Interview manipulée du Président Joseph Kabila.

Transcription

Interview manipulée du Président Joseph Kabila.
La publication de l’interview de J. KABILA par la presse en RDC
est-il un lapsus révélateur?
Une interview supposée canular de Joseph KABILA circule sur le Net depuis quelques jours. Cette
interview supposée canular fut entièrement reprise le mardi 2 octobre 2007 par le journal UHURU
proche du régime KABILA, dont l’actionnaire principal n’est autre que Monsieur Didier KAZADI
NYEMBWE l’ancien responsable des services de renseignements congolais l'ANR (donc bien informé
sur le séjour du Raïs aux USA). Par contre, aucun journal de l’Opposition au régime de Kinshasa
n’avait repris cette interview qui transpirait l’intoxication, bien qu’elle pouvait en faire ses choux gras !
Mais ce qui est étonnant, c’est le zèle avec lequel le rédacteur en chef du journal UHURU a
commenté cette interview qui au demeurant, présente Joseph KABILA comme un ultranationaliste et
anticapitaliste occidental, Père de la BOMBE NUCLEAIRE de l’Afrique Noire. Cette grosse gaffe n’estelle pas révélatrice des non-dits de ce régime?
D'après une dépêche de digitalcongo. net, le journal UHURU vient de limoger son rédacteur en chef
Monsieur Willy TSHITENGE pour une faute professionnelle grave. Le régime Kabiliste veut-il nous
faire croire que le patron de ce journal ne lit pas, au minimum, la Une de son propre journal? C'est
inquiétant. La propre sœur jumelle de Joseph Kabila, en la personne de Janet Kabila, patronne du site
Internet digitalcongo. net avait aussi repris la même interview sur son site pendant près de quatre
heures, avant de se rendre compte de l’ampleur des dégâts. Va-elle aussi rendre son tablier ?
Qu'est-ce qui a poussé Monsieur Willy TSHITENGE journaliste professionnel attaché à la présidence
à ne pas se méfier des propos attribués à son président qu'il côtoie tous les jours ? En lisant cette
interview, a t-il peut-être reconnu des propos déjà entendus dans les longs couloirs silencieux de la
Présidence de la République? Nous sommes en droit de nous poser des questions légitimes, étant
entendu que Joseph KABILA à comme tuteurs des anciens compagnons du défunt président Laurent
Désiré KABILA, tous Maxistes et Communistes purs et durs, pro-Russes et Chinois de la trempe de
YERODIA Abdoulaye Ndombasi, Didier KAZADI Nyembwe, Baby MBAYI, Pierre -Victor MPOYO, pour
ne citer que ceux là. Ces individus sont parmi ceux qui ont poussé Laurent Désiré KABILA vers un
radicalisme suicidaire. Nous savons comment l’histoire éphémère de ce dernier s’est terminée ! Le
récent accord de coopération avec la Chine populaire est la quintessence de ce qui précède.
Le visage de Joseph KABILA qui a séduit la communauté internationale en général, les capitalistes de
tous bords en particuliers, n'est-il pas un Vrai Faux? Louis MICHEL doit se poser la question
concernant la face cachée du "Cheval" sur lequel il a misé tout l’argent d’honnêtes contribuables
européens, 500 millions d’Euros. Le dictateur Mobutu avait commencé comme un ardent défenseur
des intérêts occidentaux. Cela ne l'a pas empêché de Nationaliser (La zaïrianisation) , brutalement
sans aucune mesure de compensation, toutes les entreprises étrangères dans les années septante.
Vu l’ambivalence, les accès de violence répétée du régime de Joseph KABILA et son mimétisme des
32 ans du pouvoir de MOBUTU, ce scénario cauchemar pour les entreprises étrangères risque fort de
se reproduire !
La bourde des proches de Joseph KABILA, concernant cette interview, est un lapsus révélateur. Cet
événement, risible à priori, doit être pris en considération par tous les Bureaux d’analyses
géopolitiques et géostratégiques du monde. Il faut que les Analystes politiques congolais et
occidentaux se posent les bonnes questions, comparent ce qui est comparable et sortent de leur
vision manichéenne de la politique congolaise. Il n'y a pas des Mobutistes d'un côté et des
démocrates de l'autre. Il y a un président mal élu, qui applique un mimétisme dangereux et inquiétant
vis-à-vis des 32 ans de pouvoir du dictateur MOBUTU. Il bénéficie d’une part des 32 ans d’expérience
des collaborateurs de MOBUTU, et d’autre part celui des anciens camarades, Communistes et
Maxistes purs et durs, pro-Russes et Chinois, de Laurent Désiré KABILA. Si on persiste à lui
pardonner ses crimes bien connus, depuis l’entrée de l’armée rebelle de l’AFDL dans la province
martyre du KIVU en 1996, nous allons tous nous mordre les doigts dans un avenir proche.
Par ailleurs, le monde civilisé se mobilise afin de dénoncer la répression barbare contre les Moines
Bouddhiste et la population civile à Rangoon en Birmanie. Les citoyens du monde civilisé appellent à
des sanctions immédiates contre le régime militaire. Pourtant au mois de septembre 2007 nous avons
commémoré un an des événements sanglants survenus à Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu et
Kisangani où des chaînes de radio et télévision privée ont été brûlées. Certains confrères furent
assassinés et d’autres gravement blessés par les éléments de la garde personnelle de Joseph
KABILA. Le péché capital aux yeux du régime est le simple fait que ces médias ont osé présenter
l’information autrement que la ligne officielle ! La démocratie est impossible, la sécurité ne viendra
pour personne, tant qu'il n'y a pas de justice, de véritable Etat de droit où personne ne sera au dessus
de la Loi. Ne nous parlez surtout pas de donner du temps au temps. Le temps n'est pas un ingrédient
pour apporter la justice et l'Etat de droit dans un pays. Si c'était le cas, ça se saurait.
La justice et l'Etat de droit n’arrivent qu'à la suite d'une lutte véritable et des pressions réelles sur les
oppresseurs. Les intérêts économiques de certains en RDC ont pris le dessus sur le bon sens et le
simple respect pour la vie des paisibles citoyens congolais. Le laxisme vis-à-vis du régime KABILA et
ses dérapages chroniques, ne fait qu'induire une idée fausse qu'en « gagnant » les élections, il a
signé un contrat à durée indéterminée pour diriger le Congo. Ceci nous fait penser au dictateur
Joseph Désiré MOBUTU qui s’était mué en MOBUTU Sese Seko pour signifier à ses détracteurs son
immortalité au pouvoir. Et, si Joseph KABILA Sese Seko remettait les couverts ? L’histoire a un vilain
défaut, celui de se répéter. Un observateur averti en vaut deux !
Désiré Katompa
04 octobre 2007 13:27:11
LE DISCOURS EN QUESTION
Une BOMBE NUCLEAIRE pour la RDC ?
Présente lors de l'interview, Mlle Janet Kabila a publié l'interview de son jumeau Joseph
Kabila sur son site internet digitalcongo. net. Monsieur Jackson Wilson n'est certainement pas
un journaliste fictif. Il faut croire que Joseph Kabila est devenu un fou dangereux.
Ci-bas la version officielle sur digitalcongo. net certifiée par Mlle Janet Kabila la propre soeur
de Joseph Kabila. Qui peut défendre Joseph Kabila mieux que sa propre soeur ?
Interrogé à Washington en marge de l’Assemblée générale de l’ONU a dit
Joseph Kabila : « Je n’ai pas de parrains occidentaux »
Le journaliste américain indépendant Jackson Wilson a interviewé le Président Joseph
Kabila en marge de l’Assemblée générale de l’ONU et il présente son hôte comme un
Président nationaliste pour qui seuls comptent les intérêts de son pays, comme le témoigne le
récent partenariat conclu avec la Chine malgré les pressions internationales.
En marge de l’Assembléegénérale de l’Onu, le président Joseph Kabila s’est ouvert
au monde médiatique pour donner sa position sur l’actualité politique interne de la
RD Congo. De la situation socio-économique, de l’insécurité et la reprise de la guerre
à l’Est de la RDC, de l’immobilisme du gouvernement congolais, de la restriction des
libertés individuelles, des présumés assassinats politiques, du retour hypothétique à
Kinshasa de son rival le sénateur Jean Pierre Bemba, de l’accord de coopération
avec la Chine..., tous ces sujets ont été survolés, sans restriction ni tabou. Cette
interview accordée depuis Washington Dc à Jackson Wilson (Journaliste
Indépendant) présente Joseph Kabila sous l’étoffe d’un président nationaliste pour
qui seuls passent les intérêts de son pays à l’image du récent partenariat conclu
avec la Chine malgré les pressions internationales.
Récusant le parrainage occidental teinté d’hypocrisie et enfermant la RD Congo dans
la spirale d’un surendettement chronique, une forme de néocolonialisme sournois qui
ne dit pas son nom, Joseph Kabila a désormais choisi son camp. « Nous avons
compris, dit-il, qu’il fallait absolument couper ce cordon ombilical maléfique“.
L’évaluation que Joseph Kabila fait de la coopération bilatérale avec les pays
occidentaux et particulièrement avec la Belgique est loin d’être satisfaisante, et il en
tire les conséquences. Il n’a pas peur de finir comme son défunt père qui a arpenté
les mêmes sentiers du nationalisme et assume ses dires. Le dessein qu’il nourrit
pour son pays est à la mesure de ses ambitions lesquelles s’inscrivent dans la durée,
avec comme finalité, faire du Congo la première puissance économique, militaire et
nucléaire de l’Afrique noire. Ci-dessous texte intégral.
Jackson Wilson : Monsieur le président, quel bilan faites-vous à plus de 300 jours
de votre élection au suffrage universel ?
Joseph Kabila : Selon la nouvelle constitution de la RDC, le président n’est à aucun
cas responsable de la situation économique, sociale et sécuritaire du pays. Vous
devez poser cette question au premier ministre Antoine Gizenga.
Jackson Wilson : Voulez-vous dire qu’il y a une véritable séparation du pouvoir en
RDC ?
Joseph Kabila : Bien évidement. Toutefois, il existe des domaines de collaboration
entre la présidence et le gouvernement.
J.W : Certains congolais ne sont toujours pas convaincus de votre filiation avec le
défunt président Laurent Désire Kabila. Du reste, ils continuent à suspecter votre
participation dans la planification de son assassinat. Quelle est votre réaction ?
J.K. : J’ai été élu à 58% des voix au suffrage universel direct par des électeurs
congolais. Cela suffit pour faire taire toutes ces mauvaises langues! En outre, je suis
marié à une congolaise du Bas-congo. Le débat sur mes origines n’a plus aucun
sens.
J.W: Selon certaines Ongs, ces élections ont été entachées de plusieurs irrégularités
en votre faveur. Notamment, la surveillance de plusieurs bureaux de vote à l’Est de
la RDC par les éléments rebelles rwandais du FDLR, Interamhwé, et les hommes du
général dissident Laurent Nkundabatware. Tous sont connus pour les massacres et
viols contre la population civile.
J.W : Tous ces rebelles déclarent à qui veut les entendre qu’ils ont participé à votre
écrasante victoire électorale dans le Kivu; le secrétaire général de votre parti
politique le PPRD, Monsieur Vital Kamerhe déclara à un journaliste de Jeune Afrique
que votre épouse lui avait confié des valises pleines de dollars afin de corrompre les
électeurs les éléments de votre garde personnelle ont attaqué à plusieurs reprises la
résidence de votre rivale du second tour, avant et après les élections les chaînes de
radio et télévision de l’opposition ont été brûlées des journalistes assassinés…
Franchemen t, ces élections ont-elles été libres, démocratiques et transparentes ?
J.K. : Concernant la présence des éléments rebelles dans les bureaux de vote, je
vous dirai simplement qu’en politique les liens se font et se défont selon les intérêts.
Quant aux déclarations de Vital Kamerhe, ce dernier a apporté des éclaircissements
lors de ses suivantes sorties médiatiques. Il m’avait demandé pardon et je le lui ai
accordé. Les incidents qui ont survenu pendant la période électorale doivent être
placés dans leur contexte !
Mais, vos hommes n’avaient pas hésité à tirer sur la résidence de votre rival le 21
août 2006, sachant très bien qu’il y avait les membres du Ciat, 15 ambassadeurs en
poste à Kinshasa dont plusieurs occidentaux?
J.K. : C’est très regrettable, mais on ne sait pas faire des omelettes sans casser des
oeufs.
J.W : Que signifie cette expression ?
Ces diplomates se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Ils sont
allés dans cette résidence sachant que c’était une zone de combat. Je me demande
s’ils n’ont pas voulu servir de bouclier humain ? Malheureusement pour eux, mes
hommes avaient un travail à finir. D’ailleurs, leurs propres gouvernements n’ont pas
exprimé leurs désapprobations. Les forces de l’Union européenne et ceux de l’ONU
présentes à Kinshasa nous ont facilité la tâche. Le rapport de l’ONU sur ces
incidents est mis au placard! L’affaire est close.
J.W : Voulez-vous dire qu’il y a eu complicité internationale pour éliminer votre
adversaire politique?
J.K. : Je vous laisse répondre à votre question.
J.W : Le sénateur J.P Bemba souhaite retourner en RDC et demande des garanties
politiques et sécuritaires. Quelle est votre position ?
J.K. : J’ai déjà eu à répondre plusieurs fois à cette question. La justice de mon pays
est libre et indépendante, elle doit faire son travail. Quant aux garanties sécuritaire,
je n’y peux rien. L’insécurité est généralisée, toute la population vit dans l’insécurité.
Je ne peux pas garantir la sécurité d’un seul individu!
J.W : Selon notre correspondant en RDC, l’opposition suspecte votre entourage de
vouloir à tout prix obtenir une condamnation par défaut à l’encontre du sénateur JP
Bemba et son inéligibilité à vie ? Ainsi, toutes sortes de charges et combines sont
mises en branle afin que la justice fasse le reste ?
J.K. : C’est de bonne guerre! Regardez ce qui se passe en France dans l’affaire
Clearstream. Le président Jacques Chirac et son premier ministre Dominique de
Villepin, n’ont pas hésité à monter un dossier sur le candidat de leur propre camp en
la personne de Nicolas Sarkozy !
J.W : Mais l’affaire a mal tourné pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin ?
J.K. : La politique est un métier à risque, cher ami ! (Sourire)
J.W : En matière des libertés individuelles et des droits de l’homme, la situation en
RDC est devenue pire qu’avant les élections, selon HRW et Amnesty International ?
J.K. : La situation politique dans mon pays est de loin meilleure par rapport à celle
de la Birmanie, dont le régime militaire est soutenu à bras le corps par les
occidentaux Votre gouvernement retient des pauvres Musulmans en toute illégalité à
Guantanamo ? La France et la Belgique ont construit des prisons sur les tarmacs de
leurs aéroports internationaux.
Les étrangers (hommes, femmes enceintes, nouveaux-nés, enfants et vieillards) y
sont enfermés sans jugement ! Vos militaires sèment la mort en Irak ainsi qu’en
Afghanistan. Ces morts ne sont-ils pas des dommages collatéraux ?
J.W : Les pays occidentaux qui ont financé le processus électoral en RDC se sentent
aujourd’hui floués depuis que votre gouvernement a signé avec le régime chinois un
accord de coopération pour un montant de 8,5 milliards de dollars. La Banque
Mondiale et FMI boudent cet accord. Que pensez-vous des réactions des parrains
occidentaux?
J.K. : Primo, je n’ai pas de parrains occidentaux. Les élections en RDC ont été
libres, démocratiques transparentes. Je suis un nationaliste africain et un
panafricaniste convaincu. Ceux des occidentaux qui ont cru être les prétendus
parrains vont l’appendre à leur dépend ! Je n’ai des comptes à rendre qu’aux
électeurs congolais qui m’ont apporté leur confiance. Secundo, j’ai décidé de
coopérer avec la Chine, malgré les pressions internationales, car c’est la 4ème
puissance mondiale. Je dirai même que la Chine est en réalité la première puissance
mondiale.
Nous avons compris que la coopération bilatérale avec nos partenaires occidentaux
traditionnels n’a été que duperie. L’exemple le plus frappant est celui de l’accord de
coopération avec la Belgique, signé juste après mon investiture, pour un montant de
moins de 200 millions d’Euros sur 5 ans! Ce petit montant, argent de poche, loin de
nous aider à sortir du marasme économique, nous enferme dans un système de
surendettement chronique, une forme de néocolonialisme sournois qui ne dit pas son
nom. Nous avons compris qu’il fallait absolument couper ce cordon ombilical
maléfique. Je peux vous assurer que Hugo Chavez et Fidel Castro sont mes models.
Ils ont compris les vrais enjeux économiques internationaux, déséquilibrés, au
détriment des pays du sud.
J.W : Vous me paraissez très sûr de vous?
J.K. : Je suis le président d’un pays qui est 80 fois plus grand que la Belgique et 8
fois plus grand que la France. Ces anciennes puissances coloniales doivent
commencer à nous respecter. Vous avez vu ce que la coopération militaire belge a
fait en RDC ? Au lieu de former nos hommes, elle nous a vendu du matériel de
seconde main (armes, munitions, transporteurs des troupes...). Ces gens sont venus
faire du commerce. En guise de remerciement, ils ont voulu me donner, sans raison,
le titre de docteur honoris causa de l’Ecole Royale Militaire ERM de Bruxelles.
L’armée congolaise est actuellement une coquille vide. J’ai, à cet effet, signé un
accord de coopération militaire avec la Chine afin de doter mon pays d’une armée
moderne et surtout de l’armé nucléaire d’ici 2011. Mon pays dispose de la plus
grande réserve d’Uranium du monde. Notre Uranium est naturellement enrichi, j’ai
bon espoir de disposer de la bombe nucléaire d’ici la fin de mon premier mandat.
J.W : La vente d’Uranium au régime iranien et Nord coréen n’est donc pas une
fiction ?
J.K. : Ecoutez, la RDC est un pays souverain. Personne ne peut venir nous dire ce
qu’il faut vendre ou pas ! L’Uranium est un minerai comme les autres.
J.W : L’accueil en demi-teinte que les officiels Belges vous ont réservé lors de votre
passage à Bruxelles le week-end passé est un prélude à...N’avez-vous pas peur de
finir exactement comme votre défunt père ?
J.K. : J’ai pris mes dispositions
J.W : Quel est votre dernier mot
J.K. : J’entends faire de mon pays la RDC, la première puissance économique,
militaire et nucléaire de l’Afrique noire. La Chine va nous aider dans ce sens, n’en
déplaise à certains.
Jackson Wilson/J.I/Washingt on DC/Uhuru