. Des petits couples de banlieue qui veulent essayer un "trip à trois". Bernie et sa bande, "quand ils filent gentils", lui laissent parfois quelques heures pour dormir. Mais un soir, elle fait sa délinquante. Elle passe la nuit à faire de la poudre avec son chauffeur plutôt que de répondre aux appels. Elle n'a pas fait un sou. La sanction est sévère. On l'enferme, toute nue, dans une salle de bains sans lumière. Elle y passe 24 heures. Perd totalement la notion du temps et de l'espace. En sortant, il y a des gars. Étaient-ils sept, 10 ou 11, elle ne s'en souvient plus. Ce dont elle se souvient par contre, c'est qu'ils l'ont violée. L'un après l'autre. La police la retrouve, un beau matin, dans un motel de passe, la veille d'un grand départ pour Toronto. Le petit pétard est maigre comme un clou, cerné jusqu'aux joues. Elle a une MTS. Ah! et aussi, elle est enceinte. De père inconnu. © 2006 La Presse. Tous droits réservés. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 14 Après la lecture des textes, est-ce que mon opinion est la même ? 9 OUI NON Justification(s) : __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ Extraits qui appuient mon opinion : __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 15 Dans le journal «Le Citoyen » du 12 janvier 2007, un journaliste a affirmé que tous les jeunes qui se retrouvent dans la rue proviennent de milieux défavorisés. Répondez à ce journaliste et exposez-lui votre point de vue. 1. Votre texte devra contenir entre 350 et 400 mots. 2. Votre point de vue doit être appuyé par des marques de modalité. 3. Votre texte doit contenir au moins 2 citations que vous aurez trouvées dans les textes qui vous sont fournis. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 16 Plan du texte argumentatif (Notes de cours) Introduction Développement Sujet amené : Sujet posé : Thèse : Sujet divisé : Organisateur textuel : Aspect + opinion : Explication argumentative : Preuve + source : Explication argumentative : Conclusion partielle : Par réfutation Organisateur textuel : Aspect et contre-argument : S’opposer au contre-argument (opinion) : Dévaloriser le contre-argument (technique réfutative) : Preuve et source : Formuler un argument qui invalide le contre-argument (explication argumentative) : Conclusion partielle : Conclusion Organisateur textuel : Rappel des aspects traités : Rappel de la thèse : Souhait et/ou ouverture : Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 17 Liste de vérification du plan après la rédaction J’ai vérifié Liste de vérification du plan après la rédaction Oui Introduction Non Sujet amené : Sujet posé : Thèse : Sujet divisé : Organisateur textuel : Aspect + opinion : Explication argumentative : Développement Preuve + source : Explication argumentative : Conclusion partielle : Organisateur textuel : Aspect et contre-argument : S’opposer au contre-argument (opinion) : Dévaloriser le contre-argument (technique réfutative) : Par réfutation Preuve et source : Formuler un argument qui invalide le contre-argument (explication argumentative) : Conclusion partielle : Conclusion Organisateur textuel : Rappel des aspects traités : Rappel de la thèse : Souhait et/ou ouverture : Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 18 GRILLE D’AUTOEVALUATION CRITERES 1. J’ai maintenu mon point de vue tout au long du texte en utilisant : - du vocabulaire connoté (au moins 10 mots) ÉLEVE PAIR (S) ENSEIGNANT Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ __________________________ - des auxiliaires de modalité Oui (au Non moins 5 auxiliaires) __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ Oui Non __________________________ __________________________ __________________________ - des temps verbaux (futur, conditionnel) (au moins 3 verbes) Nom :_________________________________Groupe :__________________ Mettre en œuvre sa pensée créatrice Grille d’évaluation Critères Indices observables Élève • Je prends davantage conscience de mon point de vue personnel. • Je suis en mesure d’adapter tour à tour des perspectives ou des points de vue diversifiés. Prof Justification(s) 1. Souplesse dans l’exploitation de nouvelles idées. Cote globale pour les critères A à E Légende : A = satisfaisant B = plutôt satisfaisant C = plutôt insatisfaisant Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle D = insatisfaisant 20 Nom : __________________________________Groupe : ____________ Cote globale : _______ Annexe 11a : Compétence à écrire des textes variés (type narratif) Famille de situations : Appuyer ses propos en élaborant des justifications et des argumentations. Grille de correction du texte courant de type argumentatif (Grille #1) Critères 1. Le texte est cohérent. A Satisfaisant Très cohérent • Continuité et progression très bien assurées. B Plutôt satisfaisant Assez cohérent • Continuité et progression assez bien assurées. C Plutôt insatisfaisant Peu cohérent • Continuité et progression peu assurées. D Insatisfaisant Très peu cohérent • Continuité et progression très peu assurées. • Marques d’organisation • Marques d’organisation • Marques d’organisation • Marques d’organisation du texte présentes et du texte présentes et du texte peu présentes du texte très peu pertinentes. pertinentes. et peu pertinentes. présentes. et et et et • Point de vue de • Point de vue de • Point de vue de • Point de vue de l’émetteur maintenu l’émetteur est l’émetteur plus ou l’émetteur peu généralement maintenu. moins maintenu. maintenu. 2. Rigueur dans L’élève fonde ses l’utilisation des arguments sur une sources de référence. information traitée de façon rigoureuse et approfondie en fournissant des éléments d’information très précis. (au moins 4) L’élève fonde ses arguments sur une information traitée de façon généralement rigoureuse et approfondie en fournissant des éléments d’information assez précis. (au moins 3) L’élève fonde la plupart de ses arguments sur une information juste mais les développe sommairement en fournissant des éléments d’information précis. (au moins 2) L’élève fonde au moins une partie de son argumentation sur une information juste mais le fait sans la développer en fournissant des éléments d’information imprécis. (au moins 1) E Incohérent Cote Incohérent Aucune continuité. Marques d’organisation absentes. Point de vue de l’émetteur absent. L’élève ne fonde pas son argumentation et il ne fournit aucun élément d’information. Résultat global Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 21 Tableau de planification globale Cours 1 • • • • Mise en situation et questionnement. Rétroaction (à la page 2 du journal de bord). Notions et concepts reliés aux marques de modalité. Lecture de textes. Cours 2 • Visionnage du film «LA RAGE DE L’ANGE». Cours 3 • • Terminer le visionnage du film. Remplir le plan personnel (notes). • • • Lire la consigne. Faire le plan. Débuter la rédaction du texte. • • Rédaction du brouillon. Autocorrection des textes à l’aide d’une liste de vérification. Cours 4 Cours 5 Cours 6 • • Autocorrection des textes à l’aide d’une grille. Rédaction finale. Commission scolaire du Lac-Abitibi, février 2007 Isabelle St-Arnault, Manon Labbé et Claudine Lachapelle 22