LA TRAVIATA

Transcription

LA TRAVIATA
LA TRAVIATA
Giuseppe Verdi
EN TROIS ACTES 1853
MUSIQUE
Giuseppe Verdi (1813-1901)
LIVRET
Francesco Maria Piave
D’APRÈS
Alexandre Dumas Fils,
La Dame aux camélias
En langue italienne
Surtitrage en français
et en anglais
DIRECTION MUSICALE
Michele Mariotti
MISE EN SCÈNE
Benoît Jacquot
DÉCORS
Sylvain Chauvelot
COSTUMES
Christian Gasc
LUMIÈRES
André Diot
CHORÉGRAPHIE
Philippe Giraudeau
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
VIOLETTA VALERY
Sonya Yoncheva (1 > 7 juin)
Irina Lungu (29 mai)
Maria Agresta (23 et 26 mai,
11 > 29 juin)
FLORA BERVOIX
Antoinette Dennefeld
ANNINA Cornelia Oncioiu
ALFREDO GERMONT
Bryan Hymel (20 mai > 14 juin,
17 et 29 juin)
Francesco Demuro (20 et 26
juin)
GIORGIO GERMONT
Željko LuČiĆ (20, 23, 26, 29 mai,
7, 11 juin)
Simone Piazzola (1, 4, 14, 26,
29 juin)
Plácido Domingo (17, 20 juin)
GASTONE Julien Dran
IL BARONE DOUPHOL
Fabio Previati
IL MARCHESE D’OBIGNY
Boris Grappe
DOTTORE GRENVIL
Luc Bertin-Hugault
GIUSEPPE Vincent Morell
DOMESTICO Marc Chapron
COMMISSIONARIO
Andrea Nelli
La création
La première version de la Traviata fut créée
à la Fenice de Venise le 6 mars 1853, la
version remaniée au Teatro San Benedetto
le 5 mai 1854. La création française eut
lieu au théâtre italien le 6 décembre 1856.
L’œuvre
Le livret de Piave s’inspire de la pièce
d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux
camélias­ (1852), elle-même tirée de son
roman, fondé sur la vie d’Alphonsine Duplessis, célèbre demi-mondaine parisienne qui
mourut de la tuberculose en 1847. L’opéra
fut un fiasco lors de sa création à La Fenice
en 1853, surtout du fait d’une distribution
médiocre. Peut-être, aussi, le public fut-il
désarçonné par le langage musical novateur de Verdi : pour la première fois, le
compositeur empruntait un sujet d’opéra
à la littérature de son temps et abandonnait tout contexte historique pour s’attacher à la peinture d’un univers quotidien, à
la recherche d’une émotion tout intérieure
et du réalisme psychologique. Certes, airs
et cabalettes sont toujours présents et les
scènes de fête du premier et du second acte
sont écrites dans un style brillant et enlevé,
mais dans les scènes intimistes, la musique
tourne le dos à la virtuosité vocale encore
en vogue à l’époque et joue sur les demiteintes. Les airs de Violetta sont empreints
d’un climat d’intériorité qui exprime à merveille la force d’âme du personnage. Jamais
auparavant Verdi ne s’était autant attaché
à l’évolution psychologique d’une de ses
héroïnes : l’amour naissant, la passion, la
souffrance, le sacrifice sont dépeints avec
une grande justesse. La censure de l’époque
avait refusé que l’œuvre fût jouée en costumes contemporains, aussi l’action fut-elle
transposée au temps de Louis XIV. Il fallut
attendre 1906 pour que La Traviata soit
enfin représentée en Italie en costumes du
XIXe siècle. L’opéra fut repris un an après
sa désastreuse création, au Teatro San
Benedetto de Venise, avec cette fois-ci une
distribution conforme aux souhaits du compositeur. Verdi avait remanié la partition
pour l’occasion et l’œuvre connut un succès
triomphal qui ne se démentit plus par la
suite : La Traviata est, de nos jours, l’opéra
le plus populaire de Verdi.
L'œuvre à l'Opéra de Paris
La Traviata a été représentée pour la première fois au Palais Garnier le 24 décembre
1926 avec Fanny Heldy dans le rôle de Violetta et Georges Thill dans celui d’Alfredo.
Parmi les nombreux interprètes de cette
œuvre, on peut citer, entre autres : Janine
Micheau, Renée Doria, Jacqueline Brumaire,
Andrée Esposito, Andréa Guiot et Katia
Ricciarelli­(Violetta), Beniamino Gigli, Nicolaï
Gedda, Alain Vanzo et Alberto Cupido
(Alfredo), Ernest Blanc, Robert Massard,
Louis Quilico, Gabriel Bacquier et Leo Nucci
(Germont). Une nouvelle production a été
donnée en 1986. Cecilia Gasdia interprétait
le rôle de Violetta, Giacomo Aragall celui
d’Alfredo et Lajos Miller celui de Germont,
sous la direction de Zubin Mehta et dans
une mise en scène, des décors et des
costumes de Franco Zeffirelli. La Traviata
entre au répertoire de l’Opéra Bastille le
20 décembre 1997, dans une mise en scène
de Jonathan Miller, avec, en alternance,
Angela Gheorghiu, Victoria Loukianetz,
Cristina Gallardo-Domas, Patricia Racette
(Violetta), Ramon Vargas, Vladimir Grishko,
Marcelo Alvarez (Alfredo), Alexandru Agache,
Leo Nucci (Giorgio Germont), sous la direction de James Conlon. En 2007, une nouvelle
mise en scène de Christoph Marthaler réunissait au Palais Garnier Christine Schäfer,
Jonas Kaufmann et José Van Dam sous la
direction musicale de Sylvain Cambreling.
Cette année, La Traviata sera reprise dans
la mise en scène de Benoît Jacquot jouée à
l’Opéra Bastille en 2014 et 2015.
Synopsis
ACTE I
Violetta Valéry, une demi-mondaine, donne
une grande réception. Un ami, Gaston, lui
présente le jeune Alfredo Germont, secrètement amoureux d’elle et qui a pris chaque
jour de ses nouvelles durant sa récente
maladie. Violetta fait ironiquement remarquer à son protecteur, le baron Douphol,
qu’il manifeste moins d’intérêt pour elle
que ce jeune homme inconnu. Alfredo
propose un toast. Dans la pièce voisine, les
danses reprennent mais Violetta, saisie d’un
malaise soudain, demande qu’on la laisse
seule. Alfredo, toutefois, reste avec elle. Il
lui déclare son amour, que Violetta, bien que
touchée, ne semble pas prendre au sérieux.
Elle lui donne néanmoins une fleur en lui
demandant de la lui rapporter lorsqu’elle
sera fanée, le lendemain. Les invités
prennent congé et, restée seule, Violetta­
s’avoue troublée par ce jeune homme qui
a éveillé en elle des rêves enfouis depuis
l’enfance. Mais elle se ressaisit : sa destinée n’est pas de vivre pour l’amour d’un seul
homme, elle doit rester libre et parcourir
tous les chemins du plaisir.
ACTE II
Premier tableau
Trois mois se sont écoulés. Violetta a fini
par céder à l’amour d’Alfredo et s’est réfugiée avec lui dans sa maison de campagne.
Alfredo chante sa joie et son bonheur. Mais
il apprend d’Annina, la femme de chambre
de Violetta, que sa maîtresse doit vendre
ses biens pour faire face aux problèmes
matériels. Il décide alors de regagner Paris
afin de trouver l’argent nécessaire. Violetta
attend son homme d’affaire mais c’est
Giorgio Germont, le père d’Alfredo, qui se
présente. Il aborde Violetta avec froideur,
persuadé que la jeune femme ne pense
qu’à soutirer de l’argent à son fils. Il se
radoucit lorsqu’il découvre la vérité, mais il
demande toutefois à Violetta de renoncer à
Alfredo. Elle refuse. Germont évoque alors
sa fille, qui ne peut se marier à cause de la
liaison scandaleuse de son frère. Comprenant que son passé la poursuivra toujours,
Violetta cède, la mort dans l’âme : elle quittera Alfredo et reprendra son ancienne vie.
Germont prend congé, ému par la noblesse
de cette femme qu’il a contrainte au sacrifice. Elle s’apprête à écrire une lettre de
rupture à son amant. Le retour d’Alfredo la
surprend et elle s’éclipse après des adieux
que le jeune homme ne comprend pas. Il
réalise en ouvrant la lettre que Violetta
lui fait parvenir quelques instants plus
tard. Germont revient et, sans rien dire
de sa visite à Violetta, cherche à consoler
le désespoir de son fils en lui vantant les
vertus de la vie familiale. Mais Alfredo ne
songe qu’à retrouver Violetta.
Deuxième tableau
La fête bat son plein chez Flora Bervoix,
une amie de Violetta. Alfredo surgit. Flora
s’étonne de le voir seul, mais Violetta fait
à son tour son entrée, accompagnée du
baron Douphol. Alfredo n’a qu’un seul
désir : se venger. Il joue aux cartes avec
le baron et gagne une somme considérable. Violetta est partagée entre le désir
de s’expliquer et la promesse qu’elle a faite
à Germont. Elle finit par prétendre qu’elle
aime Douphol. Fou de rage, Alfredo jette
l’argent gagné au visage de Violetta devant
tous les invités, la payant ainsi de ses trois
mois d’amour. Violetta s’évanouit et le
baron provoque Alfredo en duel. Germont,
qui a suivi son fils, lui reproche d’insulter
une femme de cette manière.
ACTE III
Violetta, gravement malade, est abandonnée de tous. Seule, la fidèle Annina
est auprès d’elle. Son médecin passe la
visiter comme tous les matins et confie à
Annina que Violetta n’a plus que quelques
heures à vivre. Dehors, les rues de Paris
renvoient à l’écho des fêtes du Carnaval.
Germont a écrit à la jeune femme pour
lui annoncer qu’Alfredo a blessé le baron
au cours du duel qui les a opposés. Il a
dû s’éloigner mais son père lui a avoué
la vérité et Alfredo est sur le chemin du
retour. Violetta l’attend désespérément,
même si elle pense qu’il est maintenant
trop tard. Alfredo arrive enfin. Il demande
à Violetta de lui pardonner. Ils quitteront
Paris à nouveau et elle recouvrera la santé.
Germont vient à son tour rendre visite à
la jeune femme, qu’il considère à présent
comme sa fille, mais celle-ci est à bout de
forces. Un dernier sursaut de vie semble la
ranimer, puis elle retombe, morte.
Benoît
Jacquot
MISE EN SCÈNE
Benoît Jacquot débute en 1965
comme assistant réalisateur.
Il réalise entre 1970 et 1976
des films pour l’INA, puis, en 1975,
un premier film inspiré d’une
nouvelle de Fedor Dostoïevski,
L’Assassin musicien. Après
Les Enfants du placard (1976),
le réalisateur tourne Les Ailes de la colombe (1980) d’après Henry
James, avec Isabelle Huppert et Dominique Sanda, Corps et biens, un
polar adapté du roman Tendre femelle de James Gunn, et
Les Mendiants d’après le roman éponyme de Louis-René des Forêts
(1986). Avec La Désenchantée (1989), interprété par Judith
Godrèche, il s’éloigne du cinéma d’auteur à la lisière de la
marginalité. La Fille seule (1995), avec Virginie Ledoyen, lui vaut
les éloges de la presse internationale. Le Septième ciel (1997), avec
Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, est le premier succès public du
réalisateur. En 1998, il retrouve Isabelle Huppert dans une
adaptation d’un roman de Yukio Mishima, L’École de la chair. Le film
est présenté au Festival de Cannes. En 1999, il dirige Fabrice
Luchini, Vincent Lindon et Isabelle Huppert dans Pas de scandale.
S’ensuit une période prolifique marquée par la réalisation de films
« à costume » : La Fausse Suivante (2000), d’après la pièce de
Marivaux, Sade (2000) avec Daniel Auteuil, Tosca (2001), version sur
grand écran de l’opéra, ou encore Adolphe (2002), avec Isabelle
Adjani et Stanislas Merhar. En 2003, il réalise Princesse Marie, avec
Catherine Deneuve. La femme, figure centrale du cinéma de Benoît
Jacquot, est à nouveau mise à l’honneur dans À tout de suite (2004),
L’Intouchable (2006) avec Isild Le Besco et Villa Amalia (2008), son
cinquième film avec Isabelle Huppert. Ses derniers films sont Au
fond des bois (2010), Les Adieux à la Reine (2012, César du meilleur
film et du meilleur réalisateur), Trois coeurs (2013). Benoît Jacquot
travaille aussi pour la télévision. Il adapte en 1994 La Vie de
Marianne de Marivaux. Il est l’auteur de documentaires sur le
psychanalyste Jacques Lacan, le chorégraphe Merce Cunningham,
l’écrivain Marguerite Duras. Il adapte pour le petit écran des
spectacles conçus pour la scène : Voyage au bout de la nuit de LouisFerdinand Céline et L’Étonnant voyageur, tous deux interprétés par
Fabrice Luchini, Dans la solitude des champs de coton de Bernard-
Marie Koltès, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de
Musset. Son dernier long métrage Journal d’une femme de chambre,
une adaptation de l’œuvre d’Octave Mirbeau dont l’action se
déroule au début du XXe siècle en Normandie, est sorti en salle le
1er avril 2015.
GIUSEPPE
VERDI
(1813-1901)
Né en 1813 à Le Roncole, hameau proche
de Busseto, mort à Milan en 1901,
Giuseppe Verdi a composé une trentaine
d’opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco,
Ernani, Attila, Macbeth, Luisa Miller,
Rigoletto, Il Trovatore, La Traviata, I Vespri siciliani, Simone Boccanegra,
Un Ballo in maschera, La Forza del destino, Don Carlo, Aïda, Otello, Falstaff.
Il est également l’auteur d’une Messa da Requiem. Il abandonne
progressivement le bel canto classique au profit d’une expression vocale
plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition
du récitatif et l’avènement d’un discours musical continu.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / MILLEPIED / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
1h55
19.30 - 21.25
19.30 - 20.40
19.30 - 20.15
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
20'
21.10 - 22.20
20.35 - 21.10
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.00 - 20.10
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
30'
30'
30'
30'
30'
30'
1re PARTIE
2h50
3h05
2h30
2h55
3h05
25'
21.35 - 22.35
19.40 - 20.40
30'
21.10 - 23.15
5h45
20.40 - 21.55
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
20'
22.15 - 23.05
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
4h05
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
ENTRACTE
2e PARTIE
ENTRACTE
3e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
19.30 - 20.30
19.30 - 20.00
19.00 - 20.10
19.30 - 20.30
20'
30'
20'
20.20 - 20.50
20.40 - 21.55
20.50 - 21.20
20'
20'
20'
21.10 - 22.30
22.15 - 23.05
21.40 - 22.30
1h00
3h00
4h05
3h00
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 - 20.40
1h05
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 - 19.55
TOTAL
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 - 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55

Documents pareils

La Traviata - Music Opera

La Traviata - Music Opera monde. Véritable drame romantique qui percuta le public en plein cœur dès sa création, l’oeuvre est un monument culturel du patrimoine musical mondial. Les envolées lyriques de l’opéra de Verdi doi...

Plus en détail

La Traviata (Giuseppe Verdi)

La Traviata (Giuseppe Verdi) privé et lui avoue son amour. Au début, Violetta ne le prend pas au sérieux, mais ses mots la touchent et elle accepte de le revoir, une fois que la fleur qu’elle lui a donnée sera fanée. ACTE II S...

Plus en détail

La Traviata, Verdi

La Traviata, Verdi un triomphe. Il faudra attendre 1906 pour voir respecter les volontés du compositeur (mort en 1901) et retrouver l’action dans son cadre initial de 1850. La Traviata avec Rigoletto et Il Trovatore,...

Plus en détail

Livret La Traviata

Livret La Traviata Il joue aux cartes avec le baron et gagne une somme considérable. Violetta est partagée entre le désir de s’expliquer et la promesse faite à Germont. Elle finit par prétendre qu’elle aime Douphol. ...

Plus en détail