CM-CIC Global Gold - CM

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CM-CIC Global Gold - CM
Les convictions de la
gérante, Charlotte Peuron
CM-CIC Global Gold
n Code ISIN : FR0007390174
n F orme juridique : FCP de droit français
n S ociété de gestion : CM-CIC Asset
Management
n Indice de référence : FT Gold Mines en
euro (comme élément d’appréciation
a posteriori)
n Date de création de l’OPC : 17/02/1984
n E ncours sous gestion : 90 millions d’euros
au 29 avril 2016
Les mines d’or conservent-elles encore un
potentiel de hausse ?
Risques
Frais
Risque : 7 sur une échelle de
n Frais de gestion maximum : 2 %
1 à 7*
n Frais de souscription maximum : 2 %
Oui
nR
isque de perte en capital
nR
isque de change
nR
isque de matières premières
nR
isque actions
n Commission de surperformance : néant
n Frais de rachat : 0 %
120
110
100
Non
nR
isque obligations
convertibles
90
80
Investisseurs
70
sauf investisseurs américains
nD
urée de placement recommandée :
supérieure à cinq ans
50
nP
rofil investisseur : tous souscripteurs
60
40
30
20
29/04/11
19/04/13
10/04/15 29/04/16
Les performances passées ne préjugent pas des performances
futures.
Pourquoi investir
dans ce fonds ?
Investir maintenant dans les mines d’or
s’avère toujours attrayant pour deux raisons
principales. Tout d’abord, le cours du métal
jaune a cessé de baisser pour entrer semble-til dans un nouveau cycle de hausse à moyen
et long terme. A cet égard, les politiques
monétaires des banques centrales très accommodantes, qui maintiennent des taux d’intérêt réels à des niveaux historiquement bas,
voire négatifs, favorisent la détention d’or
physique dont l’absence de rendement n’est
plus un handicap. Ensuite, CM-CIC Global
Gold étant investi en actions de sociétés aurifères, le fonds bénéficie de l’effet de levier
que procure toute hausse du prix de l’or sur
les résultats des entreprises. L’investissement
dans les sociétés aurifères s’avère aussi d’autant plus attrayant que la baisse sensible du
prix de l’or entre 2011 et 2015 a conduit les
managements à mettre en œuvre des plans de
réduction de coûts particulièrement sévères
permettant d’améliorer les marges. La baisse
des teneurs en or des mines existantes, la
réduction drastique des investissements de
développement contribuent au déclin de la
2 Option Finance n°1370 - Lundi13 juin 2016
production du métal jaune, ce qui entretient
un effet de rareté favorable au prix de l’or.
La durée de vie relativement courte des gisements, les défis technologiques pour extraire
et raffiner le minerai, la lourdeur des investissements et l’importance de l’énergie dans
les coûts d’exploitation restent des facteurs
cruciaux à prendre en compte dans le choix
des sociétés du secteur. Dans ces conditions,
une gestion sélective du portefeuille, indépendante de la composition des indices boursiers, constitue un avantage certain dans ce
segment de marché très volatil. Actuellement,
Charlotte Peuron, la gérante du fonds, augmente la diversification du portefeuille.
Ainsi, la part des «majors» est de 30 %, celle
des sociétés intermédiaires de 37 %, 11 %
pour les juniors et 5 % pour celles en phase
de développement. Le fonds bénéficie également d’une diversification dans cinq sociétés
argentifères, ce qui permet de tirer parti de
l’embellie de la demande industrielle.
Le processus de
gestion
Fonds spécialisé sur les actions de sociétés
aurifères et de métaux précieux, CM-CIC
* L’échelle (le profil) de risque et de rendement est un
indicateur noté de 1 à 7 et correspond à des niveaux
de risques et de rendements croissants. Il résulte
d’une méthodologie réglementaire basée sur la
volatilité annualisée, calculée sur cinq ans. Contrôlé
périodiquement, l’indicateur peut évoluer.
Global Gold est géré en stock picking. Pour
cela, Charlotte Peuron analyse tout d’abord la
qualité des actifs, c’est-à-dire les teneurs en
or ou en métal précieux des gisements, et le
type de mine car une mine à ciel ouvert n’occasionne pas les mêmes difficultés techniques
qu’une mine souterraine. De même, certaines
qualités de minerai nécessitent des traitements plus complexes, donc plus coûteux.
Ensuite, la gérante s’intéresse à la qualité du
management. Les sociétés les mieux «notées»
sont celles qui ont su adapter leurs plans
miniers à leur environnement conjoncturel,
ont réduit les coûts et atteint leurs objectifs
de production. La capacité du management
à obtenir de nouveaux financements pour
réaliser leur croissance est également un critère important notamment pour les sociétés
juniors et les développeurs. Enfin, la gérante
analyse la solidité financière des sociétés
car il s’agit de projets à long terme. En fonction de ces critères, la gérante détermine un
degré de risque qui lui permet de pondérer
les valeurs du portefeuille. Par exemple, elle
peut être comprise entre 2 % et 10 % pour
une «major» mais Charlotte Peuron dépasse
rarement les 7 %. «Actuellement je diversifie davantage le portefeuille. Ainsi Agnico
Performance
n Objectif de performance : le FCP a pour
objectif la recherche d’une performance
supérieure à l’évolution des valeurs
liées aux mines d’or et aux matières
premières, sans contrainte et grâce à
une gestion sélective de valeurs liées à
l’or et aux ressources naturelles. A titre
purement indicatif, CM-CIC Global Gold a
pour objectif de surperformer l’indice FT
Gold Mines en cours de clôture, exprimé
en euro, dividendes non réinvestis. Il
s’agit de sa référence a posteriori.
n Performance cumulée sur la période d’investissement conseillée (5 ans) :
Du 29/04/2011 au 29/04/2016 :
– 44,31 %
n Performance cumulée sur trois ans glissants :
+ 4,19 %
Eagle, ma plus grosse ligne, ne représente que
4,8 % dans le fonds. Aujourd’hui, je souhaite
davantage investir dans des “développeurs”
ou dans des sociétés qui pourraient devenir des
cibles d’OPA. C’est pourquoi, je réduis le poids
global des “majors”, d’autant que certaines me
semblent chères suite au récent mouvement de
revalorisation», précise la gérante. Par ailleurs,
la pondération unitaire des sociétés qui présentent une forte optionalité au prix de l’or, et
s’avère donc plus risquées, ne dépasse pas 2 %
à 2,5 %.
La société de gestion
CM-CIC Asset Management est la société de
gestion d’actifs du groupe Crédit Mutuel. Avec
près de 65 milliards d’euros d’encours, CM-CIC
Asset Management se place, fin mars 2016, au
quatrième rang national des groupes financiers en actifs gérés (source Six Financial
Information France). Son offre intègre les
gestions classiques (monétaires, obligataires,
actions, diversifiées, gestions indicielles et
structurées) et des pôles plus novateurs (gestion multistratégie, gestion flexible, gestion de
style growth et value, ISR, gestion quantitative
et gestion thématique). n Pierre Gélis
La gérante
CM-CIC Global Gold est
géré depuis six ans par
Charlotte Peuron au sein de
l’équipe de gestion internationale de CM-CIC AM.
Charlotte a rejoint la
société de gestion en 2005
et dispose d’une expérience
de plus de 18 ans dans la
gestion d’actifs. Chez
CM-CIC AM, la gestion
actions s’effectue sous la
direction de Christophe
Besson (30 années d’expérience).
Nous restons positifs sur le secteur des mines d’or car la hausse
n’est pas un simple rebond mais plutôt le début d’un redressement. Certes, les cours ont gagné 80 % en quelques mois et il
n’est pas raisonnable de tabler sur la poursuite de ce rythme. Le
marché corrigera probablement une partie de la hausse récente
pour entrer dans une seconde phase de ce nouveau cycle de
redressement à moyen terme. Nous mettrons donc à profit
toute consolidation pour investir. Nous constatons que dès que
le prix de l’or se tasse un peu la demande d’ETF se manifeste, ce
qui contribue au soutien des cours.
Comment expliquez-vous la vigueur du
rebond des sociétés aurifères ?
Le rebond est justifié par le retournement et la stabilisation
du prix de l’or et par les améliorations des fondamentaux des
sociétés aurifères. Les managements ont beaucoup restructuré, réduit l’endettement, si bien que les entreprises du secteur
génèrent maintenant des flux de trésorerie (cash-flows) positifs et certaines versent un
dividende, signe de la bonne santé de l’entreprise. Ces éléments justifient la revalorisation
du secteur d’autant plus que les cours avaient chuté de 80 % ces cinq dernières années. Par
ailleurs, compte tenu des ventes massives des titres sur la période 2011-2015, la capitalisation boursière du secteur aurifère a fondu, si bien que le retour récent des flux acheteurs
a accéléré la hausse des cours. D’ailleurs, la capitalisation boursière des valeurs de l’indice
FT Gold Mines approche seulement 150 milliards de dollars, alors que celle d’Apple, par
exemple, dépasse les 500 milliards de dollars. Même si nous attendons une correction à
court terme, le phénomène de rareté porte les germes de la poursuite de la hausse.
Comment jugez-vous les dernières publications de résultat ?
Les publications de résultat sont bonnes, il n’y a pas eu de surprise négative. Au
contraire, les sociétés aurifères ont annoncé des coûts souvent un peu inférieurs à ce
qui était attendu par les analystes, alors que les niveaux de production sont en ligne,
voire légèrement supérieurs. Les marges s’améliorent de façon pérenne. Le rally s’est
effectué en priorité sur des sociétés à forts leviers souvent de moins bonnes qualités et
plus risquées. Leurs niveaux de valorisation ont donc rattrapé voire dépassé ceux des
titres de meilleures qualités. Désormais, les effets de base très positifs qui ont contribué
à la baisse des coûts (prix de l’énergie, hausse du dollar) se dissipent. Ces éléments
conjoncturels devenant moins porteurs, les managements vont de nouveau se différencier. Par exemple, afin de maîtriser les coûts, certains ont déjà mis en place des stratégies de couverture sur l’énergie.
Comment évolue l’allocation d’actifs ?
En fin d’année dernière, nous étions positionnés sur les sociétés à fort effet de levier,
relativement endettées. Nous avons donc bien profité de leur hausse mais aujourd’hui,
nous considérons que nous entrons dans une deuxième phase du cycle de redressement, plus constructive, moins liée au retournement à court terme, nous prenons nos
profits sur ces sociétés à risque plus élevé ou les valorisations nous semblent chères, et
nous repositionnons le portefeuille sur les sociétés de qualité. A titre d’exemple, nous
prenons des profits partiels sur des sociétés comme Kinross Gold ou Barrick Gold au
profit de sociétés comme Agnico Eagle Mines, ou Oceana Gold qui va mettre en production une mine aux Etats-Unis achetée l’année dernière à un prix intéressant.
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