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Quotidien d’information générale - Série III n° 841 Prix : 2000 Fc Directeur de Publication : Jacques Famba Tél. 0899311288 - 0998190510 Courriel : [email protected], www.nyota.net Récépissé n◦MIN/CM/LMO/053/2015 Aller vite au dialogue, sinon… L’UDPS bientôt dans la rue (P. 12) KATANGA Christian Mwando Nsimba dit non à la nomination des commissaires spéciaux ( P. 7) Chronique Courage, on fuit ! C e matin je me tire de ma couette et allume mon transistor. Je tombe sur la radio onusienne qui indique que le comité de sécurité du territoire de Mambasa en Ituri a finalement décidé samedi 10 octobre de procéder au refoulement de l’éléphant dénommé «Ya Mado», qui a tué mardi dernier le chef de l’ex-poste d’encadrement administratif de Lolwa à environ 100 kilomètres à l’ouest de Bunia. Selon l’administrateur du territoire, cet animal constitue maintenant un danger public permanent sur la route national numéro 4 reliant Bunia à Kisangani. En dehors de la mort du chef de poste d’encadrement de Lolwa mardi dernier, l’éléphant «Ya Mado» a commis beaucoup d’autres dégâts. Des (Texte en page 3) Echange d’informations avec la presse Le PALU reste sceptique sur les relations ONU et RDC (P. 12) Avis à manifestation d’intérêt du PRRAP Linafoot Shark XI FC-AS V.Club: poursuite du match le 26 Avis d’Appel d’Offre National AON N°003/PRRAP/GP/EPM/10/2015 octobre prochain (P. 11) (P. 4) - (P. 5) AMI N°019/PRRAP/GP/EPM/10/2015 AMI N°020/PRRAP/GP/EPM/10/2015 AMI N°021/PRRAP/GP/EPM/10/2015 La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 2 La République ACTUALITE Repères Faute de viabilité A Goma L’opposition réclame un nouveau calendrier électoral Fermeture de 174 établissements D epuis peu, les acteurs politiques s’inquiètent et s’impatientent. Car, alors que le premier scrutin d’un long cycle électoral devait avoir lieu le 25, il a été reporté sine die et il n’y a toujours aucun nouveau calendrier électoral en vue. A Goma, une dizaine de partis d’opposition ont écrit à la Commission électorale en lui demandant de publier un nouveau calendrier d’ici la fin de la semaine. Dans leur lettre, ces partis d’opposition rappellent que le 8 septembre dernier, la Cour constitutionnelle elle-même avait appelé à ce que le calendrier électoral jugé intenable soit révisé et qu’un nouvel échéancier soit publié au plus vite. Mais plus d’un mois plus tard, toujours rien. Pire, le premier scrutin, l’élection des députés provinciaux qui devait avoir lieu à la fin de la semaine a été reportée sans nouvelle date. Résultat, cette dizaine de partis s’inquiètent et menacent de mobiliser la population. Ils avancent aussi avoir mené campagne et payé 50 000 dollars pour leur liste de candidats. Enfin, de ce premier scrutin dépend ensuite l’élection des gouverneurs et des sénateurs désignés par les députés provinciaux. Deux scrutins attendus depuis 2011. Mais du côté de la Commission électorale, on rappelle que la priorité dans l’immédiat est d’avoir un nouveau président à la tête de l’institution après sa démission il y a une semaine. Selon la Céni, il est inutile de publier un nouveau calendrier électoral tant qu’il n’y a pas un consensus, un accord au sein de la classe politique congolaise sur quels scrutins organiser en priorité. Quant aux moyens d’obtenir ce consensus ? Voilà une question à laquelle la Céni se garde bien de répondre. BBL La Monusco salue l’adhésion de la RDC à la Convention sur les droits des handicapés Les députés déplorent des faiblesses dans l’exécution du budget 2014 La République Boendy BL Remy RemyBuanga Buanga LP Eyenga Alexis E. PAO Charly BANZUZI +243897230562 Jean Senga Sengavictor Jean-Victor L e ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU), Théophile Mbemba, a procédé le samedi 17 octobre à la fermeture de 174 établissements de l’enseignement universitaire à travers la RDC. Dans un arrêté ministériel portant interdiction de fonctionnement de ces établissements, le ministre de l’ESU fait également mention de la fermeture de 14 auditoires délocalisés. Selon Théophile Bemba, ces établissements ne sont pas viables. La plupart d’entre eux sont des extensions des établissements de l’enseignement supérieur et universitaires installés à travers le pays. Dans la liste des extensions interdites de fonctionner à Kinshasa, l’on retrouve notamment celles de l’ISES de Lubumbashi, de l’université de la paix de la RDC basée à Goma. Au Bandundu, 28 extensions sont fermées, dont celle du Cepromad. Dans l’ancienne province de l’Equateur, cet arrêté ministériel fait mention de la fermeture de 10 extensions, dont celle de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC). Dans l’ex-Kassaï-Oriental, Théophile Bemba a interdit 16 extensions de fonctionner et 12 dans l’ex-Kasaï-occidental, y compris l’extension de l’Université Simon Kimbangu. Quarante extensions sont fermées au Sud-Kivu et trente-sept dans l’ex-Province Orientale. Cinq extensions sont fermées dans l’ancienne province du Katanga. Les quatorze auditoires délocalisés, également fermés au terme d’un autre arrêté du ministre de l’ESU, fonctionnaient dans les anciennes provinces du Katanga, Kasaï-Oriental, Province Orientale ainsi que le Sud-Kivu. BBL/RO Assemblée nationale Lisez Li sez et faites lire jnga 0900440446 Coordonnateur de la Rédaction Boendy Bo Lokanga +243999199410 de l’enseignement universitaire I l nous revient de Radio Okapi que le représentant spécial-adjoint du Secrétaire général de l’Onu en RDC, David Gressly, et le directeur du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH), José-Maria Aranaz, saluent l’adhésion de la RDC à la Convention sur les droits des personnes handicapées. Ils ont exprimé leur satisfaction dans un communiqué conjoint, publié lundi 19 octobre. David Gressly est d’avis que la RDC, par cette adhésion, vient de réaffirmer à la face du monde sa volonté d’inscrire, parmi ses priorités, la prise en compte des droits de cette catégorie de personnes trop souvent négligées. «Les personnes avec handicap sont des êtres humains à part entière et les droits spécifiques qui leur sont reconnus requièrent une attention particulière», a estimé David Gressly cité dans le même communiqué. Pour sa part, José Maria Aranaz s’est réjoui de voir l’Assemblée nationale initier l’adoption du projet de loi portant protection et promotion des droits de la personne handicapée. Selon ce communiqué conjoint, la RDC a adhéré, le 30 septembre dernier, à la Convention relative aux droits des personnes handicapées et à son protocole facultatif sans réserve, ni déclaration interprétative. Adoptée à l’Assemblée générale de l’Onu en 2006, cette convention entend promouvoir, protéger et assurer la dignité, l’égalité devant la loi, les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec handicap. La RDC a fait cette adhésion deux ans après approbation, par l’Assemblée nationale, de la ratification à cette convention. BBL/RO L es députés ont examiné lundi 19 octobre la loi portant reddition des comptes. Ils ont débattu de l’exécution du budget 2014. Plusieurs élus de la majorité et de l’opposition qui ont pris la parole devant le ministre des Finances ont fait état de plusieurs faiblesses de l’exécution de ce budget, évoquant notamment la faible mobilisation des recettes et des dépassements de la ligne budgétaire. Sur la forme, le député Noël Botakile a dénoncé la procédure qui a conduit à l’examen de cette loi de reddition des comptes. « Le projet de loi de reddition de compte ne peut pas arriver chez nous par le gouvernement de la République parce que c’est le gouvernement de la République qui a fait les dépenses dont les justifications ont été envoyées à la Cour de compte. Et la constitution demande à la Cour de comptes de nous soumettre le projet de reddition de comptes pour que nous puissions comprendre comment les autorisations données ont été réalisées », a-t-il soutenu. Pour sa part, le député Emery Okundji a énuméré les faiblesses de l’exécution du budget 2014 relevées par la Cour de comptes : Réalisations des recettes non prévues ; Faible exécution des certaines dépenses ; Exécution des dépenses non prévues, en particulier des projets d’investissement ; Exécution des dépenses en dépassement de crédits. Ce député de l’opposition a déploré des faiblesses qui reviennent année après année lors de l’examen de cette loi. Plusieurs élus ont appelé à des sanctions auxquelles d’autres ne croient pourtant pas, évoquant « la loi de la Majorité présidentielle ». BBL/RO Cafardé ? Sous informé ? … Beuh, il y a une solution : Larépubliquez – vous !!! Service vente et abonnement. Tel : (+243) 81 50 11 886, (+243) 99 74 40 728 La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 La République LES POINTS Billet RDC, une histoire politique incompréhensible L a R.D. Congo s’apprête à affronter des élections générales et, peut-être, des turbulences sans précédent. C’est le moment ou jamais, de se pencher sur son histoire politique à première vue incompréhensible : trois Républiques en moins de 40 ans, des dizaines de gouvernements, des centaines, peut-être des milliers de ministres, de députés, de sénateurs et de « dialoguistes », sans compter les innombrables activistes sociaux. En fait, les permanences l’emportent, qu’il s’agisse de la « culture politique » nationale, du profil et de la stratégie des acteurs, ou encore de ces principes non-dits et étonnants sans lesquels on ne comprendrait rien au Congo : le principe du « gâteau partagé » et celui du « fauve revanchard ». Ici, on se rappelle Léopold II et les mains coupées du Congo. Imaginez que vous ayez envie de manger du chocolat dans une chocolaterie belge d’aujourd’hui. On vous présentera sans doute des barres de chocolat sous la forme de mains coupées ! Une fantaisie de l’artisan boulanger ou pâtissier ? Non, bien sûr ! C’est l’expression, aujourd’hui, d’un des drames les plus atroces de la colonisation en Afrique : des mains coupées mais aussi par milliers, des centaines de milliers de mains coupées, des vies détruites, des millions de victimes disparues en moins de 30 ans de 1885 à 1908. Ces mains coupées, c’est la marque déposée de Léopold II, le roi des Belges, dans le fameux « Etat Indépendant du Congo », aujourd’hui R. D. Congo. Face aux violences qui continuent de décimer ce pays, comment gérer la mémoire de ces atrocités aujourd’hui ? C’est la question qu’il faut se poser. Boendy BL Chronique Courage, on fuit ! C e matin je me tire de ma couette et allume mon transistor. Je tombe sur la radio onusienne qui indique que le comité de sécurité du territoire de Mambasa en Ituri a finalement décidé samedi 10 octobre de procéder au refoulement de l’éléphant dénommé «Ya Mado», qui a tué mardi dernier le chef de l’ex-poste d’encadrement administratif de Lolwa à environ 100 kilomètres à l’ouest de Bunia. Selon l’administrateur du territoire, cet animal constitue maintenant un danger public permanent sur la route national numéro 4 reliant Bunia à Kisangani. En dehors de la mort du chef de poste d’encadrement de Lolwa mardi dernier, l’éléphant «Ya Mado» a commis beaucoup d’autres dégâts. Des sources locales indiquent que ce pachyderme avait déjà blessé plusieurs personnes auparavant. Il a détruit tous les champs du village Bandikongwe. Pour l’instant, ce village à plus de 120 kilomètres à l’ouest de Bunia s’est vidé de ses habitants. Cet animal a détruit toutes les cases du village. Un véritable kuluna qui doit intéresser le général Kanyama. N’étant pas loin de la route, il fait des sorties intempestives jusqu’à l’endroit où il avait écrasé sa victime. L’administrateur du territoire, Alfred Bongwalanga, renseigne que même les passagers de quelques véhicules ont été menacés par l’animale au courant de la semaine. Face à ce danger permanent sur la route nationale numéro 4, Alfred Bongwalanga affirme que toutes les dispositions sont déjà mises en place pour le refoulement de cette espèce protégée, à partir de lundi. Cette pratique ne semble pas résoudre définitivement le problème, selon des sources indépendantes. Ces dernières soutiennent qu’il s’agit d’un «problème de coutumes et la solution devra être coutumière », sans autres précisions. Le présumé propriétaire de cet éléphant est mort le même vendredi de suites d’une maladie. Rideau ! finissaient par ne plus avoir la conscience tranquille. Afin de résoudre ce dilemme, ils adressèrent, chacun une lettre au pape. Trois semaines plus tard, le pape défendait à l’un des deux de fumer, mais autorisait l’autre à le faire. Ils comparèrent les lettres qu’ils avaient envoyées au pape. L’un avait écrit : « m’autoriseriez-vous à fumer pendant que je prie ? » La réponse du pape était non. Le second avait demandé : « m’autoriseriezvous de prier pendant que je fume ? » La réponse était oui. Rideau ! Flash-flash-flash… Avant de prendre la fuite, un dictateur a fait enregistrer ce message pour son peuple : « Glorieux peuple, l’ennemi est devant nos murs. Avec la complicité de certains de nos propres frères, il a pris le contrôle du pays. A tous les combattants de la liberté et de la patrie, je lance ce mot d’ordre solennel, surtout pas d’affolement. N’abandonnez en aucun cas vos postes de combat ! Résistons jusqu’au sacrifice de nos vies. Car, mieux vaut mourir l’arme à la main que de baisser les bras et de subir l’humiliation de la défaite ! Moi, ma famille, les membres de gouvernement et les principaux chefs de notre vaillante armée, sommes allés rechercher du renfort. Bonne chance à tous. » Rideau… BBL 3 Boîte à clichés Non, l’Afrique n’est pas folklorique ! M ême si la création du continent ne détrône pas encore l’art asiatique sur le marché de l’art contemporain, l’Afrique a la cote. Les rendez-vous internationaux la mettant à l’honneur se multiplient. Grâce à une affluence record, l’exposition « Beauté Congo » à la Fondation Cartier à Paris, qui devait fermer ses portes le 15 novembre, a été prolongée jusqu’au 10 janvier 2016. Pour ne pas être en reste, et alors que Bordeaux et ses environs organisent « Une saison au rythme de l’Afrique », le fonds régional d’art contemporain (Frac) d’Aquitaine a choisi de présenter un aperçu de l’art contemporain d’Afrique subsaharienne à partir de prêts de collectionneurs privés, de la Fondation Zinsou à Cotonou et de la galerie Magnin-A. Ne sachant comment présenter des œuvres aussi différentes les unes des autres que celles produites par les photographes Omar Victor Diop, Samuel Fosso, Kiripi Katembo, Sory Sanlé, les plasticiens Kifouli Dossou, Romuald Hazoumè ou les peintres Jean-Paul Mika, Gérard Quenum, Amadou Sanogo et Ablaye Thiossane, la directrice du Frac et commissaire Claire Jacquet a intitulé cette exposition « Folk art africain ? ». Un choix qui s’explique par une méconnaissance des arts contemporains tels qu’ils s’expriment sur le continent et par une lecture qui peine à saisir combien les réalités peuvent être complexes et imbriquées les unes dans les autres. « Vraisemblablement, les artistes actifs en Afrique continuent de jouer avec d’anciennes partitions, intrinsèquement liées aux traditions qui recouvrent des champs aussi larges que la musique, l’artisanat, le chant, la danse, la spiritualité, etc. D’où l’idée de convoquer ici la notion de folklore (de l’anglais folk, « peuple », et lore, « savoir ») », écrit-elle dans le catalogue. En filigrane se dessine un discours où ce qui relèverait d’un monde dit contemporain, comme la société de consommation, viendrait d’ailleurs et se serait superposé à une Afrique traditionnelle, bien sûr orale, mystique, qui s’inscrit dans le conte et le mythe, dans le rythme et l’émotion, et non dans la raison. Une interprétation qui véhicule les pires clichés enfantés par l’idéologie coloniale et qui n’est pas à la hauteur du talent des artistes sélectionnés. « Le titre de cette exposition pose beaucoup de questions, s’est ému Amadou Sanogo. Pourquoi vouloir mettre la création artistique dans un carcan ? Pourquoi vouloir dire que l’art africain est folklorique ? » Un questionnement partagé par l’architecte nigérienne Mariam Kamara : « Définir les choses par rapport à des notions et des concepts occidentaux n’a pas beaucoup de sens. Est-ce qu’on ne devrait pas réfléchir à une typologie qui nous serait propre pour parler de notre art ? » Un risque peut-être à prendre tout en ayant conscience du danger de l’auto-enfermement et de la particularité excluante. BBL/JA Thermoϐlash Pas de fumée sans Dieu ! Alors que deux moines, qui ne pouvaient s’empêcher de fumer pendant les prières, La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 4 La République COMMUNIQUE La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 La République 5 COMMUNIQUE La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 Lise 6 La République ACTU-PLUS Parlement Débat controversé autour de la loi sur la Qui succédera Malumalu tête de la CENI ? reddition des comptes à la chambre basse àeslaconfessions religieuses toutes tendances L es députés ont examiné lundi 19 octobre la loi portant reddition des comptes. Les élus ont débattu de l’exécution du budget 2014. Cela a entraîné un débat sulfureux si pas houleux comme ce fut le cas l’année dernière. L’examen de la loi portant reddition des comptes de l’exercice précédent est préalable pour examiner et approuver le budget 2016. Cet exercice donne des insomnies aux membres du gouvernement dont l’équipe pourrait être démissionnaire si elle ne franchit pas le Rubicon du contrôle. Plusieurs élus de la majorité et de l’opposition qui ont pris la parole devant le ministre des Finances Yav Mulang ont fait état de plusieurs faiblesses dans l’exécution de ce budget, évoquant notamment la faible mobilisation des recettes et des dépassements de la ligne budgétaire. Lors du débat de lundi dernier, certains députés n’ont cessé de se plaindre des dépassements dont le budget 2014 avait été victime. Tandis que d’autres élus ont estimé que la loi portant reddition des comptes 2014 comporte des faiblesses qui peuvent être corrigées au niveau de la Commission économique et financière. Concrètement, sur la forme, le député Noël Botike a dénoncé la procédure qui a conduit à l’examen de cette loi de reddition des comptes. « Le projet de loi de reddition des comptes ne peut pas arriver chez nous par le gouvernement de la République parce que c’est le gouvernement de la République qui a fait les dépenses dont les justifications ont été envoyées à la Cour des comptes. Et la Constitution demande à la Cour des comptes de nous soumettre le projet de reddition des comptes pour que nous puissions comprendre comment les autorisations données ont été réalisées », a-t-il soutenu ! Plusieurs élus ont appelé à des sanctions auxquelles d’autres ne croient pourtant pas, évoquant « la loi de la majorité présidentielle ». Bref, parmi les griefs formulés, il y a lieu de relever le dépassement budgétaire, les mauvaises imputations, le non recours à la loi de finances rectificative, la nonprise en compte du travail des comptes publics, en dépit d’une légère progression des recettes à la DGDA, DGI et DGRAD. Ce que les Congolais attendent du gouvernement et de l’assemblée nationale et de la Cour des comptes, c’est la clarification des chiffres, afin qu’ils sachent si la RDC se trouve réellement engagée sur la voie de l’émergence ou si elle s’enfonce dans le gouffre du sous-développement ! Louis-Paul Eyenga Processus électoral La CIME lance la campagne « investissons dans la paix » L es confessions religieuses de la RDC, réunies au sein de la Commission d’intégrité et médiation électorales, ont lancé le samedi 17 octobre 2015 au cours d’une soirée de gala organisé à Béatrice Hôtel de la commune de la Gombe, la campagne à vocation internationale sous le thème : « Investissons dans la Paix », avec le soutien du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). C’est ce qu’a révélé le président de la CIME, le révérend Delphin Elebe Kapalay, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de Ngaliema dans la concession Bel Air. A cette occasion, il a interpelé toutes les parties prenantes à s’investir dans l’apaisement des esprits en vue d’un aboutissement heureux du processus électoral en cours. A cet effet, Elebe Kapalay a révélé qu’actuellement, les chefs des confessions religieuses réfléchissent sur le choix du prochain président de la CENI en remplacement de l’abbé Apollinaire Malumalu. Les chefs de confessions religieuses en RDC, animés par la volonté de voir toutes les parties prenantes au processus électoral faire preuve de probité morale et d’intégrité, se sont dotés d’un nouvel outil d’accompagnement. La CIME a pour mission de contribuer à la prévention et à la gestion des conflits électoraux et de promouvoir la vérité des urnes et l’intégrité des élections. Son président avait par ailleurs rappelé les objectifs de son organisation et l’importance de la campagne qui est lancée depuis le samedi 17 octobre 2015 pour accompagner le processus électoral en sensibilisant les différentes parties prenantes pour favoriser un aboutissement heureux du processus électoral. Il a indiqué que la campagne nationale « investissons dans la paix » répond à un double objectif : interpeller chacun et chacune sur son propre engagement en faveur de la préservation de la paix et mobiliser les ressources financières et humaines pour former et déployer un réseau national de médiateurs électoraux et pour mettre en place un mécanisme d’éveil et d’état des lieux permanent de la violence électorale. Répondant aux questions des journalistes sur le choix du remplaçant de l’abbé Apollinaire Malumalu, le révérend Delphin Elebe Kapalay a d’abord reconnu le mérite et les qualités de l’abbé Apollinaire Malumalu tout en lui souhaitant une prompte guérison. Il a rappelé la procédure qui a été mise en place par les confessions religieuses pour le choix de leur représentant à la CENI en signifiant que l’abbé Apollinaire Malumalu, n’était pas le candidat de l’Eglise catholique seulement mais de toutes les confessions religieuses de la RDC. « Cela sera aussi le cas pour son remplaçant. Dans peu de temps, son nom sera connu », a-t-il conclu ! Louis-Paul Eyenga L confondues qui sont fort préoccupées après la démission pour raisons de santé de l’abbé Apollinaire Malumalu à la tête de la CENI, se préparent à désigner son successeur. Le processus de désignation s’annonce délicat. Si la société civile émet des avis divergents et dissemblables, tous les regards sont tournés vers les confessions religieuses ; notamment l’Eglise catholique, l’Eglise protestante ou les églises de réveil pour qu’elles puissent proposer un nom. Depuis le retrait de l’abbé Apollinaire Malumalu, cette plate-forme de la société civile ne se serait réunie qu’une seule fois en promettant de proposer un nom à l’Assemblée nationale « dans les meilleurs délais » ! Depuis plus rien ! Le 15 octobre 2025, une deuxième rencontre a été reportée sine die. Une seconde échéance qui n’avait pas promis d’effets escomptés. Cependant, quelques noms sont cités, notamment celui de Mgr Pierre Marini Bodho, de l’Eglise du Christ au Congo, de M. Botolo de l’Eglise catholique et de l’évêque Kuthino. Toutefois, toutes les confessions religieuses n’ont pas encore tranché ! Tout porte à croire que la classe politique à travers le dialogue que préconise le président Joseph Kabila pourra apporter rapidement la solution appropriée et idoine à la question pour éviter le « glissement » ! Louis-Paul Eyenga En marge de la journée mondiale sur l’alimentation Matinée syndicale de la CSC sur le travail décent L es femmes syndicales des entreprises publiques et privées et de l’économie formelle affiliées à la Confédération syndicale du Congo(CSC) ont été conviées à une matinée syndicale organisée le vendredi 16 octobre en la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima dans la commune de la Gombe, dans le cadre de la journée mondiale pour l’alimentation. Pour le vice-président de la CSC, le camarade Francis Kikongi, un des intervenants à cette rencontre, le travail décent est le facteur de la promotion du bien-être social, économique, sanitaire, culturel qui permet aux bénéficiaires de jouir d’un minimum vital, par l’accès à l’économie du marché, à une alimentation riche et équilibrée, aux soins de santé, à l’éducation des enfants, aux loisirs sains, au repos, pour ne citer que ceux-là Et le travail décent, malgré le fait que la RDC soit plébiscitée par la PUND la bonne économie en Afrique, reste problématique, a-t-on appris lors de cette matinée syndicale qui a accouché d’un nouveau comité provincial de la CSC, piloté par Mme Angélique Ingila. Pour Mme Sévérine Luntala, coordonnateur national du Programme national pour l’équité du genre dans le monde du travail (G.E.T.) le travail décent non seulement est une recommandation de l’Organisation Internationale de Travail (OIT), mais préoccupe aussi au plus haut degré, le gouvernement de la RDC, dans son programme d’action se rapportant à la sécurité sociale. Et le G.E.T., a renchéri l’intervenante, s’inscrit dans cette dynamique de la promotion de l’égalité de chance dans le monde du travail, conformément à la mission lui confiée par le gouvernement. Mme le coordonnateur national de G.E.T. qui s’est confiée à la presse à l’issue de cette rencontre, a fait aussi mention spéciale aux femmes d’entreprises, qui pour elle, mérite beaucoup d’égard, vu leur double statut de travailleurs et des mères responsables des ménages. L’oratrice s’est félicitée enfin de la CSC pour avoir impliqué dans cette lutte syndicale, les femmes de l’économie informelle venues de la basse. Gaston Liande Dans le grand bazar de la presse, La République lit l’actualité entre les lignes et vous livre l’essentiel : l’info, la vraie. La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 La République KATANGA Christian Mwando Nsimba dit non à la nomination des commissaires spéciaux L a nomination des commissaires spéciaux chargés d’administrer les nouvelles provinces, en lieu et place de l’élection des gouverneurs des provinces, est une violation flagrante de la Constitution et un acte de recul de la démocratie pour la RDC, a déclaré la semaine dernière le coordonateur fédéral de l’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF) de l’ex-Katanga, Christian Mwando Nsimba. C’était lors d’un point de presse qu’il a animé en sa résidence officielle du quartier Golf de la commune de Lubumbashi en présence des membres du G7. Au cours de ce point de presse, l’orateur a démontré que la manière dont les choses évoluent sur le plan politique dénote l’intention de violation de la Constitution. Le cas de la nomination des commissaires spéciaux, la suppression des assemblées provinciales, le manque de volonté du gouvernement de donner Haut-Katanga Le président provisoire de l’Assemblée provinciale appelle la population au calme M les moyens à la CENI pour l’organisation des élections des gouverneurs, l’intolérance politique, l’accès discriminatoire aux médias publics et le non respect du calendrier électoral de la CENI qui avait consacré le mois de septembre à la campagne électorale et le mois d’octobre à l’élection des gouverneurs. Pour lui, c’est inadmissible que le Haut-Katanga avec 30 députés, le Lualaba avec 24 députés, le HautLomami avec 24 députés et le Tanganyika avec 24 députés ne puissent pas élire leurs gouverneurs respectifs dans la mesure où c’est le gouvernement et la CENI qui organisent les élections ACP/L.R. La République, une somme d’infos brutes et améliorées pour le meilleur de tous et contre le pire de personne. 7 . Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, président du Bureau provisoire de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga a appelé dernièrement toute la population du Katanga au calme et à vaquer librement à ses occupations. C’était à l’issue de l’entretien avec M. Gilbert Paul Yav Tshibal, gouverneur intérimaire de la province, en rapport avec le message lancé, deux semaines plus tôt par le commissaire provincial de la Police nationale congolaise du Haut-Katanga à l’issue de la réunion du conseil provincial de sécurité présidée par l’administrateur général de l’ANR. Pour lui, ce message a créé une inquiétude au sein de la population de la province du Haut-Katanga. Il a invité celle-ci à rester calme, à ne pas troubler l’ordre public, à respecter les institutions en place, à chercher toujours la paix et attendre seulement le processus électoral en cours en RDC. Le gouverneur intérimaire du Katanga a rassuré le président provisoire de l’assemblée provinciale du HautKatanga de la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue de la province. ACP/L.R. La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 8 La République SOCIETE Commune de la N’sele Justice La population du quartier Munziami dénonce Barly Baruti contre Bracongo : Affaire Tembo le blocage de l’appareil administratif de l’Etat A pres l’affaire qui a affronté Me Liyolo et Paulin Mukendi il y a peu, un autre dossier mettra devant la barre l’artiste Barly Baruti et la société Bracongo. Il s’agit de l’affaire Tembo. En effet, Barly Baruti a été contacté par Bracongo dès 2006 pour une série de commandes d’exécution d’un certain nombre de visuels dans le cadre promotionnel de ses produits. Parmi ces commandes, une affiche annonçant la vente de la bière Tembo à Kinshasa : « Tembo en vente ICI » Le visuel habituel de la Bracongo était jusque-là l’éléphant dessiné sur l’ancienne bouteille de Tembo de Brassimba de Lubumbashi. Pour rendre l’affiche attrayante, l’artiste a proposé son éléphant en plus de la bouteille. Le logo Tembo actuel est la jonction de deux éléments graphiques : Le visuel-dessin « la tête de l’éléphant » est sa propriété. Le visuel-texte « TEMBO » tel qu’il a toujours été apposé sur la bouteille “Tembo” d’origine. Il ne fait aucun doute quant à la preuve que ce concept est bel et bien sa propriété intellectuelle, dont il a toujours gardé l’original qui porte son initiale glissé de manière subliminale. Cela a si bien marché que la société brassicole lui a demandé s’il ne pouvait pas adapter «son» éléphant pour décorer le verre Tembo. Chose due chose faite. Ici, il est important de signaler que tout ceci s’est fait sans un contrat spécifique de cessions de droits. Juste une facture. (Facture globale incluant la commande de l’affiche “Tembo en vente ICI” datée du 29 novembre 2006 n° 0032/DES/006.) Toujours sur cette base, Barly a travaillé avec son équipe des peintres pour reproduire son visuel sur des murs et autres surfaces. À titre comparatif, il fut contacté par la Brassimba de Lubumbashi, en mars 2009, pour un travail similaire, vu le succès de son œuvre à la Bracongo. Conscient du fait qu’il est propriétaire intellectuel de l’image “SIMBA, Sultani Butamu ya Kwetu”, les deux parties ont conclu un accord en date du 20 avril 2009 garantissant qu’il cédait ses droits de propriété à leur profit. Après un temps, la nouvelle direction de la Bracongo lui annonce verbalement que leur collaboration était terminée. Quelle n’a pas été la surprise de l’artiste de constater que bien après la rupture de leur collaboration, la Bracongo continuait d’utiliser son visuel en l’intégrant carrément dans leur Charte Graphique comme étant leur propriété, jusqu’à l’utiliser comme étiquette même de la bouteille Tembo, ainsi que sur des véhicules de société et autres produits promotionnels! Bien entendu, sans en avertir le propriétaire. Cela coïncida avec la démolition de tous les biens immobiliers par l’État autour de l’hôpital du cinquantenaire. Un évènement qui l’a déconcentré pour pouvoir demander réparation aux responsables de la Bracongo. À cette époque la direction générale était administrée par M. Eric GILSON. Des contacts directs se faisaient avec le Directeur de Marketing et de Comptabilité, M. Alesi MAURO, assisté de M. Benjamin BRONNE. Chose bizarre. Aujourd’hui, la Bracongo semble contester la paternité en exhibant à la Justice un faux document du Ministère de l’Industrie qui attribue la propriété de l’œuvre à … la Brassimba! Et que c’est cette dernière qui le leur aurait donné conformément à la licence de partenariat qui existe entre les deux sociétés. Et c’est là que tout apparaît au grand jour Barly Baruti n’a jamais été contacté par la Brassimba (Lubumbashi) pour parler de Tembo, mais plutôt de “SIMBA”! Comment la Brassimba serait devenue propriétaire de ce dessin et qui en est l’auteur? Ca va se savoir. Pour rentrer dans ses droits, l’artiste Barly a saisi la justice où il sera défendu par les maitres César Limbaya de Kinshasa et Bernard Remiche, professeur à la faculté de droit de l’Université Catholique de Louvain, Avocat au barreau de Bruxelles. Affaire à suivre. BBL L a population du quartier Munziami/Bibwa dans la commune de la N’Sele dénonce le blocage du bon fonctionnement de l’appareil administratif de l’Etat dans cette partie de la ville de Kinshasa. Elle accuse les membres du bureau Nkama Nsinga Inga avec en tête le chef titulaire Nzonzi-Christophe, son adjoint Anani Jacques et le secrétaire Nico d’être à la base du désordre causant un dysfonctionnement qui risque de faire un jour des victimes. Cette population en appelle ainsi à des mesures draconiennes qui doivent être prises en toute urgence par le bourgmestre Augustin Nkama Indi. Selon les propos recueillis auprès de cette population, le bourgmestre Nkama a été informé du désordre entretenu par les personnes sus-évoquées par les chefs des localités et notables et a adressé plusieurs correspondances aux semeurs des troubles lesquelles sont restées lettre morte jusqu’à ce jour. Dans sa correspondance n° 842/BBC/01/023/C.NS/ SAG/2010, il leur enjoint de respecter scrupuleusement des limites du poste Mantere et le quartier Munziami faute de quoi, il se verrait dans l’obligation de prendre des mesures administratives à l’encontre des récalcitrants. Faute d’obtempérer à cette correspondance, Nkama Indi est passé de rappel à l’ordre à une mise en garde sévère sans que les concernés se soumettent à ses injonctions. En refusant de mettre en application les mesures prises par le bourgmestre, les membres du bureau du quartier Nkama Singa Inga défient l’autorité municipale. Pour ne pas être considéré comme complice dans ce feuilleton de mauvais goût qui ne fait que diminuer son pouvoir et salir sa réputation, le bourgmestre Augustin Nkama Indi usant de son pouvoir est appelé à mettre hors d’état de nuire ce groupe d’administratifs qu’on accuse d’être à la base de beaucoup d’abus aux quartiers Munziami et Nkama Singa Inga. Mécontents des abus commis par les membres du bureau du quartier Nkama Singa Inga, la population entend se prendre en charge dans les tout prochains jours si jamais le bourgmestre n’arrive pas à mettre fin à leur sale besogne. Alexis E. Eglise de l’Unification/RDC Le nouveau représentant place son mandat sous le signe du vrai amour L e nouveau représentant légal de l’Eglise de l’Unification (EU) en RDC , le Révérend Kadima Jean-Pierre, a placé son mandat sous le signe de la pratique du « Vrai Amour » à l’issue de la cérémonie de passation des services avec son prédécesseur intervenue au temple de la Fédération des Familles pour la Paix Mondiale et l’Unification( FFPMU), située dans la commune de Limete. Dans son mot de circonstance, le Révérend Kadima a promis d’être un pasteur pour toute l’Eglise de l’Unification de la RDC avant de déclarer ce qui suit : « Le seul message que nous pouvons apporter à nos membres, c’est le message d’Amour et nous insistons sur le Vrai Amour, celui de donner, donner encore et d’oublier ce qu’on a donné ». Il a expliqué que c’est cet amour que le fondateur de l’Eglise de l’Unification, le Révérend, Dr. Sun Myung Moon, a donné durant toute sa vie. Il faut souligner que cette cérémonie de passation des services a été présidée par le leader régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Révérend Dr. Cho Dong Ho qui a remis le livre saint au nouveau représentant légal avant que le représentant sortant le Révérend Futila Michel puisse lui remettre à son tour les objets essentiels de l’Eglise dont les Statuts, les règlements intérieurs ainsi que tous les documents officiels de l’Eglise. Le Révérend Kadima est le 10ème représentant légal de l’Eglise de l’Unification après 40 ans d’existence en République démocratique du Congo (RDC). Il a été formé à Sun Moon University en Corée, note-t-on. Le nouveau représentant de l’EU projette pendant son mandat de 4 ans renouvelable, d’effectuer des voyages afin de s’enquérir de l’évolution de l’Eglise au niveau des provinces de la RDC. Par ailleurs, il a invité tous les frères et sœurs de la FFPMU à prendre part à trois soirées de récon- La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 ciliation qu’il organise du lundi à mercredi au siège de l’Eglise. L’Eglise de l’Unification a été créée le 1er mai 1954 et après cette création le Révérend Moon a aussi créé en 1996 la Fédération des Familles pour la Paix Mondiale et l’Unification (FFPMU). Mais aussi les organisations providentielles, les fédérations des jeunes et des femmes, les Entités socioculturelles, notamment l’Institut supérieur technique Song-Hwa (ISTS) ex IFAS, une école secondaire à Limete, une charcuterie, un atelier mécanique ainsi que des nombreuses écoles éparpillées dans les provinces de la RDC, rappelle-ton. Alexis E. La République 9 TRIBUNE DU SAVOIR Bruits des bottes ici, bruits des canons là-bas D La logique des guerres, un jour… epuis un paquet de temps, le monde est remarquablement sous le régime des guerres, imposé par les puissances du mal pour des raisons souvent définies sur un fond des mensonges savamment tissés, qui auront trop écrasé plusieurs millions de personnes innocentes et causé des dégâts matériels incalculables. Pour beaucoup d’analyses, les causes des guerres s’articulent autour de la dictature, de l’injustice sociale, la mauvaise gestion de la chose publique, de l’expansionnisme… Les pages les plus anciennes et les plus récentes en sont très marquées. En RD Congo, en Syrie et ailleurs, l’on se porte à se demander sur les intentions réelles des grandes puissances qui se complaisent à allumer et attiser les guerres internes et les agressions extérieurs, au-delà de leurs soucis apparents de mettre de l’ordre dans le monde. En effet, c’est avec indignation et stupéfaction qu’on a vécu la guerre de l’Otan, commandée par les Etats-Unis à l’effet de « corriger » Milosevic. Il en est de même de l’opération « Renard du désert » des Américains et des Britanniques pour éponger les ardeurs de Saddam Hussein. Laguerre de libération de l’Irak qui a conduit à la capture et à la liquidation publique de celui-ci, a démontré combien Washington voudrait imposer son autorité sur toute la planète. Les guerres civiles provoquées et entretenues en Afrique et ailleurs, sous prétexte de combattre les dictatures sont des œuvres basses de ces puissances par lesquelles viendra un jour la catastrophe la plus meurtrière. Faut-il recourir aux armes pour combattre la dictature, pour sauvegarder les droits de l’homme, pour lutter contre le terrorisme à travers le monde ? Faut-il massacrer gratuitement de paisibles populations pour exploiter sauvagement les richesses naturelles d’un pays souverain qui ne partage pas les mêmes doctrines politiques, économiques et culturelles que les siennes ? A tout prendre, la logique des guerres qui prédomine dans la pensée des « gendarmes du monde » pourrait conduire à la troisième guerre mondiale. Tout droit vers l’irréparable Ici, il faut se le dire. Les Etats-Unis et la Russie s’y préparent depuis un bon temps. Le film fiction américain de la « Guerre des Etoiles » sorti en1999 le prouve bien. Cette catastrophe n’est pas à mille diables s’il faut considérer ce qui se passe en Syrie et environs. Elle sera le résultat de l’utilisation des armes fatales, folles, nucléaires. Les Kalachnikovs, les obus, les missiles et d’autres armes dites intelligentes n’auront pas résolu les crises. L’opération « Désert Storm » (Tempête du désert) déclenchée le17 janvier 1991 à 0 heure GMT, avait mis en œuvre une logistique planétaire impressionnante. Les Etats-Unis avaient acheminé en Arabie Saoudite 430 000 hommes, un millier de blindés, 1 200 avions de combat, 1 500 hélicos, 55 navires de guerre, 200 navires de transport. Ils avaient, sur l’Irak et le Koweït, déployé 3 satellites d’écoute, 5 satellites d’observation, 10 satellites de télécommunication, 7 satellites de navigation et de surveillance… De six gé- néraux qui avaient dirigé cette opération, deux avaient été américains : Norman Schwarzkopf diplômé de missilier et Charles Horner responsable des opérations aériennes, ancien du Viêt-Nam. Tout cela pour écraser le potentiel nucléaire de Saddam Hussein. Comme au Kosovo, les Américains avaient mis en nue leur culture du rouleau compresseur : il faut y aller massivement pour être sûr du résultat. Car, les démons du Viêt-Nam les hantent encore. Saddam Hussein qui avait pourtant militarisé la population irakienne ne pouvait pas faire face, en ripostant avec des armes nucléaires dont on lui soupçonnait la fabrication. Sinon, ce serait l’irréparable. Car, à la guerre comme à la guerre, dit-on, dans la mesure où il n’y a pas de guerre propre. Les Etats-Unis les savent que quiconque: tant que l’arme nucléaire existera, la guerre nucléaire sera possible. Il importe de se souvenir. Le premier dispositif nucléaire a été mis à feu par eux sur le polygone d’Alamogordo (Nouvelle Mexique) le 16 juillet 1945 à 5 heures 30’. C’était stupéfait et effrayant, selon le général américain Thomas Farrell, représentant de l’administration du projet Manhattan. Moins d’un mois plus tard, les 6 et 9 aout Hiroshima et Nagasaki furent rasés sur ordre du président américain Harry Truman, par une bombe atomique d’une puissance de 13.500 tonnes de TNT. Le bilan, on le sait : 100 000 personnes tuées sur le champ, des douzaines de milliers d’autres vouées a de logues souffrances et des dégâts matériels incalculables. La philosophie de la guerre ne changera pas Les hommes ou les régimes politiques soumis aujourd’hui à la logique des guerres savent que l’arme nucléaire modifie la tactique et la stratégie, mais ne change en rien la philosophie de la guerre qui est un moyen rationnel de parvenir des objectifs politiques et de s’accrocher au pouvoir. Aujourd’hui, il est évident que la fabrication des armes nucléaire marque l’accession de l’humanité aune ère historique foncièrement nouvelle, une ère où les gens sont techniquement a même d’exterminer, de détruire le genre humain. Connaissant les enjeux, on ne se demande plus pourquoi les hommes ont fait et font la guerre. Parce que c’est connu que du point de vue de ceux qui commencent la guerre et de ceux qui sont obligés de se défendre, il y a des choses plus importantes que la paix. Mais le jour viendra où il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus, seulement deux vaincus, où celui qui commencent le premier périra le deuxième. Nous sommes d’une civilisation qui démontre la vigueur inouïe de l’esprit et du travail des hommes et, en même temps, sa fragilité et sa vulnérabilité face aux forces libérées par le génie humain, mais mise au service de la destruction. Malheureusement. Tout implique et rend urgent le démantèlement radical de nombreuses approches habituelles en politique extérieure ; le démantèlement de la mentalité politique traditionnelle, des opinions sur les problèmes de guerres et de paix, sur la défense, la sécurité de chaque Etat et la sécurité internationale. Boendy BL Sécurité alimentaire dans le monde La terre n’est pas une inépuisable vache à lait ! O n le sait. Le monde entier souffre, depuis plusieurs années de la crise alimentaire. Et personne n’a pu prendre des mesures conséquentes pour faire face à ce que l’opinion qualifie aujourd’hui d’insécurité alimentaire. Dans plusieurs études publiées sur l’état du monde, des intelligences en la matière ont planché sur les effets de la croissance économique sur l’environnement. Des conclusions sont sans appel : ils se révèlent bien supérieurs aux possibilités de la planète. En effet, à son rythme actuel, la population mondiale augmente de plus ou moins 80 millions d’habitants par an. Les nourrir, cela signifie augmenter les récoltes de grain de plus de 30 millions de tonnes par jour. A en croire des études. Le développement augmente une demande alimentaire plus soutenue que celle uniquement imputable à la croissance démographique. Ainsi, en Asie, des individus de plus en plus nombreux montent dans la chaine alimentaire : ils consomment plus du bœuf, du porc, de volaille, d’où une envolée des besoins en céréales pour l’alimentation animale. En Chine, on explique ainsi les deux tiers du boom enregistré dans les besoins en céréales dans les années 80, la croissance démographique faisant le reste. Cette consommation augmente en Chine et dans d’autres pays asiatiques, et dépassant de loin la production régionale. Les importations grimpent aussi, ce qui intensifie la progression sur la terre et les ressources en eau du reste du monde, remarquent des économistes. Ralentissement de la production face à la croissance démographique. Selon eux, alors que la demande globale de nourriture progresse, la croissance de la production ralentit. Apres être passées de 18 millions de tonnes en 1950 à près de 90 millions de tonnes en 1990, les captures de la pêche stagnent au niveau mondial depuis plus de vingt ans. Si les ressources tirées des océans n’augmentent plus, alors toute la croissance future devra reposer sur celle des productions agricoles. Les deux millions de tonnes de protéines animales supplémentaires que l’on avait l’habitude de tirer de la mer chaque année devront être remplacées par du poisson d’élevage, de la volaille ou d’une autre source. On aura alors besoin d’au moins cinq millions de tonnes de céréales supplémentaires par an pour alimentation animale. Il en va de même des pâturages. S’ils sont surexploités, la croissance future des productions de bœuf et de moutonne pourra venir que de l’élevage hors sol. Quant aux récoltes, elles sont limitées dans leur progression par les besoins en eau. Chute des stocks de précaution La Chine, l’Egypte, l’Inde, l’Iran, le Mexique, le Pakistan et l’Arabie Saoudite sont parmi les pays qui auront probablement à compenser un déficit en irrigation par de plus fortes importations de céréales. En outre, les engrains, qui permettaient d’augmenter régulièrement les rendements, montrent leurs limites. En 1997, les fermiers chinois en avaient utilisé 29 millions de tonnes, comparées à 21 millions de tonnes aux Etats-Unis, ce qui laisse penser que l’usage des fertilisants pourrait bien approcher les plafonds d’absorption par les céréales. Résultats : les stocks de précaution de céréales sont tombés a l’équivalent de 52joiurs de consommation en 1996, niveau le plus bas jamais enregistré ; ils étaient de cinq jours en 1997. Or selon des économistes, il faut au moins 70 jours de stocks pour faire face à une seule récolte faible. D’où leur mise en garde : l’augmentation des prix des céréales pourrait être le premier indicateur économique que le monde est sur une voie non viable pour l’environnement. Sans une mobilisation massive pour inverser ces tendances qui menace la sécurité alimentaire, on court le risque d’une instabilité sociale et politique qui perturbera le progrès économique. Boendy BL La République, une somme d’infos brutes et améliorées pour le meilleur de tous et contre le pire de personne. La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 10 La République CULTURE & ARTS Esobe bientôt dans un Koffi Olomide dévoile film d’action chinois la signification des 3 F S i les musiciens congolais développent leur art en ajoutant des rythmes d’ailleurs, les comédiens eux ne restent pas en marge de ce mouvement. La lutte est celle de faire respecter les normes internationales de la cinématographie dans les productions locales. Lady Esobe reconnait que cela n’est pas facile quand on s’est habitué au théâtre populaire congolais. C’est tout de même avec une grande joie qu’il a annoncé la sortie prochaine du film qu’il a réalisé en collaboration avec des chinois dans leur pays. Il lui a fallu trois longues années de préparation pour la réalisation de ce film long métrage. Lady Esobe en est l’acteur principal. Il est question d’action et de comédie. Pour la petite histoire, il s’agit d’un père qui va devoir combattre avec un Chinois pratiquant d’arts martiaux pour sauver l’honneur de son fils. C’est bien sur le rôle du père qu’interprète l’artiste comédien congolais. Les scènes ont été tournées en Chine où il s’est rendu récemment. Maintenant que l’œuvre est fin prêt, il est question de passer à la distribution. Il promet que le film sera très bientôt disponible en République démocratique du Congo. Le public attend impatiemment l’arrivée de cette œuvre grandiose !!! B.J.D Nostalgie Youlou Mabiala un modèle à suivre I l fait ses armes dans le groupe vocal «Les Mains blanches», avant d’intégrer «Les griots», un autre groupe vocal de Brazzaville. En 1963, il est recruté dans le prestigieux tp OK Jazz de Léopoldville par Franco, au même moment que son compatriote Celi Bitsou. Dans cet orchestre, Il perfectionne son art grâce à la sollicitude des anciens Simaro et Vicky Longomba. Sa voix et son talent vocal deviennent alors un des atouts majeurs du groupe. A partir de 1966, il enregistre plusieurs chansons : «Obimi mbwe», «Babotoli ngai yo», «Mpungu ya bolingo», «Nakoluka yo ba nzela nioso», «Dodo tuna motema», «Nakopesa yo motema», «Billy ya ba fiancées», dont certaines sont des tubes. En 1972, il fait partie des musiciens qui quittent l’OK Jazz pour constituer l’orchestre Lovy du Zaire, sous la direction de Vicky Longomba. L’aventure fait long feu et il monte en 1974 l’orchestre Somo-Somo avec Jean Kwamy Munsi, Diatho Lukoki, Djuke, Master mwana Congo et Nona Simon. En 1976, il revient au bercail. Il compose alors son plus grand succès dans OK Jazz : «Kamikaze». Ses prestations dans d’autres succès de l’OK Jazz durant la période sont particulièrement remarquables (Bisalela, Radio-trottoir, Fariya). En mai 1977, Youlou et Boyimbanda quittent OK Jazz. Avec Loko Massengo «Djeskain» de Sosoliso, ils montent à Brazzaville l’orchestre Les trois frères. Le hit de Youlou Koumbe koumbe constitue l’acte fondateur du nouvel ensemble. Le succès est tout de suite au rendez-vous. En quelques mois, Les Trois frères s’imposent comme le groupe musical numéro un du Congo. L’année 1978 est l’occasion pour Youlou de larguer un nouveau hit : Saley. En dépit de la réussite artistique, les divergences apparaissent rapidement dans l’orchestre. En 1980, il abandonne ses compagnons et crée le Kamikaze Loningisa. La composition initiale du groupe est la suivante : Serge Lemvo, Pindou, Miguel, Bola Bolith et Sélé au chant; Lilas à la batterie; Augustin et Zinga à la section cuivre; Nona Simon au tumba; Kiala Don Joli à l’accompagnement; Loubamba Djaffar à la guitare basse; et Souza Vangu à la guitare solo. L’équipe se renouvellera au fil des ans. Au cours de cette période, il s’initie à la guitare et élargit ainsi sa palette. A suivre... B.J.D/Wikipedia La République, c’est l’info corps et âme C e mardi 13 octobre 2015 restera une date mémorable pour les congolais en particulier et le monde en général. La sortie officielle de l’album 13ième apôtre, le tout dernier de l’artiste Koffi Olomide aura marqué des nombreuses personnes. L’artiste a multiplié les efforts afin de garantir une bonne promotion à cet œuvre de grandeur. Tous les supports ont servi à créer un buzz autour de cet heureux évènement. Mais cette fois, c’est l’affiche annonçant l’opus 13ième apôtre qui a retenu l’attention du public. Il a suscité des nombreuses questions dans le cœur des fans du Grand Mopao. Une interrogation importante reste celle de savoir si l’affiche comportait une erreur ou alors s’il s’agissait d’un simple choix fait par l’artiste. Il était curieux de constater que Koffi avait été écrit avec 3 F plutôt que 2 comme d’habitude. Pour répondre à cette interrogation, DJ Mopao Keppler 45 Db a fait un pas en arrière. Il a rappelé à l’assistance, qu’il y a quelques années il affirmait avoir deux idoles : Fally Ipupa et Ferre Gola. Curieusement les sobriquets de ces deux stars commencent par la lettre F. Un peu plus tard, Mopao fera la connaissance de Fabregas le métis noir. Ce dernier est devenu très vite son petit protégé. Un nouveau F qui s’invite dans la vie de Quadra Koraman. Et c’est pour exprimer son affection et son attachement pour Fabregas, que Koffi a décidé d’ajouter un troisième F à son nom. Il faut alors reconnaitre que le Grand Ché a une histoire particulière avec la lettre F. B.J.D Maitre Liyolo se présente encore à la Place des artistes L e sculpteur Liyolo se présente à la Place des artistes. Maitre Alfred Liyolo vient une fois de plus de placer la barre haute à la place des artistes en, immortalisant Franco Luambo Makiadi. Ce grand sculpteur congolais vient de dresser un monument imposant dédié à ce guitariste inspiré. Désormais, Franco restera à jamais parmi nous, non seulement à travers son fond musical, mais également à travers l’œuvre du grand sculpteur congolais Alfred Liyolo Limbe M’Puanga. Ce monument vient après celui du tout premier ministre de notre beau pays Lumumba de 4,50m de haut au jardin de la primature à Kinshasa. Pour la petite histoire, Alfred Liyolo, sculpteur et plasticien, est un monument vivant de la culture congolaise, tant au pays qu’à l’étranger. Maitre Liyolo se distingue par son travail bien fait. Petit-fils d’un tailleur d’ivoire, Alfred Liyolo est né en 1943 en République démocratique du Congo. B.J.D Et si c’était vrai ? Mourir pour le Christ serait un péché T oujours avec mon de tous les temps, nous écoutons une chanson de feu Madilu le Grand Ninja «Si je savais ça» dans laquelle il dit: «Nani a miboma po na yesu, toyoka te, kasi ebele bamiboma po na bolingo...» A l’ami de m’interroger: «Pourquoi il dit ça ?» Par manque de réponse, je souris. Et sa copine qui ne nous laisse jamais répond: «Ne savez-vous pas que mourir pour le Christ est un péché? Raison pour laquelle beaucoup choisisse mourir pour l’amour». Ekweyi Moto La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 La République SPORT 11 Toussaint Olela Kassongo, Handball dix ans déjà dans l’au-delà JSK et SCOM Mikishi remportent 9 octobre 2005au gala de catch et la 32ème Coupe du Congo 09 octobre aux concerts populaires 0 2015, cela fait exactement dix ans jour pour jour depuis que mourait Toussaint Olela Kassongo, Président honoraire de la ligue de catch de Kinshasa (Licakin) et de la ligue des luttes associées de Kinshasa (Lilakin). A l’occasion de ce dixième anniversaire, Plusieurs manifestations ont été organisées à Kinshasa par sa famille biologique, sportive, les amis et connaissances du jeudi 15 au dimanche 18 octobre 2015. Déjà le jeudi 15 octobre une messe de suffrage était dite en sa mémoire à la paroisse Notre Dame de Fatima. Au cours de cette célébration eucharistique, l’officiant a rappelé à l’assistance ce qui fut Toussaint Olela autrement dit «Saint» dans la société. Ayant dirigé une équipe de football-loisir, le Football Club Loisir Olela a bénéficié d’une visite guidée à la Bralima le vendredi 16 octobre dernier, cela pour se souvenir d’un homme qui était aussi humble que le mot humilité. Rendant festive ces cérémonies, le samedi 17 octobre 2015 a donné rendez-vous ainsi qu’à l’animation théâtrale au terrain PLC de la commune de Lingwala. Organisé par la ligue de catch de Kinshasa et le comité d’organisation qui était dirigé par son frère jumeau Christophe Olela Ossomba Omba, ce gala de catch a donné rendez-vous aux catcheurs de l’écurie OSHA dont il fut le président. Et le concert était donné par l’orchestre «FB musica» de Mbayi six et Miss Coulibali, Evoloko qui était l’invité d’honneur n’a pas pu monter sur le podium suite au rendez-vous de la dame la pluie. Clôturant la série de cérémonie, la famille biologique, sportive, amis et connaissances de la disparu se sont rendu le dimanche 18 octobre 2015 sur la tombe de Toussaint Olela, au cimetière de la Gombe pour déposer des gerbes des fleurs. Il sied de signaler que cette organisation a bénéficié de l’implication de tout le monde pour sa réussite. Les sportifs, indique-t-on, se sont mis ensemble, en vue de pérenniser l’esprit, mais surtout l’idéologie de l’illustre disparu qui était rassembleur dans le monde de sport. Beni J. Dinganga Linafoot Shark XI FC-AS V.Club: poursuite du match le 26 octobre prochain L e match Shark XI FC-AS V.Club, deux clubs de Kinshasa, comptant pour la 3ème journée du 21ème championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot), zone Ouest, se poursuivra le lundi 26 octobre à 7h00’ TU au stade Père Raphael de la Kethulle, à Kinshasa, indique un communiqué de la Ligue. Selon le communiqué rendu public dimanche 18 octobre, la Linafoot a décidé de faire poursuivre cette rencontre à huis clos durant les trois minutes qui restaient encore à jouer le dimanche 4 octobre à son arret à la 87ème minute, suite à des incidents survenus en cours de partie. Le score était alors de 0-0. Il est à rappeler que, le lundi 5 octobre, la Linafoot avait homologué le résultat du match, en justifiant sa décision par une disposition réglementaire de la Fédération internationale de football association (FIFA) et l’article 205 des Règlements généraux et sportifs de la RDC. Elle était revenue sur sa décision trois jours après en suspendant le résultat. L’AS V.Club totalise sept points en trois sorties, étant donné que le résultat de son match contre l’AS Vutuka de Kikwit (1-1) de la 2ème journée est également suspendu pour dénonciation par le team vert et noir ki- J eunesse Sportive de Kinshasa (JSK) chez les messieurs et Scom Mikishi du Katanga chez les dames ont remporté la 32ème édition de la Coupe du Congo de Handball à l’issue des finales disputées dimanche 18 octobre, au terrain annexe du stade des Martyrs de Kinshasa, en présence du secrétaire général aux Sports et Loisirs, Okito Barthélemy, du président de la Fédération congolaise de Handball, Amos Mbayo, également président du COC et d’autres dirigeants sportifs. Chez les dames, HC Héritage de Kinshasa a été battue par HC Scom Mikishi de Katanga sur la marque de 27-31 tandis que chez les messieurs, JSK a dominé HC OKA 36 à 25 conservant ainsi son titre. Les deux clubs vainqueurs de cette édition vont représenter la République démocratique du Congo (RDC) à la 32è édition du Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe (CACV) de handball. A l’issue cette édition, la palme de meilleure buteuse est revenue à l’handballeuse Olga Milemba de Héritage chez les dames avec 25 buts tandis que chez les messieurs Djamal de Mazembe a été couronné meilleur buteur avec 32 buts. Musonda de Héritage chez les dames et Ike Ikondo de JSK chez les messieurs ont été respectivement couronné meilleure joueuse et meilleur joueur. En revanche, JSKI de Kikwit chez les dames et Kin Sport chez les messieurs ont été couronnés clubs Fair-play. En définitive, le classement final se présente comme suit : chez les dames : 1ère Scom Mikishi, 2ème HC Héritage de Kinshasa et 3ème HC V. Club et chez les messieurs : 1er JSK, 2ème HC OKA et 3ème Mazembe. Alexis E. Cafardé ? Sous informé ? … Beuh, il y a une solution : Larépubliquez – vous !!! Service vente et abonnement. Tel : (+243) 81 50 11 886, (+243) 99 74 40 728 nois de la non qualification du joueur Lukengele du club kikwitois. Shark XI lui en compte dix en quatre matches, toujours dans la zone Ouest où le DC Motema Pembe tient les commandes avec treize points en cinq sorties. B.J.D/ACP La République, une somme d’infos brutes et améliorées pour le meilleur de tous et contre le pire de personne. La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015 387 12 La République POINT CHAUD Aller vite au dialogue, sinon… L’UDPS bientôt dans la rue S elon Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a réuni, la semaine dernière à Bruxelles, ses proches lieutenants politiques. De cette messe politique, il ressort que le parti ainé de l’opposition politique congolaise tient résolument à un dialogue pour vider la crise qui semble marquer la classe politique à la culotte. C’est dire que pour l’UDPS, seul le dialogue mettrait fin aux problèmes relatifs a la Constitution constamment et sauvagement violée depuis 2006, ainsi qu’aux élections qui donneraient de la trouille a ceux qui s’exercent a prendre une cuite… politique de trop pour taper dans l’œil des Congolais au nom desquels ils se dressent abusivement jours et nuits sur les places publiques et les chaines radiotélé locales. Si le pouvoir en place ne sait pas organiser le dialogue dans les tout prochains jours, avec un facilitateur étranger, l’UDPS compte se renouer avec ses vieux démons, en se mettant dans la rue jusqu’à ce que mort d’âme politique de la Majorité s’en suive. Ici, les « combattants » qui se rassemblent davantage depuis un temps devant le siège national du parti à Limete, attendraient le tempo de la haute hiérarchie qui aurait optée pour une opposition version fasciste. En oubliant absolument que quand la liberté tue l’ordre, le besoin d’ordre tue a son tour la liberté, dit-on de l’autre côté de la police nationale dans son rôle de maintien d’ordre public. A en croire des sources, le dialogue exigé bec et ongles par l’UDPS ne se solderait pas par la mise au pied d’un gouvernement de cohésion nationale, tel que le souhaiteraient des compatriotes qui voudraient rentrer à l’ œil dans l’exercice du pouvoir. Les problèmes à résoudre ne sont autres que le respect de la loi fondamentale et du calendrier électoral. Il n’est donc pas question de gérer la nation avec un pouvoir en place, dont le feuilleton politique n’est plus a mille diables de la fin. Pour les cadres UDPS, « même assoiffe d’affection on n’embrasse pas un porc-épic ». Point et trait. Par ailleurs, dans les couloirs du castel UDPS, l’on se prépare déjà pour le Congres du parti réclamé par un réseau dormant des frondeurs qui s’étaient permis de mettre au placard le charismatique et inoxydable Sphinx de Limete. Ici, l’on demande aux « rebelles » de prendre résolument la porte. Car, l’UDPS, c’est bel et bien chez Etienne Tshisekedi. Cependant, du côté de la majorité, les déclarations de l’UDPS sont considérées comme une petite tempête dans un verre de Coca-Cola, en indiquant qu’on est dans un Etat de droit et non dans une République bananière. Pour les « camarades » de la famille politique du chef de l’Etat, le président national de l’UDPS ferait mieux de garder son souffle pour éteindre le reste de sa bougie…politique. Boendy BL Echange d’informations avec la presse Le PALU reste sceptique sur les relations ONU et RDC Q uelques journalistes de la capitale qui étaient conviés à un échange d’information sur l’Organisation des Nations Unies (ONU) tenu le samedi 17 octobre en la salle Okapi de l’hôtel Venus dans la commune de la Gombe, ont été édifiés sur la création de l’ONU, sa mission, et pour le cas d’espèce en RDC, de 1960 à nos jours. Les participants à cet échange se sont imprégnés de l’historique de l’ONU et de ses interventions en RDC, grâce à l’exposé témoin fait par l’ambassadeur Adeito et le patriarche Gizenga président national du Parti Lumumbiste Unifié (PALU). Selon le premier intervenant, c’est le 26 juin 1945 à San Francisco aux Etats-Unis, qu’a été créée l’Organisation des Nations Unies (ONU), dans le but de maintien de la paix universelle. Et toutes les guerres qui se sont déclarées peu après la création de l’ONU à travers le monde, n’ont pu affaiblir l’organisation internationale, a fait remarquer l’orateur comme pour mettre en exergue cette puissance des casques bleus. L’ambassadeur qui sous mandant de l’ex Zaïre au conseil de sécurité, a été Vice-président de l’assemblée générale de l’ONU en 1990, a fait savoir que lors des premiers conflits qui ont émaillé la RDC dès l’indépendance, l’ONU est en dit long, a-t-on retenu de cette vidéo. De son côté Didier Mumengi ancien ministre de l’information sous M’zee Kabila, a parlé aussi sur le désaccord qu’avait M’zée de voir l’ONU revenir au Congo, lors de l’agression rwando-ougandaise. Auparavant, M Tabasenge Viceprésident de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) .dans le cadre de 15 ans des casques bleus avait partagé le vœu du peu- intervenue aux cotés des soldats congolais pour mater la sécession katangaise lourdement armée et soutenue par la Belgique. Toujours dans ce chapitre, à travers une vidéo, le patriarche Antoine Gizenga invité, par la Monusco à se prononcer sur les relations entre l’ONU et la RDC, s’est par la bouche d’un de ses proches collaborateurs, montré sceptique. Pour lui l’ONU qui est arrivée au Congo sur l’invitation du gouvernement Lumumba pour mettre fin à cette sécession katangaise, s’était montrée cependant et curieusement moins coopérant avec des Congolais qui tenaient à l’autodétermination : les nationalistes lumumbistes. Actuellement, la récurrence de l’insécurité à l’Est du pays sous la barbe de la Monusco ple congolais qui entend de l’ONU des bonnes choses à travers la MONUSCO. Dans le chapitre de l’éthique professionnelle, le prof Kithima de l’IFACIC a attiré l’attention des chevaliers de la plume, de micros et de camera, sur les informations à caractère international, qui doivent être traitées autrement, par des spécialistes. Gaston Liande Dans le grand bazar de la presse, La République lit l’actualité entre les lignes et vous livre l’essentiel : l’info, la vraie. La phrase du jour La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015