N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016
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N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016
PAGE 3 er N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 Prix : 2000 FC Éditeur GROUPE DE PRESSE Siège social 873, av. du Bas-Congo, Kinshasa – RD Congo Membre du réseau Médiaf 34ème année La passion d’informer sans passion Sommaire Politique Processus électoral : l’Opposition pro-dialogue plaide en faveur d’un pacte républicain PAGE 5 Économie Transco célèbre ses trois ans et met le cap vers l’avenirPAGE 6 Société P. 2 La RDC dotée d’un cadre pour améliorer la situation des adolescentes et des jeunes femmes PAGE 7 Provinces Territoriale : le Kwango se dote du premier exécutif provincial PAGE 9 D er nièr e heur e ernièr nière heure Grand Bandundu : Aubin Minaku mobilise pour le dialogue et les élections PAGE 16 À haute voix Pressions tous azimuts LE POTENTIEL epuis un temps, des «pres sions» émanant des EtatsUnis et d’autres pays occidentaux sont exercées sur les dirigeants de la République démocratique du Congo. D (Suite à la page 2) Déclaration de Moïse Katumbi du 30 juin 2016, jour de l’indépendance de la RDC P. 3 SUIVEZ R ADIO 7 SUR 106.1 MHZ 2 La Une Le Potentiel www.lepotentielonline.com A haute voix Alternance démocratique : message fort d’Obama à Kabila Pressions tous azimuts (Suite de la page 1) A l’occasion de la célébration du 36ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, le président américain a adressé un message à son homologue congolais. Pour l’administration américaine, le deuxième mandat du chef de l’Etat congolais prend fin le 19 décembre 2016. Par conséquent, la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat à la magistrature suprême. Quel est le véritable sens du nouveau message du président Obama à Kabila ? Dans ce message de vœux adressé, le mardi 28 juin 2016, au président Joseph Kabila, à l’occasion du 56ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance, Barack Obama affirme soutenir «le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir» en RDC. Ce message n’est pas le premier du genre. Preuve, lors de son discours adressé aux chefs d’Etat africains à Accra en 2009, le président américain avait déclaré que «L’Afrique a besoin des institutions fortes et non des hommes forts». A travers cette déclaration, il a été demandé aux dirigeants africains de respecter tout simplement les lois qui régissent leurs pays. Surtout, quand on sait que nul n’est au-dessus de la loi. Les dirigeants sont appelés à respecter le serment qu’ils ont prêté le jour où ils ont pris officiellement le pouvoir. Ils ne doivent pas perdre de vue que «les hommes passent et les institutions restent». Une façon de faire remarquer que chaque mandat a une durée qui doit être respectée par tous. Ce qu’il faut éviter, c’est le fait de voir chaque président changer la loi fondamentale à sa guise. La conséquence en est qu’il n’y aura pas de stabilité politique dans le pays. Comme on le sait, la stabilité n’est pas l’œuvre des personnes, mais plutôt celle des institutions reposant sur des lois respectées par tous. Tel est le sens des pressions exercées sur les dirigeants africains. N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Le président des Etats-Unis a choisi la date de la commémoration des 56 ans de l’indépendance de la RDC pour rappeler au président Joseph Kabila que le moment est arrivé pour« le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir » dans son pays. Cette alternance démocratique attendue par Washington passe par le respect de la Constitution et des délais constitutionnels. Bref, le message de Brack Obama dans la lettre envoyée à Kinshasa est clair mais aussi fort quand il précise que « Nous sommes aux côtés du peuple de la RD-Congo ». LE POTENTIEL A près deux mandats à la tête des Etats-Unis, superpuissance mondiale, Barack Obama veut laisser, particulièrement en Afrique, une marque indélébile de son passage à la Maison blanche. A Accra, capitale du Ghana, en 2009, Barack Obama s’était adressé pour la première au continent noir, terre de son père. Il rappelait, à l’époque, que l’Afrique avait plus besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. Cinq ans plus tard, il récidivait à Addis-Abeba, au siège de l’Union africaine en prononçant un discours mémorable ; une apologie de la démocratie. Alors qu’il se prépare à quitter la Maison blanche – en janvier 2017 – Barack Obama joue sa dernière carte pour la sauvegarde de la démocratie africaine. En août 2015, il avait reçu à Washington des chefs d’Etat et de gouvernements africains pour leur présenter la nouvelle politique africaine des Etats-Unis. Gare B à ceux qui n’ont pas bien perçu le message des EtatsUnis. Car, la roue de l’histoire se chargera de leur rappeler un jour. Déjà à Addis-Abeba en juillet 2015, du haut de la tribune de l’Union africaine, le président des Etats-Unis l’avait signifié à toute l’Afrique. Aux dirigeants qui hésitaient de rejoindre le train de la démocratie, Barack Obama a été tranchant : « Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de se retirer une fois leur mandat terminé… Personne n’est audessus de la loi, même le président. Je vais être honnête avec vous, j’ai une vie après la présidence ! (…) Lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi ». WASHINGTON A FAIT SON CHOIX Décidément, Barack Obama est resté le même. Il n’a pas changé d’un iota sa position. Pour le cas spécifique de la RDC, il vient d’enfoncer le clou. Dans le massage des vœux transmis au président Kabila à l’occasion de 56 ans de l’indépendance de la RDC, il a rappelé ses attentes par rapport au processus démocratique. « Votre pays est sorti des ravages de la guerre et a atteint une stabilité et une prospérité accrues. Nous sommes aux côtés du peuple de la RD Congo et nous soutenons le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir », a indiqué le président Obama, cité par Jeune Afrique. Dans ses rapports avec Kinshasa, Washington pense déjà à un scenario qui, apparemment, ne met pas en scène le président Kabila. « Nous attendons avec impatience nos relations futures avec une République démocratique du Congo stable, démocratique et prospère », a martelé le président des USA. Est-ce que Kinshasa a clairement perçu le message d’Obama ? Ce n’est pas évident. Car, dans son adresse à la nation à l’occasion des 56 ans de l’indépendance, Joseph Kabila a plutôt opté pour la ligne dure. Une réplique autant au message du président des Etats-Unis qu’à d’autres chefs des gouvernements occidentaux qui s’inquiètent de l’enlisement du processus électoral congolais. Dès lors, faut-il s’attendre à une confrontation entre Kinshasa et l’Occident ? wait and see. En brandissant l’arme de la souveraineté, le chef de l’Etat a choisi, à son tour, son camp. Il voudrait mener le processus électoral à son goût, loin de toutes « ingérences étrangères, intempestives et illicites ». Et de rappeler : « Le credo de notre lutte demeure le respect du droit de notre peuple à s’autodéterminer ». En ce qui concerne la RDC, Barack Obama a multiplié des émissaires pour recadrer l’action de Kinshasa. Hillary Clinton, John Kerry, Russ Feingold, et dernièrement, Tom Perriello. La lettre à Joseph Kabila serait-elle le dernier message d’avertissement ? Difficile à dire. Fin mandat, Barack Obama est déterminé à faire respecter la voie tracée par les Etats-Unis concernant le respect de la Constitution et des délais constitutionnels. N’en déplaise au discours souverainiste de Kinshasa. Par devoir de mémoire, nous reproduisons en encadré l’essentiel du message de Barack Obama en juillet 2015 à Addis-Abeba. Les points clés du discours de Barack Obama au siège de l’Union africaine arack Obama a donné mardi le premier discours d’un président américain au siège de l’Union africaine, au terme d’un voyage de deux jours en Éthiopie. À cette occasion, il a réitéré les messages clés de ses allocutions au Kenya et en Éthiopie, en invitant les présidents africains à ne pas s’accrocher au pouvoir. L’Éthiopie, exception démocratique de la tournée africaine de Barack Obama D’entrée de jeu, Barack Obama s’est montré « reconnaissant » de pouvoir enfin s’adresser devant les représentants d’un milliard de personnes sur le continent, au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, mardi 28 juillet. Une première pour un président américain en fonction. Le premier président noir des États-Unis a parlé en tant que « fier Américain » mais surtout en tant que « fils d’un Africain », a-t-dit en faisant clairement référence à ses origines kényanes. Sans grande surprise, les thèmes de la démocratie, du terrorisme, de la corruption et des droits des femmes se sont retrouvés au cœur de son discours. La démocratie « en danger » à cause des dirigeants qui s’accrochent au pouvoir Barack Obama a profité de cette tribune pour tacler les présidents africains qui s’accrochent au pouvoir, en enchaînant les déclarations provocatrices mais toujours avec une touche d’humour. « Les progrès démocratiques en Afrique sont en danger quand des dirigeants refusent de se retirer une fois leur mandat terminé. Laissez-moi être honnête avec vous. Je comprends ! Je suis privilégié de servir comme président. J’adore mon travail mais notre Constitution ne me permet pas de me présenter à nouveau. Je pense que je suis un bon président ! Si je me représentais, je pense même que je pourrais gagner ! Mais je ne peux pas… Personne n’est audessus de la loi, même le président. Je vais être honnête avec vous, j’ai une vie après la présidence ! », a-t-il lancé sous les rires et les applaudissements nourris de la salle, en ajoutant qu’il serait alors plus disponible pour visiter l’Afrique plus souvent. Barack Obama a appelé l’Union africaine à condamner vivement les coups d’État et à faire en sorte que les dirigeants respectent le nombre maximal de mandats déterminés par la Constitution de leur pays. « Lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles au milieu de la partie pour rester en poste, il s’expose à l’instabilité et à la discorde, comme nous l’avons vu au Burundi », at-il dénoncé en faisant référence au troisième mandat contesté du président Pierre Nkurunziza. « La démocratie n’est pas seulement la tenue d’élections. Quand des journalistes sont emprisonnés parce qu’ils ont fait leur travail ou des activistes parce qu’ils ont défendu leurs idées, vous avez peut-être une démocratie sur le papier mais pas en substance », a-t-il ajouté sur un ton ferme, tout en reconnaissant que même la démocratie américaine n’était « pas parfaite ». Une heure après la fin de son discours, Barack Obama a quitté l’Éthiopie, mettant fin à sa deuxième mini-tournée africaine qui aura duré quatre jours. JEUNE AFRIQUE DU 28 JUILLET 2015 Événement 3 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er Déclaration de Moïse Katumbi du 30 juin 2016, jour de l’indépendance de la République Démocratique du Congo E n ce jour de célébration du 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, je suis heureux de rendre hommage à mes sœurs et frères congolais. En dépit de mon silence depuis plusieurs semaines pour raisons de santé, je profite de cette occasion pour rétablir certaines vérités et réaffirmer mon engagement total et sans faille pour l’instauration de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo. Je tiens d’abord à exprimer ma gratitude et mes remerciements à tous ceux qui se sont préoccupés de ma santé ces dernières semaines. Malgré leurs nombreuses souffrances, notamment liées aux tueries quotidiennes à l’Est du pays en l’absence de toute protection de l’Etat, les Congolais montrent jour après jour leur courage et leur volonté de bâtir une RDC plus juste et plus démocratique. Cela me renforce dans ma conviction que notre pays se redressera et que les Congolais vivront bientôt des jours meilleurs ! Cependant, à ce jour, notre pays reste plongé dans une grave crise politique, économique et sociale. Lors de son discours à la nation du 29 juin 2016, le Président Kabila avait le devoir d’apporter des réponses claires aux questions politiques, économiques et sociales les plus urgentes et qui affectent l’ensemble de la population. Il avait l’opportunité d’ouvrir une nouvelle ère de notre pays en apportant notamment des garanties concrètes à l’organisation de l’élection présidentielle en 2016, conformément à notre Constitution. Il avait l’obligation de rassurer sur son départ le 19 décembre 2016 et sur la convocation de l’élection par la Commission Electorale Nationale Indépendante d’ici le 20 septembre 2016. Cette opportunité ratée et le flou entretenu par ce discours risquent au contraire d’enfoncer notre pays dans une crise plus grave. Depuis plusieurs mois, je déplore et réprouve l’intensification du harcèlement contre les opposants politiques et défenseurs de la démocratie et des Droits de l’Homme. Déjà mis en cause dans une affaire de mercenaires imaginaires, j’ai été condamné dans une affaire immobilière inventée de toutes pièces. Ce procès repose sur un grossier montage dont l’objectif est de tenter d’empêcher ma candidature à la présidentielle et nuire à ma réputation. L’accusation, les charges retenues, le déroulé et la durée du procès illustrent encore une fois la triste et inacceptable instrumentalisation de notre justice. Je sais qu’aucun Congolais n’accordera le moindre crédit à cette affaire purement politique. Je tiens aussi à rassurer mes compatriotes : ma détermination à poursuivre avec eux le combat pour le respect de la Constitution, la réalisation de l’alternance démocratique, l’instauration de l’Etat de droit, l’amélioration de nos conditions de vie et la préservation de la paix reste totale. Nous ne reculerons devant aucun obstacle. Ni les condamnations, ni le harcèlement auquel je suis soumis, ni les violences physiques ne pourront altérer notre détermination. Pour mener à bien ce combat pacifique, je tiens à saluer la création du « Rassemblement des forces acquises au changement ». J’ai suivi de près les trois jours de travail et ai pleinement soutenu les conclusions et la création du mouvement. Plus que jamais, je reste convaincu que seule l’unité des forces acquises au changement peut sauver le pays du chaos dans lequel le conduit inexorablement ceux qui nous gouvernent. La création du « Rassemblement » matérialise l’unité de notre combat. Nous ne transigerons pas avec le pouvoir. Les engagements du « Rassemblement » seront appliqués, notamment l’exigence de la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Le 20 décembre 2016, Joseph Kabila ne dirigera plus la RDC. Il lui revient d’assurer une alternance démocratique, pacifique et transparente dans le strict respect des délais constitutionnels. Les forces acquises au changement, désormais unies, y veilleront. Notre pays retrouvera ainsi la voie de l’espoir, de la démocratie et de la prospérité. M OÏSE KATUMBI Joseph Kabila : «Le pays fait toujours face aux mêmes menaces qu’au lendemain de son indépendance» «L’Histoire de la RDC ne devrait plus s’écrire en lettres de sang et par les autres». Foi de Joseph Kabila, président de la RD Congo. MARCEL LUTETE 3 0 juin 2016. Cinquante-six ans après son accession à l’indépendance, la République démocratique du Congo a commémoré, comme d’habitude, l’un des plus prestigieux moments de son histoire. A grand événement, grand rituel. Et cette fois-ci, le centre de gravité s’est déplacé, pour un temps, de Kinshasa, siège des institutions nationales, pour Kindu, chef-lieu du Maniema, l’une de 26 provinces du pays. DISCOURS-DÉNONCIATION Discours-dénonciation «des ingérences étrangères intempestives et illicites dans les affaires intérieures de la RDC». Discours en fait de réaffirmation. Ici et là, le chef de l’Etat a mis son curseur particulièrement sur la communauté internationale. Et il semble ne l’avoir pas raté, car il ne s’est presqu’entouré d’aucune circonlocution. Non aux injonctions, non au diktat, la RD Congo étant un pays indépendant et souverain, a réaffirmé Joseph Kabila. En effet, c’est là la quintessence de son message et dont le ton n’en est pas moins offensif. «Le pays fait toujours face aux mêmes menaces qu’au lendemain de son indépendance», dénonce-t-il. Et à tous qui pensent que l’histoire de la RDC devrait s’écrire ailleurs, outre-Atlantique, la posture du président de la République est sans appel. «A tous ceux qui pensent que l’histoire de la République démocratique du Congo devrait toujours s’écrire en lettres de sang et par les autres, nous rappelons que c’est par le peuple congolais et en RDC, dans la paix, que les nouvelles pages de l’histoire de notre pays restent à écrire et le seront », a déclaré mercredi 29 juin Joseph Kabila lors de son discours à la nation à la veille de la fête de l’indépendance. « PERPÉTUELLEMENT EN DANGER » Indépendant, souverain, le chef de l’Etat l’a réitéré dans son discoursanniversaire, estimant que le peuple est désormais mûr pour décider de son sort, écorchant au passage les «ingérences étrangères dans les affaires intérieures de la RDC». «…Car comme nous n’avons jamais cessé de le répéter, notre peuple est aujourd’hui mûr. Il connaît parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer la défense», insiste Joseph Kabila. Et d’expliciter : «La défense de ces intérêts ne se fera plus par la violence, mais plutôt à travers la recherche permanente d’un consensus responsable, susceptible de nous aider à préserver les acquis de la lutte de nos pères de l’indépendance et ceux de nos efforts communs, à savoir la paix, la stabilité politique et économique ainsi que le vaste patrimoine des infrastructures». Le président de la République a par ailleurs affirmé que célébrer l’anniversaire Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo de la fête nationale, c’est rappeler, une fois de plus, que «le Congo est un pays souverain, disposé à nouer des partenariats constructifs et mutuellement avantageux avec tous les autres Etats, dans le respect de leurs peuples respectifs». «C’est de haute lutte en effet, a-t-il souligné, que ce statut a été conquis. Nos héros et martyrs en ont payé le lourd tribut, pour que vive la patrie, toujours et perpétuellement en danger. Le credo de notre lutte demeure le respect du droit de notre peuple à s’autodéterminer». Joseph Kabila a appelé les Congolais à la vigilance, tout en soulignant que «des menaces à l’intégrité du territoire, à la stabilité des institutions ainsi qu’à la cohésion nationale demeurent persistantes et pressantes». «Il nous faut, envers et contre tout, œuvrer, de manière inlassable, en faveur de la paix et de la sécurité de notre pays, et faire face aux terroristes qui nous sont imposés», a-t-il recommandé. Le chef de l’Etat a rappelé, à l’oc- casion, qu’il y a un an, jour pour jour, il avait proposé un dialogue national. « J’ai eu à l’esprit l’impérieuse nécessité d’engager la classe politique à conjurer les contestations intempestives des calendriers publiés sous des pressions diverses et celle prévisible d’un fichier électoral qualifié de peu fiable », a-t-il noté. UNE OPTION IRRÉVERSIBLE Joseph Kabila assure que l’option du dialogue est portée « à bout de bras par l’ensemble de notre peuple et même la majorité de la classe politique ». «Une option pour moi irréversible», a-t-il souligné. Evoquant, en quelques mots, la situation économique, très difficile, du pays, le président de la République a dit avoir conscience du fait que le pouvoir d’achat des Congolais a baissé, rassurant que des mesures avaient été prises. Il a, sur un tout autre chapitre, félicité pour leur travail les forces de défense et de sécurité. 4 Politique Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Brazzaville et Kinshasa réitèrent leur souhait de la réforme du Conseil de sécurité de l’Onu Sassou et Kabila se sont de nouveau rencontrés en moins de deux semaines. Ce qui n’a pas filtré de leurs échanges, c’est le fait de voir notamment l’Afrique être représentée au Conseil de sécurité de l’Onu par deux pays. O.D IOSO L es chefs d’État Denis Sassou N’Guesso et Joseph Kabila Kabange, respectivement de la République du Congo et de la République démocratique du Congo (RDC), ont réaffirmé leur attachement à la proposition africaine sur la réforme souhaitée du Conseil de sécurité des Nations unies, conformément au consensus d’Ezulwini, a rapporté, mardi 24 juin, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville. Lors d’une rencontre lundi 23 juin à Oyo dans le département de la Cuvette, à quelque 400 km de la capitale congolaise, les deux présidents de la République ont passé en revue les questions liées non seulement à la paix et à la sécurité dans leurs pays respectifs. Mais aussi au consensus d’Ezuwini adopté par l’ensemble des pays africains afin de réclamer pour l’Afrique deux sièges permanents au Conseil de sécurité et deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil. Les Dépêches de Brazzaville ajoutent également que, dans le cadre de leur amitié de coopération, les deux chefs d’État ont discuté de la nécessité de renforcer la relation bilatérale en matière de dialogue politique. Celui-ci, en phase d’organisation en RDC, a, ose-t-on croire, été au menu de leur entretien. Le ‘‘père’’, vieux singe à qui on n’apprend pas de grimaces, a sûrement prodiguer de sages conseils au ‘‘fils’’. Cela pour ne pas faire brûler la case RDC. Encore que le feu peut se propager et embraser le Congo d’en face. Par ailleurs, au plan régional, Denis Sassou N’Guesso et son homologue ont appelé l’ensemble des parties prenantes dans la crise burundaise au dialogue comme seul moyen de restaurer la paix. Ils ont, en outre, condamné le terrorisme et exprimé leur volonté d’associer la communauté internationale dans la lutte contre ce fléau. Pour rappel, la rencontre des deux hommes est intervenue quelques jours seulement après la tenue, le 14 juin à Luanda (Angola), de la Conférence de la région des Grands lacs à laquelle avaient pris part une dizaine de chefs d’État et de gouvernement. Nord-Kivu: la Monusco veut réorganiser ses troupes L a Mission de l’Onu pour la stabili sation du Congo (Monusco) veut réorganiser ses troupes pour faire face aux menaces des groupes armés, notamment les Forces démocratiques alliées (ADF) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans les territoires de Beni, Butembo et Lubero (Nord-Kivu). Le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, David Gressly, l’a annoncé mardi 28 juin au terme d’une mission d’évaluation sécuritaire dans ces territoires du Nord-Kivu, en proie à l’activisme des hommes armés. «L’objectif, c’était de voir comment on peut renforcer notre présence pour faire face aux me- naces posées par des groupes armés dans la région. Notre commandant de la force est en train de voir et de réorganiser notre disposition sur le terrain pour avoir une meilleure capacité de faire face à ces menaces », a-t-il souligné. Avant de se réjouir de la reprise de coopération entre les FARDC et la mission onusienne. Le représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC a exprimé la volonté de la Monusco d’examiner ses tactiques pour appuyer les Forces armées de la RDC (FARDC). Il est persuadé que la reprise de coopération entre l’armée nationale et la Monusco va produire des résultats sur terrain. Cinq questions à Olivier Kamitatu (*) 1 . L’opposition congolaise, réunie récemment à Genval, à l’initiative d’Étienne Tshisekedi, dit oui au dialogue recommandé par la résolution 2277 de l’Onu et non au dialogue souhaité par Kabila. Quelle différence faites-vous entre les deux dialogues et si le camp de Kabila refuse le dialogue tel que vous l’envisagez, que pourrait-il se passer ? Dans sa résolution 2277, adoptée le 30 mars 2016, à laquelle souscrit pleinement l’opposition, le Conseil de sécurité de l’Onu précise notamment que les parties sont invitées à « engager un dialogue ouvert et sans exclusive sur la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la Constitution ». Nous sommes donc bien loin du dialogue décrété par Joseph Kabila qui ne vise qu’à assortir le glissement, dont ce dernier s’est fait le chantre, d’une légitimité de raccroc après s’être octroyé un décret de la Cour constitutionnelle qui couvre son échec d’une forme de légalité tout aussi boiteuse. 2 . Si le camp Kabila refuse le dialogue tel que vous l’envisagez, que pourrait-il se passer ? Le camp Kabila refuse le dialogue. C’est un secret de Po- lichinelle. Les faits et gestes qui vont au-delà des postures et du cirque politique le démontrent. Pour preuve, l’entêtement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) à subordonner la publication du calendrier électoral à la tenue du dialogue confirme la capitulation de cette institution devant les pressions de Joseph Kabila et de ses partisans. Pour la Céni, le dialogue se substitue à la loi fondamentale. Autre exemple, les déclarations publiques du secrétaire général de la majorité présidentielle prétextant la jeunesse de Joseph Kabila pour refuser les élections et le lancement de la campagne de communication sur financement public en faveur du référendum révèlent le choix du camp présidentiel en faveur du schéma burundais. On pourrait multiplier les faits. 3. Que comptez-vous faire dans ces conditions? Devant les risques de chaos, les forces politiques et sociales n’ont aucun intérêt à accentuer la crise et à affaiblir les institutions de la République. Néanmoins, elles constatent qu’à ce stade, aucun dialogue n’est possible avec Joseph Kabila. Pour éviter la confusion et rassurer l’opinion publique nationale et la communauté internationale, il suffirait que Joseph Kabila an- nonce publiquement qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections présidentielles. Or, en lieu et place d’un tel engagement qui réponde à son serment constitutionnel, Joseph Kabila et les siens entretiennent le doute sur le délai du glissement qu’ils anticipent, promettent et préconisent ainsi que sur la possibilité d’un référendum qui permettrait à Kabila de se présenter tout en respectant la Constitution. 4. Qu’attendez-vous du facilitateur ? Il appartient au facilitateur d’appeler le président à assumer ses responsabilités en assurant les conditions d’un dialogue tel que préconisé par le Conseil de sécurité et l’ensemble des forces politiques et sociales qui veulent répondre aux aspirations de l’ensemble du peuple congolais à la paix, à la stabilité et au développement. Nous sommes opposés à toute forme de violence. Nous ne faisons pas le choix de la démarche insurrectionnelle. Nous allons user, jour après jour, de tous les droits que nous donne la Constitution pour faire entendre à Joseph Kabila et à ses partisans que la voix de la sagesse appelle que le chef de l’État prenne la dimension de son échec à organiser des élections dans les délais et à partir dans de bonnes conditions au terme de son second mandat… À l’image du président haïtien. 5. … Après Genval, quelle est la prochaine étape ? Sur le plan politique interne, des actions de mobilisation populaire vont être engagées à travers tout le pays. Cet appel à la mobilisation de toutes les forces acquises au changement de la RDC vise à faire comprendre à Joseph Kabila qu’il est temps pour lui de partir. Il lui reste quelques mois pour organiser sa famille politique et éviter que le pays ne tombe dans le chaos. Nous savons tous, sans exception, qu’après le 19 décembre 2016, Joseph Kabila ne pourra plus revendiquer une forme de légitimité à sa présence à la tête du pays. Il veut « glisser » et gagner un temps dont lui seul connaît le délai. Un seul homme ne peut tenir les institutions et le peuple en otage. Nous connaissons le prix à payer pour ce type d’aventure. Nous en avons payé une facture bien trop lourde dans les années 90 qui ont occasionné tant de drames, de déchirements et de victimes innocentes… Sur le plan diplomatique, nous allons continuer à travailler pour que les pressions sur les partisans de Kabila deviennent de plus en plus fortes afin qu’ils ne se fassent pas les serviteurs d’une démarche suicidaire qui ruine l’avenir de toute une nation. Le spectre de la burundisation plane sur la RDC. Les conséquences d’un conflit seraient infiniment plus dommageables pour la région et le continent que celles auxquelles la politique de M. Nkurunziza a conduit le Burundi. La communauté internationale doit comprendre qu’il est temps, grand temps, d’agir. Nous sommes véritablement dans une situation de prévention de conflit. Il ne faut donc ménager aucun effort pour ne pas voir s’évanouir en cendres les milliards de dollars américains investis depuis 1999 pour stabiliser la RDC… TIRÉES DE LE POINT AFRIQUE (*) Ex-ministre, membre du G7, coalition de partis de l’ex-majorité présidentielle ayant rejoint l’opposition Politique 5 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er 30 juin 2016 En ordre de marche pour accélérer son développement, le Kongo central resserre ses rangs Chaque jour, davantage d’union, d’unité…et de cohésion, voilà à quoi devront continuer à s’en tenir les ne-Kongo. Pour aller toujours de l’avant. MARCEL LUTETE I l ne faudrait pas voir en cela une fortuite coïncidence, bien au contraire. La date du 30 juin, comme celle commémorée le 30 juin 2016, a toujours revêtu depuis le 30 juin 1960, jour de l’accession du pays à son indépendance, à sa souveraineté nationale et internationale, une importance toute particulière. SE RETROUVER ENSEMBLE Ce week-end, les ne-Kongo ont estimé nécessaire de suspendre, pour un moment, le cours du temps pour se retrouver ensemble. La pittoresque cité de Mbanza-Ngungu, dans les Cataractes, a été choisie pour servir de cadre à une rencontre de famille, de retrouvailles en fait, pour resserrer leurs rangs. Les ressouder au besoin. C’est le moment, croient-ils, pour le Kongo central de connaître une seconde jeunesse. C’est l’heure, en ef- fet, de nouvelles conquêtes sur la voie de développement intégré et intégral d’une province pleine d’atouts et qui, pour bien des raisons, est vouée à un bel avenir. Et ces lendemains qu’ils souhaitent évidemment plus qu’enchanteurs, c’est dans l’union, l’unité, la fraternité, la convivialité et l’amour que les ne-Kongo peuvent espérer le trouver et le faire prospérer. Tout bien considéré, le pari, s’il faut parler de pari, est non seulement à ce niveau, mais mieux, à ce prix. Il n’est pas de bataille pour laquelle les ne-Kongo doivent se mobiliser autant, dans l’espoir de la gagner, que celle du développement du Kongo central, l’une des 26 provinces du grand Congo.Le rendez-vous de ce weekend à Mbanza-Ngungu, c’est donc une des occasions de plus pour les ne-Kongo d’échanger, de causer, de s’entretenir…dans la joie, de pouvoir prendre un nouveau départ. Et pour une province placée depuis sur l’or- bite du développement, il faudra qu’elle prenne effectivement de l’envol. La volonté, la détermination, détermination à vaincre les défis du moment et de demain, y sont. C’est cette détermination à soulever les montagnes qui devrait continuer à les animer, encore davantage et plus à partir d’aujourd’hui. Quoi de plus normal et de plus noble que de revivifier leurs liens, de regarder, tous, dans la même direction. Avec, à l’esprit, cette ambition avérée que le Kongo central a tout ce qu’il lui faut pour remporter haut la main le pari qui est le leur : celui de s’ouvrir de radieuses perspectives. EN POINTILLÉ… Le Kongo central, avait indiqué Jacques Mbadu Nsitu, le 13 avril 2013 à l’occasion de son investiture en qualité de gouverneur, figure parmi les 26 provinces que compte la République démocratique du Congo. Il cou- vre une superficie totale de 53.947 km², représentant 2,3% de l’étendue du pays. Il est à vocation agro-pastorale. Avec en plus, des potentialités énergétiques considérables le plaçant en bon ordre dans la vie économique de la RDC. En outre, le Kongo central dispose d’un capital forestier constitué de 522.350,67 hectares renfermant diverses essences forestières exploitables. Son sous-sol regorge d’importants gisements miniers. Sur le fleuve Congo (2ème au monde par son débit, soit 40.000 m3/ s), il possède un barrage hydroélectrique (Inga) compté parmi les grands du monde. Ses industries locales comme les cimenteries, les sociétés pétrolières, les minoteries, la sucrière… sont aussi stratégiques. Un challenge de taille certes, mais qui n’est pas hors de portée pour tous les Ne-Kongo, décidément en ordre de bataille. Processus électoral : l’Opposition pro-dialogue plaide en faveur d’un pacte républicain P.M. D eux appels importants résument le communiqué final du colloque des partis, regroupements et personnalités politiques de l’Opposition favorable au dialogue, tenu mercredi 29 juin à l’hôtel Béatrice à Kinshasa. « Le facilitateur désigné par l’Union africaine (UA) est appelé à organiser la tenue effective du dialogue politique national et inclusif dans le respect de la Constitution. Et le pouvoir en place est invité à assainir le climat politique pour favoriser la participation d’un plus grand nombre à ces assises », note-t-on dans ce communiqué. Il apparait donc que les « non conviés » à la rencontre de Genval (Belgique) où d’autres structures de l’Opposition s’étaient réunies autour du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, pour dire « non » au dialogue convoqué par le président Kabila et « oui » à la mise en œuvre intégrale de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies, prennent la voie opposée. Ils se prononcent, eux, pour une concertation Majorité-Opposition en vue de désigner les co-modérateurs au dialogue politique national et inclusif tel que prévu par l’ordonnance présidentielle le convoquant. De ce point de vue, ils attendent de la communauté internationale, de la région et de la sous-région, un rôle précis qui n’est autre que l’accompagnement dans les limites de la souveraineté de la RDC. L’objectif est que le dialogue accouche d’un pacte républicain qui permette de remettre le processus électoral sur les rails sans énerver la Constitution. Pour Me Azarias Ruberwa, président national du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), des questionnements majeurs nécessitent des réponses au dialogue. C’est notamment : « Quid alors, parce que c’est la question politique majeure, si l’élection présidentielle n’est pas organisée cette année, avec cette circonstance aggravante que pour elle, interdiction formelle faite de ne pas aller au-delà de deux mandats ! Où est passé le budget des élections voté par le Parlement durant ces dernières années ? » Devant les regroupements et partis notamment, le RCD, l’UPRDI, la NCPS, l’ARCN, l’OPR, Bundu dia Mayala, l’USC et d’autres personnalités politiques et de la Société civile, l’ancien vice-président de la République Ruberwa a souligné l’intérêt qu’il y a, à clôturer le dialogue par un accord politique sur les questions qui vont constituer l’ordre du jour. C’est le cas avec la période de l’après 19 décembre 2016. Azarias Ruberwa s’est exprimé en ces termes : « Récemment, la Cour constitutionnelle a rendu un arrêt qui pour certains, règle les problèmes soulevés par la non-tenue éventuelle de l’élection présidentielle à la fin de cette année alors que pour d’autres, la question reste intacte. Certes, la Cour a réglé à sa manière la question de la légalité mais de nos jours légalité va de pair avec légitimité pour résorber la crise ». 6 Economie Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Des membres de la FEC effectuent un voyage d’affaires en Angola Les opérateurs économiques de la RDC ne manquent pas d’initiative. Ils viennent une fois de plus, prouver à la face du monde leur capacité de bien entretenir les relations d’affaires avec leurs homologues des pays voisins. OLIVIER KAFORO Une délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de la province du Kongo central ont effectué un voyage d’affaires de trois jours en République d’Angola. Du 22 au 25 juin 2016, près d’une quinzaine d’hommes d’affaires membres de la FEC/Kongo Central ont eu des échanges fructueux avec leurs homologues de la chambre de commerce et d’industrie d’Angola au cours d’une visite prospective au pays d’Eduardo Dos Santos. A en croire le premier vice-président de la FEC/Kongo Central, Michel Samba Lumpaneno Bayenga, les opérateurs économiques de la province du Kongo Central ont rencontré, à Luanda, plusieurs catégories du monde des affaires angolais. Notamment les comités professionnels des grands transporteurs, ceux des grands importateurs privés, des commissionnaires en douane, des banquiers ainsi que des industriels. Les deux parties ont eu des échanges significatifs dans le cadre du raffermissement des liens économiques entre les deux associations patronales. Npm : le siège de la FEC Outre des contacts d’affaires, la délégation de la FEC/Kongo Central a visité deux centres économiques de Luanda ainsi que le port de la capitale angolaise. Aux dernières nouvelles, la partie congolaise a tiré plusieurs enseignements, notamment en ce qui concerne la privatisation des terminaux du port de Luanda. Les membres de la FEC ont également été édifiés sur la procédure de dédouanement expéditif, facilitant l’augmentation de la productivité sur le plan commercial. Avant la capitale angolaise, la délégation du patronat congolais a eu le temps de visiter Mbanza-Kongo, dans la province Do Zaïre. Les opérateurs économiques de la RDC ont été reçus par l’autorité de la place. Ils ont eu des échanges avec des opérateurs économiques locaux. Ce voyage d’affaires effectué par route a permis aux membres de la FEC de vivre les réalités partant de Lufu (marché frontalier), dans le territoire de Songololo, jusqu’à Luanda. La situation actuelle du commerce frontalier entre le Kongo Central (RDC) et l’Angola ainsi que le renforcement des relations d’affaires entre les deux parties ont fait l’objet de quelques échanges au cours de cette visite initiée par la FEC/Kongo Central. La délégation de la FEC/Kongo Central, conduite par son président, Christophe Nzita Pungi, comprenait, entre autres, Michel Samba Lumpaneno Bayenga, 1er vice-président de cette corporation, Abdoul Rahim Malik, associé gérant de Pacific Trading sarl, Gancho Kipulu Baya, président du comité professionnel des finances et Titi Ruth Vubu Mayimona, présidente du comité professionnel des femmes entrepreneures. Elisabeth Mizele et Marceline Thomas Levo Solo, membres du bureau du comité professionnel des femmes entrepreneures étaient aussi de la partie. Transco célèbre ses trois ans et met le cap vers l’avenir RICH NGAPI L es grands événements se prépa rent et se célèbrent. La société Transports au Congo (Transco) a célébré, jeudi le 30 juin 2016, un double événement : le 56ème anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale coïncide avec le 3ème anniversaire du lancement des activités de Transco. Le Directeur général de cette entreprise publique, Michel Kirumba, a affirmé que Transco se porte bien, trois ans après sa création. A l’occasion, une matinée sportive a été organisée, au Stade tata Raphaël, bouclant ainsi un tournoi initié en marge de ces trois ans d’existence. Les hommes se sont affrontés au football et les dames en Nzango. Ainsi, la 3ème place revient à l’équipe des conducteurs qui a remporté (2-0) contre les sédentaires(les administratifs). En finale, les contrôleurs ont dominé les percepteurs (10) et ont soulevé le trophée de ce tournoi. En finale Nzango, l’équipe d’Exploitation C a surclassé Exploitation B (67-38). Pour le Directeur général de Transco, Michel Kirumba, l’organisation de ce tournoi de football pour les hommes et de Nzango pour les femmes Michel Kirumba , Directeur général de Transco est une manière propre à cette entreprise de célébrer, dans la cohésion, son troisième anniversaire. « Ce tournoi a été pour nous un instrument pour assurer le rapprochement entre l’employeur et les employés et l’intégration des uns et des autres dans la grande famille Transco » , a-t-il déclaré. Hormis son aspect festif, c’était l’occasion de faire l’état des lieux de l’entreprise. Le DG a affirmé que le bilan de ses activités est positif, en dépit de certaines difficultés rencontrées, d’ailleurs, surmontables. En témoignent ces quelques réalisations notamment la régularité des droits fondamentaux des agents avec les salaires, les pécules de congé, les soins médicaux, les cadeaux de rentrée scolaire et de fin d’année, les gratifications… Ces trois premières années de Transco ont connu également beaucoup d’autres réalisations dont l’acquisition des outils de travail modernes : les terminaux de pointage, la billetterie électronique avec une salle de contrôle équipée, la dépanneuse ultra moderne, les camionnettes de dépannage, les motos, les mobiliers, les panneaux d’information, les alcooltest pour tester le taux d’alcool des conducteurs, le cadre de travail assaini, etc. Sur le plan de l’exploitation, Transco a reçu récemment 16 containers de pièces de rechange, les 16 autres étant en route. Le DG a également annoncé l’arrivée prochaine de 250 bus supplémentaires qui viendront élargir son charroi pour renforcer le réseau urbain et densifier le réseau interurbain vers les provinces du Kwilu et du Kongo Central. Réfléchissant à l’avenir de Transco, le DG a annoncé la définition de la Politique Qualité pensée pour l’ensemble du personnel. Celle-ci est explicitée par des valeurs propres, résumées dans le seul mot « SERVIR ». Avec ses 499 bus et avec un personnel de 2741 agents, Transco exploite 25 lignes à travers la villeprovince de Kinshasa, en drainant un trafic journalier de 150 000 passagers. Les trois ans franchis, Transco met le cap vers les 99 ans. C’est un défi, mais pas l’impossible. « L’avenir de Transco est radieux et que personne ne nous trompe, le lendemain est meilleur si nous gardons la même discipline et travaillons un peu plus », c’est en ces termes que le DG a exhorté ses agents. Société 7 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er La RDC dotée d’un cadre pour améliorer la situation des adolescentes et des jeunes femmes Depuis plus d’un an, des adolescentes et jeunes femmes travaillent ensemble dans un centre d’attraction et de rayonnement pour que l’autonomisation économique devienne une réalité. VÉRON K ONGO C arrefour d’échange d’expérien ces, de réflexion et de sentiments pour les adolescentes et jeunes femmes, l’Espace la Pépinière, situé à Kinshasa a été inauguré, le mercredi 29 juin 2016. Pour Mme Lucie Kipele, ministre de la Femme, Famille et Enfant qui présidait cette cérémonie, ce cadre a la noble ambition de retenir l’attention et de piquer la curiosité de différents partenaires sur les opportunités susceptibles de favoriser le développement économique durable de ces deux cibles. Le gouvernement, a-t-elle déclaré, a déjà pris l’engagement d’accompagner tous les partenaires qui manifestent le désir d’apporter leur soutien aux filles congolaises soucieuses de s’épanouir totalement et de se rendre utiles sur le plan économique, car l’autonomisation de la femme est l’une des clés indispensables du dé- veloppement autocentré. Au nom de Social Development Direct, ses partenaires, le Centre Régional de Recherche et de Documentation sur les Femmes, le Genre et la Construction de la paix dans les Grands Lacs et M & C & Saatchi, Mme Pascale Barnich, Contry manager, avait auparavant rappelé que le projet Pépinière partage la vision d’améliorer la situation des adolescentes et jeunes femmes en RDC. « Les recherches réalisées et en cours doivent combler le manque d’informations sur leurs réalités et donner des clés pour développer des actions et des politiques pertinentes », a-t-elle soutenu. Pour ce faire, Mme Pascale a annoncé des projets pilotes qui vont démarrer pour pouvoir tester ce qui fonctionne ou pas afin de renforcer leur autonomisation avec l’idée de pouvoir ensuite développer les bonnes pratiques. Choisies avec la complicité d’associations locales actives dans différentes parties de la ville de Kinshasa, 15 d’entre les adolescentes et jeunes femmes dont l’âge varie entre 16 et 24 ans travaillent avec Social Development Direct. Certaines étudient la médecine ou le droit, d’autres ont vécu des ruptures familiales ou, malgré leur âge, ont déjà donné naissance à un enfant. Elles vivent parfois de petits commerces ou sont appuyées par leurs familles. M. Graham Zebedee, ambassadeur de la Grande-Bretagne en RDC, a exprimé la préoccupation de son pays qui fait de la lutte contre les inégalités et les violences sexuelles une priorité. D’où le soutien de l’Ong britannique DFID au projet « la Pépinière » qui est son programme. Le diplomate britannique a félicité le gouvernement congolais pour son implication à l’adoption du nouveau code de famille. Pour sa part, Mme Thérèse Olenga, ministre provincial du Genre estime que l’émergence en RDC dépend des jeunes. OMS : Dr. Peter Salama, directeur du nouveau programme de gestion des situations d’urgence sanitaire VCK A u niveau de la sous-direction gé nérale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr. Peter Salama vient d’être nommé au poste de directeur exécutif du nouveau programme de gestion des situations d’urgence sanitaire. Il prendra ses fonctions le 27 juillet 2016. De nationalité australienne, Dr. Peter Salama occupe actuellement le poste de directeur régional de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, et il est le coordonnateur mondial pour l’intervention d’urgence dans les situations de crise en Syrie, en Iraq et au Yémen. Auparavant, il avait été représentant de l’Unicef en Éthiopie et au Zimbabwe et coordonnateur mondial de l’Unicef pour l’intervention d’urgence contre Ebola et chef de la section santé. Avant de rejoindre l’Unicef en 2002, il a travaillé aux Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique, à Concern Worldwide et dans le cadre de missions pour MSF. Médecin épidémiologiste, Dr. Salama apporte sa vaste expérience dans la gestion des crises humanitaires et des flambées épidémiques après avoir travaillé pendant plus de 20 ans pour la santé publique et produit de nombreuses publications dans les domaines de la survie de la mère et de l’enfant, des réfugiés et des Dr. Peter Salama de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (Photo Net) migrations forcées, ainsi que des situations d’urgence complexes. QUID DU NOUVEAU PROGRAMME ? Le nouveau programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire est conçu pour fournir une aide rapide, prévisible et complète aux pays et aux communautés afin de se préparer aux situations d’urgence, de les affronter ou de s’en relever, quelle qu’en soit la cause et quel que soit le danger pour la santé humaine : flambées épidémiques, catastrophes naturelles, provoquées par l’être humain ou des conflits. L’élaboration du nouveau programme est le résultat d’un effort de réforme, fondé sur les recommandations provenant de divers rapports indépendants et rapports d’experts externes et impliquant tous les niveaux de l’Organisation : les bureaux dans les pays, les bureaux régionaux et le siège. Ce programme unifie les normes et les processus de l’OMS pour renforcer l’action de l’Organisation face aux situations d’urgence sanitaire dans le cycle complet de gestion comportant la prévention, la préparation, la riposte et le début du relèvement. 8 Faits divers Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Un caissier de la BCDC tué dans un braquage à Selembao Les attaques des succursales de banques et des convois d’argent sont devenus monnaie courante à Kinshasa, et cette fois il y a eu mort d’hommes. DONATIEN NGANDU M UPOMPA D ans la matinée d’hier jeudi 30 juin, des malfaiteurs armés et non autrement identifiés ont attaqué une fourgonnette de la Banque commerciale du Congo (BCDC) dans la commune de Selembao, au quartier appelé « Camping ». Selon les témoins, ce véhicule de la BCDC, qui était en train de récolter de l’argent dans différents points de la capitale, venait de l’UPN et se dirigeait vers le marché de Selembao, sans que ceux qui l’escortaient sachent qu’une petite voiture de marque « Toyota IST » surnommée « Ketch » par les Kinois, les filaient. A la hauteur de l’arrêt « Camping », les malfaiteurs, profitant de la rareté de la circulation en ce jour férié, ont commencé à cribler de balles la fourgonnette. Cela, sûrement dans le but de faire sauter le cadenas ou d’atteindre le chauffeur pour immobiliser le véhicule qui transportait les sacs d’argent. Comme il fallait s’y attendre, les policiers qui assumaient la sécurité de la fourgonnette ont aussitôt riposté, et il y a eu des tirs nourris Npm : le siège de la BCDC à Kinshasa/Gombe de part et d’autre. Les détonations s’entendaient à mille lieues à la ronde, et c’était la panique dans les alentours. Atteint de plein fouet par une balle des malfaiteurs dans cet échange de coups sans merci, , le caissier de la banque du nom de Mayala est mort sur place. De leur côté, les policiers qui assuraient l’escorte ont tué un de ces hors-la-loi. Et il y a eu des blessés de deux côtés. Voyant que leur mission venait d’échouer, les malfaiteurs rescapés se sont vus obligés de prendre fuite en roulant à vive allure vers l’UPN. L’argent a donc été sauvé, bien qu’il y ait eu perte en vies humaines. La situation maîtrisée, le véhicule de la banque à continué son chemin pour aller faire le rapport au commissariat de police de la commune de Bumbu. L’ARGENT DE LA TMB EMPORTÉ À LUBUMBASHI Inutiles de dire que les véhicules des tiers ont été touchés. Il y en a qui ont eu des pneus crevés par les balles, des pare-brises et des rétroviseurs brisés. Et c’était le sauve-quipeut. Cette insécurité sévit dans toutes les provinces de la République démocratique du Congo. A titre illustratif, des hommes armés avaient attaqué le mardi 29 septembre 2015 une fourgonnette de la Trust Merchant Bank (TMB) dans l’enceinte de l’Hôtel Hollybum, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Ils avaient réussi à emporter 44 000 dollars américains destinés au distributeur automatique des billets installé dans cet hôtel. Selon des témoins, l’incident s’était produit aux environs de 7 heures du matin lorsqu’une fourgonnette de la TMB avec à son bord trois personnes pénétrait dans les installations de cet hôtel. Le gérant de la TMB, accompagné d’un agent de sécurité s’était engagé dans un petit couloir qui mène vers le distributeur automatique de la TMB. Soudain, un homme qui était dans le restaurant de l’hôtel avait sorti une arme dans sa mallette et tiré un coup de feu sans faire des victimes et le gérant, paniqué, avait fait tomber la mallette d’argent. Assis à quelques mètres de ce restaurant, un autre homme qui prenait son verre avait surgi et récupéré la mallette qui contenait de l’argent. A ce moment, deux autres hommes armés avaient avancé vers le chauffeur de la fourgonnette qui attendait dehors et l’avaient paralysent à l’aide d’une matraque électrique. L’un des hommes avait ensuite sorti son arme et tiré dans les pneusavant du véhicule. Avec leur butin, tous ces assaillants s’étaient engouffrés dans une petite voiture et s’étaient volatilisés dans la nature. MESSAGE DE VŒUX AU CHEF DE L’ETAT A L’OCCASION DU 56 ème ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE La célébration du 56ème anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale coïncide avec le 3ème anniversaire du lancement des activités de TRANSCO. A cette occasion, le Directeur Général a.i de l’Etablissement Public Transports au Congo, TRANSCO en sigle et tout son personnel rendent un hommage mérité au Chef de l’Etat, Joseph KABILA KABANGE, initiateur de cet Etablissement grâce à qui les congolais déplacent dans des conditions humaines et au prix social de 500 Fc. TRANSCO renouvelle ainsi son engagement à œuvrer pour l’émergence de la RDC au travers la révolution de la modernité qu’il reflète. Fait à Kinshasa, le 29/06/2016 Provinces 9 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er Territoriale : le Kwango se dote du premier exécutif provincial Le Kwango dispose d’un gouvernement de dix ministres investi le mercredi 29 juin par motion d’approbation de l’assemblée provinciale votée à l’unanimité. ST AUGUSTIN K. Larousse Kabula présentant la feuille de route devant l’assemblée provinciale C ’est désormais officiel. Larousse Kabula Mavula vient d’obtenir l’investiture du gouvernement provincial par motion n°001/Ass.prov./Kwango/ Présid./2016 du mercredi 29 juin 2016 portant approbation du programme du gouvernement provincial et investiture des ministres provinciaux du Kwango prise par de l’assemblée provinciale de cette juridiction. La cérémonie a eu lieu la veille de la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, soit le 29 juin au siège provisoire de l’organe délibérant. C’est donc par motion d’approbation à l’appel nomination des élus siégeant, sur les 17 ayant pris part au vote, tous ont répondu oui, zéro contre et zéro abstention. Après signature de la motion, M. François Mwambu Ifulu, président de l’assemblée provinciale, a remis le document au gouverneur de province en guise d’investiture de l’exécutif provincial. A l’issue de l’exercice, le président a rendu un vibrant hommage aux élus qui ont abattu un travail appréciable en dotant la province d’outil de gestion devant conduire son action. Au sortir de cette investiture, Larousse Kabula s’est dit satisfait de l’aboutissement d’un long processus qui a commencé en tant que candidat gouverneur, lequel aboutit à la mise en place du premier gouvernement du Kwango d’après-démembrement. Il faut aussi relever que la cérémonie d’investiture de l’exécutif provincial a coïncidé avec la clôture de la première session ordinaire de l’organe délibérant du Kwango. Mais d’ores et déjà, le président Mwambu Ifulu a annoncé qu’une session extraordinaire va être convoquée sous peu pour examiner des matières urgentes qui n’ont pu être examinées durant la session ordinaire. Il s’agit de deux projets d’édits et des textes nécessaires au bon fonctionnant de cette assemblée, notamment le règlement intérieur. PRÉSENTATION DU PROGRAMME D’ACTIONS 20162020 Mais 48 heures auparavant, Larousse Kabula avait présenté le programme d’actions quinquennal 20162020 de son gouvernement dans la salle du Cinquantenaire de l’évangélisation du diocèse de Kenge. C’est par la vérification du quorum des députés siégeant au sein de l’organe délibérant que commençait lé cérémonie. Et selon le décompte, sur un total de 24 élus, 16 étaient présents, 3 se sont excusés et 5 postes étaient à pourvoir. Le chef de l’exécutif provincial a, de ce fait, présenté l’économie de sa feuille de route. En 32 minutes, Larousse Kabula avait épluché les 53 pages qui rendaient compte de l’ambitieux programme concocté pour lancer définitivement le décollage du Kwango. Notons en passant que cet exercice avait été précédé de la présentation de 10 membres composant l’exécutif provincial. Pour le chef de l’exécutif du Kwango, il existe un fossé entre les attentes des populations et la volonté de les servir. Cela est consécutif à la faiblesse dans la mobilisation des ressources financières nécessaires à impulser le développement de cette nouvelle entité. Face à ce défi, Larousse Kabula a mijoté une feuille de route qui prend en compte tous les axes prioritaires du développement de la province (routes, infrastructures, agriculture, énergie, social…). Seulement voilà, tout est prioritaire pour les 5 territoires de la province du Kwango. Lors du débat général sur la feuille de route de l’exécutif provincial, 14 députés s’étaient relayés au prétoire pour formuler 89 recommandations. La préoccupation essentielle des élus du peuple, c’est le fait que le Kwangolais ne profite pas de production de son sol. Allusion faite ici au parc-agroindustriel de Bukanga-Lonzo et du moulin de Congo Futur dont les produits sont commercialisés hors du Kwango. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO INSTITUT NATIONAL DE PREPARATION PROFESSIONNELLE. DIRECTION GENERALE MESSAGE DE VŒUX AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, AUX MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET AU PEUPLE CONGOLAIS TOUT ENTIER A L’OCCASION DU 56ème ANNIVERSAIRE DE L’ACCESSION DE NOTRE PAYS A SA SOUVERAINETE INTERNATIONALE. A l’occasion de la commémoration du 56ème anniversaire de notre pays à sa souveraineté internationale, le Conseil d’Administration, la Direction Générale et l’ensemble du Personnel de l’Institut National de Préparation Professionnelle « I.N.P.P. », se font le devoir de présenter au Président de la République, aux membres du Gouvernement et au peuple Congolais tout entier, nos meilleurs vœux de bonheur, de prospérité et de plein succès dans la quête de la cohésion nationale et la consolidation de la paix sociale, socle de développement. L’INPP s’engage à faire bénéficier à la majorité de la population congolaise les compétences techniques indispensables pour un Congo réconcilié avec lui-même à l’issue du dialogue convoqué par son Excellence le Président de la République, Chef de l’Etat, Monsieur Joseph KABILA KABANGE. Fait à Kinshasa, le 24 juin 2016. 10 Communication Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 MESSAGE DE VŒUX DE LA DIRECTION GENERALE DE TFM A Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo Excellence Monsieur le Président de la République, En ce jour où la République Démocratique du Congo commémore le 56ème Anniversaire de son accession à la Souveraineté Nationale et Internationale, la Direction et l’ensemble du personnel de Tenke Fungurume Mining vous présentent à vous et au peuple congolais leurs meilleurs vœux de bonheur, d’espoir et de confiance en l’avenir de ce magnifique pays à grands potentiels économiques. Nous saisissons cette opportunité pour réitérer l’engagement de Tenke Fungurume Mining d’accompagner le peuple congolais en vue de contribuer au développement de cette grande Nation. Puisse cet anniversaire consolider la paix et l’Unité Nationale pour l’avènement d’une Nation émergente. Que Dieu Bénisse la République Démocratique du Congo. La Direction Afrique/éco 11 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er A l’issue de la 28ème Assemblée Générale Ordinaire Le Groupe Ecobank déclare un bénéfice de plus de 60 millions USD en 2015 En dépit de la morosité de l’économie mondiale affectant les pays africains, Ecobank Transnational Incorporated, la maison mère du Groupe Ecobank, a réalisé un bénéfice de 60,77 millions USD pendant l’exercice 2015. Des dividendes de l’ordre de 48 millions USD ont été distribués aux actionnaires à l’issue d’une Assemblée Générale Mixte tenue au siège de cette banque panafricaine à Lomé. AMÉDÉE MWARABU KIBOKO L a maison mère du Groupe Ecobank, Ecobank Transnational Incorporated (ETI), a tenu le 17 juin sa 28ème Assemblée Générale Ordinaire à son siège à Lomé, au Togo. Cet évènement annuel, a réuni le Président du Conseil d’administration du Groupe Ecobank, le Directeur général, les présidents de Conseils d’administration des filiales, les Administrateurs des filiales Ecobank ainsi que les actionnaires de cette banque panafricaine. La délégation d’Ecobank/RD Congo a été composée du Président du Conseil d’administration, Vincent Noël VIKA DI PANZU, du Directeur Général, Yves COFFI QUAMDESSOU, et de la Secrétaire Générale, Aline Buhendwa. Dirigée par le Président du Conseil d’administration du Groupe, Emmanuel Ikazoboh, la 28ème Assemblée Générale ordinaire a approuvé les 6 points inscrits à l’ordre du jour à savoir : Approbation des Comptes, Affectation du résultat, Renouvellement du mandat d’un administrateur, Ratification de la cooptation d’Administrateurs, Nomination d’administrateurs, Renouvellement du mandat des Commissaires aux Comptes. A l’issue du vote, les actionnaires du Groupe Ecobank ont validé les comptes de l’entreprise de l’exercice 2015 et autorisé l’af- fectation des bénéfices d’un montant de 60,77 millions Usd. De ce profit, les actionnaires ont approuvé la distribution de 83% des bénéfices au titre des dividendes aux actionnaires, soit 48,2 millions usd. L’assemblée Générale a aussi ratifié à 100% la nomination du Directeur général du Groupe Ecobank, Ade Ayeyemi, en fonction depuis le 1er septembre 2015. 83% DE BÉNÉFICES DISTRIBUÉS AUX ACTIONNAIRES La réunion a, en outre, renouvelé le mandat du Dr. Matjila, Représentant de Public Investiment compagny, un Fonds de pension des employés, pour trois ans. Elle a aussi rati fié la cooptation, en tant qu’Administrateur, de MM Abdulla Al Khalifa, représentant de Qatar National Bank, et de Mr. Mfundo Nkuhlu, représentant de Nedbank Group Limited, deux des grands actionnaires du Groupe Ecobank. Aussi, l’Assemblée Générale Ordinaire a-t-elle approuvé la reconduction, pour une nouvelle année, des Commissaires aux comptes « Deloitte Nigeria » et « Grant Thornton Côte d’Ivoire ». Cette Assemblée Générale Ordinaire a été suivie d’une Assemblée Générale Extraordinaire, dans la même salle de conférence du Centre panafricain d’Ecobank de Lomé (photo). Celle-ci a voté les trois projets de résolutions inscrites à l’ordre du jour : Fusion des actions ; Emission de droits préférentiels de souscription ; la Modification des Statuts. Ainsi, la valeur nominale des actions ordinaires du Groupe est passée de 2,5 cents Usd à 50 cents Usd par action. « Ceci se fera par la consolidation de 20 actions ordinaires détenues en une nouvelle action ordinaire et par l’émission de nouvelles actions ordinaires de 50 cents Usd chacune », a précisé le Président du Conseil d’administration. GARDER LE LEADERSHIP DUGROUPE Lors de la conférence de presse qui a suivi les deux assemblées générales, le Directeur Général du Groupe Ecobank est revenu sur la façon dont il entend assoir son management de manière à permettre que cette banque panafricaine, malgré les perspectives économiques peu satisfaisantes, puisse « consolider son expansion » réalisée déjà dans les 36 pays africains où elle est implantée. Ade Ayeyemi compte notamment s’appuyer sur la technologie pour accroitre l’utilisation des services financiers. C’est dans cette perspective que le Groupe EcobanK a lancé, la veille de la 28ème Assemblée générale, toujours depuis Lomé, la campagne « Allez en avant ». Ici, Ecobank espère rencontrer sa clientèle, dont notamment les jeunes, selon leurs besoins actuels : payer avec une carte de crédit, effectuer des transactions à partir du téléphone mobile et sur internet, retirer de l’argent aux distributeurs automatiques des billets, sur les terminaux électroniques dans les commerces. La banque panafricaine pense ainsi œuvrer pour l’inclusion financière notamment des jeunes. « Nous devons réaliser le meilleur résultat quel que soit l’environnement économique », a déclaré le directeur général du Groupe Ecobank, répondant à une question de la presse sur la morosité de l’économie mondiale qui va continuer à affecter les pays africains en 2016. « Nous avons assez de fonds propres. Nous comptons aussi sur l’appui de nos actionnaires », a dit le Président du Conseil d’administration, pour rassurer la presse sur la solidité du Groupe Ecobank. A peine arrivé à la tête du Groupe, Ade Ayeyemi a conçu une stratégie de management qu’il a dénommée « Sur la voie du Leadership ». Cette stratégie ambitionne d’améliorer la gestion des risques ; de maximiser l’efficacité opérationnelle ; de renforcer les fonds propres, de rationaliser la gestion des talents et de la performance. « Notre objectif est clair : nous voulons produire des rendements à long terme supérieurs au coût du capital, tout au long du cycle économique », souligne le directeur général Ade Ayeyemi dans son plan stratégique de management du Groupe Ecobank. Il est convaincu que « la mise en œuvre de cette stratégie permettra à Ecobank d’exploiter pleinement le potentiel de son modèle commercial ». En effet, cet ancien Directeur Général de la division Afrique subsaharienne de Citigroup, compte sur le talent de son personnel. « Ce sont les grandes équipes qui font les grandes entreprises et c’est donc de nos collaborateurs que dépendra notre capacité à réaliser les objectifs que nous visons », note-t-il dans son plan stratégique. Créée en 1985 et basée à Lomé, au Togo, le Groupe Ecobank offre des services bancaires et produits financiers incluant les activités de banque de particuliers et banque commerciale, banque d’affaires, gestion d’actifs et de courtage de titres à plus de 11,1 millions de clients. Le Groupe a généré un produit net bancaire de 2,1 milliards Usd pour l’exercice clos fin décembre 2015, contre 174 millions Usd pour la société mère. Le groupe emploie un personnel estimé à 19 568 au 30 septembre 2015. Son total bilan en 2015 est évalué à 23 milliards 400 millions Usd. Le Groupe Ecobank, c’est surtout 1 265 agences et bureaux ainsi que 2 773 distributeurs de billets (DAB). *Remake ASSOCIATION DE SANTE FAMILIALE (ASF) AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL 2016/MALARIA/4191/ Transport MILDs KINSHASA L’Association de Santé Familiale, ASF en sigle, a lancé le présent Appel d’Offres (ADO) pour l’acquisition de services transport de 261.672 kg de Moustiquaires Imprégnées d’Insecticide à Longue Durée (MIILD) destinées à la ville province de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Ces Moustiquaires seront déployées en deux lots à savoir : Volet 1 : Porte-à-porte (transport et assurance) des entrepôts ASF à Matadi vers les entrepôts ASF à Kinshasa, par voie routière Volet 2 : Porte-à-porte (transport et assurance) des entrepôts ASF à Kinshasa vers les entrepôts de 35 ZS de la province de Kinshasa, par voie routière ASF invite donc, par le présent avis d’Appel d’Offres, les candidats remplissant les conditions requises à présenter une offre pour le service décrit ci-dessus. Les fournisseurs potentiels qui seront retenus pour la fourniture de ces services devront remplir les critères techniques suivants: a) démontrer qu’ils possèdent une capacité légale ou juridique adéquate pour acquérir le marché ; b) démontrer qu’ils possèdent un personnel clé compétent pour assurer un service de qualité ; c) démontrer qu’ils assurent ou promettent d’assurer les moustiquaires à transporter contre tous risques de vol, perte ou avaries durant les opérations de transport ; d) posséder un minimum d’équipements en propre nécessaires pour faire le transport des moustiquaires ; e) prouver qu’ils ont une expérience pertinente dans le transport de marchandises en RDC, et particulièrement dans la ville de Kinshasa et la province du Kongo Central. Une expérience de transport avec un organisme international est un atout ; f) remplir tous les formulaires de l’annexe A de l’ADO, et déposer leurs offres au bureau ASF à Kinshasa, sous plis fermé et anonyme au plus tard le 05 Juillet 2016 à 17 heures (heure locale). L’ouverture des plis des offres se fera en séance publique le 06 Juin 2016, à 09 heures au bureau ASF à Kinshasa. L’analyse de toutes les offres sera faite à Kinshasa par une commission ad hoc. Conformément aux termes de l’ADO, seuls les fournisseurs qui auront passé l’étape d’analyse technique seront retenus pour l’évaluation financière, qui sera basée sur la combinaison des critères ci-après : a) Prix (80%) b) Délai de livraison (20%) L’évaluation des soumissions sera faite sur la base de l’optimisation des dépenses plutôt que sur le prix le plus bas. Pour plus de détails sur les instructions aux soumissionnaires, les critères d’éligibilité et de sélection, et les conditions de marché, nous recommandons aux fournisseurs potentiels de télécharger le dossier d’Appel d’Offres sur le site internet mediacongo.net Sous le lien : http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/jobaof/2016/juin/ asfpsi_20160624_01.pdf Toute demande de renseignements complémentaires sera acceptée et traitée par ASF. Elle doit être adressée par courrier au Directeur des Opérations de l’ASF à l’adresse [email protected]. Ceci est un avis d’appel d’offre public, compétitif et ouvert à tous. Toute offre complète reçue à temps sera considérée et évaluée sur une base juste, objective, et non-discriminatoire. 12 Communication Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 MESSAGE DE VŒUX DE GECAMINES S.A. A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A L’OCCASION DU 56 ème ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Excellence Monsieur le Président de la République, En ce jour où la nation congolaise célèbre le 56ème anniversaire .de son accession à la souveraineté nationale et internationale, le Conseil d’Administration, la Direction Générale de Gécamines SA ainsi que son personnel, vous témoignent leur indéfectible attachement à votre personne pour les efforts que vous ne cessez de consentir dans tous les domaines et plus particulièrement dans celui de la révolution de la modernité. Cette révolution de la modernité est effective grâce à la paix que vous avez instaurée sur toute l’étendue de la Répub!ique. La paix chèrement acquise, au prix de vos sacrifices, ne peut être garantie qu’à travers le ialogue convoqué par votre Excellence et auquel nous souscrivons sans reserve. C’est donc une occasion pour nous, en ce jour solennel du 56ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, de vous souhaiter longévité, prospérité et que le Très Haut veuille vous assister dans la conduite des affaires de l’Etat. Que vive la République Démocratique de Congo. Que vive la Gécamines SA. Communication 13 N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er Le Potentiel www.lepotentielonline.com MESSAGE AU GOUVERNEMENT NATIONAL Aux Honorables Présidents de deux Chambres du Parlement; Aux honorables Sénateurs et Députés; A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre; Leurs Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement de la République; ainsi qu’au Peuple Congolais dans son ensemble; La commémoration du 56ème anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à sa souveraineté nationale et internationale est pour l’entreprise Tenke Fungurume Mining une heureuse opportunité pour vous présenter ses vœux de réussite pour la réalisation de tous les projets mis en place pour le développement de ce grand et beau pays au cœur de l’Afrique centrale. Nous profitons de cette occasion pour réaffirmer notre engagement à contribuer à l’essor social et économique de la République Démocratique du Congo. Que vive la République Démocratique du Congo! La Direction 14 Omnisports Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Sanga Balende et Renaissance représenteront la RDC à la 14è Coupe de la CAF C’est une première dans l’histoire du football congolais. Deux ans seulement après sa création, le FC Renaissance du Congo trouve une place en compétitions africaines interclubs de la Caf. Il a remporté la 52è Coupe du Congo en battant Don Bosco en finale (2-0). ARMEL LANGANDA L a fédération congolaise de football association (Fecofa) est fixée sur ses quatre représentants aux prochaines compétitions africaines interclubs de la Caf la saison prochaine. En coupe de la Caf, la RDC sera représentée par Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi et le FC Renaissance du Congo de Kinshasa. Les deux clubs sont issus de deux compétitions nationales, à savoir la 21 ème Ligue nationale de football (Linafoot) et la 52ème Coupe du Congo. La grosse surprise, c’est de retrouver le FC Renaissance à la compétition africaine, deux ans seulement après sa création. Un club qui n’a plus rien à prouver auprès de ses nombreux supporters. Avec un parcours très élogieux, le club cher à l’Evêque Pascal Mukuna, a été d’abord sacré champion de l’Entente provinciale de football de Kinshasa (Epfkin) saison 2015-2016. Ensuite, il s’est qualifié logiquement à la 52è coupe du Congo de football dont la phase finale a eu lieu à Kinshasa, au stade Tata Raphaël de la Kethule. Depuis les préliminaires jusqu’à la phase des poules de la 52ème Coupe du Congo, les Oranges ont fait un parcours sans tâche. Ils ont explosé en phase des poules en remportant tous les matches. Logé dans le groupe A aux côtés de Malole, Veti et Nyuki, le FC Renaissance a fait un carton plein, neuf sur neuf. Pour la première fois, le FC Renaissance trouve une place en finale de cette compétition nationale. UNE FINALE RÉUSSIE La date du mercredi 29 juin restera à jamais gravée dans les annales du football congolais. Au stade Tata Raphaël, les supporters Renais sont venus en masse pour pousser leur équipe au premier sacre. Mission accomplie. Dès le coup d’envoi, toute l’équipe orange se lance dans la bataille. C’est à la deuxième minute que le capitaine Matumona zola « Rum » soulèvera le public, avec son but ob- Le FC Renaissance jouera la Coupe de la confédération africaine deux ans seulement après sa création. tenu sur penalty. C’est tout le stade qui était en ébullition après cette ouverture matinale du score. Le second but de Renaissance sera l’œuvre de Kazadi peu avant la pause. Incapables de revenir au score, les Salésiens de Don Bosco n’ont fait que subir la pression des Oranges devant leur public. Le match s’est soldé sur le score de 2-0. Présent à ce grand rendez-vous des amoureux du ballon rond, le ministère de Sports, Denis Kambayi Cimbumbu, a fait le déplacement pour encourager les deux équipes. Il y avait également le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, qui a même remis officiellement le trophée à l’équipe championne. SANGA BALENDE EN AFRIQUE ! Après avoir déployé beaucoup d’énergies cette saison sportive, l’équipe de Mbuji-Mayi, Sa Majesté Sanga Balende, a quand même obtenu gain de cause. Elle est qualifiée pour la prochaine coupe de la Caf, bien que ce n’était pas le souhait d’Alphonse Ngoy Kasanji, président du club. Il tenait à tout prix voir son équipe jouer la Ligue des champions la saison prochaine. Les rouges et or de Mbuji-Mayi se sont distingués dans cette phase de play-off du championnat national. Ils ont terminé troisième au classement général avec 28 points. Un résultat plutôt satisfaisant pour le club de MbujiMayi qui a causé pas mal du tort à tous les grands clubs au stade Tshikisha de Mbuji-Mayi. Son dernier match du play-off s’était joué au stade de la Concorde de Kadutu, contre l’OC Muungano. Match arrêté à la 15ème minute suite aux incidents malheureux provoqués par les supporters locaux. Tout a explosé après que l’arbitre a exclu le joueur Mutamba de Muungno pour indiscipline. Les supporters ont envahi la zone neutre. Ils ont même tabassé à mort l’arbitre central, qui était vite acheminé à l’hôpital pour la réanimation. Sur ce, Sanga Balende a gagné cette rencontre par forfait et Muungano a été sévèrement sanctionné par le comité de gestion de la 21ème édition de la Ligue nationale de football (Linafoot). V. CLUB ET MAZEMBE EN LIGUE DES CHAMPIONS Sans surprise pour l’AS V. Club et le TP Mazembe qui ont validé leurs tickets pour la prochaine Ligue des champions de la Caf. Les Corbeaux Lushois sont sacrés champions de la 21ème édition du championnat national, pour avoir terminé avec 34 points. L’équipe de Lubumbashi qui est présentement engagée à la coupe de la Caf, a gagné son dernier match qu’il devrait jouer contre Muungano par forfait et a récupéré le point de son match contre DCMP, livré à Lubumbashi. L’AS V. Club a fait jeu égal avec Shark XI FC (1-1), le mercredi 29 juin au stade des Martyrs de la Pentecôte. L’AS V. Club accompagnera le TP Mazembe en Ligue des Champions. Malgré ce match nul, le club de Kinshasa se retrouve à la deuxième position avec 29 points. Les moscovites avaient bénéficié des trois points de Lupopo. Les Lumpas avaient aligné un joueur litigieux contre V. Club à Lubumbashi. Bien que disqualifié de la Ligue des champions par la Caf, l’AS V. Club a réussi à gagner une autre place à la même compétition la saison prochaine. Le coach Florent Ibenge sauve la saison de son équipe. Quant à lui, le TP Mazembe peut jubiler son unième titre national après avoir aussi passé une saison pas facile avec son élimination à la Ligue des champions. Le club cher au président Moïse Katumbi devra se préparer en conséquence pour retrouver ses griffes la saison prochaine dans cette prestigieuse compétition du continent. Actuellement, le club fait un parcours élogieux en quarts de finale de la 13ème Coupe de la Caf. Après deux sorties, le club de Lubumbashi totalise 6 points et occupe la première place du groupe A. En première journée, les Corbeaux ont battu les ghanéen de Medeama SC sur le score de 3-1, au stade TP Mazembe de la Kamalondo. En deuxième journée en Tanzanie, Mazembe a surpris Young Africans en l’emportant sur un score étriqué de 1-0. Le but des Corbeaux a été marqué par Merveille Bope à la 75ème minute. Les Corbeaux lushois seront reçus par les algériens de Mouloubia Olympique Béjaïa, le 17 juillet 2016 à Alger, pour le compte de la troisième journée. MAZEMBE – RENAISSANCE, EN SUPER COUPE Le TP Mazembe et le FC Renaissance du Congo, respectivement vainqueur de la 21ème Linafoot et vainqueur de la 52ème Coupe du Congo, s’affronteront en super coupe du Congo, au stade TP Mazembe de la Kamalondo, à Lubumbashi. Les Oranges feront le déplacement de Lubumbashi pour y défier les champions d’Afrique. Ça sera un choc des champions. Renaissance a intérêt à tenir tête à ce géant du football africain pour se confirmer davantage, avant de se lancer profondément au championnat national saison 2°016-2017. Une mission qui est loin d’être facile pour les jeunes de l’Evêque Pascal Mukuna. Culture 15 Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1 juillet 2016 er République du Congo : la RDC attendue au « Festival des musiques du passé » Revaloriser et pérenniser les musiques des années 1960-1980, tel est l’objectif que poursuit cette première édition prévue, du 5 au 7 août 2016, à Brazzaville. BIENVENU IPAN A nnoncé du 05 au 07 août 2016, à Brazzaville, le Festival des musiques du passé (Femupas) a déjà présenté au public ses instances dirigeantes, rapporte Adiac. Le comité d’honneur sera présidé par le général Paul Victor Moigny, tandis que Serges Maurice Moussama dirigera le commissariat au compte et le staff dirigeant. Plusieurs pays sont attendus à cette première édition, à Savoir la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Gabon, le Cameroun et la France. Outre les prestations musicales, ce festival accorde une place de choix à un défilé de mode mixte, un symposium, une exposition et une excursion dans les villes touristiques du Congo. Le début d’un projet étant difficile, le festival qui n’est qu’à sa première édition, est butté à un problème de financement. Le président du staff dirigeant, Serges Maurice Moussama, l’a déclaré. « Nous lançons un appel à solidarité à tous les patriotes et à toutes les entreprises de la place et fondations, au gouvernement et aux partenaires latéraux et multilatéraux de nous secourir», a-t-il lancé. Ces genres et styles musicaux dits « du passé », notamment ceux des années 1960-1980 sont plus ou moins tombés dans les oubliettes. C’est le cas, notamment, aux genres Tango, Polka Piké, D IRECTION Salsa, Rumba, Zouk, etc. Le Congo est un pays de musique dont Brazzaville, sa capitale, fait partie des villes créatives des musiques de l’Unesco. Au regard de cette initiative, le président d’honneur de ce festival, le général Paul Victor Moigny, a commenté : « Nous avons du talent culturel à revendre, tout comme de beaux événements culturels. Il faut les r evaloriser. Très souvent nous oublions de revaloriser ce que nous produisons. Donnons-nous la main dans la main. Que ce festival rayonne en Afrique ». L’idée de la création du Femupas est née du constat selon lequel une catégorie de musique n’est pas commémorée lors de grands festivals des musiques africains comme le Festival panafricain de musique (Fespam) et le Festival populaire et international des musiques traditionnelles (Feux de Brazza). Europe : l’OIF et la Bulgarie soutiennent deux projets en faveur de la jeunesse GÉNÉRALE Vice-président Freddy Mulumba Kabuayi (0998135483) Conseiller Ben-CletKankondeDambu(0815250989) Financier Sébastien Ngudikama Ressources humaines Yvonne Mubiala Assistante Ange Lamba (0999931726) Intendant Constantin Mpoyi (0998533648) DIRECTION DE LA PUBLICATION Directeur de publication Faustin Kuediasala (0819041763) Directeur de rédaction Bienvenu Bakumanya (0998484750) Directeur-Secrétaire de rédaction Marcel Lutete (0998589552) Directeur éditorialiste Willy Kabwe (0999999546) Directeur politique Dr. Emmanuel Kabongo Malu Rédacteur en chef AlbertTshiambi (0814934753) R ÉDACTION GÉNÉRALE Desk politique : Nation : Rich Ngapi (0816850514) Olivier Dioso (0998194138) Pitshou Mulumba (0814766156) Ludi Cardoso (0813026440) Stéphane Etinga (0815098342) International : Cyprien Kapuku (0970477770) L ’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Bulgarie ont signé, le 21 juin 2016, un accord de contribution volontaire d’un montant de 65 000 euros pour financer deux projets en faveur de la jeunesse en Europe centrale et orientale. Selon une dépêche de l’OIF, la Francophonie a été représentée à cette cérémonie par son administrateur, AdamaOuane. Tandis que la Bulgarie l’a été par AnguelTcholakov, représentant personnel du président de la République de Bulgarie au CPF, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Bulgarie en France. Dans ce cadre, l’OIF et la Bulgarie organiseront cette année une rencontre internationale des associations de jeunes francophones de la région de l’Europe centrale et orientale autour du thème « Je suis francophone, je suis actif, je peux ». Cette manifestation permettra aux jeunes d’échanger autour de la citoyenneté et de la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent sur Internet et les réseaux sociaux, en lien avec l’Initiative de la Francophonie « Error! Hyperlink Direction : 873, av. Bas-Congo, Kinshasa/ Gombe - B.P. 11338 Kin I/Rdc Fax: 00243-139-8472 E-mail: [email protected] web site: http://www.lepotentielonline.com PRÉSIDENT -DIRECTEUR G ÉNÉRAL: Modeste Mutinga Mutuishayi Desk Économie : Amedée Mwarabu (0854898227) Olivier Kaforo (0815254555) * Desk Société, Provinces, Sports, Culture : Véron Kongo (0998526977) Donatien Mupompa (0815075387) Florent N’Lunda N’Silu (0814937850) Armel Langanda (0811945860) Bienvenu Ipan (0898273411) S ECRÉTARIAT DE RÉDACTION José Kapwasa (0813249668) StAugustin Kinienzi (0815158644) Odon Modjiri (0998241410) Michel Masudi (0991107030) Delphin Bateko (0812237393) C OLLABORATEURS E XTÉRIEURS Prof. Yoka Lye Mudaba Tembo Kash Robert Kongo (France) L E P O T E N T I E L O N L I N E . COM ANGELO MOBATELI (099 840 71 93) MATSHI (081 355 63 07) STANILAS NTAMBWE (097 143 99 69) WEBMASTER BRIGITTE BOFOLO DPT . MARKETING & COMMERCIAL reference not valid. ». L’autre projet, intitulé « Milieu médiatique francophone à l’école », permettra aux jeunes de la région d’être formés et de se perfectionner à la rédaction de textes journalistiques, à la diffusion d’événements francophones et à la prise d’interviews. Pour mémoire, le Plan d’action régional pour l’Europe centrale et orientale permet de rendre la programmation de l’OIF plus accessible et opérationnelle pour les six pays membres de la région (Albanie, Arménie, Bulgarie, Ex-République Yougoslave de Macédoine, République de Moldavie, Roumanie). Ce plan s’inscrit également dans une volonté d’assurer une plus grande adhésion des populations d’Europe centrale et orientale aux valeurs francophones et une plus importante visibilité de l’Organisation. OIF Conseiller Franck Lukusa (0811977609) AGENTS C OMMERCIAUX & RECOUV. John Rushimba : Recouv. (0998998572) Ange Lamba (0999931726) Deddy Ilunga (090496919) DISTRIBUTION JOURNAUX Dieudonné Bukasa Pitshou Lubamba 16 Dernière heure Le Potentiel www.lepotentielonline.com N° 6770 du vendredi 1er juillet 2016 Grand Bandundu : Aubin Minaku mobilise pour le dialogue et les élections APOSTROPHE 30 juin BEN-CLET ST AUGUSTIN K L e président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a entrepris une tournée d’explication et de mobilisation dans l’ancienne province du Bandundu sur le dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat et la tenue d’élections générales dans les jours à venir. Le périple du speaker de la Chambre basse du Parlement est parti d’Idiofa passant par Kikwit pour le boucler par la ville de Kenge. Dans la province du Kwilu, Aubin Minaku a lancé, au nom du chef de l’Etat, des travaux d’asphaltage de l’axe routier compris entre Idiofa et Ingundi, long de 70 km. La cérémonie a eu lieu en présence du vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Willy Makiashi et du ministre des Infrastructures, Tr avaux publics, Fridolin Kasweshi et de plusieurs notabilités du recoin. Profitant de 3 Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale cette circonstance, Minaku s’est adressé aux populations pour transmettre le message du chef de l’Etat sur le dialogue qui doit se tenir pour décrisper le climat politique tendu dans le pays et sur la tenue des élections pour couper court aux bruits de guerre et tumultes propagés par une certaine opinion. A l’étape de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, Aubin Minaku n’a pu se livrer au même exercice. Motif : son cortège est entré dans la ville à 20h09’, au moment les militants qui avaient pris position au carrefour du 5 Mai venaient de vider le lieu. A la place d’un bain de foule, le speaker de l’Assemblée nationale a été accueilli par l’autorité provinciale et son équipe. A Kenge où son cortège qui a fait escaler technique, Minaku s’est entretenu avec la notabilité du Kwango à la résidence Kikwa, avec sa tête le député Albert Kutekala Kaawa. Marchés à Kinshasa : vendeurs et immondices font bon ménage MC LORRY BIUMA (STAGIAIRE/UNIKN) L ’insalubrité dans les mar chés et autres lieux de négoce dans la capitale congolaise se porte bien. Vendeurs et acheteurs se côtoient dans cet environnement propice aux microbes de tout genre. Les marchés urbains et municipaux de Kinshasa se trouvent, pour la plupart, dans un environnement malsain. On semble s’accommoder de cette situation à l’idée que l’homme noir ne meure pas de microbes. Une assertion pourtant démentie lorsqu’on compte le nombre sans cesse croissant de victimes dû aux microbes, d’après des sources hospitalières contactées. À la tête de chaque marché de Kinshasa se trouve un homme ou une femme nommé par une autorité, seule à décider de son maintien ou non à son poste. Pas étonnant que la presse dénonce l’état d’insalubrité des marchés de Kinshasa, sans qu’il n’y ait de réaction des autorités compétentes. Soit pour rappeler les préposés aux marchés incriminés à se débarrasser des immondices, soit pour remplacer les personnes qui ne présentent plus aucune perspective d’amélioration dans leur travail par celles à même d’apporter du sang nouveau Communiqué de presse La Cour constitutionnelle porte à la connaissance du public que l’Arrêt R. Const. 262 actuellement en circulation dans les médias, aussi laconique qu’impromptu, n’est pas la version authentique de la Cour constitutionnelle. La Cour constitutionnelle rassure que son Arrêt R. Const. 262, dans sa version authentique, sera bientôt publié dans le prochain numéro du Journal Officiel de la République Démocratique du Congo. Fait à Kinshasa, le 29 juin 2016 Pour le Président en mission, BANYAKU LUAPE EPOTU Eugène Juge Constitutionnel dans les marchés. La situation, somme toute préoccupante, caractérise les différents lieux de négoce de la capitale. Elle expose les Kinois à plusieurs cas de maladies. Dans tous les marchés urbains et municipaux de Kinshasa, constate-t-on, les produits alimentaires sont vendus à même le sol, sous l’œil impuissant des acheteurs, mais complice ou complaisant des responsables du service d’hygiène de chaque marché. Au marché de la commune de Ngaba, situé non loin du rond-point du même nom, les notions d’hygiène sont foulées aux pieds par des vendeurs. Preuve : les légumes et autres denrées alimentaires qui sont la particularité de ce marché sont exposés au soleil pendant la journée avec risque de perdre leur saveur. Les produits vivriers sont étalés à l’air libre dans un environnement insalubre. Ils sont à la merci des mouches et autres insectes nuisibles à la santé. Les visiteurs sont frappés par des tas d’immondices qui traînent à l’intérieur et aux alentours du marché. Ces immondices sont quotidiennement abandonnées au point de former des montagnes et polluer l’air avec une odeur nauséabonde qu’elles dégagent. « L’environnement est certes malsain mais les microbes sont anéantis lors de la cuisson des aliments », a expliqué une acheteuse de viande au marché de Ngaba. « Certains vendeurs n’hésitent pas à se soulager dans des endroits inappropriés », a dénoncé un agent du service d’hygiène du marché Ngaba pour qui cette attitude accentue l’état d’insalubrité dans lequel se trouve ce marché. Toutefois, fait-il remarquer, ces vendeurs polluent l’atmosphère, tout en oubliant qu’ils sont eux-mêmes victimes des maladies causées par cette insalubrité. Selon les vendeurs, les responsables du marché perçoivent des taxes d’entretien du marché. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce lieu de négoce se trouve dans un état d’insalubrité quasi permanent. Interrogé à ce sujet, le responsable du marché n’a pas voulu répondre à nos questions. « La salubrité du marché ne m’intéresse pas du moment où je paie mon argent pour cette cause », s’est justifié un vendeur du marché Somba Zigida situé dans la commune de Kinshasa. 0 juin 2016. Il y a donc 56 ans que la RD Congo est indépendante. Est-ce que les 70 millions de citadins et de villageois ressentent, au même degré, la fierté d’être ce qu’ils sont ? Ontils connu des dirigeants modèles ? Rétroviseur. En 1960, J. KasaVubu devient le premier président du Congo indépendant. Et P.E. Lumumba, un personnage imprévisible, Premier ministre. Inexpérimentés et manipulés, ils engagent un bras de fer qui sacrifiera Lumumba. Kasa survivra aux turbulences politiques : sécessions, rébellions. En 1965, néanmoins, il tente d’ériger des obstacles à la victoire virtuelle de M. Tshombé à la présidentielle. Le lieutenant Mobutu écarte l’un et l’autre. Soutenu par la Cia, J.-D. Mobutu règne sans partage durant 32 ans. Mais, sous la pression populaire et la perestroïka, il feint l’ouverture démocratique en 1990. Peu après, le réflexe autoritaire le rattrape et il multiplie des manœuvres dilatoires pour s’éterniser au pouvoir. Sa chute et sa fuite, en mai 1997, seront lamentables. Dans l’imagerie populaire, il est passé, sans transition, de bâtisseur au démolisseur du Zaïre. En 1997, le rebelle L.-D. Kabila sonne le glas pour Mobutu. Il est porté au pouvoir par la coalition armée rwandoougandaise, supervisée par Washington. Visiblement adepte de l’image de «l’homme fort», LDK est assassiné trois ans plus tard. La conspiration porte la signature de ceux qui l’avaient fait roi. J. Kabila hérite du pouvoir en janvier 2001. Le jeune président, lucide, relance le processus démocratique. Une Constitution est promulguée. Des élections libres sont tenues en 2006 et 2011. Curieusement, à l’approche de la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, Joseph est tenté par JosephDésiré. Les mêmes causes, dit-on, produisent les mêmes effets. Quid d’un pays plus beau qu’avant le 30 juin 1960 ?