GANGS et DÉLINQUANCE

Transcription

GANGS et DÉLINQUANCE
GANGS et DÉLINQUANCE
Une pratique de pointe du CJM-IU
Offre de service 2005-2008
Document adopté au comité des directions clientèles du 20 septembre 2005
Rédigé par Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE
et Clément Laporte, adjoint à la Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Dépôt légal
Bibliothèque nationale du Québec, 2005
Bibliothèque nationale du Canada, 2005
ISBN :
© Centre jeunesse de Montréal- Institut universitaire, 2005
Tous droits réservés
Distribué par la bibliothèque du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire
Téléphone : (514) 896-3396; Télécopieur : (514) 896-3483
Courriel : [email protected]
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LE CENTRE JEUNESSE DE MONTRÉAL - INSTITUT UNIVERSITAIRE
GANGS et DÉLINQUANCE :
une pratique de pointe
Offre de service 2005-2008
Document de travail rédigé par
Chantal Fredette, criminologue
Conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE
et Clément Laporte, criminologue
Adjoint à la Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire
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NOUS REMERCIONS POUR LEUR CONTRIBUTION ESSENTIELLE LES PARTICIPANTS
AUX TRAVAUX DU GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE
GANGS ET DÉLINQUANCE :
Roberto Bérubé, Direction de la protection de la jeunesse
Thérèse Boucher, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Renée Brassard, Direction de la protection de la jeunesse
François Chagnon, Direction des services professionnels et de la recherche
Florence Couture, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Bernard Dugas, Direction des services territoriaux Nord-Ouest
Marie-Claude Dussault, Direction des services territoriaux Sud-Est
Nathalie Gélinas, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Marie-Eve Giroux, Direction des services de réadaptation aux adolescents
Jean Godin, Direction de la protection de la jeunesse
Sylvie Hamel, Institut de recherche pour le développement social des jeunes
François Lafaille, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants
Louis-Philippe Martin, Bureau de la Direction générale, service de scolarisation
Sylvie Riendeau, Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes
Sylvie Thériault, Direction des services territoriaux Sud-Est
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LA TABLE DES MATIÈRES
LA TABLE DES MATIÈRES.................................................................................................................................................. 5
LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE...................................................... 7
LES GANGS ET LA DÉLINQUANCE : DES PHÉNOMÈNES COMPLEXES ............................................................... 9
UN EFFORT GLOBAL ET CONCERTÉ ........................................................................................................................... 15
LE SUPPORT AUX INTERVENANTS ET AU MILIEU................................................................................................... 19
LES PROJETS D’ACTION.................................................................................................................................................... 23
LES PARTENARIATS CIBLÉS ............................................................................................................................................ 27
UNE PRATIQUE DE POINTE ........................................................................................................................................... 33
LES CONTRIBUTIONS NÉCESSAIRES............................................................................................................................ 37
LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................................................................................... 39
LES ANNEXES...................................................................................................................................................................... 41
ANNEXE 1 – PROTOCOLE DE SUPPORT AUX SITES ET AUX POINTS DE SERVICES LORS D’ÉVÈNEMENTS IMPLIQUANT LES
GANGS ....................................................................................................................................................................................................... 41
ANNEXE 2 – PROTOCOLE DE SUPPORT AUX INTERVENANTS DANS LE PROCESSUS D’ÉVALUATION ET D’ORIENTATION (LPJ)
OU D’EXPERTISE PRÉDÉCISIONNELLE (LSJPA), D’ÉLABORATION OU DE RÉVISION DU PLAN D’INTERVENTION ET LORS DE
SITUATIONS PARTICULIÈRES IMPLIQUANT LES GANGS......................................................................................................................... 43
ANNEXE 3 – PROTOCOLE CJM-IU ET SPVM #5 SUR L’ACCÈS, LA TRANSMISSION ET L’UTILISATION DE RENSEIGNEMENTS
PERSONNELS DANS LE CADRE DES INTERVENTIONS RELATIVES AU PHÉNOMÈNE DES GANGS CRIMINALISÉS............................. 45
ANNEXE 4 – CANEVAS D’ÉLABORATION DES PROJETS D’ACTION ..................................................................................................... 51
ANNEXE 5 – PROGRAMMATION DE RECHERCHE SUR LES GANGS DE L’IRDS ................................................................................. 55
ANNEXE 6 – CONFÉRENCES SUR LES GANGS DISPENSÉES DANS LE CADRE DE COURS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES
POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL 2004 AU 30 JUIN 2005....................................................................................................................... 61
ANNEXE 7 – ÉTUDIANTS ASSOCIÉS À LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE ............................................... 63
ANNEXE 8 – SYLLABUS DE FORMATION « L’UNIVERS DES GANGS : DÉMYSTIFIER LE PHÉNOMÈNE POUR MIEUX
COMPRENDRE L’EXPÉRIENCE DES ADOLESCENTS ».............................................................................................................................67
ANNEXE 9 – SESSIONS DE SENSIBILISATION (FORMAT CONDENSÉ ET DÉTAILLÉ) ANIMÉES POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL
2004 AU 30 JUIN 2005 .............................................................................................................................................................................. 69
ANNEXE 10 – PARTICIPATIONS AUX CONGRÈS ET COLLOQUES PERTINENTS / PUBLICATIONS D’ARTICLES DANS LES REVUES
PROFESSIONNELLES ET SCIENTIFIQUES ................................................................................................................................................. 73
ANNEXE 11 – PARTICIPATIONS MÉDIATIQUES POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL 2004 AU 30 JUIN 2005....................................... 79
ANNEXE 12 – PROPOSITION D’UNE TABLE DES MATIÈRES DU RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉS GANGS ET
DÉLINQUANCE .................................................................................................................................................................................. 83
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LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET
DÉLINQUANCE
L
e phénomène des gangs de rue gagne en visibilité sur l’Île de Montréal. Il y a peu de
semaines qui passent sans que des évènements liés aux activités criminelles des gangs de rue
soient rapportés dans les médias, tant électroniques que papiers. Un phénomène difficile à
cerner et encore plus difficile à influencer, les gangs de rue semblent travailler à mieux
s’organiser. Cela semble aller de pairs avec les rivalités montantes et les nouvelles alliances s’établissant
sur le territoire montréalais. De même, une activité plus grande est observée dans les services du Centre
jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) qui accueillent des adolescents et des
adolescentes témoins, victimes et associés à des activités de gangs, ou à risque de l’être.
C’est autour du projet Jeunesse et gangs de rue de l’Institut de recherche pour le développement social des
jeunes (IRDS) que se développa, en 1999, une pratique de pointe sur les gangs au Centre jeunesse de
Montréal – Institut universitaire (CJM-IU). Elle s’actualisa au quotidien dans quatre volets :
„
„
„
„
L’intervention;
Le transfert de connaissances;
La recherche et l’enseignement;
Le rayonnement et le partenariat.
À l’automne 2003, le CJM-IU remettait en chantier la Pratique de pointe GANGS par la mise sur pied
du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE dont le mandat était de revoir en
profondeur cette pratique de pointe de manière à proposer, en décembre 2004, une offre de service
ajustée aux préoccupations concrètes des six directions clientèle (Direction de la protection de la
jeunesse (DPJ), Direction des services territoriaux Nord-Ouest (DSTNO), Direction des services
territoriaux Sud-Est (DSTSE), Direction des services spécialisés et des services aux jeunes
contrevenants (DSSSJC), Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes
(DSREA), Direction des services de réadaptation aux adolescents (DSRA). Chacune des directions
clientèle, de même que la Direction des services professionnels et de la recherche (DSPR) et l’IRDS ont
identifié un(e) représentant(e) qui a participé aux travaux du Groupe de développement clinique
GANGS et DÉLINQUANCE et ce, sous le leadership de l’adjoint à la DSSSJC et en collaboration
avec la conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE (consulter le tableau à
la page suivante).
L’offre de service du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE a été élaborée
en étroite collaboration avec chacune des directions clientèle et les orientations, supportant cette offre
de service, ont été validées par le Comité des directions clientèle le 22 février 2005. L’offre de service
GANGS et DÉLINQUANCE porte sur une période de trois ans, soit de 2005 à 2008, et vise à
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consolider l’expertise développée auprès des clientèles vulnérables à joindre les gangs ou à être victimes
et témoins des activités des gangs, ainsi qu’à développer une expertise novatrice auprès des adolescents
auteurs d’activités criminelles en contexte de gangs.
L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE couvre différents aspects d’une action concertée pour
s’attaquer efficacement à la prévalence des gangs de rue sur l’île de Montréal et avoir un impact sur leur
émergence dans les villes centre du Québec. En effet, elle vise la production et le développement des
connaissances par la poursuite de recherches, ainsi que d’évaluations formatives et sommatives. Elle
vise également le développement et l’implantation d’innovations par l’expérimentation de projets
d’action auprès de la clientèle du CJM-IU, de même que la consolidation et le développement de
l’expertise des intervenants de proximité. Par ailleurs, elle vise l’enseignement et le transfert de
connaissances par l’intégration de stagiaires et d’assistants de recherche dans les projets d’action et la
mise sur pied d’un séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE. Enfin, elle vise le développement
de partenariats ciblés avec la communauté citoyenne et ses institutions sociales et de la santé, de même
que les milieux scolaires, judiciaires, policiers et correctionnels.
L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE met au cœur de son action l’essentiel partenariat des
directions clientèle du CJM-IU; partenariat soutenu par le niveau de maturité atteint par l’organisation
du CJM-IU. Le présent document en expose les pistes d’actualisation.
Direction clientèle
Représentant(e)
DPJ
Renée Brassard
DSTNO
Bernard Dugas
DSTSE
Marie-Claude Dussault
DSSSJC
Nathalie Gélinas
DSRA
Marie-Eve Giroux
DSREA
Sylvie Riendeau
Autres participant(e)s
Représentant(e)
IRDS
Sylvie Hamel
DSPR
François Chagnon
Conseillère clinique
Chantal Fredette
Mandataire
Clément Laporte
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LES GANGS ET LA DÉLINQUANCE : DES PHÉNOMÈNES
COMPLEXES
P
our s’attaquer efficacement aux activités criminelles des gangs de rue, il faut tout d’abord
s’intéresser aux gangs eux-mêmes, à leurs membres, garçons et filles d’âge mineur ou adulte,
ainsi qu’aux processus d’adhésion, d’activation (maintien) et de désaffiliation sous-jacents à
l’expérience des gangs que font les adolescents et les jeunes adultes. Point de départ de notre
stratégie d’action, il est important d’en présenter les principaux éléments.
Fort des travaux menés par l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, le Groupe de développement
clinique GANGS et DÉLINQUANCE en a adopté la définition de gang et la typologie et ce, tout en
étant conscient et soucieux des difficultés conceptuelles associées à l’absence de consensus quant aux
termes « gang », « membre de gang » et « incident de gang ».
Donc, à l’instar de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, le gang de rue est pour le Groupe de
développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE :
« une collectivité de personnes (adolescents, jeunes adultes et adultes)
qui a une identité commune, qui interagit en clique ou en grand
groupe sur une base régulière et qui fonctionne, à des degrés divers,
avec peu d’égard pour l’ordre établi. En général, les gangs de rue
regroupent des personnes de sexe masculin, dont plusieurs sont issues
des communautés culturelles, et ils opèrent sur un territoire, en milieu
urbain et à partir de règles. À cause de leur orientation antisociale, les
gangs suscitent habituellement dans la communauté des réactions
négatives et, de la part des représentants de la loi, une réponse
organisée visant à éliminer leur présence et leurs activités » (Hébert et
coll., 1997 : 25).1
Cela étant dit, il importe néanmoins de préciser un certain nombre de raisons qui sous-tendent la
difficulté de s’entendre sur une définition commune du concept de gang de rue et, conséquemment, de
classer simplement ce phénomène au rang de la déviance et des problèmes sociaux. Parmi ces motifs se
démarquent certainement les faits 1) que l’adhésion à un groupe de pairs, souvent confondu avec les
gangs, s’avère un phénomène nécessaire à la socialisation des adolescents, 2) que les conduites
1 Pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le gang de rue est « un regroupement plus ou moins structuré d’adolescents et de jeunes
adultes qui privilégient la force d’intimidation du groupe et la violence et qui accomplissent des actes criminels avec une certaine régularité dans le but
d’obtenir pouvoir et reconnaissance et contrôler certaines sphères d’activités illicites ». Le SPVM distingue les « gangs de rue majeurs », composés
d’adules et d’adolescents commettant les crimes les plus graves et les plus violents, des « gangs de rue émergents », qui prennent pour modèles les
« gangs de rue majeurs » mais dont les activités sont moins structurées et davantage improvisées.
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délinquantes constituent généralement une expérience commune2 aux adolescents au cours de leur
développement et 3) que la délinquance juvénile3 se manifeste, bien souvent, en groupe. Faut-il alors
préciser qu’il existe une panoplie de gangs différents les uns des autres et dont les niveaux
d’organisation et de dangerosité peuvent être extrêmement variables faisant, en bout de ligne, qu’un
monde sépare la clique d’adolescents dont l’intérêt est de flirter avec la délinquance, des gangs de rue et
du crime organisé dont l’intérêt principal est d’en faire usage à des fins lucratives.
C’est pourquoi il est préférable de définir le phénomène sous un mode souple, en usant par exemple
d’une typologie,4 présentée à la figure suivante, permettant de mieux illustrer que les gangs, malgré
certaines caractéristiques communes, sont liés de façon variable à la criminalité (Hébert et coll., 1997;
Spergel, 1995; Knox, 1991). À l’instar de Hébert, Hamel et Savoie (1997), le Groupe de développement
clinique GANGS et DÉLINQUANCE souscrit à une typologie des gangs en six niveaux5 (décrits au
tableau de la page suivante) caractérisés par un style de leadership, de même que par un niveau de
criminalité et de violence distinct.
Leadership informel
Leadership collégial
Leadership hiérarchique
NIVEAU DE CRIMINALITÉ
Peu élevé
FAIBLEMENT
ORGANISÉS
ET PEU
STABLES
Très élevé
PSEUDO
GANGS
GROUPES
DÉLINQUANTS
GANGS DE
TERRITOIRE
GANGS
DE RUE
GANGS
ORGANISATIONS
IDÉOLOGIQUES
CRIMINELLES
Peu élevé
TRÈS
ORGANISÉS
ET PLUTÔT
STABLES
Très élevé
NIVEAU DE VIOLENCE
Environ 90% des adolescents commettent annuellement des actes pouvant les conduire devant les tribunaux (Lanctôt, 2004). « L’omniprésence de la
déviance chez les adolescents (...) fait partie d’une mise à l’épreuve des règles grâce à laquelle chaque individu, dans une sorte de vérification nécessaire
des limites de tolérance sociale, sonde et valide tout autant la nécessité que la légitimité des normes de conduite. Bon nombre d’adolescents (...)
enfreignent aussi la loi pour les mêmes motifs que bien d’autres conduites humaines : par ignorance, par défi, par recherche d’excitation ou par plaisir. »
(Cusson, 1981, dans Lanctôt, 2004 : 235).
2
3 Selon Fréchette et LeBlanc (1987 : 28, dans Lanctôt, 2004 : 233-234), la délinquance se définit comme « une conduite juvénile, c’est-à-dire une conduite
dont l’auteur est un mineur aux yeux de la loi, une conduite dérogatoire puisqu’elle va à l’encontre des prescriptions normatives écrites – une priorité
stricte étant accordée aux violations « criminelles » par opposition aux violations statutaires -, une conduite incriminable dont le caractère illégal a été ou
pourrait être validé par une arrestation ou une comparution devant un tribunal et qui est passible d’une décision à caractère judiciaire et une conduite
sélectionnée puisqu’elle n’englobe qu’un nombre limité d’actes dont le calibrage, en matière de dangerosité sociale, est acquis et présente un haut degré
de stabilité. »
4
Hébert et ses collaborateurs, 1997 : 25.
Le SPVM privilégie quant à lui une typologie en trois niveaux : 1) les bandes de jeunes (peu structurées et constituées de juvéniles qui s’adonnent à des
comportements délinquants mineurs sur une base sporadique et ce, bien qu’ils puissent utiliser la violence de façon aléatoire et non-ciblée); 2) les gangs
de rue émergents (constitués généralement d’adolescents qui se regroupent en fonction de leur origine ethnique, qui tentent de s’imposer par la violence
– favorisant ainsi l’émerge de groupes rivaux qui se forment dans le but de se défendre - et qui s’adonnent à des activités criminelles sur une base
récurrente); et 3) les gangs de rue majeurs (constitués d’adolescents plus âgés, de jeunes adultes et d’adultes, relativement structurés, qui orientent leurs
activités criminelles en fonction des gains économiques, qui s’adonnent à une criminalité organisée et qui utilisent la violence sur une base plus ciblée et
moins spontanée).
5
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Niveau 2
Gangs de
territoire
„ Sont généralement formés d’adolescents préoccupés surtout
par des questions de statut, de prestige et de protection du
territoire;
„ Sont généralement peu structurés, mais peuvent être
relativement stables;
„ Sont impliqués dans des formes mineures de comportements
illégaux: désordres publics, flânerie, crimes mineurs contre la
propriété;
„ Présentent un niveau de violence peu élevé.
Niveau 3
Groupes
délinquants
„ Composés d’adolescents se livrant de façon récurrente à des
actes criminels, qui demeurent toutefois moins sérieux, moins
violents ou moins persistants que ceux des gangs de rue;
„ Sont relativement éphémères, peu stables et peu organisés.
Niveau 4
Gangs de rue
„ Composés essentiellement d’adolescents et de jeunes adultes
engagés dans des activités illégales, menaçantes et violentes;
„ Sont de niveaux d’organisation variables, peuvent être associés
à une organisation criminelle et sont préoccupés par le
contrôle d’un territoire;
„ Sont engagés dans des formes variées d’activités criminelles,
dont un certain nombre à des fins économiques, et peuvent faire
preuve d’un niveau de violence élevé.
Organisations
criminelles
„ Impliquent des jeunes adultes et des adultes formant des
groupes ordonnés et stables menant des activités prenant des
formes très diversifiées mais toujours orientées vers les gains
économiques;
„ Sont préoccupées par le contrôle d’un territoire et peuvent, à
certains moments, utiliser la violence et l’intimidation pour
promouvoir ou protéger leurs intérêts économiques.
Niveau 6
„ Regroupent des adolescents et des jeunes adultes engagés
dans des activités poursuivant des fins idéologiques (exemple :
suprématie blanche...);
Gangs violents
„ Peuvent présenter une structure de leadership très développée
à visée idéologique
et faire partie d’associations de plus grande envergure;
„ Sont habituellement impliqués dans des crimes sérieux et
peuvent adopter des comportements très violents visant à
défendre leurs croyances.
Niveau 5
Niveau 1
Pseudo-gangs
„ Constitués d’adolescents s’identifiant aux gangs en tentant
d’imiter leurs manières et leurs comportements;
„ Sont, pour la plupart, éphémères et ont peu ou pas de contacts
avec les gangs de rue ou les organisations criminelles;
„ Sont généralement engagés dans des comportements illégaux
mineurs.
Parallèlement, le système hiérarchique qu’utilisent plusieurs gangs, notamment les plus structurés, exige
la participation de membres de statuts différents et occupant, conséquemment, des rôles et des
responsabilités variés. Ainsi, la nature et l’intensité des liens que les membres entretiennent avec leur
gang sont aussi très variables (consulter la figure à la page suivante). Les leaders et leurs lieutenants,
formant le noyau dur du gang, sont considérés comme les membres influents qui détiennent le pouvoir
de planifier et d’organiser les activités criminelles. Ceux-ci doivent être distingués des autres membres
formant la périphérie (associés, soldats, recrues…) et dont la fonction principale consiste à mettre à
exécution les décisions « de leurs supérieurs » (Hébert et coll., 1997).
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„ Leaders et
„ Choisis en fonction
adhérents réguliers
de leur accessibilité
à des ressources
particulières
„ Forte cohésion et
rencontres
fréquentes
„ Sollicités à des fins
précises
„ Beaucoup plus
respectés que la
périphérie
„ Relations plus ou
moins primaires avec
le noyau dur
„ Participation plus
„ Prises de décisions
NOYAU
DUR
et détermination des
normes
„ Rôle important
ASSOCIÉS
concernant le
niveau de criminalité
et de violence
PÉRIPHÉRIE
(noyau mou)
ou moins irrégulière
aux activités
Une telle variété de gangs et de membres de gangs ne peut que conduire, en toute vraisemblance, à une
toute aussi grande diversité d’activités criminelles et de types de délinquants (illustrés au tableau
suivant).
LES TYPES DE MEMBRES
Membres du noyau dur (leaders, membres
réguliers, vétérans)
Membres périphériques entretenant des
relations étroites avec le noyau dur et
participant de façon régulière aux activités
du gang
Membres périphériques entretenant des
relations primaires avec le noyau dur et
participant de façon irrégulière aux
activités du gang
LES TYPES DE DÉLINQUANTS
Délinquants structurés autonomes
Délinquants conflictuels explosifs
Délinquants inadéquats régressifs
Délinquants marginaux sporadiques
Membres « recrues »
Membres associés
Délinquant « col blanc6 »
La criminalité en col blanc « consiste en l’infraction d’une loi qui vaut à son auteur une peine et qui implique l’abus, par le contrevenant, d’un pouvoir,
d’une influence ou d’une confiance particulière dans l’ordre institutionnel politique ou l’ordre économique légitime, aux fins de réaliser un gain illégal ou
de commettre un acte illégal permettant de réaliser un gain organisationnel ou personnel » (Biderman et Reiss, 1980, dans Bacher et Gagnon, 2003 : 74).
À l’instar d’Edelhertz (1970, dans Bacher et Gagnon, 2003 : 74), cette définition embrasse « les formes de criminalité qui ne requièrent que peu ou pas de
connaissances / pouvoirs spécifiques, qui sont à la portée d’un grand nombre d’individus et qui présentent une partie très considérable des crimes
astucieux commis à des fins d’enrichissement. »
6
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La délinquance est aussi un phénomène multiforme, s’exprimant sous différentes variantes qu’il faut
distinguer et ce, que ce soit au niveau des actes délictueux proprement dits que des caractéristiques
psychologiques et sociales de leurs auteurs. De ce fait, il ne faudrait parler de « délinquant » que dans le
cas où la conduite et son auteur présentent les caractéristiques d’une délinquance dite distinctive (en
opposition à la délinquance commune tel qu’abordée précédemment) qui se développe tout au long de
l’adolescence et qui risque de se poursuivre à l’âge adulte. Les adolescents, dont la délinquance est
distinctive, n’ont cependant pas tous les mêmes caractéristiques et se distinguent en quatre types7 : 1)
les délinquants structurés autonomes,8 2) les délinquants inadéquats régressifs,9 3) les délinquants
conflictuels explosifs10 et 4) les délinquants marginaux sporadiques.11
Par ailleurs, bien que l’association à des pairs délinquants soit un facteur de risque ayant une incidence
sur la récidive criminelle, il est néanmoins erroné de croire que l’appartenance aux gangs représente un
danger équivalent pour tous les individus qui en font l’expérience. Le niveau de risque est généralement
proportionnel au niveau d’engagement de l’adolescent ou du jeune adulte à un mode de vie criminel, de
même qu’à son niveau d’attachement au gang auquel il est associé. Autrement dit, comme « l’agir ne
révèle pas l’agent », le « gang ne révèle pas le membre ». Une évaluation différentielle est donc
nécessaire afin d’identifier 1) le niveau de besoins et de risques liés aux facteurs criminogènes
(antécédents, famille, école / emploi, pairs, toxicomanie, loisirs, personnalité, comportements,
attitudes…), 2) le niveau d’engagement à un mode de vie criminel (précocité, densité, aggravation,
accentuation, polymorphisme / hétérogénéité…), 3) le niveau de risque associé à la participation aux
gangs (précocité et durée de l’affiliation, niveau d’engagement, niveau d’attachement…) et 4) la stratégie
d’intervention différenciée la plus adaptée favorisant une intervention terminale (et évitant
conséquemment une escalade inefficace des interventions légales et cliniques).
En somme, ces typologies (gangs, membres, délinquants) peuvent nous permettre non seulement de
mieux cerner le phénomène des gangs, mais peuvent nous permettre surtout de mieux ajuster nos
actions auprès des adolescents, garçons et filles, victimes, témoins et auteurs d’activités criminelles
associées aux gangs, ou à risque de l’être.
Les désignations nominales des types de délinquants présentés ici se situent dans l’évolution et la continuité des travaux de Marcel Fréchette et de
Marc LeBlanc qui, dans leur ouvrage Délinquances et délinquants (1987), utilisaient alors les désignations nominales suivantes : 1) délinquants persistants
graves, 2) délinquants persistants intermédiaires, 3) délinquants explosifs et 4) délinquants sporadiques, qui réfèrent respectivement aux 1) délinquants
structurés autonomes, 2) délinquants inadéquats régressifs, 3) délinquants conflictuels explosifs et 4) délinquants marginaux sporadiques.
7
8 La délinquance du structuré automne est une délinquance dite de condition. Le délinquant structuré autonome est sans aucun doute celui qui présente
le potentiel criminel le plus grand et les capacités sociales les plus déficitaires. « Délinquant persistant grave, criminel antisocial, personnalité antisociale
ou délinquant structuré intégré, toutes ces expressions convergent pour mettre en relief la gravité extrême de cette manifestation de la condition
criminelle. Chez le délinquant structuré autonome, l’activité délictueuse représente une activité de prédilection, sinon un mode de vie. La délinquance est
persistance, grave et expansive. Elle apparaît précocement vers 10 ou 11 ans, parfois avant, pour ensuite s’aggraver rapidement avec un rythme soutenu
de perpétration des délits. Le délinquant structuré autonome perfectionne rapidement son modus operandi et il est souvent intégré à des réseaux. La
délinquance devient pour lui un statut assumé. » (Piché, 2000 : 46-47).
La délinquance de l’inadéquat régressif « a systématiquement le sens d’une solution de facilité. Les délits sont nombreux, axés sur le gain immédiat et
généralement dirigés contre les biens. L’engagement (...) dans la délinquance demeure cependant passif, non dynamique, avec comme composante
prioritaire une sorte de démission adaptative. On peut dire que la capacité d’agir s’amplifie peu, mais elle ne régresse pas non plus. Il semble attiré par ce
qui est simple, facile à organiser. Son adhésion à des groupes structurés, à des gangs, sera la plupart du temps passive, l’investissement nécessaire étant
trop exigeant. Il fait néanmoins partie des sujets les plus persistants dans le comportement délinquant, les plus susceptibles de s’accrocher longtemps au
passage à l’acte délictueux. » (Piché, 2000 : 38).
9
La délinquance du conflictuel explosif s’exprime par un « nombre important de délits qui atteignent un degré élevé de gravité objective, notamment
des délits contre la personne. La délinquance prend un essor considérable dans la première moitié de l’adolescence, avec une aggravation rapide et
spectaculaire des actes. De façon typique, elle apparaît alors que le jeune est sous pression à la suite de conflits et de frustrations qui l’amènent à
ressentir des tensions intérieures extrêmes au point de chercher à s’en libérer par des actes délictueux. C’est pourquoi l’on parle ici de délinquance de
crise, ayant principalement le sens d’un défoulement pour relâcher la tension et ainsi réduire l’anxiété et l’inconfort. » (Piché, 2000 : 42).
10
11 « La délinquance du marginal sporadique est temporaire, intermittente et circonstancielle (...). La gravité objective des délits tend à plafonner au niveau
(....) du vol simple, du méfait, du vol à l’étalage ou, plus rarement, de l’introduction par effraction. Le passage à l’acte est généralement inopiné, sans
réelle préméditation. Il faut bien préciser ici qu’il ne s’agit pas de délinquance commune étant donné que les actes délictueux découlent et, en même
temps, sont les révélateurs d’une mésadaptation bien réelle (...), celle-ci prenant la forme d’une détermination à recourir de façon répétitive à des
conduites à risque. En revanche, la délinquance n’a pas (...) la valeur d’un statut assumé; le marginal sporadique n’est donc pas en rupture avec la société,
sa délinquance ne s’inscrivant pas dans une intention expresse de nuisance. » (Piché, 2000 : 32).
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 13
Cela dit, les fondements et les principes de la stratégie globale et concertée, soutenue par le Groupe de
développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE,12 seront maintenant abordés dans les
prochaines pages.
12 À compter de l’automne 2005, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE deviendra le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE, tel que proposé (et accepté) au Comité des directions clientèle du CJM-IU le 22 février 2005.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 14
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...
.
UN EFFORT GLOBAL ET CONCERTÉ
L
a stratégie globale et concertée proposée par la Groupe de développement clinique GANGS
et DÉLINQUANCE vise principalement à réduire les impacts (méfaits) de l’expérience des
gangs criminalisés chez les clientèles, garçons et filles, confiées au CJM-IU et ce, 1) en
appuyant les investissements dans les quatre domaines de l’intégration sociale des
adolescents (personnel, relationnel et familial, productivité et fonctionnalité, symbolique),13 2) en
prévenant l’adhésion des clientèles vulnérables aux gangs et la récidive criminelle des membres de gangs
3) de même qu'en favorisant le processus de désaffiliation des membres de gangs. Pour ce faire, le
développement et l’expérimentation d’actions préventives situationnelles et développementales, de
même que le développement et l’expérimentation d’actions de réadaptation et de réinsertion sociales
seront soutenus, tant au sein des services du CJM-IU que dans la communauté. Par ailleurs, la présente
stratégie globale et concertée se base, en grande partie, sur le développement et la consolidation de
l’expertise des intervenants de proximité. En ce sens, chaque action implique donc nécessairement des
investissements en terme de développement des compétences et des pratiques professionnelles.
Ceci dit, le schéma, à la page suivante, vise à systématiser, dans un modèle global, le cadre conceptuel
soutenant les actions et les travaux associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du
CJM-IU.
Bien que l’articulation réussie des différentes composantes du cadre conceptuel GANGS et
DÉLINQUANCE représente certes un défi de taille, elle n’en demeure pas moins somme toute bien
connue. Peut-être toutefois un peu moins familiers, les concepts de « prévention situationnelle » et de
« prévention développementale » méritent sans doute d’être succinctement décrits.
La prévention situationnelle14 vise à agir sur les situations propices à l’apparition des conduites
d’agression et d’appropriation, le plus souvent en entourant de précautions les victimes et les autres
cibles (commerce, résidence...) des délinquants (Cusson, 2002). Il s’agit alors de modifier les
circonstances particulières dans lesquelles des délits peuvent être commis afin qu’ils paraissent difficiles,
risqués ou inintéressants pour qui serait tenté de les commettre. Ces actions peuvent être regroupées
sous trois stratégies :
1) Augmenter les risques par l’intensification de la surveillance et
des vérifications (détecteurs, alarmes, caméras, agents sociaux…);
2) Augmenter les difficultés par de meilleures protections physiques
(portes, murs, coffres-forts, antivols...), par des contrôles d’accès
13
Pour plus de détails, consulter Gaudet, Chagnon et Hamel (2005).
La prévention situationnelle repose sur l’idée que si la conduite criminelle peut être la réponse d’une personnalité à une situation, celle-ci peut être
considérée comme une cause prochaine d’un crime. (Cusson, 2004). Ainsi, la « situation précriminelle » peut être définie comme « l’ensemble des
circonstances extérieures à la personnalité du délinquant qui précèdent l’acte délictueux puis entourent sa perpétration, telles qu’elles sont perçues et
vécues par le sujet. » (Gassin, 2003 : 442, dans Cusson, 2004 : 874).
14
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 15
et de sortie (humains, informatiques, électroniques…), par le
contrôle des facilitateurs (alcool, substances, armes, outils…) et
par les détournements (trajet, horaire, urbanisme…);
3) Réduire les bénéfices par les désintéressements (poches vides,
burinage, gestion des graffitis…).
Sensibilisation de masse
Développement et
transfert des
connaissances
Agir sur les
déterminants sociaux
Prévenir l’engagement
à des activités de gangs
Clientèle
vulnérable
(Préadolescents, recrues)
Intervenir auprès
des membres de gangs
Ex-membres
de gangs
Membres
périphérie
Prévention
situationnelle
Aménagement
Des milieux
Prévention
développementale
Renforcement du
potentiel
des individusII
Domaine
personnelIV
Réprimer la
conduite délinquante
(famille, école, pairs)
Domaine
relationnel
et familialV
Membres
associés
Membres
réguliersI
Volet
institutionnel
(Milieux de vie supplétifs)
Volet communauté
(Intégration sociale)III
Domaine de
productivité et de
fonctionnalitéVI
Domaine
symboliqueVII
Partenariats ciblés
Approximativement 30% des jeunes contrevenants suivis au CJM-IU en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA)
seraient responsables d’environ 70% des délits rapportés (délinquance officielle) commis par la totalité de la clientèle contrevenante du CJM-IU
(Laporte et Des Lauriers, 2004; LeBlanc, 2003). De façon plus spécifique, approximativement six pourcent des jeunes contrevenants suivis au CJM-IU
en vertu de la LSJPA seraient responsables d’environ 46% des délits rapportés commis par la totalité de la clientèle contrevenante du CJM-IU. Ce
seraient ces mêmes adolescents contrevenants (six pourcent / âge moyen : 17 ans et demi) qui seraient associés à des activités criminelles perpétrées
dans le cadre de leur participation aux gangs de rue (Laporte et Des Lauriers, 2004; LeBlanc, 2003).
I
II Le renforcement du potentiel des individus inclut le transfert de connaissances et toute autre activité de formation visant à développer le niveau
d’expertise des intervenants de proximité.
III « L’intégration est la résultante d’un processus et implique qu’il y ait : a) fonctionnalité dans l’exécution de rôles sociaux appropriés à son groupe d’âge
(...); b) appartenance à des groupes dont le fonctionnement respecte les règles, les valeurs et les normes sociales, morales et légales et c) des relations
adéquates, stables et réciproques avec ces groupes (...) dans lesquels on se sent apprécié et investi selon ses capacités et son contexte de vie en tant
qu’individu (...) » (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 21).
IV Volet
des compétences cognitives, affectives (estime de soi, confiance en soi...) et sociales (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23).
V Volet
de l’intégration familiale, aux groupes de pairs, aux relations amoureuses et aux loisirs (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23).
VI Volet
VII Volet
de l’intégration à l’école et à l’emploi (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23).
du sentiment d’utilité sociale et d’identification aux normes sociales (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23).
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 16
Quant à elle, la prévention développementale15 vise à agir sur l’individu à risque, dans sa famille, son
milieu scolaire et son groupe de pairs (Cusson, 2002). Elle prend pour fin l’amélioration durable des
compétences sociales d’enfants qui, autrement, risqueraient de dériver dans la délinquance. Considérant
que celle-ci découle d’un ensemble de facteurs16 agissant en interaction les uns avec les autres tout au
long du développement de l’enfant, les programmes de prévention développementale efficaces
comportent de multiples volets (centrés sur plusieurs facteurs plutôt que sur un seul) et sont adaptés à
la fois aux différents stades du développement et au niveau de risque que présente la population cible17
(Carbonneau, 2004).
Enfin, faut-il préciser qu’un nombre restreint d’auteurs se sont spécifiquement intéressés à la
réadaptation et à la réinsertion sociales des adolescents, garçons et filles, impliqués dans des activités de
gangs, ou à risque de l’être. L’expérience de praticiens américains révèlent néanmoins l’efficacité
prometteuse du programme cognitivo-comportemental18 Aggression Replacement Training (ART)19
(Goldstein et Glick, 1994; Goldstein, 1993). Brièvement, le travail de surveillance et d’encadrement
clinique proposé par le programme ART doit permettre à l’adolescent d’identifier les cognitions et les
émotions liées, et à son mode de vie de gang, et à ses conduites délinquantes et violentes. Autrement
dit, l’adolescent doit non seulement reconnaître et comprendre la force et la fonction des liens qui
l’unissent à son gang et à un mode de vie criminel, mais il doit également adopter des alternatives à la
participation aux gangs et aux activités délictueuses comme « savoir-être » et « savoir-faire ».
Conséquemment, l’intervention doit favoriser l’apprentissage et le maintien de compétences sociales
permettant notamment à l’adolescent de résister à l’influence des pairs, de s’affirmer, de gérer ses
conflits, son stress et sa colère. Finalement, la diversité des risques et des besoins des adolescents qui
font l’expérience des gangs interdit les approches unilatéralement individuelles, sans égard aux réalités
des milieux d’où proviennent les adolescents. Afin de maximiser la généralisation des acquis et, de ce
fait, prévenir la récidive criminelle, la mise en place d’actions dans l’environnement naturel des
adolescents (famille, école, pairs, quartier) doit donc nécessairement être considérée. En ce sens, les
approches dites écosystémiques (exemple : approche multisystémique (MST) sont également
privilégiées.)
Évidemment, cette première approche conceptuelle de la stratégie globale et concertée ici proposée doit
nécessairement être enrichie des réflexions issues de l’ensemble des groupes de développement clinique
du CJM-IU, ainsi que par les résultats des recherches et des expérimentations qui seront menées ces
trois prochaines années (2005-2008).
15 La prévention développementale repose sur l’idée que le comportement antisocial est déterminé par des patrons de conduites et d’attitudes acquis au
cours du développement de l’enfant à l’âge adulte. De façon générale, les programmes de prévention développementale ne sont pas conçus uniquement
pour prévenir la délinquance, mais toutes formes d’inadaptation sociale (Carbonneau, 2004).
16 Les multiples facteurs associés à l’émergence des conduites délinquantes se regroupent essentiellement en deux catégories, soit les facteurs de risque
(caractéristiques individuelles et sociales permettant de prédire la propension future à adopter des comportements antisociaux) et les facteurs de
protection (dimensions individuelles et sociales pouvant prévenir l’adoption de comportements antisociaux ou à réduire les probabilités d’appariation de
comportements et d’attitudes pouvant conduire à toute forme d’inadaptation, dont la délinquance). En ce sens, les programmes de prévention
développementale visent à réduire les facteurs de risque et à augmenter les facteurs de protection (Carbonneau, 2004).
17 Les programmes de prévention développementale peuvent être regroupés en trois catégories : 1) prévention de type universel qui s’adresse à la
population générale (exemple : campagnes publicitaires, sensibilisation de masse...), 2) prévention de type sélectif qui s’adresse à un groupe de la
population composé de personnes qui partagent un ou plusieurs facteurs de risque (exemple : intervention prénatale dédiée aux mères monoparentales,
intervention précoce auprès des familles à faibles revenus...) et 3) prévention de type indiqué qui s’adresse à des individus présentant des facteurs de
risque particuliers (exemple : intervention auprès de jeunes garçons manifestant des comportements turbulents excessifs à la maternelle...) (Carbonneau,
2004).
18 La perspective cognitivo-comportementale repose sur l’idée que le comportement antisocial, tout comme le comportement prosocial, est un
comportement appris. Le maintien ou l’abandon du comportement délinquant suit donc les règles de l’apprentissage social, c’est-à-dire qu’il s’acquiert
grâce à l’observation des comportements d’autres personnes faisant office de modèles. Plus le modèle est significatif pour l’observateur, plus celui-ci
aura tendance à reproduire le comportement observé. Il est aussi question de tout l’univers des cognitions (croyances) et des émotions sous-jacentes, qui
non seulement se construisent et se consolident au fil des apprentissages, mais qui ont aussi une influence considérable sur l’adoption et la persistance
du mode de conduite en société.
19
Goldstein, A.P., et Glick, B. (1994). The Prosocial Gang : Implementing Aggression Replacement Training. Thousand Oaks : Sage Publications.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 17
Cela dit, les principaux axes de la stratégie globale et concertée soutenue par le Groupe de
développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE20 que sont le support aux intervenants et au
milieu de même que les projets d’action seront maintenant abordés plus spécifiquement dans les
prochaines pages.
20 À compter de l’automne 2005, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE deviendra le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE et ce, tel que proposé (et accepté) au Comité des directions clientèle du CJM-IU le 22 février 2005.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 18
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LE SUPPORT AUX INTERVENANTS ET AU MILIEU
P
riorité du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE, le support aux
intervenants et au milieu occupe une grande partie des investissements en temps et en
énergie. Ce support s’inscrit dans l’objectif de consolider et de développer l’expertise des
intervenants de proximité eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées
(délinquance, violence, exploitation sexuelle...). Le support dédié aux intervenants et au milieu prend
diverses formes et s’articule spécifiquement autour de cinq volets :
VOLET 1 : Veille médias sur les activités liées aux gangs.
„ Il s’agit d’éplucher et d’analyser l’actualité (revue de la presse écrite
et électronique...) afin d’anticiper les demandes des médias et de
supporter le Bureau des communications du CJM-IU par la
préparation d’une présence médiatique enrichie de contenus
scientifiques et empiriques issus du développement des
connaissances par le biais de la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
VOLET 2 : Veille interne sur les événements liés ou à lier aux gangs dans les installations du
CJM-IU.
„ Il s’agit d’analyser l’ensemble des rapports de la permanence pour
en retirer les éléments pouvant être liés ou à lier aux gangs et,
conséquemment, de prévenir des comportements (délinquants,
violents, d’exploitation...) individuels ou de groupe qui pourraient
y être associés.
„ Pour faciliter la capture des dites informations, un code spécifique
(code 9) a été ajouté à l’ensemble des codes utilisés par les cadres
de la permanence pour qualifier chacun de leurs commentaires
notés aux rapports quotidiens. Cela donnera lieu à un suivi rapide
des événements à anticiper et à prévenir eu égard au phénomène
des gangs.
VOLET 3 : Support direct ou indirect lors d’événements liés ou à lier aux gangs dans les
installations du CJM-IU.
„ Ces situations deviennent plus fréquentes et les demandes de
support nécessitent plus de rigueur et d’encadrement.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 19
„ Un protocole a été développé de concert avec les directions
clientèle et leur sera soumis à l’automne 2005 et ce, à des fins
d’animation et d’application.21 Ce protocole de support permet
d’engager le milieu (niveau d’autorisation approprié), d’où
provient la demande, à prendre action selon la nature de la
situation et engage le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE22 à une action qui sera animée, monitorée et
évaluée par ses membres et ses collaborateurs (internes et
externes).
VOLET 4 : Support direct ou indirect aux intervenants et aux équipes oeuvrant auprès
d’adolescents victimes, témoins et associés à des activités de gangs, ou à risque de
l’être.
„ Ce support peut prendre la forme d’une aide directe à
l’intervenant (en collaboration avec le conseiller clinique, l’adjoint
clinique ou le responsable clinique) : 1) dans le processus
d’évaluation
et
d’orientation
(LPJ23)
ou
d’expertise
24
prédécisionnelle (LSJPA ); 2) dans le processus d’élaboration du
plan d’intervention ou de sa révision; et 3) d’une aide concrète lors
d’événements liés ou à lier aux gangs auxquels un adolescent
recevant des services du CJM-IU serait associé.
„ Un protocole a été développé de concert avec les directions
clientèle et leur sera soumis à l’automne 2005 et ce, à des fins
d’animation et d’application.25 Ce protocole de support permet
d’engager l’intervenant, qui fait la demande, à prendre action selon
la nature de la situation et engage le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE à une action qui sera animée, monitorée et
évaluée par ses membres et ses collaborateurs (internes et
externes).
„ Des sessions de sensibilisation, animées par des membres du
Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE, des
multiplicateurs (internes et externes) ou des collaborateurs
(internes et externes) peuvent être offertes aux équipes
d’intervenants confrontées au phénomène des gangs et aux
problématiques associées (délinquance, violence, exploitation
sexuelle...).
„ Pour les directions clientèle plus particulièrement aux prises avec
le phénomène des gangs et les problématiques associées
(délinquance, violence, exploitation sexuelle...), des contenus de
formation (détaillés et condensés) portant sur le sujet ou les outils
21
Pour plus de détails, consulter le protocole de support aux sites et aux points de services lors d’évènements impliquant les gangs situé à l’annexe 1.
22
Anciennement désigné Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE.
23
Loi sur la protection de la jeunesse.
24
Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
Pour plus de détails, consulter le protocole de support aux intervenants dans le processus d’évaluation et d’orientation (LPJ) ou d’expertise
prédécisionnelle (LSJPA), d’élaboration ou de révision du plan d’intervention et lors de situations particulières impliquant les gangs situé à l’annexe 2.
25
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 20
développés en la matière (Le silence de Cendrillon,26 Le guide
d’accompagnement et d’intervention eu égard au phénomène de la
fugue27) sont disponibles. Cependant, la nouvelle orientation
proposée par le Groupe de développement clinique GANGS et
DÉLINQUANCE est de former des multiplicateurs issus des
directions clientèle concernées et de supporter ceux-ci dans le
maintien à jour de leurs connaissances et habiletés de formateurs.
VOLET 5 : Échange d’informations entre le SPVM et le CJM-IU concernant des adolescents et
des tiers victimes, témoins et associés à des gangs criminalisés.
„ Les échanges d’informations entre le SPVM28 et le CJM-IU
concernant des adolescents et des tiers victimes, témoins et
associés à des gangs criminalisés sont légitimées par le protocole
#5 sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements
personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène
des gangs criminalisés.29
„ Les intervenants du CJM-IU souhaitant obtenir des informations
sur un adolescent ou un tiers victime, témoin ou associé à un gang
criminalisé doivent s’adresser au représentant de leur direction
clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE.30
26 Fleury, É., et Fredette, C. (2002). Prostitution juvénile par les gangs : guide d’animation et d’accompagnement de la bande dessinée « Le silence de Cendrillon ».
Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire.
27 Fredette, C., et Plante, D. (2004). Le phénomène de la fugue à l’adolescence : guide d’accompagnement et d’intervention. Montréal : Centre jeunesse de Montréal –
Institut universitaire.
28
Service de police de la Ville de Montréal.
Pour plus de détails, consulter le protocole sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions
relatives au phénomène des gangs criminalisés situé à l’annexe 3.
29
30 Une formation conjointe, dédiée aux personnes désignées au SPVM et au CJM-IU à l’application du protocole #5 sur l’accès, la transmission et
l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés et animée par les avocats des
contentieux des deux établissements, est prévue à l’automne 2005.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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LES PROJETS D’ACTION
L
eviers par excellence pour développer l’expertise des intervenants de proximité, les projets
d’action sont le véhicule privilégié pour consolider et développer l’expertise du CJM-IU en
matière d’intervention eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées
(délinquance, violence, exploitation sexuelle...). Cette orientation tient compte des succès
obtenus par cette stratégie de développement privilégiée, depuis 1998, par l’Équipe Jeunesse et gangs de rue
de l’IRDS et la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU.
Cela dit, il est entendu par projet d’action :
Un moyen concret permettant d’aider le CJM-IU à intégrer et à s’approprier
divers niveaux de connaissances (savoir, savoir-être, savoir-faire) sur le
phénomène des gangs et les conduites associées (délinquance, violence,
exploitation sexuelle...) ainsi qu’une façon de fonctionner et de s’organiser pour
y faire face, en ouvrant ainsi la possibilité d’un plus grand pouvoir d’action
individuel et collectif (empowerment) sur la problématique.
Autrement dit, un projet d’action constitue un moyen d’améliorer les compétences des cadres et des
intervenants du CJM-IU, c’est-à-dire leurs pratiques et leur organisation de pratiques en matière de
prévention et d’intervention auprès des adolescents, garçons et filles, victimes, témoins et associés à des
activités de gangs, ou à risque de l’être, et conséquemment, conduire au développement d’expertises
novatrices et prometteuses en la matière.
Chaque projet d’action réunit un ou des représentants de la ligne de gestion, un ou des intervenants de
proximité et un ou des chercheurs. Chacun de ces projets d’action accueille des stagiaires (surtout des
cycles supérieurs) dont l’objectif est d’approfondir les connaissances eu égard au phénomène des gangs
(et des conduites associées) et des meilleures pratiques pour y faire face. Il donne aussi l’accès à des
chercheurs qui mènent des études sur le phénomène des gangs et des problématiques associées et qui
voudraient rencontrer, à cette fin, des adolescents et des intervenants (selon les procédures à appliquer).
Les premières étapes à franchir sont l’adhésion de la direction clientèle au projet d’action et la
formation d’un comité de pilotage (ce qui inclut l’identification du pilote). Par le biais de chacun des
comités de pilotage, des démarches seront entreprises par le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE afin d’identifier le chercheur principal et d’organiser l’accueil des stagiaires et des
assistants de recherche le cas échéant. Une définition du projet ciblant les objectifs généraux et
spécifiques, les résultats visés (et donc à mesurer), de même que les partenaires internes et externes à
associer et un plan d’action décrivant son déroulement seront soumis à la direction clientèle à laquelle le
projet est associé. Le représentant de la direction clientèle au Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE en assurera la liaison. Par ailleurs, chaque projet d’action pourra compter sur le
support et la supervision du mandataire et de la conseillère clinique associés à la Pratique de pointe
GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 23
Les projets d’action déjà ciblés, et brièvement décrits au tableau suivant, sont à différentes phases de
mise en place et donc de réalisation. La planification sur trois années (2005-2008) de l’offre de service
GANGS et DÉLINQUANCE vise à respecter le rythme de développement de chacun des projets
d’action tout en facilitant leur continuité.31
Brève description du projet
d’action
DSREA
Comité de développement
clinique GANGS de la
DSREA
Le Comité réunit un
représentant par milieu
d’hébergement et a
comme principal mandat
de supporter les
intervenants de
proximité, d’animer le
protocole #532 et de
supporter l’intégration
des outils le silence de
Cendrillon et le Guide
d’accompagnement et
d’intervention eu égard
au phénomène de la
fugue33 à la
programmation clinique
cognitivocomportementale et
cognitivodéveloppementale de la
DSREA
Service clinique
Val-Chantant / Cascades
Le projet d’action du
service clinique Valchantant / Cascades
(site RVP) vise
principalement à intégrer
l’outil Le silence de
Cendrillon à l’activité
cognitivocomportementale
Résolution de problèmes
31
Pilotage
Enseignement et
recherche
Le Comité est animé par À déterminer.
Sylvie Riendeau,
représentante de la
DSREA au Comité de suivi
GANGS et
DÉLINQUANCE
Partenaires
„ SPVM
„ En Marge
12-1736
„ Bon Dieu
dans la
rue37
Les membres sont :
„ James Crowley,
représentante du site
Décarie
„ Chantal Ladouceur,
représentante des
foyers de groupe
Pierrefonds et
Lachine
„ Sylvie Major,
représentante du site
RVP34
„ Martin Pelletier,
représentant du site
DSM35
„ Julie Sauvageau,
représentante des
foyers de groupe
Mercier-Est et Anjou
„ Brigitte Mador,
chef de service
„ Sylvie Major,
éducatrice
„ Nadine Lanctôt,
chercheur, Université
de Sherbrooke
„ Nadine Lanctôt,
directrice M.Sc.,
Université de
Sherbrooke
À préciser.
„ Étudiant(e),
M.Sc., psychoéducation
„ Sylvie Riendeau,
agente de liaison,
Comité de suivi
GANGS et
DÉLINQUANCE
Pour plus de détails concernant le canevas d’élaboration des projets d’action, consulter l’annexe 4.
Protocole #5 du SPVM et du CJM-IU sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives
aux gangs criminalisés.
32
33 Il est également convenu de considérer l’intégration du Programme d’éducation sexuelle (Durocher et Fortier, 1999) et du Guide d’accompagnement et
d’intervention concernant l’usage et l’abus de drogues (Durocher, Desrosiers, Pelletier et Trudeau-LeBlanc, 2000 / 2001).
34
Rose-Virginie-Pelletier.
35
Dominique-Savio-Mainbourg.
Fondé en 1992, En Marge 12-17 est un organisme communautaire à but non-lucratif qui offre des services de travail de rue, d’accueil, d’hébergement
et d’accompagnement aux jeunes d’âge mineur, garçons et filles, se retrouvant dans la rue, en fugue et plus ou moins ancrés dans le mode de vie de la
rue. Des services d’accueil et d’accompagnement sont également offerts aux parents de jeunes fugueurs.
36
Fondé en 1988 par le père Emmett Johns, Le Bon Dieu dans la rue est un organisme communautaire à but non-lucratif qui offre des services de
travail de rue, d’accueil de jour et de nuit, d’hébergement et d’accompagnement aux jeunes, garçons et filles, sans-abri ou en situation précaire. Le Bon
Dieu dans la rue, grâce à un financement versé par le Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec, a traduit (du français à l’anglais) la
bande dessinée Le Silence de Cendrillon et le Guide d’animation et d’accompagnement qui l’accompagne.
37
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 24
DSTNO / DSTSE
DSRA
Brève description du projet
d’action
Pilotage
Unité Entreprise
Le projet d’action de
l’unité Entreprise (site
MSA38) vise à prévenir
l’affiliation aux gangs
des garçons âgés entre
12 et 14 ans et hébergés
en milieu de vie
globalisant (pre-teen
gangs)
„ Pierre Soumis,
chef de service
Unité Envol
Le projet d’action de
l’unité Envol (Site CDP42)
vise à documenter, par
observation, un outil de
repérage des clientèles à
risque, dans le
continuum d’évaluation
E/O (LPJ) et d’expertise
prédécisionnelle (LSJPA)
„ Denis Dunberry,
Intensification de
l’intervention auprès des
adolescents âgés entre
15 et17 ans
En lien avec les travaux
du CJM-IU sur
l’intégration sociale,44 le
projet d’action commun
de la DSTNO et de la
DSTSE vise à supporter
l’Intensification de
l’intervention auprès des
adolescents âgés entre
15 et 17 ans en :
„ caractérisant la
„ Julie Lauzon,
clientèle 15-17 ans en
terme de participation à
des activités de gangs
(1ière étape)
Enseignement et
recherche
À déterminer.
„ Patricia Labrie
éducatrice
„ Chercheur(s) à
préciser
agente de liaison,
Comité de suivi
GANGS et
DÉLINQUANCE
„ Alain Déziel,
éducateur
„ Jean-pierre Guay,
chercheur, Université
de Montréal43
„ SPVM
„ École De La
Lancée,
CSDM39
„ CSMB40
„ BDGA41
(accès)
„ Une autre
unité de la
DSRA à
préciser
„ Marie-Eve Giroux,
chef de service
Partenaires
„ Jean-Pierre Guay, „
directeur,
„
Université de
„
Montréal
„
„ Étudiant(e),
M.Sc.,
criminologie
„ Marie-Eve Giroux,
DPJ
DSSSJC
BDGA (accès)
Une autre
unité de la
DSRA à
préciser
agente de liaison,
Comité de suivi GANGS
et DÉLINQUANCE
chef de service
„ Intervenant(s) à
préciser
„ Denis Lafortune,
chercheur,
Université de
Montréal
„ Bernard Dugas,
agent de liaison,
Comité de suivi
GANGS et
DÉLINQUANCE
„ Denis Lafortune, „
directeur,
„
Université de
„
Montréal
„
„ Louis Lacroix,
DSSSJC
DPJ
DSPR
IRDS
superviseur,
ARH,45 DSTNO
(Bureau Nord)
„ Marie-Éve
Bilodeau,
étudiante, M.Sc.,
criminologie
„ Marie-Claude
Dussault, agente de
liaison, Comité de
suivi GANGS et
DÉLINQUANCE
„ proposant une stratégie
d’action appropriée (2ième
étape)
38
Mont-Saint-Antoine.
39
Commission scolaire de Montréal.
40
Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.
41
Bureau de la Direction générale adjointe.
42
Cité-des-Prairies.
43
Cette proposition doit être entérinée par le comité de pilotage du projet d’action Unité Envol (site CDP) de la DSRA.
44
Pour plus de détails, consulter Gaudet, Chagnon et Hamel (2005).
45
Agent de relations humaines.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 25
Brève description du projet
d’action
Projet G.A.R.T46
Le projet d’action G.A.R.T
vise à consolider
l’expertise en matière
d’encadrement clinique
individuel et de groupe
auprès des garçons
contrevenants associés
à des activités de gangs,
et de leur famille
Pilotage
„ Pierre Cloutier,
chef de service
„ Christian Fortin,
éducateur
„ Chantal Laporte,
éducatrice
„ Sylvie Hamel,
chercheur, Université
du Québec à TroisRivières
„ Nathalie Gélinas,
DPJ
DSSSJC
agente de liaison,
Comité de suivi GANGS
et DÉLINQUANCE
Enseignement et
recherche
„ Natacha
Brunelle.
Partenaires
„ BDGA
(accès)
directrice,
Université du
Québec à TroisRivières
„ Rhode Jeudi,
étudiante, M.Sc.,
psycho-éducation
„ Dianne Casoni,
directrice,
Université de
Montréal
„ Sylvia Manollo,
étudiante, M.sc.,
criminologie
„ Chantal
Fredette,
superviseur,
Pratique de
pointe GANGS et
DÉLINQUANCE
Intervention spécialisée
lors d’évènements
GANGS au site CDP
Le projet d’action vise à
définir une intervention
spécialisée au sein des
services cliniques dédiés
aux jeunes
contrevenants afin de
mieux prévenir et gérer
les évènements
impliquant les gangs sur
le site CDP
„ Léo Cloutier,
Grille d’indicateurs
GANGS – Groupe
d’intérêt 38H
Le projet d’action du
Groupe d’intérêt 38H vise
à développer l’expertise
d’une évaluation des
facteurs de risque liés à
la participation aux
gangs par la création
d’un outil de repérage
(une grille d’indicateurs)
des clientèles à risque
ou déjà impliquées dans
des activités de gangs
„ Nathalie Bibeau,
chef de service
À déterminer.
„ Intervenant(s) à
préciser
„ Chercheur(s) à
„ BDGA
(accès)
„ DSRA
(service La
relance)
préciser
„ Nathalie Gélinas,
agente de liaison,
Comité de suivi GANGS
et DÉLINQUANCE
chef de service
„ Intervenant(s) à
préciser
„ Jean-Pierre Guay,
chercheur, Université
de Montréal47
„ Jean-Pierre Guay, „ DSSSJC
directeur,
„ DSRA
Université de
„ BDGA
Montréal
(accès)
„ Étudiant(e),
„ IRDS
M.Sc.,
criminologie
„ Renée Brassard,
agente de liaison,
Comité de suivi GANGS
et DÉLINQUANCE
46 L’acronyme G.A.R.T signifie Gang Aggression Replacement Training, en référence au programme d’intervention cognitivo-comportemental Aggression
Replacement Training (Goldstein et Glick, 1994) privilégié au service clinique La Place et L’Inouïk (site MSA) de la DSSSJC, où est expérimenté, depuis
2000, le projet d’action G.A.R.T.
47
Cette proposition doit être entérinée par le comité de pilotage du projet d’action Grille d’indicateurs – Groupe d’intérêt 38H de la DPJ.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 26
..
..
..
...
.
LES PARTENARIATS CIBLÉS
L
’idée d’établir des partenariats ciblés vise l’efficacité d’une stratégie globale et concertée. Il
est nécessaire maintenant de dépasser les partenariats formels entre les institutions et de
développer des partenariats entre les personnes spécifiquement concernées par les mêmes
objectifs et par les mêmes actions. Les expériences américaines obtenant un certain succès
sur la prévalence du phénomène des gangs criminalisés sont toutes caractérisées par des approches de
collaboration qui unissent les efforts de la communauté, du travail de rue, des services dédiés aux jeunes
contrevenants et aux adolescents en difficulté, des services correctionnels, des policiers et des autres
représentants de la loi (substituts du procureur général…). Ces approches concertées visent à :
„ Identifier et intervenir précocement auprès des enfants présentant
d’importants besoins et de risques liés aux facteurs criminogènes,
et de leur famille en difficulté (apprentissage de compétences
sociales et parentales…);
„ Augmenter la surveillance (street time, hot spots…) et l’encadrement
clinique (apprentissage d’alternatives comportementales…) des
contrevenants à haut risque de récidives criminelles;
„ Exposer de façon accrue les adolescents et les jeunes adultes visés
(contrevenants à risque de récidives criminelles) aux ressources
d’aide et de support aux contrevenants et à leur famille.
À titre de référence, trois projets américains ont retenu particulièrement l’attention du Groupe de
développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE et, conséquemment, inspirent les travaux
associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Ces trois projets, succinctement décrits
ci-dessous, proposent des pistes de solution intéressantes à la violence et à la délinquance des gangs.
D’abord, le premier des trois projets, sans doute le plus connu, est celui expérimenté
dans la Ville de Boston aux États-Unis. The Boston Strategy To Prevent Youth Violence,
étudié notamment par monsieur Marc Ouimet, professeur à l’École de criminologie de
l’Université de Montréal et chercheur au Centre international de criminologie
comparée (CICC), fut médiatisé lors des conflits inter et intra-gangs qui ont éclaté sur
le territoire de l’île de Montréal à l’été 2004.48 Cette expérience américaine, qui
privilégie une approche sérieuse de concertation entre les intervenants des milieux
communautaires (organismes populaires, leaders religieux...) policiers et universitaires,
pourrait faire l’objet de réplication ou d’adaptation en terre canadienne.
48 Consulter notamment le texte d’opinion, Nouvelle stratégie à Boston : pour lutter contre les gangs de rue, on y a tenté avec succès une expérience d’action intégrée de lutte
contre la violence, signé par monsieur Marc Ouimet dans l’Édition du Quotidien La Presse du mercredi 11 août 2004, page A17.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 27
Ensuite, le deuxième projet, un peu moins connu, est celui expérimenté dans la
Ville de New York aux États-Unis. L’expérience Fight Crime : Invest in Kids New
York est basée sur les mêmes principes de concertation que le projet éprouvé dans
la Ville de Boston (précédemment cité) et donnerait également des résultats
probants quant à la réduction de la criminalité, plus particulièrement de la
violence, des contrevenants membres de gangs et à haut risque de récidives criminelles graves.
Enfin, le dernier projet, expérimenté dans la Ville de Philadelphie aux États-Unis
– Alive at 25 : Reducting Youth Violence Through Monitoring and Support -, est selon le
Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE le plus
intéressant, tout particulièrement en raison du fait qu’il met en œuvre les
principes de l’approche multisystémique (MST). Cette approche respecte le
développement des concepts d’intégration sociale et de suivis intensifs différenciés, de même que le
développement d’autres projets assujettis actuellement à des efforts de réflexion concernant la
programmation clinique à implanter auprès de l’ensemble des clientèles du CJM-IU et au projet pilote
sur la réadaptation intensive (ciblant les adolescents âgés de 12 à 14 ans) de Boscoville 2000 auquel le
CJM-IU est associé.
Ceci dit, le CJM-IU collabore déjà depuis plusieurs années, par le biais de la Pratique de pointe GANGS
et DÉLINQUANCE, à différents projets développés et mis en place dans la communauté, plus
particulièrement au projet de mobilisation communautaire Jeunesse et gangs de rue dont l’Équipe Jeunesse et
gangs de rue de l’IRDS en est la principale instigatrice. Les fondements du projet Jeunesse et gangs de rue
prennent origine d’une recension des écrits scientifiques sur les gangs (Hébert, Hamel et Savoie, 1997)
puis d’une recherche-terrain (Hamel, Fredette, Blais, Bertot et Cousineau, 1998) menée auprès
d’adolescents et de jeunes adultes montréalais, garçons et filles, faisant ou ayant fait l’expérience des
gangs, de même que d’intervenants, hommes et femmes, œuvrant dans divers secteurs d’intervention
jeunesse (services sociaux, écoles, organismes communautaires, corps policiers...).49 C’est au printemps
2000 que le projet Jeunesse et gangs de rue amorce sa troisième phase50 dont le principal objectif est
d’élaborer, d’expérimenter et d’évaluer51 un nouveau modèle de prévention du phénomène des gangs
(Hamel, 2004). Ce modèle s’inspire des résultats des deux premières recherches (la revue de littérature
et la recherche-terrain) et s’est construit avec la collaboration de trois localités de la région montréalaise
(Montréal-Nord,52 Villeray et La Petite Patrie,53 Vieux Longueuil)54 et ce, plus spécifiquement par le
biais de comités d’action locale regroupant des intervenants des centres jeunesse et des organismes de
justice alternative, des milieux scolaires et communautaires, des maisons de jeunes et de transition, des
services policiers, ainsi que des représentants des villes, des citoyens et des parents. Le projet Jeunesse et
gangs de rue se démarque des approches plus traditionnelles, en accordant tout autant d’importance au
système d’alliances qui noue les acteurs qu’à la programmation d’activités et à leurs contenus (Hamel,
2004).
49 Les phases I et II de Jeunesse et gangs de rue ont été commandées par le SPVM (anciennement désigné Service de police de la Communauté urbaine de
Montréal) et placées sous la responsabilité conjointe du CJM-IU (anciennement désigné Les Centres jeunesse de Montréal) et de l’IRDS, en
collaboration avec le Centre international de criminologie comparée (CICC).
50 La phase III de Jeunesse et gangs de rue fut appuyée financièrement, des années 2000 à 2005, par une contribution versée dans le cadre de la Stratégie
nationale sur la sécurité communautaire et la prévention du crime (Justice Canada, Solliciteur général du Canada) du Gouvernement du Canada.
51
Pour plus de détails, consulter Hamel, Cousineau, Vézina et Léveillé (2003).
52
Madame Louise Marcotte, éducatrice à la DSTNO (Bureau Nord) du CJM-IU participe au Comité Jeunesse et gangs de rue de Montréal-Nord.
Le CJM-IU est représenté par madame Thérèse Boucher, technicienne en assistance sociale (T.A.S) à la DSSSJC, Service jeunes contrevenants Centre
et projet IRD (Intervention Rapide en Délinquance).
53
54 Les localités furent choisies en raison du fait qu’elles sont toutes préoccupées par le phénomène des gangs, à divers degrés, et parce qu’elles possèdent
une culture de concertation sur laquelle le projet peut s’appuyer.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 28
Dans le cadre du projet Jeunesse et gangs de rue, le CJM-IU, par le biais de la Pratique de pointe GANGS
et DÉLINQUANCE, est plus étroitement associé aux projets suivants :
„ Tu veux sortir de ta gang?55 du Comité Jeunesse et gangs de
rue des arrondissements Villeray et La Petite-Patrie et ce,
notamment par la participation de madame Thérèse Boucher,
technicienne en assistance sociale (T.A.S) à la DSSSJC (Services
jeunes contrevenants Centre) du CJM-IU, à l’élaboration et
l’expérimentation du projet. Précisons que celui-ci est coordonné
par madame Marie-Mousse Laroche, criminologue, et que la
Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants (FQJC) agit à
titre d’organisme fiduciaire et assure ainsi le soutien financier,
logistique et humain du projet.
„ Guide d’action intersectorielle pour la
prévention du phénomène des gangs et ce,
notamment par la participation de mesdames Sylvie Hamel,
chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS,
qui assure la coordination du projet, et Chantal Fredette,
conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE, qui contribue à l’élaboration et à la réalisation
du projet.
„ Fiche Jeunesse et Gangs de rue du site web du Centre
québécois de ressources en promotion de la sécurité et en
prévention de la criminalité (CRPSPC)56 et ce, notamment par le
travail de rédaction et de validation de mesdames Sylvie Hamel,
chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS,
et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe
GANGS et DÉLINQUANCE.
„ Élaboration d’un programme de formation en
prévention du phénomène des gangs au Québec
et ce, notamment par la participation de mesdames Sylvie Hamel,
chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS,
et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe
GANGS et DÉLINQUANCE, à l’élaboration et la réalisation du
projet. Précisons que la Maison de transition Saint-Laurent agit à
titre d’organisme fiduciaire et assure ainsi le soutien financier,
logistique et humain du projet.
Puis d’autres projets de partenariats ciblés, auxquels est associé le Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE, sont aussi actuellement en développement ou en cours :
55 Le projet « Tu veux sortir de ta gang? », financé par le Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec, s’adresse aux adolescents âgés
de plus de 14 ans faisant l’expérience des gangs et souhaitant s’en désaffilier. Le projet vise ainsi à supporter les adolescents dans leurs démarches de
désaffiliation, tout en favorisant la création d’une action de réseau efficace capable de subvenir à leurs besoins. Pour plus de détails concernant ce projet,
consulter Laroche, Hamel, Cloutier, Boucher et Sanon (2005).
56
www.crpspc.qc.ca.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 29
„ Collaboration au projet Emprise57 du SPVM et ce, notamment
par l’intermédiaire de monsieur Clément Laporte et madame
Chantal Fredette, respectivement mandataire et conseillère
clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Collaboration au projet Connais-tu ma gang?58 du SPVM
et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette,
conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Collaboration au projet Le prince serpent59 du SPVM et ce,
notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette,
conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Participation au Forum GANGS60 et ce, notamment par
l’intermédiaire de madame Sylvie Hamel, chercheure principale de
l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, et de monsieur Pierre
Poupart, coordonnateur à la coordination innovation,
enseignement et recherche de la DSPR du CJM-IU.
57 Le projet « Emprise » du SPVM a comme principaux objectifs d’augmenter le sentiment de sécurité des citoyens de Montréal par des moyens de
prévention et de répression, de recueillir des informations et de maintenir à jour la banque de renseignements criminels sur les gangs de rue afin
d’améliorer les connaissances en la matière des agents des postes de quartier (PDQ), de même que de lutter contre la criminalité des gangs de rue en
démantelant leurs activités illégales.
58 Le projet « Connais-tu ma gang? » prend la forme essentiellement d’un questionnaire dédié aux parents inquiets quant à la participation de leur enfant
à des activités de gangs criminalisés. Parallèlement, des sessions de sensibilisation au phénomène des gangs sont animées auprès d’adolescents et de
parents par les agents sociocommunautaires des différents postes de quartier (PDQ) du SPVM. Un DVD (Digital Video Disk) fut réalisé afin de
supporter les agents sociocommunautaires dans leurs démarches d’animation. Le CJM-IU, par le biais de la conseillère clinique à la Pratique de pointe
GANGS et DÉLINQUANCE, a contribué à la révision du questionnaire « Connais-tu ma gang? » et à l’élaboration du DVD. Précisons toutefois que le
projet original « Connais-tu ma gang? » fut développé au milieu des années 1990 et a fait l’objet d’une campagne publicitaire dans les médias
électroniques et écrits. Toujours à la même époque, des activités « groupes-contact », conjointement animées par des intervenants des centres jeunesse et
des policiers, s’adressaient aux parents d’adolescents ayant des activités présumées en lien avec des gangs criminalisés. Prenant la forme de rencontres de
groupe, les activités « groupes-contact » avaient pour principal but de sensibiliser les parents au phénomène des gangs et de les soutenir dans leurs rôles
parentaux (Goyette et Hamel, 2001). En raison notamment des nombreuses transformations organisationnelles qu’ont connu le CJM-IU et le SPVM, les
activités « groupes-contact » ont pris fin graduellement. Pour plus de détails, concernant le portrait de la situation des activités « groupes-contact »,
consulter Goyette et Hamel (2001). À l’heure actuelle, seuls les agents sociocommunautaires de certains PDQ animent ponctuellement des rencontres
de sensibilisation sur le phénomène des gangs auprès de parents inspirées des activités « groupes-contact ».
59 « Le prince serpent » est une pièce de théâtre interactive qui vise essentiellement à sensibiliser les préadolescents, garçons et filles du premier cycle du
secondaire, au phénomène de l’exploitation sexuelle en contexte de gangs. « Le prince serpent » a été créé par le Théâtre Parminou et ce, en
collaboration avec le poste de quartier 42 Nord (anciennement le PQD 41 – Saint-Léonard) du SPVM et le CJM-IU (texte : Réjean Bédard; mise en
scène : Francis Vachon; équipe de jeu : Kathryn Jutras, Louise Proulx, Brigitte Tremblay et Francis Vachon; costumes : Suzanne De Billy; durée : 50
minutes).
Deux forums (Montréal, 1999; Winnipeg, 2001), financés conjointement par le Centre national de prévention du crime et les Ministères du Solliciteur
général du Canada et de la Justice du Canada du Gouvernement du Canada, ont été organisés et ce, dans le but d’établir le cadre d’une stratégie
nationale d’action en matière de gangs criminalisés. « À l’issue du premier forum, il a été recommandé (...) que des activités semblables réunissant des
représentants de différents secteurs soient tenues à l’échelle régionale au Canada, que des modèles de partenariats multisectoriels portant sur
l’engagement des jeunes dans les gangs soient mis à l’essai et que les résultats de ces initiatives soient communiqués à tous » (Gouvernement du Québec,
2003 : 11). Au cours de l’année 2002, un comité de partenaires (composé de représentants des Ministères de la sécurité du publique et de la santé et des
services sociaux du Gouvernement du Québec, de l’Institut national de santé publique du Québec, de l’Association des directeurs de police du Québec,
de la Sûreté du Québec, du SPVM, de la Ville de Montréal, du CJM-IU, du Programme d’action communautaire en travail de rue (PACT de rue), du
Centre international de criminologie comparée (CICC) et de l’IRDS) a été mis sur pied et avait comme principaux mandats : 1) d’« organiser des
activités visant à obtenir un meilleur portrait de la réalité québécoise, tant en ce qui a trait à la description du phénomène qu’en ce qui concerne les
moyens à prendre pour résoudre les problèmes associés au phénomène des gangs (...) » (Gouvernement du Québec, 2003 : 12) et 2) d’« organiser la
tenue d’un premier forum québécois d’échanges sur les jeunes et les gangs de rue (....) (afin) de faire connaître et de valider les résultats de la
consultation régionale » (Gouvernement du Québec, 2003 : 12). Ce premier forum québécois, auxquels ont participé plus de 200 personnes des secteurs
de la justice, de la police, de la santé, de l’éducation, de l’intervention communautaire et de la recherche, fut tenu les 13 et 14 février 2003. La nécessité
de créer un réseau québécois d’échanges sur les gangs de rue y a été entérinée. Pour plus de détails, consulter les actes du colloque, Création d’un réseau
québécois d’échanges. Les jeunes et les gangs de rue : faut plus qu’en parler! Gouvernement du Québec (2003).
60
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 30
„ Collaboration au plan d’action du Comité CELCO sur les
gangs de rue61 du Ministère de la sécurité publique du
Gouvernement du Québec et ce, notamment par l’intermédiaire
de monsieur Clément Laporte et madame Chantal Fredette,
respectivement mandataire et conseillère clinique associés à la
Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, ainsi que de
madame Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et
gangs de rue de l’IRDS, et monsieur Pierre Poupart, coordonnateur
à la coordination innovation, enseignement et recherche de la
DSPR du CJM-IU.
„ Collaboration avec l’É
Équipe GANGS des substituts du
procureur général de la Chambre de la jeunesse de Montréal62 et
ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur Clément Laporte
et madame Chantal Fredette, respectivement mandataire et
conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Participation au Comité prévention sur les gangs de
la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys
(CSMB) et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal
Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE. Précisons que ce comité ad hoc a comme
principal objectif de produire un outil de prévention des gangs
destiné aux élèves du troisième cycle primaire (5ième et 6ième années).
„ Participation au Comité aviseur des partenaires de
l’Équipe RDP63 et ce, notamment par l’intermédiaire de
madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de
pointe GANGS et DÉLINQUANCE.
61 Le Comité CELCO (Coordination des efforts de lutte au crime organisé) sur les gangs de rue est composé de représentants de la Gendarmerie royale
du Canada, de la Sûreté du Québec, du SPVM, des Services de police de Gatineau, de Longueuil et de Québec, de l’Association des directeurs de police
du Québec, de l’Association des cadres scolaires du Québec, de la Fédération des commissions scolaires du Québec, de la Fédération des comités de
parents du Québec, du Service de protection des citoyens de Laval, des Ministères de la justice du Québec, de l’éducation, du loisir et des sports, et de la
santé et des services sociaux, du CJM-IU et de l’IRDS. À l’automne 2004, le Ministre de la sécurité publique du Gouvernement du Québec confiait à la
Direction de la prévention et de la lutte contre la criminalité (DPLC) le mandat de mettre en place ce groupe de travail, dont les objectifs étaient de
recenser les initiatives connues pour prévenir et contrer le phénomène des gangs au Québec, d’identifier les difficultés auxquelles le Québec est
confronté en la matière et d’élaborer un plan d’action pour combler les lacunes identifiées, d’assurer une coordination des interventions et d’accroître
leur efficacité. Ce plan d’action fut déposé au mois de mai 2005 et vise les objectifs suivants : 1) évaluer l’ampleur du phénomène des gangs au Québec
et suivre son évolution; 2) améliorer l’efficacité du travail policier en matière de répression des activités criminelles des gangs; 3) accroître l’efficacité des
poursuites judiciaires visant les gangs; 4) contrer les impacts de la prise en charge d’une clientèle membre de gangs sur les services correctionnels; 5)
mieux outiller les intervenants oeuvrant auprès de jeunes engagés dans des activités de gangs ou à risque de l’être; 6) outiller les parents et les jeunes
confrontés à la problématique; 7) soutenir la concertation et le développement de projets locaux et régionaux ciblant les causes du phénomène des
gangs; 8) développer les connaissances sur les pratiques de prévention et d’intervention auprès des jeunes engagés ou susceptibles de s’engager dans des
activités de gangs; et 9) assurer une transmission adéquate de l’information sur les gangs aux citoyens des milieux touchés par le phénomène.
62 En février 2005, le Bureau des substituts du procureur général de la Chambre de la jeunesse de Montréal a mis sur pied une équipe de quatre
procureurs traitant spécifiquement les dossiers impliquant les gangs. Les principaux objectifs de la démarche sont de discriminer les véritables dossiers
impliquant les gangs des dossiers d’autre nature, d’établir des critères servant à qualifier un dossier (et donc un contrevenant) comme étant associé à des
activités de gangs, de développer une expertise judiciaire en la matière et d’uniformiser le traitement des dossiers impliquant les gangs.
63 Fondée en 1997, l’Équipe RDP, composée d’intervenants des communautés ethniques visibles, offre, en partenariat avec les autres intervenants de
l’arrondissement de Rivière-des-Prairies, des activités adaptées aux intérêts des jeunes vulnérables à joindre les gangs. Autrement dit, l’Équipe RDP tente
de contrer l’influence des gangs, de diminuer les problématiques sociales qui y sont associées et d’éduquer les adolescents à devenir des citoyens
responsables. Depuis l’automne 2004, l’Équipe RDP mène une consultation au sein de la communauté haïtienne afin de connaître les perceptions des
enfants, des adolescents, des parents et des acteurs de différents milieux d’intervention (centres jeunesse, services policiers, milieux scolaires et
communautaires...) eu égard au phénomène des gangs. Cette consultation est supportée par Boscoville 2000 et financée par le Ministère de la sécurité
publique du Gouvernement du Québec.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 31
„ Collaboration au projet fiche web sur les gangs et
Dépliant d’informations sur les gangs dédié
aux parents de l’organisme Tel-Jeunes64 et ce, notamment par
l’intermédiaire de mesdames Sylvie Hamel, chercheure principale
de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS et Chantal Fredette,
conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Participation
ad
hoc
à
des
rencontres
de
sensibilisation, organisées par le SPVM, sur le phénomène
des gangs animées auprès des leaders religieux de la communauté
haïtienne et ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur
François Lafaille, agent de relations humaines (A.R.H) à la
DSSSJC (Service jeunes contrevenants Est) du CJM-IU.
Alors que les gangs réagissent rapidement pour contourner les stratégies communautaires, sociales ou
répressives mises en place aux cours des dernières années, ces mêmes stratégies démontrent une
efficacité douteuse sur la réduction de la criminalité associée aux gangs de rue, et plus particulièrement
sur la réduction de la violence des membres à haut risque de récidives. Fort de ce constat, le Groupe de
développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE croit en la nécessité, voire l’obligation, de
concerter les énergies des différents organismes voués à la jeunesse contrevenante et en difficulté afin
de faire face de manière beaucoup plus efficace à un phénomène aussi complexe et en constante
évolution qu’est l’univers des gangs. Agir sur les gangs doit être une affaire de gang! En ce sens, le
Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE souhaite poursuivre les différents investissements en
matière de partenariat, précédemment présentés.
.
64
La « fiche web sur les gangs » se trouve sur le site web de l’organisme Tel-Jeunes : www.teljeunes.com.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 32
..
..
..
...
.
UNE PRATIQUE DE POINTE
D
epuis ses débuts, l’étude du phénomène des gangs a donné lieu au développement d’une
pratique de pointe au CJM-IU. Il s’avère alors important de préciser les principales
caractéristiques d’une pratique de pointe. Le texte qui suit est largement inspiré des
travaux de monsieur François Chagnon, conseiller à la coordination du développement
des programmes, de l’enseignement et de la recherche de la DSPR et associé au support et au
développement des pratiques de pointe.65
Le Ministère de la santé et des services sociaux encourage le développement de
pratiques d’intervention innovatrices (pratiques de pointe) qui reposent sur une
expertise spécifique à caractère social, plus exactement dans le domaine de la
violence chez les jeunes. En soit, les pratiques de pointe sont une caractéristique
très importante des organismes désignés instituts universitaires.66
Il est entendu par pratique de pointe (Chagnon et Poupart, 2001) des activités
structurées répondant à des normes de qualité et qui, à partir d’objectifs clairs et d’un cadre de
collaboration formel, mettent en lien des gestionnaires, des intervenants et des chercheurs afin de
produire des connaissances et des moyens novateurs de prévenir et de contrer la violence chez les
jeunes. Plus précisément, neuf conditions doivent être rencontrées pour qu’une
activité ou qu’un ensemble d’activités mérite la désignation de pratique de pointe :
1. être centré sur la thématique de la violence chez les jeunes;
2. fonder son action sur une conception de l’intervention spécialisée en
matière de violence chez les jeunes;
3. utiliser les dernières données de recherche pour appuyer son action en
matière de violence chez les jeunes;
4. avoir un mode d’organisation assurant un développement durable, c’est-àdire en favorisant le travail d’équipe, en s’assurant que le projet est en lien
avec la ligne de gestion, en s’intégrant à la programmation des services de
l’établissement et en s’assurant que les activités soient intégrées à la tâche
des intervenants de proximité;
5. s’actualiser en partenariat au sein même du CJM-IU, c’est-à-dire en
favorisant la collaboration entre les services psychosociaux et les services de
réadaptation, et à l’extérieur du CJM-IU, notamment avec ses partenaires
des milieux de l’éducation, de la justice, des services policiers, des centres
locaux de services communautaires (CLSC);
6. inclure la formation du personnel;
65
Pour plus de détails, consulter Chagnon et Poupart (2001).
Au CJM-IU, il a d’abord été question de services de pointe. Confondante et restrictive, l’appellation a progressé vers le concept de pratiques de
pointe. Puis, plus récemment, des travaux sont menés pour faire des pratiques de pointe un programme de pointe.
66
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7. faire l’objet d’une démarche évaluative visant son amélioration continue;
8. faire l’objet de publications dans des revues professionnelles et
scientifiques;
9. donner accès à un enseignement en accueillant notamment des stagiaires
provenant de maisons d’enseignement collégial et universitaire ou d’autres
points de services de l’établissement.
Une pratique de pointe est donc un lieu de production de connaissances et d’enseignement où
intervenants, gestionnaires et chercheurs structurent des solutions novatrices pour répondre à des
problématiques réelles reconnues comme une priorité pour l’établissement et qui touchent la violence,
de ses déterminants jusqu’à des interventions pointues auprès des clientèles spécifiques.
Les pratiques de pointe sont maintenant envisagées et développées dans le cadre d’un programme
planifié visant l’ensemble des groupes d’âge des clientèles desservies par l’organisation du CJM-IU.
Actuellement, quatre pratiques de pointe sont soutenues par l’établissement :
„ À chaque enfant son projet de vie permanent (0-5 ans);
„ Projet d'intervention concertée sur le suicide chez les jeunes en
difficulté (12-17 ans);
„ Gangs et délinquance (12-17 ans);
„ Probation intensive (suivis intensifs différenciés dans la
communauté) (12-17 ans).
Au-delà de la rigueur et des exigences que cela impose, une pratique de pointe bénéficie d’un soutien
concret pouvant prendre différentes formes :
„
„
„
„
„
„
soutien de l’organisation;
fonds de démarrage et ressources financières;
dégagement des intervenants et de personnel d’appui;
accessibilité à des experts;
formation et supervision;
soutien au développement par une liaison et un accès au monde
de la recherche par le biais de l’IRDS;
„ diffusion, rayonnement, transfert des connaissances...
L’expérience menée au CJM-IU eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées a
démontré la pertinence du support apporté par la désignation de pratique de pointe et ce, tant au niveau
de l’expertise développée que des bénéfices obtenus par les différents clientèles de l’organisation
concernées par la problématique.
Cette désignation exige cependant de respecter certaines obligations qui se traduiront par diverses
activités permettant la qualification du projet GANGS et DÉLINQUANCE aux neufs conditions de
désignation de pratique de pointe décrites précédemment. Ainsi, au-delà des actions concernant
directement la pratique clinique (support aux intervenant et au milieu, développement de projets
d’intervention novateur, concertation...), des activités associées à la recherche, l’enseignement, le
transfert de connaissances et le rayonnement doivent également être menées dans le cadre de la
Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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VOLET RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT
„ Collaboration à la programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS;67
„ Élaboration d’une programmation de recherche associée aux projets d’action
GANGS et DÉLINQUANCE des directions clientèle du CJM-IU;
„ Enseignement collégial et universitaire;68
„ Séminaire de deuxième cycle universitaire sur les gangs : Le phénomène des gangs
(CRI6227),69 École de criminologie, Université de Montréal;
„ Cours de premier cycle universitaire sur les gangs : Le phénomène des gangs
(JES2015Z),70 Certificat d’intervention auprès des jeunes : fondements et pratiques,
Faculté de l’éducation permanente, Université de Montréal;
„ Développement d’un cours sur le phénomène des gangs et les problématiques
associées à l’École nationale de police du Québec;
„ Accueil et accompagnement de stagiaires de niveaux collégial et universitaire;71
„ Mise en place d’un séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE sur les contributions
des stagiaires et des chercheurs à l’avancement des travaux associés à la Pratique
de pointe GANGS et DÉLINQUANCE.72
VOLET TRANSFERT DE CONNAISSANCES ET RAYONNEMENT
„ Animation de sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé73) et vente de
services en la matière aux organismes et institutions partenaires du CJM-IU;74
„ Contenus de formation destinés aux gestionnaires (à développer);
„ Contenus de formation destinés à chacun des projets d’action (à développer);
„ Formation de multiplicateurs (partenaires internes et externes);
„ Participations aux congrès et colloques pertinents (comme conférenciers) et
publications d’articles dans les revues professionnelles et scientifiques;75
„ Rédaction et publication, de façon bimensuelle, d’une vignette GANGS et
DÉLINQUANCE dans les éditions des Petites Nouvelles du CJM-IU.
„ Réalisation d’un DVD76 présentant L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE;77
„ Enrichir de contenus scientifiques les présences médiatiques.78
67
Pour plus de détails concernant la programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS, consulter l’annexe 5.
Plusieurs conférences sur les gangs sont dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires, notamment au CEGEP du Vieux-Montréal,
Marie-Victorin et St-Jérôme, de même qu’aux Universités de Montréal, de Sherbrooke et de Trois-Rivières. Pour plus de détails concernant les
conférences dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005, consulter l’annexe 6.
68
69
Le séminaire sur les gangs est dispensé par madame Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS.
Le cours sur le phénomène des gangs est dispensé par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
70
Pour plus de détails concernant les stages et les recherches en cours, consulter la liste des étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE située à l’annexe 7.
71
72
Le premier séminaire GANGS et DÉLINQUANCE eu lieu le 13 juin 2005 à la salle Nadia du siège social du CJM-IU.
73
Pour plus de détails, consulter le syllabus de formation situé à l’annexe 8.
Pour plus de détails concernant les sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé) animées pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005,
consulter l’annexe 9.
74
75 Pour plus de détails concernant les participations aux congrès et colloques pertinents, de même que les publications d’articles dans les revues
professionnelles et scientifiques, consulter l’annexe 10.
76
Digital Video Disk.
Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE souhaite que la réalisation du DVD soit sous la responsabilité de monsieur
Patrice Fombelle, éducateur au service clinique La Terrasse (site CDP) de la DSRA et ce, en raison notamment de la qualité du travail de monsieur
Fombelle lors de la réalisation du DVD portant sur le travail des agents d’intervention au CJM-IU. Les contributions nécessaires à la réalisation d’un
DVD présentant l’offre de services GANGS et DÉLINQUANCE sont de l’ordre approximatif de trois jours de tournage (en plus des coûts de location
de la caméra), quatre jours de préparation au montage (en plus des coûts des cassettes) et quatre jour de montage (en plus des coûts liés au montage).
Une douzaine de jours sont donc à prévoir afin de réaliser, au cours de l’automne 2005, le DVD présentant L’offre de services GANGS et
DÉLINQUANCE.
77
78
Pour plus de détails concernant les participations médiatiques pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005, consulter l’annexe 11.
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LES CONTRIBUTIONS NÉCESSAIRES
C
omme déjà présenté au Comité des directions clientèle du 22 février 2005, il est proposé de
transformer le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE en
Comité de suivi de L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE. Pour être capable de
supporter cette offre de service, des contributions importantes doivent être consenties. En
plus du maintien du poste de conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE
du CJM-IU, l’investissement des représentants des directions clientèle au Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE est une condition de succès de l’implantation de l’offre de service GANGS et
DÉLINQUANCE de 2005-2008.
Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE est d’avis qu’il faut maintenir le
support aux représentants à la hauteur de deux jours par mois, soit 24 jours par année, pour les tâches
et les fonctions suivantes :
„ Participation aux rencontres du Comité de suivi GANGS et
DÉLINQUANCE, en raison de 10 rencontres de trois heures par
année;
„ Support aux intervenants et au milieu (référence aux cinq volets
présentés aux pages 19 à 21 du présent document);
„ Liaison avec les différentes directions (trois bilans d’activités par
année aux Comités de régie des directions clientèle);
„ Liaison avec les projets d’action des différentes directions;
„ Monitoring des activités et des travaux associés au Comité de suivi
GANGS et DÉLINQUANCE.
Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE est également d’avis qu’il faille
ajouter à ces contributions les investissements suivants :
„ Participation à la journée annuelle d’étude du Comité de suivi
GANGS et DÉLINQUANCE;79
„ Participation au séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE;
„ Participation aux journées professionnelles du Conseil
multidisciplinaire du CJM-IU (animation du kiosque GANGS et
DÉLINQUANCE et d’un ou de plusieurs ateliers).
79
La première journée d’étude du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE eu lieu le 9 mai 2005.
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Le total des contributions souhaitées en terme d’investissements des directions pour leur représentant
au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE serait donc de 28 jours par année et ce, jusqu’en
2008, moment où sera réévaluée l’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE. Pour toute activité
supplémentaire (exemple : investissements dans les projets d’action),80 chacune des directions clientèle
devra trouver des solutions afin de ne pas amputer le temps réservé à leur représentant pour remplir
son engagement en lien avec l’offre de service globale 2005-2008 tel qu’établi précédemment.
Il est aussi entendu, notamment par l’intermédiaire du mandataire et de la conseillère clinique associés à
la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU, de maintenir des liens étroits avec le
Comité des directions clientèle et ce, par :
„ Une participation au Comité des directions clientèle trois fois par
année (septembre, janvier et juin);
„ Un dépôt d’un rapport d’activités annuel GANGS et
DÉLINQUANCE.81
Enfin, tel que convenu avec le Comité des directions clientèle le 14 juin 2005, les différentes activités et
travaux des représentants des directions clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE
seront consignées et acheminées aux directeurs. Par ailleurs, il est aussi convenu de faire suivre les
comptes-rendus des rencontres du Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE aux chefs de
services cliniques et aux directeurs de chacun des représentants des directions clientèle au Comité de
suivi GANGS et DÉLINQUANCE.
80 Les investissements supplémentaires seront déterminés lors de l’élaboration de chacun des projets d’action, en collaboration avec les comités de
pilotage.
Pour plus de détails concernant le contenu du rapport d’activités annuel GANGS et DÉLINQUANCE, consulter la proposition d’une table des
matières du rapport annuel d’activités GANGS et DÉLINQUANCE située à l’annexe 12.
81
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LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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LES ANNEXES
Annexe 1 – Protocole de support aux sites et aux points de services lors
d’évènements impliquant les gangs
DEMANDE DE SUPPORT
INVITER LE (S) CHEF(S) DE SERVICE À INFORMER
LE (LA) CONSEILLER (IÈRE) CLINIQUE ET / OU
L’ADJOINT(E) CLINIQUE ET / OU LE (LA)
RESPONSABLE CLINIQUE
VALIDATION DES INFORMATIONS À L’ORIGINE DE LA
DEMANDE DE SUPPORT
COMMUNIQUER AVEC:
„
„
„
LE (S) CHEF(S) DE SERVICE
L’ (LES) ADJOINT(S) À LA (LES) DIRECTION(S) CLIENTÈLE
LE(S) RESPONSABLE(S) DU (DES) SITE(S)
COMMUNIQUER AVEC LE (LA) REPRÉSENTANT(E)
GANGS ET DÉLINQUANCE DE VOTRE DIRECTION
CLIENTÈLE
NOM ET PRÉNOM: __________________________________
NO. TÉLÉPHONE: __________________________________
COMMUNIQUER AVEC LA CONSEILLÈRE CLINIQUE À LA
PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE
„ ANALYSER LA DEMANDE
„ CONVENIR D’UNE STRATÉGIE D’ACTION
„ IDENTIFIER LE (LA) COORDONNATEUR
(TRICE) DE LA STRATÉGIE D’ACTION
ENGAGEMENT DU MILIEU
„ CONVENIR DU TYPE DE SUPPORT
„ BILAN ÉCRIT OU VERBAL FAIT AU (À LA)
COORDONNATEUR (TRICE)
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
OFFRE DE SERVICE
„ DÉTERMINER L’IMPLICATION DU MILIEU À LA
RÉALISATION DE LA STRATÉGIE D’ACTION
„ DÉTERMINER L’ENGAGEMENT, EN TERME DE
SUPPORT, DE LA LIGNE DE GESTION
SUIVI / SUPPORT
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...
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LES ANNEXES
Annexe 2 – Protocole de support aux intervenants dans le processus
d’évaluation et d’orientation (LPJ) ou d’expertise prédécisionnelle (LSJPA),
d’élaboration ou de révision du plan d’intervention et lors de situations
particulières impliquant les gangs
DEMANDE DE SUPPORT
INVITER L’INTERVENANT(E) À INFORMER SON (SA)
CHEF DE SERVICE ET / OU L’ADJOINT(E)
CLINIQUE ET / OU LE (LA) RESPONSABLE
CLINIQUE ET / OU LE (LA) CONSEILLER (IÈRE)
CLINIQUE
VALIDER LES INFORMATIONS À L’ORIGINE DE LA
DEMANDE DE SUPPORT
COMMUNIQUER AVEC LE (LA) REPRÉSENTANT(E)
GANGS ET DÉLINQUANCE DE VOTRE DIRECTION
CLIENTÈLE
NOM ET PRÉNOM: __________________________________
NO. TÉLÉPHONE: __________________________________
COMMUNIQUER AVEC LA CONSEILLÈRE CLINIQUE À LA
PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE
„ PRÉCISER LA DEMANDE DE SUPPORT
„ DRESSER LE PORTRAIT DU RÉSEAU D’AIDANTS
(NATURELS ET PROFESSIONNELS)
„ ANALYSER LA DEMANDE
„ CONVENIR D’UNE STRATÉGIE D’ACTION
„ IDENTIFIER LE (LA) COORDONNATEUR
(TRICE) DE LA STRATÉGIE D’ACTION
ENGAGEMENT DE L’INTERVENANT(E)
„ CONVENIR DU TYPE DE SUPPORT
„ BILAN ÉCRIT OU VERBAL FAIT À
L’INTERVENANT(E)
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OFFRE DE SERVICE
DÉTERMINER L’IMPLICATION DE L’INTERVENANT(E) À LA
RÉALISATION DE LA STRATÉGIE D’ACTION
SUIVI / SUPPORT
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LES ANNEXES
Annexe 3 – Protocole CJM-IU et SPVM #5 sur l’accès, la transmission et
l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions
relatives au phénomène des gangs criminalisés82
Objet :
Le présent protocole a pour objet d’établir, d’une part, les règles suivant lesquelles le Service de police de la Ville
de Montréal (SPVM) transmettra au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) les
renseignements personnels nécessaires à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse ainsi que la Loi sur le
système de justice pénale pour les adolescents et, d’autre part, les règles suivant lesquelles le CJM-IU transmettra au SPVM
certains renseignements pouvant l’aider à remplir sa mission.
Responsabilité :
Afin d’obtenir des renseignements sur la clientèle du CJM-IU et pouvant être reliée aux gangs criminalisés, les
demandes doivent obligatoirement être traitées par les personnes désignées en vertu du présent protocole. Le nom
de ces personnes apparaît aux annexes 1 et 2.
Responsabilités du CJM-IU
ƒ Désigner une personne chargée de superviser
l’application du protocole;
ƒ Désigner une personne responsable de la tenue du
registre des échanges d’informations;
ƒ Transmettre régulièrement une liste tenue à jour
identifiant les personnes désignées pour procéder à
l’échange des informations;
ƒ Transmettre au SPVM, par l’entremise des personnes
nommément désignées, les renseignements personnels
qu’il détient lorsque :
ƒ un mandat dévolu par la Loi sur la protection de la jeunesse
et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents
auprès des usagers l’exige;
ƒ la sécurité d’usagers ou de tiers l’exige;
ƒ la transmission de renseignements est nécessaire pour mettre
en échec la criminalité liée aux gangs criminalisés;
ƒ Inscrire dans un registre toute demande de
renseignements provenant du SPVM et toute
transmission de renseignements personnels au SPVM.
Responsabilités du SPVM
ƒ Désigner une personne chargée de superviser
l’application du protocole;
ƒ Désigner une personne responsable de la tenue du
registre des échanges d’informations;
ƒ Transmettre régulièrement une liste tenue à jour
identifiant les personnes désignées pour procéder
à l’échange des informations;
ƒ Transmettre au CJM-IU, par l’entremise des
personnes nommément désignées, les
renseignements personnels qu’il détient et qui sont
nécessaires pour assurer la protection des enfants
et des adolescents concernés par la problématique
des gangs criminalisés et faisant l’objet d’une
intervention du CJM-IU;
ƒ Inscrire dans un registre toute demande de
renseignements en provenant du CJM-IU et toute
transmission de renseignements personnels au
CJM-IU.
82 Au moment de la rédaction du présent document (juillet 2005), la révision du protocole sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements
personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés était toujours en instance d’approbation, de la part du CJM-IU
et du SPVM.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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„ Attendu que le mandat général du SPVM consiste à protéger les personnes et à prévenir le crime.
„ Attendu que le mandat spécifique du SPVM vise plus particulièrement la répression de crimes, la
surveillance et la prévention de la criminalité en lien avec l’évolution du phénomène des gangs
criminalisés sur l’Île de Montréal.
„ Attendu que des jeunes de moins de 18 ans sont à risque d’être recrutés ou sont membres ou
victimes de ces gangs criminalisés.
„ Attendu que la mission du CJM-IU vise particulièrement la protection de la jeunesse, de même
que l’encadrement et la responsabilisation des jeunes contrevenants.
„ Attendu que la mission du CJM-IU à l’égard de ces deux clientèles implique une nécessaire
concertation avec le milieu policier afin qu’il puisse contribuer à assurer la protection des jeunes,
victimes, membres, ex-membres ou à risque de devenir membres de gangs criminalisés, à
prévenir la récidive et à protéger la société.
„ Attendu que tant au SPVM qu’au CJM-IU des structures ont été mises en place pour suivre
l’évolution des gangs criminalisés et leurs activités et instaurer des moyens d’interventions
efficaces tant pour assurer la protection des jeunes, victimes, membres, ex-membres ou à risque
de devenir membres que pour mettre en échec les activités criminelles exercées par les membres
de ces gangs.
„ Attendu que dans le cadre de leur mandat les intervenants du CJM-IU peuvent recueillir des
informations qu’ils ont besoin de valider auprès des policiers du SPVM.
„ Attendu que dans le cadre de leurs activités professionnelles les intervenants du CJM-IU peuvent
détenir des informations qu’il pourrait être nécessaire de communiquer au SPVM dans le but de
protéger un ou des usagers ou des tiers.
„ Attendu que dans le cadre de ses interventions le CJM-IU peut détenir des informations qui
permettent aux enquêteurs du SPVM de prévenir ou d’élucider des crimes en lien avec les
activités criminelles des gangs notamment la prostitution, le trafic de stupéfiants, la fraude,
lesquelles activités mettent en péril la sécurité, le développement d’enfants et d’adolescents,
victimes, membres, ex-membres ou à risque de devenir membres de ces gangs.
„ Attendu l’obligation imposée aux établissements et organismes en regard de la protection des
renseignements personnels détenus tant par le SPVM que par le CJM-IU.
„ Attendu les dispositions relatives à la confidentialité dans le cadre de l’application de la Loi sur la
protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents.
„ Attendu que toute disposition de la loi qui permet la divulgation d’informations nominatives doit
être interprétée de façon restrictive.
CONSIDÉRANT les mandats et les obligations du SPVM et du CJM-IU et le respect des lois
existantes :
„ Le SPVM et le CJM-IU conviennent de baliser par protocole un couloir d’échanges
d’informations permettant aux parties de mieux remplir leur mission respective à l’égard du
phénomène des gangs criminalisés sur l’Île de Montréal dans lesquels sont impliqués des jeunes.
En conséquence, les partie conviennent de ce qui suit :
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Objet :
„ La présent protocole a pour objet d’établir, d’une part, les règles suivant lesquelles le SPVM
transmettra au CJM-IU les renseignements personnels nécessaires à l’application de la Loi sur la
protection de la jeunesse, L.R.Q., c. P 38.1, Loi sur le système de justice pénale pour les
adolescents, L.R. 2002, ch. 1, et, d’autre part, les règles suivant lesquelles le CJM-IU pourra
transmettre au SPVM certains renseignements pouvant l’aider à remplir sa mission.
Renseignements communiqués :
„ Par le Service de police de la Ville de Montréal
Le SPVM, par l’entremise des personnes nommément désignées aux présentes, pourra transmettre au CJM-IU les
renseignements personnels qu’il détient et qui sont nécessaires pour assurer la protection des enfants et des adolescents
concernées par la problématique des gangs criminalisés et faisant l’objet d’une intervention au CJM-IU.
„ Par le Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Le CJM-IU, par l’entremise des personnes nommément désignées aux présentes, pourra transmettre au SPVM les
renseignements personnels qu’ils détiennent lorsque : 1) un mandat dévolu par la Loi sur la protection de la jeunesse et
la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents auprès des usagers l’exige; 2) la sécurité d’usagers ou de tiers
l’exige; et 3) la transmission de renseignements est nécessaire pour mettre en échec la criminalité liée aux gangs
criminalisés.
Règles de transmission :
„ Dans le respect des dispositions légales relatives à la confidentialité et à la transmission
d’informations nominatives.
„ Les renseignements nominatifs divulgués au sujet d’un usager dans le cadre du présent protocole
devraient être autorisés par l’enfant de 14 ans et plus si les renseignements le concernent ou par
les parents si l’information concerne un enfant de moins de 14 ans. Toutefois, aux fins de
l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale
pour les adolescents, les intervenants désignés peuvent transmettre au SPVM les informations
indispensables et pertinentes à l’exécution de leurs responsabilités respectives, sans qu’il soit
nécessaire d’obtenir l’autorisation de la personne concernée.
„ S’il existe un motif raisonnable de croire qu’un enfant est victime d’abus physique ou sexuel en
lien avec les activités criminelles des gangs, le présent protocole ne s’applique pas et les
informations nominatives transmises sont traitées dans le cadre de l’entente multisectorielle
laquelle balise les modalités de transmission entre le SPVM et les personnes autorisées par le
Directeur de la protection de la jeunesse du CJM-IU.
„ Si, tant pour le SPVM que pour le CJM-IU, il est nécessaire en vue d’assurer la sécurité d’usagers
ou de tiers de transmettre des informations qui permettent d’identifier une personne dont les
activités sont liées aux gangs criminalisés, lesquelles mettent en péril la sécurité d’usagers ou de
tiers, les personnes nommément désignées peuvent transmettre l’information pertinente.
„ De part et d’autre, les intervenants mandatés du CJM-IU et du SPVM s’engagent à ne recueillir
que les renseignements qu’ils estiment indispensables à l’application de la Loi sur la protection de
la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Ils s’engagent en
outre à n’utiliser les renseignements qui leur sont divulgués que dans le cadre du présent
protocole.
„ Les policiers désignés du SPVM s’engagent à ne recueillir du CJM-IU que les renseignements
qu’ils estiment indispensables à l’application de leur mandat général consistant à protéger les
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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personnes et à prévenir le crime, et leur mandat spécifique visant la répression de crimes, la
surveillance et la prévention de la criminalité en lien avec l’évolution du phénomène des gangs
criminalisés sur l’Île de Montréal. Ils s’engagent en outre à n’utiliser les renseignements qui leur
sont divulgués que dans le cadre du présent protocole.
Modalités de transmission :
„ Le CJM-IU désigne les intervenants qui, dans le cadre du présent protocole, auront accès aux
renseignements détenus par le SPVM et qui transmettront au SPVM les renseignements qu’ils
détiennent. Les noms de ces intervenants sont énumérés à l’annexe 1.
„ Le SPVM désigne le personnel policier qui, dans le cadre du présent protocole, aura accès aux
renseignements détenus par le CJM-IU et qui sera autorisé à divulguer aux intervenants désignés
CJM-IU les renseignements personnels qu’il détient et sans lesquels le CJM-IU est incapable de
remplir la mission que leur confient la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système
de justice pénale pour les adolescents. Les noms des policiers autorisés sont énumérés à l’annexe
2.
„ Le policier désigné du SPVM inscrit dans un registre toute demande de renseignements en
provenance du CJM-IU et toute transmission de renseignements personnels au CJM-IU, en
indiquant : 1) la date de la demande; 2) le nom de l’intervenant mandaté; 3) le ou les personnes visées par la
demande; 4) la nature des renseignements demandés; 5) les motifs justifiant la demande; 6) la date de la
transmission des renseignements; 7) la nature des renseignements transmis; et 8) ses nom et numéro matricule.
„ L’intervenant mandaté du CJM-IU inscrit dans un registre toute demande de renseignements en
provenance du SPVM et toute transmission de renseignements personnels au SPVM, en
indiquant : 1) la date de la demande; 2) le nom du policier autorisé; 3) le ou les personnes visées par la demande;
4) la nature des renseignements demandés; 5) les motifs justifiant la demande; 6) la date de la transmission des
renseignements; 7) la nature des renseignements transmis; et 8) ses nom et fonction.
Désignation de responsables de l’application du protocole :
„ Le SPVM et le CJM-IU conviennent de désigner chacun une personne chargée de superviser
l’application du présent protocole. Ces personnes sont : 1) pour le SPVM : le commandant au
renseignement; et 2) pour le CJM-IU : le directeur affecté à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE.
„ Ces deux personnes ont entre autres le mandat de se transmettre mutuellement une liste tenue à
jour identifiant les personnes désignées par leur établissement pour procéder à l’échange des
informations.
Durée de l’entente :
„ La présente entente est d’une durée initiale d’un an à compter de la date de sa signature par les
deux parties. Elle est reconduite pour la même durée à moins d’avis écrit donné par l’une ou
l’autre des parties avant l’arrivée de la date de renouvellement. Elle peut être résiliée en tout
temps sur avis écrit par l’une ou l’autre des parties.
Les parties ont signé ce protocole :
À Montréal, le 17e jour du mois de décembre 2001.
Ce protocole a été révisé et reconduit :
À Montréal, 2005.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Annexe 1 : Liste des employés du CJM-IU mandatés en vue de l’application du protocole sur la
transmission d’informations entre le CJM-IU et le SPVM :
„ Renée Brassard, Direction de la protection de la jeunesse;
„ Bernard Dugas, Direction des services territoriaux Nord-Ouest;
„ Marie-Claude Dussault, Direction des services territoriaux Sud-Est;
„ Nathalie Gélinas, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants;
„ Marie-Eve Giroux, Direction des services de réadaptation aux adolescents;
„ Louis-Philippe Martin, Bureau de la Direction générale, service de scolarisation;
„ Sylvie Riendeau, Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes.
Personne assurant le lien avec les Sections Intervention Jeunesse et Prévention et responsable du
registre :
„ Chantal Fredette, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants,
Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU.
Annexe 2 : Liste des policiers désignés en vue de l’application du protocole sur la transmission
d’informations entre le CJM-IU et le SPVM :
„ Isabelle Allard, agent analyste, Centre opérationnel Nord;
„ Annie Brazeau, agent analyste, Centre opérationnel Est;
„ François Coiteux, sergent détective, Division du renseignement criminel;
„ Jean-Claude Gauthier, sergent détective, Division du renseignement criminel;
„ André Gélinas, analyste, Division du renseignement criminel;
„ Sylvie Giguère, agent analyste, Centre opérationnel Ouest;
„ Josée Paquette, sergent détective, Division du renseignement criminel;
„ Judith Provencher, agent analyste, Centre opérationnel Sud.
Coordonnateur du registre :
„ Robert Chartrand, commandant à la Division du renseignement criminel du SPVM.
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INTERVENTIONS RELATIVES AUX GANGS
TRANSMISSION DE RENSEIGNEMENTS
Partie I : DEMANDE
Nom du demandeur :
Numéro de matricule dans le cas du SPVM :
Date de la demande :
Téléphone:
Télécopieur :
Organisme :
Numéro d’événement :
Numéro d’usager :
Nom(s), prénom(s) et date(s) de naissance de la (des) personne(s) visée(s) par la
demande :
Nature des renseignements demandés et motifs justifiant la demande :
Partie II : RÉPONSE À LA DEMANDE
Nom du répondant :
Numéro de matricule dans le cas du SPVM :
Date de la réponse :
Téléphone:
Télécopieur :
Organisme :
Endroit de la vérification :
Centre d’enquêtes Nord
†
Centre d’enquêtes Ouest
†
Centre d’enquêtes Sud
†
CJM-IU
†
Centre d’enquêtes Est
†
Renseignements fournis :
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...
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LES ANNEXES
Annexe 4 – Canevas d’élaboration des projets d’action
TITRE DU PROJET D’ACTION
Description de l’origine et de l’historique.
LES FINALITÉS
Sur la base des contenus, des objectifs sont retenus des indicateurs quantitatifs et
qualitatifs de réussite qui faciliteront l’évaluation.
Le milieu ciblé
Identification du milieu au sein duquel sera défini, organisé, réalisé et évalué le projet d’action et description de ses
principales caractéristiques.
La clientèle ciblée
Identification de la clientèle ciblée par le projet d’action et description de ses principales caractéristiques personnelles et
sociales.
Les objectifs généraux et spécifiques
Description des objectifs généraux et spécifiques visés par le projet d’action.
Les approches privilégiées
Description des approches d’intervention privilégiées, favorisant l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques visés par le
projet d’action.
La programmation clinique
Description de la programmation clinique dans le cadre de laquelle s’insère le projet d’action.
LE PILOTAGE
Le pilotage est exercé par une instance désignée comme responsable de la bonne
marche.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Le comité de pilotage
Identification du chercheur, du gestionnaire, de (ou des) l’intervenant(s) de proximité et du représentant GANGS et
DÉLINQUANCE composant le comité de pilotage, et description des rôles et des responsabilités de chacun.
Les enjeux du chercheur
Description des enjeux du chercheur, sous-jacents à son engagement au projet d’action.
Les enjeux du gestionnaire
Description des enjeux du gestionnaire, sous-jacents à son engagement au projet d’action.
Les enjeux de l’intervenant de proximité
Description des enjeux de l’intervenant de proximité, sous-jacents à son engagement au projet d’action.
Les enjeux du représentant GANGS et DÉLINQUANCE
Description des enjeux du représentant GANGS et DÉLINQUANCE, sous-jacents à son engagement au
projet d’action.
LES PARTENAIRES
Solliciter un partenaire revient à analyser les positions et les enjeux réciproques pour
pouvoir déterminer le mode de collaboration convenant à l’opération projetée.
Les partenaires internes
Identification du ou des partenaires internes (CJM-IU) et description des rôles et des responsabilités de chacun.
Les enjeux des partenaires internes
Description des enjeux des partenaires internes, sous-jacents à leur engagement au projet d’action.
Les partenaires externes
Identification du ou des partenaires externes (milieux judiciaires, policiers, scolaires, institutionnels...) et description des
rôles et des responsabilités de chacun.
Les enjeux des partenaires externes
Description des enjeux des partenaires externes, sous-jacents à leur engagement au projet d’action.
LE PLAN D’ACTION
Le plan d’action décrit le déroulement du projet sous tous ses aspects.
Les composantes du projet d’action
Identification des composantes du projet d’action favorisant l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques visés.
Le calendrier des activités
Identification des activités à organiser et à réaliser afin d’atteindre les objectifs généraux et spécifiques visés.
L’organisation du travail
Identification des mécanismes d’organisation du travail facilitant l’organisation et la réalisation des composantes du projet
d’action.
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Les ressources
Identification des ressources matérielles, humaines et financières nécessaires à la définition, l’organisation et la réalisation
du projet d’action.
L’ÉVALUATION
L’évaluation est à l’oeuvre dès la conception du projet d’action pour en fixer les critères
et les modalités, puis durant tout le déroulement pour en vérifier la bonne marche, sous
la responsabilité de l’instance de pilotage.
Le mode d’évaluation privilégié
Identification du mode d’évaluation du projet d’action.
Les composantes de l’évaluation
Identification des composantes de l’évaluation du projet d’action.
Les indicateurs quantitatifs et qualitatifs
Description des indicateurs quantitatifs et qualitatifs facilitant l’évaluation du projet d’action.
Les résultats attendus
Description des résultats attendus du projet d’action.
L’ENSEIGNEMENT
Accueil et accompagnement de stagiaires de niveau collégial et universitaire (premier,
deuxième et troisième cycles).
Les stagiaires de niveau collégial et / ou de premier cycle universitaires
Identification des stagiaires de niveau collégial et / ou de premier cycle universitaire et description de leurs rôles et de leurs
responsabilités.
Les stagiaires de deuxième et / ou troisième cycles universitaires
Identification des stagiaires de deuxième et / ou troisième cycles universitaires et description de leurs rôles et de leurs
responsabilités.
LE RAYONNEMENT ET LE TRANSFERT DE CONNAISSANCES
Activités de rayonnement et de transfert de connaissances, permettant la diffusion des
réalisations associées au projet d’action.
Le rayonnement
Identification des activités de rayonnement associées au projet d’action : congrès, colloque, conférences,...
Le transfert des connaissances
Identification des activités de transfert des connaissances associées au projet d’action : rédaction d’articles, participation
médiatique, animation de sessions de sensibilisation et de formation...
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LES ANNEXES
Annexe 5 – Programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS
La programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS contribue à l’élaboration et à la validation d’un
modèle de prévention du phénomène au moyen du développement organisationnel et social
communautaire. La programmation s’appuie sur deux axes de recherche : l’un, compréhensif et l’autre,
évaluatif. Ceci pour mieux comprendre la nature et le développement des rapports sociaux (substance
du modèle de prévention) des individus vivant en marge de la société, d’une part, et pour évaluer la
force et la faisabilité du modèle préconisé, d’autre part.
Premier axe - recherche compréhensive
Pour enrichir le modèle de prévention préconisé, ce premier volet de recherche contribue au
développement d’une connaissance approfondie de la nature et du développement des rapports prenant
place entre des individus vivant en marge de la société (associés à l’univers des gangs) et leur
environnement (pairs, gangs, parents, fratrie, école, travail, quartier, communauté).
LES GARÇONS
Période
Sujet d’étude
2004 2007
Écologie sociale de jeunes garçons ayant fait
l’expérience des gangs de rue : étude de leur
caractéristiques personnelles, sociales et
familiales, de leur trajectoire développementale
et de celle de leurs parents
2003
Recension d’écrits sur le phénomène des gangs
de rue : ce que la littérature nous apprend sur le
rôle de la famille et sur l’intervention
écosystémique
Publications et communications
ƒ Brisebois, R-A., et Hamel, S. (2005). Ma gang,
c’est ma famille... une expression à ne pas
prendre à la légère. Défi jeunesse, 11 (2): 12-21.
LES FILLES
Période
2003 2005
Sujet d’étude
Publications et communications
Récits d’expérience de jeunes prostitués, garçons ƒ Cousineau, M-M., et coll. (2004). Vers la
et filles, des Villes de Montréal, Québec et
réalisation de récits d’expérience de jeunes prostitués,
Sherbrooke en vue de l’élaboration d’un plan
garçons et filles, en vue de l’élaboration d’un plan
d’action
d’action: première étape, une recension d’écrits.
Rapport soumis au CNPC. Montréal: CICC.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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LES JEUNES ISSUS DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES
Période
2001 2005
Sujet d’étude
The Ethnic Identity of Juvenile Gangs
Publications et communications
ƒ De Laco, G. (sous presse). The Ethnic Identity of
Juvenile Gangs. Thèse de doctorat inédit.
Montréal: Université McGill, Département de
sociologie.
LES AUTRES DIMENSIONS DU PHÉNOMÈNE DES GANGS
Période
Sujet d’étude
Publications et communications
2002 2005
Les gangs de rue : la maternelle du crime
organisé?
ƒ Henrichon, A. (2005). Les gangs de rue: la
maternelle du crime organisé? Rapport de stage de
maîtrise inédit. Montréal: Université de
Montréal, École de criminologie.
2000 2003
Images et mirages culturels de la réalité des
gangs de jeunes dans la presse francophone
montréalaise
ƒ Dusonchet, A. (2003). Images et mirages culturels de
la réalité des gangs de jeunes dans la presse francophone
montréalaise. Mémoire de maîtrise inédit.
Montréal : Université de Montréal, École de
criminologie.
ƒ Dusonchet, A. (2003a). Gangs de jeunes:
bonnes notes pour nos journaux. Forum
Express, septembre 2003.
Deuxième axe – recherche active et évaluative
Ce deuxième volet de recherche contribue, quant à lui, à développer et à évaluer le modèle de
prévention préconisé.
PROGRAMMATION D’INTERVENTION SUR LES GANGS AU CJM-IU
Période
2000 2002
Sujet d’étude
Publications et communications
Projet de formation ciblée
sur le phénomène des gangs
s’adressant aux cadres et aux
intervenants du Centre
jeunesse de Montréal –
Institut universitaire
ƒ Hamel, S. et coll. (2003). Formation sur le phénomène des gangs
du Centre jeunesse de Montréal: premières analyses des retombées
de la stratégie adoptée. Défi jeunesse, 9 (2): 28-35.
ƒ Hamel, S. et coll. (2002). Projet de formation ciblée sur le phénomène des
gangs s’adressant aux cadres et aux intervenants du Centre jeunesse de
Montréal. Rapport soumis au CQRS. Montréal : IRDS.
ƒ Fredette, C. et Lafaille, F. (2002). Pour former les intervenants sur le
phénomène des gangs: faut-il accroître leurs connaissances ou développer leur
sentiment de compétence? 3ième Colloque sur la prévention de la
criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2002.
ƒ Blais, M-F. et coll. (2000). Une formation sur le phénomène des
gangs aux Centres jeunesse de Montréal: quelle stratégie à prendre?
Défi jeunesse, 6 (2): 10-15.
ƒ Blais, M-F. et coll. (2000a). Le défi du transfert des connaissances
concernant la prévention du phénomène des gangs aux Centres jeunesse de
Montréal. 68ième Congrès de l’ACFAS (Canada, Montréal), mai 2000.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Période
2000 2002
1999 2000
Sujet d’étude
Publications et communications
Élaboration du plan
ƒ Fredette, C. et Laporte, C. (2005). Et si nous parlions gangs? Quand la
d’évaluation d’une
complexité commande l’innovation. Journées professionnelles du Conseil
programmation d’activités
multidisciplinaire du CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005.
d’intervention développée au ƒ Fredette, C. et Laporte, C. (2005a). L’univers des gangs: quand la
Centre jeunesse de Montréal
complexité commande l’innovation. Congrès de la Société de
– Institut universitaire pour
criminologie du Québec (Canada, Saint-Adèle), mai 2005.
faire face au phénomène des
ƒ Fredette, C. (2005). Faire face au gangs : plus facile à dire qu’à faire!
gangs
Dîner conférence du CJL (Canada, Laval), février 2005.
ƒ Hamel, S. et Fredette, C. (2004). Table ronde sur l’expérience des centres
jeunesse en matière de collaboration recherche-intervention. Colloque sur la
collaboration recherche-intervention en réussite éducative (Canada,
Québec), avril 2004.
ƒ Bigras, M. et coll. (2003). L’IRDS: une programmation ancrée et deux
exemples de retombées concrètes, l’instrument de dépistage des mauvais
traitements psychologiques et la formation des intervenants dans le cadre des
gangs de rue. 7ième symposium québécois de recherche sur la famille.
CDRFQ (Canada, Trois-Rivières), octobre 2003.
ƒ Hamel, S. et coll. (2003). Former un gang pour faire face aux gangs.
Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du CJM-IU
(Canada, Montréal), juin 2003.
ƒ Fredette, C. et coll. (2003). Le projet GART: une stratégie de
réadaptation intégrée et adaptée aux adolescents associés aux gangs. 4ième
Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, MagogFormation et évaluation en
Orford), avril 2003.
matière de gangs de rue pour
ƒ Fredette, C. (2002). Pratique de pointe GANGS: programmation de la
les intervenants des centres
recherche, la formation et l’intervention sur le phénomène des gangs
jeunesse et leurs partenaires :
(posterpresentation). Journée scientifique de la FQJC (Canada,
deux incontournables
Longueuil), septembre 2002.
ƒ Fredette, C. et coll. (2002). Comment prévenir le phénomène des gangs au
sein des institutions de réadaptation pour jeunes délinquants: l’autonomisation
et le développement organisationnel. 8ième Colloque de l’AICLF (Belgique,
Liège), mai 2002.
ƒ Desmarais, S. (2001). L’intervention, la formation et la recherche sur les
gangs. Bilan d’activités 2000-2001. Montréal : CJM.
ƒ Goyette, M. et Hamel, S. (2001). Le portrait de la participation des CJM
aux activités groupes-contact. Montréal : CJM-IU.
ƒ Fredette, C. et Lafaille, F. (2001). Gangs de rue: une réalité à connaître.
15ième Congrès de la Société de criminologie du Québec (Canada,
Saint-Adèle), mai 2001.
ƒ Fredette, C. et Lafaille, F. (2000). Le phénomène des gangs aux Centres
jeunesse de Montréal. Symposium sur les services de pointe aux CJM
(Canada, Montréal), janvier 2000.
ƒ Fredette, C. et Lafaille, F. (1999). Le phénomène des gangs : les Centres
jeunesse de Montréal se mobilisent! Journée professionnelle du Conseil
multidisciplinaire des CJM (Canada, Montréal), mai 1999.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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PLAN STRATÉGIQUE JEUNESSE ET GANGS DE RUE IMPLIQUANT LES LOCALITÉS DE
MONTRÉAL-NORD, VILLERAY ET LA PETITE PATRIE ET DU VIEUX LONGUEUIL
Période
2004 -
2000 2005
1997 1998
1996 1996
Sujet d’étude
Publications et communications
Jeunesse et gangs de rue,
phase IV : transfert,
innovation et entraînement
ƒ Hamel, S. (2004). Jeunesse et gangs de rue, ça vous dit quelque
chose? Continuum JC – Numéro spécial GANGS, 3 (1): 4 et 10.
ƒ Hamel, S. et coll. (2004). Gangs. Dictionnaire sciences criminelles. Paris:
Les Éditions Dalloz.
ƒ Hamel, S. et coll. (2004a). Conducting trajectory analysis of the gang
phenomenon in order to understand or to normalize: distinct approaches
resulting in distinct conclusions. Actes du séminaire d’experts sur les
trajectoires déviantes. Montréal : CICC.
ƒ Hamel, S. et coll. (2003). L’an 3 de Jeunesse et gangs de rue : évaluation de
l’implantation des actions mises en place dans les localités. Rapport
intérimaire remis au CNPC. Montréal: IRDS.
Jeunesse et gangs de rue,
ƒ Gouvernement du Québec (2003). Création d’un réseau québécois
phase III : élaboration et
d’échanges. Les jeunes et les gangs de rue : faut plus qu’en parler! Actes du
validation d’un modèle de
colloque (Canada, Trois-Rivières), février 2003.
prévention du phénomène
ƒ Hamel, S. et coll. (2002). Pour une semaine de relâche inoubliable : les
au moyen du développement
origines et les premiers pas de l’Aventure urbaine. Les cahiers Jeunesse et
organisationnel et social
gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
communautaire
ƒ Hamel, S. et coll. (2002a). Plans de réalisation et d’évaluation d’une
initiative vouée à la prévention du phénomène des gangs : Jeunesse et gangs de
rue. Les cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
ƒ Hamel, S. et coll. (2002b). Analyse de la prévention du phénomène des
gangs par le développement social communautaire: méthodes et processus
d’évaluation participative et appropriative. Séminaire international
Jeunesse et gangs de rue,
francophone sur les politiques publiques de sécurité, prévention du
phase II : recherche-terrain
crime, protocoles d’évaluation et analyse d’impact (Canada,
Montréal), avril 2002.
ƒ Hamel, S. et Cousineau, M-M. (2002). Jeunesse et gangs de rue : la
communication et la coordination avant la collaboration et la partenariat.
13ième Colloque régional québécois de l’ACSA (Canada, Montréal),
avril 2002.
ƒ Cousineau, M-M. et Hamel, S. (2002). Prévenir le phénomène des gangs
par le développement social communautaire: premiers résultats d’une expérience
en cours. Forum national sur les politiques et la recherche en matière
de sécurité, santé et du bien-être des collectivités (Canada, Ottawa),
janvier 2002.
Jeunesse et gangs de rue, ƒ Hamel, S. et coll. (2001). Évaluation du processus d’implantation d’un
programme de prévention par le développement social communautaires visant les
phase I : revue de littérature
gangs de rue. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (2001a). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (2001b). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (2001c). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et Cousineau, M-M. (2001). Jeunesse et gangs de rue :
histoire d’un projet. La Fédé-Action, 8 (1): 16-19.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Période
Sujet d’étude
Publications et communications
ƒ Hamel, S. (2001). Les gangs: comment peut-on développer une action
collective servant à prévenir ce phénomène? Colloque en prévention de la
criminalité du MSP (Canada, Québec), novembre 2001.
ƒ Fredette, C. et coll. (2001). Les gangs à Montréal : un phénomène qui
semble prendre un nouveau tournant depuis les deux dernières décennies. 16ième
Congrès international de droit et de santé mentale. Institut
Philippe-Pinel de Montréal (Canada, Montréal), juillet 2001.
ƒ Hamel, S. et coll. (2001). Prévenir les gangs en visant à faire une meilleure
place aux jeunes au sein de notre société. Symposium international sur la
jeunesse (Canada, Hull), juillet 2001.
ƒ Hamel, S. et coll. (2001a). Jeunesse et gangs de rue: prévenir les gangs par
l’entremise du développement social communautaire. Forum national de la
jeunesse sur la prévention de la violence et les gangs (Canada,
Ottawa), mars 2001.
ƒ Cousineau, M-M. et Hamel, S. (2000). Jeunes membres de gangs...
pas seulement délinquants, victimes aussi. Bulletin INFO PV, 10 (1):
19-22.
ƒ Hamel, S. et coll. (2000). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (2000a). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (2000b). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités.
Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS.
ƒ Cousineau, M-M. et coll. (2000). Prévenir le phénomène des gangs par le
développement social communautaire. Forum sur la sécurité et la
démocratie (Italie, Naples), décembre 2000.
ƒ Hamel, S. (2000). Analyse des trajectoires chez les jeunes ayant fait
l’expérience des gangs: choix méthodologiques. Séminaire d’experts sur les
trajectoires de vie déviantes (Portugal, Porto), janvier 2000.
ƒ Hamel, S. et coll. (1999). Jeunesse et gangs de rue (phase II) : résultats de
la recherche-terrain et proposition d’un plan stratégique quinquennal. Rapport
soumis au SPCUM Montréal : IRDS.
ƒ Hamel, S. et coll. (1999a). Jeunesse et gangs de rue : principaux
constats venant de la recension des écrits et de la recherche-terrain.
Défi jeunesse, 5 (2): 3-12.
ƒ Hamel, S. et Cousineau, M-M. (1999). Le plan stratégique Jeunesse et
gangs de rue. Forum national de la jeunesse sur la prévention de la
violence et les gangs (Canada, Ottawa), décembre 1999.
ƒ Hamel, S. et coll. (1999). Une solution au phénomène des gangs : s’occuper
des jeunes d’abord en favorisant leur participation et leur intégration sociale.
4ième Congrès international sur l’enfant (Canada, Montréal), octobre
1999.
ƒ Hamel, S. et coll. (1999a). Le phénomène des gangs : devons-nous nous
inquiéter surtout des liens que les jeunes entretiennent avec ces groupes ou de
ceux qu’ils n’ont pas développés avec la communauté? 67ième Congrès de
l’ACFAS (Canada, Ottawa), mai 1999.
ƒ Hébert, J. et coll. (1997). Jeunesse et gangs de rue (phase I) : revue de
littérature. Rapport soumis au SPCUM. Montréal: IRDS.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 59
Période
Sujet d’étude
Publications et communications
ƒ LAROCHE, M-M. et coll. (2005). Tu veux sortir de ta gang? Montréal:
Comité Jeunesse et gangs de rue Villeray et La Petite-Patrie.
2004 -
Tu veux sortir de ta gang?
2003
Analyse du sentiment
ƒ Cousineau, M-M. et coll. (2003). Sondage sur la criminalité, le sentiment
d’insécurité dans les quartiers
de sécurité et d’appartenance, la cohésion et la participation sociale dans les
Villeray, La Petite Patrie,
quartiers Villeray et La Petite-Patrie: points de vue des résidents et des
Vieux-Longueuil et
commerçants. Les cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS
Montréal-Nord
et CICC.
ƒ Cousineau, M-M. et coll. (2003a). Sondage sur la criminalité, le sentiment
Enquête sur le climat social
de sécurité et d’appartenance, la cohésion et la participation sociale dans la
dans trois quartiers de la
Ville de Montréal-Nord : points de vue des résidents et des commerçants. Les
région de Montréal : analyse
cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
descriptive, quantitative et de
ƒ
Gagné, N. et coll. (2002). Portrait du quartier Villeray et indices sur la
contenu
présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers Jeunesse et
gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
Enquête sur le climat social
ƒ Gagné, N. et coll. (2002a). Portrait du quartier La Petite-Patrie et indices
dans trois quartiers de la
sur la présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers Jeunesse
région de Montréal :
et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
développement d’un
ƒ
Gagné, N. et coll. (2002b). Inventaire des ressources et services destinés aux
questionnaire et d’une
jeunes
dans les quartiers Villeray et La Petite-Patrie. Les cahiers Jeunesse
stratégie de collecte de
et
gangs
de rue. Montréal : IRDS et CICC.
données
ƒ Gagné, N. et coll. (2002c). Portrait du la Ville de Montréal-Nord et
indices sur la présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers
Le phénomène du taxage
Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC.
dans la localité Villeray et La
Petite Patrie : état de
ƒ Gagné, N. et coll. (2002d). Inventaire des ressources et services destinés aux
situation et actions de
jeunes de la Ville de Montréal-Nord. Les cahiers Jeunesse et gangs de
prévention
rue. Montréal : IRDS et CICC.
2003
2001
2001 2002
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 60
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..
..
...
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LES ANNEXES
Annexe 6 – Conférences sur les gangs dispensées dans le cadre de cours
collégiaux et universitaires pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 200583
CONFÉRENCES SUR LES GANGS – COURS COLLÉGIAUX
Établissement
CEGEP de SaintJérôme
Département
Sciences
humaines
Conférence
L’univers des gangs : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Conférence dédiée aux étudiants inscrits au profil Individu et
Société, novembre 2004
CONFÉRENCES SUR LES GANGS – COURS UNIVERSITAIRES
Établissement
Département
Conférence
Université de
Montréal
École de
criminologie
„ Les filles dans les gangs: des gars de la gang? Cours de premier cycle :
La femme et la question criminelle (CRI3420), octobre 2004
„ La violence : une histoire de gangs? Cours de premier cycle :
Violences criminelles (CRI3305), novembre 2004
„ Les filles dans les gangs : des gars de la gang? Cours de premier cycle:
La femme et la question criminelle (CRI3420), février 2005
„ La violence: une histoire de gangs? Cours de premier cycle :
Violences criminelles (CRI3305), mai 2005
„ La recherche clinique et évaluative eu égard au phénomène des gangs,
Séminaire de deuxième cycle : Recherches cliniques et
évaluatives (CRI6001), décembre 2004
„ Les filles dans les gangs: des gars de la gang? Séminaire de deuxième
cycle : Le phénomène des gangs (CRI6227), mars 2005
Université du
Québec à TroisRivières
Département de
travail social
„ L’univers des gangs: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Conférence dédiée aux étudiants au baccalauréat en travail
social, novembre 2004
Université de
Sherbrooke
Département de
travail social
„ L’univers des gangs: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Conférence dédiée aux étudiants au baccalauréat en travail
social, mars 2005
Précisons que plusieurs des conférences citées ici sont récurrentes, c’est-à-dire qu’elles sont animées annuellement, voire bi-annuellement. Par ailleurs,
toutes les conférences ont été, jusqu’à ce jour, dispensées par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE du CJM-IU.
83
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
page 61
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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...
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LES ANNEXES
Annexe 7 – Étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE
Université
Publications et
communications
Étudiant
Sujet / État
René-André
Brisebois
Écologie sociale de jeunes
garçons membres de gangs
de rue : point de vue et
expériences des parents,
mémoire (M.Sc) en
cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Sylvie Hamel,
directrice
ƒ Brisebois, R-A. (2005). Écologie
sociale de jeunes garçons membres de
gangs de rue: point de vue et
expériences des parents. Séminaire
GANGS et DÉLINQUANCE.
CJM-IU (Canada, Montréal),
juin 2005.
ƒ Brisebois, R-A. et Hamel, S.
(2005). Ma gang, c’est ma
famille... une expression à ne
pas prendre à la légère. Défi
jeunesse, 11 (2): 12-21.
Audrée
Courchesne
Le silence de Cendrillon :
évaluation de la formation
des intervenants,
mémoire (M.Sc) en
cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Marie-Marthe
Cousineau,
directrice
ƒ Courschesne, A. (2005). Le
silence de Cendrillon : évaluation de
la formation des intervenants.
Séminaire GANGS et
DÉLINQUANCE. CJM-IU
(Canada, Montréal), juin 2005.
Gina De
Laco
The Ethnic Identity of
Juvenile Gangs, thèse
(Ph.D) complétée
Université
McGill,
département
de sociologie
ƒ Monton
Weinfeld,
directeur
ƒ Sylvie Hamel,
co-directrice
ƒ De Laco, G. (sous presse). The
Ethnic Identity of Juvenile Gangs.
Thèse de doctorat inédit.
Montréal : Université McGill,
Département de sociologie.
ƒ De Laco, G. (2005). The Ethnic
Identity of Juvenile Gangs.
Séminaire GANGS et
DÉLINQUANCE. CJM-IU
(Canada, Montréal), juin 2005.
Félix
Désormeau
Les gangs et l’expérience de
la peur : ce qu’en disent de
jeunes membres, mémoire
(M.Sc) en cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Marie-Marthe
Cousineau,
directrice
À venir.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
Supervision
page 63
Étudiant
Publications et
communications
Sujet / État
Université
Supervision
Pascale
Dumont
Écologie sociale des jeunes
membres de gangs : le rôle
des pairs, thèse (Ph.D)
en cours
Université du
Québec à
Montréal,
département
de psychologie
ƒ Sylvie Hamel,
co-directrice
ƒ Dumont, P. (2005). Écologie
sociale de jeunes membres de gangs: le
rôle des pairs. Séminaire
GANGS et DÉLINQUANCE.
CJM-IU (Canada, Montréal),
juin 2005.
Alexis
Dusonchet
Images et mirages culturels
de la réalité des gangs de
jeunes dans la presse
francophone montréalaise,
mémoire (M.Sc)
complété
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Pierre
Landreville,
directeur
ƒ Sylvie Hamel,
co-directrice
ƒ Dusonchet, A. (2003). Images et
mirages culturels de la réalité des
gangs de jeunes dans la presse
francophone montréalaise. Mémoire
de maîtrise inédit. Montréal :
Université de Montréal, École
de criminologie.
ƒ Dusonchet, A. (2003a). Gangs
de jeunes: bonnes notes pour
nos journaux. Forum Express.
Koffi Folly
Les défis de l’intégration
sociale : point de vue et
aspirations de garçons pris
en charge par les centres
jeunesse, mémoire
(M.Sc) en cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Sylvie Hamel,
directrice
ƒ Folly, K. (2005). Les défis de
l’intégration sociale : point de vue et
aspirations de garçons pris en charge
par les centres jeunesse. Séminaire
GANGS et DÉLINQUANCE.
CJM-IU (Canada, Montréal),
juin 2005.
Érika Haran
La construction symbolique
de l’appartenance aux
pairs délinquants : point
de vue de jeunes
contrevenants, stage
(M.Sc) complété
Rennes 2,
France,
département
de psychologie
ƒ François
Clermont,
superviseur
À venir.
Annie
Henrichon
Les gangs de rue : la
maternelle du crime
organisé?, stage (M.Sc)
complété
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Marie-Marthe
Cousineau,
directrice
ƒ Chantal
Fredette,
superviseur
ƒ Henrichon, A. (2005). Les gangs
de rue: la maternelle du crime
organisé? Rapport de stage de
maîtrise inédit. Montréal:
Université de Montréal, École
de criminologie.
Rhode Jeudi
Analyse des besoins des
adolescents contrevenants et
de leurs parents dans un
processus de désaffiliation
aux gangs, stage (M.Sc)
en cours
Université du
Québec à
Trois-Rivières,
École de
psychoéducation
ƒ Natacha
Brunelle,
directrice
ƒ Chantal
Fredette,
superviseur
ƒ Jeudi, R. (2005). Analyse des
besoins des adolescents contrevenants
et de leurs parents dans un processus
de désaffiliation aux gangs.
Séminaire GANGS et
DÉLINQUANCE. CJM-IU
(Canada, Montréal), juin 2005.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Étudiant
Sujet / État
Université
Supervision
Publications et
communications
Sylvia
Manollo
L’affiliation et la
désaffiliation du gang chez
des garçons d’origines
ethniques diversifiées
hébergés au Centre jeunesse
de Montréal - Institut
universitaire, stage
(M.Sc) en cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Dianne
Casoni,
directrice
ƒ Chantal
Fredette,
superviseure
ƒ Manollo, S. (2005). L’affiliation
et la désaffiliation du gang chez des
garçons d’origines ethniques
diversifiées hébergés au Centre
jeunesse de Montréal - Institut
universitaire. Séminaire GANGS
et DÉLINQUANCE. CJM-IU
(Canada, Montréal), juin 2005.
Jonathan
Pigeon
Les gangs et le trafic de
stupéfiants, mémoire
(M.Sc) en cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Marie-Marthe
Cousineau,
directrice
À venir.
Noureddine
Razik
Le développement de
l’intervention au Centre
jeunesse de Montréal face
au phénomène des gangs,
mémoire (M.Sc)
complété
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Marie-Marthe
Cousineau,
directrice
Noureddine, R. (sous presse). Le
développement de l’intervention au
Centre jeunesse de Montréal face au
phénomène des gangs. Mémoire de
maîtrise inédit. Montréal :
Université de Montréal, École de
criminologie
Adeline
Saint-Jean
Occupation des espaces
publics par des jeunes au
métro Jarry et ses
alentours: étude de cas,
mémoire (M.Sc) en
cours
Université de
Montréal,
École de
criminologie
ƒ Sylvie Hamel,
directrice
À venir.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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..
...
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LES ANNEXES
Annexe 8 – Syllabus de formation « L’univers des gangs : démystifier le
phénomène pour mieux comprendre l’expérience des adolescents »
Formatrice :
Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire
Participants : Personnel du CJM-IU et organismes partenaires
Date :
À déterminer
PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE
Quiconque s’intéresse aux gangs constate qu’il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. L’intérêt
manifesté à son égard a toutefois gagné en popularité au cours des deux dernières décennies. Nous
avons vu ainsi se multiplier, depuis le début des années 1980, non seulement le nombre mais aussi la
diversité des travaux sur cette question.
S’il est exact que les gangs, tel qu’ils nous préoccupent, puissent être responsables d’une violence
parfois inouïe, ils ne sont malheureusement trop souvent réduits qu’à cet aspect générant de
nombreuses légendes urbaines qui, à leur tour, contribuent à la méconnaissance du phénomène. Or,
bon nombre d’adolescent(e)s trouvent d’abord dans les gangs un moyen de combler leurs besoins de
sécurité, d’appartenance, de reconnaissance, de liberté, de pouvoir et de plaisir qu’ils n’arrivent pas à
combler ailleurs.
Les multiples manifestations du phénomène des gangs témoignent de sa complexité. Son analyse ne
peut être conduite sans considérer les multiples enjeux individuels et sociaux qui interviennent. En
d’autres termes, ce phénomène interdit les perspectives étroites conduisant généralement à des
solutions simplistes. Il commande plutôt un regard critique entraînant d’importantes remises en
question, elles-mêmes porteuses d’idées novatrices.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
La session de sensibilisation sur le phénomène des gangs vise l’amélioration des connaissances
concernant 1) le phénomène des gangs et l'expérience des adolescent(e)s dans les gangs, ainsi que 2) les
approches, en termes de « savoir-faire » et « savoir-être », à privilégier auprès des adolescent(e)s
témoins, victimes et / ou associé(e)s à des activités de gangs, ou à risque de le devenir.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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CONTENU GÉNÉRAL
1) Connaître le phénomène des gangs
a)
b)
c)
d)
e)
Un portrait des gangs au Québec
Les types de gangs et les indices organisationnels
Les distinctions et les similitudes entre les gangs de rue et le crime organisé
Les indicateurs de la présence de gangs
Les activités des gangs et leur violence
2) Comprendre l’expérience des adolescent(e)s dans les gangs
a) Les types de membres
i) Les rôles des filles dans les gangs
ii) L’exploitation sexuelle en contexte de gangs
b) Les indicateurs de la participation à des activités de gangs
c) Les indicateurs personnels et sociaux de l’engagement aux gangs et de la récidive criminelle
d) Le processus d’affiliation et de désaffiliation aux gangs
i) Les raisons de joindre les gangs
ii) Les raisons de quitter les gangs
iii) Les obstacles et les conditions facilitant la sortie
3) Agir auprès des adolescent(e)s témoins, victimes et / ou impliqué(e)s, ou à risque de l’être, dans des
activités de gangs
a) Les façons d’aborder la participation à un gang
b) Les objectifs généraux à atteindre
c) Le rôle et le mandat des milieux d’intervention jeunesse face au phénomène des gangs
FORMAT
1) Condensé : une demi-journée (3 heures);
2) Détaillé : une journée de formation (7 heures, incluant l’heure du dîner).
MÉTHODE PÉDAGOGIQUE
Exposé avec échanges.
ATTESTATION
Attestation de participation ou émission d’unités d’éducation continue (U.E.C.).
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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..
..
...
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LES ANNEXES
Annexe 9 – Sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé) animées
pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 200584
SESSIONS DE SENSIBILISATION – CJM-IU
Direction
Service
Date
Format
Bureau de la Direction générale
(BDGA)
Équipe des surveillants de
nuit
Mars 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Bureau de la Direction générale
(BDGA)
Équipe des surveillants de
nuit
Mars 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Bureau de la Direction générale
(BDGA)
Équipe de la permanence
Décembre 2004
Condensé
Détaillé
4
…
Direction des services
spécialisés et des services aux
jeunes contrevenants (DSSSJC)
Service clinique La Place
et L’Inouïk
Juin 2004
Condensé
Détaillé
…
4
V E N T E D E S E R V I C E S 85
Organisme / Institution
Date
Format
Centre jeunesse des Laurentides, équipes des jeunes
contrevenants, Sainte-Thérèse
Juin 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Maison des jeunes La Plaine, La Plaine
Juin 2005
Condensé
Détaillé
…
4
Table de concertation Basses-Laurentides, Saint-Eustache
Avril 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Table de concertation Repentigny, Repentigny
Avril 2005
Condensé
Détaillé
…
4
Bon Dieu Dans la Rue, organisme communautaire, Montréal
Mars 2005
Condensé
Détaillé
…
4
Toutes les sessions de sensibilisation ont été animées, jusqu’à ce jour, par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe
GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU.
84
85 La vente de services est conforme à la politique établie en matière d’accessibilité à des sessions de formation de la Direction des ressources humaines
(DRH) du CJM-IU.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Organisme / Institution
Date
Format
Table de concertation Jeunesse Marigot, Laval
Mars 2005
Condensé
Détaillé
…
4
Tandem-Montréal, organisme communautaire, Montréal
Mars 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Tandem-Montréal, organisme communautaire, Montréal
Mars 2005
Condensé
Détaillé
…
4
École Félix-Leclerc, Commission scolaire MargueriteBourgeois, Montréal
Février 2005
Condensé
Détaillé
4
…
Table de concertation Jeunesse et gangs de rue de la Ville de
Gatineau, Gatineau
Octobre 2004
Condensé
Détaillé
…
4
Table de concertation Jeunesse et gangs de rue de la Ville de
Gatineau, Gatineau
Octobre 2004
Condensé
Détaillé
…
4
École La Voie, Commission scolaire de Montréal, Montréal
Octobre 2004
Condensé
Détaillé
4
…
CLSC Ste-Rose-de-Laval, Laval
Octobre 2004
Condensé
Détaillé
…
4
École Édouard-Montpetit, Commission scolaire de la Pointede-l’Île, Montréal
Septembre 2004
Condensé
Détaillé
4
…
École Cavalier-de-LaSalle, Commission scolaire MargueriteBourgeois, Montréal
Septembre 2004
Condensé
Détaillé
4
…
Comité Solidarité Saint-Henri, Montréal
Mai 2004
Condensé
Détaillé
4
…
CEGEP François-Xavier-Garneau
Mai 2004
Condensé
Détaillé
4
…
Comité Jeunesse et gangs de rue du Vieux-Longueuil,
Longueuil
Mai 2004
Condensé
Détaillé
…
4
Comité Jeunesse et gangs de rue du Vieux-Longueuil,
Longueuil
Avril 2004
Condensé
Détaillé
…
4
F O R M A T I O N « L E S I L E N C E D E C E N D R I L L O N » 86
Date
20 et 21 janvier 2005, Montréal
Composition du groupe
„
„
„
„
CJM-IU : 387
Autres CJ : 0
CLSC : 1
Services policiers : 3
„ Organismes communautaires : 8
„ Écoles : 6
„ Autres : 0
86 La formation « Le silence de Cendrillon », d’une durée de deux jours et animée par mesdames Évelyne Fleury, personne-ressource au Programme
d’action communautaire en prévention des ITS/VIH et problématiques connexes (notez que cette fonction n’existe plus depuis la fin de l’année 2004)
et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU, porte sur l’exploitation sexuelle en contexte
de gangs et les stratégies d’intervention à privilégier auprès des adolescentes impliquées, ou à haut risque de l’être, dans l’industrie du sexe et victimes
d’exploitation par les gangs. À moins d’indication contraire, les groupes de formation sont composés à la fois d’intervenants du CJM-IU et
d’intervenants d’organismes partenaires du CJM-IU (milieux policiers, scolaires, communautaires, services sociaux...). Précisons cependant que cette
formule (deux jours, groupe hétérogène) a pris fin au mois de janvier 2005. Aucune autre session de formation « Le silence de Cendrillon » n’a été
animée depuis.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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Date
Composition du groupe
4 et 5 novembre 2004, Montréal
„
„
„
„
19 et 20 août 2004, Montréal
Agents mobilisés dans le cadre de la campagne provinciale de prévention
de la prostitution juvénile financée par les Ministères de la justice et de la
sécurité publique du Gouvernement du Québec, issus des organismes
communautaires PACT92 de rue (Montréal), La Maison des jeunes
Kekpart (Longueuil), le TRIL93 (Laval) et PIPQ94 (Québec)
5 et 6 juin 2004, Montréal
Intervenants de l’organisme communautaire Le Café multiculturel de
l’arrondissement Montréal-Nord
17 et 18 juin 2004, Montréal
„
„
„
„
CJM-IU : 295
Autres CJ : 0
CLSC : 0
Services policiers : 0
„ Organismes communautaires : 14
„ Écoles : 8
„ Autres : 1
26 et 27 mai 2004, Montréal
„
„
„
„
CJM-IU : 196
Autres CJ : 0
CLSC : 8
Services policiers : 2
„ Organismes communautaires : 0
„ Écoles : 3
„ Autres : 0
29 et 30 avril 2004, Montréal
„
„
„
„
CJM-IU : 797
Autres CJ : 0
CLSC : 8
Services policiers : 2
„ Organismes communautaires : 0
„ Écoles : 3
„ Autres : 0
CJM-IU : 288
Autres CJ89 : 1
CLSC : 0
Services policiers : 0
„ Organismes communautaires90 : 17
„ Écoles : 0
„ Autres91 : 0
87
Les trois intervenants du CJM-IU provenaient de la DSTNO.
88
Les deux intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSTSE (1) et de la DSTNO (1).
89
Centres jeunesse.
90
Services en toxicomanie, travail de rue, maison des jeunes, services de loisirs, organismes de justice alternative…
91
CEGEP, université, Direction de la santé publique, Ville, IRDS, employabilité, milieux hospitaliers…
92
Programme d’action communautaire en travail de rue.
93
Travailleurs de rue de l’Île de Laval.
94
Projet Intervention Prostitution Québec.
95
Les deux intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSREA (1) et de la DSRA (1).
96
L’intervenant du CJM-IU provenait de la DSRA.
97
Les sept intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSREA (4), de la DSTSE (2) et de la DSTNO (1).
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..
..
...
.
LES ANNEXES
Annexe 10 – Participations aux congrès et colloques pertinents / Publications
d’articles dans les revues professionnelles et scientifiques
PUBLICATIONS
Guides de référence, d’accompagnement et d’intervention
ƒ FREDETTE, C. et PLANTE, D. (2004). Le phénomène de la fugue : guide d’accompagnement et d’intervention.
Montréal: Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire.
ƒ FLEURY, É. et FREDETTE, C. (2002). La prostitution juvénile par les gangs : guide d’animation et
d’accompagnement de la bande dessinée « Le silence de Cendrillon ». Montréal : Centre jeunesse de Montréal –
Institut universitaire.
Chapitres de livre
ƒ HAMEL, S., COUSINEAU, M-M. et FREDETTE, C. (2004). Gangs. Dictionnaire sciences criminelles.
Paris : Les Éditions Dalloz.
ƒ HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et BLAIS, M-F. (2004). Conducting trajectory analysis
of the gang phenomenon in order to understand or to normalize : distinct approaches resulting in distinct conclusions.
Actes du séminaire d’experts sur les trajectoires déviantes. Montréal : Centre international de
criminologie comparée.
Articles
ƒ GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE. (2005). Et si
nous parlions gangs? Article bimensuel dans Les Petites Nouvelles. Montréal : Centre jeunesse de Montréal
- Institut universitaire.
ƒ FREDETTE, C. (2005). Quand les gangs stupéfient...?! Écho Toxico. 15 (2): 10-11.
ƒ DIRECTION DES SERVICES SPÉCIALISÉS ET DES SERVICES AUX JEUNES
CONTREVENANTS. (2004). Continuum JC - Spécial GANGS, 3 (1): 1-16. Montréal: Centre jeunesse de
Montréal - Institut universitaire.
ƒ FREDETTE, C. et HAMEL, S. (2003). Stupéfiants les gangs?! L’intervenant, 9 (3): 26-28.
ƒ FREDETTE, C. (2003). De la violence des gangs à la souffrance des adolescents. Enjeux : regard de
chercheurs sur la violence, 9 (7): 37-42.
ƒ HAMEL, S., FREDETTE, C., COUSINEAU, M-M. et DESMARAIS, A. (2003). Formation sur le
phénomène des gangs du Centre jeunesse de Montréal : premières analyses des retombées de la
stratégie adoptée. Défi jeunesse, 9 (2): 28-35.
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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ƒ HAMEL, S., FREDETTE, C., BLAIS, M-F, SAVOIE, G.J. et BERTOT, J. (1999). Jeunesse et gangs
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Rapports de recherche
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CONGRÉS, COLLOQUES ET CONFÉRENCES - ÉVÈNEMENTS
CANADIENS
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Institut universitaire (Canada, Montréal), juin 2005.
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novembre 2004.
ƒ FREDETTE, C. (2004). L’univers des gangs : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Forum du
Service de police de la Ville de Montréal (Canada, Montréal), novembre 2004.
ƒ FREDETTE, C. (2004). Prévenir l’exploitation sexuelle en contexte de gangs. Colloque de l’Association
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(Canada, Montréal), juin 2004.
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Québec (Canada, Québec), juin 2004.
ƒ FREDETTE, C. (2004). Les gangs: entre les mythes et la réalité. Journée d’étude annuelle des juges de la
Cour supérieure du Québec (Canada, Montréal), mai 2004.
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de la criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2004.
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éducative: tous ensemble pour la réussite! Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec
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sur la famille. Conseil de développement de la recherche sur la famille du Québec (Canada, TroisRivières), octobre 2003.
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universitaire (Canada, Montréal), juin 2003.
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intégrée et adaptée aux adolescents associés aux gangs. En pensées… En actions. 4ième Colloque sur la
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Montréal), novembre 2002.
ƒ FREDETTE, C. (2002). Démystifier le phénomène des gangs? Mieux comprendre les enjeux liés à l’expérience des
adolescents dans les gangs! Passage primaire-secondaire. Colloque organisé par la Commission scolaire
Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), novembre 2002.
ƒ FREDETTE, C. et ROY, J. (2002). Stupéfiants les gangs?! S’unir pour agir. Colloque de la Table de
concertation en toxicomanie de l’Ouest de l’Île (Canada, Montréal), novembre 2002.
ƒ FREDETTE, C. (2002). Les comportements d’intimidation… de la souffrance à la violence. Commission scolaire
Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), octobre 2002.
ƒ FREDETTE, C. (2002). Pratique de pointe GANGS : programmation de la recherche, la formation et l’intervention
sur le phénomène des gangs (poster presentation). Intervenir auprès des jeunes contrevenants en 2002 : de
nouvelles règles… de nouveaux défis. Journée scientifique de la Fondation québécoise pour les jeunes
contrevenants (Canada, Longueuil), septembre 2002.
ƒ FREDETTE, C., FLEURY, É. et DUBUC, L. (2002). Le silence de Cendrillon. Journées professionnelles
du Conseil multidisciplinaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Canada,
Montréal), juin 2002.
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ƒ FREDETTE, C. (2002). Les programmes en milieux marginalisés doivent-ils s’adresser spécifiquement aux filles?
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ƒ LANCTÔT, N. et FREDETTE, C. (2002). Intervenir auprès des filles, une pratique peu attrayante? Débat
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ƒ FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (2002). Pour former les intervenants sur le phénomène des gangs : faut-il
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ƒ FREDETTE, C., HAMEL, S. et COUSINEAU, M-M. (2001). Les gangs à Montréal : un phénomène qui
semble prendre un nouveau tournant depuis les deux dernières décennies. 16ième Congrès international de droit et de
santé mentale. Institut Philippe-Pinel de Montréal (Canada, Montréal), juillet 2001.
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de la criminalité (Canada, Magog-0rford), avril 2000.0
ƒ FREDETTE, C. (2000). Connaître et comprendre les jeunes qui font l’expérience des gangs. Colloque de
l’Association des psychoéducateurs du Québec (Canada, Montréal), janvier 2000.
ƒ FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (2000). Le phénomène des gangs aux Centres jeunesse de Montréal.
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significatifs et des compétences des jeunes comme outil de prévention et d’intervention. La violence, on s’en parle pour
mieux agir. Commission scolaire de Montréal (Canada, Montréal), décembre 1999.
ƒ HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., BLAIS, M-F. et FREDETTE, C. (1999). Une solution au phénomène
des gangs : s’occuper des jeunes d’abord en favorisant leur participation et leur intégration sociale. 4ième Congrès
international sur l’enfant – Les enfants et la violence : nos responsabilités individuelles, familiales et
collectives. Organisation pour la sauvegarde des droits des enfants (Canada, Montréal), octobre 1999.
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réflexion sur la force des liens significatifs comme outil de prévention et d’intervention. Centre Justice et Foi (Canada,
Montréal), septembre 1999.
ƒ FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (1999). Le phénomène des gangs : les Centres jeunesse de Montréal se
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(Canada, Montréal), mai 1999.
ƒ HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et BLAIS, M-F. (1999). Le phénomène des gangs :
devons-nous nous inquiéter surtout des liens que les jeunes entretiennent avec des groupes ou de ceux qu’ils n’ont pas
développés avec la communauté? 67ième Congrès de l’ACFAS – Sciences et réseaux, au-delà des frontières
(Canada, Ottawa), mai 1999.
ƒ FREDETTE, C. (1998). Le phénomène des gangs : état de situation. Journée annuelle de perfectionnement
du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal. Centre de formation du Service de police
de Communauté urbaine de Montréal (Canada, Montréal), mai 1998.
CONGRÉS, COLLOQUES ET CONFÉRENCES - ÉVÈNEMENTS
INTERNATIONAUX
ƒ FREDETTE, C., HAMEL, S. et COUSINEAU, M-M. (2002). Comment prévenir le phénomène des gangs au
sein des institutions de réadaptation pour jeunes délinquants : l’autonomisation et le développement organisationnel.
Délinquants et milieux de vie. 8ième Colloque de l’Association des criminologues de langue française
(Belgique, Liège), mai 2002.
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LES ANNEXES
Annexe 11 – Participations médiatiques pour la période du 1er avril 2004 au 30
juin 200598
PRESSE ÉCRITE
Média
Quotidien Le Journal de Montréal
Quotidien La Presse
Quotidien The Gazette
Date
Nature
Juin 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Avril 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Avril 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire,...
4
…
Décembre 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire,...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Les participations médiatiques ont été, jusqu’à ce jour, assurées par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et
DÉLINQUANCE du CJM-IU.
98
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Média
Date
Nature
Magazine Reflet de Société
Juin 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Magazine Capital Santé
Juin 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Magazine Reader’s Digest
Avril 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Journal de quartier Le Monde, Villeray et La
Petite-Patrie
Avril 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Journal de l’UQAM
Février 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Deux entrevues accordées à des étudiants en
journalisme de l’Université Concordia
Novembre 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Magazine 7 jours
Novembre 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Mai 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire....
…
4
Journal de quartier L’Interligne, Côte-desNeiges
Septembre 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Magazine Photo Police
Juin 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
MÉDIAS ÉLECTRONIQUES
Média
TVA
Télévision Quatre
Saisons (TQS)
Émission
Date
Nature
TVA en direct.com
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
TVA en direct.com
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Le Grand Journal du
Midi
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Le Grand Journal du
soir
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Auger Enquête
Février 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
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Média
Émission
Date
Nature
Global TV
The News
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
CBC
The News
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Canal-Vie
Le monde est sexe :
Sexe et gangs de rue
Juin 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Télévision de RadioCanada
Les Nouvelles
Expresse
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Matin Express
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Le coeur à l’été
Juin 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Sans Frontière
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
C’est bien meilleur le
matin
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
La Tribune
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Radio-Canada
International
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Ado-Radio
Janvier 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
…
4
Desautels
Avril 2005
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Radio 98,5FM
Le journal du midi
Juillet 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Radio CKAC
Les nouvelles
matinales
Août 2004
Commentaires sur l’actualité
Reportage, documentaire...
4
…
Radio de RadioCanada
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
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...
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LES ANNEXES
Annexe 12 – Proposition d’une table des matières du rapport annuel d’activités
GANGS et DÉLINQUANCE
CHAPITRE 1 : LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET
DÉLINQUANCE ...............................................................
Sa création ......................................................................
Sa définition ...................................................................
Son cadre conceptuel ...................................................
CHAPITRE 2 : LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT
CLINIQUE (COMITÉ DE SUIVI) GANGS ET
DÉLINQUANCE ..............................................................
Sa création ......................................................................
Son mandat ....................................................................
Ses membres ..................................................................
Son devis de réalisation ................................................
Ses modalités .................................................................
Les rencontres mensuelles ...............................................
La journée d’étude GANGS et DÉLINQUANCE...
Ses représentations .......................................................
Volet 5 - Échange d’informations entre le SPVM et le
CJM-IU concernant des adolescents et des tiers victimes,
témoins et associés à des gangs criminalisés .....................
Les projets d’action ......................................................
Direction de la protection de la jeunesse ..........................
Direction des services de réadaptation aux adolescents......
Direction des services à l’enfance et aux adolescentes .......
Direction des services spécialisés et des services aux jeunes
contrevenants .................................................................
Direction des services territoriaux Nord-Ouest et SudEst ...............................................................................
Les partenariats ciblés ..................................................
Les projets Jeunesse et gangs de rue ................................
Le Comité CELCO sur les gangs de rue .......................
L’équipe GANGS des substituts du procureur général
de la Chambre de la jeunesse de Montréal ......................
Les projets du Service de police de la Ville de Montréal
Autres ..........................................................................
La recherche et l’enseignement ..................................
CHAPITRE 3 : L’OFFRE DE SERVICE GANGS ET
DÉLINQUANCE DU CJM-IU .......................................
La programmation de recherche ......................................
Les étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS
et DÉLINQUANCE du CJM-IU ...........................
Le séminaire GANGS et DÉLINQUANCE ..........
L’enseignement collégial et universitaire ..........................
Les conférences dispensées dans le cadre de cours
collégiaux et universitaires...............................................
Le support aux intervenants et au milieu ..................
Le transfert des connaissances et le rayonnement ...
Les rencontres bilan aux Comité de régie des directions
clientèle ..........................................................................
Les rencontres bilan au Comité des directions clientèle
Volet 1 – Veille MÉDIAS sur les activités liées aux
gangs .............................................................................
Volet 2 – Veille INTERNE sur les évènements liés
ou à lier aux gangs dans les installations du CJMIU.................................................................................
Volet 3 - Support direct ou indirect lors d’événements liés
ou à lier aux gangs dans les installations du CJM-IU.....
Volet 4 - Support direct ou indirect aux intervenants et
aux équipes oeuvrant auprès d’adolescents victimes,
témoins et associés à des activités de gangs, ou à risque de
l’être ..............................................................................
GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008
L’équipe de multiplicateurs ............................................
Les sessions de sensibilisation au phénomène des gangs.....
La formation des gestionnaires .......................................
Les participations aux colloques et aux congrès ..............
Les publications professionnelles et scientifiques ..............
Les participations médiatiques .......................................
La réalisation du DVD GANGS et
DÉLINQUANCE ...................................................
CHAPITRE 4 : LES PERSPECTIVES D’AVENIR ..................
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