Gazette Avril 2013
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Gazette Avril 2013
LA GAZETTE DU LYCÉE Numéro 8 Chouette, le nouveau numéro de la Gazette est sorti ! Avril 2013 Lycée Français de Bruxelles Éditorial Les vacances de Pâques sont finies, le troisième trimestre a déjà commencé, et les examens sont en abondance. Les agendas sont presque finis, marquant l’arrivée imminente des vacances d’été, si attendues de la part des élèves mais aussi des enseignants. Cependant, c’est avec joie et bonne humeur que nous nous retrouvons tous ensemble au Lycée chaque matin, surtout maintenant que le soleil est de retour ! La Gazette, elle aussi, est fidèle au poste ! Ce nouveau numéro est rempli d’actualité croustillantes et de recommandations géniales, qui, comme toujours, portent sur des films, des livres ou de la musique ainsi que les dernières nouvelles sportives. Nous avons également, ce moisci, une interview exclusive avec le célèbre photographe et réalisateur du film « Home », Yann Arthus-Bertrand, qui a accepté de rencontrer plusieurs élèves de Seconde. Nous recherchons cependant toujours plus de journalistes et de dessinateurs ou photographes, donc pour les amateurs, n’hésitez pas à me contacter : [email protected] ou sur facebook : Juliette Sander Sur ce, je vous laisse dévorer ce numéro de la Gazette du Lycée ! Bonne lecture à tous ! Juliette Sander, 2nde2 Sommaire L’euthanasie en France : une affaire à légaliser ? Margaux Thomas Bonafos, 2nde L’arrivée de Beckham au PSG, une bonne stratégie ? Vincent Mingarelli, 1èreES Oscar Pistorius, une mise à jour Frederick Romano, 2nde7 Une rencontre avec Yann Arthus-Bertrand Adélaïde Lefebure, 2nde2 Les Chevaux de Dieu Vincent Mingarelli, 1èreES La touchante histoire de Jappeloup Agathe Miot, 2nde7 Actualités Sportives Raphaël Lauret et Hugo Maréchal L’euthanasie en France : une affaire à légaliser ? Discutée le 25 janvier 2011 en séance publique au Sénat, la proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie en France a été rejetée. Cette loi visait à provoquer la mort d'une personne atteinte d'une maladie incurable, avec accord de celle-ci. Aujourd’hui, la question est à nouveau abordée et plusieurs pays ont déjà adopté la dépénalisation de l’euthanasie, comme notamment les Pays-Bas et la Belgique respectivement en 2001 et 2002. Un projet de loi sur la fin de vie sera présenté au Parlement en juin 2013. La grande question reste à savoir si tout ceci est moral. Autoriser l’euthanasie, à qui et pourquoi et si non, pourquoi pas? A qui ? En France, l’euthanasie ne serait autorisée que pour les patients souffrant d’une maladie incurable. Le choix de s’ôter la vie pour les handicapés, exemple les tétraplégiques, reste en suspens. Pourquoi ? Certains stipulent que c’est un choix, et que s’opposer à accorder l’euthanasie à une personne serait lui voler sa liberté et son autonomie. D’autres parlent de « dignité de la vie humaine », et considèrent qu’il est préférable de laisser une personne mourir lorsqu’elle est encore consciente de ses actes, plutôt que d’attendre la fin de sa maladie incurable où cette personne sera faible et défigurée par la souffrance. On peut y voir un aspect économique : si on autorise l’euthanasie, les patients dans les hôpitaux qui souhaitent la mort et qui sont, par exemple, en phase terminale de cancer, permettent de libérer des places pour d’autres patients. Ils permettent aussi aux médecins de se consacrer à d’autres patients parfois quelques mois, voire un an plus tôt. Toutefois, lorsqu’on aborde le sujet de l’euthanasie, l’une des premières choses à prendre en compte est tout de même la souffrance du patient. Avec la loi Leonetti votée en 2005, a été autorisée l’administration d’anti-douleurs aux patients. La priorité, c’est que le malade ne souffre pas. Les médecins sont donc tenus de délivrer des anti-douleurs, de la morphine par exemple, y compris s’il y a un risque de mort - car à forte dose la morphine peut être mortelle. Avec cette loi, on ne peut pas reprocher à un médecin d’avoir accéléré la mort du patient. Ceci a suscité des réactions chez de nombreuses personnes, qui estiment que l’euthanasie revient à ôter avant tout la douleur chez la personne, car la vie est devenue trop pénible et qui donc ne voient pas l’intérêt de l’interdire. Certains patients préfèrent mourir un peu avant leur heure plutôt que d’être constamment endormis et rendus inconscients de leur entourage par les antis-douleurs (qui ne sont pas toujours totalement efficaces). Pourquoi pas ? Une des principales raisons qui remet en compte l’euthanasie est l’interdit de tuer absolu dans la société française. Beaucoup exigent qu’il ne doive pas y avoir de permis de tuer. Par ailleurs, certains médecins refusent que le personnel médical donne la mort. C'est contraire à sa culture, à sa philosophie. Les médecins prêtent serment de ne jamais provoquer la mort délibérément et certains jugent que cette règle ne doit pas souffrir d'exception. Margaux Thomas-Bonafos, 2nde Beckham au PSG 31 janvier 2013. Dernières heures du mercato hivernal. Un homme fait le buzz. C'est la stupeur dans le monde du ballon rond. David Beckham, le spice boy anglais, poste sur son facebook une photo de lui-même dans un avion, un café à la main, et commente : « En route pour Paris ». Tous les doutes s'effacent, c'est officiel, le Paris-Saint-Germain version Qatar vient de recruter un milieu de terrain de renommée internationale – certes, un peu vieux –, mais aussi une personnalité et un mannequin charismatique et populaire que certains qualifient même de « rockstar ». Les premières interrogations fusent : ce recrutement aura-t-il un impact sur la plan sportif, ou n'est-ce qu'un gros coup marketing ? Le mannequin pour sa propre gamme de sous-vêtements H&M est présenté par le président de club, Nasser Al-Khelaïfi, et son directeur sportif, le brésilien Leonardo ce même 31 janvier à 17 heures. Beckham portera le numéro 32. Les premiers maillots sont de suite présentés à la vitrine de la boutique du PSG sur les Champs-Élysées, et vendus pour la modique somme de 110 euros pièce. Pas un coup marketing, Beckham ? En effet ces fameux maillots parisiens floqués du numéro 32 se sont déjà vendus par milliers en quelques semaines. Et l'Anglais ? Quelles motivations l'ont mené jusqu'à la Tour Eiffel ? Est-il simplement âpre au gain, ou est-ce un dernier défi sportif pour le – presque – quarantenaire? Dans le premier cas, cela semblerait étrange car l'ancien capitaine de la sélection anglaise a promis de verser l'intégralité de la part liquide de son salaire de 90 000 euros par mois à des associations caritatives. Dans le second, pourquoi pas ? Même si son contrat de cinq mois semble plutôt court, David Beckham peut réaliser de belles choses sportivement à Paris ; et surtout gagner de nouveaux trophées. À commencer par la Ligue 1, qu'il découvre, et qui semble déjà presque acquise par les hommes de Carlo Ancelotti. Sans oublier la Coupe de France, compétition dans laquelle le PSG est qualifié pour les quarts de finale, et est considéré comme favori. Et puis, il y a la Ligue des Champions, compétition que le spice boy a déjà remporté en 1999 sous les couleurs de Manchester United, mais qui semble bien plus difficile à gagner que les autres, sachant que les parisiens affronteront en quarts de finale le FC Barcelone du quadruple ballon d'or, Lionel Messi. Mais Ancelotti compte-t-il vraiment sur Beckham ? L'homme aux nombreux tatouages a-t-il sa place dans le milieu parisien, qui est déjà bien garni ? Beckham s’intégrera-t-il dans le 4-4-2 du technicien italien en tant qu'ailier – subissant donc la concurrence de Pastore, Lucas et Ménez –, ou bien au poste de milieu récupérateur – comme Matuidi, Verratti, Motta ou encore Chantôme – ? Les réponses à ces questions nous ont été données lors des premières apparitions de l'Anglais sur une pelouse. Et le nouveau numéro 32 entrera en jeu sous les couleurs parisiennes pour la première fois lors d'un match pas comme les autres, un classico face à l'OM, dans lequel il contribua largement au second but parisien avec une belle passe pour Ménez, et donc, plus généralement à la victoire du PSG. Becks entrera aussi en jeu lors de la défaite du PSG face à Reims, et débutera la rencontre lors du match nul face à Saint-Étienne. Bilan plus que correct au poste de milieu récupérateur. Une certaine complicité est créée avec l'international français Blaise Matuidi. Mesdames, messieurs, David Beckham, en plus de vendre beaucoup de maillots, sait encore jouer au football. Vincent Mingarelli, 1ère ES Oscar Pistorius, mise à jour? Nous nous souvenons, pour ceux qui suivent le journal du LFB depuis quelques temps, que ce héros des jeux paralympiques avait été le premier champion à participer aux jeux olympiques: un vrai exploit!! Mais dernièrement les nouvelles ont parlé d'un événement malheureux: le jour de la Saint Valentin, le 14 février, Oscar Pistorius a tué à sa propre petite amie, Reeva Steenkamp, à l'aide d'une arme à feu. Le jour même il est arrêté, mais libéré sous caution. Les Sud-africains qui le considéraient comme un héros national pour ses exploits, et soutiennent sa thèse de l'accident, qui actuellement est la moins probable selon la police qui privilégie la piste criminelle, car des témoins ont fait état d'une dispute entre les deux amants le soir du 13 février, et on suppose aussi un assassinat avec préméditation. Depuis sa mise en liberté sous caution il vit chez son oncle dans la banlieue de Pretoria. Pour le moment l'enquête est au point mort, et Pistorius réfute l'accusation de meurtre. Frederick Romano, 2nde7 Rencontre avec Yann Arthus-Bertrand Le jeudi 7 mars, des élèves de la classe de seconde 2 ont eu la chance de pouvoir rencontrer Yann Arthus Bertrand, célèbre photographe notamment connu en tant que réalisateur pour son film « HOME » et fondateur de l’ONG Good Planet. De passage à Bruxelles, nous l’avons retrouvé au château Sainte-Anne à Tervuren. Toute de suite, il a su nous mettre à l’aise et a accepté de répondre à nos questions. Vous retrouverez ici l’essentiel de cette rencontre. L’une de nos premières questions portait sur le choix de ses études. Il nous répond très spontanément qu’il a toujours détesté l’école, il en a testé 14. Il a toujours été passionné par le monde animal et les espaces naturels, après avoir dirigé une réserve naturelle dans le centre de la France il part à l’âge de trente ans pour le Kenya. Il y découvre la vie animale qu’il décrit comme une « expérience de vie formidable ». Il y réalise une étude sur le comportement d’une famille de lions dans la réserve du Massaï Mara, qui durera 3 ans. C’est tout naturellement qu’il commencera à utiliser la photographie pour compléter ses écrits. Pour gagner sa vie il travail en parallèle comme pilote de montgolfière. C’est ainsi qu’il découvre le monde vu du ciel et que naît sa vocation. Nous l’interrogeons par la suite sur ce choix. Il nous répond que sa principale motivation est le fait que ce point de vue aérien offre des perspectives différentes du monde. Nous creusons la question en touchant à un point sensible : l’utilisation de l’hélicoptère produisant de la pollution. Mais rien ne le déstabilise « cela me dérange mais je l’assume, pour l’instant je n’ai pas trouvé d’autre moyen » Il nous avoue qu’on l’a de nombreuses fois attaqué sur cette question. Yann Arthus Bertrand assume son choix et fait tout son possible pour compenser le carbone consommé notamment grâce à son association à travers des opérations faites en Inde dont il nous parle. Engagé dans la sauvegarde de l’environnement et concerné par l’écologie, il développe le problème des énergies fossiles et attire notre attention sur un chiffre préoccupant. Sachant que le pétrole résulte de la décomposition très lente de matière organique on estime que chaque année nous consommons environ l’équivalent d’ 1 million d’années de vie. Nous en venons ensuite aux raisons qui l’ont poussées à se tourner vers le cinéma. Son film « home » a été vu dans 80 pays par 600 millions de personnes et Yann Arthus-Bertrand travaille actuellement sur un nouveau film « Human». « Le cinéma oblige les gens à rentrer dans l’univers, il a un pouvoir d’information » nous explique-t-il « une grosse caisse de résonnance ». Nous lui demandons alors ce qui touche le plus le public, les films ou les images. Selon lui tout est question de goût et d’intérêt et il lui est difficile de trancher il admettra cependant que « la télévision parle à beaucoup de gens ». Nous évoquons aussi les difficultés de son travail. Yann Artus Bertrand est passionné par son métier de photographe/journaliste qu’il décrit comme « une vie excitante, une vie de curieux ». Cependant, il est amené parfois à rencontrer des difficultés d’ordre affectif (éloignement de ses proches), d’ordre financier (recherche de partenaire pour ses projets) ou d’ordre artistique. La question suivante porte sur l’endroit qui l’a le plus marqué. « Tous les lieux me marquent » nous répond-t-il, mais le monde, les gens qui le peuplent sont plus intéressants que la beauté des lieux ».Il évoque un orphelinat où vivent une cinquantaine d’enfants, certains sont atteints du sida et tous ont vécu des choses très difficiles et pourtant, ils gardent une forme d’optimisme et de positivisme impressionnante. Ayant débattu le jour même sur l’enfouissement des déchets nucléaire, nous avons voulu connaître l’avis de Yann Arthus-Bertrand sur le sujet. Ce n’est pas tellement le stockage de déchets radioactifs qui le préoccupent mais le danger que l’énergie nucléaire représente, sa force destructive que l’homme ne peut maîtriser et dont il a été témoin à Tchernobyl qu’il a photographié. Yann Artus Bertrand termine en insistant sur l’importance de s’engager, de donner du sens à la vie, d’être en accord avec ses convictions. « Je pense que l’écologie amène à cette vision, à l’engagement » déclare –t-il, « il faut aimer son siècle, aimer son époque, savoir qu’on peut être utile et réaliser des choses… » C’est ainsi que s’achève notre entretien avec Yann Arthus Bertrand. Aussi, nous vous invitons à vous rendre sur le site de GoodPlanet (www.goodplanet.org/) et sur www.yannarthusbertrand.org/ pour y découvrir ses projets. Adélaïde Lefebure , 2nde2 LES CHEVAUX DE DIEUX, de Nabil Ayouch Inspiré d'une histoire vraie Dans un bidonville de la périphérie de Casablanca, Yachine 10 ans, mène la vie que la société marocaine propose à un enfant de sa classe. Il vit pauvrement, avec des problèmes familiaux – un père dépressif, un frère attardé mental, un autre parti à l'armée, et encore un, de quelques années son aîné, Hamid, dealer et petit caïd du quartier, et au centre de ce capharnaüm, une mère, tentant de gérer du mieux qu'elle peut une famille complètement désorientée – et évidemment un rêve, celui de devenir gardien de but professionnel dans une grande équipe de football, comme son idole, le portier russe Lev Yachine, dont il a toujours une photo sur lui. Lorsque Hamid balance une pierre sur un agent de police, et part en prison pour un séjour de deux ans, Yachine, sans son frère pour aider à subvenir aux besoins de la famille se met à travailler avec son meilleur ami en tant que mécanicien de fortune. Sa vie bascule deux ans plus tard, lorsque son frère est relâché, et revient au bidonville, non plus en tant que caïd arrogant, mais en islamiste radical. Décidé à dédier sa vie à Allah, Hamid entraîne son frère cadet et l'ami de ce dernier dans la religion. Quelque peu réticents au début, les deux amis se laissent peu à peu convaincre par l'Imam Abou Zoubeir, pour qui ils ont une grande admiration. Au bout de quelques mois, ils deviennent eux aussi radicaux. En effet, lorsqu'ils sont avec leurs frères religieux ils ont le sentiment d'être protégés, et surtout le sentiment d'appartenir à quelque chose, à groupe solidaire ; ces sentiments qu'ils ne connaissaient évidemment pas avant. Arrive le jour où Hamid, son frère et le reste du petit groupe d'amis chevaux (messagers) de Dieu sont choisis pour mourir en martyr d'Allah – il s'agit d'attentats en bombe humaine dans le centre ville de Casablanca – et entrer au paradis... Ce film remarquable nous montre comment de pauvres jeunes désespérés tombent aux mains d'islamistes, et se font manipuler comme des enfants par les radicaux, sans réellement être conscient de leur actes. En effet, lorsqu'elle est mal traitée par la société, cette jeunesse arabe qui ne sait plus à quoi se raccrocher est facilement maniable, et se laisse tenter par l'Islam, qui l'accueille bien plus chaleureusement que la société pour ensuite former des monstres. Ce film, très bien filmé – j'apprécie particulièrement les prises en vue aériennes sur le bidonville – est absolument à voir pour les personnes qui se demandent comment la folie humaine peut intégrer un cerveau, comment des êtres humains peuvent sacrifier leur vie pour en tuer d’autres. Je me posais ces questions avant que ce chef d'oeuvre m'en donne les réponses. Lien vers la bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=lNsdl6VNRyU Vincent Mingarelli, 1ère ES L’histoire touchante de Jappeloup et de Pierre Durand Christian Duguay le réalisateur du film et Guillaume Canet le scénariste, mettent en scène l’incroyable histoire du cavalier Pierre Durand et de son cheval nommé Jappeloup. Ce film émotionnel plaît à tous les spectateurs, que ce soit des enfants ou des adultes, même ceux qui n’ont aucun intérêt pour l’équitation. Pierre Durand, joué par Guillaume Canet, a pour passion l’équitation. En effet, ses parents ont investi dans des écuries, afin qu’il s’entraîne et arrive à un niveau très élevé. Il fait du saut d’obstacles et des compétitions tous les week-ends et est très soutenu par son père. Après son bac, Pierre décide de devenir avocat, et se voit obligé d’abandonner les concours hippiques à haut niveau, au désespoir de ses parents. Il se rend vite compte qu’il ne veut plus mener une carrière d’avocat et, après un période d’angoisse et de réflexion, décide, dans les années 1980, de reprendre le saut d’obstacles avec un cheval nommé Jappeloup. C’est alors que leur incroyable parcours commence. Jappeloup mesure seulement 1m58 : il a une taille inférieure aux autres chevaux de saut d’obstacles. Sa petite taille devrait être un inconvénient pour sauter les grands obstacles dans les compétitions importantes, mais son habileté et sa force musculaire sont des atouts majeurs. Il impressionne tout le monde et devient un cheval reconnu dans le saut d’obstacle. Soudain, un évènement inattendu se produit lors des Jeux Olympiques d'été de 1984 : Pierre Durand est humilié à cause d’un terrible échec. Il décide donc d’abandonner l’équitation et de vendre Jappeloup, mais leur histoire ne s’arrête pas là, et les mènera très loin. Je vous conseille vivement d’aller voir Jappeloup, actuellement au cinéma. Ce film émouvant va connaître un grand succès car il raconte une histoire touchante et vraie entre un cheval et son cavalier, avec de nombreux moments de joie, de tristesse et d’anxiété. Lien vers la bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=1DdcfsZbULg Agathe Miot, 2nde7 Rubrique Sport Football : En Europe ce mois-ci, nous avons eu de nombreux classico comme le plus populaire de France Paris-Marseille. D’un coté une équipe submergée d’argent qui a acheté des joueurs de classes internationales comme Ibrahimovic ou Le Brésilien Thiago Silva (62 millions d’euros pour ces deux stars). De l’autre une équipe de Marseille inconstante depuis le début du championnat en quête d’une identité de jeu. Ces rencontres se sont soldées par deux défaites de l’Olympique au Parc des Princes. En Espagne « el classico » comme il se nomme, entre l’imbattable équipe du Barca cette saison en championnat et le Real de Cristiano Ronaldo fébrile en ce moment, le match semblait joué. Néanmoins après un sursaut de Madrid, ils s’imposèrent grâce à un énorme match du jeune défenseur Français Varane. On continue avec le Barca puisqu’il y avait de la ligue des champions ce mois ci. Les huitièmes de finale se sont joués. L’AC milan a pris un sérieux avantage sur Barcelone puisqu’ils se sont imposés sur le score de deux à zéro à San Siro le stade de Milan. Sinon dans les autres matchs Manchester United, Borussia Dortmund ou encore Paris ont battu leur adversaire du soir. Dans les autres pays la Juventus de Turin règne encore sur la Série A avec une avance de 15 points. De même pour le Bayern de Munich qui survole le championnat devant son dauphin Dortmund. Tennis : L’information la plus importante serait certainement le retour du grand Rafael Nadal exnuméro un mondial qui pointe désormais à la 5eme place au classement ATP. Il a effectué son grand retour en Amérique du Sud en passant tout d’abord par le Chili ou il échoua en finale. Il alla après en Argentine où cette fois-ci il remporta le tournoi face à son compatriote David Ferrer 4eme Mondial. Tous ces tournois se sont déroulés sur la surface préférée de Nadal la terre battue où il gagna notamment sept titres de Roland Garros le plus grand tournoi de tennis en France.Novak Djokovic règne toujours sur le tennis mondial et est de plus en plus fort. Handball : Les Qataris sont partout même au handball. Après avoir acheté le club de football de Paris ils ont également acheté celui de handball. Ils ont entrepris une investigation de masse pour s’approprier certains joueurs renommés. Evidemment cette équipe est en tête du championnat de France loin devant ses poursuivants qui s’arrachent les places qui permettent la qualification en ligue des champions. (Coupe réunissant les meilleures équipes d’Europe) En parlant de coupe, Montpellier dont l’histoire est peuplée de titres, a perdu tout espoir de qualification afin d’accéder au huitièmes de finales. Cette défaite face à Hambourg constitue un épisode logique d’une année ratée pour cette équipe. Rugby : Le tournois des VI nations offrent des résultats bien étonnants, en premier temps les nombreuses défaites de la France (vice-champion de la coupe du monde 2011), à commencer par la défaite face à l’Italie 23-18. Faisant preuve d’un beau jeu, mais pas assez pour gagner : la France se classe dernier. Au niveau Top 14, Toulon toujours présent en haut du podium avec Clermont (2ème) et Toulouse (3ème) qui le poursuivent sans relâche. L’équipe de Clermont aura un match important face à Castres ce weekend, car elle souhaite prendre sa revanche vu qu’elle avait perdu son dernier match face à cette équipe justement. Toulon a récupéré sa 1ère place la semaine dernière en dominant le Stade Toulousain de 35-16. Nous sommes déjà à la 21ème journée du Top 14 et le classement change peu, les places en demies-finales sont assez prévues. Natation : La famille Manaudou est toujours dans l’actualité : Florent s’adjuge la médaille d’argent en étant battu par le Russe Vladimir Morozov au 50m nage libre : "Je me devais de gagner. J'ai peut-être deux, trois regrets sur ma course, mais ça aurait été très dur de faire 20"55 aujourd'hui. ", voici ses propos, selon Eurosport. Ce jeune russe de 20 ans promet d’être un futur, bon compétiteur. Sa sœur, Laure, ancienne nageuse française et mondialement connue, expérimente le sport de l’hippodrome en participant à la remise des prix de la Casaq Ligue. Sinon deux grandes nouvelles auxquelles on ne s’attendait pas, Adlington, la nageuse britannique qui prend sa retraite à l’âge de 23 ans, explique qu’elle arrête la compétition, car elle avait besoin de plus de temps pour récupérer. Elle est double championne des Jeux olympiques de Pékin du 400m et détient le record pour le 800 mètres. Autre nouvelle surprenante l’équipe australienne du relais affirme s’être pris un sédatif durant les JO et avoir participé à du bizutage. Basket : Petit interview du célèbre joueur Tony Parker qui explique comment il dépense son salaire de plus de 1million d’euros par mois (c’est le deuxième joueur français le mieux payé, après Karim Benzema). Sans aucune crainte, il explique que 90% de son revenu, il le met de côté. Il fait bien attention à ce qu’il dépense et s’était offert une Lamborghini après qu’il a été trois fois champion de la NBA et deux fois All Stars. Tout de même pour lui une très grosse journée correspond à 10.000 dollars. Raphaël Lauret et Hugo Maréchal, 2nde