zidane - michalak, deux « 10 » de retour

Transcription

zidane - michalak, deux « 10 » de retour
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ZIDANE - MICHALAK,
DEUX « 10 » DE RETOUR
Condition impérative à sa participation au décisif Suisse-France du 8 octobre, la rentrée de Zinédine
Zidane avec le Real Madrid, ce soir face à Majorque en Liga, était attendue. En revanche, celle
de Frédéric Michalak, titulaire et victorieux avec Toulouse, hier à Agen (33-16), lors de la 7e journée
du Top 14, a surpris tout le monde. (Pages 8 et 16)
(Photo Stéphane Mantey)
(Photo Nicolas Luttiau)
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T 00825 - 1002 - F: 0,95 E
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Dimanche 2 octobre 2005
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 726 -
0,95 /
Midi Europe
conseille
France
métropolitaine
PARIS FORCE LE DESTIN
Stérile avant l’expulsion de Cissé, le PSG s’est rebellé
pour battre Nantes (2-0, buts de Yepes et Pauleta)
et garder sa deuxième place au classement de Ligue 1
après dix journées, à un point de Lyon, qui joue
aujourd’hui (18 heures) à Rennes.
(Pages 2 à 7)
SPÉCIAL FOOT
SAINT-ÉTIENNE,
LE REBOND
(Page 2)
SOCHAUX ET METZ
TOUCHENT LE FOND
(Page 2)
RENNES VEUT
S’OFFRIR LYON
(Page 5)
Bleu
Jaune
Rouge
(Page 7)
Rouge
Jaune
Noir
Bleu
Noir
OM : CARRASSO,
FIN DE L’INTÉRIM
CANOË-KAYAK
ESTANGUET,
L’ARGENT
AMER
(Page 13)
MOTO
ROSSI,
LA CHASSE
AUX
RECORDS
(Page 11)
PARC DES PRINCES. – Pedro
Miguel Pauleta se joue de la
défense nantaise, mais les
Parisiens, réduits à dix,
devront attendre la
deuxième mi-temps pour
venir à bout des Canaris à
l’issue d’un match engagé,
Nantes terminant également
la rencontre à dix.
(Photo Alain de Martignac)
L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
2
FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SAINT-ÉTIENNE - LE MANS : 3-0
Les Verts se rassurent
Saint-Étienne a renoué avec la victoire, sur le même score que contre le PSG, face à des Manceaux décevants.
1-0 : L. Perrin (42e)
2-0 : Hognon (56e)
3-0 : Hellebuyck (79e)
SAINT-ÉTIENNE –
de notre envoyé spécial
APRÈS AVOIR ÉTÉ BATTUS sans
jouer par Nancy (0-2) et sans démériter à Lille (0-2), Saint-Étienne a
renoué avec le succès, à domicile
hier. Il y a même mis la manière en
seconde période. Le Mans n’a
jamais été réellement en mesure de
lui discuter sa victoire, tellement il a
joué un ton en-dessous de ce qu’on
lui avait vu faire depuis son retour en
L 1. Le bilan du promu manceau,
muet depuis trois parties, n’en
demeure pas moins positif (1,5 point
par match en moyenne), au soir de
cette nouvelle trêve internationale.
Il en va de même de celui des Sté-
phanois. Privé de deux de ses meilleurs joueurs (P. Feindouno et Zokora), Baup a reconduit son 4-4-2 testé
à Lille, samedi dernier (défaite 2-0).
En titularisant les jeunes Mouhamadou Dabo et Loïc Perrin, l’entraîneur
forézien espérait également insuffler un peu de sang neuf dans son
équipe. Il n’en fut rien au cours
d’une première période qui n’accoucha pas de grand- chose de bien.
« On voulait les faire sortir en tenant
le ballon derrière, les attendre pour
trouver ensuite l’ouverture », expliqua Périatambée à l’issue de la rencontre. Les Manceaux s’appliquèrent ainsi pendant toute la première
mi-temps à endormir méthodiquement leurs hôtes. Ces derniers peinèrent de leur côté à trouver la profondeur et les changements de
rythme. « On a un peu douté au
début, avoua Z. Camara. Mais on ne
s’est jamais découragés. »
S’ils monopolisèrent le ballon, les
Verts se contentèrent de contourner
le bloc défensif manceau en offrant
un jeu latéral. C’est dommage car,
quand ils trouvèrent la profondeur,
Y. Pelé se retrouva de suite en dang e r . L a nc é p a r H e l le b u y c k ,
Piquionne devança ainsi le géant de
la Sarthe. Mais il ne parvint pas à
récupérer le ballon, Poulard le dégageant devant sa cage (31e). Sablé
obligea ensuite Pelé à se coucher
(34e). Perrin lança encore Sakho,
d’abord trop court (39e) puis remplacé par Mazure (43e).
Le tournant de ce match se produisit
toutefois deux minutes avant. « Personne ne me parle et je ne pense pas
recevoir la balle », confia Périatambée. « Je la lui ai chipée et, comme
j’ai vu que le gardien ne se trouvait
pas dans sa cage, je ne me suis pas
posé de questions », poursuivit Loïc
Perrin, auteur de son premier but en
L1 (42e, 1-0). Comme un grand qu’il
pourrait devenir.
M. Derrien
console Hognon
Si Janot ne l’est pas par la taille, il
l’est par le talent. Il lui en fallut pour
détourner le tir de Chiumiento, entré
à la reprise, d’une main ferme (46e).
Pelé ne l’eut pas sur le coup de tête
de Hognon, servi sur corner par
Sablé et oublié par Olivier Thomas
(56e, 2-0). Baup lui reprochait de ne
pas assez marquer sur coups de pied
arrêtés. Voilà l’oubli réparé. Il fallut
tout de même que M. Derrien,
impeccable hier, vienne consoler
Hognon, en larmes après son premier but de la saison. « J’ai pensé
très fort à ma maman (décédée
récemment) », confiait Hognon à la
fin du match.
Hantz utilisa cet épisode pour modifier son bloc défensif. Le prometteur
Gormond entra latéral droit, et Oli-
vier Thomas prit le relais, à gauche,
de Bonnart, monté au milieu à la
place de Périatambée, sorti. Ces
changements ne payèrent pas,
puisque Piquionne, servi par
Mazure, faillit tripler la mise. Mais il
manqua le cadre (66e). Il en alla de
même de Mazure, parti tout seul en
dribbles dans la surface (67e), et de
Fanchone (72e). Frédéric Thomas y
alla de son tir lointain. Dans les
gants de Janot (77e). Le portier forézien n’eut même pas besoin de se
saisir de la tête au-dessus de De
Melo (90e). Les Verts étaient finalement trop forts pour les Manceaux,
comme l’avait encore prouvé un dernier but d’Hellebuyck, servi sur un
plateau par Piquionne (3-0, 79e).
BERNARD LIONS
I SAKHO ET SABLÉ RASSURÉS.
– Évacué sur une civière et en pleurs
à la suite d’un choc genou contre
genou avec Lucau (71e), le capitaine
stéphanois en serait quitte pour une
grosse frayeur. Il ne souffrirait en
effet que d’un coup sur la rotule.
Quant à Sakho, sorti avant la pause,
il ne se sentait pas bien. – B. Li.
Perrin
s’installe
SAINT-ÉTIENNE
pause à MAZURE (6), qui, mobile et
souvent subtil, a incontestablement
marqué des points au profit du 4-4-2
mis sur pied par Baup hier soir.
LE MANS
SOCHAUX - NANCY : 0-2
Metz face à ses limites
Et de trois pour Nancy
Bordeaux n’a vraiment accéléré qu’une fois, mais ce fut suffisant pour battre
des Messins courageux mais limités.
0-1 : Fernando (46e)
METZ –
de notre correspondant
permanent
SIX DÉFAITES pour quatre matches
nuls. Quatre buts marqués pour
quinze encaissés. Les Messins peuvent retourner les chiffres dans tous
les sens. Ce matin, ils sont toujours
derniers et il n’y a quasiment aucune
raison de penser qu’ils vont se sortir
du pétrin dans lequel ils sont plongés
depuis le début de la saison. La coupure internationale offre deux
semaines à Joël Muller pour rafistoler une équipe en piteux état. Une
équipe qui va devoir se frotter successivement à Monaco, Lyon et
Rennes. Il est des entames de Championnat dont on ne se remet jamais.
Celle de Metz prend une allure
inquiétante. Dans la colonne espoirs,
les retours annoncés de Djiba et Tum
semblent un peu minces. Même s’il a
« honte » et qualifie le but bordelais
de « faute professionnelle » , Joël
Muller résume bien la situation à
laquelle son équipe est confrontée :
« Nous sommes bien partis pour descendre. »
Sur ce qu’ils ont montré face à Bordeaux, les Grenats sont globalement
irréprochables. Pour la plupart, ils
ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Le problème, c’est que ce meilleur
est insuffisant en L 1. Le moindre
petit grain de sable grippe définitivement leur système. « Je ne comprends pas pourquoi on en est là,
maugréa Wimbée après coup. Il y a
de la bonne volonté, de la détermination, une grosse envie. Malheureusement, il y a des oublis. »
Hier, les Bordelais n’ont pas eu à forcer leur génie pour s’imposer. Avec
leur sympathique capital (19 points),
ils peuvent voir venir. À Metz, c’est
en tout cas la tactique qu’ils ont
adoptée. Sûrs de leur supériorité
dans les duels, ils ont tranquillement
endigué la fougue messine, pas bien
méchante il est vrai.
Une défense digne
du Musée Grévin
Au retour des vestiaires, Faubert,
Fernando et Darcheville ont profité
de la seule véritable absence messine pour offrir trois points à leur
équipe. Avant la pause, Metz avait
donc fait illusion. Proment, mordant,
donnait l’impulsion. Mais la volonté
du capitaine messin était rarement
relayée. Metz est aussi patraque
parce qu’il n’a pas d’attaque.
Comme prévu, Muller avait laissé ses
jeunes pousses sur le banc mais,
avec les transparents Ahn et Zewla-
kow, son équipe dégageait la puissance d’une bande de minimes. Elle
produit quand même un mouvement
digne de la L1. Mais la tête de
Renouard était contrée et, sur le corner, celui qui avait marqué les deux
derniers buts messins frappait audessus (6e). Metz sortira un deuxième enchaînement appliqué,
conclu par une frappe de Zewlakow
hors cadre (40e). Wimbée avait dû
sortir dans les pieds de Fernando
(16e) et la frappe de Cheyrou avait
rasé la barre messine (37e).
Paralysé par le but bordelais
construit au milieu d’une défense
locale digne du musée Grévin (46e),
Metz ne se rebiffa qu’après l’expul-
sion de Meniri (64e). Entre temps,
Denilson, sur coup franc, avait touché le poteau de Wimbée (50e). Ahn
continuait à énerver Saint-Symphorien en tirant de quarante mètres, à
quinze mètres du poteau de Ramé
(70e). Le gardien bordelais avait eu
l’occasion de briller sur plusieurs
centres pleins de neige. Un corner de
Proment traversa toutefois sa surface sans qu’aucun Messin n’intervienne (82e). Ouadah essaya la carte
de la finesse mais son lob ne troubla
pas le gardien girondin (86e). Pas
davantage, en tout cas, que le tir
croisé d’Obraniak (79e).
RAPHAËL RAYMOND
(avec J.-M. G.)
Banco pour Fernando
Troisième succès d’affilée pour les Lorrains qui plongent Sochaux
dans l’état d’urgence.
0-1 : Curbelo (89e).
0-2 : Kroupi (90e + 4).
SOCHAUX –
de notre envoyé spécial
D’UN CÔTÉ MONTÈRENT des
« B ij o t a t d é m i s s i o n » e t d e
moqueurs « merci Plessis », de
l’autre s’agitèrent les drapeaux nancéiens et naquirent des chants de
joie. Ainsi sonna aux oreilles l’épilogue d’un match très pauvre qui laisse
Sochaux en plein dépit et Nancy tout
à la joie d’un troisième succès de
suite, le hissant à la 9e place avant les
événements de ce dimanche.
On peut supposer ce matin que
Sochaux est dans une situation des
plus compliquées. Ce n’est pas tant
ce quatrième match perdu à domicile
qui fait tache que le manque de réaction qui a caractérisé l’équipe tout au
long de la partie. Et les absences de
Diawara et Ilan ne sauraient tout
expliquer.
Sochaux
sans âme
Sochaux donne l’impression d’avoir
perdu toute idée de jeu collectif et ne
parvient même pas à dissimuler ses
manques derrière une rage de s’en
sortir. Mis à part un gros quart
d’heure durant lequel les hommes de
Bijotat firent illusion (frappe d’Isa-
bey déviée par Bracigliano au-dessus de la barre, 5e, tête de Dagano
repoussée sur la ligne par Adailton,
14e), le jeu de Sochaux se dilua dans
les approximations et les effets de
manche : à l’image d’un Menez qui
gâcha son bon début par des initiatives individuelles parfaitement hors
de propos. Dommage car il fut aussi
l’élément le plus perturbateur pour
Nancy, exécutant une balle enroulée
qui filait à côté (27e) et une frappe sur
laquelle Bracigliano fut très vigilant
(81e). Cette dernière action constitua
la seule alerte devant la cage nancéienne durant toute la deuxième
période. Tout est dit.
Nancy n’a donc pas eu besoin de sor-
Inlassable N’Guemo
METZ
BORDEAUX
SOCHAUX
NANCY
WIMBÉE (6) : encore un match frustrant. Abandonné par
sa défense sur le but, il fit ce qu’il avait à faire le reste du
temps.
BÉRIA (5) : de la bonne volonté, autant d’approximations.
BORBICONI (5) : il a tenu sa place alors que son pied le
fait encore souffrir. Courageux mais discret.
MENIRI (3,5) : terne dans ses relances et visiblement
énervé, il laissa bêtement son équipe à dix (64e).
HUSZTI (4,5) : les déboulés de Faubert ont refroidi ses
ardeurs. Absent sur le centre décisif de Darcheville (46e).
PROMENT (6) : sa détermination fut totale, il gratta un
nombre important de ballons et les transmit proprement.
OUADAH (4,5) : décevant, n’était un lob malicieux (85e).
OBRANIAK (5,5) : son retour n’a pas produit les étincelles attendues. Combatif quand même.
RENOUARD (5) : il débuta fort mais se montra ensuite
trop brouillon, notamment dans la finition. Remplacé par
N’DIAYE (60e).
AHN (2) : un festival d’approximations. Si au moins il se
battait, le public messin pourrait le croire concerné par
l’opération maintien. Sifflé à sa sortie pour GUEYE (78e).
ZEWLAKOW (4) : esseulé, il plaça un tir et une tête à
côté. Il laissa sa place à BASSONG sous les sifflets (66e),
juste après l’expulsion de Meniri.
RAMÉ (6) : une sortie vigoureuse loin de sa ligne (21e).
Les attaquants messins ne lui ont jamais mis la pression,
sauf en fin de match, où il assura.
FAUBERT (5,5) : lancé, c’est une fusée. Mais il pensa
surtout à défendre.
PLANUS (5) : un tacle à la Di Méco sur Ahn lui valut un
carton (43e). Sinon, il n’a vraiment pas eu besoin d’être
brutal pour s’imposer.
AFANOU (5) : comme Planus, une soirée tranquille.
JURIETTI (5) : il a fermé la porte de son couloir avec autorité devant Renouard puis Obraniak.
MAVUBA (5,5) : devant la défense, il sut temporiser ou
orienter le jeu de son équipe efficacement.
Br. CHEYROU (5,5) : parfait complément de Mavuba, il
a rendu une copie propre.
FERNANDO (6,5) : Bordeaux doit aussi son retour au
premier plan à ses recrues. Très actif à droite, ce faux lent
a souvent créé le décalage. Il a aussi signé le but du
match.
DENILSON (4,5) : un coup franc sur le poteau et un grigri. Son bilan offensif est maigre.
DARCHEVILLE (5,5) : a pesé sur la défense messine.
Ses appels ont semé le trouble. Suppléé par PEREA (78e).
CHAMAKH (5) : il n’a pas été transcendant et, les rares
fois où il fut en mesure de se montrer, les défenseurs messins ne l’ont pas ménagé. Remplacé par LASLANDES
(61e). – R. R.
RICHERT (4) : il est passé sous un long centre de Biancalani (42e). Tranquille jusqu’à une minute de la fin.
JOSSE (5) : une copie propre, des relances correctes.
MIRANDA (4,5) : un positionnement honnête, quelques
imprécisions dans le jeu vers l’avant.
N’DAW (5) : au diapason de Miranda. Plus pertinent
dans le geste défensif que dans ses remises. Malheureux
en déviant le tir de Curbelo (89e).
POTILLON (5) : il a tenu sa place, fermant bien son côté.
LONFAT (4) : le rythme semble encore lui faire défaut.
Mais il a lutté en dépit de prises de balle incertaines. Remplacé par MEGHNI (61e), qui n’améliora pas l’ordinaire.
PITAU (4,5) : n’a pas tant que ça trouvé ses attaquants.
S’est souvent retranché dans le jeu court.
ISABEY (4) : dix premières minutes prometteuses. Il a eu
beaucoup plus de mal par la suite.
BRUNEL (4) : il a cherché des solutions sans vraiment les
trouver. Remplacé par KADER (66e).
MENEZ (4,5) : facile d’entrée. Trop sans doute car,
ensuite, il a abusé de gestes individuels. Une belle frappe
(81e).
DAGANO (4) : ce n’est pas très drôle pour lui. Les bons
ballons sont rares. On l’a aperçu dans le jeu aérien.
BRACIGLIANO (6) : deux belles détentes sur deux frappes
d’Isabey (5e) et Menez (81e). Nécessaire et suffisant.
CHRÉTIEN (5) : a bien pris Brunel puis Menez. Solide.
DIAKHATÉ (5,5) : pris de vitesse une fois par Menez
(27e). Autrement, il a dominé la situation.
LÉCLUSE (5) : sauf une remise hasardeuse vers son gardien et quelques lourdeurs, une sortie nourrie de son
expérience.
BIANCALANI (5) : il a parfois souffert devant Isabey ou
Dagano. Mais s’est remis en selle à la mi-temps.
BERENGUER (5,5) : une grosse part de travail consentie
dans l’entrejeu. Complémentaire avec N’Guemo.
N’GUEMO (6) : le Camerounais a couvert beaucoup de
terrain et beaucoup volé de ballons. Précieux.
ADAILTON (4,5) : il n’a pas eu l’apport offensif attendu.
Bien placé pour sauver une tête de Dagano sur sa ligne
(14e). Remplacé par PUYGRENIER (46e), qui s’installa
tranquillement en défense centrale.
BRISON (5) : il a beaucoup tenté sans peser énormément. Plus à l’aise en seconde période dans un rôle plus
axial. Remplacé par KROUPI (83e), buteur dans le temps
additionnel.
SARKISIAN (4,5) : il a souvent décroché pour chercher à
orienter le jeu. Deux ou trois ouvertures fines. Sans plus.
CURBELO (5) : un jeu en déviations intéressant. Pas trop
pesant quand même jusqu’à cette frappe décisive à une
minute de la fin. – J.-M. B.
PAGE 2
tir le manuel du beau jeu pour tirer
les marrons du feu. « C’est bizarre, le
foot, convenait Curbelo, l’homme
qui dessina le début de la fin sochalienne à une minute de la fin du
temps réglementaire.On a réalisé de
meilleurs matches en début de saison sans être récompensés. Là, c’est
la solidarité qui a fait la différence. »
Au repos, Pablo Correa s’était pourtant attendu à une montée en puissance sochalienne. Il passa à une
défense à cinq, intégrant Puygrenier
dans son dispositif, pour assurer le
coup. Sochaux étouffa sous le carcan. La maîtrise du jeu, si on peut
dire, fut lorraine tout au long de quarante-cinq dernières minutes très
ennuyeuses. Dans l’entrejeu, N’Guemo et Berenguer firent le ménage et
on s’apprêtait à un partage des
points sans s’en vanter quand Curbelo plongea Bonal dans l’amertume,
sur une frappe déviée par N’Daw.
Réclamé par les supporters nancéiens, Kroupi profita ensuite d’une
dizaine de minutes de temps de jeu
pour signer son quatrième but de la
saison, celui qui déclencha cette fois
la colère dans les gradins.
Ce matin, Sochaux peut se poser de
nombreuses questions et d’abord,
celle d’un immense manque de combativité. Sur ce plan au moins, Nancy
lui a donné une bonne leçon. Il ne
semble pas que l’avenir de Bijotat
soit en danger pour l’instant. Mais il
y a lieu de frémir devant le programme qui attend les Franc-Comtois : déplacement à Bordeaux,
réception de Monaco et voyage à
Lyon dans l’enfilade. Deux semaines
ne seront pas de trop pour faire le tri
entre les guerriers, que réclamait le
président Plessis après le match, et
les autres. Nancy n’a pas ce souci.
« On va se reposer tranquillement »,
souriait Chrétien, tout content de la
soirée.
JEAN-MARC BUTTERLIN
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
METZ - BORDEAUX : 0-1
Bleu
Rouge
CLAUDE CHEVALLY
Jaune
Bleu
Jaune
Y. PELÉ (5) : nettement moins à
l’aise dans ses sorties que sur sa
ligne.
O. THOMAS (4,5) : il n’a pas vraiment su profiter de l’absence d’un
véritable ailier gauche dans les rangs
stéphanois.
BASA (5) : sans fioriture, il a plutôt
bien contrôlé Piquionne.
POULARD (4) : un carton jaune stupide (42e) et une allure souvent
empruntée. Débordé par Piquionne
sur le troisième but stéphanois.
BONNART (4,5) : quelques imprécisions pour commencer, et trop peu
d’influence sur son côté gauche.
PÉRIATAMBÉE (4,5) : actif mais un
peu lent, il s’est fait surprendre par
Perrin sur le premier but stéphanois.
Remplacé à la 59e minute par GORMOND, qui a eu du mal à trouver ses
marques.
F. THOMAS (5) : un peu plus en vue
après le repos.
FANCHONE (5,5): il a livré un beau
duel à Ilunga.
MATSUI (3,5) : discret et inefficient,
il a cédé sa place à la reprise à CHIUMENTO (5,5), qui a apporté un peu
de nerf à l’attaque mancelle.
LUCAU (3,5) : transparent.
DE MELO (3,5) : sevré de ballons,
on l’a très peu vu.
Noir
Noir
SAINT-ÉTIENNE. – Frédéric Piquionne, Julien Sablé et Vincent Hognon (de gauche à droite) fêtent le premier but des Verts, celui d’un petit nouveau d’à peine vingt ans
(Loïc Perrin, à terre) qui risque de faire encore parler de lui.
(Photo Jean-Louis Fel)
JANOT (6) : sa belle parade sur une
frappe de Chiumento (50e) a agrémenté une soirée assez tranquille.
F. DIAWARA (6) : déterminé, performant en défense, il lui reste à soigner la qualité de ses centres.
HOGNON (7) : impeccable en
défense, il a aussi marqué un deuxième but précieux.
Z. CAMARA (6,5) : du cran, de la
technique et une saine autorité.
ILUNGA (6) : de l’allant et de l’application.
SABLÉ (5,5) : touché au genou à la
71e minute après une prestation très
active mais encombrée de quelques
imprécisions, il a été relayé par PERQUIS poste pour poste.
M. DABO (6) : précis et racé, c’est de
la bonne graine verte, même s’il a été
plus discret après le repos. Relayé
par Al. YAHIA (85e).
L. PERRIN (7,5) : déjà très en vue
dans son rôle de milieu récupérateur,
le très prometteur espoir du club a en
plus trouvé le moyen d’inscrire – joliment – son premier but en pro.
HELLEBUYCK (5) : actif, récompensé par un but en fin de match, il a
curieusement eu du mal à régler la
hausse de ses transmissions.
PIQUIONNE (5) : volontaire mais
brouillon. Un gros raté sur un caviar
de Mazure (67e) mais un excellent
service pour Hellebuyck sur le troisième but stéphanois.
SAKHO (non noté) : pas trop en
réussite avant que, sur blessure, il ne
doive céder sa place juste avant la
3
FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PARIS-SG - NANTES : 2-0
Paris reprend ses aises
À dix contre onze en seconde période, le PSG a trouvé les ressources pour battre Nantes et confirmer sa deuxième place.
Quoi qu’il arrive
aujourd’hui, le PSG va
vivre la mini-trêve
internationale dans la
peau du deuxième de la
L 1. Sa victoire, hier,
contre Nantes, lui permet
même de mettre la
pression sur Lyon en
déplacement aujourd’hui
à Rennes. Face au FCNA,
le PSG, équilibré et
déterminé, s’est surtout
remis dans le bon sens, à
deux semaines d’un
déplacement à Marseille.
PSG fit la différence une fois réduit à
dix après l’expulsion d’Édouard Cissé (48e). L’infériorité numérique qui
fut la sienne pendant la seconde
période n’altéra jamais son emprise
sur le jeu. Assez étrangement,
Nantes a donné l’image d’une
équipe du ventre vraiment mou de la
L1 et ne parut jamais savoir par quel
bout prendre l’équipe de la capitale.
Elle ne glana ses meilleures occasions que dans le désespoir d’une fin
de match à 0-2, sur un beau tir lointain de M. Diallo (80e), puis sur un tir
piqué mais un peu trop croisé de
Keserü (82e).
« Ils n’ont pas été très percutants »,
observait Fournier au sujet des Nantais. Son équipe le fut plus, assurément, mais son manque de réalisme
en première période avait laissé le
coach parisien « sur sa faim » face
au défaut de « spontanéité dans les
gestes et de prise de risque dans les
zones de vérité ».
Mauvaise dans la finition, cette première mi-temps aura révélé l’impact
de Rothen, dont le retour sur le côté
gauche a redonné corps à un circuit
fiable. La conjugaison de l’entente
Armand-Rothen et des appels de
Pauleta a permis à Paris d’entrer en
force dans le match et de laisser
Nantes constater ses faiblesses au
milieu, aggravées par la perte de
Faé, remplacé par Da Rocha (12e).
Incontournable
Pauleta
Quant au PSG, ses anticipations lui
permirent de maîtriser d’emblée le
tempo du match. Et quand il récupéra le ballon, il l’envoya donc souvent
prendre l’air sur le côté gauche, d’où
partirent les offrandes d’Armand et
de Rothen pour les contrôles ou les
têtes de Pauleta (1e, 8e, 11e). Mais ce
fut Kalou qui servit le Portugais pour
le grand frisson de la première mitemps : un tir du gauche sur la barre
(16e). Incontournable Pauleta, qui
buta ensuite sur Landreau (20e)
avant de déclencher un tir du droit,
des vingt mètres, qui passa très près
du cadre jaune (28e).
Il peut paraître étonnant que
l’influence de Pauleta sur le jeu du
PSG n’ait pas fondamentalement
décliné en deuxième période quand
Paris se retrouva à dix après l’expulsion de Cissé (48e). Étonnant que
Nantes ait continué à laisser Paris
manœuvrer sans forcer et cultiver sa
confiance dans le sillage de Pauleta,
passeur pour un Kalou trop lent et
rattrapé par Signorino (56e) avant de
tenter encore sa chance (61e, 62e,
66e).
Étonnant, finalement, que Pauleta
n’ait pas été dans le coup du premier
but parisien, une ouverture de Dho-
rasoo remise vers Yepes par Kalou,
dans la surface, d’une main involontaire. Au moment de la passe de
Dhorasoo, le Colombien était en
position de hors-jeu, mais pas sur
celle de Kalou et l’arbitre décida de
valider le but du gauche du défenseur central (1-0, 67e).
Le second but parisien ne donna pas
lieu à polémique. Au bout d’une
belle percée de Kalou, Landreau
repoussa la frappe de l’Ivoirien, mais
Savinaud eut l’idée fâcheuse de
mettre le ballon en retrait à son gar-
constituèrent autant d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il décoche un tir imparable
sur un coup franc indirect (75e).
NANTES
LANDREAU (6) : vigilant, a gagné
tous ses duels face à Pauleta (1re, 20e,
44e) jusqu’à la pause. Ne peut rien sur
les deux buts.
SIGNORINO (6) : si ses relances n’ont
pas toujours été très propres, il ne perdit quasiment aucun duel face à Landrin et fut l’auteur d’un très beau
retour sur Kalou (56e).
DELHOMMEAU (5) : pour son match
de reprise, il n’a pas grand-chose à se
reprocher.
SAVINAUD (5,5) : a essayé de contenir Pauleta. Ses interventions furent
souvent dans le bon timing.
LERAY (3,5) : a connu des difficultés
face à Rothen. Averti pour un tacle trop
appuyé sur la cheville du Parisien. Un
geste d’agacement sur Pauleta lui coûta un second carton jaune et donc une
expulsion (88e).
FAÉ (non noté) : blessé aux ischiojambiers après onze minutes et remplacé par DA ROCHA (6), qui n’a pas
ménagé ses efforts défensifs et essayé
de jouer vers l’avant.
YAPI (3) : aucune influence sur le jeu,
il n’a eu que très peu l’occasion de toucher le ballon. Remplacé par BAMOGO (54e).
TOULALAN (6,5) : a soulagé sa
défense grâce à un précieux travail de
récupération. Il a aussi essayé d’orienter et de donner du rythme au jeu de
son équipe.
DIMITRIJEVIC (4) : réservé, il n’a pas
vraiment pesé, jouant trop souvent en
retrait.
M. DIALLO (5) : n’a pas souvent réussi ce qu’il a entrepris. Lorsqu’il est parvenu à passer balle au pied, il a été
attrapé irrégulièrement par Cissé
(45e). Un tir juste au-dessus de la barre
(80e).
GLOMBARD (6) : a posé quelques
problèmes en début de match à la
défense parisienne avant de s’éteindre
jusqu’à la pause. Est revenu avec la
même hargne que lors des premières
minutes, dribblant et provoquant
autant que possible. Puis s’est éteint
de nouveau. Remplacé par KESERU
(75e), qui s’est procuré une occasion,
mais n’a pas trouvé le cadre (82e).
DAMIEN DEGORRE
MARIO YEPES, premier buteur de la soirée,
juge cette victoire importante pour la suite
du Championnat.
« La main de Kalou
est évidente »
« On a contrôlé
tout le match »
« LE SCÉNARIO DE LA RENCONTRE est-il frustrant ?
– Il y a eu beaucoup de choses dans ce match. D’abord, la sortie prématurée
d’Emerse (Faé) nous a obligés à revoir nos plans de jeu. Sans faire une grande
première période, on revient aux vestiaires à 0-0. Ensuite, on joue à onze
contre dix et on prend l’option d’aller chercher les trois points. Enfin, il y a ce
but bizarre… je crois qu’il y a main de Kalou. Alors, est-ce qu’il y a compensation de l’arbitre qui veut sauver le PSG après lui avoir mis un rouge ? En définitive, c’est la victoire d’une certaine maturité face à une certaine jeunesse. Dès
que Paris a ouvert le score, même s’il était à dix, ça devenait difficile pour nous.
Et il y a ce second but qui anéantit nos espoirs.
– Mais, même en supériorité numérique, vos joueurs n’ont pas été
très dangereux.
– C’est certain ! Mais Paris, à dix, s’est montré un peu plus audacieux même
si, encore une fois, le premier but reste… Il y a quand même une main de Kalou
qui semble assez importante. L’arbitre aurait dû refuser le but assez logiquement.
– Êtes-vous amer ?
– Vous savez, il y a la règle et l’interprétation de la règle. Je n’ai pas revu les
images mais la main de Kalou est assez évidente et influe sur l’action. Ce n’est
pas un fait de jeu anodin, c’est l’aide aux gros : comme ça, ils ne se plaindront
plus. À partir de là, poussé par le public, on fait des choses à dix qu’on ne fait
pas forcément à onze. Et le deuxième but… Allez, on ne va rien dire. Il y a des
silences qui parlent plus.
– Votre équipe reste sur trois défaites de suite. Est-ce inquiétant ?
– Le classement est bien la seule chose préoccupante ce soir (hier), car on ne
prend pas de points. On est une équipe très jeune et on jouait quand même
contre les deuxièmes du Championnat de France. On n’a pas eu la même maîtrise que contre Lyon (0-1), mais on avait la possibilité de faire quelque chose.
Aussi, sur l’ensemble de ces deux matches, on éprouve un sentiment de frustration. » – D. D.
M. Moulin :
« La main
n’est pas
intentionnelle »
Stéphane Moulin, l’arbitre du match,
est sûr d’avoir pris la bonne décision
sur le premier but parisien : « Le ballon tombe sur la main de Kalou, elle
n’est donc pas intentionnelle.
Comme la loi le dit, il n’y a pas lieu de
la siffler. Quant au hors-jeu de
Yepes, il n’est pas actif puisque le
joueur parisien revenait vers son
camp. La loi XI précise qu’il ne faut
pas signaler un hors-jeu qui n’est pas
actif. » Et l’arbitre conclut : « Mes
techniciens ont fait la même analyse
après la rencontre. Ça me rassure sur
ma décision. Le premier but est
valable. » – D. D.
« PENSEZ-VOUS QUE PARIS
a “profité” de son infériorité
numérique ?
– Non, je pense surtout que c’est
une victoire méritée. On a montré de
belles choses pendant tout le match.
Déjà, en première mi-temps, on a
bien joué, on était bien en place et on
aurait mérité de marquer. On n’a pas
désespéré et on a réussi à ouvrir
le score après la pause. C’est une victoire importante pour la suite. Mais
c’est sûr que quand on joue à dix,
ça pèse beaucoup sur la volonté des
joueurs. Et on a réussi à faire la
même chose qu’à onze. Je crois que
c’est nous qui avons contrôlé pendant quatre-vingt-dix minutes, et
à la fin, c’est mérité. C’est ça l’important.
– Votre but semble entaché
d’une main de Kalou
au départ…
– Je ne sais pas, je n’ai pas encore vu
les images. Moi, j’ai vu la balle qui
arrivait et j’ai frappé. Ce n’est pas
forcément le match au cours duquel
je voulais marquer par rapport
à Nantes, mon ancien club. Mais
c’est comme ça, c’est le foot. Maintenant, je joue à Paris et je fais le maximum pour mon équipe.
– Estimez-vous que le PSG est
en progrès ?
– Je sais qu’on est deuxièmes, quoi
qu’il arrive demain (aujourd’hui).
C’est bien. Maintenant, de nombreux joueurs partent en sélection et
ceux qui restent doivent travailler
pour les prochains matches.
– Considérez-vous que Paris
a réalisé son meilleur match
de la saison ?
– (Ferme.) Non. Je crois que contre
Toulouse (2-0) et contre Metz (4-1),
le PSG a très bien joué aussi. Vous
pensez ça peut-être à cause du
contexte du match et le fait qu’on ait
terminé à dix.
– Le prochain match, à Marseille, vous serez privés de
Pedro Pauleta, suspendu.
Avez-vous peur…
– (Il coupe.) Non, moi, je n’ai jamais
peur dans le foot. C’est vrai qu’on
compte beaucoup sur Pedro qui est
notre buteur, et qui est même le meilleur buteur du Championnat. Il va
beaucoup manquer à Marseille.
Mais on va attendre qu’il revienne
pour les matches suivants. » – D. D.
Une stricte application du règlement
Ancien arbitre international, Joël Quiniou intervient régulièrement
dans nos colonnes pour commenter les décisions arbitrales.
« SUR LE PREMIER BUT du PSG,
Yepes, sur la passe de Dhorasoo, est
en position de hors-jeu. Mais il ne
peut pas être sanctionné à cet instant
parce qu’il n’influence absolument
pas le jeu dans la mesure où deux de
ses partenaires et lui-même remontent dos au but vers le milieu du terrain. Kalou, lui, est dans une position
correcte et c’est lui qui est à la réception de la passe. Le ballon arrive sur
l’Ivoirien et rebondit sur son bras droit
pour revenir dans les pieds de Yepes,
placé derrière lui. Dans cette deuxième phase de jeu, le Colombien
n’est plus en position de hors-jeu.
Et c’est là qu’intervient le règlement.
La nouvelle réglementation de la
loi 11 (hors-jeu) définit ainsi la notion
de participation active au jeu : “Tirer
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
avantage d’une position de hors-jeu
signifie jouer un ballon qui rebondit
sur un poteau ou la transversale dans
sa direction ou jouer un ballon qui
rebondit sur un adversaire dans sa
direction alors qu’il y a position de
hors-jeu.” Au sens strict du règlement, Yepes n’a donc pas tiré un
avantage de sa position de hors-jeu
de départ.
Stéphane Moulin, l’arbitre du match,
et son assistant ont correctement
appliqué la règle en accordant le but
aux Parisiens. Mais il n’est pas sûr que
le législateur, dans sa volonté de clarifier cette loi, ait pris conscience de la
difficulté qu’elle engendrerait dans
l’appréciation de cette notion de
“tirer avantage d’une position de
hors-jeu”. Car, finalement, dans
l’esprit, ne devrait-on pas pénaliser
tout joueur qui profite de sa position
de hors-jeu, quelles que soient les
situations ? »
HIER
Paris-SG - Nantes ............... 2-0
Metz - Bordeaux ................. 0-1
Saint-Étienne - Le Mans .... 3-0
Sochaux - Nancy ................. 0-2
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Lille - Monaco (Canal + Sport)
Rennes - Lyon
Toulouse - Auxerre
Troyes - Strasbourg
(Ces trois matches sur Foot +)
21 HEURES
Nice - Marseille (Canal +)
AC Ajaccio - Lens a été reporté en
raison des événements en Corse.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
21 9 6 3 0 12
2. Paris-SG 20 10 6 2 2 14
3. Bordeaux 19 10 5 4 1 10
4. Saint-Étienne 16 10 4 4 2 10
5. Auxerre 16 9 5 1 3 11
6. Lille
15 9 4 3 2 14
7. Le Mans 15 10 4 3 3 10
8. Lens
14 9 3 5 1 14
9. Nancy
13 10 4 1 5 14
10. Nice
12 9 3 3 3 8
11. Nantes 11 10 3 2 5 8
12. AC Ajaccio 11 9 2 5 2 7
13. Marseille 11 9 3 2 4 10
14. Monaco 11 9 3 2 4 6
15. Toulouse 11 9 3 2 4 7
16. Rennes 11 9 3 2 4 10
17. Troyes
9 9 2 3 4 8
18. Sochaux 8 10 2 2 6 4
19. Strasbourg 5 9 0 5 4 4
20. Metz
4 10 0 4 6 4
c.
—
5
8
5
5
13
7
7
6
8
10
8
7
12
9
11
19
10
11
9
15
Diff.
—
+7
+6
+5
+5
-2
+7
+3
+8
+6
-2
0
0
-2
-3
-4
-9
-2
-7
-5
-11
Incidents
autour du Parc
Quatre-vingt-cinq interpellations ont eu lieu avant le match
à la suite d’affrontements entre supporters rivaux du PSG.
ALORS QUE le Parc des Princes semblait parti pour vivre une saison pacifiée
après le long conflit entre les groupes
ultras et l’ancienne direction du PSG, la
journée d’hier a marqué la résurgence
de violentes tensions entre groupes de
supporters rivaux. Quelques minutes
avant le match, des bagarres ont éclaté
aux abords du Parc des Princes, près du
virage Auteuil, et se sont soldées par
85 interpellations.
Pendant les heures qui précédaient le
match, 100 à 150 supporters de la mouvance indépendante, la frange la plus
dure des ultras parisiens, ont attendu
les membres des « Tigris Mystic », l’un
des principaux groupes du kop
d’Auteuil, pour en découdre avec eux.
Quelques bagarres ont donc eu lieu, lesquelles ont été précédées de « ratonnades », selon plusieurs témoins, ce
que le club démentait hier soir.
En raison d’un climat d’extrême pression sur eux, certains responsables des
« Tigris » ne sont pas venus au Parc hier
et d’autres se seraient vu refuser l’accès
au stade pour éviter d’aiguiser les tensions.
Sur le fond, depuis des années, la nature
des dissensions est d’abord idéologique
entre des « indeps », proches de
l’extrême droite, et des « Tigris », où se
mélangent des jeunes de toutes origines.
Les incidents d’hier sont le fruit de tensions ravivées, il y a huit jours, lors du
déplacement du PSG au Mans. Pendant
le match, des bagarres avaient éclaté
entre des « Tigris » et des « Boulogne
Boys », du kop du même nom. À l’origine, un membre des « Tigris » aurait
été traité de « Négro » par un autre de
Boulogne, ce qui aurait déclenché les
incidents, sur lesquels circule une vidéo
sur Internet. Les membres de Boulogne
soupçonnent les « Tigris » d’être venus
au Mans avec des militants de la CNT,
un mouvement anarcho-syndicaliste
(extrême gauche).
Au retour à Paris, devant un parking au
pied du Parc des Princes, une quarantaine de « Boys » attendaient les
« Tigris » pour en découdre. Au cours
de ces nouvelles échauffourées, un
membre des « Boys » a été sérieusement blessé. Un ultra des « Tigris » a
ensuite été interpellé et condamné
cette semaine à cinq mois de prison
avec sursis.
Mais les fractions les plus radicales de
« Boulogne » ont rapidement fait
savoir qu’elles comptaient s’en prendre
aux « Tigris » le jour du match contre
Nantes. Pendant la rencontre, le kop de
Boulogne a déployé une banderole « Le
PSG protège les Tigris ». Ce n’était pas
le sentiment qui prévalait, hier, à
Auteuil, où les « Tigris » semblent
poussés vers l’isolement.
Le déplacement à Marseille, le
16 octobre, pourrait occasionner une
sorte de trêve dans un conflit qui apparaît insoluble au sein même du club.
Pour le PSG, de nouvelles violences
pourraient avoir lieu lors du déplacement suivant, à Auxerre, où ont souvent
eu lieu des confrontations entre supporters parisiens. – J. T.
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’attaquant portugais a, une nouvelle fois,
réalisé une prestation impressionnante.
SERGE LE DIZET, l’entraîneur de Nantes, considère
que l’arbitre aurait dû logiquement refuser
le premier but.
Bleu
Rouge
Pauleta
de tous les coups
Jaune
Bleu
Jaune
PARC DES PRINCES.
– Sur le coup franc
indirect dans
la surface
de réparation
accordé par l’arbitre
au PSG, Mickaël
Landreau est sorti
le plus vite possible.
Mais Pauleta
ne l’a pas attendu.
Le Portugais
a délivré un tir
puissant et précis
sous la barre
du but nantais.
(Photo
Alain de Martignac)
Noir
Noir
AU REGARD DE l’électricité apparue au Camp des Loges cette
semaine, seule une victoire au Parc
semblait de nature à maintenir une
unité de façade au PSG. En battant
Nantes à dix contre onze, ce qui
atteste de certaines ressources dans
la difficulté, les Parisiens ont laissé
l’affaire Nike au rang des tracas périphériques. Ils ont également atténué
les crispations nées des altercations
entre Fournier et M’Bami d’une part,
et Kalou et Dhorasoo d’autre part (la
veille du match). À l’issue de la rencontre, l’entraîneur parisien a jugé
qu’« un groupe sans histoires est un
groupe qui ne vit pas » et salué le
caractère de ce « groupe solidaire
qui avait été un peu chahuté cette
semaine par les affaires et qui voulait
démontrer quelque chose ».
Comme prévu, M’Bami a débuté sur
le banc et Fournier, qui avait proposé
quatre dispositifs de départ lors des
quatre derniers matches, s’en est
remis à ce 4-1-3-2 qui est sa référence à domicile. Il n’a pas à le
regretter au vu du résultat, mais aussi de l’animation d’ensemble du jeu
parisien, beaucoup plus convaincante que celle de tous les matches
de septembre, de Strasbourg (1-0)
au Mans (0-0) en passant par SaintÉtienne (0-3) et Lille (2-1).
À sa manière, ce PSG continue
d’avancer et atteint la barre des
vingt points en dix journées qu’il
avait récemment érigée en objectif.
Mathématiquement parlant, il reste
le premier rival de l’OL qui, ce matin,
à l’aube de son match à Rennes, ne
compte plus qu’un point d’avance
sur Paris, victorieux, hier, au croisement du paradoxe et du mérite.
Succès paradoxal dans le sens où le
LETIZI (6) : quand il a fallu intervenir
dans les airs, il l’a fait avec autorité.
Pas vraiment sollicité non plus.
B. MENDY (6) : solide défensivement,
il réalisa quelques anticipations bienvenues. Sa participation offensive,
plutôt modeste, fut agrémentée d’une
passe décisive sur coup franc (75e).
ROZEHNAL (6,5) : souvent bien placé, il n’a jamais cédé dans les uncontre-un.
YEPES (6,5) : accrocheur dans les
duels, il ne fut cependant pas toujours
inspiré dans ses relances. D’humeur
offensive, il ouvrit le score d’une jolie
reprise du droit (67e) alors qu’il était
hors jeu de position au départ.
ARMAND (5,5) : a d’abord connu
quelques difficultés face à Glombard
avant de se reprendre et de faire
preuve d’une grosse activité, n’hésitant pas à servir d’appui à Rothen.
É. CISSÉ (4,5) : seul à la récupération,
il a joué le plus souvent juste. Mais un
premier croc-en-jambe sur Diallo en
toute fin de première période et un
tacle en retard sur Glombard en début
de seconde lui ont coûté deux avertissements synonymes d’expulsion (48e).
LANDRIN (4) : discret dans son couloir et pas toujours heureux dans ses
entreprises. Remplacé pour des raisons tactiques par M’BAMI (51e), qui
s’est démené.
DHORASOO (5,5) : son influence a
été un peu plus importante mais pas
énorme pour autant. Dommage, car
quand il perce balle au pied, comme à
la 44e, ou lorsqu’il trouve les décalages, il devient dangereux.
ROTHEN (6) : un début tonitruant
avec une ouverture de 45 mètres dans
les pieds de Pauleta après quelques
secondes de jeu. À multiplié débordements et centres, l’un d’entre eux
rebondissant sur la barre (42e). Moins
en vue après la pause. Remplacé par
SEMAK (65e).
KALOU (5) : un manque de spontanéité dans ses initiatives a fait qu’il n’a
pas été très efficace. Seul face à Landreau, il a trop tardé et fut repris par
Signorino (56e). Plus incisif à la fin avec
une belle frappe repoussée par Landreau (74e).
PAULETA (7,5) : s’est rarement procuré autant d’occasions cette saison,
mais Landreau, la barre (16e) et le
manque de réussite (1re, 8e, 27e, 61e)
JÉRÔME TOUBOUL
I KALOU BLESSÉ. –
Bonaventure Kalou s’est
blessé aux adducteurs,
hier, au cours du match
face à Nantes. L’attaquant international ivoirien passera des examens
d’ici à demain pour déterminer la gravité de sa
blessure. Mais, dès hier
soir, il a déclaré forfait
pour le match de la Côte
d’Ivoire au Soudan,
samedi prochain, dans le
cadre des éliminatoires
du Mondial 2006. – J. T.
1-0 : Yepes (67e)
2-0 : Pauleta (75e)
PARIS-SG
dien, qui s’en saisit avec les mains.
Sur le coup franc en pleine surface,
Mendy décala Pauleta vers le point
de penalty et, d’un tir du droit sous la
barre, le capitaine parisien marqua
son septième but de la saison (2-0,
75e). « On a su être patient, résumait
Dhorasoo. On a su gagner dans la
difficulté et prouver qu’on s’était ressoudé depuis la défaite à SaintÉtienne. On est sur le bon chemin. La
suite de la saison ? On peut y
croire.Vraiment. »
4
FOOTBALL
Rouge
Noir
Jaune
LIGUE 1 (10e journée)
HIER
PARIS-SG
e
Bleu
NANTES
2-0
Bordeaux suit le rythme
Yepes (68 )
Pauleta (76e)
TOTAL
CLASSEMENT
METZ
Fernando (46 )
SAINT-ÉTIENNE
e
LE MANS
3-0
L. Perrin (42 )
Hognon (56e)
Hellebuyck (79e)
SOCHAUX
NANCY
0-2
Curbelo (89e)
Kroupi (90e + 4)
AUJOURD'HUI
18 HEURES
LILLE
RENNES
TOULOUSE
TROYES
MONACO
LYON
AUXERRE
STRASBOURG
21 HEURES
NICE
MARSEILLE
AC AJACCIO - LENS a été reporté.
PROCHAINES JOURNÉES
11e JOURNÉE
SAMEDI 15 OCTOBRE
17 H 15
Nantes - Saint-Étienne (Canal +)
20 HEURES
Auxerre - Troyes
Bordeaux - Sochaux
Le Mans - Lille
Lens - Nice
Monaco - Metz
Nancy - Toulouse
Strasbourg - Rennes
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 16 OCTOBRE
18 HEURES
Lyon - AC Ajaccio (Canal + sport)
21 HEURES
Marseille - Paris-SG (Canal +)
DOMICILE
MATCHES
Pts
BORDEAUXe
0-1
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
DIMANCHE 23 OCTOBRE
18 HEURES
Sochaux - Monaco (Canal + sport)
20 H 45
Saint-Étienne - Marseille(Canal +)
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
21
9
6
3
0
12
5
+7
4
3
1
0
5
2
5
3
2
0
7
3
2. Paris-SG
20
10
6
2
2
14
8
+6
6
5
0
1
12
4
4
1
2
1
2
4
3. Bordeaux
19
10
5
4
1
10
5
+5
4
3
1
0
4
1
6
2
3
1
6
4
4. Saint-Étienne
16
10
4
4
2
10
5
+5
6
3
2
1
8
2
4
1
2
1
2
3
5. Auxerre
16
9
5
1
3
11
13
-2
4
3
0
1
6
2
5
2
1
2
5
11
6. Lille
15
9
4
3
2
14
7
+7
5
3
1
1
8
2
4
1
2
1
6
5
7. Le Mans
15
10
4
3
3
10
7
+3
5
3
1
1
8
3
5
1
2
2
2
4
8. Lens
14
9
3
5
1
14
6
+8
4
2
2
0
10
1
5
1
3
1
4
5
9. Nancy
13
10
4
1
5
14
8
+6
5
2
1
2
10
5
5
2
0
3
4
3
10. Nice
12
9
3
3
3
8
10
-2
5
1
2
2
4
5
4
2
1
1
4
5
11. Nantes
11
10
3
2
5
8
8
0
5
2
1
2
4
3
5
1
1
3
4
5
12. AC Ajaccio
11
9
2
5
2
7
7
0
4
1
3
0
4
3
5
1
2
2
3
4
13. Marseille
11
9
3
2
4
10
12
-2
5
2
2
1
7
6
4
1
0
3
3
6
14. Monaco
11
9
3
2
4
6
9
-3
4
0
2
2
0
4
5
3
0
2
6
5
15. Toulouse
11
9
3
2
4
7
11
-4
4
1
1
2
2
5
5
2
1
2
5
6
16. Rennes
11
9
3
2
4
10
19
-9
4
2
1
1
8
8
5
1
1
3
2
11
17. Troyes
9
9
2
3
4
8
10
-2
4
1
2
1
3
3
5
1
1
3
5
7
18. Sochaux
8
10
2
2
6
4
11
-7
6
1
1
4
1
5
4
1
1
2
3
6
19. Strasbourg
5
9
0
5
4
4
9
-5
5
0
3
2
4
7
4
0
2
2
0
2
20. Metz
4
10
0
4
6
4
15
-11
5
0
2
3
1
5
5
0
2
3
3
10
PARIS-SG - NANTES : 2-0 (0-0)
20 HEURES
AC Ajaccio - Rennes (*)
Le Mans - Strasbourg (*)
Lille - Nantes
Nice - Auxerre
Paris-SG - Nancy
Toulouse - Bordeaux
Troyes - Lens (*)
(Ces sept matches sur Foot +)
BUTEURS
METZ - BORDEAUX : 0-1 (0-0)
###$$$
Rothen
6
PASSEURS
1. Govou (Lyon), 4 passes.
2. Kahlenberg (Auxerre) ; Darcheville (+ 1) (Bordeaux) ; Jussiê, J. Leroy
(Lens) ; Matsui (Le Mans) ; Dhorasoo, Kalou (Paris-SG) ; P. Feindouno (SaintÉtienne), 3 passes.
10. Jemmali (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Demont (Lens) ; Dernis (Lille) ;
Juninho, F. Malouda, Réveillère (Lyon) ; Taiwo (Marseille) ; B. Gavanon, Sarkisian (Nancy) ; B. Mendy (+ 1) (Paris-SG) ; Monterrubio (Rennes) ; Piquionne
(+ 1) (Saint-Étienne) ; Boka (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Jaziri (Troyes),
2 passes.
#$$$$$ Spectacle sans intérêt.
##$$$$ Spectacle médiocre.
###$$$ Spectacle moyen.
SAINT-ÉTIENNE - LE MANS : 3-0 (1-0)
###$$$
Temps pluvieux. Pelouse glissante. 15 263 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu.
Leray
3,5
Faé
non noté
Huszti
4,5
Savinaud
n
Pauleta Glombard
Yepes
p
6
5,5
cap., 7,5
6,5 É. Cissé
Dimitrijevic
L
Letiz
Letizi
Landrea
andrea
ndreaau
au
Toulalan
4
4,5
Kalou
6
cap.,
ap.,
p., 5,,5
,5
6,5
Dhorasoo
5
Rozehnal
5,5
M. Diallo
Delhommeau
6,5
5
5
Yapi
3
Landrin
B. Mendy
Signorino
4
6
6
Meniri
Wimbée 3,5
Wimb
6
Borbiconi
b
Proment
5
cap., 6
Ilunga
6
RRam
mé
mé
Zewlakow
cap., 6
4
Ahn
a
Darcheville Br. CheyrouAfanou
2
3
5,5
5,5
Denilson
4,5
Renouard
5
Beria
5
Temps frais et venteux. Pelouse en bon état. 27 614 spectateurs. Arbitre : M. Derrien.
Faubert
5,5
Fernando
6,5
Mavuba
a
Chamakh
5,5 Planus
5
5
Obraniak
5,5
Ouadah
4,5
####$$ Spectacle agréable.
#####$ Spectacle très agréable.
###### Spectacle exceptionnel.
Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté.
##$$$$
Temps frais. Pelouse en bon état. 42 164 spectateurs. Arbitre : M. Moulin.
Armand
5,5
1. Pauleta (+ 1) (Paris-SG), 7 buts.
2. De Melo (Le Mans) ; Carew (Lyon) ; Kroupi (+ 1) (Nancy) ; Piquionne (SaintÉtienne) ; Grax (Troyes), 4 buts.
7. Luyindula (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Cousin (Lens) ; Makoun,
Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Curbelo (+ 1) ; M. Diallo (Nantes) ; Bagayoko (Nice) ; Källström (Rennes) ; Ilan (Sochaux) ; Dallet (Troyes), 3 buts.
19. Rocchi, Lucas, Saïfi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Smicer (Bordeaux) ;
Hautcoeur, Lucau (Le Mans) ; Aruna, Jussiê, Thomert (Lens) ; Debuchy, Gygax
(Lille) ; Wiltord (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Renouard
(Metz) ; Faé (Nantes) ; S. Traoré (Nice) ; É. Cissé, Kalou (Paris-SG) ;
Hellebuyck(+ 1) (Saint-Étienne) ; Haggui (Strasbourg) ; D. Moreira, Santos
(Toulouse) ; Y. Hadji, Monterrubio (Rennes), 2 buts.
Jurietti
5
O. Thomas
4,5
Fanchone
5,5
Hellebuyck
5
L. Perrin
Sakho
7,5
Hognon
g
non noté
7
Périatambée
Basa
4,5
5
Lucau
Jaanot
Ja
not
Y. Pellé
Y.
lé
De Melo 3,5
6
5
3,5
Piquionne
Poulard
l
Z. Camara
a
Sablé
5
6,5
F. Thomas 4
cap., 5,5
5
M. Dabo
Matsui
Bonnart
F. Diawara
6
3,5
cap., 4,5
6
(*) Sous réserves. Ces matches pourraient
être déplacés au dimanche 23 octobre en
fonction du calendrier de la phase de
poules de la Coupe de l’UEFA, qui commence le jeudi 20 octobre (tirage au sort
mardi prochain).
Remplacements. – 51e : Landrin par
M’BAMI ; 65e : Rothen par SEMAK ; 83e :
Kalou par PICHOT.
Non utilisés : Alonzo (g.), Pancrate.
Entraîneur : L. Fournier.
I MATCH EN RETARD. – Reste à
fixer : AC Ajaccio - Lens (10e journée)
LES BUTS
LE BUT
LES BUTS
0-1 : FERNANDO (46e, passe de Darcheville). – Sur une passe de Faubert au milieu du terrain,
Fernando, en pivot à l’entrée de la surface, lance Darcheville sur la droite. Celui-ci s’enfonce dans
la surface et lui adresse un centre en retrait. Au point de penalty, le Brésilien marque à ras de
terre du plat du pied gauche.
Muller : « J’ai honte ! »
1-0 : YEPES (67e). – Au milieu de terrain, Dhorasoo récupère un dégagement de la défense nantaise qu’il remet en chandelle côté gauche à l’entrée de la surface. Kalou prend le meilleur sur
Leray et remet involontairement du bras sur Yepes en retrait, hors jeu au début de l’action. Le
défenseur parisien trompe Landreau d’une reprise instantanée du gauche.
2-0 : PAULETA (75e, passe de B. Mendy). – Kalou, parti des 40 mètres, s’enfonce dans la
défense nantaise mais voit sa frappe bloquée par Landreau. Le ballon échoue sur Savinaud qui ne
peut que remettre à son gardien. L’arbitre siffle un coup franc dans la surface, transformé du droit
par Pauleta, après un service de B. Mendy et une feinte d’Armand.
G Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « J’ai honte ! Je regrette que nous ne
LES CARTONS
1-0 : L. PERRIN (42e). – Au pressing sur Périatambée dans la moitié de terrain mancelle, L. Perrin
récupère le ballon, s’avance dans l’axe jusqu’aux vingt mètres et frappe du droit à ras de terre. Le
ballon finit sa course dans le petit filet gauche de Y. Pelé.
2-0 : HOGNON (56e, passe de Sablé). – Sur un corner rentrant tiré par Sablé côté gauche,
Hognon reprend de la tête au premier poteau et place le ballon à mi-hauteur sur la droite de Pelé,
qui se détend en vain.
3-0 : HELLEBUYCK (79e, passe de Piquionne). – Côté droit, Piquionne déborde Poulard et
centre au cordeau pour Hellebuyck, seul au second poteau, qui conclut à bout portant de l’intérieur du gauche.
12e JOURNÉE
SAMEDI 22 OCTOBRE
17 H 15
Metz - Lyon (Canal +)
EN DIRECT DES VESTIAIRES
METZ - BORDEAUX (0-1)
RRichert
Riche
Richer
4
12 HEURES
I COUPE DE L’UEFA
Tirage au sort de la phase de poules (du
20 octobre au 15 décembre), à Nyon (SUI),
avec Lens, Marseille, Monaco,
Rennes et Strasbourg.
VENDREDI 7 OCTOBRE
I CHAMPIONNAT D’EUROPE
ESPOIRS 2006
19 H 30
Suisse - France, à Schaffhouse
(Canal + Sport)
I LIGUE 2 (11e journée)
20 H 30
Sedan (3) - Montpellier (18) (Eurosport)
Clermont (14) - Grenoble (9)
Dijon (10) - Caen (15)
Guingamp (16) - Le Havre (6)
Istres (13) - Gueugnon (12)
Laval (20) - Brest (11)
I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zone Europe)
20 H 45
Suisse - France, à Berne (stade de Suisse)
(TF 1).
I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zones Amsud, Afrique, Asie
et CONCACAF).
DIMANCHE 9 OCTOBRE
I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zones Amsud et Afrique).
LUNDI 10 OCTOBRE
I LIGUE 2 (11e journée, match
décalé).
20 H 30
Lorient (5) - Châteauroux (4) (Eurosport)
Menez
4,5
Dagano
4
Isabey
cap., 4
Josse
5
Remplacements : 61e : Lonfat par MEGHNI ;
66e : Brunel par KADER.
Non utilisés : Martinovic (g.), Bühler, Calvé.
Entraîneur : D. Bijotat.
1
Sylva
va
4
Remplacements : 46e : Adailton par PUYGRENIER (note : 5) ; 83e : Brison par KROUPI ; 90e : Curbelo par ANDRÉ LUIZ SILVA.
Non utilisés : Sorin (g.), B. Gavanon.
Entraîneur : P. Correa.
0-1 : CURBELO (89e). – Biancalani monte balle au pied à une vingtaine de mètres du but sochalien, côté gauche. Son tir à ras de terre, dévié par N’Daw, revient dans les pieds de Curbelo. L’Uruguayen crochète Potillon et frappe du droit. Le tir, détourné par N’Daw, trompe Richert, sur sa
gauche.
0-2 : KROUPI (90e + 4). – Plein axe, Berenguer s’avance sans opposition. Son tir tendu est
contré, mais Kroupi récupère à l’entrée de la surface et conclut en force, du gauche.
17
10
13
Chevanton
Maicon
Edman
14
13
7
Meriem Sorlin
24
Adebayor
21
26
Fauvergue
8
Dernis
Lichtsteiner
Modesto
d
1
1
Issaaksso
aksson
ak
ksson
17
18
Kapo
Cubilier
2 AVERTISSEMENTS. – Sochaux : Kader (74e, tacle irrégulier sur N’Guémo) ; Nancy : Biancalani
(29e, accrochage sur Isabey).
Avec six blessés et deux suspendus (Bernardi,
Gerard), Jean Petit devra remanier sa défense
et son milieu. Il a dû convoquer la jeune garde
(Veigneau, Maurice-Bellay, Muslin) mais reste
confiant : « Même si on a des déboires, le
groupe a des ambitions, je n’ai pas peur. » Il
aimerait en effet rester invaincu pour, théoriquement, sa « dernière » en tant qu’entraîneur. – E. Ba.
Les cinq derniers matches : P. G. G. N. N.
Remplaçants : C. Ndiaye (g.) (16), Ouaddou
(3) ou J. Faty (5), É. Didot (22) ou Y. Gourcuff
(10), M’bia (17) ou Mvuemba (28), Briand
(19) ou N’Guema (24).
Entraîneur : L. Bölöni.
Absents : Jeunechamp (genou), Barbosa
(cuisse), Pouplin (g.), Rochat, M. Sow, Bru,
Tanagro (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Y. Hadji.
Toulouse
29
10
29
23
8
Batlles
Kahlenberg ou
Lachuer (8)
Sagna
I. Faye
Hosni
Cardy ou
Aubey
e Dieuze (25)
Bergougnoux
15
9
Dao
2
6
21
Benjani
Violeau
cap.
4
Grichting
h
1
11
Santos
20
Emana
10
D. Moreira
Les cinq derniers matches : N. D. D. G. G.
Remplaçants : Douchez (g.) (16),
Ebondo (13), Dieuze (25) ou Cardy (6),
Bonnet (23) ou Giresse (8), Psaume (22).
Entraîneur : E. Mombaerts.
Absents : Lièvre (cuisse), Taïder (reprise),
Benvegnu (g.), Abdessadki, Mansaré, AkpaAkpro, Fofana, Bedimo, Sirieix (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : Arribagé.
Mathieu
latéral gauche
Milieu défensif à Strasbourg (4-2), Mathieu
retrouve le côté gauche de la défense. Congré
bascule à droite. Dans l’entrejeu et en attaque,
on devrait retrouver les mêmes hommes – et
le même dispositif – que lors du dernier match
à domicile, face à Marseille (1-0). L’ancien
latéral droit titulaire, Ebondo, poursuit sa
« cure » de banc. Giresse revient dans un
groupe élargi à dix-sept éléments. – N. S.
31
Coooooll
20
13
12
3
Berson
Mignot ou
Bolf (5)
Boucansaud
Akalé ou
Diaby (24)
2
28
Radet
Montero
Les cinq derniers matches : P. P. G. G. G.
Remplaçants : Hamel (g.) (16), Bolf (2) ou
Mignot (12), Lachuer (8) ou Kahlenberg (10),
Diaby (24) ou Akalé (11), Pieroni (9) ou Poyet
(28).
Entraîneur : J. Santini.
Absents : Kaboul, Lejeune (genou), Martin
(cheville), Mathis (adducteurs), Jaurès (pied),
Kalabane, Be. Cheyrou (cuisse).
Suspendu : aucun.
Cheyrou forfait
Benoît Cheyrou (cuisse) est forfait. Santini a
emmené dix-sept joueurs. Kahlenberg, suspendu jeudi à Sofia (0-1) et Luyindula, non
qualifié, devraient effectuer leur rentrée. Benjani pourrait être titularisé. Derrière, Bolf postule, mais Santini pourrait faire confiance aux
mêmes défenseurs qu’en Coupe de l’UEFA.
– J.-P. G.
Prix des places : 7, 15, 16, 24 et 35
9
7
18
Grax A. Farnerud
S. Drouin
o
20
Le Crom
Le
C
Matuidi
1
Luyindula
11
Boskovic
Johansen
10
6
19
9
Pagis
cap.
Tourenne
cap.
10
2
2
Varrault
cap.
Caçapa
cap.
18 Juninho
Ben Arfa ou
F. Malouda (10)
24
Monsoreau
Les cinq derniers matches : G. G. N. N. G.
Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Pedretti
(26) ou Tiago (21), J. Clément (6), Govou
(14), F. Malouda (10) ou Ben Arfa (18).
Entraîneur : G. Houllier.
Absents : Abidal (contracture), Carew
(repos). Suspendus : Réveillère, Berthod, Diatta.
Moins
de changements
Houllier a choisi de laisser Carew au repos.
L’entraîneur lyonnais a annoncé que Clerc
jouerait latéral droit au sein d’une équipe « où,
cette fois, il n’y aura pas six changements ».
Pour les cinq internationaux français de l’OL,
ce sera également l’occasion de croiser Frei,
le buteur rennais, qu’ils retrouveront contre la
Suisse, samedi prochain. – C. C.
21
Haggui
ag
14
Le Pen
Cassaaardd
Grregorini
eeg
egorin
gorin
Échouafni
Les cinq derniers matches : P. G. P. P. P.
Remplaçants : Westberg (g.) (30), Amzine
(17), Dallet (4), Ib. Bangoura (7), Adam (14).
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Absents : G. Ba (reprise), Sanz, Berkak,
Danic, Enza Yamissi, Nadé, Meslien, Dujeux,
Guillaume, Boudard, N’Dour, Faivre (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : Kouassi.
Les cinq derniers matches : N. P. N. N. P.
Remplaçants : Puydebois (g.) (1), Bellaïd
(28), Carlier (29) ou R. Faty (25), Gmamdia
(22), Arrache (13).
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Absents : Si. Keita (ligaments croisés), J.-C.
Devaux (tendon), Diané, Mouloungui, Gameiro,
Krebs (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Boka.
Débuts de Drouin
Lacour recule
Kouassi suspendu, Furlan devrait lancer
Drouin, remis d’une déchirure à un quadriceps
qui l’a privé des trois derniers matches. Pour
assurer ses arrières, l’entraîneur a rappelé
Adam sur le banc. Le reste de l’équipe ne
subit pas de modification. – J.-P. K.
La suspension de Boka et l’indisponibilité de
Devaux obligent Duguépéroux à modifier une
fois encore ses plans. Lacour, le polyvalent,
reculera sans doute d’un cran et passera sur
le flanc gauche de la défense, tandis que
Johansen épaulera, en principe, P. Farnerud
et Hosni dans l’entrejeu. – M. K.
24
12
11
Niang
1
Meïtïté Carra
Carras
assssoo
cap.
19
26
Cana
14
Fanni
André Luis
Lamouchi
Bagayoko
S. Traoré
Balmont
2
14
11
6
19
Ribéry
26
A
Abardonado
o
17
4
D. Ferreira
7
Rool
16
Lacour
Marseille
8
16
5
En direct sur Canal +
Roudet
13
P. Farnerud Kanté
Prix des places : 12, 14, 16, 18, 20, 24 et 26
PAGE 4
5
Arbitre : M. Bré
Deroff
Nivet
Jaziri
1
Couuuppe
pet
et
M. Diarra
21 : 00
Strasbourg Nice
Arbitre : M. Sars
5
6
Revault
ccaap.
cap
Stade du Ray
Mathieu
7
Prix des places : 12, 15, 18, 20, 25, 28, 32, 35, 40 et 45
18 : 00
Auxerre Troyes
Arbitre : M. Lhermite
12
1
Stade de l’Aube
18 : 00
11
Frei en pointe
Ménagé à Osasuna (0-0), Frei mènera
l’attaque rennaise. Bölöni a gardé un groupe
de dix-huit. La fatigue générale laisse des cas
en suspens : Ouaddou, absent à Lens (0-0) et
sur le banc à Pampelune, reprendra-t-il sa
place en charnière ? É. Didot, touché à
l’épaule et resté aux soins hier, pourrait manquer au milieu. Bölöni n’a pris qu’un engagement pour cette fin de marathon (sept
matches en trois semaines) : « On va être
courageux. » – J.-D. C.
Prix des places : 12, 27, 30, 33 et 37
Stadium
Utaka
Perrier-Doumbé
3
Cris
8
7
2
Équipe chamboulée
23
21
Tiago ou
Pedretti (26)
Frei Fred
Y. Gourcuff ou
É. Didot (22)
Adailton
Sans Tafforeau
31
Clerc
10
4
Les cinq derniers matches : N. P. P. G. N.
Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Lescure
(20), Maurice-Bellay (28), Maoulida (14),
Veigneau (31) ou Muslin (26).
Entraîneur : J. Petit.
Absents : Roma (g.) (adducteurs), Plasil
(pied), Evra (côtes), D. Perez (ischio-jambiers), Givet (cuisse), Squillaci (contracture),
Gigliotti (repos).
Suspendus : Bernardi, Gerard.
LES CARTONS
6
G. Bourillon
15
Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G.
Remplaçants : Malicki (g.) (16), Plestan
(25), Dumont (29), Aboucherouane (11),
Moussilou (9).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Pichon (g.), Chalmé, Dante, Franquart, Gygax, S. Robail, M. Robail, Bodmer,
Barallon, A. Keita, Mirallas, L.Touré (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : Tafforeau.
Vitakic prendra la place de Tafforeau, suspendu, sur le flanc gauche de la défense où Tavlaridis devrait être titularisé. Au milieu, Bodmer
sera probablement laissé au repos. Fauvergue
et Odemwingie pourraient être associés à la
pointe de l’attaque. – M. Bo.
y
OOuaddou
o ((3)
Warm
muz
m
mu
uzz
Muslin ou Zikos
Veigneau (31) cap.
Cabaye
26
4
22
Wiltord
18
Monterrubio
8
cap.
Källström
5
11
Lyon
Arbitre : M. Coué
9
Odemwingie
Makoun
Schmitz
h
cap.
Tavlaridis
LES BUTS
Congré
Reims (17) - Créteil (2)
Sète (19) - Bastia (1)
Valenciennes (8) - Amiens (7)
I NATIONAL (12e journée)
Voir page 8.
SAMEDI 8 OCTOBRE
Pitau
4,5
Miranda
a
Lonfat
4,5
4
3
AGENDA
MARDI 4 OCTOBRE
N’Daw
5
15
Acimovic
18 : 00
Monaco Rennes
Arbitre : M. Garibian
5
Berenguer
kh é
5,5 Diakhat
Curbelo
5,5 Braciglia
5
aciglia
cigliaan
anoo
cap.,
ap., 6
Lécluse
l
Sarkisian N’Guemo
5
4,5
6
Brison
5
Biancalani
5
LES CARTONS
Stade de la Route-de-Lorient
18 : 00
Lille
Temps pluvieux. Pelouse en bon état. 11 732 spectateurs. Arbitre : M. Kalt.
Adailton
4,5
Cesar
12
8
B. Koné
Oruma
3
Taiwo
Les cinq derniers matches : G. P. P. G. N.
Remplaçants : Lloris (g.), Tchato (3) ou An.
Yahia (21), So. Camara (9), Vahirua (19),
Bigné (27).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Bisconti (fracture malléole),
Fauconnier (convalescence), Dolci, Ederson,
Grenet, Jarjat, Lamatina, J. Moreau (g.),
Padovani (choix de l’entraîneur).
Suspendu : néant.
Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G.
Remplaçants : Quesnel (g.) (30), Beye (23),
Gimenez (13), Delfim (6) ou Koke (10), Nasri
(22).
Entraîneur : J. Fernandez.
Absents : Déhu (tendon), L. N’Diaye
(reprise), Cantareil, K. Ba, Mendoza, Nakata
(choix de l’entraîneur). Suspendu : Barthez.
Avec les mêmes ?
Fernandez a annoncé le retour de plusieurs
joueurs laissés au repos contre Anvers (0-0).
Lamouchi, Cana et Ferreira devraient rentrer,
comme Ribéry suspendu jeudi. Cesar devrait
revenir après sa blessure à la cheville. Déhu a
fait un essai hier après-midi, mais il est forfait.
L’entraîneur pourrait d’ailleurs ne pas prendre
de risques et aligner une défense à 5 avec un
seul vrai joueur de pointe, en l’occurrence
Niang. – H. F.
Varrault, tracassé dans la semaine par un
coup à un mollet, devrait être bon pour le service. Du coup, le groupe auteur du nul à
Monaco (0-0) plus Yahia, dix-septième
homme en Principauté, sera donc reconstitué.
L’équipe qui a pris quatre points sans prendre
de but mais en n’en inscrivant qu’un seul lors
des deux dernières journées, pourrait être
reconduite. – Ja. G.
Une seule pointe ?
Prix des places : 40
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
G Jean-Claude PLESSIS (président de Sochaux) : « Il est difficile de s’exprimer un
soir comme ça, je suis très déçu. L’équipe est retombée dans ses travers, rattrapée par
ses problèmespsychologiques. Désormais,on va être très modestes. Il va falloir aller au
charbon. Place au résultat et plus au beau jeu. Il faudra compter sur les guerriers si on
ne veut pas filer vers la L 2. Ça, je n’en veux pas ! »
G Lionel POTILLON (Sochaux) : « On est dans le dur. Le doute s’est installé et on ne
sait plus trop quoi faire. Il va falloir se racheter très vite. »
G Romain PITAU (Sochaux) : « Ce n’est peut-être pas encore la crise mais l’état
d’urgence est décrété. Il va falloir s’accrocher pour sortir la tête de l’eau. » – J.-M. B.
G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « À 0-0 à la mi-temps, j’étais content. On
est passés à une défense à cinq car je croyais que Sochaux allait appuyer en deuxième
période. Mais c’est là que nous avons mis la main sur le match. L’équipe a déjà montré
de meilleures prestations mais sans obtenir le résultat qui va avec. Mais ce qui est
important, c’est d’être efficace. On l’a été. » – J.-M. B.
G Pape DIAKHATE (Nancy) : « On a fait le boulot. Ce résultat confirme nos victoiresà
Saint-Etienne(2-0) et face à Troyes (2-1). Notre match n’a pas été énorme mais on a fait
ce qu’il fallait. Si on garde cet état d’esprit, il n’y aura pas de souci à se faire pour la
suite. »
G Gaston CURBELO (Nancy) : « Si on est sur un nuage ? Je ne sais pas. Le travail
paie. Durant les premières journées, nous n’avons pas été récompensés par le beau jeu.
C’était peut-être moins brillant ce soir mais ça a marché. »
Stadium Lille-Métropole
Vitakic
Chrétien
5
Remplacements. – 46e : Matsui par CHIUMIENTO (note : 5,5) ; 59e : Périatambée par
GORMOND ; 85e : Lucau par EKHOSUEHI
Non utilisés : Roche (g.), Fischer.
Entraîneur : F. Hantz.
2 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Poulard (42e, gain de temps), Gormond (90e, obstruction sur
Piquionne).
22
Brunel
4
Remplacements. – 43e : Sakho par MAZURE
(note : 6) ; 71e : Sablé par PERQUIS ; 85e :
Dabo par Al. YAHIA.
Non utilisés : Viviani (g.), F. Mendy.
Entraîneur : É. Baup.
Bleu
SOCHAUX - NANCY (0-2)
4 AVERTISSEMENTS. – Metz : Meniri (54e, tacle irrégulier sur Denilson et 64e, charge sur
Darcheville) ; Bordeaux : Planus (43e, tacle par-derrière sur Ahn), Fernando (69e, tacle dangereux
sur Huszti).
1 EXPULSION. – Metz : Meniri (64e, second avertissement).
##$$$$
SAINT-ÉTIENNE - LE MANS (3-0)
G Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « On sort d’une semaine à trois matches
avec une bonne claque. Mais pour moi, le match s’est arrêté à la 43e minute quand on a
donné le premier but aux Stéphanois, qui jusque-là avaient vraiment été très timorés.
Cela prouve surtout que notre apprentissage de la L 1 n’est pas terminé. À part ça, on
est à 15 points après 10 matches. Si on doit finir avec 1,5 point de moyenne, je signe
tout de suite ! »
G Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « Après un début de match très tactique,
où il s’agissait de ne pas faire n’importe quoi, on s’est lâché progressivement. Avant la
minitrêve internationale de cette semaine et après deux défaites, c’est évidemment
bon d’avoir gagné. Cela étant, à part une mi-temps contre Nancy où on est passé à
travers (0-2, 8e journée), on a toujours conservé notre plan de jeu. Je suis content aussi
que les jeunes aient réponduà l’attente placée en eux. Enfin, il faut croire que GeoffroyGuichard ne réussit guère aux meilleures défenses, puisque Le Mans y a encaissé trois
buts, comme Paris (3-0, 7e journée). » – C. C.
LES CARTONS
SOCHAUX - NANCY : 0-2 (0-0)
Potillon
5
Remplacements. – 61e : Chamakh par
LASLANDES ; 78e : Darcheville par PEREA ;
90e + 2 : Denilson par FRANCIA.
Non utilisés : Roux (g.), Marange.
Entraîneur : Ricardo.
Jaune
Rouge
Jaune
8 AVERTISSEMENTS. – Paris-SG : É. Cissé (45e, obstruction sur M. Diallo et 48e, tacle irrégulier
sur Glombard), Armand (86e, tacle irrégulier sur Leray) ; Nantes : Leray (19e, tacle dangereux sur
Rothen et 88e, tacle irrégulier sur Pauleta), Glombard (59e, antijeu sur M’Bami), Toulalan (70e,
contestation), Signorino (79e, contestation).
2 EXPULSIONS. – Paris-SG : É. Cissé (48e, second avertissement) ; Nantes : Leray (88e, second
avertissement).
Remplacements. – 60e : Renouard par
Mo. N’DIAYE ; 66e : Zewlakow par BASSONG ;
78e : Ahn par GUEYE.
Non utilisés : Agassa (g.), Belson.
Entraîneur : J. Muller.
Noir
Bleu
Noir
soyons pas capables de faire deux mi-temps de la même qualité. Prendre un but
après quelques secondes de jeu, ça peut passer. Mais quand ça se reproduit trois
ou quatre fois, ça tient plutôt de la faute professionnelle. Nous sommes
aujourd’hui dans une situation difficile et il nous faudra un parcours exceptionnel
pour nous en sortir. Et on le fera avec des gens concernés qui devront montrer, à
chaque match, plus de fierté et d’orgueil. »
G Nasser OUADAH (Metz) : « On a montré des choses intéressantes en première
mi-temps, et puis patatras ! On nous avait demandé d’être rigoureux dans le premier
quart d’heure et on n’a pas retenu la leçon. Peut-être est-ce dû à la jeunesse. Peutêtre est-ce que nous ne sommes pas bons. Je regrette par ailleurs l’attitude du public.
Je préfère jouer à huis clos plutôt qu’avec ces gens là. Les premiers lésés de cette
situation, c’est nous. Nous ne sommes pas fiers de ce qui se passe, mais je n’accepte
pas que l’on puisse nous manquer de respect. » – J.-M. G.
G RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Une victoire à l’extérieur, ça fait toujours du
bien. Nous avons fait un match correct, sans plus, mais suffisant pour s’imposer. Nous
avons bien su maîtriser la situation et il est intéressant de prendre trois points même
sans bien jouer. »
G Ulrich RAMÉ (Bordeaux) : « Ce résultat nous permet de rattraper les points laissés
contre Lyon. Nous sommes sur une bonne dynamique, même s’il ne s’agit là que de
notre deuxième victoire en déplacement. Ce match était surtout tactique et mental et
nous avons su nous adapter, même si les Messins n’étaient peut-être pas dans le coup.
Je regrette quand même qu’à1-0 et à 11 contre10, nous n’avons pas su tuer le match. »
Remplacements. – 12e : Faé par DA ROCHA
(note : 6) ; 54e : Yapi par BAMOGO ; 75e :
Glombard par KESERU.
Non utilisés : Heurtebis (g.), Thicot.
Entraîneur : S. Le Dizet.
5
FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RENNES - LYON
Lyon, modèle diesel
ALLEMAGNE
Sagnol capitaine
du Bayern
En l’absence d’Oliver Kahn, victime
d’une douleur au genou, c’est Willy
Sagnol qui portait le brassard de
capitaine du Bayern Munich contre
Wolfsburg (2-0) hier. C’est une
première pour l’ancien Monégasque,
arrivé en Bundesliga au début de la
saison 2000-2001. Le Français a
pourtant annoncé dans la semaine
son intention de quitter le club
bavarois en fin de saison, au terme
de son contrat.
Le champion a concédé trois matches nuls. À chaque fois, il avait encaissé un but en début de match.
LYON –
« Allez, tout de suite
dans le match »,
semble crier
Grégory Coupet
à ses partenaires
(Cris à sa droite
et Monsoreau
sur sa gauche).
La machine
lyonnaise n’a pour
l’instant qu’un point
faible : elle démarre
trop lentement.
(Photo Franck Nataf))
de notre envoyé spécial
permanent
UN BON DÉBUT peut cacher de
mauvais démarrages. Jamais depuis
la création du club en 1950 l’OL
n’avait réussi un tel départ en Championnat, une telle récolte de points
(21) après neuf journées. Et pourtant, on ne peut pas dire que Lyon ait
l’art de bien négocier les premiers
quarts d’heure de ses matches.
Et l’OL a payé la note pour ces
départs au ralenti. À Marseille
d’abord (1-1, but de Taiwo dès la
7e minute), à Bordeaux ensuite avec
le but rapidement inscrit (7e) par
Smicer. Enfin quelques jours plus
tard face à Lens (1-1), avec cette
reprise de la tête de Coulibaly, sur un
coup franc de Demont, ayant trompé
Coupet dès la 6e minute. Trois buts,
sur cinq encaissés au total en Championnat, et trois matches nuls. Lyon
a gagné tout le reste et la recette
pour ses adversaires est forcément
un peu là. Pour prendre des points
contre Lyon, il faut marquer vite.
Pour Grégory Coupet, c’est presque
la principale explication des timides
mises en route lyonnaises. « Il y a
parfois des choses inexplicables ! Et
j’ai envie de dire que nos entames de
match en font partie ! La volonté de
bien faire d’entrée de jeu, elle y est !
Un des éléments de réponse à ce
mystère, c’est tout simplement le
comportement de nos adversaires.
Ils se disent que leurs principales
chances résident sans doute en
début de match. Avant que la
machine lyonnaise se mette vraiment en route. » Autre hypothèse : à
force de réclamer à ses joueurs de
« contrôler » le jeu et l’adversaire,
Gérard Houllier n’induit-il pas cette
façon de faire ?
« Le problème est
uniquement mental »
Entre grosse fatigue et moral au beau fixe, Rennes veut finir sur un bel exploit
trois semaines parfaites.
RENNES –
de notre correspondant
permanent
L’OL REVIENT dans l’Ouest. Il a failli chuter à Bordeaux (1-1), puis à
Nantes (0-1) la semaine dernière. La
troisième marche l’attend, glissante.
Rennes a l’habitude de briller route
de Lorient, même si Lyon est justement l’un des deux visiteurs (avec
Lille) à l’y avoir battu la saison passée en L 1 (1-2). Tenu en échec par
les Girondins (2-2) la semaine passée, le Stade Rennais veut engranger
à domicile pour se replacer. Ses qualités et sa confiance grandissante
nourrissent ses espoirs de faire chuter le leader invaincu. Sa fatigue le lui
permettra-t-il ? État des lieux.
LE MENTAL
Le soleil baigne le ciel breton. Début
septembre, Rennes, mal en points
(trois sur quinze), pouvait craindre
un orage fatal : avant Lyon, il affron-
tait quatre « gros » de L 1 (Auxerre,
Monaco, Bordeaux, Lens). Il n’a pas
perdu (deux victoires, deux nuls).
Une moisson à laquelle se greffe la
qualification historique en Coupe de
l’UEFA jeudi (3-1, 0-0 contre Osasuna). De quoi susciter une douce
euphorie pour la venue du leader.
Car Rennes revient de loin. Ses
déroutes en août (seize buts encaissés en cinq matches) avaient provoqué la prise de parole fracassante
d’Abdeslam Ouaddou dans
L’Équipe. Le Marocain voulait réveiller son équipe. Il a réussi. Au lieu
d’exploser, le groupe s’est ressoudé
sur le terrain. Il défend ensemble, à
l’image d’un Olivier Monterrubio
ardent. L’amélioration est nette :
Rennes a encaissé quatre buts en six
matches et vient d’enchaîner,
Europe incluse, trois matches
« clean » à l’extérieur (2-0 à Monaco, 0-0 à Lens et Osasuna). Sa
confiance est remontée en flèche.
« On est sur une bonne dynamique,
on va y rester, assure Monterrubio.
On a fait de gros matches avec beaucoup de solidarité. Je pense qu’on
sort beaucoup plus forts de cette
période. On a pris trois grosses
claques. On ne les oublie pas. Elles
nous ont remis dans le droit chemin.
On a retrouvé un gros bloc, plus de
sérénité, à commencer par Andreas
(Isaksson) très présent ces derniers
matches. »
LE PHYSIQUE
Rennes aborde ce rendez-vous avec
un jour de récupération en moins que
l’OL. En boutade, Monterrubio espérait jeudi que son équipe, reposée,
évoluerait à « 40 % » de ses moyens
aujourd’hui. L’enchaînement de sept
matches en vingt-deux jours a tiré
sur les organismes. Jacques Faty, qui
enchaîne après un début de saison
tronqué, avouait se sentir « un peu
juste ». La troupe a compensé par
une combativité sans faille. Laszlo
Bölöni a essayé de faire tourner.
Avec succès. La situation comme
l’état de son effectif limitent pourtant la portée du turnover. Utaka l’a
peu expérimenté (une heure à Lens),
Källström y a échappé. Gros travailleur défensif, le dépositaire du jeu
breton y laisse pas mal de lucidité et
de justesse dans les transmissions
sur ses dernières sorties. Hadji suspendu, Jeunechamp out (ligaments
croisés), Barbosa blessé, Didot diminué, Gourcuff pourrait être promu au
milieu contre l’OL, un adversaire et
un banc qui ne tolèrent pas les coups
de pompe.
LE JEU
Rennes n’a pas retrouvé son aisance
passée. Sinon par instants. À l’extérieur, l’équipe a montré du caractère,
du corps, sans vraiment contrôler
(elle rend trop vite la balle) ni développer son jeu. À domicile, elle agit
encore par à-coups. Menée 0-1, elle
a réussi à hisser son niveau de jeu
trente minutes contre Bordeaux :
mordante, compacte à la récupération, vive et inspirée sur ses
attaques. Un cocktail qui peut déstabiliser Lyon. Seul problème : ces
efforts, Rennes les avait aussi payés
contre les Girondins. Ses lignes
s’étaient peu à peu espacées et elle
avait souffert pour tenir en deuxième
mi-temps. En l’absence de Jeunechamp, dont l’expérience et la disponibilité sur les relances courtes
liaient le bloc, il faudra compenser.
La volonté fera-t-elle autorité sur les
jambes bretonnes ? Si oui, Rennes
peut espérer. Son attaque tourne
toujours rond (onze buts sur les
quatre derniers matches à domicile).
Monterrubio a des éclairs de génie et
Alexander Frei, assis sur le banc à
Osasuna et déçu de son manque de
réussite en Championnat (un but),
est affamé. Gare à Coupet si sa
défense laisse autant de munitions
au Suisse qu’aux attaquants nantais…
JEAN-DENIS COQUARD
I DERANJA QUITTE LE MANS. –
L’attaquant croate du Mans Zvonimir
Deranja a finalement refusé les
propositions du Torpedo Moscou.
Il a signé pour deux ans et demi
avec son club d’origine, Hajduk Split.
– Ch. L.
I PROGRAMME DES MATCHES
TÉLÉVISÉS. – Le comité de
programmation de la LFP a arrêté les
retransmissions télévisées pour les
12e et 13e journées de L 1. LIGUE 1,
12e journée. – Samedi 22 octobre :
Metz - Lyon (17 h 15, Canal +) ;
dimanche 23 octobre : Sochaux Monaco (18 heures, Canal + Sport),
Saint-Étienne - Marseille (20 h 45,
Canal +). 13e journée. – Samedi
29 octobre : Marseille - Lille
(17 h 15, Canal +) ; dimanche
30 octobre : Nancy - Nice (18 heures,
Canal + Sport), Auxerre - Paris-SG
(20 h 45, Canal +). Par ailleurs, deux
rencontres de la 12e journée de L 2
ont été inversées. Voici le nouveau
programme. LIGUE 2, 12e journée.
– Vendredi 14 octobre : Bastia Lorient (20 h 30, Eurosport) ;
dimanche 16 octobre : Gueugnon Dijon (16 h 30, Eurosport) ; lundi
17 octobre : Brest - Guingamp
(20 h 30, Eurosport). La LFP a aussi
communiqué le programme de la
14e journée. – Vendredi 28 octobre,
Amiens - Istres (20 h 30, Eurosport) ;
lundi 31 octobre, Brest - Sedan
(20 h 30, Eurosport).
Si on l’appelle pick-up, il y a une bonne raison.
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Get results.
Midi Europe conseille
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
UNE AVALANCHE. Anthony Réveillère et Jérémy Berthod sont frappés d’un
match de suspension pour avoir récolté trois avertissements en moins de dix
matches. Lamine Diatta s’est fait expulser dimanche dernier à Nantes dans le
temps additionnel. À cela s’ajoute le fait qu’Eric Abidal n’est pas encore opérationnel – il lui a même fallu retourner à l’infirmerie vendredi soir à cause d’une
petite contracture résultant d’une grosse séance.
Pour se rendre à Rennes, Gérard Houllier compte donc quatre arrières latéraux
indisponibles et a dû composer dans des proportions inattendues. Sylvain
Monsoreau ne demandant que ça, le poste de latéral gauche, laissé vacant par
Abidal et Berthod, a vite trouvé preneur. Le problème pouvait paraître plus
délicat à droite pour pallier les suspensions de Réveillère et Diatta. Houllier
n’avait aucune envie de tenter l’aventure d’une défense à trois. Il lui restait un
choix à effectuer entre les réservistes Truchet et Clerc. Dès jeudi, le second
héritait du gros lot et par la même occasion du marquage d’Olivier Monterrubio, principal pourvoyeur de munition du buteur maison, Alexander Frei. Pour
le Bressan François Clerc (22 ans, 1,86 m, 77 kg, 7 matches de L 1 la saison
passée avec Toulouse, où il avait été prêté), ce sera donc le grand jour. – C. C.
Le dernier coup de reins
Bleu
Rouge
La chance de Clerc
RENNES
I TRAPATTONI ENCENSE
DELPIERRE. – Matthieu Delpierre, le
défenseur de Stuttgart, fait partie
des rares titulaires inamovibles de
Giovanni Trapattoni. « Vous allez
voir que Delpierre est un futur grand
défenseur, a déclaré l’entraîneur
italien. Il est rapide, doué
techniquement et bon de la tête. »
Cette saison, Delpierre a relégué
l’ancien international Markus Babbel
sur le banc. – A. Me.
Jaune
Bleu
Jaune
CLAUDE CHEVALLY
I DE LA PUBLICITÉ SUR LE
MAILLOT DE BILBAO ? – L’Athletic
Bilbao, seul club de la Liga avec le
FC Barcelone à ne pas avoir de
sponsor maillot, réfléchit à la
possibilité d’en avoir un cette
saison, pour la première fois de son
histoire. « Nous y travaillons. Il y a
quatre ou cinq entreprises qui ont
manifesté leur intérêt », a déclaré
un porte-parole du club basque.
Le président de l’Athletic, Fernando
Lamikiz, a sondé les supporters sur
cette éventualité. Ils ont donné leur
accord à 58 %.
Noir
Noir
« Le principal, note cependant
Mahamadou Diarra, c’est de bien
finir et de prendre des points. Même
s’il va bien falloir qu’on réfléchisse à
la façon de mieux entamer nos
matches pour éviter de jouer avec le
feu. » De toute évidence, il en faudrait plus pour inquiéter la grosse
machine rhodanienne. Cela fait
quatre ans qu’elle démontre que,
sur le long cours, il n’y a jamais meilleur qu’elle.
« Je suis convaincu que le problème
est uniquement mental et n’a rien à
voir avec la mise en route physique.
Les gars s’échauffent selon le même
concept, avec la même application,
la même concentration », analyse
pour sa part Rémi Garde, cadre du
staff technique. « Maintenant, il
faut tenter de remédier à ces débuts
de match un peu passifs, en réclamant encore plus d’efforts à chacun
dans la concentration. On a du reste
déjà commencé à le faire mercredi
soir à Trondheim (1-0). »
De fait, sur la pelouse de Rosenborg,
si les champions de France ont subi
les événements pendant une bonne
dizaine de minutes – sans se mettre
réellement en danger –, le contrôle
des opérations a probablement été
repris plus vite qu’à Bordeaux (1-1)
ou à Nantes (1-0). La question est de
savoir si, aujourd’hui, au niveau du
jeu, Bordelais et Nantais ne sont pas
au moins aussi costauds que les
champions de Norvège…
À la suite du déplacement à Bordeaux, les joueurs avaient en tout
cas estimé utile d’ouvrir le débat
ensemble. « Pour moi, le simple fait
qu’un groupe ait le réflexe d’évoquer lui-même un problème de ce
genre, c’est 90 % du problème en
question résolu », avait alors cru
bon de noter Gérard Houllier.
L’entraîneur lyonnais comptera également cet après-midi sur le fait que
l’adversaire de l’OL a eu un jour de
récupération en moins. Pour
« influer sur le début et la fin du
match ».
I MONTOYA EST SORTI DE
L’HÔPITAL. – L’entraîneur colombien
Luis Fernando Montoya,
tétraplégique depuis une agression
(deux balles dans le cou) en
décembre dernier, est sorti la
semaine dernière d’une clinique de
Caldas où il s’est fait poser un
stimulateur de diaphragme pour
respirer seul. « Nous rentrons
heureux à la maison. Nous allons
profiter de la vie, surtout de notre
petit garçon, en espérant que Luis
Fernando se remette
complètement », a déclaré Adriana
Herrera, son épouse. Montoya était
l’entraîneur d’Once Caldas,
vainqueur de la Copa Libertadores
en 2004.
6
FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée)
e
Bleu
Rouge
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LILLE - MONACO
L’entraîneur est au labo
Deschamps :
la rumeur
israélienne
Claude Puel fait tourner son effectif. Pour reposer ses joueurs. Et parce qu’il cherche encore la bonne formule.
LILLE –
de notre envoyé spécial
AVANT L’OUVERTURE de la saison, Claude Puel ne savait pas s’il
allait continuer à pratiquer le turnover. « La gestion d’un effectif n’est
pas une science exacte, ce n’est pas
parce que ç’a fonctionné une fois que
ça marchera obligatoirement la deuxième. » Deux mois ont passé et
l’entraîneur lillois a visiblement décidé de reconduire son principe de roulement. Il a déjà utilisé vingt et un
titulaires, deux de plus que Gérard
Houllier, l’entraîneur de l’Olympique
Lyonnais.
Et ce soir, contre Monaco, il
effectuera encore des changements
qui surprendront le public mais aussi
les joueurs, parfois déroutés. « Il
faut faire tourner pour faire souffler,
les matches sont très rapprochés. On
joue quasiment tous les trois jours. À
part Lyon qui arrive depuis des
années à jouer sur les deux fronts,
Ligue des champions et
Championnat, les autres clubs français n’y parviennent pas », concède
le technicien lillois. Mais la fatigue et
le manque de fraîcheur n’expliquent
pas tout.
Le turnover, version 2005-2006, a
une autre origine. Jeudi soir, à l’issue
de l’entraînement, l’entraîneur
confiait : « Je n’ai pas d’équipe type.
Je n’ai aucune certitude. Je suis dans
un laboratoire et je cherche la bonne
formule. Le bon équilibre. La saison
passée, on avait mis dix matches
avant de le trouver. Là, c’est plus
long. Les joueurs ont des niveaux de
forme très variés. Leur état physique
et psychologique est très différent de
l’an dernier. On n’est pas reparti sur
les mêmes bases. Il y a pas mal de
problèmes à régler…» Il n’en dira
pas plus.
La saison passée, Claude Puel s’était
très vite arrêté sur un 4-2-3-1, un dispositif solide qui permit au LOSC de
se hisser à la deuxième place du classement. Ce n’est plus le cas. Ce système est concurrencé par deux
autres : un 4-3-2-1, prudent, utilisé à
Ajaccio (3-3) et Sochaux (0-0) et un
4-4-2, plus offensif, aligné contre
Nice (4-0), Paris (1-2) et mercredi
contre Villarreal (0-0).
« Chaque composition
est une prise
de risques »
La dernière organisation soulève
d’ailleurs quelques interrogations et
atteste des tâtonnements du staff
technique. Contre Nice et Paris, les
deux attaquants titularisés étaient
Odemwingie et Fauvergue qui
possèdent deux profils complémen-
taires. Ils s’étaient d’ailleurs particulièrement bien entendus, marquant
un but chacun. Au Stade de France,
Fauvergue était sur le banc. C’est
Moussilou, le local, qui fut choisi
pour soutenir l’international nigér i a n . « C h a qu e c o m po s i t i o n
d’équipe est une prise de risques »,
répète Puel.
Mais pourquoi choisir d’associer, en
Ligue des champions et pour un
match capital, deux joueurs qui se
ressemblent et qui n’avaient partagé
cette saison que quarante-neuf
minutes de jeu, trente contre Troyes
(1-2) et dix-neuf contre Paris ? Pourquoi ne pas tenter de mettre des
joueurs en proie au doute dans les
meilleures conditions possibles ?
« Vous n’allez pas me reprocher de
jouer avec deux attaquants, répond
le technicien.On me l’a assez reproché la saison passée. Je veux voir des
associations. Je fonctionne beaucoup
par doublettes. Par exemple contre
Saint-Étienne (2-0) la semaine dernière, il y a des choses que je n’ai pas
aimées. J’essaie des choses en espérant trouver le bon équilibre. Il n’y a
aucune certitude. Je suis dans un
laboratoire », répète-t-il. D’autres
techniciens s’exercent durant les
entraînements. Puel assure qu’il n’a
pas le temps, que les séances sont
surtout basées sur la récupération.
La trêve internationale devrait lui
permettre de peaufiner sa formule.
« Pas sûr, sourit-il. Neuf de mes
joueurs sont retenus pour les sélections internationales. »
GUILLAUME DUFY
I SOCHAUX : UN MOIS SANS
DIAWARA. – Victime d’une
déchirure à une cuisse, le défenseur
de Sochaux, Souleymane Diawara,
devrait être écarté des terrains
pendant quatre semaines.
L’international sénégalais a été
titulaire lors de tous les matches de
Sochaux depuis le début du
Championnat, excepté contre
Marseille en raison d’une
suspension.
MONACO
Le défi de Petit
Intérimaire jusqu’à ce soir, l’ex-adjoint de Deschamps veut boucler sa mission
par un quatrième match sans défaite.
MONACO –
de notre envoyé spécial
VENDREDI SOIR, au moment de quitter La Turbie, Jean
Petit, l’entraîneur intérimaire de Monaco, a tenu des propos
sibyllins : « Pour l’instant, ils (les dirigeants) n’ont pas
d’entraîneur. Si c’est toujours le cas mercredi prochain pour
la reprise de l’entraînement, il faudra voir. Je suis sous
contrat avec Monaco jusqu’en juin 2007 et je ne vais pas
risquer la faute professionnelle. »
L’ex-adjoint de Didier Deschamps a donc laissé la porte
ouverte. Il pourrait poursuivre provisoirement l’aventure.
Pourtant, tout porte à croire que Petit dirigera l’équipe
monégasque pour la dernière fois ce soir à Lille.
Pour l’instant, l’éternel second s’en est plutôt bien sorti,
récupérant une équipe sous le choc et lui permettant d’aligner trois matches sans défaite, performance inédite pour
l’ASM cette saison. À 9 contre 11, les coéquipiers de Givet
ont renversé la vapeur à Troyes pour s’imposer 2-1. Ils ont
ensuite fait match nul contre Nice (0-0), une déception, puis
se sont logiquement qualifiés à Tilburg contre Willem II (3-1,
2-0 à l’aller) en Coupe de l’UEFA. Il a à cœur de boucler son
intérim en restant invaincu.
Moulins - Cannes ......................... 2-2
Châtellerault- Vannes................ 3-2
Libourne-St-Seurin - Entente SSG ... 1-1
Romorantin- Nîmes.................... 2-0
Pau- Toulon ................................ 2-1
Niort - Tours ................................ 1-1
Angers- Cherbourg .................... 2-1
Raon-L’Étape - Louhans-Cuiseaux .. 3-2
Croix-de-Savoie- Bayonne ........ 1-1
Si Claude Puel, l’entraîneur lillois, cherche encore la bonne formule, il a trouvé en Peter Odemwingie (ici devant l’Ajaccien Daouda Jabi) un véritable substitut à Matt Moussilou en attaque.
(Photo Jean-Marc Pochat)
TROYES - STRASBOURG
La mauvaise passe de Troyes
de notre correspondant
permanent
LES RÉFÉRENCES s’appellent Mary
Pierce ou Shaquille O’Neal. Leur image
ont défilé sur l’écran du rétroprojecteur troyen, hier à midi, après la dernière séance d’entraînement. Pendant
trois quarts d’heure, la psychologue
de l’ESTAC a disserté sur le thème
de la confiance. Neuvièmes avant leur
défaite à Marseille (1-2), le 18 septembre, incapables de battre un
Monaco réduit à 9 (1-2), troisjours plus
tard, les Aubois se sont un peu plus
rapprochés du néant samedi dernier à
Nancy (1-2). Les voilà dix-septièmes.
Auraient-ils déjà dilapidé les bienfaits
d’un début de saison prometteur ?
« Jeudi, le coach nous a réunis. Pour
Nancy, il a parlé d’un non-match. Mais
il a aussi rappelé que le début de saison
restait satisfaisant. Les regrets, c’est
surtout pour Monaco. Si on avait
gagné, on aurait trois points de plus et
on serait toujours neuvièmes », note
Stephen Drouin. « L’état d’esprit reste
très bon malgré ces trois défaites,
assure Sébastien Grax. On ressent surtout de la déception. Contre Nancy, on
était à la rue, c’est vrai. Mais on rap-
«
pelle aussi qu’on a été capables de
gagner en jouant bien. »
Même quand le ciel troyen était dégagé, Furlan rappelait que l’objectif de
son équipe restait le maintien. Ce soir,
contre l’avant-dernier, l’ESTAC va
découvrir la réalité des luttes de fin de
tableau. « C’est effectivement cette
atmosphère qu’on ressent autour de
ce match, admet Grax. Maintenant,
une défaite ne serait pas gravissime
vu le nombre de matches qu’il reste
à jouer. »
« Ce serait quand même une bonne
idée de prendre les trois points, suggère Drouin, qui a vécu de près les
délices d’une course au maintien la saison passée avec Nantes. Strasbourg,
c’est un peu un match à six points,
même si nous en avons encore quatre
d’avance sur le Racing. Si on gagne, on
met Strasbourg à sept points et, surtout, on se recale dans le milieu de
tableau. On aurait alors quinze jours
pour préparer le match d’Auxerre.
Quinze jours tranquilles pour bosser. »
Les Troyens ont semblé un peu émoussés à Nancy. Plusieurs joueurs lorrains
ont même été très étonnés de leur
faible impact dans les duels. Dans ce
domaine-là, Troyes est-il armé ? « Si
on n’aime pas les duels, on aura du mal
à s’en sortir, rappelle Drouin. Mais
attention : lutter fait partie des valeurs
de cette équipe. Maintenant, on
marque peut-être le coup physiquement. Le préparateur physique a dit
que c’était normal. Or, quand tu es
moins bien physiquement, tu es moins
bon dans le combat. »
Face à Strasbourg, qui n’a pas eu
besoin de trop se dépenser jeudi pour
battre le Graz AK (5-0), en Coupe de
l’UEFA, Troyes va avoir l’occasion de
mieux se situer. Et pas seulement sur
son niveau physique.
En marge de son match à Troyes, Strasbourg serait en quête d’un attaquant supplémentaire. Mais est- ce la bonne direction ?
il pas par trouver la bonne formule ? D’autres y
sont parvenus. L’exemple de Toulouse, qui
n’avait inscrit que trois buts avant d’en planter
quatre d’un coup à la Meinau, est à retenir.
On peut supposer que Pagis ne sera pas toujours privé de deux buts valables comme contre
Monaco (1-2), qu’il n’y aura pas toujours un
Revault en état de grâce pour repousser ses tentatives. On peut aussi croire ou pas à la révélation de Diané ou dans l’adaptation de Gmamdia. Le Tunisien, par ses appels et sa vitesse, a
laissé apparaître quelque chose de son potentiel face à Graz (5-0). Enfin, songerait-on à
recruter devant si Niang, pourtant lui aussi très
maladroit ces temps-ci avec l’OM, était
encore là ?
La défaite face à Toulouse autorise une double
lecture. Car si deux buts n’ont pas suffi à vaincre
le TFC, c’est aussi à cause des quatre reçus par
Cassard. Seul un aveugle n’a pas vu combien
l’impact de Sidi Keita a cruellement fait défaut.
Le meilleur joueur alsacien depuis le début de
saison est absent pour six mois. Il laisse un vide
immense au milieu, que la trop facile victoire en
Coupe de l’UEFA ne doit pas masquer. Les
matches de L 1 se gagnent souvent dans la zone
médiane, au physique. L’Égyptien Hosni a déjà
manifesté le sien. Les qualités techniques de
Johansen et Pontus Farnerud, la hargne de
Lacour suffisent-elles à pallier le manque de
puissance et de présence dans le jeu aérien ?
Tout ce qu’apportait Keita ?
Pour Strasbourg, c’est une question d’équilibre
et la saison est encore longue, peuplée de multiples combats, domestiques et européens. Il
n’est peut-être pas inutile de songer à renforcer
un secteur de jeu bien moins riche que
l’attaque. Martin Djetou, qui s’entraîne avec la
CFA et que Duisburg n’a pas retenu, est-il un
bon candidat ? Quelqu’un de son profil le serait
en tout cas. On en saura plus bientôt.
JEAN-MARC BUTTERLIN
Tous les dimanches 19h30
En direct de L’Équipe
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13 -8
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
7 octobre, 20 heures : Vannes-Moulins, Cannes - Croix-de-Savoie, NîmesChâtellerault, Bayonne - Libourne-SaintSeurin, Toulon-Romorantin,Entente SSG Raon-L’Étape, Angers-Pau, Louhans-Cuiseaux - Niort, Tours - Boulogne-sur-Mer,
Cherbourg - GFCO Ajaccio.
I COUPE DE FRANCE : 4e TOUR. – Le
4e tour de la Coupe de France a lieu ce
week-end, avec les clubs de CFA 2, entrés
en lice au 3e tour, ainsi que les clubs de
CFA, qui font leur apparition.La 9e journée
du CFA et la 7e journée du CFA 2 auront
donc lieu samedi 8 et dimanche 9 octobre.
Un attaquant, vraiment ?
un meilleur réalisateur (Haggui, deux buts) qui
joue défenseur central, tout ceci malgré une
cascade d’occasions.
Ajouter un élément offensif à l’effectif reviendrait clairement à admettre l’incapacité du personnel en place à résoudre le problème de
l’intérieur. C’est peut-être un constat hâtif.
Avec Pagis, meilleur buteur français de la saison dernière (15 buts), Le Pen (9 buts en
2003-2004), Alexander Farnerud, conservé
malgré l’offre de 4,5 milions d’euros du VfB
Stuttgart, Arrache, qui revient en grande forme,
Diané, l’international tunisien Gmamdia, les
Espoirs Carlier et Gameiro, le Racing ne finira-t-
p.
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RAPHAËL RAYMOND
STRASBOURG
L’ALLEMAND BOBIC, le Niçois Vahirua, le
Stéphanois Mazure : ces trois attaquants dominent une liste de joueurs sur laquelle les dirigeants strasbourgeois et Jacky Duguépéroux,
leur entraîneur, devraient se pencher demain,
au lendemain de leur voyage à Troyes. La trêve
de quinze jours dans le Championnat ouvre ainsi une période de réflexion face à une position
de relégable que le résultat de ce dimanche laissera de toute façon en l’état. Les responsables
alsaciens chercheraient à guérir l’impuissance
offensive de l’équipe : quatre buts inscrits en
neuf rencontres, dont trois sur balles arrêtées,
P.
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6
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
Après un début aguichant, les Troyens plongent. Mais leurs trois défaites consécutives ne les affolent pas.
TROYES –
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Libourne-St-Seurin.. 22 11 6 4
2. Cannes.......... 19 11 5 4
3. Vannes.......... 18 11 5 3
4. Raon-l'Étape. 17 11 4 5
5. Tours............. 16 11 4 4
6. Niort .............. 16 11 4 4
7. Toulon........... 16 11 4 4
8. Angers .......... 15 11 4 3
9. Boulogne-s.-Mer .... 15 11 4 3
10. Bayonne ....... 15 11 3 6
11. Entente SSG. 15 11 3 6
12. Croix-de-Savoie ... 15 11 3 6
13. Châtellerault. 14 11 3 5
14. Louhans-Cuiseaux . 14 11 4 2
15. Nîmes............ 13 11 3 4
16. Pau ................ 10 11 2 4
17. Romorantin.. 10 11 2 4
18. Moulins......... 10 11 2 4
19. Cherbourg.... 9 11 1 6
20. GFCO Ajaccio .... 9 11 2 3
DIVISION 1 FEMMES
(4e journée)
AUJOURD’HUI
Lyon - CNFE Clairefontaine (15 heures)
Vendenheim - Compiègne (15 heures)
Juvisy - Saint-Memmie (15 heures)
Hénin-Beaumont - Paris-SG (15 heures)
Montpellier - Soyaux (15 heures)
Toulouse - La Roche-sur-Yon (15 heures)
Classement : 1. Juvisy, 12 pts ; 2. Lyon,
10 ; 3. Toulouse, 9 ; 4. CNFE Clairefontaine, 9 ; 5. Soyaux, 7 ; 6. Compiègne, 7 ;
7. Paris-SG, 6 ; 8. Hénin-Beaumont, 6 ; 9.
Montpellier, 4 ; 10. La Roche-sur-Yon, 3 ;
11. Saint-Memmie, 3 ; 12. Vendenheim, 2.
» 20h30
sur
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(*) 4 victoires en 7 matches, toutes compétitions
confondues.
VENDREDI
Boulogne-sur-mer - GFCO Ajaccio. 1-0
HIER
Bleu
Rouge
JEAN-PIERRE RIVAIS
NATIONAL (11e journée)
Jaune
Bleu
Jaune
Mais, dans le Nord, en dehors des absences de longue durée
de Roma et Plasil, il devra faire sans ses trois défenseurs
internationaux Givet, Squillaci et Evra, blessés, sans Perez,
également indisponible, sans Gérard et Bernardi suspendus.
« On est handicapés, mais je n’ai pas peur. Ceux qui seront
sur le terrain vont faire leur maximum et le groupe va se
déplacer avec l’ambition de réussir quelque chose de bien. »
Pour se rassurer, Petit parle de montée en puissance. Il a
remarqué du mieux dans la mentalité et la seconde période à
I DEVINEAU EN DH. – À vingt-six
ans, Charles Devineau a mis un
terme à sa carrière professionnelle
après huit saisons partagées entre
Nantes et Laval (L 2). Le milieu
offensif a signé une licence amateur
à La Châtaigneraie, club vendéen
de DH.
Noir
Noir
Chevanton : « Les critiques
nous ont fait réagir »
Tilburg l’a particulièrement convaincu. Il estime que son
équipe a gagné en confiance et en sérénité. Alors, la passe de
quatre est-elle possible pour une équipe à l’aise à l’extérieur (*) ?
En tout cas, le challenge semble intéresser les joueurs monégasques. Même ceux taxés d’individualisme dans un passé
récent. « Pourquoi ça va mieux ? s’interroge Maicon. Ça je
n’en sais rien et ça n’a en tout cas aucun rapport avec le
changement d’entraîneur. Lille, c’est costaud mais on a tourné la page, on est mieux dans nos têtes et on va confirmer. »
Buteur aux Pays-Bas après des semaines de blessures, l’Uruguayen Javier Chevanton est dans le même état d’esprit.
« On reste sur trois matches sans défaite, on gagne en
confiance et il faut poursuivre cette série qui n’a rien à voir
avec le départ de Deschamps. Ce sont les critiques qui nous
ont fait réagir. On a voulu prouver qu’on n’était pas aussi
mauvais qu’on le disait. Et on veut continuer à le prouver
contre Lille. »
Un résultat positif permettrait de vivre la trêve internationale dans une ambiance moins tendue. « Si on ne veut pas
vivre une saison de m…, on sait que c’est à nous de nous
bouger, lâche Sorlin. On a bien réagi ces derniers temps.
Peut-être que le départ du coach a déclenché quelque chose
dans la tête des joueurs. On est tous assez intelligents pour
comprendre que les premiers fautifs, c’étaient nous. On a
tous très envie de finir sur un résultat positif à Lille. »
Après, il sera temps de se préoccuper de l’identité du successeur de Deschamps. Les joueurs ne cachent pas qu’ils sont
impatients de savoir.
Diaz
en pole ?
D’APRÈS MICHEL PASTOR, le
président monégasque, on connaîtr a le su cc es se ur de Did ie r
Deschamps au poste d’entraîneur de
l’ASM dans deux jours au plus tard.
Paul Le Guen n’étant a priori pas très
chaud devant le manque de projet et
de garanties, Guy Lacombe n’ayant
jamais été approché et Claude Puel,
choix privilégié du palais, n’étant
pas disponible pour l’instant (à
moins qu’un intérim soit mis en place
jusqu’en fin de saison), la liste des
dirigeants monégasques comprendrait quatre noms.
Il s’agit de quatre entraîneurs étrangers : les Italiens Alberto Zaccheroni
et Francesco Guidolin, l’Espagnol
Javier Iruteta et Ramon Diaz, le seul à
ce jour à avoir été reçu par Pastor. Du
coup, l’Argentin est devenu ces dernières heures le favori en vue de
prendre les manettes de l’ASM, peutêtre en duo avec Jean-Luc Ettori, son
ancien partenaire. Diaz a porté deux
saisons les couleurs monégasques
(1989-91, une Coupe de France),
remporté cinq titres de champion
d’Argentine et une Copa Libertadores avec River Plate comme entraîneur ; il habite en Principauté.
Dernier point, mais pas le moins
négligeable : il est de loin le plus
abordable financièrement de tous
les candidats. – J.-P. Riv.
La démission de Didier Deschamps
de l’AS Monaco entretient un
nombre croissant de rumeurs.
La dernière et la plus stupéfiante
provient d’Israël et a mis le feu aux
rédactions du pays, hier soir.
L’homme d’affaires et marchand
d’armes d’origine russe Arcadi
Gaydamak, qui a racheté le Betar
Jérusalem le mois dernier, aurait
affirmé sur une chaîne israélienne
être sur le point d’obtenir
la signature de Deschamps.
Gaydamak, qui possède la double
nationalité française et russe, est
recherché par la justice française et
visé par un mandat d’arrêt
international pour son implication
dans l’affaire « Falcone », portant
sur des contrats de vente d’armes à
l’Angola. L’homme s’est réfugié en
Israël où il possède déjà une équipe
de basket, l’Hapoël Jérusalem. Didier
Deschamps et son agent, Jeannot
Werth, sont restés injoignables, hier
soir.
7
FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NICE - MARSEILLE
« Je reviendrai »
CÉDRIC CARRASSO dispute son dernier match avec l’OM, ce soir, à Nice, avant le retour de suspension de Fabien Barthez.
laient voir, et c’était normal. Mais j’ai
vraiment été mis dans les meilleures
conditions. Que ce soit par Laurent
(Spinosi, entraîneur des gardiens),
José (Anigo), Pape (Diouf), le coach ou
Yannick (Quesnel, troisième gardien),
qui a été très important.
– Vous rendez-vous compte
qu’en quelques semaines vous
avez totalement changé d’image
dans le monde du foot ?
– Ça, en revanche, non. L’impact OM
est énorme. Mais j’ai grandi là-dedans,
alors, je ne m’en rends pas vraiment
compte. On me dit pression médiatique, stade difficile… Moi, je me
régale chaque fois, et cela ne me paraît
pas plus dur que ça.
Quelques semaines lui ont suffi pour s’affirmer. Né à Avignon, formé à
l’OM, de retour de prêt à Guingamp (L 2), Cédric Carrasso a été l’une
des grandes révélations de ce début de saison. Le jeune homme
(23 ans) a aussi séduit par son caractère, mélange d’assurance,
de lucidité, de folie et de tendresse. Il dispute ce soir sa dernière
rencontre avant le retour de Fabien Barthez. Mais il s’apprête à prolonger son contrat et affiche son ambition : jouer la saison prochaine.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
« VOUS AVEZ ENCORE été décisif,
j e ud i c o nt r e An ve r s ( 0 -0 ,
4-1 t.a.b.), en Coupe de l’UEFA.
Durant la séance de tirs au but,
vous sembliez vous trouver dans
un état singulier, faisant le
show, chauffant le public…
– J’ai parfois besoin de folie pour me
surmotiver. Jeudi, c’était important. Je
n’avais pas eu beaucoup de ballons,
quelques-uns un peu chiants dans les
airs, une frappe à la 92e. Il fallait montrer à mes joueurs qu’ils pouvaient me
faire confiance. Il a fallu booster,
chauffer... Les tirs au but, c’est un défi.
Avant la séance, j’ai dit aux gars :
“Allez, vous en avez un chacun à
mettre ! Je m’occupe du reste.”
– En étiez-vous sûr ?
– Non. Mais, à un moment, Habib
(Beye) est venu me voir en me disant :
“Bon, tu nous fais gagner.” En rigolant, j’ai répondu : “Ben, bien sûr…
(Il sourit.) Allez, je te sors les trois premiers.” En fait, t’en rajoutes. Parce
qu’à un moment t’es obligé d’avoir
cette arrogance.
– Cela doit être jouissif…
– C’est vrai. Mais, en même temps, tu
ressens la crainte. Tu te dis que, quand
même, ce ne serait pas beau de sortir
de l’UEFA comme ça.
– Vous avez encore été ovationné par le public, avec lequel, une
relation assez particulière s’est
installée…
– Pour moi, qui suis issu du centre de
formation, c’est absolument fantastique. En début de saison, j’étais un
jeune gardien formé au club, longtemps blessé, qui revenait après une
saison en L 2 et qu’on titularisait pendant deux mois et demi. Les gens vou-
« Numéro 2,
ce n’est pas fait
pour moi »
NICE
Échouafni,
travailleur
de l’ombre
Dans une équipe niçoise portée vers l’avant,
l’expérimenté milieu de terrain
joue les stabilisateurs.
NICE –
de notre envoyé spécial
TOULOUSE - AUXERRE
Toulouse
se reconstruit
Le TFC a retrouvé son jeu et reste sur deux succès d’affilée.
APRÈS AVOIR BEAUCOUP tâtonné
et produit un jeu trop amidonné, quasiment sans marquer (deux buts en sept
matches), Toulouse, vainqueur coup
sur coup de Marseille (1-0) et Strasbourg (4-2), a remis son football à
l’endroit. Il est encore un peu tôt pour
pouvoir affirmer que le Téfécé a trouvé
la bonne recette, mais Erick Mombaerts peut désormais plancher sur
une base plus solide : « Il ne nous manquait pas grand-chose. Juste un peu de
confiance pour concrétiser ce qu’on
essaye de mettre en place, assène le
coach. La victoire sur Marseille a mis
en avant nos valeurs de combattants ;
celle sur Strasbourg notre réalisme.
Mais on ne peut pas se contenter de ça.
Ce n’est qu’une étape, il faudra être
plus exigeants pour garder le même
comportement mental. »
Devant Auxerre, tout à l’heure, les
hommes de Mombaerts passeront un
test important. L’entraîneur toulousain n’a pas fait de mystère sur la
composition de son groupe. Il déploiera le même dispositif offensif qui avait
perturbé Marseille jusqu’à l’expulsion
d’Arribagé (22 e ). Vingt minutes
d’audace et de fulgurance, où Bergougnoux était parvenu à inscrire son premier but sous le maillot violet. L’ancien
Lyonnais sera donc de nouveau placé
en soutien de Santos, dans l’axe,
Moreira évoluera à droite et Batlles
dans le couloir gauche.
Bergougnoux :
« Un régal »
« Une équipe est en train de naître,
explique l’ancien Marseillais, et le
coach a raison de s’appuyer sur un
schéma tactique qui gagne. Je suis
droitier mais ça ne me dérange pas
d’être à gauche. J’ai déjà joué comme
ça avec Lizarazu à Marseille. Je lui laissais le couloir, ça collait avec son tempérament et on avait réussi à créer
quelque chose. Je crois qu’avec
Mathieu, très attiré lui aussi vers
l’avant, on peut aussi former une
bonne doublette. »
En apparence, tout le monde semble
ravi de ce dispositif. Et Mombaerts ne
veut pas attacher plus d’importance
que cela au désir très vif de Moreira de
jouer en position axiale : « Nous avons
une priorité : l’équilibre de l’équipe et
son efficacité. Je demande que tout le
monde œuvre dans ce sens-là et pour
le moment Daniel (Moreira) l’a bien
fait. Savoir faire des sacrifices ne peut
que nous souder davantage. » Bryan
Bergougnoux, lui, n’a pas d’états
d’âme. Il veut du temps de jeu et, jusqu’à la semaine dernière, il se disait
« impatient et frustré. Je suis venu à
Toulouse parce que je ne jouais pas
assez à Lyon. Mais là-bas, j’étais en
train de faire mon trou en jouant derrière Wiltord quand je me suis blessé à
la cheville. En soutien du 9, c’est là que
je me sens bien ». Que pense-t-il de
son association avec Santos ?
« Quand je suis entré en jeu contre
Nice (0-2), on n’avait pas joué
ensemble une seule fois. Même pas en
amical. Mais avec lui, on est vite au
parfum. Ses appels et contre-appels,
c’est ce qui se fait de mieux. Pour moi,
c’est un régal. »
GUY ROGER (avec N. S.)
Auxerre, une nouvelle ère
UNE PERSPECTIVE QUASI INÉDITE s’ouvre devant
Auxerre. En tout cas, un rythme de travail inconnu au club
depuis trois saisons. Après son voyage à Toulouse, l’AJA
redécouvrira les vraies semaines d’entraînement dès
l’automne. Un match par semaine, parfois deux. Et non
l’inverse, comme c’était devenu la norme pour une formation qui sort de trois exercices approchant les 60 matches
officiels.
C’est le seul avantage de l’élimination subie jeudi à Sofia
contre le Levski, en Coupe de l’UEFA (0-1). Jacques Santini,
hors périodes internationales, pourra disposer d’un effectif
fourni, mettre au point des programmes de préparation
pour, au final, effectuer de vrais choix. Il ne devra plus gérer
les situations particulières, comme la non-qualification de
Luyindula et la suspension de Kahlenberg en UEFA cette
semaine, par exemple.
Son effectif retrouvera logiquement un degré de forme plus
homogène. Et la concurrence pourra enfin jouer à plein.
Depuis le début de la saison, l’ancien sélectionneur a sou-
vent modifié son équipe de départ. Mais c’était aussi pour
préserver ses troupes de la fatigue.
« Je ne connais pas encore vraiment mon effectif », reconnaissait Jacques Santini en début de semaine. L’enchaînement des matches, conjugué à l’accumulation des blessures,
l’a empêché de dégager une hiérarchie sur la durée. Il a seulement pu asseoir un système intangible, en 4-4-2. Et rappelé à certains (comme Benjani) que la titularisation ne découlait pas du seul talent. Le tout en glanant déjà 16 points. Le
bilan est très intéressant pour une équipe qui découvre une
nouvelle méthode sans disposer de toutes ses forces.
Le voyage dans le Sud-Ouest ouvre une nouvelle ère. C’est en
tout cas une bonne occasion pour certains éléments de lever
les doutes qu’ils suscitent encore dans l’esprit de leur entraîneur. Car désormais les priorités sont claires. Pour l’AJA, éliminée de l’UEFA et condamnée à un périlleux voyage à Lyon
d’entrée en Coupe de la Ligue, la L 1 constitue un objectif
quasi exclusif. – R. D.
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
JEAN-PIERRE RIVAIS
Bleu
Rouge
Car s’il veut une équipe solide, Frédéric
Antonetti veut aussi une équipe qui
joue. Il évolue avec trois attaquants,
souhaite que ça aille vite devant et que
ses joueurs provoquent l’adversaire.
« Chaque entraîneur a sa méthode,
reprend Échouafni. Celle d’Antonetti
est nettement tournée vers l’offensive.
Les intentions sont là, les enchaînements commencent à venir. En tout
cas, on prend beaucoup de plaisir. »
Même s’il arrive que le milieu niçois se
retrouve par moments en infériorité
numérique ? « Ça arrive mais je crois
qu’on a trouvé le bon équilibre. Cyril
(Rool) et Flo (Balmont) harcèlent le
porteur du ballon et se projettent en
attaque. Moi je suis là pour boucler
l’axe, couper les attaques adverses et
effectuer la première relance. C’est un
rôle ingrat. Il faut travailler dans
l’ombre, multiplier les courses, les
compensations et repartir de l’avant.
Mais ça ne me déplaît pas. Ça fait partie du bagage avec l’obligation de
savoir communiquer pour replacer,
encourager. »
Un domaine dans lequel Échouafni
excelle. Du haut de son expérience (à
trente-trois ans, il est le Niçois le plus
âgé) et avec son goût du dialogue, il
peut reprendre le rôle de leader laissé
vacant par le départ à la retraite de
José Cobos. Cet après-midi, c’est lui
qui dirigera l’échauffement, motivera
ses coéquipiers, conscient qu’un succès face à l’OM rapprocherait le Gym
du premier tiers du classement. « On
sait ça, conclut-il, et on considère tous
ce match comme un tournant. »
Jaune
Bleu
Jaune
« Ce match
est un tournant »
SÉBASTIEN TARRAGO
Noir
Noir
AVEC MONACO il y a huit jours et
l’OM aujourd’hui, c’est un double rendez-vous spécial qui a été proposé à
Olivier Échouafni en une semaine. Le
milieu de terrain a fait toute sa formation à Monaco de six à dix-huit ans
sans qu’on lui propose de contrat. Et
après un retour dans les rangs amateurs, chez lui à Roquebrune, l’OM lui a
donné sa chance chez les pros : « Marseille, c’est à part. C’est le club le plus
titré de France avec tout ce que ça
draine comme public, comme exigence, comme pression. On joue làbas une saison, on est marqué à vie.
Moi j’y ai passé les six premières
années de ma carrière (1992-98). Alors
les retrouvailles constituent quelque
chose de très fort. »
Mais si Marseille reste un grand club,
ses difficultés actuelles sont palpables
tant au classement qu’au niveau des
performances. Le contraire du Gym ?
« Ce qu’on fait est encourageant. On
propose du jeu et on se crée beaucoup
d’occasions, en particulier à domicile.
Malheureusement, on manque de réa-
lisme offensif. Si on était plus efficaces,
on aurait 4 ou 5 points de plus. Mais
cette année on est capables de faire de
bonnes choses. »
Après une défaite imméritée contre
Saint-Étienne (0-1) suivie d’un lourd
échec à Lille (0-4), les Niçois ont ainsi
redressé la tête. Sans prendre de but, ni
face au Mans (1-0) ni à Monaco (0-0) :
« Tout le monde a fait les efforts nécessaires et notamment les attaquants
dans leur replacement. On leur
demande beaucoup. C’est logique
qu’ils n’aient pas toujours la lucidité
nécessaire. »
Jeudi soir, en Coupe de l’UEFA contre Anvers (0-0, 4-1 t.a.b.), Cédric Carrasso a fait le show au Vélodrome et
a qualifié les siens. Préparé au retour de Barthez et résigné à retrouver le banc, le jeune homme conserve
toutefois une ambition intacte : « Garder le but de l’OM la saison prochaine. »
(Photo Alain de Martignac)
– En très peu de temps, vous
avez peut-être prouvé que
vous n’étiez pas destiné à être
numéro 2…
– Mais, de toute façon, numéro deux,
ce n’est pas fait pour moi. Ce n’est pas
prétentieux. Simplement, je n’en ai pas
le caractère.
– C’est-à-dire ?
– Disons que j’ai un caractère de vainqueur, j’aime bouffer la pelouse quoi !
Cette saison, c’est différent. Je m’étais
dit : on te propose un challenge,
prends-le ! Si je ne pensais pas avoir
cet impact-là, je savais que je pourrais
prouver. Malheureusement, cela va
s’arrêter. Mais je reviendrai.
– Après la lumière, il y aura en
effet le retour à l’ombre…
– Eh, ouais…
– Cela doit être frustrant…
– Forcément. Mais je me suis conditionné pour cela et je sais que j’aurai
encore du temps de jeu.
– Avez-vous des assurances ?
– Non, pas besoin. Mais je le sens
comme ça.
– Vous allez d’ailleurs prolonger
votre contrat jusqu’en juin 2009
dans les jours qui viennent. Vous
a-t-on dit qu’on comptait sur
vous pour la succession de
Fabien Barthez ?
– Oui… (Il se reprend.) Enfin, on ne
me l’a pas dit directement. Je n’ai pas
besoin qu’on me le dise. Si j’avais prolongé pour être numéro 2, on aurait
discuté différemment, je pense. Succéder à Fabien Barthez, je n’en sais rien...
Fabien, c’est le meilleur gardien français de l’histoire, l’un des plus grands
gardiens du monde. Mais mon ambition, oui, est de garder le but de l’OM
la saison prochaine. Après Nice, j’aurai
fait dix-huit matches, je ne vais pas
attendre trois ans pour recommencer.
– Arrivez-vous à partager des
choses avec Barthez ?
– Pas trop au début, parce qu’il n’était
pas forcément là. Maintenant, je vois
de petites choses. Mais je ne veux pas
m’identifier à lui. Fabien Barthez a été
mon idole pendant des années.
C’est un grand monsieur. Point barre.
Mais j’ai ma personnalité. Si je veux
avancer, je dois la conserver. Si je
commence à m’identifier, je serai
freiné. Si on lui posait la question,
je suis sûr qu’il comprendrait. Si on a
de l’ambition, à un moment, il faut
bouffer la table.
– Revenons à l’OM. Le début de
saison n’est-il quand même pas
très inquiétant ?
– On a des difficultés, mais c’est normal. On a un groupe vachement remanié, beaucoup d’étrangers. Mais je
crois que le club a vraiment envie,
aujourd’hui, de bosser dans la continuité. Il va falloir être patient, ce que
les supporters sont. Je les ai connus
nettement moins calmes. Il faudra,
malgré tout, des résultats dès cette saison. Là, on va à Nice. Ce sera très
chaud. Il va falloir montrer des choses,
et pas uniquement sur le plan technique ou tactique. Ce sera d’abord une
question de caractère. »
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE
LUTTE
Déception en gréco
Feu vert pour Zidane
Les médecins du Real Madrid ont confirmé hier que le Français était de nouveau bon pour le service.
MADRID –
de notre correspondant
LA FIN DU SUSPENSE était annoncée pour
samedi. Hier, tout le monde a pu être rassuré. À
commencer par Zinédine Zidane lui-même qui a
reçu, des médecins du Real Madrid, l’autorisation de reprendre la compétition. La rupture
musculaire à l’adducteur droit, doublée d’une
pubalgie aiguë, qui l’a écarté des terrains
durant plus de trois semaines s’est donc résorbée dans les délais prévus. Le meneur de jeu
français est de nouveau à disposition de son
ITALIE (6e journée)
entraîneur, Vanderlei Luxemburgo… et de
Raymond Domenech. Le premier l’a convoqué
pour la rencontre de ce soir opposant le Real
Madrid à Majorque et le second le verra débarquer demain soir au rassemblement de l’équipe
de France à Clairefontaine.
Hier, pour la deuxième fois consécutive, Zinédine Zidane a pu s’entraîner au même rythme
que ses coéquipiers. C’était le dernier rendezvous qu’avaient fixé les médecins avant de
prendre une décision. « Il a pu intégrer sans
problème le travail du groupe, confiait hier l’un
des docteurs du Real, et n’a plus ressenti de
est de faire jouer Zizou entre quinze et vingt
minutes. Pas plus. » C’est d’ailleurs au sein de
l’équipe des remplaçants que le numéro 5 a participé hier à un petit match de préparation
contre les titulaires. On a pu le voir plutôt à
l’aise sur la pelouse.
Mais dans un exercice postérieur de réception
de centres et de frappes au but, Zidane avait du
mal à se « lâcher » dès que la balle arrivait sur
son pied droit. C’est peut-être la raison pour
laquelle le capitaine des Bleus expliquait un
peu plus tard : « La petite semaine avant
Suisse-France va me permettre d’arriver à point
douleur. Zidane est donc guéri. Cette guérison
est toute fraîche et il convient de faire attention
mais, pour le staff médical, il est de nouveau
apte. »
15 ou 20 minutes
contre Majorque
Inscrit sur la liste des convoqués pour la rencontre de Liga, Zidane ne va pourtant pas être
titulaire. « Il lui manque le rythme de la compétition, expliquait Luxemburgo à la sortie de
l’entraînement. On ne sait jamais quelle tournure peut prendre ce match mais mon intention
pour ce match décisif. » L’optimisme de Zizou
lundi dernier avait été un peu terni le lendemain
par une nouvelle gêne au niveau de l’adducteur. Le Français s’est finalement bien remis,
alimentant les discussions sur sa mise à disposition des Bleus si rapidement après sa guérison.
Un débat dans lequel refuse d’entrer Vanderlei
Luxemburgo : « Cela ne me pose aucun problème que Zidane retrouve sa sélection », affirmait hier le coach brésilien des Merengues.
FREDERIC HERMEL
JUVENTUS TURIN - INTER MILAN
Comme chien et chat
La Juventus, leader invaincu, accueille son second, l’Inter, qui est aussi son ennemi juré. Dans une ambiance électrique.
AUJOURD’HUI, À 20 H 30, À TURIN,
STADIO DELLE ALPI (Canal + Sport)
Dans ce « derby » qui sent le soufre, le Français David
Trezeguet (101 buts toutes compétitions confondues
avec la Juve) tentera de se rapprocher de Platini (104).
(Photo Didier Fèvre)
JUVENTUS TURIN : Abbiati – Pessotto (cap.) ou Blasi, Thuram ou Kovac, F. Cannavaro, Zambrotta – Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Trezeguet, Ibrahimovic. Entraîneur : F. Capello.
INTER MILAN : Julio Cesar – I. Cordoba (cap.), Materazzi, Samuel, Favalli – Figo,
Cambiasso, Veron ou Pizarro, Stankovic – Adriano, Martins ou Cruz. Entraîneur :
R. Mancini.
Arbitre : M. Paparesta.
MILAN –
de notre correspondant
journée)
2-0
WOLFSBURG
Santa Cruz (66e)
Lucio (90e + 1)
LEVERKUSEN
1-1
Voronine (84e)
M'GLADBACH
BIELEFELD
Boakye (58e)
1-0
MAYENCE
1-2
WERDER BRÊME
Zé Antonio (32e)
HERTHA BERLIN
Dardai (48e)
NUREMBERG
Borowski (85e)
Valdez (89e)
2-1
Kiessling (32e, 67e)
EINT. FRANCFORT
FC COLOGNE
Helmes (76e)
0-1
SCHALKE 04
Larsen (64e)
HANOVRE
e
Delura (8 )
1-1
DUISBURG
e
Ahanfouf (14 )
AUJOURD'HUI
BOR. DORTMUND
VfB STUTTGART
KAISERSLAUTERN
HAMBOURG
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 21 8 7 0 1 17 5 +12
Werder Brême . 19 8 6 1 1 21 10 +11
Hambourg ......... 17 7 5 2 0 14 4 +10
Schalke 04 ....... 16 8 4 4 0 10 5 +5
Hertha Berlin .... 14 8 4 2 2 12 9 +3
M'Gladbach ...... 14 8 4 2 2 10 9 +1
Wolfsburg ......... 12 8 3 3 2 11 12 -1
Leverskusen ..... 11 8 3 2 3 15 14 +1
Borussia Dortmund . 9 7 2 3 2 11 10 +1
VfB Stuttgart 9 7 2 3 2 9 9 0
FC Cologne ... 9 8 3 0 5 11 13 -2
Hanovre .......... 7 8 1 4 3 9 12 -3
Kaiserslautern .. 7 7 2 1 4 10 15 -5
Duisburg ........ 6 8 1 3 4 11 16 -5
Nuremberg .... 6 8 1 3 4 6 11 -5
Bielefeld ......... 6 8 1 3 4 6 13 -7
Mayence ........ 4 8 1 1 6 5 12 -7
Eintracht Francfort 4 8 1 1 6 3 12 -9
BUTEURS. – 1. H. Altintop (Kaiserslautern) ; Klose (Werder Brême), 7 buts ; 3. Makaay
(Bayern Munich) ; Klasnic (Werder Brême), 6 buts ; 5. Smolarek (Bor. Dortmund) ; Berbatov (Leverkusen), 5 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 octobre : Schalke 04 - Bayern Munich, Hambourg - Wolfsburg, Kaiserslautern - Bor. Dortmund, Werder Brême - Nuremberg,
VfB Stuttgart - M’Gladbach, Mayence-Leverkusen, Bielefeld - Hertha Berlin ; Dimanche
16 octobre : FC Cologne - Hanovre, Duisburg - Eintracht Francfort.
ESPAGNE (6e journée)
HIER
FC BARCELONE
2-2
Ronaldinho (79e s.p.)
Eto'o (89e)
GETAFE
jamais cessé. « Comme cette saison
l’Inter peut vraiment être championne, il y a encore plus d’étincelles », avance Bergomi.
Les dirigeants de la Juve ont été
beaucoup plus agressifs que ceux
de l’Inter cette semaine. Giraudo a
remué le couteau dans la plaie :
« Les gens de l’Inter évoquent toujours le penalty qui ne leur a pas été
accordé en 1998 pour la faute de
Mark Iuliano sur Ronaldo. Mais
pourquoi ne parlent-ils jamais du
5 mai 2002 ? Ce jour-là, en perdant
lors de l’ultime journée contre la
Lazio, ils nous ont offert le Scudetto,
alors qu’on n’y croyait même plus. »
YOANN RIOU
(*) Après cette défaite, la Juventus
a aligné cinq victoires et un nul. Cette
saison, elle a remporté ses cinq
premiers matches.
I THURAM INCERTAIN. – Lilian Thuram sera-t-il présent face à l’Inter ? Un
doute est apparu hier. L’international français s’est entraîné à part du groupe,
effectuant seulement une légère séance. La Juve n’a pas communiqué sur une
éventuelle blessure. « On verra demain (aujourd’hui) s’il joue », s’est contenté
de dire Fabio Capello, l’entraîneur turinois. Une décision devrait être prise ce
matin lors d’un ultime test. Le joueur souffrirait d’un mollet. Alors, simple alerte
ou douleur plus grave ? Si cette blessure venait à être confirmée, et s’il devait
déclarer forfait contre l’Inter, elle pourrait remettre en cause sa sélection pour le
match avec les Bleus contre la Suisse samedi prochain. – Y. Ri.
(8e
journée)
HIER
FULHAM
MANCHESTER U.
2-3
John (2e)
Van Nistelrooy (17e
e
e
C. Jensen (28 )
CHARLTON
D. Bent
Rooney (18 )
TOTTENHAM
2-3
(25e,
48e)
BLACKBURN
(51e)
King
Mido (64e)
Rob. Keane (80e)
2-0
WEST BROMWICH
PORTSMOUTH
0-0
NEWCASTLE
SUNDERLAND
1-1
WEST HAM
Kuqi (80e, 88e)
e
e
T. Miller (45 )
Benayoun (72 )
AUJOURD’HUI
Manchester C. - Everton
(12 h 15, TPS Foot)
Wigan - Bolton
Arsenal - Birmingham (14 h 30, TPS Foot)
Aston Villa - Middlesbrough
Liverpool - Chelsea (17 heures, TPS Star)
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Chelsea ............ 21 7 7 0 0 14 1 +13
e
45 ) 15 7 5 0 2 12 7 +5
Charltons.p.,
...........
Tottenham ....... 15 8 4 3 1 9 5 +4
Manchester U. 14 7 4 2 1 10 5 +5
Bolton ............... 14 7 4 2 1 8 4 +4
West Ham ....... 12 7 3 3 1 11 5 +6
Manchester C. . 11 7 3 2 2 7 6 +1
Blackburn ........ 11 8 3 2 3 7 9 -2
Arsenal ............. 10 6 3 1 2 9 4 +5
Wigan ............... 10 6 3 1 2 5 4 +1
Newcastle ........ 9 8 2 3 3 5 7 -2
Middlesbrough 8 7 2 2 3 6 9 -3
Liverpool .......... 7 5 1 4 0 3 2 +1
Birmingham .... 6 7 1 3 3 7 11 -4
Portsmouth ...... 6 8 1 3 4 5 9 -4
Aston Villa ....... 6 7 1 3 3 6 11 -5
Sunderland ...... 5 8 1 2 5 6 11 -5
Fulham ............. 5 8 1 2 5 7 13 -6
West Bromwich .... 5 8 1 2 5 7 15 -8
Everton ........... 3 6 1 0 5 1 7 -6
BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton) ; Van Nistelrooy (Manchester Utd), 7 buts ; 3. Lampard (Chelsea) ; Horsfield (West Bromwich) ; Harewood (West Ham), 4 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 octobre : Wigan-Newcastle ; BirminghamAston Villa ; Chelsea-Bolton ; Liverpool-Blackburn ; Sunderland-Manchester Utd ; Tottenham-Everton ; West Bromwich-Arsenal ; Middlesbrough-Portsmouth. Dimanche
16 octobre : Manchester City-West Ham. Lundi 17 octobre : Charlton-Fulham.
MATCHES EN RETARD. – Mercredi 14 décembre : Everton-West Ham (3e journée) ;
ManchesterUtd-Wigan (3e journée). Restentà fixer : Charlton-Liverpool(3e journée)et
Liverpool-Arsenal (4e journée).
LE WEEK-END EUROPÉEN
SARAGOSSE
G. Milito (48e)
D. Milito (53e)
2-1
VALENCE CF
Riki (43e)
Redondo (89e)
Villa (30e)
AUJOURD’HUI
Villarreal - Athl. Bilbao
FC Séville - Esp. Barcelone
Cadix - Celta Vigo
La Corogne - Osasuna
Real Sociedad - Betis Séville
Santander - Alavés
Real Madrid - Majorque
(19 heures, Sport +)
Malaga - Atl. Madrid
J BAYERN MUNICH - WOLFSBURG : 2-0 (0-0)
Buts.– Santa Cruz (66e), Lucio (90e + 1). Avertissements. – Wolfburg : Alex (16e), d’Alessandro (17e).
BAYERN MUNICH : Dreher – Sagnol (cap.), Lucio,
Ismaël, Schweinsteiger – Jeremies, Karimi (Scholl, 50e),
Zé Roberto (Salihamidzic, 77e), Deisler – Makaay, Santa
Cruz (J.-P. Guerrero, 70e). Entraîneur : F. Magath.
ANGLETERRE
J FULHAM - MANCHESTER UNITED : 2-3 (2-3)
Buts. – FULHAM : John (2e), C. Jensen (28e) ; MANCHESTER UNITED : Van Nistelrooy (17e s.p. et 45e), Rooney
(18e). Avertissements.– Fulham : Boa Morte (51e), Bouba
Diop (60e) ; Manchester United : Fletcher (27e).
MANCHESTERUNITED : Van der Sar – O’Shea, R. Ferdinand, Silvestre, Richardson (Bardsley, 57e) – Park, Fletcher, A. Smith, Giggs (cap.)(C. Ronaldo, 77e) – Van Nistelrooy (Scholes, 84e), Rooney. Entraîneur : A. Ferguson.
J LIVERPOOL - CHELSEA
AUJOURD’HUI, 16 HEURES (17 HEURES,
Classement : 1. Getafe, 14 points ;
2. Celta Vigo, 12 ; 3. FC Barcelone, 9 ;
4. Real Madrid, 9 ; 5. La Corogne, 9 ;
6. Valence CF, 9 ; 7. Osasuna, 9 ; 8. Saragosse, 8 ; 9. Malaga, 7 ; 10. Santander, 7 ;
11. Esp. Barcelone, 6 ; 12. Real Sociedad,
6 ; 13. Athl. Bilbao, 5 ; 14. Villarreal, 5 ;
15. FC Séville, 5 ; 16. Cadix, 5 ; 17. Betis
Sé ville, 5 ; 18 . At l. Madr id, 4 ;
19. Majorque, 4 ; 20. Alavés, 2.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone) ;
Villa (Valence CF), 6 buts ; 3. Baiano
(Celta Vigo) ; Riki (Getafe) ; Ronaldo (Real
Madrid), 4 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 et dimanche 16 octobre : Valence CF - Malaga, Betis Séville - Getafe, Saragosse - Real Sociedad, La Corogne - FC Barcelone, Esp.
Barcelone - Cadix, Athl. Bilbao - FC Séville, Alavés - Villarreal, Majorque - Santander, Atl.
Madrid - Real Madrid, Osasuna - Celta Vigo.
ÉCOSSE (9e journée)
SUISSE (11e journée)
HIER
HIER
Aberdeen - Motherwell ..................... 2-2
DundeeU. - Kilmarnock ..................... 0-0
Livingston - Celtic Glasgow .............. 0-5
GlasgowRangers - Dunfermline ....... 5-1
AUJOURD’HUI
Saint-Gall- Aarau ............................... 2-1
AUJOURD’HUI
Falkirk - Heart of Midlothian
Hibernian - Inverness
Classement : 1. Heart of Midloth.,
24 pts ; 2. Celtic Glasgow, 22 ; 3. Glasgow
Rangers, 16 ; 4. Hibernian, 16 ; 5. Kirlmarnock, 15 ; 6. Aberdeen, 12 ; 7. Motherwell, 11 ; 8. Dundee U., 9 ; 9. Inverness, 8 ;
10. Dunfermline, 5 ; 11. Falkirk, 5 ;
12. Livingston, 2.
PORTUGAL (6e journée)
Neuchâtel Xamax - Schaffhouse
FC Bâle - Thoune
Young Boys Berne - Yverdon
Grasshopper Zurich - FC Zurich
Classement : 1. FC Bâle, 21 points ;
2. FC Zurich, 20 ; 3. Young Boys Berne,
18 ; 4. Grasshopper Zurich, 17 ;
5. Thoune, 17 ; 6. Saint-Gall, 17 ;
7. Aarau, 12 ; 8. Schaffhouse, 9 ; 9. Yverdon, 7 ; 10. Neuchâtel Xamax, 4.
PAYS-BAS (7e journée)
VENDREDI
VENDREDI
Belenenses- Estrela Amadora ............ 0-2
HIER
Roosendaal- NAC Breda ..................... 1-2
HIER
Rio Ave - Boavista ............................... 1-1
AUJOURD’HUI
Roda JC - Vitesse Arnhem ................... 3-2
ADO La Haye - Waalwijk ..................... 2-1
AUJOURD’HUI
V. Setubal - U. Leiria
Acad. Coimbra - Gil Vicente
Nacional Funchal - Penafiel
Maritimo Funchal - FC Porto
Paços Ferreira - Sporting Portugal
DEMAIN
Benfica - Guimaraes
(21 h 30, Canal + Sport)
MARDI
Braga - Naval
Classement : 1. FC Porto, 13 pts ;
2. Sporting Portugal, 12 ; 3. Braga, 11 ;
4. Nacional Funchal, 11 ; 5. Boavista, 10 ;
6. Rio Ave, 10 ; 7. Gil Vicente, 9 ; 8. Belenenses, 9 ; 9. Estrala Amadora, 8 ;
10. Benfica, 7 ; 11. Naval, 7 ; 12. V. Setubal, 7 ; 13. Paços Ferreira, 6 ; 14. Guimaraes, 3 ; 15. Academia Coimbra, 2 ;
16. Maritimo Funchal, 2 ; 17. U. Leira, 2 ;
18. Penafiel, 1.
Utrecht-Feyenoord
Sparta Rotterdam - Ajax Amsterdam
Groningue - Willem II
Héraclès Almelo - Twente
AZ Alkmaar - NEC Nimègue
Heerenveen - PSV Eindhoven
Classement : 1. Feyenoord, 18 pts ;
2. AZ Alkmaar, 15 ; 3. Waalwijk, 15 ;
4. PSV Eindhoven, 13 ; 5. NAC Breda, 13 ;
6. Ajax Amsterdam, 10 ; 7. Héraclès Amelo, 10 ; 8. Sparta Rotterdam, 10 ; 9. ADO
La Haye, 8 ; 10. Willem II, 7 ; 11. Utrecht,
7 ; 12. Heerenveen, 7 ; 13. Vitesse Arnhem,7 ; 14. Groningue,6 ; 15. Roda JC, 6 ;
16. NEC Nimègue, 5 ; 17. Twente, 4 ;
18. RBC Roosendaal, 2.
BELGIQUE (9e journée)
VENDREDI
ALLEMAGNE
BUTEURS.– 1. Toni (Fiorentina), 5 buts ;
2. Chevtchenko (AC Milan) ; Terlizzi
(Palerme) ; Bonazzoli (Sampdoria) ;
Chiesa (Sienne), 4 buts ; etc.
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 5 buts ; 2. Chevtchenko (AC Milan) ; Terlizzi
(Palerme) ; Bonazzoli (Sampdoria) ; Chiesa (Sienne), 4 buts ; etc.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Sienne-Udinese, Juventus Turin - Messine ; Dimanche 9 octobre : Ascoli-Sampdoria, Cagliari - AC Milan, Empoli - AS Rome,
Inter Milan - Livourne, Lazio Rome - Fiorentina, Palerme - Chievo Vérone, Parme-Trévise,
Reggina-Lecce.
ANGLETERRE
HIER
BAYERN MUNICH
AC Milan - Reggina
(15 heures, Canal + Sport)
AS Rome - Sienne (15 heures, Sport +)
Ascoli - Parme
Fiorentina - Livourne
Lecce - Cagliari
Messine - Sampdoria
Palerme - Empoli
Juventus Turin - Inter Milan
(20 h 30, Canal + Sport)
HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL,
ANFIELD ROAD (TPS Star)
LIVERPOOL : Reina – Josemi, Carragher, Hyypiä,
D. Traoré – Luis Garcia, Gerrard (cap.), Xabi Alonso, Riise
– Sinama-Pongolleou D. Cissé, Crouch ou Morientes.
Entraîneur : R. Benitez.
CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Gallas – Essien ou Gudjohnsen, Makelele,
Lampard – Robben, Crespo, Duff. Entraîneur :
J. Mourinho.
J ARSENAL - BIRMINGHAM
AUJOURD’HUI, 13 H 30 (14 H 30, HEURE
FRANÇAISE), À LONDRES, HIGHBURY (TPS Foot)
ARSENAL : Almunia – Lauren, S. Campbell (cap.),
K. Touré, As. Cole – Ljungberg, Fabregas, Gilberto Silva
ou Flamini, Pires – Bergkamp ou Van Persie, Reyes.
Entraîneur : A. Wenger.
ITALIE
J AC MILAN - REGGINA
AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À MILAN,
STADE SAN SIRO (Canal + Sport)
AC MILAN : Dida – Cafu, Nesta, Maldini (cap.), Serginho
– Ambrosini ou Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà ou Rui Costa – Gilardino, Chevtchenko. Entraîneur : C. Ancelotti.
ESPAGNE
J FC BARCELONE - SARAGOSSE : 2-2 (0-0)
Buts. – FC BARCELONE : Ronaldinho (79e s.p.), Eto’o
(89e) ; SARAGOSSE : G. Milito (48e), D. Milito (53e). Avertissements.– FC Barcelone : Ronaldinho(36e), Deco (82e),
Van Bommel (90e + 1) ; Saragosse : Alvaro (15e), Toledo
(38e, 78e), D. Milito (72e), Movilla (75e). Expulsion. – Saragosse : Toledo (78e).
FC BARCELONE: Valdes – Belletti, Puyol (cap.), Oleguer
(Van Bommel, 62e), Van Bronckhorst – Iniesta (Larsson,
70e), Marquez, Deco – Giuly (Messi, 67e), Eto’o, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard.
J REAL MADRID - MAJORQUE
AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À MADRID,
STADE SANTIAGO-BERNABEU (Sport +)
REAL MADRID : Casillas – Salgado, Helguera, Woodgate, Roberto Carlos – Pablo Garcia – Beckham, Baptista,
Guti – Raul (cap.), Ronaldo. Entraîneur : V. Luxemburgo.
PAGE 8
Charleroi - FC Bruges .......................... 3-3
HIER
La Gantoise- Lierse ............................ 1-1
Anderlecht- Saint-Trond .................... 3-0
Westerlo- Beveren ............................. 4-1
Standardde Liège - Lokeren ............... 2-1
Waregem- Roulers ............................. 2-1
La Louvière- FC Brussels ..................... 0-3
AUJOURD’HUI
Cercle Bruges - Mouscron
GB Anvers - Genk
Classement : 1. Standard Liège, 22 pts ;
2. Anderlecht, 21 ; 3. Westerlo, 20 ; 4. Waregem, 17 ; 5. La Gantoise, 15 ; 6. FC Bruges,
15 ; 7. Genk, 13 ; 8. Lokeren, 13 ; 9. Charleroi, 12 ; 10. FC Brussels, 10 ; 11. Beveren,
10 ; 12. Saint-Trond, 9 ; 13. Roulers, 8 ;
14. Lierse, 8 ; 15. Mouscron, 6 ; 16. GB
Anvers, 5 ; 17. Cercle Bruges, 4 ; 18. La Louvière, 4.
I CHAMPIONNATDU MONDE DES 17 ANS (au Pérou, finale). – AUJOURD’HUI,
à Lima, Mexique - Brésil (demain à 1 heure, heure française, Eurosport). Match pour la
3e place. – AUJOURD’HUI, à Lima : Pays-Bas - Turquie (22 heures, heure française,
Eurosport).
I COUPE DU MONDE 2006 ET CAN 2006 (qualifications,zone Afrique, 2e tour,
10e et dernière journée, match avancé). – GROUPE 1, HIER : Libéria - Zambie,
0-5 ; SAMEDI 8 OCTOBRE : Sénégal - Mali, Congo - Togo. Classement. – 1. Togo,
20 pts (+ 11, 9 m.) ; 2. Zambie, 19 (+ 6, 10 m.) ; 3. Sénégal, 18 (+ 10, 9 m.) ; 4. Congo, 10
(– 3,9 m.) ; 5. Mali, 8 (0,9 m.). 6. Liberia, 4 (– 24, 10 m.). Le Togo, la Zambie et le Sénégal
sont qualifiés pour la CAN. Le premier du groupe sera qualifié pour la Coupe du monde.
Lauri pour Klose
Numéro 1 WBA des welters, l’Allemand Oktay Urkal a abandonné son titre
européen. Il sera donc mis en jeu entre le challenger officiel Frédéric Klose
(35 ans, 36 victoires, 5 défaites) et l’Italien Antonio Lauri (26 ans, 26 victoires,
dont 9 avant la limite, 2 nuls, 3 défaites). Depuis sa défaite aux points contre
Stéphane Jacob en octobre 2003 à Calais, Lauri a remporté ses sept combats,
notamment contre Jacob (arrêt au 1er round) en octobre 2004, toujours à
Calais. Klose partira favori, surtout si, comme il l’espère, son promoteur
Michel Acariès présente le Championnat en France.
I MONDIAL FEMMES. – Comme
prévu, les Championnats du monde
amateurs féminins, dont les finales
auront lieu ce midi à Podolsk, près
de Moscou, sont dominés par les
Russes et les Coréennes du Nord. La
révélation est la Suisse Sandra
Burger (17 ans), finaliste en coq.
Quant aux cinq Françaises, elles ont
toutes été battues à leur premier
combat. « La boxe féminine pouvant
intégrer les Jeux Olympiques (la
décision sera prise fin octobre), tous
les pays s’y sont intéressés et ont
progressé, souligne le DTN
Dominique Nato. Je ne suis pas
inquiet pour les Françaises, car nous
avons un potentiel intéressant.
Simplement, il va falloir travailler
aussi sérieusement que nous l’avons
fait pour les hommes. »
AUJOURD’HUI. – Finales. 46 kg : Jong
Ok (CDN) - Chungneijang (IND). 48 kg :
Gladkova (RUS) - Ri Jong-hyang (CDN).
50 kg : Simona (ITA) - Ri Hyang-mi (CDN).
52 kg : Ochigava (RUS) - Kaya (TUR).
54 kg : Cijevschi (ROU) - Burger (SUI).
57 kg : Karpacheva (RUS) - Yun Kum-ju
(CDN). 60 kg : Chalaya (RUS) - Tatar
(TUR). 63 kg : Nemtsova (RUS) - Braekhus
(NOR). 66 kg : Sinezkaya (RUS) - Spencer
(CAN). 70 kg : Slavinskaya (RUS) - FortinBrochu (CAN). 75 kg : Novikova (UKR) Laurell (SUE).
I DÉCÈS DE SIKALI. – Le
Sud-Africain Mzukisi Sikali (34 ans,
29 victoires, 2 nuls, 7 défaites) a été
tué à coups de couteau, à Port
Elizabeth, alors qu’il refusait de
donner son téléphone portable à des
voleurs. En mai dernier, il avait été
arrêté au huitième round face au
champion IBF des mouche,
l’Australien Vic Darchinyan. En
janvier 2001 à Londres, il avait
infligé son unique défaite (aux
points) au Français Cyril Bellanger.
EXPRESS
I NATATION
JEDRZEJCZAK GRIÈVEMENT
BLESSÉE. – La Polonaise Otylia
Jedrzejczak, vingt et un ans,
championne olympique et du monde
et recordwoman du monde (2’05’’61)
du 200 m papillon, a été grièvement
blessée dans un accident de la route
hier soir près de Plonsk, à 70 km au
nord-ouest de Varsovie. Son frère
Szymon, lui aussi nageur de haut
niveau, qui voyageait avec elle, a
été tué dans cet accident. Selon des
témoins, Otylia Jedrzejczak, qui
conduisait, était en train de doubler
d’autres voitures quand son véhicule
a quitté la route, avant de s’écraser
contre un arbre. Selon son
entraîneur, Pawel Slonimski, « elle
ne laisse personne s’approcher
d’elle, elle se plaint des douleurs à
la colonne vertébrale, aux côtes, elle
a la tête et les mains bandées ».
I SQUASH
OPEN D’ALEXANDRIE : STOEHR
CALE EN FINALE. – Après un très
beau parcours qui la vit sortir la
Néerlandaise Annelize Naude (no 14
mondiale), la Française Isabelle
Stoehr (no 15) s’est inclinée en finale
de l’Open d’Alexandrie (Égypte).
Face à l’Égyptienne Engy Kheirallah
(no 27), vingt-trois ans, victorieuse
de son troisième tournoi WISPA, la
championne de France menait
pourtant 2-1 avant de lâcher dans
les deux derniers jeux (1-9 et 2-9).
OPEN DE HONGRIE : GAULTIER EN
FINALE. – Blessé à une cuisse en
début d’année, Grégory Gaultier
semble revenir en forme en cette fin
de saison. Hier, en demi-finale de
l’Open de Hongrie, le Français, no 11
mondial, a en effet disposé de
l’Anglais Peter Nicol (no 5), la grande
vedette de la discipline des dix
dernières années. Très présent à
tous les endroits du court, Gaultier
s’est imposé en quatre jeux pour
s’offrir une finale face à l’Égyptien
Amr Shabana (no 7), champion du
monde 2003.
I JUDO
LLOPIS MÉDAILLÉE DE BRONZE.
– La deuxième journée des
Championnats d’Europe juniors, hier
à Zagreb, a vu la France ouvrir son
compteur de médailles grâce à la
troisième place de l’Orléanaise Anaïs
Llopis (cinquième des Mondiaux
juniors l’an dernier) en – 70 kg. La
compétition est dominée par les
nations de l’ancien bloc soviétique, à
l’exception de l’Allemagne qui fait
jeu égal en tête avec l’Azerbaïdjan
(deux titres en deux jours). Fin de
cet Euro aujourd’hui avec les plus
lourdes catégories.
I HOCKEY SUR GAZON
NATIONALE 1 A FEMMES.
– Cambrai et Saint-Germain, les deux
seules équipes victorieuses lors de la
première journée, se retrouvent
aujourd’hui dans l’affiche de cette
deuxième journée. Les deux
formations, candidates au titre,
s’étaient affrontées la saison
dernière en demi-finale avec le
dernier mot pour les Cambrésiennes
(4-2 ; 1-1), futures championnes.
AUJOURD’HUI. – 2e journée : Cambrai
- Saint-Germain ; Paris-Jean-Bouin - Lille ;
Stade français - Abbeville. Classement :
1. Cambrai, 3 pts (+ 4) ; 2. Saint-Germain,
3 (+ 1) ; 3. Stade français et Paris-JeanBouin, 1 ; 5. Lille, 0 (– 1) ; 6. Abbeville, 0
(– 4).
ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI. –
2e journée : Montrouge - Racing CF ;
Amiens - Saint-Germain ; Paris-Jean-
Bouin - Lille ; Stade français - Bordeaux.
Classement : 1. Montrouge, 3 pts (+ 3) ;
2. Stade Français et Saint-Germain, 3
(+ 2) ; 4. Lille, 3 (+ 1) ; 5. Racing CF, 0
(– 1) ; 6. Paris-Jean-Bouin et Bordeaux, 0
(– 2) ; 8. Amiens, 0 (– 3).
I HIPPISME
BEL « ARC » À LONGCHAMP. – Ils
seront quinze au départ de la plus
belle course de galop au monde, le
Prix de l’Arc de Triomphe, qui se
disputera à Longchamp cet
après-midi à 17 h 30. Bago, le
vainqueur de l’an passé, remet sa
couronne en jeu. Mais il aura bien
du mal à dominer Shawanda, la
pouliche de l’Aga Khan, montée par
le crack belge Christophe Soumillon,
Hurricane Run, un sacré poulain
préparé par le très british entraîneur
cantilien André Fabre, et Scorpion.
Chez les chevaux d’âge, Mubtaker,
Cherry Mix, Shirocco et Pride
(celle-ci bénéficiant de la monte du
meilleur jockey français actuel,
Christophe Lemaire) devraient très
bien courir. – B. D.
I TRIATHLON
XTERRA : TROIS FRANÇAIS AU
NEVADA. – Les trois Français
sociétaires de Poissy, Olivier
Marceau, Sylvain Dodet et Jessica
Harrison, seront au départ de la
dernière manche du circuit américain
Xterra. L’an dernier, Dodet avait pris
la deuxième place de cette épreuve
disputée autour du lac Tahoe
derrière l’Espagnol Eneko Llanos,
sélectionné olympique et champion
du monde de la discipline qui
remettra son titre en jeu dans trois
semaines à Maui (Hawaï).
I HOCKEY SUR GLACE
LA COUPE CONTINENTALE À LA
TÉLÉ. – Les trois rencontres de
Grenoble lors du deuxième tour de
la Coupe continentale seront
retransmises en différé sur Sport +.
Les Brûleurs de Loup, retenus pour
disputer cette épreuve après avoir
terminé troisièmes de la Ligue
Magnus (Mulhouse, le champion, et
Tours, le finaliste, ont été
rétrogradés aux échelons inférieurs à
cause de leurs difficultés
financières), affronteront à domicile,
du 14 au 16 octobre, Amsterdam
(HOL), Herning (DAN) et Coventry
(GBR). Les retransmissions sont
programmées le vendredi à 22 h 15,
le samedi à 21 h 30 et le dimanche à
22 h 30.
I JEUX OLYMPIQUES
JO 2008 : PAS D’ENTREPRISE
ÉTRANGÈRE. – Aucune entreprise
étrangère ne participe à la
construction des sites olympiques
dans le cadre des JO 2008 à Pékin,
ont indiqué les responsables chinois
des travaux. « Nous avons suivi les
règles du marché pour l’exécution du
projet tout en adhérant à des
principes d’équité, d’ouverture et de
transparence », a expliqué lors d’une
réunion Jin Yan, responsable en chef
des constructions pour les Jeux. Si
les entreprises étrangères ne sont
pas sollicitées pour la construction
même des sites olympiques, elles le
sont en revanche pour les secteurs
du design et du management ainsi
que celui de la fourniture de
matériaux de construction, a ajouté
M. Jin sans donner plus de
précisions. Les propos de M. Jin
répondaient aux plaintes de milieux
d’affaires internationaux sur le
manque d’ouverture du secteur de la
construction immobilière en Chine.
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ALLEMAGNE
(8e
3-0
LAZIO ROME
Iaquinta (52e s.p.)
Di Natale (81e)
Candela (90e + 3)
AUJOURD’HUI
BOXE
Bleu
Cette passe d’armes donne un aperçu de l’atmosphère régnant autour
du premier sommet de la saison. Les
deux clubs, qui réalisent un superbe
début de parcours, ne s’aiment pas.
Juve-Inter est considéré comme le
« vrai derby d’Italie ».
Giuseppe Bergomi, qui a fait toute
sa carrière à l’Inter et était du dernier titre obtenu par le club milanais
en 1989, en explique les raisons :
« Juve-Inter, c’est le match entre les
UDINESE
Classement : 1. Juventus Turin, 15 pts ;
2. Inter Milan, 12 ; 3. Livourne, 11 ; 4. AC
Milan, 10 ; 5. Fiorentina, 10 ; 6. Chievo,
10 ; 7. Palerme, 10 ; 8. Lazio Rome, 10 ; 9.
Sampdoria, 9 ; 10. Udinese, 9 ; 11. AS
Rome, 8 ; 12. Sienne, 7 ; 13. Empoli, 6 ;
14. Parme, 4 ; 15. Messine, 3 ; 16. Cagliari, 3 ; 17. Ascoli, 3 ; 18. Reggina, 3 ; 19.
Lecce, 1 ; 20. Trévise, 1.
AUJOURD’HUI. – Gréco-romaine.
60 kg : (Buisson) ; 96 kg ; 120 kg.
Jaune
Rouge
Jaune
« Pourquoi
ne parlent-ils jamais
du 5 mai 2002 ? »
TRÉVISE
0-0
avertissement à leur adversaire pour
lutte passive. Cela dit, ils ont tous deux
fait preuve d’un petit manque de
concentration, mais ils ont montré ce
qu’ils savent faire et ont un niveau très
proche de la médaille. Nous sommes
sur la bonne voie. »
DTN adjoint et directeur des équipes
de France, Ghani Yalouz est également
optimiste pour l’avenir : « Tant à l’Euro
d’avril dernier qu’ici, à Budapest, nous
n’avons pas réussi en gréco, alors que
nous avons mis les moyens avec des
stages à l’étranger. Pourtant, de petits
pays, comme la Suisse ou le Danemark, ont tiré leur épingle du jeu. Or, la
France n’est pas un petit pays. Physiquement, nous n’avons pas péché,
mais nous avons manqué de repères
par rapport au nouveau règlement
(après une minute dans la manche, il y
a un accrochage au sol), sans parler du
mauvais tirage au sort et du manque
de chance dans le déroulement des
matches. » – A.-A. F.
Noir
Bleu
Noir
« GIACINTO, je vois que vous avez
encore gagné sur une erreur d’arbitrage. » Il était aux alentours de
23 heures, dimanche dernier,
quand Antonio Giraudo, l’administrateur délégué de la Juventus,
apostropha en pleine Domenica
sportiva, une incontournable émission de télé, Giacinto Facchetti, le
président de l’Inter Milan, donnant
ainsi une semaine à l’avance le coup
d’envoi de Juve-Inter.
Giraudo faisait référence au but inscrit en début de soirée à San Siro par
Obafemi Martins contre la Fiorentina. Sur une action entachée d’un
hors-jeu d’Adriano, mais non signalé par l’arbitre. L’Inter gagna 1-0.
Facchetti répondit alors par un murmure : « Je crois que c’est la première fois… » Giraudo poursuivit :
« Non, contre nous, le 20 août, vous
avez gagné la Supercoupe d’Italie,
mais l’arbitre nous a refusé un but
pour un hors-jeu qui n’existait
pas. » Facchetti s’enhardit soudain : « Je dois peut-être sortir le
dossier contenant toutes les décisions arbitrales prises en votre
faveur dans le passé ? »
deux seuls clubs d’Italie qui ne sont
jamais descendus en D 2, c’est le
match historique. Entre les deux
clans, les rancœurs sont telles que
les rencontres s’accompagnent toujours de polémiques. » L’avantmatch a été fidèle à la tradition.
Parce que les deux dernières oppositions ont dérapé et laissé des
traces. Le 20 avril dernier, l’Inter
s’est imposé à Turin 1-0, pour la dernière défaite de la Juventus en
Serie A (*). Et Zlatan Ibrahimovic a
été suspendu après coup de trois
matches de Championnat pour une
« cravate » sur Ivan Cordoba.
Le 20 août dernier, les deux équipes
se sont retrouvées au Stadio delle
Alpi pour la Supercoupe d’Italie. Et,
là encore, l’Inter l’a emporté 1-0.
Cette fois, c’est l’Intériste Walter
Samuel qui a été suspendu pour
trois matches après avoir craché en
direction de Pavel Nedved. Luciano
Moggi, le directeur général de la
Juve, a eu du mal à encaisser : « Ça
me fait rire quand j’entends dire que
l’Inter a mérité la victoire. Elle aurait
pu prendre au moins trois buts. Je
pense que l’Inter, avec de la chance,
pourrait finir deuxième cette saison… »
Ces paroles ironiques de Moggi ont
énervé Roberto Mancini, l’entraîneur nerazzurro. Les deux hommes
ont encore ferraillé à distance, mardi. Mancini et Fabio Capello, le
coach de la Juve, entretiennent eux
aussi des rapports houleux. Hier, le
technicien de l’Inter a sorti la blague
de l’année : « Capello et moi
sommes maintenant presque devenus amis. »
Depuis le 26 avril 1998 et un JuveInter quasiment décisif pour le Scudetto (victoire 1-0 des Turinois), au
cours duquel une obstruction sur
Ronaldo dans la surface de la Juve
ne fut pas sifflée, les tensions n’ont
HIER
CHIEVO VÉRONE
À MOINS QUE le jeune Buisson, dernier représentant tricolore, ne surprenne aujourd’hui (il entre contre
l’Américain Warren en seizième de
finale des 60 kg), la France n’aura obtenu qu’une médaille (l’argent de Vanessa Boubryemm) lors des Championnats
du monde à Budapest, qui s’achèvent
ce dimanche. En effet, la sélection tricolore n’a pas brillé, hier, en grécoromaine. Lors du premier tour, Steve
Guenot (66 kg) a été battu en deux
manches par le Roumain Panait, tandis
que Mélonin Noumonvi (84 kg) a cédé
deux manches à une face au Géorgien
Khasaia. Quant à Christophe Guenot
(74 kg), vainqueur deux manches à une
du Japonais Iwasaki au premier tour, il
a été éliminé en huitième de finale par
l’Azerbaïdjanais Abdulov, deux
manches à une.
« Steve, vingt ans, est en formation,
remarque l’entraîneur Patrice Mourier.
Quant à Christophe et Mélonin, la physionomie du match qu’ils allaient
perdre aurait été changée si, sur la troisième manche, l’arbitre avait donné un
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME CHAMPIONNAT DE ZURICH
Un air de revanche
PROGRAMME
Nouveau champion du monde, Tom Boonen a mis un terme à sa saison mais Valverde ou Bettini en veulent encore.
ZURICH – (SUI)
de notre envoyé spécial
JUSQU’ALORS, il s’agissait de l’un
des meilleurs épisodes du feuilleton de
l’été. Pour les besoins du Pro Tour, le
Championnat de Zurich a glissé vers
l’automne, ce qui pourrait rendre la
course plus exigeante encore si la pluie
pénétrante qui a obligé, hier, les coureurs à rouler sur home-trainer devait
persister à gâcher le paysage. La classique suisse disputée en boucles
(1 grand tour initial suivi de 4 circuits de
42,1 km) ouvre désormais le dernier
chapitre de la saison, avant Paris-Tours
dimanche prochain, puis la clôture traditionnelle du Tour de Lombardie. Une
semaine après Madrid, il n’en faudrait
pas beaucoup pour considérer Zurich
comme la revanche naturelle du Championnat du monde. Ce ne sera pas tout
à fait le cas cependant, pour la bonne
raison que le maillot arc-en-ciel ne
réapparaîtra pas avant la saison prochaine. Tom Boonen n’a pas perdu de
temps pour passer sur le billard, trois
jours après son sacre madrilène, afin
d’être soulagé d’un ennui abdominal
qui ne l’a pas empêché de connaître
l’année de tous les succès. Mais s’il y a
tout de même de la revanche dans l’air,
c’est que sur ce parcours influencé par
les cinq ascensions du Pfannenstiel,
quelques-uns des principaux protagonistes du Mondial espèrent encore profiter de leur forme de pointe.
Di Luca :
« C’est presque fait »
À commencer par ceux qui entouraient
Tom Boonen, dimanche dernier, sur le
podium. Alejandro Valverde est décidé
à rattraper le temps perdu depuis son
abandon dans le Tour et on verra aussi
l’Espagnol dans Paris-Tours comme en
Lombardie, alors qu’Anthony Geslin, le
jeune Français médaillé de bronze, n’a
pas l’intention de se reposer sur ses lauriers (voir par ailleurs). Et même si rien
ne remplace un maillot arc-en-ciel,
Paolo Bettini ne ferait pas la fine
bouche. L’Italien fut dimanche dernier
particulièrement pétillant dans le final
du Mondial qui lui a pourtant laissé un
sentiment de frustration. Or, Paolo Bettini est vraiment comme chez lui à
Zurich, où il l’a emporté en 2001 et
figure dans le tiercé depuis quatre ans
(2e en 2002 et 2004 ; 3e en 2003). « Je
suis encore frais et jusqu’à la Lombardie, je ne vais pas m’économiser », prévient le champion olympique qui n’a
plus gagné de classique depuis deux
ans.
De son côté, Danilo Di Luca a pour
Geslin sur sa lancée
ZURICH –
de notre envoyé spécial
LE DÉBUT DE SEMAINE a été un peu agité pour Anthony Geslin. « C’est vrai que les
coups de fil n’ont pas arrêté, mais ce n’est vraiment que du bonheur. À partir du moment
où j’ai passé la ligne, j’ai tout savouré… » Anthony Geslin est encore sur la lancée du
sprint de Madrid qui l’a mené, dimanche dernier, jusqu’à la troisième marche du podium
mondial auprès de Tom Boonen et Alejandro Valverde. « On m’a passé des cassettes et
j’ai revu deux ou trois fois la course. C’est vrai que j’avais confiance en moi, je sais que
j’ai une petite pointe de vitesse et dans les cinq derniers kilomètres, je commençais à
avoir des frissons. » Le jeune Normand de Bouygues Telecom s’est efforcé de rester
concentré en dépit des sollicitations dues à cette médaille de bronze. Dès mercredi, il a
repris un entraînement de qualité, et c’est avec un petit supplément de notoriété qu’il se
présente aujourd’hui à Zurich. « Les bosses, je ne les passe pas trop mal, mais il ne faut
pas qu’elles soient trop longues et si la course est débridée, je pense que ça sera pour de
meilleurs grimpeurs que moi. L’objectif de fin de saison, c’est plutôt Paris-Tours, c’est
davantage dans mon registre. »
En attendant, Anthony Geslin doit tout de même garder à l’esprit que la course avait été
un peu bloquée l’an dernier à Zurich, où Juan Antonio Flecha avait réglé Paolo Bettini et
un groupe de trente coureurs à l’issue d’un sprint qui avait permis à son copain Jérôme
Pineau (3e) de se révéler à ce niveau… Ph. Bo.
PHILIPPE BOUVET
LES FAVORIS
Bettini
****
Di Luca, Kirchen, Valverde
***
Rebellin, Cunego, Pozzato, Wegmann,
Celestino
**
Flecha, Basso, Voigt, Weening, Evans,
Martin Perdiguero, Davis, Nardello, Paolini, Mazzoleni, Brochard, Gilbert
*
Pour sa première grande finale, le jeune Écossais, dix-huit ans, s’attaque à Federer
qui en a gagné vingt-trois de suite.
AVEC SES CHEVEUX fous et sa
démarche un peu gauche de grand
échalas, Andy Murray n’est encore
qu’un adolescent. Et ses réflexions,
comme lorsqu’il avoue, pour son premier séjour en Asie, ne pas trop oser
sortir de l’hôtel, ont parfois la naïveté
des mots d’enfants. Vendredi, au
terme de sa victoire en quarts de
finale à Bangkok face à l’homme de
l’été, Robby Ginepri, demi-finaliste à
l’US Open, le jeune Écossais de dixhuit ans ne cachait pourtant pas ses
ambitions. « Je ne remercierai jamais
assez les organisateurs de m’avoir
offert une wild-card. Jusqu’ici, j’ai été
un peu le chouchou du public. Face à
Srichaphan, je sais que cela va changer. Mais j’ai envie, très envie, de
jouer ma première finale face au meilleur joueur du monde. »
Vœu exaucé. Hier, au terme d’un
marathon de près de trois heures,
Andy Murray a plongé l’Impact Arena
et tout le royaume de Thaïlande dans
le désarroi en empêchant Paradorn
Srichaphan d’atteindre enfin la finale
du tournoi de son pays, de sa ville. Cet
après-midi à 14 h 30 (9 h 30 heure
française), c’est le petit gars de Dunblane, 109e mondial, qui défiera
Roger Federer.
Ce rendez-vous ponctuera la semaine
totalement folle du nouvel espoir bri-
tannique. Arrivé lundi soir à Bangkok,
dans la foulée de sa première sélection en simple en Coupe Davis face à
la Suisse, une défaite en trois sets face
à Stanislas Wawrinka, Murray s’est
vengé en Thaïlande en épinglant en
deux sets un autre Suisse, George
Bastl, avant de dominer les têtes de
série Robin Söderling et Ginepri après
avoir, à chaque fois, perdu la première manche. « Je m’attendais à
gagner le premier match (contre
Bastl), dit-il. La suite, c’était du
bonus. Mes adversaires étaient peutêtre fatigués après une longue saison.
Peut-être aussi ai-je eu de la chance.
En tout cas, je me suis senti de mieux
en mieux au fil du tournoi. »
Sollicité par
les Glasgow Rangers
Face à Srichaphan, il n’a pas dérogé à
sa mauvaise habitude d’abandonner
à son adversaire une première
manche acharnée et longue d’une
heure et quart. Plus solide que le Thaïlandais dans l’échange, s’appuyant
sur une première balle très performante (souvent servie à
205-210 km/h), il donna un peu trop
de points comme cette double faute
et ce smash raté au jeu décisif.
« Malgré tout ça, je suis resté concentré, raconta Murray. J’ai commis
beaucoup moins d’erreurs dans les
deux autres sets. J’ai notamment été
beaucoup plus solide en passing. »
SPÉCIAL
BELGIQUE
RÉSULTATS
Dotation : 525 000 $Demifinales : Federer (SUI) b. Nieminen
(FIN), 6-3, 6-4 ; Murray (GBR) b. Srichaphan (THA), 6-7 (3-7), 7-5, 6-2.
Srichaphan abonda volontiers :
« Nous avons beaucoup couru, multiplié les rallyes. À la fin, Andy était plus
frais. C’est ce qui a fait la différence. »
Inconnu avant cet été et ses belles
performances au Queen’s et à Wimbledon (3e tour, battu en cinq sets par
Nalbandian), l’Écossais, qui avait été,
voilà quatre ans, sollicité pour jouer
au football au Glasgow Rangers,
entrera pour la première fois dans le
top 100 dès demain. Une sacrée progression pour le vainqueur de l’US
Open juniors en 2004 qui pointait à la
411e place en début d’année. En
conséquence, Murray s’apprête à
chambouler son programme de fin
d’année. Inscrit théoriquement dans
le tournoi Challenger de Mons (Belgique), la semaine prochaine, il
devrait plutôt se frotter aux Masters
Series de Madrid et Paris via, sans
doute, les qualifications. En attendant, il lui reste une petite formalité à
accomplir : affronter pour la première
fois celui qu’il considère comme « un
des plus grands joueurs de tous les
temps » : Roger Federer.
Après Daniel Gemelmayr et Gilles
Muller, le no 1 mondial a battu, hier en
demi-finale, son troisième gaucher
consécutif : Jarkko Nieminen. Le Finlandais a pu y croire l’espace de trois
minutes quand il prit d’entrée le service du Suisse. Un petit exploit quand
on sait que, la veille, le Luxembourgeois Muller n’eut aucune balle de
Andy Murray
(ECO)
18 ans
né le 15 mai 1987
à Dunblane (ECO).
1,85 m ; 68 kg.
Droitier, revers
à deux mains.
Classement ATP :
109e (meilleur classement).
Palmarès :
2 titres Challenger (Aptos et
Binghamton en 2005), 5 titres Futures ;
vainqueur de l’US Open juniors en 2004.
break à se mettre sous la dent. Las !
Débreaké dans la foulée, Nieminen ne
put ensuite que regarder le maître
imposer sa cadence. En cinquante-six
minutes, l’affaire était bouclée. « J’ai
fait mon meilleur match de la
semaine, nota Federer. Tactiquement, ça s’est passé exactement
comme prévu. »
Désormais assuré officiellement de
finir l’année 2005 à la place de no 1
mondial, riche par ailleurs de 30 victoires d’affilée sur le circuit (sa plus
longue série d’invincibilité), le voilà
en chasse de son 11e titre cette saison
et d’une 24e victoire en finale de suite.
LOÏC GRASSET
I DECHY TOMBE SUR UN ROC. – À
l’impossible, nul n’est tenu. Comme
tant d’autres joueuses en cette fin
de saison, Nathalie Dechy a buté
hier, en demi-finale du tournoi de
Luxembourg (WTA Tour, indoor), sur
la meilleure joueuse mondiale du
moment, Kim Clijsters (6-3, 6-1).
Victorieuse avec la manière la veille
de Daniela Hantuchova (6-1, 6-4), la
Française n’a pas pu résister à la
déferlante Clijsters qui, en cas de
victoire en finale aujourd’hui sur
l’Allemande Anna-Lena Grönefeld,
remporterait son quatrième tournoi
de suite (dont l’US Open) et son
huitième de l’année.
La Française a soutenu le rythme de
la Belge jusqu’à 4-3 dans le premier
set, puis tout est allé très vite.
Aujourd’hui, tandis que la Belge
recevra la réplique de Grönefeld,
victorieuse hier de Dinara Safina
(6-4, 5-7, 6-4), Nathalie Dechy
mettra le cap sur Filderstadt où, la
semaine prochaine, elle tentera de
s’approcher un peu plus de la
huitième place qualificative pour le
Masters. Actuellement douzième
derrière Serena Williams, elle avoue
avoir cet objectif « dans un coin de
la tête ». – Ph. B.
I GRENOBLE : GICQUEL EN
FINALE. – Après avoir écarté un
compatriote à chaque tour (dans
l’ordre : Nicolas Tourte, Gilles Simon,
Thierry Ascione et, hier en
demi-finale, Fabrice Santoro), le
Français Marc Gicquel disputera cet
après-midi la finale du tournoi de
Grenoble. Vainqueur de Santoro
(6-3, 6-3), le 151e joueur mondial
(28 ans) cherchera à remporter son
premier titre Challenger contre le
Suédois Thomas Enqvist, tombeur de
Jérôme Haehnel en demi-finale (3-6,
7-5, 6-2).
MASTERS
Une bonne cadence
Vainqueur hier après un libre effréné, Brian Joubert a réussi
son début de saison olympique.
REIMS –
de notre envoyée spéciale
D’UN GESTE, il a fait mine de se trancher la gorge en sortant de la glace pour
signifier à son entraîneur, Andreï Berezintsev, qu’il était vraiment « mort » .
Normal de manquer de souffle après
quatre minutes trente d’un tel régime
de gigue endiablée ! Un peu tendu la
veille lors du programme court, Brian
Joubert s’est bien lâché hier soir pour
son nouveau libre. Une première version de Lord of the Dance qui lui a permis de s’imposer sans s’inquiéter.
Même s’il avait décidé d’alléger le
contenu technique de son programme,
il réussit quand même un « quad »
d’entrée et six triple sauts, dont deux en
combinaison.
À peine pourrait-on lui reprocher cette
main posée sur la glace à la réception
d’un triple boucle. Mais la vivacité et la
virtuosité de ses petits pas, ses
pirouettes appliquées ainsi que la
bonne humeur qu’il est arrivé à communiquer au public sont autant de raisons
de considérer que cette ébauche a de
l’avenir. Un libre qualifié d’ailleurs de
« très prometteur » par un sacré expert,
Alain Calmat, champion du monde en
1965, qui avait fait le déplacement hier
pour soutenir le Poitevin.
Après une saison 2005 où il avait toujours semblé se battre contre le temps
perdu, le champion d’Europe 2004
semble cette fois lancé sur une bonne
cadence. Ses programmes sont en place
et il a maintenant le loisir de les peaufiner pour bonifier son interprétation et
implanter progressivement toute son
armada de sauts. En attendant, son
total de 206,80 points va le porter en
douceur outre-Atlantique, le 20
octobre, pour sa première compétition
internationale, le Skate America. L’an
dernier, il s’y était imposé avec moins de
200 points.
Attention,
filles fragiles !
Tout va bien, donc, pour le moment
même si Didier Gailhaguet, le conseiller
de Joubert, s’est lancé dans une nouvelle croisade en demandant au Président de la Fédération, Norbert Tourne,
de sélectionner son protégé pour les
Jeux de Turin dès le Trophée Bompard,
le 17 novembre prochain. Mais le DTN,
Patrick Ranvier, qui a mis en place les
modalités de sélection pour les JO, ne
cèdera pas. La composition de l’équipe
de France sera annoncée à l’issue des
Championnats d’Europe à Lyon, le 22
janvier 2006, à moins de trois semaines
du début des Jeux. Et selon la règle définie, les deux meilleurs Français aux
Europe gagneront leur billet pour Turin.
Une condition qui peut apparaître
comme une formalité sur la route d’un
destin olympique pour un jeune homme
qui fut champion d’Europe à Budapest
en 2004 et médaillé d’argent la saison
dernière. Reste à savoir qui va l’accompagner. La bataille des postulants a
commencé de belle manière en Champagne où Samuel Contesti, avec son
libre de l’an dernier, a raflé la deuxième
place pour moins d’un point à Frédéric
Dambier qui s’est bien battu après sa
RÉSULTATS
HOMMES
1. Joubert, 206,80 pts
2. Contesti, 177,76 pts
3. Dambier, 176,77 pts
4. Ponsero, 172,01 pts
FEMMES
1. Didier, 122,89 pts
2. Calvez, 120,84 pts
COUPLES
1. Pla-Bonheur, 145,85 pts
DANSE
1. Carron-Jost, 158,57 pts
déconvenue de la veille lors du court.
Pas loin derrière, Yannick Ponsero, vicechampion du monde junior, peut espérer semer le trouble cette saison.
Les filles ont-elles envie de participer
aux Jeux ? À voir le peu de combativité
déployé par Candice Didier et AnneSophie Calvez, on peut se le demander.
Et si Didier affirme qu’elle veut aller aux
JO, elle s’interrogeait après sa victoire
-grâce à un libre privé de double axel
mais exempt de chute- sur l’opportunité
de se rendre à Vienne dans dix jours
pour tenter de décrocher un quota pour
la France dans la compétition qui attribue les derniers sésames par nation
pour les Jeux…
« Je suis très stressée », ajoute Candice
qui semble oublier que la meilleure
façon de se rendre à Turin en février,
c’est d’obtenir d’abord un ticket
d’entrée, même s’il n’est pas nominatif.
Au contraire des garçons, le patinage
féminin français est décidément
bien fragile.
SOPHIE TUTKOVICS
À l’occasion des 60 ans d’Eddy Merckx, partez à la rencontre des champions du Plat Pays : la génération « 65 » revient sur les heures dorées
du cyclisme belge. Le nouveau champion du monde, Tom Boonen, nous invite à partager son entraînement, le Français David Boucher raconte
son incroyable adoption par les Flamands. ET AUSSI : toute l’actualité, avec le bilan des Championnats du monde et les nouveautés du Salon
de Milan présentées par les plus grands noms du vélo.
VÉLO MAGAZINE VIENT DE PARAÎTRE. 4 €
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
PATINAGE ARTISTIQUE
La sensation Murray
de notre envoyé spécial
Cancellara, F. Schleck, Piil, Th. Dekker,
Moerenhout, Elmiger, J. Rodriguez, Scarponi, Vicioso, Devolder, Tötschnig,
M. Zberg, Bertagnolli, Chavanel, Vasseur, Moreni, Rogers, Sinkewitz, Geslin.
Bleu
Héros malheureux du Championnat du monde la semaine dernière, Alejandro Valverde (devant) et Paolo
Bettini entendent bien montrer lors du Championnat de Zurich, aujourd’hui, qu’il faut encore compter avec
eux en cette fin de saison.
(Photo Bernard Papon)
BANGKOK (ATP, indoor)
BANGKOK – (THA)
*****
Jaune
Rouge
Jaune
TENNIS
du disciplinaire mais aussi du
judiciaire. »
À propos du déroulement de son
enquête, le magistrat affirme « qu’ (il)
n’a pas pu (s’) appuyer sur des services
de police de pointe.
(…)Je n’avais jamais eu un dossier
avec autant de problèmes de
procédures ou de management ». « Si
l’instruction s’était déroulée dans de
meilleures conditions, il y aurait eu
d’autres mises en examen », assure-t-il.
Neuf personnes (dont sept coureurs ou
ex-coureurs) ont été mises en examen
dans cette affaire pour « infraction à la
législation sur les produits stupéfiants
et infraction à la législation sur les
substances vénéneuses ». Selon Le
Monde, le juge Pallain a transmis
début septembre son ordonnance de
soit-communiqué au Parquet, qui devra
prendre ses réquisitions. Le juge
devrait ensuite décider soit d’un renvoi
devant le tribunal correctionnel, soit
d’un non-lieu concernant les personnes
mises en examen.
Principaux engagés.- FASSA BORTOLO (ITA) : Flecha (ESP) ; Cancellara
(SUI) ; Kirchen (LUX). CSC (DAN) : Basso
(ITA) ; Piil ; Sastre (ESP) ; F. Schleck
(LUX) ; Voigt (ALL). RABOBANK (HOL) :
Th. Dekker, Weening. DAVITAMONLOTTO (BEL) : Aerts ; Ardilla (COL) ;
Evans (AUS) ; Moerenhout (HOL). PHONAK (SUI) : Elmiger ; Martin Perdiguero
(ESP). SAUNIER DUVAL (ESP) : Gomez
Marchante, J. Rodriguez ; Horner (USA).
LIBERTY SEGUROS (ESP) : Davis (AUS) ;
Scarponi (ITA) ; D. Etxebarria, Vicioso.
DISCOVERY CHANNEL (USA) : Ekimov
(RUS) ; Devolder (BEL). GEROLSTEINER
(ALL) : Rebellin (ITA) ; Tötschnig (AUT) ;
Wegmann ; B. Zberg, M. Zberg (SUI). TMOBILE (ALL) : Nardello (ITA) ; Sevilla
(ESP) ; Wesemann (SUI). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Bellotti (ITA) ; Botcharov
(RUS) ; Leblacher, Poilvet, S. Portal, Raisin (USA) ; Talabardon,
Vogondy. ILES BALÉARES-CAISSE
D’ÉPARGNE (ESP) : Valverde. COFIDIS
(FRA) : Bertagnolli (ITA) ; Scheirlinckx,
Farazijn (BEL) ; Chavanel, Vasseur ;
B. Fernandez (ESP) ; Moinard ; Trentin
(ITA). QUICK STEP (BEL) : Bettini, Moreni, Paolini, Pozzato (ITA) ; Rogers
(AUS) ; Sinkewitz (ALL). LIQUIGAS
(ITA) : Di Luca. LAMPRE (ITA) : Cunego,
Commesso, Mazzoleni, Ballan ; Stangelj
(SLO). BOUYGUES TELECOM (FRA) :
Bernaudeau, Bonnaire, Brochard,
Charteau, Sprick, Geslin, Kern,
Voeckler. EUSKALTEL (ESP) : E. Martinez, S. Sanchez. DOMINA VACANZE
(ITA) : Celestino ; Grivko (UKR). FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Bichot, Di Gregorio ; Gilbert (BEL) ; McGee (AUS) ;
Lövkvist (SUE) ; McLeod (AFS) ; Roy.
AG2R-PRÉVOYANCE (FRA) : Astarloza
(ESP) ; Dumoulin ; Deignan (IRL) ;
Dessel ; Gerrans (AUS) ; Goubert,
Portal, Turpin.
Classement individuel UCI-Pro
Tour : 1. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi),
209 points ; 2. Boonen (BEL, QuickStep),
171 ; 3. Ullrich (ALL, T-Mobile), 140 ;
4. Armstrong (USA, Discovery Channel),
139 ; 5. Vinokourov (KAZ, Mob), 136 ;
6. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), 131 ;
7. Jullich (USA, CSC), 130 ; 8. Hincapie
(USA, Dsc), 129 ; 9. Petacchi (ITA, Fassa
Bortolo), 128 ; 10. Rebellin (ITA, Gst),
126…; 19. Valverde (ESP, Iles BaléaresCaisse d’Épargne), 87 ; 26. Moncoutié
(Cofidis), 70 ; 60. Geslin (Bouygues
Telecom), 35 ; 74. Moreau (Crédit Agricole), 28.
Le barème des points est, du 1er au 10e,
de 40, 30, 25, 20, 15, 11, 7, 5, 3 et 1
point.
Noir
Bleu
Noir
I AFFAIRE COFIDIS : LE DÉPIT DU
JUGE PALLAIN. – Le juge Richard
Pallain, chargé de l’enquête ouverte en
2003 sur un trafic présumé de produits
dopants au sein de l’équipe Cofidis,
s’exprime pour la première fois, dans
Le Monde daté d’aujourd’hui, estimant
notamment que cette affaire « n’avait
intéressée personne sur le plan
judiciaire ». Le magistrat, qui vient de
notifier la fin de son instruction,
affirme que « pour le ministère de la
Justice, Cofidis n’était pas une affaire
prioritaire (…) Elle aurait sans doute
intéressé le Parquet si on avait
commencé à toucher des intérêts
financiers ou politiques plus élevés. Si
on avait dû faire des perquisitions sur
le Tour de France ou interpeller
Armstrong, par exemple (…)»
Selon Richard Pallain, « le dopage n’est
pas un domaine dans lequel le
judiciaire est bien armé (…) Si on veut
lutter efficacement contre le dopage,
on peut essayer de considérer l’usage
de produits dopants comme une
infraction qui ne relève pas seulement
préoccupation de plier l’affaire au classement du Pro Tour, sur un terrain parfaitement à sa convenance. Leader
depuis sa série du printemps (Tour du
Pays basque, Amstel Gold Race, Flèche
Wallonne), le puncheur italien ne cache
rien de ses intentions : « Je voudrais
finir la partie à Zurich pour aller en Lombardie tranquille, avec la victoire dans
le Pro Tour déjà en poche… » C’est
presque fait. Tous ses suivants immédiats au classement (dans l’ordre Boonen, Ullrich, Armstrong, Vinokourov,
etc.) ont rangé les vélos, au point que
c’est Davide Rebellin, (10e à 83 points)
qui représente une menace éloignée
même si rien n’est joué mathématiquement (40 points au vainqueur à Zurich
et dans Paris-Tours ; 50 en Lombardie).
Il serait pourtant étonnant que Rebellin, qui relève d’un trait de fracture au
bras, suite à une chute au Tour de
Pologne, parvienne à échapper au
contrôle de Danilo Di Luca, qui a gardé
quelques cartouches.
La perspective de la Lombardie attire
aussi Damiano Cunego, qui rêve de
finir sur un gros coup. « Pour commencer avec plus de sérénité la saison prochaine… » C’est dans le même état
d’esprit qu’Ivan Basso (2e du Tour)
reprend du service. Enfin, parmi les
Français, il n’est pas étonnant de
retrouver Laurent Brochard toujours
sur la brèche. À l’inverse, David Moncoutié ne s’est pas laissé convaincre,
malgré le souvenir d’une belle huitième
place ici en 2003, mais l’équipe Cofidis
a invité Sylvain Chavanel à aller jusqu’au bout. Un bon investissement en
vue de la saison prochaine quand
d’autres devront reprendre l’entraînement à la Toussaint.
AUJOURD’HUI.- Championnat de
Zurich (25e épreuve du Pro Tour).
240,9 km. 1 boucle initiale de 72,5 km
suivie de 4 tours de 42,1 km avec pour
principale difficulté la côte de Pfannenstiel. Départ 11 h 30 ; arrivée vers
17 h 30.
10
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BASKET PRO A
J–3
Le Championnat de France reprend mardi avec Gravelines-Strasbourg en match avancé. D’ici là, nous déclinons en
cinq thèmes les enjeux d’une saison qui s’annonce très ouverte.
Aujourd’hui,nous évoquons laplace etles espoirsdes jeunesFrançais au sein d’effectifs très américanisés.
Mahinmi, qui ?
Méconnu en France, Ian Mahinmi, drafté par San Antonio à la surprise générale,
sait qu’il a encore tout à prouver en Pro A.
« JE SUIS NÉ le 5 novembre 1986,
faites bien attention à ça, je vois parfois des trucs bizarres dans les journaux . » On a bien noté, Ian Mahinmi n’a pas encore dix-neuf ans. Un
élément utile pour évaluer l’avenir
doré que se prépare ce natif de
Rouen.
Retour en arrière. Le 28 juin, les San
Antonio Spurs, champions NBA avec
Parker, Duncan et Ginobili jettent
leur dévolu sur cette grande et frêle
carcasse, pourtant jamais encore
sortie du Championnat de France. Le
28e choix du premier tour laisse sans
voix le Madison Square Garden et
provoque un vent de panique chez
les journalistes américains, incapables de montrer une image ou de
donner la moindre info sur cet inconnu soudain célèbre. Les Spurs
avaient pourtant prévu leur coup
depuis un moment. « Notre choix
s’est arrêté sur lui, car il a eu une
incroyable courbe de progression la
saison dernière », explique le manageur général des Spurs, RC Bufford
qui gardait un œil sur Mahinmi
depuis l’Euro juniors 2004 où il avait
été remarqué (7 pts, 7,3 rbds en
20 min.) au sein d’une équipe de
France médaillée de bronze.
Intronisé dans le cinq majeur du
Havre en cours de saison, Mahinmi a
séduit par ses qualités athlétiques,
sa défense et son incroyable marge
de progression qui, en quatre ans,
l’a emmené, du Pôle Espoirs Normandie au STB, en passant par les
cadets du SPO Rouen. « C’est vrai
que j’essaie toujours d’apprendre,
et, pour le moment, je pense que je
n’ai jamais été en phase descendante », reconnaît l’intéressé.
Mais draft ou pas, l’avenir immédiat
du jeune prodige se trouve aux
Docks Océane, sous le maillot
havrais. « Je ne vois pas en quoi le
fait que Ian ait été drafté change
quoi que ce soit !, martèle déjà
Christian Monschau, son coach. On
a une bonne base de travail cette
année avec lui, et on sait ce qu’on
peut en attendre, à savoir qu’il se
situe dans la même démarche psychologique de progresser chaque
semaine. »
Pour voir Mahinmi sous la tunique
noire de la franchise texane, il faudra attendre au moins un an, peutêtre deux. Mais il n’est pas pressé.
« Je suis bien ici, je n’ai pas la pression que je pourrais avoir dans un
grand club d’Europe ou même de
France. Les choses sont très claires
avec San Antonio qui ne veut pas
Un corps à renforcer
Avant de suer sur les parquets américains, le no 28 de la draft 2005 sait
déjà où doivent se situer ses progrès.
« La priorité, c’est de faire travailler
mon corps, de développer ma musculature pour éviter les blessures et
pour me frotter avec les autres intérieurs plus costauds que moi. Après,
il y a aussi l’aspect offensif que je
travaille beaucoup avec le coach
sous forme d’entraînements individuels. »
Encore au stade de diamant brut,
Mahinmi, auteur d’une solide saison
2004-2005 (6,4 pts et 4,1 rbds en
17 min. de moyenne) devrait logiquement se fixer au poste 4. « En
NBA, c’est comme ça qu’il jouera. Il
a la taille (2,06 m) et les qualités
athlétiques pour jouer à ce poste »,
prédit déjà Bufford.
Après avoir passé son bac et participé à l’Euro des moins de 20 ans avec
l’équipe de France (6e place ; 7,3 pts
et 5,1 rbds), le joyau normand sait
que le plus dur commence dès mercredi avec le lancement de la saison
2005-2006. « Je pense que mon statut a un peu changé. Je suis plus
attendu maintenant sur les terrains,
les gens font plus attention à moi,
donc ça m’oblige à élever mon
niveau de jeu. Je ne suis plus le jeune
qui arrive et qui essaie de faire ce
qu’il peut. »
Confirmer une place dans le cinq,
devenir un pion essentiel à l’équipe
et participer aux play-offs, le programme est copieux mais il
n’empêche pas quelques défis personnels. « J’aimerais passer les
10 points de moyenne par match et
approcher les 8 rebonds mais je ne
veux pas non plus forcer mes statistiques à tout prix. »
Au cœur d’un club qui entend bien
donner une chance aux jeunes
pousses (Curti, Le Pellec, P. Sy,
Duport, Mekdad), Mahinmi a
presque un rôle de grand frère,
même s’il s’en défend. « Je leur ai
juste montré que c’était possible de
se faire remarquer en jouant au
Havre, j’ai peut-être un peu montré
la voie. » Royale, la voie.
NICOLAS ROUÉ
avec O. Ph.
(*) Drafté en 2003, le grand espoir
serbe joue très peu à Detroit.
10
10
Sixième du dernier Euro des
moins de 20 ans en juillet,
l’Équipe de France alignait dans
ses rangs dix joueurs qui seront
présents cette saison dans un
effectif de Pro A. Seuls Pierre
Parker (Loyola, University of
Chicago, NCAA) et Kevin Corre
(Nanterre, Pro B) n’évolueront
pas en 2005-2006 dans une formation de l’élite hexagonale.
Un coup de jeune
LIGUE FÉMININE (1re journée, open LFB)
Logique, mais de peu
ON PENSAIT BIEN –malheur aux promus !– que cette première journée de
l’Open de Paris coulerait dans le sens de la
logique. Les Nordistes de Villeneuved’Ascq, en pulvérisant les promues de
Challes (80-51), ont confirmé qu’elles
avaient de la qualité de jeu, et qu’avec le
retour de l’internationale belge Kathy
Wambe, elles pouvaient nourrir de légitimes ambitions. Tarbes, avec un style de
jeu refondu et malgré la jeunesse de son
groupe, a déroulé devant Strasbourg
(92-62). La surprise faillit d’abord venir de
Nice, très accrocheur et capable de
remonter un débours de 16 points
(38-22,20e) face aux Aixoises d’Alain
Weisz. Emmenées par leur ailière
malienne Hamchétou Maïga (20 pts,
6 ftes prov., 6 rbds, 2 int), les filles de Provillard, repassées en tête (48-49,35e), ont
perdu pied après sa cinquième faute à
deux minutes du terme. Il en fut presque
ainsi des « novices » de Saint-Amand.
S’adaptant intelligemment, défensivement comme offensivement, au défi berruyer, elles ont longtemps tenu la dragée
haute à Bourges (66-61). – L.T.
HIER (à Paris, salle Coubertin). – Villeneuve-d’Ascq - Challes : 80-51 ; Tarbes - Strasbourg : 92-62 ; Aix-en-Provence - Nice : 63-53 ; Bourges - Saint-Amand : 66-61 ;
AUJOURD’HUI.– 14 H : Clermont - Calais. 16 H 15 : Montpellier - Mondeville: 18 H 30 :
Valenciennes - Mourenx
ATHLÉTISME
I PRO B (1re journée). –
VENDREDI : Golbey-Épinal - Nantes,
79-70. HIER : Quimper - Angers, 95-90 ;
Aix-Maurienne - Châlons, 61-66 ; Vichy Nanterre, 82-80 ; Levallois - Besançon,
80-76 ; Boulazac - Saint-Quentin, 58-55 ;
Orléans - Saint-Étienne,69-63 ; Mulhouse
- Évreux ; 84-77 ; Charleville - Antibes ;
84-77
avec Alvin Young ou Stanley Jackson
à la mène, ont souffert sur la fin de
la supériorité en taille et en densité
physique du Spartak. Ils ont aussi
terminé avec un John McCord
traînant la jambe, touché à la
cheville droite et laissé au repos hier
soir lors du match de clôture face à
Brest. – L. T.
I STRASBOURG DANS
L’INCERTITUDE. – La blessure de
son meneur Aymeric Jeanneau (on
craint un claquage) pose question à
Strasbourg. « Prendre un pigiste ?
On va attendre de jouer nos deux
matches au Tournoi de Brest et on
prendra une décision », déclarait le
coach, Éric Girard, vendredi soir
juste avant de voir son équipe
s’effondrer après la pause face au
Spartak Saint-Pétersbourg (– 17). Les
champions de France, qui ont joué
I BARNES ARRIVE
À HYÈRES-TOULON. – Pour
remplacer, en doublure de Jason
Rowe, Lennox McCoy, finalement
jamais arrivé dans le Var, le HTV a
fait appel à Ka’ron Barnes (1,83 m,
23 ans). Sorti de Cornell en NCAA
en 2004 (20,1 pts, 3,5 rbds et
4,6 pds lors de sa dernière saison),
il évoluait l’an passé en Norvège
à Ulriken (16,1 pts et
3,9 pds). – P. Sav.
CHAMPIONNATS DU MONDE DE SEMI-MARATHON
Le jour des seconds couteaux
Le Tanzanien Joseph (19 ans) et la Roumaine Tomescu (35 ans) ont remporté
leurs premiers titres planétaires à Edmonton.
N’EST PAS « GEBRE » qui veut ! Pour
ses débuts sur semi-marathon, en 2001,
le génial petit Éthiopien Haile Gebreselassie était devenu champion du monde
à Bristol, en essorant ses adversaires en
l’espace d’une heure et trois secondes.
Sileshi Sihine, un de ses plus talentueux
descendants, barré sur la piste par le
nouveau Negus Kenenisa Bekele, n’a
pas connu pareil succès pour son premier « semi », hier, au Canada. Totalement dépassé, au moment de l’emballage, par le Qatari d’origine kenyane
Mubarak Shami (ex-Yator) et par le Tanzanien Fabiano Joseph, ses deux derniers camarades d’échappée dans les
rues d’Edmonton, Sihine finira à l’arrêt,
se faisant même coiffé sur la ligne et sortir du podium à la photo-finish par son
cousin érythréen Yonas Kifle. Dur, dur !
Mais finalement pas plus dur que le sort
connu par Shami, sûr de son fait dans les
derniers mètres, au point de lever les
bras au ciel… et de se faire passer sur le
LUNDI 3 OCTOBRE JOURNÉE “ALBUM PREMIÈRE”
8H35 - “LAISSEZ-VOUS TENTER”
fil, après 1 h 1’08’’, par Joseph, le plus
sage de tous du haut de ses dix-neuf ans.
Il est vrai que, en dépit de son jeune âge,
Fabiano Joseph n’en est pas à son coup
d’essai. Malgré quelques incartades sur
la piste, comme en témoignent sa
médaille d’argent sur 10 000 m aux
Mondiaux juniors l’an passé ou sa
15e place sur 5 000 m lors des derniers
Championnats du monde à Helsinki,
Joseph est un authentique spécialiste de
la route et plus particulièrement du
semi. S’il n’a à ce jour toujours pas bouclé le moindre marathon (il a abandonné
en mars à Séoul), le Tanzanien avait en
effet remporté les médailles d’argent
des deux dernières éditions des Mondiaux de semi, derrière les Kenyans Martin Lel puis Paul Kirui. Sa persévérance a
payé. Trente et un ans après le record du
monde du 1 500 m de Filbert Bayi aux
Jeux du Commonwealth, à Christchurch, vingt-cinq ans après la médaille
d’argent olympique de Suleiman Nyambui sur 5 000 m à Moscou, le jeune
DOPAGE
THG : l’enquête
se poursuit
Si les quatre inculpés de l’affaire BALCO, dont le
président du labo Victor Conte et le coach Remi
Korchemny, ont trouvé un accord amiable avec la
justice américaine leur évitant un procès pénal, le
scandale de la THG (tétrahydrogestrinone) n’est
pas clos pour autant. Le San Francisco Chronicle a
en effet révélé vendredi que des agents fédéraux
de la division criminelle de l’IRS (Internal Revenue
Service) venaient de perquisitionner au domicile et
au laboratoire Proviant Technologies de Patrick
Arnold, à Champaign, dans l’Illinois. Arnold,
chimiste de trente-neuf ans, est suspecté d’avoir
créé la THG, stéroïde de synthèse, à base d’un
vieux stéroïde des années 60, le norboléthone.
Autoproclamé « pionnier des prohormones
modernes », en 1998, quand le joueur de base-ball
Mark McGwire rendit célèbre l’androsténedione,
un stéroïde qu’Arnold avait mis sur le marché
SAMEDI 8 - 18H30
“STUDIO 22”
MARDI 11 - 15H
“LA TÊTE DANS LES ÉTOILES”
PAGE 10
Joseph offre à la Tanzanie son premier
titre planétaire individuel.
Pour Constantina Tomescu, l’affaire est
toute autre. À trente-cinq ans, Tomescu
n’est plus un débutante. Mais elle
connaît assurément sa meilleure saison.
Deuxième derrière Paula Radcliffe lors
du marathon de Londres en avril en
2 h 22’50’’, un record national, puis
médaillé de bronze de la distance en
août dernier à Helsinki derrière Radcliffe, toujours, et la Kenyane Catherine
Ndereba, Tomescu a remporté hier, sous
la pluie et par 7 oC, sa première grande
victoire. Alors que tous les spécialistes
attendaient un duel africain entre
l’Éthiopienne Derartu Tulu (rapidement
hors du coup), la Kenyane Susan Chepkemei (3e hier) et la Néerlandaise d’origine kenyane Lornah Kiplagat (2e),
Tomescu a rapidement tué le suspense.
À la manière de Radcliffe, justement,
elle a pris le commandement immédiatement pour passer seule en tête dès le
5e kilomètre. Au bout de son solo, en
deux ans plus tôt, ce chimiste est également
suspecté, outre ses liens avérés avec Conte, d’en
avoir noué directement avec Christos Tzekos, le
coach de Kostas Kenteris et Ekaterina Thanou.
Ironie du calendrier, le cas des deux athlètes
grecs, suspendus par la Fédération internationale
pour s’être soustraits à des contrôles antidopage,
dont l’un à la veille des Jeux d’Athènes, mais
blanchis par leur fédération nationale, sera
définitivement tranché lors des auditions du
Tribunal arbitral du sport, dans deux semaines à
Lausanne.
I TROIS CHINOISES POSITIVES. – Trois Chinoises
ont été testées positives à la 19-norandrostérone
(stéroïde) lors de contrôles inopinés et sont
exclues des prochains Jeux nationaux qui auront
lieu du 12 au 23 octobre à Nankin (Nord-Est).
Deux des athlètes, Wang Lina (6,72 m en longueur
en 2004 et 6,63 m cette saison) et Niu Nana
(11’’60 sur 100 m) sont de Chongqing (Sud-Ouest),
dont toutes les équipes ont été exclues avec elles.
La troisième, Sun Hongfeng (51’’93 sur 400 m en
2004) est originaire de Liaoning (Est).
CLASSEMENTS
HOMMES. – 1. Joseph (TAN), 1 h 1’08’’ ;
2. Shami (QAT), 1 h 1’09’’ ; 3. Kifle (ERI),
1 h 1’14’’. Abandon : Lahssini.
Par équipes : 1. Ethiopie, 3 h 6’18’’ ; 2.
Érythrée, 3 h 7’05’’ ; 3. Japon, 3 h 8’30’’.
FEMMES. – 1. Tomescu (ROU),
1 h 9’17’’ ; 2. Kiplagat (HOL),
1 h 10’19’’ ; 3. Chepkemei (KEN),
1 h 10’20’’ ; … 35. Daunay,
1 h 15’27’’ .
Par équipes : 1. Roumanie, 3 h 31’ ; 2.
Russie, 3 h 33’05’’ ; 3. Japon,
3 h 35’42’’ ; …
1 h 9’17’’ (troisième performance
annuelle), Tomescu à mis plus d’une
minute à Kiplagat (1 h 10’19’’). La stakhanoviste du macadam a maintenant
prévu de s’aligner au départ d’un troisième marathon cette année, dans deux
semaines à Chicago, où elle s’était
imposée l’an passé. Voilà qui laisse songeur…
NICOLAS HERBELOT
I L’IAAF SE DÉFEND CONTRE LAGAT. – Istvan
Gyulai, le secrétaire général de la Fédération
internationale, s’est dit « surpris » par la décision
de Bernard Lagat de poursuivre l’IAAF. Déclaré
positif à l’EPO lors de l’analyse de l’échantillon A
d’un contrôle inopiné en août 2003, puis disculpé
par l’analyse de l’échantillon B, le Kényan avait,
entre-temps, dû renoncer aux Mondiaux de Paris
et à quelques meetings lucratifs. Surtout, Alf
Kimani, médecin de la Fédération kényane, avait
rendu public ce contrôle positif sans attendre la
contre-expertise. « Nous n’avons rien fait d’autre
que d’informer la fédération de l’athlète,, explique
Gyulai. L’IAAF a également informé tout le monde
que le laboratoire de Cologne ne confirmait pas le
résultat de l’échantillon A. Nous ne comprenons
pas pourquoi nous sommes accusés. » Lagat
réclame 500 000 dollars de dommages et intérêts.
C’est à la justice allemande de déterminer qui de
l’IAAF, de la Fédération kényane ou du laboratoire
de Cologne doit endosser la responsabilité de
cette fausse accusation.
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
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Grosse surprise de la draft NBA 2005, le Havrais Ian Mahinmi va devoir prouver en
Pro A qu’il peut gagner sa place aux Spurs de San Antonio.
(Photo Marc Francotte)
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prestations, déjà correctes la saison dernière (6,1 pts,
2,1 pds et 2,3 rbds) ne demandent qu’à être confirmées.
Derrière ces valeurs sûres, d’autres « bambins » frappent à la porte et auront, malgré un faible temps de jeu,
une belle carte à jouer. C’est le cas notamment de Saïd
Bendriss (20 ans) et Jean-Michel Mipoka (20 ans) à Cholet, avantagés par un environnement encore une fois
très français. À Pau, Jonathan Aka (19 ans) et Souarata
Cissé (19 ans) ont du potentiel mais devront gagner leur
temps. Les arrières Aldo Curti (18 ans) au Havre, MarcAntoine Pellin (18 ans) à Roanne ou Benoît Gillet
(19 ans) et Mickaël Toti (18 ans) à Reims, seront dans le
même cas.
Un peu plus âgé (22 ans), le Brestois Garry Chathuant
découvrira l’élite après seulement une année de Pro B et
une saison blanche. Le Guadeloupéen, sur qui le promu
compte beaucoup, sera vraisemblablement intronisé
dans le cinq majeur. – N. R.
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SI, CETTE SAISON, les premières attentions iront vers
la pléthorique colonie américaine, la Pro A donnera
l’occasion à de nombreux jeunes Français de confirmer
les espoirs placés en eux. Quatre d’entre eux joueront un
rôle non négligeable dans leur formation respective.
Outre Ian Mahinmi (voir ci-dessus), le meneur Mickaël
Mokongo, un autre élève de la génération 1986, aura
tout le loisir de prolonger avec Chalon un dernier exercice déjà très intéressant (6,5 pts et 2,5 pds avec 20
apparitions dans le cinq majeur). Au Mans, Yannick
Bokolo et Philippe Amagou auront la lourde charge de
mener le jeu même si Jermaine Guice peut relayer les
deux compères de la génération 1985. Barré l’an passé
par Hollis Price (parti à Berlin), Amagou (7,2 pts et 2,4
pds en 2004-2005) devra franchir un palier pour réellement s’affirmer en patron sur le parquet. Avec lui, Bokolo, habitué à évoluer en deuxième arrière, a montré de
belles choses en préparation dans le rôle du meneur. Ses
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I LE CENTRE FÉDÉRAL S’EXPORTE. – Producteur officiel de joueurs de Pro A, le
Centre fédéral voit encore partir six de ses membres vers des effectifs de l’Élite. Bach
(Strasbourg), Bauduin (Le Havre), Curti (Le Havre), Lazzarotto (Chalon), Régnier
(Dijon), et Salmon (Nancy) ne bénéficieront cependant pas tous du même temps de
jeu cette saison. Le plus à même de s’imposer dans l’immédiat semble être Aldo Curti
qui sera la doublure de Babacar Cissé au Havre.
I LA «FRENCH TOUCH» EN NBA. – Avec quatre choisis en juin à New York
– Petro (26e à Seattle), Mahinmi (28e à San Antonio), Turiaf (37e à Los Angeles) et
Gelabale (48e à Seattle) –, la France est, hors USA, la nation la mieux représentée à
la Draft 2005. Dix-huit non-Américains ont été choisis à cette occasion et la France
devance la Lituanie, la Turquie et la Slovénie (2).
I LE SLUC POUR UN TRIPLÉ. – Vainqueur des deux derniers championnats
Espoirs après trois ans de domination paloise, Nancy visera cette saison un triplé.
En 18 éditions, 6 clubs différents ont déjà ravi le trophée. Pau-Orthez et Dijon sont
les plus titrés (5), suivis de Cholet (3), Nancy et l’ASVEL (2), et Reims (1). Seul
Pau-Orthez a réussi a faire le doublé Pro A - Espoirs, et ce à trois reprises en 1992,
2001 et 2003. Nancy est passé tout près l’an passé puisque le SLUC, champion
Espoirs, a échoué en finale de Pro A face à Strasbourg.
I ENCORE BEAUCOUP DE CHÔMEURS. – Le déferlement d’Américains en
Pro A a certes davantage touché les Bosman du Championnat, mais, hier, le
nombre de sans-emplois français du basket tournait encore autour de la quarantaine. Parmi eux, quelques noms prestigieux, comme Laurent Sciarra, Paccelis
Morlende ou encore Steve Essart, attendent toujours de trouver un club pour la
saison 2005-2006.
trop s’impliquer dans la façon dont
le Havre me manage », assure avec
sérénité le numéro 5 havrais.
Nantis d’un savoir-faire en matière
de recrutement de joueurs étrangers, les dirigeants des Spurs, dont
les relations avec le staff havrais
sont au beau fixe, ont bien compris
que le meilleur terreau possible pour
faire pousser cette plante prometteuse était sans doute le Championnat de France. « Sa situation est parfaite au Havre, où il peut jouer et être
The Man dans une équipe visant les
play-offs, se réjouit Bufford. Je préfère cette situation à celle de Petro à
Pau L’an dernier. » Et puis « aller en
NBA pour faire du Milicic (*), je n’en
vois pas l’intérêt ! », rajoute Monschau.
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MOTO VITESSE – GP DU QATAR
DOHA –
de notre envoyé spécial
« JE SUIS LÀ pour gagner. » Avant
d’enfourcher sa Yamaha M 1 pour
vingt-deux tours d’un circuit de Losail
balayé par le vent, Valentino Rossi
avait annoncé la couleur. Il ne fallait
pas compter sur lui pour relâcher la
poignée de gaz après son septième
sacre mondial, son cinquième de rang
dans la catégorie reine, acquis
dimanche dernier à Sepang.
Battu lors des deux courses précédentes par la Ducati de Loris Capirossi, l’as de Tavullia avait soif de victoire et de revanche sur ce tracé de
5,380 km, dessiné en plein cœur du
désert, dans un océan de sable. Dans
ce décor aride et caniculaire, il voulait
aussi et surtout effacer le souvenir
cuisant de sa défaite et de sa chute de
l’an passé qui permit à Gibernau de
remporter le premier Grand Prix qatari de l’histoire.
dans la roue de son équipier qu’il attaquait par l’extérieur dans le 18e passage. L’Espagnol tentait de résister à
l’entame de ce virage à droite et retardait son freinage. Trop puisque, pour
éviter la chute, il tirait tout droit dans
le bac à graviers y laissant ses espoirs
de succès. Fidèle à sa positive attitude, Gibernau déclara toutefois :
« Je continue de croire que les choses
vont changer. » Resté sagement en
embuscade, Rossi avait senti venir
l’incident. « Quand j’ai vu Melandri
revenir sur Gibernau, j’ai tout de suite
pensé qu’il y allait avoir un grand
“ casino ”. Et c’est ce qui est advenu », commenta-t-il ensuite.
Avec encore cinq tours à couvrir et le
septuple champion du monde collé à
ses basques, Melandri se retrouvait
nouveau et éphémère leader : dans la
20e boucle, Rossi profitait de la longue
ligne droite des stands, puis du freinage précédant le premier droit pour
dépasser son compatriote. La voie
était alors dégagée pour le pilote
Yamaha. Ou presque, puisque, trois
courbes avant l’arrivée, il devait résister à uneultime attaque désespéréede
son opiniâtre rival. « Je me devais de
tenter quelque chose dans le dernier
tour », déclara plus tard Melandri.
Dans l’action, le jeune Italien élargissait trop sa trajectoire et devait
s’avouer cette fois définitivement
vaincu. À l’arrivée, pourtant, sa deuxième place avait pour lui valeur de
victoire : « Après une mauvaise
période, c’est un résultat magnifique ! se réjouissait le pilote Gresini
relancé pour le rôle de dauphin de
Rossi au Championnat. Je suis désormais troisième au classement et la
bagarre pour la deuxième place reste
des plus ouvertes. »
À l’issue de cette « Guerre des Trois »
et de cette dixième campagne victorieuse en 2005 – encore deux, et il
égalera le record de succès de Doohan
sur une saison comme il pourra égaler
le record de succès de l’Australien
dans la catégorie reine (54) –, l’empereur Rossi rendit un hommage appuyé
à ses opposants. « Gibernau a été très
rapide au départ et, comme tout le
monde, très agressif sur les freins. Je
pense qu’il voulait vraiment cette victoire ! Il roulait très bien jusqu’à sa
sortie de piste. » À propos de Melandri, il déclara : « Il a été devant tout le
MotoGP
temps et j’ai vraiment apprécié de me
battre avec lui. Je suis ravi qu’il soit
OK (allusion à la course de Motegi où
Rossi provoqua la chute de son compatriote). » Surtout, au terme de ce
Grand Prix chaud, chaud, chaud
– dans tous les sens du terme –, le
pilote Yamaha ne voulait retenir que
le plaisir qu’il avait eu à se battre
vingt-deux tours durant dans des
conditions physiquement éprouvantes : « Pour sûr, ce fut la meilleure
course du Championnat. Nous avons
tous roulé à 100%, du début à la fin.
(…) C’était la meilleure façon possible de célébrer notre titre. Je suis fier
d’avoir gagné. Je n’ai désormais plus
à me préoccuper du Championnat,
mais simplement à essayer de
gagner ! » Cela promet encore du
spectacle dans quinze jours lors du GP
d’Australie à Phillip Island, terrain de
chasse favori du champion italien.
PASCAL WINZENRIETH
Melandri a tout tenté
1. ROSSI (ITA) 306
2. Biaggi (ITA) 159
3. Melandri (ITA) 157
4. Edwards (USA) 152
5. Hayden (USA) 150
6. Capirossi (ITA) 148
7. Barros (BRE) 129
8. Gibernau (ESP) 126
9. C. Checa (ESP) 98
10. Nakano (JAP) 78
11. Tamada (JAP) 68
12. Roberts (USA) 63
13. Bayliss (AUS) 54
14. Hopkins (USA) 53
51
15. Elias (ESP)
Espagne (10 avril)
Portugal (17 avril)
Chine (1er mai)
France (15 mai)
Italie (5 juin)
Catalogne (12 juin)
Pays-Bas (25 juin)
États-Unis (10 juillet)
Gde-Bretagne (24 juillet)
Allemagne (31 juillet)
Rép. tchèque (28 août)
Japon (18 septembre)
Malaisie (25 septembre)
Qatar (1er octobre)
Australie (16 octobre)
Turquie (23 octobre)
Valence (17 novembre)
Face aux Honda de Gibernau et Melandri, le champion du monde a bataillé pour arracher
son dixième succès de la saison.
Barème des points :
25 au 1er ; 20 au 2e ;
16 au 3e ; 13 au 4e ;
puis de point en point
(11 au 5e à 1 au 15e).
TOTAL
Les tours de force de Rossi
Championnat du monde 2005 (après 14 GP)
25
9
16
7
3
13
20
6
11
8
10
2
4
20
16
13
10
9
7
25
11
8
4
5
2
25
11
16
8
7
4
5
13
9
2
25
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9
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8
3
6
7
25
20
13
7
10
16
9
11
6
8
1
3
5
-
25
10
16
9
11
4
13
20
5
7
1
8
-
25
10
20
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13
6
9
11
7
8
2
5
3
-
16
13
20
25
6
11
7
9
2
10
8
3
25
13
10
16
11
9
20
5
7
25
13
9
8
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7
11
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6
5
4
25
16
10
9
11
20
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8
4
6
5
7
3
2
20
10
9
25
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6
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4
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25
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16
6
7
11
10
9
5
8
-
-
-
16. Xaus (ESP), 45 ; 17. Jacque, 25 ; 18. Hofmann (ALL), 22 ; 19. Rolfo (ITA), 22 ; 20. Van den Goorbergh
(HOL), 12 ; 21. Battaini (ITA), 6 ; 22. Byrne (GBR), 6 ; 23 Ellison (GBR), 5 ; 24. D. Checa (ESP), 4 ; 25. Ukawa (JAP), 1.
CLASSEMENTS
MotoGP : 1. Rossi (ITA, Yamaha), les 22 tours (118,36 km) en 43’33’’759 (moy. :
163,020 km/h) ; 2. Melandri (ITA, Honda), à 1’’670 ; 3. Hayden (USA, Honda),
à 5’’536, etc.
250. 1. Stoner (AUS, Aprilia), les 20 tours (107,6 km) en 41’22’’628 ; 2. Lorenzo (ESP,
Honda), à 1’’566 ; 3. Dovizioso (ITA, Honda), à 2’’603 ; … 9. Guintoli (Aprilia), à
46’’849, etc.
125. 1. Talmacsi (HON, KTM), les 18 tours (96,84 km) en 39’23’’248 (moy. :
147,519 km/h) ; 2. Kallio (FIN, KTM), à 0’’017 ; 3. Simoncelli (ITA, Aprilia), à 9’’571 ;
4. Di Meglio (Honda), à 11’’815…20. Masbou (Honda), à 49’’011, etc.
Di Meglio au pied du podium
Douze mois plus tard, c’est ce même
Gibernau que le maigre public présent dans l’unique tribune du circuit
vit enflammer à nouveau le début de
course. Après avoir pris le meilleur sur
le poleman Capirossi dès le deuxième
tour, l’Espagnol cravachait en tête de
la meute pour porter son avance à
1’’123 à la fin de la douzième boucle.
Le pronostic émis la veille par Valentino Rossi, qui avait fait de Gibernau
son favori au terme des qualifications, allait-il se vérifier ? En panne de
victoire depuis seize courses et ce
fameux GP du Qatar 2004, le pilote
Honda Gresini semblait en tout cas
bien parti pour mettre fin à sa traversée du désert. Las, un nouveau grain
de sable, nommé cette fois Marco
Melandri, allait faire perdre sa maîtrise à un Gibernau fragilisé par sa
longue période d’insuccès. Après un
haletant chassé-croisé avec Valentino Rossi, le jeune Italien était revenu
DOHA. – En prenant l’avantage sur Marco Melandri (33) à deux tours de l’arrivée, Valentino Rossi a empoché
son dixième succès de l’année. Le septuple champion du monde se rapproche du record absolu de victoires en
une saison, détenu par Mick Doohan (12).
(Photo Karim Jaffar)
VOLLEY-BALL
INCROYABLE SCÉNARIO lors du Grand Prix 125, où Mika
Kallio, après avoir fait toute la course en tête, se fit subtiliser
la victoire par son équipier Gabor Talmacsi à quelques
mètres de la ligne d’arrivée. Battu pour 17 millièmes de
seconde, le Finlandais a malgré tout ravi la tête du
Championnat au Suisse Thomas Lüthi. Mais cette prise de
pouvoir n’a pas suffi à apaiser le courroux de Harald Bartold,
le patron du team KTM : « Ce qu’a fait Talmacsi est totalement stupide. Nous avions discuté avant la course et nous
étions convenus qu’il aide Kallio au Championnat », déplorait le boss à l’heure des comptes. Au lieu des sept points
d’avance que lui aurait procurés une victoire, le Finlandais
devait se contenter d’une marge de seulement deux petites
unités alors qu’il reste trois Grands Prix à courir. Sixième au
terme d’un week-end où il n’a jamais été dans le coup, Lüthi
pouvait ainsi remercier Talmacsi de lui avoir permis de limiter l’écart au Championnat.
Quatrième derrière les deux KTM officielles et l’Aprilia de
Simoncelli, Mike Di Meglio signa sa plus belle course de la
saison après avoir dominé Lüthi en personne. « Je suis très
content de ce résultat obtenu sur un tracé que je découvrais,
se félicita le Toulousain. En châssis comme en moteur, ma
Honda a été compétitive tout le week-end. J’ai simplement
eu quelques soucis de glisse en course. Sur la fin, je connaissais parfaitement les limites de grip de ma machine et j’étais
certain de pouvoir progressivement gagner des places. »
Seul regret du Français : sa touchette du départ avec Pasini,
qui l’a d’emblée mis à distance de Kallio et de Talmacsi.
Qu’importe, à son retour au box Di Meglio avait bien mérité
les chaleureuses félicitations de son équipe. – P. W.
I GRAND PRIX 250 : STONER ENTRETIENT LE
SUSPENSE. – En s’imposant hier au terme d’un impressionnant cavalier seul, Stoner continue d’entretenir le suspense
au Championnat. Auteur de sa quatrième victoire de la
saison, l’Australien revient à 26 points de Dani Pedrosa,
quatrième hier. Week-end à oublier pour Randy De Puniet :
trahi par son moteur (bougie), le Français a été contraint de
regagner son box à la fin du douzième tour. Exemplaire de
régularité, Guintoli se classa neuvième, hissant la huitième
fois de la saison son Aprilia privée de l’équipe de France
Grand Prix dans le « top 10 » à l’arrivée.
PRO A (1re journée)
NOUVEAU !
NARBONNE - CANNES : 3-2
NARBONNE –
de notre correspondant
DOMINÉS SAMEDI DERNIER en
Supercoupe à Tours (0-3), les champions de France cannois ont raté,
hier soir, leur entame de Championnat. Les Azuréens sont en effet tombés en cinq sets dans l’Aude, face à
Narbonne, qui étrenne ainsi ses
débuts en Pro A par un bien joli coup
dans un Palais du travail en transe,
debout avant même le point final.
Les joueurs de Laurent Tillie auront
pour seule consolation le point
désormais accordé au battu d’un
match en cinq sets, nouveauté de la
saison. Malgré un budget deux fois
moins important que leur adversaire
du jour, les protégés de Michel Mandrou confirment un potentiel que
pouvait laisser deviner un recrutement intéressant avec notamment la
venue du pointu de Rennes, Andy
Ces, et celle du central parisien, Murray Grapentine.
L’ultime manche était pourtant mal
engagée (0-3) pour Narbonne. Mais
l’audace et l’efficacité de Cès, Grapentine puis Sikiric, auteur d’une
attaque et d’un block (6-4) suivis de
deux services phénoménaux au
milieu de la réception cannoise
(10-6), faisait basculer le duel.
Anéantis, la tête dans le saut, les
Cannois expédiaient un ultime service hors limite (15-9), laissant le
public exulter. Des supporters qui n’y
croyaient peut-être plus vraiment
après les 2e et 3e sets remportés sur le
même score de 25-18 par le champion en titre. L’AS Cannes resserrait
en effet les boulons après avoir
concédé le 1er set (25-20).
Un grand Cès
Pourtant sans complexes dans cette
manche initiale, malgré un premier
contre de Schalk sur Sikiric, Narbonne se détachait rapidement. Cès
lâchait ses engagements, Frontin ses
attaques et Sikiric se dressait au
block (10-5). Euphoriques, les Narbonnais, refroidis par une série de
services plongeants de Hudecek
(11-10), réussissaient à relancer la
machine, bien aidés en cela par le
manque de précision de Hudecek à
l’attaque. Sharaliev au block, Sikiric
aux 3 m et Frontin enfin emmènaient
Narbonne vers le gain du set (25-20).
Changement de décor au 2e donc.
Cannes montait... en puissance. La
réception audoise s’effritait alors,
I NICE TOMBE AUSSI. – Surprise également à Nice hier, où les quart de finalistes du dernier exercice ont subi la loi du promu toulousain (2-3). Les hommes de
Mladen Kasic menaient pourtant deux sets à zéro, mais se sont ensuite désunis au
service (17 fautes au total) et en réception, pliant irrémédiablement sous les coups
de boutoir du pointu tchèque Filip Rejlek, impressionnant auteur de 33 points !
Mladen Kasic, l’entraîneur niçois, déplorait après la rencontre « une perte de lucidité » . Son homologue Josef Smolka ne s’enflammait pas : « Dans les quatre ou
cinq premières journées, n’importe qui peut battre n’importe qui, on l’a aussi vu ce
soir avec Narbonne face à Cannes. » – J. Gi.
LAURENT SOULIER
Enfin l’économie
simple et claire !
VENDREDI
Poitiers - Montpellier ...... 3-0
HIER
Nice - Toulouse ................. 2-3
Sète - Ajaccio.................... 3-0
Tours - Beauvais ............... 3-1
Rennes - Paris ................... 2-3
Tourcoing - Avignon ........ 3-1
Narbonne - Cannes .......... 3-2
Classement : 1. Poitiers, Sète,
Tourcoing, Tours, 3 pts ; 5. Toulouse, Paris, Narbonne, 2 pts ;
8. Nice, Rennes, Cannes, 1 pt ;
11. Avignon, Montpellier, Ajaccio,
Beauvais, 0 pt.
PROC HAINE JOURNÉE. –
Samedi 8 octobre : Cannes Poitiers (17 h 30) ; Paris - Tours (19
heures) ; Avignon - Rennes ;
Beauvais - Sète ; Ajaccio - Nice ;
Narbonne - Toulouse (20 heures) ;
Montpellier - Tourcoing (20 h 30).
Plus
de 16 pages
d’informations
pratiques
et utiles
TOURS - BEAUVAIS : 3-1
Tours sur le fil
LES CHAMPIONS D’EUROPE tourangeaux sont revenus
difficilement aux affaires nationales, hier soir, face à une formation de Beauvais, 9e de l’exercice précédent. Malgré le
retour attendu de Nourredine Hfaiedh, l’ex-réceptionneurattaquant parisien retenu, jusque-là, en sélection tunisienne, Tours a d’entrée subi la loi d’un adversaire pas forcément plus brillant, et handicapé par la sortie sur blessure au
genou de son libéro Nicolas Anot, mais nettement plus
déterminé dans cette première manche (25-23).
Ce petit camouflet allait réveiller les Tourangeaux. Les
contreurs centraux, Jason Haldane et Alexandre Sloboda,
tout d’abord. Hichem Guemmadi, ensuite, déterminant à
l’attaque aux trois mètres. Vladimir Nikolov, surtout. Tours
cueillait sans frisson un deuxième set à sens unique (25-12)
avant de se lancer dans un round suivant qui allait, qualitativement, s’avérer être celui de la soirée (25-23). Celui de la fin
des débats, également, pour Guemmadi, obligé de regagner
le vestiaire cheville droite touchée.
Après avoir péniblement réussi à arracher la troisième
manche, le Champion d’Europe engageait un véritable bras
de fer avec son adversaire dans la quatrième. Une joute
durant laquelle il ne cessait de faire la course derrière et qui
annonçait un inexorable tie-break tant Beauvais affichait
une sérénité et une marge nette au tableau d’affichage.
23-19 en faveur des visiteurs, puis 24-22. Mais en champion
expérimenté, Tours renversait in-extremis l’affaire à son profit (29-27). « On a toujours eu du mal avec eux, reconnaissait
de Kergret soulagé. C’est un peu miraculeux d’avoir remporté le quatrième set. Il a fallu qu’on se bouge. Cela dit, c’est
comme ça qu’une équipe se construit. C’est une bonne
chose… » – O. B.
UN RENDEZ-VOUS
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
700 spectateurs. Arbitres : MM. Guillet et Daragon. Points marqués : 198. Durée :
1 h 41’ (1er set : 23’ ; 2e : 23’ ; 3e : 21’, ; 4e : 22’ ; 5e : 12’).
NARBONNE : 6 aces (Sikiric, 3) ; 14 contres gagnants (Grapentine et Cès, 4) ; 48
attaques gagnantes (Cès, 18) ; 33 fautes directes (dont 14 au service).
Six de départ : Sikiric (17) ; Cès (24) ; Martin (1) ; Frontin (9) ; Sharaliev (6) ; Grapentine (cap., 9) puis Pérez (2). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou.
CANNES: 4 aces (N’Daki Mboulet, 2) ; 5 contres gagnants ; 55 attaques gagnantes ;
33 fautes directes (dont 18 au service).
Six de départ : Schalk (12) ; Le Marrec ; N’Daki MBoulet (12) ; Novotny (16) puis
Gibert (9) ; Meneau (1) ; Hudecekpuis Barca Cysique (14).Libero : Berriri. Entraîneur :
L. Tillie.
notamment sous le feu du Camerounais Ndaki Mboulet (5-13). Cannes
déroulait, Narbonne dérouillait. Les
débats baissaient d’un voire deux
tons et le champion de France gèrait
son avance, Barca-Cysique
concluant en bout de filet (25-18).
Scénario a peu près identique dans la
3e manche. Narbonne lâchait prise
peu à peu, son jeu devenait moins
précis. Ndaki Mboulet bloquait Sikiric plein axe (17-10). Les efforts de
Cès, qui prenait l’attaque narbonnaise à son compte, n’y faisaient rien
(25-18). Cannes semblait devoir
s’acheminer vers la victoire finale,
suite à un ace de Le Marrec (9-7).
Mais Narbonne se battait pour tenter d’empocher un 2e set. Cès et Sikiric rivalisaient dès lors de puissance,
le premier à l’attaque, le second au
service (16-14). Un boulet de canon
du Croate et une « carotte » du
jeune Français étaient suivis de deux
blocks successifs, signés Frontin et
Grapentine : le Palais du travail exultait et scandait " Narbonnais, Narbonnais » . Une ola s’envolait tandis
que les " men in black " audois
filaient vers l’égalisation. On connaît
la suite.
Bleu
NARBONNE - CANNES : 3-2
(25-20 ; 18-25 ; 18-25 ; 25-18 ; 15-9)
Jaune
Rouge
Jaune
Le champion de France a mal étrenné son titre en se faisant battre
par le promu narbonnais. Une sacrée surprise.
Noir
Bleu
Noir
Cannes chute d’entrée
12
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RÉSULTATS
ATHLÉTISME
I CHAMPIONNATS DU MONDE DE SEMIMARATHON (Edmonton [CAN], 1er octobre).–
HOMMES : 1. Joseph (TAN), 1 h 1’8’’ ; 2. Shami (QAT), 1 h 1’9’’ ; 3. Kifle (ERI), 1 h 1’14’’ ;
4. Sihine (ETH), 1 h 1’14’’ ; 5. Dinkesa (ETH),
1 h 1’53’’ ; 6. Yuda (TAN), 1 h 2’11’’ ; 7.
Macharia (KEN), 1 h 2’25’’ ; 8. Ietani (JAP),
1 h 2’25’’ ; 9. Asmerom (ERI), 1 h 2’44’’ ; 10.
Dlomo (RSA), 1 h 2’45’’ ; 11. Matsumiya
(JAP), 1 h 2’45’’ ; 12. Mesfen (ERI), 1 h 3’8’’ ;
13. Yegezu (ETH), 1 h 3’11’’ ; 14. Busienei
(OUG), 1 h 3’12’’ ; 15. Shay (USA), 1 h 3’13’’ ;
16. Kimugul (KEN), 1 h 3’17’’ ; … 22. Pena
(ESP), 1 h 4’. Abandon : Lahssini.
Par équipes : 1. Ethiopie, 3 h 6’18’’ ; 2. Erythrée, 3 h 7’5’’ ; 3. Japon, 3 h 8’30’’.
Temps de passage.– 5 km : 14’14’’ (Kimugul,
KEN) ; 10 km : 28’47’’ (Kifle, ERI) ; 15 km :
43’28’’ (Shami, QAT).
FEMMES : 1. Tomescu (ROU), 1 h 9’17’’ ; 2.
Kiplagat (HOL), 1 h 10’19’’ ; 3. Chepkemei
(KEN), 1 h 10’20’’ ; 4. Bogomolova (RUS),
1 h 10’34’’ ; 5. Botezan (ROU), 1 h 10’36’’ ; 6.
Perez (MEX), 1 h 10’37’’ ; 7. Grigorieva (RUS),
1 h 11’1’’ ; 8. Olaru (ROU), 1 h 11’7’’ ; 9.
Hashim (ETH), 1 h 11’9’’ ; 10. Pirtea (ROU),
1 h 11’10’’ ; 11. Timofeeva (RUS),
1 h 11’30’’ ; 12. Asoshina (JAP), 1 h 11’45’’ ;
13. Ominami (JAP), 1 h 11’57’’ ; 14. Yagi
(JAP), 1 h 12’ ; 15. T ulu (ET H),
1 h 12’12’’ ; … 35. Daunay, 1 h 15’27’’ ; 36.
Oliveras, 1 h 15’42’’. Abandons : Gadi, Dahmani.
Par équipes : 1. Roumanie, 3 h 31’ ; 2. Russie, 3 h 33’5’’ ; 3. Japon, 3 h 35’42’’.
Temps de passage.– 5 km : 16’5’’ (Tomescu,
ROU) ; 10 km : 32’7’’ (Tomescu) ; 15 km :
48’42’’ (Tomescu).
AUTOMOBILE
Fondateur : Jacques GODDET
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Capital : 2.150.620 /. Durée : 99 ans.
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2,95 CAD ; Côte-d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 / ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ;
Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce : 2,20 / ; Italie, 1,90 / ; Luxembourg, 1,60 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal,
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LU
Tirage du samedi 1er octobre 2005: 512 194 exemplaires
BASKET
I PRO B (1re journée). – VENDREDI : Golbey-Épinal - Nantes, 79-70. HIER : QuimperAngers, 95-90 ; Aix-Maurienne - Châlons,
61-66 ; Vichy-Nanterre, 82-80 ; LevalloisBesançon, 80-76 ; Boulazac - Saint-Quentin,
58-55 ; Orléans - Saint-Étienne, 69-63 ; Mulhouse-Évreux, 84-77 ; Charleville-Antibes,
84-77.
J QUIMPER-ANGERS : 95-90 (29-25 ;
19-18 ; 28-20 ; 19-27)
QUIMPER : Mouillard (6), Fein (32), Strunc,
Kennedy (25), Hérard (5) ; puis Claude (3),
Granotier (6), Tensorer (3), Petrovic (11),
Liatsos (4). Entraîneur : O. Cousin.
ANGERS : Ragauskas (18), Christophe (3),
T. Durham (17), Desroses (25), Emerson
(10) ; puis Rathieuville (7), Sene (3), Braun,
L. Touré (7). Entraîneur : O. le Minor.
J AIX-MAURIENNE - CHÂLONS : 61-66
(17-13 ; 18-14 ; 10-23 ; 16-16)
AIX-MAURIENNE : S. Darnauzan (7), Gaillou
(2), Chaulvet (6), McClark (16), Zimmerman
(18) ; puis Vaccarin (2), Doubal (6), Tapé (4),
Kaczmarow. Entraîneur : P. Ruivet.
CHÂLONS : Ouattara (7), Chery (6), Richmond (13), Tchicamboud (17), Z. Moss ; puis
Picardo (3), Landu (10), Martineau, Galette,
K. Sefolosha (9), Diakité (1). Entraîneur :
F. Péronnet.
J VICHY-NANTERRE : 82-80 (18-20 ;
22-24 ; 25-17 ; 17-19)
VICHY : Pluvy (6), Asceric, R. Moss (14),
Mason (18), Knight (26) ; puis Bourgeois, Lollia (2), Cazalon (16), Julians. Entraîneur : J.L. Borg.
NANTERRE : Delarue (4), McFarlin (14),
Ekanga-Ehawa (13), Corre (10), Lucas (17) ;
puis T. Darnauzan (11), Stefanski (8), Miguel
(3). Entraîneur : P. Donnadieu.
J LEVALLOIS-BESANÇON : 80-76 (20-20 ;
18-20 ; 14-18 ; 28-18)
LEVALLOIS : Nivière (5), Sylla (4), Vespasien
(4), Burrell (23), Markovic (19) ; puis Kessely,
Fergerson (17), Dieng (8). Entraîneur : S. Lautié.
BESANÇON : Banks (11), Patiejunas (13),
Mélicie (15), Gradit (10), Ford (18) ; puis
Foyle (6), Éléléara (3), R. N’Kembé. Entraîneur : G. Castano.
J BOULAZAC - SAINT-QUENTIN : 58-55
(18-10 ; 21-17 ; 6-13 ; 13-15)
BOULAZAC : Lasme, Bertorelle (10), Beesley,
Holland (21), Howell (15) ; puis Vasic (3),
Lavis (2), Conderanne (2), Tetainanuarii (5).
Entraîneur : J. Douaglin.
SAINT-QUENTIN : Joldersma (12), Grétouce
(12), Wooten (12), Crowder (5), Simmons
(8) ; puis Cologer (4), Oloa, Moulin (2).
Entraîneur : O. Hirsch.
J ORLÉANS - SAINT-ÉTIENNE : 69-63
(25-17 ; 9-17 ; 21-18 ; 14-11)
ORLÉANS : Fellah (17), Dewar (10), Da Silva,
Humbert (4), McFarlan (22) ; puis Bah, Blot
(14), Monbollet, W. Aka (2). Entraîneur :
M. Perrin.
SAINT-ÉTIENNE : Periac (8), G. Pons, Adell
(13), Ringstrom (10), Dean (12) ; puis Staelens (7), Hall (4), Rey (2), Passave (7). Entraîneur : A. Thinet.
J MULHOUSE-ÉVREUX : 84-77 (23-23 ;
21-12 ; 19-17 ; 21-25)
MULHOUSE : Bouvier (13), M’Bodji (7),
A.D. Smith (13), Swords (11), G. Owens (13) ;
puis Bronchard (8), V. Mendy, Pistre (14),
Malet (5). Entraîneur : C. Auffray.
ÉVREUX : Boissié (5), Diene (6), G. Plateau
(5), Toffin (10), Maizeroi ; puis Eppehimer
(10), Calvez (4), Muhammad (7), C. Hill (30).
Entraîneur : P. Thibaud.
J CHARLEVILLE-ANTIBES : 84-77
(23-17 ; 21-14 ; 21-22 ; 19-24)
CHARLEVILLE : W. Bernard (20), Thioune
(16), Correa (6), Yatzkan (12), Davidson
(21) ; puis Mo. N’Diaye (3), Condouant (6),
C. Fournier, T. Pons. Entraîneur : M. Gonsalves.
ANTIBES : T. Williams (17), A. Keïta (12),
Bengaber (10), Recoura (5), Kresta (22) ;
puis Kissourine, Chérasse (5), Dahbi (6).
Entraîneur : S. Ostrowski.
I LIGUE FÉMININE (1re journée, open
LFB, tous les matches à Paris-Coubertin).
– HIER : Villeneuve-d’Ascq - Challes, 80-51 ;
Tarbes-Strasbourg, 92-62 ; Aix-en-Provence Nice, 63-53 ; Bourges - Saint-Amand, 66-61.
AUJOURD’HUI : Clermont-Calais
(14 heures) ; Montpellier-Mondeville
(16 h 15) ; Valenciennes-Mourenx (18 h 30).
J VILLENEUVE-D’ASCQ - CHALLES :
80-51 (24-13 ; 15-15 ; 23-16 ; 18-7)
VILLENEUVE-D’ASCQ : Catrix, Massaline
(14), Seigle (15), Fombonne (4), Marcauskaite (12), T. Brown (10), E. Gomis (5),
Wambe (14), Sacko (6), Heurtematte. Entraîneur : A. N’Diaye.
CHALLES : Pognon (6), Cayot (5), Duvivier
(6), Peyrol (9), Pilyashenko (12), Viotty, Luptakova (6), Janostinova (5), Savic (2). Entraîneur : C. Benintendi.
J TARBES-STRASBOURG : 92-62 (31-16 ;
26-16 ; 20-22 ; 15-8)
TARBES : Tomaszewski (14), Savasta (6),
Zlatanova (4), Basko (11), Laborde, P. Sy
(18), Lepron (8), Gaither (27), Yacoubou (4).
Entraîneur : P. Pisan.
STRASBOURG : Kientz, Mercier (5), Langlais,
Bouderra, Gueye (22), Chieze (2), Brazdeikyte
(11), Robert (20), Schmitt (2).
J AIX-EN-PROVENCE - NICE : 63-53
(13-13 ; 25-9 ; 7-19 ; 18-12)
AIX-EN-PROVENCE : Dieme (4), Kostaki
(15), Campbell (6), Lopez (3), Lacroix (11),
Ferragut (13), Ndongue (4), Pride (7). Entraîneur : A. Weisz.
NICE : J. Gomis, Martinez, Maïga (20), Beikes
(10), Petiteau (2), Barennes (6), Stevenson
(9), Azace (6). Entraîneur : S. Provillard.
J BOURGES - SAINT-AMAND : 66-61
(17-12 ; 22-19 ; 9-14 ; 18-16)
BOURGES : Godin (5), Palau (9), Melain (17),
Dumerc (8), Jekabsone (19), N’Goyisa (2),
Reghaïssia (6), Pavetic. Entraîneur : P. Vincent.
SAINT-AMAND : E. Brown (14), Fouteret (2),
Cibert (9), Drljaca (14), C. Miller (10), Capelle
(7), El Gargati, Delepine (5). Entraîneur :
D. Thiebaut.
TRAPANI. – Les
Suisses d’Alinghi
(au premier plan)
ont conforté leur
première place
au classement
général
de la Coupe
Louis-Vuitton,
en profitant
de l’abandon
de leurs
adversaires du
jour, les Italiens
de Luna-Rossa.
(Photo Domenico
Stinellis/AP)
LUTTE
BATEAUX
CANOË-KAYAK
I COUPE LOUIS-VUITTON – ACTE 8
(Trapani [ITA], 29 septembre-4 octobre).
– Manche 4 : Emirates-Team New Zealand
(NZL) b. Mascalzone Latino-Team Capitalia
(ITA), sur abandon ; Shosholoza (AFS) b. United Internet-Team Germany (ALL), de 20’’ ;
BMW-Oracle (USA) b. K-Challenge, de
2’44’’ ; Alinghi (SUI) b. Victory-Challenge
(SUE), de 1’14’’ ; China Team (CHI)
b. + 39 Challenge (ITA), de 3’5’’ ; Luna-Rossa
(ITA) b. Desafio Espagnol (ESP), de 1’36’’.
Manche 5 : Alinghi b. Luna Rossa, sur abandon ; + 39 Challenge b. Desafio Espagnol, de
2’22’’ ; Victory Challenge b. China Team, sur
abandon ; Emirates-Team New Zealand
b. BMW-Oracle, de 3’’ ; K-Challenge b. United Internet-Team Germany, de 20’’ ; Mascalzone Latino-Team Capitalia b. Shosholoza, de
1’30’’. Classement général (après cinq
manches) : 1. Alinghi, 5 points ; 2. EmiratesTeam New Zealand, BMW-Oracle, Luna-Rossa,
4 ; 5. K-Challenge, Victory Challenge, 3 ;
7. Shosholoza, 2 ; 8. United Internet-Team
Germany, Desafio Espagnol, China Team,
+ 39 Challenge, Mascalzone Latino-Capitalia
Team, 1.
I MULTICOQUES – GRAND PRIX DE
LORIENT (30 septembre-2 octobre).
Septième épreuve du Championnat
ORMA. Classement (après six manches) :
1. Cammas (Groupama, 1-2-1-1-1-3),
9 points ; 2. Bidégorry (Banque-Populaire,
2-3-2-2-2-2), 13 ; 3. Le Peutrec (Gitana 11,
4-1-4-4-4-1), 18 ; 4. Le Cléac’h (Foncia,
3-4-3-5-5-4), 24 ; 5. Desjoyeaux (Géant,
6-5-5-3-3-7), 29 ; 6. Duprey du Vorsent
(Gitana X, 5-6-6-6-6-5), 34.
I GRAND PRIX DE BANDOL (Mumm 30,
30 septembre-2 octobre). – 1re manche
(parcours olympique) : 1. Di Biase (SUI, Ville
de Genève-Carrefour Prévention) ; 2. Pagès
(La Rochelle Jeunes-Albatrans) ; 3. Berthet
(Bouygues-Telecom) ; 4. Brenac (BelvédèreEDC-EBSCO) ; 5. Pahun (Région-Île-deFrance). 2 e manche : 1. Berthet ;
2. Di Biase ; 3. Henry (Toulon-Provence-Méditerranée-COYCH) ; 4. Pagès ; 5. Pahun ; etc.
Classement général (après deux manches
et avant jury) : 1. Di Biase, 3 points ; 2. Berthet, 4 ; 3. Pagès, 6 ; 4. Pahun, 10 ; 5. Henry,
11 ; etc.
I SLALOM – CHAMPIONNATS DU
MONDE (Penrith [AUS], 30 septembre 3 octobre).– Finales. HOMMES. C 1 : 1. Bell
(AUS), 209,26 pts (1’46’’10 + 1’43’’16)
(0 point de pénalité en 1re manche + 0 en
2e manche) ; 2. T. Estanguet, 209,47
(1’47’’89 + 1’41’’58) (4 + 0) ; 3. Martikan
(SLQ), 210,64 (1’43’’99 + 1’46’’65)
(0 + 2) ; 4. Benzien (ALL), 214,12
(1’47’’10 + 1’47’’02) (0 + 2) ; 5. S. Pfannmöller (ALL), 214,50, (1’46’’88 + 1’47’’62)
(2 + 0) ; 6. Mincik (S LQ), 214 ,99
(1’48’’59 + 1’46’’40) (0) ; 7. Maley (AUS),
215,84 (1’49’’31 + 1’46’’53) (0) ; 8. Masek
(RTC), 217,65 (1’48’’19 + 1’49’’46)
(2 + 2) ; 9. Dürrenmatt (SUI), 222,14
(1’48’’29 + 1’53’’85) (0 + 6) ; 10. Jezek
(RTC), 231,40 (1’49’’94 + 2’1’’46) (4 + 6).
Éliminés en demi-finale : 12. Slafkovsky
(SLQ), 110,16 (2) ; 14. McIntosh (GBR),
110,69 (2) ; 20. Labarelle, 113,47 (0) ; 37.
Lalliet, 173,98 (58). FEMMES. K 1 : 1. Kaliska
(SLQ), 219,86 pts (1’49’’52 + 1’50’’34)
(0 point de pénalité en 1re manche + 0 en
2e manche) ; 2. Planert (ALL), 222,69
(1’50’’70 + 1’51’’99) (0 + 0) ; 3. Dickens,
229,38 (1’52’’57 + 1’56’’81) (2 + 0) ; 4.
Hilgertova (RTC), 229,82
(1’50’’90 + 1’58’’92) (0 + 6) ; 5. Bongardt
(ALL), 232,22 (1’55’’66 + 1’56’’56)
(0 + 2) ; 6. Walsh (GBR), 236 ,41
(1’57’’30 + 1’59’’11) (2 + 2) ; 7. Pavelkova
(RTC), 236,93 (1’56’’06 + 2’0’’87) (0 + 6) ;
8. Blakeman (GBR), 237,21
(1’54’’30 + 2’2’’91), (0 + 6) ; 9. Sadilova
(RTC), 242,88 (1’57’’01 + 2’5’’87), (0 + 2).
Éliminées en demi-finale : 14. Pichery,
121,49 (0) ; 18. Oblinger-Peters (AUT),
124’’16 (2) ; 20. Dukatova (SLQ), 127,35 (4).
AUJOURD’HUI
Demi-finales et finales du K 1 HOMMES et C 2.
DEMAIN
Patrouilles K 1 (H et F), C 1, C 2.
BOXE
I RÉUNION DE BROOKS (USA, 30 septembre). – Demi-finale IBF des mi-lourds
(12 × 3) : G. Johnson (USA) b. GK Jones
(USA), arrêt de l’arbitre au 10eround.
Glen Johnson (36 ans, 43 victoires, 2 nuls,
10 défaites), qui avait abandonné son titre IBF
l’an dernier pour affronter son compatriote
Antonio Tarver, devient challenger officiel du
nouveau champion IBF, l’Anglais Clinton
Woods, que Johnson avait battu aux points en
février 2004.
I TOURNOI D’OSTRAVA (RTC, 30 septembre - 2 octobre). – Demi-finale. Plume :
Djelkhir b. Stogerel (MGL), 23-9. Welters :
Noël b. Matemousian (ARM), 15-15 (départagés par pointages individuels). Moyens :
Diambang b. Sead (SUI), 25-18. Superlourds : Samoudi b. Prusa (RTC), 23-8.
Les quatre derniers Français en lice se sont
imposés. « Djelkhir a été le meilleur face à un
bon gaucher, qu’il a pris de vitesse, à mi-distance, souligne l’entraîneur Aldo Cosentino.
Quant à Noël, il a respecté les consignes et a
contré. En revanche, Diambang n’a pas écouté
et s’est battu, alors qu’il aurait dû contrer un
débutant qui se jetait. Enfin, Samoudi a
contrôlé et son adversaire a même été compté. »
AUJOURD’HUI
Finales. Plume : Djelkhir - Duraj (RTC).
Welters : Noël - Katalinic (CRO). Moyens :
Diambang - Akopian (ARM). Super-lourds :
Samoudi - Pulov (BUL).
I RÉUNION DE WLOCLAWEK (POL,
30 septembre).– Lourds-légers (10 × 3) :
Bursztynowicz (POL) b. Greter, aux points.
I ROUND ROBIN JUNIORS (Dublin,
30 septembre - 1er octobre). – Demi-finales.
Mi-mouche : Barmes (IRL) b. Ait-Ihya,
15-10. Coq : Boumerdaci b. Sennessy (IRL),
22-12. Plume : Muller (ALL) b. Mansri,
15-10. Légers : Mimoune b. D. Ward (IRL),
9-4. Super-légers : P. Ward (IRL) b.
Tavares, 14-10. Welters : Bellahcene b.
Collins (IRL), 25-16. Moyens : Zabre b. Tourish (IRL), 26-10.
I R ÉUN I O N D ’O L D EN BU R G (A LL ,
1er octobre). – Championnat d’Europe des
lourds (12 ×3) : Vidoz (ITA, champion) b.
Sprott (GBR, challenger), aux points
(117-112, 117-113, 117-112).
Dans un combat terne, Paolo Vidoz (35 ans,
20 victoires, 2 défaites) a conservé son titre.
« Sprott n’avait pas envie de devenir champion d’Europe et fut étrangement passif, commente le juge parisien Daniel Talon, tandis que
Vidoz, qui ne paraissait pas au mieux, n’en
demandait pas tant. L’Italien a donné des
séries sporadiques, mais, parfois, il ne se passait rien. »
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CYCLISME
I CIRCUIT FRANCO-BELGE (2.1 [BEL],
29 septembre - 2 octobre). – 3e étape, Maubeuge-Quiévrain : 1. Hoj (DAN, Gerolsteiner), les 211,1 km en 5 h 5’29’’ ; 2. Vilcinskas
(LIT, Jartazi), à 1’’ ; 3. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), à 2’’ ; 4. Zanotti (ITA, Liquigas) ; 5. Weylandt (BEL, Quick Step) ;
6. Casper (Cofidis) ; 7. Korff (ALL, TMobile) ; 8. De Jongh (HOL, Rabobank) ;
9. Jegou (Française des Jeux) ; 10. Mondory (AG2R Prévoyance), t.m.t.
Classement général : 1. Hinault (Crédit
Agricole), en 13 h 47’26’’ ; 2. Hoj (DAN,
Gerolsteiner), m.t. ; 3. Breschel (DAN, CSC), à
3’’; 4. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), à
5’’ ; 5. Zanotti (ITA, Liquigas), à 6’’ ; 6. Kirsipuu (EST, CA) ; 7. Hayman (AUS, Rabobank) ;
8. Delage (Française des Jeux), t.m.t. ;
9. Casper (Cofidis), à 7’’ ; 10. Coyot (Cof),
à 8’’.
AUJOURD’HUI
4e et dernière étape : Cuemes-Doornik
(154,6 km).
I MÉMORIAL CIMURRI GRAN PREMIO
BIOERA (1.1 [ITA], 1er octobre). – 1. Fischer
(BRE, Naturino-Sapore di Mare), en 4 h 8’40’’
(moy : 44,879 km/h) ; 2. Grillo (ITA, PanariaNavigare) ; 3. Mori (ITA, Saunier Duval-Prodir) ; 4. Szczawinski (POL, Ceramica Flaminia) ; 5. Santanbrogio (ITA, Team LPR), t.m.t.
GOLF
I DUNHILL LINKS CHAMPIONSHIP
([ECO], Saint Andrews, Carnoustie, Kingsb a r n s , 3 9 7 4 4 9 0 / , 2 9 s e ptembre - 2 octobre). – Troisième tour (par
216) : 1. Ferrie (ANG), 203 (68 + 68 + 67) ;
2. Gonzalez (ARG), 208 (69 + 68 + 71),
Montgomery (ECO), 208 (70 + 65 + 73) et
Stenson (SUE), 208 (69 + 74 + 65) ; 5. Fulke
(SUE), 209 (71 + 66 + 72) ; 6. Casey (ANG),
210 (68 + 70 + 72) ; 7. Westwood (ANG),
211 (71 + 71 + 69), Harrington (IRL), 211
(70 + 70 + 7 1), Gre en (AUS), 211
(70 + 71 + 70), Kjeldsen (DAN), 211
(70 + 72 + 69) et Doyle (AUS), 211
(73 + 72 + 66) ; 12. Clarke (ILN), 212
(68 + 75 + 69) ; … 32. Cévaër, 215
(69 + 74 + 72) ; 48. Van de Velde, 216
(72 + 74 + 70), Poulter (ANG), 216
(71 + 73 + 72) ; 99. Lucquin, 221
(74 + 69 + 78), Delamontagne, 221
(71 + 77 + 73), Havret, 221
(79 + 70 + 72), Jacquelin, 221
(70 + 80 + 71) ; 1 29. Bourdy, 224
(73 + 76 + 75) ; 162. Remésy, 232
(76 + 78 + 78).
I OPEN DE GREENSBORO (Forest Oaks
Country Club, Caroline-du-Nord, circuit américain hommes, 5 000 000 $, 29 septembre - 2 octobre). – Deuxième tour (par
144) : 1. Huston, 132 (66 + 66) ; 2. K.J. Choi
(CDS), 133 (64 + 69) ; 3. Rose (ANG), 134
(69 + 65) et Trahan, 134 (65 + 69) ; 5. Clark
(AFS), 135 (66 + 69), Gay, 135 (69 + 66),
Maruyama (JAP), 135 (70 + 65) et Rollins,
135 (67 + 68) ; 9. Bohn, 136 (71 + 65), Chopra (SUE), 136 (67 + 69), Herron, 136
(70 + 66), Pettersson (SUE), 136 (69 + 67)
et Warren, 136 (62 + 74) ; … 17. Garcia
(ESP), 138 (69 + 69) ; 53. Levet, 141
(74 + 67), Scott (AUS), 141 (73 + 68). N’ont
pas passé le cut : Hamilton, 144 (68 + 76) ;
Daly, 147 (75 + 72).
Tous américains sauf mention.
I OPEN DE LOS ANGELES (Californie,
Trump National Golf Club, circuit américain
f e m m e s , 1 3 0 0 0 0 0 $ , 3 0 s e ptembre - 2 octobre). – Premier tour
(par 71) : 1. Icher, Ward, Perrot (CHL) et Han
Hee-wan (CDS), 65 ; 5. Gloria Park (CDS),
Gulbis et Rosales (PHI), 66 ; 8. Hart, Bowie,
Kim Mi-hyun (CDS) et Jeong Jang (CDS), 67 ;
… 27. A. Sörenstam (SUE), 69 ; 82. Arricau,
73 ; 96. Meunier-Lebouc, 74.
Toutes américaines sauf mention.
HANDBALL
I LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES. –
Phase principale, 1re journée. Groupe B.
HIER : Athènes (GRE) - Celje (SLV), 21-30.
AUJOURD’HUI : Sävehoff (SUE) - Leon
(ESP). Groupe C. HIER : Hafnarfjördur (ISL)
- Aarhus (DAN), 27-28. AUJOURD’HUI :
Merano (ITA) - Velenje (SLV). Groupe D.
HIER : Ljubuski (BOS) - Barcelone (ESP),
27-35 ; Szeged (HON) - Zaporozhye (UKR),
36-28. Groupe E. HIER : Kiel (ALL) - Meshkov (BLR), 35-28. AUJOURD’HUI : Kölding
(DAN) - Plock (POL). Groupe F. HIER : Bucarest (ROU) - Ciudad Real (ESP), 24-29.
AUJOURD’HUI : Presov (SLQ) - Veszprem
(HON). Groupe G. HIER : Schaffhausen (SUI)
- Zagreb (CRO), 26-26. AUJOURD’HUI : Pampelune (ESP) - Bitola (MCD).
I COUPE DE L’EHF HOMMES. – 32e de
finale aller. HIER : Tallin (EST) - Créteil,
26-29. Match retour le 9 octobre (16 heures).
I COUPE DES COUPES HOMMES. – 32e
de finale aller. HIER : Chambéry - Esch
(LUX), 30-21. Match retour le 8 octobre
(20 h 30).
I DIVISION 2 HOMMES. – 3e journée.
VENDREDI : Metz - Villeurbanne, 26-28 ; Cesson-Sévigné - Livry-Gargan, 20-20. HIER :
Ajaccio - Wittelsheim, 28-32 ; Saint-Raphaël Nantes, 24-18 ; Billère - Belfort, 27-23 ; Aixen-Provence - Conflans, 24-27 ; Aurillac Porte Normande, 25-21 ; Nancy - Villeneuved’Ascq, 27-28.
Classement : 1. Cesson, 8 pts ; 2. Aurillac,
7 ; 3. Metz, 7 ; 4. Wittelsheim, 7 ; 5. Porte
Normande, 7 ; 6. Villeurbanne, 7 ; 7. Nantes,
7 ; 8. Saint-Raphaël, 6 ; 9. Conflans, 6 ;
10. Belfort, 5 ; 11. Billère, 5 ; 12. Nancy, 5 ;
13. Villeneuve-d'Ascq, 5 ; 14. Aix, 5 ; 15. Ajaccio, 5 ; 16. Livry-Gargan, 4.
Prochaine journée.– Samedi 8 octobre : SaintRaphaël - Billère (20 heures) ; Villeneuved’Ascq - Ajaccio (20 h 30) ; Conflans - Aurillac
(20 h 30) ; Livry-Gargan - Nancy (20 h 30) ;
Villeurbanne - Cesson Sévigné (20 h 30).
Dimanche 9 octobre : Wittelsheim - Belfort
(16 heures) ; Nantes - Aix-en-Provence
(16 heures) ; Porte Normande - Metz
(16 heures).
I DIVISION 1 FEMMES. – 4e journée.
HIER : Yutz - Mérignac, 29-23 ; Fleury-lesAubrais - Angoulême, 32-31 ; Toulon - SaintCyr - Mios, 27-26 ; Bègles - Dijon, 22-20.
AUJOURD’HUI : Le Havre - Nîmes
(16 heures). DÉJÀ JOUÉ : Metz - Besançon,
27-27.
Classement : 1. Fleury-les-Aubrais, 12 pts ;
2. Bègles, 10 ; 3. Le Havre, 9 ; 4. Metz, 9 ;
5. Dijon, 8 ; 6. Mérignac, 8 ; 7. Yutz, 8 ;
8. Toulon, 8 ; 9. Besançon, 7 ; 10. Nîmes, 5 ;
11. Mios, 4 ; 12. Angoulême, 4.
Prochaine journée. – Samedi 8 octobre :
Nîmes - Yutz (20 heures) ; Dijon - Fleury-lesAubrais (20 heures) ; Mios - Le Havre
(20 heures) ; Toulon-Saint-Cyr - Besançon
(20 heures) ; Angoulême - Metz (20 h 30).
Dimanche 9 octobre : Mérignac - Bègles
(16 heures).
HOCKEY
SUR GLACE
I LIGUE MAGNUS.– 5e journée. HIER :
Dijon - Morzine-Avoriaz, 4-7 ; Gap - Angers,
1-6 (1-3, 0-0, 0-3) ; Rouen - Grenoble, 4-1
(0-0, 2-0, 2-1) ; Amiens - Briançon, 3-0 (1-0,
0-0, 2-0) ; Villard - Mont-Blanc, 3-2 (0-0, 3-0,
0-2) ; Chamonix - Caen, 3-2 (1-0 , 1-0, 1-2) ;
Anglet - Épinal, 4-3 a.p. (3-2, 0-0, 0-1, 1-0).
Classement : 1. Angers et Villard-de-Lans,
10 pts ; 3. Rouen, 9 ; 4. Amiens, 8 ; 5. Grenoble et Briançon, 6 ; 7. Dijon, 5 ; 8. Anglet,
Epinal et Morzine-Avoriaz, 4 ; 11. Chamonix,
3 ; 12. Mont-Blanc et Caen, 2 ; 14. Gap, 1.
Prochaine journée.– Lundi 3 octobre : Morzine
- Avoriaz (20 h 30). Mardi 4 octobre : Grenoble - Dijon (20 heures) ; Gap - Chamonix
(20 heures) ; Épinal -Rouen (20 h 15) ; MontBlanc - Anglet (20 h 30) ; Briançon - Villard
(20 h 30). Mercredi 5 octobre : Angers Amiens (20 heures).
I CHAMPIONNATS DU MONDE (Budapest,
26 septembre-2 octobre). – Gréco-romaine.
66 kg. Seizièmes de finale : Panait (ROU)
b. S. Guenot, 2-0 (5-0, 2-1). Demi-finales :
Gergov (BUL) b. Vardanyan (UKR), 2-0 (1-0,
3-0) ; Rajabov (AZE) b. Kum Chol (CDN).
Matches pour la 3e place : Milan (CUB)
b. Vardanyan ; Min-Chul (CDS) b. Kum-Chol.
Finale : Gergov b. Rajabov, 2-0 (2-1, 3-0).
74 kg. Seizièmes de finale : C. Guenot
b. Iwasaki (JAP), 2-1 (6-1, 1-3, 2-2).
Huitièmes de finale : Abdulov (AZE)
b. C. Guenot, 2-1. Demi-finales : Madsen
(DAN) b. Bucher (SUI) ; Samurgachev (RUS)
b. Schneider (ALL). Matches pour la
3e place : Yli-Hannuksela (FIN) b. Bucher ;
Schneider b. Babulfath (SUE). Finale :
Samurgachev b. Madsen, 2-1 (7-0, 2-3, 2-0).
84 kg. Seizièmes de finale : Khasaia (GEO)
b. Noumonvi, 2-1 (3-0, 3-3, 3-0). Demifinales : Selimav (BLR) b. Bardosi (HON) ;
Mishine (RUS) b. Daragan (UKR). Matches
pour la 3e place : Bardosi b. Jung-Sub
(CDS) ; Avluca (TUR) b. Daragan. Finale :
Selimav b. Mishine, 2-1 (1-4, 1-1, 2-2).
AUJOURD’HUI
Gréco-romaine : 60 kg ; 96 kg ; 120 kg.
MOTO
I VITESSE – GRAND PRIX DU QATAR
(Losail, 29 septembre-1er octobre). – 14e
(MotoGP) et 13e (125 cm³ et 250 cm3)
manches du Championnat du monde
2005.
J MotoGP : 1. Rossi (ITA, Yamaha), les
22 tours (118,36 km) en 43’33’’759 (moy. :
163,020 km/h) ; 2. Melandri (ITA, Honda), à
1’’670 ; 3. Hayden (USA, Honda), à 5’’536 ;
4. Edwards (USA, Yamaha), à 14’’737 ;
5. Gibernau (ESP, Honda), à 20’’431 ; 6. Checa (ESP, Ducati), à 31’’432 ; 7. Nakano (JAP,
Kawasaki), à 32’’983 ; 8. Elias (ESP, Yamaha),
à 39’’888 ; 9. Barros (BRE, Honda), à 41’’792 ;
10. Capirossi (ITA, Ducati), à 44’’252, etc.
Abandon : Biaggi (ITA, Honda), problème
électronique. Forfait : Jacque (Kawasaki).
Grille de départ. – 1re ligne : Capirossi (ITA,
Ducati), 1’56’’917 ; Gibernau (ESP, Honda),
1’56’’994 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’57’’360.
2 e ligne : Edwards (USA, Yamaha),
1’57’’447 ; Melandri (ITA, Honda), 1’57’’468 ;
Checa (ESP, Ducati), 1’57’’481. 3e ligne :
Nakano (JAP, Kawasaki), 1’57’’902, etc.
Championnat du monde 2005 (après
14 Grands Prix) : 1. Rossi, 306 points ;
2. Biaggi, 159 ; 3. Melandri, 157 ; 4. Edwards,
152 ; 5. Hayden, 150 ; 6. Capirossi, 148 ;
7. Barros, 129 ; 8. Gibernau, 126 ;...
17. Jacque, 25 ; etc.
J 250 cm3 : 1. Stoner (AUS, Aprilia), les
20 tours (107,6 km) en 41’22’’628 ; 2. Lorenzo (ESP, Honda), à 1’’566 ; 3. Dovizioso (ITA,
Honda), à 2’’603 ; 4. Pedrosa (ESP, Honda), à
2’’659 ; 5. Porto (ARG, Aprilia), à 4’’867 ;
6. Aoyama (JAP, Honda), à 29’’971 ; 7. Barbera (ESP, Honda), à 32’’708 ;... 9. Guintoli
(Aprilia), à 46’’849 ; etc. Abandons :
De Puniet (Aprilia), moteur ; Vincent
(Fantic).
Grille de départ. 1re ligne : Lorenzo (ESP,
Honda), 2’2’’154 moy. : 158,553 km/h) ;
De Angelis (SAN, Aprilia), 2’2’’303 ; Stoner
(AUS, Aprilia), 2’2’’473 ; Pedrosa (ESP,
Honda), 2’02’’544. 2e ligne : Porto (ARG,
Aprilia), 2’2’’704 ; Dovizioso (ITA, Honda),
2’2’’715 ; H. Aoyama (JAP, Honda), 2’2’’828 ;
De Puniet (Aprilia), 2’4’’219. 3e ligne :
11. Guintoli (Aprilia), 2’4’’419 ;... 6e ligne :
23. Nigon (Yamaha), 2’6’’179 ; 7e ligne :
25. Vincent (Fantic), 2’6’’669 ; 27. Gines
(Aprilia), 2’7’’712, etc.
Championnat du monde (après 13 Grands
Prix) : 1. Pedrosa, 239 points ; 2. Stoner,
213 ; 3. Dovizioso, 160 ;... 7. De Puniet, 121 ;
10. Guintoli, 69 ; etc.
J 125 cm3 : 1. Talmacsi (HON, KTM), les
18 tours (96,84 km) en 39’23’’248 (moy. :
147,519 km/h) ; 2. Kallio (FIN, KTM), à
0’’017 ; 3. Simoncelli (ITA, Aprilia), à 9’’571 ;
4. Di Meglio (Honda), à 11’’815 ; 5. Faubel
(ESP, Aprilia), à 12’’169 ; 6. Luthi (SUI,
Honda), à 12’’303 ;... 20. Masbou (Honda), à
49’’011 ; etc.
Grille de départ. 1re ligne : Kallio (FIN,
KTM), 2’9’’455 (moy. : 149,611 km/h) ;
Talmacsi (HON, KTM), 2’9’’601 ; Pasini (ITA,
Aprilia), 2’9’’653 ; Simon (ESP, KTM),
2’9’’680. 2e ligne : Lai (ITA, Honda), 2’9’’699 ;
Poggiali (SAN, Gilera), 2’9’’718 ; Simoncelli
(ITA, Aprilia), 2’9’’850 ; Rodriguez (ESP,
Aprilia), 2’9’’962. 3e ligne : Luthi (SUI,
Honda), 2’10’’010 ; Di Meglio (Honda),
2’10’’024 ; Faubel (ESP, Aprilia), 2’10’’075 ;
Bautista (ESP, Honda), 2’10’’282. 4e ligne :
15. Masbou (Honda), 2’10’’444 ; etc.
Championnat du monde 2005 (après
13 Grands Prix) : 1. Kallio, 201 points ;
2. Luthi, 199 ; 3. Talmacsi, 156 ;...
10. Di Meglio, 77 ; 18. Masbou, 22 ; etc.
I MOTO TOUR (Toulon-Toulon). –
Classement après la huitième étape :
1. Nuques (Yamaha) ; 2. Moreira (Yamaha), à
47’’57 ; 3. Haquin (KTM), à 55’’92 ; 4. Morillas
(Buell), à 1’15’’7 ; 5. Detot (Kawasaki), à
1’54’’25 ; etc.
AUJOURD’HUI
Dernière spéciale au Mont Faron.
PATINAGE
ARTISTIQUE
I MASTERS (Reims, 30 septembre 1er octobre). –
J HOMMES : 1. Joubert, 206,80 pts (135,06
[libre] + 71,74 [court]) ; 2. Contesti, 177,76
(119,37 + 58,33) ; 3. Dambier, 176,77
(121,69 + 55,08) ; 4. Ponsero, 172,01
(109,52 + 62,49) ; 5. Préaubert, 161,72
(102,18 + 59,54) ; 6. Colot, 153,99
(101,80 + 52,19) ; 7. Djordjevic, 149,56
(92,85 + 56,71) ; 8. Deslot, 144,02
(90,06 + 53,96) ; 9. Reverdiau, 131,70
(82,91 + 48,79).
J FEMMES : 1. C. Didier, 122,89 pts (79,65
[libre] + 43,24 [court]) ; 2. Calvez, 120,84
(73,91 + 46,93) ; 3. Bobillier, 116,35
(77,53 + 38,82) ; 4. Lacour, 114,53
(67,13 + 47,40) ; 5. G. Didier, 88,41
(55,29 + 33,12) ; 6. Dumaine, 74,14
(4 4 ,62 + 29 , 52 ) ; 7 . L u xey , 58 ,5 3
(39,11 + 19,42).
RUGBY
I LIGUE CELTIQUE (5e journée). – VENDREDI : Édimbourg (ECO) - Glasgow (ECO),
28-12. HIER : Connacht (IRL) - Munster (IRL),
19-44 ; Leinster (IRL) - Ulster (IRL), 30-23.
Classement (tous cinq matches) :
1. Édimbourg, 18 ; 2. Munster, 18 ; 3. Leinster, 17 ; 4. Ulster, 17 ; 5. Cardiff, 15 ; 6. Borders, 13 ; 7. Llanelli, 11 ; 8. Newport, 10 ;
9. Neath-Swansea, 9 ; 10. Glasgow, 8 ;
11. Connacht, 5.
I COUPE ANGLO-GALLOISE. – VENDREDI.
Groupe 4 : Newport (GAL) - Leicester (ANG),
24-15. HIER. Groupe 1 : Bath (ANG) - Bristol
(ANG), 25-10 ; Gloucester (ANG) - NeathSwansea (GAL), 23-7. Groupe 2 : Cardiff
(GAL) - Saracens (ANG), 37-20. Groupe 4 :
Worcester (ANG) - Northampton (ANG), 7-22.
SHORT-TRACK
I COUPE DU MONDE (Hangzhou [CHN],
30 septembre - 2 octobre). – HOMMES.
500 m : 1. Li Jiajun (CHN), 41’’922 ; 2.
Ahn Hyun-soo (CDS), 41’’933 ; 3. Tremblay
(CAN), 42’’111. Éliminé en demi-finales : 8.
Ohno (USA). En séries : 18. Fauconnet ; 19.
Mattei ; 29. Mathieu. FEMMES. 500 m : 1.
Wang Meng (CHN), 44’’185 ; 2. Fu Tianyu
(CHN), 44’’388 ; 3. Radanova (BUL), 44’’611.
Éliminées en séries : 26. Gollin ; 32. Bouvier. En préliminaires : 41. Lecompère.
Relais 3 000 m (demi-finales). I : 1. Corée
du Sud, 4’17’’671 ; 2. Canada, 4’19’’817 ; 3.
France (Choi Min-kyung, Bouvier, Gollin,
Lecompère), 4’38’’859 (éliminée).
SQUASH
I OPEN DE HONGRIE (Budapest, 29 septembre - 1er octobre). – Demi-finales :
Gaultier (no 11) - Nicol (ANG, no 5), 3-1
(11-2, 11-5, 4-11, 11-5) ; Shabana (EGY,
no 8) - Willstrop (ANG, no 8), 3-1 (10-11,
11-6, 11-8, 11-4).
I OPEN FEMMES D’ALEXANDRIE (EGY,
26-30 septembre). – Demi-finales : Stoehr
(no 15) - Naude (HOL, no 14), 3-0 (10-9, 9-1,
9-4) ; Kheirallah (EGY, no 27) - Abdel Kawy
(EGY, no 8), 3-0. Finale : Kheirallah - Stoehr,
3-2 (6-9, 9-4, 9-10, 9-1, 9-2).
TENNIS
I HÔ CHI MINH-VILLE ([VIE], ATP, dur,
380 000 $, 26 septembre - 2 octobre). –
Demi-finales : Stepanek (RTC) b. T. Johansson (SUE), 7-5, 6-4 ; Björkman (SUE) b. Puerta (ARG), 6-1, 6-0.
I PALERME ([ITA], ATP, terre battue,
323 250 /, 26 septembre - 2 octobre). –
Quart de finale : Volandri (ITA) b. Robredo
(ESP), 6-4, 6-2. Demi-finales : Andreev
(RUS) b. Seppi (ITA), 6-2, 6-4 ; Volandri (ITA)
b. Behrend (ALL), 6-4, 6-2.
I GRENOBLE (ATP Challenger, indoor,
75 000 /, 26 septembre - 2 octobre). –
Demi-finales : Gicquel b. Santoro, 6-3,
6-3 ; Enqvist (SUE) b. Haehnel, 3-6, 7-5, 6-2.
I LUXEMBOURG ([LUX], WTA Tour, indoor,
585 000 $, 26 septembre - 2 octobre). –
Demi-finales : Grönefeld (ALL) b. Safina
(RUS), 6-4, 5-7, 6-4 ; Clijsters (BEL) b.
Dechy, 6-3, 6-1.
I SÉOUL ([CDS], WTA Tour, dur, 140 000 $,
26 septembre - 2 octobre).– Demi-finales :
Jankovic (SEM) b. Golovin, 6-4, 5-7, 6-4 ;
Vaidisova (RTC) b. Castaño (COL), 7-5, 6-4.
I CANTON ([CHN], WTA Tour, dur,
170 000 $, 26 septembre - 2 octobre). –
Demi-finales : Yan Zi (CHN) b. Azarenka
(BLR), 6-4, 6-3 ; Llagostera Vives (ESP) b.
Zheng Jie (CHN), 7-5, 6-4.
TENNIS
DE TABLE
I CHAMPIONNATS D’EUROPE PAR
EQUIPES (1er - 2 octobre). – HOMMES.
A Sarajevo : France - Bosnie-Herzégovine,
3-2 (Lo [no146 mondial] - Ivanek [no392],
3-2 ; Bertin [no181] - Milicevic [no188], 0-3 ;
Bobillier [no144] - Hadzic [no693], 3-0 ; Lo Milisevic, 2-3 ; Bertin - Ivanek, 3-0) ; Italie Bulgarie, 3-0 ; Estonie - Ukraine, 3-0 (forfait) ; France - Ukraine, 3-0 (forfait) ;
France - Italie, 3-2 (Bertin - Piacentini
[no167], 3-1 ; Lo - Yang Min [no57], 1-3 ;
Bobillier - Bobocica [no394], 3-1 ; Bertin Yang Min, 0-3 ; Lo - Piacentini, 3-1) ; BosnieHerzégovine - Estonie 3-2 ; Bulgarie - Ukraine,
3-0 (forfait). Classement : 1. France, 3 victoires ; 2. Italie et Bulgarie, 2 ; 4. Bosnie-Herzégovine et Estonie, 1 ; 6. Ukraine, 0.
FEMMES. A Kaunas : France - Turquie, 3-0
(forfait) ; Lituanie - Espagne, 3-1 ; Pays-Bas Turquie, 3-0 (forfait) ; France - Pays-Bas,
3-1 (Coulibaly [no363] - Li Jiao [no18], 0-3 ;
Grundisch [no163] - Creemers [no261], 3-2 ;
Cahoreau [no256] - Van Useln [no279], 3-0 ;
Grundisch - Li Jiao, 3-1) ; Espagne - Suisse,
3-0 ; Lituanie - Turquie, 3-0 (forfait) ; Lituanie
- France, 3-2 (Misikonyte [no330] - Grundisch, 0-3 ; Budiene-Garkauskaite [no69] Coulibaly, 3-0 ; Daunoraviciute [no399] Cahoreau, 1-3 ; Budiene-Garkauskaite Grundisch, 3-2 ; Misikonyte - Coulibaly,
3-0) ; Pays-Bas - Espagne, 3-1. Classement : 1. Lituanie, 3 victoires ; 2. France et
Pays-Bas, 2 ; 4. Espagne et Turquie, 1 ; 6.
Suisse, 0.
AUJOURD’HUI
HOMMES (France - Bulgarie ; France - Estonie) ; FEMMES (France - Espagne et France
- Suisse).
I LIGUE DES CHAMPIONS (30 septembre
- 2 octobre).– 2e journée. Groupe A : Grenzau (ALL) - Gloska (POL), 3-0 ; Charleroi
(BEL) - Hennebont, 3-0. Classement : 1.
Grenzau et Charleroi, 4 pts ; 3. Hennebont et
Gloska, 0. Groupe B : Gönnern (ALL) - Cestas, 3-1 (Boll - Liu Song, 3-2 ; Rosskopf Tugwell, 2-3 ; Grujic - Provost, 3-1 ; Boll Tugwell, 3-0) ; Zagreb - Milan (aujourd’hui).
Classement : 1. Gönnern, 4 pts ; 2. Zagreb,
2 ; 3. Cestas et Milan, 0. Groupe C : Ochsenhausen (ALL) - Levallois, 3-1 ; Budapest Grenade (ESP), 2-3. Classement : 1. Ochsenhausen, 4 pts ; 2. Levallois et Grenade, 2 ; 4.
Budapest, 0. Groupe D : Angers - Horni
Sucha (RTC), 1-3 ; Düsseldorf (ALL) - Niederösterreich (AUT) (aujourd’hui). Classement : 1. Horni Sucha, Düsseldorf et Niederösterreich, 2 pts ; 4. Angers, 0.
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
I PHARAONS INTERNATIONAL CROSS
COUNTRY RALLYE (Égypte, 26 septembre
- 1er octobre). – 6e manche du Championnat du monde FIM et 5e de la Coupe du
monde FIA. 6e étape (Baharija - Le Caire).
J AUTOS : 1. Ivanov-Demyanenko (RUS, Nissan Pathfinder Tecnosport), les 272 km en
3 h 4’39’’ ; 2. Henrard - De Roissard (BEL,
Buggy-Tareg), à 4’32’’ ; 3. Palik-Darazsi (HON,
Nissan pick-up), à 5’18’’ ; 4. Kis-Czegledi
(HON, Nissan Pick-up Klub), à 9’31’’ ; 5. Jordan - J.-M. Lurquin (BEL, Nissan Pathfinder
Tecnosport), à 11’31’’ ; … 8. I. PatissierDelli Zotti (Nissan X-Trail Dessoude), à
14’40’’ ; 10. Julien-Millard (Nissan Patrol
GR), à 29’43’’ ; etc.
Classement général final avant jury : 1.
Henrard - De Roissard, 21 h 45’9’’ ; 2. PalikDarazsi, à 1 h 13’51’’ ; 3. Ivanov-Demyanenko,
à 1 h 30’47’’ ; 4. Jordan - J.-M. Lurquin, à
1 h 51’59’’ ; 5. Orioli-Sant, à 2 h 54’43’’ ; 6.
I. Patissier-Delli Zotti, à 2 h 59’53’’ ; … 9.
Julien-Millard (Nissan Patrol GR/Promotech), à 4 h 46’38’’ ; 13. Smulevici-Serreau
(Nissan Patrol GR Promotech), à 6 h 9’6’’ ; 14.
Chabot-Pillot (Toyota KDJ 120), à
6 h 39’32’’ (1er cat. T2), etc.
Coupe du monde FIA (après cinq manches
disputées) : 1. Saby-Perin (vainqueurs),
56 pts ; 2. De Villiers-Törner (AFS-SUE) et
Chabot-Pillot, 22 ; 4. Kleinschmidt-Pons
(ALL, ITA), 19 ; 5. Alphand-Picard, Schlesser et Henrard - De Roissard (BEL), 15, etc.
Catégorie Production : 1. Chabot-Pillot
(vainqueurs), 34 pts ; 2. Sukhovenko-Korolev
(RUS), Rousselot - F. Lurquin (BEL), Strugo-Larroque, Ch. et O. Barbier, 15 ; etc.
J MOTOS : 1. De Gavardo (CHI), les 272 km
en 3 h 5’2’’ ; 2. Casteu, à 2’ ; 3. Rivera (ESP),
à 4’28’’ ; 4. Coma (ESP), à 4’49’’ ; 5. Polli
(ITA), à 20’59’’ ; etc.
Classement général final : 1. Coma,
21 h 54’39’’ ; 2. De Gavardo, à 5’39’’ ; 3. Cas-
I CHAMPIONNAT DE FRANCE (demifinale). – Rouen-Sénart : 1-0 (8-5).
Deuxième match aujourd’hui. Le vainqueur de
cette demi-finale affrontera Savigny en finale.
I CHAMPIONNATS D’EUROPE JUNIORS
(Zagreb [CRO], 30 septembre-2 octobre).
– HOMMES. – 73 kg : 1. Mukhtarov (AZE) ;
2. Duminica (MCD) ; 3. Stsiashenka (BLR) et
Jezek (RTC) ; Remilien, non classé.
– 81 kg : 1. Kiptsevich (BLR) ; 2. Voprosov
(RUS) ; 3. Larem (POL) et Karbelashvili
(GEO) ; Clerget, non classé. FEMMES.
– 63 kg : 1. Cachola (POR) ; 2. Van Emden
(HOL) ; 3. Schlesinger (ISR) et Zabludina
(RUS) ; Zouak, non classée. – 70 kg :
1. Thiele (ALL) ; 2. Pitzanti (ITA) ; 3. Llopis et
Malikova (UKR).
AUJOURD’HUI
– 90 kg, – 100 kg et + 100 kg HOMMES ;
– 78 kg et + 78 kg FEMMES.
J COUPLES : 1. Pla-Bonheur, 145,85 pts
(103,01 [libre] + 42,84 [court]); 2. Chataignier-Bouzzine, 104,49 (69,98 + 34,51).
J DANSE : 1. Carron-Jost, 158,57 pts (78,51
[libre] + 49,32 [originales] + 30,74 [imposées]) ; 2. Pechalat-Bourzat, 157,19
(74,33 + 51,31 + 31,55) ; 3. Bentley-Pernet, 141,65 (68,56 + 44,95 + 28,14) ; 4.
Leber-Laniel, 88,76 (47,75 + 21,08 + 19,93).
J Juniors. HOMMES : 1. Lucine, 148,76
(96,29 [libre] + 52,47 [court]) ; 2. Prévoteaux, 143,71 (96,79 + 46,92) ; 3. Amodio,
127,47 (83,04 + 44,43).
Bleu
Rouge
AUTO-MOTO
BASE-BALL
JUDO
Jaune
Bleu
Jaune
- 2 octobre).
I DTM (Istanbul [TUR],
– Dixième manche du Championnat
d’Allemagne des voitures de tourisme
2005. Grille de départ. 1re ligne : Paffet
(GBR, Mercedes), 1’47’’101 ; Schnaider (ALL,
Mercedes), 1’47’’156. 2e ligne : Spengler
(CAN, Mercedes), 1’47’’280 ; Green (GBR,
Mercedes), 1’47’’330. 3e ligne : Ekström
(SUE, Audi), 1’47’’553 ; … 4e ligne : 8. Alesi
(Mercedes), 1’47’’654 ; 6e ligne : 11. Aiello
(Opel), 1’47’’814 ; etc.
AUJOURD’HUI
Départ de la course à 15 heures (32 tours).
1er
teu, à 6’54’’ ; 4. Sala (ITA), à 1 h 1’40’’ ; 5.
Rivera, à 1 h 24’21’’ ; … 11. Carillon, à
4 h 6’23’’ ; 12. Lecomte, à 6 h 55’34’’, etc.
Tous sur KTM 660.
Championnat du monde FIM (après six
manches) : 1. Coma (ESP), 72 pts ; 2. Casteu, 62 ; 3. Despres, 50 ; 4. Esteve (ESP),
47 ; 5. Moreno (CHI), 40.
Catégorie 450 : 1. De Gavardo (CHI), 125 pts
(champion) ; 2. Polli (ITA), 76 ; 3. Graziani
(ITA), 69 ; 4. Czachor (POL), 44 ; 5. Meillat,
Tixador, 40 ; etc.
Prochaine et dernière manche mondiale : UAE
Desert Challenge (Dubaï), 7-14 novembre.
Noir
Noir
I RALLYE DU JAPON (Obihiro, 30 septembre - 2 octobre). – Treizième épreuve
du Championnat du monde des rallyes
2005. Classement (après la 2e étape) : 1.
Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza
WRC 2005), 2 h 34’23’’6 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Peugeot 307 WRC), à 32’’3 ;
3. Loeb-Elena (MCO, Citroën Xsara WRC), à
1’11’’1 ; 4. Galli-d’Amore (ITA, Mitsubishi Lancer WRC05), à 2’42’’7 ; 5. Rovanperä-Pietilainen (FIN, Mitsubishi Lancer WRC05), à
2’43’’8 ; 6. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru
Impreza WRC 2005), à 2’53’’8 ; 7. DuvalSmeets (BEL, Citroën Xsara WRC), à 2’55’’6 ;
8. Gardemeister-Honkanen (FIN, Ford Focus
WRC RS04), à 4’5’’2 ; 9. Kresta-Tomanek
(RTC, Ford Focus WRC RS04), à 4’21’’9 ;
10. Carlsson-Andersson (SUE, Peugeot 307
WRC), à 5’36’’2 ; … 13. Panizzi-Panizzi
(Mitsubishi Lancer WRC05), à 12’28’’3 ;
14. Arai-Sircombe (JAP-NZL, Subaru Impreza
WRX Sti), à 16’39’’3 (1er groupe N) ; etc.
Vainqueurs des spéciales : Solberg, 8 (dont
1 ex aequo) ; Grönholm, 6 ; Rovanperä, 3 ;
Loeb, 2 (dont 1 ex aequo) ; Atkinson, 2 ; Galli, 1.
Leaders : Atkinson, ES 1 ; Solberg, ES 2 ;
Atkinson, ES 3 ; Solberg, ES 4 à ES 21.
Principal abandon : Hirvonen-Lehtinen (FIN,
Skoda Fabia WRC), tonneaux (ES 7).
LE FILM DES SPÉCIALES
J ES 10 – Sinotcaki 1 (6,28 km) :
1. Rovanperä, 4’0’’3 (moy. : 94,08 km/h) ;
2. Grönholm, à 0’’4 ; 3. Solberg, à 1’’4 ;
4. Gardemeister, à 3’’1 ; 5. Warmbold, à 3’’2 ;
6. Loeb, à 4’’5 ; 7. Duval, à 5’’4 ; 8. Galli, à
5’’7 ; … 11. Panizzi, à 7’’5 ; etc.
Panizzi premier sur la route. Les premières
averses rendent le terrain glissant. Malgré une
panne de radio pendant les trois premiers kilomètres, Rovanperä signe son 2e temps scratch
du rallye. Solberg effectue un petit écart dans
les bas-côtés, sans conséquence, à la réception d’un saut. Loeb, qui estime avoir mal
conduit, a choisi des pneus BTO « 9 Évolution » qui ne lui conviennent pas.
J ES 11 – Emina 1 (8,18 km) : 1. Grönholm, 5’45’’4 (moy. : 85,26 km/h) ; 2. Rovanperä, à 4’’5 ; 3. Solberg, à 6’’ ; 4. Loeb, à
6’’9 ; 5. Galli, à 8’’1 ; 6. Duval, à 8’’8 ; 7. Gardemeister, à 11’’7 ; 8. Warmbold, à 12’’ ; …
11. Panizzi, à 20’’2 ; etc.
La pluie s’intensifie et le terrain devient très
glissant. Grönholm revient à 0’’6 de Loeb (2e)
et Rovanperä à 0’’8 d’Atkinson (4e). Gardemeister dépossède Kresta de la 8e position.
J ES 12 – Pawse Kamuy 3 (9,05 km) :
1. Grönholm, 4’38’’7 (moy. : 116,90 km/h) ;
2. Galli, à 2’’8 ; 3. Solberg, à 3’’2 ; 4. Rovanperä, à 3’’3 ; 5. Duval, à 4’’ ; 6. Loeb, à 4’’1 ; 7.
Gardemeister, à 4’’7 ; 8. Carlsson, à 5’’7 ; …
13. Panizzi, à 15’’4 ; etc.
Grâce à ce nouveau scratch, Grönholm passe
Loeb pour la 2e place. Légère sortie pour
Rovanperä, qui abîme le côté de sa Mitsubishi
mais prend tout de même le meilleur sur
Atkinson au 4e rang.
J ES 13 – Rikubetsu 3 (2,73 km) : 1. Solberg, 2’13’’1 (moy. : 73,84 km/h) ; 2. Galli et
Grönholm, à 1’’2 ; 4. Loeb, à 1’’3 ; 5. Duval, à
1’’8 ; 6. Gardemeister, à 2’’1 ; 7. Kresta, à
2’’4 ; 8. Rovanperä, à 3’’1 ; … 10. Panizzi, à
4’’8 ; etc.
Atkinson se plaint de la détérioration de l’équilibre de sa voiture et Sola d’un problème
d’amortisseurs.
J ES 14 – Menan 1 (16,25 km) : 1. Grönholm, 10’28’’ (moy. : 93,15 km/h) ; 2. Solberg,
à 5’’ ; 3. Galli, à 11’’2 ; 4. Duval, à 12’’4 ;
5. Rovanperä, à 17’’6 ; 6. Gardemeister, à
19’’5 ; 7. Atkinson, à 20’’2 ; 8. Loeb, à 19’’9 ;
… 12. Panizzi, à 34’’9 ; etc.
La route reste très glissante dans cette spéciale, difficile car la plus étroite du rallye.
Grönholm, 2e à 20’’5 de Solberg, porte son
avance sur Loeb à 24’’5.
J ES 15 – Sinotcaki 2 (6,28 km) : 1. Grönholm, 3’56’’ (moy. : 95,80 km/h) ; 2. Solberg,
à 0’’5 ; 3. Duval, à 2’’ ; 4. Rovanperä, à 2’’5 ;
5. Gardemeister, à 2’’9 ; 6. Galli, à 3’’7 ;
7. Warmbold, à 4’’ ; 8. Kresta et Atkinson, à
4’’3 ; 10. Loeb, à 7’’ ; … 13. Panizzi, à
13’’3 ; etc.
Grönholm revient à 20’’ de Solberg et Duval à
2’’9 de Galli, 6e.
J ES 16 – Emina 2 (8,18 km) : 1. Solberg,
5’43’’4 (moy. : 109,51 km/h) ; 2. Grönholm, à
1’’9 ; 3. Loeb, à 3’’1 ; 4. Rovanperä, à 3’’3 ;
5. Galli, à 3’’9 ; 6. Duval, à 4’’9 ; 7. Gardemeister, à 7’’8 ; 8. Atkinson, à 9’’1 ; … 14. Panizzi, à 27’’1 ; etc.
Les quatre premiers du classement général se
classent dans le même ordre dans cette spéciale creusée de profondes ornières.
J ES 17 – Pawse Kamuy 4 (9,05 km) :
1. Grönholm, 4’41’’6 (moy. : 115,70 km/h) ;
2. Galli, à 0’’5 ; 3. Duval, à 0’’8 ; 4. Rovanperä,
à 1’’2 ; 5. Solberg, à 2’’1 ; 6. Carlsson et Gardemeister, à 2’’7 ; 8. Loeb, à 4’’4 ; …
25. Panizzi, à 59’’9 ; etc.
Grâce à son 5e scratch de la journée (le 6e du
rallye), Grönholm, sur un terrain très glissant,
revient à moins de 20 secondes (19’’8) de Solberg, qui commet une légère sortie de route.
Galli passe Atkinson à la 5e place pour 0’’5 et
Duval revient à 3’’7 de l’Australien. Panizzi
estime « avoir cassé quelque chose ».
J ES 18 – Nupri Pake (13,90 km) : 1. Solberg, 7’1’’3 (moy. : 118,78 km/h) ; 2. Duval, à
2’’6 ; 3. Grönholm, à 3’’2 ; 4. Galli, à 6’’6 ;
5. Loeb et Rovanperä, à 7’’4 ; 7. Atkinson, à
7’’9 ; 8. Gardemeister, à 10’’1 ; … 16. Panizzi, à 1’13’’6 ; etc.
L’écart entre Solberg, le leader, et Loeb, 3e,
excède pour la première fois la minute
(1’4’’3). Profitant de la spéciale la plus rapide
du rallye, Duval s’approche à 0’’2 de Galli, 5e.
Rovanperä s’inquiète du bruit anormal de son
moteur, qui a soudain perdu de la puissance.
Problème de boîte de vitesses pour Sola. Panizzi confirme que « quelque chose a cassé à
l’avant ».
J ES 19 – Rikubetsu 4 (2,73 km) : 1. Solberg, 2’7’’7 (moy. : 76,96 km/h) ; 2. Galli, à
1’’2 ; 3. Rovanperä, à 1’’6 ; 4. Loeb, à 2’’1 ;
5. Carlsson, à 2’’4 ; 6. Duval, à 2’’5 ; 7. Grönholm, à 2’’7 ; 8. Kresta, à 2’’8 ; … 14. Panizzi, à 8’’3 ; etc.
Légère touchette contre un rocher pour Atkinson.
J ES 20 – Menan 2 (16,25 km) : 1. Solberg, 10’31’’8 (moy. : 92,59 km/h) ; 2. Loeb,
à 4’’8 ; 3. Galli, à 5’’1 ; 4. Grönholm, à 5’’9 ;
5. Atkinson, à 10’’8 ; 6. Duval, à 16’’4 ;
7. Kresta, à 17’’1 ; 8. Warmbold, à 19’’3 ; …
14. Panizzi, à 1’8’’8 ; etc.
Galli passe Rovanperä, confronté à un problème de phares additionnels. Atkinson
reprend l’avantage sur Duval et reprend la
6e place.
J ES 21 – Satsunai 2 Super Spéciale
(2,10 km) : 1. Rovanperä, 1’37’’7 (moy. :
77,38 km/h) ; 2. Solberg, à 0’’2 ; 3. Galli, à
0’’4 ; 4. Duval, à 0’’6 ; 5. Loeb, à 1’’1 ;
6. Grönholm, à 1’’4 ; 7. Gardemeister, à 1’’8 ;
8. Carlsson, à 2’’1 ; 9. Panizzi et Kresta, à
2’’3 ; etc.
Troisième temps scratch du rallye pour
Rovanperä.
13
RÉSULTATS
VOLLEY-BALL
Rouge
Noir
Jaune
CANOË-KAYAK SLALOM - CHAMPIONNATS DU MONDE
Estanguet frustré
Argent amer pour Tony Estanguet, battu pour quelques centièmes par l’Australien Bell.
PENRITH – (AUS)
de notre envoyé spécial
LE CONSUL DE FRANCE à Sydney
n’était pas venu les mains vides. Et
lorsqu’il a sorti quelques bouteilles de
champagne pour fêter hier soir les
médaillés du jour, dans le modeste
patio des Nepean Shores, ce petit village de vacances où l’équipe de
France a pris ses quartiers, les récipiendaires se sont fendus sans chichis
d’un petit discours. Chacun a alors
remonté, en quelques phrases venues
du cœur, les événements d’une journée marquante.
L’amertume encore à fleur de bouche
pour le grand Tony Estanguet, passé à
un souffle (21 centièmes) de son dernier grand objectif, un titre mondial,
avant sa mission suprême, un troisième or olympique consécutif, en
2008 à Pékin. L’émotion débordante
et partagée de la blonde Peggy
Dickens, enfin repartie d’un grand
rendez-vous avec une médaille au
cou, un bronze du dernier carat pour
celle qui arrêtera la compétition à son
retour dans les Pyrénées. Deux trajectoires, deux beaux visages du canoëkayak français qui retrouve donc
quelques couleurs précieuses et de
bonnes habitudes sur le bassin olympique de Penrith.
D’abord les heurs et malheurs de Tony
Estanguet. Ils se résument à un
regard, celui que le Palois lança vers le
commissaire préposé à la porte 14,
chicane au milieu de la terrible enfilade intermédiaire, ce calvaire aux
huit stations, depuis les 8 et 9, à
contre-courant, jusqu’à la 15, qui
livrait à la partie finale, où les écarts
s’amplifiaient sans pitié, des athlètes
à bout de forces. « J’ai senti que je
touchais, imperceptiblement, racontait ensuite le double champion olympique. Le juge était vigilant, il a levé la
main. » Une pénalité, puis une autre à
la 19, heurtée de la pointe de son
canoë, Estanguet constate les dégâts,
que sa navigation ultra rapide (il établira les meilleurs temps scratch des
deux manches) contient dans des
limites acceptables.
« À partir de là il fallait tout lâcher,
seule la première place m’importait,
confiera celui dont le palmarès XXL ne
compte pas de titre mondial. Je n’ai
rien fait d’exceptionnel, je suis simplement passé un peu plus au large,
ce qui m’a permis de m’investir et
pagayer plus. Je n’étais pas nickel,
mais j’allais vite. » Sa vitesse, immé-
diatement traduite au tableau d’affichage, où il creuse l’écart en tête,
poussera à la faute les Allemands,
Benzien et Pfannmöller, et même
Martikan, le vieux rival, piégé à la 8
puis coincé dans les rouleaux de la
chute d’arrivée. Mais Bell, l’homme
du cru, tiendra lui jusqu’au bout, seul,
parmi les meilleurs, à assurer deux
sans-faute : « Je pensais qu’il craquerait, reconnaîtra Estanguet. C’est bien
pour lui et pour le canoë, qui élargit
ainsi son horizon, c’est mérité. Mais,
franchement, je suis jaloux de Robin :
être champion du monde à domicile,
c’est un plaisir que je ne connaîtrai
jamais ! »
Dickens en bronze
pour sa dernière
Tony doit donc remettre d’un an
encore ses visées mondiales : « Le
point positif, c’est que je termine
cette saison dure à oublier sur une
bonne note. J’ai apparemment mieux
« digéré » mon titre olympique 2004,
déjà de retour parmi les tout meilleurs. Je vais pouvoir m’attaquer
sereinement aux changements
nécessaires pour améliorer ma navigation. »
Sur la vague où il veut donc surfer
L’échappée Bell
Premier titre australien de l’histoire pour cet élève de Fox.
PENRITH –
de notre envoyé spécial
RICHARD FOX, la légende vivante, la référence universelle,
le kayakiste aux cinq titres mondiaux (entre 1981 et 1993),
apparaissait moins dans le paysage. Parti en 1998 pour l’île
aux kangourous, où lui a été confiée la lourde tâche de développer une discipline alors balbutiante, le Britannique s’est,
hier, rappelé triomphalement au souvenir de ceux qui
l’auraient perdu de vue.
Robin Bell, premier champion du monde australien de l’histoire, est en effet le plus beau produit de la filière qu’il finit
d’installer, a priori en poste jusqu’aux Jeux de Pékin : « Bell
est typiquement le garçon auquel il ne manquait presque
rien, raconte Fox. Il avait déjà été second de Manou Brugvin,
aux Mondiaux 1999, avait depuis tourné autour du pot, collectionnant les places d’honneur, avec encore une frustrante
quatrième place aux Jeux d’Athènes. Mon objectif, c’était de
ne pas l’empêcher de gagner ! »
L’humour so british du directeur technique national, installé
à Penrith avec son épouse, la Marseillaise Myriam Jerusalmi,
ancienne multimédaillée olympique et mondiale, missionnée auprès des jeunes par l’État de Nouvelle-Galles-du-Sud,
ne doit pas faire oublier la qualité et la pertinence de son
travail en profondeur : « Nous avons pu mettre Robin dans
les meilleures dispositions en lui permettant d’aller disputer
toutes les manches de Coupe du monde en Europe, cet été.
À vingt-sept ans, il a acquis une expérience et une maîtrise
qui lui ont permis, à la bagarre dans la seconde manche,
de sauver le minimum vital de son avance prise le matin. »
Étudiant en sciences économiques à Sydney, Bell n’a pas pu
s’entraîner autant qu’il le souhaitait cette année : « Mais
c’est tout le travail en amont, ce que M. Fox nous a apporté
dans la perspective des Jeux 20 04, qui paye
aujourd’hui. » – P. Laf.
encore plus haut, le bolide Estanguet
ne côtoiera plus « son ancienne
copine d’entraînement à Toulouse » :
Dickens, Peggy, accablée jusqu’alors
d’un destin à la Dickens, Charles.
Sélectionnée pour les Jeux 2000 et
victime d’une thrombose juste avant
l’échéance, conquérante en 2001
quand les Mondiaux, prévus aux USA,
sont annulés pour cause d’attentats
du 11 septembre, médaille en chocolat aux Jeux d’Athènes après qu’une
touche constatée a posteriori l’a fait
tomber de la troisième marche, la prof
de sport, licenciée à Argelès-Gazost,
a donc enfin trouvé la paix d’un
podium, une médaille de bronze au
moment de partir vers sa nouvelle
vie : « Le fait que ce soient mes adieux
m’a libérée, j’y ai mis plus d’énergie », constate-t-elle.
À distance de la surpuissante Slovaque Kaliska et de la régulière Allemande Planert, cette perfectionniste
a connu « une deuxième manche
galère » : « Les sensations arrivaient
en décalage, je n’ai pas été dans le
coup jusqu’à la 16. Et puis là, un flash,
je me suis retrouvée, j’ai fait un bas
d’anthologie. » Juste ce qu’il fallait
pour sauver le bronze, pour rendre
joyeux le petit groupe des filles, de
nouveau sous le projecteur, des
années après la couronne mondiale
de Brigitte Guibal (1997) et les accessits des Jeux 2000 (argent et bronze).
Mais, et c’était palpable entre les
bulles bien sages, dans le patio des
Nepean Shores, l’essentiel est qu’au
bout d’une année chaotique les Bleus
aient repris leur esprit.
PATRICK LAFAYETTE
RÉSULTATS
HOMMES
C1
1. Bell (AUS), 209,26 points
2. T. Estanguet, 209,47
3. Martikan (SLQ), 210,64
FEMMES
K1
1. Kaliska (SLQ), 219,86 points
2. Planert (ALL), 222,69
3. Dickens, 229,38
Rouge
Jaune
MULTICOQUES – GP DE LORIENT
Ombre et lumière
D’abord brillant, finalement vainqueur, Paris est retombé dans ses vilains travers en deuxième période.
KAUNAS - PARIS : 22-27 (8-18)
600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Hansson et Olsson.
Évolution du score : 0-3 (5e), 2-3 (7e), 4-5 (11e), 5-10 (16e), 6-19 (17e), 7-12 (20e),
7-15 (25e), 10-19 (37e), 12-19 (39e), 13-22 (45e), 16-23 (50e), 17-24 (53e), 19-24 (56e),
21-25 (58e).
KAUNAS. – Gardiens : Biras (48 min, 9 arrêts) ; Miciulis (12 min, 3 arrêts dt
0/2 pen.). Buteurs : Zigelis (0/4), Novickis (9/14 dt 0/1 pen.), Bakaitis (8/13 dt
2/2 pen.), Jarukas (1/1), Bernatonis, Zeringis (0/2), Cibulskis, Veta (3/12), Kraucevicius (1/6), Svedas (0/1), Juozaitis (0/1), Garcinskas. Entraîneur : Valdamaras Novickis. 2 min : Jarukas (3e, 31e), Svedas (27e), Novickis (43e), Bakaitis (58e). Passes
décisives : 10 (Novickis, 5). Balles perdues : 11.
PARIS. – Gardiens : Annonay (60 min, 18 arrêts dt 1/2 pen.) ; Siffert (0 arrêt dt
0/1 pen.). Buteurs : Atajevas (1/5), Sorhaindo (1/3), Spincer (3/3 dt 3/3 pen.), Diaw
(2/5), Mongin (1/2), Di Salvo (0/3), Arive (2/4), Lis (2/2), Paillasson (3/3), Louis (7/11),
Girault (cap., 5/6), Filha(0/2). Entraîneur : T. Anti. 2 min : Diaw (17e), Di Salvo (35e),
Lis (40e), Sorhaindo (49e), Atajevas (53e). Passes décisives : 8 (Girault, Diaw, 2).
Balles perdues : 8.
ALYTUS – (LIT)
de notre envoyé spécial
C’ÉTAIT UNE PROMENADE. Une
bien belle démonstration en défense,
couronnée de montées balles rapides
et efficaces. Kaunas ne comprenait
rien, Paris brillait, assurait et les mots
de son capitaine, Olivier Girault, avant
GROUPE A
le match, remontaient jusqu’à nos
oreilles. « En fait, on n’a pas encore
trouvé le petit truc qui va faire avancer
la machine. On manque encore de
constance et, parfois, de fluidité dans
le jeu. »
Une demi-heure seulement avait suffi
à chasser les fantômes du début de sai-
son ayant assombri Coubertin lors de
deux matches nuls face à Istres puis
Villefranche. 18-8, soit dix buts
d’avance à la pause, pouvait-on souhaiter pareille entrée en matière en
Ligue des champions ?
Pas inespéré mais presque miraculeux.
Le somptueux décor, une nouvelle fois,
allait se couvrir de perspectives nettement plus sombres. L’avance aussi
conséquente avait conduit Thierry Anti
à revoir sa stratégie dès le début de la
seconde période. « Si, dans un tel
contexte, lâchait-il, on ne fait pas tourner l’effectif, on ne le fera jamais. »
Seulement voilà, l’embellie était terminée. Le jeu devenait plus haché avant
de se dérégler totalement. Et si Kaunas, qui revint bien à cinq longueurs
(19-24, 56e), ne fut jamais plus menaçant, le scénario troublait et inquiétait
l’entraîneur parisien.
« À l’arrivée, je suis frustré. On fait tout
bien en première période. Tout mal
ensuite. C’est vraiment à l’image de ce
que l’on propose depuis la reprise du
Championnat. Mais il y a des explica-
tions. » Que la victoire, évidemment,
n’occulte pas. Paris a consenti, en
effet, beaucoup d’efforts pour structurer son effectif et rendre son banc plus
performant. Rien, sur ce match,
n’indique cependant qu’il a, pour l’instant, fait bonne pioche. « On a bien
joué à huit la saison dernière, fulminait
Olivier Girault. S’il le faut cette saison,
on recommencera. » Et le capitaine
d’argumenter : « Quand on voit le boulot abattu par les gars en première mitemps, et de quelle manière il est
gâché en deuxième… Un terrain n’est
pas un stand de tirs. Une équipe c’est
aussi un collectif. Chez nous, on se
sacrifie avant d’essayer de briller. Certains ne l’ont pas encore compris. Ils
vont le savoir. »
Un coup de gueule, un vrai. Exprimé de
manière seulement un peu plus calme
par Thierry Anti. « Certains gars doivent être plus rigoureux. Je leur donne
une chance, ils ne la saisissent pas. On
y arrivera seulement ensemble mais il y
en a quelques-uns qui restent à la
traîne. J’en arrive à me dire que je vais,
désormais, limiter mes changements. »
C’est une victoire en demi-teinte,
même s’il s’agit de la Ligue des champions et qu’elle assoit Paris dans une
situation avantageuse avant de recevoir dimanche prochain les Tchèques
de Karvina. C’est un match, surtout,
très riche d’enseignements pour Thierry Anti.
« On décèle les potentiels mais ils ne
s’expriment pas. Avec le calendrier qui
nous attend, et déjà Montpellier mercredi, je ne peux plus espérer éternellement que les gars s’impliquent. »
Jouer puis déjouer. Ombre et lumière.
Paris n’a malheureusement plus le
temps de vivre avec ses paradoxes.
LAURENT MOISSET
GROUPE H
HIER : Kaunas (LIT) - Paris, 22-27.
AUJOURD’HUI : Karvina (RTC) - Flensburg-Handewitt (ALL).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
8 octobre : Flensburg-Handewitt - Kaunas. Dimanche 9 : Paris-Karvina.
MONTPELLIER - BREGENZ
Retour sur scène
L’ADVERSAIRE
Demi-finaliste la saison passée, Montpellier, fort de sept années d’expérience, vise les phases finales.
UN PEU À L’IMAGE de Montpellier,
le club autrichien a mis la main sur les
compétitions domestiques de ces
dernières années. Champion
d’Autriche en 2001, 2002, 2004 et
2005, vainqueur de la Coupe en 2000,
2002 et 2003, l’équipe de l’Islandais
Dagur Sigurdsson s’est qualifiée la première fois pour cette phase principale
en dominant Novi Sad à deux reprises
(31-29 et 35-25) lors du tour de qualification.
Bregenz s’appuie sur son buteur
croate, Mario Bjelis (36 buts en Championnat), ainsi que sur ses produits
maison, Roland Schlinger et Konrad
Wilczynski, tous deux auteurs de vingtdeux buts depuis la reprise. L’Europe,
en revanche, se refuse souvent au club
des bords du lac de Constance. Attention tout de même… l’an passé, il ne
s’était incliné qu’en quart de finale de
la Coupe de l’EHF face à
Magdebourg…
AUJOURD’HUI, 17 HEURES, PALAIS DES SPORTS
RENÉ-BOUGNOL
MONTPELLIER. – Gardiens : 1 Omeyer (28 ans, 1,91 m) ; 16 Karaboué (29 ans,
1,97 m). Joueurs de champ : 2 Krantz (23 ans, 1,87 m) ; 4 D. Kabengele (RDC,
24 ans, 1,95 m) ; 5 Junillon (26 ans, 1,96 m) ; 9 Anquetil (34 ans, 1,80 m) ; 10 Puigségur(cap.,33 ans,1,84m) ;11Dole (30ans,1,87m) ;13Golic(cap., 31ans,1,83m) ;
14 Guigou (23 ans, 1,79 m) ; 17 Juricek (RTC, 31 ans, 1,85 m) ; 18 Sioud (TUN, 30 ans,
1,89 m) ; 23 Sem. Zuzo (31 ans, 1,98 m) ; 88 Hmam (TUN, 24 ans, 1,97 m). Entraîneur : P. Canayer.
BREGENZ. – Gardiens : 1 Marinovic (29 ans, 1,98 m) ; 12 Winkler (23 ans, 1,80 m) ;
91 Aigner (20 ans, 1,85 m). Joueurs de champ : 2 Tonko (21 ans, 1,80 m) ; 3 Lollo
(MCD, 21 ans, 1,98 m) ; 4 Bjelis (CRO, 29 ans, 1,93 m) ; 6 D. Sigurdsson (ISL, 32 ans,
1,94 m) ; 7 P. Günther (23 ans, 1,98 m) ; 10 Schlinger (23 ans, 1,92 m) ; 11 Varga
(28ans,1,90 m) ; 14 Taxer(23ans, 1,88m) ;17 Wilczynski(23ans, 1,80m) ; 18Djukic
(29 ans, 1,93 m) ; 20 Knauth (22 ans, 1,80 m) ; 21 Grissmann (23 ans, 1,92 m) ;
72 Radojicic (33 ans, 1,83 m) ; 79 Klement (26 ans, 1,85 m) ; 99 G. Günther (cap.,
27 ans, 2 m). Entraîneur : D. Sigurdsson.
Arbitres : MM. Brunovsky et Canda (SLQ).
MONTPELLIER –
de notre envoyé spécial
SANS DOUTE LA FORCE de l’habitude. Montpellier, cet après-midi,
aborde le soixante-troisième match de
Ligue des champions de son histoire,
une compétition remportée en 2003 et
encore achevée l’an passé aux portes
de la finale, avec beaucoup d’envie et
de quiétude. Une compétition dont le
champion de France a fini par prendre
la mesure avec, aujourd’hui, deux fois
plus de succès (40) que d’échecs (20)
– plus 2 nuls –, trois qualifications
consécutives pour la phase éliminatoire et, surtout, une belle notoriété
égrainée à travers le continent.
« Montpellier, c’est une valeur sûre,
disait l’an passé le Danois de Flensburg
BATEAUX
Rouge
KAUNAS - PARIS : 22-27
Bleu
re journée)
Jaune
HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (phase principale, 1
PENRITH. – Même s’il a signé les meilleurs temps des deux manches, Tony Estanguet, avec
deux pénalités, a dû laisser filer le seul titre qui manque à son palmarès.
(Photo Tim Wimborne/Reuters)
Noir
Bleu
Noir
I PRO A. – 1re journée. VENDREDI : Poitiers - Montpellier, 3-0 (25-20, 25-20, 25-19).
HIER : Nice - Toulouse, 2-3 (25-23, 25-22,
21-25, 20-25, 12-15) ; Sète - Ajaccio, 3-0
(25-16, 25-13, 25-18) ; Tours - Beauvais, 3-1
(23-25, 25-12, 25-23, 29-27) ; Rennes - Paris,
2-3 (23-25, 21-25, 25-23, 25-21, 12-15) ;
Tourcoing - Avignon, 3-1 (23-25, 25-19,
25-13, 25-19) ; Narbonne - Cannes, 3-2
(25-20, 18-25, 18-25, 25-18, 15-9).
Classement : 1. Poitiers, Sète, Tourcoing,
Tours, 3 pts ; 5. Toulouse, Paris, Narbonne, 2
pts ; 8. Nice, Rennes, Cannes, 1 pt ; 11. Avignon, Montpellier, Ajaccio, Beauvais, 0 pt.
Prochaine journée. – Samedi 8 octobre :
Cannes - Poitiers (17 h 30) ; Paris - Tours (19
heures) ; Avignon - Rennes ; Beauvais - Sète ;
Ajaccio - Nice ; Narbonne - Toulouse (20
heures) ; Montpellier - Tourcoing (20 h 30).
J TOURS - BEAUVAIS : 3-1
(23-25 ; 25-12 ; 25-23 ; 29-27)
2 300 spectateurs environ. Arbitres :
MM. Deregnaucourt et Parville. Points marqués : 189. Durée : 1 h 46’ (1er set : 27’ ; 2e :
21’ ; 3e : 28’ ; 4e : 30’).
TOURS : 2 aces (Haldane, Hfaiedh) ; 14
contres gagnants (Nikolov, 4) ; 63 attaques
gagnantes (Nikolov, 27) ; 21 fautes directes
(dont 10 au service).
Six de départ : De Kergret (cap., 2) puis
Dimitrov ; Sloboda (11) puis Hfaiedh (7) ;
Boskan (9) ; Haldane (9) ; Nikolov (31) ;
Guemmadi (10) puis Hfaiedh. Libero : Mijic.
Entraîneur : R. Serniotti.
BEAUVAIS : 6 aces (Vasilev, 2) ; 8 contres
gagnants (Vasilev, Van der Veen, 2) ; 52
attaques gagnantes (Mlyakov, 16) ; 23 fautes
directes (dont 11 au service).
Six de départ : Jokanovic (1) ; Heikkinen (5)
puis Roure ; Rivera (5) puis Kunnari (14) ;
Vasilev (11) ; Javurek (cap., 8) puis Van der
Veen (4) ; Mlyakov (18). Libero : Anot puis
Rivera. Entraîneur : N. Matijasevic.
J NICE - TOULOUSE : 2-3
(25-23 ; 25-22 ; 21-25 ; 20-25 ; 12-15)
350 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Marenc. Points marqués : 213. Durée :
2 h 1’ (1er set : 27’ ; 2e : 27’; 3e : 26’ ; 4e :
24’ ; 5e : 17’).
NICE : 1 ace (Jioshvili) ; 8 contres gagnants
(Boriskevitch, 4) ; 58 attaques gagnantes
(Jioshvili, 16) ; 31 fautes directes (dont 17 au
service).
Six de départ : Guidara puis Bunford puis
Halilovic ; Demirovic (cap., 7) ; Opota (11)
puis Kapfer (5) ; Jioshvili (17) ; Boriskevitch
(17) puis Kapfer ; Saelens (10). Libero :
Ragondet. Entraîneur : M. Kasic.
TOULOUSE : 0 ace ; 11 contres gagnants
(Kobiliski, 5) ; 68 attaques gagnantes (Rejlek,
32) ; 36 fautes directes (dont 20 au service).
Six de départ : Boula (5) puis Bartik ; Slavev
(6) ; Chedemail (5) puis Ould-Ammar ; Bartik
(9) puis Sapinart (cap., 12) ; Kobiliski (9) puis
Ould-Ammar ; Rejlek (33). Libero : Rafidison.
Entraîneur : J. Smolka.
J TOURCOING - AVIGNON : 3-1
(23-25 ; 25-19 ; 25-13 ; 25-19)
1200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Chaladay et Harichaux. Points marqués : 174.
Durée : 1 h 34’ (1er set : 25’; 2e : 24’, 3e : 22’ ;
4e : 23’).
TOURCOING : 2 aces (Weick, Trommel) ; 15
contres gagnants (Montméat, 8) ; 58 attaques
gagnantes (Duhagon, 16) ; 17 fautes directes
(dont 9 au service).
Six de départ : Weick (1) puis Quiévreux
puis Descamps ; Bozko (11) ; Montméat
(13) ; Capet (cap., 9) puis Duhagon (17) ;
Trommel (16) puis Paulinho ; Tolar (8). Libero : Delanghe. Entraîneur : Marcelo.
AVIGNON : 3 aces (Tournier, 2) ; 8 contres
gagnants (Zimakijevic, 3) ; 48 attaques
gagnantes (Nziémi, 23) ; 23 fautes directes
(dont 12 au service).
Six de départ : Tournier (cap, 3) puis
Gavan ; Ossosso (10) puis Corda (6) ; Schneider (6) puis Birau (2) ; Nziémi (23) ; Zimakijevic (6) ; Vadeleux (3). Libero : Bellon.
Entraîneur : C. Soïca.
J SÈTE - AJACCIO : 3-0
(25-16 ; 25-13 ; 25-18)
750 spectateurs environ. Arbitre :
MM. Pecheux et Collados. Points marqués :
122. Durée : 1 h 2’ (1er set : 20’ ; 2e : 20’ ; 3e :
22’).
SÈTE : 8 aces (Castard, 3) ; 7 contres
gagnants (Stanek, 4) ; 43 attaques gagnantes
(Stanek, 12) ; 15 fautes directes (dont 6 au
service).
Six de départ : Konecny (8) ; Castard (13) ;
Patin (cap., 3) puis Ferrigno ; Dias (13) ; Stanek (16) puis Escrig (2) ; Pesl (1) puis
Ragondet (2). Libero : Labadie. Entraîneur : P.
Duflos.
AJACCIO : 2 aces (Lica et Vallée) ; 1 contre
gagnant (Lica) ; 29 attaques gagnantes (Lica,
11) ; 17 fautes directes (dont 6 au service).
Six de départ : Toobal (cap., 3) ; Ciccada
(1) ; Saisa (9) ; Songolo (2) ; Lica (13) ; Vallée (4). Entraîneur : E. N’Gapeth.
J RENNES - PARIS : 2-3
(23-25 ; 21-25 ; 25-23 ; 25-21 ; 12-15)
1 200 spectateurs environ. Arbitres :
MM. Leconte et Rozalski. Points marqués :
215. Durée : 2 h 5’ (1er set : 30’ ; 2e : 28’ ; 3e :
27’ ; 4e : 26’ ; 5e : 14’).
RENNES : 5 aces (Strehlau, Tuia, Lee, Knudsen, Napier) ; 11 contres gagnants (Strehlau,
3) ; 63 attaques gagnantes (Knudsen, 32) ;
24 fautes directes (dont) 14 au service.
Six de départ : Strehlau (10) ; Lee (4) puis
Nganga (3) ; Lundtang (cap., 8) ; Knudsen
(35) ; Napier (8) puis Tuia (9) ; Kardos (2).
Libero : Garcia. Entraîneur : S. Eloi.
PARIS : 7 aces (Novak, 5) ; 10 contres
gagnants (Bergman, 4) ; 68 attaques
gagnantes (Nilsson, 21) ; 27 fautes directes
(dont 17 au service).
Six de départ : Hotulevs (14) ; Redwitz
(cap., 6) ; Godefroy (6) puis Aranha (2) ;
Novak (22) ; Nilsson (21) ; Bergmann (14).
Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic.
I PRO B. – 1re journée. HIER : Dunkerque Aix, 2-3 ; Chaumont - Alès, 2-3 (14-25, 25-23,
14-25, 25-15, 12-15) ; Saint-Quentin - Martigues, 3-0 (26-24, 25-16, 25-13) ; Saint-Brieuc
- Harnes, 3-1 (22-25, 25-17, 25-18, 25-20) ;
Asnières - Grenoble, 3-1 (23-25, 25-23, 25-19,
25-12) ; Cambrai - Saint-Nazaire, 3-1 (21-25,
25-17, 25-21, 25-23).
Classement : 1. Saint-Quentin, Asnières,
Saint-Brieuc et Cambrai, 3 pts ; 5. Alès et Aix,
2 pts ; 7. Chaumont et Dunkerque, 1 pt ;
9. Harnes, Grenoble, Saint-Nazaire et Martigues, 0 pt.
Prochaine journée. – Samedi 8 octobre : Grenoble - Saint-Brieuc ; Harnes - Saint-Quentin ;
Martigues - Chaumont ; Alès - Dunkerque
(20 heures) ; Aix - Cambrai ; Saint-Nazaire Asnières (20 h 30).
Bleu
Bregenz le novice
Lars Christiansen. Un adversaire que
tout le monde respecte et aborde avec
beaucoup de sérieux et d’humilité. »
Après sept participations, le MHB n’a
pourtant pas changé grand-chose à
ses méthodes, ni à son état d’esprit.
Il rêve à nouveau de quart de finale,
voire mieux, tout en mesurant bien le
niveau de ce groupe A, parfaitement
homogène et équilibré.
Car, si la mission du jour, face aux
Autrichiens de Bregenz, semble dans
ses cordes, le reste du menu s’annonce
bien corsé avec deux anciens vainqueurs comme colocataires. Magdeburg tout d’abord, lauréat à trois
reprises, la dernière en 2002. Moscou
ensuite, plus sacré depuis 1988 mais
très souvent présent dans la phase
principale depuis que le club a émigré
à Tchekhov. « Il ne s’agit pas d’une
poule facile, résume Patrice Canayer,
le technicien montpelliérain. Maintenant, ma préoccupation est de mettre
en place une équipe la plus cohérente
possible. Si l’on continue à bien travailler, nous disposerons d’un groupe
performant. Sinon, nous rencontrerons des difficultés. »
Du genre de celles vécues ces derniers
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
temps à l’extérieur, où Montpellier a
souvent encaissé sans suffisamment
se protéger. « Il ne faut pas perdre de
vue, rappelle Patrice Canayer, que la
marge entre les concurrents est infime.
Ce qui ne veut pas dire que nous allons
limiter nos ambitions. »
Aujourd’hui, il sera question d’expédier les affaires courantes face à Bregenz. Sans Mladen Bojinovic, arrêté au
moins jusqu’à mardi, le temps de soigner une entorse de la cheville. Mais
avec des fourmis dans les jambes…
« Oui, nous sommes impatients de
commencer, conclut Patrice Canayer.
Cette Ligue des champions fédère les
énergies, il y a une véritable mobilisation de tous ses acteurs. La disputer
est toujours un bonheur. »
PHILIPPE PAILHORIES
GROUPE A
HIER : Tchekhov (RUS) - Magdebourg
(ALL), 25-30. AUJOURD’HUI :
(17 heures) Montpellier - Bregenz
(AUT).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
8 octobre : Magdebourg - Montpellier ; Bregenz - Tchekhov.
LIGUE DES CHAMPIONS
FEMMES
(2e tour préliminaire aller)
AUJOURD’HUI (17 heures) : Metz Elda (ESP). Match retour le 8 (18 h 30).
Cammas
sous pression
LORIENT –
de notre envoyé spécial
LES PRÉVISIONNISTES avaient vu
juste. Déjà mouvementés la veille, les
Courreaux de Groix se durcirent
encore un peu plus, hier, pour la deuxième journée du Grand Prix de
Lorient. Comme s’il était écrit qu’à un
peu plus d’un mois du départ de la
Transat Jacques-Vabre en double, le
6 novembre au Havre, on assisterait à
une ultime répétition générale musclée, révélatrice du potentiel des uns
et des autres.
Voilure réduite, vigilance et concentration optimale, les équipages se
lançaient dans trois manches spectaculaires qui se soldaient par quelques
avaries et une contestation de plus en
plus marquée de la domination de
Franck Cammas. Car bien que vainqueur de deux régates sur trois, le
skipper de Groupama 2 a connu une
forte adversité, notamment dans le
côtier de 40 milles autour de Groix,
avalé à plus de 20 nœuds de
moyenne, où il a dû faire face à un
Michel Desjoyeaux (Géant) survolté
et à un Pascal Bidégorry (BanquePopulaire) qui terminait deuxième à
7 secondes !
Dans la dernière manche du jour,
Cammas devait se contenter du troisième rang derrière Fred le Peutrec
(Gitana 11) et Pascal Bidégorry, et
découvrait qu’une cloison du bras de
liaison arrière s’était décollée. « La
journée a été difficile. On s’y attendait, mais la situation était vraiment
tordue avec des vents instables et de
fortes rafales, racontait Cammas qui
dut, par ailleurs, récupérer un équipier tombé à l’eau en pleine procédure de départ. C’était spectaculaire
et stressant, les bateaux volaient à
plus de 30 nœuds au portant, ce qui
était utopique il y a encore quelques
années. Dans ces conditions, BanquePopulaire allait très vite. Mais bon, le
bilan n’est pas si mal, et j’espère que
demain (aujourd’hui), le vent sera
plus stable et nous permettra de naviguer plus sereinement. »
Le skipper de Groupama 2 n’en reste
pas moins sous la menace (quatre
points d’avance seulement) du
Banque Populaire d’un Bidégorry en
confiance et d’une régularité exemplaire. « On termine trois fois à la deuxième place aujourd’hui et à chaque
fois on n’est pas loin de claquer la
manche, c’est une grosse satisfaction, commentait-il. Mais on ne va
pas s’emballer et faire en sorte de
naviguer avec autant d’application
demain (aujourd’hui). De toute façon,
notre objectif n’est pas de battre
Cammas mais de perdre le moins de
points possible au Championnat
avant la Jacques-Vabre. » Fred Le
Peutrec (Gitana 11), de son côté, a
une nouvelle fois confirmé son fort
potentiel en enlevant la troisième
manche mais souffrait toujours d’un
manque de régularité. Quant à Desjoyeaux, auteur d’une belle réaction
par rapport à la veille, il devait abandonner dans la dernière manche pour
un problème de vérin hydraulique
commandant le mât.
PASCAL SIDOINE
COUPE LOUIS-VUITTON - ACTE 8
K-Challenge joue placé
HIER ENCORE, les conditions étaient difficiles en Sicile, le plan d’eau de Trapani étant
pourtant réputé pour son peu de vent… La brise passa de 10 à 20 nœuds en cours de
journée, levant comme la veille un clapot haut et court. Les deux manches purent cependant se disputer dans leur intégralité. Deux duels de grande classe marquèrent la journée : dans la manche 5, Emirates - Team New Zealand, plus efficace au portant, s’imposa face à BMW Oracle, pourtant en tête à chaque marque au vent, pour… trois
secondes. Du match-racing de haut vol. Dans la manche 4, Shosholoza et le voilier allemand d’United Internet s’étaient eux aussi battus ardemment, les Sud-Africains
l’emportant finalement de vingt secondes.
Côté français, les résultats furent mitigés pour K-Challenge. Une défaite, nette (2’44’’),
contre BMW Oracle, et une victoire, serrée (20’’), contre les Allemands. « Nous avons un
problème d’utilisation du bateau dans les conditions de mer et de vent que l’on connaît
ces jours-ci », commentait Tanguy Cariou, stratégiste de K-Challenge. Au classement
général, l’équipe française occupe cependant une place intéressante, cinquième derrière les quatre grosses pointures de l’épreuve. Le menu du jour lui propose pour adversaires + 39 Challenge et China-Team, deux défis classés derrière elle. – A.-J. D.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE RALLYE DU JAPON
Les promesses de Loeb
Hier, à quelques encablures de son deuxième sacre, sauf incident, le pilote Citroën annonçait une grande fête en Corse.
OBIHIRO –
de notre envoyé spécial
BALAYEUR dans la première étape,
devenu hier surfeur d’ornières sur un
terrain défoncé, Sébastien Loeb n’a
pris aucun risque dans ce rallye du
Japon pour tenter de finaliser un titre
qu’il avait refusé de conquérir voilà
deux semaines au pays de Galles.
« Sans l’abandon volontaire de
Grönholm après la spéciale de Margam où s’est produit l’accident qui a
été fatal à Michael Park, je n’aurais
pas été sacré champion à l’issue du
Rallye de Grande-Bretagne même en
le gagnant, rappelait-il. C’est nul que
Marcus ait été le seul à ne pas figurer
au classement final. Comme la solution logique d’arrêter la course à la
fin de la spéciale n’a pas été choisie,
j’ai opté pour la mienne avec l’accord
de mes employeurs qui ont eu le tact
de priver Citroën d’une victoire utile
pour le titre des constructeurs. Mais
je ne voulais absolument pas être
titré sur un retrait dû à un drame. »
Cet acte d’élégance aussi spontané
que naturel eut pour première conséquence de confirmer que ce pilote
d’exception était également quelqu’un de bien et pour effet secondaire de différer l’échéance de son
deuxième sacre mondial. À condition de terminer au moins troisième,
« Seb » allait donc pouvoir renouveler son titre au Pays du Soleil-Levant.
L’objectif se situait largement à la
portée de celui qui totalisait avant le
départ de cette treizième des seize
manches du Championnat neuf
podiums, dont huit victoires depuis
le début de la saison.
quand je sens que je peux le faire.
J’espère pouvoir me ralentir si je vois
que Solberg attaque d’entrée à bloc.
Si j’ai le titre au Japon, il n’y aura pas
tous mes proches. On ne pourra pas
faire la fête de la même façon, mais
cela me permettra d’être totalement
libéré pour la Corse. Là, je veux y
conquérir le plus tôt possible ma pre-
mière victoire. » Hier, au terme
d’une journée pluvieuse et d’une
avant-dernière étape courue dans
des conditions difficiles sur un terrain souvent défoncé, le pilote
Citroën avait rétrogradé d’un rang,
mais était toujours virtuellement
champion du monde.
« Pour être dans le rythme de Mar-
cus (Grönholm), qui m’a délogé de la
deuxième place dès la troisième spéciale de la matinée, il fallait prendre
de gros risques, expliquait-il. En fait,
mon choix de pneus n’était pas le
meilleur possible en regard des
conditions de route. L’après-midi, les
spéciales que nous empruntions
s’étaient creusées d’ornières
énormes. Ça tenait du gag à tel point
que parfois c’en était ridicule. Dans
la situation où je me trouve, cela
aurait vraiment été trop bête d’aller
à la faute, alors j’ai préféré assurer. »
Hier à l’arrivée de l’étape, nanti de
plus d’une minute et demie d’avance
sur Galli, son suivant immédiat,
Sébastien Loeb pouvait en tout cas
décompter les heures avant la délivrance sur les doigts de ses deux
mains. La nouvelle consécration qui
l’attendait sauf incident ce matin à
Obihiro sera l’occasion d’un festival
à Ajaccio.
« Une seule chose est sûre, avait-il
prévenu. Quoi qu’il advienne au
Japon, titre ou pas, je pars en voyage
de noces dès le dimanche de l’arrivée. La fête ne sera retardée que de
trois semaines… » Une fête où il
compte donc bien associer son deuxième titre mondial à une première
victoire au Tour de Corse. Le rendezvous a fière allure.
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
Casteu,
vainqueur
des cœurs
LA RUE DU PASTEUR-EHRENPFORT, à
Oberhoffen-sur-Moder : ici, Sébastien Loeb
trafiquait ses mobs dans le garage de la
maison familiale et perturbait la quiétude
des riverains au guidon de ses cyclos survitaminés. À une trentaine de kilomètres au
nord de Strasbourg, c’est une proprette et
quiète bourgade de 2 976 habitants, essentiellement résidentielle, coincée entre
Haguenau et Bischwiller, les deux centres
d’activités de la région.
Dans ce – trop ? – sage décor de l’Alsace
septentrionale, les multiples ronds-points
qui fleurissent les routes du coin ont très tôt
constitué le jardin d’attraction préféré du
jeune et remuant Loeb, d’abord au guidon
de deux-roues motorisés, puis au volant
d’une R 5 GT turbo, sa première voiture
qu’il n’hésitait pas, là encore, à mettre…
sur deux roues.
« Sébastien a toujours aimé les sensations ;
TÉLÉVISION
il est d’une adresse diabolique, témoigne
Pierre Lambert, son fidèle ami depuis les
années lycée. Je me souviens notamment
d’une sale journée d’hiver, à Haguenau, où
je me voyais déjà sur le toit après que la voiture a dérapé sous la pluie. La clope au bec
et tout en me parlant, “Seb” a contrebraqué en toute tranquillité pour remettre
l’auto sur la bonne trajectoire. Je ne sais
toujours pas comment il a réussi à rétablir
la situation ! »
Une agence de voyages
À trente et un ans, Pierre est aussi une figure
clé du « fan-club Sébastien Loeb », dont il
fut le président avant d’en céder les rênes
à Maxime Huys. « De deux membres fondateurs à l’issue du Rallye du Vaucluse 2000,
l’association est passée à 1 100 adhérents,
explique le nouveau responsable. Ils viennent des quatre coins de France mais aussi
de la planète : nous avons des Anglais, des
Allemands, des Tchèques, des Scandinaves,
des Espagnols, des Néo-Zélandais et même
des Américains. Notre volonté est de per-
TÉLÉFOOT
AUTO
FOOTBALL
TF 1 55 min
Pro Tour.
Championnat de Zurich (SUI).
TF 1 65 min
WTA tour.
Tournoi de Luxembourg. Finale.
Le pilote Citroën le doit sans doute autant à
s o n e x c e p t io n n e l p a l m a r è s q u ’ à
l’incroyable disponibilité et au respect qu’il
démontre à l’égard du public. Membre du
bureau du fan-club et benjamin de l’équipe
dirigeante, Auguste Mathis (23 ans)
témoigne : « Je crois que c’était lors du Rallye Alsace-Vosges 1998. J’assistais au passage des voitures sur un secteur routier en
adressant des saluts à tous les équipages.
Sébastien et Daniel (Elena) ont été les seuls
à me répondre. C’est un geste que
je n’oublierai jamais ! »
Devenu champion du monde, Sébastien
Loeb est resté le même : discret, courtois,
réservé. « Il n’a pas changé, raconte Philippe Birgel, son copain d’escalade et de
virées à moto ; hormis la montre et la voiture (*). Il aime les choses simples comme
manger une tarte flambée, le dimanche soir
avec ses copains, au Vieux-Moulin à Bischwiller. »
Même s’il vit aujourd’hui près de Bâle, en
Suisse, Sébastien n’a pas coupé avec ses
racines alsaciennes dont il continue, à
l’occasion, de pratiquer le dialecte. « C’est
souvent lors des déplacements lointains
qu’il aime à l’employer », observe Pierre
Lambert.
Premier mécène du pilote alsacien à ses
débuts dans le Volant Peugeot 106, Dominique Heintz se souvient encore, avec émotion, de sa première rencontre avec un
jeune homme déterminé. « À l’issue du
Dakar 1986 qui m’avait été financé par un
pool d’entreprises, je m’étais promis d’aider
à mon tour un jeune afin qu’il puisse vivre sa
passion pour le sport auto. Après avoir lu
dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace un
article le concernant, j’ai contacté Sébastien en l’invitant à passer prendre un café
à la maison. Qu’un garçon de son âge
accepte ainsi de consacrer son dimanche
après-midi à une telle rencontre sans autre
but que de faire connaissance m’avait fait
forte impression. À l’issue de notre entretien, mon jugement était fait : ce garçon-là
en veut et il a la tête bien sur les épaules.
C’était en 1996. Après sa deuxième finale
nationale dans l’opération Rallye Jeunes,
nous avons acheté la 106 avec laquelle
il participa au Florival, son premier rallye
en 1997. » L’ascension de Loeb pouvait
commencer.
PASCAL WINZENRIETH
(*) Sébastien a craqué pour la Ferrari F 430 qui
lui avait tapé dans l’œil lors du dernier Mondial de l’automobile.
I GOMMENDY LANCE UNE
SOUSCRIPTION SUR LE NET. – Les
temps sont durs, semble-t-il, pour
les pilotes français dont l’objectif
principal est de piloter une F 1.
Cette année, d’ailleurs, le plateau en
Formule 1 ne compte aucun
Tricolore. La seule solution, quand
les baquets des écuries de pointe
sont déjà attribués, est de trouver
les fonds nécessaires pour acheter
un volant dans une structure plus
modeste. Le problème récurrent : où
trouver l’argent ? Tristan
Gommendy, vingt-cinq ans,
vainqueur du Grand Prix de Macao
en F 3 en 2002, a décidé de lancer
une souscription publique via
Internet afin de récolter des fonds et
se payer un baquet en F 1.
Gommendy prétend au poste de
troisième pilote chez Jordan
(prochainement Midland) et chez
Minardi (bientôt Red Bull Racing).
Motors TV 165 min
Rediff. mardi à 7 h
TPS Foot 105 min
Manchester City - Everton.
AUTO
World Series by Renault 2005. 8 e manche.
1 re course. À Estoril (POR).
AUTO
Sport + 45 min
FOOTBALL
14.55
MOTO
MAGAZINE
17.00
Sport + 120 min
Groupe A. Montpellier - Bregenz (AUT).
Rediff. à 0 h 30
Pro Tour.
Championnat de Zurich (SUI).
FOOTBALL
Rediff. demain à 15 h
FOOTBALL
17.45
Ligue 1. 10 e journée.
Lille-Monaco.
Invité : Willy Sagnol.
GOLF
Championnats du monde. Finales lutte
gréco-romaine 60, 96 et 120 kg. À Budapest (HON).
LUTTE
Championnat d’Italie. 6 e journée.
AS Roma - Sienne.
TENNIS
ATP.
Tournoi de Palerme (ITA). Finale.
France 3 80 min
Championnat d’Espagne. 6 e journée.
Real Madrid - Real Majorque.
Sport + 60 min
00.00
100% Foot.
Eurosport 60 min
Championnat du monde des moins de 17 ans.
Finale. À Lima (PER).
FOOTBALL
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FOOTBALL
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01.00
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Rediff. demain à 10 h
Sport + 120 min
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Motors TV 200 min
À voir.
ZAP
Intéressant.
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Toute la journée. France Info. À .8 et à
.38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des
Sports. 8.42 RTL Sport (et à 10.) 10.
RMC Info. Larqué Foot. 12. RMC.
Moteurs.14. RMC. Intégrale Sport.
15. Sud Radio. Sud Radio Sports.
18. RMC Info. Intégrale
Foot.19.15 France Inter. Inter
Sports.19.15 France Bleu. La Légende
du Sport. Invité : Freddy Head.
19.30 Europe 1. Multiplex. 19.30 RTL.
En direct de la rédaction de L’Équipe.
20.30 RTL. RTL Foot.
18.00
Sport + 120 min
15.10
Championnats du monde.
À Bruxelles (BEL).
22.50
France 2 60 min
18.00
Eurosport 120 min
23.00
MAGAZINE
18.00
AB Moteurs 120 min
15.00
Rediff. à 22 h 50 Canal + Sport
22.00
Circuit américain.
Open de Greensboro (USA). 4 e jour.
Invité : Raymond Domenech.
Rediff. vendredi à 19 h
Canal + 110 min
Foot + 139 min
L’ÉQUIPE DU DIMANCHE
LE COIN DES RADIOS
21.00
Championnat du monde des moins de 17 ans.
Match pour la 3 e place. À Lima (PER).
17.51
Ligue 1. 10 e journée.
Rennes-Lyon (153) ;
Toulouse-Auxerre (155) ;
Troyes-Strasbourg (156).
6. Infosport week-end, journal toutes
les demi-heures.
M 6 5 min
Rediff. demain à 9 h 20
Canal + Sport 135 min
INFOSPORT
20.45
Ligue 1. 10 e journée.
Nice-Marseille.
Eurosport 60 min
Eurosport 120 min
15.00
Championnat du monde de Supermoto.
6 e manche. À Jesolo (ITA).
20.40
Turbo Sports.
17.00
STADE 2
15.00
Canal + Sport 115 min
M 6 5 min
Canal + Sport 115 min
Championnat du monde FIA WTCC. La course.
À Valence (ESP).
20.25
TPS Star 135 min
Ligue des champions. 1 re phase. 1 re journée.
FOOTBALL
TPS Foot 120 min
Championnat d’Italie. 6 e journée.
Milan AC - Reggina.
AUTO
Rediff. demain à 20 h 28
14.30
Championnat d’Angleterre. 8 e journée.
Arsenal - Birmingham City.
FOOTBALL
Motors TV 100 min
SPORT 6
16.45
FOOTBALL
13.45
Championnat d’Allemagne DTM. 10 e manche.
À Istanbul (TUR).
Rediff. à 22 h 30
CYCLISME
12.45
FOOTBALL
Championnat d’Italie. 6 e journée.
Juventus Turin - Inter Milan.
Eurosport 2 90 min
HANDBALL
12.15
6. La grande édition week-end (toutes
les demi-heures). Avec la Page Foot (à
partir de 8.). 12. Page Foot (et à 16.).
12.15 L’édition du week-end (tous les
quarts d’heure). 19. La grande édition
week-end (toutes les demi-heures),
avec la Page Foot (à partir de 20.).
Canal + 35 min
16.30
Championnat d’Angleterre. 8 e journée.
Liverpool-Chelsea.
L’ÉQUIPE TV
20.25
France 3 85 min
FOOTBALL
11.00
JOUR DE FOOT
16.30
TENNIS
10.50
Championnat d’Angleterre. 8 e journée.
Championnat britannique.
À Brands Hatch.
Champion
en toute simplicité
CYCLISME
09.50
Championnat britannique.
À Brands Hatch.
AUTO
nous avons affrété deux bus qui, avec
quelques mini-cars d’appoint, ont acheminé plus d’une centaine de personnes. Pour
mémoire, un seul car avait suffi, il y a deux
ans, pour déplacer une cinquantaine
de fans. » Le club a même passé un accord
avec une agence de voyages qui propose
des déplacements « clés en main » pour
une dizaine de rallyes, dès l’an prochain.
C’est un succès populaire sans précédent
pour un rallyman français.
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
AUTO MOTO
FOOTBALL
mettre à tous ces gens de témoigner leur
passion et leur admiration pour Sébastien
et de la partager entre eux. »
Cette passion est d’ailleurs souvent sans
borne, les supporters n’hésitant pas à avaler des kilomètres pour vibrer sur le terrain
aux exploits de leur champion. « Pour le
Monte-Carlo, nous avons pris la route
le jeudi soir juste après le boulot pour être
sur la première spéciale dès le vendredi
matin, raconte encore Maxime. Et le
dimanche soir, nous prenions la direction
du retour pour être au travail dès le lendemain. » Non sans avoir assisté à un maximum de spéciales et à une troisième victoire
de rang de Sébastien en Principauté.
De quoi réchauffer l’ambiance et rendre
le trajet du retour, en plein hiver, moins frisquet…
Autre rendez-vous phare dans la saison du
« Loebophile » : le rallye d’Allemagne où le
pilote Citroën reste invaincu depuis l’inscription de cette épreuve au calendrier du
Championnat du monde : « Cette année,
France 3 8 min
Rediff. mardi à 7 h 27
PAGE 14
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Xavier Richefort vous fait le tour complet de l’actualité sportive
> MULTISPORT
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
de notre envoyé spécial
Bleu
HAGUENAU –
I F 1 : TOYOTA AVEC LA TF 105B.
– La séance d’essais, cette semaine à
Jerez, a été déterminante pour
Toyota, qui a décidé de disputer les
deux derniers Grands Prix (Japon et
Chine) avec la TF 105B, évolution
marquée de la monoplace utilisée
jusqu’à présent par Ralf Schumacher
et Jarno Trulli : rapide en
qualifications, la F 1 marquait bien
souvent le pas en course. Avec la
TF 105B, Trulli avoue : « Je n’ai pas
été plus rapide sur un tour mais sur
de plus longs runs, si ! Alors… »
Jaune
Rouge
Jaune
Son premier mécène, le copain de lycée, le président du fan-club… toute l’Alsace suit assidûment son champion.
SUR LE PODIUM du Rallye des Pharaons, au pied du Sphinx de Gizeh, les
regards complices entre Marc Coma,
Carlo De Gavardo et David Casteu en
disaient long. Car le classement moto
aurait pu tourner en faveur du Français
au km 112 des 279 de la dernière spéciale ! Coma en panne, Casteu l’aidait
à réparer sa KTM lorsque De Gavardo
survint. Coma repart, cale, De Gavardo
n’arrive pas à redémarrer… Scénario
catastrophe pour les deux pilotes officiels KTM Repsol, Casteu courant, lui,
pour KTM Gauloises. « Leur sort était
entre mes mains. Je n’ai pas réfléchi,
j’ai fait les réparations. Nous sommes
repartis ensemble », raconte le Français au grand cœur, finalement troisième.
En autos, Stéphane Henrard et Antonia
De Roissard remportent leur tout premier rallye-raid, sur un Buggy Tarek.
« Une première victoire est dure à
acquérir. J’espère qu’elle en entraînera
d’autres ! », lâchait le pilote belge.
Autre émotion, celle de Ronan Chabot
(Toyota), vainqueur de la catégorie
Production et assuré de remporter
la Coupe du monde 2005 : « Je suis
heureux et comblé de l’aboutissement
de ce projet monté avec Gilles (Pillot,
son navigateur) il y a trois ans. La saison a été difficile face à Benoît Rousselot et Sukhovenko. » – M.-F. E.
Noir
Bleu
Noir
OBIHIRO. – Pour sa deuxième édition en Mondial, le Rallye du Japon semble avoir trouvé son public : supporters de Mitsubishi et de Subaru, bien sûr, saluent dignement
le passage du champion du monde, Sébastien Loeb.
(Photo Pascal Huit/Presse Sports)
Tous derrière « Seb »
PÉTANQUE
(après la 2e étape)
1. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru
Impreza WRC 2005), 2 h 34’23’’6
2. Grönholm-Rautiainen (FIN,
Peugeot 307 WRC), à 32’’3
3. Loeb-Elena (MCO, Citroën Xsara
WRC), à 1’11’’1
4. Galli-d’Amore (ITA, Mitsubishi
Lancer WRC 05), à 2’42’’7
5. Rovanperä-Pietilainen (FIN,
Mitsubishi Lancer WRC05), à 2’43’’8
6. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru
Impreza WRC 2005), à 2’53’’8
7. Duval-Smeets (BEL, Citroën Xsara
WRC), à 2’55’’6...
10. Carlsson-Anderson(SUE, Peugeot
307 WRC), à 5’36’’2...
13. Panizzi-Panizzi(MitsubishiLancer WRC05), à 12’28’’3 ; etc.
RALLYE-RAID
Rendez-vous
à Ajaccio
Dans la chronique qu’il tient régulièrement dans la revue spécialisée
Autohebdo, Sébastien Loeb évoquait ce minimum indispensable.
« Au Japon, écrivait-il, il paraît
qu’une troisième place suffit pour
que le Championnat pilotes me soit
acquis. Arriverai-je à m’en contenter ? C’est ce que je voudrais. Le
Japon ne figure pas parmi les
épreuves que je tiens le plus à
emporter, mais j’ai toujours du mal à
ne pas me battre pour la victoire, à
baisser volontairement le rythme
CLASSEMENT
15
RUGBY
TOP 14 (7e journée)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BIARRITZ - CLERMONT : 9-0
Un pétard mouillé
La pluie a gâché le spectacle et, pour avoir mieux utilisé le jeu au pied que Clermont, Biarritz s’est imposé sans essai.
BIARRITZ - CLERMONT :
9-0 (3-0)
VENDREDI
Stade Français - Castres ...................................................... 25-10
Stade Aguilera.Tempspluvieux.Forte
pluie et vent favorable à Clermont
en première période. Bon terrain.
7 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Gastou (Languedoc). BIARRITZ :
2 B Yachvili (40e, 47e) ; 1 D, Peyrelongue (70e).
Évolution du score : 3-0
(mi-temps), 6-0, 9-0.
BIARRITZ : Brusque – Bidabé, Martin-Aramburu, Traille, Sare – (o)
Peyrelongue, (m) Yachvili (cap.) –
Dusautoir, Harinordoquy (Chouchan, 34e, Baget, 75e), Betsen –
Booyse, Thion – Lealamanu’a
(Ormaechea, 79e), August, Balan.
Entraîneurs : J. Delmas et P. Lagisquet.
CLERMONT : J.-B. Dambielle – Rougerie (cap.), Canale, Chanal, Paulse –
(o) Jones (Garcia, 69e), (m) Moreau
(Mignoni, 48e) – Dieudé (Vermeulen,
64e), Broomhall, Audebert – Cudmore, Barrier (Privat, 66e) – Scelzo
(Emmanuelli, 74e), Ledesma (Miguel,
69e), Schvelidze. Entraîneurs :
Ph. Agostini et J.-P. Laparra.
En gras : les meilleurs joueurs.
HIER
Agen - Toulouse ................................................................... 16-33
Biarritz - Clermont .................................................................. 9-0
Perpignan - Bourgoin ............................................................ 27-3
Toulon - Bayonne ................................................................ 19-14
Brive - Montpellier .............................................................. 18-14
Narbonne - Pau .................................................................... 26-19
Bonus : Bayonne (1), Montpellier (1), Pau (1).
BIARRITZ. –
Imanol
Harinordoquy
hurle et
grimace
de douleur.
Plaqué
par Sam
Broomhall,
le numéro 8
biarrot se
retrouve avec
la cheville
gauche
tordue et
coincée sous
la hanche
gauche du
Néo-Zélandais
de Clermont.
L’image d’un
match âpre
disputé
dans des
conditions
difficiles.
(Photo
Marc Francotte)
BIARRITZ –
de notre envoyé spécial
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Clermont - Stade Français (15 heures, en direct sur Canal +), Pau-Toulon (17 h 30, en direct sur
Canal + Sport), Bayonne-Perpignan, Bourgoin-Agen, Castres-Brive, Montpellier-Narbonne (18 h 30). Dimanche 9 octobre : Toulouse-Biarritz (20 h 45,
en direct sur Canal +).
MARQUEURS
1. Clerc (Toulouse, + 1), Heymans (Toulouse, + 1), 5 essais.
3. Lafforgue (Agen), A. Forest (Bourgoin), Canale (Clermont), Marty (Perpignan, + 2),
Jauzion (Toulouse), Thomas (Toulouse), 4 essais.
RÉALISATEURS
1. Teulet (Castres, 2 essais, + 10), 94 points ;
2. Rosalen (Narbonne, + 10), 89 ;
3. Jones (Clermont), 86 ;
4. Dourthe (Bayonne, 1 essai, + 9), 83 ;
5. Gelez (Agen, + 9), Petitjean (Brive, + 18), 75 ;
7. Élissalde (Toulouse, 1 essai, + 14), 72 ;
8. N. Laharrague (Perpignan, + 12), 69 ;
9. Beauxis (Pau, + 14), 65 ;
10. Aucagne (Montpellier), 63.
Clermont
encore bredouille
Mais, ce sont au contraire les Biarrots
qui viraient en tête à la pause (3-0),
grâce à une pénalité de Yachvili, transformée juste avant la sirène. En plus de
vingt ans au micro d’animation à Aguilera, le speaker, Jean-Louis Berho
jurait n’avoir jamais vu un score aussi
dégarni.
La seconde période n’allait guère
arrondir ce capital. Un but supplémentaire de Yachvili (avec trois échecs
dans ses tentatives) puis un drop de
Peyrelongue allaient boucler une
ardoise que Jean-Baptiste Dambielle
aurait pu adoucir pour les Clermontois
en convertissant, tout à la fin, la pénalité synonyme du point de bonus
défensif. « Comme à Perpignan
(34-25), c’est frustrant de revenir
encore bredouille d’un tel match,
regrettait l’entraîneur Philippe Agostini. Mais nous continuons à nous éta-
lonner face aux grosses équipes. Il ne
nous manque pas grand-chose. » En
face, son homologue Jacques Delmas,
utilisait le même terme « frustration »
pour analyser la rencontre. « Il faut se
contenter de ce que l’on a. Les conditions étaient difficiles, mais quand
même, il y a des coups que nous
aurions pu mieux jouer. » Son compère, Patrice Lagisquet, estimait,
quant à lui, que la victoire aurait pu
être acquise plus rapidement en jouant
plus simplement au pied et en mettant
les Clermontois sous pression. « En
jouant à la main et en faisant tomber
ce ballon glissant, nous avons fait le
contraire et nous nous sommes fragilisés », expliquait encore Delmas avant
de s’adresser à Yachvili : « Heureusement que tu fais un grand match et que
tu prends l’initiative ! » Le demi biarrot n’a pas fait les choses à moitié.
CHRISTIAN JAURENA
I PAS DE FRACTURE POUR HARINORDOQUY. – Sorti à la 34e minute, Imanol Harinordoquy a craint une grave blessure à la cheville gauche. Mais l’examen
radiographique passé hier soir a dissipé la crainte de Jean-Louis Rebeyrol, le médecin du BO : « Il n’y a pas de fissure du péroné et c’est donc un simple coup sur le
ligament. Mais il est trop tôt pour estimer la durée de l’indisponibilité d’Imanol. »
En revanche, Didier Chouchan, victime, lui, d’une entorse à la cheville droite sera
absent de trois à quatre semaines.
L’USAP, mi-ange, mi-démon
Lomu à Cardiff
Les Catalans ont alterné le meilleur et le moins bon. Au final, un succès logique et sans appel sur Bourgoin.
PERPIGNAN –
PERPIGNAN - BOURGOIN : 27-3 (17-3)
de notre envoyé spécial
Stade Aimé-Giral. Temps doux. Terrain en parfait état. Vent en faveur de Bourgoin en
première période. 13 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées).
PERPIGNAN : 3 E, Marty (6e, 73e) Konieck (21e) ; 2 B (16e, 54e), 3 T, N. Laharrague.
BOURGOIN : 1 B (19e), Boyet. Cartons jaunes. – Perpignan : Bozzi (62e, brutalité).
Bourgoin : Papé (25e, antijeu), Bonet (76e, brutalité). Remplacements temporaires. –
Perpignan : Goutta par Debaty (66e–72e) Bourgoin : Del Fava par Jooste (11e–15e).
Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 17-3 (mi-temps), 20-3, 27-3.
PERPIGNAN : J. Laharrague (Giannantonio, 78e) – Manas, Marty, Grandclaude,
Naulu– (o) N.Laharrague,(m) Durand – Goutta (cap.), Tonita, LeCorvec (Vaki,74e)
– Hines, Gaston (Porcu, 72e) – Bozzi, Konieck (Tincu, 59e), Freshwater. Entraîneurs : Ph.Boher et Ph.Ducousso.
BOURGOIN : Carmona – A. Forest, Boussès, Giorgadzé (Randle, 68e), Coux – (o)
Boyet, (m) M. Forest – Bonnaire (cap.), Papé, Monzeglio (Bonthinck, 71e) – Del
Fava, Pierre (Jooste, 77e) – Peyron (Cardinali, 41e), Cabello (Montagnat, 66e), Milloud (Bonet, 56e). Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonnias.
pied des poteaux berjalliens pour ce
qu’il croyait être le quatrième essai
de son équipe.
Au final, un score net et sans appel,
27-3, qui démontre que Perpignan
a bien dominé ce match, mais qui ne
doit pas faire oublier que l’USAP,
après avoir réussi une entame de
rêve dans le sillage d’un Nicolas
Durand intenable, a vécu ensuite
une rencontre difficile et hachée par
de nombreuses fautes dans le jeu au
sol. Alternant le meilleur, en dominant outrageusement les vingt premières minutes dans tous les compartiments du jeu, notamment
l’alignement en touche, et le moins
bon, quand le solide pack de Bourgoin se décida enfin – sans doute
trop tard – à relever le défi. Quand
les avants berjalliens finalement,
autour d’un Bonnaire toujours
rayonnant, se mirent à jouer au
niveau qui est habituellement le leur.
« Mais l’adversaire a aussi le droit
d’être bon, relève Christophe Urios,
l’entraîneur de Bourgoin. Si on
n’existe pas sur la première partie du
match, c’est surtout parce que Perpignan est très fort à ce moment-là. On
n’a pas vu le ballon et on a pris une
très grosse pression. » Résultat,
deux superbes essais : le premier
assez heureux de Marty récupérant
un ballon mal contrôlé par Naulu sur
une relance de Julien Laharrague
(6e), le second sur un petit exploit
personnel de Durand échappant à
plusieurs défenseurs pour retrouver
son talonneur Konieck à un mètre de
l’en-but de Bourgoin (21e). Prometteur, car la deuxième période assurait à Perpignan de jouer avec l’appui
du vent. Mais sans suite. Puisqu’il a
fallu attendre ensuite la 73e minute
et un essai en contre de quatrevingts mètres de Marty, alors que
BRIVE - MONTPELLIER : 18-14
NARBONNE - PAU : 26-19
Brive dans la douleur
Narbonne en confiance
BRIVE - MONTPELLIER :
18-14 (9-11)
Stade Amédée-Domenech. Temps frais. Pelouse
glissante. 6 370 spectateurs. Arbitre : M. Matheu
(Armagnac-Bigorre). BRIVE : 5 B (3e, 8e, 15e, 57e,
61e), 1 D (44e) Petitjean. MONTPELLIER : 1 E, Stoïca (30e) ; 3 B, Bortolussi (6e, 22e, 70e). Remplacements temporaires. – Brive : Capdevielle par
Minassian (17e-20e), Van Rensburg par Drozdz
(50e-58e) ; Montpellier : Baïocco par Vigna
(21e-27e). Cartonsjaunes. – Brive : Bonvoisin(21e,
anti-jeu) ; Montpellier : Bert (55e, anti-jeu).
Évolutionduscore:3-0,3-3, 6-3,9-3, 9-6,9-11
(mi-temps), 12-11,15-11, 18-11, 18-14.
BRIVE : Bonetti – Dalla-Riva, Valbon, Leite,
Platek – (o) Petitjean, (m) Clark (Péjoine,
71e) – Bonvoisin (cap.), Azoulai, Mallier (Chouly,
75e ) – Van Zyl (Drozdz, 58e ), Van Rensburg – Capdevielle, Djoudi, Toderasc (Minassian, 67e). Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Ségura.
MONTPELLIER : Bortolussi – Logerot
(Aucagne,15e), Stoïca, Taele, Koko – (o) Lespinas, (m) Buada – Galtier (cap.), Bert, Ouedraogo – Daniell (Mathieu, 66e), Nouchi (Gorgodze, 61e) – Baïocco (Vigna,41e), Diomandé,
Magrakvelidze (Brugnaut, 47e). Entraîneurs :
D. Nourault, P. Arlettaz et D. Bès.
BRIVE –
de notre correspondant
QUELLE GALÈRE ! Brive : « Ils nous ont sans
arrêt embrouillés, il était délicat de s’exposer aux
contres » ; Montpellier : « Nous étions venus
pour gagner et réussir à nous tirer momentanément d’affaire ! »
Il s’en est fallu d’un cheveu ! La sirène avait retenti, Brive s’arc-boutait sur sa ligne d’en-but et la
pénalité jouée à la main par les Héraultais (règlement oblige) vit le ballon glisser des doigts des
avants à quelques centimètres du bonheur.
Ouf de soulagement côté corrézien (80e).
Les Brivistes s’en remirent à la botte de Petitjean
après une entame royale de Mallier et quelques
éclairs de Valbon, Leite et Clark dans la grisaille
ambiante. Face à des visiteurs qui ne firent pas
toujours les bons choix, Stoïca plongeant pourtant sur le cuir échappé par Bonetti pour un
« pauvre essai » d’un ersatz de jeu (30e) et le
contre mené par Aucagne-Oueodraogo (39e)
ayant échoué lors de ce premier tournant de la
rencontre ; les uns et les autres ont tout intérêt
à réviser leurs gammes pour espérer figurer plus
avant à un niveau supérieur.
JEAN-PAUL MOULY
recevaient l’ont emporté. Les quatre
demi-finalistes du dernier Top 16
(Biarritz, Stade Français, Toulouse et
Bourgoin) continuent d’occuper les
quatre premières places. Et dans le
bas de tableau, trois points de bonus
ont été distribués à Bayonne, Pau et
Montpellier.
G LES ATTAQUES EN PANNE. –
Notamment en raison du mauvais
temps, seulement 17 essais ont été
inscrits lors de cette septième journée, soit le plus faible total de la saison (à égalité avec la 3e). Et, pour la
première fois de la saison, aucun
point de bonus offensif n’a été
empoché. – B. Ma.
Bourgoin semblait alors capable de
revenir au score, pour que Perpignan
ne prenne définitivement le large et
s’assure une confortable et logique
victoire.
« On s’est énervé, regrette ainsi Philippe Boher, l’un des entraîneurs
catalans, ce qui nous a fait perdre
le fil de notre plan de jeu. À un
moment donné, on peut faire le
break sur une pénaltouche en début
de deuxième mi-temps, Bourgoin se
met à la faute, mais c’est nous qui
sommes pénalisés. Il y a eu de l’agacement et à partir de là, on est un peu
sorti du match. Mais dans
l’ensemble on peut être satisfait.
Ce soir, on conclut de façon positive
une série de sept gros matches
durant laquelle on a rencontré toutes
les grosses écuries. Il y a de l’enthousiasme, de la volonté, une capacité
par moments à mettre un gros
volume de jeu, c’est surtout ça
qu’il faut retenir. »
JULIEN SCHRAMM
Jonah Lomu a signé un contrat de sept mois avec le club gallois des Cardiff
Blues. Il devrait arriver au pays de Galles à la fin novembre et espère jouer
début décembre. À trente ans, l’ailier géant des All Blacks (63 sélections)
cherchait une opportunité en Europe. Blessé lors du jubilé de Martin Johnson
à Twickenham en juin dernier, son premier match depuis sa greffe d’un rein
en 2004, et opéré de l’épaule, il n’avait pu, comme il l’avait espéré, jouer
dans le Championnat des provinces néo-zélandais avec North Harbour. « Il n’y
avait aucune chance pour moi de rejouer cette année en Nouvelle-Zélande. La
seule solution se trouvait en Europe. »
En effet, Lomu, qui n’a pas joué un match international depuis 2002, n’est
plus sous contrat avec la fédération néo-zélandaise, et donc non retenu pour
le futur Super 14. Il ne cesse de répéter que son but est de jouer la Coupe du
monde en France. « Ma santé est bonne. Je n’ai aucun souci de ce coté-là.
Mon épaule est en bonne voie de guérison. »
Quelques clubs anglais avaient également contacté Jonah Lomu. Mais c’est
finalement Cardiff qui a obtenu sa signature. Reste à savoir si, comme il
l’espère, le légendaire ailier pourra retrouver un niveau de forme physique
acceptable. Il est en tout cas sur les listes des joueurs qualifiés pour disputer
la Coupe d’Europe avec les Gallois, qui figurent dans la même poule que
Perpignan. Mais les Catalans recevant les Gallois le 28 octobre, on ne le verra
pas en France en tout état de cause à cette occasion.
I CLERMONT : DOUBLE ENTORSE POUR STEPHENS JONES. – Le coup est
dur pour Clermont et risque de l’être encore plus pour le Pays de Galles qui
affrontera, le 5 novembre à Cardiff, les All Blacks pour le match célébrant le
centenaire de la première tournée des Néo-Zélandais. L’ouvreur Stephens
Jones a en effet été victime, hier, d’une double entorse à la cheville gauche.
Avant les examens que le Gallois subira aujourd’hui à Clermont, le diagnostic
le plus optimiste faisait état d’une indisponibilité de trois à quatre
semaines…
I BOURGOIN : BALUC-RITTENER HOSPITALISÉ. – Laurent Baluc-Rittener,
le troisième-ligne de Bourgoin, a passé une sale semaine. Traité pour de
douloureux problèmes gastriques ces derniers jours, il a fini par être
hospitalisé samedi soir et les examens ont révélé une hernie gastrique.
Il n’était évidemment pas sur la feuille de match hier à Perpignan.
NARBONNE –
NARBONNE - PAU :
26-19 (20-13)
de notre correspondant
Parc des Sports et de l’Amitié. Tempsdoux. Bonne
pelouse. 5 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Briquet-Campin (Côte d’Azur). NARBONNE :
2 E, Desbrosse (6e), Rofes (19e) ; 4 B, Ruiz (27e,
31e), Rosalen (49e, 52e) ; 2 T, Rosalen. PAU : 1 E,
Daniell (32e) ; 4 B (12e, 40e, 66e, 79e), 1 T, Beauxis.
Remplacement temporaire. – Narbonne : Rosalen
par Ruiz (24e-32e). Cartons jaunes. – Pau : Rudzki
(18e, faute technique), Puyo (49e, faute technique).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 14-3, 17-3, 20-3,
20-10, 20-13 (mi-temps), 23-13, 26-13, 26-16,
26-19.
NARBONNE : Nadau (Ruiz, 66e) – Nègre-Gauthier, Benassis (Mahé, 75e), Desbrosse, Candelon
– (o) Rosalen, (m) Balue – Tomiki (Haare, 67e),
Labit, Hunter – Springgay, Bortolami (cap.) –
Tournaire (A. Martinez, 41e), Rofes, Hooper
(Ducalcon, 80e). Entraîneurs : J.-F. Beltran et
M. Delpoux.
PAU : Souverbie – Mouret, Puyo, Cassin (Cistacq,
58e), Daniell – (o) Beauxis, (m) Cibray – Som
(cap.), Soucaze, Forgues– Boutaty (Morgan,56e),
Rudzki (Tabacco, 62e) – Sourgens (Guatieri, 59e),
Tiatia, Delpuech (Laperne, 52e). Entraîneurs :
Th. Mentières et Y. Vignette.
APRÈS TROIS DÉFAITES consécutives et au
terme d’une rencontre hachée, les Narbonnais
ont retrouvé de la confiance. « Cette victoire est
importante, elle va nous permettre de nous libérer », confiait Jean-François Beltran, coentraîneur de Narbonne, à l’issue du match. Dès la
sixième minute, Labit déchirait le premier rideau
défensif palois, donnait à Balue, lequel décalait
Desbrosse, lancé dans l’axe, qui aplatissait au
milieu des poteaux. Un quart d’heure plus tard, un
pilonnage des avants audois dans les vingt-deux
mètres adverses se concluait par un essai du
talonneur Rofes. Pris à la gorge, les Palois réagissaient malgré tout en fin de mi-temps grâce à
l’ailier Daniell, qui inscrivait un essai après avoir
récupéré un coup de pied à suivre de Beauxis. En
seconde période, Narbonne essayait de faire le
break en mettant du rythme mais ses initiatives
étaient souvent avortées par maladresse. Seule la
botte de Rosalen lui donnait de l’air. Beauxis
maintenait Pau dans le match, qui terminait
mieux et empochait un point de bonus défensif
grâce à un ultime but à la 79e minute.
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CHRISTOPHE PARRA
DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
profit de cette première période disputée le vent dans le dos.
G TOULOUSE, SEPT SUR SEPT. –
Le Stade Toulousain, qui a remporté
sa quatrième victoire à l’extérieur
(Bayonne, Montpellier, Toulon et
hier Agen), continue de planer sur le
Championnat en étant invaincu
(31 points sur 35 possibles).
G PREMIER SUCCÈS DE TOULON. – Dans un stade Mayol à nouveau complet, le promu s’est offert
sa première victoire dans le Top 14 et
laisse la dernière place à Pau, qui a
néanmoins rapporté un point de son
déplacement à Narbonne.
G LES QUATRE AU RENDEZVOUS. – Mis à part la défaite d’Agen
à Armandie, toutes les équipes qui
Bleu
Rouge
Toulon décolle
Jaune
Bleu
Jaune
LE POINT
PERPIGNAN - BOURGOIN : 27-3
ON A CRU UN INSTANT que Perpignan ferait exploser Bourgoin. Que
les Catalans, qui menaient déjà 17-3
à la 21e minute de jeu avec le vent de
face, allaient débouler sur ce match
avec tout ce qu’ils ont de meilleur.
Il n’en a rien été.
On a cru, même, qu’à la toute dernière seconde de jeu, Perpignan
avait réussi à décrocher le point de
bonus offensif sur une ultime
attaque. Malheureusement pour les
Catalans, la longue passe de Marty
sur Naulu dans les 22 mètres avait
été logiquement sanctionnée pour
un en-avant, alors que l’ailier fidjien
s’en était allé déposer le ballon au
Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus
pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou
moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire
d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés.
Noir
Noir
DIMITRI YACHVILI a repris les clefs
du camion et, sous les yeux de son coéquipier en équipe de France, Pierre
Mignoni, remplaçant en première
période, le demi de mêlée de Biarritz a
adapté la conduite aux difficiles conditions météo.
Sous la pluie et le vent, Yachvili a vite
compris que les belles envolées
devraient encore être remises à plus
tard. Cornaquant un paquet d’avants
rasséréné, retrouvant la joie des avancées collectives en formation de tortue
imperméable, le capitaine biarrot a
intelligemment varié les départs au ras
et l’occupation du terrain par le jeu au
pied. La comparaison avec le stratège
d’en face, Stephens Jones, ouvreur du
Pays de Galles, a tourné à son avantage bien avant que le malheureux
Clermontois ne quitte le terrain (69e),
victime d’une double entorse à la cheville gauche.
Car, pour s’imposer hier à Aguilera, il
fallait être le moins ambitieux possible. Et si les deux formations l’ont été
beaucoup trop, de l’avis de leurs
entraîneurs respectifs, ce sont les Biarrots qui, forts de l’appui du vent en
seconde période, ont fini par mieux
s’adapter à cette météo pourtant plus
galloise que basque.
Longtemps, longtemps, le score est
resté vierge entre deux équipes qui
démontraient un potentiel équivalent.
Ce n’est plus un mystère pour personne : ce Clermont est bien né et possède, dans toutes ses lignes, des éléments capables d’entretenir le rêve
jamais accompli d’un bouclier chez les
Arvernes. Comme à Perpignan, deux
semaines plus tôt, les Clermontois ont
fait douter leurs hôtes dans les phases
de conquête. Avec Cudmore et Broomhall, royaux en touche, et un cinq de
devant surpuissant en mêlées fermées,
ils auraient pu, et dû, tirer un meilleur
Classement
Pts B. J. G. N. P. p. c. Diff.
— — — — — — — — —
1. Toulouse ....................................................... 31 3 7 7 0 0 247 108 +139
2. Biarritz .......................................................... 24 4 7 5 0 2 152 79 +73
3. Stade Français............................................ 24 4 7 5 0 2 164 103 +61
4. Bourgoin ....................................................... 24 4 7 5 0 2 165 108 +57
5. Perpignan..................................................... 21 1 7 5 0 2 164 126 +38
6. Clermont ...................................................... 19 3 7 4 0 3 211 152 +59
7. Brive .............................................................. 16 2 7 3 1 3 121 140 -19
8. Castres.......................................................... 14 2 7 3 0 4 143 138 +5
9. Bayonne ....................................................... 13 3 7 2 1 4 145 171 -26
10. Agen .............................................................. 13 1 7 3 0 4 161 195 -34
11. Narbonne...................................................... 12 0 7 3 0 4 150 243 -93
12. Montpellier................................................... 6 2 7 1 0 6 113 143 -30
13. Toulon ........................................................... 6 2 7 1 0 6 89 203 -114
14. Pau ................................................................ 5 1 7 1 0 6 109 225 -116
16
RUGBY TOP 14 (7 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AGEN - TOULOUSE : 16-33
Dimanche 2 octobre 2005
Michalak, le grand bluff
C’est dans le plus grand secret que Frédéric Michalak a effectué son retour anticipé de blessure. Explications.
Trois semaines avant les
prévisions les plus
optimistes, Frédéric
Michalak, qui souffrait,
depuis le 10 septembre,
d’une entorse de la
cheville droite, a repris la
compétition hier à Agen.
Un retour inattendu,
préparé dans la
discrétion et conclu par
une large victoire de
Toulouse (33-16) et une
performance
convaincante de
l’ouvreur des Bleus.
mées cette semaine. Et on pensait
que c’était mieux de le faire rentrer
contre Agen, dans un match à l’extérieur où il n’y aurait pas de pression. » Surtout, Michalak lui-même
était demandeur. Après avoir repris
assez rapidement le footing, le prodige toulousain expliquait avoir pu
s’entraîner normalement après à
peine dix jours d’arrêt. Il soulignait
aussi avoir pu jouer pendant quatrevingts minutes sans trop de problèmes, même si son articulation
était bien protégée par un bandage.
« Ça va très bien, confirmait-il à la
sortie des vestiaires. Je n’ai eu
aucune appréhension avant de jouer
ce match car je savais que depuis
deux semaines j’avais bien travaillé.
La semaine dernière déjà, cela s’était
bien passé, et j’ai eu une grosse envie
d’être dans le groupe pour le match
contre Agen. »
Initialement, Novès avait prévu un
retour en douceur et voulait remplacer son joueur peu après la mitemps. Mais la blessure de Jean-Baptiste Elissalde a obligé Michalak à
endosser le rôle de demi de mêlée et
à rester sur le terrain jusqu’à la fin.
''
Physiquement je me sens très
bien... J’ai encore une grosse
douleur quand je tape dans le
ballon, mais sur mes appuis, je n’ai
aucun problème
Avec, au bout du compte, un bilan
convaincant, des courses inimitables, des appuis redoutables
– même sur sa cheville droite –, des
crochets qui sonnèrent l’alarme dans
''
la défense agenaise. « Physiquement je me sens très bien, poursuivait-il. J’ai encore une grosse douleur quand je tape dans le ballon,
mais sur mes appuis, sur les rotations
ou les accélérations, je n’ai aucun
problème. Après tout, c’était juste
une entorse et elle a été bien soignée
et c’est pour cela que j’ai pu
reprendre aussi rapidement. On ne
sait jamais comment va évoluer une
cheville, mais les kinés et les docteurs m’ont beaucoup aidé. Et cette
semaine, je savais que j’étais prêt,
tout simplement. Je ne suis pas à
cent pour cent, mais la cheville a
tenu le coup. J’avais envie, avant
l’échéance de la Coupe d’Europe, de
retrouver du temps de jeu avec mes
coéquipiers, de retrouver mes
marques. Et juste de m’éclater de
nouveau sur le terrain. »
De son côté, Albert Sadacca, le
médecin de Toulouse, justifiait ce
retour précipité. « Au début, puisqu’il s’agissait d’une entorse récidivante, on a préféré donner un délai
maximal pour préserver le joueur.
Mais on l’a suivi de très près et en
fonction de l’évolution de sa blessure et de ses propres sensations, on
a vite compris qu’il allait pouvoir
rejouer plus vite que prévu. » Le
coup était gagnant.
IAN BORTHWICK
AGEN –
VENDREDI
St Français - Castres ..... 25-10
HIER
Agen - Toulouse ............ 16-33
Biarritz - Clermont............ 9-0
Perpignan - Bourgoin ..... 27-3
Toulon - Bayonne.......... 19-14
Brive - Montpellier ....... 18-14
Narbonne - Pau ............. 26-19
Bonus : Bayonne (1), Montpellier
(1), Pau (1).
TOP 14
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Toulouse ............ 31 7 7 0 0 247
2. Biarritz................ 24 7 5 0 2 152
3. Stade Français. 24 7 5 0 2 164
4. Bourgoin ............ 24 7 5 0 2 165
5. Perpignan .......... 21 7 5 0 2 164
6. Clermont ............ 19 7 4 0 3 211
7. Brive.................... 16 7 3 1 3 121
8. Castres................ 14 7 3 0 4 143
9. Bayonne ............ 13 7 2 1 4 145
10. Agen .................... 13 7 3 0 4 161
11. Narbonne ........... 12 7 3 0 4 150
12. Montpellier ........ 6 7 1 0 6 113
13. Toulon................. 6 7 1 0 6 89
14. Pau ...................... 5 7 1 0 6 109
c. Diff.
— —
108 +139
79 +73
103 +61
108 +57
126 +38
152 +59
140 -19
138 +5
171 -26
195 -34
243 -93
143 -30
203 -114
225 -116
de notre envoyé spécial
AGEN. – Frédéric Michalak,
ici en position de demi
de mêlée, lance le jeu vers
ses trois-quarts sous les
yeux des Agenais Socol
(à gauche) et Narjissi.
De retour sur le terrain
après une entorse
de la cheville droite,
l’ouvreur de l’équipe
de France a effectué
une rentrée surprise hier
à Armandie.
(Photo Nicolas Luttiau)
AGEN –
de notre envoyé spécial
ET DE SEPT ! Toujours invaincu en
Top 14, le Stade Toulousain a encore
une fois fait parler sa classe contre
de valeureux Agenais, hier à Armandie. Même si les hommes de Guy
Novès ont un peu déjoué contre le
vent en première période, en deuxième mi-temps, ils ont retrouvé
toute leur force collective, hissant
leur niveau de jeu à une hauteur
digne de leur statut de champion
d’Europe.
Ça tombe bien, car dans trois
semaines, les Toulousains, qui ont
donc enregistré le retour de Frédéric
Michalak (voir ci-dessus) après celui
de Fabien Pelous, débuteront la
défense de leur titre européen contre
Llanelli. Mais avant cela, ils affronteront leurs deux grands rivaux natio-
naux : Biarritz à Ernest-Wallon
dimanche prochain, puis le Stade
Français au Stade de France lors de
deux matches tout aussi capitaux.
C’est une évidence, Toulouse monte
en puissance, mais il a montré deux
visages hier, dans un match où
chaque équipe a su dominer en
jouant avec le vent dans le dos, mais
où la qualité des individualités toulousaines a fait la différence. « On
est content de gagner ici, car ce n’est
pas facile, observe Novès. On a fait
beaucoup de fautes, on a eu du mal à
enchaîner et on a été un peu apathique en première mi-temps. Mais
le vent a eu une incidence énorme
sur le jeu, et nous avons bien su le
maîtriser en deuxième période. »
On avait à peine fini de noter tous les
changements dans l’équipe toulousaine, par rapport à celle annoncée
par Novès vendredi (12 change-
AGEN - TOULOUSE 16-33 (16-9)
Stade Armandie. Beau temps, vent en faveur d’Agen en 1re mi-temps puis de Toulouse. Pelouse excellente. Arbitre : M. Berdos (Ile-de-France). 12 000 spectateurs
environ. AGEN : 1 E de pénalité (28e) ; 3 B (5e, 9e, 22e) Gelez ; 1 T Miquel (28e). TOULOUSE: 2 E Clerc (47e), Heymans(79e) ; 5 B (17e, 27e, 30e, 51e) Élissalde,(56e) Dubois ;
2 D Michalak (65e), Dubois (68e) ; 1 T (47e) Élissalde. Cartons jaunes. – Toulouse :
Human (11e, antijeu). Agen : Crenca (52e, antijeu). Remplacement temporaire. Toulouse : Hasan pour Nyanga (14e-21e). Agen : Blanco pour Fonua (53e-62e).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3, 9-6,16-6,16-9 (mi-temps) ; 16-16, 16-19,
16-22, 16-25, 16-28, 16-33.
AGEN : Elhorga – Larguet, Stoltz, Mirande, Lafforgue (cap.) – (o) Gelez (Miquel
23e), (m) Morlaes (Tilloles,62e) – Ratuva (Persico 64e), Fonua, Culine – Koulemine
(Fèvre, 57e), Socol – Blanco (Califano 51e), Narjissi (Rué, 51e) Crenca. Entraîneurs :
C. Lanta, C. Deylaud, R. Sonnes.
TOULOUSE: Poitrenaud – Clerc(Thomas 60e), Jauzion, Thomas (Fritz, 60e), Heymans – (o) Michalak (Dubois, 51e), (m) Élissalde (Michalak 51e) – Nyanga, I.
Maka (F. Maka 77e), Bouilhou – Brennan (Lamboley 60e), Pelous (Millo-Chluski,
41e) – Menkarska (Fiorini, 70e), Bru (cap.), Human (Hasan 27e). Entraîneurs :
G. Novès, Ph. Rougé-Thomas, S. Laïrle.
ments sur les 22 prévus), que les
Agenais avaient investi le camp toulousain, inscrivant rapidement deux
buts de François Gelez (5e et 9e) pour
des fautes d’antijeu. La domination
et la générosité agenaises en ce
début de match étaient telles
qu’après à peine dix minutes,
l’arbitre, M. Berdos, sortait un carton
jaune pour une troisième faute
d’antijeu des Toulousains, renvoyant le pilier Daan Human sur
la touche.
« Ils nous ont passés
à la moulinette »
Survoltés devant leur public, mais
parfois naïfs, les Agenais n’arrivaient pas à concrétiser leur domination territoriale et, malgré l’appui du
vent, ils ne menaient que 16-9 à la
pause après un essai de pénalisation
(28e), transformé par Gelez, contre
trois buts de Jean-Baptiste Élissalde.
Sept points d’écart avec un vent très
fort, ce n’était évidemment pas une
marge suffisante pour les Agenais et
les Toulousains ne perdirent pas de
temps pour le leur signifier. Plus soudés, plus efficaces, Bru et ses équi-
piers ont commencé à dérouler leur
jeu, inscrivant 24 points sans
réponse. « En première période, on a
bafouillé notre rugby, et notre jeu au
pied n’a pas posé de problèmes aux
Agenais, reconnaissait Serge Laïrle,
le coentraîneur toulousain. Mais
ensuite, nous avons décidé de resserrer la défense agenaise, de faire
des enchaînements au près pour
libérer des espaces à l’extérieur. »
Parmi les actions toulousaines les
plus abouties, on notera la belle
construction collective qui a amené
l’essai de Vincent Clerc (47e), le réalisme des drops de Michalak (65e) et
Jeff Dubois (68e) et l’exploit individuel de Cédric Heymans, déposant
son vis-à-vis dans un couloir minuscule sur le dernier essai (79e). Des
actions et un potentiel de jeu qui lais-
sent l’entraîneur agenais Christian
Lanta admiratif. « On a perdu contre
plus fort que nous, résume t-il. En
deuxième période, ils nous ont complètement gelés, ils ont annihilé ce
que nous savons faire. Collectivement, on a pâti de la différence de
niveau. Nous avons voulu relever le
défi du jeu. Même si, pendant la première mi-temps, nous l’avons fait, en
deuxième période, ils nous ont passés à la moulinette. Et ils ont joué
comme des champions d’Europe. »
IAN BORTHWICK
LA QUESTION DU JOUR
Toulouse battra-t-il le record
de neuf victoires d’affilée
de Bourgoin en Championnat
de France de rugby à poule unique ?
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TOULON - BAYONNE : 19-14
Laborieuse première à Mayol
Le RC Toulon a signé son premier succès en Top 14 dans la souffrance. Avec un gros soupir de soulagement.
TOULON - BAYONNE : 19-14 (3-0)
Stade Mayol. Temps doux et agréable. Pelouse en parfait état. 14 000 spectateurs.
Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées).
TOULON : 1 E, Karele (42e) ; 2 B (14e, 50e), 1 T (42e), Rossouw ; 1 B (68e), 1 D (75e),
Vickers-Pearson.
BAYONNE : 1 E, Thiery (54e) ; 3 B (44e, 71e, 79e), Dourthe.
Carton jaune. – Bergez (37e, antijeu) à Bayonne.
Évolution du score : 3-0 (mi-temps), 10-0, 10-3, 13-3, 13-8, 16-8, 16-11, 19-11.
TOULON : Teisseire – Jagr, Douy, Tutard, Arniès – (o) Rossouw (Vickers-Pearson,
65e), (m) Loustau – Toevalu, Karele (Van Rensburg, 74e), Labadze (Espagno, 79e)
– Alazet, Smit – Louw (Garcia, 53e), Traversa (cap.) (Fitzgerald, 74e), Périé (Martin,
74e). Entraîneurs : T. Louvet et A. Hueber.
BAYONNE : Thiery – Lhande, Dourthe (McLaren, 63e), Roque, Fifita – (o) Fraser
(Dourthe, 63e), (m) Siro – Massabeau, Van Schalkwyk, Gratchev (Astarloa, 65e)
– Bergez (Lafaialii, 69e), Cléda – Tomuli (J.Garcia, 74e), Laurent (cap.) (Hill, 74e),
Coetzee(72e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez.
TOULON –
de notre envoyé spécial
ÉRIC CHAMP, président heureux,
qui lève les bras au ciel. Les entraîneurs Aubin Hueber et Thierry Lou-
vet, tout sourire, qui se félicitent. Et
Mayol qui gronde de satisfaction. La
première victoire de Toulon, hier soir
en Top 14, a provoqué l’enthousiasme tout autour de la Rade. Oh,
bien sûr, ce succès sur Bayonne
(19-14), acquis dans la difficulté, ne
fait pas d’un seul coup les Toulonnais
meilleurs qu’ils ne sont réellement.
Mais après six défaites de rang pour
autant de journées de Championnat,
il était grand temps de débloquer les
compteurs et de goûter au bonheur
d’une victoire. « Nous sommes vraiment heureux, savoure l’arrière toulonnais Patrice Teisseire. Heureux
d’une simple victoire. Elle va nous
permettre de passer une soirée un
peu meilleure, de rendre le décrassage d’après match un peu plus rigolo et d’être tranquilles… au moins
dix bonnes heures ! » Si Toulon a
souffert, c’est tout simplement parce
que les coéquipiers de Camille Traversa n’ont pas su se mettre à l’abri
au score suffisamment tôt. La défaillance de leur nouveau buteur sudafricain, Chris Rossouw, auteur
d’une seule pénalité, sur quatre ten-
tatives, en première période a accentué leurs difficultés face à des Bayonnais venus jouer crânement leur
chance.
Heureusement pour les Varois, en
inscrivant dès le retour des vestiaires
un essai en force par leur troisièmeligne centre Harold Karele (42e), sur
un énième départ au ras de Ludovic
Loustau, ils mirent à profit leur supériorité numérique du moment pour
respirer un peu (10-0). Une conquête
approximative, avec des mêlées placées sous le règne du cafouillage et
des touches où aucune des deux
équipes ne parvint à maîtriser ses
lancers, a empêché Toulon de varier
son jeu. « Notre jeu passe essentiellement par le combat devant,
explique Loustau. Alors, pour ce
match, nous avions décidé de revenir
à des choses simples, c’est pourquoi
j’ai beaucoup cherché à jouer avec
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
mes avants. » Un essai en contre de
l’arrière basque, Thiery, décalé par
une très longue passe sautée de
Dourthe (54e) permettait à Bayonne
de rester au contact (13-8 à l’heure
de jeu). Et le même Dourthe offrait
logiquement le point de bonus
défensif aux siens d’une pénalité
réussie à la toute dernière minute du
match, sous une salve de sifflets.
« Le bonheur, si personne ne veut te
le donner, il faut aller se le chercher,
analyse l’entraîneur bayonnais Gilbert Doucet, qui revenait fouler la
pelouse de Mayol pour la première
fois depuis son expérience d’entraîneur (1996-97). Et ce soir nous
n’avons pas su aller le chercher. C’est
dommage car il ne nous a pas manqué grand-chose. Une victoire à Toulon nous aurait permis de passer
Castres et Agen au classement. C’est
un petit coup de frein pour nous, qui
nous condamne aux travaux d’Hercule la semaine prochaine lors de la
venue de Perpignan. » Autour du
stade Mayol, un concert de klaxons
célébrait bruyamment la première
victoire toulonnaise. Hier soir, plus
que la manière, c’est la victoire qui
importait pour les supporters du
RCT.
GILLES NAVARRO
I TOULON : ENTORSE CERVICALE POUR LOUW. Frayeur à la
53e minute du match ToulonBayonne, lorsqu’au sortir d’une
mêlée effondrée, le pilier droit sudafricain du RCT Sarel Louw est resté
au sol, inanimé. Sorti du terrain sur
une civière, Louw a du être évacué
vers l’hôpital Sainte-Anne pour y
passer des examens de contrôle, qui
ont décelé une entorse cervicale.
– G. N.
« C’est fait »
THIERRY LOUVET, co-entraîneur de Toulon, livre
sa satisfaction après le premier succès toulonnais.
« VOUS AVIEZ DIT et répété
avant le match que Toulon
n’avait qu’un seul droit :
gagner. Vous voilà satisfait ?
– Oui c’est fait. Toulon a enfin
gagné un match ! Mais je savais que
ce serait difficile. Pour avoir joué
quelque temps avec Gilbert Doucet
(les deux hommes ont porté le maillot du RCT ensemble), j’imaginais
qu’il avait bien préparé son coup et
que la moindre erreur nous serait
fatale.
– C’est pourquoi vous avez
surtout cherché à jouer avec
vos avants, ce soir ?
– Nous l’avions défini ainsi (sourire). Il fallait d’abord les fixer
devant. Et insister où ça fait mal…
C’était pour Toulon comme un
match de phase finale. Avant la rencontre, nous avions dit aux joueurs
que peu importait l’écart au score,
un, deux ou trois points, mais que
nous voulions gagner. On savait que
nous étions capables de battre certaines équipes du Top 14. Encore fallait-il le prouver.
– Vous n’avez pas eu peur que
le petit score en votre faveur à
la mi-temps (3-0) ne se
retourne finalement contre
vous ?
– Bayonne n’était pas venu faire de
la figuration à Mayol. Mais en ne
marquant pas sur nos temps forts,
nous les avons laissés à une portée
de fusil au tableau d’affichage. Je ne
retiendrai de cette rencontre que les
points positifs : notre défense agressive, la bonne tenue de notre mêlée
et la solidarité du groupe. Pour le
reste, il fallait gagner. Voilà qui est
fait ! » – G. N.
LA RUBRIQUE RUGBY CONTINUE EN PAGE 15
Rouge
Vainqueurs à Agen, les Toulousains prolongent leur invincibilité avant de recevoir Biarritz puis de se déplacer à Paris.
Bleu
Rouge
Toulouse, série en cours
Jaune
Bleu
Jaune
Le record de victoires
consécutivess depuis
la création de la
poule uniqque. La
saison dernière
r en Top
16, Bourgoiin avait
aligné neuf succès
d’affilée entre la 13e
et la 21e journée. Biarritz (8), Paris (7) et
Toulouse (6) avait réussi les autrres séries
du même type. Avec 7 succès coonsécutifs
depuis le début du Top
14, Toulouse peut
toujours espérer faire
mieux que les
Berjalliens la saison
Noir
Noir
ON L’ATTENDAIT vraiment sur les
terrains le 30 octobre à Londres,
contre les Wasps en Coupe d’Europe.
Les plus optimistes prévoyaient sa
rentrée le 22 octobre face à Llanelli
pour les débuts de la compétition
européenne. Hier, à Agen, Frédéric
Michalak a surpris tous les spectateurs et les téléspectateurs en réapparaissant sur la pelouse d’Armandie, trois semaines seulement après
l’entorse à la cheville droite qu’il
s’était donnée le 10 septembre dernier à Toulouse, contre Narbonne, (la
quatrième en dix-huit mois), et qui
avait conduit le staff médical de son
club à prévoir son absence pour une
durée de « quatre à huit semaines ».
Si Guy Novès et Toulouse ont réussi
leur coup, si personne ne s’attendait
à un retour aussi rapide, c’est que le
secret a été gardé jusqu’au coup du
coup d’envoi. Mardi dernier encore,
le numéro 10 de l’équipe de France et
le médecin du club laissaient
entendre que le délai de guérison ne
serait pas raccourci. Le lendemain, le
joueur participait à une séance en
opposition, programmée à… huis
clos. Vendredi, il montait dans l’autocar pour Agen dans la plus grande
discrétion. Et hier, il ne participait pas
à l’échauffement collectif d’avant
match ! Un coup à la Novès ? « Non,
c’est plutôt un coup à la Michalak,
lançait après le match le manager du
Stade dans les couloirs du vestiaire.
Fred a eu de bonnes sensations dès la
semaine dernière, qui se sont confir-

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