Le nombre d`attaques diminue dans les grands magasins

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Le nombre d`attaques diminue dans les grands magasins
Le nombre d’attaques diminue dans les grands magasins, mais augmente
dans les petits commerces
Bruxelles, le 16 octobre 2008
Le nombre d’attaques dans les grands magasins diminue constamment, tandis qu’elles augmentent
dans les petits commerces. La criminalité en magasin coûte au secteur 1 milliard d’euros chaque année.
Fedis demande une présence policière plus visible aux moments dits à risque, et dans les points de
vente les plus exposés au danger. La collaboration structurelle entre les services de police et les
commerçants se déroule entre-temps de mieux en mieux.
Fedis et la police fédérale organisent demain la cinquième édition de leur journée Partnership,
organisée tous les deux ans. L’accord de coopération entre la distribution, le Collège des Procureurs
généraux, le parquet fédéral, les services de police, le secteur bancaire, la Poste et la Banque nationale
existe depuis 1998 au niveau fédéral et au sein de divers arrondissements judiciaires.
La coopération est depuis lors reprise dans les plans de sécurité nationaux et cadre de cette manière
dans une stratégie de sécurité intégrée en vue de lutter contre les hold-up et les attaques à main
armée.
Il ressort des données chiffrées que le nombre d’attaques dans les grands magasins (de 3 caisses ou
plus) a chuté de 20% depuis 2004. Annuellement, une centaine d’attaques ont encore lieu.
Le braquage d’hier soir au GB partner à Liège où les criminels étaient armés d’un Riot gun en est un bien
triste exemple.
Le nombre d’attaques dans les petits magasins a par contre augmenté de près de 8% depuis 2004. On
compte près de 450 attaques par an. Le bilan total indique une légère hausse du nombre total
d’attaques en magasin dans notre pays entre 2004 et 2008, à savoir de 2%.
Fedis craint que ces tendances – un nombre réduit d’attaques de grands magasins et un nombre
croissant d’attaques pour les plus petits magasins - ne se poursuivent les prochaines années. Celles-ci
s’expliquent par les coûts très élevés en matière de prévention contre la criminalité en magasin. Les
commerçants investissent entre-temps près de 300 millions d’euros par an. C’est ce qu’il ressort d’une
enquête menée par Fedis auprès de ses membres l’année passée. Cet effort financier s’ajoute aux
pertes matérielles encourues par les magasins des suites d’une criminalité (parfois très violente) et qui
leur coûte chaque année près de 700 millions d’euros.
Selon Fedis, il conviendra de faire attention, au cours des prochaines années, au glissement de la
criminalité vers les points de vente indépendants plus petits. Dans ce cadre, Fedis insiste sur une
présence policière plus ciblée et dissuasive aux moments dits à risque (par ex. lors de l’ouverture et de
la fermeture d’un magasin, notamment durant les fêtes de fin d’année) et dans les points de vente qui,
de par leur situation géographique, sont les plus exposés aux attaques.
Dominique Michel, Administrateur délégué de Fedis : « Le Partnership pour les délits de violences a
prouvé son utilité. Vu la professionnalisation croissante des criminels, Fedis est d’avis de mettre au
point une coopération similaire, axée sur d’autres formes de criminalité en magasin, telles que les vols
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en magasin par exemple. »
Par ailleurs, les initiatives législatives peuvent également apporter leur contribution. Fedis pense par
exemple à une défense d’entrer dans un magasin pour les voleurs récidivistes. Des sanctions
administratives, qui seraient prononcées sans intervention du tribunal, peuvent aussi aider : les voleurs
seraient plus vite découragés tandis que leurs délits seraient plus vite punis.
Contact : Paskal Deboosere
Responsable communication
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