zidane - michalak, deux « 10 » de retour
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zidane - michalak, deux « 10 » de retour
1 Bleu Rouge Noir Jaune ZIDANE - MICHALAK, DEUX « 10 » DE RETOUR Condition impérative à sa participation au décisif Suisse-France du 8 octobre, la rentrée de Zinédine Zidane avec le Real Madrid, ce soir face à Majorque en Liga, était attendue. En revanche, celle de Frédéric Michalak, titulaire et victorieux avec Toulouse, hier à Agen (33-16), lors de la 7e journée du Top 14, a surpris tout le monde. (Pages 8 et 16) (Photo Stéphane Mantey) (Photo Nicolas Luttiau) www.isuzu.fr www.d-max.it T 00825 - 1002 - F: 0,95 E 3:HIKKSC=ZUU^ZX:?l@a@k@c@a; Dimanche 2 octobre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 726 - 0,95 / Midi Europe conseille France métropolitaine PARIS FORCE LE DESTIN Stérile avant l’expulsion de Cissé, le PSG s’est rebellé pour battre Nantes (2-0, buts de Yepes et Pauleta) et garder sa deuxième place au classement de Ligue 1 après dix journées, à un point de Lyon, qui joue aujourd’hui (18 heures) à Rennes. (Pages 2 à 7) SPÉCIAL FOOT SAINT-ÉTIENNE, LE REBOND (Page 2) SOCHAUX ET METZ TOUCHENT LE FOND (Page 2) RENNES VEUT S’OFFRIR LYON (Page 5) Bleu Jaune Rouge (Page 7) Rouge Jaune Noir Bleu Noir OM : CARRASSO, FIN DE L’INTÉRIM CANOË-KAYAK ESTANGUET, L’ARGENT AMER (Page 13) MOTO ROSSI, LA CHASSE AUX RECORDS (Page 11) PARC DES PRINCES. – Pedro Miguel Pauleta se joue de la défense nantaise, mais les Parisiens, réduits à dix, devront attendre la deuxième mi-temps pour venir à bout des Canaris à l’issue d’un match engagé, Nantes terminant également la rencontre à dix. (Photo Alain de Martignac) L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 / ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 / ; AUTRICHE, 2,3 / ; BELGIQUE, 1,6 / ; ESPAGNE, 2,1 / ; GRÈCE, 2,2 / ; ITALIE, 1,9 / ; LUXEMBOURG, 1,6 / ; PAYS-BAS, 2 / ; PORTUGAL CONT., 2 /. Bleu Rouge Noir Jaune 2 FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune SAINT-ÉTIENNE - LE MANS : 3-0 Les Verts se rassurent Saint-Étienne a renoué avec la victoire, sur le même score que contre le PSG, face à des Manceaux décevants. 1-0 : L. Perrin (42e) 2-0 : Hognon (56e) 3-0 : Hellebuyck (79e) SAINT-ÉTIENNE – de notre envoyé spécial APRÈS AVOIR ÉTÉ BATTUS sans jouer par Nancy (0-2) et sans démériter à Lille (0-2), Saint-Étienne a renoué avec le succès, à domicile hier. Il y a même mis la manière en seconde période. Le Mans n’a jamais été réellement en mesure de lui discuter sa victoire, tellement il a joué un ton en-dessous de ce qu’on lui avait vu faire depuis son retour en L 1. Le bilan du promu manceau, muet depuis trois parties, n’en demeure pas moins positif (1,5 point par match en moyenne), au soir de cette nouvelle trêve internationale. Il en va de même de celui des Sté- phanois. Privé de deux de ses meilleurs joueurs (P. Feindouno et Zokora), Baup a reconduit son 4-4-2 testé à Lille, samedi dernier (défaite 2-0). En titularisant les jeunes Mouhamadou Dabo et Loïc Perrin, l’entraîneur forézien espérait également insuffler un peu de sang neuf dans son équipe. Il n’en fut rien au cours d’une première période qui n’accoucha pas de grand- chose de bien. « On voulait les faire sortir en tenant le ballon derrière, les attendre pour trouver ensuite l’ouverture », expliqua Périatambée à l’issue de la rencontre. Les Manceaux s’appliquèrent ainsi pendant toute la première mi-temps à endormir méthodiquement leurs hôtes. Ces derniers peinèrent de leur côté à trouver la profondeur et les changements de rythme. « On a un peu douté au début, avoua Z. Camara. Mais on ne s’est jamais découragés. » S’ils monopolisèrent le ballon, les Verts se contentèrent de contourner le bloc défensif manceau en offrant un jeu latéral. C’est dommage car, quand ils trouvèrent la profondeur, Y. Pelé se retrouva de suite en dang e r . L a nc é p a r H e l le b u y c k , Piquionne devança ainsi le géant de la Sarthe. Mais il ne parvint pas à récupérer le ballon, Poulard le dégageant devant sa cage (31e). Sablé obligea ensuite Pelé à se coucher (34e). Perrin lança encore Sakho, d’abord trop court (39e) puis remplacé par Mazure (43e). Le tournant de ce match se produisit toutefois deux minutes avant. « Personne ne me parle et je ne pense pas recevoir la balle », confia Périatambée. « Je la lui ai chipée et, comme j’ai vu que le gardien ne se trouvait pas dans sa cage, je ne me suis pas posé de questions », poursuivit Loïc Perrin, auteur de son premier but en L1 (42e, 1-0). Comme un grand qu’il pourrait devenir. M. Derrien console Hognon Si Janot ne l’est pas par la taille, il l’est par le talent. Il lui en fallut pour détourner le tir de Chiumiento, entré à la reprise, d’une main ferme (46e). Pelé ne l’eut pas sur le coup de tête de Hognon, servi sur corner par Sablé et oublié par Olivier Thomas (56e, 2-0). Baup lui reprochait de ne pas assez marquer sur coups de pied arrêtés. Voilà l’oubli réparé. Il fallut tout de même que M. Derrien, impeccable hier, vienne consoler Hognon, en larmes après son premier but de la saison. « J’ai pensé très fort à ma maman (décédée récemment) », confiait Hognon à la fin du match. Hantz utilisa cet épisode pour modifier son bloc défensif. Le prometteur Gormond entra latéral droit, et Oli- vier Thomas prit le relais, à gauche, de Bonnart, monté au milieu à la place de Périatambée, sorti. Ces changements ne payèrent pas, puisque Piquionne, servi par Mazure, faillit tripler la mise. Mais il manqua le cadre (66e). Il en alla de même de Mazure, parti tout seul en dribbles dans la surface (67e), et de Fanchone (72e). Frédéric Thomas y alla de son tir lointain. Dans les gants de Janot (77e). Le portier forézien n’eut même pas besoin de se saisir de la tête au-dessus de De Melo (90e). Les Verts étaient finalement trop forts pour les Manceaux, comme l’avait encore prouvé un dernier but d’Hellebuyck, servi sur un plateau par Piquionne (3-0, 79e). BERNARD LIONS I SAKHO ET SABLÉ RASSURÉS. – Évacué sur une civière et en pleurs à la suite d’un choc genou contre genou avec Lucau (71e), le capitaine stéphanois en serait quitte pour une grosse frayeur. Il ne souffrirait en effet que d’un coup sur la rotule. Quant à Sakho, sorti avant la pause, il ne se sentait pas bien. – B. Li. Perrin s’installe SAINT-ÉTIENNE pause à MAZURE (6), qui, mobile et souvent subtil, a incontestablement marqué des points au profit du 4-4-2 mis sur pied par Baup hier soir. LE MANS SOCHAUX - NANCY : 0-2 Metz face à ses limites Et de trois pour Nancy Bordeaux n’a vraiment accéléré qu’une fois, mais ce fut suffisant pour battre des Messins courageux mais limités. 0-1 : Fernando (46e) METZ – de notre correspondant permanent SIX DÉFAITES pour quatre matches nuls. Quatre buts marqués pour quinze encaissés. Les Messins peuvent retourner les chiffres dans tous les sens. Ce matin, ils sont toujours derniers et il n’y a quasiment aucune raison de penser qu’ils vont se sortir du pétrin dans lequel ils sont plongés depuis le début de la saison. La coupure internationale offre deux semaines à Joël Muller pour rafistoler une équipe en piteux état. Une équipe qui va devoir se frotter successivement à Monaco, Lyon et Rennes. Il est des entames de Championnat dont on ne se remet jamais. Celle de Metz prend une allure inquiétante. Dans la colonne espoirs, les retours annoncés de Djiba et Tum semblent un peu minces. Même s’il a « honte » et qualifie le but bordelais de « faute professionnelle » , Joël Muller résume bien la situation à laquelle son équipe est confrontée : « Nous sommes bien partis pour descendre. » Sur ce qu’ils ont montré face à Bordeaux, les Grenats sont globalement irréprochables. Pour la plupart, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Le problème, c’est que ce meilleur est insuffisant en L 1. Le moindre petit grain de sable grippe définitivement leur système. « Je ne comprends pas pourquoi on en est là, maugréa Wimbée après coup. Il y a de la bonne volonté, de la détermination, une grosse envie. Malheureusement, il y a des oublis. » Hier, les Bordelais n’ont pas eu à forcer leur génie pour s’imposer. Avec leur sympathique capital (19 points), ils peuvent voir venir. À Metz, c’est en tout cas la tactique qu’ils ont adoptée. Sûrs de leur supériorité dans les duels, ils ont tranquillement endigué la fougue messine, pas bien méchante il est vrai. Une défense digne du Musée Grévin Au retour des vestiaires, Faubert, Fernando et Darcheville ont profité de la seule véritable absence messine pour offrir trois points à leur équipe. Avant la pause, Metz avait donc fait illusion. Proment, mordant, donnait l’impulsion. Mais la volonté du capitaine messin était rarement relayée. Metz est aussi patraque parce qu’il n’a pas d’attaque. Comme prévu, Muller avait laissé ses jeunes pousses sur le banc mais, avec les transparents Ahn et Zewla- kow, son équipe dégageait la puissance d’une bande de minimes. Elle produit quand même un mouvement digne de la L1. Mais la tête de Renouard était contrée et, sur le corner, celui qui avait marqué les deux derniers buts messins frappait audessus (6e). Metz sortira un deuxième enchaînement appliqué, conclu par une frappe de Zewlakow hors cadre (40e). Wimbée avait dû sortir dans les pieds de Fernando (16e) et la frappe de Cheyrou avait rasé la barre messine (37e). Paralysé par le but bordelais construit au milieu d’une défense locale digne du musée Grévin (46e), Metz ne se rebiffa qu’après l’expul- sion de Meniri (64e). Entre temps, Denilson, sur coup franc, avait touché le poteau de Wimbée (50e). Ahn continuait à énerver Saint-Symphorien en tirant de quarante mètres, à quinze mètres du poteau de Ramé (70e). Le gardien bordelais avait eu l’occasion de briller sur plusieurs centres pleins de neige. Un corner de Proment traversa toutefois sa surface sans qu’aucun Messin n’intervienne (82e). Ouadah essaya la carte de la finesse mais son lob ne troubla pas le gardien girondin (86e). Pas davantage, en tout cas, que le tir croisé d’Obraniak (79e). RAPHAËL RAYMOND (avec J.-M. G.) Banco pour Fernando Troisième succès d’affilée pour les Lorrains qui plongent Sochaux dans l’état d’urgence. 0-1 : Curbelo (89e). 0-2 : Kroupi (90e + 4). SOCHAUX – de notre envoyé spécial D’UN CÔTÉ MONTÈRENT des « B ij o t a t d é m i s s i o n » e t d e moqueurs « merci Plessis », de l’autre s’agitèrent les drapeaux nancéiens et naquirent des chants de joie. Ainsi sonna aux oreilles l’épilogue d’un match très pauvre qui laisse Sochaux en plein dépit et Nancy tout à la joie d’un troisième succès de suite, le hissant à la 9e place avant les événements de ce dimanche. On peut supposer ce matin que Sochaux est dans une situation des plus compliquées. Ce n’est pas tant ce quatrième match perdu à domicile qui fait tache que le manque de réaction qui a caractérisé l’équipe tout au long de la partie. Et les absences de Diawara et Ilan ne sauraient tout expliquer. Sochaux sans âme Sochaux donne l’impression d’avoir perdu toute idée de jeu collectif et ne parvient même pas à dissimuler ses manques derrière une rage de s’en sortir. Mis à part un gros quart d’heure durant lequel les hommes de Bijotat firent illusion (frappe d’Isa- bey déviée par Bracigliano au-dessus de la barre, 5e, tête de Dagano repoussée sur la ligne par Adailton, 14e), le jeu de Sochaux se dilua dans les approximations et les effets de manche : à l’image d’un Menez qui gâcha son bon début par des initiatives individuelles parfaitement hors de propos. Dommage car il fut aussi l’élément le plus perturbateur pour Nancy, exécutant une balle enroulée qui filait à côté (27e) et une frappe sur laquelle Bracigliano fut très vigilant (81e). Cette dernière action constitua la seule alerte devant la cage nancéienne durant toute la deuxième période. Tout est dit. Nancy n’a donc pas eu besoin de sor- Inlassable N’Guemo METZ BORDEAUX SOCHAUX NANCY WIMBÉE (6) : encore un match frustrant. Abandonné par sa défense sur le but, il fit ce qu’il avait à faire le reste du temps. BÉRIA (5) : de la bonne volonté, autant d’approximations. BORBICONI (5) : il a tenu sa place alors que son pied le fait encore souffrir. Courageux mais discret. MENIRI (3,5) : terne dans ses relances et visiblement énervé, il laissa bêtement son équipe à dix (64e). HUSZTI (4,5) : les déboulés de Faubert ont refroidi ses ardeurs. Absent sur le centre décisif de Darcheville (46e). PROMENT (6) : sa détermination fut totale, il gratta un nombre important de ballons et les transmit proprement. OUADAH (4,5) : décevant, n’était un lob malicieux (85e). OBRANIAK (5,5) : son retour n’a pas produit les étincelles attendues. Combatif quand même. RENOUARD (5) : il débuta fort mais se montra ensuite trop brouillon, notamment dans la finition. Remplacé par N’DIAYE (60e). AHN (2) : un festival d’approximations. Si au moins il se battait, le public messin pourrait le croire concerné par l’opération maintien. Sifflé à sa sortie pour GUEYE (78e). ZEWLAKOW (4) : esseulé, il plaça un tir et une tête à côté. Il laissa sa place à BASSONG sous les sifflets (66e), juste après l’expulsion de Meniri. RAMÉ (6) : une sortie vigoureuse loin de sa ligne (21e). Les attaquants messins ne lui ont jamais mis la pression, sauf en fin de match, où il assura. FAUBERT (5,5) : lancé, c’est une fusée. Mais il pensa surtout à défendre. PLANUS (5) : un tacle à la Di Méco sur Ahn lui valut un carton (43e). Sinon, il n’a vraiment pas eu besoin d’être brutal pour s’imposer. AFANOU (5) : comme Planus, une soirée tranquille. JURIETTI (5) : il a fermé la porte de son couloir avec autorité devant Renouard puis Obraniak. MAVUBA (5,5) : devant la défense, il sut temporiser ou orienter le jeu de son équipe efficacement. Br. CHEYROU (5,5) : parfait complément de Mavuba, il a rendu une copie propre. FERNANDO (6,5) : Bordeaux doit aussi son retour au premier plan à ses recrues. Très actif à droite, ce faux lent a souvent créé le décalage. Il a aussi signé le but du match. DENILSON (4,5) : un coup franc sur le poteau et un grigri. Son bilan offensif est maigre. DARCHEVILLE (5,5) : a pesé sur la défense messine. Ses appels ont semé le trouble. Suppléé par PEREA (78e). CHAMAKH (5) : il n’a pas été transcendant et, les rares fois où il fut en mesure de se montrer, les défenseurs messins ne l’ont pas ménagé. Remplacé par LASLANDES (61e). – R. R. RICHERT (4) : il est passé sous un long centre de Biancalani (42e). Tranquille jusqu’à une minute de la fin. JOSSE (5) : une copie propre, des relances correctes. MIRANDA (4,5) : un positionnement honnête, quelques imprécisions dans le jeu vers l’avant. N’DAW (5) : au diapason de Miranda. Plus pertinent dans le geste défensif que dans ses remises. Malheureux en déviant le tir de Curbelo (89e). POTILLON (5) : il a tenu sa place, fermant bien son côté. LONFAT (4) : le rythme semble encore lui faire défaut. Mais il a lutté en dépit de prises de balle incertaines. Remplacé par MEGHNI (61e), qui n’améliora pas l’ordinaire. PITAU (4,5) : n’a pas tant que ça trouvé ses attaquants. S’est souvent retranché dans le jeu court. ISABEY (4) : dix premières minutes prometteuses. Il a eu beaucoup plus de mal par la suite. BRUNEL (4) : il a cherché des solutions sans vraiment les trouver. Remplacé par KADER (66e). MENEZ (4,5) : facile d’entrée. Trop sans doute car, ensuite, il a abusé de gestes individuels. Une belle frappe (81e). DAGANO (4) : ce n’est pas très drôle pour lui. Les bons ballons sont rares. On l’a aperçu dans le jeu aérien. BRACIGLIANO (6) : deux belles détentes sur deux frappes d’Isabey (5e) et Menez (81e). Nécessaire et suffisant. CHRÉTIEN (5) : a bien pris Brunel puis Menez. Solide. DIAKHATÉ (5,5) : pris de vitesse une fois par Menez (27e). Autrement, il a dominé la situation. LÉCLUSE (5) : sauf une remise hasardeuse vers son gardien et quelques lourdeurs, une sortie nourrie de son expérience. BIANCALANI (5) : il a parfois souffert devant Isabey ou Dagano. Mais s’est remis en selle à la mi-temps. BERENGUER (5,5) : une grosse part de travail consentie dans l’entrejeu. Complémentaire avec N’Guemo. N’GUEMO (6) : le Camerounais a couvert beaucoup de terrain et beaucoup volé de ballons. Précieux. ADAILTON (4,5) : il n’a pas eu l’apport offensif attendu. Bien placé pour sauver une tête de Dagano sur sa ligne (14e). Remplacé par PUYGRENIER (46e), qui s’installa tranquillement en défense centrale. BRISON (5) : il a beaucoup tenté sans peser énormément. Plus à l’aise en seconde période dans un rôle plus axial. Remplacé par KROUPI (83e), buteur dans le temps additionnel. SARKISIAN (4,5) : il a souvent décroché pour chercher à orienter le jeu. Deux ou trois ouvertures fines. Sans plus. CURBELO (5) : un jeu en déviations intéressant. Pas trop pesant quand même jusqu’à cette frappe décisive à une minute de la fin. – J.-M. B. PAGE 2 tir le manuel du beau jeu pour tirer les marrons du feu. « C’est bizarre, le foot, convenait Curbelo, l’homme qui dessina le début de la fin sochalienne à une minute de la fin du temps réglementaire.On a réalisé de meilleurs matches en début de saison sans être récompensés. Là, c’est la solidarité qui a fait la différence. » Au repos, Pablo Correa s’était pourtant attendu à une montée en puissance sochalienne. Il passa à une défense à cinq, intégrant Puygrenier dans son dispositif, pour assurer le coup. Sochaux étouffa sous le carcan. La maîtrise du jeu, si on peut dire, fut lorraine tout au long de quarante-cinq dernières minutes très ennuyeuses. Dans l’entrejeu, N’Guemo et Berenguer firent le ménage et on s’apprêtait à un partage des points sans s’en vanter quand Curbelo plongea Bonal dans l’amertume, sur une frappe déviée par N’Daw. Réclamé par les supporters nancéiens, Kroupi profita ensuite d’une dizaine de minutes de temps de jeu pour signer son quatrième but de la saison, celui qui déclencha cette fois la colère dans les gradins. Ce matin, Sochaux peut se poser de nombreuses questions et d’abord, celle d’un immense manque de combativité. Sur ce plan au moins, Nancy lui a donné une bonne leçon. Il ne semble pas que l’avenir de Bijotat soit en danger pour l’instant. Mais il y a lieu de frémir devant le programme qui attend les Franc-Comtois : déplacement à Bordeaux, réception de Monaco et voyage à Lyon dans l’enfilade. Deux semaines ne seront pas de trop pour faire le tri entre les guerriers, que réclamait le président Plessis après le match, et les autres. Nancy n’a pas ce souci. « On va se reposer tranquillement », souriait Chrétien, tout content de la soirée. JEAN-MARC BUTTERLIN DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge METZ - BORDEAUX : 0-1 Bleu Rouge CLAUDE CHEVALLY Jaune Bleu Jaune Y. PELÉ (5) : nettement moins à l’aise dans ses sorties que sur sa ligne. O. THOMAS (4,5) : il n’a pas vraiment su profiter de l’absence d’un véritable ailier gauche dans les rangs stéphanois. BASA (5) : sans fioriture, il a plutôt bien contrôlé Piquionne. POULARD (4) : un carton jaune stupide (42e) et une allure souvent empruntée. Débordé par Piquionne sur le troisième but stéphanois. BONNART (4,5) : quelques imprécisions pour commencer, et trop peu d’influence sur son côté gauche. PÉRIATAMBÉE (4,5) : actif mais un peu lent, il s’est fait surprendre par Perrin sur le premier but stéphanois. Remplacé à la 59e minute par GORMOND, qui a eu du mal à trouver ses marques. F. THOMAS (5) : un peu plus en vue après le repos. FANCHONE (5,5): il a livré un beau duel à Ilunga. MATSUI (3,5) : discret et inefficient, il a cédé sa place à la reprise à CHIUMENTO (5,5), qui a apporté un peu de nerf à l’attaque mancelle. LUCAU (3,5) : transparent. DE MELO (3,5) : sevré de ballons, on l’a très peu vu. Noir Noir SAINT-ÉTIENNE. – Frédéric Piquionne, Julien Sablé et Vincent Hognon (de gauche à droite) fêtent le premier but des Verts, celui d’un petit nouveau d’à peine vingt ans (Loïc Perrin, à terre) qui risque de faire encore parler de lui. (Photo Jean-Louis Fel) JANOT (6) : sa belle parade sur une frappe de Chiumento (50e) a agrémenté une soirée assez tranquille. F. DIAWARA (6) : déterminé, performant en défense, il lui reste à soigner la qualité de ses centres. HOGNON (7) : impeccable en défense, il a aussi marqué un deuxième but précieux. Z. CAMARA (6,5) : du cran, de la technique et une saine autorité. ILUNGA (6) : de l’allant et de l’application. SABLÉ (5,5) : touché au genou à la 71e minute après une prestation très active mais encombrée de quelques imprécisions, il a été relayé par PERQUIS poste pour poste. M. DABO (6) : précis et racé, c’est de la bonne graine verte, même s’il a été plus discret après le repos. Relayé par Al. YAHIA (85e). L. PERRIN (7,5) : déjà très en vue dans son rôle de milieu récupérateur, le très prometteur espoir du club a en plus trouvé le moyen d’inscrire – joliment – son premier but en pro. HELLEBUYCK (5) : actif, récompensé par un but en fin de match, il a curieusement eu du mal à régler la hausse de ses transmissions. PIQUIONNE (5) : volontaire mais brouillon. Un gros raté sur un caviar de Mazure (67e) mais un excellent service pour Hellebuyck sur le troisième but stéphanois. SAKHO (non noté) : pas trop en réussite avant que, sur blessure, il ne doive céder sa place juste avant la 3 FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PARIS-SG - NANTES : 2-0 Paris reprend ses aises À dix contre onze en seconde période, le PSG a trouvé les ressources pour battre Nantes et confirmer sa deuxième place. Quoi qu’il arrive aujourd’hui, le PSG va vivre la mini-trêve internationale dans la peau du deuxième de la L 1. Sa victoire, hier, contre Nantes, lui permet même de mettre la pression sur Lyon en déplacement aujourd’hui à Rennes. Face au FCNA, le PSG, équilibré et déterminé, s’est surtout remis dans le bon sens, à deux semaines d’un déplacement à Marseille. PSG fit la différence une fois réduit à dix après l’expulsion d’Édouard Cissé (48e). L’infériorité numérique qui fut la sienne pendant la seconde période n’altéra jamais son emprise sur le jeu. Assez étrangement, Nantes a donné l’image d’une équipe du ventre vraiment mou de la L1 et ne parut jamais savoir par quel bout prendre l’équipe de la capitale. Elle ne glana ses meilleures occasions que dans le désespoir d’une fin de match à 0-2, sur un beau tir lointain de M. Diallo (80e), puis sur un tir piqué mais un peu trop croisé de Keserü (82e). « Ils n’ont pas été très percutants », observait Fournier au sujet des Nantais. Son équipe le fut plus, assurément, mais son manque de réalisme en première période avait laissé le coach parisien « sur sa faim » face au défaut de « spontanéité dans les gestes et de prise de risque dans les zones de vérité ». Mauvaise dans la finition, cette première mi-temps aura révélé l’impact de Rothen, dont le retour sur le côté gauche a redonné corps à un circuit fiable. La conjugaison de l’entente Armand-Rothen et des appels de Pauleta a permis à Paris d’entrer en force dans le match et de laisser Nantes constater ses faiblesses au milieu, aggravées par la perte de Faé, remplacé par Da Rocha (12e). Incontournable Pauleta Quant au PSG, ses anticipations lui permirent de maîtriser d’emblée le tempo du match. Et quand il récupéra le ballon, il l’envoya donc souvent prendre l’air sur le côté gauche, d’où partirent les offrandes d’Armand et de Rothen pour les contrôles ou les têtes de Pauleta (1e, 8e, 11e). Mais ce fut Kalou qui servit le Portugais pour le grand frisson de la première mitemps : un tir du gauche sur la barre (16e). Incontournable Pauleta, qui buta ensuite sur Landreau (20e) avant de déclencher un tir du droit, des vingt mètres, qui passa très près du cadre jaune (28e). Il peut paraître étonnant que l’influence de Pauleta sur le jeu du PSG n’ait pas fondamentalement décliné en deuxième période quand Paris se retrouva à dix après l’expulsion de Cissé (48e). Étonnant que Nantes ait continué à laisser Paris manœuvrer sans forcer et cultiver sa confiance dans le sillage de Pauleta, passeur pour un Kalou trop lent et rattrapé par Signorino (56e) avant de tenter encore sa chance (61e, 62e, 66e). Étonnant, finalement, que Pauleta n’ait pas été dans le coup du premier but parisien, une ouverture de Dho- rasoo remise vers Yepes par Kalou, dans la surface, d’une main involontaire. Au moment de la passe de Dhorasoo, le Colombien était en position de hors-jeu, mais pas sur celle de Kalou et l’arbitre décida de valider le but du gauche du défenseur central (1-0, 67e). Le second but parisien ne donna pas lieu à polémique. Au bout d’une belle percée de Kalou, Landreau repoussa la frappe de l’Ivoirien, mais Savinaud eut l’idée fâcheuse de mettre le ballon en retrait à son gar- constituèrent autant d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il décoche un tir imparable sur un coup franc indirect (75e). NANTES LANDREAU (6) : vigilant, a gagné tous ses duels face à Pauleta (1re, 20e, 44e) jusqu’à la pause. Ne peut rien sur les deux buts. SIGNORINO (6) : si ses relances n’ont pas toujours été très propres, il ne perdit quasiment aucun duel face à Landrin et fut l’auteur d’un très beau retour sur Kalou (56e). DELHOMMEAU (5) : pour son match de reprise, il n’a pas grand-chose à se reprocher. SAVINAUD (5,5) : a essayé de contenir Pauleta. Ses interventions furent souvent dans le bon timing. LERAY (3,5) : a connu des difficultés face à Rothen. Averti pour un tacle trop appuyé sur la cheville du Parisien. Un geste d’agacement sur Pauleta lui coûta un second carton jaune et donc une expulsion (88e). FAÉ (non noté) : blessé aux ischiojambiers après onze minutes et remplacé par DA ROCHA (6), qui n’a pas ménagé ses efforts défensifs et essayé de jouer vers l’avant. YAPI (3) : aucune influence sur le jeu, il n’a eu que très peu l’occasion de toucher le ballon. Remplacé par BAMOGO (54e). TOULALAN (6,5) : a soulagé sa défense grâce à un précieux travail de récupération. Il a aussi essayé d’orienter et de donner du rythme au jeu de son équipe. DIMITRIJEVIC (4) : réservé, il n’a pas vraiment pesé, jouant trop souvent en retrait. M. DIALLO (5) : n’a pas souvent réussi ce qu’il a entrepris. Lorsqu’il est parvenu à passer balle au pied, il a été attrapé irrégulièrement par Cissé (45e). Un tir juste au-dessus de la barre (80e). GLOMBARD (6) : a posé quelques problèmes en début de match à la défense parisienne avant de s’éteindre jusqu’à la pause. Est revenu avec la même hargne que lors des premières minutes, dribblant et provoquant autant que possible. Puis s’est éteint de nouveau. Remplacé par KESERU (75e), qui s’est procuré une occasion, mais n’a pas trouvé le cadre (82e). DAMIEN DEGORRE MARIO YEPES, premier buteur de la soirée, juge cette victoire importante pour la suite du Championnat. « La main de Kalou est évidente » « On a contrôlé tout le match » « LE SCÉNARIO DE LA RENCONTRE est-il frustrant ? – Il y a eu beaucoup de choses dans ce match. D’abord, la sortie prématurée d’Emerse (Faé) nous a obligés à revoir nos plans de jeu. Sans faire une grande première période, on revient aux vestiaires à 0-0. Ensuite, on joue à onze contre dix et on prend l’option d’aller chercher les trois points. Enfin, il y a ce but bizarre… je crois qu’il y a main de Kalou. Alors, est-ce qu’il y a compensation de l’arbitre qui veut sauver le PSG après lui avoir mis un rouge ? En définitive, c’est la victoire d’une certaine maturité face à une certaine jeunesse. Dès que Paris a ouvert le score, même s’il était à dix, ça devenait difficile pour nous. Et il y a ce second but qui anéantit nos espoirs. – Mais, même en supériorité numérique, vos joueurs n’ont pas été très dangereux. – C’est certain ! Mais Paris, à dix, s’est montré un peu plus audacieux même si, encore une fois, le premier but reste… Il y a quand même une main de Kalou qui semble assez importante. L’arbitre aurait dû refuser le but assez logiquement. – Êtes-vous amer ? – Vous savez, il y a la règle et l’interprétation de la règle. Je n’ai pas revu les images mais la main de Kalou est assez évidente et influe sur l’action. Ce n’est pas un fait de jeu anodin, c’est l’aide aux gros : comme ça, ils ne se plaindront plus. À partir de là, poussé par le public, on fait des choses à dix qu’on ne fait pas forcément à onze. Et le deuxième but… Allez, on ne va rien dire. Il y a des silences qui parlent plus. – Votre équipe reste sur trois défaites de suite. Est-ce inquiétant ? – Le classement est bien la seule chose préoccupante ce soir (hier), car on ne prend pas de points. On est une équipe très jeune et on jouait quand même contre les deuxièmes du Championnat de France. On n’a pas eu la même maîtrise que contre Lyon (0-1), mais on avait la possibilité de faire quelque chose. Aussi, sur l’ensemble de ces deux matches, on éprouve un sentiment de frustration. » – D. D. M. Moulin : « La main n’est pas intentionnelle » Stéphane Moulin, l’arbitre du match, est sûr d’avoir pris la bonne décision sur le premier but parisien : « Le ballon tombe sur la main de Kalou, elle n’est donc pas intentionnelle. Comme la loi le dit, il n’y a pas lieu de la siffler. Quant au hors-jeu de Yepes, il n’est pas actif puisque le joueur parisien revenait vers son camp. La loi XI précise qu’il ne faut pas signaler un hors-jeu qui n’est pas actif. » Et l’arbitre conclut : « Mes techniciens ont fait la même analyse après la rencontre. Ça me rassure sur ma décision. Le premier but est valable. » – D. D. « PENSEZ-VOUS QUE PARIS a “profité” de son infériorité numérique ? – Non, je pense surtout que c’est une victoire méritée. On a montré de belles choses pendant tout le match. Déjà, en première mi-temps, on a bien joué, on était bien en place et on aurait mérité de marquer. On n’a pas désespéré et on a réussi à ouvrir le score après la pause. C’est une victoire importante pour la suite. Mais c’est sûr que quand on joue à dix, ça pèse beaucoup sur la volonté des joueurs. Et on a réussi à faire la même chose qu’à onze. Je crois que c’est nous qui avons contrôlé pendant quatre-vingt-dix minutes, et à la fin, c’est mérité. C’est ça l’important. – Votre but semble entaché d’une main de Kalou au départ… – Je ne sais pas, je n’ai pas encore vu les images. Moi, j’ai vu la balle qui arrivait et j’ai frappé. Ce n’est pas forcément le match au cours duquel je voulais marquer par rapport à Nantes, mon ancien club. Mais c’est comme ça, c’est le foot. Maintenant, je joue à Paris et je fais le maximum pour mon équipe. – Estimez-vous que le PSG est en progrès ? – Je sais qu’on est deuxièmes, quoi qu’il arrive demain (aujourd’hui). C’est bien. Maintenant, de nombreux joueurs partent en sélection et ceux qui restent doivent travailler pour les prochains matches. – Considérez-vous que Paris a réalisé son meilleur match de la saison ? – (Ferme.) Non. Je crois que contre Toulouse (2-0) et contre Metz (4-1), le PSG a très bien joué aussi. Vous pensez ça peut-être à cause du contexte du match et le fait qu’on ait terminé à dix. – Le prochain match, à Marseille, vous serez privés de Pedro Pauleta, suspendu. Avez-vous peur… – (Il coupe.) Non, moi, je n’ai jamais peur dans le foot. C’est vrai qu’on compte beaucoup sur Pedro qui est notre buteur, et qui est même le meilleur buteur du Championnat. Il va beaucoup manquer à Marseille. Mais on va attendre qu’il revienne pour les matches suivants. » – D. D. Une stricte application du règlement Ancien arbitre international, Joël Quiniou intervient régulièrement dans nos colonnes pour commenter les décisions arbitrales. « SUR LE PREMIER BUT du PSG, Yepes, sur la passe de Dhorasoo, est en position de hors-jeu. Mais il ne peut pas être sanctionné à cet instant parce qu’il n’influence absolument pas le jeu dans la mesure où deux de ses partenaires et lui-même remontent dos au but vers le milieu du terrain. Kalou, lui, est dans une position correcte et c’est lui qui est à la réception de la passe. Le ballon arrive sur l’Ivoirien et rebondit sur son bras droit pour revenir dans les pieds de Yepes, placé derrière lui. Dans cette deuxième phase de jeu, le Colombien n’est plus en position de hors-jeu. Et c’est là qu’intervient le règlement. La nouvelle réglementation de la loi 11 (hors-jeu) définit ainsi la notion de participation active au jeu : “Tirer DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 avantage d’une position de hors-jeu signifie jouer un ballon qui rebondit sur un poteau ou la transversale dans sa direction ou jouer un ballon qui rebondit sur un adversaire dans sa direction alors qu’il y a position de hors-jeu.” Au sens strict du règlement, Yepes n’a donc pas tiré un avantage de sa position de hors-jeu de départ. Stéphane Moulin, l’arbitre du match, et son assistant ont correctement appliqué la règle en accordant le but aux Parisiens. Mais il n’est pas sûr que le législateur, dans sa volonté de clarifier cette loi, ait pris conscience de la difficulté qu’elle engendrerait dans l’appréciation de cette notion de “tirer avantage d’une position de hors-jeu”. Car, finalement, dans l’esprit, ne devrait-on pas pénaliser tout joueur qui profite de sa position de hors-jeu, quelles que soient les situations ? » HIER Paris-SG - Nantes ............... 2-0 Metz - Bordeaux ................. 0-1 Saint-Étienne - Le Mans .... 3-0 Sochaux - Nancy ................. 0-2 AUJOURD’HUI 18 HEURES Lille - Monaco (Canal + Sport) Rennes - Lyon Toulouse - Auxerre Troyes - Strasbourg (Ces trois matches sur Foot +) 21 HEURES Nice - Marseille (Canal +) AC Ajaccio - Lens a été reporté en raison des événements en Corse. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 21 9 6 3 0 12 2. Paris-SG 20 10 6 2 2 14 3. Bordeaux 19 10 5 4 1 10 4. Saint-Étienne 16 10 4 4 2 10 5. Auxerre 16 9 5 1 3 11 6. Lille 15 9 4 3 2 14 7. Le Mans 15 10 4 3 3 10 8. Lens 14 9 3 5 1 14 9. Nancy 13 10 4 1 5 14 10. Nice 12 9 3 3 3 8 11. Nantes 11 10 3 2 5 8 12. AC Ajaccio 11 9 2 5 2 7 13. Marseille 11 9 3 2 4 10 14. Monaco 11 9 3 2 4 6 15. Toulouse 11 9 3 2 4 7 16. Rennes 11 9 3 2 4 10 17. Troyes 9 9 2 3 4 8 18. Sochaux 8 10 2 2 6 4 19. Strasbourg 5 9 0 5 4 4 20. Metz 4 10 0 4 6 4 c. — 5 8 5 5 13 7 7 6 8 10 8 7 12 9 11 19 10 11 9 15 Diff. — +7 +6 +5 +5 -2 +7 +3 +8 +6 -2 0 0 -2 -3 -4 -9 -2 -7 -5 -11 Incidents autour du Parc Quatre-vingt-cinq interpellations ont eu lieu avant le match à la suite d’affrontements entre supporters rivaux du PSG. ALORS QUE le Parc des Princes semblait parti pour vivre une saison pacifiée après le long conflit entre les groupes ultras et l’ancienne direction du PSG, la journée d’hier a marqué la résurgence de violentes tensions entre groupes de supporters rivaux. Quelques minutes avant le match, des bagarres ont éclaté aux abords du Parc des Princes, près du virage Auteuil, et se sont soldées par 85 interpellations. Pendant les heures qui précédaient le match, 100 à 150 supporters de la mouvance indépendante, la frange la plus dure des ultras parisiens, ont attendu les membres des « Tigris Mystic », l’un des principaux groupes du kop d’Auteuil, pour en découdre avec eux. Quelques bagarres ont donc eu lieu, lesquelles ont été précédées de « ratonnades », selon plusieurs témoins, ce que le club démentait hier soir. En raison d’un climat d’extrême pression sur eux, certains responsables des « Tigris » ne sont pas venus au Parc hier et d’autres se seraient vu refuser l’accès au stade pour éviter d’aiguiser les tensions. Sur le fond, depuis des années, la nature des dissensions est d’abord idéologique entre des « indeps », proches de l’extrême droite, et des « Tigris », où se mélangent des jeunes de toutes origines. Les incidents d’hier sont le fruit de tensions ravivées, il y a huit jours, lors du déplacement du PSG au Mans. Pendant le match, des bagarres avaient éclaté entre des « Tigris » et des « Boulogne Boys », du kop du même nom. À l’origine, un membre des « Tigris » aurait été traité de « Négro » par un autre de Boulogne, ce qui aurait déclenché les incidents, sur lesquels circule une vidéo sur Internet. Les membres de Boulogne soupçonnent les « Tigris » d’être venus au Mans avec des militants de la CNT, un mouvement anarcho-syndicaliste (extrême gauche). Au retour à Paris, devant un parking au pied du Parc des Princes, une quarantaine de « Boys » attendaient les « Tigris » pour en découdre. Au cours de ces nouvelles échauffourées, un membre des « Boys » a été sérieusement blessé. Un ultra des « Tigris » a ensuite été interpellé et condamné cette semaine à cinq mois de prison avec sursis. Mais les fractions les plus radicales de « Boulogne » ont rapidement fait savoir qu’elles comptaient s’en prendre aux « Tigris » le jour du match contre Nantes. Pendant la rencontre, le kop de Boulogne a déployé une banderole « Le PSG protège les Tigris ». Ce n’était pas le sentiment qui prévalait, hier, à Auteuil, où les « Tigris » semblent poussés vers l’isolement. Le déplacement à Marseille, le 16 octobre, pourrait occasionner une sorte de trêve dans un conflit qui apparaît insoluble au sein même du club. Pour le PSG, de nouvelles violences pourraient avoir lieu lors du déplacement suivant, à Auxerre, où ont souvent eu lieu des confrontations entre supporters parisiens. – J. T. PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’attaquant portugais a, une nouvelle fois, réalisé une prestation impressionnante. SERGE LE DIZET, l’entraîneur de Nantes, considère que l’arbitre aurait dû logiquement refuser le premier but. Bleu Rouge Pauleta de tous les coups Jaune Bleu Jaune PARC DES PRINCES. – Sur le coup franc indirect dans la surface de réparation accordé par l’arbitre au PSG, Mickaël Landreau est sorti le plus vite possible. Mais Pauleta ne l’a pas attendu. Le Portugais a délivré un tir puissant et précis sous la barre du but nantais. (Photo Alain de Martignac) Noir Noir AU REGARD DE l’électricité apparue au Camp des Loges cette semaine, seule une victoire au Parc semblait de nature à maintenir une unité de façade au PSG. En battant Nantes à dix contre onze, ce qui atteste de certaines ressources dans la difficulté, les Parisiens ont laissé l’affaire Nike au rang des tracas périphériques. Ils ont également atténué les crispations nées des altercations entre Fournier et M’Bami d’une part, et Kalou et Dhorasoo d’autre part (la veille du match). À l’issue de la rencontre, l’entraîneur parisien a jugé qu’« un groupe sans histoires est un groupe qui ne vit pas » et salué le caractère de ce « groupe solidaire qui avait été un peu chahuté cette semaine par les affaires et qui voulait démontrer quelque chose ». Comme prévu, M’Bami a débuté sur le banc et Fournier, qui avait proposé quatre dispositifs de départ lors des quatre derniers matches, s’en est remis à ce 4-1-3-2 qui est sa référence à domicile. Il n’a pas à le regretter au vu du résultat, mais aussi de l’animation d’ensemble du jeu parisien, beaucoup plus convaincante que celle de tous les matches de septembre, de Strasbourg (1-0) au Mans (0-0) en passant par SaintÉtienne (0-3) et Lille (2-1). À sa manière, ce PSG continue d’avancer et atteint la barre des vingt points en dix journées qu’il avait récemment érigée en objectif. Mathématiquement parlant, il reste le premier rival de l’OL qui, ce matin, à l’aube de son match à Rennes, ne compte plus qu’un point d’avance sur Paris, victorieux, hier, au croisement du paradoxe et du mérite. Succès paradoxal dans le sens où le LETIZI (6) : quand il a fallu intervenir dans les airs, il l’a fait avec autorité. Pas vraiment sollicité non plus. B. MENDY (6) : solide défensivement, il réalisa quelques anticipations bienvenues. Sa participation offensive, plutôt modeste, fut agrémentée d’une passe décisive sur coup franc (75e). ROZEHNAL (6,5) : souvent bien placé, il n’a jamais cédé dans les uncontre-un. YEPES (6,5) : accrocheur dans les duels, il ne fut cependant pas toujours inspiré dans ses relances. D’humeur offensive, il ouvrit le score d’une jolie reprise du droit (67e) alors qu’il était hors jeu de position au départ. ARMAND (5,5) : a d’abord connu quelques difficultés face à Glombard avant de se reprendre et de faire preuve d’une grosse activité, n’hésitant pas à servir d’appui à Rothen. É. CISSÉ (4,5) : seul à la récupération, il a joué le plus souvent juste. Mais un premier croc-en-jambe sur Diallo en toute fin de première période et un tacle en retard sur Glombard en début de seconde lui ont coûté deux avertissements synonymes d’expulsion (48e). LANDRIN (4) : discret dans son couloir et pas toujours heureux dans ses entreprises. Remplacé pour des raisons tactiques par M’BAMI (51e), qui s’est démené. DHORASOO (5,5) : son influence a été un peu plus importante mais pas énorme pour autant. Dommage, car quand il perce balle au pied, comme à la 44e, ou lorsqu’il trouve les décalages, il devient dangereux. ROTHEN (6) : un début tonitruant avec une ouverture de 45 mètres dans les pieds de Pauleta après quelques secondes de jeu. À multiplié débordements et centres, l’un d’entre eux rebondissant sur la barre (42e). Moins en vue après la pause. Remplacé par SEMAK (65e). KALOU (5) : un manque de spontanéité dans ses initiatives a fait qu’il n’a pas été très efficace. Seul face à Landreau, il a trop tardé et fut repris par Signorino (56e). Plus incisif à la fin avec une belle frappe repoussée par Landreau (74e). PAULETA (7,5) : s’est rarement procuré autant d’occasions cette saison, mais Landreau, la barre (16e) et le manque de réussite (1re, 8e, 27e, 61e) JÉRÔME TOUBOUL I KALOU BLESSÉ. – Bonaventure Kalou s’est blessé aux adducteurs, hier, au cours du match face à Nantes. L’attaquant international ivoirien passera des examens d’ici à demain pour déterminer la gravité de sa blessure. Mais, dès hier soir, il a déclaré forfait pour le match de la Côte d’Ivoire au Soudan, samedi prochain, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2006. – J. T. 1-0 : Yepes (67e) 2-0 : Pauleta (75e) PARIS-SG dien, qui s’en saisit avec les mains. Sur le coup franc en pleine surface, Mendy décala Pauleta vers le point de penalty et, d’un tir du droit sous la barre, le capitaine parisien marqua son septième but de la saison (2-0, 75e). « On a su être patient, résumait Dhorasoo. On a su gagner dans la difficulté et prouver qu’on s’était ressoudé depuis la défaite à SaintÉtienne. On est sur le bon chemin. La suite de la saison ? On peut y croire.Vraiment. » 4 FOOTBALL Rouge Noir Jaune LIGUE 1 (10e journée) HIER PARIS-SG e Bleu NANTES 2-0 Bordeaux suit le rythme Yepes (68 ) Pauleta (76e) TOTAL CLASSEMENT METZ Fernando (46 ) SAINT-ÉTIENNE e LE MANS 3-0 L. Perrin (42 ) Hognon (56e) Hellebuyck (79e) SOCHAUX NANCY 0-2 Curbelo (89e) Kroupi (90e + 4) AUJOURD'HUI 18 HEURES LILLE RENNES TOULOUSE TROYES MONACO LYON AUXERRE STRASBOURG 21 HEURES NICE MARSEILLE AC AJACCIO - LENS a été reporté. PROCHAINES JOURNÉES 11e JOURNÉE SAMEDI 15 OCTOBRE 17 H 15 Nantes - Saint-Étienne (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Troyes Bordeaux - Sochaux Le Mans - Lille Lens - Nice Monaco - Metz Nancy - Toulouse Strasbourg - Rennes (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 16 OCTOBRE 18 HEURES Lyon - AC Ajaccio (Canal + sport) 21 HEURES Marseille - Paris-SG (Canal +) DOMICILE MATCHES Pts BORDEAUXe 0-1 J. G. BUTS N. P. p. c. DIMANCHE 23 OCTOBRE 18 HEURES Sochaux - Monaco (Canal + sport) 20 H 45 Saint-Étienne - Marseille(Canal +) EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 21 9 6 3 0 12 5 +7 4 3 1 0 5 2 5 3 2 0 7 3 2. Paris-SG 20 10 6 2 2 14 8 +6 6 5 0 1 12 4 4 1 2 1 2 4 3. Bordeaux 19 10 5 4 1 10 5 +5 4 3 1 0 4 1 6 2 3 1 6 4 4. Saint-Étienne 16 10 4 4 2 10 5 +5 6 3 2 1 8 2 4 1 2 1 2 3 5. Auxerre 16 9 5 1 3 11 13 -2 4 3 0 1 6 2 5 2 1 2 5 11 6. Lille 15 9 4 3 2 14 7 +7 5 3 1 1 8 2 4 1 2 1 6 5 7. Le Mans 15 10 4 3 3 10 7 +3 5 3 1 1 8 3 5 1 2 2 2 4 8. Lens 14 9 3 5 1 14 6 +8 4 2 2 0 10 1 5 1 3 1 4 5 9. Nancy 13 10 4 1 5 14 8 +6 5 2 1 2 10 5 5 2 0 3 4 3 10. Nice 12 9 3 3 3 8 10 -2 5 1 2 2 4 5 4 2 1 1 4 5 11. Nantes 11 10 3 2 5 8 8 0 5 2 1 2 4 3 5 1 1 3 4 5 12. AC Ajaccio 11 9 2 5 2 7 7 0 4 1 3 0 4 3 5 1 2 2 3 4 13. Marseille 11 9 3 2 4 10 12 -2 5 2 2 1 7 6 4 1 0 3 3 6 14. Monaco 11 9 3 2 4 6 9 -3 4 0 2 2 0 4 5 3 0 2 6 5 15. Toulouse 11 9 3 2 4 7 11 -4 4 1 1 2 2 5 5 2 1 2 5 6 16. Rennes 11 9 3 2 4 10 19 -9 4 2 1 1 8 8 5 1 1 3 2 11 17. Troyes 9 9 2 3 4 8 10 -2 4 1 2 1 3 3 5 1 1 3 5 7 18. Sochaux 8 10 2 2 6 4 11 -7 6 1 1 4 1 5 4 1 1 2 3 6 19. Strasbourg 5 9 0 5 4 4 9 -5 5 0 3 2 4 7 4 0 2 2 0 2 20. Metz 4 10 0 4 6 4 15 -11 5 0 2 3 1 5 5 0 2 3 3 10 PARIS-SG - NANTES : 2-0 (0-0) 20 HEURES AC Ajaccio - Rennes (*) Le Mans - Strasbourg (*) Lille - Nantes Nice - Auxerre Paris-SG - Nancy Toulouse - Bordeaux Troyes - Lens (*) (Ces sept matches sur Foot +) BUTEURS METZ - BORDEAUX : 0-1 (0-0) ###$$$ Rothen 6 PASSEURS 1. Govou (Lyon), 4 passes. 2. Kahlenberg (Auxerre) ; Darcheville (+ 1) (Bordeaux) ; Jussiê, J. Leroy (Lens) ; Matsui (Le Mans) ; Dhorasoo, Kalou (Paris-SG) ; P. Feindouno (SaintÉtienne), 3 passes. 10. Jemmali (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Demont (Lens) ; Dernis (Lille) ; Juninho, F. Malouda, Réveillère (Lyon) ; Taiwo (Marseille) ; B. Gavanon, Sarkisian (Nancy) ; B. Mendy (+ 1) (Paris-SG) ; Monterrubio (Rennes) ; Piquionne (+ 1) (Saint-Étienne) ; Boka (Strasbourg) ; Ebondo (Toulouse) ; Jaziri (Troyes), 2 passes. #$$$$$ Spectacle sans intérêt. ##$$$$ Spectacle médiocre. ###$$$ Spectacle moyen. SAINT-ÉTIENNE - LE MANS : 3-0 (1-0) ###$$$ Temps pluvieux. Pelouse glissante. 15 263 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu. Leray 3,5 Faé non noté Huszti 4,5 Savinaud n Pauleta Glombard Yepes p 6 5,5 cap., 7,5 6,5 É. Cissé Dimitrijevic L Letiz Letizi Landrea andrea ndreaau au Toulalan 4 4,5 Kalou 6 cap., ap., p., 5,,5 ,5 6,5 Dhorasoo 5 Rozehnal 5,5 M. Diallo Delhommeau 6,5 5 5 Yapi 3 Landrin B. Mendy Signorino 4 6 6 Meniri Wimbée 3,5 Wimb 6 Borbiconi b Proment 5 cap., 6 Ilunga 6 RRam mé mé Zewlakow cap., 6 4 Ahn a Darcheville Br. CheyrouAfanou 2 3 5,5 5,5 Denilson 4,5 Renouard 5 Beria 5 Temps frais et venteux. Pelouse en bon état. 27 614 spectateurs. Arbitre : M. Derrien. Faubert 5,5 Fernando 6,5 Mavuba a Chamakh 5,5 Planus 5 5 Obraniak 5,5 Ouadah 4,5 ####$$ Spectacle agréable. #####$ Spectacle très agréable. ###### Spectacle exceptionnel. Un joueur doit avoir joué au moins quarante-cinq minutes pour être noté. ##$$$$ Temps frais. Pelouse en bon état. 42 164 spectateurs. Arbitre : M. Moulin. Armand 5,5 1. Pauleta (+ 1) (Paris-SG), 7 buts. 2. De Melo (Le Mans) ; Carew (Lyon) ; Kroupi (+ 1) (Nancy) ; Piquionne (SaintÉtienne) ; Grax (Troyes), 4 buts. 7. Luyindula (Auxerre) ; Chamakh (Bordeaux) ; Cousin (Lens) ; Makoun, Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ; Curbelo (+ 1) ; M. Diallo (Nantes) ; Bagayoko (Nice) ; Källström (Rennes) ; Ilan (Sochaux) ; Dallet (Troyes), 3 buts. 19. Rocchi, Lucas, Saïfi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Smicer (Bordeaux) ; Hautcoeur, Lucau (Le Mans) ; Aruna, Jussiê, Thomert (Lens) ; Debuchy, Gygax (Lille) ; Wiltord (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Renouard (Metz) ; Faé (Nantes) ; S. Traoré (Nice) ; É. Cissé, Kalou (Paris-SG) ; Hellebuyck(+ 1) (Saint-Étienne) ; Haggui (Strasbourg) ; D. Moreira, Santos (Toulouse) ; Y. Hadji, Monterrubio (Rennes), 2 buts. Jurietti 5 O. Thomas 4,5 Fanchone 5,5 Hellebuyck 5 L. Perrin Sakho 7,5 Hognon g non noté 7 Périatambée Basa 4,5 5 Lucau Jaanot Ja not Y. Pellé Y. lé De Melo 3,5 6 5 3,5 Piquionne Poulard l Z. Camara a Sablé 5 6,5 F. Thomas 4 cap., 5,5 5 M. Dabo Matsui Bonnart F. Diawara 6 3,5 cap., 4,5 6 (*) Sous réserves. Ces matches pourraient être déplacés au dimanche 23 octobre en fonction du calendrier de la phase de poules de la Coupe de l’UEFA, qui commence le jeudi 20 octobre (tirage au sort mardi prochain). Remplacements. – 51e : Landrin par M’BAMI ; 65e : Rothen par SEMAK ; 83e : Kalou par PICHOT. Non utilisés : Alonzo (g.), Pancrate. Entraîneur : L. Fournier. I MATCH EN RETARD. – Reste à fixer : AC Ajaccio - Lens (10e journée) LES BUTS LE BUT LES BUTS 0-1 : FERNANDO (46e, passe de Darcheville). – Sur une passe de Faubert au milieu du terrain, Fernando, en pivot à l’entrée de la surface, lance Darcheville sur la droite. Celui-ci s’enfonce dans la surface et lui adresse un centre en retrait. Au point de penalty, le Brésilien marque à ras de terre du plat du pied gauche. Muller : « J’ai honte ! » 1-0 : YEPES (67e). – Au milieu de terrain, Dhorasoo récupère un dégagement de la défense nantaise qu’il remet en chandelle côté gauche à l’entrée de la surface. Kalou prend le meilleur sur Leray et remet involontairement du bras sur Yepes en retrait, hors jeu au début de l’action. Le défenseur parisien trompe Landreau d’une reprise instantanée du gauche. 2-0 : PAULETA (75e, passe de B. Mendy). – Kalou, parti des 40 mètres, s’enfonce dans la défense nantaise mais voit sa frappe bloquée par Landreau. Le ballon échoue sur Savinaud qui ne peut que remettre à son gardien. L’arbitre siffle un coup franc dans la surface, transformé du droit par Pauleta, après un service de B. Mendy et une feinte d’Armand. G Joël MULLER (entraîneur de Metz) : « J’ai honte ! Je regrette que nous ne LES CARTONS 1-0 : L. PERRIN (42e). – Au pressing sur Périatambée dans la moitié de terrain mancelle, L. Perrin récupère le ballon, s’avance dans l’axe jusqu’aux vingt mètres et frappe du droit à ras de terre. Le ballon finit sa course dans le petit filet gauche de Y. Pelé. 2-0 : HOGNON (56e, passe de Sablé). – Sur un corner rentrant tiré par Sablé côté gauche, Hognon reprend de la tête au premier poteau et place le ballon à mi-hauteur sur la droite de Pelé, qui se détend en vain. 3-0 : HELLEBUYCK (79e, passe de Piquionne). – Côté droit, Piquionne déborde Poulard et centre au cordeau pour Hellebuyck, seul au second poteau, qui conclut à bout portant de l’intérieur du gauche. 12e JOURNÉE SAMEDI 22 OCTOBRE 17 H 15 Metz - Lyon (Canal +) EN DIRECT DES VESTIAIRES METZ - BORDEAUX (0-1) RRichert Riche Richer 4 12 HEURES I COUPE DE L’UEFA Tirage au sort de la phase de poules (du 20 octobre au 15 décembre), à Nyon (SUI), avec Lens, Marseille, Monaco, Rennes et Strasbourg. VENDREDI 7 OCTOBRE I CHAMPIONNAT D’EUROPE ESPOIRS 2006 19 H 30 Suisse - France, à Schaffhouse (Canal + Sport) I LIGUE 2 (11e journée) 20 H 30 Sedan (3) - Montpellier (18) (Eurosport) Clermont (14) - Grenoble (9) Dijon (10) - Caen (15) Guingamp (16) - Le Havre (6) Istres (13) - Gueugnon (12) Laval (20) - Brest (11) I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zone Europe) 20 H 45 Suisse - France, à Berne (stade de Suisse) (TF 1). I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zones Amsud, Afrique, Asie et CONCACAF). DIMANCHE 9 OCTOBRE I COUPE DU MONDE 2006 (qualifications, zones Amsud et Afrique). LUNDI 10 OCTOBRE I LIGUE 2 (11e journée, match décalé). 20 H 30 Lorient (5) - Châteauroux (4) (Eurosport) Menez 4,5 Dagano 4 Isabey cap., 4 Josse 5 Remplacements : 61e : Lonfat par MEGHNI ; 66e : Brunel par KADER. Non utilisés : Martinovic (g.), Bühler, Calvé. Entraîneur : D. Bijotat. 1 Sylva va 4 Remplacements : 46e : Adailton par PUYGRENIER (note : 5) ; 83e : Brison par KROUPI ; 90e : Curbelo par ANDRÉ LUIZ SILVA. Non utilisés : Sorin (g.), B. Gavanon. Entraîneur : P. Correa. 0-1 : CURBELO (89e). – Biancalani monte balle au pied à une vingtaine de mètres du but sochalien, côté gauche. Son tir à ras de terre, dévié par N’Daw, revient dans les pieds de Curbelo. L’Uruguayen crochète Potillon et frappe du droit. Le tir, détourné par N’Daw, trompe Richert, sur sa gauche. 0-2 : KROUPI (90e + 4). – Plein axe, Berenguer s’avance sans opposition. Son tir tendu est contré, mais Kroupi récupère à l’entrée de la surface et conclut en force, du gauche. 17 10 13 Chevanton Maicon Edman 14 13 7 Meriem Sorlin 24 Adebayor 21 26 Fauvergue 8 Dernis Lichtsteiner Modesto d 1 1 Issaaksso aksson ak ksson 17 18 Kapo Cubilier 2 AVERTISSEMENTS. – Sochaux : Kader (74e, tacle irrégulier sur N’Guémo) ; Nancy : Biancalani (29e, accrochage sur Isabey). Avec six blessés et deux suspendus (Bernardi, Gerard), Jean Petit devra remanier sa défense et son milieu. Il a dû convoquer la jeune garde (Veigneau, Maurice-Bellay, Muslin) mais reste confiant : « Même si on a des déboires, le groupe a des ambitions, je n’ai pas peur. » Il aimerait en effet rester invaincu pour, théoriquement, sa « dernière » en tant qu’entraîneur. – E. Ba. Les cinq derniers matches : P. G. G. N. N. Remplaçants : C. Ndiaye (g.) (16), Ouaddou (3) ou J. Faty (5), É. Didot (22) ou Y. Gourcuff (10), M’bia (17) ou Mvuemba (28), Briand (19) ou N’Guema (24). Entraîneur : L. Bölöni. Absents : Jeunechamp (genou), Barbosa (cuisse), Pouplin (g.), Rochat, M. Sow, Bru, Tanagro (choix de l’entraîneur). Suspendu : Y. Hadji. Toulouse 29 10 29 23 8 Batlles Kahlenberg ou Lachuer (8) Sagna I. Faye Hosni Cardy ou Aubey e Dieuze (25) Bergougnoux 15 9 Dao 2 6 21 Benjani Violeau cap. 4 Grichting h 1 11 Santos 20 Emana 10 D. Moreira Les cinq derniers matches : N. D. D. G. G. Remplaçants : Douchez (g.) (16), Ebondo (13), Dieuze (25) ou Cardy (6), Bonnet (23) ou Giresse (8), Psaume (22). Entraîneur : E. Mombaerts. Absents : Lièvre (cuisse), Taïder (reprise), Benvegnu (g.), Abdessadki, Mansaré, AkpaAkpro, Fofana, Bedimo, Sirieix (choix de l’entraîneur). Suspendu : Arribagé. Mathieu latéral gauche Milieu défensif à Strasbourg (4-2), Mathieu retrouve le côté gauche de la défense. Congré bascule à droite. Dans l’entrejeu et en attaque, on devrait retrouver les mêmes hommes – et le même dispositif – que lors du dernier match à domicile, face à Marseille (1-0). L’ancien latéral droit titulaire, Ebondo, poursuit sa « cure » de banc. Giresse revient dans un groupe élargi à dix-sept éléments. – N. S. 31 Coooooll 20 13 12 3 Berson Mignot ou Bolf (5) Boucansaud Akalé ou Diaby (24) 2 28 Radet Montero Les cinq derniers matches : P. P. G. G. G. Remplaçants : Hamel (g.) (16), Bolf (2) ou Mignot (12), Lachuer (8) ou Kahlenberg (10), Diaby (24) ou Akalé (11), Pieroni (9) ou Poyet (28). Entraîneur : J. Santini. Absents : Kaboul, Lejeune (genou), Martin (cheville), Mathis (adducteurs), Jaurès (pied), Kalabane, Be. Cheyrou (cuisse). Suspendu : aucun. Cheyrou forfait Benoît Cheyrou (cuisse) est forfait. Santini a emmené dix-sept joueurs. Kahlenberg, suspendu jeudi à Sofia (0-1) et Luyindula, non qualifié, devraient effectuer leur rentrée. Benjani pourrait être titularisé. Derrière, Bolf postule, mais Santini pourrait faire confiance aux mêmes défenseurs qu’en Coupe de l’UEFA. – J.-P. G. Prix des places : 7, 15, 16, 24 et 35 9 7 18 Grax A. Farnerud S. Drouin o 20 Le Crom Le C Matuidi 1 Luyindula 11 Boskovic Johansen 10 6 19 9 Pagis cap. Tourenne cap. 10 2 2 Varrault cap. Caçapa cap. 18 Juninho Ben Arfa ou F. Malouda (10) 24 Monsoreau Les cinq derniers matches : G. G. N. N. G. Remplaçants : Vercoutre (g.) (30), Pedretti (26) ou Tiago (21), J. Clément (6), Govou (14), F. Malouda (10) ou Ben Arfa (18). Entraîneur : G. Houllier. Absents : Abidal (contracture), Carew (repos). Suspendus : Réveillère, Berthod, Diatta. Moins de changements Houllier a choisi de laisser Carew au repos. L’entraîneur lyonnais a annoncé que Clerc jouerait latéral droit au sein d’une équipe « où, cette fois, il n’y aura pas six changements ». Pour les cinq internationaux français de l’OL, ce sera également l’occasion de croiser Frei, le buteur rennais, qu’ils retrouveront contre la Suisse, samedi prochain. – C. C. 21 Haggui ag 14 Le Pen Cassaaardd Grregorini eeg egorin gorin Échouafni Les cinq derniers matches : P. G. P. P. P. Remplaçants : Westberg (g.) (30), Amzine (17), Dallet (4), Ib. Bangoura (7), Adam (14). Entraîneur : J.-M. Furlan. Absents : G. Ba (reprise), Sanz, Berkak, Danic, Enza Yamissi, Nadé, Meslien, Dujeux, Guillaume, Boudard, N’Dour, Faivre (choix de l’entraîneur). Suspendu : Kouassi. Les cinq derniers matches : N. P. N. N. P. Remplaçants : Puydebois (g.) (1), Bellaïd (28), Carlier (29) ou R. Faty (25), Gmamdia (22), Arrache (13). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Si. Keita (ligaments croisés), J.-C. Devaux (tendon), Diané, Mouloungui, Gameiro, Krebs (choix de l’entraîneur). Suspendu : Boka. Débuts de Drouin Lacour recule Kouassi suspendu, Furlan devrait lancer Drouin, remis d’une déchirure à un quadriceps qui l’a privé des trois derniers matches. Pour assurer ses arrières, l’entraîneur a rappelé Adam sur le banc. Le reste de l’équipe ne subit pas de modification. – J.-P. K. La suspension de Boka et l’indisponibilité de Devaux obligent Duguépéroux à modifier une fois encore ses plans. Lacour, le polyvalent, reculera sans doute d’un cran et passera sur le flanc gauche de la défense, tandis que Johansen épaulera, en principe, P. Farnerud et Hosni dans l’entrejeu. – M. K. 24 12 11 Niang 1 Meïtïté Carra Carras assssoo cap. 19 26 Cana 14 Fanni André Luis Lamouchi Bagayoko S. Traoré Balmont 2 14 11 6 19 Ribéry 26 A Abardonado o 17 4 D. Ferreira 7 Rool 16 Lacour Marseille 8 16 5 En direct sur Canal + Roudet 13 P. Farnerud Kanté Prix des places : 12, 14, 16, 18, 20, 24 et 26 PAGE 4 5 Arbitre : M. Bré Deroff Nivet Jaziri 1 Couuuppe pet et M. Diarra 21 : 00 Strasbourg Nice Arbitre : M. Sars 5 6 Revault ccaap. cap Stade du Ray Mathieu 7 Prix des places : 12, 15, 18, 20, 25, 28, 32, 35, 40 et 45 18 : 00 Auxerre Troyes Arbitre : M. Lhermite 12 1 Stade de l’Aube 18 : 00 11 Frei en pointe Ménagé à Osasuna (0-0), Frei mènera l’attaque rennaise. Bölöni a gardé un groupe de dix-huit. La fatigue générale laisse des cas en suspens : Ouaddou, absent à Lens (0-0) et sur le banc à Pampelune, reprendra-t-il sa place en charnière ? É. Didot, touché à l’épaule et resté aux soins hier, pourrait manquer au milieu. Bölöni n’a pris qu’un engagement pour cette fin de marathon (sept matches en trois semaines) : « On va être courageux. » – J.-D. C. Prix des places : 12, 27, 30, 33 et 37 Stadium Utaka Perrier-Doumbé 3 Cris 8 7 2 Équipe chamboulée 23 21 Tiago ou Pedretti (26) Frei Fred Y. Gourcuff ou É. Didot (22) Adailton Sans Tafforeau 31 Clerc 10 4 Les cinq derniers matches : N. P. P. G. N. Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Lescure (20), Maurice-Bellay (28), Maoulida (14), Veigneau (31) ou Muslin (26). Entraîneur : J. Petit. Absents : Roma (g.) (adducteurs), Plasil (pied), Evra (côtes), D. Perez (ischio-jambiers), Givet (cuisse), Squillaci (contracture), Gigliotti (repos). Suspendus : Bernardi, Gerard. LES CARTONS 6 G. Bourillon 15 Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G. Remplaçants : Malicki (g.) (16), Plestan (25), Dumont (29), Aboucherouane (11), Moussilou (9). Entraîneur : C. Puel. Absents : Pichon (g.), Chalmé, Dante, Franquart, Gygax, S. Robail, M. Robail, Bodmer, Barallon, A. Keita, Mirallas, L.Touré (choix de l’entraîneur). Suspendu : Tafforeau. Vitakic prendra la place de Tafforeau, suspendu, sur le flanc gauche de la défense où Tavlaridis devrait être titularisé. Au milieu, Bodmer sera probablement laissé au repos. Fauvergue et Odemwingie pourraient être associés à la pointe de l’attaque. – M. Bo. y OOuaddou o ((3) Warm muz m mu uzz Muslin ou Zikos Veigneau (31) cap. Cabaye 26 4 22 Wiltord 18 Monterrubio 8 cap. Källström 5 11 Lyon Arbitre : M. Coué 9 Odemwingie Makoun Schmitz h cap. Tavlaridis LES BUTS Congré Reims (17) - Créteil (2) Sète (19) - Bastia (1) Valenciennes (8) - Amiens (7) I NATIONAL (12e journée) Voir page 8. SAMEDI 8 OCTOBRE Pitau 4,5 Miranda a Lonfat 4,5 4 3 AGENDA MARDI 4 OCTOBRE N’Daw 5 15 Acimovic 18 : 00 Monaco Rennes Arbitre : M. Garibian 5 Berenguer kh é 5,5 Diakhat Curbelo 5,5 Braciglia 5 aciglia cigliaan anoo cap., ap., 6 Lécluse l Sarkisian N’Guemo 5 4,5 6 Brison 5 Biancalani 5 LES CARTONS Stade de la Route-de-Lorient 18 : 00 Lille Temps pluvieux. Pelouse en bon état. 11 732 spectateurs. Arbitre : M. Kalt. Adailton 4,5 Cesar 12 8 B. Koné Oruma 3 Taiwo Les cinq derniers matches : G. P. P. G. N. Remplaçants : Lloris (g.), Tchato (3) ou An. Yahia (21), So. Camara (9), Vahirua (19), Bigné (27). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Bisconti (fracture malléole), Fauconnier (convalescence), Dolci, Ederson, Grenet, Jarjat, Lamatina, J. Moreau (g.), Padovani (choix de l’entraîneur). Suspendu : néant. Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G. Remplaçants : Quesnel (g.) (30), Beye (23), Gimenez (13), Delfim (6) ou Koke (10), Nasri (22). Entraîneur : J. Fernandez. Absents : Déhu (tendon), L. N’Diaye (reprise), Cantareil, K. Ba, Mendoza, Nakata (choix de l’entraîneur). Suspendu : Barthez. Avec les mêmes ? Fernandez a annoncé le retour de plusieurs joueurs laissés au repos contre Anvers (0-0). Lamouchi, Cana et Ferreira devraient rentrer, comme Ribéry suspendu jeudi. Cesar devrait revenir après sa blessure à la cheville. Déhu a fait un essai hier après-midi, mais il est forfait. L’entraîneur pourrait d’ailleurs ne pas prendre de risques et aligner une défense à 5 avec un seul vrai joueur de pointe, en l’occurrence Niang. – H. F. Varrault, tracassé dans la semaine par un coup à un mollet, devrait être bon pour le service. Du coup, le groupe auteur du nul à Monaco (0-0) plus Yahia, dix-septième homme en Principauté, sera donc reconstitué. L’équipe qui a pris quatre points sans prendre de but mais en n’en inscrivant qu’un seul lors des deux dernières journées, pourrait être reconduite. – Ja. G. Une seule pointe ? Prix des places : 40 DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge G Jean-Claude PLESSIS (président de Sochaux) : « Il est difficile de s’exprimer un soir comme ça, je suis très déçu. L’équipe est retombée dans ses travers, rattrapée par ses problèmespsychologiques. Désormais,on va être très modestes. Il va falloir aller au charbon. Place au résultat et plus au beau jeu. Il faudra compter sur les guerriers si on ne veut pas filer vers la L 2. Ça, je n’en veux pas ! » G Lionel POTILLON (Sochaux) : « On est dans le dur. Le doute s’est installé et on ne sait plus trop quoi faire. Il va falloir se racheter très vite. » G Romain PITAU (Sochaux) : « Ce n’est peut-être pas encore la crise mais l’état d’urgence est décrété. Il va falloir s’accrocher pour sortir la tête de l’eau. » – J.-M. B. G Pablo CORREA (entraîneur de Nancy) : « À 0-0 à la mi-temps, j’étais content. On est passés à une défense à cinq car je croyais que Sochaux allait appuyer en deuxième période. Mais c’est là que nous avons mis la main sur le match. L’équipe a déjà montré de meilleures prestations mais sans obtenir le résultat qui va avec. Mais ce qui est important, c’est d’être efficace. On l’a été. » – J.-M. B. G Pape DIAKHATE (Nancy) : « On a fait le boulot. Ce résultat confirme nos victoiresà Saint-Etienne(2-0) et face à Troyes (2-1). Notre match n’a pas été énorme mais on a fait ce qu’il fallait. Si on garde cet état d’esprit, il n’y aura pas de souci à se faire pour la suite. » G Gaston CURBELO (Nancy) : « Si on est sur un nuage ? Je ne sais pas. Le travail paie. Durant les premières journées, nous n’avons pas été récompensés par le beau jeu. C’était peut-être moins brillant ce soir mais ça a marché. » Stadium Lille-Métropole Vitakic Chrétien 5 Remplacements. – 46e : Matsui par CHIUMIENTO (note : 5,5) ; 59e : Périatambée par GORMOND ; 85e : Lucau par EKHOSUEHI Non utilisés : Roche (g.), Fischer. Entraîneur : F. Hantz. 2 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Poulard (42e, gain de temps), Gormond (90e, obstruction sur Piquionne). 22 Brunel 4 Remplacements. – 43e : Sakho par MAZURE (note : 6) ; 71e : Sablé par PERQUIS ; 85e : Dabo par Al. YAHIA. Non utilisés : Viviani (g.), F. Mendy. Entraîneur : É. Baup. Bleu SOCHAUX - NANCY (0-2) 4 AVERTISSEMENTS. – Metz : Meniri (54e, tacle irrégulier sur Denilson et 64e, charge sur Darcheville) ; Bordeaux : Planus (43e, tacle par-derrière sur Ahn), Fernando (69e, tacle dangereux sur Huszti). 1 EXPULSION. – Metz : Meniri (64e, second avertissement). ##$$$$ SAINT-ÉTIENNE - LE MANS (3-0) G Frédéric HANTZ (entraîneur du Mans) : « On sort d’une semaine à trois matches avec une bonne claque. Mais pour moi, le match s’est arrêté à la 43e minute quand on a donné le premier but aux Stéphanois, qui jusque-là avaient vraiment été très timorés. Cela prouve surtout que notre apprentissage de la L 1 n’est pas terminé. À part ça, on est à 15 points après 10 matches. Si on doit finir avec 1,5 point de moyenne, je signe tout de suite ! » G Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « Après un début de match très tactique, où il s’agissait de ne pas faire n’importe quoi, on s’est lâché progressivement. Avant la minitrêve internationale de cette semaine et après deux défaites, c’est évidemment bon d’avoir gagné. Cela étant, à part une mi-temps contre Nancy où on est passé à travers (0-2, 8e journée), on a toujours conservé notre plan de jeu. Je suis content aussi que les jeunes aient réponduà l’attente placée en eux. Enfin, il faut croire que GeoffroyGuichard ne réussit guère aux meilleures défenses, puisque Le Mans y a encaissé trois buts, comme Paris (3-0, 7e journée). » – C. C. LES CARTONS SOCHAUX - NANCY : 0-2 (0-0) Potillon 5 Remplacements. – 61e : Chamakh par LASLANDES ; 78e : Darcheville par PEREA ; 90e + 2 : Denilson par FRANCIA. Non utilisés : Roux (g.), Marange. Entraîneur : Ricardo. Jaune Rouge Jaune 8 AVERTISSEMENTS. – Paris-SG : É. Cissé (45e, obstruction sur M. Diallo et 48e, tacle irrégulier sur Glombard), Armand (86e, tacle irrégulier sur Leray) ; Nantes : Leray (19e, tacle dangereux sur Rothen et 88e, tacle irrégulier sur Pauleta), Glombard (59e, antijeu sur M’Bami), Toulalan (70e, contestation), Signorino (79e, contestation). 2 EXPULSIONS. – Paris-SG : É. Cissé (48e, second avertissement) ; Nantes : Leray (88e, second avertissement). Remplacements. – 60e : Renouard par Mo. N’DIAYE ; 66e : Zewlakow par BASSONG ; 78e : Ahn par GUEYE. Non utilisés : Agassa (g.), Belson. Entraîneur : J. Muller. Noir Bleu Noir soyons pas capables de faire deux mi-temps de la même qualité. Prendre un but après quelques secondes de jeu, ça peut passer. Mais quand ça se reproduit trois ou quatre fois, ça tient plutôt de la faute professionnelle. Nous sommes aujourd’hui dans une situation difficile et il nous faudra un parcours exceptionnel pour nous en sortir. Et on le fera avec des gens concernés qui devront montrer, à chaque match, plus de fierté et d’orgueil. » G Nasser OUADAH (Metz) : « On a montré des choses intéressantes en première mi-temps, et puis patatras ! On nous avait demandé d’être rigoureux dans le premier quart d’heure et on n’a pas retenu la leçon. Peut-être est-ce dû à la jeunesse. Peutêtre est-ce que nous ne sommes pas bons. Je regrette par ailleurs l’attitude du public. Je préfère jouer à huis clos plutôt qu’avec ces gens là. Les premiers lésés de cette situation, c’est nous. Nous ne sommes pas fiers de ce qui se passe, mais je n’accepte pas que l’on puisse nous manquer de respect. » – J.-M. G. G RICARDO (entraîneur de Bordeaux) : « Une victoire à l’extérieur, ça fait toujours du bien. Nous avons fait un match correct, sans plus, mais suffisant pour s’imposer. Nous avons bien su maîtriser la situation et il est intéressant de prendre trois points même sans bien jouer. » G Ulrich RAMÉ (Bordeaux) : « Ce résultat nous permet de rattraper les points laissés contre Lyon. Nous sommes sur une bonne dynamique, même s’il ne s’agit là que de notre deuxième victoire en déplacement. Ce match était surtout tactique et mental et nous avons su nous adapter, même si les Messins n’étaient peut-être pas dans le coup. Je regrette quand même qu’à1-0 et à 11 contre10, nous n’avons pas su tuer le match. » Remplacements. – 12e : Faé par DA ROCHA (note : 6) ; 54e : Yapi par BAMOGO ; 75e : Glombard par KESERU. Non utilisés : Heurtebis (g.), Thicot. Entraîneur : S. Le Dizet. 5 FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune RENNES - LYON Lyon, modèle diesel ALLEMAGNE Sagnol capitaine du Bayern En l’absence d’Oliver Kahn, victime d’une douleur au genou, c’est Willy Sagnol qui portait le brassard de capitaine du Bayern Munich contre Wolfsburg (2-0) hier. C’est une première pour l’ancien Monégasque, arrivé en Bundesliga au début de la saison 2000-2001. Le Français a pourtant annoncé dans la semaine son intention de quitter le club bavarois en fin de saison, au terme de son contrat. Le champion a concédé trois matches nuls. À chaque fois, il avait encaissé un but en début de match. LYON – « Allez, tout de suite dans le match », semble crier Grégory Coupet à ses partenaires (Cris à sa droite et Monsoreau sur sa gauche). La machine lyonnaise n’a pour l’instant qu’un point faible : elle démarre trop lentement. (Photo Franck Nataf)) de notre envoyé spécial permanent UN BON DÉBUT peut cacher de mauvais démarrages. Jamais depuis la création du club en 1950 l’OL n’avait réussi un tel départ en Championnat, une telle récolte de points (21) après neuf journées. Et pourtant, on ne peut pas dire que Lyon ait l’art de bien négocier les premiers quarts d’heure de ses matches. Et l’OL a payé la note pour ces départs au ralenti. À Marseille d’abord (1-1, but de Taiwo dès la 7e minute), à Bordeaux ensuite avec le but rapidement inscrit (7e) par Smicer. Enfin quelques jours plus tard face à Lens (1-1), avec cette reprise de la tête de Coulibaly, sur un coup franc de Demont, ayant trompé Coupet dès la 6e minute. Trois buts, sur cinq encaissés au total en Championnat, et trois matches nuls. Lyon a gagné tout le reste et la recette pour ses adversaires est forcément un peu là. Pour prendre des points contre Lyon, il faut marquer vite. Pour Grégory Coupet, c’est presque la principale explication des timides mises en route lyonnaises. « Il y a parfois des choses inexplicables ! Et j’ai envie de dire que nos entames de match en font partie ! La volonté de bien faire d’entrée de jeu, elle y est ! Un des éléments de réponse à ce mystère, c’est tout simplement le comportement de nos adversaires. Ils se disent que leurs principales chances résident sans doute en début de match. Avant que la machine lyonnaise se mette vraiment en route. » Autre hypothèse : à force de réclamer à ses joueurs de « contrôler » le jeu et l’adversaire, Gérard Houllier n’induit-il pas cette façon de faire ? « Le problème est uniquement mental » Entre grosse fatigue et moral au beau fixe, Rennes veut finir sur un bel exploit trois semaines parfaites. RENNES – de notre correspondant permanent L’OL REVIENT dans l’Ouest. Il a failli chuter à Bordeaux (1-1), puis à Nantes (0-1) la semaine dernière. La troisième marche l’attend, glissante. Rennes a l’habitude de briller route de Lorient, même si Lyon est justement l’un des deux visiteurs (avec Lille) à l’y avoir battu la saison passée en L 1 (1-2). Tenu en échec par les Girondins (2-2) la semaine passée, le Stade Rennais veut engranger à domicile pour se replacer. Ses qualités et sa confiance grandissante nourrissent ses espoirs de faire chuter le leader invaincu. Sa fatigue le lui permettra-t-il ? État des lieux. LE MENTAL Le soleil baigne le ciel breton. Début septembre, Rennes, mal en points (trois sur quinze), pouvait craindre un orage fatal : avant Lyon, il affron- tait quatre « gros » de L 1 (Auxerre, Monaco, Bordeaux, Lens). Il n’a pas perdu (deux victoires, deux nuls). Une moisson à laquelle se greffe la qualification historique en Coupe de l’UEFA jeudi (3-1, 0-0 contre Osasuna). De quoi susciter une douce euphorie pour la venue du leader. Car Rennes revient de loin. Ses déroutes en août (seize buts encaissés en cinq matches) avaient provoqué la prise de parole fracassante d’Abdeslam Ouaddou dans L’Équipe. Le Marocain voulait réveiller son équipe. Il a réussi. Au lieu d’exploser, le groupe s’est ressoudé sur le terrain. Il défend ensemble, à l’image d’un Olivier Monterrubio ardent. L’amélioration est nette : Rennes a encaissé quatre buts en six matches et vient d’enchaîner, Europe incluse, trois matches « clean » à l’extérieur (2-0 à Monaco, 0-0 à Lens et Osasuna). Sa confiance est remontée en flèche. « On est sur une bonne dynamique, on va y rester, assure Monterrubio. On a fait de gros matches avec beaucoup de solidarité. Je pense qu’on sort beaucoup plus forts de cette période. On a pris trois grosses claques. On ne les oublie pas. Elles nous ont remis dans le droit chemin. On a retrouvé un gros bloc, plus de sérénité, à commencer par Andreas (Isaksson) très présent ces derniers matches. » LE PHYSIQUE Rennes aborde ce rendez-vous avec un jour de récupération en moins que l’OL. En boutade, Monterrubio espérait jeudi que son équipe, reposée, évoluerait à « 40 % » de ses moyens aujourd’hui. L’enchaînement de sept matches en vingt-deux jours a tiré sur les organismes. Jacques Faty, qui enchaîne après un début de saison tronqué, avouait se sentir « un peu juste ». La troupe a compensé par une combativité sans faille. Laszlo Bölöni a essayé de faire tourner. Avec succès. La situation comme l’état de son effectif limitent pourtant la portée du turnover. Utaka l’a peu expérimenté (une heure à Lens), Källström y a échappé. Gros travailleur défensif, le dépositaire du jeu breton y laisse pas mal de lucidité et de justesse dans les transmissions sur ses dernières sorties. Hadji suspendu, Jeunechamp out (ligaments croisés), Barbosa blessé, Didot diminué, Gourcuff pourrait être promu au milieu contre l’OL, un adversaire et un banc qui ne tolèrent pas les coups de pompe. LE JEU Rennes n’a pas retrouvé son aisance passée. Sinon par instants. À l’extérieur, l’équipe a montré du caractère, du corps, sans vraiment contrôler (elle rend trop vite la balle) ni développer son jeu. À domicile, elle agit encore par à-coups. Menée 0-1, elle a réussi à hisser son niveau de jeu trente minutes contre Bordeaux : mordante, compacte à la récupération, vive et inspirée sur ses attaques. Un cocktail qui peut déstabiliser Lyon. Seul problème : ces efforts, Rennes les avait aussi payés contre les Girondins. Ses lignes s’étaient peu à peu espacées et elle avait souffert pour tenir en deuxième mi-temps. En l’absence de Jeunechamp, dont l’expérience et la disponibilité sur les relances courtes liaient le bloc, il faudra compenser. La volonté fera-t-elle autorité sur les jambes bretonnes ? Si oui, Rennes peut espérer. Son attaque tourne toujours rond (onze buts sur les quatre derniers matches à domicile). Monterrubio a des éclairs de génie et Alexander Frei, assis sur le banc à Osasuna et déçu de son manque de réussite en Championnat (un but), est affamé. Gare à Coupet si sa défense laisse autant de munitions au Suisse qu’aux attaquants nantais… JEAN-DENIS COQUARD I DERANJA QUITTE LE MANS. – L’attaquant croate du Mans Zvonimir Deranja a finalement refusé les propositions du Torpedo Moscou. Il a signé pour deux ans et demi avec son club d’origine, Hajduk Split. – Ch. L. I PROGRAMME DES MATCHES TÉLÉVISÉS. – Le comité de programmation de la LFP a arrêté les retransmissions télévisées pour les 12e et 13e journées de L 1. LIGUE 1, 12e journée. – Samedi 22 octobre : Metz - Lyon (17 h 15, Canal +) ; dimanche 23 octobre : Sochaux Monaco (18 heures, Canal + Sport), Saint-Étienne - Marseille (20 h 45, Canal +). 13e journée. – Samedi 29 octobre : Marseille - Lille (17 h 15, Canal +) ; dimanche 30 octobre : Nancy - Nice (18 heures, Canal + Sport), Auxerre - Paris-SG (20 h 45, Canal +). Par ailleurs, deux rencontres de la 12e journée de L 2 ont été inversées. Voici le nouveau programme. LIGUE 2, 12e journée. – Vendredi 14 octobre : Bastia Lorient (20 h 30, Eurosport) ; dimanche 16 octobre : Gueugnon Dijon (16 h 30, Eurosport) ; lundi 17 octobre : Brest - Guingamp (20 h 30, Eurosport). La LFP a aussi communiqué le programme de la 14e journée. – Vendredi 28 octobre, Amiens - Istres (20 h 30, Eurosport) ; lundi 31 octobre, Brest - Sedan (20 h 30, Eurosport). Si on l’appelle pick-up, il y a une bonne raison. Moteurs: 2500 de 101CV, 3000 de 131CV. Single à 2 places, Space à 2 ou 4 places, Crew à 5 places. Versions super accessoirisées et avec boîte automatique. Espace et capacité de chargement maximum, au top de la catégorie. www.d-max.it - www.isuzu.fr Get results. Midi Europe conseille DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge UNE AVALANCHE. Anthony Réveillère et Jérémy Berthod sont frappés d’un match de suspension pour avoir récolté trois avertissements en moins de dix matches. Lamine Diatta s’est fait expulser dimanche dernier à Nantes dans le temps additionnel. À cela s’ajoute le fait qu’Eric Abidal n’est pas encore opérationnel – il lui a même fallu retourner à l’infirmerie vendredi soir à cause d’une petite contracture résultant d’une grosse séance. Pour se rendre à Rennes, Gérard Houllier compte donc quatre arrières latéraux indisponibles et a dû composer dans des proportions inattendues. Sylvain Monsoreau ne demandant que ça, le poste de latéral gauche, laissé vacant par Abidal et Berthod, a vite trouvé preneur. Le problème pouvait paraître plus délicat à droite pour pallier les suspensions de Réveillère et Diatta. Houllier n’avait aucune envie de tenter l’aventure d’une défense à trois. Il lui restait un choix à effectuer entre les réservistes Truchet et Clerc. Dès jeudi, le second héritait du gros lot et par la même occasion du marquage d’Olivier Monterrubio, principal pourvoyeur de munition du buteur maison, Alexander Frei. Pour le Bressan François Clerc (22 ans, 1,86 m, 77 kg, 7 matches de L 1 la saison passée avec Toulouse, où il avait été prêté), ce sera donc le grand jour. – C. C. Le dernier coup de reins Bleu Rouge La chance de Clerc RENNES I TRAPATTONI ENCENSE DELPIERRE. – Matthieu Delpierre, le défenseur de Stuttgart, fait partie des rares titulaires inamovibles de Giovanni Trapattoni. « Vous allez voir que Delpierre est un futur grand défenseur, a déclaré l’entraîneur italien. Il est rapide, doué techniquement et bon de la tête. » Cette saison, Delpierre a relégué l’ancien international Markus Babbel sur le banc. – A. Me. Jaune Bleu Jaune CLAUDE CHEVALLY I DE LA PUBLICITÉ SUR LE MAILLOT DE BILBAO ? – L’Athletic Bilbao, seul club de la Liga avec le FC Barcelone à ne pas avoir de sponsor maillot, réfléchit à la possibilité d’en avoir un cette saison, pour la première fois de son histoire. « Nous y travaillons. Il y a quatre ou cinq entreprises qui ont manifesté leur intérêt », a déclaré un porte-parole du club basque. Le président de l’Athletic, Fernando Lamikiz, a sondé les supporters sur cette éventualité. Ils ont donné leur accord à 58 %. Noir Noir « Le principal, note cependant Mahamadou Diarra, c’est de bien finir et de prendre des points. Même s’il va bien falloir qu’on réfléchisse à la façon de mieux entamer nos matches pour éviter de jouer avec le feu. » De toute évidence, il en faudrait plus pour inquiéter la grosse machine rhodanienne. Cela fait quatre ans qu’elle démontre que, sur le long cours, il n’y a jamais meilleur qu’elle. « Je suis convaincu que le problème est uniquement mental et n’a rien à voir avec la mise en route physique. Les gars s’échauffent selon le même concept, avec la même application, la même concentration », analyse pour sa part Rémi Garde, cadre du staff technique. « Maintenant, il faut tenter de remédier à ces débuts de match un peu passifs, en réclamant encore plus d’efforts à chacun dans la concentration. On a du reste déjà commencé à le faire mercredi soir à Trondheim (1-0). » De fait, sur la pelouse de Rosenborg, si les champions de France ont subi les événements pendant une bonne dizaine de minutes – sans se mettre réellement en danger –, le contrôle des opérations a probablement été repris plus vite qu’à Bordeaux (1-1) ou à Nantes (1-0). La question est de savoir si, aujourd’hui, au niveau du jeu, Bordelais et Nantais ne sont pas au moins aussi costauds que les champions de Norvège… À la suite du déplacement à Bordeaux, les joueurs avaient en tout cas estimé utile d’ouvrir le débat ensemble. « Pour moi, le simple fait qu’un groupe ait le réflexe d’évoquer lui-même un problème de ce genre, c’est 90 % du problème en question résolu », avait alors cru bon de noter Gérard Houllier. L’entraîneur lyonnais comptera également cet après-midi sur le fait que l’adversaire de l’OL a eu un jour de récupération en moins. Pour « influer sur le début et la fin du match ». I MONTOYA EST SORTI DE L’HÔPITAL. – L’entraîneur colombien Luis Fernando Montoya, tétraplégique depuis une agression (deux balles dans le cou) en décembre dernier, est sorti la semaine dernière d’une clinique de Caldas où il s’est fait poser un stimulateur de diaphragme pour respirer seul. « Nous rentrons heureux à la maison. Nous allons profiter de la vie, surtout de notre petit garçon, en espérant que Luis Fernando se remette complètement », a déclaré Adriana Herrera, son épouse. Montoya était l’entraîneur d’Once Caldas, vainqueur de la Copa Libertadores en 2004. 6 FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LILLE - MONACO L’entraîneur est au labo Deschamps : la rumeur israélienne Claude Puel fait tourner son effectif. Pour reposer ses joueurs. Et parce qu’il cherche encore la bonne formule. LILLE – de notre envoyé spécial AVANT L’OUVERTURE de la saison, Claude Puel ne savait pas s’il allait continuer à pratiquer le turnover. « La gestion d’un effectif n’est pas une science exacte, ce n’est pas parce que ç’a fonctionné une fois que ça marchera obligatoirement la deuxième. » Deux mois ont passé et l’entraîneur lillois a visiblement décidé de reconduire son principe de roulement. Il a déjà utilisé vingt et un titulaires, deux de plus que Gérard Houllier, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais. Et ce soir, contre Monaco, il effectuera encore des changements qui surprendront le public mais aussi les joueurs, parfois déroutés. « Il faut faire tourner pour faire souffler, les matches sont très rapprochés. On joue quasiment tous les trois jours. À part Lyon qui arrive depuis des années à jouer sur les deux fronts, Ligue des champions et Championnat, les autres clubs français n’y parviennent pas », concède le technicien lillois. Mais la fatigue et le manque de fraîcheur n’expliquent pas tout. Le turnover, version 2005-2006, a une autre origine. Jeudi soir, à l’issue de l’entraînement, l’entraîneur confiait : « Je n’ai pas d’équipe type. Je n’ai aucune certitude. Je suis dans un laboratoire et je cherche la bonne formule. Le bon équilibre. La saison passée, on avait mis dix matches avant de le trouver. Là, c’est plus long. Les joueurs ont des niveaux de forme très variés. Leur état physique et psychologique est très différent de l’an dernier. On n’est pas reparti sur les mêmes bases. Il y a pas mal de problèmes à régler…» Il n’en dira pas plus. La saison passée, Claude Puel s’était très vite arrêté sur un 4-2-3-1, un dispositif solide qui permit au LOSC de se hisser à la deuxième place du classement. Ce n’est plus le cas. Ce système est concurrencé par deux autres : un 4-3-2-1, prudent, utilisé à Ajaccio (3-3) et Sochaux (0-0) et un 4-4-2, plus offensif, aligné contre Nice (4-0), Paris (1-2) et mercredi contre Villarreal (0-0). « Chaque composition est une prise de risques » La dernière organisation soulève d’ailleurs quelques interrogations et atteste des tâtonnements du staff technique. Contre Nice et Paris, les deux attaquants titularisés étaient Odemwingie et Fauvergue qui possèdent deux profils complémen- taires. Ils s’étaient d’ailleurs particulièrement bien entendus, marquant un but chacun. Au Stade de France, Fauvergue était sur le banc. C’est Moussilou, le local, qui fut choisi pour soutenir l’international nigér i a n . « C h a qu e c o m po s i t i o n d’équipe est une prise de risques », répète Puel. Mais pourquoi choisir d’associer, en Ligue des champions et pour un match capital, deux joueurs qui se ressemblent et qui n’avaient partagé cette saison que quarante-neuf minutes de jeu, trente contre Troyes (1-2) et dix-neuf contre Paris ? Pourquoi ne pas tenter de mettre des joueurs en proie au doute dans les meilleures conditions possibles ? « Vous n’allez pas me reprocher de jouer avec deux attaquants, répond le technicien.On me l’a assez reproché la saison passée. Je veux voir des associations. Je fonctionne beaucoup par doublettes. Par exemple contre Saint-Étienne (2-0) la semaine dernière, il y a des choses que je n’ai pas aimées. J’essaie des choses en espérant trouver le bon équilibre. Il n’y a aucune certitude. Je suis dans un laboratoire », répète-t-il. D’autres techniciens s’exercent durant les entraînements. Puel assure qu’il n’a pas le temps, que les séances sont surtout basées sur la récupération. La trêve internationale devrait lui permettre de peaufiner sa formule. « Pas sûr, sourit-il. Neuf de mes joueurs sont retenus pour les sélections internationales. » GUILLAUME DUFY I SOCHAUX : UN MOIS SANS DIAWARA. – Victime d’une déchirure à une cuisse, le défenseur de Sochaux, Souleymane Diawara, devrait être écarté des terrains pendant quatre semaines. L’international sénégalais a été titulaire lors de tous les matches de Sochaux depuis le début du Championnat, excepté contre Marseille en raison d’une suspension. MONACO Le défi de Petit Intérimaire jusqu’à ce soir, l’ex-adjoint de Deschamps veut boucler sa mission par un quatrième match sans défaite. MONACO – de notre envoyé spécial VENDREDI SOIR, au moment de quitter La Turbie, Jean Petit, l’entraîneur intérimaire de Monaco, a tenu des propos sibyllins : « Pour l’instant, ils (les dirigeants) n’ont pas d’entraîneur. Si c’est toujours le cas mercredi prochain pour la reprise de l’entraînement, il faudra voir. Je suis sous contrat avec Monaco jusqu’en juin 2007 et je ne vais pas risquer la faute professionnelle. » L’ex-adjoint de Didier Deschamps a donc laissé la porte ouverte. Il pourrait poursuivre provisoirement l’aventure. Pourtant, tout porte à croire que Petit dirigera l’équipe monégasque pour la dernière fois ce soir à Lille. Pour l’instant, l’éternel second s’en est plutôt bien sorti, récupérant une équipe sous le choc et lui permettant d’aligner trois matches sans défaite, performance inédite pour l’ASM cette saison. À 9 contre 11, les coéquipiers de Givet ont renversé la vapeur à Troyes pour s’imposer 2-1. Ils ont ensuite fait match nul contre Nice (0-0), une déception, puis se sont logiquement qualifiés à Tilburg contre Willem II (3-1, 2-0 à l’aller) en Coupe de l’UEFA. Il a à cœur de boucler son intérim en restant invaincu. Moulins - Cannes ......................... 2-2 Châtellerault- Vannes................ 3-2 Libourne-St-Seurin - Entente SSG ... 1-1 Romorantin- Nîmes.................... 2-0 Pau- Toulon ................................ 2-1 Niort - Tours ................................ 1-1 Angers- Cherbourg .................... 2-1 Raon-L’Étape - Louhans-Cuiseaux .. 3-2 Croix-de-Savoie- Bayonne ........ 1-1 Si Claude Puel, l’entraîneur lillois, cherche encore la bonne formule, il a trouvé en Peter Odemwingie (ici devant l’Ajaccien Daouda Jabi) un véritable substitut à Matt Moussilou en attaque. (Photo Jean-Marc Pochat) TROYES - STRASBOURG La mauvaise passe de Troyes de notre correspondant permanent LES RÉFÉRENCES s’appellent Mary Pierce ou Shaquille O’Neal. Leur image ont défilé sur l’écran du rétroprojecteur troyen, hier à midi, après la dernière séance d’entraînement. Pendant trois quarts d’heure, la psychologue de l’ESTAC a disserté sur le thème de la confiance. Neuvièmes avant leur défaite à Marseille (1-2), le 18 septembre, incapables de battre un Monaco réduit à 9 (1-2), troisjours plus tard, les Aubois se sont un peu plus rapprochés du néant samedi dernier à Nancy (1-2). Les voilà dix-septièmes. Auraient-ils déjà dilapidé les bienfaits d’un début de saison prometteur ? « Jeudi, le coach nous a réunis. Pour Nancy, il a parlé d’un non-match. Mais il a aussi rappelé que le début de saison restait satisfaisant. Les regrets, c’est surtout pour Monaco. Si on avait gagné, on aurait trois points de plus et on serait toujours neuvièmes », note Stephen Drouin. « L’état d’esprit reste très bon malgré ces trois défaites, assure Sébastien Grax. On ressent surtout de la déception. Contre Nancy, on était à la rue, c’est vrai. Mais on rap- « pelle aussi qu’on a été capables de gagner en jouant bien. » Même quand le ciel troyen était dégagé, Furlan rappelait que l’objectif de son équipe restait le maintien. Ce soir, contre l’avant-dernier, l’ESTAC va découvrir la réalité des luttes de fin de tableau. « C’est effectivement cette atmosphère qu’on ressent autour de ce match, admet Grax. Maintenant, une défaite ne serait pas gravissime vu le nombre de matches qu’il reste à jouer. » « Ce serait quand même une bonne idée de prendre les trois points, suggère Drouin, qui a vécu de près les délices d’une course au maintien la saison passée avec Nantes. Strasbourg, c’est un peu un match à six points, même si nous en avons encore quatre d’avance sur le Racing. Si on gagne, on met Strasbourg à sept points et, surtout, on se recale dans le milieu de tableau. On aurait alors quinze jours pour préparer le match d’Auxerre. Quinze jours tranquilles pour bosser. » Les Troyens ont semblé un peu émoussés à Nancy. Plusieurs joueurs lorrains ont même été très étonnés de leur faible impact dans les duels. Dans ce domaine-là, Troyes est-il armé ? « Si on n’aime pas les duels, on aura du mal à s’en sortir, rappelle Drouin. Mais attention : lutter fait partie des valeurs de cette équipe. Maintenant, on marque peut-être le coup physiquement. Le préparateur physique a dit que c’était normal. Or, quand tu es moins bien physiquement, tu es moins bon dans le combat. » Face à Strasbourg, qui n’a pas eu besoin de trop se dépenser jeudi pour battre le Graz AK (5-0), en Coupe de l’UEFA, Troyes va avoir l’occasion de mieux se situer. Et pas seulement sur son niveau physique. En marge de son match à Troyes, Strasbourg serait en quête d’un attaquant supplémentaire. Mais est- ce la bonne direction ? il pas par trouver la bonne formule ? D’autres y sont parvenus. L’exemple de Toulouse, qui n’avait inscrit que trois buts avant d’en planter quatre d’un coup à la Meinau, est à retenir. On peut supposer que Pagis ne sera pas toujours privé de deux buts valables comme contre Monaco (1-2), qu’il n’y aura pas toujours un Revault en état de grâce pour repousser ses tentatives. On peut aussi croire ou pas à la révélation de Diané ou dans l’adaptation de Gmamdia. Le Tunisien, par ses appels et sa vitesse, a laissé apparaître quelque chose de son potentiel face à Graz (5-0). Enfin, songerait-on à recruter devant si Niang, pourtant lui aussi très maladroit ces temps-ci avec l’OM, était encore là ? La défaite face à Toulouse autorise une double lecture. Car si deux buts n’ont pas suffi à vaincre le TFC, c’est aussi à cause des quatre reçus par Cassard. Seul un aveugle n’a pas vu combien l’impact de Sidi Keita a cruellement fait défaut. Le meilleur joueur alsacien depuis le début de saison est absent pour six mois. Il laisse un vide immense au milieu, que la trop facile victoire en Coupe de l’UEFA ne doit pas masquer. Les matches de L 1 se gagnent souvent dans la zone médiane, au physique. L’Égyptien Hosni a déjà manifesté le sien. Les qualités techniques de Johansen et Pontus Farnerud, la hargne de Lacour suffisent-elles à pallier le manque de puissance et de présence dans le jeu aérien ? Tout ce qu’apportait Keita ? Pour Strasbourg, c’est une question d’équilibre et la saison est encore longue, peuplée de multiples combats, domestiques et européens. Il n’est peut-être pas inutile de songer à renforcer un secteur de jeu bien moins riche que l’attaque. Martin Djetou, qui s’entraîne avec la CFA et que Duisburg n’a pas retenu, est-il un bon candidat ? Quelqu’un de son profil le serait en tout cas. On en saura plus bientôt. JEAN-MARC BUTTERLIN Tous les dimanches 19h30 En direct de L’Équipe Depuis la rédaction de L’Équipe faites le tour de l’actualité sportive en France et dans le monde. Résultats, interviews, points de vue. Le rendez-vous à ne pas manquer. PAGE 6 » c. Diff. — — 9 +9 12 +5 13 +1 12 +4 11 +1 10 +2 9 +1 9 +2 15 +2 7 +3 9 +2 9 0 12 -1 14 -2 10 -2 12 -3 14 -5 20 -7 12 -4 13 -8 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 7 octobre, 20 heures : Vannes-Moulins, Cannes - Croix-de-Savoie, NîmesChâtellerault, Bayonne - Libourne-SaintSeurin, Toulon-Romorantin,Entente SSG Raon-L’Étape, Angers-Pau, Louhans-Cuiseaux - Niort, Tours - Boulogne-sur-Mer, Cherbourg - GFCO Ajaccio. I COUPE DE FRANCE : 4e TOUR. – Le 4e tour de la Coupe de France a lieu ce week-end, avec les clubs de CFA 2, entrés en lice au 3e tour, ainsi que les clubs de CFA, qui font leur apparition.La 9e journée du CFA et la 7e journée du CFA 2 auront donc lieu samedi 8 et dimanche 9 octobre. Un attaquant, vraiment ? un meilleur réalisateur (Haggui, deux buts) qui joue défenseur central, tout ceci malgré une cascade d’occasions. Ajouter un élément offensif à l’effectif reviendrait clairement à admettre l’incapacité du personnel en place à résoudre le problème de l’intérieur. C’est peut-être un constat hâtif. Avec Pagis, meilleur buteur français de la saison dernière (15 buts), Le Pen (9 buts en 2003-2004), Alexander Farnerud, conservé malgré l’offre de 4,5 milions d’euros du VfB Stuttgart, Arrache, qui revient en grande forme, Diané, l’international tunisien Gmamdia, les Espoirs Carlier et Gameiro, le Racing ne finira-t- p. — 18 17 14 16 12 12 10 11 17 10 11 9 11 12 8 9 9 13 8 5 RAPHAËL RAYMOND STRASBOURG L’ALLEMAND BOBIC, le Niçois Vahirua, le Stéphanois Mazure : ces trois attaquants dominent une liste de joueurs sur laquelle les dirigeants strasbourgeois et Jacky Duguépéroux, leur entraîneur, devraient se pencher demain, au lendemain de leur voyage à Troyes. La trêve de quinze jours dans le Championnat ouvre ainsi une période de réflexion face à une position de relégable que le résultat de ce dimanche laissera de toute façon en l’état. Les responsables alsaciens chercheraient à guérir l’impuissance offensive de l’équipe : quatre buts inscrits en neuf rencontres, dont trois sur balles arrêtées, P. — 1 2 3 2 3 3 3 4 4 2 2 2 3 5 4 5 5 5 4 6 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Après un début aguichant, les Troyens plongent. Mais leurs trois défaites consécutives ne les affolent pas. TROYES – Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Libourne-St-Seurin.. 22 11 6 4 2. Cannes.......... 19 11 5 4 3. Vannes.......... 18 11 5 3 4. Raon-l'Étape. 17 11 4 5 5. Tours............. 16 11 4 4 6. Niort .............. 16 11 4 4 7. Toulon........... 16 11 4 4 8. Angers .......... 15 11 4 3 9. Boulogne-s.-Mer .... 15 11 4 3 10. Bayonne ....... 15 11 3 6 11. Entente SSG. 15 11 3 6 12. Croix-de-Savoie ... 15 11 3 6 13. Châtellerault. 14 11 3 5 14. Louhans-Cuiseaux . 14 11 4 2 15. Nîmes............ 13 11 3 4 16. Pau ................ 10 11 2 4 17. Romorantin.. 10 11 2 4 18. Moulins......... 10 11 2 4 19. Cherbourg.... 9 11 1 6 20. GFCO Ajaccio .... 9 11 2 3 DIVISION 1 FEMMES (4e journée) AUJOURD’HUI Lyon - CNFE Clairefontaine (15 heures) Vendenheim - Compiègne (15 heures) Juvisy - Saint-Memmie (15 heures) Hénin-Beaumont - Paris-SG (15 heures) Montpellier - Soyaux (15 heures) Toulouse - La Roche-sur-Yon (15 heures) Classement : 1. Juvisy, 12 pts ; 2. Lyon, 10 ; 3. Toulouse, 9 ; 4. CNFE Clairefontaine, 9 ; 5. Soyaux, 7 ; 6. Compiègne, 7 ; 7. Paris-SG, 6 ; 8. Hénin-Beaumont, 6 ; 9. Montpellier, 4 ; 10. La Roche-sur-Yon, 3 ; 11. Saint-Memmie, 3 ; 12. Vendenheim, 2. » 20h30 sur DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (*) 4 victoires en 7 matches, toutes compétitions confondues. VENDREDI Boulogne-sur-mer - GFCO Ajaccio. 1-0 HIER Bleu Rouge JEAN-PIERRE RIVAIS NATIONAL (11e journée) Jaune Bleu Jaune Mais, dans le Nord, en dehors des absences de longue durée de Roma et Plasil, il devra faire sans ses trois défenseurs internationaux Givet, Squillaci et Evra, blessés, sans Perez, également indisponible, sans Gérard et Bernardi suspendus. « On est handicapés, mais je n’ai pas peur. Ceux qui seront sur le terrain vont faire leur maximum et le groupe va se déplacer avec l’ambition de réussir quelque chose de bien. » Pour se rassurer, Petit parle de montée en puissance. Il a remarqué du mieux dans la mentalité et la seconde période à I DEVINEAU EN DH. – À vingt-six ans, Charles Devineau a mis un terme à sa carrière professionnelle après huit saisons partagées entre Nantes et Laval (L 2). Le milieu offensif a signé une licence amateur à La Châtaigneraie, club vendéen de DH. Noir Noir Chevanton : « Les critiques nous ont fait réagir » Tilburg l’a particulièrement convaincu. Il estime que son équipe a gagné en confiance et en sérénité. Alors, la passe de quatre est-elle possible pour une équipe à l’aise à l’extérieur (*) ? En tout cas, le challenge semble intéresser les joueurs monégasques. Même ceux taxés d’individualisme dans un passé récent. « Pourquoi ça va mieux ? s’interroge Maicon. Ça je n’en sais rien et ça n’a en tout cas aucun rapport avec le changement d’entraîneur. Lille, c’est costaud mais on a tourné la page, on est mieux dans nos têtes et on va confirmer. » Buteur aux Pays-Bas après des semaines de blessures, l’Uruguayen Javier Chevanton est dans le même état d’esprit. « On reste sur trois matches sans défaite, on gagne en confiance et il faut poursuivre cette série qui n’a rien à voir avec le départ de Deschamps. Ce sont les critiques qui nous ont fait réagir. On a voulu prouver qu’on n’était pas aussi mauvais qu’on le disait. Et on veut continuer à le prouver contre Lille. » Un résultat positif permettrait de vivre la trêve internationale dans une ambiance moins tendue. « Si on ne veut pas vivre une saison de m…, on sait que c’est à nous de nous bouger, lâche Sorlin. On a bien réagi ces derniers temps. Peut-être que le départ du coach a déclenché quelque chose dans la tête des joueurs. On est tous assez intelligents pour comprendre que les premiers fautifs, c’étaient nous. On a tous très envie de finir sur un résultat positif à Lille. » Après, il sera temps de se préoccuper de l’identité du successeur de Deschamps. Les joueurs ne cachent pas qu’ils sont impatients de savoir. Diaz en pole ? D’APRÈS MICHEL PASTOR, le président monégasque, on connaîtr a le su cc es se ur de Did ie r Deschamps au poste d’entraîneur de l’ASM dans deux jours au plus tard. Paul Le Guen n’étant a priori pas très chaud devant le manque de projet et de garanties, Guy Lacombe n’ayant jamais été approché et Claude Puel, choix privilégié du palais, n’étant pas disponible pour l’instant (à moins qu’un intérim soit mis en place jusqu’en fin de saison), la liste des dirigeants monégasques comprendrait quatre noms. Il s’agit de quatre entraîneurs étrangers : les Italiens Alberto Zaccheroni et Francesco Guidolin, l’Espagnol Javier Iruteta et Ramon Diaz, le seul à ce jour à avoir été reçu par Pastor. Du coup, l’Argentin est devenu ces dernières heures le favori en vue de prendre les manettes de l’ASM, peutêtre en duo avec Jean-Luc Ettori, son ancien partenaire. Diaz a porté deux saisons les couleurs monégasques (1989-91, une Coupe de France), remporté cinq titres de champion d’Argentine et une Copa Libertadores avec River Plate comme entraîneur ; il habite en Principauté. Dernier point, mais pas le moins négligeable : il est de loin le plus abordable financièrement de tous les candidats. – J.-P. Riv. La démission de Didier Deschamps de l’AS Monaco entretient un nombre croissant de rumeurs. La dernière et la plus stupéfiante provient d’Israël et a mis le feu aux rédactions du pays, hier soir. L’homme d’affaires et marchand d’armes d’origine russe Arcadi Gaydamak, qui a racheté le Betar Jérusalem le mois dernier, aurait affirmé sur une chaîne israélienne être sur le point d’obtenir la signature de Deschamps. Gaydamak, qui possède la double nationalité française et russe, est recherché par la justice française et visé par un mandat d’arrêt international pour son implication dans l’affaire « Falcone », portant sur des contrats de vente d’armes à l’Angola. L’homme s’est réfugié en Israël où il possède déjà une équipe de basket, l’Hapoël Jérusalem. Didier Deschamps et son agent, Jeannot Werth, sont restés injoignables, hier soir. 7 FOOTBALL LIGUE 1 (10 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NICE - MARSEILLE « Je reviendrai » CÉDRIC CARRASSO dispute son dernier match avec l’OM, ce soir, à Nice, avant le retour de suspension de Fabien Barthez. laient voir, et c’était normal. Mais j’ai vraiment été mis dans les meilleures conditions. Que ce soit par Laurent (Spinosi, entraîneur des gardiens), José (Anigo), Pape (Diouf), le coach ou Yannick (Quesnel, troisième gardien), qui a été très important. – Vous rendez-vous compte qu’en quelques semaines vous avez totalement changé d’image dans le monde du foot ? – Ça, en revanche, non. L’impact OM est énorme. Mais j’ai grandi là-dedans, alors, je ne m’en rends pas vraiment compte. On me dit pression médiatique, stade difficile… Moi, je me régale chaque fois, et cela ne me paraît pas plus dur que ça. Quelques semaines lui ont suffi pour s’affirmer. Né à Avignon, formé à l’OM, de retour de prêt à Guingamp (L 2), Cédric Carrasso a été l’une des grandes révélations de ce début de saison. Le jeune homme (23 ans) a aussi séduit par son caractère, mélange d’assurance, de lucidité, de folie et de tendresse. Il dispute ce soir sa dernière rencontre avant le retour de Fabien Barthez. Mais il s’apprête à prolonger son contrat et affiche son ambition : jouer la saison prochaine. MARSEILLE – de notre envoyé spécial « VOUS AVEZ ENCORE été décisif, j e ud i c o nt r e An ve r s ( 0 -0 , 4-1 t.a.b.), en Coupe de l’UEFA. Durant la séance de tirs au but, vous sembliez vous trouver dans un état singulier, faisant le show, chauffant le public… – J’ai parfois besoin de folie pour me surmotiver. Jeudi, c’était important. Je n’avais pas eu beaucoup de ballons, quelques-uns un peu chiants dans les airs, une frappe à la 92e. Il fallait montrer à mes joueurs qu’ils pouvaient me faire confiance. Il a fallu booster, chauffer... Les tirs au but, c’est un défi. Avant la séance, j’ai dit aux gars : “Allez, vous en avez un chacun à mettre ! Je m’occupe du reste.” – En étiez-vous sûr ? – Non. Mais, à un moment, Habib (Beye) est venu me voir en me disant : “Bon, tu nous fais gagner.” En rigolant, j’ai répondu : “Ben, bien sûr… (Il sourit.) Allez, je te sors les trois premiers.” En fait, t’en rajoutes. Parce qu’à un moment t’es obligé d’avoir cette arrogance. – Cela doit être jouissif… – C’est vrai. Mais, en même temps, tu ressens la crainte. Tu te dis que, quand même, ce ne serait pas beau de sortir de l’UEFA comme ça. – Vous avez encore été ovationné par le public, avec lequel, une relation assez particulière s’est installée… – Pour moi, qui suis issu du centre de formation, c’est absolument fantastique. En début de saison, j’étais un jeune gardien formé au club, longtemps blessé, qui revenait après une saison en L 2 et qu’on titularisait pendant deux mois et demi. Les gens vou- « Numéro 2, ce n’est pas fait pour moi » NICE Échouafni, travailleur de l’ombre Dans une équipe niçoise portée vers l’avant, l’expérimenté milieu de terrain joue les stabilisateurs. NICE – de notre envoyé spécial TOULOUSE - AUXERRE Toulouse se reconstruit Le TFC a retrouvé son jeu et reste sur deux succès d’affilée. APRÈS AVOIR BEAUCOUP tâtonné et produit un jeu trop amidonné, quasiment sans marquer (deux buts en sept matches), Toulouse, vainqueur coup sur coup de Marseille (1-0) et Strasbourg (4-2), a remis son football à l’endroit. Il est encore un peu tôt pour pouvoir affirmer que le Téfécé a trouvé la bonne recette, mais Erick Mombaerts peut désormais plancher sur une base plus solide : « Il ne nous manquait pas grand-chose. Juste un peu de confiance pour concrétiser ce qu’on essaye de mettre en place, assène le coach. La victoire sur Marseille a mis en avant nos valeurs de combattants ; celle sur Strasbourg notre réalisme. Mais on ne peut pas se contenter de ça. Ce n’est qu’une étape, il faudra être plus exigeants pour garder le même comportement mental. » Devant Auxerre, tout à l’heure, les hommes de Mombaerts passeront un test important. L’entraîneur toulousain n’a pas fait de mystère sur la composition de son groupe. Il déploiera le même dispositif offensif qui avait perturbé Marseille jusqu’à l’expulsion d’Arribagé (22 e ). Vingt minutes d’audace et de fulgurance, où Bergougnoux était parvenu à inscrire son premier but sous le maillot violet. L’ancien Lyonnais sera donc de nouveau placé en soutien de Santos, dans l’axe, Moreira évoluera à droite et Batlles dans le couloir gauche. Bergougnoux : « Un régal » « Une équipe est en train de naître, explique l’ancien Marseillais, et le coach a raison de s’appuyer sur un schéma tactique qui gagne. Je suis droitier mais ça ne me dérange pas d’être à gauche. J’ai déjà joué comme ça avec Lizarazu à Marseille. Je lui laissais le couloir, ça collait avec son tempérament et on avait réussi à créer quelque chose. Je crois qu’avec Mathieu, très attiré lui aussi vers l’avant, on peut aussi former une bonne doublette. » En apparence, tout le monde semble ravi de ce dispositif. Et Mombaerts ne veut pas attacher plus d’importance que cela au désir très vif de Moreira de jouer en position axiale : « Nous avons une priorité : l’équilibre de l’équipe et son efficacité. Je demande que tout le monde œuvre dans ce sens-là et pour le moment Daniel (Moreira) l’a bien fait. Savoir faire des sacrifices ne peut que nous souder davantage. » Bryan Bergougnoux, lui, n’a pas d’états d’âme. Il veut du temps de jeu et, jusqu’à la semaine dernière, il se disait « impatient et frustré. Je suis venu à Toulouse parce que je ne jouais pas assez à Lyon. Mais là-bas, j’étais en train de faire mon trou en jouant derrière Wiltord quand je me suis blessé à la cheville. En soutien du 9, c’est là que je me sens bien ». Que pense-t-il de son association avec Santos ? « Quand je suis entré en jeu contre Nice (0-2), on n’avait pas joué ensemble une seule fois. Même pas en amical. Mais avec lui, on est vite au parfum. Ses appels et contre-appels, c’est ce qui se fait de mieux. Pour moi, c’est un régal. » GUY ROGER (avec N. S.) Auxerre, une nouvelle ère UNE PERSPECTIVE QUASI INÉDITE s’ouvre devant Auxerre. En tout cas, un rythme de travail inconnu au club depuis trois saisons. Après son voyage à Toulouse, l’AJA redécouvrira les vraies semaines d’entraînement dès l’automne. Un match par semaine, parfois deux. Et non l’inverse, comme c’était devenu la norme pour une formation qui sort de trois exercices approchant les 60 matches officiels. C’est le seul avantage de l’élimination subie jeudi à Sofia contre le Levski, en Coupe de l’UEFA (0-1). Jacques Santini, hors périodes internationales, pourra disposer d’un effectif fourni, mettre au point des programmes de préparation pour, au final, effectuer de vrais choix. Il ne devra plus gérer les situations particulières, comme la non-qualification de Luyindula et la suspension de Kahlenberg en UEFA cette semaine, par exemple. Son effectif retrouvera logiquement un degré de forme plus homogène. Et la concurrence pourra enfin jouer à plein. Depuis le début de la saison, l’ancien sélectionneur a sou- vent modifié son équipe de départ. Mais c’était aussi pour préserver ses troupes de la fatigue. « Je ne connais pas encore vraiment mon effectif », reconnaissait Jacques Santini en début de semaine. L’enchaînement des matches, conjugué à l’accumulation des blessures, l’a empêché de dégager une hiérarchie sur la durée. Il a seulement pu asseoir un système intangible, en 4-4-2. Et rappelé à certains (comme Benjani) que la titularisation ne découlait pas du seul talent. Le tout en glanant déjà 16 points. Le bilan est très intéressant pour une équipe qui découvre une nouvelle méthode sans disposer de toutes ses forces. Le voyage dans le Sud-Ouest ouvre une nouvelle ère. C’est en tout cas une bonne occasion pour certains éléments de lever les doutes qu’ils suscitent encore dans l’esprit de leur entraîneur. Car désormais les priorités sont claires. Pour l’AJA, éliminée de l’UEFA et condamnée à un périlleux voyage à Lyon d’entrée en Coupe de la Ligue, la L 1 constitue un objectif quasi exclusif. – R. D. DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge JEAN-PIERRE RIVAIS Bleu Rouge Car s’il veut une équipe solide, Frédéric Antonetti veut aussi une équipe qui joue. Il évolue avec trois attaquants, souhaite que ça aille vite devant et que ses joueurs provoquent l’adversaire. « Chaque entraîneur a sa méthode, reprend Échouafni. Celle d’Antonetti est nettement tournée vers l’offensive. Les intentions sont là, les enchaînements commencent à venir. En tout cas, on prend beaucoup de plaisir. » Même s’il arrive que le milieu niçois se retrouve par moments en infériorité numérique ? « Ça arrive mais je crois qu’on a trouvé le bon équilibre. Cyril (Rool) et Flo (Balmont) harcèlent le porteur du ballon et se projettent en attaque. Moi je suis là pour boucler l’axe, couper les attaques adverses et effectuer la première relance. C’est un rôle ingrat. Il faut travailler dans l’ombre, multiplier les courses, les compensations et repartir de l’avant. Mais ça ne me déplaît pas. Ça fait partie du bagage avec l’obligation de savoir communiquer pour replacer, encourager. » Un domaine dans lequel Échouafni excelle. Du haut de son expérience (à trente-trois ans, il est le Niçois le plus âgé) et avec son goût du dialogue, il peut reprendre le rôle de leader laissé vacant par le départ à la retraite de José Cobos. Cet après-midi, c’est lui qui dirigera l’échauffement, motivera ses coéquipiers, conscient qu’un succès face à l’OM rapprocherait le Gym du premier tiers du classement. « On sait ça, conclut-il, et on considère tous ce match comme un tournant. » Jaune Bleu Jaune « Ce match est un tournant » SÉBASTIEN TARRAGO Noir Noir AVEC MONACO il y a huit jours et l’OM aujourd’hui, c’est un double rendez-vous spécial qui a été proposé à Olivier Échouafni en une semaine. Le milieu de terrain a fait toute sa formation à Monaco de six à dix-huit ans sans qu’on lui propose de contrat. Et après un retour dans les rangs amateurs, chez lui à Roquebrune, l’OM lui a donné sa chance chez les pros : « Marseille, c’est à part. C’est le club le plus titré de France avec tout ce que ça draine comme public, comme exigence, comme pression. On joue làbas une saison, on est marqué à vie. Moi j’y ai passé les six premières années de ma carrière (1992-98). Alors les retrouvailles constituent quelque chose de très fort. » Mais si Marseille reste un grand club, ses difficultés actuelles sont palpables tant au classement qu’au niveau des performances. Le contraire du Gym ? « Ce qu’on fait est encourageant. On propose du jeu et on se crée beaucoup d’occasions, en particulier à domicile. Malheureusement, on manque de réa- lisme offensif. Si on était plus efficaces, on aurait 4 ou 5 points de plus. Mais cette année on est capables de faire de bonnes choses. » Après une défaite imméritée contre Saint-Étienne (0-1) suivie d’un lourd échec à Lille (0-4), les Niçois ont ainsi redressé la tête. Sans prendre de but, ni face au Mans (1-0) ni à Monaco (0-0) : « Tout le monde a fait les efforts nécessaires et notamment les attaquants dans leur replacement. On leur demande beaucoup. C’est logique qu’ils n’aient pas toujours la lucidité nécessaire. » Jeudi soir, en Coupe de l’UEFA contre Anvers (0-0, 4-1 t.a.b.), Cédric Carrasso a fait le show au Vélodrome et a qualifié les siens. Préparé au retour de Barthez et résigné à retrouver le banc, le jeune homme conserve toutefois une ambition intacte : « Garder le but de l’OM la saison prochaine. » (Photo Alain de Martignac) – En très peu de temps, vous avez peut-être prouvé que vous n’étiez pas destiné à être numéro 2… – Mais, de toute façon, numéro deux, ce n’est pas fait pour moi. Ce n’est pas prétentieux. Simplement, je n’en ai pas le caractère. – C’est-à-dire ? – Disons que j’ai un caractère de vainqueur, j’aime bouffer la pelouse quoi ! Cette saison, c’est différent. Je m’étais dit : on te propose un challenge, prends-le ! Si je ne pensais pas avoir cet impact-là, je savais que je pourrais prouver. Malheureusement, cela va s’arrêter. Mais je reviendrai. – Après la lumière, il y aura en effet le retour à l’ombre… – Eh, ouais… – Cela doit être frustrant… – Forcément. Mais je me suis conditionné pour cela et je sais que j’aurai encore du temps de jeu. – Avez-vous des assurances ? – Non, pas besoin. Mais je le sens comme ça. – Vous allez d’ailleurs prolonger votre contrat jusqu’en juin 2009 dans les jours qui viennent. Vous a-t-on dit qu’on comptait sur vous pour la succession de Fabien Barthez ? – Oui… (Il se reprend.) Enfin, on ne me l’a pas dit directement. Je n’ai pas besoin qu’on me le dise. Si j’avais prolongé pour être numéro 2, on aurait discuté différemment, je pense. Succéder à Fabien Barthez, je n’en sais rien... Fabien, c’est le meilleur gardien français de l’histoire, l’un des plus grands gardiens du monde. Mais mon ambition, oui, est de garder le but de l’OM la saison prochaine. Après Nice, j’aurai fait dix-huit matches, je ne vais pas attendre trois ans pour recommencer. – Arrivez-vous à partager des choses avec Barthez ? – Pas trop au début, parce qu’il n’était pas forcément là. Maintenant, je vois de petites choses. Mais je ne veux pas m’identifier à lui. Fabien Barthez a été mon idole pendant des années. C’est un grand monsieur. Point barre. Mais j’ai ma personnalité. Si je veux avancer, je dois la conserver. Si je commence à m’identifier, je serai freiné. Si on lui posait la question, je suis sûr qu’il comprendrait. Si on a de l’ambition, à un moment, il faut bouffer la table. – Revenons à l’OM. Le début de saison n’est-il quand même pas très inquiétant ? – On a des difficultés, mais c’est normal. On a un groupe vachement remanié, beaucoup d’étrangers. Mais je crois que le club a vraiment envie, aujourd’hui, de bosser dans la continuité. Il va falloir être patient, ce que les supporters sont. Je les ai connus nettement moins calmes. Il faudra, malgré tout, des résultats dès cette saison. Là, on va à Nice. Ce sera très chaud. Il va falloir montrer des choses, et pas uniquement sur le plan technique ou tactique. Ce sera d’abord une question de caractère. » 8 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL ÉQUIPE DE FRANCE LUTTE Déception en gréco Feu vert pour Zidane Les médecins du Real Madrid ont confirmé hier que le Français était de nouveau bon pour le service. MADRID – de notre correspondant LA FIN DU SUSPENSE était annoncée pour samedi. Hier, tout le monde a pu être rassuré. À commencer par Zinédine Zidane lui-même qui a reçu, des médecins du Real Madrid, l’autorisation de reprendre la compétition. La rupture musculaire à l’adducteur droit, doublée d’une pubalgie aiguë, qui l’a écarté des terrains durant plus de trois semaines s’est donc résorbée dans les délais prévus. Le meneur de jeu français est de nouveau à disposition de son ITALIE (6e journée) entraîneur, Vanderlei Luxemburgo… et de Raymond Domenech. Le premier l’a convoqué pour la rencontre de ce soir opposant le Real Madrid à Majorque et le second le verra débarquer demain soir au rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine. Hier, pour la deuxième fois consécutive, Zinédine Zidane a pu s’entraîner au même rythme que ses coéquipiers. C’était le dernier rendezvous qu’avaient fixé les médecins avant de prendre une décision. « Il a pu intégrer sans problème le travail du groupe, confiait hier l’un des docteurs du Real, et n’a plus ressenti de est de faire jouer Zizou entre quinze et vingt minutes. Pas plus. » C’est d’ailleurs au sein de l’équipe des remplaçants que le numéro 5 a participé hier à un petit match de préparation contre les titulaires. On a pu le voir plutôt à l’aise sur la pelouse. Mais dans un exercice postérieur de réception de centres et de frappes au but, Zidane avait du mal à se « lâcher » dès que la balle arrivait sur son pied droit. C’est peut-être la raison pour laquelle le capitaine des Bleus expliquait un peu plus tard : « La petite semaine avant Suisse-France va me permettre d’arriver à point douleur. Zidane est donc guéri. Cette guérison est toute fraîche et il convient de faire attention mais, pour le staff médical, il est de nouveau apte. » 15 ou 20 minutes contre Majorque Inscrit sur la liste des convoqués pour la rencontre de Liga, Zidane ne va pourtant pas être titulaire. « Il lui manque le rythme de la compétition, expliquait Luxemburgo à la sortie de l’entraînement. On ne sait jamais quelle tournure peut prendre ce match mais mon intention pour ce match décisif. » L’optimisme de Zizou lundi dernier avait été un peu terni le lendemain par une nouvelle gêne au niveau de l’adducteur. Le Français s’est finalement bien remis, alimentant les discussions sur sa mise à disposition des Bleus si rapidement après sa guérison. Un débat dans lequel refuse d’entrer Vanderlei Luxemburgo : « Cela ne me pose aucun problème que Zidane retrouve sa sélection », affirmait hier le coach brésilien des Merengues. FREDERIC HERMEL JUVENTUS TURIN - INTER MILAN Comme chien et chat La Juventus, leader invaincu, accueille son second, l’Inter, qui est aussi son ennemi juré. Dans une ambiance électrique. AUJOURD’HUI, À 20 H 30, À TURIN, STADIO DELLE ALPI (Canal + Sport) Dans ce « derby » qui sent le soufre, le Français David Trezeguet (101 buts toutes compétitions confondues avec la Juve) tentera de se rapprocher de Platini (104). (Photo Didier Fèvre) JUVENTUS TURIN : Abbiati – Pessotto (cap.) ou Blasi, Thuram ou Kovac, F. Cannavaro, Zambrotta – Camoranesi, Vieira, Emerson, Nedved – Trezeguet, Ibrahimovic. Entraîneur : F. Capello. INTER MILAN : Julio Cesar – I. Cordoba (cap.), Materazzi, Samuel, Favalli – Figo, Cambiasso, Veron ou Pizarro, Stankovic – Adriano, Martins ou Cruz. Entraîneur : R. Mancini. Arbitre : M. Paparesta. MILAN – de notre correspondant journée) 2-0 WOLFSBURG Santa Cruz (66e) Lucio (90e + 1) LEVERKUSEN 1-1 Voronine (84e) M'GLADBACH BIELEFELD Boakye (58e) 1-0 MAYENCE 1-2 WERDER BRÊME Zé Antonio (32e) HERTHA BERLIN Dardai (48e) NUREMBERG Borowski (85e) Valdez (89e) 2-1 Kiessling (32e, 67e) EINT. FRANCFORT FC COLOGNE Helmes (76e) 0-1 SCHALKE 04 Larsen (64e) HANOVRE e Delura (8 ) 1-1 DUISBURG e Ahanfouf (14 ) AUJOURD'HUI BOR. DORTMUND VfB STUTTGART KAISERSLAUTERN HAMBOURG 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 21 8 7 0 1 17 5 +12 Werder Brême . 19 8 6 1 1 21 10 +11 Hambourg ......... 17 7 5 2 0 14 4 +10 Schalke 04 ....... 16 8 4 4 0 10 5 +5 Hertha Berlin .... 14 8 4 2 2 12 9 +3 M'Gladbach ...... 14 8 4 2 2 10 9 +1 Wolfsburg ......... 12 8 3 3 2 11 12 -1 Leverskusen ..... 11 8 3 2 3 15 14 +1 Borussia Dortmund . 9 7 2 3 2 11 10 +1 VfB Stuttgart 9 7 2 3 2 9 9 0 FC Cologne ... 9 8 3 0 5 11 13 -2 Hanovre .......... 7 8 1 4 3 9 12 -3 Kaiserslautern .. 7 7 2 1 4 10 15 -5 Duisburg ........ 6 8 1 3 4 11 16 -5 Nuremberg .... 6 8 1 3 4 6 11 -5 Bielefeld ......... 6 8 1 3 4 6 13 -7 Mayence ........ 4 8 1 1 6 5 12 -7 Eintracht Francfort 4 8 1 1 6 3 12 -9 BUTEURS. – 1. H. Altintop (Kaiserslautern) ; Klose (Werder Brême), 7 buts ; 3. Makaay (Bayern Munich) ; Klasnic (Werder Brême), 6 buts ; 5. Smolarek (Bor. Dortmund) ; Berbatov (Leverkusen), 5 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 octobre : Schalke 04 - Bayern Munich, Hambourg - Wolfsburg, Kaiserslautern - Bor. Dortmund, Werder Brême - Nuremberg, VfB Stuttgart - M’Gladbach, Mayence-Leverkusen, Bielefeld - Hertha Berlin ; Dimanche 16 octobre : FC Cologne - Hanovre, Duisburg - Eintracht Francfort. ESPAGNE (6e journée) HIER FC BARCELONE 2-2 Ronaldinho (79e s.p.) Eto'o (89e) GETAFE jamais cessé. « Comme cette saison l’Inter peut vraiment être championne, il y a encore plus d’étincelles », avance Bergomi. Les dirigeants de la Juve ont été beaucoup plus agressifs que ceux de l’Inter cette semaine. Giraudo a remué le couteau dans la plaie : « Les gens de l’Inter évoquent toujours le penalty qui ne leur a pas été accordé en 1998 pour la faute de Mark Iuliano sur Ronaldo. Mais pourquoi ne parlent-ils jamais du 5 mai 2002 ? Ce jour-là, en perdant lors de l’ultime journée contre la Lazio, ils nous ont offert le Scudetto, alors qu’on n’y croyait même plus. » YOANN RIOU (*) Après cette défaite, la Juventus a aligné cinq victoires et un nul. Cette saison, elle a remporté ses cinq premiers matches. I THURAM INCERTAIN. – Lilian Thuram sera-t-il présent face à l’Inter ? Un doute est apparu hier. L’international français s’est entraîné à part du groupe, effectuant seulement une légère séance. La Juve n’a pas communiqué sur une éventuelle blessure. « On verra demain (aujourd’hui) s’il joue », s’est contenté de dire Fabio Capello, l’entraîneur turinois. Une décision devrait être prise ce matin lors d’un ultime test. Le joueur souffrirait d’un mollet. Alors, simple alerte ou douleur plus grave ? Si cette blessure venait à être confirmée, et s’il devait déclarer forfait contre l’Inter, elle pourrait remettre en cause sa sélection pour le match avec les Bleus contre la Suisse samedi prochain. – Y. Ri. (8e journée) HIER FULHAM MANCHESTER U. 2-3 John (2e) Van Nistelrooy (17e e e C. Jensen (28 ) CHARLTON D. Bent Rooney (18 ) TOTTENHAM 2-3 (25e, 48e) BLACKBURN (51e) King Mido (64e) Rob. Keane (80e) 2-0 WEST BROMWICH PORTSMOUTH 0-0 NEWCASTLE SUNDERLAND 1-1 WEST HAM Kuqi (80e, 88e) e e T. Miller (45 ) Benayoun (72 ) AUJOURD’HUI Manchester C. - Everton (12 h 15, TPS Foot) Wigan - Bolton Arsenal - Birmingham (14 h 30, TPS Foot) Aston Villa - Middlesbrough Liverpool - Chelsea (17 heures, TPS Star) 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Chelsea ............ 21 7 7 0 0 14 1 +13 e 45 ) 15 7 5 0 2 12 7 +5 Charltons.p., ........... Tottenham ....... 15 8 4 3 1 9 5 +4 Manchester U. 14 7 4 2 1 10 5 +5 Bolton ............... 14 7 4 2 1 8 4 +4 West Ham ....... 12 7 3 3 1 11 5 +6 Manchester C. . 11 7 3 2 2 7 6 +1 Blackburn ........ 11 8 3 2 3 7 9 -2 Arsenal ............. 10 6 3 1 2 9 4 +5 Wigan ............... 10 6 3 1 2 5 4 +1 Newcastle ........ 9 8 2 3 3 5 7 -2 Middlesbrough 8 7 2 2 3 6 9 -3 Liverpool .......... 7 5 1 4 0 3 2 +1 Birmingham .... 6 7 1 3 3 7 11 -4 Portsmouth ...... 6 8 1 3 4 5 9 -4 Aston Villa ....... 6 7 1 3 3 6 11 -5 Sunderland ...... 5 8 1 2 5 6 11 -5 Fulham ............. 5 8 1 2 5 7 13 -6 West Bromwich .... 5 8 1 2 5 7 15 -8 Everton ........... 3 6 1 0 5 1 7 -6 BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton) ; Van Nistelrooy (Manchester Utd), 7 buts ; 3. Lampard (Chelsea) ; Horsfield (West Bromwich) ; Harewood (West Ham), 4 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 octobre : Wigan-Newcastle ; BirminghamAston Villa ; Chelsea-Bolton ; Liverpool-Blackburn ; Sunderland-Manchester Utd ; Tottenham-Everton ; West Bromwich-Arsenal ; Middlesbrough-Portsmouth. Dimanche 16 octobre : Manchester City-West Ham. Lundi 17 octobre : Charlton-Fulham. MATCHES EN RETARD. – Mercredi 14 décembre : Everton-West Ham (3e journée) ; ManchesterUtd-Wigan (3e journée). Restentà fixer : Charlton-Liverpool(3e journée)et Liverpool-Arsenal (4e journée). LE WEEK-END EUROPÉEN SARAGOSSE G. Milito (48e) D. Milito (53e) 2-1 VALENCE CF Riki (43e) Redondo (89e) Villa (30e) AUJOURD’HUI Villarreal - Athl. Bilbao FC Séville - Esp. Barcelone Cadix - Celta Vigo La Corogne - Osasuna Real Sociedad - Betis Séville Santander - Alavés Real Madrid - Majorque (19 heures, Sport +) Malaga - Atl. Madrid J BAYERN MUNICH - WOLFSBURG : 2-0 (0-0) Buts.– Santa Cruz (66e), Lucio (90e + 1). Avertissements. – Wolfburg : Alex (16e), d’Alessandro (17e). BAYERN MUNICH : Dreher – Sagnol (cap.), Lucio, Ismaël, Schweinsteiger – Jeremies, Karimi (Scholl, 50e), Zé Roberto (Salihamidzic, 77e), Deisler – Makaay, Santa Cruz (J.-P. Guerrero, 70e). Entraîneur : F. Magath. ANGLETERRE J FULHAM - MANCHESTER UNITED : 2-3 (2-3) Buts. – FULHAM : John (2e), C. Jensen (28e) ; MANCHESTER UNITED : Van Nistelrooy (17e s.p. et 45e), Rooney (18e). Avertissements.– Fulham : Boa Morte (51e), Bouba Diop (60e) ; Manchester United : Fletcher (27e). MANCHESTERUNITED : Van der Sar – O’Shea, R. Ferdinand, Silvestre, Richardson (Bardsley, 57e) – Park, Fletcher, A. Smith, Giggs (cap.)(C. Ronaldo, 77e) – Van Nistelrooy (Scholes, 84e), Rooney. Entraîneur : A. Ferguson. J LIVERPOOL - CHELSEA AUJOURD’HUI, 16 HEURES (17 HEURES, Classement : 1. Getafe, 14 points ; 2. Celta Vigo, 12 ; 3. FC Barcelone, 9 ; 4. Real Madrid, 9 ; 5. La Corogne, 9 ; 6. Valence CF, 9 ; 7. Osasuna, 9 ; 8. Saragosse, 8 ; 9. Malaga, 7 ; 10. Santander, 7 ; 11. Esp. Barcelone, 6 ; 12. Real Sociedad, 6 ; 13. Athl. Bilbao, 5 ; 14. Villarreal, 5 ; 15. FC Séville, 5 ; 16. Cadix, 5 ; 17. Betis Sé ville, 5 ; 18 . At l. Madr id, 4 ; 19. Majorque, 4 ; 20. Alavés, 2. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone) ; Villa (Valence CF), 6 buts ; 3. Baiano (Celta Vigo) ; Riki (Getafe) ; Ronaldo (Real Madrid), 4 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 15 et dimanche 16 octobre : Valence CF - Malaga, Betis Séville - Getafe, Saragosse - Real Sociedad, La Corogne - FC Barcelone, Esp. Barcelone - Cadix, Athl. Bilbao - FC Séville, Alavés - Villarreal, Majorque - Santander, Atl. Madrid - Real Madrid, Osasuna - Celta Vigo. ÉCOSSE (9e journée) SUISSE (11e journée) HIER HIER Aberdeen - Motherwell ..................... 2-2 DundeeU. - Kilmarnock ..................... 0-0 Livingston - Celtic Glasgow .............. 0-5 GlasgowRangers - Dunfermline ....... 5-1 AUJOURD’HUI Saint-Gall- Aarau ............................... 2-1 AUJOURD’HUI Falkirk - Heart of Midlothian Hibernian - Inverness Classement : 1. Heart of Midloth., 24 pts ; 2. Celtic Glasgow, 22 ; 3. Glasgow Rangers, 16 ; 4. Hibernian, 16 ; 5. Kirlmarnock, 15 ; 6. Aberdeen, 12 ; 7. Motherwell, 11 ; 8. Dundee U., 9 ; 9. Inverness, 8 ; 10. Dunfermline, 5 ; 11. Falkirk, 5 ; 12. Livingston, 2. PORTUGAL (6e journée) Neuchâtel Xamax - Schaffhouse FC Bâle - Thoune Young Boys Berne - Yverdon Grasshopper Zurich - FC Zurich Classement : 1. FC Bâle, 21 points ; 2. FC Zurich, 20 ; 3. Young Boys Berne, 18 ; 4. Grasshopper Zurich, 17 ; 5. Thoune, 17 ; 6. Saint-Gall, 17 ; 7. Aarau, 12 ; 8. Schaffhouse, 9 ; 9. Yverdon, 7 ; 10. Neuchâtel Xamax, 4. PAYS-BAS (7e journée) VENDREDI VENDREDI Belenenses- Estrela Amadora ............ 0-2 HIER Roosendaal- NAC Breda ..................... 1-2 HIER Rio Ave - Boavista ............................... 1-1 AUJOURD’HUI Roda JC - Vitesse Arnhem ................... 3-2 ADO La Haye - Waalwijk ..................... 2-1 AUJOURD’HUI V. Setubal - U. Leiria Acad. Coimbra - Gil Vicente Nacional Funchal - Penafiel Maritimo Funchal - FC Porto Paços Ferreira - Sporting Portugal DEMAIN Benfica - Guimaraes (21 h 30, Canal + Sport) MARDI Braga - Naval Classement : 1. FC Porto, 13 pts ; 2. Sporting Portugal, 12 ; 3. Braga, 11 ; 4. Nacional Funchal, 11 ; 5. Boavista, 10 ; 6. Rio Ave, 10 ; 7. Gil Vicente, 9 ; 8. Belenenses, 9 ; 9. Estrala Amadora, 8 ; 10. Benfica, 7 ; 11. Naval, 7 ; 12. V. Setubal, 7 ; 13. Paços Ferreira, 6 ; 14. Guimaraes, 3 ; 15. Academia Coimbra, 2 ; 16. Maritimo Funchal, 2 ; 17. U. Leira, 2 ; 18. Penafiel, 1. Utrecht-Feyenoord Sparta Rotterdam - Ajax Amsterdam Groningue - Willem II Héraclès Almelo - Twente AZ Alkmaar - NEC Nimègue Heerenveen - PSV Eindhoven Classement : 1. Feyenoord, 18 pts ; 2. AZ Alkmaar, 15 ; 3. Waalwijk, 15 ; 4. PSV Eindhoven, 13 ; 5. NAC Breda, 13 ; 6. Ajax Amsterdam, 10 ; 7. Héraclès Amelo, 10 ; 8. Sparta Rotterdam, 10 ; 9. ADO La Haye, 8 ; 10. Willem II, 7 ; 11. Utrecht, 7 ; 12. Heerenveen, 7 ; 13. Vitesse Arnhem,7 ; 14. Groningue,6 ; 15. Roda JC, 6 ; 16. NEC Nimègue, 5 ; 17. Twente, 4 ; 18. RBC Roosendaal, 2. BELGIQUE (9e journée) VENDREDI ALLEMAGNE BUTEURS.– 1. Toni (Fiorentina), 5 buts ; 2. Chevtchenko (AC Milan) ; Terlizzi (Palerme) ; Bonazzoli (Sampdoria) ; Chiesa (Sienne), 4 buts ; etc. BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 5 buts ; 2. Chevtchenko (AC Milan) ; Terlizzi (Palerme) ; Bonazzoli (Sampdoria) ; Chiesa (Sienne), 4 buts ; etc. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Sienne-Udinese, Juventus Turin - Messine ; Dimanche 9 octobre : Ascoli-Sampdoria, Cagliari - AC Milan, Empoli - AS Rome, Inter Milan - Livourne, Lazio Rome - Fiorentina, Palerme - Chievo Vérone, Parme-Trévise, Reggina-Lecce. ANGLETERRE HIER BAYERN MUNICH AC Milan - Reggina (15 heures, Canal + Sport) AS Rome - Sienne (15 heures, Sport +) Ascoli - Parme Fiorentina - Livourne Lecce - Cagliari Messine - Sampdoria Palerme - Empoli Juventus Turin - Inter Milan (20 h 30, Canal + Sport) HEURE FRANÇAISE), À LIVERPOOL, ANFIELD ROAD (TPS Star) LIVERPOOL : Reina – Josemi, Carragher, Hyypiä, D. Traoré – Luis Garcia, Gerrard (cap.), Xabi Alonso, Riise – Sinama-Pongolleou D. Cissé, Crouch ou Morientes. Entraîneur : R. Benitez. CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Terry (cap.), Gallas – Essien ou Gudjohnsen, Makelele, Lampard – Robben, Crespo, Duff. Entraîneur : J. Mourinho. J ARSENAL - BIRMINGHAM AUJOURD’HUI, 13 H 30 (14 H 30, HEURE FRANÇAISE), À LONDRES, HIGHBURY (TPS Foot) ARSENAL : Almunia – Lauren, S. Campbell (cap.), K. Touré, As. Cole – Ljungberg, Fabregas, Gilberto Silva ou Flamini, Pires – Bergkamp ou Van Persie, Reyes. Entraîneur : A. Wenger. ITALIE J AC MILAN - REGGINA AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À MILAN, STADE SAN SIRO (Canal + Sport) AC MILAN : Dida – Cafu, Nesta, Maldini (cap.), Serginho – Ambrosini ou Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà ou Rui Costa – Gilardino, Chevtchenko. Entraîneur : C. Ancelotti. ESPAGNE J FC BARCELONE - SARAGOSSE : 2-2 (0-0) Buts. – FC BARCELONE : Ronaldinho (79e s.p.), Eto’o (89e) ; SARAGOSSE : G. Milito (48e), D. Milito (53e). Avertissements.– FC Barcelone : Ronaldinho(36e), Deco (82e), Van Bommel (90e + 1) ; Saragosse : Alvaro (15e), Toledo (38e, 78e), D. Milito (72e), Movilla (75e). Expulsion. – Saragosse : Toledo (78e). FC BARCELONE: Valdes – Belletti, Puyol (cap.), Oleguer (Van Bommel, 62e), Van Bronckhorst – Iniesta (Larsson, 70e), Marquez, Deco – Giuly (Messi, 67e), Eto’o, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard. J REAL MADRID - MAJORQUE AUJOURD’HUI, 19 HEURES, À MADRID, STADE SANTIAGO-BERNABEU (Sport +) REAL MADRID : Casillas – Salgado, Helguera, Woodgate, Roberto Carlos – Pablo Garcia – Beckham, Baptista, Guti – Raul (cap.), Ronaldo. Entraîneur : V. Luxemburgo. PAGE 8 Charleroi - FC Bruges .......................... 3-3 HIER La Gantoise- Lierse ............................ 1-1 Anderlecht- Saint-Trond .................... 3-0 Westerlo- Beveren ............................. 4-1 Standardde Liège - Lokeren ............... 2-1 Waregem- Roulers ............................. 2-1 La Louvière- FC Brussels ..................... 0-3 AUJOURD’HUI Cercle Bruges - Mouscron GB Anvers - Genk Classement : 1. Standard Liège, 22 pts ; 2. Anderlecht, 21 ; 3. Westerlo, 20 ; 4. Waregem, 17 ; 5. La Gantoise, 15 ; 6. FC Bruges, 15 ; 7. Genk, 13 ; 8. Lokeren, 13 ; 9. Charleroi, 12 ; 10. FC Brussels, 10 ; 11. Beveren, 10 ; 12. Saint-Trond, 9 ; 13. Roulers, 8 ; 14. Lierse, 8 ; 15. Mouscron, 6 ; 16. GB Anvers, 5 ; 17. Cercle Bruges, 4 ; 18. La Louvière, 4. I CHAMPIONNATDU MONDE DES 17 ANS (au Pérou, finale). – AUJOURD’HUI, à Lima, Mexique - Brésil (demain à 1 heure, heure française, Eurosport). Match pour la 3e place. – AUJOURD’HUI, à Lima : Pays-Bas - Turquie (22 heures, heure française, Eurosport). I COUPE DU MONDE 2006 ET CAN 2006 (qualifications,zone Afrique, 2e tour, 10e et dernière journée, match avancé). – GROUPE 1, HIER : Libéria - Zambie, 0-5 ; SAMEDI 8 OCTOBRE : Sénégal - Mali, Congo - Togo. Classement. – 1. Togo, 20 pts (+ 11, 9 m.) ; 2. Zambie, 19 (+ 6, 10 m.) ; 3. Sénégal, 18 (+ 10, 9 m.) ; 4. Congo, 10 (– 3,9 m.) ; 5. Mali, 8 (0,9 m.). 6. Liberia, 4 (– 24, 10 m.). Le Togo, la Zambie et le Sénégal sont qualifiés pour la CAN. Le premier du groupe sera qualifié pour la Coupe du monde. Lauri pour Klose Numéro 1 WBA des welters, l’Allemand Oktay Urkal a abandonné son titre européen. Il sera donc mis en jeu entre le challenger officiel Frédéric Klose (35 ans, 36 victoires, 5 défaites) et l’Italien Antonio Lauri (26 ans, 26 victoires, dont 9 avant la limite, 2 nuls, 3 défaites). Depuis sa défaite aux points contre Stéphane Jacob en octobre 2003 à Calais, Lauri a remporté ses sept combats, notamment contre Jacob (arrêt au 1er round) en octobre 2004, toujours à Calais. Klose partira favori, surtout si, comme il l’espère, son promoteur Michel Acariès présente le Championnat en France. I MONDIAL FEMMES. – Comme prévu, les Championnats du monde amateurs féminins, dont les finales auront lieu ce midi à Podolsk, près de Moscou, sont dominés par les Russes et les Coréennes du Nord. La révélation est la Suisse Sandra Burger (17 ans), finaliste en coq. Quant aux cinq Françaises, elles ont toutes été battues à leur premier combat. « La boxe féminine pouvant intégrer les Jeux Olympiques (la décision sera prise fin octobre), tous les pays s’y sont intéressés et ont progressé, souligne le DTN Dominique Nato. Je ne suis pas inquiet pour les Françaises, car nous avons un potentiel intéressant. Simplement, il va falloir travailler aussi sérieusement que nous l’avons fait pour les hommes. » AUJOURD’HUI. – Finales. 46 kg : Jong Ok (CDN) - Chungneijang (IND). 48 kg : Gladkova (RUS) - Ri Jong-hyang (CDN). 50 kg : Simona (ITA) - Ri Hyang-mi (CDN). 52 kg : Ochigava (RUS) - Kaya (TUR). 54 kg : Cijevschi (ROU) - Burger (SUI). 57 kg : Karpacheva (RUS) - Yun Kum-ju (CDN). 60 kg : Chalaya (RUS) - Tatar (TUR). 63 kg : Nemtsova (RUS) - Braekhus (NOR). 66 kg : Sinezkaya (RUS) - Spencer (CAN). 70 kg : Slavinskaya (RUS) - FortinBrochu (CAN). 75 kg : Novikova (UKR) Laurell (SUE). I DÉCÈS DE SIKALI. – Le Sud-Africain Mzukisi Sikali (34 ans, 29 victoires, 2 nuls, 7 défaites) a été tué à coups de couteau, à Port Elizabeth, alors qu’il refusait de donner son téléphone portable à des voleurs. En mai dernier, il avait été arrêté au huitième round face au champion IBF des mouche, l’Australien Vic Darchinyan. En janvier 2001 à Londres, il avait infligé son unique défaite (aux points) au Français Cyril Bellanger. EXPRESS I NATATION JEDRZEJCZAK GRIÈVEMENT BLESSÉE. – La Polonaise Otylia Jedrzejczak, vingt et un ans, championne olympique et du monde et recordwoman du monde (2’05’’61) du 200 m papillon, a été grièvement blessée dans un accident de la route hier soir près de Plonsk, à 70 km au nord-ouest de Varsovie. Son frère Szymon, lui aussi nageur de haut niveau, qui voyageait avec elle, a été tué dans cet accident. Selon des témoins, Otylia Jedrzejczak, qui conduisait, était en train de doubler d’autres voitures quand son véhicule a quitté la route, avant de s’écraser contre un arbre. Selon son entraîneur, Pawel Slonimski, « elle ne laisse personne s’approcher d’elle, elle se plaint des douleurs à la colonne vertébrale, aux côtes, elle a la tête et les mains bandées ». I SQUASH OPEN D’ALEXANDRIE : STOEHR CALE EN FINALE. – Après un très beau parcours qui la vit sortir la Néerlandaise Annelize Naude (no 14 mondiale), la Française Isabelle Stoehr (no 15) s’est inclinée en finale de l’Open d’Alexandrie (Égypte). Face à l’Égyptienne Engy Kheirallah (no 27), vingt-trois ans, victorieuse de son troisième tournoi WISPA, la championne de France menait pourtant 2-1 avant de lâcher dans les deux derniers jeux (1-9 et 2-9). OPEN DE HONGRIE : GAULTIER EN FINALE. – Blessé à une cuisse en début d’année, Grégory Gaultier semble revenir en forme en cette fin de saison. Hier, en demi-finale de l’Open de Hongrie, le Français, no 11 mondial, a en effet disposé de l’Anglais Peter Nicol (no 5), la grande vedette de la discipline des dix dernières années. Très présent à tous les endroits du court, Gaultier s’est imposé en quatre jeux pour s’offrir une finale face à l’Égyptien Amr Shabana (no 7), champion du monde 2003. I JUDO LLOPIS MÉDAILLÉE DE BRONZE. – La deuxième journée des Championnats d’Europe juniors, hier à Zagreb, a vu la France ouvrir son compteur de médailles grâce à la troisième place de l’Orléanaise Anaïs Llopis (cinquième des Mondiaux juniors l’an dernier) en – 70 kg. La compétition est dominée par les nations de l’ancien bloc soviétique, à l’exception de l’Allemagne qui fait jeu égal en tête avec l’Azerbaïdjan (deux titres en deux jours). Fin de cet Euro aujourd’hui avec les plus lourdes catégories. I HOCKEY SUR GAZON NATIONALE 1 A FEMMES. – Cambrai et Saint-Germain, les deux seules équipes victorieuses lors de la première journée, se retrouvent aujourd’hui dans l’affiche de cette deuxième journée. Les deux formations, candidates au titre, s’étaient affrontées la saison dernière en demi-finale avec le dernier mot pour les Cambrésiennes (4-2 ; 1-1), futures championnes. AUJOURD’HUI. – 2e journée : Cambrai - Saint-Germain ; Paris-Jean-Bouin - Lille ; Stade français - Abbeville. Classement : 1. Cambrai, 3 pts (+ 4) ; 2. Saint-Germain, 3 (+ 1) ; 3. Stade français et Paris-JeanBouin, 1 ; 5. Lille, 0 (– 1) ; 6. Abbeville, 0 (– 4). ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI. – 2e journée : Montrouge - Racing CF ; Amiens - Saint-Germain ; Paris-Jean- Bouin - Lille ; Stade français - Bordeaux. Classement : 1. Montrouge, 3 pts (+ 3) ; 2. Stade Français et Saint-Germain, 3 (+ 2) ; 4. Lille, 3 (+ 1) ; 5. Racing CF, 0 (– 1) ; 6. Paris-Jean-Bouin et Bordeaux, 0 (– 2) ; 8. Amiens, 0 (– 3). I HIPPISME BEL « ARC » À LONGCHAMP. – Ils seront quinze au départ de la plus belle course de galop au monde, le Prix de l’Arc de Triomphe, qui se disputera à Longchamp cet après-midi à 17 h 30. Bago, le vainqueur de l’an passé, remet sa couronne en jeu. Mais il aura bien du mal à dominer Shawanda, la pouliche de l’Aga Khan, montée par le crack belge Christophe Soumillon, Hurricane Run, un sacré poulain préparé par le très british entraîneur cantilien André Fabre, et Scorpion. Chez les chevaux d’âge, Mubtaker, Cherry Mix, Shirocco et Pride (celle-ci bénéficiant de la monte du meilleur jockey français actuel, Christophe Lemaire) devraient très bien courir. – B. D. I TRIATHLON XTERRA : TROIS FRANÇAIS AU NEVADA. – Les trois Français sociétaires de Poissy, Olivier Marceau, Sylvain Dodet et Jessica Harrison, seront au départ de la dernière manche du circuit américain Xterra. L’an dernier, Dodet avait pris la deuxième place de cette épreuve disputée autour du lac Tahoe derrière l’Espagnol Eneko Llanos, sélectionné olympique et champion du monde de la discipline qui remettra son titre en jeu dans trois semaines à Maui (Hawaï). I HOCKEY SUR GLACE LA COUPE CONTINENTALE À LA TÉLÉ. – Les trois rencontres de Grenoble lors du deuxième tour de la Coupe continentale seront retransmises en différé sur Sport +. Les Brûleurs de Loup, retenus pour disputer cette épreuve après avoir terminé troisièmes de la Ligue Magnus (Mulhouse, le champion, et Tours, le finaliste, ont été rétrogradés aux échelons inférieurs à cause de leurs difficultés financières), affronteront à domicile, du 14 au 16 octobre, Amsterdam (HOL), Herning (DAN) et Coventry (GBR). Les retransmissions sont programmées le vendredi à 22 h 15, le samedi à 21 h 30 et le dimanche à 22 h 30. I JEUX OLYMPIQUES JO 2008 : PAS D’ENTREPRISE ÉTRANGÈRE. – Aucune entreprise étrangère ne participe à la construction des sites olympiques dans le cadre des JO 2008 à Pékin, ont indiqué les responsables chinois des travaux. « Nous avons suivi les règles du marché pour l’exécution du projet tout en adhérant à des principes d’équité, d’ouverture et de transparence », a expliqué lors d’une réunion Jin Yan, responsable en chef des constructions pour les Jeux. Si les entreprises étrangères ne sont pas sollicitées pour la construction même des sites olympiques, elles le sont en revanche pour les secteurs du design et du management ainsi que celui de la fourniture de matériaux de construction, a ajouté M. Jin sans donner plus de précisions. Les propos de M. Jin répondaient aux plaintes de milieux d’affaires internationaux sur le manque d’ouverture du secteur de la construction immobilière en Chine. DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ALLEMAGNE (8e 3-0 LAZIO ROME Iaquinta (52e s.p.) Di Natale (81e) Candela (90e + 3) AUJOURD’HUI BOXE Bleu Cette passe d’armes donne un aperçu de l’atmosphère régnant autour du premier sommet de la saison. Les deux clubs, qui réalisent un superbe début de parcours, ne s’aiment pas. Juve-Inter est considéré comme le « vrai derby d’Italie ». Giuseppe Bergomi, qui a fait toute sa carrière à l’Inter et était du dernier titre obtenu par le club milanais en 1989, en explique les raisons : « Juve-Inter, c’est le match entre les UDINESE Classement : 1. Juventus Turin, 15 pts ; 2. Inter Milan, 12 ; 3. Livourne, 11 ; 4. AC Milan, 10 ; 5. Fiorentina, 10 ; 6. Chievo, 10 ; 7. Palerme, 10 ; 8. Lazio Rome, 10 ; 9. Sampdoria, 9 ; 10. Udinese, 9 ; 11. AS Rome, 8 ; 12. Sienne, 7 ; 13. Empoli, 6 ; 14. Parme, 4 ; 15. Messine, 3 ; 16. Cagliari, 3 ; 17. Ascoli, 3 ; 18. Reggina, 3 ; 19. Lecce, 1 ; 20. Trévise, 1. AUJOURD’HUI. – Gréco-romaine. 60 kg : (Buisson) ; 96 kg ; 120 kg. Jaune Rouge Jaune « Pourquoi ne parlent-ils jamais du 5 mai 2002 ? » TRÉVISE 0-0 avertissement à leur adversaire pour lutte passive. Cela dit, ils ont tous deux fait preuve d’un petit manque de concentration, mais ils ont montré ce qu’ils savent faire et ont un niveau très proche de la médaille. Nous sommes sur la bonne voie. » DTN adjoint et directeur des équipes de France, Ghani Yalouz est également optimiste pour l’avenir : « Tant à l’Euro d’avril dernier qu’ici, à Budapest, nous n’avons pas réussi en gréco, alors que nous avons mis les moyens avec des stages à l’étranger. Pourtant, de petits pays, comme la Suisse ou le Danemark, ont tiré leur épingle du jeu. Or, la France n’est pas un petit pays. Physiquement, nous n’avons pas péché, mais nous avons manqué de repères par rapport au nouveau règlement (après une minute dans la manche, il y a un accrochage au sol), sans parler du mauvais tirage au sort et du manque de chance dans le déroulement des matches. » – A.-A. F. Noir Bleu Noir « GIACINTO, je vois que vous avez encore gagné sur une erreur d’arbitrage. » Il était aux alentours de 23 heures, dimanche dernier, quand Antonio Giraudo, l’administrateur délégué de la Juventus, apostropha en pleine Domenica sportiva, une incontournable émission de télé, Giacinto Facchetti, le président de l’Inter Milan, donnant ainsi une semaine à l’avance le coup d’envoi de Juve-Inter. Giraudo faisait référence au but inscrit en début de soirée à San Siro par Obafemi Martins contre la Fiorentina. Sur une action entachée d’un hors-jeu d’Adriano, mais non signalé par l’arbitre. L’Inter gagna 1-0. Facchetti répondit alors par un murmure : « Je crois que c’est la première fois… » Giraudo poursuivit : « Non, contre nous, le 20 août, vous avez gagné la Supercoupe d’Italie, mais l’arbitre nous a refusé un but pour un hors-jeu qui n’existait pas. » Facchetti s’enhardit soudain : « Je dois peut-être sortir le dossier contenant toutes les décisions arbitrales prises en votre faveur dans le passé ? » deux seuls clubs d’Italie qui ne sont jamais descendus en D 2, c’est le match historique. Entre les deux clans, les rancœurs sont telles que les rencontres s’accompagnent toujours de polémiques. » L’avantmatch a été fidèle à la tradition. Parce que les deux dernières oppositions ont dérapé et laissé des traces. Le 20 avril dernier, l’Inter s’est imposé à Turin 1-0, pour la dernière défaite de la Juventus en Serie A (*). Et Zlatan Ibrahimovic a été suspendu après coup de trois matches de Championnat pour une « cravate » sur Ivan Cordoba. Le 20 août dernier, les deux équipes se sont retrouvées au Stadio delle Alpi pour la Supercoupe d’Italie. Et, là encore, l’Inter l’a emporté 1-0. Cette fois, c’est l’Intériste Walter Samuel qui a été suspendu pour trois matches après avoir craché en direction de Pavel Nedved. Luciano Moggi, le directeur général de la Juve, a eu du mal à encaisser : « Ça me fait rire quand j’entends dire que l’Inter a mérité la victoire. Elle aurait pu prendre au moins trois buts. Je pense que l’Inter, avec de la chance, pourrait finir deuxième cette saison… » Ces paroles ironiques de Moggi ont énervé Roberto Mancini, l’entraîneur nerazzurro. Les deux hommes ont encore ferraillé à distance, mardi. Mancini et Fabio Capello, le coach de la Juve, entretiennent eux aussi des rapports houleux. Hier, le technicien de l’Inter a sorti la blague de l’année : « Capello et moi sommes maintenant presque devenus amis. » Depuis le 26 avril 1998 et un JuveInter quasiment décisif pour le Scudetto (victoire 1-0 des Turinois), au cours duquel une obstruction sur Ronaldo dans la surface de la Juve ne fut pas sifflée, les tensions n’ont HIER CHIEVO VÉRONE À MOINS QUE le jeune Buisson, dernier représentant tricolore, ne surprenne aujourd’hui (il entre contre l’Américain Warren en seizième de finale des 60 kg), la France n’aura obtenu qu’une médaille (l’argent de Vanessa Boubryemm) lors des Championnats du monde à Budapest, qui s’achèvent ce dimanche. En effet, la sélection tricolore n’a pas brillé, hier, en grécoromaine. Lors du premier tour, Steve Guenot (66 kg) a été battu en deux manches par le Roumain Panait, tandis que Mélonin Noumonvi (84 kg) a cédé deux manches à une face au Géorgien Khasaia. Quant à Christophe Guenot (74 kg), vainqueur deux manches à une du Japonais Iwasaki au premier tour, il a été éliminé en huitième de finale par l’Azerbaïdjanais Abdulov, deux manches à une. « Steve, vingt ans, est en formation, remarque l’entraîneur Patrice Mourier. Quant à Christophe et Mélonin, la physionomie du match qu’ils allaient perdre aurait été changée si, sur la troisième manche, l’arbitre avait donné un 9 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CHAMPIONNAT DE ZURICH Un air de revanche PROGRAMME Nouveau champion du monde, Tom Boonen a mis un terme à sa saison mais Valverde ou Bettini en veulent encore. ZURICH – (SUI) de notre envoyé spécial JUSQU’ALORS, il s’agissait de l’un des meilleurs épisodes du feuilleton de l’été. Pour les besoins du Pro Tour, le Championnat de Zurich a glissé vers l’automne, ce qui pourrait rendre la course plus exigeante encore si la pluie pénétrante qui a obligé, hier, les coureurs à rouler sur home-trainer devait persister à gâcher le paysage. La classique suisse disputée en boucles (1 grand tour initial suivi de 4 circuits de 42,1 km) ouvre désormais le dernier chapitre de la saison, avant Paris-Tours dimanche prochain, puis la clôture traditionnelle du Tour de Lombardie. Une semaine après Madrid, il n’en faudrait pas beaucoup pour considérer Zurich comme la revanche naturelle du Championnat du monde. Ce ne sera pas tout à fait le cas cependant, pour la bonne raison que le maillot arc-en-ciel ne réapparaîtra pas avant la saison prochaine. Tom Boonen n’a pas perdu de temps pour passer sur le billard, trois jours après son sacre madrilène, afin d’être soulagé d’un ennui abdominal qui ne l’a pas empêché de connaître l’année de tous les succès. Mais s’il y a tout de même de la revanche dans l’air, c’est que sur ce parcours influencé par les cinq ascensions du Pfannenstiel, quelques-uns des principaux protagonistes du Mondial espèrent encore profiter de leur forme de pointe. Di Luca : « C’est presque fait » À commencer par ceux qui entouraient Tom Boonen, dimanche dernier, sur le podium. Alejandro Valverde est décidé à rattraper le temps perdu depuis son abandon dans le Tour et on verra aussi l’Espagnol dans Paris-Tours comme en Lombardie, alors qu’Anthony Geslin, le jeune Français médaillé de bronze, n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers (voir par ailleurs). Et même si rien ne remplace un maillot arc-en-ciel, Paolo Bettini ne ferait pas la fine bouche. L’Italien fut dimanche dernier particulièrement pétillant dans le final du Mondial qui lui a pourtant laissé un sentiment de frustration. Or, Paolo Bettini est vraiment comme chez lui à Zurich, où il l’a emporté en 2001 et figure dans le tiercé depuis quatre ans (2e en 2002 et 2004 ; 3e en 2003). « Je suis encore frais et jusqu’à la Lombardie, je ne vais pas m’économiser », prévient le champion olympique qui n’a plus gagné de classique depuis deux ans. De son côté, Danilo Di Luca a pour Geslin sur sa lancée ZURICH – de notre envoyé spécial LE DÉBUT DE SEMAINE a été un peu agité pour Anthony Geslin. « C’est vrai que les coups de fil n’ont pas arrêté, mais ce n’est vraiment que du bonheur. À partir du moment où j’ai passé la ligne, j’ai tout savouré… » Anthony Geslin est encore sur la lancée du sprint de Madrid qui l’a mené, dimanche dernier, jusqu’à la troisième marche du podium mondial auprès de Tom Boonen et Alejandro Valverde. « On m’a passé des cassettes et j’ai revu deux ou trois fois la course. C’est vrai que j’avais confiance en moi, je sais que j’ai une petite pointe de vitesse et dans les cinq derniers kilomètres, je commençais à avoir des frissons. » Le jeune Normand de Bouygues Telecom s’est efforcé de rester concentré en dépit des sollicitations dues à cette médaille de bronze. Dès mercredi, il a repris un entraînement de qualité, et c’est avec un petit supplément de notoriété qu’il se présente aujourd’hui à Zurich. « Les bosses, je ne les passe pas trop mal, mais il ne faut pas qu’elles soient trop longues et si la course est débridée, je pense que ça sera pour de meilleurs grimpeurs que moi. L’objectif de fin de saison, c’est plutôt Paris-Tours, c’est davantage dans mon registre. » En attendant, Anthony Geslin doit tout de même garder à l’esprit que la course avait été un peu bloquée l’an dernier à Zurich, où Juan Antonio Flecha avait réglé Paolo Bettini et un groupe de trente coureurs à l’issue d’un sprint qui avait permis à son copain Jérôme Pineau (3e) de se révéler à ce niveau… Ph. Bo. PHILIPPE BOUVET LES FAVORIS Bettini **** Di Luca, Kirchen, Valverde *** Rebellin, Cunego, Pozzato, Wegmann, Celestino ** Flecha, Basso, Voigt, Weening, Evans, Martin Perdiguero, Davis, Nardello, Paolini, Mazzoleni, Brochard, Gilbert * Pour sa première grande finale, le jeune Écossais, dix-huit ans, s’attaque à Federer qui en a gagné vingt-trois de suite. AVEC SES CHEVEUX fous et sa démarche un peu gauche de grand échalas, Andy Murray n’est encore qu’un adolescent. Et ses réflexions, comme lorsqu’il avoue, pour son premier séjour en Asie, ne pas trop oser sortir de l’hôtel, ont parfois la naïveté des mots d’enfants. Vendredi, au terme de sa victoire en quarts de finale à Bangkok face à l’homme de l’été, Robby Ginepri, demi-finaliste à l’US Open, le jeune Écossais de dixhuit ans ne cachait pourtant pas ses ambitions. « Je ne remercierai jamais assez les organisateurs de m’avoir offert une wild-card. Jusqu’ici, j’ai été un peu le chouchou du public. Face à Srichaphan, je sais que cela va changer. Mais j’ai envie, très envie, de jouer ma première finale face au meilleur joueur du monde. » Vœu exaucé. Hier, au terme d’un marathon de près de trois heures, Andy Murray a plongé l’Impact Arena et tout le royaume de Thaïlande dans le désarroi en empêchant Paradorn Srichaphan d’atteindre enfin la finale du tournoi de son pays, de sa ville. Cet après-midi à 14 h 30 (9 h 30 heure française), c’est le petit gars de Dunblane, 109e mondial, qui défiera Roger Federer. Ce rendez-vous ponctuera la semaine totalement folle du nouvel espoir bri- tannique. Arrivé lundi soir à Bangkok, dans la foulée de sa première sélection en simple en Coupe Davis face à la Suisse, une défaite en trois sets face à Stanislas Wawrinka, Murray s’est vengé en Thaïlande en épinglant en deux sets un autre Suisse, George Bastl, avant de dominer les têtes de série Robin Söderling et Ginepri après avoir, à chaque fois, perdu la première manche. « Je m’attendais à gagner le premier match (contre Bastl), dit-il. La suite, c’était du bonus. Mes adversaires étaient peutêtre fatigués après une longue saison. Peut-être aussi ai-je eu de la chance. En tout cas, je me suis senti de mieux en mieux au fil du tournoi. » Sollicité par les Glasgow Rangers Face à Srichaphan, il n’a pas dérogé à sa mauvaise habitude d’abandonner à son adversaire une première manche acharnée et longue d’une heure et quart. Plus solide que le Thaïlandais dans l’échange, s’appuyant sur une première balle très performante (souvent servie à 205-210 km/h), il donna un peu trop de points comme cette double faute et ce smash raté au jeu décisif. « Malgré tout ça, je suis resté concentré, raconta Murray. J’ai commis beaucoup moins d’erreurs dans les deux autres sets. J’ai notamment été beaucoup plus solide en passing. » SPÉCIAL BELGIQUE RÉSULTATS Dotation : 525 000 $Demifinales : Federer (SUI) b. Nieminen (FIN), 6-3, 6-4 ; Murray (GBR) b. Srichaphan (THA), 6-7 (3-7), 7-5, 6-2. Srichaphan abonda volontiers : « Nous avons beaucoup couru, multiplié les rallyes. À la fin, Andy était plus frais. C’est ce qui a fait la différence. » Inconnu avant cet été et ses belles performances au Queen’s et à Wimbledon (3e tour, battu en cinq sets par Nalbandian), l’Écossais, qui avait été, voilà quatre ans, sollicité pour jouer au football au Glasgow Rangers, entrera pour la première fois dans le top 100 dès demain. Une sacrée progression pour le vainqueur de l’US Open juniors en 2004 qui pointait à la 411e place en début d’année. En conséquence, Murray s’apprête à chambouler son programme de fin d’année. Inscrit théoriquement dans le tournoi Challenger de Mons (Belgique), la semaine prochaine, il devrait plutôt se frotter aux Masters Series de Madrid et Paris via, sans doute, les qualifications. En attendant, il lui reste une petite formalité à accomplir : affronter pour la première fois celui qu’il considère comme « un des plus grands joueurs de tous les temps » : Roger Federer. Après Daniel Gemelmayr et Gilles Muller, le no 1 mondial a battu, hier en demi-finale, son troisième gaucher consécutif : Jarkko Nieminen. Le Finlandais a pu y croire l’espace de trois minutes quand il prit d’entrée le service du Suisse. Un petit exploit quand on sait que, la veille, le Luxembourgeois Muller n’eut aucune balle de Andy Murray (ECO) 18 ans né le 15 mai 1987 à Dunblane (ECO). 1,85 m ; 68 kg. Droitier, revers à deux mains. Classement ATP : 109e (meilleur classement). Palmarès : 2 titres Challenger (Aptos et Binghamton en 2005), 5 titres Futures ; vainqueur de l’US Open juniors en 2004. break à se mettre sous la dent. Las ! Débreaké dans la foulée, Nieminen ne put ensuite que regarder le maître imposer sa cadence. En cinquante-six minutes, l’affaire était bouclée. « J’ai fait mon meilleur match de la semaine, nota Federer. Tactiquement, ça s’est passé exactement comme prévu. » Désormais assuré officiellement de finir l’année 2005 à la place de no 1 mondial, riche par ailleurs de 30 victoires d’affilée sur le circuit (sa plus longue série d’invincibilité), le voilà en chasse de son 11e titre cette saison et d’une 24e victoire en finale de suite. LOÏC GRASSET I DECHY TOMBE SUR UN ROC. – À l’impossible, nul n’est tenu. Comme tant d’autres joueuses en cette fin de saison, Nathalie Dechy a buté hier, en demi-finale du tournoi de Luxembourg (WTA Tour, indoor), sur la meilleure joueuse mondiale du moment, Kim Clijsters (6-3, 6-1). Victorieuse avec la manière la veille de Daniela Hantuchova (6-1, 6-4), la Française n’a pas pu résister à la déferlante Clijsters qui, en cas de victoire en finale aujourd’hui sur l’Allemande Anna-Lena Grönefeld, remporterait son quatrième tournoi de suite (dont l’US Open) et son huitième de l’année. La Française a soutenu le rythme de la Belge jusqu’à 4-3 dans le premier set, puis tout est allé très vite. Aujourd’hui, tandis que la Belge recevra la réplique de Grönefeld, victorieuse hier de Dinara Safina (6-4, 5-7, 6-4), Nathalie Dechy mettra le cap sur Filderstadt où, la semaine prochaine, elle tentera de s’approcher un peu plus de la huitième place qualificative pour le Masters. Actuellement douzième derrière Serena Williams, elle avoue avoir cet objectif « dans un coin de la tête ». – Ph. B. I GRENOBLE : GICQUEL EN FINALE. – Après avoir écarté un compatriote à chaque tour (dans l’ordre : Nicolas Tourte, Gilles Simon, Thierry Ascione et, hier en demi-finale, Fabrice Santoro), le Français Marc Gicquel disputera cet après-midi la finale du tournoi de Grenoble. Vainqueur de Santoro (6-3, 6-3), le 151e joueur mondial (28 ans) cherchera à remporter son premier titre Challenger contre le Suédois Thomas Enqvist, tombeur de Jérôme Haehnel en demi-finale (3-6, 7-5, 6-2). MASTERS Une bonne cadence Vainqueur hier après un libre effréné, Brian Joubert a réussi son début de saison olympique. REIMS – de notre envoyée spéciale D’UN GESTE, il a fait mine de se trancher la gorge en sortant de la glace pour signifier à son entraîneur, Andreï Berezintsev, qu’il était vraiment « mort » . Normal de manquer de souffle après quatre minutes trente d’un tel régime de gigue endiablée ! Un peu tendu la veille lors du programme court, Brian Joubert s’est bien lâché hier soir pour son nouveau libre. Une première version de Lord of the Dance qui lui a permis de s’imposer sans s’inquiéter. Même s’il avait décidé d’alléger le contenu technique de son programme, il réussit quand même un « quad » d’entrée et six triple sauts, dont deux en combinaison. À peine pourrait-on lui reprocher cette main posée sur la glace à la réception d’un triple boucle. Mais la vivacité et la virtuosité de ses petits pas, ses pirouettes appliquées ainsi que la bonne humeur qu’il est arrivé à communiquer au public sont autant de raisons de considérer que cette ébauche a de l’avenir. Un libre qualifié d’ailleurs de « très prometteur » par un sacré expert, Alain Calmat, champion du monde en 1965, qui avait fait le déplacement hier pour soutenir le Poitevin. Après une saison 2005 où il avait toujours semblé se battre contre le temps perdu, le champion d’Europe 2004 semble cette fois lancé sur une bonne cadence. Ses programmes sont en place et il a maintenant le loisir de les peaufiner pour bonifier son interprétation et implanter progressivement toute son armada de sauts. En attendant, son total de 206,80 points va le porter en douceur outre-Atlantique, le 20 octobre, pour sa première compétition internationale, le Skate America. L’an dernier, il s’y était imposé avec moins de 200 points. Attention, filles fragiles ! Tout va bien, donc, pour le moment même si Didier Gailhaguet, le conseiller de Joubert, s’est lancé dans une nouvelle croisade en demandant au Président de la Fédération, Norbert Tourne, de sélectionner son protégé pour les Jeux de Turin dès le Trophée Bompard, le 17 novembre prochain. Mais le DTN, Patrick Ranvier, qui a mis en place les modalités de sélection pour les JO, ne cèdera pas. La composition de l’équipe de France sera annoncée à l’issue des Championnats d’Europe à Lyon, le 22 janvier 2006, à moins de trois semaines du début des Jeux. Et selon la règle définie, les deux meilleurs Français aux Europe gagneront leur billet pour Turin. Une condition qui peut apparaître comme une formalité sur la route d’un destin olympique pour un jeune homme qui fut champion d’Europe à Budapest en 2004 et médaillé d’argent la saison dernière. Reste à savoir qui va l’accompagner. La bataille des postulants a commencé de belle manière en Champagne où Samuel Contesti, avec son libre de l’an dernier, a raflé la deuxième place pour moins d’un point à Frédéric Dambier qui s’est bien battu après sa RÉSULTATS HOMMES 1. Joubert, 206,80 pts 2. Contesti, 177,76 pts 3. Dambier, 176,77 pts 4. Ponsero, 172,01 pts FEMMES 1. Didier, 122,89 pts 2. Calvez, 120,84 pts COUPLES 1. Pla-Bonheur, 145,85 pts DANSE 1. Carron-Jost, 158,57 pts déconvenue de la veille lors du court. Pas loin derrière, Yannick Ponsero, vicechampion du monde junior, peut espérer semer le trouble cette saison. Les filles ont-elles envie de participer aux Jeux ? À voir le peu de combativité déployé par Candice Didier et AnneSophie Calvez, on peut se le demander. Et si Didier affirme qu’elle veut aller aux JO, elle s’interrogeait après sa victoire -grâce à un libre privé de double axel mais exempt de chute- sur l’opportunité de se rendre à Vienne dans dix jours pour tenter de décrocher un quota pour la France dans la compétition qui attribue les derniers sésames par nation pour les Jeux… « Je suis très stressée », ajoute Candice qui semble oublier que la meilleure façon de se rendre à Turin en février, c’est d’obtenir d’abord un ticket d’entrée, même s’il n’est pas nominatif. Au contraire des garçons, le patinage féminin français est décidément bien fragile. SOPHIE TUTKOVICS À l’occasion des 60 ans d’Eddy Merckx, partez à la rencontre des champions du Plat Pays : la génération « 65 » revient sur les heures dorées du cyclisme belge. Le nouveau champion du monde, Tom Boonen, nous invite à partager son entraînement, le Français David Boucher raconte son incroyable adoption par les Flamands. ET AUSSI : toute l’actualité, avec le bilan des Championnats du monde et les nouveautés du Salon de Milan présentées par les plus grands noms du vélo. VÉLO MAGAZINE VIENT DE PARAÎTRE. 4 € DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PATINAGE ARTISTIQUE La sensation Murray de notre envoyé spécial Cancellara, F. Schleck, Piil, Th. Dekker, Moerenhout, Elmiger, J. Rodriguez, Scarponi, Vicioso, Devolder, Tötschnig, M. Zberg, Bertagnolli, Chavanel, Vasseur, Moreni, Rogers, Sinkewitz, Geslin. Bleu Héros malheureux du Championnat du monde la semaine dernière, Alejandro Valverde (devant) et Paolo Bettini entendent bien montrer lors du Championnat de Zurich, aujourd’hui, qu’il faut encore compter avec eux en cette fin de saison. (Photo Bernard Papon) BANGKOK (ATP, indoor) BANGKOK – (THA) ***** Jaune Rouge Jaune TENNIS du disciplinaire mais aussi du judiciaire. » À propos du déroulement de son enquête, le magistrat affirme « qu’ (il) n’a pas pu (s’) appuyer sur des services de police de pointe. (…)Je n’avais jamais eu un dossier avec autant de problèmes de procédures ou de management ». « Si l’instruction s’était déroulée dans de meilleures conditions, il y aurait eu d’autres mises en examen », assure-t-il. Neuf personnes (dont sept coureurs ou ex-coureurs) ont été mises en examen dans cette affaire pour « infraction à la législation sur les produits stupéfiants et infraction à la législation sur les substances vénéneuses ». Selon Le Monde, le juge Pallain a transmis début septembre son ordonnance de soit-communiqué au Parquet, qui devra prendre ses réquisitions. Le juge devrait ensuite décider soit d’un renvoi devant le tribunal correctionnel, soit d’un non-lieu concernant les personnes mises en examen. Principaux engagés.- FASSA BORTOLO (ITA) : Flecha (ESP) ; Cancellara (SUI) ; Kirchen (LUX). CSC (DAN) : Basso (ITA) ; Piil ; Sastre (ESP) ; F. Schleck (LUX) ; Voigt (ALL). RABOBANK (HOL) : Th. Dekker, Weening. DAVITAMONLOTTO (BEL) : Aerts ; Ardilla (COL) ; Evans (AUS) ; Moerenhout (HOL). PHONAK (SUI) : Elmiger ; Martin Perdiguero (ESP). SAUNIER DUVAL (ESP) : Gomez Marchante, J. Rodriguez ; Horner (USA). LIBERTY SEGUROS (ESP) : Davis (AUS) ; Scarponi (ITA) ; D. Etxebarria, Vicioso. DISCOVERY CHANNEL (USA) : Ekimov (RUS) ; Devolder (BEL). GEROLSTEINER (ALL) : Rebellin (ITA) ; Tötschnig (AUT) ; Wegmann ; B. Zberg, M. Zberg (SUI). TMOBILE (ALL) : Nardello (ITA) ; Sevilla (ESP) ; Wesemann (SUI). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Bellotti (ITA) ; Botcharov (RUS) ; Leblacher, Poilvet, S. Portal, Raisin (USA) ; Talabardon, Vogondy. ILES BALÉARES-CAISSE D’ÉPARGNE (ESP) : Valverde. COFIDIS (FRA) : Bertagnolli (ITA) ; Scheirlinckx, Farazijn (BEL) ; Chavanel, Vasseur ; B. Fernandez (ESP) ; Moinard ; Trentin (ITA). QUICK STEP (BEL) : Bettini, Moreni, Paolini, Pozzato (ITA) ; Rogers (AUS) ; Sinkewitz (ALL). LIQUIGAS (ITA) : Di Luca. LAMPRE (ITA) : Cunego, Commesso, Mazzoleni, Ballan ; Stangelj (SLO). BOUYGUES TELECOM (FRA) : Bernaudeau, Bonnaire, Brochard, Charteau, Sprick, Geslin, Kern, Voeckler. EUSKALTEL (ESP) : E. Martinez, S. Sanchez. DOMINA VACANZE (ITA) : Celestino ; Grivko (UKR). FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Bichot, Di Gregorio ; Gilbert (BEL) ; McGee (AUS) ; Lövkvist (SUE) ; McLeod (AFS) ; Roy. AG2R-PRÉVOYANCE (FRA) : Astarloza (ESP) ; Dumoulin ; Deignan (IRL) ; Dessel ; Gerrans (AUS) ; Goubert, Portal, Turpin. Classement individuel UCI-Pro Tour : 1. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), 209 points ; 2. Boonen (BEL, QuickStep), 171 ; 3. Ullrich (ALL, T-Mobile), 140 ; 4. Armstrong (USA, Discovery Channel), 139 ; 5. Vinokourov (KAZ, Mob), 136 ; 6. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), 131 ; 7. Jullich (USA, CSC), 130 ; 8. Hincapie (USA, Dsc), 129 ; 9. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo), 128 ; 10. Rebellin (ITA, Gst), 126…; 19. Valverde (ESP, Iles BaléaresCaisse d’Épargne), 87 ; 26. Moncoutié (Cofidis), 70 ; 60. Geslin (Bouygues Telecom), 35 ; 74. Moreau (Crédit Agricole), 28. Le barème des points est, du 1er au 10e, de 40, 30, 25, 20, 15, 11, 7, 5, 3 et 1 point. Noir Bleu Noir I AFFAIRE COFIDIS : LE DÉPIT DU JUGE PALLAIN. – Le juge Richard Pallain, chargé de l’enquête ouverte en 2003 sur un trafic présumé de produits dopants au sein de l’équipe Cofidis, s’exprime pour la première fois, dans Le Monde daté d’aujourd’hui, estimant notamment que cette affaire « n’avait intéressée personne sur le plan judiciaire ». Le magistrat, qui vient de notifier la fin de son instruction, affirme que « pour le ministère de la Justice, Cofidis n’était pas une affaire prioritaire (…) Elle aurait sans doute intéressé le Parquet si on avait commencé à toucher des intérêts financiers ou politiques plus élevés. Si on avait dû faire des perquisitions sur le Tour de France ou interpeller Armstrong, par exemple (…)» Selon Richard Pallain, « le dopage n’est pas un domaine dans lequel le judiciaire est bien armé (…) Si on veut lutter efficacement contre le dopage, on peut essayer de considérer l’usage de produits dopants comme une infraction qui ne relève pas seulement préoccupation de plier l’affaire au classement du Pro Tour, sur un terrain parfaitement à sa convenance. Leader depuis sa série du printemps (Tour du Pays basque, Amstel Gold Race, Flèche Wallonne), le puncheur italien ne cache rien de ses intentions : « Je voudrais finir la partie à Zurich pour aller en Lombardie tranquille, avec la victoire dans le Pro Tour déjà en poche… » C’est presque fait. Tous ses suivants immédiats au classement (dans l’ordre Boonen, Ullrich, Armstrong, Vinokourov, etc.) ont rangé les vélos, au point que c’est Davide Rebellin, (10e à 83 points) qui représente une menace éloignée même si rien n’est joué mathématiquement (40 points au vainqueur à Zurich et dans Paris-Tours ; 50 en Lombardie). Il serait pourtant étonnant que Rebellin, qui relève d’un trait de fracture au bras, suite à une chute au Tour de Pologne, parvienne à échapper au contrôle de Danilo Di Luca, qui a gardé quelques cartouches. La perspective de la Lombardie attire aussi Damiano Cunego, qui rêve de finir sur un gros coup. « Pour commencer avec plus de sérénité la saison prochaine… » C’est dans le même état d’esprit qu’Ivan Basso (2e du Tour) reprend du service. Enfin, parmi les Français, il n’est pas étonnant de retrouver Laurent Brochard toujours sur la brèche. À l’inverse, David Moncoutié ne s’est pas laissé convaincre, malgré le souvenir d’une belle huitième place ici en 2003, mais l’équipe Cofidis a invité Sylvain Chavanel à aller jusqu’au bout. Un bon investissement en vue de la saison prochaine quand d’autres devront reprendre l’entraînement à la Toussaint. AUJOURD’HUI.- Championnat de Zurich (25e épreuve du Pro Tour). 240,9 km. 1 boucle initiale de 72,5 km suivie de 4 tours de 42,1 km avec pour principale difficulté la côte de Pfannenstiel. Départ 11 h 30 ; arrivée vers 17 h 30. 10 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET PRO A J–3 Le Championnat de France reprend mardi avec Gravelines-Strasbourg en match avancé. D’ici là, nous déclinons en cinq thèmes les enjeux d’une saison qui s’annonce très ouverte. Aujourd’hui,nous évoquons laplace etles espoirsdes jeunesFrançais au sein d’effectifs très américanisés. Mahinmi, qui ? Méconnu en France, Ian Mahinmi, drafté par San Antonio à la surprise générale, sait qu’il a encore tout à prouver en Pro A. « JE SUIS NÉ le 5 novembre 1986, faites bien attention à ça, je vois parfois des trucs bizarres dans les journaux . » On a bien noté, Ian Mahinmi n’a pas encore dix-neuf ans. Un élément utile pour évaluer l’avenir doré que se prépare ce natif de Rouen. Retour en arrière. Le 28 juin, les San Antonio Spurs, champions NBA avec Parker, Duncan et Ginobili jettent leur dévolu sur cette grande et frêle carcasse, pourtant jamais encore sortie du Championnat de France. Le 28e choix du premier tour laisse sans voix le Madison Square Garden et provoque un vent de panique chez les journalistes américains, incapables de montrer une image ou de donner la moindre info sur cet inconnu soudain célèbre. Les Spurs avaient pourtant prévu leur coup depuis un moment. « Notre choix s’est arrêté sur lui, car il a eu une incroyable courbe de progression la saison dernière », explique le manageur général des Spurs, RC Bufford qui gardait un œil sur Mahinmi depuis l’Euro juniors 2004 où il avait été remarqué (7 pts, 7,3 rbds en 20 min.) au sein d’une équipe de France médaillée de bronze. Intronisé dans le cinq majeur du Havre en cours de saison, Mahinmi a séduit par ses qualités athlétiques, sa défense et son incroyable marge de progression qui, en quatre ans, l’a emmené, du Pôle Espoirs Normandie au STB, en passant par les cadets du SPO Rouen. « C’est vrai que j’essaie toujours d’apprendre, et, pour le moment, je pense que je n’ai jamais été en phase descendante », reconnaît l’intéressé. Mais draft ou pas, l’avenir immédiat du jeune prodige se trouve aux Docks Océane, sous le maillot havrais. « Je ne vois pas en quoi le fait que Ian ait été drafté change quoi que ce soit !, martèle déjà Christian Monschau, son coach. On a une bonne base de travail cette année avec lui, et on sait ce qu’on peut en attendre, à savoir qu’il se situe dans la même démarche psychologique de progresser chaque semaine. » Pour voir Mahinmi sous la tunique noire de la franchise texane, il faudra attendre au moins un an, peutêtre deux. Mais il n’est pas pressé. « Je suis bien ici, je n’ai pas la pression que je pourrais avoir dans un grand club d’Europe ou même de France. Les choses sont très claires avec San Antonio qui ne veut pas Un corps à renforcer Avant de suer sur les parquets américains, le no 28 de la draft 2005 sait déjà où doivent se situer ses progrès. « La priorité, c’est de faire travailler mon corps, de développer ma musculature pour éviter les blessures et pour me frotter avec les autres intérieurs plus costauds que moi. Après, il y a aussi l’aspect offensif que je travaille beaucoup avec le coach sous forme d’entraînements individuels. » Encore au stade de diamant brut, Mahinmi, auteur d’une solide saison 2004-2005 (6,4 pts et 4,1 rbds en 17 min. de moyenne) devrait logiquement se fixer au poste 4. « En NBA, c’est comme ça qu’il jouera. Il a la taille (2,06 m) et les qualités athlétiques pour jouer à ce poste », prédit déjà Bufford. Après avoir passé son bac et participé à l’Euro des moins de 20 ans avec l’équipe de France (6e place ; 7,3 pts et 5,1 rbds), le joyau normand sait que le plus dur commence dès mercredi avec le lancement de la saison 2005-2006. « Je pense que mon statut a un peu changé. Je suis plus attendu maintenant sur les terrains, les gens font plus attention à moi, donc ça m’oblige à élever mon niveau de jeu. Je ne suis plus le jeune qui arrive et qui essaie de faire ce qu’il peut. » Confirmer une place dans le cinq, devenir un pion essentiel à l’équipe et participer aux play-offs, le programme est copieux mais il n’empêche pas quelques défis personnels. « J’aimerais passer les 10 points de moyenne par match et approcher les 8 rebonds mais je ne veux pas non plus forcer mes statistiques à tout prix. » Au cœur d’un club qui entend bien donner une chance aux jeunes pousses (Curti, Le Pellec, P. Sy, Duport, Mekdad), Mahinmi a presque un rôle de grand frère, même s’il s’en défend. « Je leur ai juste montré que c’était possible de se faire remarquer en jouant au Havre, j’ai peut-être un peu montré la voie. » Royale, la voie. NICOLAS ROUÉ avec O. Ph. (*) Drafté en 2003, le grand espoir serbe joue très peu à Detroit. 10 10 Sixième du dernier Euro des moins de 20 ans en juillet, l’Équipe de France alignait dans ses rangs dix joueurs qui seront présents cette saison dans un effectif de Pro A. Seuls Pierre Parker (Loyola, University of Chicago, NCAA) et Kevin Corre (Nanterre, Pro B) n’évolueront pas en 2005-2006 dans une formation de l’élite hexagonale. Un coup de jeune LIGUE FÉMININE (1re journée, open LFB) Logique, mais de peu ON PENSAIT BIEN –malheur aux promus !– que cette première journée de l’Open de Paris coulerait dans le sens de la logique. Les Nordistes de Villeneuved’Ascq, en pulvérisant les promues de Challes (80-51), ont confirmé qu’elles avaient de la qualité de jeu, et qu’avec le retour de l’internationale belge Kathy Wambe, elles pouvaient nourrir de légitimes ambitions. Tarbes, avec un style de jeu refondu et malgré la jeunesse de son groupe, a déroulé devant Strasbourg (92-62). La surprise faillit d’abord venir de Nice, très accrocheur et capable de remonter un débours de 16 points (38-22,20e) face aux Aixoises d’Alain Weisz. Emmenées par leur ailière malienne Hamchétou Maïga (20 pts, 6 ftes prov., 6 rbds, 2 int), les filles de Provillard, repassées en tête (48-49,35e), ont perdu pied après sa cinquième faute à deux minutes du terme. Il en fut presque ainsi des « novices » de Saint-Amand. S’adaptant intelligemment, défensivement comme offensivement, au défi berruyer, elles ont longtemps tenu la dragée haute à Bourges (66-61). – L.T. HIER (à Paris, salle Coubertin). – Villeneuve-d’Ascq - Challes : 80-51 ; Tarbes - Strasbourg : 92-62 ; Aix-en-Provence - Nice : 63-53 ; Bourges - Saint-Amand : 66-61 ; AUJOURD’HUI.– 14 H : Clermont - Calais. 16 H 15 : Montpellier - Mondeville: 18 H 30 : Valenciennes - Mourenx ATHLÉTISME I PRO B (1re journée). – VENDREDI : Golbey-Épinal - Nantes, 79-70. HIER : Quimper - Angers, 95-90 ; Aix-Maurienne - Châlons, 61-66 ; Vichy Nanterre, 82-80 ; Levallois - Besançon, 80-76 ; Boulazac - Saint-Quentin, 58-55 ; Orléans - Saint-Étienne,69-63 ; Mulhouse - Évreux ; 84-77 ; Charleville - Antibes ; 84-77 avec Alvin Young ou Stanley Jackson à la mène, ont souffert sur la fin de la supériorité en taille et en densité physique du Spartak. Ils ont aussi terminé avec un John McCord traînant la jambe, touché à la cheville droite et laissé au repos hier soir lors du match de clôture face à Brest. – L. T. I STRASBOURG DANS L’INCERTITUDE. – La blessure de son meneur Aymeric Jeanneau (on craint un claquage) pose question à Strasbourg. « Prendre un pigiste ? On va attendre de jouer nos deux matches au Tournoi de Brest et on prendra une décision », déclarait le coach, Éric Girard, vendredi soir juste avant de voir son équipe s’effondrer après la pause face au Spartak Saint-Pétersbourg (– 17). Les champions de France, qui ont joué I BARNES ARRIVE À HYÈRES-TOULON. – Pour remplacer, en doublure de Jason Rowe, Lennox McCoy, finalement jamais arrivé dans le Var, le HTV a fait appel à Ka’ron Barnes (1,83 m, 23 ans). Sorti de Cornell en NCAA en 2004 (20,1 pts, 3,5 rbds et 4,6 pds lors de sa dernière saison), il évoluait l’an passé en Norvège à Ulriken (16,1 pts et 3,9 pds). – P. Sav. CHAMPIONNATS DU MONDE DE SEMI-MARATHON Le jour des seconds couteaux Le Tanzanien Joseph (19 ans) et la Roumaine Tomescu (35 ans) ont remporté leurs premiers titres planétaires à Edmonton. N’EST PAS « GEBRE » qui veut ! Pour ses débuts sur semi-marathon, en 2001, le génial petit Éthiopien Haile Gebreselassie était devenu champion du monde à Bristol, en essorant ses adversaires en l’espace d’une heure et trois secondes. Sileshi Sihine, un de ses plus talentueux descendants, barré sur la piste par le nouveau Negus Kenenisa Bekele, n’a pas connu pareil succès pour son premier « semi », hier, au Canada. Totalement dépassé, au moment de l’emballage, par le Qatari d’origine kenyane Mubarak Shami (ex-Yator) et par le Tanzanien Fabiano Joseph, ses deux derniers camarades d’échappée dans les rues d’Edmonton, Sihine finira à l’arrêt, se faisant même coiffé sur la ligne et sortir du podium à la photo-finish par son cousin érythréen Yonas Kifle. Dur, dur ! Mais finalement pas plus dur que le sort connu par Shami, sûr de son fait dans les derniers mètres, au point de lever les bras au ciel… et de se faire passer sur le LUNDI 3 OCTOBRE JOURNÉE “ALBUM PREMIÈRE” 8H35 - “LAISSEZ-VOUS TENTER” fil, après 1 h 1’08’’, par Joseph, le plus sage de tous du haut de ses dix-neuf ans. Il est vrai que, en dépit de son jeune âge, Fabiano Joseph n’en est pas à son coup d’essai. Malgré quelques incartades sur la piste, comme en témoignent sa médaille d’argent sur 10 000 m aux Mondiaux juniors l’an passé ou sa 15e place sur 5 000 m lors des derniers Championnats du monde à Helsinki, Joseph est un authentique spécialiste de la route et plus particulièrement du semi. S’il n’a à ce jour toujours pas bouclé le moindre marathon (il a abandonné en mars à Séoul), le Tanzanien avait en effet remporté les médailles d’argent des deux dernières éditions des Mondiaux de semi, derrière les Kenyans Martin Lel puis Paul Kirui. Sa persévérance a payé. Trente et un ans après le record du monde du 1 500 m de Filbert Bayi aux Jeux du Commonwealth, à Christchurch, vingt-cinq ans après la médaille d’argent olympique de Suleiman Nyambui sur 5 000 m à Moscou, le jeune DOPAGE THG : l’enquête se poursuit Si les quatre inculpés de l’affaire BALCO, dont le président du labo Victor Conte et le coach Remi Korchemny, ont trouvé un accord amiable avec la justice américaine leur évitant un procès pénal, le scandale de la THG (tétrahydrogestrinone) n’est pas clos pour autant. Le San Francisco Chronicle a en effet révélé vendredi que des agents fédéraux de la division criminelle de l’IRS (Internal Revenue Service) venaient de perquisitionner au domicile et au laboratoire Proviant Technologies de Patrick Arnold, à Champaign, dans l’Illinois. Arnold, chimiste de trente-neuf ans, est suspecté d’avoir créé la THG, stéroïde de synthèse, à base d’un vieux stéroïde des années 60, le norboléthone. Autoproclamé « pionnier des prohormones modernes », en 1998, quand le joueur de base-ball Mark McGwire rendit célèbre l’androsténedione, un stéroïde qu’Arnold avait mis sur le marché SAMEDI 8 - 18H30 “STUDIO 22” MARDI 11 - 15H “LA TÊTE DANS LES ÉTOILES” PAGE 10 Joseph offre à la Tanzanie son premier titre planétaire individuel. Pour Constantina Tomescu, l’affaire est toute autre. À trente-cinq ans, Tomescu n’est plus un débutante. Mais elle connaît assurément sa meilleure saison. Deuxième derrière Paula Radcliffe lors du marathon de Londres en avril en 2 h 22’50’’, un record national, puis médaillé de bronze de la distance en août dernier à Helsinki derrière Radcliffe, toujours, et la Kenyane Catherine Ndereba, Tomescu a remporté hier, sous la pluie et par 7 oC, sa première grande victoire. Alors que tous les spécialistes attendaient un duel africain entre l’Éthiopienne Derartu Tulu (rapidement hors du coup), la Kenyane Susan Chepkemei (3e hier) et la Néerlandaise d’origine kenyane Lornah Kiplagat (2e), Tomescu a rapidement tué le suspense. À la manière de Radcliffe, justement, elle a pris le commandement immédiatement pour passer seule en tête dès le 5e kilomètre. Au bout de son solo, en deux ans plus tôt, ce chimiste est également suspecté, outre ses liens avérés avec Conte, d’en avoir noué directement avec Christos Tzekos, le coach de Kostas Kenteris et Ekaterina Thanou. Ironie du calendrier, le cas des deux athlètes grecs, suspendus par la Fédération internationale pour s’être soustraits à des contrôles antidopage, dont l’un à la veille des Jeux d’Athènes, mais blanchis par leur fédération nationale, sera définitivement tranché lors des auditions du Tribunal arbitral du sport, dans deux semaines à Lausanne. I TROIS CHINOISES POSITIVES. – Trois Chinoises ont été testées positives à la 19-norandrostérone (stéroïde) lors de contrôles inopinés et sont exclues des prochains Jeux nationaux qui auront lieu du 12 au 23 octobre à Nankin (Nord-Est). Deux des athlètes, Wang Lina (6,72 m en longueur en 2004 et 6,63 m cette saison) et Niu Nana (11’’60 sur 100 m) sont de Chongqing (Sud-Ouest), dont toutes les équipes ont été exclues avec elles. La troisième, Sun Hongfeng (51’’93 sur 400 m en 2004) est originaire de Liaoning (Est). CLASSEMENTS HOMMES. – 1. Joseph (TAN), 1 h 1’08’’ ; 2. Shami (QAT), 1 h 1’09’’ ; 3. Kifle (ERI), 1 h 1’14’’. Abandon : Lahssini. Par équipes : 1. Ethiopie, 3 h 6’18’’ ; 2. Érythrée, 3 h 7’05’’ ; 3. Japon, 3 h 8’30’’. FEMMES. – 1. Tomescu (ROU), 1 h 9’17’’ ; 2. Kiplagat (HOL), 1 h 10’19’’ ; 3. Chepkemei (KEN), 1 h 10’20’’ ; … 35. Daunay, 1 h 15’27’’ . Par équipes : 1. Roumanie, 3 h 31’ ; 2. Russie, 3 h 33’05’’ ; 3. Japon, 3 h 35’42’’ ; … 1 h 9’17’’ (troisième performance annuelle), Tomescu à mis plus d’une minute à Kiplagat (1 h 10’19’’). La stakhanoviste du macadam a maintenant prévu de s’aligner au départ d’un troisième marathon cette année, dans deux semaines à Chicago, où elle s’était imposée l’an passé. Voilà qui laisse songeur… NICOLAS HERBELOT I L’IAAF SE DÉFEND CONTRE LAGAT. – Istvan Gyulai, le secrétaire général de la Fédération internationale, s’est dit « surpris » par la décision de Bernard Lagat de poursuivre l’IAAF. Déclaré positif à l’EPO lors de l’analyse de l’échantillon A d’un contrôle inopiné en août 2003, puis disculpé par l’analyse de l’échantillon B, le Kényan avait, entre-temps, dû renoncer aux Mondiaux de Paris et à quelques meetings lucratifs. Surtout, Alf Kimani, médecin de la Fédération kényane, avait rendu public ce contrôle positif sans attendre la contre-expertise. « Nous n’avons rien fait d’autre que d’informer la fédération de l’athlète,, explique Gyulai. L’IAAF a également informé tout le monde que le laboratoire de Cologne ne confirmait pas le résultat de l’échantillon A. Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes accusés. » Lagat réclame 500 000 dollars de dommages et intérêts. C’est à la justice allemande de déterminer qui de l’IAAF, de la Fédération kényane ou du laboratoire de Cologne doit endosser la responsabilité de cette fausse accusation. DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Grosse surprise de la draft NBA 2005, le Havrais Ian Mahinmi va devoir prouver en Pro A qu’il peut gagner sa place aux Spurs de San Antonio. (Photo Marc Francotte) Bleu Rouge prestations, déjà correctes la saison dernière (6,1 pts, 2,1 pds et 2,3 rbds) ne demandent qu’à être confirmées. Derrière ces valeurs sûres, d’autres « bambins » frappent à la porte et auront, malgré un faible temps de jeu, une belle carte à jouer. C’est le cas notamment de Saïd Bendriss (20 ans) et Jean-Michel Mipoka (20 ans) à Cholet, avantagés par un environnement encore une fois très français. À Pau, Jonathan Aka (19 ans) et Souarata Cissé (19 ans) ont du potentiel mais devront gagner leur temps. Les arrières Aldo Curti (18 ans) au Havre, MarcAntoine Pellin (18 ans) à Roanne ou Benoît Gillet (19 ans) et Mickaël Toti (18 ans) à Reims, seront dans le même cas. Un peu plus âgé (22 ans), le Brestois Garry Chathuant découvrira l’élite après seulement une année de Pro B et une saison blanche. Le Guadeloupéen, sur qui le promu compte beaucoup, sera vraisemblablement intronisé dans le cinq majeur. – N. R. Jaune Bleu Jaune SI, CETTE SAISON, les premières attentions iront vers la pléthorique colonie américaine, la Pro A donnera l’occasion à de nombreux jeunes Français de confirmer les espoirs placés en eux. Quatre d’entre eux joueront un rôle non négligeable dans leur formation respective. Outre Ian Mahinmi (voir ci-dessus), le meneur Mickaël Mokongo, un autre élève de la génération 1986, aura tout le loisir de prolonger avec Chalon un dernier exercice déjà très intéressant (6,5 pts et 2,5 pds avec 20 apparitions dans le cinq majeur). Au Mans, Yannick Bokolo et Philippe Amagou auront la lourde charge de mener le jeu même si Jermaine Guice peut relayer les deux compères de la génération 1985. Barré l’an passé par Hollis Price (parti à Berlin), Amagou (7,2 pts et 2,4 pds en 2004-2005) devra franchir un palier pour réellement s’affirmer en patron sur le parquet. Avec lui, Bokolo, habitué à évoluer en deuxième arrière, a montré de belles choses en préparation dans le rôle du meneur. Ses Noir Noir I LE CENTRE FÉDÉRAL S’EXPORTE. – Producteur officiel de joueurs de Pro A, le Centre fédéral voit encore partir six de ses membres vers des effectifs de l’Élite. Bach (Strasbourg), Bauduin (Le Havre), Curti (Le Havre), Lazzarotto (Chalon), Régnier (Dijon), et Salmon (Nancy) ne bénéficieront cependant pas tous du même temps de jeu cette saison. Le plus à même de s’imposer dans l’immédiat semble être Aldo Curti qui sera la doublure de Babacar Cissé au Havre. I LA «FRENCH TOUCH» EN NBA. – Avec quatre choisis en juin à New York – Petro (26e à Seattle), Mahinmi (28e à San Antonio), Turiaf (37e à Los Angeles) et Gelabale (48e à Seattle) –, la France est, hors USA, la nation la mieux représentée à la Draft 2005. Dix-huit non-Américains ont été choisis à cette occasion et la France devance la Lituanie, la Turquie et la Slovénie (2). I LE SLUC POUR UN TRIPLÉ. – Vainqueur des deux derniers championnats Espoirs après trois ans de domination paloise, Nancy visera cette saison un triplé. En 18 éditions, 6 clubs différents ont déjà ravi le trophée. Pau-Orthez et Dijon sont les plus titrés (5), suivis de Cholet (3), Nancy et l’ASVEL (2), et Reims (1). Seul Pau-Orthez a réussi a faire le doublé Pro A - Espoirs, et ce à trois reprises en 1992, 2001 et 2003. Nancy est passé tout près l’an passé puisque le SLUC, champion Espoirs, a échoué en finale de Pro A face à Strasbourg. I ENCORE BEAUCOUP DE CHÔMEURS. – Le déferlement d’Américains en Pro A a certes davantage touché les Bosman du Championnat, mais, hier, le nombre de sans-emplois français du basket tournait encore autour de la quarantaine. Parmi eux, quelques noms prestigieux, comme Laurent Sciarra, Paccelis Morlende ou encore Steve Essart, attendent toujours de trouver un club pour la saison 2005-2006. trop s’impliquer dans la façon dont le Havre me manage », assure avec sérénité le numéro 5 havrais. Nantis d’un savoir-faire en matière de recrutement de joueurs étrangers, les dirigeants des Spurs, dont les relations avec le staff havrais sont au beau fixe, ont bien compris que le meilleur terreau possible pour faire pousser cette plante prometteuse était sans doute le Championnat de France. « Sa situation est parfaite au Havre, où il peut jouer et être The Man dans une équipe visant les play-offs, se réjouit Bufford. Je préfère cette situation à celle de Petro à Pau L’an dernier. » Et puis « aller en NBA pour faire du Milicic (*), je n’en vois pas l’intérêt ! », rajoute Monschau. 11 Bleu Rouge Noir Jaune MOTO VITESSE – GP DU QATAR DOHA – de notre envoyé spécial « JE SUIS LÀ pour gagner. » Avant d’enfourcher sa Yamaha M 1 pour vingt-deux tours d’un circuit de Losail balayé par le vent, Valentino Rossi avait annoncé la couleur. Il ne fallait pas compter sur lui pour relâcher la poignée de gaz après son septième sacre mondial, son cinquième de rang dans la catégorie reine, acquis dimanche dernier à Sepang. Battu lors des deux courses précédentes par la Ducati de Loris Capirossi, l’as de Tavullia avait soif de victoire et de revanche sur ce tracé de 5,380 km, dessiné en plein cœur du désert, dans un océan de sable. Dans ce décor aride et caniculaire, il voulait aussi et surtout effacer le souvenir cuisant de sa défaite et de sa chute de l’an passé qui permit à Gibernau de remporter le premier Grand Prix qatari de l’histoire. dans la roue de son équipier qu’il attaquait par l’extérieur dans le 18e passage. L’Espagnol tentait de résister à l’entame de ce virage à droite et retardait son freinage. Trop puisque, pour éviter la chute, il tirait tout droit dans le bac à graviers y laissant ses espoirs de succès. Fidèle à sa positive attitude, Gibernau déclara toutefois : « Je continue de croire que les choses vont changer. » Resté sagement en embuscade, Rossi avait senti venir l’incident. « Quand j’ai vu Melandri revenir sur Gibernau, j’ai tout de suite pensé qu’il y allait avoir un grand “ casino ”. Et c’est ce qui est advenu », commenta-t-il ensuite. Avec encore cinq tours à couvrir et le septuple champion du monde collé à ses basques, Melandri se retrouvait nouveau et éphémère leader : dans la 20e boucle, Rossi profitait de la longue ligne droite des stands, puis du freinage précédant le premier droit pour dépasser son compatriote. La voie était alors dégagée pour le pilote Yamaha. Ou presque, puisque, trois courbes avant l’arrivée, il devait résister à uneultime attaque désespéréede son opiniâtre rival. « Je me devais de tenter quelque chose dans le dernier tour », déclara plus tard Melandri. Dans l’action, le jeune Italien élargissait trop sa trajectoire et devait s’avouer cette fois définitivement vaincu. À l’arrivée, pourtant, sa deuxième place avait pour lui valeur de victoire : « Après une mauvaise période, c’est un résultat magnifique ! se réjouissait le pilote Gresini relancé pour le rôle de dauphin de Rossi au Championnat. Je suis désormais troisième au classement et la bagarre pour la deuxième place reste des plus ouvertes. » À l’issue de cette « Guerre des Trois » et de cette dixième campagne victorieuse en 2005 – encore deux, et il égalera le record de succès de Doohan sur une saison comme il pourra égaler le record de succès de l’Australien dans la catégorie reine (54) –, l’empereur Rossi rendit un hommage appuyé à ses opposants. « Gibernau a été très rapide au départ et, comme tout le monde, très agressif sur les freins. Je pense qu’il voulait vraiment cette victoire ! Il roulait très bien jusqu’à sa sortie de piste. » À propos de Melandri, il déclara : « Il a été devant tout le MotoGP temps et j’ai vraiment apprécié de me battre avec lui. Je suis ravi qu’il soit OK (allusion à la course de Motegi où Rossi provoqua la chute de son compatriote). » Surtout, au terme de ce Grand Prix chaud, chaud, chaud – dans tous les sens du terme –, le pilote Yamaha ne voulait retenir que le plaisir qu’il avait eu à se battre vingt-deux tours durant dans des conditions physiquement éprouvantes : « Pour sûr, ce fut la meilleure course du Championnat. Nous avons tous roulé à 100%, du début à la fin. (…) C’était la meilleure façon possible de célébrer notre titre. Je suis fier d’avoir gagné. Je n’ai désormais plus à me préoccuper du Championnat, mais simplement à essayer de gagner ! » Cela promet encore du spectacle dans quinze jours lors du GP d’Australie à Phillip Island, terrain de chasse favori du champion italien. PASCAL WINZENRIETH Melandri a tout tenté 1. ROSSI (ITA) 306 2. Biaggi (ITA) 159 3. Melandri (ITA) 157 4. Edwards (USA) 152 5. Hayden (USA) 150 6. Capirossi (ITA) 148 7. Barros (BRE) 129 8. Gibernau (ESP) 126 9. C. Checa (ESP) 98 10. Nakano (JAP) 78 11. Tamada (JAP) 68 12. Roberts (USA) 63 13. Bayliss (AUS) 54 14. Hopkins (USA) 53 51 15. Elias (ESP) Espagne (10 avril) Portugal (17 avril) Chine (1er mai) France (15 mai) Italie (5 juin) Catalogne (12 juin) Pays-Bas (25 juin) États-Unis (10 juillet) Gde-Bretagne (24 juillet) Allemagne (31 juillet) Rép. tchèque (28 août) Japon (18 septembre) Malaisie (25 septembre) Qatar (1er octobre) Australie (16 octobre) Turquie (23 octobre) Valence (17 novembre) Face aux Honda de Gibernau et Melandri, le champion du monde a bataillé pour arracher son dixième succès de la saison. Barème des points : 25 au 1er ; 20 au 2e ; 16 au 3e ; 13 au 4e ; puis de point en point (11 au 5e à 1 au 15e). TOTAL Les tours de force de Rossi Championnat du monde 2005 (après 14 GP) 25 9 16 7 3 13 20 6 11 8 10 2 4 20 16 13 10 9 7 25 11 8 4 5 2 25 11 16 8 7 4 5 13 9 2 25 11 13 16 10 9 20 8 3 6 7 25 20 13 7 10 16 9 11 6 8 1 3 5 - 25 10 16 9 11 4 13 20 5 7 1 8 - 25 10 20 16 13 6 9 11 7 8 2 5 3 - 16 13 20 25 6 11 7 9 2 10 8 3 25 13 10 16 11 9 20 5 7 25 13 9 8 16 7 11 20 10 6 5 4 25 16 10 9 11 20 13 8 4 6 5 7 3 2 20 10 9 25 13 16 8 11 7 20 10 11 6 13 25 8 16 4 9 7 5 25 20 13 16 6 7 11 10 9 5 8 - - - 16. Xaus (ESP), 45 ; 17. Jacque, 25 ; 18. Hofmann (ALL), 22 ; 19. Rolfo (ITA), 22 ; 20. Van den Goorbergh (HOL), 12 ; 21. Battaini (ITA), 6 ; 22. Byrne (GBR), 6 ; 23 Ellison (GBR), 5 ; 24. D. Checa (ESP), 4 ; 25. Ukawa (JAP), 1. CLASSEMENTS MotoGP : 1. Rossi (ITA, Yamaha), les 22 tours (118,36 km) en 43’33’’759 (moy. : 163,020 km/h) ; 2. Melandri (ITA, Honda), à 1’’670 ; 3. Hayden (USA, Honda), à 5’’536, etc. 250. 1. Stoner (AUS, Aprilia), les 20 tours (107,6 km) en 41’22’’628 ; 2. Lorenzo (ESP, Honda), à 1’’566 ; 3. Dovizioso (ITA, Honda), à 2’’603 ; … 9. Guintoli (Aprilia), à 46’’849, etc. 125. 1. Talmacsi (HON, KTM), les 18 tours (96,84 km) en 39’23’’248 (moy. : 147,519 km/h) ; 2. Kallio (FIN, KTM), à 0’’017 ; 3. Simoncelli (ITA, Aprilia), à 9’’571 ; 4. Di Meglio (Honda), à 11’’815…20. Masbou (Honda), à 49’’011, etc. Di Meglio au pied du podium Douze mois plus tard, c’est ce même Gibernau que le maigre public présent dans l’unique tribune du circuit vit enflammer à nouveau le début de course. Après avoir pris le meilleur sur le poleman Capirossi dès le deuxième tour, l’Espagnol cravachait en tête de la meute pour porter son avance à 1’’123 à la fin de la douzième boucle. Le pronostic émis la veille par Valentino Rossi, qui avait fait de Gibernau son favori au terme des qualifications, allait-il se vérifier ? En panne de victoire depuis seize courses et ce fameux GP du Qatar 2004, le pilote Honda Gresini semblait en tout cas bien parti pour mettre fin à sa traversée du désert. Las, un nouveau grain de sable, nommé cette fois Marco Melandri, allait faire perdre sa maîtrise à un Gibernau fragilisé par sa longue période d’insuccès. Après un haletant chassé-croisé avec Valentino Rossi, le jeune Italien était revenu DOHA. – En prenant l’avantage sur Marco Melandri (33) à deux tours de l’arrivée, Valentino Rossi a empoché son dixième succès de l’année. Le septuple champion du monde se rapproche du record absolu de victoires en une saison, détenu par Mick Doohan (12). (Photo Karim Jaffar) VOLLEY-BALL INCROYABLE SCÉNARIO lors du Grand Prix 125, où Mika Kallio, après avoir fait toute la course en tête, se fit subtiliser la victoire par son équipier Gabor Talmacsi à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Battu pour 17 millièmes de seconde, le Finlandais a malgré tout ravi la tête du Championnat au Suisse Thomas Lüthi. Mais cette prise de pouvoir n’a pas suffi à apaiser le courroux de Harald Bartold, le patron du team KTM : « Ce qu’a fait Talmacsi est totalement stupide. Nous avions discuté avant la course et nous étions convenus qu’il aide Kallio au Championnat », déplorait le boss à l’heure des comptes. Au lieu des sept points d’avance que lui aurait procurés une victoire, le Finlandais devait se contenter d’une marge de seulement deux petites unités alors qu’il reste trois Grands Prix à courir. Sixième au terme d’un week-end où il n’a jamais été dans le coup, Lüthi pouvait ainsi remercier Talmacsi de lui avoir permis de limiter l’écart au Championnat. Quatrième derrière les deux KTM officielles et l’Aprilia de Simoncelli, Mike Di Meglio signa sa plus belle course de la saison après avoir dominé Lüthi en personne. « Je suis très content de ce résultat obtenu sur un tracé que je découvrais, se félicita le Toulousain. En châssis comme en moteur, ma Honda a été compétitive tout le week-end. J’ai simplement eu quelques soucis de glisse en course. Sur la fin, je connaissais parfaitement les limites de grip de ma machine et j’étais certain de pouvoir progressivement gagner des places. » Seul regret du Français : sa touchette du départ avec Pasini, qui l’a d’emblée mis à distance de Kallio et de Talmacsi. Qu’importe, à son retour au box Di Meglio avait bien mérité les chaleureuses félicitations de son équipe. – P. W. I GRAND PRIX 250 : STONER ENTRETIENT LE SUSPENSE. – En s’imposant hier au terme d’un impressionnant cavalier seul, Stoner continue d’entretenir le suspense au Championnat. Auteur de sa quatrième victoire de la saison, l’Australien revient à 26 points de Dani Pedrosa, quatrième hier. Week-end à oublier pour Randy De Puniet : trahi par son moteur (bougie), le Français a été contraint de regagner son box à la fin du douzième tour. Exemplaire de régularité, Guintoli se classa neuvième, hissant la huitième fois de la saison son Aprilia privée de l’équipe de France Grand Prix dans le « top 10 » à l’arrivée. PRO A (1re journée) NOUVEAU ! NARBONNE - CANNES : 3-2 NARBONNE – de notre correspondant DOMINÉS SAMEDI DERNIER en Supercoupe à Tours (0-3), les champions de France cannois ont raté, hier soir, leur entame de Championnat. Les Azuréens sont en effet tombés en cinq sets dans l’Aude, face à Narbonne, qui étrenne ainsi ses débuts en Pro A par un bien joli coup dans un Palais du travail en transe, debout avant même le point final. Les joueurs de Laurent Tillie auront pour seule consolation le point désormais accordé au battu d’un match en cinq sets, nouveauté de la saison. Malgré un budget deux fois moins important que leur adversaire du jour, les protégés de Michel Mandrou confirment un potentiel que pouvait laisser deviner un recrutement intéressant avec notamment la venue du pointu de Rennes, Andy Ces, et celle du central parisien, Murray Grapentine. L’ultime manche était pourtant mal engagée (0-3) pour Narbonne. Mais l’audace et l’efficacité de Cès, Grapentine puis Sikiric, auteur d’une attaque et d’un block (6-4) suivis de deux services phénoménaux au milieu de la réception cannoise (10-6), faisait basculer le duel. Anéantis, la tête dans le saut, les Cannois expédiaient un ultime service hors limite (15-9), laissant le public exulter. Des supporters qui n’y croyaient peut-être plus vraiment après les 2e et 3e sets remportés sur le même score de 25-18 par le champion en titre. L’AS Cannes resserrait en effet les boulons après avoir concédé le 1er set (25-20). Un grand Cès Pourtant sans complexes dans cette manche initiale, malgré un premier contre de Schalk sur Sikiric, Narbonne se détachait rapidement. Cès lâchait ses engagements, Frontin ses attaques et Sikiric se dressait au block (10-5). Euphoriques, les Narbonnais, refroidis par une série de services plongeants de Hudecek (11-10), réussissaient à relancer la machine, bien aidés en cela par le manque de précision de Hudecek à l’attaque. Sharaliev au block, Sikiric aux 3 m et Frontin enfin emmènaient Narbonne vers le gain du set (25-20). Changement de décor au 2e donc. Cannes montait... en puissance. La réception audoise s’effritait alors, I NICE TOMBE AUSSI. – Surprise également à Nice hier, où les quart de finalistes du dernier exercice ont subi la loi du promu toulousain (2-3). Les hommes de Mladen Kasic menaient pourtant deux sets à zéro, mais se sont ensuite désunis au service (17 fautes au total) et en réception, pliant irrémédiablement sous les coups de boutoir du pointu tchèque Filip Rejlek, impressionnant auteur de 33 points ! Mladen Kasic, l’entraîneur niçois, déplorait après la rencontre « une perte de lucidité » . Son homologue Josef Smolka ne s’enflammait pas : « Dans les quatre ou cinq premières journées, n’importe qui peut battre n’importe qui, on l’a aussi vu ce soir avec Narbonne face à Cannes. » – J. Gi. LAURENT SOULIER Enfin l’économie simple et claire ! VENDREDI Poitiers - Montpellier ...... 3-0 HIER Nice - Toulouse ................. 2-3 Sète - Ajaccio.................... 3-0 Tours - Beauvais ............... 3-1 Rennes - Paris ................... 2-3 Tourcoing - Avignon ........ 3-1 Narbonne - Cannes .......... 3-2 Classement : 1. Poitiers, Sète, Tourcoing, Tours, 3 pts ; 5. Toulouse, Paris, Narbonne, 2 pts ; 8. Nice, Rennes, Cannes, 1 pt ; 11. Avignon, Montpellier, Ajaccio, Beauvais, 0 pt. PROC HAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Cannes Poitiers (17 h 30) ; Paris - Tours (19 heures) ; Avignon - Rennes ; Beauvais - Sète ; Ajaccio - Nice ; Narbonne - Toulouse (20 heures) ; Montpellier - Tourcoing (20 h 30). Plus de 16 pages d’informations pratiques et utiles TOURS - BEAUVAIS : 3-1 Tours sur le fil LES CHAMPIONS D’EUROPE tourangeaux sont revenus difficilement aux affaires nationales, hier soir, face à une formation de Beauvais, 9e de l’exercice précédent. Malgré le retour attendu de Nourredine Hfaiedh, l’ex-réceptionneurattaquant parisien retenu, jusque-là, en sélection tunisienne, Tours a d’entrée subi la loi d’un adversaire pas forcément plus brillant, et handicapé par la sortie sur blessure au genou de son libéro Nicolas Anot, mais nettement plus déterminé dans cette première manche (25-23). Ce petit camouflet allait réveiller les Tourangeaux. Les contreurs centraux, Jason Haldane et Alexandre Sloboda, tout d’abord. Hichem Guemmadi, ensuite, déterminant à l’attaque aux trois mètres. Vladimir Nikolov, surtout. Tours cueillait sans frisson un deuxième set à sens unique (25-12) avant de se lancer dans un round suivant qui allait, qualitativement, s’avérer être celui de la soirée (25-23). Celui de la fin des débats, également, pour Guemmadi, obligé de regagner le vestiaire cheville droite touchée. Après avoir péniblement réussi à arracher la troisième manche, le Champion d’Europe engageait un véritable bras de fer avec son adversaire dans la quatrième. Une joute durant laquelle il ne cessait de faire la course derrière et qui annonçait un inexorable tie-break tant Beauvais affichait une sérénité et une marge nette au tableau d’affichage. 23-19 en faveur des visiteurs, puis 24-22. Mais en champion expérimenté, Tours renversait in-extremis l’affaire à son profit (29-27). « On a toujours eu du mal avec eux, reconnaissait de Kergret soulagé. C’est un peu miraculeux d’avoir remporté le quatrième set. Il a fallu qu’on se bouge. Cela dit, c’est comme ça qu’une équipe se construit. C’est une bonne chose… » – O. B. UN RENDEZ-VOUS DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 700 spectateurs. Arbitres : MM. Guillet et Daragon. Points marqués : 198. Durée : 1 h 41’ (1er set : 23’ ; 2e : 23’ ; 3e : 21’, ; 4e : 22’ ; 5e : 12’). NARBONNE : 6 aces (Sikiric, 3) ; 14 contres gagnants (Grapentine et Cès, 4) ; 48 attaques gagnantes (Cès, 18) ; 33 fautes directes (dont 14 au service). Six de départ : Sikiric (17) ; Cès (24) ; Martin (1) ; Frontin (9) ; Sharaliev (6) ; Grapentine (cap., 9) puis Pérez (2). Libero : Le Berre. Entraîneur : M. Mandrou. CANNES: 4 aces (N’Daki Mboulet, 2) ; 5 contres gagnants ; 55 attaques gagnantes ; 33 fautes directes (dont 18 au service). Six de départ : Schalk (12) ; Le Marrec ; N’Daki MBoulet (12) ; Novotny (16) puis Gibert (9) ; Meneau (1) ; Hudecekpuis Barca Cysique (14).Libero : Berriri. Entraîneur : L. Tillie. notamment sous le feu du Camerounais Ndaki Mboulet (5-13). Cannes déroulait, Narbonne dérouillait. Les débats baissaient d’un voire deux tons et le champion de France gèrait son avance, Barca-Cysique concluant en bout de filet (25-18). Scénario a peu près identique dans la 3e manche. Narbonne lâchait prise peu à peu, son jeu devenait moins précis. Ndaki Mboulet bloquait Sikiric plein axe (17-10). Les efforts de Cès, qui prenait l’attaque narbonnaise à son compte, n’y faisaient rien (25-18). Cannes semblait devoir s’acheminer vers la victoire finale, suite à un ace de Le Marrec (9-7). Mais Narbonne se battait pour tenter d’empocher un 2e set. Cès et Sikiric rivalisaient dès lors de puissance, le premier à l’attaque, le second au service (16-14). Un boulet de canon du Croate et une « carotte » du jeune Français étaient suivis de deux blocks successifs, signés Frontin et Grapentine : le Palais du travail exultait et scandait " Narbonnais, Narbonnais » . Une ola s’envolait tandis que les " men in black " audois filaient vers l’égalisation. On connaît la suite. Bleu NARBONNE - CANNES : 3-2 (25-20 ; 18-25 ; 18-25 ; 25-18 ; 15-9) Jaune Rouge Jaune Le champion de France a mal étrenné son titre en se faisant battre par le promu narbonnais. Une sacrée surprise. Noir Bleu Noir Cannes chute d’entrée 12 Bleu Rouge Noir Jaune RÉSULTATS ATHLÉTISME I CHAMPIONNATS DU MONDE DE SEMIMARATHON (Edmonton [CAN], 1er octobre).– HOMMES : 1. Joseph (TAN), 1 h 1’8’’ ; 2. Shami (QAT), 1 h 1’9’’ ; 3. Kifle (ERI), 1 h 1’14’’ ; 4. Sihine (ETH), 1 h 1’14’’ ; 5. Dinkesa (ETH), 1 h 1’53’’ ; 6. Yuda (TAN), 1 h 2’11’’ ; 7. Macharia (KEN), 1 h 2’25’’ ; 8. Ietani (JAP), 1 h 2’25’’ ; 9. Asmerom (ERI), 1 h 2’44’’ ; 10. Dlomo (RSA), 1 h 2’45’’ ; 11. Matsumiya (JAP), 1 h 2’45’’ ; 12. Mesfen (ERI), 1 h 3’8’’ ; 13. Yegezu (ETH), 1 h 3’11’’ ; 14. Busienei (OUG), 1 h 3’12’’ ; 15. Shay (USA), 1 h 3’13’’ ; 16. Kimugul (KEN), 1 h 3’17’’ ; … 22. Pena (ESP), 1 h 4’. Abandon : Lahssini. Par équipes : 1. Ethiopie, 3 h 6’18’’ ; 2. Erythrée, 3 h 7’5’’ ; 3. Japon, 3 h 8’30’’. Temps de passage.– 5 km : 14’14’’ (Kimugul, KEN) ; 10 km : 28’47’’ (Kifle, ERI) ; 15 km : 43’28’’ (Shami, QAT). FEMMES : 1. Tomescu (ROU), 1 h 9’17’’ ; 2. Kiplagat (HOL), 1 h 10’19’’ ; 3. Chepkemei (KEN), 1 h 10’20’’ ; 4. Bogomolova (RUS), 1 h 10’34’’ ; 5. Botezan (ROU), 1 h 10’36’’ ; 6. Perez (MEX), 1 h 10’37’’ ; 7. Grigorieva (RUS), 1 h 11’1’’ ; 8. Olaru (ROU), 1 h 11’7’’ ; 9. Hashim (ETH), 1 h 11’9’’ ; 10. Pirtea (ROU), 1 h 11’10’’ ; 11. Timofeeva (RUS), 1 h 11’30’’ ; 12. Asoshina (JAP), 1 h 11’45’’ ; 13. Ominami (JAP), 1 h 11’57’’ ; 14. Yagi (JAP), 1 h 12’ ; 15. T ulu (ET H), 1 h 12’12’’ ; … 35. Daunay, 1 h 15’27’’ ; 36. Oliveras, 1 h 15’42’’. Abandons : Gadi, Dahmani. Par équipes : 1. Roumanie, 3 h 31’ ; 2. Russie, 3 h 33’5’’ ; 3. Japon, 3 h 35’42’’. Temps de passage.– 5 km : 16’5’’ (Tomescu, ROU) ; 10 km : 32’7’’ (Tomescu) ; 15 km : 48’42’’ (Tomescu). AUTOMOBILE Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 /. Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 /. Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,15 / ; Andorre, 1,25 / ; Antilles, la Réunion, 1,50 / ; Autriche, 2,30 / ; Belgique, 1,60 / ; Canada, 2,95 CAD ; Côte-d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 / ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce : 2,20 / ; Italie, 1,90 / ; Luxembourg, 1,60 / ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 / ; Portugal, 2 / ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 / ; 1 an : 309 /. Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 / ; 1 an : 358,20 /. ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du samedi 1er octobre 2005: 512 194 exemplaires BASKET I PRO B (1re journée). – VENDREDI : Golbey-Épinal - Nantes, 79-70. HIER : QuimperAngers, 95-90 ; Aix-Maurienne - Châlons, 61-66 ; Vichy-Nanterre, 82-80 ; LevalloisBesançon, 80-76 ; Boulazac - Saint-Quentin, 58-55 ; Orléans - Saint-Étienne, 69-63 ; Mulhouse-Évreux, 84-77 ; Charleville-Antibes, 84-77. J QUIMPER-ANGERS : 95-90 (29-25 ; 19-18 ; 28-20 ; 19-27) QUIMPER : Mouillard (6), Fein (32), Strunc, Kennedy (25), Hérard (5) ; puis Claude (3), Granotier (6), Tensorer (3), Petrovic (11), Liatsos (4). Entraîneur : O. Cousin. ANGERS : Ragauskas (18), Christophe (3), T. Durham (17), Desroses (25), Emerson (10) ; puis Rathieuville (7), Sene (3), Braun, L. Touré (7). Entraîneur : O. le Minor. J AIX-MAURIENNE - CHÂLONS : 61-66 (17-13 ; 18-14 ; 10-23 ; 16-16) AIX-MAURIENNE : S. Darnauzan (7), Gaillou (2), Chaulvet (6), McClark (16), Zimmerman (18) ; puis Vaccarin (2), Doubal (6), Tapé (4), Kaczmarow. Entraîneur : P. Ruivet. CHÂLONS : Ouattara (7), Chery (6), Richmond (13), Tchicamboud (17), Z. Moss ; puis Picardo (3), Landu (10), Martineau, Galette, K. Sefolosha (9), Diakité (1). Entraîneur : F. Péronnet. J VICHY-NANTERRE : 82-80 (18-20 ; 22-24 ; 25-17 ; 17-19) VICHY : Pluvy (6), Asceric, R. Moss (14), Mason (18), Knight (26) ; puis Bourgeois, Lollia (2), Cazalon (16), Julians. Entraîneur : J.L. Borg. NANTERRE : Delarue (4), McFarlin (14), Ekanga-Ehawa (13), Corre (10), Lucas (17) ; puis T. Darnauzan (11), Stefanski (8), Miguel (3). Entraîneur : P. Donnadieu. J LEVALLOIS-BESANÇON : 80-76 (20-20 ; 18-20 ; 14-18 ; 28-18) LEVALLOIS : Nivière (5), Sylla (4), Vespasien (4), Burrell (23), Markovic (19) ; puis Kessely, Fergerson (17), Dieng (8). Entraîneur : S. Lautié. BESANÇON : Banks (11), Patiejunas (13), Mélicie (15), Gradit (10), Ford (18) ; puis Foyle (6), Éléléara (3), R. N’Kembé. Entraîneur : G. Castano. J BOULAZAC - SAINT-QUENTIN : 58-55 (18-10 ; 21-17 ; 6-13 ; 13-15) BOULAZAC : Lasme, Bertorelle (10), Beesley, Holland (21), Howell (15) ; puis Vasic (3), Lavis (2), Conderanne (2), Tetainanuarii (5). Entraîneur : J. Douaglin. SAINT-QUENTIN : Joldersma (12), Grétouce (12), Wooten (12), Crowder (5), Simmons (8) ; puis Cologer (4), Oloa, Moulin (2). Entraîneur : O. Hirsch. J ORLÉANS - SAINT-ÉTIENNE : 69-63 (25-17 ; 9-17 ; 21-18 ; 14-11) ORLÉANS : Fellah (17), Dewar (10), Da Silva, Humbert (4), McFarlan (22) ; puis Bah, Blot (14), Monbollet, W. Aka (2). Entraîneur : M. Perrin. SAINT-ÉTIENNE : Periac (8), G. Pons, Adell (13), Ringstrom (10), Dean (12) ; puis Staelens (7), Hall (4), Rey (2), Passave (7). Entraîneur : A. Thinet. J MULHOUSE-ÉVREUX : 84-77 (23-23 ; 21-12 ; 19-17 ; 21-25) MULHOUSE : Bouvier (13), M’Bodji (7), A.D. Smith (13), Swords (11), G. Owens (13) ; puis Bronchard (8), V. Mendy, Pistre (14), Malet (5). Entraîneur : C. Auffray. ÉVREUX : Boissié (5), Diene (6), G. Plateau (5), Toffin (10), Maizeroi ; puis Eppehimer (10), Calvez (4), Muhammad (7), C. Hill (30). Entraîneur : P. Thibaud. J CHARLEVILLE-ANTIBES : 84-77 (23-17 ; 21-14 ; 21-22 ; 19-24) CHARLEVILLE : W. Bernard (20), Thioune (16), Correa (6), Yatzkan (12), Davidson (21) ; puis Mo. N’Diaye (3), Condouant (6), C. Fournier, T. Pons. Entraîneur : M. Gonsalves. ANTIBES : T. Williams (17), A. Keïta (12), Bengaber (10), Recoura (5), Kresta (22) ; puis Kissourine, Chérasse (5), Dahbi (6). Entraîneur : S. Ostrowski. I LIGUE FÉMININE (1re journée, open LFB, tous les matches à Paris-Coubertin). – HIER : Villeneuve-d’Ascq - Challes, 80-51 ; Tarbes-Strasbourg, 92-62 ; Aix-en-Provence Nice, 63-53 ; Bourges - Saint-Amand, 66-61. AUJOURD’HUI : Clermont-Calais (14 heures) ; Montpellier-Mondeville (16 h 15) ; Valenciennes-Mourenx (18 h 30). J VILLENEUVE-D’ASCQ - CHALLES : 80-51 (24-13 ; 15-15 ; 23-16 ; 18-7) VILLENEUVE-D’ASCQ : Catrix, Massaline (14), Seigle (15), Fombonne (4), Marcauskaite (12), T. Brown (10), E. Gomis (5), Wambe (14), Sacko (6), Heurtematte. Entraîneur : A. N’Diaye. CHALLES : Pognon (6), Cayot (5), Duvivier (6), Peyrol (9), Pilyashenko (12), Viotty, Luptakova (6), Janostinova (5), Savic (2). Entraîneur : C. Benintendi. J TARBES-STRASBOURG : 92-62 (31-16 ; 26-16 ; 20-22 ; 15-8) TARBES : Tomaszewski (14), Savasta (6), Zlatanova (4), Basko (11), Laborde, P. Sy (18), Lepron (8), Gaither (27), Yacoubou (4). Entraîneur : P. Pisan. STRASBOURG : Kientz, Mercier (5), Langlais, Bouderra, Gueye (22), Chieze (2), Brazdeikyte (11), Robert (20), Schmitt (2). J AIX-EN-PROVENCE - NICE : 63-53 (13-13 ; 25-9 ; 7-19 ; 18-12) AIX-EN-PROVENCE : Dieme (4), Kostaki (15), Campbell (6), Lopez (3), Lacroix (11), Ferragut (13), Ndongue (4), Pride (7). Entraîneur : A. Weisz. NICE : J. Gomis, Martinez, Maïga (20), Beikes (10), Petiteau (2), Barennes (6), Stevenson (9), Azace (6). Entraîneur : S. Provillard. J BOURGES - SAINT-AMAND : 66-61 (17-12 ; 22-19 ; 9-14 ; 18-16) BOURGES : Godin (5), Palau (9), Melain (17), Dumerc (8), Jekabsone (19), N’Goyisa (2), Reghaïssia (6), Pavetic. Entraîneur : P. Vincent. SAINT-AMAND : E. Brown (14), Fouteret (2), Cibert (9), Drljaca (14), C. Miller (10), Capelle (7), El Gargati, Delepine (5). Entraîneur : D. Thiebaut. TRAPANI. – Les Suisses d’Alinghi (au premier plan) ont conforté leur première place au classement général de la Coupe Louis-Vuitton, en profitant de l’abandon de leurs adversaires du jour, les Italiens de Luna-Rossa. (Photo Domenico Stinellis/AP) LUTTE BATEAUX CANOË-KAYAK I COUPE LOUIS-VUITTON – ACTE 8 (Trapani [ITA], 29 septembre-4 octobre). – Manche 4 : Emirates-Team New Zealand (NZL) b. Mascalzone Latino-Team Capitalia (ITA), sur abandon ; Shosholoza (AFS) b. United Internet-Team Germany (ALL), de 20’’ ; BMW-Oracle (USA) b. K-Challenge, de 2’44’’ ; Alinghi (SUI) b. Victory-Challenge (SUE), de 1’14’’ ; China Team (CHI) b. + 39 Challenge (ITA), de 3’5’’ ; Luna-Rossa (ITA) b. Desafio Espagnol (ESP), de 1’36’’. Manche 5 : Alinghi b. Luna Rossa, sur abandon ; + 39 Challenge b. Desafio Espagnol, de 2’22’’ ; Victory Challenge b. China Team, sur abandon ; Emirates-Team New Zealand b. BMW-Oracle, de 3’’ ; K-Challenge b. United Internet-Team Germany, de 20’’ ; Mascalzone Latino-Team Capitalia b. Shosholoza, de 1’30’’. Classement général (après cinq manches) : 1. Alinghi, 5 points ; 2. EmiratesTeam New Zealand, BMW-Oracle, Luna-Rossa, 4 ; 5. K-Challenge, Victory Challenge, 3 ; 7. Shosholoza, 2 ; 8. United Internet-Team Germany, Desafio Espagnol, China Team, + 39 Challenge, Mascalzone Latino-Capitalia Team, 1. I MULTICOQUES – GRAND PRIX DE LORIENT (30 septembre-2 octobre). Septième épreuve du Championnat ORMA. Classement (après six manches) : 1. Cammas (Groupama, 1-2-1-1-1-3), 9 points ; 2. Bidégorry (Banque-Populaire, 2-3-2-2-2-2), 13 ; 3. Le Peutrec (Gitana 11, 4-1-4-4-4-1), 18 ; 4. Le Cléac’h (Foncia, 3-4-3-5-5-4), 24 ; 5. Desjoyeaux (Géant, 6-5-5-3-3-7), 29 ; 6. Duprey du Vorsent (Gitana X, 5-6-6-6-6-5), 34. I GRAND PRIX DE BANDOL (Mumm 30, 30 septembre-2 octobre). – 1re manche (parcours olympique) : 1. Di Biase (SUI, Ville de Genève-Carrefour Prévention) ; 2. Pagès (La Rochelle Jeunes-Albatrans) ; 3. Berthet (Bouygues-Telecom) ; 4. Brenac (BelvédèreEDC-EBSCO) ; 5. Pahun (Région-Île-deFrance). 2 e manche : 1. Berthet ; 2. Di Biase ; 3. Henry (Toulon-Provence-Méditerranée-COYCH) ; 4. Pagès ; 5. Pahun ; etc. Classement général (après deux manches et avant jury) : 1. Di Biase, 3 points ; 2. Berthet, 4 ; 3. Pagès, 6 ; 4. Pahun, 10 ; 5. Henry, 11 ; etc. I SLALOM – CHAMPIONNATS DU MONDE (Penrith [AUS], 30 septembre 3 octobre).– Finales. HOMMES. C 1 : 1. Bell (AUS), 209,26 pts (1’46’’10 + 1’43’’16) (0 point de pénalité en 1re manche + 0 en 2e manche) ; 2. T. Estanguet, 209,47 (1’47’’89 + 1’41’’58) (4 + 0) ; 3. Martikan (SLQ), 210,64 (1’43’’99 + 1’46’’65) (0 + 2) ; 4. Benzien (ALL), 214,12 (1’47’’10 + 1’47’’02) (0 + 2) ; 5. S. Pfannmöller (ALL), 214,50, (1’46’’88 + 1’47’’62) (2 + 0) ; 6. Mincik (S LQ), 214 ,99 (1’48’’59 + 1’46’’40) (0) ; 7. Maley (AUS), 215,84 (1’49’’31 + 1’46’’53) (0) ; 8. Masek (RTC), 217,65 (1’48’’19 + 1’49’’46) (2 + 2) ; 9. Dürrenmatt (SUI), 222,14 (1’48’’29 + 1’53’’85) (0 + 6) ; 10. Jezek (RTC), 231,40 (1’49’’94 + 2’1’’46) (4 + 6). Éliminés en demi-finale : 12. Slafkovsky (SLQ), 110,16 (2) ; 14. McIntosh (GBR), 110,69 (2) ; 20. Labarelle, 113,47 (0) ; 37. Lalliet, 173,98 (58). FEMMES. K 1 : 1. Kaliska (SLQ), 219,86 pts (1’49’’52 + 1’50’’34) (0 point de pénalité en 1re manche + 0 en 2e manche) ; 2. Planert (ALL), 222,69 (1’50’’70 + 1’51’’99) (0 + 0) ; 3. Dickens, 229,38 (1’52’’57 + 1’56’’81) (2 + 0) ; 4. Hilgertova (RTC), 229,82 (1’50’’90 + 1’58’’92) (0 + 6) ; 5. Bongardt (ALL), 232,22 (1’55’’66 + 1’56’’56) (0 + 2) ; 6. Walsh (GBR), 236 ,41 (1’57’’30 + 1’59’’11) (2 + 2) ; 7. Pavelkova (RTC), 236,93 (1’56’’06 + 2’0’’87) (0 + 6) ; 8. Blakeman (GBR), 237,21 (1’54’’30 + 2’2’’91), (0 + 6) ; 9. Sadilova (RTC), 242,88 (1’57’’01 + 2’5’’87), (0 + 2). Éliminées en demi-finale : 14. Pichery, 121,49 (0) ; 18. Oblinger-Peters (AUT), 124’’16 (2) ; 20. Dukatova (SLQ), 127,35 (4). AUJOURD’HUI Demi-finales et finales du K 1 HOMMES et C 2. DEMAIN Patrouilles K 1 (H et F), C 1, C 2. BOXE I RÉUNION DE BROOKS (USA, 30 septembre). – Demi-finale IBF des mi-lourds (12 × 3) : G. Johnson (USA) b. GK Jones (USA), arrêt de l’arbitre au 10eround. Glen Johnson (36 ans, 43 victoires, 2 nuls, 10 défaites), qui avait abandonné son titre IBF l’an dernier pour affronter son compatriote Antonio Tarver, devient challenger officiel du nouveau champion IBF, l’Anglais Clinton Woods, que Johnson avait battu aux points en février 2004. I TOURNOI D’OSTRAVA (RTC, 30 septembre - 2 octobre). – Demi-finale. Plume : Djelkhir b. Stogerel (MGL), 23-9. Welters : Noël b. Matemousian (ARM), 15-15 (départagés par pointages individuels). Moyens : Diambang b. Sead (SUI), 25-18. Superlourds : Samoudi b. Prusa (RTC), 23-8. Les quatre derniers Français en lice se sont imposés. « Djelkhir a été le meilleur face à un bon gaucher, qu’il a pris de vitesse, à mi-distance, souligne l’entraîneur Aldo Cosentino. Quant à Noël, il a respecté les consignes et a contré. En revanche, Diambang n’a pas écouté et s’est battu, alors qu’il aurait dû contrer un débutant qui se jetait. Enfin, Samoudi a contrôlé et son adversaire a même été compté. » AUJOURD’HUI Finales. Plume : Djelkhir - Duraj (RTC). Welters : Noël - Katalinic (CRO). Moyens : Diambang - Akopian (ARM). Super-lourds : Samoudi - Pulov (BUL). I RÉUNION DE WLOCLAWEK (POL, 30 septembre).– Lourds-légers (10 × 3) : Bursztynowicz (POL) b. Greter, aux points. I ROUND ROBIN JUNIORS (Dublin, 30 septembre - 1er octobre). – Demi-finales. Mi-mouche : Barmes (IRL) b. Ait-Ihya, 15-10. Coq : Boumerdaci b. Sennessy (IRL), 22-12. Plume : Muller (ALL) b. Mansri, 15-10. Légers : Mimoune b. D. Ward (IRL), 9-4. Super-légers : P. Ward (IRL) b. Tavares, 14-10. Welters : Bellahcene b. Collins (IRL), 25-16. Moyens : Zabre b. Tourish (IRL), 26-10. I R ÉUN I O N D ’O L D EN BU R G (A LL , 1er octobre). – Championnat d’Europe des lourds (12 ×3) : Vidoz (ITA, champion) b. Sprott (GBR, challenger), aux points (117-112, 117-113, 117-112). Dans un combat terne, Paolo Vidoz (35 ans, 20 victoires, 2 défaites) a conservé son titre. « Sprott n’avait pas envie de devenir champion d’Europe et fut étrangement passif, commente le juge parisien Daniel Talon, tandis que Vidoz, qui ne paraissait pas au mieux, n’en demandait pas tant. L’Italien a donné des séries sporadiques, mais, parfois, il ne se passait rien. » PAGE 12 CYCLISME I CIRCUIT FRANCO-BELGE (2.1 [BEL], 29 septembre - 2 octobre). – 3e étape, Maubeuge-Quiévrain : 1. Hoj (DAN, Gerolsteiner), les 211,1 km en 5 h 5’29’’ ; 2. Vilcinskas (LIT, Jartazi), à 1’’ ; 3. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), à 2’’ ; 4. Zanotti (ITA, Liquigas) ; 5. Weylandt (BEL, Quick Step) ; 6. Casper (Cofidis) ; 7. Korff (ALL, TMobile) ; 8. De Jongh (HOL, Rabobank) ; 9. Jegou (Française des Jeux) ; 10. Mondory (AG2R Prévoyance), t.m.t. Classement général : 1. Hinault (Crédit Agricole), en 13 h 47’26’’ ; 2. Hoj (DAN, Gerolsteiner), m.t. ; 3. Breschel (DAN, CSC), à 3’’; 4. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), à 5’’ ; 5. Zanotti (ITA, Liquigas), à 6’’ ; 6. Kirsipuu (EST, CA) ; 7. Hayman (AUS, Rabobank) ; 8. Delage (Française des Jeux), t.m.t. ; 9. Casper (Cofidis), à 7’’ ; 10. Coyot (Cof), à 8’’. AUJOURD’HUI 4e et dernière étape : Cuemes-Doornik (154,6 km). I MÉMORIAL CIMURRI GRAN PREMIO BIOERA (1.1 [ITA], 1er octobre). – 1. Fischer (BRE, Naturino-Sapore di Mare), en 4 h 8’40’’ (moy : 44,879 km/h) ; 2. Grillo (ITA, PanariaNavigare) ; 3. Mori (ITA, Saunier Duval-Prodir) ; 4. Szczawinski (POL, Ceramica Flaminia) ; 5. Santanbrogio (ITA, Team LPR), t.m.t. GOLF I DUNHILL LINKS CHAMPIONSHIP ([ECO], Saint Andrews, Carnoustie, Kingsb a r n s , 3 9 7 4 4 9 0 / , 2 9 s e ptembre - 2 octobre). – Troisième tour (par 216) : 1. Ferrie (ANG), 203 (68 + 68 + 67) ; 2. Gonzalez (ARG), 208 (69 + 68 + 71), Montgomery (ECO), 208 (70 + 65 + 73) et Stenson (SUE), 208 (69 + 74 + 65) ; 5. Fulke (SUE), 209 (71 + 66 + 72) ; 6. Casey (ANG), 210 (68 + 70 + 72) ; 7. Westwood (ANG), 211 (71 + 71 + 69), Harrington (IRL), 211 (70 + 70 + 7 1), Gre en (AUS), 211 (70 + 71 + 70), Kjeldsen (DAN), 211 (70 + 72 + 69) et Doyle (AUS), 211 (73 + 72 + 66) ; 12. Clarke (ILN), 212 (68 + 75 + 69) ; … 32. Cévaër, 215 (69 + 74 + 72) ; 48. Van de Velde, 216 (72 + 74 + 70), Poulter (ANG), 216 (71 + 73 + 72) ; 99. Lucquin, 221 (74 + 69 + 78), Delamontagne, 221 (71 + 77 + 73), Havret, 221 (79 + 70 + 72), Jacquelin, 221 (70 + 80 + 71) ; 1 29. Bourdy, 224 (73 + 76 + 75) ; 162. Remésy, 232 (76 + 78 + 78). I OPEN DE GREENSBORO (Forest Oaks Country Club, Caroline-du-Nord, circuit américain hommes, 5 000 000 $, 29 septembre - 2 octobre). – Deuxième tour (par 144) : 1. Huston, 132 (66 + 66) ; 2. K.J. Choi (CDS), 133 (64 + 69) ; 3. Rose (ANG), 134 (69 + 65) et Trahan, 134 (65 + 69) ; 5. Clark (AFS), 135 (66 + 69), Gay, 135 (69 + 66), Maruyama (JAP), 135 (70 + 65) et Rollins, 135 (67 + 68) ; 9. Bohn, 136 (71 + 65), Chopra (SUE), 136 (67 + 69), Herron, 136 (70 + 66), Pettersson (SUE), 136 (69 + 67) et Warren, 136 (62 + 74) ; … 17. Garcia (ESP), 138 (69 + 69) ; 53. Levet, 141 (74 + 67), Scott (AUS), 141 (73 + 68). N’ont pas passé le cut : Hamilton, 144 (68 + 76) ; Daly, 147 (75 + 72). Tous américains sauf mention. I OPEN DE LOS ANGELES (Californie, Trump National Golf Club, circuit américain f e m m e s , 1 3 0 0 0 0 0 $ , 3 0 s e ptembre - 2 octobre). – Premier tour (par 71) : 1. Icher, Ward, Perrot (CHL) et Han Hee-wan (CDS), 65 ; 5. Gloria Park (CDS), Gulbis et Rosales (PHI), 66 ; 8. Hart, Bowie, Kim Mi-hyun (CDS) et Jeong Jang (CDS), 67 ; … 27. A. Sörenstam (SUE), 69 ; 82. Arricau, 73 ; 96. Meunier-Lebouc, 74. Toutes américaines sauf mention. HANDBALL I LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES. – Phase principale, 1re journée. Groupe B. HIER : Athènes (GRE) - Celje (SLV), 21-30. AUJOURD’HUI : Sävehoff (SUE) - Leon (ESP). Groupe C. HIER : Hafnarfjördur (ISL) - Aarhus (DAN), 27-28. AUJOURD’HUI : Merano (ITA) - Velenje (SLV). Groupe D. HIER : Ljubuski (BOS) - Barcelone (ESP), 27-35 ; Szeged (HON) - Zaporozhye (UKR), 36-28. Groupe E. HIER : Kiel (ALL) - Meshkov (BLR), 35-28. AUJOURD’HUI : Kölding (DAN) - Plock (POL). Groupe F. HIER : Bucarest (ROU) - Ciudad Real (ESP), 24-29. AUJOURD’HUI : Presov (SLQ) - Veszprem (HON). Groupe G. HIER : Schaffhausen (SUI) - Zagreb (CRO), 26-26. AUJOURD’HUI : Pampelune (ESP) - Bitola (MCD). I COUPE DE L’EHF HOMMES. – 32e de finale aller. HIER : Tallin (EST) - Créteil, 26-29. Match retour le 9 octobre (16 heures). I COUPE DES COUPES HOMMES. – 32e de finale aller. HIER : Chambéry - Esch (LUX), 30-21. Match retour le 8 octobre (20 h 30). I DIVISION 2 HOMMES. – 3e journée. VENDREDI : Metz - Villeurbanne, 26-28 ; Cesson-Sévigné - Livry-Gargan, 20-20. HIER : Ajaccio - Wittelsheim, 28-32 ; Saint-Raphaël Nantes, 24-18 ; Billère - Belfort, 27-23 ; Aixen-Provence - Conflans, 24-27 ; Aurillac Porte Normande, 25-21 ; Nancy - Villeneuved’Ascq, 27-28. Classement : 1. Cesson, 8 pts ; 2. Aurillac, 7 ; 3. Metz, 7 ; 4. Wittelsheim, 7 ; 5. Porte Normande, 7 ; 6. Villeurbanne, 7 ; 7. Nantes, 7 ; 8. Saint-Raphaël, 6 ; 9. Conflans, 6 ; 10. Belfort, 5 ; 11. Billère, 5 ; 12. Nancy, 5 ; 13. Villeneuve-d'Ascq, 5 ; 14. Aix, 5 ; 15. Ajaccio, 5 ; 16. Livry-Gargan, 4. Prochaine journée.– Samedi 8 octobre : SaintRaphaël - Billère (20 heures) ; Villeneuved’Ascq - Ajaccio (20 h 30) ; Conflans - Aurillac (20 h 30) ; Livry-Gargan - Nancy (20 h 30) ; Villeurbanne - Cesson Sévigné (20 h 30). Dimanche 9 octobre : Wittelsheim - Belfort (16 heures) ; Nantes - Aix-en-Provence (16 heures) ; Porte Normande - Metz (16 heures). I DIVISION 1 FEMMES. – 4e journée. HIER : Yutz - Mérignac, 29-23 ; Fleury-lesAubrais - Angoulême, 32-31 ; Toulon - SaintCyr - Mios, 27-26 ; Bègles - Dijon, 22-20. AUJOURD’HUI : Le Havre - Nîmes (16 heures). DÉJÀ JOUÉ : Metz - Besançon, 27-27. Classement : 1. Fleury-les-Aubrais, 12 pts ; 2. Bègles, 10 ; 3. Le Havre, 9 ; 4. Metz, 9 ; 5. Dijon, 8 ; 6. Mérignac, 8 ; 7. Yutz, 8 ; 8. Toulon, 8 ; 9. Besançon, 7 ; 10. Nîmes, 5 ; 11. Mios, 4 ; 12. Angoulême, 4. Prochaine journée. – Samedi 8 octobre : Nîmes - Yutz (20 heures) ; Dijon - Fleury-lesAubrais (20 heures) ; Mios - Le Havre (20 heures) ; Toulon-Saint-Cyr - Besançon (20 heures) ; Angoulême - Metz (20 h 30). Dimanche 9 octobre : Mérignac - Bègles (16 heures). HOCKEY SUR GLACE I LIGUE MAGNUS.– 5e journée. HIER : Dijon - Morzine-Avoriaz, 4-7 ; Gap - Angers, 1-6 (1-3, 0-0, 0-3) ; Rouen - Grenoble, 4-1 (0-0, 2-0, 2-1) ; Amiens - Briançon, 3-0 (1-0, 0-0, 2-0) ; Villard - Mont-Blanc, 3-2 (0-0, 3-0, 0-2) ; Chamonix - Caen, 3-2 (1-0 , 1-0, 1-2) ; Anglet - Épinal, 4-3 a.p. (3-2, 0-0, 0-1, 1-0). Classement : 1. Angers et Villard-de-Lans, 10 pts ; 3. Rouen, 9 ; 4. Amiens, 8 ; 5. Grenoble et Briançon, 6 ; 7. Dijon, 5 ; 8. Anglet, Epinal et Morzine-Avoriaz, 4 ; 11. Chamonix, 3 ; 12. Mont-Blanc et Caen, 2 ; 14. Gap, 1. Prochaine journée.– Lundi 3 octobre : Morzine - Avoriaz (20 h 30). Mardi 4 octobre : Grenoble - Dijon (20 heures) ; Gap - Chamonix (20 heures) ; Épinal -Rouen (20 h 15) ; MontBlanc - Anglet (20 h 30) ; Briançon - Villard (20 h 30). Mercredi 5 octobre : Angers Amiens (20 heures). I CHAMPIONNATS DU MONDE (Budapest, 26 septembre-2 octobre). – Gréco-romaine. 66 kg. Seizièmes de finale : Panait (ROU) b. S. Guenot, 2-0 (5-0, 2-1). Demi-finales : Gergov (BUL) b. Vardanyan (UKR), 2-0 (1-0, 3-0) ; Rajabov (AZE) b. Kum Chol (CDN). Matches pour la 3e place : Milan (CUB) b. Vardanyan ; Min-Chul (CDS) b. Kum-Chol. Finale : Gergov b. Rajabov, 2-0 (2-1, 3-0). 74 kg. Seizièmes de finale : C. Guenot b. Iwasaki (JAP), 2-1 (6-1, 1-3, 2-2). Huitièmes de finale : Abdulov (AZE) b. C. Guenot, 2-1. Demi-finales : Madsen (DAN) b. Bucher (SUI) ; Samurgachev (RUS) b. Schneider (ALL). Matches pour la 3e place : Yli-Hannuksela (FIN) b. Bucher ; Schneider b. Babulfath (SUE). Finale : Samurgachev b. Madsen, 2-1 (7-0, 2-3, 2-0). 84 kg. Seizièmes de finale : Khasaia (GEO) b. Noumonvi, 2-1 (3-0, 3-3, 3-0). Demifinales : Selimav (BLR) b. Bardosi (HON) ; Mishine (RUS) b. Daragan (UKR). Matches pour la 3e place : Bardosi b. Jung-Sub (CDS) ; Avluca (TUR) b. Daragan. Finale : Selimav b. Mishine, 2-1 (1-4, 1-1, 2-2). AUJOURD’HUI Gréco-romaine : 60 kg ; 96 kg ; 120 kg. MOTO I VITESSE – GRAND PRIX DU QATAR (Losail, 29 septembre-1er octobre). – 14e (MotoGP) et 13e (125 cm³ et 250 cm3) manches du Championnat du monde 2005. J MotoGP : 1. Rossi (ITA, Yamaha), les 22 tours (118,36 km) en 43’33’’759 (moy. : 163,020 km/h) ; 2. Melandri (ITA, Honda), à 1’’670 ; 3. Hayden (USA, Honda), à 5’’536 ; 4. Edwards (USA, Yamaha), à 14’’737 ; 5. Gibernau (ESP, Honda), à 20’’431 ; 6. Checa (ESP, Ducati), à 31’’432 ; 7. Nakano (JAP, Kawasaki), à 32’’983 ; 8. Elias (ESP, Yamaha), à 39’’888 ; 9. Barros (BRE, Honda), à 41’’792 ; 10. Capirossi (ITA, Ducati), à 44’’252, etc. Abandon : Biaggi (ITA, Honda), problème électronique. Forfait : Jacque (Kawasaki). Grille de départ. – 1re ligne : Capirossi (ITA, Ducati), 1’56’’917 ; Gibernau (ESP, Honda), 1’56’’994 ; Rossi (ITA, Yamaha), 1’57’’360. 2 e ligne : Edwards (USA, Yamaha), 1’57’’447 ; Melandri (ITA, Honda), 1’57’’468 ; Checa (ESP, Ducati), 1’57’’481. 3e ligne : Nakano (JAP, Kawasaki), 1’57’’902, etc. Championnat du monde 2005 (après 14 Grands Prix) : 1. Rossi, 306 points ; 2. Biaggi, 159 ; 3. Melandri, 157 ; 4. Edwards, 152 ; 5. Hayden, 150 ; 6. Capirossi, 148 ; 7. Barros, 129 ; 8. Gibernau, 126 ;... 17. Jacque, 25 ; etc. J 250 cm3 : 1. Stoner (AUS, Aprilia), les 20 tours (107,6 km) en 41’22’’628 ; 2. Lorenzo (ESP, Honda), à 1’’566 ; 3. Dovizioso (ITA, Honda), à 2’’603 ; 4. Pedrosa (ESP, Honda), à 2’’659 ; 5. Porto (ARG, Aprilia), à 4’’867 ; 6. Aoyama (JAP, Honda), à 29’’971 ; 7. Barbera (ESP, Honda), à 32’’708 ;... 9. Guintoli (Aprilia), à 46’’849 ; etc. Abandons : De Puniet (Aprilia), moteur ; Vincent (Fantic). Grille de départ. 1re ligne : Lorenzo (ESP, Honda), 2’2’’154 moy. : 158,553 km/h) ; De Angelis (SAN, Aprilia), 2’2’’303 ; Stoner (AUS, Aprilia), 2’2’’473 ; Pedrosa (ESP, Honda), 2’02’’544. 2e ligne : Porto (ARG, Aprilia), 2’2’’704 ; Dovizioso (ITA, Honda), 2’2’’715 ; H. Aoyama (JAP, Honda), 2’2’’828 ; De Puniet (Aprilia), 2’4’’219. 3e ligne : 11. Guintoli (Aprilia), 2’4’’419 ;... 6e ligne : 23. Nigon (Yamaha), 2’6’’179 ; 7e ligne : 25. Vincent (Fantic), 2’6’’669 ; 27. Gines (Aprilia), 2’7’’712, etc. Championnat du monde (après 13 Grands Prix) : 1. Pedrosa, 239 points ; 2. Stoner, 213 ; 3. Dovizioso, 160 ;... 7. De Puniet, 121 ; 10. Guintoli, 69 ; etc. J 125 cm3 : 1. Talmacsi (HON, KTM), les 18 tours (96,84 km) en 39’23’’248 (moy. : 147,519 km/h) ; 2. Kallio (FIN, KTM), à 0’’017 ; 3. Simoncelli (ITA, Aprilia), à 9’’571 ; 4. Di Meglio (Honda), à 11’’815 ; 5. Faubel (ESP, Aprilia), à 12’’169 ; 6. Luthi (SUI, Honda), à 12’’303 ;... 20. Masbou (Honda), à 49’’011 ; etc. Grille de départ. 1re ligne : Kallio (FIN, KTM), 2’9’’455 (moy. : 149,611 km/h) ; Talmacsi (HON, KTM), 2’9’’601 ; Pasini (ITA, Aprilia), 2’9’’653 ; Simon (ESP, KTM), 2’9’’680. 2e ligne : Lai (ITA, Honda), 2’9’’699 ; Poggiali (SAN, Gilera), 2’9’’718 ; Simoncelli (ITA, Aprilia), 2’9’’850 ; Rodriguez (ESP, Aprilia), 2’9’’962. 3e ligne : Luthi (SUI, Honda), 2’10’’010 ; Di Meglio (Honda), 2’10’’024 ; Faubel (ESP, Aprilia), 2’10’’075 ; Bautista (ESP, Honda), 2’10’’282. 4e ligne : 15. Masbou (Honda), 2’10’’444 ; etc. Championnat du monde 2005 (après 13 Grands Prix) : 1. Kallio, 201 points ; 2. Luthi, 199 ; 3. Talmacsi, 156 ;... 10. Di Meglio, 77 ; 18. Masbou, 22 ; etc. I MOTO TOUR (Toulon-Toulon). – Classement après la huitième étape : 1. Nuques (Yamaha) ; 2. Moreira (Yamaha), à 47’’57 ; 3. Haquin (KTM), à 55’’92 ; 4. Morillas (Buell), à 1’15’’7 ; 5. Detot (Kawasaki), à 1’54’’25 ; etc. AUJOURD’HUI Dernière spéciale au Mont Faron. PATINAGE ARTISTIQUE I MASTERS (Reims, 30 septembre 1er octobre). – J HOMMES : 1. Joubert, 206,80 pts (135,06 [libre] + 71,74 [court]) ; 2. Contesti, 177,76 (119,37 + 58,33) ; 3. Dambier, 176,77 (121,69 + 55,08) ; 4. Ponsero, 172,01 (109,52 + 62,49) ; 5. Préaubert, 161,72 (102,18 + 59,54) ; 6. Colot, 153,99 (101,80 + 52,19) ; 7. Djordjevic, 149,56 (92,85 + 56,71) ; 8. Deslot, 144,02 (90,06 + 53,96) ; 9. Reverdiau, 131,70 (82,91 + 48,79). J FEMMES : 1. C. Didier, 122,89 pts (79,65 [libre] + 43,24 [court]) ; 2. Calvez, 120,84 (73,91 + 46,93) ; 3. Bobillier, 116,35 (77,53 + 38,82) ; 4. Lacour, 114,53 (67,13 + 47,40) ; 5. G. Didier, 88,41 (55,29 + 33,12) ; 6. Dumaine, 74,14 (4 4 ,62 + 29 , 52 ) ; 7 . L u xey , 58 ,5 3 (39,11 + 19,42). RUGBY I LIGUE CELTIQUE (5e journée). – VENDREDI : Édimbourg (ECO) - Glasgow (ECO), 28-12. HIER : Connacht (IRL) - Munster (IRL), 19-44 ; Leinster (IRL) - Ulster (IRL), 30-23. Classement (tous cinq matches) : 1. Édimbourg, 18 ; 2. Munster, 18 ; 3. Leinster, 17 ; 4. Ulster, 17 ; 5. Cardiff, 15 ; 6. Borders, 13 ; 7. Llanelli, 11 ; 8. Newport, 10 ; 9. Neath-Swansea, 9 ; 10. Glasgow, 8 ; 11. Connacht, 5. I COUPE ANGLO-GALLOISE. – VENDREDI. Groupe 4 : Newport (GAL) - Leicester (ANG), 24-15. HIER. Groupe 1 : Bath (ANG) - Bristol (ANG), 25-10 ; Gloucester (ANG) - NeathSwansea (GAL), 23-7. Groupe 2 : Cardiff (GAL) - Saracens (ANG), 37-20. Groupe 4 : Worcester (ANG) - Northampton (ANG), 7-22. SHORT-TRACK I COUPE DU MONDE (Hangzhou [CHN], 30 septembre - 2 octobre). – HOMMES. 500 m : 1. Li Jiajun (CHN), 41’’922 ; 2. Ahn Hyun-soo (CDS), 41’’933 ; 3. Tremblay (CAN), 42’’111. Éliminé en demi-finales : 8. Ohno (USA). En séries : 18. Fauconnet ; 19. Mattei ; 29. Mathieu. FEMMES. 500 m : 1. Wang Meng (CHN), 44’’185 ; 2. Fu Tianyu (CHN), 44’’388 ; 3. Radanova (BUL), 44’’611. Éliminées en séries : 26. Gollin ; 32. Bouvier. En préliminaires : 41. Lecompère. Relais 3 000 m (demi-finales). I : 1. Corée du Sud, 4’17’’671 ; 2. Canada, 4’19’’817 ; 3. France (Choi Min-kyung, Bouvier, Gollin, Lecompère), 4’38’’859 (éliminée). SQUASH I OPEN DE HONGRIE (Budapest, 29 septembre - 1er octobre). – Demi-finales : Gaultier (no 11) - Nicol (ANG, no 5), 3-1 (11-2, 11-5, 4-11, 11-5) ; Shabana (EGY, no 8) - Willstrop (ANG, no 8), 3-1 (10-11, 11-6, 11-8, 11-4). I OPEN FEMMES D’ALEXANDRIE (EGY, 26-30 septembre). – Demi-finales : Stoehr (no 15) - Naude (HOL, no 14), 3-0 (10-9, 9-1, 9-4) ; Kheirallah (EGY, no 27) - Abdel Kawy (EGY, no 8), 3-0. Finale : Kheirallah - Stoehr, 3-2 (6-9, 9-4, 9-10, 9-1, 9-2). TENNIS I HÔ CHI MINH-VILLE ([VIE], ATP, dur, 380 000 $, 26 septembre - 2 octobre). – Demi-finales : Stepanek (RTC) b. T. Johansson (SUE), 7-5, 6-4 ; Björkman (SUE) b. Puerta (ARG), 6-1, 6-0. I PALERME ([ITA], ATP, terre battue, 323 250 /, 26 septembre - 2 octobre). – Quart de finale : Volandri (ITA) b. Robredo (ESP), 6-4, 6-2. Demi-finales : Andreev (RUS) b. Seppi (ITA), 6-2, 6-4 ; Volandri (ITA) b. Behrend (ALL), 6-4, 6-2. I GRENOBLE (ATP Challenger, indoor, 75 000 /, 26 septembre - 2 octobre). – Demi-finales : Gicquel b. Santoro, 6-3, 6-3 ; Enqvist (SUE) b. Haehnel, 3-6, 7-5, 6-2. I LUXEMBOURG ([LUX], WTA Tour, indoor, 585 000 $, 26 septembre - 2 octobre). – Demi-finales : Grönefeld (ALL) b. Safina (RUS), 6-4, 5-7, 6-4 ; Clijsters (BEL) b. Dechy, 6-3, 6-1. I SÉOUL ([CDS], WTA Tour, dur, 140 000 $, 26 septembre - 2 octobre).– Demi-finales : Jankovic (SEM) b. Golovin, 6-4, 5-7, 6-4 ; Vaidisova (RTC) b. Castaño (COL), 7-5, 6-4. I CANTON ([CHN], WTA Tour, dur, 170 000 $, 26 septembre - 2 octobre). – Demi-finales : Yan Zi (CHN) b. Azarenka (BLR), 6-4, 6-3 ; Llagostera Vives (ESP) b. Zheng Jie (CHN), 7-5, 6-4. TENNIS DE TABLE I CHAMPIONNATS D’EUROPE PAR EQUIPES (1er - 2 octobre). – HOMMES. A Sarajevo : France - Bosnie-Herzégovine, 3-2 (Lo [no146 mondial] - Ivanek [no392], 3-2 ; Bertin [no181] - Milicevic [no188], 0-3 ; Bobillier [no144] - Hadzic [no693], 3-0 ; Lo Milisevic, 2-3 ; Bertin - Ivanek, 3-0) ; Italie Bulgarie, 3-0 ; Estonie - Ukraine, 3-0 (forfait) ; France - Ukraine, 3-0 (forfait) ; France - Italie, 3-2 (Bertin - Piacentini [no167], 3-1 ; Lo - Yang Min [no57], 1-3 ; Bobillier - Bobocica [no394], 3-1 ; Bertin Yang Min, 0-3 ; Lo - Piacentini, 3-1) ; BosnieHerzégovine - Estonie 3-2 ; Bulgarie - Ukraine, 3-0 (forfait). Classement : 1. France, 3 victoires ; 2. Italie et Bulgarie, 2 ; 4. Bosnie-Herzégovine et Estonie, 1 ; 6. Ukraine, 0. FEMMES. A Kaunas : France - Turquie, 3-0 (forfait) ; Lituanie - Espagne, 3-1 ; Pays-Bas Turquie, 3-0 (forfait) ; France - Pays-Bas, 3-1 (Coulibaly [no363] - Li Jiao [no18], 0-3 ; Grundisch [no163] - Creemers [no261], 3-2 ; Cahoreau [no256] - Van Useln [no279], 3-0 ; Grundisch - Li Jiao, 3-1) ; Espagne - Suisse, 3-0 ; Lituanie - Turquie, 3-0 (forfait) ; Lituanie - France, 3-2 (Misikonyte [no330] - Grundisch, 0-3 ; Budiene-Garkauskaite [no69] Coulibaly, 3-0 ; Daunoraviciute [no399] Cahoreau, 1-3 ; Budiene-Garkauskaite Grundisch, 3-2 ; Misikonyte - Coulibaly, 3-0) ; Pays-Bas - Espagne, 3-1. Classement : 1. Lituanie, 3 victoires ; 2. France et Pays-Bas, 2 ; 4. Espagne et Turquie, 1 ; 6. Suisse, 0. AUJOURD’HUI HOMMES (France - Bulgarie ; France - Estonie) ; FEMMES (France - Espagne et France - Suisse). I LIGUE DES CHAMPIONS (30 septembre - 2 octobre).– 2e journée. Groupe A : Grenzau (ALL) - Gloska (POL), 3-0 ; Charleroi (BEL) - Hennebont, 3-0. Classement : 1. Grenzau et Charleroi, 4 pts ; 3. Hennebont et Gloska, 0. Groupe B : Gönnern (ALL) - Cestas, 3-1 (Boll - Liu Song, 3-2 ; Rosskopf Tugwell, 2-3 ; Grujic - Provost, 3-1 ; Boll Tugwell, 3-0) ; Zagreb - Milan (aujourd’hui). Classement : 1. Gönnern, 4 pts ; 2. Zagreb, 2 ; 3. Cestas et Milan, 0. Groupe C : Ochsenhausen (ALL) - Levallois, 3-1 ; Budapest Grenade (ESP), 2-3. Classement : 1. Ochsenhausen, 4 pts ; 2. Levallois et Grenade, 2 ; 4. Budapest, 0. Groupe D : Angers - Horni Sucha (RTC), 1-3 ; Düsseldorf (ALL) - Niederösterreich (AUT) (aujourd’hui). Classement : 1. Horni Sucha, Düsseldorf et Niederösterreich, 2 pts ; 4. Angers, 0. DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge I PHARAONS INTERNATIONAL CROSS COUNTRY RALLYE (Égypte, 26 septembre - 1er octobre). – 6e manche du Championnat du monde FIM et 5e de la Coupe du monde FIA. 6e étape (Baharija - Le Caire). J AUTOS : 1. Ivanov-Demyanenko (RUS, Nissan Pathfinder Tecnosport), les 272 km en 3 h 4’39’’ ; 2. Henrard - De Roissard (BEL, Buggy-Tareg), à 4’32’’ ; 3. Palik-Darazsi (HON, Nissan pick-up), à 5’18’’ ; 4. Kis-Czegledi (HON, Nissan Pick-up Klub), à 9’31’’ ; 5. Jordan - J.-M. Lurquin (BEL, Nissan Pathfinder Tecnosport), à 11’31’’ ; … 8. I. PatissierDelli Zotti (Nissan X-Trail Dessoude), à 14’40’’ ; 10. Julien-Millard (Nissan Patrol GR), à 29’43’’ ; etc. Classement général final avant jury : 1. Henrard - De Roissard, 21 h 45’9’’ ; 2. PalikDarazsi, à 1 h 13’51’’ ; 3. Ivanov-Demyanenko, à 1 h 30’47’’ ; 4. Jordan - J.-M. Lurquin, à 1 h 51’59’’ ; 5. Orioli-Sant, à 2 h 54’43’’ ; 6. I. Patissier-Delli Zotti, à 2 h 59’53’’ ; … 9. Julien-Millard (Nissan Patrol GR/Promotech), à 4 h 46’38’’ ; 13. Smulevici-Serreau (Nissan Patrol GR Promotech), à 6 h 9’6’’ ; 14. Chabot-Pillot (Toyota KDJ 120), à 6 h 39’32’’ (1er cat. T2), etc. Coupe du monde FIA (après cinq manches disputées) : 1. Saby-Perin (vainqueurs), 56 pts ; 2. De Villiers-Törner (AFS-SUE) et Chabot-Pillot, 22 ; 4. Kleinschmidt-Pons (ALL, ITA), 19 ; 5. Alphand-Picard, Schlesser et Henrard - De Roissard (BEL), 15, etc. Catégorie Production : 1. Chabot-Pillot (vainqueurs), 34 pts ; 2. Sukhovenko-Korolev (RUS), Rousselot - F. Lurquin (BEL), Strugo-Larroque, Ch. et O. Barbier, 15 ; etc. J MOTOS : 1. De Gavardo (CHI), les 272 km en 3 h 5’2’’ ; 2. Casteu, à 2’ ; 3. Rivera (ESP), à 4’28’’ ; 4. Coma (ESP), à 4’49’’ ; 5. Polli (ITA), à 20’59’’ ; etc. Classement général final : 1. Coma, 21 h 54’39’’ ; 2. De Gavardo, à 5’39’’ ; 3. Cas- I CHAMPIONNAT DE FRANCE (demifinale). – Rouen-Sénart : 1-0 (8-5). Deuxième match aujourd’hui. Le vainqueur de cette demi-finale affrontera Savigny en finale. I CHAMPIONNATS D’EUROPE JUNIORS (Zagreb [CRO], 30 septembre-2 octobre). – HOMMES. – 73 kg : 1. Mukhtarov (AZE) ; 2. Duminica (MCD) ; 3. Stsiashenka (BLR) et Jezek (RTC) ; Remilien, non classé. – 81 kg : 1. Kiptsevich (BLR) ; 2. Voprosov (RUS) ; 3. Larem (POL) et Karbelashvili (GEO) ; Clerget, non classé. FEMMES. – 63 kg : 1. Cachola (POR) ; 2. Van Emden (HOL) ; 3. Schlesinger (ISR) et Zabludina (RUS) ; Zouak, non classée. – 70 kg : 1. Thiele (ALL) ; 2. Pitzanti (ITA) ; 3. Llopis et Malikova (UKR). AUJOURD’HUI – 90 kg, – 100 kg et + 100 kg HOMMES ; – 78 kg et + 78 kg FEMMES. J COUPLES : 1. Pla-Bonheur, 145,85 pts (103,01 [libre] + 42,84 [court]); 2. Chataignier-Bouzzine, 104,49 (69,98 + 34,51). J DANSE : 1. Carron-Jost, 158,57 pts (78,51 [libre] + 49,32 [originales] + 30,74 [imposées]) ; 2. Pechalat-Bourzat, 157,19 (74,33 + 51,31 + 31,55) ; 3. Bentley-Pernet, 141,65 (68,56 + 44,95 + 28,14) ; 4. Leber-Laniel, 88,76 (47,75 + 21,08 + 19,93). J Juniors. HOMMES : 1. Lucine, 148,76 (96,29 [libre] + 52,47 [court]) ; 2. Prévoteaux, 143,71 (96,79 + 46,92) ; 3. Amodio, 127,47 (83,04 + 44,43). Bleu Rouge AUTO-MOTO BASE-BALL JUDO Jaune Bleu Jaune - 2 octobre). I DTM (Istanbul [TUR], – Dixième manche du Championnat d’Allemagne des voitures de tourisme 2005. Grille de départ. 1re ligne : Paffet (GBR, Mercedes), 1’47’’101 ; Schnaider (ALL, Mercedes), 1’47’’156. 2e ligne : Spengler (CAN, Mercedes), 1’47’’280 ; Green (GBR, Mercedes), 1’47’’330. 3e ligne : Ekström (SUE, Audi), 1’47’’553 ; … 4e ligne : 8. Alesi (Mercedes), 1’47’’654 ; 6e ligne : 11. Aiello (Opel), 1’47’’814 ; etc. AUJOURD’HUI Départ de la course à 15 heures (32 tours). 1er teu, à 6’54’’ ; 4. Sala (ITA), à 1 h 1’40’’ ; 5. Rivera, à 1 h 24’21’’ ; … 11. Carillon, à 4 h 6’23’’ ; 12. Lecomte, à 6 h 55’34’’, etc. Tous sur KTM 660. Championnat du monde FIM (après six manches) : 1. Coma (ESP), 72 pts ; 2. Casteu, 62 ; 3. Despres, 50 ; 4. Esteve (ESP), 47 ; 5. Moreno (CHI), 40. Catégorie 450 : 1. De Gavardo (CHI), 125 pts (champion) ; 2. Polli (ITA), 76 ; 3. Graziani (ITA), 69 ; 4. Czachor (POL), 44 ; 5. Meillat, Tixador, 40 ; etc. Prochaine et dernière manche mondiale : UAE Desert Challenge (Dubaï), 7-14 novembre. Noir Noir I RALLYE DU JAPON (Obihiro, 30 septembre - 2 octobre). – Treizième épreuve du Championnat du monde des rallyes 2005. Classement (après la 2e étape) : 1. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2005), 2 h 34’23’’6 ; 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Peugeot 307 WRC), à 32’’3 ; 3. Loeb-Elena (MCO, Citroën Xsara WRC), à 1’11’’1 ; 4. Galli-d’Amore (ITA, Mitsubishi Lancer WRC05), à 2’42’’7 ; 5. Rovanperä-Pietilainen (FIN, Mitsubishi Lancer WRC05), à 2’43’’8 ; 6. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru Impreza WRC 2005), à 2’53’’8 ; 7. DuvalSmeets (BEL, Citroën Xsara WRC), à 2’55’’6 ; 8. Gardemeister-Honkanen (FIN, Ford Focus WRC RS04), à 4’5’’2 ; 9. Kresta-Tomanek (RTC, Ford Focus WRC RS04), à 4’21’’9 ; 10. Carlsson-Andersson (SUE, Peugeot 307 WRC), à 5’36’’2 ; … 13. Panizzi-Panizzi (Mitsubishi Lancer WRC05), à 12’28’’3 ; 14. Arai-Sircombe (JAP-NZL, Subaru Impreza WRX Sti), à 16’39’’3 (1er groupe N) ; etc. Vainqueurs des spéciales : Solberg, 8 (dont 1 ex aequo) ; Grönholm, 6 ; Rovanperä, 3 ; Loeb, 2 (dont 1 ex aequo) ; Atkinson, 2 ; Galli, 1. Leaders : Atkinson, ES 1 ; Solberg, ES 2 ; Atkinson, ES 3 ; Solberg, ES 4 à ES 21. Principal abandon : Hirvonen-Lehtinen (FIN, Skoda Fabia WRC), tonneaux (ES 7). LE FILM DES SPÉCIALES J ES 10 – Sinotcaki 1 (6,28 km) : 1. Rovanperä, 4’0’’3 (moy. : 94,08 km/h) ; 2. Grönholm, à 0’’4 ; 3. Solberg, à 1’’4 ; 4. Gardemeister, à 3’’1 ; 5. Warmbold, à 3’’2 ; 6. Loeb, à 4’’5 ; 7. Duval, à 5’’4 ; 8. Galli, à 5’’7 ; … 11. Panizzi, à 7’’5 ; etc. Panizzi premier sur la route. Les premières averses rendent le terrain glissant. Malgré une panne de radio pendant les trois premiers kilomètres, Rovanperä signe son 2e temps scratch du rallye. Solberg effectue un petit écart dans les bas-côtés, sans conséquence, à la réception d’un saut. Loeb, qui estime avoir mal conduit, a choisi des pneus BTO « 9 Évolution » qui ne lui conviennent pas. J ES 11 – Emina 1 (8,18 km) : 1. Grönholm, 5’45’’4 (moy. : 85,26 km/h) ; 2. Rovanperä, à 4’’5 ; 3. Solberg, à 6’’ ; 4. Loeb, à 6’’9 ; 5. Galli, à 8’’1 ; 6. Duval, à 8’’8 ; 7. Gardemeister, à 11’’7 ; 8. Warmbold, à 12’’ ; … 11. Panizzi, à 20’’2 ; etc. La pluie s’intensifie et le terrain devient très glissant. Grönholm revient à 0’’6 de Loeb (2e) et Rovanperä à 0’’8 d’Atkinson (4e). Gardemeister dépossède Kresta de la 8e position. J ES 12 – Pawse Kamuy 3 (9,05 km) : 1. Grönholm, 4’38’’7 (moy. : 116,90 km/h) ; 2. Galli, à 2’’8 ; 3. Solberg, à 3’’2 ; 4. Rovanperä, à 3’’3 ; 5. Duval, à 4’’ ; 6. Loeb, à 4’’1 ; 7. Gardemeister, à 4’’7 ; 8. Carlsson, à 5’’7 ; … 13. Panizzi, à 15’’4 ; etc. Grâce à ce nouveau scratch, Grönholm passe Loeb pour la 2e place. Légère sortie pour Rovanperä, qui abîme le côté de sa Mitsubishi mais prend tout de même le meilleur sur Atkinson au 4e rang. J ES 13 – Rikubetsu 3 (2,73 km) : 1. Solberg, 2’13’’1 (moy. : 73,84 km/h) ; 2. Galli et Grönholm, à 1’’2 ; 4. Loeb, à 1’’3 ; 5. Duval, à 1’’8 ; 6. Gardemeister, à 2’’1 ; 7. Kresta, à 2’’4 ; 8. Rovanperä, à 3’’1 ; … 10. Panizzi, à 4’’8 ; etc. Atkinson se plaint de la détérioration de l’équilibre de sa voiture et Sola d’un problème d’amortisseurs. J ES 14 – Menan 1 (16,25 km) : 1. Grönholm, 10’28’’ (moy. : 93,15 km/h) ; 2. Solberg, à 5’’ ; 3. Galli, à 11’’2 ; 4. Duval, à 12’’4 ; 5. Rovanperä, à 17’’6 ; 6. Gardemeister, à 19’’5 ; 7. Atkinson, à 20’’2 ; 8. Loeb, à 19’’9 ; … 12. Panizzi, à 34’’9 ; etc. La route reste très glissante dans cette spéciale, difficile car la plus étroite du rallye. Grönholm, 2e à 20’’5 de Solberg, porte son avance sur Loeb à 24’’5. J ES 15 – Sinotcaki 2 (6,28 km) : 1. Grönholm, 3’56’’ (moy. : 95,80 km/h) ; 2. Solberg, à 0’’5 ; 3. Duval, à 2’’ ; 4. Rovanperä, à 2’’5 ; 5. Gardemeister, à 2’’9 ; 6. Galli, à 3’’7 ; 7. Warmbold, à 4’’ ; 8. Kresta et Atkinson, à 4’’3 ; 10. Loeb, à 7’’ ; … 13. Panizzi, à 13’’3 ; etc. Grönholm revient à 20’’ de Solberg et Duval à 2’’9 de Galli, 6e. J ES 16 – Emina 2 (8,18 km) : 1. Solberg, 5’43’’4 (moy. : 109,51 km/h) ; 2. Grönholm, à 1’’9 ; 3. Loeb, à 3’’1 ; 4. Rovanperä, à 3’’3 ; 5. Galli, à 3’’9 ; 6. Duval, à 4’’9 ; 7. Gardemeister, à 7’’8 ; 8. Atkinson, à 9’’1 ; … 14. Panizzi, à 27’’1 ; etc. Les quatre premiers du classement général se classent dans le même ordre dans cette spéciale creusée de profondes ornières. J ES 17 – Pawse Kamuy 4 (9,05 km) : 1. Grönholm, 4’41’’6 (moy. : 115,70 km/h) ; 2. Galli, à 0’’5 ; 3. Duval, à 0’’8 ; 4. Rovanperä, à 1’’2 ; 5. Solberg, à 2’’1 ; 6. Carlsson et Gardemeister, à 2’’7 ; 8. Loeb, à 4’’4 ; … 25. Panizzi, à 59’’9 ; etc. Grâce à son 5e scratch de la journée (le 6e du rallye), Grönholm, sur un terrain très glissant, revient à moins de 20 secondes (19’’8) de Solberg, qui commet une légère sortie de route. Galli passe Atkinson à la 5e place pour 0’’5 et Duval revient à 3’’7 de l’Australien. Panizzi estime « avoir cassé quelque chose ». J ES 18 – Nupri Pake (13,90 km) : 1. Solberg, 7’1’’3 (moy. : 118,78 km/h) ; 2. Duval, à 2’’6 ; 3. Grönholm, à 3’’2 ; 4. Galli, à 6’’6 ; 5. Loeb et Rovanperä, à 7’’4 ; 7. Atkinson, à 7’’9 ; 8. Gardemeister, à 10’’1 ; … 16. Panizzi, à 1’13’’6 ; etc. L’écart entre Solberg, le leader, et Loeb, 3e, excède pour la première fois la minute (1’4’’3). Profitant de la spéciale la plus rapide du rallye, Duval s’approche à 0’’2 de Galli, 5e. Rovanperä s’inquiète du bruit anormal de son moteur, qui a soudain perdu de la puissance. Problème de boîte de vitesses pour Sola. Panizzi confirme que « quelque chose a cassé à l’avant ». J ES 19 – Rikubetsu 4 (2,73 km) : 1. Solberg, 2’7’’7 (moy. : 76,96 km/h) ; 2. Galli, à 1’’2 ; 3. Rovanperä, à 1’’6 ; 4. Loeb, à 2’’1 ; 5. Carlsson, à 2’’4 ; 6. Duval, à 2’’5 ; 7. Grönholm, à 2’’7 ; 8. Kresta, à 2’’8 ; … 14. Panizzi, à 8’’3 ; etc. Légère touchette contre un rocher pour Atkinson. J ES 20 – Menan 2 (16,25 km) : 1. Solberg, 10’31’’8 (moy. : 92,59 km/h) ; 2. Loeb, à 4’’8 ; 3. Galli, à 5’’1 ; 4. Grönholm, à 5’’9 ; 5. Atkinson, à 10’’8 ; 6. Duval, à 16’’4 ; 7. Kresta, à 17’’1 ; 8. Warmbold, à 19’’3 ; … 14. Panizzi, à 1’8’’8 ; etc. Galli passe Rovanperä, confronté à un problème de phares additionnels. Atkinson reprend l’avantage sur Duval et reprend la 6e place. J ES 21 – Satsunai 2 Super Spéciale (2,10 km) : 1. Rovanperä, 1’37’’7 (moy. : 77,38 km/h) ; 2. Solberg, à 0’’2 ; 3. Galli, à 0’’4 ; 4. Duval, à 0’’6 ; 5. Loeb, à 1’’1 ; 6. Grönholm, à 1’’4 ; 7. Gardemeister, à 1’’8 ; 8. Carlsson, à 2’’1 ; 9. Panizzi et Kresta, à 2’’3 ; etc. Troisième temps scratch du rallye pour Rovanperä. 13 RÉSULTATS VOLLEY-BALL Rouge Noir Jaune CANOË-KAYAK SLALOM - CHAMPIONNATS DU MONDE Estanguet frustré Argent amer pour Tony Estanguet, battu pour quelques centièmes par l’Australien Bell. PENRITH – (AUS) de notre envoyé spécial LE CONSUL DE FRANCE à Sydney n’était pas venu les mains vides. Et lorsqu’il a sorti quelques bouteilles de champagne pour fêter hier soir les médaillés du jour, dans le modeste patio des Nepean Shores, ce petit village de vacances où l’équipe de France a pris ses quartiers, les récipiendaires se sont fendus sans chichis d’un petit discours. Chacun a alors remonté, en quelques phrases venues du cœur, les événements d’une journée marquante. L’amertume encore à fleur de bouche pour le grand Tony Estanguet, passé à un souffle (21 centièmes) de son dernier grand objectif, un titre mondial, avant sa mission suprême, un troisième or olympique consécutif, en 2008 à Pékin. L’émotion débordante et partagée de la blonde Peggy Dickens, enfin repartie d’un grand rendez-vous avec une médaille au cou, un bronze du dernier carat pour celle qui arrêtera la compétition à son retour dans les Pyrénées. Deux trajectoires, deux beaux visages du canoëkayak français qui retrouve donc quelques couleurs précieuses et de bonnes habitudes sur le bassin olympique de Penrith. D’abord les heurs et malheurs de Tony Estanguet. Ils se résument à un regard, celui que le Palois lança vers le commissaire préposé à la porte 14, chicane au milieu de la terrible enfilade intermédiaire, ce calvaire aux huit stations, depuis les 8 et 9, à contre-courant, jusqu’à la 15, qui livrait à la partie finale, où les écarts s’amplifiaient sans pitié, des athlètes à bout de forces. « J’ai senti que je touchais, imperceptiblement, racontait ensuite le double champion olympique. Le juge était vigilant, il a levé la main. » Une pénalité, puis une autre à la 19, heurtée de la pointe de son canoë, Estanguet constate les dégâts, que sa navigation ultra rapide (il établira les meilleurs temps scratch des deux manches) contient dans des limites acceptables. « À partir de là il fallait tout lâcher, seule la première place m’importait, confiera celui dont le palmarès XXL ne compte pas de titre mondial. Je n’ai rien fait d’exceptionnel, je suis simplement passé un peu plus au large, ce qui m’a permis de m’investir et pagayer plus. Je n’étais pas nickel, mais j’allais vite. » Sa vitesse, immé- diatement traduite au tableau d’affichage, où il creuse l’écart en tête, poussera à la faute les Allemands, Benzien et Pfannmöller, et même Martikan, le vieux rival, piégé à la 8 puis coincé dans les rouleaux de la chute d’arrivée. Mais Bell, l’homme du cru, tiendra lui jusqu’au bout, seul, parmi les meilleurs, à assurer deux sans-faute : « Je pensais qu’il craquerait, reconnaîtra Estanguet. C’est bien pour lui et pour le canoë, qui élargit ainsi son horizon, c’est mérité. Mais, franchement, je suis jaloux de Robin : être champion du monde à domicile, c’est un plaisir que je ne connaîtrai jamais ! » Dickens en bronze pour sa dernière Tony doit donc remettre d’un an encore ses visées mondiales : « Le point positif, c’est que je termine cette saison dure à oublier sur une bonne note. J’ai apparemment mieux « digéré » mon titre olympique 2004, déjà de retour parmi les tout meilleurs. Je vais pouvoir m’attaquer sereinement aux changements nécessaires pour améliorer ma navigation. » Sur la vague où il veut donc surfer L’échappée Bell Premier titre australien de l’histoire pour cet élève de Fox. PENRITH – de notre envoyé spécial RICHARD FOX, la légende vivante, la référence universelle, le kayakiste aux cinq titres mondiaux (entre 1981 et 1993), apparaissait moins dans le paysage. Parti en 1998 pour l’île aux kangourous, où lui a été confiée la lourde tâche de développer une discipline alors balbutiante, le Britannique s’est, hier, rappelé triomphalement au souvenir de ceux qui l’auraient perdu de vue. Robin Bell, premier champion du monde australien de l’histoire, est en effet le plus beau produit de la filière qu’il finit d’installer, a priori en poste jusqu’aux Jeux de Pékin : « Bell est typiquement le garçon auquel il ne manquait presque rien, raconte Fox. Il avait déjà été second de Manou Brugvin, aux Mondiaux 1999, avait depuis tourné autour du pot, collectionnant les places d’honneur, avec encore une frustrante quatrième place aux Jeux d’Athènes. Mon objectif, c’était de ne pas l’empêcher de gagner ! » L’humour so british du directeur technique national, installé à Penrith avec son épouse, la Marseillaise Myriam Jerusalmi, ancienne multimédaillée olympique et mondiale, missionnée auprès des jeunes par l’État de Nouvelle-Galles-du-Sud, ne doit pas faire oublier la qualité et la pertinence de son travail en profondeur : « Nous avons pu mettre Robin dans les meilleures dispositions en lui permettant d’aller disputer toutes les manches de Coupe du monde en Europe, cet été. À vingt-sept ans, il a acquis une expérience et une maîtrise qui lui ont permis, à la bagarre dans la seconde manche, de sauver le minimum vital de son avance prise le matin. » Étudiant en sciences économiques à Sydney, Bell n’a pas pu s’entraîner autant qu’il le souhaitait cette année : « Mais c’est tout le travail en amont, ce que M. Fox nous a apporté dans la perspective des Jeux 20 04, qui paye aujourd’hui. » – P. Laf. encore plus haut, le bolide Estanguet ne côtoiera plus « son ancienne copine d’entraînement à Toulouse » : Dickens, Peggy, accablée jusqu’alors d’un destin à la Dickens, Charles. Sélectionnée pour les Jeux 2000 et victime d’une thrombose juste avant l’échéance, conquérante en 2001 quand les Mondiaux, prévus aux USA, sont annulés pour cause d’attentats du 11 septembre, médaille en chocolat aux Jeux d’Athènes après qu’une touche constatée a posteriori l’a fait tomber de la troisième marche, la prof de sport, licenciée à Argelès-Gazost, a donc enfin trouvé la paix d’un podium, une médaille de bronze au moment de partir vers sa nouvelle vie : « Le fait que ce soient mes adieux m’a libérée, j’y ai mis plus d’énergie », constate-t-elle. À distance de la surpuissante Slovaque Kaliska et de la régulière Allemande Planert, cette perfectionniste a connu « une deuxième manche galère » : « Les sensations arrivaient en décalage, je n’ai pas été dans le coup jusqu’à la 16. Et puis là, un flash, je me suis retrouvée, j’ai fait un bas d’anthologie. » Juste ce qu’il fallait pour sauver le bronze, pour rendre joyeux le petit groupe des filles, de nouveau sous le projecteur, des années après la couronne mondiale de Brigitte Guibal (1997) et les accessits des Jeux 2000 (argent et bronze). Mais, et c’était palpable entre les bulles bien sages, dans le patio des Nepean Shores, l’essentiel est qu’au bout d’une année chaotique les Bleus aient repris leur esprit. PATRICK LAFAYETTE RÉSULTATS HOMMES C1 1. Bell (AUS), 209,26 points 2. T. Estanguet, 209,47 3. Martikan (SLQ), 210,64 FEMMES K1 1. Kaliska (SLQ), 219,86 points 2. Planert (ALL), 222,69 3. Dickens, 229,38 Rouge Jaune MULTICOQUES – GP DE LORIENT Ombre et lumière D’abord brillant, finalement vainqueur, Paris est retombé dans ses vilains travers en deuxième période. KAUNAS - PARIS : 22-27 (8-18) 600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Hansson et Olsson. Évolution du score : 0-3 (5e), 2-3 (7e), 4-5 (11e), 5-10 (16e), 6-19 (17e), 7-12 (20e), 7-15 (25e), 10-19 (37e), 12-19 (39e), 13-22 (45e), 16-23 (50e), 17-24 (53e), 19-24 (56e), 21-25 (58e). KAUNAS. – Gardiens : Biras (48 min, 9 arrêts) ; Miciulis (12 min, 3 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Zigelis (0/4), Novickis (9/14 dt 0/1 pen.), Bakaitis (8/13 dt 2/2 pen.), Jarukas (1/1), Bernatonis, Zeringis (0/2), Cibulskis, Veta (3/12), Kraucevicius (1/6), Svedas (0/1), Juozaitis (0/1), Garcinskas. Entraîneur : Valdamaras Novickis. 2 min : Jarukas (3e, 31e), Svedas (27e), Novickis (43e), Bakaitis (58e). Passes décisives : 10 (Novickis, 5). Balles perdues : 11. PARIS. – Gardiens : Annonay (60 min, 18 arrêts dt 1/2 pen.) ; Siffert (0 arrêt dt 0/1 pen.). Buteurs : Atajevas (1/5), Sorhaindo (1/3), Spincer (3/3 dt 3/3 pen.), Diaw (2/5), Mongin (1/2), Di Salvo (0/3), Arive (2/4), Lis (2/2), Paillasson (3/3), Louis (7/11), Girault (cap., 5/6), Filha(0/2). Entraîneur : T. Anti. 2 min : Diaw (17e), Di Salvo (35e), Lis (40e), Sorhaindo (49e), Atajevas (53e). Passes décisives : 8 (Girault, Diaw, 2). Balles perdues : 8. ALYTUS – (LIT) de notre envoyé spécial C’ÉTAIT UNE PROMENADE. Une bien belle démonstration en défense, couronnée de montées balles rapides et efficaces. Kaunas ne comprenait rien, Paris brillait, assurait et les mots de son capitaine, Olivier Girault, avant GROUPE A le match, remontaient jusqu’à nos oreilles. « En fait, on n’a pas encore trouvé le petit truc qui va faire avancer la machine. On manque encore de constance et, parfois, de fluidité dans le jeu. » Une demi-heure seulement avait suffi à chasser les fantômes du début de sai- son ayant assombri Coubertin lors de deux matches nuls face à Istres puis Villefranche. 18-8, soit dix buts d’avance à la pause, pouvait-on souhaiter pareille entrée en matière en Ligue des champions ? Pas inespéré mais presque miraculeux. Le somptueux décor, une nouvelle fois, allait se couvrir de perspectives nettement plus sombres. L’avance aussi conséquente avait conduit Thierry Anti à revoir sa stratégie dès le début de la seconde période. « Si, dans un tel contexte, lâchait-il, on ne fait pas tourner l’effectif, on ne le fera jamais. » Seulement voilà, l’embellie était terminée. Le jeu devenait plus haché avant de se dérégler totalement. Et si Kaunas, qui revint bien à cinq longueurs (19-24, 56e), ne fut jamais plus menaçant, le scénario troublait et inquiétait l’entraîneur parisien. « À l’arrivée, je suis frustré. On fait tout bien en première période. Tout mal ensuite. C’est vraiment à l’image de ce que l’on propose depuis la reprise du Championnat. Mais il y a des explica- tions. » Que la victoire, évidemment, n’occulte pas. Paris a consenti, en effet, beaucoup d’efforts pour structurer son effectif et rendre son banc plus performant. Rien, sur ce match, n’indique cependant qu’il a, pour l’instant, fait bonne pioche. « On a bien joué à huit la saison dernière, fulminait Olivier Girault. S’il le faut cette saison, on recommencera. » Et le capitaine d’argumenter : « Quand on voit le boulot abattu par les gars en première mitemps, et de quelle manière il est gâché en deuxième… Un terrain n’est pas un stand de tirs. Une équipe c’est aussi un collectif. Chez nous, on se sacrifie avant d’essayer de briller. Certains ne l’ont pas encore compris. Ils vont le savoir. » Un coup de gueule, un vrai. Exprimé de manière seulement un peu plus calme par Thierry Anti. « Certains gars doivent être plus rigoureux. Je leur donne une chance, ils ne la saisissent pas. On y arrivera seulement ensemble mais il y en a quelques-uns qui restent à la traîne. J’en arrive à me dire que je vais, désormais, limiter mes changements. » C’est une victoire en demi-teinte, même s’il s’agit de la Ligue des champions et qu’elle assoit Paris dans une situation avantageuse avant de recevoir dimanche prochain les Tchèques de Karvina. C’est un match, surtout, très riche d’enseignements pour Thierry Anti. « On décèle les potentiels mais ils ne s’expriment pas. Avec le calendrier qui nous attend, et déjà Montpellier mercredi, je ne peux plus espérer éternellement que les gars s’impliquent. » Jouer puis déjouer. Ombre et lumière. Paris n’a malheureusement plus le temps de vivre avec ses paradoxes. LAURENT MOISSET GROUPE H HIER : Kaunas (LIT) - Paris, 22-27. AUJOURD’HUI : Karvina (RTC) - Flensburg-Handewitt (ALL). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Flensburg-Handewitt - Kaunas. Dimanche 9 : Paris-Karvina. MONTPELLIER - BREGENZ Retour sur scène L’ADVERSAIRE Demi-finaliste la saison passée, Montpellier, fort de sept années d’expérience, vise les phases finales. UN PEU À L’IMAGE de Montpellier, le club autrichien a mis la main sur les compétitions domestiques de ces dernières années. Champion d’Autriche en 2001, 2002, 2004 et 2005, vainqueur de la Coupe en 2000, 2002 et 2003, l’équipe de l’Islandais Dagur Sigurdsson s’est qualifiée la première fois pour cette phase principale en dominant Novi Sad à deux reprises (31-29 et 35-25) lors du tour de qualification. Bregenz s’appuie sur son buteur croate, Mario Bjelis (36 buts en Championnat), ainsi que sur ses produits maison, Roland Schlinger et Konrad Wilczynski, tous deux auteurs de vingtdeux buts depuis la reprise. L’Europe, en revanche, se refuse souvent au club des bords du lac de Constance. Attention tout de même… l’an passé, il ne s’était incliné qu’en quart de finale de la Coupe de l’EHF face à Magdebourg… AUJOURD’HUI, 17 HEURES, PALAIS DES SPORTS RENÉ-BOUGNOL MONTPELLIER. – Gardiens : 1 Omeyer (28 ans, 1,91 m) ; 16 Karaboué (29 ans, 1,97 m). Joueurs de champ : 2 Krantz (23 ans, 1,87 m) ; 4 D. Kabengele (RDC, 24 ans, 1,95 m) ; 5 Junillon (26 ans, 1,96 m) ; 9 Anquetil (34 ans, 1,80 m) ; 10 Puigségur(cap.,33 ans,1,84m) ;11Dole (30ans,1,87m) ;13Golic(cap., 31ans,1,83m) ; 14 Guigou (23 ans, 1,79 m) ; 17 Juricek (RTC, 31 ans, 1,85 m) ; 18 Sioud (TUN, 30 ans, 1,89 m) ; 23 Sem. Zuzo (31 ans, 1,98 m) ; 88 Hmam (TUN, 24 ans, 1,97 m). Entraîneur : P. Canayer. BREGENZ. – Gardiens : 1 Marinovic (29 ans, 1,98 m) ; 12 Winkler (23 ans, 1,80 m) ; 91 Aigner (20 ans, 1,85 m). Joueurs de champ : 2 Tonko (21 ans, 1,80 m) ; 3 Lollo (MCD, 21 ans, 1,98 m) ; 4 Bjelis (CRO, 29 ans, 1,93 m) ; 6 D. Sigurdsson (ISL, 32 ans, 1,94 m) ; 7 P. Günther (23 ans, 1,98 m) ; 10 Schlinger (23 ans, 1,92 m) ; 11 Varga (28ans,1,90 m) ; 14 Taxer(23ans, 1,88m) ;17 Wilczynski(23ans, 1,80m) ; 18Djukic (29 ans, 1,93 m) ; 20 Knauth (22 ans, 1,80 m) ; 21 Grissmann (23 ans, 1,92 m) ; 72 Radojicic (33 ans, 1,83 m) ; 79 Klement (26 ans, 1,85 m) ; 99 G. Günther (cap., 27 ans, 2 m). Entraîneur : D. Sigurdsson. Arbitres : MM. Brunovsky et Canda (SLQ). MONTPELLIER – de notre envoyé spécial SANS DOUTE LA FORCE de l’habitude. Montpellier, cet après-midi, aborde le soixante-troisième match de Ligue des champions de son histoire, une compétition remportée en 2003 et encore achevée l’an passé aux portes de la finale, avec beaucoup d’envie et de quiétude. Une compétition dont le champion de France a fini par prendre la mesure avec, aujourd’hui, deux fois plus de succès (40) que d’échecs (20) – plus 2 nuls –, trois qualifications consécutives pour la phase éliminatoire et, surtout, une belle notoriété égrainée à travers le continent. « Montpellier, c’est une valeur sûre, disait l’an passé le Danois de Flensburg BATEAUX Rouge KAUNAS - PARIS : 22-27 Bleu re journée) Jaune HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (phase principale, 1 PENRITH. – Même s’il a signé les meilleurs temps des deux manches, Tony Estanguet, avec deux pénalités, a dû laisser filer le seul titre qui manque à son palmarès. (Photo Tim Wimborne/Reuters) Noir Bleu Noir I PRO A. – 1re journée. VENDREDI : Poitiers - Montpellier, 3-0 (25-20, 25-20, 25-19). HIER : Nice - Toulouse, 2-3 (25-23, 25-22, 21-25, 20-25, 12-15) ; Sète - Ajaccio, 3-0 (25-16, 25-13, 25-18) ; Tours - Beauvais, 3-1 (23-25, 25-12, 25-23, 29-27) ; Rennes - Paris, 2-3 (23-25, 21-25, 25-23, 25-21, 12-15) ; Tourcoing - Avignon, 3-1 (23-25, 25-19, 25-13, 25-19) ; Narbonne - Cannes, 3-2 (25-20, 18-25, 18-25, 25-18, 15-9). Classement : 1. Poitiers, Sète, Tourcoing, Tours, 3 pts ; 5. Toulouse, Paris, Narbonne, 2 pts ; 8. Nice, Rennes, Cannes, 1 pt ; 11. Avignon, Montpellier, Ajaccio, Beauvais, 0 pt. Prochaine journée. – Samedi 8 octobre : Cannes - Poitiers (17 h 30) ; Paris - Tours (19 heures) ; Avignon - Rennes ; Beauvais - Sète ; Ajaccio - Nice ; Narbonne - Toulouse (20 heures) ; Montpellier - Tourcoing (20 h 30). J TOURS - BEAUVAIS : 3-1 (23-25 ; 25-12 ; 25-23 ; 29-27) 2 300 spectateurs environ. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Parville. Points marqués : 189. Durée : 1 h 46’ (1er set : 27’ ; 2e : 21’ ; 3e : 28’ ; 4e : 30’). TOURS : 2 aces (Haldane, Hfaiedh) ; 14 contres gagnants (Nikolov, 4) ; 63 attaques gagnantes (Nikolov, 27) ; 21 fautes directes (dont 10 au service). Six de départ : De Kergret (cap., 2) puis Dimitrov ; Sloboda (11) puis Hfaiedh (7) ; Boskan (9) ; Haldane (9) ; Nikolov (31) ; Guemmadi (10) puis Hfaiedh. Libero : Mijic. Entraîneur : R. Serniotti. BEAUVAIS : 6 aces (Vasilev, 2) ; 8 contres gagnants (Vasilev, Van der Veen, 2) ; 52 attaques gagnantes (Mlyakov, 16) ; 23 fautes directes (dont 11 au service). Six de départ : Jokanovic (1) ; Heikkinen (5) puis Roure ; Rivera (5) puis Kunnari (14) ; Vasilev (11) ; Javurek (cap., 8) puis Van der Veen (4) ; Mlyakov (18). Libero : Anot puis Rivera. Entraîneur : N. Matijasevic. J NICE - TOULOUSE : 2-3 (25-23 ; 25-22 ; 21-25 ; 20-25 ; 12-15) 350 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Marenc. Points marqués : 213. Durée : 2 h 1’ (1er set : 27’ ; 2e : 27’; 3e : 26’ ; 4e : 24’ ; 5e : 17’). NICE : 1 ace (Jioshvili) ; 8 contres gagnants (Boriskevitch, 4) ; 58 attaques gagnantes (Jioshvili, 16) ; 31 fautes directes (dont 17 au service). Six de départ : Guidara puis Bunford puis Halilovic ; Demirovic (cap., 7) ; Opota (11) puis Kapfer (5) ; Jioshvili (17) ; Boriskevitch (17) puis Kapfer ; Saelens (10). Libero : Ragondet. Entraîneur : M. Kasic. TOULOUSE : 0 ace ; 11 contres gagnants (Kobiliski, 5) ; 68 attaques gagnantes (Rejlek, 32) ; 36 fautes directes (dont 20 au service). Six de départ : Boula (5) puis Bartik ; Slavev (6) ; Chedemail (5) puis Ould-Ammar ; Bartik (9) puis Sapinart (cap., 12) ; Kobiliski (9) puis Ould-Ammar ; Rejlek (33). Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka. J TOURCOING - AVIGNON : 3-1 (23-25 ; 25-19 ; 25-13 ; 25-19) 1200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Chaladay et Harichaux. Points marqués : 174. Durée : 1 h 34’ (1er set : 25’; 2e : 24’, 3e : 22’ ; 4e : 23’). TOURCOING : 2 aces (Weick, Trommel) ; 15 contres gagnants (Montméat, 8) ; 58 attaques gagnantes (Duhagon, 16) ; 17 fautes directes (dont 9 au service). Six de départ : Weick (1) puis Quiévreux puis Descamps ; Bozko (11) ; Montméat (13) ; Capet (cap., 9) puis Duhagon (17) ; Trommel (16) puis Paulinho ; Tolar (8). Libero : Delanghe. Entraîneur : Marcelo. AVIGNON : 3 aces (Tournier, 2) ; 8 contres gagnants (Zimakijevic, 3) ; 48 attaques gagnantes (Nziémi, 23) ; 23 fautes directes (dont 12 au service). Six de départ : Tournier (cap, 3) puis Gavan ; Ossosso (10) puis Corda (6) ; Schneider (6) puis Birau (2) ; Nziémi (23) ; Zimakijevic (6) ; Vadeleux (3). Libero : Bellon. Entraîneur : C. Soïca. J SÈTE - AJACCIO : 3-0 (25-16 ; 25-13 ; 25-18) 750 spectateurs environ. Arbitre : MM. Pecheux et Collados. Points marqués : 122. Durée : 1 h 2’ (1er set : 20’ ; 2e : 20’ ; 3e : 22’). SÈTE : 8 aces (Castard, 3) ; 7 contres gagnants (Stanek, 4) ; 43 attaques gagnantes (Stanek, 12) ; 15 fautes directes (dont 6 au service). Six de départ : Konecny (8) ; Castard (13) ; Patin (cap., 3) puis Ferrigno ; Dias (13) ; Stanek (16) puis Escrig (2) ; Pesl (1) puis Ragondet (2). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos. AJACCIO : 2 aces (Lica et Vallée) ; 1 contre gagnant (Lica) ; 29 attaques gagnantes (Lica, 11) ; 17 fautes directes (dont 6 au service). Six de départ : Toobal (cap., 3) ; Ciccada (1) ; Saisa (9) ; Songolo (2) ; Lica (13) ; Vallée (4). Entraîneur : E. N’Gapeth. J RENNES - PARIS : 2-3 (23-25 ; 21-25 ; 25-23 ; 25-21 ; 12-15) 1 200 spectateurs environ. Arbitres : MM. Leconte et Rozalski. Points marqués : 215. Durée : 2 h 5’ (1er set : 30’ ; 2e : 28’ ; 3e : 27’ ; 4e : 26’ ; 5e : 14’). RENNES : 5 aces (Strehlau, Tuia, Lee, Knudsen, Napier) ; 11 contres gagnants (Strehlau, 3) ; 63 attaques gagnantes (Knudsen, 32) ; 24 fautes directes (dont) 14 au service. Six de départ : Strehlau (10) ; Lee (4) puis Nganga (3) ; Lundtang (cap., 8) ; Knudsen (35) ; Napier (8) puis Tuia (9) ; Kardos (2). Libero : Garcia. Entraîneur : S. Eloi. PARIS : 7 aces (Novak, 5) ; 10 contres gagnants (Bergman, 4) ; 68 attaques gagnantes (Nilsson, 21) ; 27 fautes directes (dont 17 au service). Six de départ : Hotulevs (14) ; Redwitz (cap., 6) ; Godefroy (6) puis Aranha (2) ; Novak (22) ; Nilsson (21) ; Bergmann (14). Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic. I PRO B. – 1re journée. HIER : Dunkerque Aix, 2-3 ; Chaumont - Alès, 2-3 (14-25, 25-23, 14-25, 25-15, 12-15) ; Saint-Quentin - Martigues, 3-0 (26-24, 25-16, 25-13) ; Saint-Brieuc - Harnes, 3-1 (22-25, 25-17, 25-18, 25-20) ; Asnières - Grenoble, 3-1 (23-25, 25-23, 25-19, 25-12) ; Cambrai - Saint-Nazaire, 3-1 (21-25, 25-17, 25-21, 25-23). Classement : 1. Saint-Quentin, Asnières, Saint-Brieuc et Cambrai, 3 pts ; 5. Alès et Aix, 2 pts ; 7. Chaumont et Dunkerque, 1 pt ; 9. Harnes, Grenoble, Saint-Nazaire et Martigues, 0 pt. Prochaine journée. – Samedi 8 octobre : Grenoble - Saint-Brieuc ; Harnes - Saint-Quentin ; Martigues - Chaumont ; Alès - Dunkerque (20 heures) ; Aix - Cambrai ; Saint-Nazaire Asnières (20 h 30). Bleu Bregenz le novice Lars Christiansen. Un adversaire que tout le monde respecte et aborde avec beaucoup de sérieux et d’humilité. » Après sept participations, le MHB n’a pourtant pas changé grand-chose à ses méthodes, ni à son état d’esprit. Il rêve à nouveau de quart de finale, voire mieux, tout en mesurant bien le niveau de ce groupe A, parfaitement homogène et équilibré. Car, si la mission du jour, face aux Autrichiens de Bregenz, semble dans ses cordes, le reste du menu s’annonce bien corsé avec deux anciens vainqueurs comme colocataires. Magdeburg tout d’abord, lauréat à trois reprises, la dernière en 2002. Moscou ensuite, plus sacré depuis 1988 mais très souvent présent dans la phase principale depuis que le club a émigré à Tchekhov. « Il ne s’agit pas d’une poule facile, résume Patrice Canayer, le technicien montpelliérain. Maintenant, ma préoccupation est de mettre en place une équipe la plus cohérente possible. Si l’on continue à bien travailler, nous disposerons d’un groupe performant. Sinon, nous rencontrerons des difficultés. » Du genre de celles vécues ces derniers DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 temps à l’extérieur, où Montpellier a souvent encaissé sans suffisamment se protéger. « Il ne faut pas perdre de vue, rappelle Patrice Canayer, que la marge entre les concurrents est infime. Ce qui ne veut pas dire que nous allons limiter nos ambitions. » Aujourd’hui, il sera question d’expédier les affaires courantes face à Bregenz. Sans Mladen Bojinovic, arrêté au moins jusqu’à mardi, le temps de soigner une entorse de la cheville. Mais avec des fourmis dans les jambes… « Oui, nous sommes impatients de commencer, conclut Patrice Canayer. Cette Ligue des champions fédère les énergies, il y a une véritable mobilisation de tous ses acteurs. La disputer est toujours un bonheur. » PHILIPPE PAILHORIES GROUPE A HIER : Tchekhov (RUS) - Magdebourg (ALL), 25-30. AUJOURD’HUI : (17 heures) Montpellier - Bregenz (AUT). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Magdebourg - Montpellier ; Bregenz - Tchekhov. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (2e tour préliminaire aller) AUJOURD’HUI (17 heures) : Metz Elda (ESP). Match retour le 8 (18 h 30). Cammas sous pression LORIENT – de notre envoyé spécial LES PRÉVISIONNISTES avaient vu juste. Déjà mouvementés la veille, les Courreaux de Groix se durcirent encore un peu plus, hier, pour la deuxième journée du Grand Prix de Lorient. Comme s’il était écrit qu’à un peu plus d’un mois du départ de la Transat Jacques-Vabre en double, le 6 novembre au Havre, on assisterait à une ultime répétition générale musclée, révélatrice du potentiel des uns et des autres. Voilure réduite, vigilance et concentration optimale, les équipages se lançaient dans trois manches spectaculaires qui se soldaient par quelques avaries et une contestation de plus en plus marquée de la domination de Franck Cammas. Car bien que vainqueur de deux régates sur trois, le skipper de Groupama 2 a connu une forte adversité, notamment dans le côtier de 40 milles autour de Groix, avalé à plus de 20 nœuds de moyenne, où il a dû faire face à un Michel Desjoyeaux (Géant) survolté et à un Pascal Bidégorry (BanquePopulaire) qui terminait deuxième à 7 secondes ! Dans la dernière manche du jour, Cammas devait se contenter du troisième rang derrière Fred le Peutrec (Gitana 11) et Pascal Bidégorry, et découvrait qu’une cloison du bras de liaison arrière s’était décollée. « La journée a été difficile. On s’y attendait, mais la situation était vraiment tordue avec des vents instables et de fortes rafales, racontait Cammas qui dut, par ailleurs, récupérer un équipier tombé à l’eau en pleine procédure de départ. C’était spectaculaire et stressant, les bateaux volaient à plus de 30 nœuds au portant, ce qui était utopique il y a encore quelques années. Dans ces conditions, BanquePopulaire allait très vite. Mais bon, le bilan n’est pas si mal, et j’espère que demain (aujourd’hui), le vent sera plus stable et nous permettra de naviguer plus sereinement. » Le skipper de Groupama 2 n’en reste pas moins sous la menace (quatre points d’avance seulement) du Banque Populaire d’un Bidégorry en confiance et d’une régularité exemplaire. « On termine trois fois à la deuxième place aujourd’hui et à chaque fois on n’est pas loin de claquer la manche, c’est une grosse satisfaction, commentait-il. Mais on ne va pas s’emballer et faire en sorte de naviguer avec autant d’application demain (aujourd’hui). De toute façon, notre objectif n’est pas de battre Cammas mais de perdre le moins de points possible au Championnat avant la Jacques-Vabre. » Fred Le Peutrec (Gitana 11), de son côté, a une nouvelle fois confirmé son fort potentiel en enlevant la troisième manche mais souffrait toujours d’un manque de régularité. Quant à Desjoyeaux, auteur d’une belle réaction par rapport à la veille, il devait abandonner dans la dernière manche pour un problème de vérin hydraulique commandant le mât. PASCAL SIDOINE COUPE LOUIS-VUITTON - ACTE 8 K-Challenge joue placé HIER ENCORE, les conditions étaient difficiles en Sicile, le plan d’eau de Trapani étant pourtant réputé pour son peu de vent… La brise passa de 10 à 20 nœuds en cours de journée, levant comme la veille un clapot haut et court. Les deux manches purent cependant se disputer dans leur intégralité. Deux duels de grande classe marquèrent la journée : dans la manche 5, Emirates - Team New Zealand, plus efficace au portant, s’imposa face à BMW Oracle, pourtant en tête à chaque marque au vent, pour… trois secondes. Du match-racing de haut vol. Dans la manche 4, Shosholoza et le voilier allemand d’United Internet s’étaient eux aussi battus ardemment, les Sud-Africains l’emportant finalement de vingt secondes. Côté français, les résultats furent mitigés pour K-Challenge. Une défaite, nette (2’44’’), contre BMW Oracle, et une victoire, serrée (20’’), contre les Allemands. « Nous avons un problème d’utilisation du bateau dans les conditions de mer et de vent que l’on connaît ces jours-ci », commentait Tanguy Cariou, stratégiste de K-Challenge. Au classement général, l’équipe française occupe cependant une place intéressante, cinquième derrière les quatre grosses pointures de l’épreuve. Le menu du jour lui propose pour adversaires + 39 Challenge et China-Team, deux défis classés derrière elle. – A.-J. D. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune 14 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE RALLYE DU JAPON Les promesses de Loeb Hier, à quelques encablures de son deuxième sacre, sauf incident, le pilote Citroën annonçait une grande fête en Corse. OBIHIRO – de notre envoyé spécial BALAYEUR dans la première étape, devenu hier surfeur d’ornières sur un terrain défoncé, Sébastien Loeb n’a pris aucun risque dans ce rallye du Japon pour tenter de finaliser un titre qu’il avait refusé de conquérir voilà deux semaines au pays de Galles. « Sans l’abandon volontaire de Grönholm après la spéciale de Margam où s’est produit l’accident qui a été fatal à Michael Park, je n’aurais pas été sacré champion à l’issue du Rallye de Grande-Bretagne même en le gagnant, rappelait-il. C’est nul que Marcus ait été le seul à ne pas figurer au classement final. Comme la solution logique d’arrêter la course à la fin de la spéciale n’a pas été choisie, j’ai opté pour la mienne avec l’accord de mes employeurs qui ont eu le tact de priver Citroën d’une victoire utile pour le titre des constructeurs. Mais je ne voulais absolument pas être titré sur un retrait dû à un drame. » Cet acte d’élégance aussi spontané que naturel eut pour première conséquence de confirmer que ce pilote d’exception était également quelqu’un de bien et pour effet secondaire de différer l’échéance de son deuxième sacre mondial. À condition de terminer au moins troisième, « Seb » allait donc pouvoir renouveler son titre au Pays du Soleil-Levant. L’objectif se situait largement à la portée de celui qui totalisait avant le départ de cette treizième des seize manches du Championnat neuf podiums, dont huit victoires depuis le début de la saison. quand je sens que je peux le faire. J’espère pouvoir me ralentir si je vois que Solberg attaque d’entrée à bloc. Si j’ai le titre au Japon, il n’y aura pas tous mes proches. On ne pourra pas faire la fête de la même façon, mais cela me permettra d’être totalement libéré pour la Corse. Là, je veux y conquérir le plus tôt possible ma pre- mière victoire. » Hier, au terme d’une journée pluvieuse et d’une avant-dernière étape courue dans des conditions difficiles sur un terrain souvent défoncé, le pilote Citroën avait rétrogradé d’un rang, mais était toujours virtuellement champion du monde. « Pour être dans le rythme de Mar- cus (Grönholm), qui m’a délogé de la deuxième place dès la troisième spéciale de la matinée, il fallait prendre de gros risques, expliquait-il. En fait, mon choix de pneus n’était pas le meilleur possible en regard des conditions de route. L’après-midi, les spéciales que nous empruntions s’étaient creusées d’ornières énormes. Ça tenait du gag à tel point que parfois c’en était ridicule. Dans la situation où je me trouve, cela aurait vraiment été trop bête d’aller à la faute, alors j’ai préféré assurer. » Hier à l’arrivée de l’étape, nanti de plus d’une minute et demie d’avance sur Galli, son suivant immédiat, Sébastien Loeb pouvait en tout cas décompter les heures avant la délivrance sur les doigts de ses deux mains. La nouvelle consécration qui l’attendait sauf incident ce matin à Obihiro sera l’occasion d’un festival à Ajaccio. « Une seule chose est sûre, avait-il prévenu. Quoi qu’il advienne au Japon, titre ou pas, je pars en voyage de noces dès le dimanche de l’arrivée. La fête ne sera retardée que de trois semaines… » Une fête où il compte donc bien associer son deuxième titre mondial à une première victoire au Tour de Corse. Le rendezvous a fière allure. JEAN-PAUL RENVOIZÉ Casteu, vainqueur des cœurs LA RUE DU PASTEUR-EHRENPFORT, à Oberhoffen-sur-Moder : ici, Sébastien Loeb trafiquait ses mobs dans le garage de la maison familiale et perturbait la quiétude des riverains au guidon de ses cyclos survitaminés. À une trentaine de kilomètres au nord de Strasbourg, c’est une proprette et quiète bourgade de 2 976 habitants, essentiellement résidentielle, coincée entre Haguenau et Bischwiller, les deux centres d’activités de la région. Dans ce – trop ? – sage décor de l’Alsace septentrionale, les multiples ronds-points qui fleurissent les routes du coin ont très tôt constitué le jardin d’attraction préféré du jeune et remuant Loeb, d’abord au guidon de deux-roues motorisés, puis au volant d’une R 5 GT turbo, sa première voiture qu’il n’hésitait pas, là encore, à mettre… sur deux roues. « Sébastien a toujours aimé les sensations ; TÉLÉVISION il est d’une adresse diabolique, témoigne Pierre Lambert, son fidèle ami depuis les années lycée. Je me souviens notamment d’une sale journée d’hiver, à Haguenau, où je me voyais déjà sur le toit après que la voiture a dérapé sous la pluie. La clope au bec et tout en me parlant, “Seb” a contrebraqué en toute tranquillité pour remettre l’auto sur la bonne trajectoire. Je ne sais toujours pas comment il a réussi à rétablir la situation ! » Une agence de voyages À trente et un ans, Pierre est aussi une figure clé du « fan-club Sébastien Loeb », dont il fut le président avant d’en céder les rênes à Maxime Huys. « De deux membres fondateurs à l’issue du Rallye du Vaucluse 2000, l’association est passée à 1 100 adhérents, explique le nouveau responsable. Ils viennent des quatre coins de France mais aussi de la planète : nous avons des Anglais, des Allemands, des Tchèques, des Scandinaves, des Espagnols, des Néo-Zélandais et même des Américains. Notre volonté est de per- TÉLÉFOOT AUTO FOOTBALL TF 1 55 min Pro Tour. Championnat de Zurich (SUI). TF 1 65 min WTA tour. Tournoi de Luxembourg. Finale. Le pilote Citroën le doit sans doute autant à s o n e x c e p t io n n e l p a l m a r è s q u ’ à l’incroyable disponibilité et au respect qu’il démontre à l’égard du public. Membre du bureau du fan-club et benjamin de l’équipe dirigeante, Auguste Mathis (23 ans) témoigne : « Je crois que c’était lors du Rallye Alsace-Vosges 1998. J’assistais au passage des voitures sur un secteur routier en adressant des saluts à tous les équipages. Sébastien et Daniel (Elena) ont été les seuls à me répondre. C’est un geste que je n’oublierai jamais ! » Devenu champion du monde, Sébastien Loeb est resté le même : discret, courtois, réservé. « Il n’a pas changé, raconte Philippe Birgel, son copain d’escalade et de virées à moto ; hormis la montre et la voiture (*). Il aime les choses simples comme manger une tarte flambée, le dimanche soir avec ses copains, au Vieux-Moulin à Bischwiller. » Même s’il vit aujourd’hui près de Bâle, en Suisse, Sébastien n’a pas coupé avec ses racines alsaciennes dont il continue, à l’occasion, de pratiquer le dialecte. « C’est souvent lors des déplacements lointains qu’il aime à l’employer », observe Pierre Lambert. Premier mécène du pilote alsacien à ses débuts dans le Volant Peugeot 106, Dominique Heintz se souvient encore, avec émotion, de sa première rencontre avec un jeune homme déterminé. « À l’issue du Dakar 1986 qui m’avait été financé par un pool d’entreprises, je m’étais promis d’aider à mon tour un jeune afin qu’il puisse vivre sa passion pour le sport auto. Après avoir lu dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace un article le concernant, j’ai contacté Sébastien en l’invitant à passer prendre un café à la maison. Qu’un garçon de son âge accepte ainsi de consacrer son dimanche après-midi à une telle rencontre sans autre but que de faire connaissance m’avait fait forte impression. À l’issue de notre entretien, mon jugement était fait : ce garçon-là en veut et il a la tête bien sur les épaules. C’était en 1996. Après sa deuxième finale nationale dans l’opération Rallye Jeunes, nous avons acheté la 106 avec laquelle il participa au Florival, son premier rallye en 1997. » L’ascension de Loeb pouvait commencer. PASCAL WINZENRIETH (*) Sébastien a craqué pour la Ferrari F 430 qui lui avait tapé dans l’œil lors du dernier Mondial de l’automobile. I GOMMENDY LANCE UNE SOUSCRIPTION SUR LE NET. – Les temps sont durs, semble-t-il, pour les pilotes français dont l’objectif principal est de piloter une F 1. Cette année, d’ailleurs, le plateau en Formule 1 ne compte aucun Tricolore. La seule solution, quand les baquets des écuries de pointe sont déjà attribués, est de trouver les fonds nécessaires pour acheter un volant dans une structure plus modeste. Le problème récurrent : où trouver l’argent ? Tristan Gommendy, vingt-cinq ans, vainqueur du Grand Prix de Macao en F 3 en 2002, a décidé de lancer une souscription publique via Internet afin de récolter des fonds et se payer un baquet en F 1. Gommendy prétend au poste de troisième pilote chez Jordan (prochainement Midland) et chez Minardi (bientôt Red Bull Racing). Motors TV 165 min Rediff. mardi à 7 h TPS Foot 105 min Manchester City - Everton. AUTO World Series by Renault 2005. 8 e manche. 1 re course. À Estoril (POR). AUTO Sport + 45 min FOOTBALL 14.55 MOTO MAGAZINE 17.00 Sport + 120 min Groupe A. Montpellier - Bregenz (AUT). Rediff. à 0 h 30 Pro Tour. Championnat de Zurich (SUI). FOOTBALL Rediff. demain à 15 h FOOTBALL 17.45 Ligue 1. 10 e journée. Lille-Monaco. Invité : Willy Sagnol. GOLF Championnats du monde. Finales lutte gréco-romaine 60, 96 et 120 kg. À Budapest (HON). LUTTE Championnat d’Italie. 6 e journée. AS Roma - Sienne. TENNIS ATP. Tournoi de Palerme (ITA). Finale. France 3 80 min Championnat d’Espagne. 6 e journée. Real Madrid - Real Majorque. Sport + 60 min 00.00 100% Foot. Eurosport 60 min Championnat du monde des moins de 17 ans. Finale. À Lima (PER). FOOTBALL Eurosport 2 60 min FOOTBALL M6 70 min 01.00 Eurosport 105 min Rediff. demain à 10 h Sport + 120 min 20.10 Motors TV 200 min À voir. ZAP Intéressant. 19.00 TOUT LE SPORT 16.05 Canal + 70 min Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 8.08 France Inter. Journal des Sports. 8.42 RTL Sport (et à 10.) 10. RMC Info. Larqué Foot. 12. RMC. Moteurs.14. RMC. Intégrale Sport. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 18. RMC Info. Intégrale Foot.19.15 France Inter. Inter Sports.19.15 France Bleu. La Légende du Sport. Invité : Freddy Head. 19.30 Europe 1. Multiplex. 19.30 RTL. En direct de la rédaction de L’Équipe. 20.30 RTL. RTL Foot. 18.00 Sport + 120 min 15.10 Championnats du monde. À Bruxelles (BEL). 22.50 France 2 60 min 18.00 Eurosport 120 min 23.00 MAGAZINE 18.00 AB Moteurs 120 min 15.00 Rediff. à 22 h 50 Canal + Sport 22.00 Circuit américain. Open de Greensboro (USA). 4 e jour. Invité : Raymond Domenech. Rediff. vendredi à 19 h Canal + 110 min Foot + 139 min L’ÉQUIPE DU DIMANCHE LE COIN DES RADIOS 21.00 Championnat du monde des moins de 17 ans. Match pour la 3 e place. À Lima (PER). 17.51 Ligue 1. 10 e journée. Rennes-Lyon (153) ; Toulouse-Auxerre (155) ; Troyes-Strasbourg (156). 6. Infosport week-end, journal toutes les demi-heures. M 6 5 min Rediff. demain à 9 h 20 Canal + Sport 135 min INFOSPORT 20.45 Ligue 1. 10 e journée. Nice-Marseille. Eurosport 60 min Eurosport 120 min 15.00 Championnat du monde de Supermoto. 6 e manche. À Jesolo (ITA). 20.40 Turbo Sports. 17.00 STADE 2 15.00 Canal + Sport 115 min M 6 5 min Canal + Sport 115 min Championnat du monde FIA WTCC. La course. À Valence (ESP). 20.25 TPS Star 135 min Ligue des champions. 1 re phase. 1 re journée. FOOTBALL TPS Foot 120 min Championnat d’Italie. 6 e journée. Milan AC - Reggina. AUTO Rediff. demain à 20 h 28 14.30 Championnat d’Angleterre. 8 e journée. Arsenal - Birmingham City. FOOTBALL Motors TV 100 min SPORT 6 16.45 FOOTBALL 13.45 Championnat d’Allemagne DTM. 10 e manche. À Istanbul (TUR). Rediff. à 22 h 30 CYCLISME 12.45 FOOTBALL Championnat d’Italie. 6 e journée. Juventus Turin - Inter Milan. Eurosport 2 90 min HANDBALL 12.15 6. La grande édition week-end (toutes les demi-heures). Avec la Page Foot (à partir de 8.). 12. Page Foot (et à 16.). 12.15 L’édition du week-end (tous les quarts d’heure). 19. La grande édition week-end (toutes les demi-heures), avec la Page Foot (à partir de 20.). Canal + 35 min 16.30 Championnat d’Angleterre. 8 e journée. Liverpool-Chelsea. L’ÉQUIPE TV 20.25 France 3 85 min FOOTBALL 11.00 JOUR DE FOOT 16.30 TENNIS 10.50 Championnat d’Angleterre. 8 e journée. Championnat britannique. À Brands Hatch. Champion en toute simplicité CYCLISME 09.50 Championnat britannique. À Brands Hatch. AUTO nous avons affrété deux bus qui, avec quelques mini-cars d’appoint, ont acheminé plus d’une centaine de personnes. Pour mémoire, un seul car avait suffi, il y a deux ans, pour déplacer une cinquantaine de fans. » Le club a même passé un accord avec une agence de voyages qui propose des déplacements « clés en main » pour une dizaine de rallyes, dès l’an prochain. C’est un succès populaire sans précédent pour un rallyman français. LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » AUTO MOTO FOOTBALL mettre à tous ces gens de témoigner leur passion et leur admiration pour Sébastien et de la partager entre eux. » Cette passion est d’ailleurs souvent sans borne, les supporters n’hésitant pas à avaler des kilomètres pour vibrer sur le terrain aux exploits de leur champion. « Pour le Monte-Carlo, nous avons pris la route le jeudi soir juste après le boulot pour être sur la première spéciale dès le vendredi matin, raconte encore Maxime. Et le dimanche soir, nous prenions la direction du retour pour être au travail dès le lendemain. » Non sans avoir assisté à un maximum de spéciales et à une troisième victoire de rang de Sébastien en Principauté. De quoi réchauffer l’ambiance et rendre le trajet du retour, en plein hiver, moins frisquet… Autre rendez-vous phare dans la saison du « Loebophile » : le rallye d’Allemagne où le pilote Citroën reste invaincu depuis l’inscription de cette épreuve au calendrier du Championnat du monde : « Cette année, France 3 8 min Rediff. mardi à 7 h 27 PAGE 14 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Xavier Richefort vous fait le tour complet de l’actualité sportive > MULTISPORT DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial Bleu HAGUENAU – I F 1 : TOYOTA AVEC LA TF 105B. – La séance d’essais, cette semaine à Jerez, a été déterminante pour Toyota, qui a décidé de disputer les deux derniers Grands Prix (Japon et Chine) avec la TF 105B, évolution marquée de la monoplace utilisée jusqu’à présent par Ralf Schumacher et Jarno Trulli : rapide en qualifications, la F 1 marquait bien souvent le pas en course. Avec la TF 105B, Trulli avoue : « Je n’ai pas été plus rapide sur un tour mais sur de plus longs runs, si ! Alors… » Jaune Rouge Jaune Son premier mécène, le copain de lycée, le président du fan-club… toute l’Alsace suit assidûment son champion. SUR LE PODIUM du Rallye des Pharaons, au pied du Sphinx de Gizeh, les regards complices entre Marc Coma, Carlo De Gavardo et David Casteu en disaient long. Car le classement moto aurait pu tourner en faveur du Français au km 112 des 279 de la dernière spéciale ! Coma en panne, Casteu l’aidait à réparer sa KTM lorsque De Gavardo survint. Coma repart, cale, De Gavardo n’arrive pas à redémarrer… Scénario catastrophe pour les deux pilotes officiels KTM Repsol, Casteu courant, lui, pour KTM Gauloises. « Leur sort était entre mes mains. Je n’ai pas réfléchi, j’ai fait les réparations. Nous sommes repartis ensemble », raconte le Français au grand cœur, finalement troisième. En autos, Stéphane Henrard et Antonia De Roissard remportent leur tout premier rallye-raid, sur un Buggy Tarek. « Une première victoire est dure à acquérir. J’espère qu’elle en entraînera d’autres ! », lâchait le pilote belge. Autre émotion, celle de Ronan Chabot (Toyota), vainqueur de la catégorie Production et assuré de remporter la Coupe du monde 2005 : « Je suis heureux et comblé de l’aboutissement de ce projet monté avec Gilles (Pillot, son navigateur) il y a trois ans. La saison a été difficile face à Benoît Rousselot et Sukhovenko. » – M.-F. E. Noir Bleu Noir OBIHIRO. – Pour sa deuxième édition en Mondial, le Rallye du Japon semble avoir trouvé son public : supporters de Mitsubishi et de Subaru, bien sûr, saluent dignement le passage du champion du monde, Sébastien Loeb. (Photo Pascal Huit/Presse Sports) Tous derrière « Seb » PÉTANQUE (après la 2e étape) 1. Solberg-Mills (NOR-GBR, Subaru Impreza WRC 2005), 2 h 34’23’’6 2. Grönholm-Rautiainen (FIN, Peugeot 307 WRC), à 32’’3 3. Loeb-Elena (MCO, Citroën Xsara WRC), à 1’11’’1 4. Galli-d’Amore (ITA, Mitsubishi Lancer WRC 05), à 2’42’’7 5. Rovanperä-Pietilainen (FIN, Mitsubishi Lancer WRC05), à 2’43’’8 6. Atkinson-MacNeall (AUS, Subaru Impreza WRC 2005), à 2’53’’8 7. Duval-Smeets (BEL, Citroën Xsara WRC), à 2’55’’6... 10. Carlsson-Anderson(SUE, Peugeot 307 WRC), à 5’36’’2... 13. Panizzi-Panizzi(MitsubishiLancer WRC05), à 12’28’’3 ; etc. RALLYE-RAID Rendez-vous à Ajaccio Dans la chronique qu’il tient régulièrement dans la revue spécialisée Autohebdo, Sébastien Loeb évoquait ce minimum indispensable. « Au Japon, écrivait-il, il paraît qu’une troisième place suffit pour que le Championnat pilotes me soit acquis. Arriverai-je à m’en contenter ? C’est ce que je voudrais. Le Japon ne figure pas parmi les épreuves que je tiens le plus à emporter, mais j’ai toujours du mal à ne pas me battre pour la victoire, à baisser volontairement le rythme CLASSEMENT 15 RUGBY TOP 14 (7e journée) Bleu Rouge Noir Jaune BIARRITZ - CLERMONT : 9-0 Un pétard mouillé La pluie a gâché le spectacle et, pour avoir mieux utilisé le jeu au pied que Clermont, Biarritz s’est imposé sans essai. BIARRITZ - CLERMONT : 9-0 (3-0) VENDREDI Stade Français - Castres ...................................................... 25-10 Stade Aguilera.Tempspluvieux.Forte pluie et vent favorable à Clermont en première période. Bon terrain. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Gastou (Languedoc). BIARRITZ : 2 B Yachvili (40e, 47e) ; 1 D, Peyrelongue (70e). Évolution du score : 3-0 (mi-temps), 6-0, 9-0. BIARRITZ : Brusque – Bidabé, Martin-Aramburu, Traille, Sare – (o) Peyrelongue, (m) Yachvili (cap.) – Dusautoir, Harinordoquy (Chouchan, 34e, Baget, 75e), Betsen – Booyse, Thion – Lealamanu’a (Ormaechea, 79e), August, Balan. Entraîneurs : J. Delmas et P. Lagisquet. CLERMONT : J.-B. Dambielle – Rougerie (cap.), Canale, Chanal, Paulse – (o) Jones (Garcia, 69e), (m) Moreau (Mignoni, 48e) – Dieudé (Vermeulen, 64e), Broomhall, Audebert – Cudmore, Barrier (Privat, 66e) – Scelzo (Emmanuelli, 74e), Ledesma (Miguel, 69e), Schvelidze. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra. En gras : les meilleurs joueurs. HIER Agen - Toulouse ................................................................... 16-33 Biarritz - Clermont .................................................................. 9-0 Perpignan - Bourgoin ............................................................ 27-3 Toulon - Bayonne ................................................................ 19-14 Brive - Montpellier .............................................................. 18-14 Narbonne - Pau .................................................................... 26-19 Bonus : Bayonne (1), Montpellier (1), Pau (1). BIARRITZ. – Imanol Harinordoquy hurle et grimace de douleur. Plaqué par Sam Broomhall, le numéro 8 biarrot se retrouve avec la cheville gauche tordue et coincée sous la hanche gauche du Néo-Zélandais de Clermont. L’image d’un match âpre disputé dans des conditions difficiles. (Photo Marc Francotte) BIARRITZ – de notre envoyé spécial PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 8 octobre : Clermont - Stade Français (15 heures, en direct sur Canal +), Pau-Toulon (17 h 30, en direct sur Canal + Sport), Bayonne-Perpignan, Bourgoin-Agen, Castres-Brive, Montpellier-Narbonne (18 h 30). Dimanche 9 octobre : Toulouse-Biarritz (20 h 45, en direct sur Canal +). MARQUEURS 1. Clerc (Toulouse, + 1), Heymans (Toulouse, + 1), 5 essais. 3. Lafforgue (Agen), A. Forest (Bourgoin), Canale (Clermont), Marty (Perpignan, + 2), Jauzion (Toulouse), Thomas (Toulouse), 4 essais. RÉALISATEURS 1. Teulet (Castres, 2 essais, + 10), 94 points ; 2. Rosalen (Narbonne, + 10), 89 ; 3. Jones (Clermont), 86 ; 4. Dourthe (Bayonne, 1 essai, + 9), 83 ; 5. Gelez (Agen, + 9), Petitjean (Brive, + 18), 75 ; 7. Élissalde (Toulouse, 1 essai, + 14), 72 ; 8. N. Laharrague (Perpignan, + 12), 69 ; 9. Beauxis (Pau, + 14), 65 ; 10. Aucagne (Montpellier), 63. Clermont encore bredouille Mais, ce sont au contraire les Biarrots qui viraient en tête à la pause (3-0), grâce à une pénalité de Yachvili, transformée juste avant la sirène. En plus de vingt ans au micro d’animation à Aguilera, le speaker, Jean-Louis Berho jurait n’avoir jamais vu un score aussi dégarni. La seconde période n’allait guère arrondir ce capital. Un but supplémentaire de Yachvili (avec trois échecs dans ses tentatives) puis un drop de Peyrelongue allaient boucler une ardoise que Jean-Baptiste Dambielle aurait pu adoucir pour les Clermontois en convertissant, tout à la fin, la pénalité synonyme du point de bonus défensif. « Comme à Perpignan (34-25), c’est frustrant de revenir encore bredouille d’un tel match, regrettait l’entraîneur Philippe Agostini. Mais nous continuons à nous éta- lonner face aux grosses équipes. Il ne nous manque pas grand-chose. » En face, son homologue Jacques Delmas, utilisait le même terme « frustration » pour analyser la rencontre. « Il faut se contenter de ce que l’on a. Les conditions étaient difficiles, mais quand même, il y a des coups que nous aurions pu mieux jouer. » Son compère, Patrice Lagisquet, estimait, quant à lui, que la victoire aurait pu être acquise plus rapidement en jouant plus simplement au pied et en mettant les Clermontois sous pression. « En jouant à la main et en faisant tomber ce ballon glissant, nous avons fait le contraire et nous nous sommes fragilisés », expliquait encore Delmas avant de s’adresser à Yachvili : « Heureusement que tu fais un grand match et que tu prends l’initiative ! » Le demi biarrot n’a pas fait les choses à moitié. CHRISTIAN JAURENA I PAS DE FRACTURE POUR HARINORDOQUY. – Sorti à la 34e minute, Imanol Harinordoquy a craint une grave blessure à la cheville gauche. Mais l’examen radiographique passé hier soir a dissipé la crainte de Jean-Louis Rebeyrol, le médecin du BO : « Il n’y a pas de fissure du péroné et c’est donc un simple coup sur le ligament. Mais il est trop tôt pour estimer la durée de l’indisponibilité d’Imanol. » En revanche, Didier Chouchan, victime, lui, d’une entorse à la cheville droite sera absent de trois à quatre semaines. L’USAP, mi-ange, mi-démon Lomu à Cardiff Les Catalans ont alterné le meilleur et le moins bon. Au final, un succès logique et sans appel sur Bourgoin. PERPIGNAN – PERPIGNAN - BOURGOIN : 27-3 (17-3) de notre envoyé spécial Stade Aimé-Giral. Temps doux. Terrain en parfait état. Vent en faveur de Bourgoin en première période. 13 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées). PERPIGNAN : 3 E, Marty (6e, 73e) Konieck (21e) ; 2 B (16e, 54e), 3 T, N. Laharrague. BOURGOIN : 1 B (19e), Boyet. Cartons jaunes. – Perpignan : Bozzi (62e, brutalité). Bourgoin : Papé (25e, antijeu), Bonet (76e, brutalité). Remplacements temporaires. – Perpignan : Goutta par Debaty (66e–72e) Bourgoin : Del Fava par Jooste (11e–15e). Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-3, 17-3 (mi-temps), 20-3, 27-3. PERPIGNAN : J. Laharrague (Giannantonio, 78e) – Manas, Marty, Grandclaude, Naulu– (o) N.Laharrague,(m) Durand – Goutta (cap.), Tonita, LeCorvec (Vaki,74e) – Hines, Gaston (Porcu, 72e) – Bozzi, Konieck (Tincu, 59e), Freshwater. Entraîneurs : Ph.Boher et Ph.Ducousso. BOURGOIN : Carmona – A. Forest, Boussès, Giorgadzé (Randle, 68e), Coux – (o) Boyet, (m) M. Forest – Bonnaire (cap.), Papé, Monzeglio (Bonthinck, 71e) – Del Fava, Pierre (Jooste, 77e) – Peyron (Cardinali, 41e), Cabello (Montagnat, 66e), Milloud (Bonet, 56e). Entraîneurs : Ch. Urios et G. Tourlonnias. pied des poteaux berjalliens pour ce qu’il croyait être le quatrième essai de son équipe. Au final, un score net et sans appel, 27-3, qui démontre que Perpignan a bien dominé ce match, mais qui ne doit pas faire oublier que l’USAP, après avoir réussi une entame de rêve dans le sillage d’un Nicolas Durand intenable, a vécu ensuite une rencontre difficile et hachée par de nombreuses fautes dans le jeu au sol. Alternant le meilleur, en dominant outrageusement les vingt premières minutes dans tous les compartiments du jeu, notamment l’alignement en touche, et le moins bon, quand le solide pack de Bourgoin se décida enfin – sans doute trop tard – à relever le défi. Quand les avants berjalliens finalement, autour d’un Bonnaire toujours rayonnant, se mirent à jouer au niveau qui est habituellement le leur. « Mais l’adversaire a aussi le droit d’être bon, relève Christophe Urios, l’entraîneur de Bourgoin. Si on n’existe pas sur la première partie du match, c’est surtout parce que Perpignan est très fort à ce moment-là. On n’a pas vu le ballon et on a pris une très grosse pression. » Résultat, deux superbes essais : le premier assez heureux de Marty récupérant un ballon mal contrôlé par Naulu sur une relance de Julien Laharrague (6e), le second sur un petit exploit personnel de Durand échappant à plusieurs défenseurs pour retrouver son talonneur Konieck à un mètre de l’en-but de Bourgoin (21e). Prometteur, car la deuxième période assurait à Perpignan de jouer avec l’appui du vent. Mais sans suite. Puisqu’il a fallu attendre ensuite la 73e minute et un essai en contre de quatrevingts mètres de Marty, alors que BRIVE - MONTPELLIER : 18-14 NARBONNE - PAU : 26-19 Brive dans la douleur Narbonne en confiance BRIVE - MONTPELLIER : 18-14 (9-11) Stade Amédée-Domenech. Temps frais. Pelouse glissante. 6 370 spectateurs. Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre). BRIVE : 5 B (3e, 8e, 15e, 57e, 61e), 1 D (44e) Petitjean. MONTPELLIER : 1 E, Stoïca (30e) ; 3 B, Bortolussi (6e, 22e, 70e). Remplacements temporaires. – Brive : Capdevielle par Minassian (17e-20e), Van Rensburg par Drozdz (50e-58e) ; Montpellier : Baïocco par Vigna (21e-27e). Cartonsjaunes. – Brive : Bonvoisin(21e, anti-jeu) ; Montpellier : Bert (55e, anti-jeu). Évolutionduscore:3-0,3-3, 6-3,9-3, 9-6,9-11 (mi-temps), 12-11,15-11, 18-11, 18-14. BRIVE : Bonetti – Dalla-Riva, Valbon, Leite, Platek – (o) Petitjean, (m) Clark (Péjoine, 71e) – Bonvoisin (cap.), Azoulai, Mallier (Chouly, 75e ) – Van Zyl (Drozdz, 58e ), Van Rensburg – Capdevielle, Djoudi, Toderasc (Minassian, 67e). Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Ségura. MONTPELLIER : Bortolussi – Logerot (Aucagne,15e), Stoïca, Taele, Koko – (o) Lespinas, (m) Buada – Galtier (cap.), Bert, Ouedraogo – Daniell (Mathieu, 66e), Nouchi (Gorgodze, 61e) – Baïocco (Vigna,41e), Diomandé, Magrakvelidze (Brugnaut, 47e). Entraîneurs : D. Nourault, P. Arlettaz et D. Bès. BRIVE – de notre correspondant QUELLE GALÈRE ! Brive : « Ils nous ont sans arrêt embrouillés, il était délicat de s’exposer aux contres » ; Montpellier : « Nous étions venus pour gagner et réussir à nous tirer momentanément d’affaire ! » Il s’en est fallu d’un cheveu ! La sirène avait retenti, Brive s’arc-boutait sur sa ligne d’en-but et la pénalité jouée à la main par les Héraultais (règlement oblige) vit le ballon glisser des doigts des avants à quelques centimètres du bonheur. Ouf de soulagement côté corrézien (80e). Les Brivistes s’en remirent à la botte de Petitjean après une entame royale de Mallier et quelques éclairs de Valbon, Leite et Clark dans la grisaille ambiante. Face à des visiteurs qui ne firent pas toujours les bons choix, Stoïca plongeant pourtant sur le cuir échappé par Bonetti pour un « pauvre essai » d’un ersatz de jeu (30e) et le contre mené par Aucagne-Oueodraogo (39e) ayant échoué lors de ce premier tournant de la rencontre ; les uns et les autres ont tout intérêt à réviser leurs gammes pour espérer figurer plus avant à un niveau supérieur. JEAN-PAUL MOULY recevaient l’ont emporté. Les quatre demi-finalistes du dernier Top 16 (Biarritz, Stade Français, Toulouse et Bourgoin) continuent d’occuper les quatre premières places. Et dans le bas de tableau, trois points de bonus ont été distribués à Bayonne, Pau et Montpellier. G LES ATTAQUES EN PANNE. – Notamment en raison du mauvais temps, seulement 17 essais ont été inscrits lors de cette septième journée, soit le plus faible total de la saison (à égalité avec la 3e). Et, pour la première fois de la saison, aucun point de bonus offensif n’a été empoché. – B. Ma. Bourgoin semblait alors capable de revenir au score, pour que Perpignan ne prenne définitivement le large et s’assure une confortable et logique victoire. « On s’est énervé, regrette ainsi Philippe Boher, l’un des entraîneurs catalans, ce qui nous a fait perdre le fil de notre plan de jeu. À un moment donné, on peut faire le break sur une pénaltouche en début de deuxième mi-temps, Bourgoin se met à la faute, mais c’est nous qui sommes pénalisés. Il y a eu de l’agacement et à partir de là, on est un peu sorti du match. Mais dans l’ensemble on peut être satisfait. Ce soir, on conclut de façon positive une série de sept gros matches durant laquelle on a rencontré toutes les grosses écuries. Il y a de l’enthousiasme, de la volonté, une capacité par moments à mettre un gros volume de jeu, c’est surtout ça qu’il faut retenir. » JULIEN SCHRAMM Jonah Lomu a signé un contrat de sept mois avec le club gallois des Cardiff Blues. Il devrait arriver au pays de Galles à la fin novembre et espère jouer début décembre. À trente ans, l’ailier géant des All Blacks (63 sélections) cherchait une opportunité en Europe. Blessé lors du jubilé de Martin Johnson à Twickenham en juin dernier, son premier match depuis sa greffe d’un rein en 2004, et opéré de l’épaule, il n’avait pu, comme il l’avait espéré, jouer dans le Championnat des provinces néo-zélandais avec North Harbour. « Il n’y avait aucune chance pour moi de rejouer cette année en Nouvelle-Zélande. La seule solution se trouvait en Europe. » En effet, Lomu, qui n’a pas joué un match international depuis 2002, n’est plus sous contrat avec la fédération néo-zélandaise, et donc non retenu pour le futur Super 14. Il ne cesse de répéter que son but est de jouer la Coupe du monde en France. « Ma santé est bonne. Je n’ai aucun souci de ce coté-là. Mon épaule est en bonne voie de guérison. » Quelques clubs anglais avaient également contacté Jonah Lomu. Mais c’est finalement Cardiff qui a obtenu sa signature. Reste à savoir si, comme il l’espère, le légendaire ailier pourra retrouver un niveau de forme physique acceptable. Il est en tout cas sur les listes des joueurs qualifiés pour disputer la Coupe d’Europe avec les Gallois, qui figurent dans la même poule que Perpignan. Mais les Catalans recevant les Gallois le 28 octobre, on ne le verra pas en France en tout état de cause à cette occasion. I CLERMONT : DOUBLE ENTORSE POUR STEPHENS JONES. – Le coup est dur pour Clermont et risque de l’être encore plus pour le Pays de Galles qui affrontera, le 5 novembre à Cardiff, les All Blacks pour le match célébrant le centenaire de la première tournée des Néo-Zélandais. L’ouvreur Stephens Jones a en effet été victime, hier, d’une double entorse à la cheville gauche. Avant les examens que le Gallois subira aujourd’hui à Clermont, le diagnostic le plus optimiste faisait état d’une indisponibilité de trois à quatre semaines… I BOURGOIN : BALUC-RITTENER HOSPITALISÉ. – Laurent Baluc-Rittener, le troisième-ligne de Bourgoin, a passé une sale semaine. Traité pour de douloureux problèmes gastriques ces derniers jours, il a fini par être hospitalisé samedi soir et les examens ont révélé une hernie gastrique. Il n’était évidemment pas sur la feuille de match hier à Perpignan. NARBONNE – NARBONNE - PAU : 26-19 (20-13) de notre correspondant Parc des Sports et de l’Amitié. Tempsdoux. Bonne pelouse. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Briquet-Campin (Côte d’Azur). NARBONNE : 2 E, Desbrosse (6e), Rofes (19e) ; 4 B, Ruiz (27e, 31e), Rosalen (49e, 52e) ; 2 T, Rosalen. PAU : 1 E, Daniell (32e) ; 4 B (12e, 40e, 66e, 79e), 1 T, Beauxis. Remplacement temporaire. – Narbonne : Rosalen par Ruiz (24e-32e). Cartons jaunes. – Pau : Rudzki (18e, faute technique), Puyo (49e, faute technique). Évolution du score : 7-0, 7-3, 14-3, 17-3, 20-3, 20-10, 20-13 (mi-temps), 23-13, 26-13, 26-16, 26-19. NARBONNE : Nadau (Ruiz, 66e) – Nègre-Gauthier, Benassis (Mahé, 75e), Desbrosse, Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue – Tomiki (Haare, 67e), Labit, Hunter – Springgay, Bortolami (cap.) – Tournaire (A. Martinez, 41e), Rofes, Hooper (Ducalcon, 80e). Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. PAU : Souverbie – Mouret, Puyo, Cassin (Cistacq, 58e), Daniell – (o) Beauxis, (m) Cibray – Som (cap.), Soucaze, Forgues– Boutaty (Morgan,56e), Rudzki (Tabacco, 62e) – Sourgens (Guatieri, 59e), Tiatia, Delpuech (Laperne, 52e). Entraîneurs : Th. Mentières et Y. Vignette. APRÈS TROIS DÉFAITES consécutives et au terme d’une rencontre hachée, les Narbonnais ont retrouvé de la confiance. « Cette victoire est importante, elle va nous permettre de nous libérer », confiait Jean-François Beltran, coentraîneur de Narbonne, à l’issue du match. Dès la sixième minute, Labit déchirait le premier rideau défensif palois, donnait à Balue, lequel décalait Desbrosse, lancé dans l’axe, qui aplatissait au milieu des poteaux. Un quart d’heure plus tard, un pilonnage des avants audois dans les vingt-deux mètres adverses se concluait par un essai du talonneur Rofes. Pris à la gorge, les Palois réagissaient malgré tout en fin de mi-temps grâce à l’ailier Daniell, qui inscrivait un essai après avoir récupéré un coup de pied à suivre de Beauxis. En seconde période, Narbonne essayait de faire le break en mettant du rythme mais ses initiatives étaient souvent avortées par maladresse. Seule la botte de Rosalen lui donnait de l’air. Beauxis maintenait Pau dans le match, qui terminait mieux et empochait un point de bonus défensif grâce à un ultime but à la 79e minute. SMS ALERTE MULTIPLEX FOOT L1 RECEVEZ PAR SMS SUR VOTRE MOBILE LES RÉSULTATS DE CHAQUE SOIRÉE DE L 1 (multiplex, matches décalés, classement) ENVOYEZ FOOT AU PLUS D’INFORMATION SUR http://www.lequipe.fr CHRISTOPHE PARRA DIMANCHE 2 OCTOBRE 2005 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge profit de cette première période disputée le vent dans le dos. G TOULOUSE, SEPT SUR SEPT. – Le Stade Toulousain, qui a remporté sa quatrième victoire à l’extérieur (Bayonne, Montpellier, Toulon et hier Agen), continue de planer sur le Championnat en étant invaincu (31 points sur 35 possibles). G PREMIER SUCCÈS DE TOULON. – Dans un stade Mayol à nouveau complet, le promu s’est offert sa première victoire dans le Top 14 et laisse la dernière place à Pau, qui a néanmoins rapporté un point de son déplacement à Narbonne. G LES QUATRE AU RENDEZVOUS. – Mis à part la défaite d’Agen à Armandie, toutes les équipes qui Bleu Rouge Toulon décolle Jaune Bleu Jaune LE POINT PERPIGNAN - BOURGOIN : 27-3 ON A CRU UN INSTANT que Perpignan ferait exploser Bourgoin. Que les Catalans, qui menaient déjà 17-3 à la 21e minute de jeu avec le vent de face, allaient débouler sur ce match avec tout ce qu’ils ont de meilleur. Il n’en a rien été. On a cru, même, qu’à la toute dernière seconde de jeu, Perpignan avait réussi à décrocher le point de bonus offensif sur une ultime attaque. Malheureusement pour les Catalans, la longue passe de Marty sur Naulu dans les 22 mètres avait été logiquement sanctionnée pour un en-avant, alors que l’ailier fidjien s’en était allé déposer le ballon au Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. Noir Noir DIMITRI YACHVILI a repris les clefs du camion et, sous les yeux de son coéquipier en équipe de France, Pierre Mignoni, remplaçant en première période, le demi de mêlée de Biarritz a adapté la conduite aux difficiles conditions météo. Sous la pluie et le vent, Yachvili a vite compris que les belles envolées devraient encore être remises à plus tard. Cornaquant un paquet d’avants rasséréné, retrouvant la joie des avancées collectives en formation de tortue imperméable, le capitaine biarrot a intelligemment varié les départs au ras et l’occupation du terrain par le jeu au pied. La comparaison avec le stratège d’en face, Stephens Jones, ouvreur du Pays de Galles, a tourné à son avantage bien avant que le malheureux Clermontois ne quitte le terrain (69e), victime d’une double entorse à la cheville gauche. Car, pour s’imposer hier à Aguilera, il fallait être le moins ambitieux possible. Et si les deux formations l’ont été beaucoup trop, de l’avis de leurs entraîneurs respectifs, ce sont les Biarrots qui, forts de l’appui du vent en seconde période, ont fini par mieux s’adapter à cette météo pourtant plus galloise que basque. Longtemps, longtemps, le score est resté vierge entre deux équipes qui démontraient un potentiel équivalent. Ce n’est plus un mystère pour personne : ce Clermont est bien né et possède, dans toutes ses lignes, des éléments capables d’entretenir le rêve jamais accompli d’un bouclier chez les Arvernes. Comme à Perpignan, deux semaines plus tôt, les Clermontois ont fait douter leurs hôtes dans les phases de conquête. Avec Cudmore et Broomhall, royaux en touche, et un cinq de devant surpuissant en mêlées fermées, ils auraient pu, et dû, tirer un meilleur Classement Pts B. J. G. N. P. p. c. Diff. — — — — — — — — — 1. Toulouse ....................................................... 31 3 7 7 0 0 247 108 +139 2. Biarritz .......................................................... 24 4 7 5 0 2 152 79 +73 3. Stade Français............................................ 24 4 7 5 0 2 164 103 +61 4. Bourgoin ....................................................... 24 4 7 5 0 2 165 108 +57 5. Perpignan..................................................... 21 1 7 5 0 2 164 126 +38 6. Clermont ...................................................... 19 3 7 4 0 3 211 152 +59 7. Brive .............................................................. 16 2 7 3 1 3 121 140 -19 8. Castres.......................................................... 14 2 7 3 0 4 143 138 +5 9. Bayonne ....................................................... 13 3 7 2 1 4 145 171 -26 10. Agen .............................................................. 13 1 7 3 0 4 161 195 -34 11. Narbonne...................................................... 12 0 7 3 0 4 150 243 -93 12. Montpellier................................................... 6 2 7 1 0 6 113 143 -30 13. Toulon ........................................................... 6 2 7 1 0 6 89 203 -114 14. Pau ................................................................ 5 1 7 1 0 6 109 225 -116 16 RUGBY TOP 14 (7 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune AGEN - TOULOUSE : 16-33 Dimanche 2 octobre 2005 Michalak, le grand bluff C’est dans le plus grand secret que Frédéric Michalak a effectué son retour anticipé de blessure. Explications. Trois semaines avant les prévisions les plus optimistes, Frédéric Michalak, qui souffrait, depuis le 10 septembre, d’une entorse de la cheville droite, a repris la compétition hier à Agen. Un retour inattendu, préparé dans la discrétion et conclu par une large victoire de Toulouse (33-16) et une performance convaincante de l’ouvreur des Bleus. mées cette semaine. Et on pensait que c’était mieux de le faire rentrer contre Agen, dans un match à l’extérieur où il n’y aurait pas de pression. » Surtout, Michalak lui-même était demandeur. Après avoir repris assez rapidement le footing, le prodige toulousain expliquait avoir pu s’entraîner normalement après à peine dix jours d’arrêt. Il soulignait aussi avoir pu jouer pendant quatrevingts minutes sans trop de problèmes, même si son articulation était bien protégée par un bandage. « Ça va très bien, confirmait-il à la sortie des vestiaires. Je n’ai eu aucune appréhension avant de jouer ce match car je savais que depuis deux semaines j’avais bien travaillé. La semaine dernière déjà, cela s’était bien passé, et j’ai eu une grosse envie d’être dans le groupe pour le match contre Agen. » Initialement, Novès avait prévu un retour en douceur et voulait remplacer son joueur peu après la mitemps. Mais la blessure de Jean-Baptiste Elissalde a obligé Michalak à endosser le rôle de demi de mêlée et à rester sur le terrain jusqu’à la fin. '' Physiquement je me sens très bien... J’ai encore une grosse douleur quand je tape dans le ballon, mais sur mes appuis, je n’ai aucun problème Avec, au bout du compte, un bilan convaincant, des courses inimitables, des appuis redoutables – même sur sa cheville droite –, des crochets qui sonnèrent l’alarme dans '' la défense agenaise. « Physiquement je me sens très bien, poursuivait-il. J’ai encore une grosse douleur quand je tape dans le ballon, mais sur mes appuis, sur les rotations ou les accélérations, je n’ai aucun problème. Après tout, c’était juste une entorse et elle a été bien soignée et c’est pour cela que j’ai pu reprendre aussi rapidement. On ne sait jamais comment va évoluer une cheville, mais les kinés et les docteurs m’ont beaucoup aidé. Et cette semaine, je savais que j’étais prêt, tout simplement. Je ne suis pas à cent pour cent, mais la cheville a tenu le coup. J’avais envie, avant l’échéance de la Coupe d’Europe, de retrouver du temps de jeu avec mes coéquipiers, de retrouver mes marques. Et juste de m’éclater de nouveau sur le terrain. » De son côté, Albert Sadacca, le médecin de Toulouse, justifiait ce retour précipité. « Au début, puisqu’il s’agissait d’une entorse récidivante, on a préféré donner un délai maximal pour préserver le joueur. Mais on l’a suivi de très près et en fonction de l’évolution de sa blessure et de ses propres sensations, on a vite compris qu’il allait pouvoir rejouer plus vite que prévu. » Le coup était gagnant. IAN BORTHWICK AGEN – VENDREDI St Français - Castres ..... 25-10 HIER Agen - Toulouse ............ 16-33 Biarritz - Clermont............ 9-0 Perpignan - Bourgoin ..... 27-3 Toulon - Bayonne.......... 19-14 Brive - Montpellier ....... 18-14 Narbonne - Pau ............. 26-19 Bonus : Bayonne (1), Montpellier (1), Pau (1). TOP 14 Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Toulouse ............ 31 7 7 0 0 247 2. Biarritz................ 24 7 5 0 2 152 3. Stade Français. 24 7 5 0 2 164 4. Bourgoin ............ 24 7 5 0 2 165 5. Perpignan .......... 21 7 5 0 2 164 6. Clermont ............ 19 7 4 0 3 211 7. Brive.................... 16 7 3 1 3 121 8. Castres................ 14 7 3 0 4 143 9. Bayonne ............ 13 7 2 1 4 145 10. Agen .................... 13 7 3 0 4 161 11. Narbonne ........... 12 7 3 0 4 150 12. Montpellier ........ 6 7 1 0 6 113 13. Toulon................. 6 7 1 0 6 89 14. Pau ...................... 5 7 1 0 6 109 c. Diff. — — 108 +139 79 +73 103 +61 108 +57 126 +38 152 +59 140 -19 138 +5 171 -26 195 -34 243 -93 143 -30 203 -114 225 -116 de notre envoyé spécial AGEN. – Frédéric Michalak, ici en position de demi de mêlée, lance le jeu vers ses trois-quarts sous les yeux des Agenais Socol (à gauche) et Narjissi. De retour sur le terrain après une entorse de la cheville droite, l’ouvreur de l’équipe de France a effectué une rentrée surprise hier à Armandie. (Photo Nicolas Luttiau) AGEN – de notre envoyé spécial ET DE SEPT ! Toujours invaincu en Top 14, le Stade Toulousain a encore une fois fait parler sa classe contre de valeureux Agenais, hier à Armandie. Même si les hommes de Guy Novès ont un peu déjoué contre le vent en première période, en deuxième mi-temps, ils ont retrouvé toute leur force collective, hissant leur niveau de jeu à une hauteur digne de leur statut de champion d’Europe. Ça tombe bien, car dans trois semaines, les Toulousains, qui ont donc enregistré le retour de Frédéric Michalak (voir ci-dessus) après celui de Fabien Pelous, débuteront la défense de leur titre européen contre Llanelli. Mais avant cela, ils affronteront leurs deux grands rivaux natio- naux : Biarritz à Ernest-Wallon dimanche prochain, puis le Stade Français au Stade de France lors de deux matches tout aussi capitaux. C’est une évidence, Toulouse monte en puissance, mais il a montré deux visages hier, dans un match où chaque équipe a su dominer en jouant avec le vent dans le dos, mais où la qualité des individualités toulousaines a fait la différence. « On est content de gagner ici, car ce n’est pas facile, observe Novès. On a fait beaucoup de fautes, on a eu du mal à enchaîner et on a été un peu apathique en première mi-temps. Mais le vent a eu une incidence énorme sur le jeu, et nous avons bien su le maîtriser en deuxième période. » On avait à peine fini de noter tous les changements dans l’équipe toulousaine, par rapport à celle annoncée par Novès vendredi (12 change- AGEN - TOULOUSE 16-33 (16-9) Stade Armandie. Beau temps, vent en faveur d’Agen en 1re mi-temps puis de Toulouse. Pelouse excellente. Arbitre : M. Berdos (Ile-de-France). 12 000 spectateurs environ. AGEN : 1 E de pénalité (28e) ; 3 B (5e, 9e, 22e) Gelez ; 1 T Miquel (28e). TOULOUSE: 2 E Clerc (47e), Heymans(79e) ; 5 B (17e, 27e, 30e, 51e) Élissalde,(56e) Dubois ; 2 D Michalak (65e), Dubois (68e) ; 1 T (47e) Élissalde. Cartons jaunes. – Toulouse : Human (11e, antijeu). Agen : Crenca (52e, antijeu). Remplacement temporaire. Toulouse : Hasan pour Nyanga (14e-21e). Agen : Blanco pour Fonua (53e-62e). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 9-3, 9-6,16-6,16-9 (mi-temps) ; 16-16, 16-19, 16-22, 16-25, 16-28, 16-33. AGEN : Elhorga – Larguet, Stoltz, Mirande, Lafforgue (cap.) – (o) Gelez (Miquel 23e), (m) Morlaes (Tilloles,62e) – Ratuva (Persico 64e), Fonua, Culine – Koulemine (Fèvre, 57e), Socol – Blanco (Califano 51e), Narjissi (Rué, 51e) Crenca. Entraîneurs : C. Lanta, C. Deylaud, R. Sonnes. TOULOUSE: Poitrenaud – Clerc(Thomas 60e), Jauzion, Thomas (Fritz, 60e), Heymans – (o) Michalak (Dubois, 51e), (m) Élissalde (Michalak 51e) – Nyanga, I. Maka (F. Maka 77e), Bouilhou – Brennan (Lamboley 60e), Pelous (Millo-Chluski, 41e) – Menkarska (Fiorini, 70e), Bru (cap.), Human (Hasan 27e). Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas, S. Laïrle. ments sur les 22 prévus), que les Agenais avaient investi le camp toulousain, inscrivant rapidement deux buts de François Gelez (5e et 9e) pour des fautes d’antijeu. La domination et la générosité agenaises en ce début de match étaient telles qu’après à peine dix minutes, l’arbitre, M. Berdos, sortait un carton jaune pour une troisième faute d’antijeu des Toulousains, renvoyant le pilier Daan Human sur la touche. « Ils nous ont passés à la moulinette » Survoltés devant leur public, mais parfois naïfs, les Agenais n’arrivaient pas à concrétiser leur domination territoriale et, malgré l’appui du vent, ils ne menaient que 16-9 à la pause après un essai de pénalisation (28e), transformé par Gelez, contre trois buts de Jean-Baptiste Élissalde. Sept points d’écart avec un vent très fort, ce n’était évidemment pas une marge suffisante pour les Agenais et les Toulousains ne perdirent pas de temps pour le leur signifier. Plus soudés, plus efficaces, Bru et ses équi- piers ont commencé à dérouler leur jeu, inscrivant 24 points sans réponse. « En première période, on a bafouillé notre rugby, et notre jeu au pied n’a pas posé de problèmes aux Agenais, reconnaissait Serge Laïrle, le coentraîneur toulousain. Mais ensuite, nous avons décidé de resserrer la défense agenaise, de faire des enchaînements au près pour libérer des espaces à l’extérieur. » Parmi les actions toulousaines les plus abouties, on notera la belle construction collective qui a amené l’essai de Vincent Clerc (47e), le réalisme des drops de Michalak (65e) et Jeff Dubois (68e) et l’exploit individuel de Cédric Heymans, déposant son vis-à-vis dans un couloir minuscule sur le dernier essai (79e). Des actions et un potentiel de jeu qui lais- sent l’entraîneur agenais Christian Lanta admiratif. « On a perdu contre plus fort que nous, résume t-il. En deuxième période, ils nous ont complètement gelés, ils ont annihilé ce que nous savons faire. Collectivement, on a pâti de la différence de niveau. Nous avons voulu relever le défi du jeu. Même si, pendant la première mi-temps, nous l’avons fait, en deuxième période, ils nous ont passés à la moulinette. Et ils ont joué comme des champions d’Europe. » IAN BORTHWICK LA QUESTION DU JOUR Toulouse battra-t-il le record de neuf victoires d’affilée de Bourgoin en Championnat de France de rugby à poule unique ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS) TOULON - BAYONNE : 19-14 Laborieuse première à Mayol Le RC Toulon a signé son premier succès en Top 14 dans la souffrance. Avec un gros soupir de soulagement. TOULON - BAYONNE : 19-14 (3-0) Stade Mayol. Temps doux et agréable. Pelouse en parfait état. 14 000 spectateurs. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées). TOULON : 1 E, Karele (42e) ; 2 B (14e, 50e), 1 T (42e), Rossouw ; 1 B (68e), 1 D (75e), Vickers-Pearson. BAYONNE : 1 E, Thiery (54e) ; 3 B (44e, 71e, 79e), Dourthe. Carton jaune. – Bergez (37e, antijeu) à Bayonne. Évolution du score : 3-0 (mi-temps), 10-0, 10-3, 13-3, 13-8, 16-8, 16-11, 19-11. TOULON : Teisseire – Jagr, Douy, Tutard, Arniès – (o) Rossouw (Vickers-Pearson, 65e), (m) Loustau – Toevalu, Karele (Van Rensburg, 74e), Labadze (Espagno, 79e) – Alazet, Smit – Louw (Garcia, 53e), Traversa (cap.) (Fitzgerald, 74e), Périé (Martin, 74e). Entraîneurs : T. Louvet et A. Hueber. BAYONNE : Thiery – Lhande, Dourthe (McLaren, 63e), Roque, Fifita – (o) Fraser (Dourthe, 63e), (m) Siro – Massabeau, Van Schalkwyk, Gratchev (Astarloa, 65e) – Bergez (Lafaialii, 69e), Cléda – Tomuli (J.Garcia, 74e), Laurent (cap.) (Hill, 74e), Coetzee(72e). Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. TOULON – de notre envoyé spécial ÉRIC CHAMP, président heureux, qui lève les bras au ciel. Les entraîneurs Aubin Hueber et Thierry Lou- vet, tout sourire, qui se félicitent. Et Mayol qui gronde de satisfaction. La première victoire de Toulon, hier soir en Top 14, a provoqué l’enthousiasme tout autour de la Rade. Oh, bien sûr, ce succès sur Bayonne (19-14), acquis dans la difficulté, ne fait pas d’un seul coup les Toulonnais meilleurs qu’ils ne sont réellement. Mais après six défaites de rang pour autant de journées de Championnat, il était grand temps de débloquer les compteurs et de goûter au bonheur d’une victoire. « Nous sommes vraiment heureux, savoure l’arrière toulonnais Patrice Teisseire. Heureux d’une simple victoire. Elle va nous permettre de passer une soirée un peu meilleure, de rendre le décrassage d’après match un peu plus rigolo et d’être tranquilles… au moins dix bonnes heures ! » Si Toulon a souffert, c’est tout simplement parce que les coéquipiers de Camille Traversa n’ont pas su se mettre à l’abri au score suffisamment tôt. La défaillance de leur nouveau buteur sudafricain, Chris Rossouw, auteur d’une seule pénalité, sur quatre ten- tatives, en première période a accentué leurs difficultés face à des Bayonnais venus jouer crânement leur chance. Heureusement pour les Varois, en inscrivant dès le retour des vestiaires un essai en force par leur troisièmeligne centre Harold Karele (42e), sur un énième départ au ras de Ludovic Loustau, ils mirent à profit leur supériorité numérique du moment pour respirer un peu (10-0). Une conquête approximative, avec des mêlées placées sous le règne du cafouillage et des touches où aucune des deux équipes ne parvint à maîtriser ses lancers, a empêché Toulon de varier son jeu. « Notre jeu passe essentiellement par le combat devant, explique Loustau. Alors, pour ce match, nous avions décidé de revenir à des choses simples, c’est pourquoi j’ai beaucoup cherché à jouer avec Bleu Rouge Noir Jaune mes avants. » Un essai en contre de l’arrière basque, Thiery, décalé par une très longue passe sautée de Dourthe (54e) permettait à Bayonne de rester au contact (13-8 à l’heure de jeu). Et le même Dourthe offrait logiquement le point de bonus défensif aux siens d’une pénalité réussie à la toute dernière minute du match, sous une salve de sifflets. « Le bonheur, si personne ne veut te le donner, il faut aller se le chercher, analyse l’entraîneur bayonnais Gilbert Doucet, qui revenait fouler la pelouse de Mayol pour la première fois depuis son expérience d’entraîneur (1996-97). Et ce soir nous n’avons pas su aller le chercher. C’est dommage car il ne nous a pas manqué grand-chose. Une victoire à Toulon nous aurait permis de passer Castres et Agen au classement. C’est un petit coup de frein pour nous, qui nous condamne aux travaux d’Hercule la semaine prochaine lors de la venue de Perpignan. » Autour du stade Mayol, un concert de klaxons célébrait bruyamment la première victoire toulonnaise. Hier soir, plus que la manière, c’est la victoire qui importait pour les supporters du RCT. GILLES NAVARRO I TOULON : ENTORSE CERVICALE POUR LOUW. Frayeur à la 53e minute du match ToulonBayonne, lorsqu’au sortir d’une mêlée effondrée, le pilier droit sudafricain du RCT Sarel Louw est resté au sol, inanimé. Sorti du terrain sur une civière, Louw a du être évacué vers l’hôpital Sainte-Anne pour y passer des examens de contrôle, qui ont décelé une entorse cervicale. – G. N. « C’est fait » THIERRY LOUVET, co-entraîneur de Toulon, livre sa satisfaction après le premier succès toulonnais. « VOUS AVIEZ DIT et répété avant le match que Toulon n’avait qu’un seul droit : gagner. Vous voilà satisfait ? – Oui c’est fait. Toulon a enfin gagné un match ! Mais je savais que ce serait difficile. Pour avoir joué quelque temps avec Gilbert Doucet (les deux hommes ont porté le maillot du RCT ensemble), j’imaginais qu’il avait bien préparé son coup et que la moindre erreur nous serait fatale. – C’est pourquoi vous avez surtout cherché à jouer avec vos avants, ce soir ? – Nous l’avions défini ainsi (sourire). Il fallait d’abord les fixer devant. Et insister où ça fait mal… C’était pour Toulon comme un match de phase finale. Avant la rencontre, nous avions dit aux joueurs que peu importait l’écart au score, un, deux ou trois points, mais que nous voulions gagner. On savait que nous étions capables de battre certaines équipes du Top 14. Encore fallait-il le prouver. – Vous n’avez pas eu peur que le petit score en votre faveur à la mi-temps (3-0) ne se retourne finalement contre vous ? – Bayonne n’était pas venu faire de la figuration à Mayol. Mais en ne marquant pas sur nos temps forts, nous les avons laissés à une portée de fusil au tableau d’affichage. Je ne retiendrai de cette rencontre que les points positifs : notre défense agressive, la bonne tenue de notre mêlée et la solidarité du groupe. Pour le reste, il fallait gagner. Voilà qui est fait ! » – G. N. LA RUBRIQUE RUGBY CONTINUE EN PAGE 15 Rouge Vainqueurs à Agen, les Toulousains prolongent leur invincibilité avant de recevoir Biarritz puis de se déplacer à Paris. Bleu Rouge Toulouse, série en cours Jaune Bleu Jaune Le record de victoires consécutivess depuis la création de la poule uniqque. La saison dernière r en Top 16, Bourgoiin avait aligné neuf succès d’affilée entre la 13e et la 21e journée. Biarritz (8), Paris (7) et Toulouse (6) avait réussi les autrres séries du même type. Avec 7 succès coonsécutifs depuis le début du Top 14, Toulouse peut toujours espérer faire mieux que les Berjalliens la saison Noir Noir ON L’ATTENDAIT vraiment sur les terrains le 30 octobre à Londres, contre les Wasps en Coupe d’Europe. Les plus optimistes prévoyaient sa rentrée le 22 octobre face à Llanelli pour les débuts de la compétition européenne. Hier, à Agen, Frédéric Michalak a surpris tous les spectateurs et les téléspectateurs en réapparaissant sur la pelouse d’Armandie, trois semaines seulement après l’entorse à la cheville droite qu’il s’était donnée le 10 septembre dernier à Toulouse, contre Narbonne, (la quatrième en dix-huit mois), et qui avait conduit le staff médical de son club à prévoir son absence pour une durée de « quatre à huit semaines ». Si Guy Novès et Toulouse ont réussi leur coup, si personne ne s’attendait à un retour aussi rapide, c’est que le secret a été gardé jusqu’au coup du coup d’envoi. Mardi dernier encore, le numéro 10 de l’équipe de France et le médecin du club laissaient entendre que le délai de guérison ne serait pas raccourci. Le lendemain, le joueur participait à une séance en opposition, programmée à… huis clos. Vendredi, il montait dans l’autocar pour Agen dans la plus grande discrétion. Et hier, il ne participait pas à l’échauffement collectif d’avant match ! Un coup à la Novès ? « Non, c’est plutôt un coup à la Michalak, lançait après le match le manager du Stade dans les couloirs du vestiaire. Fred a eu de bonnes sensations dès la semaine dernière, qui se sont confir-
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