Laëtitia, 61e reine des vins

Transcription

Laëtitia, 61e reine des vins
Q
12
Q MERCREDI1JUILLET2015
COLMAR
OBERNAI
Des Québécois au
chevet du Kagenfels
NORD-SUD P
SELTZ
Laëtitia,
61e reine des vins
De Bisch
à Wienerberger,
120 ans de tuiles
33 millions de tuiles sortent chaque
année des trois lignes de production
de la tuilerie de Seltz. DOCUMENT REMIS
Une famille de Québécois a participé
à la reconstruction d’un mur
d’enceinte du château du Kagenfels.
PHOTO DNA
Des journées d’entretien sont régulièrement organisées au château du Kagenfels, près d’Obernai.
Des passionnés de tous les pays y
participent, se transformant en bâtisseurs d’un jour, pour contribuer à la
restauration de cette ruine qui date du
XIIIe siècle. Samedi, une famille de
Québécois a profité d’un séjour de dix
jours en Alsace pour découvrir l’histoire de la région autrement que par la
lecture d’un guide touristique. Ils se
sont inscrits sur le site dédié (*) et se
sont attelés à la reconstruction d’un
mur d’enceinte du château.
Une expérience marquante pour eux,
dont le pays a une histoire beaucoup
plus récente que le nôtre.
Q (*) Pour participer à une journée
d’entretien sur un château :
www.chateaux-forts-vivants.fr
LUCELLE
Démentiel !
Laëtitia Pantzer, nouvelle reine des vins d’Alsace entourée des deux dauphines, Alix Roeckel à gauche, et Joséphine
Spannagel à droite. PHOTO DNA
La maison des vins d’Alsace à Colmar,
accueillait hier matin l’élection de la
reine des vins d’Alsace et de ses dauphines.
Le jury composé d’une vingtaine de
professionnels a été très attentif au
physique et aux connaissances des
candidates.
Comme l’année dernière, six jeunes
femmes étaient en lice.
À l’issue des débats, a été proclamée 61e
reine des vins d’Alsace Laëtitia Pantzer,
de Dorlisheim près de Molsheim.
La lauréate n’est pas vraiment une
débutante. Du haut de ses 21 ans, elle
avait déjà été couronnée reine du raisin
BAERENTHAL (MOSELLE)
La période 1919-1939
racontée en théâtre et chansons
Grand Corps Malade a
magistralement fait parler sa
poudre littéraire. PHOTO DNA NATHALIE
THOMAS
La troisième édition du festival Lucelle Sonore s’est tenue le week-end
dernier dans la verte contrée située
pile à la frontière franco-suisse.
Entre une programmation démente,
avec des formations françaises,
suisses et internationales, une organisation au poil et un public conquis, le festival, qui se tient tous les
deux ans, a réussi le pari de la démesure.
Coups de cœur incontestables de la
soirée de vendredi, le groupe Kadebostany, qui a emporté l’adhésion
avec un set électro funk vintage
totalement survolté, et Cock Robin,
qui a conservé toute sa superbe
vocale. Le groupe Kyo, très attendu,
et Silver Dust sur un show rock gothique très visuel, ont complété
l’affiche. Samedi, Grand Corps Malade a magistralement fait parler sa
poudre littéraire, tandis que Cats On
Trees a sidéré par sa générosité.
Carrousel plein de fraîcheur, Claudio
Capéo dans un très bon virage musical et les Biennois de Pégasus n’ont
pas été en reste pour illuminer l’ambiance.
G. C.-G.
Du jeudi 2 au dimanche 12 juillet, à
Baerenthal en Moselle, près de Niederbronn-les-Bains, 125 comédiens interpréteront L’Entre-deux, le nouveau
spectacle en plein air joué, chanté et
dansé de Charly Damm et Patrick
Sonntag, consacré à la période 19391945.
Charly Damm fait sensation avec ses
fresques historiques, depuis plus d’une
vingtaine d’années. Citons parmi ses
récentes créations 1262 Strasbourg Ville
libre, jouée devant 9 000 spectateurs
au Zénith de Strasbourg en 2013, ou
encore Le Compagnon de Notre-Dame
qui avait emporté dans l’univers médiéval l’an passé, déjà à Baerenthal.
R
LE MARKSTEIN
La cueillette de l’arnica a débuté
sur les crêtes
Q Jeudi 2, vendredi 3, samedi 4,
dimanche 5 puis jeudi 9, vendredi 1à,
samedi 11 et, dimanche 12 à 22 h,
spectacle en plein air L’Entre-deux, dans la
clairière près du Centre de jeunesse de
Baerenthal, rue Walter-Waldele (il est
conseillé de se munir de vêtements
chauds).
Tarifs : 13 € en prévente à l’office de
tourisme de Bitche ou 15 € le soir du
spectacle (caisse ouverte dès 18 h), gratuit
pour les moins de 12 ans. Toutes les
places sont assises mais non numérotées.
Réservations au ✆03 87 06 50 26 ou par
mail à
[email protected]
Les plantes sont ramenées en sacs d’une douzaine de kilos.
PHOTO DNA – MICHEL KURST
NOS ABONNÉS retrouveront ces
sujets traités de manière plus développée sur dna.fr, dans les éditions
mises en ligne chaque matin.
à Molsheim en 2013. « Je voulais déjà
me présenter avant, mais les études
m’ont retenue » déclare celle qui se dit
heureuse de représenter une profession
emblématique de l’Alsace.
Les deux dauphines sont Alix Roeckel
de Scherwiller et Joséphine Spannagel
de Katzenthal.
Wienerberger a célébré en fin de semaine dernière un double anniversaire : les 120 ans de la tuilerie de Seltz
et les 20 ans de la présence en France
du groupe de terre cuite ont été fêtés
en grande pompe durant trois jours
avec les élus locaux et régionaux, les
clients et les salariés. Le site nord-alsacien a également accueilli à cette
occasion l’assemblée générale des
couvreurs du Bas-Rhin.
La tuilerie de Seltz a été fondée en
1895 par Aloïse Bisch, épicier à Wintzenbach, à quelques kilomètres de là.
La première usine rudimentaire à
vapeur s’installe sur un site qui semblait prédestiné : celui d’une ancienne
poterie romaine. Au fil du siècle, et
après que l’usine a été presque complètement détruite pendant la Seconde
Guerre mondiale, la société familiale
ne cesse de se développer. Elle emploie aujourd’hui 140 personnes et
produit quotidiennement 90 000 tuiles, soit l’équivalent de 65 toitures.
33 millions de tuiles sortent ainsi
chaque année de ses trois lignes de
production.
Après le rachat par le Belge Koramic,
c’est le groupe autrichien Wienerberger qui est devenu actionnaire à
100 % en 2004 et a investi dans l’usine qui depuis 2005 cuit ses tuiles à
plat, et utilise de la terre des carrières
des villages voisins de Kesseldorf et
Schaffhouse-près-Seltz.
125 comédiens et figurants participent à ce spectacle historique qui
commence à la fin de la Première Guerre mondiale pour finir à l’aube de la
seconde. PHOTO DNA – F.K.
Les chaumes vosgiennes restent l’un
des rares – et plus gros – lieu de
récolte d’arnica sauvage en France.
La fleur jaune aux propriétés apaisantes profite de l’altitude, des sols
acides et drainant. La cueillette a
débuté cette semaine.
La relative abondance des fleurs
jaunes assure que personne ne se
marche sur les pieds. « Il y aura 9
tonnes, ramassées par 57 cueilleurs
en tout », explique l’un des employeurs.
La récolte se fait de deux façons :
« Soit on ramasse la fleur, principalement pour les macérations huileuses, soit la plante entière, avec un
petit bout de racine ». La fleur seule
est presque anecdotique, et ne représente que quelques kilos. La plante
entière est reine.
Les laboratoires sont les seuls
clients : Weleda, Boiron, Lehning,
Wala… Si le Markstein reste le plus
gros site français, sa pérennité est
en cause. Dans les champs, on parle
de pratiques agricoles ou de tourisme.
TTE-RTE 02