Solutions pour les élèves
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Chapitre 10 Corrigés des exercices Application 12 1. I + J = 3 1. D est le disque centré à l’origine et de rayon 2. L’aire de D est 4π unités d’aire. 3 sin2 xdx + 3 cos2 0 0 3 (sin2 x + cos2 x )dx 0 3 1dx = x 3 = . 0 3 0 ∫ ∫ =∫ 2. =∫ 2 2. J – I = ∫ 3 cos2 xdx – 1,5 1 0,5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 t 1,2 1,4 1,6 1,8 3 sin2 0 ∫ 0 3 (cos2 x – sin2 x )dx 0 3 3 cos 2 xdx = . 0 4 = ∫ = ∫ xdx . 3. En additionnant membre à membre les égalités obtenues dans les questions 1 et 2, on obtient : 2 2J = 3. La fonction h : x ↦ 4 – x2 est continue sur 0 ; 2 car elle est polynômiale. Elle prend ses valeurs dans ℝ+. En outre, la fonction g : y ↦ y est continue sur ℝ+. Par composition, la fonction 3 , donc 3 . + J= + 4 3 8 6 En soustrayant membre à membre ces égalités, on 3 obtient : I = – . 6 8 16 1. Vrai. La fonction cosinus est positive sur 2 cos( x )dx 0 f = g h est continue sur 0 ; 2 . 0 ; 2 , avec 2 0 , donc 4. À l’aide de la question 1, on obtient : 2. Faux. Pour x 0 ; 1 , e x ⩾ 1, 2 ∫0 4 – x 2 dx = 1 4 = . 4 donc 5. On en déduit la valeur moyenne de f sur 0 ; 2 : 1 2 4 – x 2 dx = . 2 – 0 ∫0 2 1 ∫0 1dx = 1 . côté 1 assure que Par suite, la moitié de l’aire de ce carré vaut 1 dx = 1 . 2 On en déduit, par linéarité, que ∫0 ( – 2x ) 1 1 ∫0 3 1 dx = 3 ∫ 1dx = 3, 0 ∫0 (3 – 2x ) 1 0 0 1 ∫0 ( 0 ; 1 et 1 > 0, donc dx = ∫ 3dx + ∫ – 2 xdx = 2 . 1 1 0 0 dx = a ∫ xdx + b ∫ 1dx = ) 1 a+b . 2 1 1 1 0 0 0 2 x 2 + x – 5 dx = 2 ∫ x 2dx + ∫ xdx – 5 ∫ 1dx 2 1 23 = + –5=– . 3 2 6 1 ∫0 ln(1 + x )dx ⩾ 0. 4. Faux. Pour x – ; – , on a cos x ⩾ 0. 4 2 De plus, – < – . On en déduit que 2 4 ∫ 4 cos x – 2 – dx ⩾ 0. , 0 ⩽ sin x ⩽ 1. 2 2. Intégrons l’inégalité obtenue à la question pré- 3. Par linéarité, on trouve 1 0 2. Par linéarité, on a également ∫0 ( ax + b ) 1 ∫0 exp( x )dx ⩾ 1. On en déduit que 18 1.Sur 0 ; 0 1 ⩾ 0. ∫1 exp( x )dx – 1 0 . 1 dx = – 2 ∫ xdx = – 1 , et 1 ∫ 3. Vrai. La fonction x ln(1 + x ) est positive sur 10 1. La formule donnant l’aire d’un carré de ∫0 x xdx . cédente sur 0 ; : 0 ⩽ ∫ 2 sin x dx ⩽ . 0 2 2 x 3. De même, pour x 0 ; , 0 ⩽ ∫ sint dt ⩽ x. 0 2 24 1. f est de la forme u'u ; une primitive F de f est 1 2 1 u . On a F ( x ) = (ln x )2 . 2 2 2. f est de la forme u ' eu ; une primitive est la fonc3 tion F telle que F ( x ) = e x . chapitre 10 ● Intégration 3. f est de la forme u 'u2 ; une primitive F de f est 1 3 1 u . On a F ( x ) = sin3 x . 3 3 4. f ( x ) = – 1 ( – 4e3 – 4 x ) ; le terme entre parenthè4 2 0 ∫ e3 n + 1 I . D’après la question précédente, – 3 3 n e3 n + 1 In + 1 0 On en déduit que ⩾ 0. ⩾ 0. I 0 – 3 3 n 33 ee nn++11 Ceci s’écrit encore ⩾ II . 33 33 nn x2 2 2 . = 8 2 0 ) ( Finalement, 2. a. I – J = ∫ 2 x cos2 x – sin2 x dx 0 2 0 ∫ = ) x cos( 2 x dx . b. On pose u(x) = x et v(x) = 1 sin(2x), ce qui 2 donne u’(x) = 1 et v’(x) = cos(2x). 1 2 I – J= x sin ( 2 x – 2 0 ) = 2 0 ∫ sur [0 ; +∞[. lim ex = + ∞ donc lim f(x) = 0. x→+ b. f est la dérivée de F et f est une fonction strictement positive, donc F est strictement croissante sur ℝ. c. Sur [0 ; +∞[, 0 < ex ⩽ ex + 1 ⩽ 2ex , car ex ⩾ 1 pour x ⩾ 0 ; donc, en utilisant la décroissance de la fonc1 1 1 tion inverse sur ]0 ; + ∞[, x ⩾ x ⩾ , e +1 e 2e x 2 2 1 1 + , puis J = + . 16 8 4 2 Approfondissement x 1 , ln( x ) > 0 , donc ln( x )0 est bien défini et vaut 1. On en déduit que 52 1. Pour e x3 e3 − 1 In+1 = ∫ x dx = = . 3 3 1 1 2 2. Soit n ∈ ℕ. On considère les fonctions u et v défix3 nies sur 1;e par u( x ) = et v ( x ) = ln( x ) n+1. Ces 3 fonctions sont dérivables sur 1;e et leurs derivées ( ( ) () ln( x ))n u’ et v’, avec u '( x ) = x 2 et v '( x ) = n + 1 ( In+1 assure =∫x 1 ) n+1 que ln x Indx +1 = x3 = ln(n) 3 ( e ∫ x (ln x ) n+1 2 ment des limites et si F a une limite en +∞, on obtient : 0,5 ⩽ lim F ( x ) ⩽ 1. dx ( ) = ) ( ) ( ) ( e Intégration x x e +1 = ex + 1 – ex ex + 1 x = f ( x ). et )n dx b. F ( x ) = ∫0 1 – et + 1 dt e3 n + 1 − I 3 3 n. 2e3 + 1 (choisir n = 0 dans la 9 5e3 – 2 relation ci-dessus) et I2 = (choisir n = 1). 27 ● x→+ 1 On en déduit que I1 = chapitre 10 1 (–e–x + 1) ⩽ F ( x ) ⩽ –e–x + 1. 2 Or lim e-x = 0, donc par le théorème d’encadre- 3. a. 1 – e 3 e 33 n1+1 1 n+1 x nx x = ∫ ln( ln x n +n1) ln −x∫ dx n + 1 − x x 1 3 1 33 e3 n + 1 = − I 3 3 n. 1 –x e ⩽ f ( x ) ⩽ e–x. 2 L’intégration conserve l’ordre, x1 x donc ∫ e – t dt ⩽ F ( x ) ⩽ ∫ e – t dt 0 2 0 1 – t x ⩽ F ( x ) ⩽ – t x –e –e 0 0 2 soit x→+ x sont elles-mêmes continues sur 1;e . Par conséquent, la formule d’intégration par parties 2 x→+ 2. a. f est positive, donc F représente l’aire du domaine limité par la courbe de la fonction f, l’axe des abscisses et les droites perpendiculaires à l’axe des abscisses en 0 et x. 2 1 et I – J = − , 8 2 2 1 2 1 d’où 2I = − puis I = − 16 4 8 2 e e3 = 0 , le théorème des gendarmes assure n→+ n + 1 lim 57 1. La fonction exp est positive et strictement croissante sur ℝ donc f est strictement décroissante 2 3. I + J = e 3. c. Les deux questions précédentes assurent e3 que pour tout n ∈ ℕ, on a 0 In . Puisque n +1 ) 1 1 sin π + cos ( 2 x dx = − . 2 4 4 0 et 2J = e3 ⩾ I I n. n +1 n que ( In converge vers 0. 1 sin(2 x ) 2 ) e cette inégalité, on obtient In = ∫ x 2 (ln x )n dx ⩾ 0. 0 In + 1 = ) ∫02 xdx =e 0 Par intégration de Par conséquent, x 2 (ln x )n ⩾ 0. 3. b. Soit n ∈ ℕ. On a montré à la question 2 que x ( cos x + sin x dx = en déduit que pour tout n ∈ ℕ, (ln x )n ⩾ 0. 0 1 u u ses est de la forme u ' e , dérivée de e . 1 On a donc F ( x ) = – e3 – 4 x . 4 42 1. I + J = 3. a. Pour x 1; e , on a x2 ⩾ 0 et (ln x ) ⩾ 0. 0 On ( ) x = t – ln et + 1 = x – ln( ex +1) + ln 2 0 = ln ex – ln( ex +1) + ln 2 = ln lim x→+ ex ex + 1 = 1, donc ex x e +1 + ln 2. lim F ( x ) = ln 2. x→+ ln 2 ≈ 0,69 ce qui confirme le résultat précédent. Chapitre 10 Pour préparer le bac ROC On déduit de lim f(x) = 0 que 𝒞 admet l’axe des Cours Voir démonstration page 313. abscisses pour asymptote en + . x → + Application 1. Considérons les fonctions u et v définies sur *+ par u(t ) = t et v (t ) = ln t . Ces fonctions sont dérivables sur *+ et leurs dérivées u' et v ' sont continues sur ℝ *+ . La formule d’intégration par parties assure alors que pour tout t ℝ *+ F(x) = ∫ u '(t )v (t )dt x 1 x 1 x = t ln(t ) – 1 ) c. x = u(t )v (t ) – b. La fonction x 1 – x est dérivable sur ℝ car c’est une fonction polynomiale. La fonction y e y est également dérivable sur ℝ. Par composition, on en déduit que la fonction x e1 – x est dérivable sur ℝ. Puisque la fonction x x 2 est également dérivable sur ℝ, il vient, par produit, que la fonction f est dérivable sur ℝ. En outre, pour x ℝ, on a f '( x ) = 2 xe1 – x – x 2e1 – x = x ( 2 – x e1 – x . x ∫ u(t )v '(t )dt 0 – ∞ – f’( x ) 1 x + – 4 e + ∞ f 1 ∫ t t dt 1 0 x = x ln( x ) – 1ln(1) – t = x ln( x ) – x + 1. + ∞ 2 0 7 1 6 2. On en déduit que les primitives de la fonction ln sur ℝ *+ sont les fonctions x x ln( x ) – x + k où k ℝ. 5 4 3 QCM 2 1. a. ; 2.a. ; 3.b. ; 4.c. 1 Justifications 1. a. En effet, la fonction F est strictement monotone sur l’intervalle 1; + car elle y est dérivable et sa derivée f y est strictement positive. Par continuité en 1, la fonction F est strictement croissante sur 1; + . 2. a. Sur l’intervalle 1; + , la fonction F est positive car pour tout x 1; + , F ( x ) est l’intégrale de la fonction positive f sur 1; x . 3. b. Le cours assure que la fonction F est la primitive de f sur ℝ *+ qui s’annule en 1. 4. c. Considérons la fonction u définie sur ℝ *+ par u(t ) = ln(t ) . La fonction u est derivable sur ℝ *+ et sa derivée u' est continue sur ℝ *+ . Par conséquent, pour tout x ℝ *+ , on a u2 (t ) x ln2 ( x ) – ln2 (1) (ln x )2 = F ( x ) = ∫ u '(t )u(t )dt = = . 2 2 2 1 1 x Exercice 1. a. Pour tout x ℝ, on a e1 – x 0 . On en déduit que f ( x ) 0 si x 0 et f (0) = 0 . ) Pour x 0 , on a ln(f ( x ) = 2ln( x ) + 1 – x . On en déduit que lim x → + ) ln(f ( x ) = – . ( )) En outre, pour x 0 , on a f ( x ) = exp ln(f ( x ) , d’où lim f ( x ) = 0 . x → + Par ailleurs, on a lim e1 – x = + et lim x 2 = + , x → – d’où lim f ( x ) = + . x → – x → – 0 2 4 6 8 10 2. a. Par intégration par parties, on a : 1 In + 1 = 1 1 ∫ x n + 1e1 – x dx = – x n + 1e1 – x 0 + (n + 1) ∫ x ne1 – x dx 0 ( 0 ) = – 1 + n + 1 In . b. Un calcul direct fournit 1 1 1 I1 = ∫ x e1 – x dx = – x e1 – x + ∫ e1 – x dx 0 0 0 1 1– x = –1+ – e = –1 – 1+ e = e – 2 . 0 À l’aide de la formule obtenue en 2. a, on a ensuite I2 = – 1 + 2I1 = 2e – 5 . c. Il s’agit de l’aire du domaine limité par la courbe 𝒞, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 1. 3. a. Pour x 0 ; 1 , on a 0 1 – x 1 . La fonction exponentielle étant croissante sur ℝ, on en déduit que e0 e1 – x e1 , soit 1 e1 – x e . Puisqu’en outre pour n ℕ * , on a 0 x n , on en déduit que x n x ne1 – x ex n . b. Intégrant l’inégalité précédente sur 0 ; 1 , il 1 e In vient . Le théorème des gendarmes n +1 n +1 assure alors que la suite ( In converge vers 0. ) EPREUVE PRATIQUE Fichiers associés : c10_prbac.xls (Excel) et c10_prbac. ods (OpenOffice). chapitre 10 ● Intégration A. Pour n = 10, on obtient : 0,202 5 ⩽ A ⩽ 0,302 5 et pour n = 100 : 0,245 025 ⩽ A ⩽ 0,255 025. Voir feuilles de calcul. 1 B. 1. Chaque rectangle a pour largeur . n i i + 1 Sur l’intervalle ; , pour i variant de 0 à n n n − 1, le rectangle sous la courbe a pour hauteur i f et le rectangle au dessus de la courbe a pour n i + 1 hauteur f . n En effectuant la somme de toutes les aires des rectangles au dessous et au dessus, on obtient : n–1 1 i n–1 1 i + 1 . n ∑ n f n ⩽ A ⩽ ∑ n f i =0 i =0 On remarque dans la deuxième somme que, si i varie de 0 à n − 1, alors i +1 varie de 1 à n et comme 03 = 0, on peut écrire : n–1 n 1 i 1 i ∑ n f n ⩽ A ⩽ ∑ n f n , puis i =0 i =0 chapitre 10 ● Intégration n–1 3 3 n 1 i 1 i ∑ n n ⩽ A ⩽ ∑ n n , soit i =0 i =0 1 n–1 n 1 ∑ i 3 ⩽ A ⩽ n4 ∑ i 3 . n4 i =0 i =0 n En utilisant ∑i 3 = )2 n2 ( n + 1 4 i =0 devient : 2. lim n → + (n – 1)2 n2 4n 4 ⩽ A ⩽ (n – 1)2 n2 = 4n De même lim 4 n → + n2 (n + 1) lim )2 = n2 ( n + 1 2 4n 4 4n 4 1 . 4 Par le théorème des gendarmes, A = 1 x4 1 1 3. A = ∫ x 3dx = = . 0 4 4 0 . n4 – 2n3 + n2 n → + 4 l’encadrement 1 . 4 = 1 . 4 Chapitre 10 Les TICE Fichiers associés Pour l’exemple de la page Tice : c10_tice_exemple.gef (Graphe Easy) et c10_tice_ exemple.ggb (GeoGebra) ; Pour les applications : c10_tice_applic.gef (Graphe Easy) et c10_tice_applic. ggb (GeoGebra) ; c10_tice_applic_param.gef (Graphe Easy, avec un paramètre n pour le nombre de rectangles). On peut obtenir un encadrement à 10 – 2 près avec les 2 logiciels : il faut 315 rectangles pour obtenir 1, 99 A 2, 01. À la calculatrice, on obtient en unités d’aire : A=2 . On peut calculer : ∫0 sin x = [ – cos x ]0 = – cos + cos 0 = 2, ce qui confirme qu’en unités d’aire : A = 2 . Correction de l’application Complément pour Graphe Easy 1. Voir fichiers Graphe Easy et GeoGebra. Ce complément permet de montrer aux élèves, de façon dynamique, l’affinement de l’encadrement. 2. Pour obtenir l’encadrement à 10 – 3 près de l’aire A sous la courbe de la fonction définie sur par f ( x ) = sin x entre 0 et 1, il faut environ 3200 rectangles, on a alors en unité d’aire : 1, 999 A 2, 001 Le logiciel Graphe Easy ne permet pas d’atteindre cette précision, puisque le nombre maximal de rectangles est 1000. Définir un paramètre n entre 0 et 1000 avec un pas de 1 (voir page 126 du manuel). Donner n comme nombre de rectangles pour l’intégrale, puis activer le mode dynamique pour le paramètre n (voir p. 126). chapitre 10 ● Intégration