actus tragicus - Klarafestival

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actus tragicus - Klarafestival
mardi 15.3
20:00, Kappellekerk
ACTUS TRAGICUS
klara
festival
Brussels
International
Music
programme ACTUS TRAGICUS
ARTISTIC PARTNERS MAIN
PARTNERS OFFICIAL
FESTIVAL
CAR
Klarafestival
Erbarme dich
9 ACTUS
TRAGICUS
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod
24.3
2016
P2
mardi 15.3
2016
20:00
Église de Notre Dame
de la Chapelle
Stephan MacLeod, chef d’orchestre
Aleksandra Lewandowska, soprano
Alex Potter, contreténor
Valerio Contaldo, ténor
Stephan MacLeod, basse
Gli Angeli Genève
Johann Sebastian BACH
fin du concert : 21:45
1685-1750
Kantate “Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu Dir”, BWV 131 (1707)
coproduction
Klarafestival, BOZAR
Kantate “Christ lag in Todes Banden”, BWV 4 (1707/1708)
en direct sur Klara dès
pause
19 heures
sur Musiq’3 le 24.03.2016
dès
13 heures
Kantate “Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit” (Actus Tragicus), BWV 106
(1707/1708)
Kantate “Gott ist mein König”, BWV 71 (1708)
Greet Samyn,
tenue Manufactuur et
accessoires Confetti
présentation :
mise en scène florale : Daniël Ost
La Boîte à Musique proposera des
CD à la fin du concert
Le Klarafestivalcafé@Bozar est le lieu de rencontre
par excellence pour tous ceux qui veulent boire
un verre avant ou après le concert, rencontrer les
artistes ou simplement passer un bon moment.
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#Klarafest Klarafestival
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Cantates de Mühlhausen
Tant sur le plan qualitatif que quantitatif, la musique
religieuse représente la plus grande part de l’œuvre de JeanSébastien Bach. Même abstraction faite de la perte de deux
cinquièmes (au bas mot) de la musique d’église composée
par Bach, le volume des œuvres conservées reste impressionnant : trois grandes passions, trois oratorios, six motets,
quelques centaines de chorals et environ deux cents cantates
d’église. Stephan MacLeod et Gli Angeli Genève en interprèteront quatre parmi ces dernières, datant du tout début de
la carrière de Bach. Le jeune compositeur mettait alors toute
son énergie et son inspiration de jeunesse au service de Dieu.
façon symétrique, et que la pièce ne compte aucun récitatif.
L’écriture archaïque du chœur, à la façon des anciens motets,
fournit également des indices sur le moment où cette cantate
a été composée. Enfin, la structure des trois chœurs donne
elle aussi une indication de l’âge de l’œuvre. Ceux-ci débutent
par une introduction plus ou moins morcelée, qui débouche
sur une fugue. Autant de caractéristiques de la forme «
prélude et fugue » qu’affectionnait Bach, et qu’il expérimenta
dès ses débuts.
Au cours de sa vie professionnelle, Bach a travaillé
dans de nombreuses villes du centre de l’Allemagne. Il
entame sa carrière à l’âge de dix-huit ans à Weimar. Il n’y reste
que quelques mois, pour ensuite poursuivre son parcours
à Arnstadt. C’est à cette période que Bach entreprend son
célèbre voyage à Lübeck pour y voir à l’œuvre son modèle
Buxtehude. Bach reste quelques années à Arnstadt, jusqu’à
ce que son travail se trouve sous le feu de la critique. Celle-ci
vise en particulier le jeu d’orgue de Bach, jugé trop complexe
et incompréhensible. Mais son voyage à Lübeck – en tout cas
son issue – n’est pas bien accueilli non plus : Bach prolongera son voyage beaucoup plus longtemps que prévu.
Heureusement, une solution se présente à lui. Bach se voit
proposer un poste d’organiste à la l’église Saint-Blaise de
Mühlhausen. C’est durant la période de sa nomination à cette
place, de juillet 1707 à juillet 1708, qu’il compose les quatre
cantates que vous entendrez ce soir.
Christ lag in Todes Banden
(Le Christ gisait dans les
liens de la mort), BWV 4
Aus der Tiefen rufe ich, Herr,
zu Dir (Des profondeurs,
je crie vers toi, Seigneur),
BWV 131
La cantate Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu Dir est
probablement la plus ancienne cantate connue de Bach. Une
note de la main du compositeur sur la partition indique que
la pièce était une commande de G.C. Eilmar, alors pasteur
à l’église Sainte-Marie de Mühlhausen. Cette mention laissa
longtemps supposer qu’Eilmar était également l’auteur du
livret, ce qui n’est pas exact. Le texte est une combinaison
des huit vers du Psaume 130, « De profundis clamavi », et des
deuxième et cinquième strophes du choral Herr Jesu Christ,
du höchstes Gut de 1588 de Bartholomäus Ringwaldt, un théologien luthérien et poète. Ces vers font allusion au texte de la
Bible. Il est probable que Bach ait composé lui-même le texte,
dans la mesure où il connaissait très bien l’Écriture.
Il n’est pas toujours possible d’établir l’origine exacte
de la composition des cantates de Bach. Dans le cas de Aus
der Tiefen, des indications suggèrent qu’elle a été écrite pour
le service religieux comme pénitence à la suite de l’incendie
qui, le 30 mai 1707, avait anéanti une grande partie de la ville.
Un certain nombre d’éléments permettent de déceler
qu’il s’agit d’une cantate précoce de Bach. D’abord, l’instrumentation est encore assez simple. Bach prévoit un violon,
deux altos, un hautbois une basse continue (basson). Ensuite,
l’on remarque que les différentes parties sont agencées de
Il n’est pas étonnant que Christ lag in Todes Banden
montre des similitudes avec Aus der Tiefen. Dans ce cas
également, la structure est symétrique et ne comporte pas de
récitatifs ni d’arias da capo. Deux autres points communs sont
la virtuosité du contrepoint et l’intensité émotionnelle extrême
de la pièce. En outre, tout comme Aus der Tiefen, Christ lag
in Todes Banden est une cantate chorale « per omnes versus
», c’est-à-dire une cantate dans laquelle toutes les strophes
du choral (chant d’église) sur lequel est basée la cantate sont
utilisées. Bach a traité séparément chacune des sept stances
de l’intense hymne de Pâques de Luther de 1524, basé sur
une mélodie du 12e siècle, et chacune des musiques constitue
une variation sur la mélodie originale.
Une Sinfonia mélancolique pour cinq cordes introduit
la cantate. Celle-ci ne fait pas partie du schéma symétrique
de la cantate. Un motif descendant, emprunté aux notes d’ouverture du choral, domine les quatre premières lignes de la
première strophe. Il s’agit d’une évocation de la soumission du
Christ à la mort. Ensuite vient un Alléluia avec des motifs brillants et rapides en tierces, et des syncopes enjouées, qui font
rayonner la joie sur la résurrection. La deuxième strophe est
un duo lent sur une sorte de basso ostinato. Le motif du choral
symbolisant la mort a des accents obsessionnels. L’Alléluia
clôturant cette stance est triste. Le troisième vers évoque
la victoire du Christ sur le péché et la mort. Bach utilise à
nouveau les notes d’ouverture du choral dans la section des
violons. Le passage semble davantage adapté à une scène
d’opéra fougueuse ou triomphante. Dans le chœur central de
la quatrième strophe, proche du motet, l’alto illustre le combat
entre le Christ et la Mort : la « prodigieuse guerre » entre «
vie et mort » est présentée de façon vivante avec une touche
humoristique dans les mots « Wie ein Tod den andern frass
», et un languissant Alléluia pour terminer. Le basso continuo
chromatique du cinquième vers, accompagnant la mélodie
expressive de la basse, paraît solennel. Les harmonies des
cordes rappellent clairement Purcell, et plus précisément la
Plainte de Didon. À nouveau, la mise en musique de l’Alléluia
final est des plus surprenantes : tout d’abord d’un optimisme
serein, presque badin, ensuite obstiné et passionné, et enfin
majestueux : le triomphe de la résurrection du Christ est
proche. Dans la sixième strophe, les mots « Wonne », « Sonne
», « Gnade » et « Herzen » sont judicieusement rendus par des
séries de triolets. Un ostinato dansant crée une atmosphère
festive grâce à son rythme pointé. Enfin, la septième stance
est un simple choral, final embrasé d’une œuvre puissante.
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Gottes Zeit ist die allerbeste
Zeit (Le temps de Dieu
est le meilleur des temps)
(Actus Tragicus), BWV 106
La cantate Gottes Zeit ist die allerbest Zeit est sans
conteste la cantate la plus célèbre et la plus populaire du
début de la carrière de Bach. À juste titre, car avec son
atmosphère unique, la complainte des flûtes de la Sinfonia
d’ouverture et l’Arioso de la basse incarnant le Christ, l’Actus
Tragicus est le point culminant de « l’ancienne » cantate.
Conformément au style ancien, l’instrumentation est très
réduite. L’instrumentation sobre comprenant deux flûtes à
bec, deux violes de gambe et un continuo parvient néanmoins à créer une atmosphère intime et méditative.
L’œuvre fut composée pour un enterrement. Le texte
est constitué de divers écrits religieux principalement issus
de l’Ancien Testament, et de vers et chorals. Cette cantate est
une méditation sur la mort du Christ, crucifié entre deux criminels. Parallèlement, il s’agit d’une réflexion sur notre propre
mort, nous qui sommes également un « peuple de meurtriers
». La première partie de la cantate traite du caractère inéluctable de la mort, tandis que la partie suivante, plus sereine,
évoque la béatitude de la vie éternelle.
La magie s’accomplit au cœur de la cantate, le tournant entre l’Ancien et le Nouveau Testament. On y entend
tout d’abord un passage proche de la fugue (« Es ist der alte
Bund ») – dont le style seul évoque le passé. Ensuite entre la
soprano avec un nouveau thème (« Ja, komm, Herr Jesu »).
Il s’agit d’une voix seule, et donc non polyphonique, ce qui
tend vers la modernité.
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Gott ist mein König
(Dieu est mon roi), BWV 71
Bach écrivit Gott ist mein König pour la célébration
religieuse donnée en l’honneur de l’inauguration du nouveau
conseil municipal de Mühlhausen, le 4 février 1708. La messe
fut donnée en l’église Sainte-Marie. Tout comme dans le cas
de Aus der Tiefen, des indications suggèrent que le prêtre
Eilmar en a rédigé le livret. Mais contrairement à Aus der
Tiefen, l’hypothèse ne peut être ni confirmée ni infirmée dans
ce cas.
Gott ist mein König se base principalement sur
le Psaume 74, illustrant la lamentation des Juifs en exil à
Babylone. Dans l’adaptation de Bach, l’accent repose cependant sur la grandeur de Dieu, évoquée dans les vers suivants
du psaume. À ces strophes ont été ajoutés des fragments des
livres de Samuel, de la Genèse et du Deutéronome.
Cette cantate et sa louange à Dieu renferment
également un message plus terrestre, comme en témoigne
d’emblée le chœur d’ouverture particulièrement triomphant
et imposant accompagné de fanfares. À cette période, il était
encore inhabituel que la cantate débute sans Sinfonia. Mais
l’exclamation affirmée « Gott ist mein König » était certainement une forme de déclaration de loyauté aux nouveaux
responsables de la ville et à Joseph Ier, empereur du SaintEmpire Romain. Bach opta ensuite pour les vers 16 et 17 du
Psaume 74. Dieu y est chanté comme celui qui détermine les
frontières (« Du setzest einem jeglichen Lande seine Gräntze
»). Si « Dieu » représente également dans cette cantate l’autorité séculière, les frontières font référence à celles de la Saxe
et de Mühlhausen. En effet, la ville fut menacée par Charles
XII de Suède, qui avait envahi la Saxe en 1706. Enfin, entre
la première et la deuxième citation du psaume, le texte fait
mention à plusieurs reprises d’un âge (p. ex. « Ich bin nun
achtzig Jahr » et « Dein Alter sei wie deine Jugend »). Il s’agit
là d’une allusion personnelle quelque peu ironique de Bach.
L’un des membres du conseil constitué, Adolf Strecker, alors
âgé de 83 ans, était nommé pour la cinquième fois. Strecker
décéda quelques mois plus tard, à la moitié de son mandat.
Alexander Jocqué
Stephan MacLeod, chef d’orchestre et basse
Originaire de Génève, Stephan MacLeod a étudié le
chant dans sa ville natale, à Cologne et à Lausanne avec Gary
Magby. Après une fructueuse collaboration avec Reinhard
Goebel et Musica Antiqua Köln en 1992, il s’est produit dans la
plupart des grands centres et festivals de musique du monde
entier. Il chante régulièrement avec Leonhardt, Herreweghe,
Savall, Kuijken, Corboz, Brüggen, Harding, Junghänel
(Cantus Cölln), Van Immerseel (Anima Aeterna), Suzuki (Bach
Collegium Japan), Savall, Coin, Pierlot (Ricercar Consort),
Stubbs (Tragicomedia), Rilling, Bernius ou Lopez-Cobos ainsi
qu'avec l'Ensemble Huelgas. Il est également chef de l’ensemble Gli Angeli Genève.
Aleksandra Lewandowska, soprano
La soprano Aleksandra Lewandowska est née en
Pologne et a débuté son apprentissage musical par le violon et
le piano. Elle s’est ensuite tournée vers le chant : une pratique
musicale qui lui a été enseignée par Wojtek Drabowicz à
Poznan et au Conservatoire de Weimar. Lewandowska a
débuté sa carrière par l’opéra, incarnant entre autres le rôle
de Papagena dans La Flûte enchantée de Mozart, le rôle-titre
dans Lakmé de Délibes ou encore le Rossignol dans L’Enfant
et les Sortilèges de Ravel. Aujourd’hui, la soprano se dédie
principalement à l’oratorio. Lewandowska s’est produite sous
la baguette de chefs tels que Philippe Herreweghe, Andrew
Parrott et Iván Fischer. Elle collabore également régulièrement
avec des ensembles comme Arte dei Suonatori, l’Orchestre de
la Radio Polonaise ou l’Accademia dell’Arcadia.
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Alex Potter, contreténor
Alex Potter a débuté sa carrière en tant que membre
du chœur de la cathédrale de Southwark, avant d’étudier
le chant et l’interprétation baroque chez Gerd Türk (Schola
Cantorum de Basel) et Evelyn Tubb. Interprète spécialisé dans
la musique des XVIIe et XVIIIe siècles, il s’est produit avec des
chefs tels que Philippe Herreweghe, Thomas Hengelbrock ou
Frieder Bernius. Récemment, il a pris part à la production de
plusieurs oratorios : Joshua de Händel (Stephen Layton/The
Holst Singers), la Passion selon Saint Jean (Manfred Honeck/
Stuttgart Symphony Orchestra) et la Messe en si mineur de
Bach (Vaclav Luks/Collegium 1704). Avec le Collegium Vocale
Gent, il a participé à une série de concerts autour de Henry
Purcell.
Valerio Contaldo, ténor
Né en Italie, Valerio Contaldo a grandi dans le canton
du Valais, en Suisse. Après une formation en guitare classique
au Conservatoire de Sion et à l’École Normale Alfred Cortot de
Paris, il a étudié le chant avec Gary Magby au Conservatoire
de Lausanne. Il y a fréquenté l’Atelier lyrique et a notamment
bénéficié des enseignements de Giorgio Paronuzzi, Christa
Ludwig, Alain Garichot et David Jones. Finaliste du concours
Bach de Leipzig en 2008, il s’est notamment produit aux Folles
Journées de Nantes, au Vancouver Festival et au Festival delle
Nazioni, ainsi que sur les scènes des opéras de Lausanne,
Fribourg, Dijon, Nîmes ou Venise.
Gli Angeli Genève
L'ensemble Gli Angeli Genève a été fondé en 2005
par Stephan MacLeod. Ses membres sont tous solistes et
mènent une carrière comme tels. L’ensemble se destine aux
musiques de chambre vocales et instrumentales des XVIIe et
XVIIIe siècles. Sa taille et sa composition varient selon le répertoire. L'ensemble propose chaque année plusieurs concerts
dédiés aux cantates de Bach. En 2006, il se fait remarquer
dans La Calisto de Francesco Cavalli (Alain Perroux & Théâtre
du Loup). Depuis 2011, il est régulièrement invité en France, en
Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Gli Angeli Genève se
consacre également au travail de sensibilisation des enfants à
la musique.
Musiciens
Solistes
Orchestre
Aleksandra Lewandowska, soprano
Alex Potter, alto
Valerio Contaldo, ténor
Stephan MacLeod, basse
Stefanie Troffaes, flûte
Bart Coen, flûte
Gilles Vanssons, hautbois
Meike Güldenhaupt, hautbois
Romina Lischka, viole de gambe
Kaori Uemura, viole de gambe
Leila Schayegh, violon
Birgit Goris, violon
Martine Schnorhk, alto
Hager Hanana, violoncelle
Benoît Vanden Bemden, violone
Philippe Miqueu, basson
Francis Jacob, orgue
François Guerrier, clavecin
Guy Ferber, trompette
Krisztian Kovats, trompette
Emmanuel Alemany, trompette
Thomas Holzinger, timbales
Ripiénistes
Juliet Fraser, soprano
Christelle Monney, alto
Nicolas Savoy, ténor
Frederik Sjollema, basse
Klarafestival
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parcours souterrain
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place royale
ANCIEN PALAIS DE BRUXELLES
Site archéologique et musée
ondergronds traject
koningsplein
VOORMALIG PALEIS VAN BRUSSEL
Archeologische site en museum
www.coudenberg.com
Design: www.generis.be • © photos / foto’s: M.Vanhulst
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agenda
THE RITE OF SPRING
Radio Filharmonisch Orkest,
Diego Matheuz
DER TOD UND DAS MÄDCHEN
Kuss Quartet
FRI 18.3 20:00
WED 9.3 20:00 BOZAR
9.3 20:00 Bozar
Conservatorium Brussels
HUMAN REQUIEM
ST. JOHN PASSION BACH
Rundfunkchor Berlin, Nikolas Fink,
Jochen Sandig, Sasha Waltz
Andreas Spering, Pierre Audi,
Wim Delvoye, B’Rock,
NFMChoir
Choir
B’rock, NFM
& Muziektheater Transparant
THU —SAT 10/11/12.3 20:30 Kaaitheater
24.3 2016
FRI —SAT 18/19.3 20:00
Les Halles de Schaerbeek
WATER PASSION
Radio Koor, Tan Dun
STABAT MATER SZYMANOWSKI Vlaams
SAT 19.3 20:00 BOZAR
Bozar
London Philharmonic Orchestra
& Choir, Vladimir Jurowski
FRI 11.3 20:00
BOZAR Bozar SEPTEM VERBA A CHRISTO
Akademie Für Alte Musik Berlin,
René Jacobs
IL PRIMO OMICIDIO
Concerto Italiano,
italiano,
Rinaldo Alessandrini
SAT 19.3 20:00 Concertgebouw
BRUCKNER 9
SAT 12.3 20:00 BOZAR
Bozar
National Orchestra of Belgium,
Michael Schønwandt
SONGS OF PASSION
& COMPASSION
Shanti! Shanti! & ZWAP
SUN 13.3 11:00
Flagey
KIESLOWSKI’S DECALOGUE
IN MUSIC
NFM Wrocław Philharmonic
& Choir,
ZbigniewPreisner
Preisner
Choir,Zbigniew
SUN 13.3 20:00 Flagey
SUN 20.3 15:00 BOZAR
Bozar
STABAT MATER / SCHUBERT
Le Cercle de l’Harmonie &
Vokalakademie Berlin, Jérémie Rhorer
MON 21.3 20:00
MON 21.3 20:00 Théâtre
Gli Angeli Genève, Stephan Macleod
TUE 15.3 20:00 Kapellekerk
Kapellenkerk
du Vaudeville
VIA CRUCIS
Jan Michiels, Inge Spinette
& Polish Cello Quartet
Orchestre des Champs-Elysées & Collegium Vocale Gent,
Philippe
PhvilippeHerreweghe
Herreweghe
ACTUS TRAGICUS
deSingel
SUPERNOVA
DIE SIEBEN LETZTEN WORTE
MON 14.3 20:00 BOZAR
Bozar
Brugge
TUE 22.3 20:00 BOZAR
Bozar
ST. MATTHEW PASSION / BACH
Monteverdi Choir & English
Baroque Soloists, John Eliot Gardiner
WED
23.3 20:00 BOZAR
Bozar
MAHLER 3
YELLOW LOUNGE
Budapest Festival
Orchestra
festival orchestra
& NFM Choir, Iván Fischer
Miloš, Lucas & Arthur Jussen,
Esther Yoo
WED 16.3 20:00 BOZAR
Bozar
EIC 360°
Ensemble Intercontemporain,
intercontemporain,
Matthias Pintscher
THU 17.3 20:00
BOZAR
Bozar
THU 24.3 20:00 Mirano
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