L`Arganier des mathématiques Devoir libre 4 MP 1
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L’Arganier des mathématiques Devoir libre 4 MP 1 Ahmed HFA Agrégé de mathématique 5 novembre 2016 Dans tout le problème la lettre K désigne R ou C et E un K-espace vectoriel I Première partie Soient u et v deux endomorphismes de E et soient A = (ai,j )1≤i,j≤n et B = (bi,j )1≤i,j≤n leurs matrices dans une base B = (e1 , . . . , en ) de E .On définit deux endomorphismes de L(E) par : ∀f ∈ L(E) , Gu (f ) = uof et Dv (f ) = f ov 1 Etude des endomorphismes Gu , Dv et Gu + Dv Dans toute cette sous partie , on prend K = C .Pour simplifier , on note Θu,v = Gu + Dv : f 7−→ uof + f ov 1 a. Montrer que , pour tout R ∈ C[X] , R(Gu ) = GR(u) b. En déduire que R(u) = 0 si, et seulement si R(Gu ) = 0 c. Montrer que u est diagonalisable si, et seulement si Gu est diagonalisable 2 Montrer d’une façon analogue que v est diagonalisable si, et seulemsnt si Dv est diagonalisabkle 3 Dans cette question on suppose que u et v sont diagonalisables a. Monter que Gu oDv = Dv oGu b. Montrer que tout sous espace propre de Gu est stable par Dv c. Montrer qu’il existe une base de L(E) formée des vecteurs propres communs à Gu et Dv d. En déduire que Θu,v est diagonalisable 4 On suppose dans cette question que u est diagonalisable a. Montrer que v ∈ Θu,−u si, et seulement si tout sous espace propre de u est stable par v b. En déduire que la dimension de ker(Θu,−u ) est égale à la somme des carrées des dimensions des sous espace propres de u c. On suppose que u admet n valeurs propres λ1 , . . . , λn distinctes deux à deux .Pour v ∈ ker(Θu,−u ) , montrer que i. Pour tout j ∈ [[1, n]] et pour tout vecteur propre xj de u associé à λj , il existe µj ∈ C , v(xj ) = µj .xj .En déduire que v est diagonalisable ii. Il existe R ∈ C[X] tel que v = R(u) .On pourra utiliser les polynômes d’interpolation de Lagrange associés à (λ1 , . . . , λn ) 2 Cas ou dim E = 2 On reprend le cas K = R ou C et on suppose que dim E = 2 .Soit u u endomorphisme de E qui n’est pas une homothétie .On se propose d’étudier la diagonalisabilité de u et Θu,−u selon K = R ou C 1 a. Montrer qu’il existe ε1 ∈ E tel que U = (ε1 ) , u(ε1 )) soit une famille libre de E .On notera ε2 = u(ε1 ) b. En déduire que ker(Θu,−u ) = V ect(ide , u) 2 Pour tout (i, j) ∈ [[1, n]]2 , on définit l’endomorphisme de E noté fi,j par : ∀k ∈ [[1, 2]] , fi,j (εk ) = δj,k εi .Montrer que la famille F = (f11 , f12 , f21 , f22 ) est une base de L(E) 3 22 a. Montrer que la matrice de u dans la base U est de la forme 0 γ 1 δ ! b. Déterminer la matrice de Θu,−u dans la base F en fonction de γ et de δ c. En déduire que tr(Θu,−u ) = 0 4 Montrer que le polynôme caractéristique de Θu,−u est de la forme χΘu,−u = X 2 (X 2 + β) avec β ∈ K 5 Si β = 0 , l’endomorphisme Θu,−u est -il diagonalisable ? 6 On suppose que β , 0 .Etudier la diagonlisabilté de Θu,−u selon K = R ou C 7 On suppose que Θu,−u est diagonalisable a. Vérifier que Sp Θu,−u = {0, λ, −λ} ou λ est un scalaire non nul .Dans la suite de cette question ω1 (resp ω2 ) désigne un vecteur propre de Θu,−u associé à la valeur propre λ (resp −λ) b. Vérifier que , pour tout t ∈ K , ω1 o (u − tidE ) = (u − (t + λ).idE ) oω1 ii. Montrer que rg(ω1 ) = 1 tr(ω1 ) = 0 et ω12 = 0 Remarquons qu’on a les mêmes résultats pour ω2 c. i. Montrer que (ε1 , ω1 (ε1 )) est une base de E ii. Vérifier que la matrice de u dans une telle base est triangulaire inférieure ) ( tr(u) − λ tr(u) + λ , .Que peut-on alors dire de u ? iii. En déduire que Sp(u) = 2 2 d. i. Montrer que ω1 oω2 (ε1 ) , 0 et ω2 oω1 (ε1 ) , 0 ii. Montrer que E = ker(ω1 ) ⊕ ker(ω2 ) iii. En déduire une base de E formée par des vecteurs propres de u 33