GANGS et DÉLINQUANCE
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GANGS et DÉLINQUANCE
GANGS et DÉLINQUANCE Une pratique de pointe du CJM-IU Offre de service 2005-2008 Document adopté au comité des directions clientèles du 20 septembre 2005 Rédigé par Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE et Clément Laporte, adjoint à la Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, 2005 Bibliothèque nationale du Canada, 2005 ISBN : © Centre jeunesse de Montréal- Institut universitaire, 2005 Tous droits réservés Distribué par la bibliothèque du Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire Téléphone : (514) 896-3396; Télécopieur : (514) 896-3483 Courriel : [email protected] GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 2 .. .. .. ... . LE CENTRE JEUNESSE DE MONTRÉAL - INSTITUT UNIVERSITAIRE GANGS et DÉLINQUANCE : une pratique de pointe Offre de service 2005-2008 Document de travail rédigé par Chantal Fredette, criminologue Conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE et Clément Laporte, criminologue Adjoint à la Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 3 NOUS REMERCIONS POUR LEUR CONTRIBUTION ESSENTIELLE LES PARTICIPANTS AUX TRAVAUX DU GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE : Roberto Bérubé, Direction de la protection de la jeunesse Thérèse Boucher, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Renée Brassard, Direction de la protection de la jeunesse François Chagnon, Direction des services professionnels et de la recherche Florence Couture, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Bernard Dugas, Direction des services territoriaux Nord-Ouest Marie-Claude Dussault, Direction des services territoriaux Sud-Est Nathalie Gélinas, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Marie-Eve Giroux, Direction des services de réadaptation aux adolescents Jean Godin, Direction de la protection de la jeunesse Sylvie Hamel, Institut de recherche pour le développement social des jeunes François Lafaille, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants Louis-Philippe Martin, Bureau de la Direction générale, service de scolarisation Sylvie Riendeau, Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes Sylvie Thériault, Direction des services territoriaux Sud-Est GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 4 .. .. .. ... . LA TABLE DES MATIÈRES LA TABLE DES MATIÈRES.................................................................................................................................................. 5 LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE...................................................... 7 LES GANGS ET LA DÉLINQUANCE : DES PHÉNOMÈNES COMPLEXES ............................................................... 9 UN EFFORT GLOBAL ET CONCERTÉ ........................................................................................................................... 15 LE SUPPORT AUX INTERVENANTS ET AU MILIEU................................................................................................... 19 LES PROJETS D’ACTION.................................................................................................................................................... 23 LES PARTENARIATS CIBLÉS ............................................................................................................................................ 27 UNE PRATIQUE DE POINTE ........................................................................................................................................... 33 LES CONTRIBUTIONS NÉCESSAIRES............................................................................................................................ 37 LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...................................................................................................................... 39 LES ANNEXES...................................................................................................................................................................... 41 ANNEXE 1 – PROTOCOLE DE SUPPORT AUX SITES ET AUX POINTS DE SERVICES LORS D’ÉVÈNEMENTS IMPLIQUANT LES GANGS ....................................................................................................................................................................................................... 41 ANNEXE 2 – PROTOCOLE DE SUPPORT AUX INTERVENANTS DANS LE PROCESSUS D’ÉVALUATION ET D’ORIENTATION (LPJ) OU D’EXPERTISE PRÉDÉCISIONNELLE (LSJPA), D’ÉLABORATION OU DE RÉVISION DU PLAN D’INTERVENTION ET LORS DE SITUATIONS PARTICULIÈRES IMPLIQUANT LES GANGS......................................................................................................................... 43 ANNEXE 3 – PROTOCOLE CJM-IU ET SPVM #5 SUR L’ACCÈS, LA TRANSMISSION ET L’UTILISATION DE RENSEIGNEMENTS PERSONNELS DANS LE CADRE DES INTERVENTIONS RELATIVES AU PHÉNOMÈNE DES GANGS CRIMINALISÉS............................. 45 ANNEXE 4 – CANEVAS D’ÉLABORATION DES PROJETS D’ACTION ..................................................................................................... 51 ANNEXE 5 – PROGRAMMATION DE RECHERCHE SUR LES GANGS DE L’IRDS ................................................................................. 55 ANNEXE 6 – CONFÉRENCES SUR LES GANGS DISPENSÉES DANS LE CADRE DE COURS COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL 2004 AU 30 JUIN 2005....................................................................................................................... 61 ANNEXE 7 – ÉTUDIANTS ASSOCIÉS À LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE ............................................... 63 ANNEXE 8 – SYLLABUS DE FORMATION « L’UNIVERS DES GANGS : DÉMYSTIFIER LE PHÉNOMÈNE POUR MIEUX COMPRENDRE L’EXPÉRIENCE DES ADOLESCENTS ».............................................................................................................................67 ANNEXE 9 – SESSIONS DE SENSIBILISATION (FORMAT CONDENSÉ ET DÉTAILLÉ) ANIMÉES POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL 2004 AU 30 JUIN 2005 .............................................................................................................................................................................. 69 ANNEXE 10 – PARTICIPATIONS AUX CONGRÈS ET COLLOQUES PERTINENTS / PUBLICATIONS D’ARTICLES DANS LES REVUES PROFESSIONNELLES ET SCIENTIFIQUES ................................................................................................................................................. 73 ANNEXE 11 – PARTICIPATIONS MÉDIATIQUES POUR LA PÉRIODE DU 1ER AVRIL 2004 AU 30 JUIN 2005....................................... 79 ANNEXE 12 – PROPOSITION D’UNE TABLE DES MATIÈRES DU RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITÉS GANGS ET DÉLINQUANCE .................................................................................................................................................................................. 83 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 5 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 6 .. .. .. ... . LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE L e phénomène des gangs de rue gagne en visibilité sur l’Île de Montréal. Il y a peu de semaines qui passent sans que des évènements liés aux activités criminelles des gangs de rue soient rapportés dans les médias, tant électroniques que papiers. Un phénomène difficile à cerner et encore plus difficile à influencer, les gangs de rue semblent travailler à mieux s’organiser. Cela semble aller de pairs avec les rivalités montantes et les nouvelles alliances s’établissant sur le territoire montréalais. De même, une activité plus grande est observée dans les services du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) qui accueillent des adolescents et des adolescentes témoins, victimes et associés à des activités de gangs, ou à risque de l’être. C’est autour du projet Jeunesse et gangs de rue de l’Institut de recherche pour le développement social des jeunes (IRDS) que se développa, en 1999, une pratique de pointe sur les gangs au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU). Elle s’actualisa au quotidien dans quatre volets : L’intervention; Le transfert de connaissances; La recherche et l’enseignement; Le rayonnement et le partenariat. À l’automne 2003, le CJM-IU remettait en chantier la Pratique de pointe GANGS par la mise sur pied du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE dont le mandat était de revoir en profondeur cette pratique de pointe de manière à proposer, en décembre 2004, une offre de service ajustée aux préoccupations concrètes des six directions clientèle (Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), Direction des services territoriaux Nord-Ouest (DSTNO), Direction des services territoriaux Sud-Est (DSTSE), Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants (DSSSJC), Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes (DSREA), Direction des services de réadaptation aux adolescents (DSRA). Chacune des directions clientèle, de même que la Direction des services professionnels et de la recherche (DSPR) et l’IRDS ont identifié un(e) représentant(e) qui a participé aux travaux du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE et ce, sous le leadership de l’adjoint à la DSSSJC et en collaboration avec la conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE (consulter le tableau à la page suivante). L’offre de service du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE a été élaborée en étroite collaboration avec chacune des directions clientèle et les orientations, supportant cette offre de service, ont été validées par le Comité des directions clientèle le 22 février 2005. L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE porte sur une période de trois ans, soit de 2005 à 2008, et vise à GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 7 consolider l’expertise développée auprès des clientèles vulnérables à joindre les gangs ou à être victimes et témoins des activités des gangs, ainsi qu’à développer une expertise novatrice auprès des adolescents auteurs d’activités criminelles en contexte de gangs. L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE couvre différents aspects d’une action concertée pour s’attaquer efficacement à la prévalence des gangs de rue sur l’île de Montréal et avoir un impact sur leur émergence dans les villes centre du Québec. En effet, elle vise la production et le développement des connaissances par la poursuite de recherches, ainsi que d’évaluations formatives et sommatives. Elle vise également le développement et l’implantation d’innovations par l’expérimentation de projets d’action auprès de la clientèle du CJM-IU, de même que la consolidation et le développement de l’expertise des intervenants de proximité. Par ailleurs, elle vise l’enseignement et le transfert de connaissances par l’intégration de stagiaires et d’assistants de recherche dans les projets d’action et la mise sur pied d’un séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE. Enfin, elle vise le développement de partenariats ciblés avec la communauté citoyenne et ses institutions sociales et de la santé, de même que les milieux scolaires, judiciaires, policiers et correctionnels. L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE met au cœur de son action l’essentiel partenariat des directions clientèle du CJM-IU; partenariat soutenu par le niveau de maturité atteint par l’organisation du CJM-IU. Le présent document en expose les pistes d’actualisation. Direction clientèle Représentant(e) DPJ Renée Brassard DSTNO Bernard Dugas DSTSE Marie-Claude Dussault DSSSJC Nathalie Gélinas DSRA Marie-Eve Giroux DSREA Sylvie Riendeau Autres participant(e)s Représentant(e) IRDS Sylvie Hamel DSPR François Chagnon Conseillère clinique Chantal Fredette Mandataire Clément Laporte GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 8 .. .. .. ... . LES GANGS ET LA DÉLINQUANCE : DES PHÉNOMÈNES COMPLEXES P our s’attaquer efficacement aux activités criminelles des gangs de rue, il faut tout d’abord s’intéresser aux gangs eux-mêmes, à leurs membres, garçons et filles d’âge mineur ou adulte, ainsi qu’aux processus d’adhésion, d’activation (maintien) et de désaffiliation sous-jacents à l’expérience des gangs que font les adolescents et les jeunes adultes. Point de départ de notre stratégie d’action, il est important d’en présenter les principaux éléments. Fort des travaux menés par l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE en a adopté la définition de gang et la typologie et ce, tout en étant conscient et soucieux des difficultés conceptuelles associées à l’absence de consensus quant aux termes « gang », « membre de gang » et « incident de gang ». Donc, à l’instar de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, le gang de rue est pour le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE : « une collectivité de personnes (adolescents, jeunes adultes et adultes) qui a une identité commune, qui interagit en clique ou en grand groupe sur une base régulière et qui fonctionne, à des degrés divers, avec peu d’égard pour l’ordre établi. En général, les gangs de rue regroupent des personnes de sexe masculin, dont plusieurs sont issues des communautés culturelles, et ils opèrent sur un territoire, en milieu urbain et à partir de règles. À cause de leur orientation antisociale, les gangs suscitent habituellement dans la communauté des réactions négatives et, de la part des représentants de la loi, une réponse organisée visant à éliminer leur présence et leurs activités » (Hébert et coll., 1997 : 25).1 Cela étant dit, il importe néanmoins de préciser un certain nombre de raisons qui sous-tendent la difficulté de s’entendre sur une définition commune du concept de gang de rue et, conséquemment, de classer simplement ce phénomène au rang de la déviance et des problèmes sociaux. Parmi ces motifs se démarquent certainement les faits 1) que l’adhésion à un groupe de pairs, souvent confondu avec les gangs, s’avère un phénomène nécessaire à la socialisation des adolescents, 2) que les conduites 1 Pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le gang de rue est « un regroupement plus ou moins structuré d’adolescents et de jeunes adultes qui privilégient la force d’intimidation du groupe et la violence et qui accomplissent des actes criminels avec une certaine régularité dans le but d’obtenir pouvoir et reconnaissance et contrôler certaines sphères d’activités illicites ». Le SPVM distingue les « gangs de rue majeurs », composés d’adules et d’adolescents commettant les crimes les plus graves et les plus violents, des « gangs de rue émergents », qui prennent pour modèles les « gangs de rue majeurs » mais dont les activités sont moins structurées et davantage improvisées. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 9 délinquantes constituent généralement une expérience commune2 aux adolescents au cours de leur développement et 3) que la délinquance juvénile3 se manifeste, bien souvent, en groupe. Faut-il alors préciser qu’il existe une panoplie de gangs différents les uns des autres et dont les niveaux d’organisation et de dangerosité peuvent être extrêmement variables faisant, en bout de ligne, qu’un monde sépare la clique d’adolescents dont l’intérêt est de flirter avec la délinquance, des gangs de rue et du crime organisé dont l’intérêt principal est d’en faire usage à des fins lucratives. C’est pourquoi il est préférable de définir le phénomène sous un mode souple, en usant par exemple d’une typologie,4 présentée à la figure suivante, permettant de mieux illustrer que les gangs, malgré certaines caractéristiques communes, sont liés de façon variable à la criminalité (Hébert et coll., 1997; Spergel, 1995; Knox, 1991). À l’instar de Hébert, Hamel et Savoie (1997), le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE souscrit à une typologie des gangs en six niveaux5 (décrits au tableau de la page suivante) caractérisés par un style de leadership, de même que par un niveau de criminalité et de violence distinct. Leadership informel Leadership collégial Leadership hiérarchique NIVEAU DE CRIMINALITÉ Peu élevé FAIBLEMENT ORGANISÉS ET PEU STABLES Très élevé PSEUDO GANGS GROUPES DÉLINQUANTS GANGS DE TERRITOIRE GANGS DE RUE GANGS ORGANISATIONS IDÉOLOGIQUES CRIMINELLES Peu élevé TRÈS ORGANISÉS ET PLUTÔT STABLES Très élevé NIVEAU DE VIOLENCE Environ 90% des adolescents commettent annuellement des actes pouvant les conduire devant les tribunaux (Lanctôt, 2004). « L’omniprésence de la déviance chez les adolescents (...) fait partie d’une mise à l’épreuve des règles grâce à laquelle chaque individu, dans une sorte de vérification nécessaire des limites de tolérance sociale, sonde et valide tout autant la nécessité que la légitimité des normes de conduite. Bon nombre d’adolescents (...) enfreignent aussi la loi pour les mêmes motifs que bien d’autres conduites humaines : par ignorance, par défi, par recherche d’excitation ou par plaisir. » (Cusson, 1981, dans Lanctôt, 2004 : 235). 2 3 Selon Fréchette et LeBlanc (1987 : 28, dans Lanctôt, 2004 : 233-234), la délinquance se définit comme « une conduite juvénile, c’est-à-dire une conduite dont l’auteur est un mineur aux yeux de la loi, une conduite dérogatoire puisqu’elle va à l’encontre des prescriptions normatives écrites – une priorité stricte étant accordée aux violations « criminelles » par opposition aux violations statutaires -, une conduite incriminable dont le caractère illégal a été ou pourrait être validé par une arrestation ou une comparution devant un tribunal et qui est passible d’une décision à caractère judiciaire et une conduite sélectionnée puisqu’elle n’englobe qu’un nombre limité d’actes dont le calibrage, en matière de dangerosité sociale, est acquis et présente un haut degré de stabilité. » 4 Hébert et ses collaborateurs, 1997 : 25. Le SPVM privilégie quant à lui une typologie en trois niveaux : 1) les bandes de jeunes (peu structurées et constituées de juvéniles qui s’adonnent à des comportements délinquants mineurs sur une base sporadique et ce, bien qu’ils puissent utiliser la violence de façon aléatoire et non-ciblée); 2) les gangs de rue émergents (constitués généralement d’adolescents qui se regroupent en fonction de leur origine ethnique, qui tentent de s’imposer par la violence – favorisant ainsi l’émerge de groupes rivaux qui se forment dans le but de se défendre - et qui s’adonnent à des activités criminelles sur une base récurrente); et 3) les gangs de rue majeurs (constitués d’adolescents plus âgés, de jeunes adultes et d’adultes, relativement structurés, qui orientent leurs activités criminelles en fonction des gains économiques, qui s’adonnent à une criminalité organisée et qui utilisent la violence sur une base plus ciblée et moins spontanée). 5 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 10 Niveau 2 Gangs de territoire Sont généralement formés d’adolescents préoccupés surtout par des questions de statut, de prestige et de protection du territoire; Sont généralement peu structurés, mais peuvent être relativement stables; Sont impliqués dans des formes mineures de comportements illégaux: désordres publics, flânerie, crimes mineurs contre la propriété; Présentent un niveau de violence peu élevé. Niveau 3 Groupes délinquants Composés d’adolescents se livrant de façon récurrente à des actes criminels, qui demeurent toutefois moins sérieux, moins violents ou moins persistants que ceux des gangs de rue; Sont relativement éphémères, peu stables et peu organisés. Niveau 4 Gangs de rue Composés essentiellement d’adolescents et de jeunes adultes engagés dans des activités illégales, menaçantes et violentes; Sont de niveaux d’organisation variables, peuvent être associés à une organisation criminelle et sont préoccupés par le contrôle d’un territoire; Sont engagés dans des formes variées d’activités criminelles, dont un certain nombre à des fins économiques, et peuvent faire preuve d’un niveau de violence élevé. Organisations criminelles Impliquent des jeunes adultes et des adultes formant des groupes ordonnés et stables menant des activités prenant des formes très diversifiées mais toujours orientées vers les gains économiques; Sont préoccupées par le contrôle d’un territoire et peuvent, à certains moments, utiliser la violence et l’intimidation pour promouvoir ou protéger leurs intérêts économiques. Niveau 6 Regroupent des adolescents et des jeunes adultes engagés dans des activités poursuivant des fins idéologiques (exemple : suprématie blanche...); Gangs violents Peuvent présenter une structure de leadership très développée à visée idéologique et faire partie d’associations de plus grande envergure; Sont habituellement impliqués dans des crimes sérieux et peuvent adopter des comportements très violents visant à défendre leurs croyances. Niveau 5 Niveau 1 Pseudo-gangs Constitués d’adolescents s’identifiant aux gangs en tentant d’imiter leurs manières et leurs comportements; Sont, pour la plupart, éphémères et ont peu ou pas de contacts avec les gangs de rue ou les organisations criminelles; Sont généralement engagés dans des comportements illégaux mineurs. Parallèlement, le système hiérarchique qu’utilisent plusieurs gangs, notamment les plus structurés, exige la participation de membres de statuts différents et occupant, conséquemment, des rôles et des responsabilités variés. Ainsi, la nature et l’intensité des liens que les membres entretiennent avec leur gang sont aussi très variables (consulter la figure à la page suivante). Les leaders et leurs lieutenants, formant le noyau dur du gang, sont considérés comme les membres influents qui détiennent le pouvoir de planifier et d’organiser les activités criminelles. Ceux-ci doivent être distingués des autres membres formant la périphérie (associés, soldats, recrues…) et dont la fonction principale consiste à mettre à exécution les décisions « de leurs supérieurs » (Hébert et coll., 1997). GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 11 Leaders et Choisis en fonction adhérents réguliers de leur accessibilité à des ressources particulières Forte cohésion et rencontres fréquentes Sollicités à des fins précises Beaucoup plus respectés que la périphérie Relations plus ou moins primaires avec le noyau dur Participation plus Prises de décisions NOYAU DUR et détermination des normes Rôle important ASSOCIÉS concernant le niveau de criminalité et de violence PÉRIPHÉRIE (noyau mou) ou moins irrégulière aux activités Une telle variété de gangs et de membres de gangs ne peut que conduire, en toute vraisemblance, à une toute aussi grande diversité d’activités criminelles et de types de délinquants (illustrés au tableau suivant). LES TYPES DE MEMBRES Membres du noyau dur (leaders, membres réguliers, vétérans) Membres périphériques entretenant des relations étroites avec le noyau dur et participant de façon régulière aux activités du gang Membres périphériques entretenant des relations primaires avec le noyau dur et participant de façon irrégulière aux activités du gang LES TYPES DE DÉLINQUANTS Délinquants structurés autonomes Délinquants conflictuels explosifs Délinquants inadéquats régressifs Délinquants marginaux sporadiques Membres « recrues » Membres associés Délinquant « col blanc6 » La criminalité en col blanc « consiste en l’infraction d’une loi qui vaut à son auteur une peine et qui implique l’abus, par le contrevenant, d’un pouvoir, d’une influence ou d’une confiance particulière dans l’ordre institutionnel politique ou l’ordre économique légitime, aux fins de réaliser un gain illégal ou de commettre un acte illégal permettant de réaliser un gain organisationnel ou personnel » (Biderman et Reiss, 1980, dans Bacher et Gagnon, 2003 : 74). À l’instar d’Edelhertz (1970, dans Bacher et Gagnon, 2003 : 74), cette définition embrasse « les formes de criminalité qui ne requièrent que peu ou pas de connaissances / pouvoirs spécifiques, qui sont à la portée d’un grand nombre d’individus et qui présentent une partie très considérable des crimes astucieux commis à des fins d’enrichissement. » 6 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 12 La délinquance est aussi un phénomène multiforme, s’exprimant sous différentes variantes qu’il faut distinguer et ce, que ce soit au niveau des actes délictueux proprement dits que des caractéristiques psychologiques et sociales de leurs auteurs. De ce fait, il ne faudrait parler de « délinquant » que dans le cas où la conduite et son auteur présentent les caractéristiques d’une délinquance dite distinctive (en opposition à la délinquance commune tel qu’abordée précédemment) qui se développe tout au long de l’adolescence et qui risque de se poursuivre à l’âge adulte. Les adolescents, dont la délinquance est distinctive, n’ont cependant pas tous les mêmes caractéristiques et se distinguent en quatre types7 : 1) les délinquants structurés autonomes,8 2) les délinquants inadéquats régressifs,9 3) les délinquants conflictuels explosifs10 et 4) les délinquants marginaux sporadiques.11 Par ailleurs, bien que l’association à des pairs délinquants soit un facteur de risque ayant une incidence sur la récidive criminelle, il est néanmoins erroné de croire que l’appartenance aux gangs représente un danger équivalent pour tous les individus qui en font l’expérience. Le niveau de risque est généralement proportionnel au niveau d’engagement de l’adolescent ou du jeune adulte à un mode de vie criminel, de même qu’à son niveau d’attachement au gang auquel il est associé. Autrement dit, comme « l’agir ne révèle pas l’agent », le « gang ne révèle pas le membre ». Une évaluation différentielle est donc nécessaire afin d’identifier 1) le niveau de besoins et de risques liés aux facteurs criminogènes (antécédents, famille, école / emploi, pairs, toxicomanie, loisirs, personnalité, comportements, attitudes…), 2) le niveau d’engagement à un mode de vie criminel (précocité, densité, aggravation, accentuation, polymorphisme / hétérogénéité…), 3) le niveau de risque associé à la participation aux gangs (précocité et durée de l’affiliation, niveau d’engagement, niveau d’attachement…) et 4) la stratégie d’intervention différenciée la plus adaptée favorisant une intervention terminale (et évitant conséquemment une escalade inefficace des interventions légales et cliniques). En somme, ces typologies (gangs, membres, délinquants) peuvent nous permettre non seulement de mieux cerner le phénomène des gangs, mais peuvent nous permettre surtout de mieux ajuster nos actions auprès des adolescents, garçons et filles, victimes, témoins et auteurs d’activités criminelles associées aux gangs, ou à risque de l’être. Les désignations nominales des types de délinquants présentés ici se situent dans l’évolution et la continuité des travaux de Marcel Fréchette et de Marc LeBlanc qui, dans leur ouvrage Délinquances et délinquants (1987), utilisaient alors les désignations nominales suivantes : 1) délinquants persistants graves, 2) délinquants persistants intermédiaires, 3) délinquants explosifs et 4) délinquants sporadiques, qui réfèrent respectivement aux 1) délinquants structurés autonomes, 2) délinquants inadéquats régressifs, 3) délinquants conflictuels explosifs et 4) délinquants marginaux sporadiques. 7 8 La délinquance du structuré automne est une délinquance dite de condition. Le délinquant structuré autonome est sans aucun doute celui qui présente le potentiel criminel le plus grand et les capacités sociales les plus déficitaires. « Délinquant persistant grave, criminel antisocial, personnalité antisociale ou délinquant structuré intégré, toutes ces expressions convergent pour mettre en relief la gravité extrême de cette manifestation de la condition criminelle. Chez le délinquant structuré autonome, l’activité délictueuse représente une activité de prédilection, sinon un mode de vie. La délinquance est persistance, grave et expansive. Elle apparaît précocement vers 10 ou 11 ans, parfois avant, pour ensuite s’aggraver rapidement avec un rythme soutenu de perpétration des délits. Le délinquant structuré autonome perfectionne rapidement son modus operandi et il est souvent intégré à des réseaux. La délinquance devient pour lui un statut assumé. » (Piché, 2000 : 46-47). La délinquance de l’inadéquat régressif « a systématiquement le sens d’une solution de facilité. Les délits sont nombreux, axés sur le gain immédiat et généralement dirigés contre les biens. L’engagement (...) dans la délinquance demeure cependant passif, non dynamique, avec comme composante prioritaire une sorte de démission adaptative. On peut dire que la capacité d’agir s’amplifie peu, mais elle ne régresse pas non plus. Il semble attiré par ce qui est simple, facile à organiser. Son adhésion à des groupes structurés, à des gangs, sera la plupart du temps passive, l’investissement nécessaire étant trop exigeant. Il fait néanmoins partie des sujets les plus persistants dans le comportement délinquant, les plus susceptibles de s’accrocher longtemps au passage à l’acte délictueux. » (Piché, 2000 : 38). 9 La délinquance du conflictuel explosif s’exprime par un « nombre important de délits qui atteignent un degré élevé de gravité objective, notamment des délits contre la personne. La délinquance prend un essor considérable dans la première moitié de l’adolescence, avec une aggravation rapide et spectaculaire des actes. De façon typique, elle apparaît alors que le jeune est sous pression à la suite de conflits et de frustrations qui l’amènent à ressentir des tensions intérieures extrêmes au point de chercher à s’en libérer par des actes délictueux. C’est pourquoi l’on parle ici de délinquance de crise, ayant principalement le sens d’un défoulement pour relâcher la tension et ainsi réduire l’anxiété et l’inconfort. » (Piché, 2000 : 42). 10 11 « La délinquance du marginal sporadique est temporaire, intermittente et circonstancielle (...). La gravité objective des délits tend à plafonner au niveau (....) du vol simple, du méfait, du vol à l’étalage ou, plus rarement, de l’introduction par effraction. Le passage à l’acte est généralement inopiné, sans réelle préméditation. Il faut bien préciser ici qu’il ne s’agit pas de délinquance commune étant donné que les actes délictueux découlent et, en même temps, sont les révélateurs d’une mésadaptation bien réelle (...), celle-ci prenant la forme d’une détermination à recourir de façon répétitive à des conduites à risque. En revanche, la délinquance n’a pas (...) la valeur d’un statut assumé; le marginal sporadique n’est donc pas en rupture avec la société, sa délinquance ne s’inscrivant pas dans une intention expresse de nuisance. » (Piché, 2000 : 32). GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 13 Cela dit, les fondements et les principes de la stratégie globale et concertée, soutenue par le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE,12 seront maintenant abordés dans les prochaines pages. 12 À compter de l’automne 2005, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE deviendra le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE, tel que proposé (et accepté) au Comité des directions clientèle du CJM-IU le 22 février 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 14 .. .. .. ... . UN EFFORT GLOBAL ET CONCERTÉ L a stratégie globale et concertée proposée par la Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE vise principalement à réduire les impacts (méfaits) de l’expérience des gangs criminalisés chez les clientèles, garçons et filles, confiées au CJM-IU et ce, 1) en appuyant les investissements dans les quatre domaines de l’intégration sociale des adolescents (personnel, relationnel et familial, productivité et fonctionnalité, symbolique),13 2) en prévenant l’adhésion des clientèles vulnérables aux gangs et la récidive criminelle des membres de gangs 3) de même qu'en favorisant le processus de désaffiliation des membres de gangs. Pour ce faire, le développement et l’expérimentation d’actions préventives situationnelles et développementales, de même que le développement et l’expérimentation d’actions de réadaptation et de réinsertion sociales seront soutenus, tant au sein des services du CJM-IU que dans la communauté. Par ailleurs, la présente stratégie globale et concertée se base, en grande partie, sur le développement et la consolidation de l’expertise des intervenants de proximité. En ce sens, chaque action implique donc nécessairement des investissements en terme de développement des compétences et des pratiques professionnelles. Ceci dit, le schéma, à la page suivante, vise à systématiser, dans un modèle global, le cadre conceptuel soutenant les actions et les travaux associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. Bien que l’articulation réussie des différentes composantes du cadre conceptuel GANGS et DÉLINQUANCE représente certes un défi de taille, elle n’en demeure pas moins somme toute bien connue. Peut-être toutefois un peu moins familiers, les concepts de « prévention situationnelle » et de « prévention développementale » méritent sans doute d’être succinctement décrits. La prévention situationnelle14 vise à agir sur les situations propices à l’apparition des conduites d’agression et d’appropriation, le plus souvent en entourant de précautions les victimes et les autres cibles (commerce, résidence...) des délinquants (Cusson, 2002). Il s’agit alors de modifier les circonstances particulières dans lesquelles des délits peuvent être commis afin qu’ils paraissent difficiles, risqués ou inintéressants pour qui serait tenté de les commettre. Ces actions peuvent être regroupées sous trois stratégies : 1) Augmenter les risques par l’intensification de la surveillance et des vérifications (détecteurs, alarmes, caméras, agents sociaux…); 2) Augmenter les difficultés par de meilleures protections physiques (portes, murs, coffres-forts, antivols...), par des contrôles d’accès 13 Pour plus de détails, consulter Gaudet, Chagnon et Hamel (2005). La prévention situationnelle repose sur l’idée que si la conduite criminelle peut être la réponse d’une personnalité à une situation, celle-ci peut être considérée comme une cause prochaine d’un crime. (Cusson, 2004). Ainsi, la « situation précriminelle » peut être définie comme « l’ensemble des circonstances extérieures à la personnalité du délinquant qui précèdent l’acte délictueux puis entourent sa perpétration, telles qu’elles sont perçues et vécues par le sujet. » (Gassin, 2003 : 442, dans Cusson, 2004 : 874). 14 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 15 et de sortie (humains, informatiques, électroniques…), par le contrôle des facilitateurs (alcool, substances, armes, outils…) et par les détournements (trajet, horaire, urbanisme…); 3) Réduire les bénéfices par les désintéressements (poches vides, burinage, gestion des graffitis…). Sensibilisation de masse Développement et transfert des connaissances Agir sur les déterminants sociaux Prévenir l’engagement à des activités de gangs Clientèle vulnérable (Préadolescents, recrues) Intervenir auprès des membres de gangs Ex-membres de gangs Membres périphérie Prévention situationnelle Aménagement Des milieux Prévention développementale Renforcement du potentiel des individusII Domaine personnelIV Réprimer la conduite délinquante (famille, école, pairs) Domaine relationnel et familialV Membres associés Membres réguliersI Volet institutionnel (Milieux de vie supplétifs) Volet communauté (Intégration sociale)III Domaine de productivité et de fonctionnalitéVI Domaine symboliqueVII Partenariats ciblés Approximativement 30% des jeunes contrevenants suivis au CJM-IU en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) seraient responsables d’environ 70% des délits rapportés (délinquance officielle) commis par la totalité de la clientèle contrevenante du CJM-IU (Laporte et Des Lauriers, 2004; LeBlanc, 2003). De façon plus spécifique, approximativement six pourcent des jeunes contrevenants suivis au CJM-IU en vertu de la LSJPA seraient responsables d’environ 46% des délits rapportés commis par la totalité de la clientèle contrevenante du CJM-IU. Ce seraient ces mêmes adolescents contrevenants (six pourcent / âge moyen : 17 ans et demi) qui seraient associés à des activités criminelles perpétrées dans le cadre de leur participation aux gangs de rue (Laporte et Des Lauriers, 2004; LeBlanc, 2003). I II Le renforcement du potentiel des individus inclut le transfert de connaissances et toute autre activité de formation visant à développer le niveau d’expertise des intervenants de proximité. III « L’intégration est la résultante d’un processus et implique qu’il y ait : a) fonctionnalité dans l’exécution de rôles sociaux appropriés à son groupe d’âge (...); b) appartenance à des groupes dont le fonctionnement respecte les règles, les valeurs et les normes sociales, morales et légales et c) des relations adéquates, stables et réciproques avec ces groupes (...) dans lesquels on se sent apprécié et investi selon ses capacités et son contexte de vie en tant qu’individu (...) » (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 21). IV Volet des compétences cognitives, affectives (estime de soi, confiance en soi...) et sociales (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23). V Volet de l’intégration familiale, aux groupes de pairs, aux relations amoureuses et aux loisirs (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23). VI Volet VII Volet de l’intégration à l’école et à l’emploi (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23). du sentiment d’utilité sociale et d’identification aux normes sociales (Gaudet, Chagnon et Hamel, 2005 : 23). GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 16 Quant à elle, la prévention développementale15 vise à agir sur l’individu à risque, dans sa famille, son milieu scolaire et son groupe de pairs (Cusson, 2002). Elle prend pour fin l’amélioration durable des compétences sociales d’enfants qui, autrement, risqueraient de dériver dans la délinquance. Considérant que celle-ci découle d’un ensemble de facteurs16 agissant en interaction les uns avec les autres tout au long du développement de l’enfant, les programmes de prévention développementale efficaces comportent de multiples volets (centrés sur plusieurs facteurs plutôt que sur un seul) et sont adaptés à la fois aux différents stades du développement et au niveau de risque que présente la population cible17 (Carbonneau, 2004). Enfin, faut-il préciser qu’un nombre restreint d’auteurs se sont spécifiquement intéressés à la réadaptation et à la réinsertion sociales des adolescents, garçons et filles, impliqués dans des activités de gangs, ou à risque de l’être. L’expérience de praticiens américains révèlent néanmoins l’efficacité prometteuse du programme cognitivo-comportemental18 Aggression Replacement Training (ART)19 (Goldstein et Glick, 1994; Goldstein, 1993). Brièvement, le travail de surveillance et d’encadrement clinique proposé par le programme ART doit permettre à l’adolescent d’identifier les cognitions et les émotions liées, et à son mode de vie de gang, et à ses conduites délinquantes et violentes. Autrement dit, l’adolescent doit non seulement reconnaître et comprendre la force et la fonction des liens qui l’unissent à son gang et à un mode de vie criminel, mais il doit également adopter des alternatives à la participation aux gangs et aux activités délictueuses comme « savoir-être » et « savoir-faire ». Conséquemment, l’intervention doit favoriser l’apprentissage et le maintien de compétences sociales permettant notamment à l’adolescent de résister à l’influence des pairs, de s’affirmer, de gérer ses conflits, son stress et sa colère. Finalement, la diversité des risques et des besoins des adolescents qui font l’expérience des gangs interdit les approches unilatéralement individuelles, sans égard aux réalités des milieux d’où proviennent les adolescents. Afin de maximiser la généralisation des acquis et, de ce fait, prévenir la récidive criminelle, la mise en place d’actions dans l’environnement naturel des adolescents (famille, école, pairs, quartier) doit donc nécessairement être considérée. En ce sens, les approches dites écosystémiques (exemple : approche multisystémique (MST) sont également privilégiées.) Évidemment, cette première approche conceptuelle de la stratégie globale et concertée ici proposée doit nécessairement être enrichie des réflexions issues de l’ensemble des groupes de développement clinique du CJM-IU, ainsi que par les résultats des recherches et des expérimentations qui seront menées ces trois prochaines années (2005-2008). 15 La prévention développementale repose sur l’idée que le comportement antisocial est déterminé par des patrons de conduites et d’attitudes acquis au cours du développement de l’enfant à l’âge adulte. De façon générale, les programmes de prévention développementale ne sont pas conçus uniquement pour prévenir la délinquance, mais toutes formes d’inadaptation sociale (Carbonneau, 2004). 16 Les multiples facteurs associés à l’émergence des conduites délinquantes se regroupent essentiellement en deux catégories, soit les facteurs de risque (caractéristiques individuelles et sociales permettant de prédire la propension future à adopter des comportements antisociaux) et les facteurs de protection (dimensions individuelles et sociales pouvant prévenir l’adoption de comportements antisociaux ou à réduire les probabilités d’appariation de comportements et d’attitudes pouvant conduire à toute forme d’inadaptation, dont la délinquance). En ce sens, les programmes de prévention développementale visent à réduire les facteurs de risque et à augmenter les facteurs de protection (Carbonneau, 2004). 17 Les programmes de prévention développementale peuvent être regroupés en trois catégories : 1) prévention de type universel qui s’adresse à la population générale (exemple : campagnes publicitaires, sensibilisation de masse...), 2) prévention de type sélectif qui s’adresse à un groupe de la population composé de personnes qui partagent un ou plusieurs facteurs de risque (exemple : intervention prénatale dédiée aux mères monoparentales, intervention précoce auprès des familles à faibles revenus...) et 3) prévention de type indiqué qui s’adresse à des individus présentant des facteurs de risque particuliers (exemple : intervention auprès de jeunes garçons manifestant des comportements turbulents excessifs à la maternelle...) (Carbonneau, 2004). 18 La perspective cognitivo-comportementale repose sur l’idée que le comportement antisocial, tout comme le comportement prosocial, est un comportement appris. Le maintien ou l’abandon du comportement délinquant suit donc les règles de l’apprentissage social, c’est-à-dire qu’il s’acquiert grâce à l’observation des comportements d’autres personnes faisant office de modèles. Plus le modèle est significatif pour l’observateur, plus celui-ci aura tendance à reproduire le comportement observé. Il est aussi question de tout l’univers des cognitions (croyances) et des émotions sous-jacentes, qui non seulement se construisent et se consolident au fil des apprentissages, mais qui ont aussi une influence considérable sur l’adoption et la persistance du mode de conduite en société. 19 Goldstein, A.P., et Glick, B. (1994). The Prosocial Gang : Implementing Aggression Replacement Training. Thousand Oaks : Sage Publications. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 17 Cela dit, les principaux axes de la stratégie globale et concertée soutenue par le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE20 que sont le support aux intervenants et au milieu de même que les projets d’action seront maintenant abordés plus spécifiquement dans les prochaines pages. 20 À compter de l’automne 2005, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE deviendra le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE et ce, tel que proposé (et accepté) au Comité des directions clientèle du CJM-IU le 22 février 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 18 .. .. .. ... . LE SUPPORT AUX INTERVENANTS ET AU MILIEU P riorité du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE, le support aux intervenants et au milieu occupe une grande partie des investissements en temps et en énergie. Ce support s’inscrit dans l’objectif de consolider et de développer l’expertise des intervenants de proximité eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées (délinquance, violence, exploitation sexuelle...). Le support dédié aux intervenants et au milieu prend diverses formes et s’articule spécifiquement autour de cinq volets : VOLET 1 : Veille médias sur les activités liées aux gangs. Il s’agit d’éplucher et d’analyser l’actualité (revue de la presse écrite et électronique...) afin d’anticiper les demandes des médias et de supporter le Bureau des communications du CJM-IU par la préparation d’une présence médiatique enrichie de contenus scientifiques et empiriques issus du développement des connaissances par le biais de la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. VOLET 2 : Veille interne sur les événements liés ou à lier aux gangs dans les installations du CJM-IU. Il s’agit d’analyser l’ensemble des rapports de la permanence pour en retirer les éléments pouvant être liés ou à lier aux gangs et, conséquemment, de prévenir des comportements (délinquants, violents, d’exploitation...) individuels ou de groupe qui pourraient y être associés. Pour faciliter la capture des dites informations, un code spécifique (code 9) a été ajouté à l’ensemble des codes utilisés par les cadres de la permanence pour qualifier chacun de leurs commentaires notés aux rapports quotidiens. Cela donnera lieu à un suivi rapide des événements à anticiper et à prévenir eu égard au phénomène des gangs. VOLET 3 : Support direct ou indirect lors d’événements liés ou à lier aux gangs dans les installations du CJM-IU. Ces situations deviennent plus fréquentes et les demandes de support nécessitent plus de rigueur et d’encadrement. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 19 Un protocole a été développé de concert avec les directions clientèle et leur sera soumis à l’automne 2005 et ce, à des fins d’animation et d’application.21 Ce protocole de support permet d’engager le milieu (niveau d’autorisation approprié), d’où provient la demande, à prendre action selon la nature de la situation et engage le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE22 à une action qui sera animée, monitorée et évaluée par ses membres et ses collaborateurs (internes et externes). VOLET 4 : Support direct ou indirect aux intervenants et aux équipes oeuvrant auprès d’adolescents victimes, témoins et associés à des activités de gangs, ou à risque de l’être. Ce support peut prendre la forme d’une aide directe à l’intervenant (en collaboration avec le conseiller clinique, l’adjoint clinique ou le responsable clinique) : 1) dans le processus d’évaluation et d’orientation (LPJ23) ou d’expertise 24 prédécisionnelle (LSJPA ); 2) dans le processus d’élaboration du plan d’intervention ou de sa révision; et 3) d’une aide concrète lors d’événements liés ou à lier aux gangs auxquels un adolescent recevant des services du CJM-IU serait associé. Un protocole a été développé de concert avec les directions clientèle et leur sera soumis à l’automne 2005 et ce, à des fins d’animation et d’application.25 Ce protocole de support permet d’engager l’intervenant, qui fait la demande, à prendre action selon la nature de la situation et engage le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE à une action qui sera animée, monitorée et évaluée par ses membres et ses collaborateurs (internes et externes). Des sessions de sensibilisation, animées par des membres du Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE, des multiplicateurs (internes et externes) ou des collaborateurs (internes et externes) peuvent être offertes aux équipes d’intervenants confrontées au phénomène des gangs et aux problématiques associées (délinquance, violence, exploitation sexuelle...). Pour les directions clientèle plus particulièrement aux prises avec le phénomène des gangs et les problématiques associées (délinquance, violence, exploitation sexuelle...), des contenus de formation (détaillés et condensés) portant sur le sujet ou les outils 21 Pour plus de détails, consulter le protocole de support aux sites et aux points de services lors d’évènements impliquant les gangs situé à l’annexe 1. 22 Anciennement désigné Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE. 23 Loi sur la protection de la jeunesse. 24 Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Pour plus de détails, consulter le protocole de support aux intervenants dans le processus d’évaluation et d’orientation (LPJ) ou d’expertise prédécisionnelle (LSJPA), d’élaboration ou de révision du plan d’intervention et lors de situations particulières impliquant les gangs situé à l’annexe 2. 25 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 20 développés en la matière (Le silence de Cendrillon,26 Le guide d’accompagnement et d’intervention eu égard au phénomène de la fugue27) sont disponibles. Cependant, la nouvelle orientation proposée par le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE est de former des multiplicateurs issus des directions clientèle concernées et de supporter ceux-ci dans le maintien à jour de leurs connaissances et habiletés de formateurs. VOLET 5 : Échange d’informations entre le SPVM et le CJM-IU concernant des adolescents et des tiers victimes, témoins et associés à des gangs criminalisés. Les échanges d’informations entre le SPVM28 et le CJM-IU concernant des adolescents et des tiers victimes, témoins et associés à des gangs criminalisés sont légitimées par le protocole #5 sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés.29 Les intervenants du CJM-IU souhaitant obtenir des informations sur un adolescent ou un tiers victime, témoin ou associé à un gang criminalisé doivent s’adresser au représentant de leur direction clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE.30 26 Fleury, É., et Fredette, C. (2002). Prostitution juvénile par les gangs : guide d’animation et d’accompagnement de la bande dessinée « Le silence de Cendrillon ». Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. 27 Fredette, C., et Plante, D. (2004). Le phénomène de la fugue à l’adolescence : guide d’accompagnement et d’intervention. Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. 28 Service de police de la Ville de Montréal. Pour plus de détails, consulter le protocole sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés situé à l’annexe 3. 29 30 Une formation conjointe, dédiée aux personnes désignées au SPVM et au CJM-IU à l’application du protocole #5 sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés et animée par les avocats des contentieux des deux établissements, est prévue à l’automne 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 21 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 22 .. .. .. ... . LES PROJETS D’ACTION L eviers par excellence pour développer l’expertise des intervenants de proximité, les projets d’action sont le véhicule privilégié pour consolider et développer l’expertise du CJM-IU en matière d’intervention eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées (délinquance, violence, exploitation sexuelle...). Cette orientation tient compte des succès obtenus par cette stratégie de développement privilégiée, depuis 1998, par l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS et la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. Cela dit, il est entendu par projet d’action : Un moyen concret permettant d’aider le CJM-IU à intégrer et à s’approprier divers niveaux de connaissances (savoir, savoir-être, savoir-faire) sur le phénomène des gangs et les conduites associées (délinquance, violence, exploitation sexuelle...) ainsi qu’une façon de fonctionner et de s’organiser pour y faire face, en ouvrant ainsi la possibilité d’un plus grand pouvoir d’action individuel et collectif (empowerment) sur la problématique. Autrement dit, un projet d’action constitue un moyen d’améliorer les compétences des cadres et des intervenants du CJM-IU, c’est-à-dire leurs pratiques et leur organisation de pratiques en matière de prévention et d’intervention auprès des adolescents, garçons et filles, victimes, témoins et associés à des activités de gangs, ou à risque de l’être, et conséquemment, conduire au développement d’expertises novatrices et prometteuses en la matière. Chaque projet d’action réunit un ou des représentants de la ligne de gestion, un ou des intervenants de proximité et un ou des chercheurs. Chacun de ces projets d’action accueille des stagiaires (surtout des cycles supérieurs) dont l’objectif est d’approfondir les connaissances eu égard au phénomène des gangs (et des conduites associées) et des meilleures pratiques pour y faire face. Il donne aussi l’accès à des chercheurs qui mènent des études sur le phénomène des gangs et des problématiques associées et qui voudraient rencontrer, à cette fin, des adolescents et des intervenants (selon les procédures à appliquer). Les premières étapes à franchir sont l’adhésion de la direction clientèle au projet d’action et la formation d’un comité de pilotage (ce qui inclut l’identification du pilote). Par le biais de chacun des comités de pilotage, des démarches seront entreprises par le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE afin d’identifier le chercheur principal et d’organiser l’accueil des stagiaires et des assistants de recherche le cas échéant. Une définition du projet ciblant les objectifs généraux et spécifiques, les résultats visés (et donc à mesurer), de même que les partenaires internes et externes à associer et un plan d’action décrivant son déroulement seront soumis à la direction clientèle à laquelle le projet est associé. Le représentant de la direction clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE en assurera la liaison. Par ailleurs, chaque projet d’action pourra compter sur le support et la supervision du mandataire et de la conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 23 Les projets d’action déjà ciblés, et brièvement décrits au tableau suivant, sont à différentes phases de mise en place et donc de réalisation. La planification sur trois années (2005-2008) de l’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE vise à respecter le rythme de développement de chacun des projets d’action tout en facilitant leur continuité.31 Brève description du projet d’action DSREA Comité de développement clinique GANGS de la DSREA Le Comité réunit un représentant par milieu d’hébergement et a comme principal mandat de supporter les intervenants de proximité, d’animer le protocole #532 et de supporter l’intégration des outils le silence de Cendrillon et le Guide d’accompagnement et d’intervention eu égard au phénomène de la fugue33 à la programmation clinique cognitivocomportementale et cognitivodéveloppementale de la DSREA Service clinique Val-Chantant / Cascades Le projet d’action du service clinique Valchantant / Cascades (site RVP) vise principalement à intégrer l’outil Le silence de Cendrillon à l’activité cognitivocomportementale Résolution de problèmes 31 Pilotage Enseignement et recherche Le Comité est animé par À déterminer. Sylvie Riendeau, représentante de la DSREA au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE Partenaires SPVM En Marge 12-1736 Bon Dieu dans la rue37 Les membres sont : James Crowley, représentante du site Décarie Chantal Ladouceur, représentante des foyers de groupe Pierrefonds et Lachine Sylvie Major, représentante du site RVP34 Martin Pelletier, représentant du site DSM35 Julie Sauvageau, représentante des foyers de groupe Mercier-Est et Anjou Brigitte Mador, chef de service Sylvie Major, éducatrice Nadine Lanctôt, chercheur, Université de Sherbrooke Nadine Lanctôt, directrice M.Sc., Université de Sherbrooke À préciser. Étudiant(e), M.Sc., psychoéducation Sylvie Riendeau, agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE Pour plus de détails concernant le canevas d’élaboration des projets d’action, consulter l’annexe 4. Protocole #5 du SPVM et du CJM-IU sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives aux gangs criminalisés. 32 33 Il est également convenu de considérer l’intégration du Programme d’éducation sexuelle (Durocher et Fortier, 1999) et du Guide d’accompagnement et d’intervention concernant l’usage et l’abus de drogues (Durocher, Desrosiers, Pelletier et Trudeau-LeBlanc, 2000 / 2001). 34 Rose-Virginie-Pelletier. 35 Dominique-Savio-Mainbourg. Fondé en 1992, En Marge 12-17 est un organisme communautaire à but non-lucratif qui offre des services de travail de rue, d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement aux jeunes d’âge mineur, garçons et filles, se retrouvant dans la rue, en fugue et plus ou moins ancrés dans le mode de vie de la rue. Des services d’accueil et d’accompagnement sont également offerts aux parents de jeunes fugueurs. 36 Fondé en 1988 par le père Emmett Johns, Le Bon Dieu dans la rue est un organisme communautaire à but non-lucratif qui offre des services de travail de rue, d’accueil de jour et de nuit, d’hébergement et d’accompagnement aux jeunes, garçons et filles, sans-abri ou en situation précaire. Le Bon Dieu dans la rue, grâce à un financement versé par le Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec, a traduit (du français à l’anglais) la bande dessinée Le Silence de Cendrillon et le Guide d’animation et d’accompagnement qui l’accompagne. 37 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 24 DSTNO / DSTSE DSRA Brève description du projet d’action Pilotage Unité Entreprise Le projet d’action de l’unité Entreprise (site MSA38) vise à prévenir l’affiliation aux gangs des garçons âgés entre 12 et 14 ans et hébergés en milieu de vie globalisant (pre-teen gangs) Pierre Soumis, chef de service Unité Envol Le projet d’action de l’unité Envol (Site CDP42) vise à documenter, par observation, un outil de repérage des clientèles à risque, dans le continuum d’évaluation E/O (LPJ) et d’expertise prédécisionnelle (LSJPA) Denis Dunberry, Intensification de l’intervention auprès des adolescents âgés entre 15 et17 ans En lien avec les travaux du CJM-IU sur l’intégration sociale,44 le projet d’action commun de la DSTNO et de la DSTSE vise à supporter l’Intensification de l’intervention auprès des adolescents âgés entre 15 et 17 ans en : caractérisant la Julie Lauzon, clientèle 15-17 ans en terme de participation à des activités de gangs (1ière étape) Enseignement et recherche À déterminer. Patricia Labrie éducatrice Chercheur(s) à préciser agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE Alain Déziel, éducateur Jean-pierre Guay, chercheur, Université de Montréal43 SPVM École De La Lancée, CSDM39 CSMB40 BDGA41 (accès) Une autre unité de la DSRA à préciser Marie-Eve Giroux, chef de service Partenaires Jean-Pierre Guay, directeur, Université de Montréal Étudiant(e), M.Sc., criminologie Marie-Eve Giroux, DPJ DSSSJC BDGA (accès) Une autre unité de la DSRA à préciser agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE chef de service Intervenant(s) à préciser Denis Lafortune, chercheur, Université de Montréal Bernard Dugas, agent de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE Denis Lafortune, directeur, Université de Montréal Louis Lacroix, DSSSJC DPJ DSPR IRDS superviseur, ARH,45 DSTNO (Bureau Nord) Marie-Éve Bilodeau, étudiante, M.Sc., criminologie Marie-Claude Dussault, agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE proposant une stratégie d’action appropriée (2ième étape) 38 Mont-Saint-Antoine. 39 Commission scolaire de Montréal. 40 Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. 41 Bureau de la Direction générale adjointe. 42 Cité-des-Prairies. 43 Cette proposition doit être entérinée par le comité de pilotage du projet d’action Unité Envol (site CDP) de la DSRA. 44 Pour plus de détails, consulter Gaudet, Chagnon et Hamel (2005). 45 Agent de relations humaines. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 25 Brève description du projet d’action Projet G.A.R.T46 Le projet d’action G.A.R.T vise à consolider l’expertise en matière d’encadrement clinique individuel et de groupe auprès des garçons contrevenants associés à des activités de gangs, et de leur famille Pilotage Pierre Cloutier, chef de service Christian Fortin, éducateur Chantal Laporte, éducatrice Sylvie Hamel, chercheur, Université du Québec à TroisRivières Nathalie Gélinas, DPJ DSSSJC agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE Enseignement et recherche Natacha Brunelle. Partenaires BDGA (accès) directrice, Université du Québec à TroisRivières Rhode Jeudi, étudiante, M.Sc., psycho-éducation Dianne Casoni, directrice, Université de Montréal Sylvia Manollo, étudiante, M.sc., criminologie Chantal Fredette, superviseur, Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE Intervention spécialisée lors d’évènements GANGS au site CDP Le projet d’action vise à définir une intervention spécialisée au sein des services cliniques dédiés aux jeunes contrevenants afin de mieux prévenir et gérer les évènements impliquant les gangs sur le site CDP Léo Cloutier, Grille d’indicateurs GANGS – Groupe d’intérêt 38H Le projet d’action du Groupe d’intérêt 38H vise à développer l’expertise d’une évaluation des facteurs de risque liés à la participation aux gangs par la création d’un outil de repérage (une grille d’indicateurs) des clientèles à risque ou déjà impliquées dans des activités de gangs Nathalie Bibeau, chef de service À déterminer. Intervenant(s) à préciser Chercheur(s) à BDGA (accès) DSRA (service La relance) préciser Nathalie Gélinas, agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE chef de service Intervenant(s) à préciser Jean-Pierre Guay, chercheur, Université de Montréal47 Jean-Pierre Guay, DSSSJC directeur, DSRA Université de BDGA Montréal (accès) Étudiant(e), IRDS M.Sc., criminologie Renée Brassard, agente de liaison, Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE 46 L’acronyme G.A.R.T signifie Gang Aggression Replacement Training, en référence au programme d’intervention cognitivo-comportemental Aggression Replacement Training (Goldstein et Glick, 1994) privilégié au service clinique La Place et L’Inouïk (site MSA) de la DSSSJC, où est expérimenté, depuis 2000, le projet d’action G.A.R.T. 47 Cette proposition doit être entérinée par le comité de pilotage du projet d’action Grille d’indicateurs – Groupe d’intérêt 38H de la DPJ. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 26 .. .. .. ... . LES PARTENARIATS CIBLÉS L ’idée d’établir des partenariats ciblés vise l’efficacité d’une stratégie globale et concertée. Il est nécessaire maintenant de dépasser les partenariats formels entre les institutions et de développer des partenariats entre les personnes spécifiquement concernées par les mêmes objectifs et par les mêmes actions. Les expériences américaines obtenant un certain succès sur la prévalence du phénomène des gangs criminalisés sont toutes caractérisées par des approches de collaboration qui unissent les efforts de la communauté, du travail de rue, des services dédiés aux jeunes contrevenants et aux adolescents en difficulté, des services correctionnels, des policiers et des autres représentants de la loi (substituts du procureur général…). Ces approches concertées visent à : Identifier et intervenir précocement auprès des enfants présentant d’importants besoins et de risques liés aux facteurs criminogènes, et de leur famille en difficulté (apprentissage de compétences sociales et parentales…); Augmenter la surveillance (street time, hot spots…) et l’encadrement clinique (apprentissage d’alternatives comportementales…) des contrevenants à haut risque de récidives criminelles; Exposer de façon accrue les adolescents et les jeunes adultes visés (contrevenants à risque de récidives criminelles) aux ressources d’aide et de support aux contrevenants et à leur famille. À titre de référence, trois projets américains ont retenu particulièrement l’attention du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE et, conséquemment, inspirent les travaux associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Ces trois projets, succinctement décrits ci-dessous, proposent des pistes de solution intéressantes à la violence et à la délinquance des gangs. D’abord, le premier des trois projets, sans doute le plus connu, est celui expérimenté dans la Ville de Boston aux États-Unis. The Boston Strategy To Prevent Youth Violence, étudié notamment par monsieur Marc Ouimet, professeur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et chercheur au Centre international de criminologie comparée (CICC), fut médiatisé lors des conflits inter et intra-gangs qui ont éclaté sur le territoire de l’île de Montréal à l’été 2004.48 Cette expérience américaine, qui privilégie une approche sérieuse de concertation entre les intervenants des milieux communautaires (organismes populaires, leaders religieux...) policiers et universitaires, pourrait faire l’objet de réplication ou d’adaptation en terre canadienne. 48 Consulter notamment le texte d’opinion, Nouvelle stratégie à Boston : pour lutter contre les gangs de rue, on y a tenté avec succès une expérience d’action intégrée de lutte contre la violence, signé par monsieur Marc Ouimet dans l’Édition du Quotidien La Presse du mercredi 11 août 2004, page A17. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 27 Ensuite, le deuxième projet, un peu moins connu, est celui expérimenté dans la Ville de New York aux États-Unis. L’expérience Fight Crime : Invest in Kids New York est basée sur les mêmes principes de concertation que le projet éprouvé dans la Ville de Boston (précédemment cité) et donnerait également des résultats probants quant à la réduction de la criminalité, plus particulièrement de la violence, des contrevenants membres de gangs et à haut risque de récidives criminelles graves. Enfin, le dernier projet, expérimenté dans la Ville de Philadelphie aux États-Unis – Alive at 25 : Reducting Youth Violence Through Monitoring and Support -, est selon le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE le plus intéressant, tout particulièrement en raison du fait qu’il met en œuvre les principes de l’approche multisystémique (MST). Cette approche respecte le développement des concepts d’intégration sociale et de suivis intensifs différenciés, de même que le développement d’autres projets assujettis actuellement à des efforts de réflexion concernant la programmation clinique à implanter auprès de l’ensemble des clientèles du CJM-IU et au projet pilote sur la réadaptation intensive (ciblant les adolescents âgés de 12 à 14 ans) de Boscoville 2000 auquel le CJM-IU est associé. Ceci dit, le CJM-IU collabore déjà depuis plusieurs années, par le biais de la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, à différents projets développés et mis en place dans la communauté, plus particulièrement au projet de mobilisation communautaire Jeunesse et gangs de rue dont l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS en est la principale instigatrice. Les fondements du projet Jeunesse et gangs de rue prennent origine d’une recension des écrits scientifiques sur les gangs (Hébert, Hamel et Savoie, 1997) puis d’une recherche-terrain (Hamel, Fredette, Blais, Bertot et Cousineau, 1998) menée auprès d’adolescents et de jeunes adultes montréalais, garçons et filles, faisant ou ayant fait l’expérience des gangs, de même que d’intervenants, hommes et femmes, œuvrant dans divers secteurs d’intervention jeunesse (services sociaux, écoles, organismes communautaires, corps policiers...).49 C’est au printemps 2000 que le projet Jeunesse et gangs de rue amorce sa troisième phase50 dont le principal objectif est d’élaborer, d’expérimenter et d’évaluer51 un nouveau modèle de prévention du phénomène des gangs (Hamel, 2004). Ce modèle s’inspire des résultats des deux premières recherches (la revue de littérature et la recherche-terrain) et s’est construit avec la collaboration de trois localités de la région montréalaise (Montréal-Nord,52 Villeray et La Petite Patrie,53 Vieux Longueuil)54 et ce, plus spécifiquement par le biais de comités d’action locale regroupant des intervenants des centres jeunesse et des organismes de justice alternative, des milieux scolaires et communautaires, des maisons de jeunes et de transition, des services policiers, ainsi que des représentants des villes, des citoyens et des parents. Le projet Jeunesse et gangs de rue se démarque des approches plus traditionnelles, en accordant tout autant d’importance au système d’alliances qui noue les acteurs qu’à la programmation d’activités et à leurs contenus (Hamel, 2004). 49 Les phases I et II de Jeunesse et gangs de rue ont été commandées par le SPVM (anciennement désigné Service de police de la Communauté urbaine de Montréal) et placées sous la responsabilité conjointe du CJM-IU (anciennement désigné Les Centres jeunesse de Montréal) et de l’IRDS, en collaboration avec le Centre international de criminologie comparée (CICC). 50 La phase III de Jeunesse et gangs de rue fut appuyée financièrement, des années 2000 à 2005, par une contribution versée dans le cadre de la Stratégie nationale sur la sécurité communautaire et la prévention du crime (Justice Canada, Solliciteur général du Canada) du Gouvernement du Canada. 51 Pour plus de détails, consulter Hamel, Cousineau, Vézina et Léveillé (2003). 52 Madame Louise Marcotte, éducatrice à la DSTNO (Bureau Nord) du CJM-IU participe au Comité Jeunesse et gangs de rue de Montréal-Nord. Le CJM-IU est représenté par madame Thérèse Boucher, technicienne en assistance sociale (T.A.S) à la DSSSJC, Service jeunes contrevenants Centre et projet IRD (Intervention Rapide en Délinquance). 53 54 Les localités furent choisies en raison du fait qu’elles sont toutes préoccupées par le phénomène des gangs, à divers degrés, et parce qu’elles possèdent une culture de concertation sur laquelle le projet peut s’appuyer. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 28 Dans le cadre du projet Jeunesse et gangs de rue, le CJM-IU, par le biais de la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, est plus étroitement associé aux projets suivants : Tu veux sortir de ta gang?55 du Comité Jeunesse et gangs de rue des arrondissements Villeray et La Petite-Patrie et ce, notamment par la participation de madame Thérèse Boucher, technicienne en assistance sociale (T.A.S) à la DSSSJC (Services jeunes contrevenants Centre) du CJM-IU, à l’élaboration et l’expérimentation du projet. Précisons que celui-ci est coordonné par madame Marie-Mousse Laroche, criminologue, et que la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants (FQJC) agit à titre d’organisme fiduciaire et assure ainsi le soutien financier, logistique et humain du projet. Guide d’action intersectorielle pour la prévention du phénomène des gangs et ce, notamment par la participation de mesdames Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, qui assure la coordination du projet, et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, qui contribue à l’élaboration et à la réalisation du projet. Fiche Jeunesse et Gangs de rue du site web du Centre québécois de ressources en promotion de la sécurité et en prévention de la criminalité (CRPSPC)56 et ce, notamment par le travail de rédaction et de validation de mesdames Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Élaboration d’un programme de formation en prévention du phénomène des gangs au Québec et ce, notamment par la participation de mesdames Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, à l’élaboration et la réalisation du projet. Précisons que la Maison de transition Saint-Laurent agit à titre d’organisme fiduciaire et assure ainsi le soutien financier, logistique et humain du projet. Puis d’autres projets de partenariats ciblés, auxquels est associé le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE, sont aussi actuellement en développement ou en cours : 55 Le projet « Tu veux sortir de ta gang? », financé par le Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec, s’adresse aux adolescents âgés de plus de 14 ans faisant l’expérience des gangs et souhaitant s’en désaffilier. Le projet vise ainsi à supporter les adolescents dans leurs démarches de désaffiliation, tout en favorisant la création d’une action de réseau efficace capable de subvenir à leurs besoins. Pour plus de détails concernant ce projet, consulter Laroche, Hamel, Cloutier, Boucher et Sanon (2005). 56 www.crpspc.qc.ca. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 29 Collaboration au projet Emprise57 du SPVM et ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur Clément Laporte et madame Chantal Fredette, respectivement mandataire et conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Collaboration au projet Connais-tu ma gang?58 du SPVM et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Collaboration au projet Le prince serpent59 du SPVM et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Participation au Forum GANGS60 et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, et de monsieur Pierre Poupart, coordonnateur à la coordination innovation, enseignement et recherche de la DSPR du CJM-IU. 57 Le projet « Emprise » du SPVM a comme principaux objectifs d’augmenter le sentiment de sécurité des citoyens de Montréal par des moyens de prévention et de répression, de recueillir des informations et de maintenir à jour la banque de renseignements criminels sur les gangs de rue afin d’améliorer les connaissances en la matière des agents des postes de quartier (PDQ), de même que de lutter contre la criminalité des gangs de rue en démantelant leurs activités illégales. 58 Le projet « Connais-tu ma gang? » prend la forme essentiellement d’un questionnaire dédié aux parents inquiets quant à la participation de leur enfant à des activités de gangs criminalisés. Parallèlement, des sessions de sensibilisation au phénomène des gangs sont animées auprès d’adolescents et de parents par les agents sociocommunautaires des différents postes de quartier (PDQ) du SPVM. Un DVD (Digital Video Disk) fut réalisé afin de supporter les agents sociocommunautaires dans leurs démarches d’animation. Le CJM-IU, par le biais de la conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, a contribué à la révision du questionnaire « Connais-tu ma gang? » et à l’élaboration du DVD. Précisons toutefois que le projet original « Connais-tu ma gang? » fut développé au milieu des années 1990 et a fait l’objet d’une campagne publicitaire dans les médias électroniques et écrits. Toujours à la même époque, des activités « groupes-contact », conjointement animées par des intervenants des centres jeunesse et des policiers, s’adressaient aux parents d’adolescents ayant des activités présumées en lien avec des gangs criminalisés. Prenant la forme de rencontres de groupe, les activités « groupes-contact » avaient pour principal but de sensibiliser les parents au phénomène des gangs et de les soutenir dans leurs rôles parentaux (Goyette et Hamel, 2001). En raison notamment des nombreuses transformations organisationnelles qu’ont connu le CJM-IU et le SPVM, les activités « groupes-contact » ont pris fin graduellement. Pour plus de détails, concernant le portrait de la situation des activités « groupes-contact », consulter Goyette et Hamel (2001). À l’heure actuelle, seuls les agents sociocommunautaires de certains PDQ animent ponctuellement des rencontres de sensibilisation sur le phénomène des gangs auprès de parents inspirées des activités « groupes-contact ». 59 « Le prince serpent » est une pièce de théâtre interactive qui vise essentiellement à sensibiliser les préadolescents, garçons et filles du premier cycle du secondaire, au phénomène de l’exploitation sexuelle en contexte de gangs. « Le prince serpent » a été créé par le Théâtre Parminou et ce, en collaboration avec le poste de quartier 42 Nord (anciennement le PQD 41 – Saint-Léonard) du SPVM et le CJM-IU (texte : Réjean Bédard; mise en scène : Francis Vachon; équipe de jeu : Kathryn Jutras, Louise Proulx, Brigitte Tremblay et Francis Vachon; costumes : Suzanne De Billy; durée : 50 minutes). Deux forums (Montréal, 1999; Winnipeg, 2001), financés conjointement par le Centre national de prévention du crime et les Ministères du Solliciteur général du Canada et de la Justice du Canada du Gouvernement du Canada, ont été organisés et ce, dans le but d’établir le cadre d’une stratégie nationale d’action en matière de gangs criminalisés. « À l’issue du premier forum, il a été recommandé (...) que des activités semblables réunissant des représentants de différents secteurs soient tenues à l’échelle régionale au Canada, que des modèles de partenariats multisectoriels portant sur l’engagement des jeunes dans les gangs soient mis à l’essai et que les résultats de ces initiatives soient communiqués à tous » (Gouvernement du Québec, 2003 : 11). Au cours de l’année 2002, un comité de partenaires (composé de représentants des Ministères de la sécurité du publique et de la santé et des services sociaux du Gouvernement du Québec, de l’Institut national de santé publique du Québec, de l’Association des directeurs de police du Québec, de la Sûreté du Québec, du SPVM, de la Ville de Montréal, du CJM-IU, du Programme d’action communautaire en travail de rue (PACT de rue), du Centre international de criminologie comparée (CICC) et de l’IRDS) a été mis sur pied et avait comme principaux mandats : 1) d’« organiser des activités visant à obtenir un meilleur portrait de la réalité québécoise, tant en ce qui a trait à la description du phénomène qu’en ce qui concerne les moyens à prendre pour résoudre les problèmes associés au phénomène des gangs (...) » (Gouvernement du Québec, 2003 : 12) et 2) d’« organiser la tenue d’un premier forum québécois d’échanges sur les jeunes et les gangs de rue (....) (afin) de faire connaître et de valider les résultats de la consultation régionale » (Gouvernement du Québec, 2003 : 12). Ce premier forum québécois, auxquels ont participé plus de 200 personnes des secteurs de la justice, de la police, de la santé, de l’éducation, de l’intervention communautaire et de la recherche, fut tenu les 13 et 14 février 2003. La nécessité de créer un réseau québécois d’échanges sur les gangs de rue y a été entérinée. Pour plus de détails, consulter les actes du colloque, Création d’un réseau québécois d’échanges. Les jeunes et les gangs de rue : faut plus qu’en parler! Gouvernement du Québec (2003). 60 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 30 Collaboration au plan d’action du Comité CELCO sur les gangs de rue61 du Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec et ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur Clément Laporte et madame Chantal Fredette, respectivement mandataire et conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE, ainsi que de madame Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS, et monsieur Pierre Poupart, coordonnateur à la coordination innovation, enseignement et recherche de la DSPR du CJM-IU. Collaboration avec l’É Équipe GANGS des substituts du procureur général de la Chambre de la jeunesse de Montréal62 et ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur Clément Laporte et madame Chantal Fredette, respectivement mandataire et conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Participation au Comité prévention sur les gangs de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Précisons que ce comité ad hoc a comme principal objectif de produire un outil de prévention des gangs destiné aux élèves du troisième cycle primaire (5ième et 6ième années). Participation au Comité aviseur des partenaires de l’Équipe RDP63 et ce, notamment par l’intermédiaire de madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. 61 Le Comité CELCO (Coordination des efforts de lutte au crime organisé) sur les gangs de rue est composé de représentants de la Gendarmerie royale du Canada, de la Sûreté du Québec, du SPVM, des Services de police de Gatineau, de Longueuil et de Québec, de l’Association des directeurs de police du Québec, de l’Association des cadres scolaires du Québec, de la Fédération des commissions scolaires du Québec, de la Fédération des comités de parents du Québec, du Service de protection des citoyens de Laval, des Ministères de la justice du Québec, de l’éducation, du loisir et des sports, et de la santé et des services sociaux, du CJM-IU et de l’IRDS. À l’automne 2004, le Ministre de la sécurité publique du Gouvernement du Québec confiait à la Direction de la prévention et de la lutte contre la criminalité (DPLC) le mandat de mettre en place ce groupe de travail, dont les objectifs étaient de recenser les initiatives connues pour prévenir et contrer le phénomène des gangs au Québec, d’identifier les difficultés auxquelles le Québec est confronté en la matière et d’élaborer un plan d’action pour combler les lacunes identifiées, d’assurer une coordination des interventions et d’accroître leur efficacité. Ce plan d’action fut déposé au mois de mai 2005 et vise les objectifs suivants : 1) évaluer l’ampleur du phénomène des gangs au Québec et suivre son évolution; 2) améliorer l’efficacité du travail policier en matière de répression des activités criminelles des gangs; 3) accroître l’efficacité des poursuites judiciaires visant les gangs; 4) contrer les impacts de la prise en charge d’une clientèle membre de gangs sur les services correctionnels; 5) mieux outiller les intervenants oeuvrant auprès de jeunes engagés dans des activités de gangs ou à risque de l’être; 6) outiller les parents et les jeunes confrontés à la problématique; 7) soutenir la concertation et le développement de projets locaux et régionaux ciblant les causes du phénomène des gangs; 8) développer les connaissances sur les pratiques de prévention et d’intervention auprès des jeunes engagés ou susceptibles de s’engager dans des activités de gangs; et 9) assurer une transmission adéquate de l’information sur les gangs aux citoyens des milieux touchés par le phénomène. 62 En février 2005, le Bureau des substituts du procureur général de la Chambre de la jeunesse de Montréal a mis sur pied une équipe de quatre procureurs traitant spécifiquement les dossiers impliquant les gangs. Les principaux objectifs de la démarche sont de discriminer les véritables dossiers impliquant les gangs des dossiers d’autre nature, d’établir des critères servant à qualifier un dossier (et donc un contrevenant) comme étant associé à des activités de gangs, de développer une expertise judiciaire en la matière et d’uniformiser le traitement des dossiers impliquant les gangs. 63 Fondée en 1997, l’Équipe RDP, composée d’intervenants des communautés ethniques visibles, offre, en partenariat avec les autres intervenants de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies, des activités adaptées aux intérêts des jeunes vulnérables à joindre les gangs. Autrement dit, l’Équipe RDP tente de contrer l’influence des gangs, de diminuer les problématiques sociales qui y sont associées et d’éduquer les adolescents à devenir des citoyens responsables. Depuis l’automne 2004, l’Équipe RDP mène une consultation au sein de la communauté haïtienne afin de connaître les perceptions des enfants, des adolescents, des parents et des acteurs de différents milieux d’intervention (centres jeunesse, services policiers, milieux scolaires et communautaires...) eu égard au phénomène des gangs. Cette consultation est supportée par Boscoville 2000 et financée par le Ministère de la sécurité publique du Gouvernement du Québec. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 31 Collaboration au projet fiche web sur les gangs et Dépliant d’informations sur les gangs dédié aux parents de l’organisme Tel-Jeunes64 et ce, notamment par l’intermédiaire de mesdames Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Participation ad hoc à des rencontres de sensibilisation, organisées par le SPVM, sur le phénomène des gangs animées auprès des leaders religieux de la communauté haïtienne et ce, notamment par l’intermédiaire de monsieur François Lafaille, agent de relations humaines (A.R.H) à la DSSSJC (Service jeunes contrevenants Est) du CJM-IU. Alors que les gangs réagissent rapidement pour contourner les stratégies communautaires, sociales ou répressives mises en place aux cours des dernières années, ces mêmes stratégies démontrent une efficacité douteuse sur la réduction de la criminalité associée aux gangs de rue, et plus particulièrement sur la réduction de la violence des membres à haut risque de récidives. Fort de ce constat, le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE croit en la nécessité, voire l’obligation, de concerter les énergies des différents organismes voués à la jeunesse contrevenante et en difficulté afin de faire face de manière beaucoup plus efficace à un phénomène aussi complexe et en constante évolution qu’est l’univers des gangs. Agir sur les gangs doit être une affaire de gang! En ce sens, le Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE souhaite poursuivre les différents investissements en matière de partenariat, précédemment présentés. . 64 La « fiche web sur les gangs » se trouve sur le site web de l’organisme Tel-Jeunes : www.teljeunes.com. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 32 .. .. .. ... . UNE PRATIQUE DE POINTE D epuis ses débuts, l’étude du phénomène des gangs a donné lieu au développement d’une pratique de pointe au CJM-IU. Il s’avère alors important de préciser les principales caractéristiques d’une pratique de pointe. Le texte qui suit est largement inspiré des travaux de monsieur François Chagnon, conseiller à la coordination du développement des programmes, de l’enseignement et de la recherche de la DSPR et associé au support et au développement des pratiques de pointe.65 Le Ministère de la santé et des services sociaux encourage le développement de pratiques d’intervention innovatrices (pratiques de pointe) qui reposent sur une expertise spécifique à caractère social, plus exactement dans le domaine de la violence chez les jeunes. En soit, les pratiques de pointe sont une caractéristique très importante des organismes désignés instituts universitaires.66 Il est entendu par pratique de pointe (Chagnon et Poupart, 2001) des activités structurées répondant à des normes de qualité et qui, à partir d’objectifs clairs et d’un cadre de collaboration formel, mettent en lien des gestionnaires, des intervenants et des chercheurs afin de produire des connaissances et des moyens novateurs de prévenir et de contrer la violence chez les jeunes. Plus précisément, neuf conditions doivent être rencontrées pour qu’une activité ou qu’un ensemble d’activités mérite la désignation de pratique de pointe : 1. être centré sur la thématique de la violence chez les jeunes; 2. fonder son action sur une conception de l’intervention spécialisée en matière de violence chez les jeunes; 3. utiliser les dernières données de recherche pour appuyer son action en matière de violence chez les jeunes; 4. avoir un mode d’organisation assurant un développement durable, c’est-àdire en favorisant le travail d’équipe, en s’assurant que le projet est en lien avec la ligne de gestion, en s’intégrant à la programmation des services de l’établissement et en s’assurant que les activités soient intégrées à la tâche des intervenants de proximité; 5. s’actualiser en partenariat au sein même du CJM-IU, c’est-à-dire en favorisant la collaboration entre les services psychosociaux et les services de réadaptation, et à l’extérieur du CJM-IU, notamment avec ses partenaires des milieux de l’éducation, de la justice, des services policiers, des centres locaux de services communautaires (CLSC); 6. inclure la formation du personnel; 65 Pour plus de détails, consulter Chagnon et Poupart (2001). Au CJM-IU, il a d’abord été question de services de pointe. Confondante et restrictive, l’appellation a progressé vers le concept de pratiques de pointe. Puis, plus récemment, des travaux sont menés pour faire des pratiques de pointe un programme de pointe. 66 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 33 7. faire l’objet d’une démarche évaluative visant son amélioration continue; 8. faire l’objet de publications dans des revues professionnelles et scientifiques; 9. donner accès à un enseignement en accueillant notamment des stagiaires provenant de maisons d’enseignement collégial et universitaire ou d’autres points de services de l’établissement. Une pratique de pointe est donc un lieu de production de connaissances et d’enseignement où intervenants, gestionnaires et chercheurs structurent des solutions novatrices pour répondre à des problématiques réelles reconnues comme une priorité pour l’établissement et qui touchent la violence, de ses déterminants jusqu’à des interventions pointues auprès des clientèles spécifiques. Les pratiques de pointe sont maintenant envisagées et développées dans le cadre d’un programme planifié visant l’ensemble des groupes d’âge des clientèles desservies par l’organisation du CJM-IU. Actuellement, quatre pratiques de pointe sont soutenues par l’établissement : À chaque enfant son projet de vie permanent (0-5 ans); Projet d'intervention concertée sur le suicide chez les jeunes en difficulté (12-17 ans); Gangs et délinquance (12-17 ans); Probation intensive (suivis intensifs différenciés dans la communauté) (12-17 ans). Au-delà de la rigueur et des exigences que cela impose, une pratique de pointe bénéficie d’un soutien concret pouvant prendre différentes formes : soutien de l’organisation; fonds de démarrage et ressources financières; dégagement des intervenants et de personnel d’appui; accessibilité à des experts; formation et supervision; soutien au développement par une liaison et un accès au monde de la recherche par le biais de l’IRDS; diffusion, rayonnement, transfert des connaissances... L’expérience menée au CJM-IU eu égard au phénomène des gangs et des problématiques associées a démontré la pertinence du support apporté par la désignation de pratique de pointe et ce, tant au niveau de l’expertise développée que des bénéfices obtenus par les différents clientèles de l’organisation concernées par la problématique. Cette désignation exige cependant de respecter certaines obligations qui se traduiront par diverses activités permettant la qualification du projet GANGS et DÉLINQUANCE aux neufs conditions de désignation de pratique de pointe décrites précédemment. Ainsi, au-delà des actions concernant directement la pratique clinique (support aux intervenant et au milieu, développement de projets d’intervention novateur, concertation...), des activités associées à la recherche, l’enseignement, le transfert de connaissances et le rayonnement doivent également être menées dans le cadre de la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 34 VOLET RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT Collaboration à la programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS;67 Élaboration d’une programmation de recherche associée aux projets d’action GANGS et DÉLINQUANCE des directions clientèle du CJM-IU; Enseignement collégial et universitaire;68 Séminaire de deuxième cycle universitaire sur les gangs : Le phénomène des gangs (CRI6227),69 École de criminologie, Université de Montréal; Cours de premier cycle universitaire sur les gangs : Le phénomène des gangs (JES2015Z),70 Certificat d’intervention auprès des jeunes : fondements et pratiques, Faculté de l’éducation permanente, Université de Montréal; Développement d’un cours sur le phénomène des gangs et les problématiques associées à l’École nationale de police du Québec; Accueil et accompagnement de stagiaires de niveaux collégial et universitaire;71 Mise en place d’un séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE sur les contributions des stagiaires et des chercheurs à l’avancement des travaux associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE.72 VOLET TRANSFERT DE CONNAISSANCES ET RAYONNEMENT Animation de sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé73) et vente de services en la matière aux organismes et institutions partenaires du CJM-IU;74 Contenus de formation destinés aux gestionnaires (à développer); Contenus de formation destinés à chacun des projets d’action (à développer); Formation de multiplicateurs (partenaires internes et externes); Participations aux congrès et colloques pertinents (comme conférenciers) et publications d’articles dans les revues professionnelles et scientifiques;75 Rédaction et publication, de façon bimensuelle, d’une vignette GANGS et DÉLINQUANCE dans les éditions des Petites Nouvelles du CJM-IU. Réalisation d’un DVD76 présentant L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE;77 Enrichir de contenus scientifiques les présences médiatiques.78 67 Pour plus de détails concernant la programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS, consulter l’annexe 5. Plusieurs conférences sur les gangs sont dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires, notamment au CEGEP du Vieux-Montréal, Marie-Victorin et St-Jérôme, de même qu’aux Universités de Montréal, de Sherbrooke et de Trois-Rivières. Pour plus de détails concernant les conférences dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005, consulter l’annexe 6. 68 69 Le séminaire sur les gangs est dispensé par madame Sylvie Hamel, chercheure principale de l’Équipe Jeunesse et gangs de rue de l’IRDS. Le cours sur le phénomène des gangs est dispensé par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. 70 Pour plus de détails concernant les stages et les recherches en cours, consulter la liste des étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE située à l’annexe 7. 71 72 Le premier séminaire GANGS et DÉLINQUANCE eu lieu le 13 juin 2005 à la salle Nadia du siège social du CJM-IU. 73 Pour plus de détails, consulter le syllabus de formation situé à l’annexe 8. Pour plus de détails concernant les sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé) animées pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005, consulter l’annexe 9. 74 75 Pour plus de détails concernant les participations aux congrès et colloques pertinents, de même que les publications d’articles dans les revues professionnelles et scientifiques, consulter l’annexe 10. 76 Digital Video Disk. Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE souhaite que la réalisation du DVD soit sous la responsabilité de monsieur Patrice Fombelle, éducateur au service clinique La Terrasse (site CDP) de la DSRA et ce, en raison notamment de la qualité du travail de monsieur Fombelle lors de la réalisation du DVD portant sur le travail des agents d’intervention au CJM-IU. Les contributions nécessaires à la réalisation d’un DVD présentant l’offre de services GANGS et DÉLINQUANCE sont de l’ordre approximatif de trois jours de tournage (en plus des coûts de location de la caméra), quatre jours de préparation au montage (en plus des coûts des cassettes) et quatre jour de montage (en plus des coûts liés au montage). Une douzaine de jours sont donc à prévoir afin de réaliser, au cours de l’automne 2005, le DVD présentant L’offre de services GANGS et DÉLINQUANCE. 77 78 Pour plus de détails concernant les participations médiatiques pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 2005, consulter l’annexe 11. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 35 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 36 .. .. .. ... . LES CONTRIBUTIONS NÉCESSAIRES C omme déjà présenté au Comité des directions clientèle du 22 février 2005, il est proposé de transformer le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE en Comité de suivi de L’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE. Pour être capable de supporter cette offre de service, des contributions importantes doivent être consenties. En plus du maintien du poste de conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU, l’investissement des représentants des directions clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE est une condition de succès de l’implantation de l’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE de 2005-2008. Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE est d’avis qu’il faut maintenir le support aux représentants à la hauteur de deux jours par mois, soit 24 jours par année, pour les tâches et les fonctions suivantes : Participation aux rencontres du Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE, en raison de 10 rencontres de trois heures par année; Support aux intervenants et au milieu (référence aux cinq volets présentés aux pages 19 à 21 du présent document); Liaison avec les différentes directions (trois bilans d’activités par année aux Comités de régie des directions clientèle); Liaison avec les projets d’action des différentes directions; Monitoring des activités et des travaux associés au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE. Le Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE est également d’avis qu’il faille ajouter à ces contributions les investissements suivants : Participation à la journée annuelle d’étude du Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE;79 Participation au séminaire annuel GANGS et DÉLINQUANCE; Participation aux journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du CJM-IU (animation du kiosque GANGS et DÉLINQUANCE et d’un ou de plusieurs ateliers). 79 La première journée d’étude du Groupe de développement clinique GANGS et DÉLINQUANCE eu lieu le 9 mai 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 37 Le total des contributions souhaitées en terme d’investissements des directions pour leur représentant au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE serait donc de 28 jours par année et ce, jusqu’en 2008, moment où sera réévaluée l’offre de service GANGS et DÉLINQUANCE. Pour toute activité supplémentaire (exemple : investissements dans les projets d’action),80 chacune des directions clientèle devra trouver des solutions afin de ne pas amputer le temps réservé à leur représentant pour remplir son engagement en lien avec l’offre de service globale 2005-2008 tel qu’établi précédemment. Il est aussi entendu, notamment par l’intermédiaire du mandataire et de la conseillère clinique associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU, de maintenir des liens étroits avec le Comité des directions clientèle et ce, par : Une participation au Comité des directions clientèle trois fois par année (septembre, janvier et juin); Un dépôt d’un rapport d’activités annuel GANGS et DÉLINQUANCE.81 Enfin, tel que convenu avec le Comité des directions clientèle le 14 juin 2005, les différentes activités et travaux des représentants des directions clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE seront consignées et acheminées aux directeurs. Par ailleurs, il est aussi convenu de faire suivre les comptes-rendus des rencontres du Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE aux chefs de services cliniques et aux directeurs de chacun des représentants des directions clientèle au Comité de suivi GANGS et DÉLINQUANCE. 80 Les investissements supplémentaires seront déterminés lors de l’élaboration de chacun des projets d’action, en collaboration avec les comités de pilotage. Pour plus de détails concernant le contenu du rapport d’activités annuel GANGS et DÉLINQUANCE, consulter la proposition d’une table des matières du rapport annuel d’activités GANGS et DÉLINQUANCE située à l’annexe 12. 81 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 38 .. .. .. ... . LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BACHER, J-L. et GAGNON, C. (2003). La criminalité économique, dans LEBLANC, M., OUIMET, M. et SZABO, D. (direction). Traité de criminologie empirique (troisième édition) : 73-110. Montréal : Les presses de l’Université de Montréal. CARBONNEAU, R. 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GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 39 GAUDET, J., CHAGON, F. et HAMEL, S. (2005). Cadre conceptuel pour le développement des programmes visant l’intégration sociale des adolescents du CJM-IU. Direction des services professionnels et de la recherche. Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. GOLDSTEIN, A.P. et GLICK, B. (1994). The Prosocial Gang : Implementing Aggression Replacement Training. Thousand Oaks : Sage Publications. GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. (2003). Création d’un réseau québécois d’échanges. Les jeunes et les gangs de rue : faut plus qu’en parler! Actes du colloque. Canada, Trois-Rivières (février 2003). GOYETTE, M. et HAMEL, S. (2001). Le portrait de la participation des CJM aux activités groupes-contact. Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. HAMEL, S. (2004). Jeunesse et gangs de rue, ça vous dit quelque chose? Continuum JC – Numéro spécial GANGS, 3 (1) : 4 et 10. 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LES ANNEXES Annexe 1 – Protocole de support aux sites et aux points de services lors d’évènements impliquant les gangs DEMANDE DE SUPPORT INVITER LE (S) CHEF(S) DE SERVICE À INFORMER LE (LA) CONSEILLER (IÈRE) CLINIQUE ET / OU L’ADJOINT(E) CLINIQUE ET / OU LE (LA) RESPONSABLE CLINIQUE VALIDATION DES INFORMATIONS À L’ORIGINE DE LA DEMANDE DE SUPPORT COMMUNIQUER AVEC: LE (S) CHEF(S) DE SERVICE L’ (LES) ADJOINT(S) À LA (LES) DIRECTION(S) CLIENTÈLE LE(S) RESPONSABLE(S) DU (DES) SITE(S) COMMUNIQUER AVEC LE (LA) REPRÉSENTANT(E) GANGS ET DÉLINQUANCE DE VOTRE DIRECTION CLIENTÈLE NOM ET PRÉNOM: __________________________________ NO. TÉLÉPHONE: __________________________________ COMMUNIQUER AVEC LA CONSEILLÈRE CLINIQUE À LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE ANALYSER LA DEMANDE CONVENIR D’UNE STRATÉGIE D’ACTION IDENTIFIER LE (LA) COORDONNATEUR (TRICE) DE LA STRATÉGIE D’ACTION ENGAGEMENT DU MILIEU CONVENIR DU TYPE DE SUPPORT BILAN ÉCRIT OU VERBAL FAIT AU (À LA) COORDONNATEUR (TRICE) GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 OFFRE DE SERVICE DÉTERMINER L’IMPLICATION DU MILIEU À LA RÉALISATION DE LA STRATÉGIE D’ACTION DÉTERMINER L’ENGAGEMENT, EN TERME DE SUPPORT, DE LA LIGNE DE GESTION SUIVI / SUPPORT page 41 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 42 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 2 – Protocole de support aux intervenants dans le processus d’évaluation et d’orientation (LPJ) ou d’expertise prédécisionnelle (LSJPA), d’élaboration ou de révision du plan d’intervention et lors de situations particulières impliquant les gangs DEMANDE DE SUPPORT INVITER L’INTERVENANT(E) À INFORMER SON (SA) CHEF DE SERVICE ET / OU L’ADJOINT(E) CLINIQUE ET / OU LE (LA) RESPONSABLE CLINIQUE ET / OU LE (LA) CONSEILLER (IÈRE) CLINIQUE VALIDER LES INFORMATIONS À L’ORIGINE DE LA DEMANDE DE SUPPORT COMMUNIQUER AVEC LE (LA) REPRÉSENTANT(E) GANGS ET DÉLINQUANCE DE VOTRE DIRECTION CLIENTÈLE NOM ET PRÉNOM: __________________________________ NO. TÉLÉPHONE: __________________________________ COMMUNIQUER AVEC LA CONSEILLÈRE CLINIQUE À LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE PRÉCISER LA DEMANDE DE SUPPORT DRESSER LE PORTRAIT DU RÉSEAU D’AIDANTS (NATURELS ET PROFESSIONNELS) ANALYSER LA DEMANDE CONVENIR D’UNE STRATÉGIE D’ACTION IDENTIFIER LE (LA) COORDONNATEUR (TRICE) DE LA STRATÉGIE D’ACTION ENGAGEMENT DE L’INTERVENANT(E) CONVENIR DU TYPE DE SUPPORT BILAN ÉCRIT OU VERBAL FAIT À L’INTERVENANT(E) GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 OFFRE DE SERVICE DÉTERMINER L’IMPLICATION DE L’INTERVENANT(E) À LA RÉALISATION DE LA STRATÉGIE D’ACTION SUIVI / SUPPORT page 43 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 44 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 3 – Protocole CJM-IU et SPVM #5 sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés82 Objet : Le présent protocole a pour objet d’établir, d’une part, les règles suivant lesquelles le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) transmettra au Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) les renseignements personnels nécessaires à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse ainsi que la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents et, d’autre part, les règles suivant lesquelles le CJM-IU transmettra au SPVM certains renseignements pouvant l’aider à remplir sa mission. Responsabilité : Afin d’obtenir des renseignements sur la clientèle du CJM-IU et pouvant être reliée aux gangs criminalisés, les demandes doivent obligatoirement être traitées par les personnes désignées en vertu du présent protocole. Le nom de ces personnes apparaît aux annexes 1 et 2. Responsabilités du CJM-IU Désigner une personne chargée de superviser l’application du protocole; Désigner une personne responsable de la tenue du registre des échanges d’informations; Transmettre régulièrement une liste tenue à jour identifiant les personnes désignées pour procéder à l’échange des informations; Transmettre au SPVM, par l’entremise des personnes nommément désignées, les renseignements personnels qu’il détient lorsque : un mandat dévolu par la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents auprès des usagers l’exige; la sécurité d’usagers ou de tiers l’exige; la transmission de renseignements est nécessaire pour mettre en échec la criminalité liée aux gangs criminalisés; Inscrire dans un registre toute demande de renseignements provenant du SPVM et toute transmission de renseignements personnels au SPVM. Responsabilités du SPVM Désigner une personne chargée de superviser l’application du protocole; Désigner une personne responsable de la tenue du registre des échanges d’informations; Transmettre régulièrement une liste tenue à jour identifiant les personnes désignées pour procéder à l’échange des informations; Transmettre au CJM-IU, par l’entremise des personnes nommément désignées, les renseignements personnels qu’il détient et qui sont nécessaires pour assurer la protection des enfants et des adolescents concernés par la problématique des gangs criminalisés et faisant l’objet d’une intervention du CJM-IU; Inscrire dans un registre toute demande de renseignements en provenant du CJM-IU et toute transmission de renseignements personnels au CJM-IU. 82 Au moment de la rédaction du présent document (juillet 2005), la révision du protocole sur l’accès, la transmission et l’utilisation de renseignements personnels dans le cadre des interventions relatives au phénomène des gangs criminalisés était toujours en instance d’approbation, de la part du CJM-IU et du SPVM. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 45 Attendu que le mandat général du SPVM consiste à protéger les personnes et à prévenir le crime. Attendu que le mandat spécifique du SPVM vise plus particulièrement la répression de crimes, la surveillance et la prévention de la criminalité en lien avec l’évolution du phénomène des gangs criminalisés sur l’Île de Montréal. Attendu que des jeunes de moins de 18 ans sont à risque d’être recrutés ou sont membres ou victimes de ces gangs criminalisés. Attendu que la mission du CJM-IU vise particulièrement la protection de la jeunesse, de même que l’encadrement et la responsabilisation des jeunes contrevenants. Attendu que la mission du CJM-IU à l’égard de ces deux clientèles implique une nécessaire concertation avec le milieu policier afin qu’il puisse contribuer à assurer la protection des jeunes, victimes, membres, ex-membres ou à risque de devenir membres de gangs criminalisés, à prévenir la récidive et à protéger la société. Attendu que tant au SPVM qu’au CJM-IU des structures ont été mises en place pour suivre l’évolution des gangs criminalisés et leurs activités et instaurer des moyens d’interventions efficaces tant pour assurer la protection des jeunes, victimes, membres, ex-membres ou à risque de devenir membres que pour mettre en échec les activités criminelles exercées par les membres de ces gangs. Attendu que dans le cadre de leur mandat les intervenants du CJM-IU peuvent recueillir des informations qu’ils ont besoin de valider auprès des policiers du SPVM. Attendu que dans le cadre de leurs activités professionnelles les intervenants du CJM-IU peuvent détenir des informations qu’il pourrait être nécessaire de communiquer au SPVM dans le but de protéger un ou des usagers ou des tiers. Attendu que dans le cadre de ses interventions le CJM-IU peut détenir des informations qui permettent aux enquêteurs du SPVM de prévenir ou d’élucider des crimes en lien avec les activités criminelles des gangs notamment la prostitution, le trafic de stupéfiants, la fraude, lesquelles activités mettent en péril la sécurité, le développement d’enfants et d’adolescents, victimes, membres, ex-membres ou à risque de devenir membres de ces gangs. Attendu l’obligation imposée aux établissements et organismes en regard de la protection des renseignements personnels détenus tant par le SPVM que par le CJM-IU. Attendu les dispositions relatives à la confidentialité dans le cadre de l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Attendu que toute disposition de la loi qui permet la divulgation d’informations nominatives doit être interprétée de façon restrictive. CONSIDÉRANT les mandats et les obligations du SPVM et du CJM-IU et le respect des lois existantes : Le SPVM et le CJM-IU conviennent de baliser par protocole un couloir d’échanges d’informations permettant aux parties de mieux remplir leur mission respective à l’égard du phénomène des gangs criminalisés sur l’Île de Montréal dans lesquels sont impliqués des jeunes. En conséquence, les partie conviennent de ce qui suit : GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 46 Objet : La présent protocole a pour objet d’établir, d’une part, les règles suivant lesquelles le SPVM transmettra au CJM-IU les renseignements personnels nécessaires à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse, L.R.Q., c. P 38.1, Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, L.R. 2002, ch. 1, et, d’autre part, les règles suivant lesquelles le CJM-IU pourra transmettre au SPVM certains renseignements pouvant l’aider à remplir sa mission. Renseignements communiqués : Par le Service de police de la Ville de Montréal Le SPVM, par l’entremise des personnes nommément désignées aux présentes, pourra transmettre au CJM-IU les renseignements personnels qu’il détient et qui sont nécessaires pour assurer la protection des enfants et des adolescents concernées par la problématique des gangs criminalisés et faisant l’objet d’une intervention au CJM-IU. Par le Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire Le CJM-IU, par l’entremise des personnes nommément désignées aux présentes, pourra transmettre au SPVM les renseignements personnels qu’ils détiennent lorsque : 1) un mandat dévolu par la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents auprès des usagers l’exige; 2) la sécurité d’usagers ou de tiers l’exige; et 3) la transmission de renseignements est nécessaire pour mettre en échec la criminalité liée aux gangs criminalisés. Règles de transmission : Dans le respect des dispositions légales relatives à la confidentialité et à la transmission d’informations nominatives. Les renseignements nominatifs divulgués au sujet d’un usager dans le cadre du présent protocole devraient être autorisés par l’enfant de 14 ans et plus si les renseignements le concernent ou par les parents si l’information concerne un enfant de moins de 14 ans. Toutefois, aux fins de l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents, les intervenants désignés peuvent transmettre au SPVM les informations indispensables et pertinentes à l’exécution de leurs responsabilités respectives, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir l’autorisation de la personne concernée. S’il existe un motif raisonnable de croire qu’un enfant est victime d’abus physique ou sexuel en lien avec les activités criminelles des gangs, le présent protocole ne s’applique pas et les informations nominatives transmises sont traitées dans le cadre de l’entente multisectorielle laquelle balise les modalités de transmission entre le SPVM et les personnes autorisées par le Directeur de la protection de la jeunesse du CJM-IU. Si, tant pour le SPVM que pour le CJM-IU, il est nécessaire en vue d’assurer la sécurité d’usagers ou de tiers de transmettre des informations qui permettent d’identifier une personne dont les activités sont liées aux gangs criminalisés, lesquelles mettent en péril la sécurité d’usagers ou de tiers, les personnes nommément désignées peuvent transmettre l’information pertinente. De part et d’autre, les intervenants mandatés du CJM-IU et du SPVM s’engagent à ne recueillir que les renseignements qu’ils estiment indispensables à l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Ils s’engagent en outre à n’utiliser les renseignements qui leur sont divulgués que dans le cadre du présent protocole. Les policiers désignés du SPVM s’engagent à ne recueillir du CJM-IU que les renseignements qu’ils estiment indispensables à l’application de leur mandat général consistant à protéger les GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 47 personnes et à prévenir le crime, et leur mandat spécifique visant la répression de crimes, la surveillance et la prévention de la criminalité en lien avec l’évolution du phénomène des gangs criminalisés sur l’Île de Montréal. Ils s’engagent en outre à n’utiliser les renseignements qui leur sont divulgués que dans le cadre du présent protocole. Modalités de transmission : Le CJM-IU désigne les intervenants qui, dans le cadre du présent protocole, auront accès aux renseignements détenus par le SPVM et qui transmettront au SPVM les renseignements qu’ils détiennent. Les noms de ces intervenants sont énumérés à l’annexe 1. Le SPVM désigne le personnel policier qui, dans le cadre du présent protocole, aura accès aux renseignements détenus par le CJM-IU et qui sera autorisé à divulguer aux intervenants désignés CJM-IU les renseignements personnels qu’il détient et sans lesquels le CJM-IU est incapable de remplir la mission que leur confient la Loi sur la protection de la jeunesse et la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Les noms des policiers autorisés sont énumérés à l’annexe 2. Le policier désigné du SPVM inscrit dans un registre toute demande de renseignements en provenance du CJM-IU et toute transmission de renseignements personnels au CJM-IU, en indiquant : 1) la date de la demande; 2) le nom de l’intervenant mandaté; 3) le ou les personnes visées par la demande; 4) la nature des renseignements demandés; 5) les motifs justifiant la demande; 6) la date de la transmission des renseignements; 7) la nature des renseignements transmis; et 8) ses nom et numéro matricule. L’intervenant mandaté du CJM-IU inscrit dans un registre toute demande de renseignements en provenance du SPVM et toute transmission de renseignements personnels au SPVM, en indiquant : 1) la date de la demande; 2) le nom du policier autorisé; 3) le ou les personnes visées par la demande; 4) la nature des renseignements demandés; 5) les motifs justifiant la demande; 6) la date de la transmission des renseignements; 7) la nature des renseignements transmis; et 8) ses nom et fonction. Désignation de responsables de l’application du protocole : Le SPVM et le CJM-IU conviennent de désigner chacun une personne chargée de superviser l’application du présent protocole. Ces personnes sont : 1) pour le SPVM : le commandant au renseignement; et 2) pour le CJM-IU : le directeur affecté à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE. Ces deux personnes ont entre autres le mandat de se transmettre mutuellement une liste tenue à jour identifiant les personnes désignées par leur établissement pour procéder à l’échange des informations. Durée de l’entente : La présente entente est d’une durée initiale d’un an à compter de la date de sa signature par les deux parties. Elle est reconduite pour la même durée à moins d’avis écrit donné par l’une ou l’autre des parties avant l’arrivée de la date de renouvellement. Elle peut être résiliée en tout temps sur avis écrit par l’une ou l’autre des parties. Les parties ont signé ce protocole : À Montréal, le 17e jour du mois de décembre 2001. Ce protocole a été révisé et reconduit : À Montréal, 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 48 Annexe 1 : Liste des employés du CJM-IU mandatés en vue de l’application du protocole sur la transmission d’informations entre le CJM-IU et le SPVM : Renée Brassard, Direction de la protection de la jeunesse; Bernard Dugas, Direction des services territoriaux Nord-Ouest; Marie-Claude Dussault, Direction des services territoriaux Sud-Est; Nathalie Gélinas, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants; Marie-Eve Giroux, Direction des services de réadaptation aux adolescents; Louis-Philippe Martin, Bureau de la Direction générale, service de scolarisation; Sylvie Riendeau, Direction des services de réadaptation à l’enfance et aux adolescentes. Personne assurant le lien avec les Sections Intervention Jeunesse et Prévention et responsable du registre : Chantal Fredette, Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants, Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. Annexe 2 : Liste des policiers désignés en vue de l’application du protocole sur la transmission d’informations entre le CJM-IU et le SPVM : Isabelle Allard, agent analyste, Centre opérationnel Nord; Annie Brazeau, agent analyste, Centre opérationnel Est; François Coiteux, sergent détective, Division du renseignement criminel; Jean-Claude Gauthier, sergent détective, Division du renseignement criminel; André Gélinas, analyste, Division du renseignement criminel; Sylvie Giguère, agent analyste, Centre opérationnel Ouest; Josée Paquette, sergent détective, Division du renseignement criminel; Judith Provencher, agent analyste, Centre opérationnel Sud. Coordonnateur du registre : Robert Chartrand, commandant à la Division du renseignement criminel du SPVM. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 49 INTERVENTIONS RELATIVES AUX GANGS TRANSMISSION DE RENSEIGNEMENTS Partie I : DEMANDE Nom du demandeur : Numéro de matricule dans le cas du SPVM : Date de la demande : Téléphone: Télécopieur : Organisme : Numéro d’événement : Numéro d’usager : Nom(s), prénom(s) et date(s) de naissance de la (des) personne(s) visée(s) par la demande : Nature des renseignements demandés et motifs justifiant la demande : Partie II : RÉPONSE À LA DEMANDE Nom du répondant : Numéro de matricule dans le cas du SPVM : Date de la réponse : Téléphone: Télécopieur : Organisme : Endroit de la vérification : Centre d’enquêtes Nord Centre d’enquêtes Ouest Centre d’enquêtes Sud CJM-IU Centre d’enquêtes Est Renseignements fournis : GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 50 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 4 – Canevas d’élaboration des projets d’action TITRE DU PROJET D’ACTION Description de l’origine et de l’historique. LES FINALITÉS Sur la base des contenus, des objectifs sont retenus des indicateurs quantitatifs et qualitatifs de réussite qui faciliteront l’évaluation. Le milieu ciblé Identification du milieu au sein duquel sera défini, organisé, réalisé et évalué le projet d’action et description de ses principales caractéristiques. La clientèle ciblée Identification de la clientèle ciblée par le projet d’action et description de ses principales caractéristiques personnelles et sociales. Les objectifs généraux et spécifiques Description des objectifs généraux et spécifiques visés par le projet d’action. Les approches privilégiées Description des approches d’intervention privilégiées, favorisant l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques visés par le projet d’action. La programmation clinique Description de la programmation clinique dans le cadre de laquelle s’insère le projet d’action. LE PILOTAGE Le pilotage est exercé par une instance désignée comme responsable de la bonne marche. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 51 Le comité de pilotage Identification du chercheur, du gestionnaire, de (ou des) l’intervenant(s) de proximité et du représentant GANGS et DÉLINQUANCE composant le comité de pilotage, et description des rôles et des responsabilités de chacun. Les enjeux du chercheur Description des enjeux du chercheur, sous-jacents à son engagement au projet d’action. Les enjeux du gestionnaire Description des enjeux du gestionnaire, sous-jacents à son engagement au projet d’action. Les enjeux de l’intervenant de proximité Description des enjeux de l’intervenant de proximité, sous-jacents à son engagement au projet d’action. Les enjeux du représentant GANGS et DÉLINQUANCE Description des enjeux du représentant GANGS et DÉLINQUANCE, sous-jacents à son engagement au projet d’action. LES PARTENAIRES Solliciter un partenaire revient à analyser les positions et les enjeux réciproques pour pouvoir déterminer le mode de collaboration convenant à l’opération projetée. Les partenaires internes Identification du ou des partenaires internes (CJM-IU) et description des rôles et des responsabilités de chacun. Les enjeux des partenaires internes Description des enjeux des partenaires internes, sous-jacents à leur engagement au projet d’action. Les partenaires externes Identification du ou des partenaires externes (milieux judiciaires, policiers, scolaires, institutionnels...) et description des rôles et des responsabilités de chacun. Les enjeux des partenaires externes Description des enjeux des partenaires externes, sous-jacents à leur engagement au projet d’action. LE PLAN D’ACTION Le plan d’action décrit le déroulement du projet sous tous ses aspects. Les composantes du projet d’action Identification des composantes du projet d’action favorisant l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques visés. Le calendrier des activités Identification des activités à organiser et à réaliser afin d’atteindre les objectifs généraux et spécifiques visés. L’organisation du travail Identification des mécanismes d’organisation du travail facilitant l’organisation et la réalisation des composantes du projet d’action. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 52 Les ressources Identification des ressources matérielles, humaines et financières nécessaires à la définition, l’organisation et la réalisation du projet d’action. L’ÉVALUATION L’évaluation est à l’oeuvre dès la conception du projet d’action pour en fixer les critères et les modalités, puis durant tout le déroulement pour en vérifier la bonne marche, sous la responsabilité de l’instance de pilotage. Le mode d’évaluation privilégié Identification du mode d’évaluation du projet d’action. Les composantes de l’évaluation Identification des composantes de l’évaluation du projet d’action. Les indicateurs quantitatifs et qualitatifs Description des indicateurs quantitatifs et qualitatifs facilitant l’évaluation du projet d’action. Les résultats attendus Description des résultats attendus du projet d’action. L’ENSEIGNEMENT Accueil et accompagnement de stagiaires de niveau collégial et universitaire (premier, deuxième et troisième cycles). Les stagiaires de niveau collégial et / ou de premier cycle universitaires Identification des stagiaires de niveau collégial et / ou de premier cycle universitaire et description de leurs rôles et de leurs responsabilités. Les stagiaires de deuxième et / ou troisième cycles universitaires Identification des stagiaires de deuxième et / ou troisième cycles universitaires et description de leurs rôles et de leurs responsabilités. LE RAYONNEMENT ET LE TRANSFERT DE CONNAISSANCES Activités de rayonnement et de transfert de connaissances, permettant la diffusion des réalisations associées au projet d’action. Le rayonnement Identification des activités de rayonnement associées au projet d’action : congrès, colloque, conférences,... Le transfert des connaissances Identification des activités de transfert des connaissances associées au projet d’action : rédaction d’articles, participation médiatique, animation de sessions de sensibilisation et de formation... GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 53 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 54 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 5 – Programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS La programmation de recherche sur les gangs de l’IRDS contribue à l’élaboration et à la validation d’un modèle de prévention du phénomène au moyen du développement organisationnel et social communautaire. La programmation s’appuie sur deux axes de recherche : l’un, compréhensif et l’autre, évaluatif. Ceci pour mieux comprendre la nature et le développement des rapports sociaux (substance du modèle de prévention) des individus vivant en marge de la société, d’une part, et pour évaluer la force et la faisabilité du modèle préconisé, d’autre part. Premier axe - recherche compréhensive Pour enrichir le modèle de prévention préconisé, ce premier volet de recherche contribue au développement d’une connaissance approfondie de la nature et du développement des rapports prenant place entre des individus vivant en marge de la société (associés à l’univers des gangs) et leur environnement (pairs, gangs, parents, fratrie, école, travail, quartier, communauté). LES GARÇONS Période Sujet d’étude 2004 2007 Écologie sociale de jeunes garçons ayant fait l’expérience des gangs de rue : étude de leur caractéristiques personnelles, sociales et familiales, de leur trajectoire développementale et de celle de leurs parents 2003 Recension d’écrits sur le phénomène des gangs de rue : ce que la littérature nous apprend sur le rôle de la famille et sur l’intervention écosystémique Publications et communications Brisebois, R-A., et Hamel, S. (2005). Ma gang, c’est ma famille... une expression à ne pas prendre à la légère. Défi jeunesse, 11 (2): 12-21. LES FILLES Période 2003 2005 Sujet d’étude Publications et communications Récits d’expérience de jeunes prostitués, garçons Cousineau, M-M., et coll. (2004). Vers la et filles, des Villes de Montréal, Québec et réalisation de récits d’expérience de jeunes prostitués, Sherbrooke en vue de l’élaboration d’un plan garçons et filles, en vue de l’élaboration d’un plan d’action d’action: première étape, une recension d’écrits. Rapport soumis au CNPC. Montréal: CICC. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 55 LES JEUNES ISSUS DES COMMUNAUTÉS CULTURELLES Période 2001 2005 Sujet d’étude The Ethnic Identity of Juvenile Gangs Publications et communications De Laco, G. (sous presse). The Ethnic Identity of Juvenile Gangs. Thèse de doctorat inédit. Montréal: Université McGill, Département de sociologie. LES AUTRES DIMENSIONS DU PHÉNOMÈNE DES GANGS Période Sujet d’étude Publications et communications 2002 2005 Les gangs de rue : la maternelle du crime organisé? Henrichon, A. (2005). Les gangs de rue: la maternelle du crime organisé? Rapport de stage de maîtrise inédit. Montréal: Université de Montréal, École de criminologie. 2000 2003 Images et mirages culturels de la réalité des gangs de jeunes dans la presse francophone montréalaise Dusonchet, A. (2003). Images et mirages culturels de la réalité des gangs de jeunes dans la presse francophone montréalaise. Mémoire de maîtrise inédit. Montréal : Université de Montréal, École de criminologie. Dusonchet, A. (2003a). Gangs de jeunes: bonnes notes pour nos journaux. Forum Express, septembre 2003. Deuxième axe – recherche active et évaluative Ce deuxième volet de recherche contribue, quant à lui, à développer et à évaluer le modèle de prévention préconisé. PROGRAMMATION D’INTERVENTION SUR LES GANGS AU CJM-IU Période 2000 2002 Sujet d’étude Publications et communications Projet de formation ciblée sur le phénomène des gangs s’adressant aux cadres et aux intervenants du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire Hamel, S. et coll. (2003). Formation sur le phénomène des gangs du Centre jeunesse de Montréal: premières analyses des retombées de la stratégie adoptée. Défi jeunesse, 9 (2): 28-35. Hamel, S. et coll. (2002). Projet de formation ciblée sur le phénomène des gangs s’adressant aux cadres et aux intervenants du Centre jeunesse de Montréal. Rapport soumis au CQRS. Montréal : IRDS. Fredette, C. et Lafaille, F. (2002). Pour former les intervenants sur le phénomène des gangs: faut-il accroître leurs connaissances ou développer leur sentiment de compétence? 3ième Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2002. Blais, M-F. et coll. (2000). Une formation sur le phénomène des gangs aux Centres jeunesse de Montréal: quelle stratégie à prendre? Défi jeunesse, 6 (2): 10-15. Blais, M-F. et coll. (2000a). Le défi du transfert des connaissances concernant la prévention du phénomène des gangs aux Centres jeunesse de Montréal. 68ième Congrès de l’ACFAS (Canada, Montréal), mai 2000. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 56 Période 2000 2002 1999 2000 Sujet d’étude Publications et communications Élaboration du plan Fredette, C. et Laporte, C. (2005). Et si nous parlions gangs? Quand la d’évaluation d’une complexité commande l’innovation. Journées professionnelles du Conseil programmation d’activités multidisciplinaire du CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. d’intervention développée au Fredette, C. et Laporte, C. (2005a). L’univers des gangs: quand la Centre jeunesse de Montréal complexité commande l’innovation. Congrès de la Société de – Institut universitaire pour criminologie du Québec (Canada, Saint-Adèle), mai 2005. faire face au phénomène des Fredette, C. (2005). Faire face au gangs : plus facile à dire qu’à faire! gangs Dîner conférence du CJL (Canada, Laval), février 2005. Hamel, S. et Fredette, C. (2004). Table ronde sur l’expérience des centres jeunesse en matière de collaboration recherche-intervention. Colloque sur la collaboration recherche-intervention en réussite éducative (Canada, Québec), avril 2004. Bigras, M. et coll. (2003). L’IRDS: une programmation ancrée et deux exemples de retombées concrètes, l’instrument de dépistage des mauvais traitements psychologiques et la formation des intervenants dans le cadre des gangs de rue. 7ième symposium québécois de recherche sur la famille. CDRFQ (Canada, Trois-Rivières), octobre 2003. Hamel, S. et coll. (2003). Former un gang pour faire face aux gangs. Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2003. Fredette, C. et coll. (2003). Le projet GART: une stratégie de réadaptation intégrée et adaptée aux adolescents associés aux gangs. 4ième Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, MagogFormation et évaluation en Orford), avril 2003. matière de gangs de rue pour Fredette, C. (2002). Pratique de pointe GANGS: programmation de la les intervenants des centres recherche, la formation et l’intervention sur le phénomène des gangs jeunesse et leurs partenaires : (posterpresentation). Journée scientifique de la FQJC (Canada, deux incontournables Longueuil), septembre 2002. Fredette, C. et coll. (2002). Comment prévenir le phénomène des gangs au sein des institutions de réadaptation pour jeunes délinquants: l’autonomisation et le développement organisationnel. 8ième Colloque de l’AICLF (Belgique, Liège), mai 2002. Desmarais, S. (2001). L’intervention, la formation et la recherche sur les gangs. Bilan d’activités 2000-2001. Montréal : CJM. Goyette, M. et Hamel, S. (2001). Le portrait de la participation des CJM aux activités groupes-contact. Montréal : CJM-IU. Fredette, C. et Lafaille, F. (2001). Gangs de rue: une réalité à connaître. 15ième Congrès de la Société de criminologie du Québec (Canada, Saint-Adèle), mai 2001. Fredette, C. et Lafaille, F. (2000). Le phénomène des gangs aux Centres jeunesse de Montréal. Symposium sur les services de pointe aux CJM (Canada, Montréal), janvier 2000. Fredette, C. et Lafaille, F. (1999). Le phénomène des gangs : les Centres jeunesse de Montréal se mobilisent! Journée professionnelle du Conseil multidisciplinaire des CJM (Canada, Montréal), mai 1999. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 57 PLAN STRATÉGIQUE JEUNESSE ET GANGS DE RUE IMPLIQUANT LES LOCALITÉS DE MONTRÉAL-NORD, VILLERAY ET LA PETITE PATRIE ET DU VIEUX LONGUEUIL Période 2004 - 2000 2005 1997 1998 1996 1996 Sujet d’étude Publications et communications Jeunesse et gangs de rue, phase IV : transfert, innovation et entraînement Hamel, S. (2004). Jeunesse et gangs de rue, ça vous dit quelque chose? Continuum JC – Numéro spécial GANGS, 3 (1): 4 et 10. Hamel, S. et coll. (2004). Gangs. Dictionnaire sciences criminelles. Paris: Les Éditions Dalloz. Hamel, S. et coll. (2004a). Conducting trajectory analysis of the gang phenomenon in order to understand or to normalize: distinct approaches resulting in distinct conclusions. Actes du séminaire d’experts sur les trajectoires déviantes. Montréal : CICC. Hamel, S. et coll. (2003). L’an 3 de Jeunesse et gangs de rue : évaluation de l’implantation des actions mises en place dans les localités. Rapport intérimaire remis au CNPC. Montréal: IRDS. Jeunesse et gangs de rue, Gouvernement du Québec (2003). Création d’un réseau québécois phase III : élaboration et d’échanges. Les jeunes et les gangs de rue : faut plus qu’en parler! Actes du validation d’un modèle de colloque (Canada, Trois-Rivières), février 2003. prévention du phénomène Hamel, S. et coll. (2002). Pour une semaine de relâche inoubliable : les au moyen du développement origines et les premiers pas de l’Aventure urbaine. Les cahiers Jeunesse et organisationnel et social gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. communautaire Hamel, S. et coll. (2002a). Plans de réalisation et d’évaluation d’une initiative vouée à la prévention du phénomène des gangs : Jeunesse et gangs de rue. Les cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. Hamel, S. et coll. (2002b). Analyse de la prévention du phénomène des gangs par le développement social communautaire: méthodes et processus d’évaluation participative et appropriative. Séminaire international Jeunesse et gangs de rue, francophone sur les politiques publiques de sécurité, prévention du phase II : recherche-terrain crime, protocoles d’évaluation et analyse d’impact (Canada, Montréal), avril 2002. Hamel, S. et Cousineau, M-M. (2002). Jeunesse et gangs de rue : la communication et la coordination avant la collaboration et la partenariat. 13ième Colloque régional québécois de l’ACSA (Canada, Montréal), avril 2002. Cousineau, M-M. et Hamel, S. (2002). Prévenir le phénomène des gangs par le développement social communautaire: premiers résultats d’une expérience en cours. Forum national sur les politiques et la recherche en matière de sécurité, santé et du bien-être des collectivités (Canada, Ottawa), janvier 2002. Jeunesse et gangs de rue, Hamel, S. et coll. (2001). Évaluation du processus d’implantation d’un programme de prévention par le développement social communautaires visant les phase I : revue de littérature gangs de rue. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (2001a). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (2001b). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (2001c). Jeunesse et gangs de rue: rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et Cousineau, M-M. (2001). Jeunesse et gangs de rue : histoire d’un projet. La Fédé-Action, 8 (1): 16-19. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 58 Période Sujet d’étude Publications et communications Hamel, S. (2001). Les gangs: comment peut-on développer une action collective servant à prévenir ce phénomène? Colloque en prévention de la criminalité du MSP (Canada, Québec), novembre 2001. Fredette, C. et coll. (2001). Les gangs à Montréal : un phénomène qui semble prendre un nouveau tournant depuis les deux dernières décennies. 16ième Congrès international de droit et de santé mentale. Institut Philippe-Pinel de Montréal (Canada, Montréal), juillet 2001. Hamel, S. et coll. (2001). Prévenir les gangs en visant à faire une meilleure place aux jeunes au sein de notre société. Symposium international sur la jeunesse (Canada, Hull), juillet 2001. Hamel, S. et coll. (2001a). Jeunesse et gangs de rue: prévenir les gangs par l’entremise du développement social communautaire. Forum national de la jeunesse sur la prévention de la violence et les gangs (Canada, Ottawa), mars 2001. Cousineau, M-M. et Hamel, S. (2000). Jeunes membres de gangs... pas seulement délinquants, victimes aussi. Bulletin INFO PV, 10 (1): 19-22. Hamel, S. et coll. (2000). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (2000a). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (2000b). Jeunesse et gangs de rue : rapport d’activités. Rapport remis au CNPC. Montréal : IRDS. Cousineau, M-M. et coll. (2000). Prévenir le phénomène des gangs par le développement social communautaire. Forum sur la sécurité et la démocratie (Italie, Naples), décembre 2000. Hamel, S. (2000). Analyse des trajectoires chez les jeunes ayant fait l’expérience des gangs: choix méthodologiques. Séminaire d’experts sur les trajectoires de vie déviantes (Portugal, Porto), janvier 2000. Hamel, S. et coll. (1999). Jeunesse et gangs de rue (phase II) : résultats de la recherche-terrain et proposition d’un plan stratégique quinquennal. Rapport soumis au SPCUM Montréal : IRDS. Hamel, S. et coll. (1999a). Jeunesse et gangs de rue : principaux constats venant de la recension des écrits et de la recherche-terrain. Défi jeunesse, 5 (2): 3-12. Hamel, S. et Cousineau, M-M. (1999). Le plan stratégique Jeunesse et gangs de rue. Forum national de la jeunesse sur la prévention de la violence et les gangs (Canada, Ottawa), décembre 1999. Hamel, S. et coll. (1999). Une solution au phénomène des gangs : s’occuper des jeunes d’abord en favorisant leur participation et leur intégration sociale. 4ième Congrès international sur l’enfant (Canada, Montréal), octobre 1999. Hamel, S. et coll. (1999a). Le phénomène des gangs : devons-nous nous inquiéter surtout des liens que les jeunes entretiennent avec ces groupes ou de ceux qu’ils n’ont pas développés avec la communauté? 67ième Congrès de l’ACFAS (Canada, Ottawa), mai 1999. Hébert, J. et coll. (1997). Jeunesse et gangs de rue (phase I) : revue de littérature. Rapport soumis au SPCUM. Montréal: IRDS. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 59 Période Sujet d’étude Publications et communications LAROCHE, M-M. et coll. (2005). Tu veux sortir de ta gang? Montréal: Comité Jeunesse et gangs de rue Villeray et La Petite-Patrie. 2004 - Tu veux sortir de ta gang? 2003 Analyse du sentiment Cousineau, M-M. et coll. (2003). Sondage sur la criminalité, le sentiment d’insécurité dans les quartiers de sécurité et d’appartenance, la cohésion et la participation sociale dans les Villeray, La Petite Patrie, quartiers Villeray et La Petite-Patrie: points de vue des résidents et des Vieux-Longueuil et commerçants. Les cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS Montréal-Nord et CICC. Cousineau, M-M. et coll. (2003a). Sondage sur la criminalité, le sentiment Enquête sur le climat social de sécurité et d’appartenance, la cohésion et la participation sociale dans la dans trois quartiers de la Ville de Montréal-Nord : points de vue des résidents et des commerçants. Les région de Montréal : analyse cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. descriptive, quantitative et de Gagné, N. et coll. (2002). Portrait du quartier Villeray et indices sur la contenu présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. Enquête sur le climat social Gagné, N. et coll. (2002a). Portrait du quartier La Petite-Patrie et indices dans trois quartiers de la sur la présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers Jeunesse région de Montréal : et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. développement d’un Gagné, N. et coll. (2002b). Inventaire des ressources et services destinés aux questionnaire et d’une jeunes dans les quartiers Villeray et La Petite-Patrie. Les cahiers Jeunesse stratégie de collecte de et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. données Gagné, N. et coll. (2002c). Portrait du la Ville de Montréal-Nord et indices sur la présence et les manifestations des gangs de rue. Les cahiers Le phénomène du taxage Jeunesse et gangs de rue. Montréal : IRDS et CICC. dans la localité Villeray et La Petite Patrie : état de Gagné, N. et coll. (2002d). Inventaire des ressources et services destinés aux situation et actions de jeunes de la Ville de Montréal-Nord. Les cahiers Jeunesse et gangs de prévention rue. Montréal : IRDS et CICC. 2003 2001 2001 2002 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 60 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 6 – Conférences sur les gangs dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 200583 CONFÉRENCES SUR LES GANGS – COURS COLLÉGIAUX Établissement CEGEP de SaintJérôme Département Sciences humaines Conférence L’univers des gangs : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Conférence dédiée aux étudiants inscrits au profil Individu et Société, novembre 2004 CONFÉRENCES SUR LES GANGS – COURS UNIVERSITAIRES Établissement Département Conférence Université de Montréal École de criminologie Les filles dans les gangs: des gars de la gang? Cours de premier cycle : La femme et la question criminelle (CRI3420), octobre 2004 La violence : une histoire de gangs? Cours de premier cycle : Violences criminelles (CRI3305), novembre 2004 Les filles dans les gangs : des gars de la gang? Cours de premier cycle: La femme et la question criminelle (CRI3420), février 2005 La violence: une histoire de gangs? Cours de premier cycle : Violences criminelles (CRI3305), mai 2005 La recherche clinique et évaluative eu égard au phénomène des gangs, Séminaire de deuxième cycle : Recherches cliniques et évaluatives (CRI6001), décembre 2004 Les filles dans les gangs: des gars de la gang? Séminaire de deuxième cycle : Le phénomène des gangs (CRI6227), mars 2005 Université du Québec à TroisRivières Département de travail social L’univers des gangs: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Conférence dédiée aux étudiants au baccalauréat en travail social, novembre 2004 Université de Sherbrooke Département de travail social L’univers des gangs: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Conférence dédiée aux étudiants au baccalauréat en travail social, mars 2005 Précisons que plusieurs des conférences citées ici sont récurrentes, c’est-à-dire qu’elles sont animées annuellement, voire bi-annuellement. Par ailleurs, toutes les conférences ont été, jusqu’à ce jour, dispensées par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. 83 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 61 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 62 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 7 – Étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE Université Publications et communications Étudiant Sujet / État René-André Brisebois Écologie sociale de jeunes garçons membres de gangs de rue : point de vue et expériences des parents, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Sylvie Hamel, directrice Brisebois, R-A. (2005). Écologie sociale de jeunes garçons membres de gangs de rue: point de vue et expériences des parents. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Brisebois, R-A. et Hamel, S. (2005). Ma gang, c’est ma famille... une expression à ne pas prendre à la légère. Défi jeunesse, 11 (2): 12-21. Audrée Courchesne Le silence de Cendrillon : évaluation de la formation des intervenants, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Marie-Marthe Cousineau, directrice Courschesne, A. (2005). Le silence de Cendrillon : évaluation de la formation des intervenants. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Gina De Laco The Ethnic Identity of Juvenile Gangs, thèse (Ph.D) complétée Université McGill, département de sociologie Monton Weinfeld, directeur Sylvie Hamel, co-directrice De Laco, G. (sous presse). The Ethnic Identity of Juvenile Gangs. Thèse de doctorat inédit. Montréal : Université McGill, Département de sociologie. De Laco, G. (2005). The Ethnic Identity of Juvenile Gangs. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Félix Désormeau Les gangs et l’expérience de la peur : ce qu’en disent de jeunes membres, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Marie-Marthe Cousineau, directrice À venir. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 Supervision page 63 Étudiant Publications et communications Sujet / État Université Supervision Pascale Dumont Écologie sociale des jeunes membres de gangs : le rôle des pairs, thèse (Ph.D) en cours Université du Québec à Montréal, département de psychologie Sylvie Hamel, co-directrice Dumont, P. (2005). Écologie sociale de jeunes membres de gangs: le rôle des pairs. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Alexis Dusonchet Images et mirages culturels de la réalité des gangs de jeunes dans la presse francophone montréalaise, mémoire (M.Sc) complété Université de Montréal, École de criminologie Pierre Landreville, directeur Sylvie Hamel, co-directrice Dusonchet, A. (2003). Images et mirages culturels de la réalité des gangs de jeunes dans la presse francophone montréalaise. Mémoire de maîtrise inédit. Montréal : Université de Montréal, École de criminologie. Dusonchet, A. (2003a). Gangs de jeunes: bonnes notes pour nos journaux. Forum Express. Koffi Folly Les défis de l’intégration sociale : point de vue et aspirations de garçons pris en charge par les centres jeunesse, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Sylvie Hamel, directrice Folly, K. (2005). Les défis de l’intégration sociale : point de vue et aspirations de garçons pris en charge par les centres jeunesse. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Érika Haran La construction symbolique de l’appartenance aux pairs délinquants : point de vue de jeunes contrevenants, stage (M.Sc) complété Rennes 2, France, département de psychologie François Clermont, superviseur À venir. Annie Henrichon Les gangs de rue : la maternelle du crime organisé?, stage (M.Sc) complété Université de Montréal, École de criminologie Marie-Marthe Cousineau, directrice Chantal Fredette, superviseur Henrichon, A. (2005). Les gangs de rue: la maternelle du crime organisé? Rapport de stage de maîtrise inédit. Montréal: Université de Montréal, École de criminologie. Rhode Jeudi Analyse des besoins des adolescents contrevenants et de leurs parents dans un processus de désaffiliation aux gangs, stage (M.Sc) en cours Université du Québec à Trois-Rivières, École de psychoéducation Natacha Brunelle, directrice Chantal Fredette, superviseur Jeudi, R. (2005). Analyse des besoins des adolescents contrevenants et de leurs parents dans un processus de désaffiliation aux gangs. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 64 Étudiant Sujet / État Université Supervision Publications et communications Sylvia Manollo L’affiliation et la désaffiliation du gang chez des garçons d’origines ethniques diversifiées hébergés au Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire, stage (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Dianne Casoni, directrice Chantal Fredette, superviseure Manollo, S. (2005). L’affiliation et la désaffiliation du gang chez des garçons d’origines ethniques diversifiées hébergés au Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire. Séminaire GANGS et DÉLINQUANCE. CJM-IU (Canada, Montréal), juin 2005. Jonathan Pigeon Les gangs et le trafic de stupéfiants, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Marie-Marthe Cousineau, directrice À venir. Noureddine Razik Le développement de l’intervention au Centre jeunesse de Montréal face au phénomène des gangs, mémoire (M.Sc) complété Université de Montréal, École de criminologie Marie-Marthe Cousineau, directrice Noureddine, R. (sous presse). Le développement de l’intervention au Centre jeunesse de Montréal face au phénomène des gangs. Mémoire de maîtrise inédit. Montréal : Université de Montréal, École de criminologie Adeline Saint-Jean Occupation des espaces publics par des jeunes au métro Jarry et ses alentours: étude de cas, mémoire (M.Sc) en cours Université de Montréal, École de criminologie Sylvie Hamel, directrice À venir. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 65 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 66 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 8 – Syllabus de formation « L’univers des gangs : démystifier le phénomène pour mieux comprendre l’expérience des adolescents » Formatrice : Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire Participants : Personnel du CJM-IU et organismes partenaires Date : À déterminer PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE Quiconque s’intéresse aux gangs constate qu’il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. L’intérêt manifesté à son égard a toutefois gagné en popularité au cours des deux dernières décennies. Nous avons vu ainsi se multiplier, depuis le début des années 1980, non seulement le nombre mais aussi la diversité des travaux sur cette question. S’il est exact que les gangs, tel qu’ils nous préoccupent, puissent être responsables d’une violence parfois inouïe, ils ne sont malheureusement trop souvent réduits qu’à cet aspect générant de nombreuses légendes urbaines qui, à leur tour, contribuent à la méconnaissance du phénomène. Or, bon nombre d’adolescent(e)s trouvent d’abord dans les gangs un moyen de combler leurs besoins de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance, de liberté, de pouvoir et de plaisir qu’ils n’arrivent pas à combler ailleurs. Les multiples manifestations du phénomène des gangs témoignent de sa complexité. Son analyse ne peut être conduite sans considérer les multiples enjeux individuels et sociaux qui interviennent. En d’autres termes, ce phénomène interdit les perspectives étroites conduisant généralement à des solutions simplistes. Il commande plutôt un regard critique entraînant d’importantes remises en question, elles-mêmes porteuses d’idées novatrices. OBJECTIFS GÉNÉRAUX La session de sensibilisation sur le phénomène des gangs vise l’amélioration des connaissances concernant 1) le phénomène des gangs et l'expérience des adolescent(e)s dans les gangs, ainsi que 2) les approches, en termes de « savoir-faire » et « savoir-être », à privilégier auprès des adolescent(e)s témoins, victimes et / ou associé(e)s à des activités de gangs, ou à risque de le devenir. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 67 CONTENU GÉNÉRAL 1) Connaître le phénomène des gangs a) b) c) d) e) Un portrait des gangs au Québec Les types de gangs et les indices organisationnels Les distinctions et les similitudes entre les gangs de rue et le crime organisé Les indicateurs de la présence de gangs Les activités des gangs et leur violence 2) Comprendre l’expérience des adolescent(e)s dans les gangs a) Les types de membres i) Les rôles des filles dans les gangs ii) L’exploitation sexuelle en contexte de gangs b) Les indicateurs de la participation à des activités de gangs c) Les indicateurs personnels et sociaux de l’engagement aux gangs et de la récidive criminelle d) Le processus d’affiliation et de désaffiliation aux gangs i) Les raisons de joindre les gangs ii) Les raisons de quitter les gangs iii) Les obstacles et les conditions facilitant la sortie 3) Agir auprès des adolescent(e)s témoins, victimes et / ou impliqué(e)s, ou à risque de l’être, dans des activités de gangs a) Les façons d’aborder la participation à un gang b) Les objectifs généraux à atteindre c) Le rôle et le mandat des milieux d’intervention jeunesse face au phénomène des gangs FORMAT 1) Condensé : une demi-journée (3 heures); 2) Détaillé : une journée de formation (7 heures, incluant l’heure du dîner). MÉTHODE PÉDAGOGIQUE Exposé avec échanges. ATTESTATION Attestation de participation ou émission d’unités d’éducation continue (U.E.C.). GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 68 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 9 – Sessions de sensibilisation (format condensé et détaillé) animées pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 200584 SESSIONS DE SENSIBILISATION – CJM-IU Direction Service Date Format Bureau de la Direction générale (BDGA) Équipe des surveillants de nuit Mars 2005 Condensé Détaillé 4 Bureau de la Direction générale (BDGA) Équipe des surveillants de nuit Mars 2005 Condensé Détaillé 4 Bureau de la Direction générale (BDGA) Équipe de la permanence Décembre 2004 Condensé Détaillé 4 Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants (DSSSJC) Service clinique La Place et L’Inouïk Juin 2004 Condensé Détaillé 4 V E N T E D E S E R V I C E S 85 Organisme / Institution Date Format Centre jeunesse des Laurentides, équipes des jeunes contrevenants, Sainte-Thérèse Juin 2005 Condensé Détaillé 4 Maison des jeunes La Plaine, La Plaine Juin 2005 Condensé Détaillé 4 Table de concertation Basses-Laurentides, Saint-Eustache Avril 2005 Condensé Détaillé 4 Table de concertation Repentigny, Repentigny Avril 2005 Condensé Détaillé 4 Bon Dieu Dans la Rue, organisme communautaire, Montréal Mars 2005 Condensé Détaillé 4 Toutes les sessions de sensibilisation ont été animées, jusqu’à ce jour, par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. 84 85 La vente de services est conforme à la politique établie en matière d’accessibilité à des sessions de formation de la Direction des ressources humaines (DRH) du CJM-IU. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 69 Organisme / Institution Date Format Table de concertation Jeunesse Marigot, Laval Mars 2005 Condensé Détaillé 4 Tandem-Montréal, organisme communautaire, Montréal Mars 2005 Condensé Détaillé 4 Tandem-Montréal, organisme communautaire, Montréal Mars 2005 Condensé Détaillé 4 École Félix-Leclerc, Commission scolaire MargueriteBourgeois, Montréal Février 2005 Condensé Détaillé 4 Table de concertation Jeunesse et gangs de rue de la Ville de Gatineau, Gatineau Octobre 2004 Condensé Détaillé 4 Table de concertation Jeunesse et gangs de rue de la Ville de Gatineau, Gatineau Octobre 2004 Condensé Détaillé 4 École La Voie, Commission scolaire de Montréal, Montréal Octobre 2004 Condensé Détaillé 4 CLSC Ste-Rose-de-Laval, Laval Octobre 2004 Condensé Détaillé 4 École Édouard-Montpetit, Commission scolaire de la Pointede-l’Île, Montréal Septembre 2004 Condensé Détaillé 4 École Cavalier-de-LaSalle, Commission scolaire MargueriteBourgeois, Montréal Septembre 2004 Condensé Détaillé 4 Comité Solidarité Saint-Henri, Montréal Mai 2004 Condensé Détaillé 4 CEGEP François-Xavier-Garneau Mai 2004 Condensé Détaillé 4 Comité Jeunesse et gangs de rue du Vieux-Longueuil, Longueuil Mai 2004 Condensé Détaillé 4 Comité Jeunesse et gangs de rue du Vieux-Longueuil, Longueuil Avril 2004 Condensé Détaillé 4 F O R M A T I O N « L E S I L E N C E D E C E N D R I L L O N » 86 Date 20 et 21 janvier 2005, Montréal Composition du groupe CJM-IU : 387 Autres CJ : 0 CLSC : 1 Services policiers : 3 Organismes communautaires : 8 Écoles : 6 Autres : 0 86 La formation « Le silence de Cendrillon », d’une durée de deux jours et animée par mesdames Évelyne Fleury, personne-ressource au Programme d’action communautaire en prévention des ITS/VIH et problématiques connexes (notez que cette fonction n’existe plus depuis la fin de l’année 2004) et Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU, porte sur l’exploitation sexuelle en contexte de gangs et les stratégies d’intervention à privilégier auprès des adolescentes impliquées, ou à haut risque de l’être, dans l’industrie du sexe et victimes d’exploitation par les gangs. À moins d’indication contraire, les groupes de formation sont composés à la fois d’intervenants du CJM-IU et d’intervenants d’organismes partenaires du CJM-IU (milieux policiers, scolaires, communautaires, services sociaux...). Précisons cependant que cette formule (deux jours, groupe hétérogène) a pris fin au mois de janvier 2005. Aucune autre session de formation « Le silence de Cendrillon » n’a été animée depuis. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 70 Date Composition du groupe 4 et 5 novembre 2004, Montréal 19 et 20 août 2004, Montréal Agents mobilisés dans le cadre de la campagne provinciale de prévention de la prostitution juvénile financée par les Ministères de la justice et de la sécurité publique du Gouvernement du Québec, issus des organismes communautaires PACT92 de rue (Montréal), La Maison des jeunes Kekpart (Longueuil), le TRIL93 (Laval) et PIPQ94 (Québec) 5 et 6 juin 2004, Montréal Intervenants de l’organisme communautaire Le Café multiculturel de l’arrondissement Montréal-Nord 17 et 18 juin 2004, Montréal CJM-IU : 295 Autres CJ : 0 CLSC : 0 Services policiers : 0 Organismes communautaires : 14 Écoles : 8 Autres : 1 26 et 27 mai 2004, Montréal CJM-IU : 196 Autres CJ : 0 CLSC : 8 Services policiers : 2 Organismes communautaires : 0 Écoles : 3 Autres : 0 29 et 30 avril 2004, Montréal CJM-IU : 797 Autres CJ : 0 CLSC : 8 Services policiers : 2 Organismes communautaires : 0 Écoles : 3 Autres : 0 CJM-IU : 288 Autres CJ89 : 1 CLSC : 0 Services policiers : 0 Organismes communautaires90 : 17 Écoles : 0 Autres91 : 0 87 Les trois intervenants du CJM-IU provenaient de la DSTNO. 88 Les deux intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSTSE (1) et de la DSTNO (1). 89 Centres jeunesse. 90 Services en toxicomanie, travail de rue, maison des jeunes, services de loisirs, organismes de justice alternative… 91 CEGEP, université, Direction de la santé publique, Ville, IRDS, employabilité, milieux hospitaliers… 92 Programme d’action communautaire en travail de rue. 93 Travailleurs de rue de l’Île de Laval. 94 Projet Intervention Prostitution Québec. 95 Les deux intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSREA (1) et de la DSRA (1). 96 L’intervenant du CJM-IU provenait de la DSRA. 97 Les sept intervenants du CJM-IU provenaient respectivement de la DSREA (4), de la DSTSE (2) et de la DSTNO (1). GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 71 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 72 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 10 – Participations aux congrès et colloques pertinents / Publications d’articles dans les revues professionnelles et scientifiques PUBLICATIONS Guides de référence, d’accompagnement et d’intervention FREDETTE, C. et PLANTE, D. (2004). Le phénomène de la fugue : guide d’accompagnement et d’intervention. Montréal: Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. FLEURY, É. et FREDETTE, C. (2002). La prostitution juvénile par les gangs : guide d’animation et d’accompagnement de la bande dessinée « Le silence de Cendrillon ». Montréal : Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire. Chapitres de livre HAMEL, S., COUSINEAU, M-M. et FREDETTE, C. (2004). Gangs. Dictionnaire sciences criminelles. Paris : Les Éditions Dalloz. HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et BLAIS, M-F. (2004). Conducting trajectory analysis of the gang phenomenon in order to understand or to normalize : distinct approaches resulting in distinct conclusions. Actes du séminaire d’experts sur les trajectoires déviantes. Montréal : Centre international de criminologie comparée. Articles GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE GANGS ET DÉLINQUANCE. (2005). Et si nous parlions gangs? Article bimensuel dans Les Petites Nouvelles. Montréal : Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire. FREDETTE, C. (2005). Quand les gangs stupéfient...?! Écho Toxico. 15 (2): 10-11. DIRECTION DES SERVICES SPÉCIALISÉS ET DES SERVICES AUX JEUNES CONTREVENANTS. (2004). Continuum JC - Spécial GANGS, 3 (1): 1-16. Montréal: Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire. FREDETTE, C. et HAMEL, S. (2003). Stupéfiants les gangs?! L’intervenant, 9 (3): 26-28. FREDETTE, C. (2003). De la violence des gangs à la souffrance des adolescents. Enjeux : regard de chercheurs sur la violence, 9 (7): 37-42. HAMEL, S., FREDETTE, C., COUSINEAU, M-M. et DESMARAIS, A. (2003). Formation sur le phénomène des gangs du Centre jeunesse de Montréal : premières analyses des retombées de la stratégie adoptée. Défi jeunesse, 9 (2): 28-35. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 73 FREDETTE, C. (2002-2003). Et si nous parlions gangs? Article mensuel dans Continuum JC. Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants. Montréal : Centre jeunesse de Montréal - Institut universitaire. FREDETTE, C. (2002). Résumé de livre Guys, gang & girlfriends de Mark D. Totten. Revue canadienne de criminologie et de justice pénale, 44 (3) : recension de livre. FREDETTE, C. (2001). Ces adolescents coupables de violence… Quand les mots ne suffisent plus à exprimer les maux! Le Clinicien, 6 (5): 159-164. COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et HAMEL, S. (2000). Une voie d’intervention pour les garçons membres de gangs en milieu de réadaptation: les accompagner et les supporter pour favoriser le processus de désaffiliation. Child welfare in Canada in the years 2000: the state of the art and directions for the future. Actes de colloques (Canada, Cornwall). HAMEL, S., FREDETTE, C., BLAIS, M-F, SAVOIE, G.J. et BERTOT, J. (1999). Jeunesse et gangs de rue: principaux constats venant de la recension des écrits et de la recherche-terrain. Défi jeunesse, 5 (2): 3-12. FREDETTE, C. (1998). L’impact de l’appartenance aux gangs chez les adolescents suivis en centre de réadaptation et les intervenions à privilégier. Défi jeunesse, 5 (1) : 8-17. Rapports de recherche HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., DESMARAIS, A. et FREDETTE, C. (2002). Projet de formation ciblée sur le phénomène des gangs s’adressant aux cadres et aux intervenants du Centre jeunesse de Montréal. Rapport soumis au Conseil québécois de la recherche sociale. Montréal : Institut de recherche pour le développement social des jeunes. FREDETTE, C. et PROULX, J., en collaboration avec HAMEL, S. (2000). Le défi de la réadaptation des garçons membres de gangs. Montréal: Centre international de criminologie comparée. HAMEL, S., FREDETTE C., BLAIS, M-F. et BERTOT, J., en collaboration avec COUSINEAU, MM. (1999). Jeunesse et gangs de rue (phase II) : résultats de la recherche-terrain et proposition d’un plan stratégique quinquennal. Rapport de recherche soumis au Service de police de la Communauté urbaine de Montréal. Montréal: Institut de recherche pour le développement social des jeunes. CONGRÉS, COLLOQUES ET CONFÉRENCES - ÉVÈNEMENTS CANADIENS FREDETTE, C. et LAPORTE, C. (soumis et accepté). Faut-il s’inquiéter du phénomène des gangs? Entre les mythes et la réalité. 2ième Colloque québécois sur la maltraitance envers les enfants et les adolescents (Canada, Montréal), octobre 2005. FREDETTE, C. et LAPORTE, C. (2005). Et si nous parlions gangs? Quand la complexité commande l’innovation. Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Canada, Montréal), juin 2005. FREDETTE, C. et LAPORTE, C. (2005). L’univers des gangs : quand la complexité commande l’innovation. Congrès de la Société de criminologie du Québec (Canada, Saint-Adèle), mai 2005. FREDETTE, C. (2005). Les gangs: entre les mythes et la réalité. Journée d’étude annuelle des juges de la Cour supérieure du Québec (Canada, Montréal), mai 2005. FREDETTE, C. (2005). Quand les gangs stupéfient...?! Colloque Rond-Point 2005 (Canada, Montréal), avril 2005. FREDETTE, C. (2005). Il était une fois les gangs.... La criminalisation des jeunes : les enjeux de la prévention auprès des minorités visibles. Colloque du Centre de recherche-action sur les relations raciales (Canada, Montréal), février 2005. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 74 FREDETTE, C. (2005). Faire face au gangs : plus facile à dire qu’à faire! Dîner conférence du Centre jeunesse Laval (Canada, Laval), février 2005. FREDETTE, C. (2005). Démystifier le phénomène des gangs pour mieux vivre avec les adolescents qui en font l’expérience. Ensemble pour nos jeunes. Journée de formation conjointe CSDM-CJM (Canada, Montréal), février 2005. FREDETTE, C. (2004). L’univers des gangs : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Forum du Centre opérationnel Sud du Service de police de la Ville de Montréal (Canada, Montréal), décembre 2004. FLEURY, É., FREDETTE, C. et DUROCHER, L. (2004). Le silence de Cendrillon : prévenir l’exploitation sexuelle par les gangs. Congrès de l’Association des centres jeunesse du Québec (Canada, Québec), novembre 2004. FREDETTE, C. (2004). L’univers des gangs : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Forum du Service de police de la Ville de Montréal (Canada, Montréal), novembre 2004. FREDETTE, C. (2004). Prévenir l’exploitation sexuelle en contexte de gangs. Colloque de l’Association Plaidoyer-Victimes (Canada, Montréal), octobre 2004. FREDETTE, C. (2004). Les gangs face aux valeurs sociales : opposition ou conformité? Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Canada, Montréal), juin 2004. FREDETTE, C. (2004). L’univers des gangs et ses péchés capitaux. Congrès des sociologues enseignants du Québec (Canada, Québec), juin 2004. FREDETTE, C. (2004). Les gangs: entre les mythes et la réalité. Journée d’étude annuelle des juges de la Cour supérieure du Québec (Canada, Montréal), mai 2004. FREDETTE, C. (2004). Le silence de Cendrillon: prévenir l’exploitation sexuelle en contexte de gangs. La prévention et l’intervention face à la criminalité - Solutions à partager. 5ième Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2004. FREDETTE, C. (2004). Pour mieux faire face à la violence des gangs : faut-il connaître les gangs ou connaître leurs membres? Journée de formation conjointe CSDM-CJM (Canada, Montréal), février 2004. HAMEL, S. et FREDETTE, C. (2004). Table ronde sur l’expérience des centres jeunesse en matière de collaboration recherche-intervention. Colloque sur la collaboration recherche-intervention en réussite éducative: tous ensemble pour la réussite! Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (Canada, Québec), avril 2004. FREDETTE, C. (2003). Faut-il s’inquiéter du phénomène des gangs? Journée de formation à l’égard des jeunes ayant des difficultés d’ordre comportemental à l’école. Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (Canada, Lachenaie), décembre 2003. FREDETTE, C. (2003). Démystifier le phénomène des gangs? L’école secondaire : vers de nouvelles synergies! Colloque de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), novembre 2003. BIGRAS, M., MALO, C., HAMEL, S. et FREDETTE, C. (2003). L’IRDS : une programmation ancrée et deux exemples de retombées concrètes, l’instrument de dépistage des mauvais traitements psychologiques et la formation des intervenants dans le cadre des gangs de rue. Comprendre la famille. 7ième symposium québécois de recherche sur la famille. Conseil de développement de la recherche sur la famille du Québec (Canada, TroisRivières), octobre 2003. HAMEL, S., FREDETTE, C. et COUSINEAU, M-M. (2003). Former un gang pour faire face aux gangs. Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Canada, Montréal), juin 2003. FREDETTE, C., LAPORTE, C. et CABANA, N. (2003). Le projet GART : une stratégie de réadaptation intégrée et adaptée aux adolescents associés aux gangs. En pensées… En actions. 4ième Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2003. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 75 FREDETTE, C. (2003). Les comportements d’intimidation… de la souffrance à la violence. Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), janvier 2003. FREDETTE, C. et LANCTÔT, N. (2002). Quand les adolescentes menacent et frappent à leur tour… Journées professionnelles de la Commission scolaire de Montréal (Canada, Montréal), décembre 2002. FREDETTE, C. (2002). Démystifier le phénomène des gangs pour mieux vivre avec les adolescents qui en font l’expérience. Ensemble pour nos jeunes. Journée de formation conjointe CSDM-CJM (Canada, Montréal), novembre 2002. FREDETTE, C. (2002). Démystifier le phénomène des gangs? Mieux comprendre les enjeux liés à l’expérience des adolescents dans les gangs! Passage primaire-secondaire. Colloque organisé par la Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), novembre 2002. FREDETTE, C. et ROY, J. (2002). Stupéfiants les gangs?! S’unir pour agir. Colloque de la Table de concertation en toxicomanie de l’Ouest de l’Île (Canada, Montréal), novembre 2002. FREDETTE, C. (2002). Les comportements d’intimidation… de la souffrance à la violence. Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (Canada, Montréal), octobre 2002. FREDETTE, C. (2002). Pratique de pointe GANGS : programmation de la recherche, la formation et l’intervention sur le phénomène des gangs (poster presentation). Intervenir auprès des jeunes contrevenants en 2002 : de nouvelles règles… de nouveaux défis. Journée scientifique de la Fondation québécoise pour les jeunes contrevenants (Canada, Longueuil), septembre 2002. FREDETTE, C., FLEURY, É. et DUBUC, L. (2002). Le silence de Cendrillon. Journées professionnelles du Conseil multidisciplinaire du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Canada, Montréal), juin 2002. FREDETTE, C. et LANCTÔT, N. (2002). Quand les adolescentes menacent et frappent à leur tour… Journées professionnelles de la Commission scolaire de Montréal (Canada, Montréal), avril 2002. FREDETTE, C. (2002). Les programmes en milieux marginalisés doivent-ils s’adresser spécifiquement aux filles? (panel). Séminaire sur la prévention de la violence du Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF) (Canada, Montréal), octobre 2002. LANCTÔT, N. et FREDETTE, C. (2002). Intervenir auprès des filles, une pratique peu attrayante? Débat midi de l’École de criminologie de l’Université de Montréal (Canada, Montréal), mars 2002. FREDETTE, C. (2002). Connaître le phénomène des gangs et comprendre l’expérience des jeunes. Journées de formation et de réflexion de la Table de concertation sur la sécurité des femmes à Montréal (Canada, Montréal), mars 2002. FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (2002). Pour former les intervenants sur le phénomène des gangs : faut-il accroître leurs connaissances ou développer leur sentiment de compétence? De l’intervenant à l’intervention. 3ième Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, Magog-Orford), avril 2002. FREDETTE, C., HAMEL, S. et COUSINEAU, M-M. (2001). Les gangs à Montréal : un phénomène qui semble prendre un nouveau tournant depuis les deux dernières décennies. 16ième Congrès international de droit et de santé mentale. Institut Philippe-Pinel de Montréal (Canada, Montréal), juillet 2001. FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (2001). Gangs de rue : une réalité à connaître. 15ième Congrès de la Société de criminologie du Québec (Canada, Saint-Adèle), mai 2001. FREDETTE, C. (2000). L’adolescent violent : pourquoi? Quoi faire? Entretiens de pédiatrie 2000 (Canada, Québec), novembre 2000. COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et HAMEL, S. (2000). Les filles dans les gangs… des gars de la gang? Congrès de l’Association des centres jeunesse du Québec (Montréal, Québec), octobre 2000. COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et HAMEL, S. (2000). Une voie d’intervention pour les garçons membres de gangs en milieu de réadaptation: les accompagner et les supporter pour favoriser le processus de leur désaffiliation. Child welfare in Canada in the years 2000 (Canada, Cornwall), octobre 2000. FREDETTE, C. (2000). Connaître le phénomène des gangs et comprendre l’expérience des jeunes dans les gangs. Salon services 2000. Scouts du Montréal Métropolitain (Canada, Montréal), octobre 2000. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 76 FREDETTE, C. (2000). La réadaptation des garçons confrontés au phénomène des gangs : regard critique et recommandations. Prévenir la criminalité: maintenir l’ordre ou bâtir la paix. 1er Colloque sur la prévention de la criminalité (Canada, Magog-0rford), avril 2000.0 FREDETTE, C. (2000). Connaître et comprendre les jeunes qui font l’expérience des gangs. Colloque de l’Association des psychoéducateurs du Québec (Canada, Montréal), janvier 2000. FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (2000). Le phénomène des gangs aux Centres jeunesse de Montréal. Symposium sur les services de pointe aux Centres jeunesse de Montréal (Canada, Montréal), janvier 2000. FREDETTE, C. et BOUDREAULT, G. (1999). Le phénomène des gangs : réflexion sur la force des liens significatifs et des compétences des jeunes comme outil de prévention et d’intervention. La violence, on s’en parle pour mieux agir. Commission scolaire de Montréal (Canada, Montréal), décembre 1999. HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., BLAIS, M-F. et FREDETTE, C. (1999). Une solution au phénomène des gangs : s’occuper des jeunes d’abord en favorisant leur participation et leur intégration sociale. 4ième Congrès international sur l’enfant – Les enfants et la violence : nos responsabilités individuelles, familiales et collectives. Organisation pour la sauvegarde des droits des enfants (Canada, Montréal), octobre 1999. HAMEL, S., FREDETTE, C., BOUDREAULT, G. et VALÉRY, F. (1999). Le phénomène des gangs: réflexion sur la force des liens significatifs comme outil de prévention et d’intervention. Centre Justice et Foi (Canada, Montréal), septembre 1999. FREDETTE, C. et LAFAILLE, F. (1999). Le phénomène des gangs : les Centres jeunesse de Montréal se mobilisent! Journée professionnelle du Conseil multidisciplinaire des Centres jeunesse de Montréal (Canada, Montréal), mai 1999. HAMEL, S., COUSINEAU, M-M., FREDETTE, C. et BLAIS, M-F. (1999). Le phénomène des gangs : devons-nous nous inquiéter surtout des liens que les jeunes entretiennent avec des groupes ou de ceux qu’ils n’ont pas développés avec la communauté? 67ième Congrès de l’ACFAS – Sciences et réseaux, au-delà des frontières (Canada, Ottawa), mai 1999. FREDETTE, C. (1998). Le phénomène des gangs : état de situation. Journée annuelle de perfectionnement du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal. Centre de formation du Service de police de Communauté urbaine de Montréal (Canada, Montréal), mai 1998. CONGRÉS, COLLOQUES ET CONFÉRENCES - ÉVÈNEMENTS INTERNATIONAUX FREDETTE, C., HAMEL, S. et COUSINEAU, M-M. (2002). Comment prévenir le phénomène des gangs au sein des institutions de réadaptation pour jeunes délinquants : l’autonomisation et le développement organisationnel. Délinquants et milieux de vie. 8ième Colloque de l’Association des criminologues de langue française (Belgique, Liège), mai 2002. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 77 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 78 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 11 – Participations médiatiques pour la période du 1er avril 2004 au 30 juin 200598 PRESSE ÉCRITE Média Quotidien Le Journal de Montréal Quotidien La Presse Quotidien The Gazette Date Nature Juin 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Avril 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Avril 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire,... 4 Décembre 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire,... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Les participations médiatiques ont été, jusqu’à ce jour, assurées par madame Chantal Fredette, conseillère clinique à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU. 98 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 79 Média Date Nature Magazine Reflet de Société Juin 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Magazine Capital Santé Juin 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Magazine Reader’s Digest Avril 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Journal de quartier Le Monde, Villeray et La Petite-Patrie Avril 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Journal de l’UQAM Février 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Deux entrevues accordées à des étudiants en journalisme de l’Université Concordia Novembre 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Magazine 7 jours Novembre 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Mai 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire.... 4 Journal de quartier L’Interligne, Côte-desNeiges Septembre 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Magazine Photo Police Juin 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 MÉDIAS ÉLECTRONIQUES Média TVA Télévision Quatre Saisons (TQS) Émission Date Nature TVA en direct.com Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 TVA en direct.com Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Le Grand Journal du Midi Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Le Grand Journal du soir Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Auger Enquête Février 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 80 Média Émission Date Nature Global TV The News Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 CBC The News Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Canal-Vie Le monde est sexe : Sexe et gangs de rue Juin 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Télévision de RadioCanada Les Nouvelles Expresse Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Matin Express Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Le coeur à l’été Juin 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Sans Frontière Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 C’est bien meilleur le matin Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 La Tribune Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Radio-Canada International Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Ado-Radio Janvier 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Desautels Avril 2005 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Radio 98,5FM Le journal du midi Juillet 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Radio CKAC Les nouvelles matinales Août 2004 Commentaires sur l’actualité Reportage, documentaire... 4 Radio de RadioCanada GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 81 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 82 .. .. .. ... . LES ANNEXES Annexe 12 – Proposition d’une table des matières du rapport annuel d’activités GANGS et DÉLINQUANCE CHAPITRE 1 : LA PRATIQUE DE POINTE GANGS ET DÉLINQUANCE ............................................................... Sa création ...................................................................... Sa définition ................................................................... Son cadre conceptuel ................................................... CHAPITRE 2 : LE GROUPE DE DÉVELOPPEMENT CLINIQUE (COMITÉ DE SUIVI) GANGS ET DÉLINQUANCE .............................................................. Sa création ...................................................................... Son mandat .................................................................... Ses membres .................................................................. Son devis de réalisation ................................................ Ses modalités ................................................................. Les rencontres mensuelles ............................................... La journée d’étude GANGS et DÉLINQUANCE... Ses représentations ....................................................... Volet 5 - Échange d’informations entre le SPVM et le CJM-IU concernant des adolescents et des tiers victimes, témoins et associés à des gangs criminalisés ..................... Les projets d’action ...................................................... Direction de la protection de la jeunesse .......................... Direction des services de réadaptation aux adolescents...... Direction des services à l’enfance et aux adolescentes ....... Direction des services spécialisés et des services aux jeunes contrevenants ................................................................. Direction des services territoriaux Nord-Ouest et SudEst ............................................................................... Les partenariats ciblés .................................................. Les projets Jeunesse et gangs de rue ................................ Le Comité CELCO sur les gangs de rue ....................... L’équipe GANGS des substituts du procureur général de la Chambre de la jeunesse de Montréal ...................... Les projets du Service de police de la Ville de Montréal Autres .......................................................................... La recherche et l’enseignement .................................. CHAPITRE 3 : L’OFFRE DE SERVICE GANGS ET DÉLINQUANCE DU CJM-IU ....................................... La programmation de recherche ...................................... Les étudiants associés à la Pratique de pointe GANGS et DÉLINQUANCE du CJM-IU ........................... Le séminaire GANGS et DÉLINQUANCE .......... L’enseignement collégial et universitaire .......................... Les conférences dispensées dans le cadre de cours collégiaux et universitaires............................................... Le support aux intervenants et au milieu .................. Le transfert des connaissances et le rayonnement ... Les rencontres bilan aux Comité de régie des directions clientèle .......................................................................... Les rencontres bilan au Comité des directions clientèle Volet 1 – Veille MÉDIAS sur les activités liées aux gangs ............................................................................. Volet 2 – Veille INTERNE sur les évènements liés ou à lier aux gangs dans les installations du CJMIU................................................................................. Volet 3 - Support direct ou indirect lors d’événements liés ou à lier aux gangs dans les installations du CJM-IU..... Volet 4 - Support direct ou indirect aux intervenants et aux équipes oeuvrant auprès d’adolescents victimes, témoins et associés à des activités de gangs, ou à risque de l’être .............................................................................. GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 L’équipe de multiplicateurs ............................................ Les sessions de sensibilisation au phénomène des gangs..... La formation des gestionnaires ....................................... Les participations aux colloques et aux congrès .............. Les publications professionnelles et scientifiques .............. Les participations médiatiques ....................................... La réalisation du DVD GANGS et DÉLINQUANCE ................................................... CHAPITRE 4 : LES PERSPECTIVES D’AVENIR .................. page 83 GANGS et DÉLINQUANCE : Offre de service 2005-2008 page 84