septem verba a christo

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septem verba a christo
Saturday 12.3
20:00, BOZAR
SEPTEM VERBA A CHRISTO
klara
festival
Brussels
International
Music
programme SEPTEM VERBA
A CHRISTO
ARTISTIC PARTNERS MAIN
PARTNERS OFFICIAL
FESTIVAL
CAR
Klarafestival
Erbarme dich
9 24.3
SEPTEM VERBA
A CHRISTO
René Jacobs
Akademie für
Alte Musik Berlin
2016
P2
samedi 12.3
2016
20:00
BOZAR
Grande Salle
Henry Le Bœuf
René Jacobs, chef d’orchestre
Sunhae Im, soprano
Agnieszka Rehlis, mezzo-soprano
Christophe Dumaux, alto
Julian Prégardien, ténor
Johannes Weisser, baryton
Akademie für Alte Musik Berlin
Giovanni Battista PERGOLESI
fin du concert : 22:30
1710-1736
Septem Verba a Christo in cruce moriente prolata
I. Pater, dimitte illis: non enim sciunt qui faciunt
II. Amen dico tibi: hodie mecum eris in Paradiso
III. Mulier ecce filius tuus
IV. Deus meus, deus meus, ut quid dereliquisti me?
V. Sitio
VI. Consummatum est
VII. Pater, in manus tuas commendo spiritum meum
pause
Johann Sebastian BACH
1685-1750
Motette „Tilge, Höchster, meine Sünden“, BWV 1083
(nach G.B. Pergolesi, Stabat Mater) (1745-1747 / 1736)
coproduction
Klarafestival, BOZAR
coprésentation
De Munt/La Monnaie
en direct sur Klara dès
19 heures
en direct sur Musiq'3 le 22.03.2016 dès
20 heures
Greet Samyn,
tenue Manufactuur et
accessoires Confetti
présentation :
mise en scène florale : Daniël Ost
La Boîte à Musique proposera des
CD à la fin du concert
Le Klarafestivalcafé@Bozar est le lieu de rencontre
par excellence pour tous ceux qui veulent boire
un verre avant ou après le concert, rencontrer les
artistes ou simplement passer un bon moment.
Partagez votre expérience Festival dès à présent
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Le réconfort auprès de Dieu
Même si leur titre ne permet pas de les rapprocher, les deux œuvres au programme de ce soir sont bel et
bien liées. Et plus précisément par leur compositeur : Tilge,
Höchster, meine Sünden est tout autant – voire davantage –
l'œuvre de Pergolèse, compositeur des Septem Verba, que
celle de Bach. Le maître du baroque s’est d'ailleurs basé sur
le Stabat Mater de Pergolèse pour composer son motet,
en optant toutefois pour un autre texte. En lieu et place du
poème médiéval évoquant la peine de Marie qui découvre
son fils sur la croix, Bach adapta le psaume 51, dont le
contenu constitue un deuxième lien direct avec les Septem
Verba. Tilge, Höchster, meine Sünden (« Efface, Très-Haut,
mes péchés ») traite du péché et du repentir, de la compassion et du réconfort. De même, les dernières paroles du
Christ sur la croix sont une expression de la souffrance, du
doute, du pardon et enfin de la sérénité auprès de Dieu.
Ce n’est que récemment que la partition des Septem
verba a Christo in cruce moriente prolata a pu être attribuée
avec une quasi-certitude à Pergolèse. L’écrit proprement dit
avait déjà été découvert bien avant, en 1930. Deux manuscrits
situés dans deux cloîtres distincts portaient la même mention
« de Sig. Pergolese ». Il fut cependant impossible d’établir
clairement la paternité de Pergolèse. La partition fut donc
abandonnée durant une longue période.
Ce n’est qu’en 2009, lorsque le musicologue Reinhard
Fehling exhuma un ensemble de partitions de travail de la
même œuvre dans l’abbaye de Kremsmünster en Autriche,
que le débat sur l’identité de l’auteur s’accéléra. L’abbaye en
question, qui avait la partition en sa possession depuis 1760,
est de longue date l’un des plus grands défenseurs de la
musique italienne dans la région située au nord des Alpes. De
plus, un lien a pu être établi entre Franz Sparry, un des musiciens lié à l’abbaye, et les compositeurs de l’école napolitaine,
dont Pergolèse. Ainsi, Sparry entretenait des contacts étroits
avec la scène musicale napolitaine et ramenait régulièrement
en Autriche des partitions glanées dans les chaudes contrées
du sud. Pour la première fois, le lien entre le contexte original
de l’œuvre et le manuscrit trouvé devenait évident. Fehling
se livra également à une analyse minutieuse des caractéristiques stylistiques des Septem Verba qu’il compara avec des
œuvres similaires de Pergolèse. Cette analyse mit elle aussi
en exergue des parallèles importants. Tout semblait désigner
Pergolèse comme auteur des Septem verba.
Sept mots, sept cantates
Les Septem Verba sont axées sur le calvaire du Christ.
Les Sept Dernières Paroles correspondent à l’ensemble des
paroles prononcées par Jésus sur la croix telles qu’elles ont
été retranscrites dans les quatre évangiles.
Les Septem verba forment un cycle de sept cantates,
chacune composée de deux arias. L’une est chantée par le
Christ sur la croix, développant ainsi la citation de la Bible qui
précède chaque cantate. « L’Anima », l’âme croyante accueillant avec amour et attention les paroles du Christ, chante la
deuxième. Les arias du Christ sont généralement confiées à la
basse, sauf dans la deuxième cantate où un ténor interprète
cette partie. Les arias de l’Âme sont alternativement réservées
au soprano, alto ou ténor. Le Christ et l’Âme représentent ainsi
le dialogue entre Jésus en tant que « jeune marié » et l’église
croyante comme « épouse ».
Pergolèse a conçu ce dialogue exactement comme
une conversation vivante – le Christ et l’Âme ne parlent pas
ensemble, mais l’un après l’autre. La conversation est plutôt
de type rhétorique, c’est-à-dire une conversation statique
constituée chaque fois de deux arias da capo successives. Ce
type d’aria est composé d’une section A et d’une section B,
la section A étant chaque fois répétée à la fin. Cette structure en trois parties se distingue des arias en deux parties du
Stabat Mater, qui donnent, de façon presque évidente, une
plus grande fluidité au récit. Par contre, les arias da capo confèrent à la musique un caractère plus réfléchi, tout à fait adapté
à la vocation fondatrice de l’œuvre. À ce propos, René Jacobs
précise : « En termes rhétoriques, la répétition est le confirmatio du discours musical suivant directement le confutatio
de la section B, et a pour but de renforcer l’argumentatio de la
section A. La répétition crée ainsi un effet d’intensification et
constitue – dans les Septem verba – une méthode didactique
permettant au message des derniers mots du Christ d’imprégner davantage encore l’Âme Croyante. Septem verba
n’est donc pas un drame ou un récit de la passion, mais un
méditatif, une sorte d’oratorio didactique. »
Imitatio Christi
Selon René Jacobs, la structure symétrique de l’aria
da capo (ABA) correspond parfaitement à l’architecture des
Septem verba dans leur ensemble. Pergolèse a construit sa
composition selon une courbe puissante, avec une première
et une dernière cantate similaires, et une quatrième cantate («
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ») comme
climax émotionnel, l’axe de symétrie de la composition.
Cette courbe s’illustre avant tout au niveau des tonalités. La première et la dernière cantate utilisent toutes deux la
tonalité de ré majeur pour l’aria du Christ et la tonalité de do
mineur, en contraste marqué, pour l’aria de l’Âme. La symbolique du choix est évidente : la tonalité éclatante de ré majeur
évoque la divinité du Christ, la couleur plus sombre du do
mineur le caractère impur de l’homme. Les arias de la quatrième
cantate sont cependant toutes deux en ré majeur. L’aria la plus
déchirante de l’œuvre est sans conteste celle de l’Âme dans la
quatrième cantate, qui reprend la tonalité du Christ dans ce que
l’on peut qualifier de parfaite imitatio Christi.
La structure en courbe est également identifiable
à l’instrumentation inhabituelle que préconisait Pergolèse.
Dans la première et la dernière cantate, par exemple, les
paroles du Christ sont accompagnées d’un cor seul, un instrument fortement associé au pouvoir du souverain, qu’il soit
séculier ou religieux. Dans la quatrième cantate par contre,
l’aria du Christ est accompagnée par une trompette en sourdine, dont le son illustre la douleur du dieu céleste, dont la
divinité est encore à peine perceptible à ce moment.
Le Stabat Mater
de Pergolèse
Les Septem Verba n’ont été ajoutées que récemment
au catalogue de Pergolèse, ce n’est donc pas grâce à cette
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œuvre que nous le connaissons. En fait, une œuvre a assuré
à elle seule à Pergolèse une célébrité éternelle : son Stabat
Mater.
Le Stabat Mater est un célèbre poème médiéval officiellement intégré dans la liturgie catholique romaine depuis
le 18e siècle. Grâce au Pape Benoît XIII, le texte fut utilisé
pour la fête des Sept Douleurs de Marie, célébrée lors de
la période du carême. Depuis, ce poème est devenu une
source d’inspiration pour d’innombrables artistes, dont les
compositeurs. Un phénomène tout à fait compréhensible : ce
poème nous projette non seulement dans les pensées d’une
mère éplorée, évoquant ainsi une image déchirante de la
vulnérabilité humaine, mais il renferme également un appel
manifeste à la compassion, à la pitié pour la souffrance qu’endure Marie.
Des centaines de compositeurs ont mis en musique
le Stabat Mater. La version de Pergolèse est probablement la plus connue. La commande du Stabat Mater à
Pergolèse émanait des « Cavalieri della Vergine dei Dolori »
(« Chevaliers de la Vierge des Douleurs »), une confrérie
napolitaine honorant la célébration de Marie. Pergolèse était
déjà atteint par la maladie au moment où entama la composition. Le compositeur souffrait de tuberculose, une maladie
qui le rongea progressivement. En 1736, il se retira dans un
cloître de Pouzzoles où il coucha sur papier son œuvre ultime
: le Stabat Mater, son chant du cygne, et une composition qui
lui valut une popularité immédiate, au-delà des frontières du
temps et de l’espace. Cette popularité peut s’expliquer par
son approche ouvertement lyrique empreinte d’une expressivité directe et spontanée. Pergolèse donnait ainsi à Marie un
visage humain, et des émotions humaines particulièrement
identifiables.
Une synthèse de Bach
Il fallut attendre quelques années avant que le Stabat
Mater de Pergolèse ne connaisse vraiment une très grande
popularité, mais la progression fut somme toute assez rapide.
Avant même 1800, l’œuvre était devenue l’une des compositions les plus publiées, avec des éditions en Europe et
au-delà. Le chef-d’œuvre de Pergolèse devint une sorte de
modèle de la nouvelle vague qui envahit le paysage musical
européen vers le milieu du 18e siècle : un symbole du style
classique précoce dans lequel le contrepoint baroque fait
place à la mélodie suscitant une émotion plus directe. Cette
nouvelle tendance n’a pas pu échapper à Bach. Il est fort
possible que l’interprétation de l’opéra-bouffe de Pergolèse
La Serva Padrona à l’opéra de Dresde en 1740 ait éveillé
l’intérêt de Bach pour le travail du jeune compositeur italien.
On ne sait cependant pas si Bach a assisté à l’une de ces
représentations.
Il reste cependant étrange que Bach ait décidé
d’adapter précisément le Stabat Mater de Pergolèse, l’un
des porte-drapeaux de la nouvelle génération. Bach était à
la fin de sa vie, une période dans laquelle il s’employait principalement au perfectionnement de son propre style, comme
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une sorte d’hommage ultime à l’art du contrepoint – un
travail à l’opposé des nouveaux styles expressifs et directs.
Il est possible que Bach ait ainsi voulu montrer qu’il accueillait favorablement les éléments pertinents de ces nouveaux
courants. Ou peut-être voulait-il se prouver qu’il était parfaitement capable de s’approprier le style nouveau lorsqu’il le
souhaitait. Il est surtout probable qu’il ait voulu expérimenter
une sorte de fusion de l’ancien et du nouveau afin de voir
quels résultats artistiques ce mariage produirait. Bach était
avant tout un homme de synthèse. Avec un art hautement
personnel, il fut capable de réconcilier des courants nationaux diamétralement opposés au sein de la musique baroque,
comme des styles distincts sur le plan historique.
Gravité luthérienne
Le Stabat Mater n’est que la base de Tilge, Höchster,
meine Sünden, qui s’éloigne parfois fortement de l’original, à
commencer par le livret. Au lieu du poème médiéval en latin,
Bach choisit comme point de départ la traduction allemande
du Psaume 51, « Miserere mei Deus » : « Tilge, Höchster,
meine Sünden ». On ne connaît pas l’auteur du texte du
motet de Bach. Quoi qu’il en soit, cet auteur maîtrisait parfaitement sa matière. Dans l’adaptation du Psaume 51 de la
bible luthérienne en strophes de trois vers pour la musique
de Bach, on constate un grand respect des subtilités musicales originales de Pergolèse accentuant certaines intentions
du texte. Ainsi, le chromatisme présent au début du Stabat
Mater de Pergolèse et la tension récurrente du « dolorosa »
rejoignent parfaitement le « meine Sünde » tout aussi chargé
d’énergie négative.
Sur le plan musical, Bach a conservé la structure
complète de l’œuvre originale, en modifiant cependant
l’ordre de certaines parties et le cas échéant, en adaptant les
passages chantés afin de les faire correspondre exactement
avec la métrique du texte allemand. Les différences les plus
marquantes ont trait à la nature proprement dite de l’œuvre.
La musique de Tilge, Höchster, meine Sünden est plus riche
et complexe que celle du Stabat Mater – certains contemporains de Pergolèse trouvaient déjà son accompagnement
des cordes trop léger. Bach transforme ainsi de temps à
autres la partie du violon alto – principalement utilisé par
Pergolèse pour doubler la ligne de basse – en un participant
à part entière au discours musical. Bach a également veillé
à ce qu’il n’y ait pour ainsi dire plus aucune répétition note
pour note dans la musique. Les parties de chant sont donc
devenues plus complexes et se sont enrichies de mélismes
(articulation de plusieurs notes sur une même syllabe), ce
qui a permis aux mélodies de rendre davantage encore les
différents affects du texte. Le résultat final global, si l’on
confronte l’adaptation de Bach à l’original de Pergolèse, est
une œuvre de plus grande profondeur, d’une plus grande «
Gravität », dans la droite ligne de la conception luthérienne
de la musique religieuse.
Alexander Jocqué et Annemarie Peeters
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Akademie für Alte Musik Berlin © Kristof Fischer
René Jacobs, chef d'orchestre
René Jacobs a entamé sa formation musicale comme
petit chanteur dans la cathédrale de Gand, sa ville natale. Il
est resté actif en tant que chanteur au cours de ses études de
philologie classique. Il s’est spécialisé en tant que contreténor
et a rapidement été considéré comme l’un des plus grands
contreténors de son époque. Etant donné sa passion pour
le répertoire riche mais méconnu de la musique de chambre
vocale du 17e siècle, il a fondé en 1977 le Concerto Vocale.
René Jacobs fait ses débuts en tant que chef d’orchestre d’opéra avec la production d’Orontea (Cesti) lors des
Innsbrucker Festwochen de 1983. Il a dirigé des œuvres de
Monteverdi, Cavalli, Händel, Gluck, Mozart et Rossini sur les
plus grandes scènes étrangères. Parallèlement, il a poursuivi sa mission de pionnier dans le but d’introduire dans le
répertoire d’opéra des partitions inconnues telles qu’Orpheus
et La Patience de Socrate de Telemann, Cleopatra e Cesare
de Graun, L’Opera seria de Gassmann, Eliogabalo de Cavalli
et Croesus de Reinhard Keiser.
En 2001, l’Académie Charles Cros a décerné à René
Jacobs sa plus grande distinction, le Prix in Honorem, pour
son enregistrement de l’opéra Croesus de Keiser et pour
l’ensemble de sa carrière. Son enregistrement des Noces de
Figaro a été récompensé par un Grammy Award. De 1997 à
2009, René Jacobs a été directeur artistique des Innsbrucker
Festwochen. Par ailleurs, il est depuis 1992 premier chef invité
de l’Opéra d’Etat Unter den Linden de Berlin et travaille depuis
2007 en collaboration étroite avec le Theater an der Wien.
Sunhae Im, soprano
Depuis ses débuts en Europe en 2000, la chanteuse
sud-coréenne Sunhae Im a conquis les scènes internationales avec ses impressionnantes capacités vocales. Elle a
étudié le chant à Séoul et a achevé sa formation auprès de
Roland Hermann à la Musikhochschule de Karlsruhe. Elle
chante depuis sous la baguette d’illustres chefs tels que Fabio
Biondi, Herbert Blomstedt, Frans Brüggen, Riccardo Chailly,
William Christie, Thomas Hengelbrock, Philippe Herreweghe,
Christopher Hogwood, René Jacobs, Kent Nagano et bien
d’autres. Elle a été invitée par nombre d’opéras, parmi lesquels
le Staatsoper Berlin, l’Oper Frankfurt, le Staatsoper Hamburg,
le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra National de Paris et le Theater
an der Wien. Elle collabore étroitement avec l’Akademie fur
Alte Musik Berlin, le Freiburger Barockorchester, B’Rock et
l’Ensemble Matheus. Elle a récemment incarné à La Monnaie
le rôle de Porporina dans L’Opera Seria de Florian Leopold
Gassmann sous la direction de René Jacobs.
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Christophe Dumaux, alto
Le français Christophe Dumaux a suivi les master
classes de Noelle Barker et James Bowman et a poursuivi sa
formation au Conservatoire National Supérieur de Musique
de Paris. En 2002, il réalise à 22 ans une première prestation
remarquée lors du Festival de Radio France sous les traits
d’Eustazio dans Rinaldo de Händel, une production également
enregistrée ultérieurement par Harmonia Mundi. Depuis, il est
régulièrement invité par les opéras et festivals internationaux,
comme le Metropolitan Opera New York, le Glyndebourne
Festival, l’Opéra National de Paris, le Theater an der Wien, le
Staatsoper Berlin, le Festival de Salzbourg et La Monnaie. En
2015, il était sur scène à Bruxelles dans le rôle de Tamerlano de
l’opéra éponyme de Händel, sous la direction de Christophe
Rousset. Il a partagé des récitals avec Nathalie Dessay et
Cecilia Bartoli dans des lieux prestigieux tels que le Lincoln
Centre de New York et la Salle Pleyel de Paris.
Julian Prégardien, ténor
L’allemand Julian Prégardien a chanté comme jeune
choriste avec les Limburger Domsingknaben. Il a ensuite
étudié à la Musikhochschule de Fribourg. Il est aussi bien
chanteur d’opéra que chanteur de concert ou de lieder, et jouit
d’une solide réputation dans chacun de ces trois domaines.
Il a récemment été invité en tant que chanteur d’opéra au
Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles avec Zaïs
de Rameau. En 2015, il a incarné le rôle de Tamino dans la
Flûte enchantée de Mozart au théâtre du Prince-Régent de
Munich. En tant que concertiste, il collabore régulièrement
avec des orchestres comme l’Akademie für Alte Musik Berlin,
le Concerto Copenhagen, la Deutsche Kammerphilharmonie
Bremen, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
et l’Orchestre symphonique de Montréal. Cette saison, Julian
Prégardien participe à la préparation d’une interprétation
intégrale des lieder de Schubert au Wigmore Hall de Londres
et lors de la Schubertiade de Schwarzenberg, en Autriche.
Son premier album solo An die Geliebte a été encensé par la
presse internationale.
Johannes Weisser, baryton
La basse Johannes Weisser, originaire de Norvège, a
étudié le chant à Copenhague sous la direction de Susanna
Eken. En 2004, alors âgé de 23 ans, Weisser a effectué
des premières prestations remarquées au Norwegian
National Opera et à l’Opéra Comique de Berlin dans le rôle
du Masetto de Don Juan. Depuis, les demandes affluent.
Weisser a travaillé avec des chefs d’orchestre comme Rinaldo
Alessandrini, Fabio Biondi, Alan Curtis, Adam Fischer, Philippe
Herreweghe, Marc Minkowski, Andris Nelsons, Christophe
Rousset, Trevor Pinnock, René Jacobs et bien d’autres. Il s’est
produit sur des scènes et lors de festivals prestigieux comme
le Festival de Salzbourg, le Staatsoper Berlin, le Theater an der
Wien, La Monnaie, le Théâtre des Champs-Elysées, l’Opéra
National du Rhin de Strasbourg, les Innsbrucker Festwochen
et le MAfestival de Bruges. En tant que chanteur d’opéra, il a
incarné de nombreux rôles parmi lesquels Leporello dans Don
Giovanni, Papageno dans La Flûte enchantée, le Roi Thésée
dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten et Giove dans La
Calisto de Cavalli. Weisser s’est également fait remarquer en
tant que chanteur de lieder, entre autres grâce à sa collaboration avec le pianiste Leif Ove Andsnes.
Akademie für Alte Musik Berlin
L’orchestre de chambre Akademie für Alte Musik
Berlin compte parmi les meilleurs du monde. Le chef belge
René Jacobs est leur partenaire depuis 25 ans. Ils ont œuvré
ensemble à la production de nombreux opéras et oratorios qui
ont remporté un vif succès. L’histoire de l’Akademie für Alte
Musik Berlin remonte à 1982, lorsque des jeunes musiciens
issus d’orchestres berlinois ont décidé de fonder un orchestre
de chambre dédié à la musique ancienne. Cet événement a
dynamisé les efforts entrepris dans l’ex-RDA pour proposer
des interprétations de musique ancienne sur instruments
d’époque. Depuis la chute du Mur en 1989, leur réputation
internationale a pris son envol. Depuis 1994, l’Akademie enregistre ses CD exclusivement pour le label Harmonia Mundi
France ; ils ont été couronnés de divers prix discographiques
internationaux.
Musiciens
Premier violon
Alto
Cor
Harpe
Bernhard Forck
Edburg Forck
Gudrun Engelhardt
Kerstin Erben
Anja-Regine Graewel
Claudia Hofert
Bart Aerbeydt
Miroslav Rovenský
Mara Galassi
Violoncelle
Trompette
Kathrin Sutor
Antje Geusen
Ute Hartwich
Second violon
Dörte Wetzel
Barbara Halfter
Thomas Graewe
Orgue
Luth
Contrebasse
Walter Rumer
Shizuko Noiri
Andreas Küppers
Partner Festival van Vlaanderen Brussel
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Klarafestival
Erbarme dich
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agenda
THE RITE OF SPRING
Radio Filharmonisch Orkest,
Diego Matheuz
DER TOD UND DAS MÄDCHEN
Kuss Quartet
FRI 18.3 20:00
WED 9.3 20:00 BOZAR
9.3 20:00 Bozar
Conservatorium Brussels
HUMAN REQUIEM
ST. JOHN PASSION BACH
Rundfunkchor Berlin, Nikolas Fink,
Jochen Sandig, Sasha Waltz
Andreas Spering, Pierre Audi,
Wim Delvoye, B’Rock,
NFMChoir
Choir
B’rock, NFM
& Muziektheater Transparant
THU —SAT 10/11/12.3 20:30 Kaaitheater
24.3 2016
FRI —SAT 18/19.3 20:00
Les Halles de Schaerbeek
WATER PASSION
Radio Koor, Tan Dun
STABAT MATER SZYMANOWSKI Vlaams
SAT 19.3 20:00 BOZAR
Bozar
London Philharmonic Orchestra
& Choir, Vladimir Jurowski
FRI 11.3 20:00
BOZAR Bozar SEPTEM VERBA A CHRISTO
Akademie Für Alte Musik Berlin,
René Jacobs
IL PRIMO OMICIDIO
Concerto Italiano,
italiano,
Rinaldo Alessandrini
SAT 19.3 20:00 Concertgebouw
BRUCKNER 9
SAT 12.3 20:00 BOZAR
Bozar
National Orchestra of Belgium,
Michael Schønwandt
SONGS OF PASSION
& COMPASSION
Shanti! Shanti! & ZWAP
SUN 13.3 11:00
Flagey
KIESLOWSKI’S DECALOGUE
IN MUSIC
NFM Wrocław Philharmonic
& Choir,
ZbigniewPreisner
Preisner
Choir,Zbigniew
SUN 13.3 20:00 Flagey
SUN 20.3 15:00 BOZAR
Bozar
STABAT MATER / SCHUBERT
Le Cercle de l’Harmonie &
Vokalakademie Berlin, Jérémie Rhorer
MON 21.3 20:00
MON 21.3 20:00 Théâtre
Gli Angeli Genève, Stephan Macleod
TUE 15.3 20:00 Kapellekerk
Kapellenkerk
du Vaudeville
VIA CRUCIS
Jan Michiels, Inge Spinette
& Polish Cello Quartet
Orchestre des Champs-Elysées & Collegium Vocale Gent,
Philippe
PhvilippeHerreweghe
Herreweghe
ACTUS TRAGICUS
deSingel
SUPERNOVA
DIE SIEBEN LETZTEN WORTE
MON 14.3 20:00 BOZAR
Bozar
Brugge
TUE 22.3 20:00 BOZAR
Bozar
ST. MATTHEW PASSION / BACH
Monteverdi Choir & English
Baroque Soloists, John Eliot Gardiner
WED
23.3 20:00 BOZAR
Bozar
MAHLER 3
YELLOW LOUNGE
Budapest Festival
Orchestra
festival orchestra
& NFM Choir, Iván Fischer
Miloš, Lucas & Arthur Jussen,
Esther Yoo
WED 16.3 20:00 BOZAR
Bozar
EIC 360°
Ensemble Intercontemporain,
intercontemporain,
Matthias Pintscher
THU 17.3 20:00
BOZAR
Bozar
THU 24.3 20:00 Mirano
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