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AUJOURD’HUI
LE MAGAZINE
LE QUINZE RUGBY
DE FRANCE TOULOUSE
DU SIÈCLE MOBILISE
*
60e ANNÉE - No 18 864
1,80 Pour fêter les cent ans du quinze
de France (1906-2006), « L’Équipe
Magazine » prend l’accent du rugby.
Un comité de sélection exceptionnel
– Henri Fourès, Michel Celaya, Pierre
Villepreux, Jean-Claude Skrela et
Pierre Berbizier – a désigné l’équipe
du siècle. Quinze joueurs retenus
parmi les 964 internationaux français.
Auriez-vous choisi les mêmes ?
SES BLEUS
À NARBONNE
(Pages 16 et 17)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LES QUESTIONS
DE JOUBERT
JEUX OLYMPIQUES
1
Au lendemain de sa sixième place à Turin,
le patineur Brian Joubert cherchait encore
à comprendre, hier, les raisons de son incroyable
dégringolade au classement. Il doit maintenant
se refaire un moral et réfléchir à sa préparation.
Hier, les Françaises du snowboardcross
Karine Ruby et Julie Pomagalski ont échoué.
(Pages 10 à 15 et notre éditorial, page 2)
(Photo Richard Martin)
France métropolitaine
www.lequipe.fr
Samedi 18 février 2006
M 00103 - 218 - F: 1,80 E
3:HIKKLA=XUV]UZ:?k@c@b@i@k;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
LYON REPREND SON VOL
Avec sa nette victoire (3-1) face à Nantes,
hier soir en match avancé de la 27e journée
de L 1, Lyon a retrouvé toute son efficacité
après une série de trois nuls. Une bonne
nouvelle avant le huitième de finale aller de
la Ligue des champions, mardi à Eindhoven.
(Page 3)
SPÉCIAL FOOT
FIN DE
PÉNITENCE
POUR MAVUBA
(Page 2)
NICE-MONACO :
COMME ON
SE RETROUVE
(Page 7)
L 2 : LORIENT
REMET DIJON
À SA PLACE
(Page 8)
TENNIS
LYON. – Même s’il n’a pas marqué, Karim Benzema, qui oblige le gardien nantais Tony Heurtebis à une parade délicate, s’est montré à son avantage hier soir au stade de Gerland. Les trois buts
lyonnais ont été inscrits par Juninho, Diarra et Fred, Diallo réduisant le score pour Nantes en fin de match.
(Photo Didier Fèvre)
CLÉMENT
DÉFIE
L’OGRE NADAL
(Page 20)
La Semaine des As est en direct et en exclusivité sur
Aujourd’hui dès 17h00 - 1/2 finale
Demain dès 16h45
LE MANS / ASVEL
FINALE
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L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Pages 18 et 19)
Bleu
Rouge
POURQUOI
PARKER
EST-IL
SI FORT ?
Jaune
Bleu
Jaune
(Photo Franck Nataf)
Noir
Noir
BASKET
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
L’HUMEUR
e
AC AJACCIO - BORDEAUX
« Je ne veux pas
me braquer »
RIO MAVUBA, l’international des Girondins, était sur le banc lors des trois derniers matches.
Gêné pendant deux jours par une gastro-entérite, Rio Mavuba a retrouvé
l’entraînement jeudi, pour la mise en
place effectuée par les Girondins. Les
probables contre les possibles et le capitaine des Espoirs français dans le camp
des premiers. Le milieu, âgé de vingt et
un ans, devrait donc retrouver sa place
d’entrée à Ajaccio. L’international, qui
avait enchaîné quatre-vingt-deux
matches comme titulaire depuis ses
débuts chez les professionnels, s’est
assis sur le banc lors des trois derniers
matches de Championnat de Bordeaux,
contre Lens (1-0),Lyon (1-1) puis Rennes
(2-0). Trop intelligent pour se croire
indispensable, Mavuba parle de la première grosse déception de sa carrière.
BORDEAUX –
de notre correspondante
L’ÉDITO
JOUBERT
ET SON AVENIR
DE TURIN
A
Mais le club corse avait flairé le bon
coup. « Lorsqu’il évoluait à Monaco,
en 1998, il aurait dû nous être prêté,
mais cela n’avait pas pu se faire,
raconte Moretti. Depuis, on n’a jamais
perdu Moussa de vue. » Ajaccio cherchait un milieu offensif droit et un attaquant de pointe. Il n’a finalement pas
trouvé le deuxième, mais N’Diaye,
pourtant pas réputé pour être un
« tueur » de surface (23 buts en 135
matches parmi l’élite), remplit presque
les deux rôles.
« Il nous apporte sa grande fraîcheur,
physique et psychique, et une énorme
volonté de démontrer qu’il n’est pas
fini, apprécie l’entraîneur José Pasqualetti. Il existe une parfaite osmose
entre un garçon qui veut se relancer et
une équipe qui ne veut pas sombrer. »
Puel : « Il peut encore
aller très haut »
Mais ce « garçon », qui fêtera ses
vingt-sept ans lundi, a rallumé les
espoirs de maintien d’Ajaccio en mettant à nouveau en lumière ses qualités
de joueur. « Il avait vraiment un très
gros potentiel », se souvient Claude
Puel, l’entraîneur lillois, qui l’avait lancé en L 1 avec Monaco le 29 janvier
1999, contre le Paris-SG (2-1). « Il a
une grosse puissance, une lourde
frappe de balle et des qualités techniques intéressantes, même dans les
petits espaces. Mais il manquait de
rigueur sur le plan mental et de régularité dans ses performances. Les
moments difficiles qu’il a vécus
devraient lui faire gagner en maturité.
Il peut encore aller très haut. Cela ne
dépend que de lui. » Champion de
France avec l’ASM en 2000 avant de
passer quatre ans à Sedan, le joueur,
qui avait participé à l’aventure du
Sénégal en 2002 (*) mais qui a manqué les deux dernières CAN, en a pleinement conscience : « J’ai gagné en
expérience et je dois m’accrocher. J’ai
la rage. » Pour sauver Ajaccio, encore
à six longueurs de Troyes et Sochaux,
premiers non relégables, mais aussi en
hommage à son père Omar, récemment disparu.
LUC HAGÈGE
(*) Finale de la CAN et quart de finale
de la Coupe du monde.
PARIS TRUQUÉS
grand tremplin, finale
-2 188 heures : 1ree manche
-3 19 heures : 2e manche
Ski de fond
Turin
Ski alpinn
-1 11 heures
re :
super-GG hommes
supe
ho
homm
Biathlonn
0
tous décisifs, contre Marseille (3-1),
Auxerre (1-0) et à Strasbourg (2-2). Il a
donc déjà rejoint Lucas comme meilleur réalisateur du club. Prêté pour six
mois par Istres (L 2), où il n’avait joué
que neuf parties cette saison, après un
exercice 2004-05 moyen en L 1 (32 rencontres, 6 buts), le Sénégalais souhaitait réanimer une carrière qui s’essoufflait : « L’été dernier, j’ai effectué des
essais en Angleterre, à Southampton
et Wigan, mais cela n’a pas marché,
explique-t-il. Quand je suis revenu à
Istres, je manquais de confiance. »
RENNES - LENS
Gestion de crise
Une dette à régler
En pleine déconfiture, Rennes jongle avec
les absents. Mais il n’aura pas le droit à l’échec
contre Lens.
Les Lensois ont à se faire pardonner
leur démission européenne.
de notre correspondant
permanent
Bobsleiggh à deux hommes
-2 17 h 30 : 1ree manche
-3 19 heures : 2e manche
LAWRENCE LEENHARDT
15 km
FRANCE
LA QUESTION D’HIER
Est-il normal qu’aucun club de football français
ne figure parmi les dix plus riches au monde ?
OUI ............................................................................................ 64 %
NON ........................................................................................... 36 %
(nombre de votants : 68 485)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
RENNES CULTIVE la pénurie. De
points (zéro sur les quinze derniers en
jeu) et de joueurs. Le staff breton récite
chaque semaine son chapelet
d’absents. « Une saison noire, résume
Pierre Dréossi, le manager général. Je
suis inquiet, mais je le serais bien
davantage si nous perdions en étant
au complet. Quelle équipe peut se permettre de jouer sans cinq ou six titulaires ? » Pas Rennes visiblement.
Pour restrictive qu’elle soit, la réserve
est recevable. À Bordeaux (0-2), le
week-end dernier, les Bretons ont
enregistré un retour (Isaksson) et deux
arrivées (les recrues Mensah et Sorlin).
Ils ne compensaient pas un secteur
offensif dévasté – Utaka à la CAN, Frei,
Briand et Källström blessés. Absences
auxquelles s’ajoutaient le forfait de
dernière minute d’Adailton et ceux
longue durée du récupérateur Jeunechamp (genou) et du milieu le plus
constant Didot (tendon d’Achille),
dont l’indisponibilité correspond
presque à la mauvaise passe rennaise.
Une hécatombe habituelle dans une
saison où le groupe n’a jamais été au
complet. « C’est frustrant, reconnaissait Jacques Faty, il y a quelques
semaines. On n’a jamais pu compter
sur 100 % de l’effectif. » « Ça change
énormément le travail de l’entraîneur,
regrette Laszlo Bölöni. Dès que l’un
revient, un autre s’en va et tu cherches
une nouvelle solution. Moi, je veux
apprendre de tout ça. Le groupe doit
grandir dans la difficulté : on a ainsi
récupéré des joueurs intéressants du
centre de formation. Mais Rennes
n’est pas suffisamment fort pour avoir
son effectif toujours diminué et dire
qu’il a sa place dans les huit premiers. Il
doit garder une petite pensée vers le
maintien et se dire : “Attention, le
diable ne dort jamais !”»
Ce soir, le diable sera habillé en Sang et
Or. Et Rennes continue de panser ses
blessures. Il a perdu Frei pour deux
mois au moins (opéré lundi pour une
pubalgie). Jeunechamp accélère mais
doit encore patienter avant de
reprendre l’entraînement avec le
groupe. Didot, Briand et Ouaddou,
eux, laissent passer le week-end avant
d’entrevoir les pelouses de la Piverdière. Adailton et Faty sont suspendus.
« Ceux qui les remplacent font le maximum pour gagner leur place », souligne Mvuemba. « Et ils ont de grandes
qualités », renchérit Hadji. Mais les
retours de Källström et Utaka ne seront
pas de trop pour ranimer un collectif
qui « manque d’efficacité » (Mvuemba). « Seule une grande unité peut
nous aider, lance Bölöni. On a besoin
d’une bulle d’oxygène. On va tout faire
pour arracher un ou trois points, stopper ce cycle de défaites, relever la tête
et repartir sur une fin de Championnat
plus heureuse. » Il est grand temps.
JEAN-DENIS COQUARD
PAGE 2
EST-IL UTILE de situer l’importance
du match des Lensois à Rennes ? Trois
jours après la déroute à Udine (0-3), en
Coupe de l’UEFA, une réaction n’est
pas seulement une nécessité mais un
devoir vis-à-vis de leur employeur. Seydou Keita : « Nous sommes des pères
de famille, il faut réagir après cette
humiliation, montrer sur le terrain que
nous sommes des hommes. Je sais que
c’est facile à dire : on va là-bas pour
gagner. C’est sûr qu’on sera bons à
Rennes après ce qu’on a vécu en Italie.
On fera tout, tout, tout ! » promet-il.
Hier soir, après l’entraînement, Francis
Gillot est revenu sur le naufrage européen. « Je suis déçu pour les 350 supporters (*) qui ont fait 3 000 kilomètres, déçu pour le président qui était
déjà en souffrance sur son lit d’hôpital,
déçu pour le club… »
La diatribe qu’il a lancée mercredi va-telle réveiller ses joueurs ? « Les mots
ne font pas courir, souligne-t-il, il faut
surtout une prise de conscience individuelle qu’ils n’ont pas : c’est le gros problème de cette équipe depuis deux ans.
Pour gagner des matches, il faut une
intelligence de jeu, il faut courir, il faut
de la gnac, mais il leur manque des
choses. Il est vrai aussi que certains ont
beaucoup donné et qu’on ne peut pas
faire toute une saison au même niveau.
Les joueurs sont sérieux à l’entraînement. En dehors, je ne sais pas s’ils le
sont : je ne peux pas le vérifier. J’espère
que la leçon sera retenue et qu’elle le
sera sur les douze matches qu’il reste.
Terminer dans les cinq premiers reste
un bel objectif qui sauverait la saison. »
C’est à Rennes que le Racing va partir
en quête de sa réhabilitation. À
Rennes, où il a été sorti de la Coupe de
France (0-1), il y a trois semaines, dans
des conditions rocambolesques : un
penalty de Daniel Cousin stoppé par
Simon Pouplin, puis un but marqué
contre son camp par Benoît AssouEkotto…
Le RC Lens évoluera avec trois arrières
centraux : quand on encaisse trois buts
dans la même rencontre, la priorité est
d’essayer de redonner un équilibre à la
défense. Francis Gillot prendra place
dans les tribunes du stade de la Route
de Lorient : il est suspendu pour ce
match après les incidents ayant émaillé
Bordeaux-Lens (1-0), le 28 janvier.
« S’il le faut, je saurai me faire
entendre », prévient-il.
Il s’agira des grands débuts en France
du jeune défenseur international uruguayen Guillermo Rodriguez. Son nom
ne figurait pas sur la feuille de match
dans le Frioul, mais Gillot avait tenu à
l’emmener pour accélérer son intégration au sein du groupe. Il s’était entraîné seul avec le staff technique sur un
terrain à la périphérie d’Udine. Rodriguez est sans doute encore « juste »
sur le plan athlétique (depuis son arrivée au mercato, il a joué une seule fois
avec la réserve de Lens, le week-end
écoulé). Mais il a pour lui d’être
« frais » dans sa tête. – J.-L. G. (avec
H. W.)
(*) 22 154 places ont déjà été vendues
pour le match retour, jeudi, à Bollaert.
Quatre joueurs et deux entraîneurs
licenciés en Belgique
Léo Theyskens a finalement tranché. Jeudi soir, le président de Lierse a décidé
de licencier Cliff Mardulier, le gardien réserviste, Laurent Fassotte, le capitaine,
ainsi que l’entraîneur adjoint Patrick Deman. Dans un premier temps, le trio
avait été mis à pied (lire L’Équipe d’hier), mais Theyskens a estimé posséder
suffisamment d’éléments à charge pour s’en séparer. Cette décision n’a pas
empêché le principal sponsor du Lierse, la société de crédits Krefima, de rompre
son contrat. Lierse est actuellement au centre de l’affaire des paris truqués en
Belgique. Hier, Anderlecht a décidé à son tour de licencier le Roumain Marius
Mitu et l’attaquant Laurent Delorge. Motif : « attitude incompatible avec
l’éthique sportive ». Ces deux joueurs ont comme point commun d’avoir porté le
maillot de Lierse, la saison passée. Leur entraîneur à l’époque s’appelait Paul
Put. Ce dernier a été congédié pour des raisons sensiblement similaires par
Mouscron. Pour le moment, Mardulier, Fassotte, Deman, Mitu, Delorge et Put
n’ont pas été mis en examen par le juge d’instruction bruxellois chargé du
dossier, Silviana Verstreken. Mais une source proche du parquet indique que
cette stratégie vise à empêcher les organisateurs de la corruption – et
notamment l’homme d’affaires chinois désormais introuvable, Ye Zheyun –
d’être informés des avancées de l’enquête. En n’inculpant personne pour le
moment, Silviana Verstreken préserve le secret de son enquête. – R. R.
DOMERGUE MONTPELLIÉRAIN
EN 2006-07 ? – Jean-François
Domergue a de bonnes chances de
rester l’entraîneur de Montpellier la
saison prochaine, même si l’équipe
héraultaise n’est pas partie, sauf fin
de parcours exceptionnelle, pour
atteindre son objectif de départ (la
montée en L 1). Domergue avait
remplacé Robert Nouzaret le 28 août
2004. Son contrat court jusqu’en juin
prochain. « Sauf vraie catastrophe, si
on ne descend pas en National, je
pense qu’il devrait entraîner
Montpellier la saison prochaine »,
avance le président Louis Nicollin.
– J. Ri.
ÉQUIPE DE FRANCE : LES
FRANÇAIS VOTENT COUPET. – Si
Raymond Domenech semble hésiter
encore, les Français, eux, ont choisi.
Dans un sondage BVA publié hier par
France Football, 69 % des personnes
interrogées ont répondu « Grégory
Coupet » à la question « Entre Fabien
Barthez et Grégory Coupet, quel est
celui qui devrait selon vous occuper le
poste de gardien titulaire de l’équipe
de France lors de la Coupe du monde
2006 ? » Le plébiscite est encore plus
évident chez les personnes qui
« s’intéressent beaucoup au foot »,
puisque 73 % d’entre elles choisissent
le gardien de l’OL.
JOUEUR AFRICAIN DE L’ANNÉE :
PASSE DE TROIS POUR ETO’O.
– L’attaquant camerounais du
FC Barcelone, Samuel Eto’o, déjà
sacré en 2003 et 2004, a de nouveau
remporté le titre de meilleur joueur
africain 2005, devant deux joueurs
de Chelsea, l’Ivoirien Didier Drogba
et le Ghanéen Michael Essien. Eto’o
rejoint le Ghanéen Abedi Pelé et le
Libérien George Weah, eux aussi
sacrés trois fois de suite, en étant
élu avec 108 points, contre 106 et
50 pour Drogba et Essien, par les
53 membres de la Confédération
africaine (CAF).
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
C’est bien parti puisqu’en sept rencontres, N’Diaye a inscrit quatre buts,
Bardonecchia
+1 12 h 30 : poursuite femmes
+33 14 h 30 : poursuite hommes
pulsés vers le bas. On n’avait pas vu les
signes précurseurs. Ce qu’on a vécu, personne ne veut le revivre. Ce ne sont pas juste
des mots, on a souffert. On était un peu les
guignols du Championnat, c’était plus que
vexant. Nous étions sur le terrain, nous
avions mis Bordeaux à la quinzième place !
Moi, je n’oublierai jamais. Ma première saison complète en pro… Au moins, j’ai appris
que les moments difficiles font partie d’une
carrière et servent par la suite. »
Bleu
Rouge
Jaune
AU MERCATO D’HIVER, « on fait
rarement la bonne pioche », estime
Michel Moretti, président de l’AC Ajaccio. Alors quand il y parvient, comme,
en ce moment, avec Moussa N’Diaye, il
se souvient de la seule autre véritable
réussite de son club en la matière : « En
janvier 2001, on avait engagé Bancarel alors qu’on était en D 2, relégables.
Il avait marqué six buts en treize
matches, et on s’est maintenus.
J’espère que l’histoire va se répéter. »
Saut à skis
s
-2 9 h 45 : relais 4 x 5 km
femmes
– Après avoir affronté ses rivaux,
Bordeaux aborde les mal classés avec
Ajaccio…
– Oui, ce déplacement a tout du match
piège. Chez eux, les Ajacciens ont battu
– À bien y regarder, on a toujours réussi les
matches clés. Il y a d’abord ce premier match
à Marseille (2-0) qui nous donne confiance,
Lyon qu’on bouscule (1-1), une victoire à
Monaco qui nous fait du bien, car battre un
gros à l’extérieur nous manquait (0-1), et
cette série en janvier qui nous montre qu’on a
le potentiel pour rester en haut. On y prend
vite goût.
– Vous gardez cependant une certaine réserve…
– La saison dernière, janvier nous avait pro-
Auteur de quatre buts décisifs, N’Diaye, prêté au mercato, redonne des espoirs de maintien à Ajaccio.
RENNES –
Pragelato
g
San Sicario Fraiteve
Pragelato
g
Plan
Cesana San Sicario
Sestrières Borgata
g
Cesana Pariol
« L’an dernier, on était
un peu les guignols
du Championnat »
Auxerre (1-0) et Marseille (3-1). Nous
sommes avertis. Ils peuvent se sauver en
continuant comme ça. Nous, nous tenons à
notre deuxième place. Enchaîner des
matches contre des gros et des mal classés
nous oblige à être deux fois plus vigilants.
Mais, dans la première partie de saison, on a
quand même bien géré ce genre de rencontres.
– Vous dites souvent que c’est sa
régularité qui permet à Bordeaux de
faire la différence.
Le messie Moussa
LA MÉTÉO OLYMPIQUE
-3 14 heures : descente
combinéé femmes
C’est normal, c’est le jeu, on a un effectif étoffé. Mais, si je vois qu’on ne compte pas trop
sur moi à l’avenir, je vais réfléchir.
AC AJACCIO
CLAUDE DROUSSENT
Ski alpinn
Le 28 janvier dernier, Rio Mavuba (au centre) vivait une expérience nouvelle pour lui en L 1. À la 68e minute du match contre Lens,
l’habituel titulaire de Bordeaux a remplacé un de ses coéquipiers, Alonso (à g.). Après avoir débuté deux autres rencontres sur le
banc, Mavuba devrait retrouver sa place ce soir.
(Photo Pierre Lahalle)
Jaune
Bleu
Noir
FIN d’évaluer l’attente suscitée par Brian
Joubert à l’occasion des JO de Turin, un
chiffre, un seul : 9,3 millions de téléspectateurs,
audience du programme libre du patineur
français, jeudi, peu après 22 h 30, sur France
Télévisions. Énorme. En sport, il n’y a guère
qu’un très gros match de l’équipe de France de
football ou de celle de rugby, voire une grande
finale de Ligue des champions, pour rassembler
un tel public devant la télé.
Autant dire que la déception générée par la
sixième place du champion d’Europe 2004 a été
largement partagée. Et diversement interprétée.
Une certitude : Brian Joubert a été sous-coté.
Le constat jette un nouveau trouble autour du
patinage artistique et de ses juges, et un certain
discrédit sur le système de notation en vigueur
depuis un an dans les grands Championnats.
Mais il n’exonère pas Brian Joubert de tous ses
manquements. Des millions de paires d’yeux pas
forcément exercés à toutes les subtilités de la
glace ont découvert, jeudi soir, un champion qui
n’était, ni physiquement ni mentalement, à
hauteur d’un rendez-vous olympique. Et qui
ensuite s’est trop vite réfugié dans des
arguments intenables : dans toutes les
disciplines, la prise de risque n’influe jamais sur
le résultat, elle n’est qu’un moyen de l’obtenir,
lorsque ce risque est assumé.
De cet échec, car c’en restera un, Brian Joubert
n’a plus d’autre choix que se relever. Et baliser le
chemin qui devra l’amener au seul objectif digne
de son rang : les prochains JO d’hiver, en 2010 à
Vancouver. Brian Joubert n’a que vingt et un ans.
Quelques-uns des plus grands noms du patinage
ont avant lui échoué au pied d’un podium
olympique, quatre ans avant de s’emparer de l’or
aux JO suivants : Hamilton, Boïtano, Urmanov,
Yagudin...
Talent, potentiel, esprit compétiteur : Brian
Joubert a sans doute ce qu’il faut pour y arriver.
À condition de bâtir un vrai projet pour 2010,
après avoir tiré toutes les leçons de Turin, dont
certaines à aller chercher ailleurs que sur les
feuilles de juges. Qu’a-t-il fait depuis deux ans
notamment, d’un entourage à l’autre, pour se
retrouver si loin, en février 2006, d’Evgueni
Plushenko ?
Noir
« VOUS AVEZ DÉBUTÉ les trois derniers matches de Championnat sur le
banc. Comment vivez-vous cette
situation ?
– Je ne peux pas être satisfait de cette situation. J’ai envie de jouer. C’est la décision du
coach, je la respecte totalement. Je continue
de travailler sérieusement pour regagner du
temps de jeu. L’an dernier, j’avais déjà vécu
un moment difficile, mais c’était différent
parce que c’était collectif (Bordeaux avait fini
15e de L 1). Là, Bordeaux est deuxième et ça
me fait énormément plaisir. Après, il y a mon
cas personnel et là… J’ai eu une discussion
avec le coach, il fait ses choix. Il n’y a pas à
réfléchir, à comprendre ou accepter. Je suis
déçu mais je ne veux pas me braquer. Je me
remets toujours en question et je travaille
normalement pour convaincre l’entraîneur.
– Les Bleus, vous y croyez toujours ?
– Disons qu’il y a eu une série de gros
matches que je n’ai pas joués, des rendezvous suivis par tout le monde et donc par le
sélectionneur. Pour moi, il y a deux
échéances. La Coupe du monde reste dans un
coin de ma tête, bien sûr, je ne veux pas faire
une croix dessus. Le Championnat d’Europe
des Espoirs, avec qui j’ai fait pas mal de
matches de qualification sur la fin, semble
peut-être plus concret.
– Votre attachement aux Girondins
pourrait-il être remis en cause, la saison prochaine ?
– Bordeaux, c’est mon club, j’y suis depuis
mes huit ans ! Mais, il faut voir ce que le club
veut faire. S’il compte sur moi ou pas. Faire
tourner l’effectif, ce n’est pas un problème.
3
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LYON - NANTES : 3-1
Lyon se remet à l’endroit
Tranquille vainqueur de Nantes (3-1), l’OL a bien préparé son huitième de finale à Eindhoven, mardi.
À quelques jours de son
huitième de finale aller
de Ligue des champions,
mardi sur la pelouse du
PSV Eindhoven, Lyon a
repris 10 points d’avance
sur Bordeaux en tête de
la L 1. L’OL a remporté,
hier à Gerland, une
victoire sans discussion
sur Nantes (3-1), après
une très belle première
période et une seconde
plus quelconque. Au
passage, Juninho et Fred
ont débloqué leur
compteur. Nantes, lui, a
mieux fini qu’il n’avait
commencé.
briser le ronronnement qui escortait
parfois le jeu lyonnais depuis
quelques semaines.
La titularisation de Benzéma, qui est
majeur depuis deux mois, participait
des roulements qui revenaient en
même temps que la Ligue des champions. Pour Carew et Govou, remplaçants hier, la composition de
l’équipe de départ était un signe très
favorable pour mardi soir. Pendant
une mi-temps, Benzéma a donc
apporté, hier encore, une capacité
de création et une finesse technique
toujours intéressante ; il joue simplement, toujours vers l’avant.
C’est sur un de ses dribbles que
Juninho a eu l’occasion d’un coup
franc qu’il a transformé (9e) : c’était
son premier but depuis le 3
décembre, en Grèce, contre l’Olympiakos (4-1). Le Brésilien l’attendait
depuis longtemps et il sera donc
apaisé, mardi, à l’heure de retrouver
le Philips Stadion.
Mais la plus belle action offensive de
l’OL aura été un double une-deux
entre Benzéma et Fred (32e), que
Wiltord aurait conclu si Fred n’avait
pas effleuré le ballon devant lui.
Le septième but
de Fred
Et Nantes, dans tout ça ? Les Nantais
ont été joueurs dans un premier
temps, mais sans s’approcher vraiment. Et Landreau leur a beaucoup
manqué sur les deux premiers buts.
Car Heurtebis a tout de même donné
l’impression de mal juger le coup
franc de Juninho. Et sur le deuxième
but, dans le deuxième temps d’un
coup franc indirect du Brésilien qui
vit Wiltord gagner un énorme duel de
la tête sur Capoue, il prit la molle
r ep r i s e d e D i a r r a e n t r e le s
jambes (35e).
En accumulant les occasions en fin
de première période, avec une
frappe de Malouda (39e), une tentative rasante de Benzéma (40e) et une
talonnade de Fred lançant Juninho
vers un duel remporté par Heurtebis
(44e), l’OL aura rendu le public de
Gerland à un plaisir oublié. La suite
fut inférieure en valeur spectaculaire
et en niveau de jeu. Sans doute parce
que le troisième but vint assez vite, et
assez simplement, sur le deuxième
temps d’un corner de Juninho, qui
aura donc provoqué les trois buts
lyonnais, directement ou indirectement. Müller se retrouva en position
d’arrière gauche et Cris manqua un
geste d’avant-centre que Fred réussit, ce qui était dans l’ordre des
choses (57e).
Après cela, l’OL sortit un peu de son
match, pour entrer déjà, sans doute,
dans celui qui l’attend mardi soir aux
Pays-Bas. Nantes en profita pour
exister et Gérard Houllier pour changer encore ses batteries, revenant en
4-3-3 avec Abidal dans l’axe et
Malouda arrière gauche, après le
remplacement de Cris par Pedretti
(70e). Quatre minutes après ce changement, Diallo inscrivit de la tête un
but curieux, peut-être involontaire
(74e). Mais Nantes avait plutôt mérité d’amortir sa chute sur les terres du
leader. Lequel peut, ce matin, passer
l’esprit libre à autre chose.
VINCENT DULUC
AUJOURD’HUI
17 H 15
Nice - Monaco (0-0) (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Bordeaux (0-1)
Paris-SG - Le Mans (0-0)
Rennes - Lens (0-0)
Saint-Étienne - Lille (0-2)
Sochaux - Auxerre (0-3)
Toulouse - Strasbourg (4-2)
Troyes - Nancy (1-2)
(ces sept matches sur Foot +)
DEMAIN
18 HEURES
Metz - Marseille (1-3)
(Canal + Sport)
Entre parenthèses, le score du match
aller (9e journée).
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
59 26 17 8 1 43
2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24
3. Auxerre 43 26 13 4 9 33
4. Lille
41 26 11 8 7 34
5. Paris-SG 40 26 11 7 8 31
6. Marseille 40 26 11 7 8 26
7. Le Mans 39 26 11 6 9 26
8. Lens
38 26 8 14 4 33
9. Monaco 37 25 10 7 8 26
10. Nice
36 26 9 9 8 20
11. Nancy
35 25 10 5 10 26
12. Nantes 34 27 9 7 11 29
13. Saint-Étienne 34 26 8 10 8 23
14. Toulouse 34 26 9 7 10 25
15. Rennes 32 26 10 2 14 25
16. Troyes 27 26 6 9 11 23
17. Sochaux 27 26 6 9 11 19
18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16
19. Strasbourg 17 26 2 11 13 18
20. Metz
15 25 2 9 14 15
LYON –
de notre envoyé spécial
c.
—
17
12
26
19
25
27
19
22
20
21
19
29
25
28
40
32
28
31
35
40
Diff.
—
+26
+12
+7
+15
+6
-1
+7
+11
+6
-1
+7
0
-2
-3
-15
-9
-9
-15
-17
-25
Gérard HOULLIER (entraîneur de Lyon) : « La victoire de Lyon me semble
amplement méritée. Et notre première période a même été somptueuse, au point
que, vu le nombre d’occasions qu’on s’est alors procurées, on aurait pu mener 4-0
au repos. Après quoi, on a inscrit un troisième but et je pense que, plus ou moins
consciemment, on a alors peut-être pensé au match qui nous attend mardi à Eindhoven. On a en tout cas retrouvé une équipe ayant soif de gagner. Et je suis
persuadé que même si on n’est pas au bout du chemin, on va finir fort la saison. Je
suis évidemment très heureux pour Juninho et pour Fred, qui commençaient à
s’impatienter. Je suis également très satisfait de la performance d’Éric Abidal, qui
a même trouvé le moyen de jouer à deux postes ! »
Le magicien brésilien a largement contribué à débloquer rapidement la situation.
Et quand « Juni » pèse, Lyon gagne !
LYON
COUPET (6) : semblant parti pour une soirée
pépère, il lui a fallu se détendre pour détourner un
coup franc de Da Rocha (66e), avant d’encaisser un
drôle de but.
CLERC (5,5) : averti à la 27e, il a fait le métier sans
se mettre autant en évidence que lors des derniers
matches.
CRIS (7) : un vrai chef de défense, en grande forme
en ce moment. Impressionnant, tout simplement.
Remplacé à la 70e par PEDRETTI qui a évolué au
milieu de terrain, faisant glisser Abidal dans l’axe
de la défense et Malouda en arrière gauche.
MÜLLER (5) : heureusement qu’il a l’œil et le sens
de l’anticipation. Car son impact physique
demeure limité.
ABIDAL (6) : pas d’appréhension, du bel ouvrage
dont quelques prometteuses initiatives offensives.
Un bon match de rentrée, avec vingt minutes en
défense centrale après la sortie de Cris. Une petite
douceur pour finir !
M. DIARRA (6) : un but (35e) qui a permis aux
siens d’asseoir leur domination, un match à sa
main, qu’il a fini avec le brassard.
JUNINHO (7) : un début de match très incisif marqué par l’ouverture du score sur coup de pied arrêté dès la 9e minute, avant que l’un de ses coups
francs excentrés ne permette à M. Diarra d’inscrire
le deuxième but lyonnais. Le printemps arrive,
« Juni » sourit de nouveau ! Relayé par TIAGO à
la 76e.
WILTORD (6) : de l’initiative, une complicité
naturelle avec Benzema, du sûr et du solide.
MALOUDA (6) : quelques très bonnes initiatives.
Il lui reste à être plus constant.
BENZEMA (6) : une excellente première période,
il a l’art de bonifier le jeu des siens. Un peu moins
en vue après le repos, GOVOU le relayant à la 82e.
FRED (6,5) : un but (57e) qui va faire du bien à ce
combattant invétéré qui ne recule devant rien.
NANTES
HEURTEBIS (4,5) : une part de responsabilité
sur les deux premiers buts lyonnais. Bref, rien de
décisif.
L’ADVERSAIRE EUROPÉEN – PAYS-BAS (25e journée)
LERAY (5) : un match quelconque. BAMOGO lui
a succédé à la 60e quand Nantes a dû prendre plus
de risques.
GUILLON (4) : trop souvent en difficulté.
DELHOMMEAU (5) : une influence réduite, mais
pas de grosses erreurs à signaler.
SIGNORINO (6) : alerte et vigoureux dans un
match au cours duquel il a passé son temps à
défendre.
FAÉ (5,5) : de l’engagement, beaucoup d’activité
et fatalement quelques fautes.
TOULALAN (6) : l’OL a pu vérifier que l’international Espoirs a de la consistance et un véritable
impact sur le jeu de son équipe.
DA ROCHA (6) : actif, disponible, il a fait ce qu’il a
pu dans un contexte longtemps difficile.
CAPOUE (4) : pas vraiment en réussite hier soir.
ROSSI (4) : transparent, il a cédé sa place au repos
à CA (note : 4,5), qui a essayé de jouer utile.
M. DIALLO (5,5) : un but de plus pour lui à la 74e,
son dixième de la saison, sans qu’on soit persuadé
qu’il avait tout prévu sur le coup.
CLAUDE CHEVALLY
Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « Après un tel match, il est difficile
d’avoir des regrets, dans la mesure où on manquait déjà de fraîcheur par rapport
aux Lyonnais, qui n’avaient pas joué mardi. On a même trouvé le moyen d’encaisser un but dans les dix premières minutes, puis un autre dans des conditions un peu
bizarres avec ce ballon monté très haut. Quand vous êtes menés 2-0 à Lyon, vous
pouvez alors vous attendre à passer une heure difficile. » – C. C.
Deux ans de plus pour Malouda
LORSQUE GÉRARD HOULLIER est arrivé à la conférence d’après-match, hier
soir, il était accompagné par Jean-Michel Aulas et Florent Malouda. Le président
lyonnais a alors rapidement pris la parole pour annoncer que son milieu international, qui était lié à l’Olympique Lyonnais jusqu’en juin 2008, a prolongé son contrat
de deux ans. Le Guyanais, que certains clubs étrangers convoitaient (Manchester
United notamment), est donc désormais sous contrat à Lyon jusqu’en juin 2010.
« Pour moi, c’est une très bonne nouvelle qu’on ait réussi à se mettre d’accord
avec le club, en étant sur la même longueur d’ondes, expliquait Malouda. Des
rumeurs couraient sur mon compte. Mais sans langue de bois, j’avais toujours dit
que Lyon était ma priorité. Cela se vérifie aujourd’hui. Et j’en suis très heureux. »
Son entraîneur, Gérard Houllier, témoignait lui aussi de sa satisfaction : « J’étais
effectivement très favorable à cette prolongation. Car Florent a progressé techniquement. Mentalement, il est solide et c’est un bon compétiteur. Et en plus, il est
capable de jouer à trois postes, y compris à l’intérieur d’un même match. C’est
donc un joueur très intéressant. Mais n’allez pas croire qu’on le paie trois fois plus
cher que les autres pour autant », a-t-il conclu en riant. – C. C.
Buts. – VITESSE ARNHEM : Hersi (43e) ; PSV EINDHOVEN : Farfan
(45e + 1, 90e + 2), Lamey (85e). Avertissements.– Vitesse Arnhem: Fränkel(26e, taclepar-derrièresurA. Kone) ; PSVEindhoven:
Simons (31e, croc-en-jambe sur Junker), Farfan (88e, antijeu).
PSV EINDHOVEN : Gomes – Lucius, Alex, Ooijer (Culina, 81e),
Lamey – Cocu (cap.), Simons, Väyrynen (Assati, 61e) – A. Koné
(Beasley,61e), Vennegoorof Hesselink,Farfan. Entraîneur: G. Hiddink.
LEADER DU CHAMPIONNAT des
Pays-Bas avec désormais huit points
d’avance, le PSV Eindhoven a peiné hier
sur la pelouse du Vitesse Arnhem où il a
remporté dans la douleur sa huitième
victoire d’affilée toutes compétitions
confondues. En fait, deux occasions suffirent pour marquer trois buts, puisque le
deuxième, celui de Lamey, fut le résultat
d’un centre manqué (85e), quand son
hôte du soir en eut une demi-douzaine.
Les futurs adversaires de Lyon ont pourtant montré quelques signes de faiblesse, notamment en défense. Le latéral
droit, Théo Lucius, n’était pas plus habile
balle au pied qu’à l’aise lorsque le petit
gabarit de Fränkel le provoquait. Et son
alter ego à gauche, Michael Lamey, fut
loin d’être intraitable dans les duels. De
son côté, Gomes, le gardien, n’a pas
manifesté de grands talents dans les sorties aériennes.
Temps doux. Pelouse en bon état. 38 393 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu.
Abidal
6
Müller
5
CCoupe
oupet
6
Cris
7
Clerc
5,5
F. Malouda
6
Rossi
4
Leray
5
Faé
Delhommeau
m u
Fred
5,5
5
M.
Diallo
6,5
Heurteb
eurteebbiis
i
5,5
4,5
Benzema
Da Rocha
Guillon
i
6
cap., 6
4
M. Diarra
Toulalan
6
6
Signorino
Wiltord
Capoue
6
6
4
Juninho
cap., 7
Remplacements. – 70e : Cris par PEDRETTI ; 76e : Juninho par TIAGO ; 82e : Benzema
par GOVOU.
Non utilisés : Vercoutre (g.), Carew.
Entraîneur : G. Houllier.
Remplacements. – 46e : Rossi par CA
(note : 4,5) ; 60e : Capoue par BAMOGO ;
75e : M. Diallo par GLOMBARD.
Non utilisés : Radic (g.), Savinaud.
Entraîneur : S. Le Dizet.
LES BUTS
1-0 : JUNINHO (9e). – Coup franc devant la surface nantaise, après une faute de Guillon sur
Benzema. Juninho le frappe de l’intérieur du droit. Son ballon contourne le mur sur la droite et
entre dans le but au ras du poteau gauche.
2-0 : M. DIARRA (35e, passe de Wiltord). – Long coup franc frappé par Juninho. À la réception, dans la surface, Guillon repousse d’une tête en chandelle. Wiltord saute plus haut que
Capoue et sert de la tête Diarra, aux six mètres, qui marque d’une reprise de l’intérieur du pied
gauche.
3-0 : FRED (57e). – Abidal décale Müller, qui centre dans la surface : Cris rate sa reprise du pied
gauche, mais dévie involontairement pour Fred, derrière lui, qui reprend du plat du pied gauche et
trompe Heurtebis.
3-1 : M. DIALLO (74e, passe de Da Rocha). – Côté gauche, Da Rocha adresse un centre dans
la surface. Devant Abidal, M. Diallo, dos au but, reprend du haut de la tête et lobe Coupet.
LES CARTONS
VITESSE ARNHEM - PSV EINDHOVEN : 1-3
3 AVERTISSEMENTS. – Lyon : Clerc (26e, jeu dur sur Toulalan) ; Nantes : Capoue (13e, jeu dur
sur Clerc), M. Diallo (26e, tacle irrégulier sur Fred).
Un Eindhoven réaliste
VITESSE ARNHEM - PSV EINDHOVEN : 1-3
(1-1)
LYON - NANTES : 3-1 (2-0)
Une des solutions pour Lyon, mardi,
consistera donc sans doute à passer par
les côtés, car dans l’axe, le régime n’est
pas le même. L’international néerlandais
André Ooijer et le massif Brésilien Alex
ont sauvé de nombreux coups. Hier, la
défense centrale d’Eindhoven fut même
souvent mise à contribution, lâchée par
un milieu au sein duquel Cocu fut souvent étouffé.
C’est donc après trois occasions nettes
qu’Arnhem ouvrit le score sur une tête
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
d’Hersi (43e, 1-0). La réplique du leader
fut cinglante. Coup franc d’Ooijer, déviation de la tête d’Alex, frappe en pivot de
Farfan et seizième but en Championnat
pour le Sud-Américain (45e + 1). Et alors
que Arnhem poussait, Lamey assommait
les espoirs du Vitesse (85e), Vennegoor
of Hesselink offrant à Farfan son dix-septième but dans les arrêts de jeu (90e + 2).
– D. D.
(Voir classement page 7.)
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PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Juninho sent arriver
le printemps
ILS ONT DIT
Bleu
Rouge
LYON. – Ils ne sont pas trop de deux Nantais (Éric Signorino à gauche, Mamadou Diallo à droite) pour essayer de troubler Fred. L’attaquant brésilien a marqué hier
son septième but de la saison.
(Photo Didier Fèvre)
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
25 février, 17 h 15 : Nantes - ParisSG (Canal+) ; 20 heures : Auxerre Toulouse,Bordeaux - Metz, Le Mans Saint-Étienne, Lyon - Rennes, Nancy Sochaux (ces cinq matches sur
Foot+) ; dimanche 26 février,
18 heures : Lens - AC Ajaccio (Canal
+ Sport), Monaco - Lille (Foot+),
Strasbourg - Troyes (Foot+) ;
21 heures : Marseille - Nice
(Canal+).
MATCHES EN RETARD. – Mardi
7 mars, 20 heures : Metz - Nancy
(25e journée). Reste à fixer : Monaco - Lyon (24e journée).
Jaune
Bleu
Jaune
BUTEURS. – 1. Pauleta (Paris-SG),
16 buts ; 2. M. Diallo (+ 1) (Nantes),
10 buts ; 3. Luyindula, Pieroni
(Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord
(Lyon), 9 buts ; 7. De Melo (Le
Mans) ; Fred (+ 1) (Lyon) ; Ilan
(Sochaux), 7 buts ; 10. Odemwingie
(Lille) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis
Marseille, 2) ; Kroupi (Nancy) ;
Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes),
6 buts ; 15. Aruna, Thomert (Lens) ;
Carew, Juninho (+ 1) (Lyon) ;
Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ;
Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes) ;
Piquionne (Saint-Étienne), 5 buts ;
25. Lucas, Mou. N’Diaye (AC Ajaccio) ; Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangoura (Le Mans) ; Jussiê (Lens) ;
Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ;
Govou (Lyon) ; Kapo (Monaco) ;
Bamogo (Nantes) ; Bagayoko, Vahirua (Nice) ; Kalou (Paris-SG) ;
Källströ m (Renn es) ; D agan o
(Sochaux) ; Diané (Strasbourg) ;
Nivet (Troyes), 4 buts ; etc.
Noir
Noir
CETTE FOIS, LYON est revenu.
Comme si l’odeur de la Ligue des
champions avait ramené ses jambes
et ses idées à la surface. Alors que
les Lyonnais n’avaient plus gagné
depuis leur voyage à Nancy (2-0) le
14 janvier, ils n’ont pas permis à
Nantes d’exister, hier soir à Gerland,
pendant près d’une heure. Lorsqu’ils
ont relâché la pression et permis aux
Nantais de sauver l’honneur en tentant beaucoup de choses, ils
menaient déjà 3-0. C’est seulement
la deuxième fois cette saison, en
Ligue 1, que Lyon inscrit plus de
deux buts à domicile, après Lyon-AC
Ajaccio (3-2), le 16 octobre dernier.
À quatre jours du voyage à Eindhoven, l’information est importante.
Autant le dire, elle était très attendue.
Bien sûr, il a fallu un coup franc
direct puis un coup franc indirect de
Juninho pour éteindre la résistance
nantaise, en un peu plus d’une demiheure, mais ce traditionnel recours
aux coups de pied arrêtés, chez le
leader, n’a pas masqué de difficultés
dans le jeu de passes et dans les travaux d’approche. Car dans le jeu,
l’OL a été brillant en première
période, plus qu’il ne l’avait jamais
été, encore, en 2006.
L’évidence est que l’état infiniment
plus acceptable de la pelouse de
Gerland a servi ses desseins. L’autre
évidence, c’est que les Lyonnais,
confrontés à la rumeur des nouvelles ambitions de Bordeaux,
avaient un peu trop envie de repartir
de l’avant en Ligue 1 et de se
remettre à l’endroit, quatre jours
avant leur huitième de finale aller à
Eindhoven.
Pour cela, Gérard Houllier avait cassé son système, n’alignant que deux
milieux, Juninho et Diarra, dans un
4-4-2 tirant vers le 4-2-3-1 selon les
décrochages de Benzéma. Il ne jouera pas comme ça mardi, il l’a confirmé après le match hier soir, mais
cette modification a eu le mérite de
HIER
Lyon - Nantes ................... 3-1
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
TOTAL
HIER
LYON 3e
1 NANTESe
Juninho (9 )
M. Diarra (35e)
Fred (57e)
MONACO
(0-0)
20 HEURES
AC AJACCIO
PARIS-SG
RENNES
SAINT-ÉTIENNE
SOCHAUX
TOULOUSE
TROYES
BORDEAUX
LE MANS
LENS
LILLE
AUXERRE
STRASBOURG
NANCY
(0-1)
(0-0)
(0-0)
(0-2)
(0-3)
(4-2)
(1-2)
DEMAIN
18 HEURES
METZ
MARSEILLE
(1-3)
DOMICILE
MATCHES
Pts
J.
M. Diallo (74 )
AUJOURD'HUI
17 H 15
NICE
CLASSEMENT
G.
BUTS
N.
P.
p.
c.
EXTERIEUR
MATCHES
diff.
J.
G.
BUTS
N.
P.
p.
MATCHES
c.
J.
G.
Lille juste derrière Bordeaux
BUTS
N.
P.
p.
c.
1. Lyon
59
26
17
8
1
43
17
+26
13
9
3
1
20
11
13
8
5
0
23
6
2. Bordeaux
49
26
13
10
3
24
12
+12
13
9
3
1
14
5
13
4
7
2
10
7
3. Auxerre
43
26
13
4
9
33
26
+7
13
10
1
2
24
7
13
3
3
7
9
19
4. Lille
41
26
11
8
7
34
19
+15
14
9
3
2
21
4
12
2
5
5
13
15
5. Paris-SG
40
26
11
7
8
31
25
+6
13
9
2
2
25
12
13
2
5
6
6
13
6. Marseille
40
26
11
7
8
26
27
-1
14
7
6
1
16
10
12
4
1
7
10
17
7. Le Mans
39
26
11
6
9
26
19
+7
14
9
3
2
21
7
12
2
3
7
5
12
8. Lens
38
26
8
14
4
33
22
+11
13
6
6
1
22
9
13
2
8
3
11
13
9. Monaco
37
25
10
7
8
26
20
+6
12
5
4
3
12
7
13
5
3
5
14
13
10. Nice
36
26
9
9
8
20
21
-1
13
6
3
4
12
9
13
3
6
4
8
12
11. Nancy
35
25
10
5
10
26
19
+7
14
5
5
4
17
10
11
5
0
6
9
9
12. Nantes
34
27
9
7
11
29
29
0
14
6
5
3
17
11
13
3
2
8
12
18
13. Saint-Étienne
34
26
8
10
8
23
25
-2
13
4
6
3
14
10
13
4
4
5
9
15
14. Toulouse
34
26
9
7
10
25
28
-3
12
6
3
3
12
8
14
3
4
7
13
20
15. Rennes
32
26
10
2
14
25
40
-15
12
6
1
5
18
19
14
4
1
9
7
21
16. Troyes
27
26
6
9
11
23
32
-9
12
4
5
3
11
11
14
2
4
8
12
21
17. Sochaux
27
26
6
9
11
19
28
-9
13
4
5
4
11
9
13
2
4
7
8
19
18. AC Ajaccio
21
26
4
9
13
16
31
-15
12
3
5
4
9
10
14
1
4
9
7
21
19. Strasbourg
17
26
2
11
13
18
35
-17
14
1
7
6
9
18
12
1
4
7
9
17
20. Metz
15
25
2
9
14
15
40
-25
11
2
3
6
7
16
14
0
6
8
8
24
Si Bordeaux a bouclé 16 de ses 26 matches sans encaisser de but cette
saison, Lille est en mesure de lui contester ce record. Quant aux Lyonnais,
ils n’ont disputé que deux rencontres sans marquer !
Nombre
ombre
mbre dde matches
sans encaisser de but
Noombre
Nom
mbre de m
mbre
matches
tches
es
sans marquer de but
…
13 : Nantes
14 : Strasbourg
17 : AC Ajaccio
12 : Lyon
…
7 : Rennes, Metz
6 : Strasbourg
5 : Troyes
N.B. : statistiques tenant compte de Lyon-Nantes disputé hier.
Entre parenthèses, le score du match aller (9e journée).
Stade du Ray
LES CINQ DERNIÈRES SAISONS
AC Ajaccio - Bordeaux
Lyon - Nantes
Metz - Marseille
Nice - Monaco
Paris-SG – Le Mans
Rennes - Lens
Saint-Étienne - Lille
Sochaux - Auxerre
Toulouse - Strasbourg
Troyes - Nancy
00-01 01-02 02-03 03-04 04-05
—
—
1-6
1-0
0-0
3-1
4-1
0-0
1-0
2-0
1-0
0-2
—
1-1
0-1
—
—
1-0
1-2
2-1
—
—
—
5-1
—
1-0
1-2
1-1
2-0
3-1
1-1
—
—
—
0-0
—
0-0
—
1-2
—
—
1-1
—
—
3-2
1-1
—
28e JOURNÉE
SAMEDI 25 FÉVRIER
17 H 15
Nantes - Paris-SG (Canal +)
20 HEURES
Auxerre - Toulouse
Bordeaux - Metz
Le Mans - Saint-Étienne
Lyon - Rennes
Nancy - Sochaux
(Ces cinq matches sur Foot +)
DIMANCHE 26 FÉVRIER
29e JOURNÉE
SAMEDI 4 MARS
17 H 15
Sochaux - Bordeaux (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio - Lyon
Lille - Le Mans
Metz - Monaco
Nice - Lens
Rennes - Strasbourg
Saint-Étienne - Nantes
Toulouse - Nancy
(Ces sept matches sur Foot +)
DIMANCHE 5 MARS
15
21
10
Ederson
Roudet ou
B. Koné (12)
13
A
Abardonado
on
16
6
Grégorini
gorin
Meriem ou
Kapo (17)
8
18
Zikos
Squillaci
q
i
c
cap.
14
D. Perez
Bellion
6
Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G.
Remplaçants : Lloris (g.) (1), B. Koné (12)
ou Roudet (15), Tchato (3) ou Jarjat (15),
An. Yahia (21), Bigné (27).
Entraîneur : F. Antonetti.
Absents : Bagayoko (déchirure cuisse g.),
So. Camara (déchirure cuisse d.), Fanni
(déchirure cuisse d.), Rool (contracture mollet
d.), Fauconnier et Larbi (reprise), Bisconti,
Diakite, Dolci, Grenet, Lamatina, J. Moreau
(g.) (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Le même groupe
Trévisan
Tr
Tré
28
8
André Luiz
Alonso
21
12
Danjou
o
Chafni
7
Mandrichi
Laslandes
9
4
6
Rodrigo
cap.
Mou. N’Diaye
Les cinq derniers matches : P. G. N. G. N.
Remplaçants : Lucchini (g.) (30), Robin (5),
Jabi (27), K. Diawara (19), Saïfi (8).
Entraîneur : J. Pasqualetti.
Absents : Edson (tendinite), Porato (g.)
(genou), Dzodic (pubalgie), Rocchi (reprise),
Becas, Joinville, Scarpelli, Abdoun (choix de
l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Givet forfait
À une exception près – Collin (suspension purgée), qui reprend sa place de latéral gauche
aux dépens de Robin –, Pasqualetti fait
confiance au groupe qui vient de glaner huit
points en quatre matches. Porato, qui avait un
moment envisagé son retour, n’est pas complètement guéri. Il patientera, comme Jabi,
Kaba Diawara (retour de CAN) et Saïfi, qui
reviennent quand même sur le banc. – D. F.
Retour de Collin
Arbitre : M. Thual
Le Mans
13
22
25
17
6
Armand
Rothen
Fanchone
O. Thomas
6
6
3
Yepess
É. Cissé
Henrique
en
27
14
9
16
10
9
Raam
amé
caapp.
Alooonnzo
Dhorasoo
Pauleta
cap.
4
23
Rozehnal M’Bami
Br. Cheyrou Planus
11
23
2
Smicer
Marange
Pichot
7
15
Is. Bangoura Hautcœur
16
Cerdan
e
27
5
25
Fauré
F. Thomas
Basa
15
22
20
Matsui
Bonnart
cap.
Les cinq derniers matches : G. P. N. N. N.
Remplaçants : Letizi (g.) (1) ou Benhamou
(g.) (30), B. Mendy (5), Landrin (24),
Pancrate (7) ou Kalou (15), Bueno (18) ou
C. Rodriguez (12).
Entraîneur : G. Lacombe.
Absents : Badiane (reprise), Dja Djedje
(cheville), Paulo César, Haddad, Ateba, Dramé
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Darcheville absent
Dhorasoo en soutien ?
Buteur à l’aller (1-0), l’attaquant girondin sera
suppléé par Laslandes, de retour de suspension. Derrière, Jurietti, absent depuis fin janvier, est toujours en proie à des douleurs
pubiennes. Jemmali, Faubert et Alonso sont
en lice pour les deux places côté droit.
L’Argentin n’a plus été titulaire depuis le
28 janvier contre Lens (1-0). Enfin, Mavuba
devrait retrouver sa place pour permettre à
Fernando de souffler. – L. L.
Après le 4-3-2-1 utilisé à Lille (0-0) dimanche,
Lacombe pourrait revenir au 4-2-3-1 souvent
vu au Parc cette saison. Dans ce schéma,
M’Bami devrait être associé à Cissé – qui disputera ce soir son 200e match en L 1 – et
Dhorasoo pourrait évoluer assez haut, dans
une position le rapprochant de Pauleta. À
noter que Letizi, qui souffrait hier des cervicales, pourrait laisser sa place sur le banc à
Benhamou. – J. T.
30
Y. Pelé
Kalou ou
Pancrate (7)
Les cinq derniers matches : G. G. G. N. G.
Remplaçants : Roux (g.) (1), Faubert (18),
Denilson (22), Fernando (5) ou Ducasse (19),
Perea (12).
Entraîneur : Ricardo.
Absents : Darcheville (tendon d’Achille), Valverde (g.) (luxation épaule), Jurietti (syndrome abdominal), Beto (angine), Francia,
T. Lavie (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Prix des places : 10 et 20
Prix des places : 12, 15, 20, 25 et 40
En direct sur Foot +
Les cinq derniers matches : G. G. N. N. G.
Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23),
Fischer (24), Chiumiento (28), Grafite (12).
Entraîneur : F. Hantz.
Absents : Lucau (genou), Lisembart (élongation), De Melo, Poulard, Romaric, Périatambée, Ekhosuehi, Gormond, Lavecchia, Loriot
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Pelé et Basa
de retour
Bien décidé à jouer son va-tout, le MUC bénéficiera des retours de son gardien Pelé et de
son défenseur Basa. Le Brésilien Grafite sera
aussi dans le groupe, même si le staff ne
l’estime qu’à 80 % de ses moyens. Par contre,
l’Ivoirien Romaric (revenu en retard de la
CAN) jouera en CFA, comme De Melo et
Poulard. – Ch. L.
Prix des places : 24, 30, 36, 44, 55, 66 et 78
MATCHES EN RETARD. – Mardi 7 mars, 20 heures : Metz - Nancy (Foot +) (25e journée). Reste à fixer. – Monaco - Lyon (24e journée).
Stade de la Route-de-Lorient
AGENDA
DEMAIN
LIGUE 1 (27e journée, match décalé)
Voir ci-dessus
MARDI 21 FÉVRIER
LIGUE DES CHAMPIONS
(huitièmes de finale aller)
20 H 45
PSV Eindhoven (HOL) - Lyon (TF 1)
Real Madrid (ESP) - Arsenal (ANG) (Foot +)
Benfica (POR) - Liverpool (ANG) (Foot +)
Bayern Munich (ALL) - AC Milan (ITA)
(Foot +)
LIGUE 2 (24e journée, match en
retard). – Voir page 8.
MERCREDI 22 FÉVRIER
LIGUE DES CHAMPIONS
(huitièmes de finale aller)
20 H 45
Chelsea (ANG) - FC Barcelone (ESP)
(Canal +)
Werder Brême (ALL) - Juventus Turin (ITA)
(Canal + Sport)
Ajax Amsterdam (HOL) - Inter Milan (ITA)
(Sport +)
Glasgow Rangers (ECO) - Villarreal (ESP)
COUPE DE FRANCE (16es de finale,
match en retard)
16 HEURES
Montpellier (L 2) - Roye (CFA)
JEUDI 23 FÉVRIER
ÉQUIPE DE FRANCE
13 HEURES
Communication par le sélectionneur, Ray-
Rennes
mond Domenech, de la liste des joueurs
retenus pour France-Slovaquie (amical),
mercredi 1er mars, 21 heures (TF 1), à
Saint-Denis, stade de France.
COUPE DE L’UEFA (seizièmes de
finale retour)
19 HEURES
(18 heures, heure française)
Chakhtior Donetsk (UKR) - Lille
(aller : 2-3) (Sport +)
19 HEURES
Strasbourg - Litex Lovetch (BUL)
(aller : 2-0) (TPS Star)
20 H 45
Marseille - Bolton (ANG) (aller : 0-0) (M 6)
Monaco - FC Bâle (SUI) (aller : 0-1) (TMC)
Lens - Udinese (ITA) (aller : 0-3) (Sport +)
VENDREDI 24 FÉVRIER
LIGUE 2 (27e journée). – Voir page 8.
NATIONAL (25e journée, match
avancé). – Voir page 8.
SAMEDI 25 FÉVRIER
LIGUE 1 (28e journée)
Voir ci-dessus
NATIONAL (25e journée, suite)
Voir page 8
DIMANCHE 26 FÉVRIER
LIGUE 1 (28e journée, matches
décalés). – Voir ci-dessus.
LUNDI 27 FÉVRIER
LIGUE 2 (27e journée, match
décalé). – Voir page 8.
9
18
Monterrubio
8
cap.
Källström
25
M a
Mensah
26
23
Demont
Ilunga
4
9
1
Isak
Isa
saakkssson
sson
Mvuemba ou
Gourcuff (10)
7
11
Utaka
Jussiê
18
G. Bourillon
24
2
Sorlin
Perrier-Doumbé
3
8
Hilton
Hi
cap.
Se. Keita
Thomert
Charnière inédite
Ouaddou blessé à la cuisse, Faty et Adailton
suspendus, la plus mauvaise défense de L 1
(40 buts encaissés) se présentera avec une
charnière centrale expérimentale. Bourillon
devrait reculer d’un cran et épauler la recrue
ghanéenne Mensah. En l’absence de Frei, Utaka, de retour de la CAN, va mener une attaque
elle aussi mal en point. Objectif : interrompre
une série de cinq défaites. – J.-D. C.
Itannd
ndjje
j
A. Keita
5
29
5
Bergougnoux ou
Mansaré (17)
Avec le retour des Africains ainsi que de Postiga et de Camara, suspendus contre
Nice (0-1), Baup a dû faire des choix. Mazure
et Perquis paient les pots cassés. Yahia
devrait remplacer Hognon dans l’axe. Si Sablé
ne s’est pas entraîné hier (adducteurs), il
devrait commencer. Reste la question du couloir droit de la défense, où Diawara est en
concurrence avec Perrin, à l’aise à ce poste
mardi soir. – J.-Y. D.
16
Doouuchez
chez
10
Dieuze
4
Arribagé
13
Ebondo
19
23
Lacour
cap.
I. Faye ou
Dujeux (18)
3
Batlles
1
Puydeb
uydebbo
boiss
Loué
10
5
26
Batlles dans l’axe ?
En l’absence de Sirieix (saison terminée), de
Taïder (ménagé), d’Aubey et d’Emana (CFA),
Batlles devrait débuter comme milieu axial
afin de constituer le trio de récupérateurs
avec Cardy et Dieuze. Milieu droit à Marseille
(0-0), Moreira pourrait retrouver sa place en
attaque au détriment de Santos. – N. S.
2
Afolabi
Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N.
Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan
(25), Vitakic (22), Debuchy (2) ou Dernis (8),
Moussilou (9) ou Fauvergue (13).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Acimovic (convalescent),
Malicki (g.) (cuisse), Dumont (reprise),
Lichtsteiner, Franquart, Gygax, M. Robail,
S. Robail, Mirallas, Aboucherouane, Barralon,
L. Touré (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Sylva revient
Absent face au Paris-SG (0-0) et contre le
Chakhtior Donetsk (3-2) après être rentré tardivement de la CAN, Sylva retrouve sa place,
d’autant que Malicki s’est blessé contre les
Ukrainiens. Chalmé et Tafforeau, ménagés
mercredi, font aussi leur retour, de même que
Cabaye à la récupération et Keita sur l’aile
droite du milieu. – M. Bo.
Tourenne
cap.
28
Le Pen
Montero
Prix des places : 11, 17, 18, 26 et 34
Jaziri
6
6
Malgré la fatigue du match à Lovetch (2-0),
Duguépéroux ne devrait procéder qu’à un
changement. Haggui, qui n’a pas totalement
digéré son retour de la CAN, prendra place sur
le banc au profit de Devaux, de retour après
un deuil familial. On notera dans le groupe la
réapparition de Boka, revenu en Europe après
l’épreuve africaine, dont il a perdu la finale
avec la Côte d’Ivoire. – P. M.
4
24
29
Kouassi
Abou
Devaux de retour
20
Chrétien
Duchemin
Enza Yamissi
Les cinq derniers matches : P. P. P. N. N.
Remplaçants : Westberg (g.) (30), Amzine
(17), Faivre (27) ou Dujeux (18), Boskovic
(2), Dallet (4).
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Absents : Grax (cuisse), Paisley (quadriceps), Drouin (reprise), Sanz, Ib. Bangoura,
Berkak, Adam, Meslien, Guillaume, Boudard,
N’Dour, Zitouni (choix de l’entraîneur).
Suspendu : Nadé.
Alerte
pour Boucansaud
Une vive douleur au péroné a empêché Boucansaud de s’entraîner hier. Il effectuera un
essai juste avant la rencontre. En cas de forfait, Faye glisserait dans l’axe, laissant sa
place à Dujeux puisque Paisley, blessé, est
absent. Devant, Ba remplacera Grax aux côtés
de Jaziri. Après son brillant intérim dans les
buts à Nantes (1-1), Enza Yamissi retrouve sa
place à gauche du milieu. – J.-P. K.
6
28
Berenguer Puygrenier
11
23
Zerka
Brison
Les cinq derniers matches : G. P. G. N. G.
Remplaçants : Sorin (g.) (16), Sarkisian
(18), Kim (9), André Luiz Silva (5) ou B. Gavanon (24), Camerling (34).
Entraîneur : P. Correa.
Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton
(cheville et tibia), N’Guémo (tibia), Curbelo,
K. Keita (cheville), Biancalani (aine), Da Costa, Sapina, Chouleur, Rudolf (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Kim revient
Absent depuis plus de deux mois à cause
d’une entorse à la cheville, Kim fait partie des
joueurs retenus par Correa. Mais l’entraîneur
nancéien n’utilisera pas son attaquant brésilien dès le coup d’envoi. Bien que touché à un
talon, Bracigliano devrait pouvoir tenir sa
place. De retour de la CAN, Diakhaté devrait
aussi être titularisé, d’autant que le jeune Da
Costa n’est pas dans le groupe. – R. R.
Prix des places : 12, 14, 16, 18, 20, 22, 26 et 28
PAGE 4
Arbitre : M. Fautrel
Auxerre
11
10
Ménez
Dagano
27
Daf ou
Calvé (20)
19
7
9
Pitau
Ilan
12
Isabey
cap.
Les cinq derniers matches : P. G. N. N. P.
Remplaçants : Martinovic (g.) [1], Calvé
(20) ou Daf (27), Miranda (4), Brunel (5),
Weldon (29) ou Erding (26).
Entraîneur : D. Bijotat.
Absents : Lonfat, Boudarène, Rey, Quercia
(reprise), Meghni, Josse, Bühler, Potillon,
Genghini, Sène (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Retour
des Sénégalais
Avec le retour des trois Sénégalais de la CAN
et la rentrée progressive des blessés, Bijotat
dispose d’un effectif presque au complet. D’où
des problèmes de choix à résoudre. L’entraîneur sochalien a retenu un groupe de dix-huit
éléments, dans lequel figure notamment la
dernière recrue, Weldon, qui pourrait disputer
une partie de la rencontre. – C. M.
18
2
Mathis
Radet
6
Luyindula
12
ig o u
Violeau, cap. Mignot
1
Bolf (5)
()
20
10 ou Berson (13) B
Coooooll
Kahlenberg 7
4
Be. Cheyrou Grichting
11
3
Akalé
Jaurès
Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N.
Remplaçants : Hamel (g.) (16), Kalabane
(25), Bolf (5) ou Mignot (12), Berson (13) ou
Violeau (6), Pieroni (9).
Entraîneur : J. Santini.
Absents : Kaboul, Sagna, Lejeune (reprise),
Martin (genou), Y. Lachuer (pied), Poyet,
Suriano (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
Sans Lachuer
L’AJA sera privée de Yann Lachuer (hématome sur un pied), qui a déclaré forfait hier à
l’issue de l’entraînement. Kalabane et Akalé,
de retour de la Coupe d’Afrique des nations,
effectueront leur retour dans le groupe. Les
Auxerrois, qui demeurent sur deux piètres
prestations en Championnat, essaieront de
relever la tête. – J.-P. G.
METZ - MARSEILLE (demain)
Nancy Metz sans meneur
B. Gavanon ou Lécluse
1
B
Boucansaud
ns
André Luiz
G.
Ba
1 ouu I. Faye
10
y (23) 20
acigliiaannnoo
3 Braciglia
22
Silva (5)
Matuidi Nivet
Le CCrom
Le
rom
Diakhat
kh é cap..
19 Kroupi
14
Les cinq derniers matches : G. P. P. N. N.
Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Haggui
(21), A. Farnerud (7), Deroff (2), Boka (15)
ou Nemeth (17).
Entraîneur : J. Duguépéroux.
Absents : Arrache (cuisse), Si. Keita (rééducation), Cassard (g.) (pommette), Gmamdia
(épaule), Hosni (cuisse), Johansen (tendon
d’Achille), Bellaïd, Carlier, Schneider, Krebs,
R. Faty (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
En direct sur Foot +
7
12
En direct sur Foot +
Prix des places : 3,50 ; 12 ; 16 ; 24 et 30
Arbitre : M. Lhermite
26
Kanté
P. Farnerud
Akpa Akpro
5
Schmitz
20
20 : 00
3
J.-C.. Devauux
ux
27
23
D. Moreira Gameiro
cap.
29
Les cinq derniers matches : N. N. G. G. N.
Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Bedimo
(21), Mansaré (17) ou Bergougnoux (15),
Giresse (8) ou Bonnet (23), Santos (11).
Entraîneur : É. Mombaerts.
Absents : Revault (g.) (cuisse), Sirieix (péroné), Aubey, Taïder et Congré (reprise), Fofana,
Lièvre, Emana (choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
TIRAGE No 12. – Aucun parieur n’a trouvé les quatorze bons résultats.
CM 2006. – Trois grilles à quatorze matches seront proposées aux parieurs en juin prochain. L’intitulé des matches figurera sur chaque grille. D’autre part, un pactole de
3 000 000 d’euros dynamisera le 1er tirage.
FORMULE EUROPÉENNE.– Un Loto Foot européen,version Euro Millions, pourrait voir
le jour en 2007… si les études en cours se révèlent satisfaisantes.
20
Diané
11
25
Stade de l’Aube
Strasbourg Troyes
Cardy
Dao
16
Riccchert
Ric
chhert
Prix des places : 15, 20 et 30
En direct sur Foot +
Abdessadki
1
Syllv
lvaa
Tafforeau
cap.
Dernis ou
Debuchy (2)
Sorties de Perquis
et Mazure
21
20 : 00
Mézague
So. Diawara
i
Makoun
8
Défense à cinq
6
9
4
Tavlaridis
v
s
17
Postiga
F. Diawara ou
L. Perrin (24)
Gillot, très en colère après la défaite à Udine
(0-3), a décidé de rassurer sa défense plutôt
que de sanctionner. Il alignera donc un système à cinq où Rodriguez, dont c’est la première titularisation, remplacera Assou-Ekotto
suspendu. L’entraîneur lensois hésitait hier
encore sur le poste d’organisateur axial mais
devrait préférer Jussiê à Carrière. – H. W.
22
Tosic ou
N’Daw (18)
12
20
27
Les cinq derniers matches : P. P. N. P. P
Remplaçants : Viviani (g.) (1), L. Perrin (24)
ou F. Diawara (22), M. Dabo (21) ou Basto
(3), F. Mendy (11), B. Gomis (18).
Entraîneur : É. Baup.
Absents : Hognon (cheville), Perquis, Mazure,
Houri, Tiéné, Sakho, Saar, A. Kamara, Piatti
(choix de l’entraîneur).
Suspendu : aucun.
15
Mathieu
14
Les cinq derniers matches : P. N. P. G. N.
Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (34),
Carrière (10), Frau (14), Khiter (29).
Entraîneur : F. Gillot.
Absents : Aruna (mollet), Brocard (g.),
Lachor, Zayatte, Lacourt, Jemaa (choix de
l’entraîneur).
Suspendus : Assou-Ekotto, Gillot (entraîneur), Sikora (entraîneur adjoint).
Arbitre : M. Bré
5
Cabaye
Sablé
cap.
22
G. Rodriguez
20 : 00
Toulouse
7
9
21
Chalmé
Zokora Feindouno Odemwingie Bodmer
Prix des places : 12, 15, 20, 25, 28, 32, 35, 40 et 45
Stadium
Piquionne
14
Stade Auguste-Bonal
Lille Sochaux
Arbitre : M. Sars
23
16
Janot
Ja
En direct sur Foot +
8
Al. Yahia
Gillet
7
Y. Hadji
30
A. Diarra
11
Les cinq derniers matches : P. P. P. P. P.
Remplaçants : C. N’Diaye (g.) (16), Rochat
(21) ou Mbia (17), Barbosa (14), Gourcuff
(10) ou Mvuemba (28), M. Sow (29).
Entraîneur : L. Bölöni.
Absents : Frei (pubalgie), É. Didot (tendon
d’Achille), Pouplin (g.) (épaule), Briand, Ouaddou (cuisse), Jeunechamp (reprise), Sepsi,
Nsiabamfumu, Bru (choix de l’entraîneur).
Suspendus : J. Faty, Adailton.
20 : 00
Hellebuyck
6
ZZ. Camara
m
A. Coulibaly
o
y
23
Cousin
28
Stade Geoffroy-Guichard
Lens Saint-Étienne
Arbitre : M. Kalt
Edman
6
En direct sur Foot +
20 : 00
PRIVÉ DE OUADAH, suspendu, Joël Muller n’est pas non plus certain de pouvoir
compter sur Pimenov pour organiser le jeu. Victime d’une crise de tachycardie à
Auxerre (1-1, il a été remplacé à la 34e), le Russe a subi des examens rassurants
mais d’autres devraient être réalisés. Sa participation demeure très incertaine.
Tum (genou) est forfait, tout comme Huszti, opéré d’une pubalgie, et Agassa, opéré d’une lésion du ménisque externe du genou droit. En revanche, Wimbée devrait
pouvoir tenir sa place malgré une hanche douloureuse. – M. T.
L’équipe probable : Wimbée – Alioui, Medjani, Meniri, Borbiconi, Mihoubi –
Contout, Djiba, Proment, Obraniak – Youla.
Déchirure pour Lamouchi
APRÈS UN DEUXIÈME examen plus approfondi, Sabri Lamouchi, victime d’une
déchirure musculaire aux adducteurs, a été mis au repos complet jusqu’à lundi
prochain. Il espère être rétabli pour le match contre le Paris-SG le 5 mars prochain.
Bonnissel, toujours souffrant des côtes, est resté aux soins. Mais le grand absent
hier était Jean Fernandez, alité pour une gastro-entérite. C’est donc Albert Emon
qui a dirigé la séance. Fernandez devrait reprendre dès ce matin et désigner un
groupe de seize joueurs pour le déplacement en Lorraine. – H. F.
L’équipe probable : Barthez – Ferreira, Beye, Déhu, César, Taiwo – Cana, Oruma – Pagis, Ribéry, Niang.
BUTEURS
PASSEURS
1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts.
2. M. Diallo (+ 1) (Nantes), 10 buts.
1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.
2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ;
Monterrubio (Rennes), 6 passes.
5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au
Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (Lyon) ;
Kalou (Paris-SG), 5 passes.
9. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni
(Auxerre) ; Wiltord (+ 1) (Lyon) ;
Meriem (Monaco) ; Rothen (ParisSG) ; Batlles (Toulouse), 4 passes.
3. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ;
Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 9 buts.
7. De Melo (Le Mans) ; Fred (+ 1)
(Lyon) ; Ilan (Sochaux), 7 buts.
10. Odemwingie (Lille) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi
(Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax
(Troyes), 6 buts.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Les cinq derniers matches : N. P. N. G. N.
Remplaçants : Roma (g.) (30) ou Warmuz
(g.) (1), Veigneau (31) ou Plasil (6), Kapo
(17) ou Meriem (21), Chevanton (9), Gakpe
(34).
Entraîneur : F. Guidolin.
Absents : Gerard (tendon d’Achille), Givet
(adducteurs et pubis), Biancarelli (g.),
Lescure, Licata, Gigliotti, Maurice-Belay (choix
de l’entraîneur).
Suspendus : Maicon, Bernardi.
Quelques absents pour le derby de la
revanche : Maicon et Bernardi suspendus, plus
Givet (adducteurs). En revanche, Roma
revient dans le groupe (voir page 7). En
défense, Cubilier retrouve le côté droit et
Perez sera titulaire comme milieu défensif.
Guidolin fera son choix entre Meriem, Kapo,
Plasil et Veigneau pour le soutien offensif du
duo Di Vaio-Vieri. – E. Ba.
29
Lucas Chamakh
14
15
Mavuba
20 : 00
Jemmali
24
13
Laurenti
Dos Santos
Bordeaux Paris-SG
Arbitre : M. Garibian
Antonio
Carlos
Parc des Princes
Bleu
Rouge
Les blessés sont toujours aussi nombreux
mais le groupe vainqueur, mardi, à SaintÉtienne (1-0), paraît disposé à disputer son
cinquième match du mois. La victoire en
demi-finale de la Coupe de la Ligue (1-0) ne
doit pas faire oublier aux Aiglons « l’humilité,
la solidarité et le courage », les clés de la
qualification selon Frédéric Antonetti. – Ja. G.
16
3
Plasil ou
Veigneau (31)
Varrault
cap.
1
Warm
muuzz
m
ou
4
Roma
Modesto (30)
5
Vieri
Balmont
2
15
36
S. Traoré
25
Collin
19
Di Vaio
19
Echouafni Vahirua
17
23
18
Cubilier
En direct sur Foot +
20 : 00
Monaco AC Ajaccio
Arbitre : M. Poulat
Jarjat ou
Tchato (3)
Stade François-Coty
Jaune
Bleu
Jaune
18 HEURES
Troyes - Auxerre (Canal + Sport)
21 HEURES
Paris-SG - Marseille (Canal +)
En direct sur Canal +
Noir
Noir
18 HEURES
Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport)
Monaco - Lille (Foot +)
Strasbourg - Troyes (Foot +)
21 HEURES
Marseille - Nice (Canal +)
Nice
1-2
2-0
—
PROCHAINES JOURNÉES
17 : 45
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Bleu
Rouge
Bleu
Jaune
Bleu
Jaune
PAGE 5
Noir
Noir
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
6
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PARIS-SG - LE MANS
Lacombe face à son groupe
Pour affronter Le Mans, l’entraîneur du Paris-SG dispose d’un groupe au complet. Qui sera victime de la concurrence ?
À EN CROIRE les propos tenus hier
dans ces colonnes par son président,
Pierre Blayau, Guy Lacombe n’est
pas soumis ces temps-ci à une insoutenable pression du résultat, même
si Paris reste sur une série de trois
nuls, contre Saint-Étienne (2-2),
Strasbourg (1-1) et Lille (0-0). Mais si
cette pression existe malgré tout,
elle n’est pas la seule à peser
aujourd’hui sur l’entraîneur du PSG.
Depuis le début de la semaine,
Lacombe dispose d’un groupe au
complet, en dehors de trois jeunes
blessés (Badiane, Dja Djedje et
Pietre). Cette situation lui permet
d’aiguiser la concurrence à certains
postes. Mais elle l’amène aussi, versant moins plaisant, à effectuer des
choix dont la résonance, il le sait,
peut être plus forte à Paris qu’à
Sochaux ou Guingamp.
Mais, hier, Lacombe a été clair : pas
question, pour l’heure, de multiplier
les contorsions verbales pour justifier son onze de départ auprès du
vestiaire parisien. « Tant que les
joueurs n’ont pas donné au club une
série de bons résultats, quelles explications peuvent-ils demander ?
interroge-t-il. Le jour où les victoires
s’enchaîneront, s’il y a des choix à
faire, on pourra alors parler un peu
plus aux joueurs concernés. »
Les Parisiens semblent avoir compris
qu’à l’aube d’une enfilade de rendez-vous contre leurs rivaux – dont
la venue du Mans, septième à un
point du PSG, est un inattendu
préambule – il convenait de
défendre, gagner ou regagner sa
place. Pour preuve, l’entraînement
très engagé de jeudi. Séance à l’issue
de laquelle Fabrice Pancrate observait ceci : « C’est une bonne chose
qu’il y ait du monde. On se bat plus,
forcément. »
Titulaire dimanche dernier à Lille,
Pancrate est bien placé pour saisir la
nouvelle donne que représente,
notamment, le retour de Bonaventure Kalou. Les deux joueurs sont en
balance pour le poste de milieu droit
dans l’esprit de Lacombe, dont l’arrivée récente a pu mettre un terme à
certains comportements de l’époque
Fournier. Comme lorsque Kalou
avait refusé de jouer côté gauche lors
du match aller au Mans (0-0), expliquant que lui, joueur axial, avait
« passé l’âge des compromis ».
« Pour leur faire
comprendre ça… »
Au regard du discours qu’il a tenu
cette semaine, la position de l’ancien
Auxerrois a évolué, du moins publiquement : « Jouer à droite ? Pourquoi pas. Le coach a de l’expérience.
J’ai parlé avec lui, et il attend que
j’apporte plus. Je vais devoir gagner
ma place et je ne m’attends pas à ce
qu’on me fasse de cadeau. »
Quelques postes semblent épargnés
par le regain de concurrence suscité
par la fin de la Coupe d’Afrique
des nations et l’absence de blessés
parmi les cadres. Il y en a au moins
sept : les deux postes en défense
centrale (Rozehnal et Yepes), ceux
d’arrière gauche (Armand), de milieu
récupérateur (M’Bami), de milieu
relayeur (Dhorasoo), de milieu
gauche (Rothen) et d’avant-centre
(Pauleta).
Comme tout coach, Lacombe ne veut
pas donner le sentiment qu’il existe
des privilégiés et des bannis. Au sujet
des exclus du week-end, Paulo Cesar
et Rudy Haddad, qui joueront avec la
réserve aujourd’hui, il a ajouté : « Il
n’y a pas de victime de la concurrence. Cela fait longtemps qu’ils
n’ont pas joué. Or rien ne remplace
un match. Rudy, c’est très important
qu’il rejoue. »
Hier, Lacombe a voulu dédramatiser,
voire positiver le rôle de ceux qui
seront déçus par ses choix,
aujourd’hui et demain : « Un joueur
sur le banc doit se dire que lorsqu’il
entrera en jeu il pourra être celui qui
confortera ou inversera un résultat.
Un joueur ne doit pas penser à court
terme. Il doit se dire que si son équipe
gagne il sera dans des dispositions
beaucoup plus favorables que si
elle perd. Mais pour leur faire
comprendre ça… »
JÉRÔME TOUBOUL
(Avec J.-C. B. et D. D.)
Pelé, la révélation
silencieuse
MÉLISANDE GOMEZ
tenant, qu’il nous arrive un truc positif. » Élie Baup y croit : « Au vu de
notre deuxième mi-temps contre
Nice, où on a retrouvé une équipe
monopolisant le ballon, l’amenant
davantage sur les côtés, notamment
à la faveur des appels proposés par
Perrin quand il a joué dans le couloir
droit, j’estime qu’il y a du mieux, que
certaines choses sont en train de
revenir. Contre Toulouse, à Nancy, je
reconnais qu’on était très malades.
Là, je pense que nous sommes sur la
voie de la guérison. Disons qu’on est
convalescents. » Les Verts restent
sur une moyenne de 0,83 point par
match sur l’ensemble de leurs douze
dernières rencontres. Et le public stéphanois, qui a sifflé ses favoris mardi
soir, attend mieux.
Les Green Angels l’ont fait savoir
mardi : « Pour nos quatorze ans, on
ne veut pas un scooter, on veut une
équipe ! » Pour se donner du courage, les Stéphanois peuvent aussi
se dire que, ce soir, il ne leur manquera plus que Vincent Hognon en
défense centrale. Zoumana Camara
et Postiga reviennent de suspension
et les cinq Africains partis à la CAN, à
commencer par les deux pièces maîtresses, Zokora et Feindouno, sont
de retour au bercail.
CLAUDE CHEVALLY
Lille voyage mal
LES LILLOIS VOYAGENT ASSEZ MAL cette saison. « Je reconnais qu’on n’est pas assez conquérants à l’extérieur », lâche Claude Puel. Un défaut
très ennuyeux en ces temps décisifs car, ce soir à
Saint-Étienne, ses joueurs entament une semaine
très délicate, avec trois déplacements au menu : jeudi
ce sera Donetsk, en seizième de finale retour de la
Coupe de l’UEFA, puis Monaco dimanche en Championnat.
Après cette grande balade, qu’il n’aborde pas dans
les meilleures dispositions psychologiques – la fin de
match de mercredi, en Coupe de l’UEFA (3-2), avec
deux buts encaissés dans les trois dernières minutes,
a certainement blessé quelques têtes –, le LOSC en
saura plus sur son avenir. « Il y avait plus de suivi la
saison dernière, poursuit le technicien. Je n’ai pas
envie d’épiloguer au sujet de ce phénomène. Je n’ai
pas envie de m’y pencher, ce n’est pas le moment de
faire un bilan. » Il répète souvent qu’il préfère s’atteler à ce genre d’exercice en fin de saison… Mais, si
celle-ci s’arrêtait aujourd’hui, voilà ce qu’il découvrirait en décortiquant les chiffres du LOSC hors de ses
bases : en Ligue 1, son équipe occuperait la douzième
place du classement à l’extérieur avec onze points
rapportés en douze matches joués. Le LOSC n’a
gagné que deux fois, la première à Metz (2-0), la
seconde à Lyon (3-1). En Coupe de France, en
revanche, son bilan est satisfaisant. Toujours en
course (il affrontera Vitré, équipe de Championnat de
France Amateur, à Rennes ou à Laval), il s’est imposé
chez les Verts (1-0 après prolongation) et à
Lorient (1-0). Pour ces deux matches, Puel avait décidé de reposer ceux qu’on peut facilement appeler les
« titulaires », même si l’entraîneur nordiste n’apprécie pas vraiment ce qualificatif.
C’est peut-être ce qu’il fera également ce soir car Lille
Le rendez-vous téléphonique était fixé après la sieste, jeudi aprèsmidi. Les deux animateurs des couloirs droits de Troyes et de Nancy ne
se sont pas défilés. Duchemin dessine l’avenir des Troyens en Ligue 1,
Tourenne voit un destin européen aux Nancéiens. Une estime réciproque unit les deux joueurs, qui seront face à face ce soir. Mais il y a
fort à parier qu’ils se feront alors moins de politesses.
n’a plus le droit d’être insipide, comme à Nice (0-2) il y
a quinze jours. S’il veut prétendre au podium (Lille est
quatrième, à deux points d’Auxerre), il doit se montrer concerné et concentré, même si l’adversaire du
jour paraît fragile. D’ailleurs, il y a quelques jours
Efstathios Tavlaridis confiait très honnêtement qu’il
avait quelques soucis à se motiver contre des équipes
de moindre renommée. Comme il n’est pas le seul à
choisir inconsciemment ses matches, il y a problème.
Cette année, où le malaise extérieur s’est accentué,
Puel a dû composer sans ses Africains, retenus par
leur Coupe des nations, mais aussi sans Stéphane
Dumont, son capitaine, handicapé par des douleurs à
un genou. « Je ne veux absolument pas me retrancher derrière ces absences », assure Puel. Mais si Lille
s’impose ce soir, avec ses Africains, la conclusion sera
facile à dessiner.
GUILLAUME DUFY (avec MICHEL BOREL)
« POUR LE MOMENT, les promus
respectent leurs objectifs, voire
les dépassent (1). Comment
l’expliquez-vous ?
CARL TOURENNE : C’est vrai que les
trois promus n’avaient pas forcément
un passé dans l’élite plaidant en leur
faveur. Du coup, certains pensaient
qu’ils n’allaient faire que passer. Mais
Le Mans, Troyes et Nancy forment des
groupes de joueurs qui ont appris à se
connaître dans la difficulté, en Ligue 2.
Ça n’explique pas tout. Nancy est un
collectif qui continue à dégager une
grande force. Et pratique vraiment un
jeu de qualité.
EMMANUEL DUCHEMIN : Troyes
nous ressemble. On l’a encore vu
contre Nantes (1-1), cette semaine,
match durant lequel Carl adresse une
passe magnifique qui amène le but
troyen. On a senti que vous étiez prêts
à tout pour égaliser. À l’image de
l’ensemble des promus, Troyes est une
bonne équipe, qui fait preuve d’une
très grosse solidarité. Franchement, si
je jouais à Troyes, je serais relativement serein quant au maintien. À
Monaco (1-1) puis à Nantes, l’ESTAC a
montré qu’elle savait réagir. Vous
comme nous, on est à notre place.
C. T. : Si j’étais Nancéien, je serais heureux. Je penserais peut-être plus à
l’Europe qu’au maintien, qui semble
acquis. Nancy a deux possibilités d’y
parvenir : par le Championnat et par la
Coupe de la Ligue (2). Ce que les Nancéiens réalisent, ce n’est pas rien.
– À l’aller (2-1 pour Nancy), on a
senti une forte rivalité. Comment l’expliquez-vous ?
E. D. : C’est sans doute lié à notre parcours de l’an passé. À un moment, ce
n’était plus la montée mais le titre de
champion de L 2 que nous jouions. Une
rivalité certaine s’est installée entre les
deux équipes.
C. T. : Ce fut effectivement un match
d’une très grande intensité, avec une
très grosse débauche d’énergie, beaucoup de duels aussi. Pour nos retrouvailles en Ligue 1, nous avons eu la
sensation de nous faire manger par
(1) À l’entame de cette 27e journée, Le
Mans est 7e de Ligue 1, Nancy 11e et
Troyes 16e.
(2) Le 22 avril, l’ASNL dispute la finale
face à Nice.
décisive à l’aller, très peu utilisé
ensuite et retourné à ses amours de
l’an dernier, au mercato. « Avec
Yacine (Abdessadki), on ne s’est pas
appelé depuis son départ, raconte
Dao. Si on fait ce qu’il faut, tout devrait
bien se passer. Mais s’il faut se rentrer
dans la gueule, on se rentrera dans la
gueule. Il y a juste à ne pas oublier que
ces gars-là, il ne faut pas les prendre à
la légère. Demandez aux Bulgares de
Lovetch. » – G. R. et N. S.
Nancy. C’est d’ailleurs la seule fois où
ça nous est arrivé cette saison.
– Comment envisagez-vous le
retour ?
E. D. : Après deux bons résultats à
l’extérieur, Troyes va vouloir confirmer
en gagnant à domicile. Nous, nous
nous déplaçons avant tout pour ne pas
perdre. Mais je crois surtout que ce
sera un match agréable à suivre. Franchement, aucune des deux équipes n’a
une pression démesurée avant ce
match.
C. T. : Dans l’optique du maintien,
nous allons chercher à prendre des
points. Une victoire nous ferait du
bien. Mais nous savons bien que ce
sera très compliqué. »
RAPHAËL RAYMOND
TOULOUSE - STRASBOURG
La passe de sept ?
ÇA NE LEUR ÉTAIT encore jamais
arrivé cette saison : rester invaincu six
matches de suite, trois à domicile, trois
à l’extérieur. La belle série des Toulousains, qui a débuté le 11 janvier par
une victoire contre Paris (1-0) – juste
après une élimination peu glorieuse en
32e de Coupe de France contre Lyon-La
Duchère (1-2) –, en devient même
excitante. C’est que leur dernier point,
ramené du Vélodrome (0-0), les a
confortés dans une véritable solidité
défensive : deux buts encaissés en six
matches (au Mans, 1-1, et à SaintÉtienne, 3-1). Preuve aussi que la rentrée de Dao à Marseille, à la place
d’Aubey, et celle de Douchez, dans le
but, n’ont rien retiré au potentiel
défensif.
Ce soir, le TFC, qui reçoit Strasbourg,
distancé de 17 points et relégable, tentera de rallonger un peu plus la queue
de la comète dans le ciel du Stadium.
L’enjeu est double : une victoire face
aux Alsaciens, battus à La Meinau
(2-4), rapprocherait Toulouse du main-
tien, seul et unique objectif. Il lui permettrait aussi de se caler dans la première moitié du tableau, une première
cette saison.
Mais il faudra passer sur le ventre
d’Abdessadki, auteur d’une passe
Strasbourg à marche forcée
UN DÉCRASSAGE PEUT SE RÉVÉLER TROMPEUR. Le
groupe de Jacky Duguépéroux, englué dans les bas-fonds de
la Ligue 1 (19e), avait le sourire jeudi matin. La cinquième
victoire (2-0) décrochée en Coupe de l’UEFA, malgré le
voyage imposé en Bulgarie, à Lovetch, ne laisserait « pas de
traces », garantissaient quelques cadres du groupe. Le parfum du succès, trop rare en Championnat (2 victoires en
26 journées), était bien agréable à humer. « La victoire permet de récupérer plus vite », certifiait Yacine Abdessadki,
qui se projetait déjà sur le match de Toulouse. Le milieu de
terrain l’aborde « revanchard », après une expérience ratée
qui l’a conduit à un aller-retour entre l’Alsace et le SudOuest.
Hier, en revanche, les traits étaient autrement plus tirés.
« Dugué », lui-même, préférait ne pas s’étendre sur la
médiocrité de l’entraînement matinal. « Il valait mieux
l’écourter », notait le technicien, qui avait renvoyé tout son
monde au vestiaire après moins d’une heure. « Entre les
voyages et l’accumulation de matches, les joueurs me
paraissent fatigués. Certains sont même lessivés », expliquait-il. Il est vrai que le calendrier ne ménage pas l’équipe
alsacienne en cet hiver rigoureux. Au Stadium, les Strasbourgeois disputeront leur dixième match de 2006 avec un effectif largement frappé par les indisponibilités. Duguépéroux a
même pu compter jusqu’à douze absents au cœur du mois de
janvier. Néanmoins, il ne se résout pas au turnover, préférant disputer ses derniers espoirs de maintien avec les meilleurs. « Le match de Toulouse est la dernière petite branche
à laquelle on peut se raccrocher, concluait-il. Pas question de
la sacrifier. »
PIERRE MULLER
Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma.
Leo Burnett.
FRANCHEMENT, pour se refaire
une santé après une défaite à domicile contre Nice (0-1) et une grosse
dégringolade au classement qui lui a
fait perdre dix places en un trimestre,
l’AS Saint-Étienne pouvait espérer
mieux que la réception de Lille. Parce
que les Nordistes luttent pour un
ticket en Ligue des champions. Mais
aussi parce qu’ils ont battu les Stéphanois trois fois sur trois cette saison, réussissant notamment à les éliminer de la Coupe de France puis de
la Coupe de la Ligue, les deux fois à
Geoffroy-Guichard. « Toute série a
une fin, non ? intervient Julien Sablé,
qui choisit délibérément de ne pas
s’appesantir sur le passé. Si on entre
sur le terrain en se disant que c’est
perdu d’avance, autant donner le
match à nos adversaires tout de
suite ! Je préfère penser qu’on traverse une passe difficile, liée aux
blessures, aux suspensions, aux cinq
joueurs partis à la CAN (Coupe
d’Afrique des Nations) durant plusieurs semaines ou aux mauvaises
conditions d’entraînement dues à
l’hiver. Mais, en deuxième mitemps, mardi soir contre Nice, il y a
eu du mieux. On aimerait bien, main-
CARL TOURENNE et EMMANUEL DUCHEMIN, les milieux troyen et nancéien, ne sont pas
surpris par la bonne tenue des promus.
de notre correspondant
permanent
Stopper la dégringolade
de notre envoyé spécial
« On est à notre place »
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PAGE 6
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Jérôme Rothen (au centre,
entre le Lillois Mathieu
Chalmé et l’autre Parisien
Pauleta) a effectué
son retour
à Villeneuve-d’Ascq
dimanche et semble devoir
récupérer sa place de milieu
gauche. Du coup,
la concurrence s’aiguise
encore pour les autres
postes au PSG.
(Photo Frédéric Dugit/
le Parisien/PQR)
Bleu
match : le week-end dernier, contre
Nice (2-0). La faute à un accident de
voiture, survenu la veille de la rencontre, qui a détraqué ses cervicales.
Un écart de conduite que son entraîneur semble n’avoir que modérément
apprécié. Alors, il rappelle, comme un
avertissement, que « Rodolphe Roche
(le deuxième gardien) est tout à fait
capable de tenir la place ».
Pelé devra donc se montrer à la hauteur de son nouveau statut de gardien
qui assure, lors des douze matches où
« Le Mans va jouer tous les premiers,
prévient Hantz. Mais Yohann a une
capacité exceptionnelle à s’approprier
l’événement sans que l’événement ait
de prise sur lui. Pour ça, je le compare
parfois à Barthez ». Le compliment est
si flatteur qu’on se demande si Pelé n’a
pas déjà atteint la plénitude. Mais Laurent Bonnart, qui s’avoue bluffé par la
sérénité de son coéquipier, a une idée
pour qu’il s’améliore encore : « Parler
davantage. »
Jaune
Rouge
Jaune
des bras d’albatros (son entraîneur lui
donne d’ailleurs ce surnom d’oiseau).
« Malgré sa taille, il est très dynamique, très vite au sol, complète Alain
Pascalou, son premier entraîneur au
Mans. Il a toujours été impressionnant.
Mais il a atteint sa pleine maturité
physique il y a seulement deux ans.
Avec lui, il a vraiment fallu y aller
progressivement. »
Pelé y va donc petit à petit. Deux petits
matches en Division 2, en 2002-2003,
quand il était doublure de Jean-François Bedenik. Dix matches de Ligue 1 la
saison suivante, où il s’impose comme
numéro 1 malgré une blessure au bras.
L’année dernière, en Ligue 2 :
24 matches, série interrompue par une
nouvelle blessure, au pied cette fois.
« Il n’a jamais fait de saison pleine,
constate Hantz, qui se méfie des lauriers tressés à son gardien. Le 13 mai
au soir, je vous dirai s’il a fait une
bonne saison. »
Pour l’instant, Pelé n’a manqué qu’un
Noir
Bleu
Noir
YOHANN PELÉ NE PARLE PAS
beaucoup. Avant ce déplacement au
Parc des Princes, il prétexte ses origines banlieusardes pour décliner
l’interview. Ce n’est pas un homme de
points presse, ni une source de déclarations-chocs. C’est un gardien de but
taiseux, sans doute pas vraiment à
l’aise avec les médias. « Même à sa
défense, il ne parle pas beaucoup »,
sourit Laurent Bonnard, l’arrière
gauche du Mans.
Pelé ne parle pas beaucoup mais il
arrête les ballons. À chaque match,
le joueur, âgé de vingt-trois ans et
inconnu en début de saison, fait étalage de talent et d’efficacité, à coup de
parades souvent décisives et spectaculaires. « Si on est septièmes, il y est
sûrement pour quelque chose »,
résume son entraîneur, Frédéric Hantz.
Le gardien, originaire de Seine-etMarne et arrivé dans la Sarthe en 1998,
ne manque pas d’atouts. Entraîneur et
partenaires vantent son gabarit, une
haute carcasse de 192 centimètres et
7
FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NICE - MONACO
L’élan est niçois
TURQUIE
S’il bat à nouveau Monaco ce soir, Nice, en forme depuis la trêve, dépassera l’ASM au classement.
NICE et MONACO –
En demi-finale de la Coupe
de la Ligue, l’ASM et Julien
Dos Santos (à droite)
n’avaient pu empêcher les
Niçois de Florent Balmont
de s’offrir un billet pour
le Stade de France
(à Louis-II, 0-1). Aujourd’hui,
le coach monégasque
affirme savoir d’où vient
le problème. Démonstration
par l’action ce soir,
au stade du Ray?
(Photo Serge Haouzi/
Nice Matin / PQR)
de notre envoyé spécial
NICE ET MONACO ne se quittent
plus. Opposés, il y a dix jours, au stade
Louis-II en demi-finale de la Coupe de
la Ligue (qualification de Nice, 1-0), les
deux équipes se retrouvent
aujourd’hui au stade du Ray en Championnat. Dans l’intervalle, Niçois et
Monégasques se sont même croisés
mardi matin, à l’aéroport. Les premiers
étaient en partance pour SaintÉtienne, les seconds pour Bâle.
Leurs deux matches ont donné la tendance. Pendant que Nice remportait
de façon très convaincante son match
de L 1 en retard (1-0), Monaco s’inclinait en Suisse (0-1), laissant planer le
doute sur sa capacité à poursuivre sa
route en Coupe de l’UEFA. « On n’a
pas été bons, estime Squillaci. Et si on
n’est pas meilleurs la semaine prochaine (match retour), ça sera très difficile de s’en sortir. »
En 2006, Nice caracole – 14 points pris
en L 1 et une qualification pour la finale
de la Coupe de la Ligue – et Monaco
piétine – cinq défaites toutes compétitions confondues et 6 points pris en L 1.
Du coup, l’élan est franchement niçois
avant cette 91e édition de ce derby
(37 victoires pour Monaco, 27 pour
Nice et 26 nuls).
« On progresse après un début de saison délicat, note Antonetti. On est
solides en défense, on concède peu
d’occasions, on s’en crée et on a de la
réussite. Ce sont des signes. Mais
Monaco reste Monaco, c’est-à-dire
une des cinq meilleures équipes françaises. » À qui les Niçois ont très envie
de faire de nouvelles misères.
Guidolin : « Je sais
ce qui ne va pas »
ARRÊTÉ depuis six mois et opéré
d’une hernie inguinale en fin d’année
dernière, Flavio Roma effectuera
aujourd’hui le court déplacement à
Nice. Un retour inattendu puisque le
gardien italien ne s’entraîne que
depuis quelques jours avec le groupe à
La Turbie. Hier, lors de sa conférence
de presse, l’entraîneur monégasque a
même entretenu le suspense sur sa
possible titularisation. « On verra.
Aucune hypothèse n’est écartée. Flavio est désormais prêt et il va bien lui
falloir débuter à un moment ou à un
autre. En tout cas, son retour est imminent. » – J.-P. Riv.
ITALIE (26e journée)
AUJOURD’HUI
Livourne - Inter Milan
Messine - Juventus Turin
AC Milan - Cagliari
DEMAIN
Chievo Vérone - Palerme
Fiorentina - Lazio Rome
(15 heures, Canal + Sport)
Lecce - Reggina
AS Rome - Empoli
Sampdoria - Ascoli
Trévise - Parme
Udinese - Sienne
Classement : 1. Juventus Turin, 66 pts ;
2. Inter Milan, 54 ; 3. AC Milan, 54 ; 4. Fiorentina, 50 ; 5. AS Rome, 48 ; 6. Livourne,
42 ; 7. Chievo, 38 ; 8. Sampdoria, 37 ; 9.
Lazio Rome,35 ; 10. Palerme,33 ; 11. Udinese, 27 ; 12. Ascoli, 26 ; 13. Sienne, 26 ;
14. Reggina, 26 ; 15. Messine, 23 ; 16.
Parme, 23 ; 17. Cagliari, 23 ; 18. Empoli,
22 ; 19. Trévise, 14 ; 20. Lecce, 14.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
ESPAGNE
(24e journée)
AUJOURD’HUI
Villarreal - Esp. Barcelone
Real Madrid - Alavés
(20 heures, Sport +)
FC Barcelone - Betis Séville
(22 heures, Sport +)
FC Séville - Celta Vigo
DEMAIN
Cadix - Osasuna
La Corogne - Saragosse
Santander - Athl. Bilbao
Real Sociedad - Valence CF
Malaga - Majorque
Getafe - Atl. Madrid
Classement : 1. FC Barcelone, 52 pts ; 2.
Valence CF, 46 ; 3. Real Madrid, 45 ; 4.
Osasuna, 43 ; 5. Celta Vigo, 39 ; 6. FC
Séville, 38 ; 7. La Corogne, 36 ; 8. Villarreal, 35 ; 9. Atl. Madrid, 32 ; 10. Saragosse, 32 ; 11. Getafe, 30 ; 12. Santander,
27 ; 13. Real Sociedad,25 ; 14. Esp. Barcelone, 24 ; 15. Betis Séville, 22 ; 16. Cadix,
22 ; 17. Alavés, 22 ; 18. Malaga, 20 ; 19.
Athl. Bilbao, 19 ; 20. Majorque, 19.
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
Conquérante chez elle, l’équipe d’Auxerre peine à l’extérieur. Elle s’attend à souffrir à Sochaux.
ça passe forcément par une remise en
question. »
Si Auxerre a toujours fait preuve d’un
mental de champion face aux équipes
du haut du tableau, ce fut plus aléatoire
face à des équipes mal classées : « C’est
pourtant là que nous aurions besoin
d’un surcroît de motivation, poursuit le
milieu auxerrois. Les matches contre
Monaco ou Lyon ne sont pas les plus difficiles à jouer. Il y a des espaces, du
AVEC SA PELOTE de dix victoires,
Auxerre est la meilleure équipe du
Championnat à domicile, juste devant
Bordeaux, Lille, le PSG et Le Mans,
auteursde neuf succès. En déplacement,
le comportement des Bourguignons se
situe presque à l’opposé : sept défaites
concédées, un des scores les plus faibles
de L 1. « On est sans doute un peu trop
frileux à l’extérieur, explique Yann
Lachuer, le milieu. On subit, on est
moins conquérants, on attend souvent
la faute de l’adversaire au lieu d’aller
provoquer et d’imposer notre jeu. »
À quatre reprises (à Nice, Marseille, Bordeaux et Ajaccio), l’AJA, qui jouera ce
soir à Bonal contre Sochaux, s’est inclinée sur le plus petit des scores (0-1).
« Avec un manque de réussite évident,
précise le défenseur Stéphane Grichting.
Je ne nie pas que nous ne jouons pas
bien en ce moment mais les trois derniers buts encaissés à l’extérieur le sont
tous sur une frappe déviée. »
Après un mois de janvier très prolifique,
Auxerre, qui a notamment rencontré
DANS SA QUÊTE des derniers points pour assurer son maintien, Sochaux sait que tout risque de se jouer lors du sprint final.
Une ultime ligne droite décisive avec la venue à Bonal d’Ajaccio
(33e journée), Strasbourg (35e) et Troyes (37e). Ces matches,
contre des concurrents directs, vaudront leur pesant de stress,
si d’aventure l’avance des Sochaliens sur Ajaccio continuait à
être grignotée par l’équipe corse. « Nous comptons encore une
marge de 6 points », martèle Dominique Bijotat quand on lui
fait remarquer que ce capital a perdu trois unités depuis la fin
janvier. Une façon de positiver que partage le capitaine sochalien, Michaël Isabey : « Il vaut toujours mieux tenir cette
avance plutôt que courir après elle. »
ALLEMAGNE
(22e journée)
PAYS-BAS
(25e journée)
Monaco, Bordeaux, Lens et Lyon et
empoché dix points sur quinze, semble
aujourd’hui marquer le pas. Battu à
Ajaccio (0-1), puis accroché à l’AbbéDeschamps par la lanterne rouge messine (1-1). « On paye certainement nos
efforts de janvier, estime Benoît Cheyrou. Mais un déficit de confiance s’est
accumulé. Dans la tête, ça se ressent et
ça rejaillit sur le collectif. L’idéal serait de
se remettre à gagner rapidement. Mais
Bijotat à l’heure des choix
AUJOURD’HUI
M’Gladbach - FC Cologne
Leverkusen - Duisburg
Hertha Berlin - Schalke 04
Nuremberg - Wolfsburg
Bor. Dortmund - Werder Brême
(15 h 30, Canal + Sport)
Hanovre - Bayern Munich
Kaiserslautern - Bielefeld
DEMAIN
Eintracht Francfort - Hambourg
VfB Stuttgart - Mayence
Classement : 1. Bayern Munich, 54 pts ;
2. Hambourg, 44 ; 3. Werder Brême, 43 ;
4. Schalke 04, 39 ; 5. Hertha Berlin, 30 ; 6.
Hanovre, 29 ; 7. Borussia Dortmund, 29 ;
8. VfB Stuttgart, 27 ; 9. M'Gladbach, 27 ;
10. Leverkusen, 25 ; 11. Eintracht Francfort, 25 ; 12. Bielefeld, 24 ; 13. Wolfsburg,
22 ; 14. Mayence, 20 ; 15. Nuremberg,
18 ; 16. Duisburg, 17 ; 17. Kaiserslautern,
17 ; 18. FC Cologne, 15.
jeu… À Ajaccio ou contre Metz, qui ont
joué plus regroupés en défense, on n’est
pas parvenus à s’ouvrir des espaces et à
se créer des occasions. »
L’AJA saura-t-elle trouver son deuxième
souffle, ce soir sur la pelouse de
Sochaux, premier non relégable ? « Je
m’attends à un match difficile, annonce
Luigi Pieroni. Et même à la guerre. À
nous de montrer qu’on est solides dans
nos têtes. » – G. R.
Pour l’aider à maintenir l’écart, l’entraîneur sochalien peut
désormais compter sur une concurrence qui lui a fait défaut
depuis le début de la saison. Il a en effet récupéré ses trois
défenseurs sénégalais, de retour de la CAN, et son infirmerie
libère ses derniers pensionnaires. Seuls Boudarène, Lonfat et
les jeunes Rey et Quercia sont encore en phase de reprise. Tout
le reste de la troupe est assujetti aux fameux choix de l’entraîneur. Dominique Bijotat ne manque donc pas de possibilités.
Hier à l’issue du dernier entraînement à huis clos, il a ainsi
conservé un groupe de dix-huit éléments. Parmi eux, Weldon,
la dernière recrue brésilienne du mercato, qui pourrait entrer
en cours de partie. – C. M.
PORTUGAL
(23e journée)
BELGIQUE
(23e journée)
HIER
HIER
HIER
NEC Nimègue- Twente ....................... 0-3
Vitesse Arnhem- PSV Eindhoven ........ 1-3
AUJOURD’HUI
Boavista - Rio Ave .............................. n.p.
AUJOURD’HUI
Anderlecht - FC Brussels...................... 2-0
AUJOURD’HUI
Guimaraes - Benfica
Sporting Portugal - Paços Ferreira
DEMAIN
Charleroi - Lierse
Westerlo - Roulers
Lokeren - Saint-Trond
La Gantoise - Mouscron
Standard Liège - Cercle Bruges
(20 heures, TPS Foot)
Waregem - Genk
DEMAIN
Groningue - Waalwijk
Roda JC - Heerenveen
DEMAIN
Feyenoord - Sparta Rotterdam
AZ Alkmaar - Utrecht
Ajax Amsterdam - RBC Roosendaal
Willem II - NAC Breda
Héraclès Almelo - ADO La Haye
Classement : 1. PSV Eindhoven, 63 pts ;
2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 55 ;
4. Heerenveen, 40 ; 5. Ajax Amsterdam,
40 ; 6. Groningue, 40 ; 7. NEC Nimègue,
39 ; 8. Utrecht, 37 ; 9. Twente, 34 ;
10. Waalwijk, 34 ; 11. Vitesse Arnhem,
33 ; 12. Roda JC, 29 ; 13. Heracles Almelo,
27 ; 14. NAC Breda, 25 ; 15. Sparta Rotterdam, 24 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18. RBC Roosendaal, 5.
ANGLETERRE (Coupe, huitièmes de finale)
Estrela Amadora - Belenenses
Penafiel - Nacional Funchal
Gil Vicente - Académica Coimbra
FC Porto - Maritimo Funchal
Naval - Braga
LUNDI
U. Leiria - V. Setubal
Classement: 1. FC Porto, 48 pts ; 2. Benfica, 43 ; 3. Sporting Portugal, 43 ; 4. Braga, 41 ; 5. Nacional Funchal, 39 ; 6. Boavista, 38 ; 7. V. Setubal, 33 ; 8. U. Leira,
31 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ; 10. Estrala
Amadora,27 ; 11. Rio Ave, 26 ; 12. Académica Coimbra, 26 ; 13. Belenenses, 25 ;
14. Paços Ferreira, 25 ; 15. Gil Vicente,
24 ; 16. Naval, 21 ; 17. Guimaraes, 20 ;
18. Penafiel, 11.
FC Bruges - Beveren
La Louvière - GB Anvers
Classement : 1. Anderlecht, 46 points ;
2. FC Bruges, 43 ; 3. Standard Liège, 42 ;
4. Genk, 37 ; 5. Waregem, 37 ; 6. La Gantoise, 34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren,
32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ;
11. GB Anvers, 27 ; 12. Roulers, 26 ;
13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 23 ;
15. Beveren, 21 ; 16. Saint-Trond, 19 ;
17. La Louvière, 19 ; 18. Lierse, 16.
ÉCOSSE (27e journée)
AUJOURD’HUI: Liverpool - Manchester United (13 h 30, Canal + Sport); Bolton - West
Ham ; Charlton - Brentford (D 3); Newcastle - Southampton (D 2). DEMAIN: Preston
North End (D 2) - Middlesbrough; Stoke (D 2) - Birmingham; Chelsea - Colchester (D 3);
Aston Villa - Manchester City.
Le tirage au sort des quarts de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) aura lieu lundi.
AUJOURD’HUI
Aberdeen(7) - Falkirk(10)
Dundee Utd(9) - Inverness(6)
Heart of Midlothian(2) - Motherwell(8)
Kilmarnock(5) - Livingston(12)
Glasgow Rangers(4) - Hibernian(3)
DEMAIN
Dunfermline(11) - Celtic Glasgow(1)
« On va jouer
à Florence »
– Que vous a demandé la commission de discipline de la FIFA ?
– Ils m’ont demandé de venir pour
entendre mes informations, pas pour
répondre à des accusations. Mais je
suis arrivé trop tard dans le tunnel,
et tout était déjà fini. L’arbitre a dit que
j’avais été très calme et très courtois.
– La presse turque et les joueurs
suisses vous ont pourtant accusé
d’avoir défoncé la porte du vestiaire des arbitres à coups de
pied avec votre gardien de but,
Volkan...
– (Il sourit.) Le rapport des arbitres n’en
parle pas. Notre presse est libre de parler de tout. Et, pour les Suisses, les
seuls coupables, ce sont les Turcs.
– Comment expliquez-vous un
tel déchaînement de violence ?
– Je ne pense pas que cela soit si
important que cela. Une bagarre
d’après le match, on peut voir cela
dans les tunnels de tous les stades.
Bien sûr, c’est un épisode qu’on souhaite ne pas voir se répéter, mais la responsabilité est collective. Le monde du
football tout entier doit y réfléchir.
– Plusieurs quotidiens turcs (1)
ont publié des enquêtes semblant démontrer que l’accueil
des Suisses était prémédité.
Qu’en pensez-vous ?
– (Sourire.) On s’organise toujours
pour préparer l’accueil des invités. Il y a
eu une réunion avant le match. Moi, je
n’y étais pas. Mais c’était dans le but
de mieux les accueillir. Non, ce sont
des inventions. Tout cela s’est déroulé
spontanément.
– Finalement, pourquoi n’avezvous pas démissionné (2) ?
– Je n’ai jamais parlé de démission.
J’ai un contrat de cinq ans et j’ai la
confiance de la nouvelle direction.
– Où alle z-vo us jo uer vos
matches “à domicile” ?
– À Florence ! C’est la proposition
que je vais faire à la Fédération. Je veux
que nous jouions ces matches comme
à la maison et j’ai une relation très
spéciale avec cette ville (il a entraîné
la Fiorentina en 2000-2001). Sinon,
ce sera en Allemagne. »
GUILLAUME PERRIER
(1) Vatan, Hürriyet et Aksam ont fait
état d’une réunion préparatoire,
le 13 novembre, dans un grand hôtel
d’Istanbul, entre Fatih Terim, Hasan
Dogan (alors vice-président de la Fédération), le préparateur mental de
l’équipe et le chef adjoint de la police
d’Istanbul, où la décision de harceler
les Suisses aurait été prise.
(2) Le quotidien Milliyet avait affirmé
que Terim avait présenté sa démission
en même temps que le comité
directeur de la Fédération.
Deschamps va poursuivre Eydelie
Didier Deschamps, accusé par son ex-coéquipier de Marseille, Jean-Jacques
Eydelie, d’avoir été au courant, dès l’origine, de la corruption du match de
football VA-OM en 1993, va engager des poursuites contre Eydelie et son
éditeur. « À la suite de la parution aux éditions de l’Archipel du livre de
Jean-Jacques Eydelie intitulé Je ne joue plus !, Didier Deschamps a demandé à
son avocat d’engager toutes actions judiciaires contre l’auteur et l’éditeur de
cet ouvrage à raison des termes et autres expressions injurieuses et
diffamatoires le visant expressément », indique l’avocat de l’ancien joueur
dans un communiqué. Dans son livre, paru mercredi, Jean-Jacques Eydelie
affirme notamment que Didier Deschamps, alors capitaine de l’OM, et Marcel
Desailly étaient présents à une réunion où Bernard Tapie, alors président du
club, leur aurait demandé de contacter leurs ex-coéquipiers de Nantes
désormais à Valenciennes.
COUPE DE LA LIGUE : NOUVEL
APPEL D’OFFRES POUR LES
DROITS TÉLÉ. – La LFP va organiser
un nouvel appel d’offres sur les
droits de diffusion télévisée de la
Coupe de la Ligue pour la période
2006-2009, après que l’attribution
de ces droits à France Télévisions a
été définitivement invalidée par la
justice. La cour d’appel a estimé
jeudi que « le cahier des charges ne
pouvait pas prévoir obligatoirement
la diffusion de cinq matches au
moins (sur 31) sur une chaîne en
clair », explique la Ligue qui, le 3
juin 2005, avait attribué ces droits à
France Télévisions pour 11,5 millions
d’euros par saison.
Canal + est à l’origine de cette
annulation.
VIDÉO : LE BOARD ÉCOUTERA
THIRIEZ ET ESCALETTES. – Les
présidents de la Fédération,
Jean-Pierre Escalettes, et de la Ligue,
Frédéric Thiriez, seront entendus le
3 mars par l’International Board
pour présenter leur projet de test
d’arbitrage assisté par vidéo. La LFP,
qui souhaitait procéder à l’automne
à des essais techniques sur
l’arbitrage vidéo, avait fait marche
arrière après avoir reçu une missive
de la FIFA la mettant en garde
contre toute expérimentation sans
aval du Board.
AUXERRE : KABOUL A REPRIS.
– Younes Kaboul, blessé en début de
saison (rupture des ligaments croisés
d’un genou), a effectué sa première
séance d’entraînement complète hier
avec le groupe. Il pourrait reprendre
la compétition prochainement.
– J.-P. G.
LE WERDER SUR TAIWO. – Le
Werder Brême serait fortement
intéressé par la venue du Marseillais
Taye Taiwo cet été et aurait fait de
l'international nigérian l’une de ses
priorités. L'un des entraîneurs
adjoints de Brême, Wolfgang Rolff,
était d'ailleurs dans les tribunes
mercredi soir à Bolton, où l'OM
disputait son seizième de finale aller
de la Coupe de l'UEFA (0-0). Le
Werder a fait signer hier Clemens
Fritz, l'arrière droit du Bayer
Leverkusen, jusqu'au 30 juin 2009.
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SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
NICE, BÊTE NOIRE DE MONACO. – Depuis son retour en L 1, en 2002, Nice a
disputé huit matches contre Monaco (en comptant la récente demi-finale de Coupe de
la Ligue, remportée 1-0 par l’OGCN, à Louis-II). Les Aiglons en ont gagné cinq, obtenu
deux résultats nuls, et perdu seulement un, le 30 avril 2004, à domicile (1-2).
Plus loin, moins fort
« VOUS ÊTES ACCUSÉ d’avoir
incité vos joueurs à la violence.
Pourtant, aucune charge n’a été
retenue contre vous par la FIFA.
Pourquoi ?
– C’est normal. À aucun moment
je n’ai eu peur d’être accusé. Il n’y avait
rien contre moi. Il y avait quatre
arbitres, sept officiels le soir du match.
Et mon nom n’apparaît pas dans leur
rapport.
– Comment jugez-vous la sanction contre la Turquie ?
– Elle est injuste, beaucoup trop
sévère. Les spectateurs sont innocents. Il y a eu quelques objets lancés
sur le terrain, mais comme dans tous
les stades du monde. Une amende
aurait suffi.
– Et les sanctions contre les
joueurs ? Alpay et Emre sont suspendus pour six matches...
– D’après les images que j’ai vues,
Emre n’a rien fait qui méritait cette
peine. Alpay a été frappé et a répondu.
Mais, dans tous les matches, on voit ce
genre de gestes. Et puis, on ne
s’attarde que sur les exemples négatifs : souvenez-vous à l’Euro 96, Alpay
avait reçu un prix du fair-play pour ne
pas avoir fauché un joueur croate qui
filait au but. À cause de lui, on avait
perdu ! Et, lors des barrages pour
l’Euro 2004, la Turquie avait été éliminée par la Lettonie (0-1, 2-2). À Istanbul, le public avait applaudi l’équipe
adverse pendant vingt minutes.
Bleu
Rouge
JEAN-PIERRE RIVAIS
(avec E. Ba.)
SOCHAUX - AUXERRE
Le 16 novembre dernier, le match retour des barrages pour la Coupe
du monde entre la Turquie et la Suisse s’achevait en pugilat dans
le couloir menant aux vestiaires. Le défenseur suisse d’Auxerre
Grichting était transporté à l’hôpital. Le 7 février, la commission
de discipline de la FIFA a fait connaître sa décision : un joueur et le
physiothérapeute de l’équipe suisse suspendus ; six matches à huis
clos et à au moins 500 kilomètres de ses frontières pour la Turquie plus
des sanctions individuelles pour trois joueurs et l’adjoint de Fatih
Terim. Le sélectionneur, lui, a été blanchi.
Jaune
Bleu
Jaune
sereins. Mais, il n’y a rien d’irrémédiable. On a fait de mauvais matches,
mais on en a joué aussi de très corrects
où seule la réussite nous a fuis. On
n’était pas forcément meilleurs avant
la trêve quand on était revenus à un
point de la deuxième place. »
Mais Monaco était davantage en
confiance. « C’est très dur en ce
moment parce qu’on doute énormément, assure Givet, forfait ce soir. Rien
ne tourne très rond. Alors on joue avec
le frein à main, on tente moins. Il faut
absolument se lâcher et se poser moins
de questions. » Francesco Guidolin
confirme que c’est surtout dans la tête
que ça cloche. « On travaille bien, mais
on a des difficultés à appliquer ce
qu’on veut faire en match, explique
l’entraîneur. Je sais ce qui ne va pas,
mais je préfère garder mes réflexions
pour moi et pour mes joueurs. Il faut
réagir très vite. On ne terminera pas
2es. Mais si on perd à Nice, même la
troisième place sera très difficile à
obtenir. » Qu’en penseraient alors les
dirigeants monégasques ?
FATIH TERIM, le sélectionneur turc,
sort de son silence pour revenir
sur les événements de Turquie-Suisse.
Noir
Noir
Par tradition, d’abord. Parce que ce
match entre deux villes distantes d’une
vingtaine de kilomètres ne ressemble à
aucun autre. Ainsi, le milieu Olivier
Echouafni, formé en Principauté mais
qui avait dû se contenter de deux
matches avec la réserve avant d’être
remercié, a toujours une bonne raison
de battre Monaco. Par ambition,
ensuite. « On a un coup à jouer, assure
Vahirua. Dans un Championnat aussi
serré, une victoire fait la différence. Si
on s’impose aujourd’hui on peut se
projeter vers la coupe de l’UEFA. Ce
n’est pas encore un objectif mais ça
peut le devenir. » S’ils gagnent, les
Niçois dépasseront leur adversaire du
jour au classement.
L’histoire n’amuserait guère les Monégasques, même si la suprématie locale
n’est sans doute pas aujourd’hui le
premier de leurs soucis. Toujours en
quête de repères et en déficit de résultats, ils ont tout à craindre au moment
de retrouver leur bête noire (voir cidessous). « On n’a pas de complexes à
avoir face aux Niçois, réplique Modesto. Ils se sentent sans doute forts et
Avec Roma ?
« La sanction de
la FIFA est injuste »
8
FOOTBALL LIGUE 2 (26 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LORIENT - DIJON : 1-0
Lorient écarte le danger
En battant l’invincible visiteur bourguignon, les Bretons restent sur un podium dont Dijon s’éloigne.
LORIENT - DIJON : 1-0 (0-0)
Temps frais et pluvieux. Pelouse grasse. 8 951 spectateurs. Arbitre : M. Buquet. But :
Bourhani (57e). Avertissements. – Lorient : Boutruche (88e, tacle irrégulier sur Laurent) ; Dijon : A. Ba (35e, croc-en-jambe sur Audel), Grégoire (39e, contestation),
Vosahlo (57e, tacle irrégulier sur Audel).
LORIENT : Audard (cap.) – Boutruche, Genton, Recorbet, Morel – K. Ziani, Moullec,
Guel (Franchi, 90e), Pédron (N’Guema, 72e) – Bourhani (Marveaux, 79e), Audel.
Entraîneur : C. Gourcuff.
DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), A. Ba, Vosahlo – Laurent, Livramento
(J. Ba, 79e), Larcier, Masson (Asuar, 53e), Mangione (Avezac, 53e) – Estevès.
Entraîneur : R. Garcia.
LORIENT –
de notre envoyé spécial
DIJON A DISJONCTÉ au Moustoir.
Il fonctionnait sur courant continu à
l’extérieur, où personne ne l’avait
battu depuis le 29 juillet (Valenciennes, 1-2) et particulièrement en
cette période hivernale (quatre succès consécutifs). Lorient a joué les
interrupteurs.
Après deux revers face à des malclassés (1-2 contre Istres et 0-2
contre Clermont), il en avait bien
besoin. La mêlée joyeuse des joueurs
au coup de sifflet final l’a bien symbolisé. Leur victoire repousse son
adversaire à six points d’un podium
auquel les Bretons s’accrochent en
dépit du succès de Valenciennes
contre Châteauroux (2-0). La lutte
entre postulants à l’accession se
poursuit donc à quatre… pour le
moment. Dijon n’a pas renoncé à s’y
immiscer. Il devra digérer vite ce
coup d’arrêt logique.
Sous une pluie intense par moments,
les Merlus avaient déjà maîtrisé la
première période sans concrétiser
cette domination. Leur pressing
étouffait les velléités adverses, leurs
combinaisons en passes courtes
désarçonnaient, mais l’étau dijonnais, densifié dans l’axe, se refermait
LORIENT. – Après deux
revers, Tchiressoua Guel et
les Lorientais se sont
ressaisis à temps pour
repousser au classement
Raphaël Livramento
et les Dijonnais.
(Photo Thomas Brégardis/
Hot Sports)
assez vite pour ne pas donner
d’espaces aux idées lorientaises.
Il manquait aussi un poil de justesse.
Seuls deux corners pour deux têtes
de Genton (5e) et Audel (25e) faisaient donc naître le frisson chez des
Bourguignons qui s’accommodaient
plutôt sereinement de voir le ballon
courir entre les jambes bretonnes.
Estevès restait à l’affût des hésitations sur les longs aériens et Dijon
pointait son nez en fin de mi-temps.
Ce qui lui suffisait à donner plus de
corps que son hôte au danger sur la
cage d’Audard : Morel dégageait en
catastrophe devant Mangione
(37e) ; Audard avait la main chaude
sur un tir du même Mangione (42e) et
une tête mal assurée de… son
défenseur Morel (43e).
ILS ONT DIT
Audard sauve
la victoire
Est-ce l’effet de ces alertes qui réveilla Lorient ? Les Bretons réattaquèrent sur un rythme soutenu, s’engageant plus encore dans leurs
courses, dans leurs coups. Ils écrasaient deux frappes – Bourhani (52e)
et Audel (55e) – avant de trouver leur
récompense. Pédron tendait un coup
franc excentré qui décoiffait une
défense un brin statique jusqu’à la
tête plongeante de Bourhani (1-0,
57e). Le neuvième but de l’ex-Guingampais obligeait Dijon à faire le jeu.
Un scénario dans lequel le visiteur
n’était pas à son aise. Les contres
offraient l’occasion au FCL d’assurer
le K.-O. mais, mal conclus (notamment un deux contre un où Ziani
oubliait Bourhani, 67e), ils laissaient
finalement les visiteurs leur chatouiller les narines. Dans un dernier rush,
il fallait même un arrêt énorme
d’Audard devant Grégoire (90e + 3)
pour éloigner leur nez de la moutarde.
JEAN-DENIS COQUARD
Christian GOURCUFF (entraîneur
de Lorient) : « On ne peut pas contester
notre victoire. On a dominé ce match
de la tête et des épaules. Même si on
ne gagne que 1-0 et que la fin n’a pas
été facile, il n’y a pas photo sur le plan
du jeu. J’attendais un adversaire plus
joueur. Mais peut-être que notre pression, notre organisation parfaite dans
la récupération l’ont obligé à jouer sur
des coups de boutoir et des longs ballons. On ne s’occupe pas des autres.
On sait ce qu’il nous reste à faire : jouer
au maximum de nos possibilités,
comme ce soir. »
Rudi GARCIA (entraîneur de
Dijon) : « C’est un match bizarre. On
n’a pas été bons du tout. On n’a pas
produit de jeu. On a été défaillants
dans la maîtrise collective et trop
approximatifs techniquement face à
leur pressing. Mais on s’est quand
même créé de grosses occasions et,
sans deux arrêts exceptionnels de leur
gardien, on aurait pu ne pas perdre.
Ceci dit, Lorient a été bien meilleur que
nous. Est-ce qu’on avait mis la barre
trop haut ? J’aurais en tout cas préféré
perdre en montrant notre vrai
visage. » – J.-D. C.
CLERMONT - BASTIA : 2-0 (1-0)
VALENCIENNES - CHÂTEAUROUX : 2-0 (2-0)
Temps froid. Pelouse en mauvais état. 11 444 spectateurs. Arbitre : M. Brocas. Buts.
– SEDAN : Noro (18e) ; CAEN : Deroin (5e). Avertissements. – Sedan : Ambourouet
(64e, tacle dangereux) ; Caen : Zubar (34e, tirage de maillot), Compan (61e, tacle irrégulier).
SEDAN: Regnault– Ciani,Hénin(cap.),Sartre–Ducourtioux,Amalfitano,Noro(Bastien, 75e), Ambourouet – Mokaké (Marin, 84e), Sabin, Gagnier (Boutabout, 61e).
Entraîneur : S. Romano.
CAEN: Planté – Hengbart,Thiam, Sorbon,Seube – Gouffran(Lesoimier, 67e), Deroin,
Zubar (cap.), Florentin – Compan, Grandin (Valero, 62e). Entraîneur : F. Dumas.
Temps frais et venté. Terrain en bon état. 5 000 spectateurs. Arbitre : M. Layec. Buts :
Fouret (4e, 68e). Avertissements. – Clermont : Uras (37e, tacle par derrière) ; Bastia :
Diane(40e,jeu dur),Maire (41e,antijeu).Expulsion.–Bastia: B.Casoni(83e, contestation).
CLERMONT: Enjolras – Kehiha (Diomède, 80e), Uras, S. Bah (Abdoulaye, 11e), Perrinelle, Ab. Coulibaly – Brando (cap.), Gourvennec, Grauss - Buengo (De Assis, 69e),
Fouret. Entraîneur : M. Collat.
BASTIA : Penneteau – Marester (Conombo, 75e), Laville, Maire, Sauget – Diane,
Camadini, Y. Gomez (Matingou, 69e), Ben Saada (Née, 36e) – Meslin, André (cap.).
Entraîneur : B. Casoni.
Temps froid et humide. Pelouse grasse. 7 516 spectateurs. Arbitre : M. Fraise. Buts :
Dufresne (25e, 36e). Avertissements. – Châteauroux : Is. Ba (24e, contestation et
90e + 1, coup de pied sur Klein). Expulsion. – Châteauroux : Is. Ba (90e + 1, second
avertissement).
VALENCIENNES : Klein – Mater, Flachez, Chelle, Silvestri – Bourgeois (Liron, 81e),
Burle, Saez, Doumeng – Heitzmann (Bogaczyk, 69e), Dufresne (cap.) (Savidan, 77e).
Entraîneur : A. Kombouaré.
CHÂTEAUROUX : Fernandez – Viator (Babin, 46e), T. Bertin (cap.), Allegro, Moutaouakil– A. Ferreira (Sidibé, 82e), Mansouri, Is. Ba – Socrier, Mulenga (Boukari,46e),
Vandenbossche. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle.
GUINGAMP - CRÉTEIL : 0-0
Temps pluvieux. Pelouse grasse. 8 811 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. Avertissements.– Guingamp : Shereni (73e, jeu dur sur Loja), Racon (76e, faute sur Aubanel) ;
Créteil : Aubanel (67e, contestation), C. Domoraud (81e, antijeu).
GUINGAMP:Debes(cap.)– Bridonneau,Martini,Sikimic,LeLan –Racon (Gonzalez,
82e), Abriel, Shereni, Jouffre(Sitruk, 69e) – K. Touré, Caggiano.Entraîneur: A. Ravera.
CRÉTEIL : Trivino – J. Perez, Ekobo (cap.), C. Domoraud, Loja – Sessegnon, Gregori,
Terrier, Aubanel – Rui Pataca (L. Leroy, 68e), A. M’Bodji (Boulebda, 81e). Entraîneur :
H. Velud.
Malgré le renfort offensif des deux
recrues du mercato, Caggiano et Kader
Touré, les Guingampais ont une nouvelle fois dû concéder le partage des
points à Roudourou. En première
période, les Bretons ont été dangereux, par une tête de Caggiano stoppée par Trivino (3e). Puis le même
Caggiano était devancé par Ekobo à la
réception d’un centre de Racon. Avant
le repos, Abriel gâchait une belle situa-
tion (29e) alors qu’un but était refusé,
pour hors-jeu, à Caggiano (45e).
À la reprise, Créteil ratait une occasion
énorme car Bridonneau déviait une
reprise de Rui Pataca à 2 mètres (54e).
Sur la fin, Guingamp essayait de pousser, à l’image de Touré qui butait deux
fois sur Trivino (85e). Mais ça ne voulait
pas sourire. Du coup, Guingamp est
dans la charrette. – D. Ry.
Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « Je trouve que l’état d’esprit de
mon équipe était bon. Et je crois qu’avec un état d’esprit similaire, nous laisserons
trois équipes derrière nous à la fin du Championnat. Je suis toutefois surpris du but
refusé à Caggiano, qui me paraît valable. Je m’interroge ! »
Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « Je suis satisfait de ce résultat, qui fait
suite à une jolie victoire à Brest (2-0). Ma satisfaction, c’est de voir que nous
sommes restés bien en place face à l’intensité physique des Guingampais. Maintenant, il est grand temps que nous gagnions à domicile. J’espère qu’on le fera la
prochaine fois, contre Amiens. »
SÈTE - GUEUGNON : 2-0 (0-0)
Temps frais. Pelouse bosselée. 1 000 spectateurs environ. Arbitre : A. Castro. Buts :
Raynier (63e s.p.), Lahaye (66e). Avertissements. – Sète : F. Silvestre (tacle dangereux
sur Tsoumou), Calabuig (28e, jeu dur sur Tsoumou), Cami (88e, charge irrégulière sur
Hauw) ; Gueugnon : Marty (45e + 1, simulation), Colleau (63e, mots déplacés).
SÈTE : La Bruna – Leclercq (Vallar, 90e + 1), F. Silvestre (cap.), Kharrazi – Lahaye,
Cami, O. Calabuig (Carmona, 68e), Cohade, Tanagro – Psaume, Raynier (Ouejdide,
83e). Entraîneur : L. Batelli.
GUEUGNON : Liebus – Rodrigues, Morestin, Zarabi, P. Correia (cap.) – Colleau
(Dr. Coulibaly, 67e), Le Frapper (Mo. Diarra, 76e), Marty (Bressan, 46e), Hauw – Tsoumou, Gueï. Entraîneur : V. Zvunka.
Petit événement hier soir à LouisMichel. Pour la première fois depuis le
25 novembre 2005 (1-1 face à Reims)
et avec Batelli, Sète n’a pas perdu. Et,
pour la première fois depuis le
11 octobre (1-0 contre Bastia), Sète a
gagné.
Passons vite sur la première période
affreuse, au cours de laquelle Gueugnon ne tira jamais au but et Sète se
signala par un centre-tir dangereux
(Lahaye, 30e). Après son occasion du
match (tête au-dessus de Morestin,
50e), Gueugnon s’affaissa en concédant un penalty (faute de Morestin sur
Raynier, 61e). Liebus s’inclina devant
Raynier, qui s’y reprit à deux fois du
droit (1-0, 63e). Il était à nouveau battu
dans la foulée à la suite d’un coup franc
de Cohade côté gauche, repris au
second poteau par Lahaye (66e). Et
Gueugnon resta bien impuissant.
– J. Ri.
Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « C’est un succès logique vu les efforts
fournis. On a été très généreux dans l’effort et patients jusqu’à trouver la fissure. Je
suis très content pour les joueurs, qui restaient sur une longue période de souffrance. C’est un petit éclair dans la grisaille. »
Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Ce n’est pas un déshonneur de
perdre ici. Sète s’est montré un peu plus conquérant que nous et ça bascule sur un
penalty. Ils mettent un bloc défensif solide après le deuxième but. On était un peu
endormis jusqu’à 2-0. » – J. Ri.
rapidement, grâce à Fouret, auteur
d’un enchaînement contrôle de la
poitrine-frappe du droit. Bien
regroupés, les coéquipiers de Brando
allaient ensuite résister aux assauts
trop brouillons des Bastiais. Juste
après la pause, les hommes de
Collat, grâce à Fouret, servi une nouvelle fois par Gourvennec, se mettaient définitivement à l’abri. Un
succès inestimable dans l’optique du
maintien. – D. C.
Marc COLLAT (entraîneur de Clermont) : « C’est un gros soulagement. Si on
nous avait dit que l’on prendrait six points à ces deux équipes (Lorientet Bastia) qui
joueront probablement en L 1 la saison prochaine, on n’y aurait pas cru. On sort
aujourd’hui de la zone de relégation. Le plus important sera de ne plus y être à la
38e journée. »
Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « Je suis en colère ce soir avec ce
qu’on a montré, on ne méritait même pas de ramener un point. Je tire un coup de
chapeau à cette équipe de Clermont qui jouait sa survie et qui a joué avec l’état
d’esprit pour cela. »
à ras de terre des vingt mètres n’a
laissé aucune chance à Fernandez
(25e). Dufresne réalisait le doublé dix
minutes plus tard, suite à un centre
parfait de Bourgeois (36e).
En deuxième mi-temps, Châteauroux
s’est secoué, sans créer de vrai danger.
Valenciennes n’a rien concédé dans la
combativité, pour finalement gommer
une série de trois matches sans but.
– H. D.
Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Cette victoire est
importante, elle est une récompense par rapport à l’état d’esprit et au travail du
groupe, également par rapport à l’homogénéité qu’on a pu constater sur le terrain.
C’est la meilleure relance qu’on pouvait espérer après trois matches sans
marquer. »
Didier OLLÉ-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « La fatigue du match
contre Sochaux (1-2 après prolongation, en Coupe de France) a pesé énormément
dans les jambes en première mi-temps. Après la pause, on a mis de la personnalité
et de l’action mais la chance ne nous a pas souri. »
LAVAL - LE HAVRE : 0-0
REIMS - MONTPELLIER : 0-1 (0-0)
Temps frais et venteux. Pelousecorrecte.4 659 spectateurs. Arbitre: M. Derrien. But :
Lafourcade (86e). Avertissements. – Reims : Ielsch (42e, croc-en-jambe sur Taouil) ;
Montpellier : Carotti (46e, antijeu), Lafourcade (61e, jeu dangereux).
REIMS : Weber – Truchet, Jeannel, Delmotte (cap.), Giraudon – Ielsch (Hebbar, 65e),
L. Bah, S. Didot (Nzigou, 80e) – Féret – Baléguhé, Lundblad. Entraîneur : T. Froger.
MONTPELLIER : Pionnier – Mainfroi, F. Mendy, Ngambi, Colombo – Carotti (cap.) –
Yachir, Delaye,Taouil (Lafon, 83e), Darbion(Ab. Cissé, 87e) –Lafourcade. Entraîneur:
J.-F. Domergue.
Près de cinq mois et quinze rencontres
après son dernier revers, face à Dijon
(0-1), le Stade de Reims a chuté. Il
n’égalera pas le record d’invincibilité
détenu par Valenciennes
(16 matches).
Bien regroupé, Montpellier opérait par
contres. Bah (15e) répondait à Delaye
(10e), avant que Lundblad, pour la première fois titulaire hier, ne voie Pionnier s’interposer (41e). Le rythme montait après la pause. Montpellier
s’attachait à remonter le ballon plus
proprement mais c’est Reims qui pre-
Il y avait de l’audace dans l’organisation de Châteauroux, développant un
4-3-3 peu courant à l’extérieur, mais
Valenciennes, en se maintenant très
haut dès l’entame, a balayé tous les
doutes. S’astreignant à maintenir un
placement qui limitait les espaces et
avec l’application de bons élèves, les
Nordistes ont construit habilement
leur succès. Après un retourné de
Dufresne frôlant le poteau (22e), le
coup franc du capitaine valenciennois
nait le jeu à son compte. Sur coup de
pied arrêté, Delmotte, par deux fois
(52e, 66e), manquait d’opportunisme.
Baléguhé perdait son duel avec Pionnier avant de voir Lundblad manquer la
cible (69e).
Les visiteurs allaient finalement glacer
le stade Delaune. Sur un centre tendu
de Delaye, Lafourcade reprenait de
volée et trouvait le petit filet opposé
d’un Weber médusé (0-1, 86e). Un petit
hold-up que les Rémois devront digérer au plus vite.
Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Le haut niveau exige de l’efficacité.
Nous en avons manqué ce soir. En deuxième période, nous avons eu des opportunités mais nous n’avons pas su les concrétiser. Quinze matches sans défaite,
c’était une belle série, maintenant, il va falloir rebondir dans le bon sens. »
Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier) : « Je suis satisfait
du résultat, on aurait pris un point, je le serais autant. Ce soir, la réussite était avec
nous et les joueurs ont pris du plaisir à évoluer sur une bonne pelouse. » – G. K.
Temps doux. Pelouse grasse. 3 162 spectateurs. Arbitre : M. Grégoire. Avertissements. – Laval : Aït-Alia (33e, tacle dangereux), M. Leroy (77e, tirage de maillot) ; Le
Havre : Martot (68e, antijeu).
LAVAL : Catherine – M. Leroy, Buzaré (cap.), Mienniel, De Magalhaes – Ben Khalfallah (S. Diarra, 64e), Aït-Alia, R. Gomis, Yebda – Mauricio, Zoko (Rebelo Lopes, 82e).
Entraîneur : D. Troch.
LE HAVRE : Mandanda – Baca, Gauvin (cap.), Medaci, Seck – Aït-Ben-Idir, Martot,
Davidas(Roda,82e),Digard (A. Devaux,85e) – K. Traoré(Hoarau,88e), Lesage.Entraîneur : T. Uvenard.
Les Lavallois n’avaient d’autres solutions que de prendre le jeu à leur
compte et, surtout, gagner. D’entrée,
ils s’appliquaient à bien jouer et à porter le danger dans le camp havrais.
Passant par la droite avec Yebda, par la
gauche avec Ben Khalfallah et surtout
avec le remuant Zoko, les Mayennais
devaient tout de même attendre la 25e
minute pour adresser un premier tir à
Mandanda. Deux actions bien
construites se terminaient par deux
bonnes frappes de Ben Khalfallah et
Zoko mais ne donnaient que le frisson
à la défense havraise. Côté normand,
bien peu de choses, si ce n’est un bon
positionnement pour contrarier Laval
et une frappe lointaine et sans danger
de Digard.
Les Lavallois ne commettaient pas
leurs récurrentes bêtises en seconde
période mais ils ne marquaient pas non
plus le but qui leur aurait permis
d’espérer. Ils se contentaient d’un
match nul que les Havrais étaient
venus chercher et qu’ils surent préserver habilement. – B. A.
Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « Mes joueurs ont livré un match plein. Il
nous a manqué ce brin de réussite qui nous fuit depuis longtemps. Bien sûr, nous
sommes frustrés et déçus. »
Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Certes, nous étions venus pour
gagner mais l’on sait se contenter de ce match nul. On s’attendait à un match
difficile et nous avons été en danger sur les ballons aériens dans notre surface. »
ISTRES - GRENOBLE : 2-1 (0-0)
AMIENS - BREST : 1-1 (1-0)
Temps doux. Pelouse souple. 3 246 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Buts.– ISTRES :
Viale (52e, 54e). GRENOBLE : Akrour (74e). Avertissements.– Istres : Bochu (82e, antijeu) ; Grenoble : J. François (70e, contestation).
ISTRES : Riou – Hamed (Gnohéré, 82e), Savry, Bilica, Cid, Dumolin (cap.) – Maurel,
Yahiaoui, Cavalli (L. Malouda,67e) – Viale, Bochu(M’Futi, 84e). Entraîneur : J.-L. Gasset.
GRENOBLE : Bayiha – Stinat, Kamisseko, S. Pelé, Matheus, N’Ganga – Connen
(Oguro,58e), J. François(cap.),Da. Coulibaly– T. N’Diaye (Belghazouani,58e), Akrour
(Kermorgant, 75e). Entraîneur : T. Goudet.
Temps frais. Pelouse grasse. 6 249 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Buts. – AMIENS :
Sami (28e) ; BREST : Tomou(75e). Avertissements. – Amiens : Y. Camara (15e , contestation), Buron (81e, contestation) ; Brest : Sarr (24e, tacle appuyé), Elzéard (27e, jeu
dur), Forest (48e, tirage de maillot).
AMIENS : Tangara – Levrat, Hernandez, Sami, D. Vairelles – Buron, De Freitas,
B. Traoré, Celdran – A. Baldé, Y. Camara (I. Dia, 74e). Entraîneur : A. Dupont.
BREST : Elana – Bourgis, Tokéné (Bernardet, 82e), Forest, Charpenet, Elzéard –
Auriac, Guégan (cap), Sarr – Malm (N’Gal, 60e), De Carvalho (Tomou, 60e).
Entraîneur : A. Rust.
Ce qu’ils n’étaient pas parvenus à faire
quarante-cinq minutes durant, les
Istréens l’ont réussi dès la reprise, marquant coup sur coup deux buts par
l’inévitable Viale (cinq buts en six
matches depuis son arrivée au mercato). Le premier à la réception d’un coup
franc de Cavalli, le second en reprenant une tête plongeante de Bochu
que Bayiha avait repoussée. Deux buts
matérialisant bien la mainmise
istréenne sur ce match.
N’ayant plus rien à perdre, Grenoble
jouait son va-tout, faisait entrer Oguro
mais s’exposait aux contres des Provençaux. Akrour, en réduisant l’écart,
relançait un match que les Istréens
auraient pu définitivement tuer tant
les occasions furent nombreuses. Mais
Bayiha veillait. – J.-P. T.
Jean-Louis GASSET (entraîneur d’Istres) : « Cette victoire est dans la continuation de notre match face à Lorient (2-1) mais, cette fois, pendant quatre-vingtdix minutes. Ce soir, nous avons fait un très bon match. »
Thierry GOUDET (entraîneur de Grenoble) : « On a manqué de concentration,
d’agressivité, de percussion, on prend deux buts par des coups de pied arrêtés.
Pourtant, je les avais prévenus ! »
PAGE 8
SUR UNE PELOUSE grasse, Amiens
Buron (35e). En trois nouvelles occaa concédé le nul face à Brest parce
sions dans cette première période,
qu’il a manqué d’efficacité offensive
Elana se distinguera avant de
et qu’il s’est heurté à un grand Elana.
repousser une frappe aux six mètres
D’entrée, celui-ci repoussait des
de Camara juste après la pause.
poings une frappe de Baldé puis un
Presque inévitablement, les Brestois
coup franc de Camara. Amiens sera
finissaient par égaliser à un quart
récompensé sur un corner de Celd’heure de la fin par Tomou de la tête
dran repris de la tête par Sami (28e)
(1-1). – R. T.
mais ratera la balle de break par
Alex DUPONT (entraîneur d’Amiens) : « Il fallait être plus efficace et nous
sommes tombés sur un très bon gardien. À 1-0, on n’était pas à l’abri et on aurait
dû mettre le deuxième but. Cela dit, mes joueurs ont été irréprochables au niveau
de l’état d’esprit. Je ne veux pas les condamner. Maintenant sur un plan comptable, on avance à petits pas. »
Albert RUST (entraîneur de Brest) : « Elana a été déterminant. On est tombés
sur une belle équipe d’Amiens qui m’a fait forte impression au niveau du jeu et
c’est un très bon point pris. »
BUTEURS.–1. M’Bodji (Créteil),
13 buts, etc.
NATIONAL (24e journée)
HIER
Toulon- Cannes .............................. 1-0
Pau - Entente SSG ........................... 0-0
Moulins - GFCO Ajaccio ................. 2-0
AUJOURD’HUI
18 HEURES
Raon-l’Étape - Cherbourg
19 H 30
Châtellerault - Tours
20 HEURES
Libourne-Saint-Seurin - Niort
Romorantin - Louhans-Cuiseaux
Angers - Bayonne
Nîmes - Vannes
Croix-de-Savoie - Boulogne-sur-Mer
a été reporté.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4
2. Niort .............. 40 22 11 7 4
3. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6
4. Toulon........... 39 24 10 9 5
5. Tours............. 36 23 9 9 5
6. Vannes.......... 34 23 8 10 5
7. Cannes.......... 34 24 9 7 8
8. Nîmes............ 32 23 9 5 9
9. Entente SSG. 32 24 7 11 6
10. Cherbourg.... 30 23 6 12 5
11. Louhans-Cuiseaux . 30 23 9 3 11
12. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7
13. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8
14. Châtellerault. 27 23 6 9 8
15. Bayonne ....... 26 23 6 8 9
16. Romorantin.. 26 23 6 8 9
17. Moulins......... 25 23 7 4 12
18. Angers .......... 25 23 6 7 10
19. Pau ................ 24 24 5 9 10
20. GFCO Ajaccio .... 20 24 4 8 12
p.
—
31
30
37
22
26
27
32
27
25
25
27
26
17
25
24
19
28
24
20
17
c. Diff.
— —
16 +15
16 +14
28 +9
16 +6
21 +5
28 -1
31 +1
25 +2
21 +4
27 -2
32 -5
24 +2
23 -6
28 -3
26 -2
26 -7
38 -10
27 -3
26 -6
30 -13
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 février, 18 heures : GFCO Ajaccio Croix de Savoie ; samedi 25 février, 18 heures : Entente SSG - Romorantin ;
19 h 30 : Bayonne - Pau, Vannes - Toulon ; 20 heures : Tours - Moulins, LouhansCuiseaux - Châtellerault, Boulogne-sur-Mer - Libourne-Saint-Seurin, Niort - Raonl’Étape, Cannes - Angers, Cherbourg - Nîmes.
MATCHES EN RETARD. – Mardi 28 février, 19 h 30 : Moulins - Niort (22e journée). Mercredi 15 mars, 20 heures : Raon-l’Étape - Libourne-Saint-Seurin (23e
journée).
CFA (20e journée)
GROUPE A
GROUPE C
AUJOURD’HUI
AUJOURD’HUI
Schiltigheim (17) - Metz B (13) (15 heures)
Wasquehal (18) - Roye (11) (15 heures)
Strasbourg B (9) - Mulhouse (5)
(15 heures)
Épinal (10) - Dunkerque (4) (18 heures)
Compiègne (6) - Feignies (15) (18 h 30)
DEMAIN
Le Mans B (6) - Balma (12) (15 heures)
Nantes B (4) - Poitiers (16) (18 heures)
Luzenac (9) - Brive (13) (18 heures)
Aurillac (11) - Montluçon (14) (18 heures)
Andrézieux (18) - Blois (17) (18 heures)
Anglet (15) - Yzeure (1) (19 heures)
Albi (7) - Orléans (5) (20 heures)
Auxerre B (2) - Beauvais (1) (15 heures)
Nancy B (3) - Lille B (12) (15 heures)
Lesquin (7) - Calais (14) (15 heures)
Lens B (8) - Vauban-Strasbourg (16)
a été reporté.
Saint-Ét. B (8) - Bord. B (10) (15 heures)
Toulouse B (3) - Rodez (2) (15 heures)
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Cassis-Carnoux (6) - Nice B (5) (15 heures)
Endoume (16) - Saint-Priest (1)
(15 heures)
Racing CF 92 (18) - Montp. B (8) (15 h 30)
Lyon-La D. (14) - Bourg-Péronnas (15)
(18 heures)
Le Pontet (4) - Besançon (13) (18 heures)
Martigues (3) - Fréjus (10) (18 heures)
DEMAIN
Monaco B (12) - Gap (11) (15 heures)
Sochaux B (17) - Lyon B (2) (15 heures)
Agde (7) - Jura-Sud (9) (15 heures)
DEMAIN
GROUPE D
AUJOURD’HUI
Bois-Gui. (8) - Pontivy (6) (15 heures)
Quevilly (14) - Sénart-M. (7) (18 heures)
Dieppe (13) - Paris FC (1) (18 heures)
Villem. (4) - Paris-SG B (10) (18 heures)
Mantes (16) - Guingamp B (3) (18 heures)
Pacy-sur-Eure (9) - Rouen (2) (18 heures)
Mondeville (17) - Noisy-le-Sec (15)
(18 heures)
DEMAIN
Sainte-Geneviève-d.-B.(18)- AS Vitré (11)
(15 heures)
Rennes B (5) - Poissy (12) (15 heures)
CFA 2 (18e journée)
GROUPE A
GROUPE E
AUJOURD’HUI
AUJOURD’HUI
Le Havre B (1) - Red Star (2) (15 heures)
Évreux (11) - Amiens B (8) (18 heures)
Arras (12) - Valenciennes B (6) (18 heures)
Saint-Quentin (3) - Oissel (7) (18 heures)
Avion (10) - Cambrai (13) (18 heures)
Saint-Omer (4) - Abbeville (14) (18 h 30)
Armentières (16) - Entente SSG B (5)
(18 h 30)
DEMAIN
Marignane (6) - L’Île-R.(15) (15 heures)
Borgo (16) - Cast.-Le Crès (12) (15 heures)
Corte (8) - CA Bastia (2) (16 heures)
Saint-Raphaël (13) - Manosque (1)
(18 heures)
Cagnes (14) - Fos-sur-Mer (10) (18 h 30)
Carcassonne (9) - Hyères (3) (20 heures)
DEMAIN
Rouen B (9) - Chantilly (15) (15 heures)
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Châlons-en-Champ. (15) - Haguenau (4)
(15 heures)
Les Lilas (7) - Créteil B (6) (18 heures)
Sens (10) - Forbach (13) (18 heures)
Ivry (14) - Sedan B (8) (18 heures)
Blénod (16) - Amnéville (3) (18 heures)
DEMAIN
Taissy (11) - Reims B (1) (15 heures)
Levallois (5) - Jarville (9) (15 heures)
Viry-Châtillon (12) - Épernay (2)
a été reporté.
GROUPE C
AUJOURD’HUI
Belfort (10) - Villef.-sur-Saône (7)
(18 heures)
Colmar (4) - Troyes B (2) (18 heures)
Imphy-Decize (6) - Besançon B (12)
(18 heures)
Pontarlier (9) - Lons-le-Saunier (15)
(18 heures)
Selongey (13) - La Chapelle-Saint-Luc(11)
(18 heures)
Vesoul (1) - Dijon B (5) (18 heures)
DEMAIN
Stade Auxerrois (16) - Dole-Tavaux (14)
(15 heures)
Montceau (8) - Auxerre C (3) (15 heures)
GROUPE D
AUJOURD’HUI
Cournon (13) - Arles (1) (17 heures)
Bastia B (9) - Clermont B (2) (17 h 30)
Grenoble B (3) - AS Minguettes (7)
(18 heures)
Échirolles (10) - St-Georges-les-Anc. (6)
(18 heures)
Rhone-Vallées (16) - Montélimar (15)
(18 heures)
Mâcon (14) - Bagnols-Pont-St-Esprit (12)
(18 heures)
DEMAIN
GFCO Ajaccio B (11) - AC Ajaccio B (8)
(15 heures)
Nîmes B (4) - Gueugnon B (5) (15 heures)
Lunel (11) - Marseille B (4) (15 heures)
Menton (7) - Draguignan (5) (15 heures)
GROUPE F
AUJOURD’HUI
Limoges (14) - Les Sables-d’Olonne (12)
(18 heures)
Marmande (11) - La Rochelle (7)
(19 heures)
Thouars (8) - FC Bassin Arcachon (3)
(19 heures)
La Roche-sur-Yon (2) - Bisca.(16)
(19 heures)
Mt-de-Marsan (13) - Toulouse Fon. (10)
(19 h 30)
Luçon (5) - Libourne-Saint-Seurin B (4)
(19 h 30)
Stade Bord.(1) - Blagnac (9) (20 heures)
DEMAIN
Brive B (15) - Cugnaux (6) (15 heures)
GROUPE G
AUJOURD’HUI
Chât. B (2) - Chartres (14) (15 heures)
Dreux (8) - Écommoy (16) (18 heures)
Vierzon (5) - Niort B (7) (18 heures)
Mayenne (9) - Châteaubriant (4)
(18 heures)
Carquefou (11) - Laval B (15) (18 h 30)
La Flèche (10) - Fontenay-le-Comte (12)
(19 heures)
Avoine-B. (13) - Angers B (6) (19 heures)
DEMAIN
Saint-Pryvé-Saint-Hilaire (3) Les Herbiers (1) (15 heures)
GROUPE H
AUJOURD’HUI
Bayeux (16) - Lorient B (3) (15 heures)
Caen B (2) - Brest B (7) (18 heures)
Alençon (4) - Avranches (6) (18 heures)
Plabennec (5) - Mondeville B (14)
(18 heures)
La Mont.(9) - Lamballe (12) (18 heures)
Saint-Brieuc (11) - Dives (13) (20 heures)
Saint-Lô (10) - Locminé (8) (20 heures)
DEMAIN
Vannes B (15) - Concar.(1) (15 heures)
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « Bien que menés assez rapidement,
on a su vite répondre. Le nul est logique. Plus l’échéance s’approche, plus les
matches à domicile sont difficiles. »
Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « On a assisté à un beau duel. Dommage qu’on ne marque pas sur l’action d’Elliot (Grandin). Sinon, on aurait plié le
match. Les joueurs ont beaucoup donné. »
LE CLERMONT FOOT a confirmé sa
victoire lorientaise de la semaine
dernière en s’offrant le scalp de Bastia, autre prétendant à la montée.
Les Corses, qui restaient sur quatre
victoires, sont tombés de haut. Ils
sont surtout tombés sur une équipe
auvergnate transfigurée par rapport
à ses deux dernières prestations à
domicile (deux défaites 1-0). Les
Clermontois avaient pris les choses
par le bon bout en marquant très
Diff.
—
+15
+17
+14
+12
+5
+14
-2
+5
+1
-8
-1
-5
+5
-1
-5
-11
-18
-3
-16
-18
Bleu
remise de la tête de Gagnier, était mis
sur orbite pour égaliser d’une reprise
en coin (18e). Monsieur Brocas oubliait
un penalty pour une charge de Sorbon
sur Mokaké (22e) dont une tête terminait dans les bras de Planté (31e),
lequel sortait difficilement un centretir du même Mokaké (56e). Mais
l’occasion la plus sérieuse était à
mettre à l’actif de Zubar, dont la frappe
déviée était miraculeusement sortie
par Regnault (57e). Malgré la bonne
volonté des deux équipes, on en
demeurait là. – P. R.
c.
—
22
19
18
21
24
20
26
26
29
25
31
30
16
26
29
35
40
20
36
39
Jaune
Rouge
Jaune
DÉJÀ BATTU il y a quinze jours à
domicile par Dijon (0-2), le leader a
perdu deux nouveaux points chez lui
devant Caen. Ce faux pas n’empêche
pas Sedan de rester leader. Mais VA et
Lorient reviennent à quatre points.
Coup de théâtre dès la 5e minute : un
une-deux Compan-Deroin permettait
à ce dernier d’ouvrir d’un tir imparable
sous la barre. Planté sortait une tête
lobée de Sabin (9e). Grandin ratait
ensuite l’immanquable en obligeant
Regnault à sauver aux pieds sur sa
ligne (12e). Puis Noro, grâce à une
MATCH EN RETARD. – Mardi
21 février, 20 heures : Reims - Bastia
(24e journée).
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
24 février, 20 h 30 : Bastia - Guingamp, Brest - Valenciennes, Caen Istres, Châteauroux - Laval, Créteil Amiens, Dijon - Reims, Grenoble Lorient, Gueugnon - Sedan, Le Havre Clermont ; lundi 27 février, 20 h 30 :
Montpellier - Sète (Eurosport).
1. Sedan
2. Bastia
3. Lorient
4. Valenciennes
5. Dijon
6. Créteil
7. Montpellier
8. Caen
9. Le Havre
10. Gueugnon
11. Châteauroux
12. Grenoble
13. Reims
14. Amiens
15. Brest
16. Istres
17. Clermont
18. Guingamp
19. Laval
20. Sète
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
49 26 13 10 3 37
46 25 13 7 5 36
45 26 12 9 5 32
45 26 12 9 5 33
39 26 10 9 7 29
38 26 9 11 6 34
36 26 9 9 8 24
35 26 8 11 7 31
33 26 7 12 7 30
33 26 7 12 7 17
32 26 7 11 8 30
32 26 8 8 10 25
31 25 6 13 6 21
31 26 6 13 7 25
30 26 7 9 10 24
30 26 7 9 10 24
28 26 7 7 12 22
27 26 5 12 9 17
23 26 6 5 15 20
17 26 3 8 15 21
Noir
Bleu
Noir
SEDAN - CAEN : 1-1 (1-1)
HIER
Sedan - Caen .......................... 1-1
Clermont - Bastia .................... 2-0
Lorient - Dijon ......................... 1-0
Valenciennes - Châteauroux ... 2-0
Guingamp - Créteil ................. 0-0
Reims - Montpellier ................ 0-1
Laval - Le Havre ....................... 0-0
Sète - Gueugnon ..................... 2-0
Istres - Grenoble ..................... 2-1
Amiens - Brest ........................ 1-1
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HANDBALL
ATHLÉTISME MEETING DE CLERMONT-FERRAND (salle)
DIVISION 1 HOMMES (15e journée)
IVRY - MONTPELLIER
Doucouré, VRP de luxe Les envies d’Abalo
Le hurdler effectue sa rentrée aujourd’hui sur 200 m. Pour promouvoir l’athlé, dit-il.
L’artiste ivryen, champion d’Europe, aimerait prolonger
face à Montpellier les sensations éprouvées en Suisse.
BENJAMIN DES BLEUS sacrés
champions d’Europe au début du mois
à Zurich, Luc Abalo rêve aujourd’hui
de joutes au plus haut niveau. Un peu
comme cet Ivry-Montpellier, parfait
thermomètre de la seconde moitié de
saison. Balade dans l’univers d’un garçon attachant.
LA RÉVÉLATION DE L’EURO. – Il y a
d’abord ce match. France-Slovénie, le
31 janvier dernier. Huit de ses onze
arabesques ont percé les toiles de Skof
puis celles de Lapajne. Il y a aussi ce
but improbable coin haut, le lendemain face à la Pologne. Et enfin ces
immanquables de la première mitemps de la finale avec l’Espagne.
Vingt-trois buts à 51 % de réussite au
total, mais une activité incessante et
rafraîchissante pour un baptême
international. En Suisse, le talent et les
spécificités de Luc Abalo, 21 ans, n’ont
évidemment laissé personne indifférent. « Il a pris rendez-vous, dit son
sélectionneur, Claude Onesta. C’est
un joueur à fort caractère, au profil
intéressant. » Ses qualités de vitesse,
de détente, son goût du risque et de la
création demeurent, effectivement,
des atouts majeurs pour une équipe
de France sacrée championne
d’Europe à Zürich.
UNE MARGE DE PROGRESSION
ÉVIDENTE. – « J’ai surtout compris
qu’il me fallait travailler au niveau
physique, gagner en puissance, commence-t-il. J’ai aussi appris plein de
petits trucs, des détails. Le reste, c’est
une question d’habitude, de concentration. C’est surtout dans la tête. »
Pas seulement. Avec son gabarit atypique (1,84 m, 78 kg), Luc Abalo,
arrière droit à Ivry, a essentiellement
été utilisé à l’aile en sélection. Et s’il a,
Nîmes,
le trouble-fête
Ladji Doucouré est en train d’achever sa préparation foncière. S’il s’aligne sur 200 m, c’est parce qu’il n’est pas encore prêt à disputer un
60 m haies.
(Photo Stéphane Mantey)
CLERMONT-FERRAND –
Arron retrouve Edwards
L’ÉTHIOPIEN Kenenisa Bekele a déjà
piqué trois records du monde à son
aîné Haile Gebreselassie (5 000 m salle
et plein air et 10 000 m). Cet aprèsmidi à Birmingham, il tentera de s’en
approprier un quatrième, celui du
2 miles (8’4’’69). Vu ses difficultés sur
le mile, le 4 février dernier, à New York
(2e en 4’1’’57, contre 3’56’’85 pour
Lagat), la partie n’est cependant pas
gagnée d’avance. Sur 60 m, Christine
Arron (7’’17 à Eaubonne) essaiera de
profiter de sa première sortie internationale de l’hiver pour se rapprocher
des 7’’10. La double médaillée de
bronze mondiale (100 m et 200 m)
retrouvera une vieille connaissance :
l’Américaine Torri Edwards, championne du monde 2003 sur 100 m, qui
vient de purger quinze mois de suspension après un contrôle positif à un stimulant léger (nicéthamide), en 2004,
lors du meeting de Fort-de-France.
– H. G.
CLÉMENTINE BLONDET
RECORD DU MONDE EN SALLE POUR SHOBUKHOVA. – C’est une
sacrée surprise qu’a créée Lilia Shobukhova, hier à Moscou, lors de la deuxième journée des Championnats de Russie indoor, en établissant un nouveau
record du monde du 3 000 m (8’27’’86).
La sensation est d’autant plus grande qu’au cours de cette même course sa
camarade Olesia Syrieva a également couru plus vite (8’29’’) que la détentrice
de la précédente marque, l’Éthiopienne Berhane Adere (8’29’’15, le 3 février
2002 à Stuttgart). Shobukhova, vingt-huit ans, s’était classée neuvième des
Mondiaux d’Helsinki sur 5 000 m. Sur 3 000 m, sa meilleure performance de
l’été 2005 (8’40’’82) avait été établie au meeting Golden League de ParisSaint-Denis, le 1er juillet.
HOMMES. 1 500 m : 1. Borzakovski, 3’41’’53 ; 2. Krivchonov, 3’43’’04. 60 m haies : 1. Borisov,
7’’65. Hauteur : 1. Tereshin, 2,36 m ; 2. Rybakov, 2,34 m ; 3. Ukhov et Silnov, 2,32 m.
FEMMES. 3 000 m : 1. Shobukhova, 8’27’’86 (record du monde ; ancien rec. : 8’29’’15 par Berhane
Adere (ETH), le 3 février 2002 à Stuttgart [ALL]) ; 2. Syrieva, 8’29’’ ; 3. Komiagina, 8’35’’67. Triple
saut : 1. Piatykh, 14,69 m ; 2. Lebedeva, 14,61 m.
RÉSULTATS
AUJOURD’HUI
À Birmingham, National Indoor Arena, à partir de 13 h 45 (14 h 45, heure française).
Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Gardener (GBR) ; Nagel (AFS). 200 m :
Spearmon,Capel (USA) ; Brown (JAM). 400 m : Raquil ; Tobin (GBR) ; Clarke (JAM).
1 500 m : Simotwo, L. Rotich, Kipchirchir Komen, E. Kipchoge (KEN) ; Heshko (UKR).
2 miles : K.Bekele (ETH) ; Kipsiele Koech, S. Korir, P. Bitok (KEN). Longueur: Sdiri ;
Gaisah (GHA) ; Tomlinson (GBR) ; Stringfellow (USA).
FEMMES. 60 m : Arron ; Gevaert (BEL) ; Edwards (USA) ; Block (UKR). 200 m :
Campbell (JAM). 400 m : Williams-Darling (BAH). 3 000 m : J. Coulaud ; T. Dibaba,
E. Dibaba (ETH). 60 m haies : Ennis-London, Golding-Clarke (JAM) ; Kirkland, Perry
(USA). Perche : Isinbaeva,Feofanova (RUS). Longueur: Upshaw (USA) ; Montaner
(ESP).
TÉLÉVISION
AUJOURD’HUI
À Aubière, stade Jean-Pellez, à partir
de 18 h 30.
Principaux engagés. – HOMMES.
200m: Doucouré,Ndabian.Perche:
Galfione, Andureu, Peuf. Longueur :
Domenech, Taillepierre. FEMMES.
60 m : Mballa Eloundou (CAM) ; Dia.
800 m : Grousselle. 60 m haies :
Girard, Ramalalanirina, Bujak, Okori.
Tous français, sauf mention.
MEETING DE DÜSSELDORF (ALL, salle, 17 février). – HOMMES. 60 m : 1. Osovnikar
(SLV), 6’’62 ; 2. Kuc (POL), 6’’65 ; 3. Nagel (AFS), 6’’68 ; ... 7. Kankafarou, 6’’79. En série : Kankafarou, 6’’75. 200 m : 1. Unger (ALL), 20’’89... 800 m : 1. Mutua (KEN), 1’48’’48 ; 2.
Krzosek (POL), 1’48’’69 ; 3. Hautcœur, 1’48’’69. 3 000 m : 1. Fitschen (ALL), 7’47’’21 ; 2.
Kipruto Sang (KEN), 7’49’’69 ; 3. Le Dauphin, 7’52’’96. Abandon : Benhari. 60 m haies : 1.
Blaschek (ALL), 7’’59 ; 2. Moore (USA), 7’’61 ; 3. Lichtenegger (AUT), 7’’67. Poids : 1. Bartels
(POL), 20,84 m. Perche : 1. Schulze (ALL), 5,75 m ; 2. Börgeling (ALL), 5,70 m ; 3. Mesnil,
5,70 m ; 4. Averbukh (ISR), 5,70 m ; 5. Otto (ALL), 5,70 m ; 6. Lobinger (ALL), 5,70 m ; 7. Clavier, 5,60 m ; … 10. Dossevi, 5,30 m.
FEMMES. 1 500 m : 1. Jamal (BRN), 4’5’’37 ; 2. Papp (HON), 4’15’’75 ; 3. Toth (HON),
4’16’’01 ; 4. Kryvobok (UKR), 4’16’’46. 60 m haies : 1. S. Kallur (SUE), 7’’88 ; 2. L. Jones
(USA), 7’’89 ; 3. Faustin-Parker (HAI), 7’’99.
PARIS - NÎMES : 21-26 (11-13)
1 800 spectateurs environ. Arbitres :
MM. Lazaar et Reveret.
Évolution du score : 0-1 (1re) ; 1-3 (8e) ;
3-4 (12e) ; 3-6 (14e) ; 6-6 (17e) ; 6-11 (22e) ;
11-12 (29e) ; 14-15 (36e) ; 14-17 (41e) ;
15-20 (46e) ; 17-20 (46e) ; 18-24 (54e).
PARIS. – Gardiens : Annonay (13 min, 2
arrêts dt 0/1 pen.) ; Siffert (47 min., 13 arrêts
dt 1/2 pen.). Buteurs : Sorhaindo (1/3), Spincer, Diaw (3/9), Mongin (2/5), Arive (6/8 dt
5/5 pen.), Lis (1/1), Paillasson (0/1), Maillard,
Louis (5/11), Girault (cap., 2/6 dt 0/1 pen.),
Filah (1/3). Entraîneur : T. Anti. 2 min : Lis
(12e), Sorhaindo (19e), Diaw (48e), Louis
(49e), Paillasson (53e, 60e). Passes décisives :
4 (Diaw, 2). Balles perdues : 15.
NÎMES. – Gardiens : Martini (60 min, 18
arrêts dt 0/3 pen.) ; Bourguignon (0 arrêt dt
0/3 pen.). Buteurs : Balmossière (cap., 2/4 dt
2/3 pen.), Haon (2/4), Michel (1/1), Grossmann (0/6), Segond (3/6), Vielzeuf, Basneville
(0/1), M’Gannem (5/8), Detrez (6/7), Ventre,
Saric (6/9), Chevalier (1/2). Entraîneur :
C. Mazel. 2 min. : M’Gannem (16e), Haon
(28e), Michel (40e), Detrez (58e). Passes décisives : 11 (M’Gannem, 4). Balles perdues : 15.
DIVISION 2 HOMMES (18e journée). – AUJOURD’HUI : Belfort - Billière ;
Conflans - Aix ; Nancy - Villeneuved’Asq ; Livry-Gargan - Cesson ; Villeurbanne - Metz (20 h 30). DEMAIN : Porte
Normande - Aurillac ; Nantes - SaintRaph aë l ; Witt elsheim - Ajacci o
(16 heures).
EN DIRECT DE LA D 1
Sioud encore blessé
À Ivry, Montpellier devra composer avec le gaucher Sobhi Sioud, diminué par
une fracture du doigt de la main droite survenue lors d’un stage de trois jours à
Mende. Les Ivryens, eux, sont au complet. Face à Dunkerque, toujours privé de
Cazal (poignet) et de Vermersch (épaule), Chambéry devrait pouvoir compter
avec Vuckovic, préservé cette semaine en raison de douleurs intercostales. Zuniga
(épaule), lui, est toujours forfait, alors que Philippe Gardent a préféré accorder sa
confiance à N’Diaye plutôt qu’à Delric.
Sélestat avance pour sa part dans la même configuration que la semaine passée.
Sans sa recrue Bilbija (tendon d’Achille), ni Boillaud (abdos), ni Ighirri (épaule).
Istres enregistre, pour sa part, le retour de suspension d’Ouksir, mais ne peut
compter avec Labane (genou). – (Avec nos correspondants)
CRÉTEIL - TOULOUSE : 31-24 (15-12)
1 000 spectateurs environ. Arbitres : Mmes Borrotti et Marcet.
Évolution du score : 3-0 (3e) ; 6-3 (8e) ; 9-8 (17e) ; 11-11 (24e) ; 14-11 (28e) ; 18-12 (31e) ;
20-16 (40e) ; 24-18 (45e) ; 28-20 (51e) ; 29-22 (56e).
CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (30 min, 9 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lemonne (30 min, 7 arrêts dt
0/1 pen.). Buteurs : Roche, Kervadec (cap., 2/4), Fritzson (4/5 dt 1/1 pen.), Quintallet (6/10),
Molliex (6/10), Ignol (0/1), Petrea, Bakekolo (3/4), Limer (1/1), Rigault (4/7), Piriianu (2/2), Kos
(3/7). Entraîneur : J.-L. Legall. 2 min : Quintallet, Piriianu, Roche. Passes décisives : 3 (Kervadec,
Bakekolo, Rigault). Balles perdues : 8.
TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (30 min, 5 arrêts) ; Annotel (30 min, 9 arrêts dt 0/1 pen.).
Buteurs : Sauzée (2/2), J. Roby (1/1), Sayad (7/14), Kempe (cap., 0/4), C. Kabengele (2/4), Soudani (1/3), Meunier (2/3), Célestin (1/5), Merz (2/3), Calvel (3/6), Ayed (3/7). Entraîneur :
L. Bezeau. 2 min : J. Roby, Kempe, Soudani, Célestin, Calvel. Passes décisives : 1 (Ayed). Balles
perdues : 6.
ANGERS - VILLEFRANCHE : 16-16 (8-7)
1 300 spectateurs environ. Arbitres MM. Bader et Imloul.
Évolution du score : 2-0 (7e), 2-2 (10e), 4-2 (15e), 5-3 (20e), 6-5 (25e), 7-7 (29e), 9-8 (37e),
9-10 (39e), 11-12 (45e), 13-14 (50e), 15-15 (53e), 15-16 (57e)
ANGERS. – Gardiens : Plantey (3’, 0/1 pen.), Galas (57’, 13 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Malfoy
(2/2), Bussard (2/4), Ziada (1/1), Poulin (4/7), Ragon (1/3 dt 0/1 pen.), Moussay (1/1), Lamali
(0/1), Illes (2/3 pen.), De la Bretèche, Ivanovic (1/2), Lemaire (1/1), Paschal (cap., 1/5). Entraîneur : E. Chedotal. 2 min : Poulin (18e, 45e), Malfoy (25e), Ragon (22e), Galas (48e). Passes décisives : 2. Balles perdues : 15.
VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (60’, 12 arrêts dt 2/3 pen.), Bengrine (0/1 pen.).
Buteurs : Drenovac (0/3 dt 0/1 pen.), Boultif (1/8), Lorgeré (0/3), Benkahla, Atanasovski (1/1),
Tucanu (1/4), Mocanu (4/5), Devèze (0/3), Bingo (1/1), Paty (2/4), Chapuis (4/6 dt 3/3 pen.),
Féliho (2/8). Entraîneur : M. Davidovic. 2 min : Benkhala (13e), Atanasovski (35e), Mocanu (56e).
Passes décisives : 4 (Tucanu, 3). Balles perdues : 7.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (6e et dernière journée). – Groupe A.
– AUJOURD’HUI : Ljubljana (SLV) - Larvik (NOR). DEMAIN : Elda (ESP) - Viborg (DAN).
Groupe B. – AUJOURD’HUI : Slagelse (DAN) - Toljatti (RUS). DEMAIN : Dunaferr
(HON) - Knajz Milos (SEM). Groupe C. – AUJOURD’HUI : Valence (ESP) - Niederösterreich (AUT). DEMAIN : Trondheim (NOR) - Podgorica (SEM). Groupe D.
– AUJOURD’HUI : Györ (HON) - Aalborg (DAN). HIER : Volgograd (RUS) - Skopje (MCD).
COUPE DE L’EHF FEMMES (8e de finale retour). – AUJOURD’HUI : Metz - RostovDon (RUS) (20-19) (à 18 h 30). Entre parenthèses, le score du match aller.
COUPE DES COUPES FEMMES (4e tour retour). – AUJOURD’HUI : Besançon R. Bucarest (ROU) (18 heures). Match retour demain, toujours à Besançon (17 heures).
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
JEUX OLYMPIQUES
JEUX OLYMPIQUES
Eurosport 120 min
JEUX OLYMPIQUES
Meeting indoor de Birmingham (ANG).
JEUX OLYMPIQUES
FOOTBALL
Championnat d’Italie. 26 e journée.
AC Milan - Cagliari.
Canal + 125 min
Championnat d’Espagne. 24 e journée.
FC Barcelone - Betis Séville.
FOOTBALL
Championnat de France Top 14. 17 e journée.
Brive-Biarritz.
TENNIS
France 2 370 min
« Un Jour à Turin »
Sport + 240 min
Patinage de vitesse.
1 000 m H. À Turin (ITA).
MAGAZINE
Rediff. demain à 11 h 15
Eurosport 60 min
Rediff. à 0 h 45
TENNIS
Canal + 120 min
Rediff. demain à 11 h 30 Canal + Sport
15.00
Eurosport 2 150 min
Canal + Sport 105 min
Sport + 120 min
Rediff. lundi à 13 h 45
22.00
Eurosport 2 105 min
22.20
Canal + 55 min
BASKET
Semaine des As.
2 e demi-finale. Résumé.
Eurosport 30 min
« Olympic Extra »
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.38 de chaque heure, chronique sportive. 7.40 France Info. Journal des Jeux
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Intégrale Olympique.
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ZAP
Intéressant.
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Ligue 1. 27 e journée.
AC Ajaccio - Bordeaux (153) ;
Paris-SG - Le Mans (154) ; Rennes-Lens (155) ;
Saint-Étienne - Lille (156) ; Sochaux-Auxerre (157) ;
Toulouse-Strasbourg (158) ; Troyes-Nancy (159).
À voir.
INFOSPORT
22.25
France 2 15 min
TPS Foot 115 min
Eurosport 90 min
22.00
JOUR DE FOOT
6. Édition du week-end. 8.30 Match
après match (rediff. toutes les heures
jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition
Week-end. 20. Édition du Week-end.
23.30 La Grande Édition Week-end,
avec la Page foot.
6. Journal en continu.
Eurosport 2 105 min
Championnat de Belgique. 23e journée.
Standard de Liège - Cercle Bruges.
FOOTBALL
15.00
Eurosport 100 min
ATP.
Tournoi de San Jose (USA). Demi-finales.
19.45
FOOTBALL
14.00
20.15
M6 35 min
19.40
JEUX OLYMPIQUES
France 3 5 min
Hockey sur glace H. 1 er tour. Groupe A.
République tchèque - Finlande. À Turin (ITA).
19.30
WTA Tour.
Tournoi d’Anvers (BEL). 2 e demi-finale.
20.10
Canal + Sport 120 min
19.05
Canal + Sport 120 min
Rediff. demain à 9 h 30
22.00
JEUX OLYMPIQUES
17.25
Sport + 120 min
21.00
Eurosport 160 min
Rediff. à 19 h 25 Canal + Sport
TURBO
14.00
Championnat de France Top 14. 17 e journée.
Perpignan-Castres.
ATHLÉTISME
Short-track.
1 000 m H. À Turin (ITA).
17.15
RUGBY
13.30
Ski alpin (combiné F) ;
biathlon (12,5 km poursuite H).
RUGBY
FOOTBALL
13.25
ATP.
Tournoi de Marseille. Demi-finales.
JEUX OLYMPIQUES
TPS Star 130 min
Rediff. à 17 h 30
Ski alpin (combiné F) ; hockey sur glace H ; biathlon ;
patinage de vitesse H ; saut à skis ; bobsleigh.
TENNIS
Ligue 1. 27 e journée.
Nice-Monaco.
Eurosport 2 105 min
Coupe d’Angleterre. 8 e de finale.
Liverpool - Manchester United.
JEUX OLYMPIQUES
Eurosport 60 min
13.00
WTA Tour.
Tournoi d’Anvers (BEL). 1 re demi-finale.
FOOTBALL
Saut à skis. Concours individuel (grand tremplin).
À Pragelato (ITA).
France 3 45 min
Suivi du « Journal des Jeux ».
17.00
France 2 50 min
Rediff. à 4 h 30
Eurosport 90 min
17.00
JEUX OLYMPIQUES
12.50
Biathlon.
10 km poursuite F. À Cesana San Sicario (ITA).
TENNIS
BASKET
12.30
Biathlon.
10 km poursuite F. À Cesana San Sicario (ITA).
JEUX OLYMPIQUES
Semaine des As.
1 re demi-finale. À Dijon.
12.00
Hockey sur glace H ; ski alpin (super-G H) ;
biathlon.
JEUX OLYMPIQUES
Eurosport 90 min
Rediff. à 3 h 30
TOUT LE SPORT
15.30
Curling H. 1 re phase.
Finlande-Norvège. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).
L’ÉQUIPE TV
20.00
Championnat d’Espagne. 24 e journée.
Real Madrid - Alavés.
Canal + Sport 120 min
France 3 140 min
11.00
Ski alpin.
super-G H. À Sestrières (ITA).
FOOTBALL
15.25
Championnat d’Allemagne. 22 e journée.
Borussia Dortmund - Werder Brême.
JEUX OLYMPIQUES
09.40
Ski de fond (Relais 4 x 5 km F) ;
super-G H.
JEUX OLYMPIQUES
FOOTBALL
09.00
Curling F ;
ski de fond (Relais 4 x 5 km F).
Foot + 140 min
Rediff. demain à 10 h 30
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 19 : 00
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END
Retrouvez le bilan de la journée et les reportages de nos envoyés spéciaux
> JEUX OLYMPIQUES DE TURIN
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MEETING DE BIRMINGHAM (salle)
même accordé hier une demi-heure
de relaxation avec fauteuil de massage, musique douce et huiles essentielles. Auparavant, il avait croisé un
autre adepte de la zen attitude, Jean
Galfione. Le retraité revenant, qui a
signé 5,53 m cet hiver, participera
aujourd’hui, a-t-il dit, au dernier
concours de perche de sa « pseudo
saison en salle. » Juste pour le fun…
PHILIPPE PAILHORIES
Bleu
« Pour le plaisir »
La course, elle, promet d’être incertaine. Le double champion du monde
d’ He l s in k i ( 1 1 0 m h a i e s e t
4 × 100 m) s’aligne sur une distance
inhabituelle, un 200 m, et contre ses
potes d’entraînement. En fait, le
choix d’un 200 m sans prise de
risques tient au calendrier de
l’athlète : en fin de cycle de préparation foncière, Doucouré n’a pas
encore attaqué le travail spécifique
sur les haies. Outre Clermont, il
n’effectuera qu’une autre sortie en
salle, cette fois sur 60 m haies, lors de
la Coupe d’Europe à Liévin, le 5 mars.
Doucouré n’a plus disputé de 200 m
Renaud Longuèvre. Même par rapport à son record personnel, c’est difficile de le situer. À l’époque, il faisait
du décathlon, il n’avait pas la foulée
d’un hurdler. C’est vraiment plein
d’inconnues. » Doucouré confirme :
« Si ça se trouve, je vais tenir 60 m et
terminer à l’arrache. Je n’ai vraiment
aucune idée. » Une certitude en tout
cas : le double champion du monde
est venu « pour le plaisir » et s’est
prolonger la magie de Zurich : « C’est
le moment idéal, les collectifs ne sont
pas encore bien rodés et si on évolue à
notre meilleur niveau... Je ne vais pas
essayer de prendre le match à mon
compte, de faire n’importe quoi et de
perdre des ballons. »
U N E SOI F D E R E CON N A ISSANCE. – « Maintenant, j’ai envie de
gagner des titres avec Ivry. » La déclaration a le mérite de la clarté. Luc Abalo d’Ivry a soif de reconnaissance pour
son club. « Bien sûr, enchaîner par un
succès sur Montpellier serait une
bonne chose, affirme-t-il. (…) Moi,
j’aimerais que l’on devienne enfin
constants et que l’on puisse aller au
bout des compétitions. » Sinon ?
« Mon objectif est de continuer à évoluer au plus haut niveau. Je suis encore
en formation, je le sais, mais dès la formation achevée, j’aimerais découvrir
la Ligue des champions. » Une compétition ouverte aux deux premiers du
Championnat. Raison de plus pour
marquer son territoire…
Jaune
Rouge
Jaune
SON NOM est écrit en gros sur les
affiches de ce premier meeting
Clermont-Auvergne. En conférence
de presse, les regards et les questions
ne sont que pour lui. Il est LA star et un
ambassadeur de poids pour sa discipline. Ladji Doucouré se sent autant
VRP qu’athlète à Clermont-Ferrand.
« Ce n’est pas vraiment ma rentrée,
j’ai presque une autre casquette,
explique le hurdler. Après les Mondiaux d’Helsinki, je suis allé dans plusieurs villes pour parler d’athlé. Là,
c’est un peu la même chose, sauf que
je cours. C’est aussi mon boulot de
faire venir les gens autour d’une
piste. » Cette mission est déjà en
grande partie remplie puisque les
3 000 places du stade couvert
d’Aubière, commune voisine de Clermont, ont trouvé preneur.
en salle depuis 2002. Il avait alors
établi en 21’’10 un record de France
juniors qui tient toujours. C’était à
Liévin, lors de Championnats de
France indoor, où le jeune Ladji avait
remporté son premier titre seniors
sur 60 m haies. Doucouré a cependant couru quelques 200 m en plein
air, souvent dans le cadre des Interclubs. « Ladji peut faire entre 20’’50
et 22’’, s’amuse son entraîneur,
HIER : Créteil - Toulouse, 31-24 ;
Angers - Villefranche-Beaujolais,
16-16 ; Paris - Nîmes, 21-26.
AUJOURD’HUI : Tremblay-enFr a n c e - P o n t a ul t - C o m b a u l t
(18 h 30) ; Chambéry - Dunkerque,
Sélestat - Istres et Ivry - Montpellier
(20 heures).
Classement : 1. Montpellier,
40 pts ; 2. Paris, 36 ; 3. Chambéry,
35 ; 4. Dunkerque, 35 ; 5. Nîmes, 34 ;
6. Ivry, 34 ; 7. Créteil, 28 ; 8. PontaultCombault, 25 ; 9. Selestat, 25 ; 10.
Toulouse, 24 ; 11. Tremblay-en-Fr.,
24 ; 12. Villefranche-Beauj., 23 ; 13.
Istres, 22 ; 14. Angers, 19.
Noir
Bleu
Noir
de notre envoyée spéciale
NÎMES A SIGNÉ hier à Paris sa cinquième victoire d’affilée (26-21), la
huitième en dix rencontres. Les joueurs
de Christophe Mazel n’ont pas laissé la
moindre chance à des Parisiens hésitants et maladroits. « Un succès
construit dans la lignée des précédents, apprécie Mazel. Sur la base
d’une défense mobile et efficace et
avec un jeu de transition tranchant. Au
pire, nous serons demain à deux points
du cinquième. Maintenant, nous
allons réellement jouer pour quelque
chose. » Ce quelque chose, c’est évidemment la place de second, qualificative pour la Ligue des champions. Plus
du tout utopique aujourd’hui… – P. P.
effectivement, souvent accompli des
choses invraisemblables, il n’a pas
toujours su réaliser les gestes techniques élémentaires. « Il doit
apprendre à être plus rigoureux, souligne son entraîneur, Daniel Hager.
Augmenter sans cesse son investissement, sa concentration, répéter,
repousser ses limites. Maintenant, il a
quand même démontré qu’il savait
faire beaucoup de choses… »
UN RETOUR SUR TERRE DÉLICAT. – À Pontault-Combault, en dépit
d’un succès aisé (23-27), Ivry ne s’est
jamais montré souverain la semaine
passée pour la reprise du Championnat. « Nos forces ne sont pas encore
bien définies, regrette le joyau. Nous
n’avons notamment pas su monter les
balles comme à notre habitude. Quant
à moi, j’ai du mal à retrouver mes
marques. » Phénomène courant après
huit semaines de trêve entrecoupées
d’une épopée aussi troublante. Pour
autant, Luc Abalo aborde le choc avec
Montpellier dans la sérénité. « Ils
nous sont sans doute supérieurs sur
chaque poste, note-t-il, mais stratégiquement, il y a des choses à faire. En
tout cas, nous sommes outsiders, et
nous n’avons donc rien à perdre. »
UN CHOC FINALEMENT BIENVENU. – Avec six points de retard sur
Montpellier, Ivry n’a pas d’autre alternative que de l’emporter pour prétendre encore au titre. « Si tu commences à calculer, prévient
néanmoins Abalo, tu ne joues plus.
C’est un peu notre habitude, notre
mauvaise habitude. On met beaucoup
de pression sur ce genre de matches,
et on les aborde crispés, à l’envers. »
Ce soir en tout cas, le meilleur arrière
droit du précédent exercice compte
10
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
POURSUITE HOMMES ET FEMMES
BIATHLON
Faire fructifier l’or
Après le titre en sprint de Florence Baverel, jeudi, les Français peuvent continuer à briller aujourd’hui en poursuite.
À partir de 12 h 30
SAN SICARIO –
de notre envoyée spéciale
CE N’ETAIT PAS un matin comme
les autres. D’abord, pour la première
fois de ces Jeux dans le Piémont, la
neige tombait en tas sur le stade de
biathlon de San Sicario. À tel point
que, à 11 heures, le stand de tir
paraissait bien désert alors que les
filles étaient censées débuter leur
entraînement. Une poignée de
coaches attendait l’ouverture des
réjouissances. Là-bas, au poste 1, se
trouvaient trois schtroumpfs gaulois.
Tout de bleu vêtu, la capuche aplatie
par la neige, Pascal Étienne, le patron
des Françaises, Jean-Paul Giachino
et Jean-Pierre Amat, duo responsable du tir, avaient l’œil fatigué derrière leur lunette. C’est normal, un
titre historique comme celui qu’a
offert, jeudi, Florence Baverel en
sprint au biathlon et à la France, ça
s’arrose.
Pourtant, le sprint en or de « Flo »
appartenait déjà au passé. Cet
entraînement matinal puis celui,
dans l’après-midi, des hommes
auguraient une nouvelle course,
aujourd’hui. Deux poursuites, chez
les femmes puis chez les hommes.
Deux raisons de croire en une nouvelle grande journée pour le biathlon
tricolore. Comme le dit Gilles
Marguet, en charge de la cellule
glisse qui fit des miracles sous les skis
de Baverel jeudi, « rien n’est fini. » Il
faudra à nouveau réunir tous les
paramètres pour espérer des lendemains heureux. « Les courses
s’enchaînent tellement vite qu’il faut
tout de suite se remettre dedans,
glisse Vincent Defrasne. À l’entraînement (hier), je suis repassé à un
endroit où j’avais encouragé Flo ; ça
m’a fait quelque chose. Maintenant,
les courses nous diront si sa victoire
peut avoir un effet sur nous. Mais
c’est sûr, cela nous a mis du baume
au cœur. »
Les écarts au départ de la poursuite
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L)
12’’
18’’
1’
8’’
40’’ 43’’
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1’7’’ 1’14’’ 1’43
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DOPAGE : PYLEVA SUSPENDUE DEUX ANS. – Exclue des Jeux et privée de
sa médaille d’argent sur le 15 km, jeudi, après un contrôle positif au carphédon
(stimulant), la biathlète Olga Pyleva a été suspendue deux ans, hier, par la Fédération internationale de biathlon. Entendue pendant près d’une heure par la commission disciplinaire fédérale, la Russe a affirmé une nouvelle fois qu’elle n’avait
fait que se conformer à la prescription de son médecin personnel, le docteur Nina
Vinogradova (suspendue deux ans elle aussi), niant toute volonté de tricher et s’en
prenant au fabriquant russe du produit – le Phéniltropine – contenant la substance
incriminée. Alors que sa suspension devrait prendre fin le 12 février 2008, Pyleva
pourrait également rendre des comptes à la justice italienne. Hier, on apprenait
que le CIO avait transmis le dossier disciplinaire de la Russe au parquet de Turin,
qui décidera, en vertu de la législation italienne contre le dopage, si l’infraction
commise sur le territoire transalpin mérite une instruction. Andreï Dmitriev, le
médecin de l’équipe russe de biathlon, a déclaré que Pyleva rentrait en Russie
avant même l’annonce de sa suspension. – D. R.
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12
19
33
2’8
’8’’
ERRATUM. – Une erreur s’est
glissée dans la légende de la photo
de page 2 dans notre édition d’hier :
ce n’est pas Sandrine Bailly qui
congratule Florence Baverel, mais
Delphine Peretto. Avec toutes nos
excuses.
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de notre envoyé spécial
PENDANT que Florence Baverel filait, jeudi soir,
vers Turin avec ses deux invités, son époux Julien
Robert et son entraîneur Pascal Étienne, pour y
recevoir sa médaille d’or, les habitants des Grangettes s’étaient rassemblés dans la salle des fêtes
du village pour revivre sur écran géant la course
de leur héroïne. Les téléphones, alors, n’ont pas
cessé de sonner. « Je crois, témoigne Pascal
Étienne, que sur l’heure du parcours, j’ai eu le portable collé à l’oreille pendant cinquante-cinq
minutes. »
Évidemment à l’ouvrage et contrainte de
répondre à toutes les sollicitations, la Doubienne
n’a pas pour autant perdu la lucidité. Aussi,
lorsque son papa réussit à la joindre, elle ne put
s’empêcher de le rappeler à ses devoirs : « Mais,
dis-moi, pendant que tu me parles, qui va soigner
les génisses ? » Championne olympique, peutêtre, mais les pieds sur terre pour se souvenir
d’une enfance passée à la ferme avec son père.
« C’est tout Flo, ajoute Étienne. Elle est toujours
capable de vous surprendre et de créer une situation surréaliste. »
Son entraîneur n’est pas au bout de ses surprises
lorsqu’il parvient au pied du podium vers
20 heures avec sa championne.
Avec la chaussure de Bailly !
Avant de monter sur la plus haute marche, elle se
retourne vers lui réellement inquiète. « Pascal,
j’ai une chaussure plus grande que l’autre. »
Incrédule, Étienne saisit alors le comique de la
scène : « En fait, nous sommes partis de San Sicario en fin d’après-midi dans la précipitation et Florence a enfilé l’une des chaussures de Sandrine
Bailly. Voilà comment, donc, Sandrine a posé un
pied sur le podium olympique. » Insouciante et
tellement nature, c’est avec la même fraîcheur
qu’elle se présente au club France de Sestrières à
23 heures, de retour de Turin. Quelques mots tant
elle est impressionnée et incrédule devant un par-
terre d’admirateurs qui la découvrent avant de
rentrer au chalet de San Sicario.
Dans la chambre qu’elle partage avec son époux,
elle ne semble pas encore réaliser la portée de son
exploit. « Je lui ai demandé, souffle Julien, si elle
ne voulait pas accrocher la médaille à une poutre
afin qu’on l’ait sous les yeux toute la nuit. Elle m’a
simplement répondu : “Mais, pourquoi ? Elle est
bien mieux au fond de mon sac.” »
Hier, matin, tout lui rappelle pourtant qu’elle est
une autre puisqu’il lui faut, de nouveau, se rendre
à Sestrières effectuer un prélèvement sanguin,
passage obligé pour tous les médaillés olympiques. Plus de deux heures d’attente avant le
retour vers la piste de San Sicario où un dernier
entraînement, avant la poursuite, aujourd’hui, a
été programmé. Elle n’en sera pas puisqu’en
retard et visiblement un peu lasse : « Là, maintenant, je coupe tout. Il y a encore des courses
devant moi. Oui, j’ai besoin de me retrouver. » À
ses côtés, Christian Dumont, le directeur des
équipes de France, force le trait : « On va la cacher
pour qu’elle récupère. » Home-trainer, massage,
sieste, a-t-elle seulement eu le temps de savourer
et compris qu’elle est désormais reine olympique ? On l’a vue, malgré le froid, partir trottiner
en montagne en fin d’après-midi. Vers 20 heures,
après le dîner, elle n’a pas eu droit à l’entretien
particulier que Pascal Étienne avait programmé
avec Bailly, Becaert et Peretto. « Parce que
l’euphorie, explique l’entraîneur, semble avoir
gagné les autres filles, pas Florence en
revanche. »
Peut-elle donc rêver encore ? Elle partira tout à
l’heure la première de la poursuite, des étoiles
encore plein les yeux après vingt-quatre heures
d’une agitation qu’elle n’avait jamais connu. « Si
elle le fait, prévoit Étienne, c’est qu’elle est bien
plus forte que je le suppose. » Avant de corriger :
« Quoiqu’il arrive, Florence aura beaucoup appris
ici. Elle a déjà accepté, dans un grand rendezvous, de repousser ses limites. » Qui sont, peutêtre, encore plus grandes qu’on ne l’imagine…
LAURENT MOISSET
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Femmes (10 km)
Sa vie a changé, pas son style. La championne olympique est décidément déroutante.
À fond, l’Estonie
À eux deux, Kristina Smigun et Andrus Veerpalu, vainqueur hier, ont remporté trois médailles d’or
sur six courses individuelles.
PRAGELATO –
de notre envoyée spéciale
QUAND LA COUPE du monde fait
étape à Otepää, en Estonie, petit
pays de un million et demi d’habitants qui jouxte la Russie et fait face
à la Finlande, les fondeurs sont heureux. « C’est une fête formidable
pour nous, explique Vincent Vittoz.
Sur le bord de la piste, il y a des
dizaines de milliers de spectateurs,
et tous connaissent notre nom. » Làbas, le paysage est semblable à ceux
de la Scandinavie, parsemé de lacs,
de pins et de bouleaux. Et, près du
stade d’où s’élancent les coureurs,
s’élève un vieux bâtiment à l’architecture soviétique.
C’est l’un des huit centres nationaux
du ski de fond qu’abrite l’Estonie.
Kristina Smigun, qui vient de remporter les titres de la poursuite et du
10 km classique, et Andrus Veerpalu,
vainqueur hier sur 15 km, ont grandi
là, suivant les traces de deux de leurs
compatriotes, Urmas Vialbe et Elmo
Kassin, régulièrement classés dans
les quinze meilleurs mondiaux, au
milieu des années 90, au moment où
l’Estonie se libérait du joug soviétique.
À Tallinn, la capitale, quand il n’y a
pas de neige, on trace des pistes artificielles, sur une quinzaine de kilomètres, pour que les gens puissent
skier. Comme en Norvège, où le roi
Harald se rend tous les ans sur le
bord des pistes de Holmenkollen, le
PAGE 10
président de la République, Arnold
Rüütel, vient toujours applaudir les
champions d’Otepää. Et, cette
semaine, il a dû décrocher trois fois
son téléphone pour féliciter person-
nellement Smigun et Veerpalu, qui
font partie des quatre sportifs les
plus connus de leur pays, avec le
cycliste Jan Kirsipuu et le coureur de
rallye Markko Martin.
Car les deux champions sont loin
d’être des inconnus. « Le ski de fond
est le sport le plus pratiqué en Estonie », explique Veerpalu, champion
olympique en 2002 et champion du
Tempête sur les Norvégiens
Les favoris, pris de court par les averses de neige, ont raté
leur fartage. Vittoz est quinzième.
15 KM CLASSIQUE HOMMES
1. VEERPALU (EST)
2. BAUER (RTC)
3. Angerer (ALL)
…
15. Vittoz ; 19. Rousselet ; 24. Gaillard ; 25. Perrillat
PRAGELATO –
de notre envoyée spéciale
EN GÉNÉRAL, sur 15 km classique, on peut s’attendre à un
festival des Norvégiens. Mais hier, sous la tempête, Frode
Estil, Jens Arne Svartedal et Odd-Björn Hjelmeset sont restés
« scotchés », à tel point que pas un n’est entré dans les
quinze premiers. La faute à une erreur de fartage, leurs techniciens ayant privilégié l’accroche, pensant que la neige
s’arrêterait de tomber et que la piste se lustrerait. D’ailleurs,
hier, au moment du départ, Vincent Vittoz hésitait encore
entre trois paires de skis : « C’était la panique. Dans le tunnel
de contrôle, deux minutes avant que je m’élance, Roberto
(Gal, son entraîneur) fartait encore. »
Quinzième à l’arrivée, le Français n’a pas remis en cause ses
skis mais plutôt sa technique : « Hier (jeudi), j’étais content
de voir la pluie. C’est bizarre pour un montagnard mais la
neige mouillée me convient. Les appuis y sont francs et mon
manque de finesse technique est moins flagrant. » Mais,
quand il se lève, hier matin, il sait qu’il aura du mal à rentrer
dans les dix premiers : « Quand la neige est plus sèche, farineuse, on a l’impression qu’elle fuit sous le ski. Je n’ai pas
assez de subtilité technique pour ce terrain-là. En clair, en
classique, je suis un peu bourrin ! »
Moins de cinq kilomètres après son départ, il se retrouve derrière l’Allemand Angerer, parti 30 secondes après lui :
« Dans son sillage, je n’arrivais pas à reproduire son mouvement, bien meilleur que le mien, et je me suis énervé. »
Au final, les quatre Français engagés ont quand même réussi
un beau tir groupé, se classant tous dans les 25 premiers.
« De bon augure pour le relais », estimait Alexandre Rousselet, 19e. Arrivé avant lui, Jean-Marc Gaillard, 24e, enfin autorisé à disputer la première course de ses premiers Jeux (il a eu
cinq jours d’interdiction de départ suite à un taux d’hémoglobine supérieur à la limite autorisée), avait des mots un
peu résignés. « J’ai souvent eu mal à la tête et au ventre ces
derniers jours. Je ne suis pas en confiance. Mais au moins,
j’ai participé aux Jeux. Je voulais trouver du plaisir, j’en ai
trouvé un peu, de temps en temps. »
Hier, le jeune Français jouait sa sélection pour le relais,
demain, mais on peut penser que Roberto Gal, qui tranchera
aujourd’hui, choisira Christophe Perrillat, 25e hier dans le
même temps que Gaillard, au nom de la fraîcheur mentale et
de l’expérience. – D. I.
monde en 2001, toujours en style
classique, son unique spécialité. À
tel point que, cet hiver, il n’a couru
que six épreuves de Coupes du
monde, « uniquement celles disputées en classique, pour préparer les
Jeux. Depuis quatre ans et ma
médaille de Salt Lake, je n’ai travaillé
que pour ça. Tous mes entraînements, toutes mes compétitions
n’avaient qu’un seul but : cette
course ».
Smigun, elle, a été championne du
monde de la poursuite, en 2003, et
depuis 1999 est montée à six
reprises sur les podiums mondiaux.
Quant à Jaak Mae, le leader de
l’équipe, il a terminé hier à une excellente cinquième place, à 34’’ de son
copain Veerpalu. « Nous avions
d’excellents skis », dit-il. Dans leur
box, leur technicien Urmas Vialbe,
toujours près d’eux après tant
d’années, a dû apprécier le compliment.
DOMINIQUE ISSARTEL
ÉLODIE BOURGEOIS-PIN
INCERTAINE. – Vingt-deuxième
temps jeudi du 10 km, sa meilleure performance à l’échelle mondiale, Élodie
Bourgeois-Pin souffrait hier de maux
de gorge. Isolée du groupe pour éviter
la contagion, elle pourrait céder sa
place en relais, ce matin, à Émilie Vina.
– D. I.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ANNE LADOUCE
Baverel telle quelle
Bleu
SAN SICARIO. – Sous le coup
de son premier succès
individuel, Florence Baverel
(à droite) n’osait y croire,
en dépit du soutien de
sa copine Sandrine Bailly.
Ce jeudi en or a redonné le
moral au biathlon tricolore.
(Photo Pierre Lahalle)
Jaune
Rouge
Jaune
Avec le premier titre individuel de son
histoire en biathlon, la France a déjà
rempli une grande partie de sa mission olympique. Mais il serait dommage de ne pas continuer à faire fructifier la récolte. Surtout que les Bleus
sont idéalement placés ce matin.
Pour la première fois de sa carrière,
Florence Baverel s’élancera en tête
d’une poursuite où les écarts sont
toutefois infimes puisqu’une minute
seulement la sépare de la quinzième,
Noir
Bleu
Noir
Poirée : « Ça passe
ou ça casse »
la Slovène Teja Gregorin. Mais la
Française possède un avantage réel.
Son excellent maniement de carabine est décuplé dans la mesure où,
en poursuite, il y a quatre arrêts au
stand de tir. De plus, à la différence
de « gros » physiques pénalisés en
altitude, le petit modèle français
conserve son rendement habituel à
skis.
Reste que sa principale rivale pourrait être sa copine d’équipe, Sandrine
Bailly qui s’élancera 12’’ seulement
derrière elle. « Ce n’est pas parce que
Flo a fait un truc super que tout est
fini, dit « Sansan ». Il y a d’autres
belles choses à faire. J’ai des ambitions. » Pour cela, Bailly doit retrouver ses qualités instinctives de
tireuse, qu’elle avait perdues sur le
15 km et le sprint. Après des dernières saisons à lutter avec les meilleures, Bailly ne veut pas quitter le
Piémont bredouille, comme l’an passé aux Mondiaux.
« Nos leaders sont déçus, reconnaît
Christian Dumont, le directeur
d’équipe en évoquant Sandrine Bailly
et Raphaël Poirée. Les courses passent, les podiums sont proches mais
ils ne sont jamais dessus. C’est frustrant pour eux de faire de bons résultats en Coupe du monde et de passer
à côté le jour J. » Raphaël Poirée le
sait parfaitement. Toujours leader de
la Coupe du monde, le Drômois, 9e ce
matin au départ de la poursuite avec
1’7’’ de handicap sur le nouveau
champion olympique du sprint,
l’Allemand Sven Fischer, n’a plus que
deux chances pour atteindre son rêve
ultime : un titre olympique individuel.
Par chance, ces deux courses, cette
poursuite donc et le départ en ligne le
25 février, sont ses épreuves de prédilection, celles où il faut jouer des
coudes. « Je n’ai plus le choix. Ça
passe ou ça casse. Il faut que je
prenne le maximum de risques et cela
passera par un tir plus rapide. Je me
retrouve dans la même configuration
qu’à Salt Lake City, 9e avec une
minute de retard avant la poursuite,
rappelle Poirée, paré d’argent en
2002. Je veux faire comme si tout
était encore possible pour aller chercher une médaille. »
Vincent Defrasne se dit la même
chose. Vainqueur d’un sprint en
Coupe du monde cet hiver, il s’est
juré de quitter San Sicario avec une
médaille. À seulement 43 secondes
de Fischer, le Doubien, parmi les
meilleurs à skis sur le site olympique,
est peut-être dans une position
idéale pour atteindre son but.
11
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SUPER-G HOMMES
SKI ALPIN
L’heure de la revanche
Maier, Miller et Rahlves et les battus de la descente ont une seconde chance ce matin. Dénériaz, lui, veut prolonger son rêve…
Après les victoires du
Français Dénériaz en
descente et de
l’Américain Ligety en
combiné, les hommes se
disputent aujourd’hui le
troisième des cinq titres
de l’alpin. Verdict aussi
pour le combiné femmes
où l’Autichienne Marlies
Schild a pris hier la tête
après les deux manches
du slalom.
de sa possible réussite : « Avoir le
même niveau d’engagement et de
concentration qu’en descente, me
lâcher, prendre tous les risques sur les
lignes. » Son pote Pierre-Emmanuel
Dalcin, qui a le ski pour croire au gros
coup, s’avance : « Antoine est sur son
nuage, ça ne peut qu’aller bien. » Avec
cette agréable certitude de n’avoir rien
à perdre. « Il ne peut rien m’arriver »,
insiste le nouveau héros. Le tracé, imaginé par Andy Evers, le coach de
Hermann Maier, risque-t-il d’être tournant ? « Pas de souci, répond-il.
Aucun tracé ne me fait peur. Plus ce
sera rythmé, plus ça m’aidera. » Mais il
ne s’emballe surtout pas. « Je reste
lucide, une médaille serait un exploit
cent fois plus énorme que la descente,
confie le Français. Mais c’est les Jeux,
tout peut arriver. » Même de croire à
un destin de double médaillé à la
Piccard en 1988, champion olympique
de super-G et « bronzé » en descente,
ou à la Tommy Moe en 1994, talent
d’or en descente et homme d’argent
du super-G…
Pourvu qu’elle soit
douce…
À l’heure d’ouvrir la succession
d’Aamodt le tenant, genou gauche
sans doute trop douloureux pour croire
en ses chances, Hermann Maier, luimême, n’écarte d’ailleurs pas Dénériaz. « Ce sera dur mais c’est possible,
concède l’immense Autrichien. Ça
dépend des conditions. Si la piste est
glacée, ce ne sera pas bon. Mais si cela
reste soft… » La neige tombée hier et
qui a contraint à l’annulation du ski
libre plaide donc pour le grand de
Morillon et son petit dossard, le 9. « Et
puis, note-t-il, tous les favoris qui n’ont
pas eu de médaille en descente auront
une sacrée pression ! »
Vrai ! Les cadors annoncés ont bafouillé leur entrée en Olympie. Et quoi qu’ils
en disent, leur orgueil est touché d’en
avoir vu d’autres cerclés d’or, d’argent
et de bronze. Assez, c’est certain, pour
leur apporter ce matin à 11 heures un
supplément d’âme et de motivation
face à cette chance de plus. Pour Bode
Miller, ce sera la troisième. Pas mauvais, mais un brin trop fade en descente (5e), le Kid de Franconia et
l’intermittent du Tabata, la boîte de
nuit de Sestrières, avait retrouvé de
l’éclat lors de celle du combiné (1er)
avant… d’enfourcher lors du slalom.
Le champion du monde clame désormais que sa vie est finalement plus
douce sans médaille mais c’est bien
pour être le premier qu’il s’élancera
tout à l’heure sur une Banchetta version super-G qui manquera un peu de
vitesse et sourira aux stratèges qui travailleront tous les mouvements de terrain. Côté stratégie et intelligence de
course, son compatriote Daron
Rahlves (10e de la descente) se poselà. Mais le maître, c’est Monsieur
Maier. Il n’a d’ailleurs pas d’égal en
super-G, où son instinct et son sens de
la trajectoire lui ont déjà tout offert :
vingt-trois de ses cinquante-trois succès en Coupe du monde, cinq globes de
la spécialité, un or mondial en 1999 et
un titre olympique en 1998. « Ce n’est
pas tragique si je ne gagne pas, a ainsi
déjà prévenu l’ancien maçon de
Flachau. Il me restera toujours ma
médaille d’or de Nagano. »
N’empêche. Presque totalement
remis, grâce à trois jours de repos en
basse altitude chez lui, d’une grippe
qui l’a handicapé en descente (6e),
vainqueur du dernier super-G disputé
ici (2004), Maier a l’or à portée de spatules.
Maier, donc, Miller ou Rahlves, c’est la
revanche des géants à laquelle vient se
mêler Benni Raich, qui, après avoir
laissé filer le titre du combiné, a été
préféré à Walchhofer, le vice-champion olympique de descente, par
l’encadrement autrichien. Gare aussi
au Liechtensteinois Marco Büchel.
Quant à Antoine Dénériaz, à l’ombre
de ces prétendants affichés, il trépigne
en embuscade. Prêt pour le gros coup.
PROGRAMME
9 h 45
SKI DE FOND : relais FEMMES.
11 heures
SKI ALPIN : super-G HOMMES.
11 h 35
BENOÎT LALLEMENT
DOSSARD DES PRINCIPAUX
ENGAGÉS :
De Teissières (1) ; Bertrand (2) ;
Dalcin (6) ; Dénériaz (9) ; Büchel
(LIE, 19) ; Défago (SUI, 20) ; Gruber
(AUT, 21) ; Miller (USA, 23) ; Raich
(AUT, 24) ; Aamodt (NOR, 25) ; Svindal
(NOR, 28) ; Rahlves (USA, 29) ; Maier
(AUT, 30) ; Blardone (ITA, 31) ; Kostelic (CRO, 35).
HOCKEY SUR GLACE : tournoi
HOMMES, Canada-Suisse (15 h 35),
Slovaquie - États-Unis (20 h 5),
République tchèque - Finlande
(21 h 5).
12 h 30
BIATHLON : poursuite FEMMES.
14 heures
SKI ALPIN : combiné FEMMES, descente.
14 h 30
À partir de 11 heures
BIATHLON : poursuite HOMMES.
SESTRIÈRES –
PATINAGE DE VITESSE : 1 000 m
HOMMES.
SURTOUT, SURTOUT, ne rien s’interdire en reposant ce matin les skis sur la
Kandahar Banchetta. Se laisser porter
par les souvenirs prégnants de ce
dimanche d’or, de soleil et de perfection. Et prolonger l’état de grâce. « Je
sais que, en retrouvant la piste, les sensations, le plaisir et les frissons vont
revenir. » Ces mots d’amour et
d’envies sont d’Antoine Dénériaz. Un
doux géant qui, depuis le 12 février,
gravite dans une autre dimension,
celle des champions olympiques. Un
grand bonhomme de l’alpin qui,
depuis sa descente de « muerte »,
celle d’une vie, découvre la gloire.
Mais sans se départir de sa simplicité,
sans perdre de vue qu’il y a une suite à
son exploit. Avec d’abord un super-G
tout à l’heure.
Et « Tonio » couve ce second rendezvous de vitesse avec tendresse et gourmandise. Bien sûr, il ne s’y présente
pas avec la même pleine assurance, si
palpable dans les jours d’avant descente. « Il y a très longtemps que je me
conditionnais pour cela, avoue-t-il.
Tout était fait pour cette course. » Ce
n’est pas le cas pour le super-G. Parce
que ce n’est pas son jardin originel,
parce qu’après l’avoir doucement
apprivoisé, il commence à l’aimer. Ses
indéniables progrès techniques, flagrants en descente, commencent
même à payer dans cette discipline
connexe. « Je skie bien depuis
quelques semaines en super-G, parfois
mieux qu’en descente », glisse-t-il
malicieux, rappelant avoir terminé à
seulement trente-trois centièmes seulement du podium le 29 janvier à
Garmisch (16e).
Alors, même s’il n’affiche qu’un quatorzième rang (en 2004 à Val Gardena)
comme meilleur résultat, Dénériaz
veut y croire. Il possède même les clés
BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES.
17 heures
de notre envoyé spécial
17 h 30 et 19 h 20
18 heures et 19 h 5
SAUT À SKIS : K 120.
21 h 44
SHORT TRACK : 1 500 m FEMMES,
finale.
21 h 56
SHORT TRACK : 1 000 m HOMMES,
finale.
PODIUMS
SKI DE FOND
15 KM CLASSIQUE HOMMES
1. VEERPALU (EST)
2. BAUER (RTC)
3. Angerer (ALL)
SKELETON
HOMMES
1. GIBSON (CAN)
2. PAIN (CAN)
3. Stähli (SUI)
SNOWBOARD
SESTRIÈRES –
de notre envoyé spécial
« ÇA Y EST ! Je suis un vrai skieur ! » Ce fut le cri
du cœur de Marco Büchel, immédiatement après
sa première victoire en descente, à Val Gardena,
en décembre. Pour le Liechtensteinois, comme
pour tant d’autres spécialistes de vitesse, la
valeur doit porter le poinçon de la descente.
Même lorsque, comme lui, on a déjà gagné en
super-G, fût-ce sur la glace de Garmisch.
Quand vous interrogez un champion sur ses ambitions, la descente passe toujours avant le
super-G. Toujours. Et pourtant, de Walchhofer à
Miller, de Maier à Rahlves, chacun reconnaît que
le super-G, qui impose de se lancer quasi à
l’aveugle après une simple et unique reconnaissance au matin du départ ( « Il faut être un peu
fou ! », sourit Aamodt, tenant du titre olympique), est d’une valeur intrinsèque supérieure à
la descente. Lui manquent simplement de la
patine, une tradition et l’aura de liberté dont se
nimbe son aînée.
Apparu lors de la saison 1982-83, créé par les dirigeants qui voulaient étoffer les programmes de
Coupe du monde en adjoignant un complément,
la veille ou le lendemain, aux étapes de descente
du circuit, le super-G, même s’il a révélé Maier,
n’a jamais trouvé ses réels spécialistes. Aucun
coureur ne s’inscrit qu’en super-G, la plupart couplent avec la descente, quelques autres « montent » du géant. « Pourtant, c’est la manière la
plus naturelle de dévaler une piste, explique
Franck Piccard, premier champion olympique
(1988) de la spécialité. Des virages très larges, on
peut en tracer partout. Le super-G a mis un peu de
temps à trouver son identité, il était piqueté d’un
extrême à l’autre au début, tout droit ou très fermé. »
« Pour faire peur
aux géantistes »
« C’est du ski instinctif, rappelle Luc Alphand,
vainqueur de la Coupe du monde de la spécialité
en 1997. Ça réclame un super travail mental : il
faut anticiper, visualiser, estimer, mémoriser. On
doit intégrer, en une seule inspection, tous les
paramètres. C’est autrement délicat que la descente, sur laquelle on a en général trois jours de
répétition. C’est une spécialité à part entière,
qu’on doit travailler en tant que telle… »
L’ennui, c’est que les Bleus, longtemps au-dessus
du panier, semblent avoir lâché prise : « En
France, le super-G n’est pas assez considéré,
grince Piccard. On le pratique comme entraînement à la descente ou pour " faire peur " aux
géantistes. C’est une discipline de complément…
Alors qu’il faudrait organiser des stages de
super-G pour aller vite en super-G et gagner en
super-G ! »
Mauro Cornaz, le coach des Français, convient
qu’il y a problème : « Je n’arrive pas à leur faire
rentrer dans la tête que le super-G c’est important, que ça a de la valeur ! » Maintenant, il a
trouvé un levier avec le triomphe de Dénériaz
dans la descente de dimanche, que le lauréat a
largement imputée, entre autres, à ses progrès en
super-G. Aucun Français ne s’est imposé dans la
spécialité depuis Luc Alphand, en février 1997 à
Garmisch. Il est temps de mettre fin à cette
disette. Au plus tôt ?
PATRICK LAFAYETTE
DE FURSAC ET BORIS DIAW
ONT LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER LEUR
ASSOCIATION NOUVELLE ET PÉRENNE
COMBINÉ FEMMES
Kostelic aux portes Effet boule de neige
de la gloire
DE SESTRIÈRES
Deuxième derrière l’Autrichienne Schild
après le slalom, la Croate est idéalement placée
pour décrocher un quatrième titre olympique.
SESTRIÈRES –
de notre envoyé spécial
JANICA KOSTELIC n’en finit plus
d’attendre ce quatrième or olympique qui fera d’elle la meilleure
d’entre toutes. Elle espérait peutêtre le cueillir mercredi au bas de la
descente mais, sur ordre d’Ante,
papa-coach inquiet après une crise
de tachycardie, elle a dû renoncer.
Elle pensait le recevoir hier soir au
terme des deux actes du combiné, la
descente le midi à San Sicario et le
slalom en soirée à Sestrières.
Tenante du titre, imbattable depuis,
c’était écrit. Mais le ciel a retardé
l’évidence. Le verdict de cette quatrième épreuve de l’alpin ne sera en
effet rendu que cet après-midi…
La faute au vent, qui a condamné les
organisateurs à renoncer à la descente après le passage – et la chute –
d’une seule concurrente, la Croate
Nika Fleiss. Elle a été remise au lendemain, aujourd’hui donc, à
14 heures. Mais ce report ne change
rien à l’affaire qui se finira malheureusement pour la France sans la
jeune Anne-Sophie Barthet, qui a
enfourché en première manche du
slalom, tandis que Marie MarchandArvier (19e provisoire) peut loucher
sur une belle place. Kostelic, elle, a
toujours l’humeur à l’or.
Bien sûr, l’Autrichienne Marlies
Schild a impressionné sur une « G.A.
Agnelli » parfaitement préparée.
Meilleur temps intermédiaire. Et joliment puisqu’elle possède ce matin
0’’46 d’avance sur sa suite. Mais la
compagne de Benni Raich, technicienne affirmée, est encore un peu
tendre en vitesse. Bien sûr, la Suédoise Anja Paerson a tenu son rang,
celui de meilleur aiguillon de la
Croate. La surdouée de Tarnaby a
assuré entre les piquets pour être
dans le coup pour une deuxième
médaille après son bronze en descente. Pour l’instant quatrième, à
0’’’84 de Schild (la slalomeuse autrichienne Zettel est intercalée à 0’’53),
la voilà idéalement placée pour jouer
la dauphine. Comme aux Mondiaux
2005. Car sans forcer sur un corps qui
la fait visiblement souffrir, Kostelic
maîtrise tout. Deuxième après le slalom, l’or, son quatrième, l’attend. –
B. L.
VOUS AVEZ DIT blizzard ? Plutôt un
simple coup de burle venu de France
par le col de Montgenèvre pour éparpiller quelques flocons sur les flancs de
Sestrières : pas de quoi fouetter un
chat pourvu qu’il ait son passe-montagne. Hormis la descente du combiné
alpin féminin soumise à ces caprices,
les Jeux de Turin sont pour l’heure
bénis par les dieux de la météo. Encore
qu’ici, en Italie, cette bénédiction
émarge plutôt au Saint-Télésiège,
comme l’indique clairement une prière
flanquée des cinq anneaux, au mur de
la chapelle de San Sicario : « La croce di
Cristo sicura speranza par l’avvenire
dei popoli / XXe Giochi olimpica invernalis »…
Conformément aux oraisons jaculatoires des organisateurs et aux sacrosaintes exigences des retransmissions
télévisées, la neige venue du ciel
épargne donc les Jeux, ce qui ne surprendra que le profane. La nature, la
montagne, tout ça en effet est bien joli,
mais beaucoup trop instable pour
s’accorder à une machinerie commandée, de la cérémonie d’ouverture à
celle de clôture, par un calendrier
beaucoup moins poétique que celui de
l’Avent.
Comme Clemenceau affirmant que
« la guerre est une chose trop grave
pour la confier à des militaires », le
temps n’est pas si loin où s’imposera
l’idée que les Jeux d’hiver sont une
Publicité
affaire trop sérieuse pour être confiés à
des régions montagneuses.
Tant pis pour le Capitaine Cap, qui voulait prolonger le boulevard SaintMichel jusqu’à la mer, ou pour
Alphonse Allais qui voulait construire
les villes à la campagne, c’est à rebours
qu’il faut déplacer les Jeux jusqu’au
cœur des cités !
Pour les sports de glace, d’ailleurs,
c’est déjà fait. Reste la neige dont on
vous a déjà dit qu’elle était beaucoup
plus docile sous forme artificielle. À
condition évidemment – comme on l’a
CHRONIQUE OLYMPIQUE
fait dès la descente masculine de Borgata – d’avertir le spectateur assoiffé
d’exploits qu’il est vivement recommandé de ne pas la porter à sa bouche,
en raison des bactéries qu’elle
contient. Si on s’est nourri dans sa jeunesse des bouquins de Jack London ou
de James Oliver Curwood, dont les
héros vivent ainsi d’aventures et d’eau
fraîche, mieux vaut tourner la page…
Alors, le ski indoor ? Ben oui ! Dans les
années 20 à Paris, un restaurant de la
butte Montmartre offrait déjà à sa
clientèle le prototype des super-domes
qui ont, depuis, poussé un peu partout,
du Japon à la Ruhr, où Marc Girardelli
en dirigeait un il y a peu. Il s’en trouve
même un à Dubaï, où Bode Miller est
allé voir la chose lors de ses récentes
vacances préolympiques. Bode n’a pas
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
skié, il a préféré le golf, mais c’est un
signe.
Et puis il y a déjà eu des slaloms de
Coupe d’Europe disputés comme ça, à
Landgraaf, aux Pays-Bas. Et puis il
existe déjà une Coupe du monde
indoor de snowboard. Et puis Fred
Beauchêne, dont l’enthousiasme soulèverait des montagnes, a rempli le
Stade de France avec une épreuve de
bosses. Et puis encore, les exhibitions
de ski de fond organisées à Gelsenkirchen, ou l’ouverture de la Coupe du
monde de sprint sur les quais artificiellement enneigés de Düsseldorf, attirent des dizaines de milliers de personnes en pleine ville. Comme les
shows devenus à la mode en Formule 1.
Face aux tribunes vides des Jeux, à Pragelato ou ailleurs, avec des spectateurs que les navettes embouteillées
débarquent après la bataille, ça donne
des idées. Plus de vent, plus de froid,
plus de brouillard sur le pas de tir du
biathlon (en 1968, à Autrans, on avait
dû disperser du gaz butane pour le
transformer en neige !), plus de nez qui
coule sur la doudoune, la descente à la
sortie du métro et le podium souvenir
dans un petit globe de verre à retourner pour faire tomber les flocons :
l’avenir ? Bon, en attendant, on est
content de monter chaque matin à San
Sicario, pour savoir à quelle heure sera
reportée la descente du combiné…
Forte de son expérience emblématique avec l’équipe de France de basket-ball,
DE FURSAC persiste et signe : Boris Diaw, joueur incontournable de l’équipe
de France et star montante de la NBA, devient l’égérie de la célèbre marque
masculine française.
Ce sportif de 23 ans incarnera désormais l’image de la marque. Animés par des
valeurs communes de leadership, d’éthique et d’altruisme, DE FURSAC et Boris
Diaw ont tous deux été séduits par cette aventure. Si l’élégance moderne du style
DE FURSAC a su conquérir l’athlète, la marque a pour sa part trouvé en Boris,
outre une superbe plastique, son meilleur ambassadeur à l’international.
DE FURSAC souhaite accompagner Boris dans son ascension sportive
et sera son premier supporter lors des prochaines compétitions.
BERNARD CHEVALIER
PAGE 11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Le dernier-né de l’alpin a du mal à trouver sa place. Particulièrement en France, qui y a perdu ses bases.
Bleu
Le super-G se cherche encore
Hermann Maier, double champion
olympique en 1998 et privé de Jeux
en 2002, aimerait faire oublier
sa sixième place de la descente
de dimanche. Sur la Kandahar
Banchetta, l’Autrichien s’élancera
avec le dossard 30. Celui qui a
porté bonheur à Antoine Dénériaz.
(Photo Jean-Louis Fel)
PASCAL DOIT RENONCER. – Elle
avait tenté un pari un peu fou. Blessée
au genou droit lors du slalom de
Maribor, le 8 janvier, Christel Pascal
avait choisi de ne pas se faire opérer de
sa rupture du ligament croisé antérieur
pour essayer, à force de rééducation,
de participer malgré tout aux Jeux
Olympiques. Alors qu’elle avait pu
rechausser fin janvier, son rêve s’est
évaporé, hier, lors d’une séance de ski
libre chez elle à Pra-Loup quand, dans
un trou, elle s’est refait mal. À trentedeux ans, elle va maintenant se faire
opérer et pourrait donc tirer un trait sur
une carrière notamment marquée par
une médaille d’argent mondiale en
2001. Ce forfait dégage la route de
Vanessa Vidal, qui était en balance
avec Pascal pour le quatrième ticket
pour le slalom de Sestrières, mercredi,
aux côtés de Laure Pequegnot, Florine
De Leymarie et Anne-Sophie Barthet.
Jaune
Rouge
Jaune
1. FRIEDEN (SUI)
2. JACOBELLIS (USA)
3. Maltais (CAN)
Noir
Bleu
Noir
SNOWBOARDCROSS
FEMMES
12
JEUX OLYMPIQUES
LE POINT
LA NORVÈGE CHERCHE UN TITRE. – La Norvège a déjà placé trois
fondeurs et une équipe sur trois podiums des six courses disputées
depuis le début des Jeux, mais n’a pas encore ramassé le moindre titre
quand l’Estonie en a empoché trois. Hier, Frode Estil, deuxième de la
poursuite, a échoué à la... dix-septième place, terminant premier Norvégien de cette course. Il reste six épreuves aux Scandinaves pour éviter le
zéro médaille d’or, ce qui était arrivé à Calgary en 1988.
(Photo Pierre Lahalle)
Jaune
SNOWBOARDCROSS FEMMES
SNOWBOARD
Ruby vers d’autres
sommets
L’athlète la plus titrée du snowboard français a disputé sa dernière course.
Elle va désormais assouvir sa passion pour la montagne.
BARDONECCHIA –
de notre envoyé spécial
SA BOUCHE est fendue d’un grand
sourire, son regard bleu est fort et fier.
Mais elle pleure à grosses larmes.
« C’est fini. C’est fini… » Elle est soulagée, mais tellement triste aussi.
« J’ai tout essayé pour passer ; tout
donné pour partir en beauté. » Elle
s’est battue jusqu’à la chute en huitièmes de finale du snowboardcross
olympique, comme une championne.
Karine Ruby méritait une sortie plus
glorieuse mais elle n’a « aucun
regret, juste une grande déception ».
Le directeur des équipes de France de
snowboard cache ses yeux humides
derrière des lunettes de soleil. Il joue
au dur, Luc Faye, mais sa voix tremble
un peu : « C’est la plus grande dame
du snowboard français. Personne ne
lui arrive à la cheville. Elle est digne,
professionnelle. Elle va nous manquer. »
Pierre Garnier, qui l’a entraînée pendant huit ans, bat la mesure de son
immense talent : « Cent vingt-trois
podiums sur deux cent cinq Coupes
du monde disputées en douze ans de
carrière ! Dont soixante-trois victoires. En géant, slalom, parallèle et
boardercross. Elle a disputé sa première Coupe du monde à seize ans et,
dès la deuxième, elle a gagné. Pendant les années fastes, entre Nagano
et Salt Lake, elle terrorisait la concurrence. Elle a six titres de championne
du monde. » Enfin, de l’or et de
l’argent olympique (en géant puis
géant parallèle en 1998 et 2002).
Pourtant, ce qu’elle retient des Jeux,
annonce-t-elle spontanément,
« c’est l’ambiance, magique, le partage, la fraternité. Le fait d’être là est
plus important que d’être le meilleur.
J’aime profondément les JO ».
Même ceux-là. Malgré toutes les
larmes qu’elle a versées, depuis ce
premier passage de qualification
dans la neige collante d’un parcours
qui n’avait pas été lissé. « Cela m’a
minée. Entre les deux manches je n’ai
fait que pleurer. » Nicolas Didry, l’un
des trois entraîneurs français, l’a pris
dans ses bras, pour tenter de la rassurer. « Mais quand elle a compris
qu’elle allait repartir avec le dossard
1, toujours dans un parcours mal lissé,
elle a craqué de nouveau. Elle a perdu
beaucoup d’influx avec ses histoires.
Mais je la connais, elle n’en parlera
pas, elle ne cherchera pas
d’excuse… »
Il la connaît bien, en effet. Mais ni lui
ni Pierre Garnier ne savent raconter
aussi bien qu’elle les moments-clés
d’une immense carrière.
À la base, il y a un demi-frère aîné,
aimé. Jérôme Ruby, guide de haute
montagne à C ham onix, rider
extrême, un brin tête brûlée. « Je l’ai
toujours regardé avec des grands
yeux. Quand j’étais petite, je rêvais de
l’imiter. Il a été mon moteur. Je ne
pouvais pas le suivre… Finalement,
je suis fière d’avoir fait mon truc de
mon côté. Et je crois qu’il en est un
petit peu fier aussi. » Sans prévenir,
Karine plonge quinze ans en arrière.
Elle a douze ans, elle est assise sur un
télésiège, avec une copine. « Je vais
disputer une de mes premières compétitions et je lui ai dit : “J’aimerais
bien un jour être sponsorisée, comme
Jérôme.” » Quatre ans plus tard, elle
gagne sa première Coupe du monde.
À l’image de tous les instants qu’elle
chérit, elle parle de partage…
« Quand j’étais jeune, j’ai souffert du
système de teams privés. Entre Françaises, nous étions concurrentes. Je
n’avais pas d’amies. J’étais seule et
c’était lourd. Moi, j’ai besoin d’un
minimum d’humanité. »
Elle la trouve en montagne, « où tous
les sentiments sont exacerbés. Quand
je grimpe, je me sens mieux, j’aime le
mélange de tension et de relâchement que je ressens. La puissance du
cadre m’apaise, la nécessité vitale de
ne pas commettre d’erreur m’éveille à
BARDONECCHIA. – À vingt-huit ans, après une carrière hors du commun, Karine Ruby méritait certainement une autre sortie que cette
seizième place en snowboardcross.
(Photo Felix Golesi/Nice Matin/PQR)
un point incroyable. C’est bon… »
En ce moment, elle lit 342 Heures
dans les Grandes Jorasses, de René
Desmaison. Et quand, l’année dernière, elle s’est brisée le dos en disputant une Coupe du monde en Sierra
Nevada, elle a surtout souffert de
« rater (sa) première expédition pour
l’Himalaya ».
Première expédition
en Himalaya
à la fin de l’hiver
Cette douloureuse expérience et les
six mois dans un corset qui ont suivi
l’ont, aux dires de Nico Didry, « rendue plus mûre, plus ouverte ». Elle
concède qu’elle est, depuis, « un peu
moins tête brûlée ». Mais elle aime
toujours autant « les grosses montées d’adrénaline ».
Si les conditions météo le lui permettent, à la fin de l’hiver, elle va partir au
Népal. Pour un trek et un premier
sommet himalayen. Avant un 8 000.
Le Cho Oyu, à gravir et à redescendre
planche aux pieds. Elle jure qu’il est
« doux » le Cho Oyu mais qu’elle
« doit mûrir encore un peu comme
alpiniste »… Elle a déjà compris
l’essentiel, qu’au bout de soi, parfois,
il y a la mort. « À Chamonix, on vit en
sachant que c’est là, que ça nous tombera dessus un jour ou l’autre. Alors
on n’y pense pas, c’est dans un coin de
la tête, pas devant. J’avais une douzaine d’années quand mon frère a
commencé à perdre des potes. Et puis
Entraîneurs
Entra
neurs : Nicolas Conte,
Nicolas Didry et Pierre Garnier.
Snowboardcross
Karine RUBY
28 ans, né le 4 janvier 1978
à Bonneville (Haute-Savoie).
1,65 m ; 61 kg.
Club : Chamonix.
JO : 1re (slalom géant, 1998) ;
2e (slalom géant parallèle, 2002) ;
16e (snowboardcross, 2006).
CM : 1re (slalom géant, 1996 et 2001) ;
1re (snowboardcross, 1997, 2001 et 2003) ;
1re (slalom géant parallèle, 2001) ;
2e (slalom parallèle, 2003) ;
2e (snowboardcross, 2005).
Coupe du monde : 100 podiums
dont 49 victoires (parallèle) ; 23 podiums
dont 14 victoires (snowboardcross).
Classement général :
vainqueur de 15 Coupes du monde
depuis 1995 dont 6 victoires au général ;
1re (snowboardcross, 1997, 2001, 2003
et 2004).
Classement 2006 (en cours) :
5e (snowboardcross).
Dédé Rhem, son meilleur ami est parti
aussi, le 21 avril 2004. Il est mort de sa
passion, ça rend les choses un peu
moins glauques. »
Karine, elle, veut vivre pleinement la
sienne. Longtemps.
JEAN ISSARTEL
La bourde
de Jacobellis
Une erreur gratinée de l’Américaine a permis à la Suissesse Frieden
de bondir sur l’or. Les quatre Françaises ont fait chou blanc.
SNOWBOARDCROSS
FEMMES
1. FRIEDEN (SUI)
2. JACOBELLIS (USA)
3. Maltais (CAN)
… 8. Laissus ; 10. Anthonioz ;
16. Ruby... non qualifiée :
Pomagalski.
BARDONECCHIA –
de notre envoyé spécial
C’ÉTAIT COURU. Plus qu’une paire
de bosses à franchir et, hop, l’US surf
force allait poursuivre son insolent
trust d’or en snowboard. C’était tout
vu. Après les titres de White et Teter
en half-pipe et celui de Wescott jeudi
en boardercross, l’heure de Lindsey
Jacobellis avait sonné. Un virage, un
léger coup de frein et, sur l’avantdernière voltige, badaboum. La
bourde insensée. Peinarde à l’avant,
la numéro 1 mondiale, vingt et un
ans, a alors eu l’étrange idée de vouloir pimenter son saut d’une figure,
un grab dans le lexique du snow, en
saisissant sa planche en l’air. Damned ! La championne du monde en
titre perdit l’équilibre et tomba.
Le temps de se remettre debout et la
Suissesse Tanja Frieden lui avait
soufflé la politesse et le premier or
olympique de l’histoire du snowboardcross. Sûrement vexée de sa
boulette, Jacobellis jura qu’elle
n’avait pas chuté par suffisance.
« Si j’ai fait ce grab, c’est parce que
j’ai cherché à me rétablir sur ce saut.
Il y a eu un coup de vent et avec la
vitesse que j’avais, c’était nécessaire
d’effectuer ce geste. » La malheureuse n’a pas convaincu grand
monde.
Élégamment, Frieden évita de charger sa collègue. D’autant que sa
médaille d’or rocambolesque fit le
bonheur, par ricochet, du clan US ; la
Bernoise, trente ans, étant la chérie
de Seth Wescott. Si vous guettiez le
couple en or de ces Jeux, ne cherchez
plus. « C’est incroyable, racontait la
pimp ant e blon dinet te. No us
n’avions jamais fait de podium en
même temps et la première fois que
ça arrive, c’est ici aux Jeux. Quand
j’ai vu Lindsey à terre, je me suis dit :
“Waouh ! C’est trop cool.” Même si
je sais qu’en snowboard rien n’est
jamais fini, je pensais plutôt à
l’argent. »
Bien avant Jacobellis, les quatre
Françaises avaient, chacune leur
tour, valdingué. La première à sauter, dès les qualifs, fut Julie Pomagalski, pénalisée par une piste mal
préparée puis blackboulée tout court
après un saut exagéré dans son
second run. En quarts de finale,
pleines de panache, cherchant à tout
prix la petite porte pour déboîter,
Karine Ruby et Déborah Anthonioz
avaient fini en tête à queue. Restait
en demi-finale la seule Marie Laissus
qui connut le même sort pour les
mêmes raisons. Blessée à la cheville
gauche, elle dut renoncer ensuite à la
course de classement. Sale journée.
– F. Be.
SKELETON HOMMES
Cavoret, une der au goût amer LES J.O. SUR RMC
SKELETON HOMMES
1. GIBSON (CAN)
2. PAIN (CAN),
3. Stähli (SUI)
… 14. Cavoret
CESENA –
de notre envoyé spécial
LES REVENANTS SONT DEVANT. – La retraite a du bon. Quatre
ans après s’être retirés, les Italiens Barbara Fusar-Poli et Maurizio
Margaglio ont rechaussé leurs patins de danseurs. Est-ce leur fraîcheur
après ce break, est-ce le fait de patiner à domicile ? Les Italiens sont en
tout cas solidement installés en tête du classement après la danse imposée. Une bien belle histoire à raconter s’ils venaient à l’emporter lundi à
l’issue du libre… (Photo Richard Martin)
HIER, DANS CE SPORT fort étrange où
il s’agit de se jeter la tête la première sur
une planche à patins et de dévaler une
piste de glace, Philippe Cavoret, finalement 14e pour sa dernière participation
olympique, est sans doute passé par
tous les états. Solide, en terminant la
dernière manche, qu’il a nettement
mieux négocié que la première, « une
histoire de pression mal gérée, j’étais
crispé, tendu ». Il s’est alors relevé, a
regardé les amis, la famille venus d’Aixles-Bains puis s’est posé sur la tête un
gigantesque masque de coq en hommage « à tous ceux qui m’ont soutenu,
qui étaient là, qui ont mis une super
ambiance ».
Liquide, un peu plus tard, lorsqu’en
homme ému de trente-huit ans, il est
venu conter sa dernière course internationale, ses quinze années de plaisir et
ses regrets d’arrêter : « Pour moi c’est la
fin, je n’ai pas le goût de continuer. On
ne me verra plus sur le circuit ou alors
peut-être comme entraîneur. Mais pas
comme sportif. »
Gazeux enfin, lorsqu’il évoqua la relève,
PAGE 12
tançant dans un même élan la Fédération française : « J’espère qu’elle fera
plus d’efforts pour les suivants qu’elle en
a fait pour moi. Même si j’ai l’impression
que la Fédé veut la mort de mon sport, je
n’ai pas envie de voir mourir le skeleton. »
Pendant ce temps aux tristes accents,
sur le podium, grimpaient dans l’ordre
Duff Gibson et Jeff Pain, deux Canadiens, et le Suisse Gregor Staehli.
Dixième en 2002, Gibson était déjà en
tête à l’issue de la première manche, et a
réussi à conserver vingt-quatre centièmes d’avance sur Pain au terme des
deux séries. Le Canadien est devenu, à
trente-neuf ans, le champion olympique
le plus âgé de l’histoire des Jeux d’hiver,
dans une épreuve individuelle. – R. F.
FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES
ET AUJOURD’HUI :
10 H - 17 H :
INTÉGRALE OLYMPIQUE
EN DIRECT DU CLUB FRANCE
Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19 H :
La France égalera-t-elle les 11 médailles
de 2002 ?
11h : DÉNÉRIAZ, un super-G super léger.
Biathlon :
12h30 : BAVEREL et BAILLY
à la poursuite du titre.
14h30 : POIRÉE et DEFRASNE
à la poursuite de BAVEREL et BAILLY.
Le résultat d'hier :
Confiance en la nouvelle notation
du patinage : 81 % de non.
23 H - 0 H :
INTÉGRALE OLYMPIQUE
DU CLUB FRANCE
AVEC
Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr
* 0,34 euro/min
Le Français, 14e pour ses derniers JO, se dit inquiet pour l’avenir de son sport en France.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« Entre
les deux manches,
je n’ai fait
que pleurer »
Bleu
Rouge
LES AMÉRICAINES TOMBENT DE HAUT. – Les hockeyeuses américaines, championnes du monde en titre, avaient jusqu’à présent participé à toutes les finales des Championnats du monde et des JO. Elles
avaient remporté le titre olympique à Nagano en 1998 et encore
l’argent en 2002. Mais, à force de se voir en finale face au Canada, elles
en ont oublié de gagner leur demi-finale et ont été battues par les
Suédoises aux tirs au but. (Photo Eric Risberg/AP)
Noir
Jaune
Bleu
Jaune
« M.M.A. », ELLE ASSURE.– Marie Marchand-Avier avait surpris
avec une 15e place de la descente féminine à San Sicario, mercredi, soit
la meilleure place d’une Française. Elle s’est classée 19e du slalom du
combiné sur la piste de Sestrières, hier. Aujourd’hui, elle sera la seule
skieuse tricolore (Anne-Sophie Barthet, 17 ans, est sortie dans le slalom) à s’élancer dans la descente du combiné reporté à cet après-midi
(14 heures), visant une place dans le top 15. (Photo Jean-Louis Fel)
Rouge
Noir
Noir
JANDA DOUTE. – Avec 124 m, Jakub Janda, leader de la Coupe du
monde, a terminé les qualifications hier soir à 12 m de l’Autrichien Morgenstern et du Finlandais Ahonen, auteurs d’un saut à 136 m. Perturbé
par la mauvaise ambiance dans l’équipe tchèque, Janda, 13e au petit
tremplin, dimanche, a préféré faire un break. Avec son compatriote
Matura, il est allé changer d’air sur la Côte d’Azur. Cela sera-t-il efficace
aujourd’hui pour la finale du grand tremplin ?
(Photo Martin Bureau/AFP)
Bleu
13
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
HOMMES
PATINAGE ARTISTIQUE
Quel avenir pour Joubert ?
Relégué à la sixième place, jeudi soir, après quatre erreurs, le Français doit analyser cet échec pour espérer rebondir.
Forcément, la critique
enfle depuis qu’il est
sorti de glace. Si la
dégringolade de Brian
Joubert à la sixième place
semble démesurée, elle a
révélé certaines lacunes
immédiates ou
récurrentes de l’ancien
champion d’Europe, sacré
en 2004. Elle doit lui
imposer une lourde
introspection, sans doute
aussi quelques choix
radicaux. Car, à vingt et
un ans, son talent ne doit
pas être, déjà, considéré
comme gâché.
TURIN. – Le
nouveau système
de jugement plus
exigeant a imposé
à Brian Joubert (ici
dans l’attente de
ses notes lors du
libre, jeudi) de
progresser sur les
pirouettes et les
pas. Ça ne s’est
pas toujours
vérifié sur ses
notes.
(Photo Pierre Lahalle)
UNE
CONTRE-PERFORMANCE
TECHNIQUE
Même si les mots sont violents, si on
devine le malaise qui les divise
depuis leur seconde « rupture » en
juin dernier, la vision de Véronique
Guyon, qui a formé Joubert pendant
quinze ans, est assez juste : « En
deux ans, ses points forts qui étaient
la technique et le mental sont devenus ses points faibles. » Si l’on
excepte le programme court des
Championnats de France, le Poitevin
n’a plus réussi la combinaison quadruple triple boucles piqué depuis le
court des Mondiaux à Moscou en
mars dernier. Pire, lors du libre olympique, il a commis quatre erreurs (la
main en réception de deux sauts, un
quad retourné et une chute sur un
axel).
Il a attendu Turin pour tenter deux
quads dans son programme, alors
qu’il y a encore deux ans il s’autorisait l’audace dès sa première sortie
automnale. Pourtant, et même s’il a
hésité tout l’hiver entre deux courbes
d’élan, Brian Joubert maîtrise encore
ces difficultés. Il n’y avait qu’à assister aux entraînements officiels cette
semaine. S’agit-il dès lors d’un problème psychologique, comme le
prétend Véronique Guyon ?
LE MENTAL EN BERNE
Depuis l’arrivée de Joubert sur la
scène internationale, en octobre
2001, il a bâti sa réputation sur la
force de son caractère. N’était-ce
que l’inconscience de son jeune
âge ? Peut-être. Il admet ainsi :
« Depuis 2004, mon titre européen
et la médaille d’argent mondiale,
l’enjeu n’est plus le même. » Cette
année-là, il était capable de décider
seul de planter la combinaison quadtriple après 2’30’’ de programme. Ce
qui avait d’ailleurs déstabilisé
Evgueni Plushenko et imposé le
Français comme son égal. Trop tôt.
Affaibli par les chicanes incessantes
de la Fédération française, l’an dernier, par la valse hésitation de ses
entraîneurs (Guyon-DepouillyGuyon-Berezintsev), Brian semble
s’être aussi depuis perdu dans ce
duel avec le « Tsar ».
Lors du libre des Mondiaux à Moscou, alors que le titre était à sa portée, il s’est effondré : « Je me suis
laissé submerger par le forfait de Plu-
shenko. Je m’étais tellement concentré sur lui que son absence m’a surpris. J’ai été incapable de voir
au-delà de lui un autre danger potentiel. Même si je me méfie de Lambiel
depuis que nous sommes juniors. »
Le Suisse s’est imposé, le Français a
plongé à la sixième place. Mais il a
refusé d’admettre que ce premier
échec de sa carrière l’avait affecté,
encouragé dans cette méthode Coué
par son entourage. « Un patineur
fort à l’entraînement l’est aussi en
compétition », martèle souvent
Didier Gailhaguet, son conseiller, qui
a d’ailleurs refoulé le préparateur
mental que la famille Joubert avait
déniché la semaine précédant les
Jeux, alors que Brian s’entraînait à
Grenoble.
À Turin, Brian a répété sa confiance,
et son détachement à quelques
heures de l’objectif qu’il s’était fixé
(le podium olympique) semble en
attester. Mais à l’instant d’entrer sur
la glace, face à son destin, et même
s’il s’en défend, on peut se demander
s’il n’a pas été rattrapé et englouti
sous la pression.
le garder. Peut-être partir à l’étranger ?
UN STAFF CRITIQUÉ
S’il a perdu de sa fiabilité sur les
sauts, c’est aussi que Brian Joubert a
dû composer avec le nouveau système de jugement, plus exigeant. Il
lui a imposé de progresser sur les
pirouettes et sur les séries de pas. Ce
qui ne s’est pas toujours vu sur ses
notes à Turin. Car, au-delà de ses
erreurs, certaines anomalies ont été
relevées. Deux sauts, un quadruple
et un triple axel, ont été déclassés
dans son libre, ce qui lui a fait perdre
la bagatelle de dix points. Une
pirouette a également été sous-évaluée par rapport aux Championnats
d’Europe. Pourquoi ? Aucune
réponse logique n’a été fournie. « Ça
m’emmerde de voir des mecs qui ne
réussisse pas le triple axel ou le quadruple décrocher une médaille olympique, peste Joubert. J’ai pris des
risques et je ne le regrette, mais je ne
sais pas si c’est ce qu’il fallait faire. »
Une interrogation à laquelle il devra
trouver une réponse. Car là se situe
sans doute aussi son avenir. Etre
audacieux est tout à son honneur et
lui permettra un jour de grimper sur
le podium. A condition qu’il réussisse les difficultés qu’il tente.
Après la déception de sa médaille de
bronze européenne, le mois dernier à
Lyon, Alain Calmat, le dernier champion du monde français (1965) et
médaillé d’argent olympique en
1964, prévenait : « Il faut arrêter que
ça papillonne autour de Brian. La
seule manière de l’aider désormais,
c’est surtout de lui foutre la paix. »
L’ancien ministre des Sports visait
alors certains parasites, et en aucun
cas la garde rapprochée de son successeur. Mais, pour beaucoup
d’observateurs, le staff de Brian Joubert est un mélange aussi pléthorique qu’hétéroclite.
Il est effectivement difficile de naviguer entre Raymonde, l’indispensable maman, soutien de tous les
instants, Didier Gailhaguet, encombrant personnage mais qui possède
des compétences techniques
uniques et a su se montrer discret
depuis quelques semaines, Andreï
Berezintsev, le coach russe à qui l’on
reproche son inexpérience à haut
niveau, ou Lucinda Ruh, la Suissesse
qui a bonifié ses pirouettes. Sans
oublier Nikolaï Morozov, le chorégraphe, qui a interdit à Brian de
poursuivre sa collaboration avec
Alexeï Yagudin (ce qui n’a pas empêché ce dernier d’appeler longuement
Joubert avant les Jeux pour l’encourager), mais ne s’est pas privé de travailler avec Plushenko et de rire avec
son entraîneur, Alexeï Mishine, au
soir du libre. Ce que Joubert n’a pas
apprécié.
On peut donc se demander si Brian
Joubert ne va pas bouleverser cette
fourmilière. Le doit-il ? Seule certitude, dans la perspective de l’olympiade à venir, il doit se stabiliser.
Trouver un entraîneur à sa mesure et
« JEUDI SOIR, au Club France,
vous avez longuement discuté
avec Alain Calmat. Que vous a-til dit ?
– Il m’a dit que j’étais encore jeune,
que j’avais le temps et que lui aussi, à
vingt et un ans, avait fini sixième aux
JO. Il m’a dit en revanche que, pour
préparer les Jeux de Vancouver,
en 2010, il fallait que je réfléchisse à un
mode d’entraînement et que je m’y
tienne pendant quatre ans. Il m’a dit
enfin qu’il ne comprenait pas ce qui
m’était arrivé et qu’il trouvait que
j’avais été sous-noté.
– Comment avez-vous vécu
l’attente de votre score tech-
nique et de vos notes artistiques,
dans le kiss and cry ?
– C’était long… trop long. D’autant
qu’avec le nouveau système de jugement, ça ne dure jamais aussi longtemps, il y a un temps maximum pour
donner les notes. Je me suis posé de
mauvaises questions. D’autant que
j’étais l’avant-dernier et que tous les
meilleurs étaient passés. Je savais que
j’avais fait des erreurs, que je n’aurais
pas des notes exceptionnelles. Alors,
je me disais : cette attente, cela débouchera forcément sur une bonne surprise ou sur une catastrophe…
– Saviez-vous, à ce moment-là,
combien de points vous séparaient du podium ?
– Non, je n’avais pas fait le calcul
exact, mais je savais qu’il me fallait au
moins un score technique de 72 points
et, quand j’ai vu que j’avais obtenu
seulement 62 (62,54), je me suis dit :
laisse tomber, et je me suis levé sans
attendre l’annonce de ma place (6e).
– Est-ce qu’un patineur sait
quand il lui manque un quart de
tour pour que son quadruple
boucle piqué soit validé comme
tel par le spécialiste technique ?
LA QUESTION DU JOUR
Brian Joubert sera-t-il, un jour,
champion olympique ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez
OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS).
– Moi, en tout cas, je le sais. Personnellement, quand je manque un bout
de mes sauts, je ne peux les tenir
debout parce que ma lame reste bloquée dans la glace (il pèse 76 kg et est
donc très lourd à la réception de ses
sauts). Dans ce programme libre, je
suis sûr d’avoir tourné quatre fois sur le
quadruple boucle piqué et trois fois et
demi sur le triple axel.
– Par rapport à la technique du
quadruple boucle piqué, où vous
situez-vous sur le plan mondial ?
– (Il hésite un peu.) Je dirais que je suis
deuxième derrière Evgueni Plushenko.
Mais lui n’a tenté qu’un seul quad jeudi
soir… » – S. Tu.
JUSTE AVANT QUE LES PREMIERS COUPLES s’élancent pour cette danse imposée qui avait fait le plein (!) à la
Palavela, un confrère italien avait prévenu : « Vous allez
voir, il y aura une grosse surprise… » Des propos qui
visaient le duo formé par Barbara Fusar Poli et Maurizio
Margaglio, champions du monde sur le retour. Sacrés
en 2001, ils avaient pris leur retraite dans la foulée des
Jeux de Salt Lake City (2002), d’où ils rapportèrent le
bronze. La nouvelle de leur retour à la compétition en
cette saison olympique avait soulevé quelque scepticisme. Et, n’étant pas apparus aux Championnats
d’Europe à Lyon le mois dernier, les incertitudes entourant leur état de forme persistaient.
Celles-ci furent bien vite dissipées lorsque le
chiffre 1 s’inscrivit sur le tableau d’affichage, alors que les
champions du monde russes Navka-Kostomarov (2es), les
vice-champions d’Europe ukrainiens Grushina-Goncharov (5es) et les vice-champions du monde américains Belbin-Agosto (6es) les avaient précédés sur la glace. Mérité ? Pas sûr… Les Bulgares Denkova-Staviski (3es) étaient
presque plus convaincants. « Pas de polémique ! », coupait Olivier Schoenfelder, dont le sourire en coin voulait
tout dire. Nanti d’une septième place avec sa partenaire
Isabelle Delobel, il regrettait de ne pas avoir été « plus
payé alors que [leurs] performances sont meilleures
qu’en début de saison ».
Les Lyonnais se rassureront en notant que seulement
1,21 point les séparent du podium, mais la hiérarchie de
l’imposée est souvent annonciatrice du classement
final.– J.-B. R.
RÉSULTATS
SKELETON
HOMMES
Cesana Pariol. Après une phase de poussée de
25 à 40 mètres, l’athlète prend place sur
l’engin, couché sur le ventre, et entame sa descente. La compétition s’organise en deux
manches ; la victoire revient à celui qui obtient
le meilleur temps cumulé.
1. GIBSON (CAN), 1’55’’88
(57’’80 + 58’’08)
2. PAIN (CAN), 1’56’’14 (57’’98 + 58’’16)
3. Stähli (SUI), 1’56’’80 (58’’39 + 58’’41)
4. Boehm (CAN), 1’57’’6 (58’’61 + 58’’45)
5. Bromley (GBR), 1’57’’10 (58’’35 + 58’’75)
6. Bernotas (USA), 1’57’’19 (58’’43 + 58’’76)
7. M. Dukurs (LET), 1’57’’39 (58’’79 + 58’’60)
8. Pengilly (GBR), 1’57’’46 (58’’37 + 59’’9)
9. Haupt (ALL), 1’57’’58 (58’’48 + 59’’10)
10. Sanford (NZL), 1’57’’76 (59’’16 + 58’’60)
11. Koshi (JAP), 1’58’’5 (58’’65 + 59’’40) ; 12.
Oioli (ITA), 1’58’’52 (59’’28 + 59’’24) ; 13.
Rettl (AUT), 1’58’’76 (59’’23 + 59’’53) ; 14.
Cavoret, 1’58’’87 (59’’79 + 59’’8) ; 15. Tretiakov (RUS), 1’59’’3 (59’’71 + 59’’32) ; 16.
Penz (AUT), 1’59’’6 (59’’55 + 59’’51) ; 17. Ellis
(USA), 1’59’’21 (59’’46 + 59’’75) ; 18. Inada
(JAP), 1’59’’37 (59’’63 + 59’’74) ; 19. Singleton (BER), 1’59’’81 (1’0’’6 + 59’’75) ; 20.
Connoly (IRL), 1’59’’97 (59’’ 97 + 1’) ;
21. Botha (AFS), 2’0’’6 ; 22. Boyle (AUS),
2’0’’13 ; 23. Kang Kwang-bae (CDS), 2’0’’29 ;
24. Rommel (ALL), 2’0’’35 ; 25. Soule (USA),
2’1’’23 ; 26. Nimac (CRO), 2’4’’30 ; 27. Antaki
(LIB), 2’4’’44.– 27 classés.
AUJOURD’HUI : skeleton hommes (à partir
de 17 h 30).
SKI DE FOND
HOMMES
15 km classique
Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Le
parcours est composé de 15 km en technique
classique. Les concurrents partent à intervalles
de 30 secondes. Le meilleur temps l’emporte.
1. VEERPALU (EST), 38’1’’3
2. BAUER (RTC), à 14’’5
3. Angerer (ALL), à 19’’2
4. Rotchev (RUS), à 23’’1
5. Mae (EST), à 33’’9
6. Olsson (SUE), à 37’’5
7. Schlütter (ALL), à 43’’4
8. Tauber (AUT), à 48’’2
9. Novikov (RUS), à 1’13’’7
10. Jauhojaervi (FIN), à 1’14’’
11. Södergren (SUE), à 1’15’’8 ; 12. Sommerfeldt (ALL), à 1’15’’9 ; 13. Valbusa (ITA),
à 1’17’’5 ; 14. M. Fredriksson (SUE), à 1’17’’8 ;
15. Vittoz, à 1’26’’ ; 16. Lasutkin (BLR), à
1’34’’ ; 17. Estil (NOR), à 1’38’’3 ; 18. Leybyuk
(UKR), à 1’46’’8 ; 19. Rousselet, à 1’47’’1 ;
20. Mat. Larsson (SUE), à 1’50’’4 ;
21. Aukland (NOR), à 1’52’’3 ; 22. K. Freeman
(USA), à 1’56’’1 ; 23. Babikov (RUS), à 1’58’’2 ;
24. Gaillard, à 2’7’’9 ; 25. Perrillat,
à 2’10’’7 ; 26. Krezelok (POL), à 2’23’’2 ;
27. Batory (SLQ), à 2’24’’8 ; 28. Hjelmeset
(NOR), à 2’30’’ ; 29. Bajcicak (SLQ), à 2’34’’3 ;
30. Stebler (SUI), à 2’37’’3 ;
31. Eremenko (KAZ), à 2’41’’5 ; 32. Grey
(CAN), à 2’42’’6 ; 33. Similae (FIN), à 2’43’’2 ;
34. Santus (ITA), à 2’45’’7 ; 35. Arteev (RUS),
à 2’47’’8 ; 36. Kokk (EST), à 2’50’’4 ;
37. Odnodvortsev (KAZ), à 2’51’’9 ; 38. Golovko (KAZ), à 2’56’’7 ; 39. Checchi (FIN),
à 3’0’’2 ; 40. Poltaranin (KAZ), à 3’8’’4 ;
41. Saracco (ITA), à 3’10’’7 ; 42. Naruse (JAP),
à 3’20’’7 ; 43. Ebisawa (JAP), à 3’24’’5 ;
44. Göring (ALL), à 3’28’’6 ; 45. Svartedal
(NOR), à 3’31’’1 ; 46. Narusk (EST), à 3’34’’5 ;
47. Ruiz (ESP), à 3’36’’6 ; 48. Kershaw (CAN),
à 3’41’’4 ; 49. Ohtonen (FIN), à 3’46’’1 ;
50. Xia Wan (CHN), à 3’46’’7 ;
51. Flora (USA), à 3’51’’8 ; 52. Johnson (USA),
à 3’52’’6 ; 53. J. Freeman (USA), à 3’59’’6 ;
54. Goldsack (CAN), à 4’8’’ ; 55. Pyykoenen
(FIN), à 4’9’’1 ; 56. Oglado (TUR), à 4’17’’6 ;
57. Olschanski (UKR), à 4’38’’3 ; 58. Roycroft
(CAN), à 4’38’’4 ; 59. Michl (RTC), à 4’52’’7 ;
60. Mehle (SLV), à 4’55’’6 ;
61. Martsyv (UKR), à 4’56’’1 ; 62. Antal (ROU),
à 5’8’’7 ; 63. Geliang Li (CHN), à 5’13’’4 ;
64. Batyuk (UKR),à 5’16’’1 ; 65. Ye Tian (CHN),
à 5’30’’9 ; 66. Vilarrubla (ESP), à 5’45’’9 ;
67. Klobukar (CRO), à 5’54’’1 ; 68. Bariakov
(BUL), à 6’5’’ ; 69. Eiduks (LET), à 6’10’’7 ;
70. Wang Songtao (CHN), à 6’10’’9 ;
71. Jurcevic (CRO), à 6’19’’5 ; 72. Soulie (AND),
à 6’41’’3 ; 73. Galiceanu (ROU), à 6’50’’7 ;
74. Malak (SLQ), à 6’51’’6 ; 75. Kizilarslan
(TUR), à 7’5’’5 ; 76. Spalvins (LET), à 7’12’’1 ;
77. Tagscherer (HON), à 7’19’’ ; 78. Andrejevs
(LET), à 7’42’’9 ; 79. Choi Im-hun (CDS),
à8’20’’4 ; 80. Park Byung-joo (CDS), à 8’37’’6 ;
81. Jung Eui-myung (CDS), à 8’39’’5 ; 82. Abramovic (CRO), à 8’50’’8 ; 83. Khachatryan
(ARM), à 9’36’’5 ; 84. Teklemariam (ETH),
à9’52’’5 ; 85. Damjanovski (MAC), à 10’32’’4 ;
86. Khurelbaatar (MON), à 10’45’’9 ; 87. Bianchi (ARG), à 11’6’’7 ; 88. Morrish (IRL),
à 12’26’’8 ; 89. Sargsyan (ARM), à 12’44’’4 ;
90. Samardija (BOS), à 13’27’’5 ;
91. Mirhashemi (IRN), à 14’25’’7 ; 92. Boit
(KEN), à 15’31’’1 ; 93. Freitas (BRE), à 16’5’’5 ;
94. Silva (POR), à 16’32’’8 ; 95. Sherpa (NEP),
à 18’45’’8 ; 96. Kinch (CRI), à 28’49’’ ; 97. Nagvajara (THA), à 29’14’’6. – 97 classés.
Abandons : Kraas (AFS), Novoselkij (LIT).
AUJOURD’HUI : relais 4 × 5 km femmes
(9 h 45).
SNOWBOARD
FEMMES
Snowboardcross
Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin).
Les 16 meilleures athlètes se qualifient pour
les quarts de finale. Les skieuses sont alors
réparties en séries de quatre concurrentes qui
descendent simultanément le même parcours.
Les deux premières d’entre elles peuvent participer au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à
la finale qui conduit au podium.
1. FRIEDEN (SUI)
2. JACOBELLIS (USA)
3. Maltais (CAN)
4. Ricker (CAN)
5. Francon (SUI)
6. Danielsson (SUE)
7. Fujimori (JAP)
8. Laissus
9. Clark Ribeiro (BRE)
10. Anthonioz
11. Nobs (SUI) ; 12. Himmler (ALL) ;
13. D. Krings (AUT) ; 14. Günther (AUT) ;
15. Gillings (GBR) ; 16. Ruby. 16 classées.
Demi-finales. – I : 1. Ricker (CAN) ; 2. Frieden (SUI) ; 3. Laissus ; 4. Danielsson (SUE). II :
1. Jacobellis (USA) ; 2. Maltais (CAN) ; 3. Francon (SUI) ; 4. Fujimori (JAP).
Quarts de finale. – I : 1. Ricker (CAN) ;
2. Laissus ; 3. Anthonioz ; 4. Günther (AUT).
II : 1. Frieden (SUI) ; 2. Danielsson (SUE) ;
3. Himmler (ALL) ; 4. Gillings (GBR). III :
1. Francon (SUI) ; 2. Jacobellis (USA) ; 3. Clark
Ribeiro (BRE) ; 4. Ruby. IV : 1. Maltais (CAN) ;
2. Fujimori (JAP) ; 3. Nobs (SUI) ; 4. D. Krings
(AUT).
Non qualifiées pour la finale : Simmons
(CAN), Ranigler (ITA), Vallée (CAN), Bray
(NZL), Thomas (AUS), Jekova (BUL), Pomagalski.
Prochaines épreuves : géant parallèle
hommes (mercredi 22 février) et femmes
(jeudi 23).
CURLING
Pinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest de
Turin ; capacité de 2 982 places). Dix équipes
s’affrontent lors de la phase préliminaire, chez
les hommes comme chez les femmes. Chaque
équipe rencontre toutes les autres. Les quatre
meilleures du classement accèdent aux demifinales (la 1re contre la 4e et la 2e contre la 3e)
avant la finale.
HOMMES
Phase préliminaire (5e journée) : ItalieNorvège, 3-11 ; Suède-Finlande, 4-11 ; SuisseAllemagne, 4-5 ; Suède - Grande-Bretagne,
2-8 ; États-Unis - Suisse, 7-3 ; Finlande Canada, 8-7 ; Nouvelle-Zélande - Italie, 5-6.
FEMMES
Phase préliminaire (5e journée) : ÉtatsUnis - Russie, 7-8 ; Norvège-Italie, 9-7 ;
Grande-Bretagne - Canada, 3-9 ; SuisseSuède, 7-9.
AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire.
HOCKEY SUR GLACE
FEMMES
Palasport Olympique (demi-finales et finale) et
Turin Expositions (matches de classement).
Douze équipes engagées. Les deux premières
de chaque groupe du tour préliminaire (A et B)
se sont qualifiées pour les demi-finales de
finale.
Demi-finales : Suède - Etats-Unis, 2-2 a.p.,
2-0 aux t.a.b. ; Canada-Finlande, 6-0.
SUÈDE - ÉTATS-UNIS : 2-2 a.p. (1-0, 1-2,
0-0, 0-0), 2-0 aux t.a.b.
5 654 spectateurs. Arbitre : M. Tottman (GBR).
Pénalités.– Suède : 22’. Etats-Unis : 12’.
Buts.– Suède : 26’17’’, Rooth (assistance :
O’Konor) ; 29’40’’, Rooth (Holst) inf. num.
Etats-Unis : 11’55’’, Kr. King (Potter, Chu)
sup. num. ; 21’04’’, Stephens (Wall, Darwitz)
sup. num. Tirs au but.– Suède : réussis par
Winberg, Rooth ; manqués par Holst, Jansson.
Etats-Unis : aucun réussi ; manqués par Darwitz, Potter, Ruggiero, Wendell. Tirs sur la
gardienne.– Suède : 18 (4-5-5-4). EtatsUnis : 39 (13-14-4-8).
SUÈDE : Martin ; Elfsberg-Andersson, Eliasson, Asserholt ; Rooth-Holst-O’Konor, Winberg-Lundberg-Jansson-Rundvist, Nevalainen-Lindqvist-Edstrand-Sjolander, Timglas.
Entraîneur : P. Elander.
ÉTATS-UNIS : Gunn ; Ruggerio-Wall, ResorEngstrom, Kennedy-Hagerman, Cahow ; Wendell-Potter-Parsons, Stephens-Ka. King-Darwitz, Chu-Kauth-Kr. King, Insalaco-Dunn
Luoma. Entraîneur : B. Smith.
CANADA - FINLANDE : 6-0 (2-0, 2-0,
2-0)
7 306 spectateurs. Arbitre : M. Howard (USA).
Pénalités.– Canada : 14’. Finlande : 16’.
Buts.– Canada : 17’33’’, Weatherston (assistance : Sostorics) sup. num. ; 19’15’’, Apps
(Kingsbury, Goyette) sup. num. ; 34’59’’,
Wickenheiser sup. num. ; 36’26’’, Ouellette
(Sunohara) sup. num. ; 47’49’’, Piper (Wickenheiser, Apps) ; 54’47’’, Piper (Wickenheiser,
Apps) sup. num. Tirs sur la gardienne.–
Canada : 40 (12-12-16). Finlande : 17 (5-5-7).
CANADA : Saint-Pierre - Labonte ; KellarPiper-Apps-Pounder-Wickenheiser ; Sostorics-Ferrari-Ouelette-Hefford-Botterill ;
Macleod-Goyette-Sunohara-Campbell ; Agosta-Weatherston-Vaillancourt-Kingsbury.
Entraîneur : M. Davidson.
FINLANDE : Hassinen-Raty ; Laaksonen- Pelttari-Sar. Tuominen-Pehkonen- Rantamaki ;
Parviainen-Saarinen-Hoikkala-Sirvio-Kovalainen ; Kiipeli-Mertanen-Fisk-Simila-Palvila ;
Kuoppala-Sat. Tuominen-Tallus. Entraîneur :
H. Saintula.
Matches de classement : Russie-Suisse,
6-2 ; Allemagne-Italie, 5-2.
RUSSIE - SUISSE : 6-2 (1-1, 4-1, 1-0)
Buts.– Russie : 2’3’’, Trefilova ; 25’14’’, Burina (assistance : Mishina, Barykina) ; 26’19’’,
Mishina (Smolentseva) ; 30’ Mishina (Byalkos-
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
kaya) sup. num. ; 39’18’’, Mishina (Smolentseva) ; 52’17’’, Kapustina (Shchelchkova) sup.
num. Suisse : 10’52’’, Rochat ; 31’55’’, Lehmann (Cattaneo, Bullo).
ALLEMAGNE - ITALIE : 5-2 (3-2, 0-0,
2-0)
Buts.– Allemagne : 0’27’’, Becker (assistance : Lanzl) ; 5’32’’, Seiler (Tamas) sup.
num. ; 7’47’’, Holmes (Soesilo) ; 42’50’’,
Becker (Ritter) ; 55’35’’, Ritter (Becker, Lanzl).
Italie : 6’18’’, Leitner ; 6’59’’, Leitner (Kaser,
Bazzanella).
LUNDI 20 FÉVRIER : finale et matches de
classement. Finale : Suède - Canada. Match
pour la 3e place : Etats-Unis - Finlande.
Match pour la 5e place : Russie - Allemagne. Match pour la 7e place : Suisse - Italie.
PATINAGE
ARTISTIQUE
DANSE SUR GLACE
À la Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire :
60 m × 30 m.
Imposée (valse Ravensburger) : 1. Fusar PoliMargaglio (ITA), 38,78 pts ; 2. Navka-Kostomarov (RUS), 38,20 ; 3. Denkova-Staviski
(BUL), 37,65 ; 4. Dubreuil-Lauzon (CAN) ;
5. Grushina-Goncharov (UKR), 37,39 ; 6. Belbin-Agosto (USA), 37,36 ; 7. DelobelSchoenfelder, 36,44 ; 8. Drobiazko-Vanagas (LIT), 35,23 ; 9. Domnina-Shabalin (RUS),
33,37 ; 10. Faiella-Scali (ITA), 33,20 ;
11. S. Kerr-J. Kerr (GBR), 31,58 ; 12. WingLowe (CAN), 31,42 ; 13. Chait-Sakhniovski
(ISR), 31,07 ; 14. Khokhlova-Novitski (RUS),
30,90 ; 15. Gregory-Petukhov (USA), 30,51 ;
16. Pechalat-Bourzat, 28,59 ; 17. Watanabe-Kido (JAP), 27,95 ; 18. SilversteinO’Meara (USA), 27,53 ; 19. Hoffmann-Elek
(HON), 27,53 ; 20. Fraser-Lukanin (AZE),
27,27 ; 21. Kauc-Zych (POL), 24,93 ; 22. Grebenkina-Azrojan (ARM), 24,28 ; 23. GolovinaVoiko (UKR), 23,88 ; 24. A. Zaretski-R. Zaretski
(ISR), 23,51.
Prochaine épreuve : programme original
(demain).
SAUT À SKIS
K 120
Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Altitude :
1 650 m au départ, 1 528 m à l’arrivée. Les
35 premiers des qualifications, ainsi que les
15 premiers de la Coupe du monde (automatiquement qualifiés), disputent la première
manche de la finale. Les 30 meilleurs de cette
première manche disputent la seconde.
Qualifications : 1. Kasai (JAP), 117,3 pts
(126 m) ; 2. Pettersen (NOR), 115,9 (125,5) ; 3.
Neumayer (ALL), 114,4 (125,5) ; 4. Ammann
(SUI), 111,7 (124) ; 5. Vassiliev (RUS), 111,3
(123,5) ; 6. D. Ito (JAP), 110,9 (123) ; 7. J. Damjan (SLV), 105,9 (120,5) ; 8. Koch (AUT), 100,8
(118,5) ; 9. Ipatov (RUS), 98,1 (117) ; 10. Jussilainen (FIN), 97,2 (116,5) ; 11. Kornilov (RUS),
95,9 (115,5) ; 12. Kiuru (FIN), 95,3 (116) ; 13.
LE PARCOURS
S DES FRAN
NÇA
NÇAIS
NÇ
ÇAIS
Qualifications
Classement final
Vin
inncent VITTOZ, 15e
Alexandre
exandre RO
ROUSSELET, 19e
Jean-Marc
-Marc GAILLARD, 24e
Christophe
ristophe PERRILLA
PERRILLAT,
A 25e
Phhilippe CAVORET, 14e
Philippe
Ski de fond
(15 km classique)
Skeleton
Femmes
Ski alpin
(combin
mbin
binéé, sslalom)
Marie MARC
MA CHAND-ARVIER, 199e
Anne-Soph
phie
h BARTHET, éliminnée
(la descen
scente
nte a lieu aujourd’h
aujourd’hhui)i)
Snowboardcross
ardc
Julie POMAGALSKI,
ALSKI,
éliminée eenn qqualifications
Patinage
atina artistique
at
(danse
(d
se im
imposée))
Maarie LAISSUS,
Marie
LAISSUS 8e
Dééborah ANTHONIOZ,
OZ, 10e
Kaarine RUBY, 16e
Isaabelle DELOB
DELO
ELOBEL
et Oli
Olivier
i SCHOENFELDER, 7es
Nathalie
Na
athalie PECHALAT
PECH
et Fabian BOURZAT,
RZAT, 16es
Colloredo (ITA), 94,1 (114,5) ; 14. Peterka
(SLV), 93,1 (114,5) ; 15. Karaulov (KAZ)
(114,5) et Schmitt (ALL), 92,1 (114,5) ; 17.
Moellinger (SUI), 91,3 (113,5) ; 18. Ichinohe
(JAP), 89,9 (113) ; 19. Read (CAN), 88,5
(112,5) ; 20. Sedlak (RTC), 86,8 (111) ; 21.
Alborn (USA) (111,5) et Zhaparov (KAZ), 86,7
(111,5) ; 23. Choi Heung-chul (CDS) [110,5] et
Fatchulin (RUS), 85,4 (110,5) ; 25. Karpenko
(KAZ), 84,6 (112) ; 26. Benkovic (SLV), 84,5
(110) ; 27. Stoch (POL), 83 (110) ; 28. Mateja
(POL) (108,5) et Salumae (EST), 80,3 (108,5) ;
30. Matura (RTC), 79,5 (107,5) ; 31. Vaculik
(RTC), 76 (107,5) ; 32. Kim Hyun-ki (CDS), 75,3
(106) ; 33. Bolognani (ITA), 74,9 (105,5) ; 34.
Landert (SUE), 74,4 (105,5) ; 35. Gorham
(CAN), 69,4 (103).
Non qualifiés pour la finale : 36. Anisimov
(BLR), 68,6 (102) ; 37. Mesik (SLQ), 67,7
(101,5) ; 38. Tian Zhandong (CHN), 67,4
(103) ; 39. Jones (USA), 64,9 (100,5) ; 40.
Li Yang (CHN), 64,8 (101) ; 41. Korolev (KAZ),
63,5 (100) ; 42. Schwall (USA), 63,4 (100,5) ;
43. Sliz (POL), 63,1 (99,5) ; 44. Zharkov (BUL),
59,3 (98,5) ; 45. Kang Chil-gu (CDS), 58,8
(98,5) ; 46. Baxter (CAN), 58,5 (97,5) ; 47. Denney (USA), 53,5(95) ; 48. Juris (EST), 52,2 (94) ;
49. Nell (CAN), 48 (92,5) ; 50. Morassi (ITA),
45,7 (94) ; 51. Boschuk (UKR), 30,6 (87) ; 52.
Fartunov (BUL), 26,6 (84,5) ; 53. Choi Yong-jik
(CDS), 22,8 (81). – 53 classés.
Préqualifiés : 1. Morgenstern (AUT),
136,8 pts (136 m) ; 2. Ahonen (FIN), 136,3
(136) ; 3. Kofler (AUT), 133,8 (133,5) ; 4. Küttel
(SUI), 132,6 (134,5) ; 5. Hautamaeki (FIN),
129,6 (132) ; 6. Bystoel (NOR), 129,2 (131,5) ;
7. Okabe (JAP), 122,1 (129,5) ; 8. Romoeren
(NOR), 120,9 (128) ; 9. Späth (ALL), 116,8
(126) ; 10. Ljoekelsoey (NOR), 114,1 (124,5) ;
11. Malysz (POL), 114 (125) ; 12. Janda (RTC),
112,7 (124) ; 13. Kranjec (SLV), 106,7 (121,5) ;
14. Uhrmann (ALL), 106,2 (121,5) ; 15.
Widhölzl (AUT), 99,9 (118).
Disqualifié : Chaadaev (BLR).
SKI ALPIN
FEMMES
Combiné
Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin).
Piste « Kandahar Banchetta ».
Initialement prévue hier après-midi, la descente du combiné a été reportée à aujourd’hui
pour cause de mauvais temps.
Classement après les deux manches du
slalom : 1. Marl. Schild (AUT), 1’21’’22 ;
2. Kostelic (CRO), 1’21’’68 ; 3. Zettel (AUT),
1’21’’75 ; 4. Paerson (SUE), 1’22’’6 ; 5. Hosp
(AUT), 1’22’’7 ; 6. Kirchgasser (AUT),
1’22’’46 ; 7. Ertl (ALL), 1’23’’20 ; 8. Zuzulova
(SLQ), 1’23’’35 ; 9. Stiegler (USA), 1’23’’44 ;
10. Bergmann (ALL), 1’24’’26 ; 11. Mancuso
(USA), 1’24’’60 ; 12. Zahrobska (RTC),
1’24’’76 ; 13. Acton (CAN), 1’24’’77 ;
14. J. Hargin (SUE), 1’24’’84 ; 15. Lindell-Vikarby (SUE) et Richardson (USA), 1’25’’0 ;
17. Fleiss (CRO), 1’25’’29 ; 18. Robnik (SLV),
1’25’’38 ; 19. Marchand-Arvier, 1’25’’66 ;
20. Maculova (SLQ), 1’26’’16 ; 21. Zakourilova
(RTC), 1’26’’18 ; 22. Bent (SUE), 1’26’’49 ;
23. Brydon (CAN), 1’26’’59 ; 24. Mac. Simari
Birkner (ARG), 1’26’’94 ; 25. N. Fanchini (ITA),
1’27’’11 ; 26. Hrstkova (RTC), 1’27’’15 ;
27. Ruiz-Castillo (ESP), 1’28’’21 ; 28. Aufdenblatten (SUI), 1’28’’45 ;29. Mar. Simari Birkner
(ARG), 1’28’’63 ; 30. Siorpaes (ITA), 1’31’’14 ;
31. Kristjansdottir (ISL), 1’32’’60 ; 32. Barahona (CHL) 1’44’’1. – 32 classées.
Non partantes : Casasnovas (ESP), Vazquez
(ARG), slalom 1re manche.
Abandons : Barthet, Lolovic (YOU), Rubens
(CAN), Huckova (SLQ), Gantnerova (SLQ),
Coletti (MCO), Njeim (LIB), slalom 1re manche ;
Kildow (USA), Rabic (SLV), slalom 2e manche.
Disqualifiées : Alcott (GBR), slalom
1re manche ; Merighetti (ITA), slalom
2e manche.
AUJOURD’HUI : descente (14 heures).
LE TABLEAU DES MÉDAILLES
aprè
apr
p ès la
l 7e jjourn
journéée
al
tal
États-Unis
Allemagne
Russie*
Autriche
Estonie
Canada
Suisse
Suède
Italie
France
Norvège
Chine
Pays-Bas
Corée du Sud
Australie
Finlande
Rép. tchèque
Bulgarie
Croatie
Gde-Bretagne
Slovaquie
Lettonie
22. Ukraine
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
6
5
5
3
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2
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1
-
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2
6
3
1
1
3
1
1
10
11
11
6
3
11
6
4
5
4
13
6
4
3
1
5
2
1
1
1
1
1
1
* Tient compte du déclassement de la Russe Olga
Pyleva (2e du 15 km en biathlon), contrôlée positive.
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Surprise
à l’italienne
Bleu
Rouge
« Je me suis posé des questions… »
Jaune
Bleu
Jaune
DANSE SUR GLACE
FRAYEUR POUR PLUSHENKO.– Sur la route de l’aéroport de
Milan, Evgueni Plushenko a été victime, hier, d’un accident sans gravité. La voiture, conduite par un chauffeur et où se trouvait également son
entraîneur Alexeï Mishine, a été
impliquée dans un accrochage entre
plusieurs véhicules, provoqué par un
épais brouillard. « Tout va bien,
Evgueni n’a rien eu », rassurait
l’entourage du champion olympique, reparti à Saint-Pétersbourg
mais qui reviendra à Turin pour le
gala de vendredi. – J.-B. R.
Noir
Noir
BRIAN JOUBERT n’a pas compris la manière dont il a été noté lors du libre, jeudi soir.
S’ADAPTER AU NOUVEAU
SYSTÈME DE JUGEMENT
14
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
JEUX OLYMPIQUES
PROGRAMME
SKI DE FOND
RELAIS FEMMES
AUJOURD’HUI : 9 h 45 (2 × 5 km classique
+ 2 × 5 km libre).
Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m.
Chaque équipe est composée de quatre
skieuses. Le relais (4 × 5 km) commence par
undépart en masse. Les deux premiers relais se
font en technique classique et les deux derniers
en technique libre. – 17 engagées.
JO 2002 : 1. Allemagne ; 2. Norvège ;
3. Suisse.
CM 2005 : 1. Norvège ; 2. Russie ; 3. Italie…
9. France.
Championnes olympiques. – 1956 : Finlande. 1960 : Suède. 1964 : URSS. 1968 : Norvège. 1972 : URSS. 1976 : URSS. 1980 : RDA.
1984 : Norvège. 1988 : URSS. 1992 : URSS.
1994 : Russie. 1998 : Russie. 2002 : Allemagne.
Médaillée française : aucune.
Principales engagées : Finlande, Norvège,
Russie, Allemagne, Italie, Suède.
Principales absentes : aucune.
Équipe de France : Philippot, Perrillat, Storti,
Bourgeois-Pin ou Vina.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Finlande et Norvège, 1 fois.
Coupe du monde des nations 2006 (après
17 épreuves) : 1. Russie, 2 426 points ; 2. Norvège, 2 342 ; 3. Allemagne, 2 156…
9. France, 549.
SKI ALPIN
SUPER-G HOMMES
BOB A 2 HOMMES
10 KM
POURSUITE FEMMES
AUJOURD’HUI : 12 h 30.
Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).
Les biathlètes s’élancent, l’une après l’autre,
pour cinq tours de 2 km, entrecoupés de quatre
séances de tir (successivement couché, couché, debout, debout). Chaque cible manquée
se traduit par une pénalité : 150 m à ski, immédiatement après la séance de tir. La gagnante
est la première à passer la ligne de départ. Si
des concurrentes sont doublées, elles doivent
se retirer aussitôt de la compétition.
Altitude : entre 1 675 m et 1 638 m. Dénivelé
total : 81 m. – 60 engagées.
JO 2002 : 1. Pyleva (RUS) ; 2. Wilhelm (ALL) ;
3. Nikoultchina (BUL) ; … 14. Baverel ; 17.
Bailly ; 27. Niogret ; 33. Burlet.
CM 2005 : 1. Disl (ALL) ; 2. Liu (CHN) ; 3. Zaitseva (RUS) ; … 8. Baverel ; 9. Bailly ; 26.
Peretto ; 45. Mignerey.
Championne olympique. – 2002 : Pyleva
(RUS).
Médaillée française : aucune.
Ordre de passage des principales engagées. – 12 h 30 : Baverel (1). À 2’’ du leader :
Olofsson (SUE, 2). À 7’’ : Efremova (UKR, 3).
À 9’’ : Akhatova (RUS, 4) et Zubirilova (BLR, 5).
À 12’’ : Bailly (6). À 18’’ : Wilhelm (ALL, 7).
À 39’’ : Ishmouratova (RUS, 10). À 49’’ : Poirée
(NOR, 12). À 1’5’’ : Glagow (ALL, 17). À 1’34’’ :
Apel (ALL, 22).
Autres Françaises engagées. – À 1’ :
Peretto (14). À 1’42’’ : Bécaert (30).
Principales absentes : Henkel (ALL), non
sélectionnée ; Pyleva (RUS), suspendue pour
dopage ; Forsberg (SUE), retraitée.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde (10 km poursuite) : Wilhelm (ALL),
Poirée (NOR), Olofsson (SUE), Zaitseva (RUS),
1 fois.
Coupe du monde générale 2006 (après
16 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 591 points ; 2.
Disl, 445 ; 3. Bailly, 441 ; … 19. Baverel,
212 ; 26. Becaert, 126 ; 33. Gros, 93 ; 46.
Peretto, 41 ; 57. Jacquin, 20.
12,5 KM
POURSUITE HOMMES
K 120
AUJOURD’HUI : 18 heures, 1re manche ;
19 h 05, manche finale. Pragelato (86 km à
l’ouest de Turin).
Les 50 premiers des qualifications d’hier
(dont les 15 premiers de la Coupe du
monde, automatiquement qualifiés) disputent la première manche. Les 30 meilleurs de la première manche sont qualifiés
pour la manche finale.
Départ : 1 650 m. Arrivée : 1 528 m. – 50
engagés.
JO 2002 : 1. Ammann (SUI) ; 2. Malysz
(POL) ; 3. Hautamaeki (FIN) ; … 23. Dessum ; 28. Chedal ; 33. Santiago.
CM 2005 : 1. Ahonen (FIN) ; 2. Ljoekelsoey (NOR) ; 3. Janda (RTC) ; … 33. Chedal ; 41. Lazzaroni ; 43. Dessum.
Champions olympiques. – 1924 :
Thams (NOR). 1928 : Andersen (NOR).
1932 : Ruud (NOR). 1936 : Ruud (NOR).
1948 : Hugsted (NOR). 1952 : Bergmann
(NOR). 1956 : Hyvärinen (FIN). 1960 :
Recknagel (RFA). 1964 : Engen (NOR).
1968 : Belousov (URSS). 1972 : Fortuna
(POL). 1976 : Schnabl (AUT). 1980 : Törmänen (FIN). 1984 : Nykänen (FIN). 1988 :
Nykänen (FIN). 1992 : Nieminen (FIN).
1994 : Weissflog (ALL). 1998 : Funaki
(JAP). 2002 : Ammann (SUI).
Médaillés français : aucun.
Principaux engagés : Ahonen, Hautamaeki (FIN) ; Morgenstern, Kofkler
(AUT) ; Küttel (SUI) ; Bystoel, Ljoekelsoey
(NOR) ; Janda (RTC).
Aucun Français engagé. Principaux
absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe
du monde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen
(FIN), Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2
fois ; Bystoel (NOR), Kofler (AUT), Kranjec
(SLV), Ljoekelsoey (NOR) et Romoeren
(NOR), 1 fois.
Coupe du monde générale 2006
(après 17 épreuves, dont 1 annulée) : 1.
Janda (RTC), 978 points ; 2. Ahonen (FIN),
935 ; 3. Küttel (SUI), 689 ; … 59. Lazzaroni, 14.
PATINAGE
DE VITESSE
SHORT-TRACK
1 500 M FEMMES
AUJOURD’HUI : 19 h 30, séries ; 20 h 46,
demi-finales ; 21 h 39, finale B ; 21 h 44,
finale A.
Turin Palavela (à l’intérieur du District olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places).
Les trois meilleurs temps de chaque série sont
BOB À DEUX
1 000 M HOMMES
AUJOURD’HUI : 20 h 15, quarts de finale ;
21 h 16, demi-finales ; 21 h 52, finale B ;
21 h 56, finale A.
Turin Palavela (à l’intérieur du District olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places).
À l’issue des séries qui ont eu lieu mercredi,
dix-neuf athlètes disputent les quarts de finale
(trois quarts de cinq concurrents et un quart de
quatre). Les deux meilleurs temps de chaque
quart sont qualifiés pour les demi-finales. Dans
chaque demi-finale, les deux premiers vont en
finale A, les deux suivants en finale B, qui
détermine les places de 5 à 8.
JO 2002 : 1. Bradbury (AUS) ; 2. Ohno (USA) ;
3. Turcotte (CAN). Durand et Loscos éliminés en séries.
CM 2005 : 1. Ohno (USA) ; 2. Ahn Hyun-soo
(CDS) ; 3. Li Jiajun (CHN) ;... 24. Mattei.
Champions olympiques. – 1992 : Kim Kihoon (CDS). 1994 : Kim Ki-hoon (CDS). 1998 :
Kim Dong-sung (CDS). 2002 : Bradbury (AUS).
Médaillés français : aucun.
Principaux engagés : Ahn Yun-soo, Lee Hosuk (CDS), Ohno (USA), Li Jiajun (CHN) ;
Bedard (CAN).
Français engagés : aucun (Chataignier et
Mattei éliminés en séries).
Principaux absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Lee Ho-suk (CDS), Ahn Hyun-soo
(CDS), Ohno (USA) et Li Jiajun (CHN), 1 fois.
Coupe du monde 2006 (classement final) :
1. Lee Ho-suk (CDS), 391 points ; 2. Ahn Hyunsoo (CDS), 387 ; 3. Ohno (USA), 372 ;…
14. Fauconnet, 316 ; 15. Mattei, 314 ; 26.
Chataignier, 258.
PROGRAMME DU JOUR
9 heures
CURLING : tournoi FEMMES, suite de la
phase préliminaire.
9 h 45
SKI DE FOND : relais FEMMES.
11 heures
SKI ALPIN : super-G HOMMES.
11 h 35
HOMMES
Pas simple pour Mingeon
HOCKEY SUR GLACE : tournoi
HOMMES, tour préliminaire, Kazakhstan Russie, suivi de Italie - Allemagne (13 h 5),
Canada - Suisse (15 h 5), Suède - Lettonie
(17 h 5), Slovaquie - États-Unis (20 h 5),
République tchèque - Finlande (21 h 5).
12 h 30
BIATHLON : poursuite FEMMES.
14 heures
SKI ALPIN : combinéFEMMES, descente.
CURLING : tournoi HOMMES, suite de la
phase préliminaire.
LES FRANÇAIS
FRAN AIS DU JOUR
14 h 30
BIATHLON : poursuite HOMMES.
Hommes
Ski alpin
(super-G)
Vincentt DEFRASNE
D
Rapha
haaël POIR
POIRÉÉE
Julien
ulien ROBERT
ulie
Ferréol CANNARD
CA
Bobsleigh
Bob
(à deux)
Bruno
un MINGEON
Stééphane GALBERT
St
Fem
emmes
arine PHILIPPOT
Ski de fond Karin
A élie PERRILLAT
Aur
(relais)
Cécile STORTI
É. CAMILLE BOURGEOIS-PIN
URGEOIS-PIN
ou Émilie VINA
VIN
Marie MARCHAND-ARVIER
D-ARV
Ski alpi
pin
(combinéé, descente)
d
1 000 M HOMMES
Short-track
(1 500 m)
17 heures
Gauthier DEE TE
TESSIÈRES
Yannick BE
BERTRAND
P.-Emmanuel
mma
manuel DALCIN
D
Antoine
ntoine DÉNNÉRIAZ
ntoi
Biathlon
(poursuite
12,55 kkm)
Biathlon
(poursuite)
AUJOURD’HUI : 17 heures.
Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du
Lingotto, à proximité du Village olympique ;
capacité de 8 463 places).
qualifiés pour les demi-finales. Les deux premières des trois demi-finales (soit six athlètes)
disputent la finale A, la troisième et la quatrième la finale B. – 30 engagées.
JO 2002 : 1. Ko Gi-hyun (CDS) ; 2. Choi Eunkyung (CDS) ; 3. Radanova (BUL) ;…
12.Bouvier.
CM 2005 : 1. Jin Sun-yu (CDS) ; 2. Kang Yunmi (CDS) ; 3. Wang Meng (CHN) ;… 27. Bouvier.
Championne olympique. – 2002 : Ko Gihyun (CDS).
Médaillées françaises : aucune.
Principales engagées : Wang Meng, Cheng
Xiaolei, Yang Yang (CHN) ; Byun Chun-sa, Jin
Sun-yu (CDS), Radanova (BUL).
Françaises engagées : Gollin, Bouvier.
Principale absente : aucune.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Jin Sun-yu (CDS), 2 fois ; Yang Yang
(CHN) et Wang Meng (CHN), 1 fois.
Coupe du monde 2006 (classement final) :
1. Jin Sun-yu (CDS), 397 points ; 2. Yang Yang
(CHN) et Byun Chun-sa (CDS), 390 ;…
10. Bouvier, 344 ; 19. Gollin, 294 ; 34. Choi,
233 ; 74. Lecompère, 73.
Florence BAVEREL
Sandrine BAILLY
Delphine PERETTO
Sylvie BECAERT
Myrtille GOLLIN
Stéphanie BOUVIER
PATINAGE DE VITESSE : 1 000 m
HOMMES.
17 h 30
BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES,
1re manche.
18 heures
CESANA PARIOL. – Le bob français piloté par Bruno Mingeon aura
bien du mal à se hisser au niveau des meilleurs. (Photo Éric Feferberg/AFP)
C’EST UNE PISTE peu facile. Un
long couloir glacé et sinueux de
1 435 mètres dont les équipages de
bob à deux vont tenter, aujourd’hui et
demain, de maîtriser les courbes et les
droites sans perdre ces centièmes de
seconde qui séparent l’exploit de la
désillusion. Parmi eux, évidemment,
l’engin français, piloté par Bruno Mingeon, qui dispute là ses cinquièmes
Jeux, et qui sera aidé en poussée par
Stéphane Galbert.
Neuvième temps de l’entraînement à
deux reprises, finissant par ailleurs
13e, 15e, 16e et 18e temps des 29 bobs
inscrits, la paire française a obtenu des
résultats mitigés : « On progresse mais
on souffre, reconnaissait le pilote de
La Plagne, car c’est une piste très technique. Tout se jouera entre les virages
5 et 9. Il faudra tourner très tôt, bien
anticiper les entrées car, sinon, on
prend de la hauteur, on décale la
sortie, et on enchaîne les erreurs dans
les virages suivants. Et puis, ici, on ne
peut pas se relâcher, on doit être à
l’attaque tout le temps. » À l’attaque,
les équipages pilotés par le Suisse
Martin Annen ou l’Allemand Andre
Lange semblent déjà y être, tant ils
sont d’ores et déjà parvenus à dompter
les difficultés du parcours, ce qui
devraient leur permettre de se retrouver dans le petit groupe des vainqueurs
potentiels. Bruno Mingeon, lui, verrait
un résultat dans le top 12 comme un
bon signe. Avant les épreuves de bob à
quatre, disputées à partir de vendredi
prochain sur cette même piste de
Cesana Pariol. – R. F.
SAUT À SKIS : K 120, 1re manche.
19 h 5
SAUT À SKIS : K 120, manche finale.
19 h 20
BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES,
2e manche.
19 h 30
SHORT-TRACK : 1 500 mètres FEMMES,
séries, suivies des demi-finales (20 h 46).
20 h 15
SHORT-TRACK : 1 000 m HOMMES,
quarts de finale, suivis des demi-finales
(21 h 16).
21 h 44
SHORT-TRACK : 1 500 m FEMMES,
finale.
21 h 56
SHORT-TRACK : 1 000 m HOMMES,
finale.
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SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
AUJOURD’HUI : 14 h 30.
Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin).
Les biathlètes s’élancent, l’un après l’autre,
pour cinq tours de 2,5 km, entrecoupés de
quatre séances de tir (successivement couché,
couché, debout, debout). Chaque cible manquée se traduit par une pénalité : 150 m à ski,
immédiatement après la séance de tir. Le vainqueur est le premier à passer la ligne de départ.
Si des concurrents sont doublés, ils doivent se
retirer aussitôt de la compétition.
Altitude : entre 1 680 m et 1 630 m. Dénivelé
total : 106 m. – 60 engagés.
JO 2002 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Poirée ; 3.
Gross (ALL) ; … 18. Defrasne ; 39. Robert.
CM 2005 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Tchepikov
(RUS) ; 3. Fischer (ALL) ; … 7. Defrasne ; 9.
Poirée ; 12. Cannard ; 44. Robert.
Champion olympique. – 2002 : Björndalen
(NOR).
Médaillé français. – 2002, 2e : Poirée.
Ordre de passage des principaux enga-
SAUT À SKIS
Les courses se disputent en une seule
manche avec deux patineurs par série. Le
meilleur chrono de tous les participants
l’emporte. Un faux départ par « couple »
est autorisé. – 41 engagés.
JO 2002 : 1. Van Velde (HOL) ; 2. Bos
(HOL) ; 3. Cheek (USA) ;… 38. Kuentz.
CM 2005 : 1. Wetten (NOR) ; 2. Bos
(HOL) ; 3. Andersen (NOR).
Champions olympiques. – 1976 :
Mueller (USA). 1980 : Heiden (USA).
1984 : Boucher (CAN). 1988 : Gulyaev
(URS). 1992 : Zinke (ALL). 1994 : Jansen
(USA). 1998 : Postma (HOL). 2002 : Van
Velde (HOL).
Médaille française : aucune.
Principaux engagés : Bos, Wennemars
(HOL) ; Davis, Hedrick (USA) ; Dorofeyev
(RUS).
Aucun Français engagé.
Principaux absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe
du monde (1 000 m) : Davis (USA),
6 fois ; Dorofeyev (RUS), 2 fois ; Olde Heuvel (HOL), 1 fois.
Coupe du monde 2006 (1 000 m, après
9 épreuves) : 1. Davis (USA), 600 points ; 2.
Cheek (USA), 400 ; 3. Wetten (NOR), 382.
Bleu
Rouge
Jaune
AUJOURD’HUI : 17 h 30, 1re manche ;19 h 20,
2e manche.
DEMAIN : 17 h 30, 3e manche ; 19 h 20, 4e
manche.
Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin). Altitude : 1 683 m au départ, 1 569 m à l’arrivée.
Dénivelé : 114 m. Longueur : 1 435 m. 19
virages (11 à gauche et 8 à droite).
L’équipe du bob à deux est composée du pilote
et du freineur. Après une phase de poussée
d’environ 50 mètres, les athlètes prennent
place dans l’engin. La compétition s’organise
en quatre manches ; la victoire revient à celle
qui obtient le meilleur temps cumulé. - 29
équipes engagées.
JO 2002 : 1. Langen-Zimmermann (ALL) ; 2.
Reich-Anderhub (SUI) ; 3. Annen-Hefti (SUI)…
13. Mingeon-Hostache.
CM 2005 : 1. Lueders-Brown (CAN) ; 2. LangeKuske (ALL) ; 3. Annen-Hefti (SUI)… 24. Mingeon-Fouquet.
Champions olympiques. – 1932 : 1. H. Stevens-C. Stevens (USA). 1936 : Brown-Washbond (USA). 1948 : Endrich-Waller (SUI). 1952:
Ostler-Nieberl (ALL). 1956 : Dalla Costa-Conti
(ITA). 1960 : Non disputé. 1964 : Nash-Dixon
(GBR). 1968 : Monti-De Paolis (ITA). 1972 :
Zimmerer-Utzschneider (ALL). 1976 : NehmerGermeshausen (RDA). 1980 : Schärer-Benz
(SUI). 1984 : Hoppe-Schauerhammer (RDA).
1988 : Kipurs-Kozlov (URS). 1992 : WederAcklin (SUI). 1994 : Weder-Acklin (SUI). 1998 :
Lueders-McEachern (CAN). 2002 : LangenZimmermann (ALL).
Médaillé français : aucun.
Principaux engagés : Annen-Hefti (SUI),
Lange-Kuske (ALL), Lueders-Brown (CAN),
Zoubkov-Voevoda (RUS), Hays-Jovanovic
(USA), Höpfner-Kuehne (ALL).
Français engagés : Mingeon, Galbert.
Principaux absents : aucun.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Lange (ALL), 3 fois ; Zoubkov (RUS),
BIATHLON
gés. – 14 h 30’ : Fischer (ALL, 1). À 8’’ :
Hanevold (NOR, 2). À 20’’ : Andresen
(NOR, 3). À 43’’ : Defrasne (5). À 1’4’’ :
Gross (ALL, 7). À 1’7’’ : Poirée (9). À
1’14’’ : Björndalen (NOR, 12).
Autres Français engagés. – À 1’43’’ :
Robert (19). À 8’’ : Cannard (33).
Principal absent : Rösch (ALL), non
sélectionné.
Vainqueurs cette saison en Coupe
du monde (12,5 km poursuite) : Björndalen (NOR), Gross, Rösch et Fischer (ALL), 1
fois.
Coupe du monde générale 2006
(après 16 épreuves) : 1. Poirée, 443 pts ;
2. Fischer (ALL), 431 ; 3. Greis (ALL), 379 ;
… 11. Defrasne, 303 ; 22. Robert,
162 ; 40. Fourcade, 64 ; 63. Aubert,
20 ; 65. Cannard, 17 ; 67. Grebot, 13.
Jaune
COMBINÉ FEMMES
AUJOURD’HUI : 14 heures, descente.
Descente à San Sicario Fraiteve (93 km à
BOBSLEIGH
2 fois ; Höpfner (ALL) et Lueders (CAN), 1 fois.
Coupe du monde 2006 (classement final) :
1. Lueders (CAN), 510 pts ; 2. Zoubkov (RUS),
489 ; 3. Hays (USA), 460… 24. Mingeon, 92 ;
32. Serise, 29.
Noir
Bleu
Noir
AUJOURD’HUI : 11 heures.
Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin).
Piste « Kandahar Banchetta » . Départ :
2 536 m. Arrivée : 1 886 m. Dénivelé : 650 m.
Longueur : 2 325 m. – 63 engagés.
JO 2002 : 1. Aamodt (NOR) ; 2. Eberharter
(AUT) ; 3. Schifferer (AUT).
CM 2005 : 1. Miller (USA) ; 2. Walchhoffer
(AUT) ; 3. Raich (AUT)… 9. Poisson ; 32. Dalcin.
Champions olympiques. – 1988 : F. Piccard. 1992 : Aamodt (NOR). 1994 : Wasmeier
(ALL). 1998 : Maier (AUT). 2002 : Aamodt
(NOR).
Médaillé français. – 1988 : 1er, F. Piccard.
Dossard des principaux engagés. – De
Teissières (1) ; Bertrand (2) ; Mickel (GBR,
4) ; Dalcin (6) ; Nyman (USA, 8) ; Dénériaz
(9) ; Solbakken (NOR, 10) ; Cuche (SUI, 12) ;
Jaerbyn (SUE, 13) ; Kjus (NOR, 14) ; Bourque
(CAN, 16) ; Kernen (SUI, 17) ; Fill (ITA, 18) ;
Büchel (LIE, 19) ; Défago (SUI, 20) ; Gruber
(AUT, 21) ; Hoffmann (SUI, 22) ; Miller (USA,
23) ; Raich (AUT, 24) ; Aamodt (NOR, 25) ; Reichelt (AUT, 26) ; Guay (CAN 27) ; Svindal
(NOR, 28) ; Rahlves (USA, 29) ; Maier (AUT,
30) ; Blardone (ITA, 31) ; Kostelic (CRO, 35).
Principaux absents. – Poisson, Gruger
(AUT), blessés ; Walchhofer, Schifferer, Görgl
(AUT), non sélectionnés.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Svindal (NOR), Maier, Reichelt Gruber et Grugger (AUT), 1 fois
Coupe du monde de Super-G 2006 (après
5 épreuves) : 1. Maier (AUT), 232 points ;
2. Svindal (NOR), 224 ; 3. Reichelt (AUT),
221… 28. Dénériaz, 44 ; 44. Dalcin et De
Teissières, 1.
l’ouest de Turin). Altitude : 2 400 m au départ,
1 738 m à l’arrivée. Dénivelé : 662 m. Longueur : 2 822 m.
Prévue hier, la descente a été reportée à
aujourd’hui en raison d’un vent violent. Les
deux slaloms ont eu lieu hier. La gagnante du
combiné est celle qui aura réalisé le meilleur
temps cumulé de la descente (une manche) et
du slalom (deux manches). – 45 engagées.
JO 2002 : 1. Kostelic ; 2. Götschl (AUT) ; 3. Ertl
(ALL).
CM 2005 : 1. Kostelic (CRO) ; 2. Paerson
(SUE) ; 3. Marl. Schild (AUT).
Championnes olympiques. – 1988 : Wachter (AUT). 1992 : Kronberg (AUT). 1994 :
Wiberg (SUE). 1998 : Seizinger (ALL). 2002 :
Kostelic (CRO).
Médaillée française. – 1992, 3e : Masnada.
Principales engagées : Mancuso (USA) ;
Kostelic (CRO) ; Paerson (SUE) ; N. Fanchini
(ITA) ; Marl. Schild, Hosp, Zettel (AUT) ; Ertl
(ALL), Aufdenblatten (SUI).
Française engagée : Marchand-Arvier. Barthet a abandonné hier lors du slalom.
Principales absentes : Jacquemod, T.
Mazé (SLV), choix.
Vainqueurs cette saison en Coupe du
monde : Kostelic, 1 fois.
Coupe du monde de combiné 2006 (après
1 épreuve) : 1. Kostelic, 100 points ; 2. Paerson
(SUE), 80 ; 3. Kildow (USA), 60… 24. Barthet,
7 ; 29. Marchand-Arvier, 2.
15
JEUX OLYMPIQUES
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
K 120
SAUT À SKIS
Ahonen vers le grand saut Les Jeux
HOCKEY SUR GLACE
Le Finlandais, qui participe à ses derniers Jeux, n’a jamais eu de médaille individuelle. Un podium,
ce soir, viendrait récompenser un sportif exceptionnel.
Blessé à la cuisse droite, le gardien tchèque,
grand artisan du titre de 1998, quitte
le tournoi olympique.
À partir de 18 heures
(1re manche)
puis 19 h 05 (manche finale)
TURIN –
PRAGELATO –
de notre envoyé spécial
de notre envoyée spéciale
SON PALMARÈS individuel est
impressionnant : deux titres de champion du monde (1997 et 2005), 32 victoires et 100 podiums en Coupe du
monde, deux victoires au général
(2004 et 2005) et quatre Tournées des
Quatre Tremplins (1999, 2003, 2005 et
2006). Mais jamais de médaille olympique. Ce soir, pour la dernière fois,
Janne Ahonen, le sauteur le plus régulier de l’histoire, tentera de monter sur
le podium des Jeux. « Car, c’est certain,
je ne rempilerai pas pour quatre ans. »
L’idée ne semble pas le perturber :
« L’être humain n’a pas d’influence sur
ce genre de chose. Si je n’ai pas de
médaille, je n’y penserai pas le restant
de ma vie. Cela ne ternira pas ma carrière, pas à mes yeux en tout cas. »
À vingt-huit ans, le Finlandais connaît
sa valeur. « Je suis un perfectionniste,
dit-il. Quand j’entreprends quelque
chose, je veux que ce soit bien. Dans un
sport où le mental est primordial, cette
minutie me protège. Enfant, j’étais déjà
comme ça, je coloriais des dessins et je
ne supportais pas que le moindre trait
de feutre déborde des limites. »
Pour Ahonen, le saut à skis est un
métier à part entière. Depuis l’âge de
douze ans, il travaille avec Ari Saukko,
un entraîneur qu’il n’a pas choisi, mais
il ne lui viendrait pas à l’idée de vouloir
changer. « En Finlande, on est coachés
par l’entraîneur de notre club – en
l’occurrence celui de Lahti –, il ne se
déplace pas sur le circuit mais, quand
on saute moins bien, c’est lui qu’on
appelle. » Ahonen se plie à toutes les
contraintes de son sport : il ne se plaint
pas quand les juges le sous-notent (ce
qui arrive assez souvent) et s’élance
sans broncher d’un tremplin de vol à
skis, alors qu’il sait pertinemment qu’il
y a trop d’élan.
ALORS QUE LA SUÈDE récupère sa
vedette Peter Forsberg, qui se plaignait des adducteurs, pour affronter la
Lettonie aujourd’hui, la République
tchèque, elle, a laissé partir la sienne,
Dominik Hasek, trahi par sa cuisse
droite. Les champions du monde
auraient pu rêver de meilleures conditions pour défier aujourd’hui les Finlandais et laver l’affront du revers subi
jeudi contre la Suisse (2-3). Alors
qu’une partie de la presse tchèque
n’hésitait pas à parler hier de « funérailles » pour qualifier cette défaite,
Hasek a enterré ses derniers rêves
olympiques puisqu’il ne continuera
pas jusqu’à Vancouver 2010.
Celui qui fut l’un des principaux artisans du titre tchèque de 1998 aux Jeux
de Nagano a pourtant failli aller au
bout de son pari insensé : à quarante
ans, après avoir mis sa carrière entre
parenthèses lors d’un détour par le rink
hockey et après une saison blanche à
cause du lock-out en NHL, il avait
recoiffé son casque cette saison aux
Senators d’Ottawa avec l’espoir de
Les Américaines battues !
Janne Ahonen espère s’envoler ce soir vers une médaille olympique, qu’il attend depuis si longtemps.
CHAMPIONNATS DE FRANCE AMATEURS
McEwen
dans les temps
Le Tour du Haut Var et la Classic Haribo sont l’occasion pour les jeunes Français de confirmer de bons débuts.
BIEN SÛR, il est beaucoup trop tôt
pour s’enflammer déjà ou tomber
précipitamment dans le poncif du
renouveau. Les choses sérieuses
commencent à peine et pour l’instant, c’est juste une impression,
concrétisée tout de même au tableau
d’affichage : les Français sont bien
partis. À deux semaines du départ de
Paris-Nice, ils ont déjà gagné treize
fois depuis le début de saison, et
même si l’on retranche les succès
anecdotiques enregistrés au Tour du
Gabon (Guesdon, Jegou) ou ceux
acquis au niveau Élite open par les
Bretagne-Jean Floch (Le Lay, Bonsergent, Guilbert), cela donne encore
huit victoires obtenues dans un
contexte de concurrence internationale (1). Dans ses premiers temps de
passages, le cyclisme français est
donc largement en avance par rapport à l’an dernier (2). Surtout, ce
sont les jeunes, parfois même les très
jeunes qui ont pris la saison par le
bon bout. Il ne s’agit pas de les
mettre sous pression plus qu’il ne
faut, mais le week-end qui lance la
Coupe de France aujourd’hui avec le
difficile Tour du Haut Var, suivi
demain de la Classic Haribo, est déjà
une occasion de confirmer ce bon
départ, même si ce doit être par
petites touches.
Le Tour du Haut Var a valeur de semiclassique pour ceux qui s’expriment
dans les bosses. Alors, on sent Rémy
Di Gregorio qui frétille sur la lancée
d’un Tour Méditerranéen où il est
monté au créneau très souvent, 13e
en haut du Faron qu’il escaladait
pour la première fois en compétition,
juste derrière le séduisant Rémy Pauriol, un autre jeune de la région marseillaise. Si Pauriol, champion de
France des Élite 2 sur l’exigeant circuit de Boulogne-sur-Mer, est
actuellement en Californie avec son
équipe Crédit Agricole, Di Gregorio
est quant à lui forcément motivé par
un Haut Var où il avait accompli
140 kilomètres devant, l’an dernier,
alors qu’il débutait, à dix-neuf ans et
demi. « Je ne savais pas trop me
situer. Je suis arrivé directement
dans le grand bain, des juniors au Pro
Tour avec seulement une année chez
les espoirs entre les deux. Chez les
jeunes, j’étais bien partout, j’avais
même été champion de France du
chrono en junior. Mais maintenant,
je sais que je suis grimpeur. Les
grands cols, c’est ça qui me fait rêver
et c’est vrai que ma place au Faron,
ça donne des idées. » Sur le Tour
Méd, Rémy Di Gregorio avait aussi
pris une part prépondérante, à
Hyères, dans le succès d’étape de
son équipier de La Française des
Jeux, Mathieu Ladagnous. Le Béarnais a frappé fort, pour un néo-pro de
vingt et un ans, et c’est sur la Classic
Haribo qu’on l’attend demain, malgré la semaine passée sur la piste
avec l’équipe de France en préparation des Mondiaux de Bordeaux. « Il
saura vite faire beaucoup de
choses », pense à son propos Marc
Madiot, récompensé de son investissement sur les jeunes.
Voici l’autre Chavanel
Dans le domaine du sprint, cette
année révélera peut-être aussi
Sébastien Chavanel, vingt-cinq ans
le mois prochain, de deux ans le
cadet de Sylvain. Une cascade de
pépins (notamment trois mois sans
courir suite à l’ablation d’un kyste)
l’a empêché l’an dernier de poursuivre sur la lancée encourageante
de 2004 (4 victoires, maillot vert du
Tour de l’Avenir), mais c’est reparti
de plus belle, semble-t-il, avec
quatre kilos de moins. Il vient d’épingler Robbie McEwen, la semaine
dernière au Portugal, et ce n’est
quand même pas rien, d’autant que
l’Australien avait fait rouler son
équipe sur les vingt-cinq derniers
kilomètres. « Je me suis retrouvé
dans sa roue à 1 500 mètres de l’arrivée, raconte le jeune sprinteur de
Bouygues Telecom. Aux trois cent
mètres, j’ai senti que je pouvais vraiment le battre. Je me suis lancé en
même temps que lui, on s’est retrouvés épaule contre épaule parce qu’il
a fait un petit écart. On a dû s’arrêter
de pédaler tous les deux et là, je me
suis dit que c’était fichu parce qu’il
allait redémarrer plus vite que moi.
Mais non, il finit dans ma roue. Il m’a
félicité. Il me connaissait déjà un peu
mais j’ai senti qu’il s’était rendu
compte que je pouvais aller vraiment
vite. Maintenant, il faut confirmer. Je
m’étais déjà fixé la Classic Haribo,
alors là, c’est un gros objectif… » La
saison qui commence déborde
d’ambitions toutes neuves.
PHILIPPE BOUVET
(1) Dessel (Tour Méditerranéen
+ 1 étape) ; Ladagnous (étape au Tour
Méditerranéen) ; Leblacher et Pétilleau (étapes à Bessèges) ; Hinault
(étape au Langkawi) ; Mangel (étape
au Tour Down Under) ; Séb. Chavanel
(étape au GP Costa Azul).
(2) 3 victoires à la même date en 2005 :
2 pour Bichot, 1 pour Casper.
DOMINIQUE ISSARTEL
BOXE
C’est bien parti
de notre envoyé spécial
gue les adeptes du saut à skis de la
majorité des mortels. « Les gens
demandent souvent si les sauteurs
sont fous. La réponse est oui, mais pas
comme ils l’entendent. La folie du sauteur n’apparaît qu’en haut des tremplins quand, quelques secondes avant
de partir, il se demande : “Que va-t-il
m’arriver ? Est-ce que je ne vais pas
aller trop loin ?” Ça m’est arrivé plusieurs fois, ça nous est tous arrivé.
Notre folie, à cet instant-là, c’est de
s’élancer quand même. »
Il fait partie des jeunes Français en vue en ce début de saison. À vingt ans, Rémy Di Gregorio,
treizième au Faron la semaine dernière, lors du Tour Méditerranéen, compte bien encore faire
parler de lui aujourd’hui lors du Tour du Haut Var, qu’il court pour la deuxième fois de sa
carrière.
(Photo Bernard Papon)
Valverde n’est pas venu
ANNONCÉ AU DÉPART du Tour du
Haut Var et de la Classic Haribo,
l’Espagnol Alejandro Valverde est
forfait. « Il s’est réveillé malade jeudi
matin et souffre probablement d’une
grippe intestinale », a justifié Francis
Lafargue, qui dirige ce week-end
l’équipe Caisse d’Épargne.
Le deuxième du dernier Championnat du monde devrait, comme prévu
par son programme initial, réapparaître au Tour de Murcie (1er-5 mars).
Le Tour du Haut Var, disputé
aujourd’hui sur les reliefs autour de
Draguignan, est marqué par la rentrée de David Moncoutié et la reprise
de Christophe Moreau après son
abandon à Bessèges.
Philippe Gilbert, vainqueur sortant,
son partenaire Thomas Lövqvist, Syl-
AUJOURD’HUI. – 1re manche de la Coupe de France 2006 :
Draguignan-Draguignan (181 km). Départ à 11 h 20, avenue
Carnot ; arrivée vers 16 h 20, boulevardClemenceau après un premier passage (km 137). Principales difficultés : côte des Marjoris
(km 52) ; col de Mons (km 81) ; côte des Tuillières (km 144).
Principaux engagés. – FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Gilbert,
(BEL) ; Casar, Bichot, Di Gregorio, Roy, Mourey ; Lövkvist,
Larsson (SUE). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Bodrogi (HON) ; Botcharov (RUS) ; Caucchioli (ITA) ; Charteau, Edaleine, Talabardon ; Fofonov (KAZ) ; Renshaw (AUS). COFIDIS (FRA) : Sy. Chavanel ; Moncoutié, Moinard ; Bertagnolli, Moreni (ITA) ;
Marichal, Scheirlinckx (BEL) ; Fernandez (ESP). QUICK STEP
(BEL) : Nuyens ; Tankink (HOL) ; Vasseur. BOUYGUES TÉLÉCOM
(FRA) : Brochard, Bénéteau, Drancourt, Fédrigo, Pineau,
Rous, Sprick, Voeckler. LIQUIGAS (ITA) : Nibali. RABOBANK
vain Chavanel, lauréat en 2003, l’Italien Pietro Caucchioli, en forme
avancée, le Hollandais Peter Weening, Cyril Dessel, sur la lancée de
son succès au Tour Méditerranéen,
mais aussi Laurent Brochard, Thomas Voeckler ou le champion de
France Pierrick Fédrigo sont les principaux favoris d’une épreuve assez
relevée qui s’adresse en priorité aux
puncheurs des bosses. – Ph. Bo.
(HOL) : Weening, Posthuma ; Vastaranta (FIN). CAISSE
D’ÉPARGNE (ESP) : Berthou, Perget, Portal ; Garcia Acosta.
AG2R-PRÉVOYANCE (FRA) : Moreau, Calzati, Dessel,
Dupont, Goubert, Loubet, Mangel, Riblon. ACQUA
E SAPONE (ITA) : Nocentini. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Amorison ; Cummings (GBR). AUBER 93 (FRA) : Brouzes, Drujon ;
Mandri (EST) ; Mazet, Méderel, Mespoulède, Morizot ;
Nilsson (SUE). BRETAGNE-JEAN FLOCH (FRA) : Bonsergent,
Dalibard, Duret, Guilbert, Hervé, Lelay, Lelarge, Pétilleau. CHOCOLAT JACQUES (BEL) : Willems. MICHE (ITA) :
Hamburger (DAN). NATURINO (ITA) : Fischer (BRE). UNIBET.COM
(BEL) : C. Garcia Quesada (ESP) ; Boucher, Gabriel. AGRITUBEL
(FRA) : Bergès, Coutouly, Crosbie ; Duenas (ESP) ; Johnson
(AUS) ; Buffaz, Salmon ; Baranauskas (LIT). – 141 engagés.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Les classiques et le maillot vert : les
objectifs de l’année sont inchangés
pour la Pro Team belge
Davitamon-Lotto, présentée cette
semaine en Belgique. Tout le monde
est sollicité, de Peter Van Petegem
– qui songe également au
Championnat du monde –, le
spécialiste des classiques
de l’équipe, au sprinter Robbie
McEwen. « Le Volk (25 février)
constitue mon premier objectif »,
annonce l’Australien, qui réside en
Belgique. «Je veux également
gagner Milan-San Remo, ajoute
McEwen, qui disputera
Tirreno-Adriatico auparavant. Ma
condition s’améliore, le GP Costa
Azul – qu’il a remporté la semaine
dernière –, m’a permis de trouver le
rythme », explique-t-il. Après les
classiques, il se concentrera sur le
maillot vert, qu’il s’est déjà adjugé à
trois reprises (2002-2003-2004).
« Boonen sera le client numéro 1
pour les sprints, explique-t-il. Lui et
Petacchi sont très forts, mais aucun
d’entre nous ne domine vraiment les
autres. Je les ai déjà battus tous les
deux. Cela annonce de jolies luttes. »
GERRANS ET DEIGNAN
S’ENTRAÎNENT. – Philipp Deignan et
Simon Gerrans, les deux coureurs
d’AG2R Prévoyance victime d’une
chute lors du GP d’Ouverture La
Marseillaise (31 janvier) ont tous les
deux repris l’entraînement. Opéré le
1er février de la clavicule droite,
Deignan s’entraîne depuis mercredi
sur home-trainer chez lui en Irlande.
Bien qu’opéré des deux épaules
(fracture de la clavicule gauche et
disjonction des ligaments de
l’articulation acromio-claviculaire) le
3 février, l’Australien est plus avancé
dans sa rééducation. Depuis lundi,
Gerrans a repris les sorties sur la
route et il devrait effectuer sa
rentrée à Milan-Turin (4 mars). Si
tout se passe bien, le vainqueur du
Tour Down Under participera ensuite
au Tour de la Province de Lucca
(6 mars) puis à Tirreno-Adriatico
(8-14 mars).
RÉSULTATS
T O UR D’ AL G ARV E ( 2 . 1 [ P O R ] ,
15-19 février). – 3e étape, Castro MarinFaro : 1. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto),
les 198 km en 4 h 55’34’’ (moy. :
40,194 km/h) ; 2. Hunt (GBR, Unibet.com) ; 3.
M. Zberg (SUI, Gerolsteiner) ; 4. Verbrugghe
(BEL, Cofidis) ; 5. Hovelynck (BEL, Chocolat
Jacques) ; ... 10. Rebellin (ITA, Gst) ; 14.
Mengin (Française des Jeux), t.m.t.
Classement général : 1. Hunt (GBR, Unibet.com), 12 h 59’35’’ ; 2. Steegmans (BEL,
Davitamon-Lotto), à 2’’ ; 3. Sabido (POR, Barloworld), à 3’’ ; 4. M. Zberg (SUI, Gerolsteiner), à 4’’ ; 5. Lopes (POR, LA Aluminios), à
8’’ ; 6. Mengin (Française des Jeux), à 9’’.
AUJOURD’HUI. – 4e étape : Lagoa-Portimao
(174,5 km)
Revanches dans l’air
Quatre des finales, ce soir à Saint-Quentin,
constitueront des retrouvailles, probablement
avec un résultat différent.
TOUT COMME l’an passé, les
finales des Championnats de France
amateurs, ce soir à Saint-Quentin
(Aisne), opposeront les hommes de
la génération olympique 2004 à de
jeunes loups rêvant de prendre leur
place.
Sept champions sortants défendent
leur titre, neuf en considérant que
Jérôme Thomas, grippé, n’avait pu
disputer la finale l’an dernier tandis
que Mamadou Diambang, tenant
des moyens, est monté en mi-lourds.
Trois champions seulement sont
donc absents, le mouche Sofiane
Takoucht, qui a déclaré forfait en
demi-finale, le welter Xavier Noël,
éliminé en quart de finale, et le milourd John Dovi, retraité. Sur les sept
champions à défendre leur titre,
quatre retrouvent le même finaliste.
Avec, peut-être, un résultat différent.
Le plus menacé est le mi-mouche
Redouane Asloum (23 ans). L’an dernier, il avait difficilement battu
26-25 Nordine Oubaali. Depuis, le
frère de Brahim a été opéré d’une
épaule, tandis que le cadet des
Oubaali (20 ans) a continué à progresser. Il en est de même en légers
où Jean Gomis (23 ans) pourrait
prendre sa revanche sur Boubacar
Dangnoko (23 ans), lequel n’a pas
fait preuve depuis de toute la rigueur
nécessaire.
En super-lourds, Mohamed Samoudi
(25 ans), apparaît également menacé, d’autant que sa victime de l’an
dern ier , M o ha med A m an iss i
(25 ans), l’a dépassé en expérience
en évoluant sous le maillot marocain, disputant notamment le Mondial. En revanche, le coq Ali Hallab
(25 ans) part nettement favori pour
battre de nouveau Hicham Ziouti
(21 a ns). Toujours dans les
revanches, le lourd Newfel Ouatah
(20 ans) aura beaucoup de mal pour
reconduire son succès sur John
MBumba (22 ans), acquis l’an dernier en demi-finale. Depuis, MBumba, médaillé d’or aux Jeux de la Francophonie, a beaucoup progressé.
La finale des welters apparaît beaucoup plus incertaine. Bien que
n’étant pas un véritable homme de
69 kg, Alexis Vastine (19 ans) misera
sur sa vitesse et sa technique face à
Jaoid Chiguer (20 ans), finaliste l’an
dernier. La finale des mouche aurait
pu être prometteuse mais Amine
Boumeraci (19 ans), vice-champion
d’Europe juniors, connaît trop de
problèmes de poids pour espérer
inquiéter un médaillé d’argent olympique, Jérôme Thomas (27 ans).
– A.–A. F.
AUJOURD’HUI. – 19 heures, Palais des
sports de Saint-Quentin. Mi-mouche :
Asloum-Oubaali. Mouche : ThomasBoumerdaci. Coq : Hallab-Ziouti.
Plume : Djelkhir-Frénois. Légers :
Dangnoko-Gomis. Super-légers :
Adriani Vastine-Bouzaiane. Welters :
Alexis Vastine-Chiguer. Moyens :
An ou ch e-Re br asse. Mi-lo urds :
Diambang-Piquet. Lourds : MBumbaOuatah. Super-lourds : Samoudi Amanissi.
LA DRÔLE DE NUIT DE MONSHIPOUR. – Mahyar Monshipour, qui prépare
actuellement à Serre-Chevalier la prochaine défense de sa ceinture WBA des
super-coq (le 18 mars à Levallois), a passé une nuit agitée après avoir assisté,
jeudi soir à Turin, au programme libre de son ami patineur Brian Joubert.
Parti vers minuit au volant de son véhicule personnel, il s’est retrouvé bloqué
par la neige dans la région de Chambéry et, n’ayant pu trouver ni chaîne ni
hôtel ouvert à cette heure tardive, a dormi pendant une heure et demie dans
sa voiture. Saisi par le froid, il a repris l’autoroute en direction de Turin avant
de trouver un café où il patienta jusqu’à 6 heures. Après avoir enfin mis la
main sur une paire de chaînes, il est arrivé sur son lieu de stage à 8 h 30 mais
ne s’est pas entraîné comme prévu.
JEBAHI QUITTE FERNANDEZ. – Finalement, Abdel Jebahi n’a pas accepté
d’aller affronter l’Anglais Jonathan Thaxton, hier à Londres. « J’ai été prévenu
tardivement, et, rentrant de vacances, j’étais trop lourd. » Jebahi, qui a quitté
son entraîneur Carlos Fernandez, a rejoint Patrice Aouissi à Pont-Évêque.
RÉSULTATS
RÉUNION DE CHÂTELLERAULT (17 février). – Super-légers (6 × 3) : Loïc Fouré b. Marian
Cazacu (ROU) aux points. Plume (4 × 3) : Thomas Blondel b. Christian Ferchi (ROU), arrêt de
l’arbitre au 3e round.
RÉUNION DE LONDRES (17 février). – Mi-lourds (6 × 3) : Steven Spartacus (GBR) b.
Karim Bennama aux points. Super-welters (8 × 3) : Darren Baker (GBR) b. Louis Mimoune,
arrêt de l’arbitre au 2e round.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
lourdes mais Ahonen ne bronche pas.
Quand arrive son tour de commander
une saucisse, il regarde le vendeur et
lui dit : « Donnez-moi tout ce que vous
avez. J’achète toutes les saucisses et
toutes les frites. » Puis il s’en va, un
léger sourire aux lèvres, ne laissant
rien aux fêtards balourds.
Tout Janne Ahonen est là. Peu de
paroles mais un comportement de seigneur. Il est dans la vie comme en haut
des tremplins. Et même s’il ne se livre
pas facilement, il est capable, en une
seule phrase, de définir ce qui distin-
Bleu
Rouge
COUPE DE FRANCE
Je me sentais tout le temps forcé. Je
n’avais pas envie de rire avec eux. »
Janne Ahonen n’est pas du genre à se
laisser faire. Ari-Pekka Nikkola, son
ancien coéquipier, raconte qu’un soir
d’été, en sortant de discothèque, à
Lahti, le vainqueur de la Coupe du
monde s’est retrouvé à faire la queue
devant une baraque à saucisses. Derrière lui, une dizaine de fêtards, passablement éméchés, ont commencé à le
chauffer : « Allez, saute, Ahonen !
Viens, on va au tremplin, on te prend
quand tu veux. » Les réflexions sont
tirs) ont finalement créé la sensation
de ces demi-finales en dominant les
USA aux tirs au but ; Martin n’en
encaissa aucun lors de cette séance.
Rooth planta, une fois encore, le but
décisif. « Je ne peux pas y croire, lâcha
Martin. On a battu les États-Unis. On
est en finale. Mais c’est une extraordinaire surprise. On a laissé notre cœur
sur la glace. On a été dominées, mais
on a dressé un barrage. » L’Américaine Kristin King n’en revenait pas :
« On a tiré tout le temps au but, dans
toutes les positions. Impossible de
faire plus. Mais on a perdu. Je suis
dégoûtée. »
La Suède affrontera en finale, lundi
soir, le Canada, qui a battu hier la Finlande (6-0). En poule, les Scandinaves
avaient reçu une fessée par les filles à
la feuille d’érable (1-8). Et à Salt Lake,
elles avaient pris 11-0. – Y. Ri.
Jaune
Bleu
Jaune
CYCLISME
plein d’humour. « Quelques jours plus
tard, raconte-t-il, Römoren m’a répondu : “Si tu veux un conseil pour rester
debout sur tes skis, fais moi signe !”…
Quant à ma réputation, je m’en fiche.
C’est une image que les gens veulent
avoir de moi, parce que j’ai toujours
été discret. Je suis arrivé sur le circuit à
quinze ans (un titre de champion du
monde juniors en poche) et je regardais mes idoles, Weissflog, Bredesen,
avec des yeux d’enfant. Je n’osais rien
dire et les photographes me fixaient
avec leurs objectifs : “Souris, souris !”
(Photo Jérôme Prévost)
LES AMÉRICAINES menaient 2-0, se
voyaient déjà en finale. O.K., il restait
encore près de quarante minutes. Mais
pas grand monde n’aurait parié sur un
retour et une victoire de la Suède,
puisque les États-Unis n’avaient
jamais raté une finale mondiale ou
olympique. Et pourtant, l’invraisemblable est arrivé. Les championnes du
monde en 2005, deuxièmes aux Jeux
de Salt Lake City, ont craqué. La Suédoise Maria Rooth a d’abord permis à
son équipe de réduire le score (2-1,
26’17), avant d’égaliser (2-2, 29’40).
Les partenaires de Jenny Potter se sont
fait rattraper alors qu’elles évoluaient
en supériorité numérique. La suite du
match fut exceptionnelle d’intensité.
Aucun but ne fut inscrit lors de l’ultime
période, ni pendant la prolongation.
Les Suédoises, grâce à une gardienne,
Kim Martin survoltée (37 arrêts sur 39
Noir
Noir
C’était en fin de saison dernière, à Planica. Le Norvégien Einar Römoren
venait de se poser à 239 m, le plus long
saut jamais enregistré en saut à skis.
« Le jury avait fait une erreur et nous
DRAGUIGNAN –
réintégrer la sélection dirigée par Alois
Hadamczik. Ses stats flatteuses
(92,5 % de tirs arrêtés en 43 matches)
le lui avaient permis.
Pour l’entame du tournoi mercredi
contre l’Allemagne (4-1), il avait d’ailleurs été choisi comme dernier rempart
aux dépens de Tomas Vokoun, l’habituel titulaire. Mais après dix petites
minutes de jeu, « Dominator », la
position acrobatique du « papillon »
(genoux à terre tournés vers l’intérieur) lui causait une douleur derrière
la jambe droite. « C’est fini pour moi,
c’est triste », soupirait hier celui qui fut
élu six fois meilleur gardien de la NHL
et qui ne veut pas hypothéquer la fin de
la saison avec Ottawa, où il est attendu
dès ce week-end. Son forfait s’ajoute,
côté tchèque, à celui de l’attaquant
Patrick Elias, blessé à une côte. La liste
des éclopés fait tousser du côté de la
NHL, employeur de la plupart des
joueurs présents à Turin. Bill Daly, l’un
de ses éminences, a ainsi annoncé hier
que le Championnat nord-américain
ne s’engageait pas – pour l’instant – à
libérer ses joueurs pour les Jeux audelà de 2010. – J.-B. R.
DEMI-FINALES FEMMES
envoyait de trop haut. Je le savais mais
j’y suis allé quand même, parce que
c’est mon métier, c’est comme ça que
je gagne ma vie. » 240 mètres plus
bas, le Finlandais, déséquilibré, part en
arrière et sa tête tape contre le sol gelé.
Il quitte le tremplin sur une civière, une
minerve autour du cou, mais n’a rien
de cassé. Le soir, depuis sa chambre, il
envoie un texto chambreur à
Römoren : « Si tu veux savoir ce qu’on
ressent à 240 m, appelle-moi. » Car,
malgré son surnom d’« homme qui ne
sourit jamais », Janne Ahonen est
« La folie du sauteur
n’apparaît qu’en haut
des tremplins »
perdent Hasek
16
RUGBY TOP 14 (17 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PERPIGNAN - CASTRES
Pez entre ombre et lumière
Rayonnant dans le Tournoi mais le plus souvent remplaçant à l’USAP, l’ouvreur italien se voit offrir une chance de briller.
AUJOURD’HUI, 15 H 10,
STADE AIMÉ-GIRAL
(en direct sur Canal +)
AUJOURD’HUI
15 H 10
Perpignan - Castres
(en direct sur Canal +)
17 H 30
Brive - Biarritz
(en direct sur Canal + Sport)
18 H 30
Montpellier - Bourgoin
Toulon - Clermont
Pau - Bayonne
Narbonne - Toulouse
DEMAIN
PERPIGNAN : 15 Edmonds –
14 Manas, 13 Marty, 12 Grandclaude,
11 Naulu – 10 Pez, 9 Durand – 7 Goutta (cap.), 8 Tonita, 6 Le Corvec – 5
Hines, 4 Gaston – 3 Mas, 2 Tincu ou
Konieck, 1 Freshwater. Entraîneur :
P. Boer et P. Ducousso. Remplaçants : 16 Konieck ou Tincu, 17 Bozzi,
18 Debaty, 19 Alvarez-Kairelis,
20 Vaki, 21, S. Dupuy, 22 Hume.
CASTRES : 15 Teulet – 14 Milford,
13 Raffault, 12 Christophers, 11 Fleming – 10 Marticorena, 9 Albouy
(cap.) – 7 Bernad, 8 R. Capo Ortega,
6 Puricelli – 5 Nallet, 4 Ghezal – 3
Attoub, 2 Roumieu, 1 Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : 16 Giorgadze, 17 Castex,
18 Santoni, 19 Taussac, 20 Lapierre,
21 Fior, 22 Barrau.
Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées).
20 H 45
Agen - Stade Français
(en direct sur Canal +)
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4
2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4
3. St. Français . 48 14 10 0 4
4. Perpignan.... 45 15 10 0 5
5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5
6. Castres ........ 44 14 9 0 5
7. Clermont...... 40 14 9 0 5
8. Agen ............ 34 15 7 0 8
9. Brive ............ 34 15 7 1 7
10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10
11. Narbonne .... 21 14 5 0 9
12. Montpellier... 16 14 3 0 11
13. Pau .............. 13 15 3 0 12
14. Toulon ......... 12 14 2 0 12
PERPIGNAN –
de notre envoyé spécial
(Italie et Perpignan)
27 ans, né le 6 décembre 1978
à Cordoba (ARG)
1,77 m ; 86 kg
Demi d’ouverture ou arrière
23 sélections (153 points,
dont 4 essais)
Première sélection : Samoa - Italie
(43-24) le 8 juillet 2000 à Apia.
Dernière sélection : Italie - Angleterre (16-31) le 11 février 2006
Clubs précédents : Rome (ITA),
Rotherham (ANG), Leicester (ANG),
Bath (ANG) et Castres.
Ramiro Pez, ici ballon en mains à l’ouverture une des rares fois où il a joué, va tenter aujourd’hui de confirmer avec son club, contre Castres, les très bonnes
performances qu’il a réalisées avec l’équipe d’Italie dans le Tournoi.
(Photo Marc Francotte)
alors…» Alors jusqu’à la fracture
malencontreuse du cadet des Laharrague, le destin de Pez semblait solidement accroché au banc de l’USAP.
Pour autant, Ramiro se plait sous le
soleil de Perpignan. « Ils vivent le rugby, comme nous on vit le foot. C’est
bon. »
Le choix de l’Italie
Quand il dit « nous », il veut dire les
Argentins. Car il a grandi là-bas, à Cordoba, dans une rue singulière. En effet,
à quelques maisons de la sienne, dans
la « res Sevallos », vivaient les frères
Legora – deux anciens Pumas –, Diego
Gianantonio, son partenaire de club,
avec lesquels il partageait ses jeux
d’enfant. « Ce sont eux qui m’ont
emmené au club. J’avais quatre ans. »
Suivent les saisons, les victoires, les
défaites, l’amitié et les titres nationaux
avec Cordoba. « On s’entraînait deux
fois par semaine, nous étions amateurs, moi, c’est mon père, architecte,
qui subvenait à mes besoin. » Ce père
qui l’a élevé lorsque sa mère, publicitaire, a quitté le foyer familial pour
aller vivre au Paraguay lorsqu’il avait
cinq ans. « C’est dur mais c’est la
vie… »
Il débutera des études « mais que j’ai
arrêté lorsque j’ai intégré l’équipe
d’Argentine des moins de 21 ans ».
Puis il décidera alors de vivre sa vie à
travers le rugby. « On m’a proposé de
terminer la saison avec Rome et nous
avons gagné le Championnat. » Avec
Gilbert Doucet comme entraîneur,
La saison de Pez
minutes jouées depuis le
début de saison avec l’USAP.
(3 m. en Top 14, 2 fois titulaire, 3 m. en
Coupe d’Europe, 1 fois titulaire).
minute jouée avec Castres.
minutes jouées avec
l’équipe d’Italie
(5 fois titulaire contre l’Argentine, les
Fidji, les Tonga, l’Irlande et l’Angleterre).
l’actuel manager de Bayonne : « C’est
un joueur qui sent le jeu, un garçon
adorable. »
Puis Ramiro a rejoint l’Angleterre
(Rotherham), Leicester avant de
rebondir à Castres, où on ne l’a pas
jugé nécessaire, et enfin Perpignan, où
il n’a pas ou peu joué. Mais il pourra
aujourd’hui montrer contre les Tarnais
ce qu’il prouve avec l’Italie depuis deux
week-ends. L’Italie parce que ses deux
grands-pères ont un jour quitté la
Péninsule pour l’Amérique du Sud.
« Mon grand-père paternel était charpentier. Il est parti d’Italie pour
l’Argentine après la Première Guerre
mondiale pour chercher du travail.
Malheureusement, il est décédé et ne
m’a jamais vu avec le maillot de
l’équipe d’Italie. Au début lorsqu’on
m’a proposé de jouer pour ce pays ça a
été très difficile… Mais désormais je
veux rendre tout ce que l’Italie m’a
apporté. Elle m’a permis de m’exprimer… »
C’est alors que Marcel Dagrenat, le
Président de l’USAP, cassant, intervient et met fin à ses propos. Il est
12 h 20, et le repas collectif a sonné à
12 h 15. Il fait toujours soleil sur Perpignan mais il y règne comme une forme
de tension.
JEAN-CHRISTOPHE COLLIN
LAURENT SEIGNE, l’entraîneur de Castres, redoute l’entame de l’USAP.
« On sait à quoi s’attendre »
« PERPIGNAN, C’EST UN RENDEZ-VOUS important dans
la course aux demi-finales ?
– Oui. On peut le voir comme un match qui vaut huit points. On a
très envie d’être dans le dernier carré mais la course est encore
longue. Il est dommage que nous traînions nos faux pas à la
maison – contre l’USAP (18-23) et Biarritz (13-19).
– Comment l’abordez-vous ?
– Malheureusement avec trop de blessés. Il nous manque
Meeuws, Vigneaux, Forestier, Spanghero, Froment, Volley,
Faure, Raffault et Delaigue. Ça fait du monde. En même temps,
c’est une opportunité pour certains joueurs comme Bernad, qui
n’ont eu que peu de temps de jeu pour prouver leur valeur.
Pour eux, c’est l’heure. Parce que réussir une belle performance
à Perpignan, ça constitue une référence. Si tu es bon à l’USAP,
on te prend au sérieux.
– Quelle sera la clé ?
– Si on veut avoir une chance de réussir, il faudra exister pendant
la première demi-heure, où Perpignan impose toujours un gros
tempo. L’USAP reste sur une défaite à domicile – contre Biarritz
(3-17). On sait à quoi s’attendre. »
PAU - BAYONNE
PAU : Dumitras – Mbu, Cistacq,Puyo, Souverbie– (o) Beauxis,(m) Laussucq– Tabacco, Soucaze,Forgues– Morgan,Dearlove– Lea’aetoa, Terrain(cap.),Sparks. Entraîneurs : P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette. Remplaçants : Tiatia, Laperne,
Rudzki, Manta, Cibray, Cabannes, Quesada.
BAYONNE : Thiery – Nunez-Piossek, Dourthe, Inigo, Lhande – (o) Fraser, (m) Siro –
Lafaiali’i, Van Schalkwyk, Gratchev – Tewhata, Cléda – Coetzee, Laurent (cap.),
Tomuli.Entraîneurs:G. Doucet,X.PéméjaetP. Alvarez.Remplaçants: Hill,Usandisaga, Weissels, Bergez, Massabeau, Sudre, Vermis.
Arbitre : M.Berdos (Île-de-France).
BAYONNE –
de notre envoyé spécial
UNE FINALE ? Même pas. « Là, si on
gagne, on poussera juste un ouf de soulagement, glisse malicieusement
Richard Dourthe, centre et buteur de
l’Aviron Bayonnais. Quand on gagne
une finale, on doit être inondé de bonheur… » L’ex-Dacquois reconnaît qu’il
ne sait pas tout à fait de quoi il parle,
puisqu’il n’a jamais gagné de finale.
Mais, comme tous ses partenaires, il
est sensible à l’enthousiasme qui a
gagné la sous-préfecture des PyrénéesAtlantiques pour cette rencontre déci-
sive à Pau, la Béarnaise et préfecture.
« On n’avait jamais vu ça, s’enflamme
le président Francis Salagoity. Même
pour les phases finales de 1982 (défaite
en finale contre Agen, 9-18). » Vingtsept autocars affrétés, une noria de
minibus et une estimation impossible
de véhicules particuliers, couvriront, à
partir de ce matin, la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes.
C’est la fête à Bayonne, une de plus.
La ferveur « bleu et blanc » a été
confortée par les résultats d’un sondage, révélé hier par le quotidien SudOuest : à la question quel club représente le mieux le Pays basque 66 % des
concurrents directs pour le maintien.
Mais il est évident qu’en mettant Pau à
douze points derrière nous notre avenir
serait éclairci et que nous pourrions
co m m e n c er à r e n o u v el e r d e s
contrats… »
« Nous avons
du caractère et il nous
a joué des tours »
La « prime » est donc alléchante pour
les joueurs. Pour la municipalité aussi
qui a fait adopter, mardi soir, son budget primitif – dont 6,5 millions d’euros
pour la rénovation du stade Jean-Dauger – contre le vote unanime de son
opposition parmi laquelle un élu
d’extrême gauche (LCR) a remis en
cause l’investissement, estimant que
Bayonne n’avait pas encore de chances
réelles de se maintenir en Top 14. Mais
une victoire bayonnaise, ce soir, changerait la donne et le début des travaux,
programmé pour le 1er avril, serait
confirmé.
Si l’Aviron joue gros au Hameau, le
match s’annonce crucial pour Pau. Face
à l’invasion annoncée, la ville a réagi :
LES GROS BRAS EN MISSION. – Six des sept premiers au classement,
tous candidats aux demi-finales (l’exception étant Perpignan, qui reçoit
Castres) sont en déplacement ce week-end. Ceux qui tomberont se placeront
dans une situation délicate.
BRIVE TIENDRA-T-IL ? – Les Corréziens sont encore invaincus à domicile. Mais la venue de Biarritz, récent vainqueur à Perpignan (17-3) mettra les
nerfs de ses supporters à rude épreuve.
TOULOUSE VEUT ASSURER. – Les champions d’Europe ont l’objectif de
récupérer des points précieux à Narbonne, comme l’an passé. Aussi mobiliseront-ils les internationaux ménagés en début de semaine.
MONTPELLIER JOUE GROS. – En recevant Bourgoin, les Héraultais ne
s’attendent pas à une partie de plaisir. Mais une victoire leur permettrait de
moins se soucier de ce qui se passe derrière eux.
PAU : LE SURSAUT ? – Pau n’a plus le choix. Il doit absolument s’imposer
contre Bayonne pour conserver l’espoir d’éviter la relégation. Quasiment un
match de barrage. Une victoire des Basques leur permettrait de faire un très
grand pas vers le maintien.
18 H 30
trois cents supporteurs ont assisté à
l’entraînement de mardi et ont vu arriver André Labarrère, le maire (PS), qui
s’est adressé aux joueurs pour leur dire
combien la Section fait partie du patrimoine béarnais et que son maintien
dans l’élite est essentiel. Il n’y aura donc
pas de place au moindre sentiment sur
la pelouse que les prévisions météo pronostiquent lourde.
Elles sont bien les seules à s’avancer,
tant les deux camps s’évertuent à faire
de l’autre le favori. Benjamin Thiery, le
talentueux arrière de Bayonne, remarqué lors de son récent match avec
France A contre l’Irlande, ne s’attend
pas à de grandes envolées : « Ça devrait
surtout se jouer devant, mais, si nous
avons des ballons, nous tenterons d’en
faire bon usage car nous avons désormais un bon équilibre avants / troisquarts. » Mais que ce soit devant ou
derrière, Gilbert Doucet, le manager
bayonnais, n’a eu qu’une obsession
cette semaine : pas d’indiscipline qui a
tant coûté jusque-là à son équipe (voir
infographie). « Je ne veux pas un carton
jaune. Ce match, c’est le plus intelligent
Le chiffre
Le nombre
de cartons
accumulés
par Pau
(18 jaunes)
et Bayonne
(15 jaunes
et 3 rouges) depuis
le début de la saison
(seul Agen, 21, a fait pire).
18
qui le gagnera. » Richard Dourthe partage cet avis : « C’est vrai que nous
avons du caractère et qu’il nous a joué
des tours. Mais c’est plus facile de calmer des lions que d’énerver des moutons. Il y a plus de pression sur Pau que
sur nous ; nous devons en profiter. »
Pour le pilier Jean-Marie Usandisaga,
les débats seront serrés et tendus
puisque « Les Palois ont le couteau sur
la gorge, et nous, l’épée au-dessus de la
tête. » Malheur au perdant.
Colomiers - Pays d’Aix
La Rochelle - Tarbes
Auch - Tyrosse
Béziers - Mont-de-Marsan
Albi - Oyonnax
DEMAIN
15 HEURES
Dax - Aurillac
Racing-Métro 92 - Montauban
Stade Bordelais - Lyon OU
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 mars : Stade Bordelais - Albi
(15 heures, en direct sur France 3
Sud, Aquitaine et Poitou-Charentes), Aurillac - Auch, La Rochelle Racing-Métro 92 ; Montauban Mont-de-Marsan, Oyonnax - Colomiers, Pays d’Aix - Lyon OU, Tarbes Béziers (18 h 30). Dimanche
5 mars : Tyrosse - Dax (15 h 30).
La 11e journée a été reportée
au 11 mars.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 73 18 16 0 2 478
2. Béziers ......... 62 18 13 0 5 478
3. Albi ............... 60 18 13 0 5 409
4. Dax ............... 52 18 11 0 7 428
5. Tarbes .......... 51 18 11 0 7 428
6. Auch ............. 49 18 10 0 8 354
7. Colomiers..... 46 18 11 0 7 323
8. La Rochelle .. 41 18 9 0 9 377
9. Oyonnax....... 40 18 9 0 9 334
10. St. Bordelais. 40 18 9 0 9 336
11. Racing-Mét. 92 . 35 18 7 1 10 321
12. Lyon OU ....... 32 18 6 0 12 300
13. Mt-de-Marsan . 27 18 5 0 13 331
14. Pays d'Aix..... 27 18 5 0 13 288
15. Aurillac ......... 24 18 4 0 14 293
16. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305
c.
—
260
366
312
277
344
287
376
374
343
429
404
362
403
375
412
459
B.
—
9
10
8
8
7
9
2
5
4
4
5
8
7
7
8
5
4 points pour une victoire, 2 pour un nul,
0 pour une défaite. Un point de bonus
pour chaque équipe qui inscrira au
moins 4 essais et/ou perdra par 7 points
ou moins. Le club classé 1er à l’issue de
la phase préliminaire accède au Top 14.
Après des demi-finales entre les clubs
classés de 2 à 5, le vainqueurde la finale
(4 juin) est aussi promu en Top 14. Les
équipes classées 14e, 15e et 16e sont
reléguées en Fédérale 1.
CHRISTIAN JAURENA
BRIVE - BIARRITZ
MONTPELLIER - BOURGOIN
TOULON - CLERMONT
AUJOURD’HUI, 17 H 30, STADE AMÉDÉE-DOMENECH (direct sur Canal + Sport)
BRIVE : 15 Dalla Riva – 14 Sid, 13 Valbon, 12 Bonetti, 11 Donguy – 10 Sadourny, 9 Clark
– 7 J. Bonvoisin (cap.), 8 Chouly, 6 Azoulaï – 5 Van Rensburg, 4 Chinarro – 3 Capdevielle,
2 Campo, 1 Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Rempl. :
16 Pani, 17 D. Rodriguez, 18 Manhès, 19 Laurent, 20 Péjoine, 21 Petitjean, 22 Leite.
BIARRITZ : 15 Brusque – 14 Martin-Aramburu, 13 Bidabé, 12 Traille, 11 Bobo – 10 Peyrelongue, 9Yachvili – 7Dusautoir, 8 Th. Lièvremont (cap.), 6 Betsen –5 Olibeau, 4Couzinet – 3 Lecouls, 2 August, 1 Balan. Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. Remplaçants : 16 Noirot, 17 Johnston, 18 Lealamanu’a, 19 Booyse, 20 Carizza, 21 J. Dupuy, 22
Lison. Arbitre : M. Rosisch (Armagnac-Bigorre)
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE SABATHÉ
MONTPELLIER: Benazech– Arbo,Lubbe, Stoïca,Kuzbik – (o) Aucagne,(m) Buada –
Vallée (cap.), Macurdy, Durand – Hancke, Bert – Vigna, Diomandé, Petit. Entraîneurs : D. Nourault, D. Bès, P. Arlettaz. Remplaçants: Grelon, Baïocco, Picamoles,
Galtier, J. Tomas, Lespinas, Bortolussi.
BOURGOIN: Péclier– A. Forest,Boussès, Giorgadzeou Venditti, Coux– (o) Boyet ou
Davis, (m) M. Forest – Petrilli, Bonnaire (cap.), Frier – Papé, Del Fava – Cardinali,
Cabello, Milloud. Entraîneurs : C. Urios et G. Tourlonias. Remplaçants : Peyron,
Bonet, Jooste, Campeggia, Venditti ou Giorgadze, Davis ou Boyet, Nicolas.
Arbitre : M. Hadj Bachir (Auvergne).
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE MAYOL
TOULON : Grimaud – Tutard, Arniaud, Douy, Buchet – (o) Rossouw, (m) Loustau
(cap.) – Dridi, Karele, Labadze – Alazet, Smit – Guinazu, Traversa, J. Louw. Entraîneur : A. Teixidor.Remplaçants: Fitzgerald, S. Louw, Bernard, Espagno,Marfaing,
Pearson, Teisseire.
CLERMONT : Floch – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Malzieu – (o) Jones, (m)
Mignoni – Dieudé, Vermeulen, Longo – Privat, Barrier – Zirakashvili, Miguel, Emmanuelli.Entraîneurs:Ph. Agostiniet J.-P.Laparra.Remplaçants: Shvelidze,Scelzo,
Vigouroux, Audebert, Pezet, Garcia, Malzieu. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées).
PAGE 16
Des voyages
qui valent cher
AUJOURD’HUI
Accompagné par plus de 3 000 supporteurs, Bayonne veut assurer son maintien aux dépens de son voisin palois.
sondés auraient répondu l’Aviron
Bayonnais, contre 33 % pour le Biarritz
Olympique. De quoi justifier la subvention de 509 000 euros accordée par la
mairie au titre de « promotion de la
ville de Bayonne ». De tous les villages
de l’intérieur, de Bordeaux aussi, la
diaspora basque, qui compte également une forte communauté d’étudiants à Pau, s’est donné rendez-vous
ce soir au Hameau. C’est donc qu’il
s’agit bien plus que d’un match où le
treizième (13 points) du Top 14 recevra
le onzième (21 points).
Le principal enjeu est évidemment le
maintien, l’unique objectif des deux
formations. Une défaite de Pau, et les
hommes de Thierry Mentières seraient
définitivement décrochés alors que, à
l’inverse, les Bayonnais auraient fait
l’essentiel. Le président Salagoity l’a
clairement exprimé à ses joueurs :
« Gagner à Pau accélérerait les négociations pour la saison prochaine. Dans
mon idée, je voulais attendre le
25 mars, quand nous aurons reçu Toulon, après avoir reçu Brive, Montpellier
et avoir joué à Narbonne, tous des
LE POINT
PRO D 2 (20e journée)
A l’assaut de la préfecture
AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE DU HAMEAU
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 3 mars : Clermont - Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal +
Sport). Samedi 4 mars : Castres Agen (17 h 30, en direct sur Canal +
Sport) ; Bourgoin - Narbonne, Pau Brive, Toulouse - Toulon, Bayonne Montpellier (18 h 30) ; Stade Français - Biarritz (20 h 45, en direct sur
Canal +).
La 16e journée a été reportée
au week-end des 11 et 12 mars.
À noter qu’il y a trois matches en
retard de la 15e journée : Toulon Stade Français, Montpellier - Clermont et Narbonne - Castres.
EN DIRECT
suivez tous les matches sur www.lequipe.fr
FAITES LE TOUR DES STADES
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Les quatre premiers en demi-finales.
Les 13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un
nul, 0 pour une défaite. Un point de
bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par
7 points ou moins. Les six premiers
qualifiés pour la Coupe d’Europe. En
cas de victoire d’un club français en
Coupe d’Europe, sept clubs sont
qualifiés.
Bleu
Rouge
Ramiro PEZ
B.
—
9
7
8
5
5
8
4
6
4
3
1
4
1
4
Jaune
Bleu
Jaune
c.
—
184
270
235
242
264
252
288
335
297
383
463
340
501
407
Noir
Noir
C’EST UN PEU dans l’urgence. Mais il
débrouille le coup Ramiro. Affable.
Quiproquo pour le rendez-vous, finalement petite entorse à la mise au vert
pour une interview au bord de la piscine à Canet-en-Roussillon. Puisque le
soleil est de retour sur la région.
Comme sur Ramiro. On se souvient
qu’on avait laissé l’USAP sous la neige
et une défaite à domicile face à Biarritz
(3-17), le 28 janvier. Aujourd’hui le
Stade Aimé-Giral devrait retrouver son
aspect habituel mais avec son ItaloArgentin à l’ouverture. Ce qui est aussi
exceptionnel que la neige. Puisque
depuis le mois de septembre, où il est
arrivé (comme joueur supplémentaire)
de Castres – justement l’adversaire du
jour –, Pez a fait le plus souvent banquette. Mais Nicolas Laharrague, le
titulaire, s’est fracturé la main droite
(opéré le 30 janvier). Or, Pez sous le
maillot de l’Italie réussit un début de
Tournoi étonnant, après avoir déstabilisé les Irlandais de ses percées plein
champ à Dublin (26-16), et bousculé
les Anglais à Rome (16-31). D’ailleurs
le téléphone sonne, « Berbize »
appelle pour l’encourager. « C’est un
joueur qui a le potentiel du haut
niveau, malheureusement il n’a pas
l’occasion de s’exprimer, affirme
l’entraîneur de l’équipe d’Italie. Mais
ses prestations me confortent dans
cette idée, même s’il doit encore progresser. »
Le travail du demi de mêlée de
« l’équipe de France du siècle » (voir
L’Équipe Magazine) n’est certainement pas étranger à l’épanouissement
de Pez. « Il nous a apporté la tranquillité, on joue un jeu simple mais efficace
et ainsi la confiance revient. » Et la
confiance, voilà l’explication entre
Ramiro, « coiffeur » de l’équipe de
Perpignan et le demi d’ouverture flamboyant de l’équipe d’Italie. « Ici, je n’ai
joué que trois matches comme titulaire
et c’est difficile de s’exprimer quand on
ne joue pas dans la continuité. Mais
Nicolas jouait bien, l’équipe gagnait
p.
—
397
417
361
353
346
437
360
361
227
268
271
240
239
184
17
RUGBY TOP 14 (17 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
NARBONNE - TOULOUSE
Toulouse sur ses gardes
Le Stade Toulousain, qui a mobilisé ses internationaux, même fatigués, s’attend à un match compliqué à Narbonne.
AUJOURD’HUI, 18 H 30,
PARC DES SPORTS
ET DE L’AMITIÉ
Pour affronter Narbonne,
Frédéric Michalak (à
gauche) et Yannick Nyanga
(à droite) qui s’apprêtent à
plaquer l’Agenais Pepito
Elhorga, devaient être
laissés au repos. Mais Guy
Novès, le manager général
de Toulouse, a finalement
choisi d’aligner ses Bleus.
(Photo Nicolas Luttiau)
NARBONNE : Nadau – Nègre-Gauthier, Desbrosse, T. Van Rensburg,
Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue –
Bisaro (cap.), Labit, Tomiki – Bortolami, Springgay – Tournaire, Rofes,
Hooper. Entraîneurs : J.-F. Beltran
et M. Delpoux. Remplaçants :
Algret, A. Martinez, Haare, F. Martinez, Mahé, Ruiz, Mazars.
TOULOUSE : Poitrenaud – Clerc, G.
Thomas, Fritz, Heymans – (o) Michalak, (m) Élissalde – Nyanga, I. Maka,
Bouilhou – Pelous, Millo-Chluski –
Hasan, Bru (cap.), Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas
et S. Laïrle. Remplaçants : McFarlandou Lacombe, Human,Ledevedec,
Lamboley, Montauriol, Dubois, Garbajosa ou Médard.
Arbitre : M. Darrière (Côte Basque).
qué par Guy Novès avant-hier ? Ou
celui disposant de tout son contingent de sélectionnés, annoncé par le
même, vingt-quatre heures plus
tard ? Le manager général a pris
l’habitude de ménager des surprises
de dernière minute.
JÉRÔME LECLERC
VOICI LE PROGRAMME, dans leurs
clubs ce week-end, des trente joueurs
retenus pour France-Italie (samedi
prochain, 15 heures)
TITULAIRES (24) : Marconnet (Stade
Français), Dominici (Stade Français),
Rougerie (Clermont), Magne (London
Irish), Dusautoir (Biarritz), Betsen
(Biarritz), Lièvremont (Biarritz), Yachvili (Biarritz), Traille (Biarritz), Brusque
(Biarritz), Valbon (Brive), Papé (Bourgoin), Bonnaire (Bourgoin), Milloud
(Bourgoin), Boyet (Bourgoin), Marty
(Perpignan), Mas (Perpignan), Nallet
(Castres), Fritz (Toulouse), Heymans
(Toulouse), Michalak (Toulouse), Élissalde (Toulouse), Nyanga (Toulouse),
Pelous (Toulouse).
24
24
Comme le nombre dee joueurs
ur
convoqués pour France - Italie
iee
annoncés comme titulaires
re danss
leeur club ce week-end.
REMPLAÇANTS (3) : Martin (Stade
Français), Castaignède (Saracens),
Bruno (Sale).
AU REPOS (3) : De Villiers (Stade
Français), Thion (Biarritz), Ibanez
(Wasps).
EN DIRECT DU TOP 14
RÉSULTATS
AGEN - STADE FRANÇAIS
ANGLETERRE (15e journée). – HIER :
Leicester - Worcester , 28-22 ; Sale - Leeds,
35-24. AUJOURD’HUI : Bath - London Irish ;
Northampton - Saracens. DEMAIN : Bristol Wasps ; Newcastle - Gloucester.
LIGUE CELTIQUE (14e journée). – HIER :
Neath-Swansea - Borders, 22-18 ; Édimbourg Ulster, 23-31. AUJOURD’HUI : Connacht - Llanelli ; Munster - Glasgow ; Newport - Leinster.
SUPER 14 (2e journée). – HIER : Otago
Highlanders (NZL) - Auckland Blues (NZL),
25-13 ; Golden Cats (AFS) - Waikato Chiefs
(NZL), 23-31 ; Northern Bulls (AFS) - ACT
Brumbies (AUS), 21-27. AUJOURD’HUI : Wellington Hurricanes (NZL) - Western Force
(AUS) ; Queensland Reds (AUS) - Canterbury
Crusaders (NZL) ; Coastal Sharks (AFS) - Free
State Cheetahs (AFS) ; Western Stormers
(AFS) - New South Wales Waratahs (AUS).
À AGEN, Lièvremont (mollet),
Fonua (cuisse), Califano (plaie) et
Ahotaeiloa (pubalgie) sont indisponibles. Retour de l’international italien Dellape. Chazalet, qui a repris le
week-end dernier avec les Espoirs,
réintègre le groupe. Tilloles pressenti pour débuter à la mêlée.
– Ch. D.
À PARIS, Szarzewski et Penaud sont
toujours blessés, De Villiers ménagé. Retour de Roncero en première
ligne. Martin sera remplaçant, Hernandez débutera à l’ouverture et
Corleto à l’arrière. Pichot sur le
banc.
SQUASH
JUDO
Lincou s’impose à Londres
BATEAUX
APRÈS AVOIR VAINCU l’Anglais
Peter Nicol, sa bête noire, jeudi en
demi-finale, le Français Thierry Lincou,
no5 mondial, s’est imposé hier en
finale de l’Open de Londres en disposant en cinq jeux de l’Australien
Anthony Ricketts, numéro 4 mondial
et tête de série no1 du tournoi (11-9,
6-11, 11-7, 7-11, 11-3). Après une saison 2005 qui ne l’avait vu remporter
qu’un tournoi et perdre son titre mondial acquis en 2004, puis après la
défaite en finale du championnat de
France, dimanche face à Grégory Gaultier qui lui avait fait « très mal. » , ce
succès, le premier du Français depuis
l’Open du Pakistan en juillet dernier,
GERD JAN POORTMAN, le
numéro 1 d’ABN-AMRO 2, blessé dès
la première nuit de l’étape MelbourneWellington, ne pourra pas prendre
dimanche le départ de la quatrième
étape pour Rio : victime d’une fracture
du coccyx, le Hollandais sera remplacé
par un Brésilien de vingt-deux ans,
Lucas Brun, mais pourrait reprendre
son poste pour l’étape suivante, RioBaltimore. Quant aux travaux à effectuer sur le bateau (réparation de la
grand-voile, de quatre chandeliers et
du balcon avant), Sébastien Josse
devrait remettre l’ex-numéro 1 planétaire dans une dynamique positive
avant le Tournoi des Champions, la
semaine prochaine à New York. « Ce
succès est psychologiquement très
important car j’ai retrouvé des bons
repères, confirme Lincou. J’avais passé
l’année dernière à gérer ma place de
no1 mondial. Cette fois, j’ai eu une
approche différente avec moins de
stress et de pression. Ma victoire
contre Nicol fut énorme, car je voulais
le battre au moins une fois avant qu’il
n’arrête. Il m’en a tellement fait baver
ces dernières années… Cette victoire
en finale montre que je peux côtoyer à
nouveau les meilleurs. » – P. G.-B.
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (24e journée). – DÉJÀ JOUÉ : Épinal - Mont-Blanc, 1-2. AUJOURD’HUI, À
20 HEURES : Grenoble-Briançon ; Dijon-Amiens ; Rouen-Villard ; Caen-Gap.
A 20 H 30 : Chamonix-Anglet ; Morzine-Avoriaz - Gap.
Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 43 points ; 2. Amiens, 34 ; 3. Briançon, 31 ; 4. Grenoble
(– 1 m.), 30 ; 5. Dijon, 29 ; 6. Villard, 27 ; 7. Angers, 25 ; 8. Morzine (– 2 m.), 24 ; 9. Anglet, 23 ;
10. Épinal (+ 1 m.), 21 ; 11. Mont-Blanc (+ 1 m.), 20 ; 12. Caen, 16 ; 13. Chamonix (– 1 m.), 13 ;
14. Gap (– 1 m.), 6.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25 février : Angers-Grenoble ; Amiens-Caen ; Anglet-Rouen ;
Briançon-Épinal ; Villard-Dijon ; Mont-Blanc - Chamonix ; Morzine-Avoriaz - Gap.
GOLF
MOTO
NISSAN OPEN (Pacific Palisades, Californie, Riviera Country Club, circuit américain
hommes, 5 100 000 $, 16-19 février). – Premier tour (par 71) : 1. Rose (ANG) et Wilson,
64 ; 3. Couples, Mayfair, Estes et Parnevik
(SUE), 66 ; 6. C. Campbell, Lehman et Immelman (AFS), 67 ; … 15. Levet, 68 ; … 31.
Woods, 69 ; 42. Els (AFS), 70 ; 67. Hamilton,
71 ; 108. DiMarco, 73 ; etc. Tous américains
sauf mention.
OPEN DE MALAISIE (Kuala Lumpur
Golf & Country Club, circuit européen
hommes, 1 000 000 , 16-19 février). –
Deuxième tour (par 144) : 1. Park (GAL),
131 (67 + 64) ; 2. Jaidee (THA), 132
(69 + 63) et Srirot (THA), 132 (67 + 65) ; 4.
Kjeldsen (DAN), 133 (70 + 63) ; 5. Bickerton
(ANG), 134 (66 + 68) et Wi Charlie (CDS),
134 (66 + 68) ; 7. Horne (AFS), 135
(68 + 67) ; 8. Phadungsil (THA), 136
(70 + 66) ; 9. Chia (MYS), 137 (70 + 67),
Dwyer (ANG), 137 (71 + 66) et Lundberg
(SUE), 137 (68 + 69) ; … 12. Delamontagne, 138 (68 + 70) ; 20. Cévaër, 139
(71 + 68) ; etc.
En raison de fortes pluies, 84 des 148 concurrents n’ont pu terminer leur deuxième tour,
parmi lesquels les Français Jacquelin (qui
était à – 1) et Lucquin (par).
SBS OPEN (Oahu, Hawaii, circuit américain femmes, 1 000 000 $, 16-18 février). –
Premier tour (par 72, classement provisoire :
27 joueuses n’ont pas terminé) : 1. Park
(CDS), 66 ; 2. Turner (USA), Hanna (USA),
Lee (CDS), 68 ; 5. Baena (COL), Head (GBR),
Hetherington (AUS), Yim Sung-ah (CDS),
Kang (KOR), 69 ; … 30. Meunier-Lebouc,
73 ; 111. Icher, 77.
DI MEGLIO À L’ESSAI. – Après
trois mois de trêve, Mike di Meglio a
repris le guidon pour ses premiers
essais d’intersaison. Le vainqueur du
GP de Turquie 125 a d’abord effectué
un galop d’essai sur le circuit d’Alès
la semaine dernière avec sa nouvelle
équipe FFM Honda GP 125, avant
d’enchaîner par deux jours de tests à
Carthagène (Espagne). L’occasion
pour Mike de découvrir le nouveau
kit HRC équipant sa Honda. « À Alès,
la reprise fut un peu laborieuse,
j’étais un peu anxieux après une si
longue pause hivernale. À Carthagène, on a travaillé sur la puissance
et l’accélération de la Honda, puis on
s’est concentrés sur le châssis », a
expliqué le jeune Toulousain, qui
poursuivra ses tests la semaine prochaine à Valence (Espagne).
– P.- H. P.
WATER-POLO
ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI.
– 4e journée (matches en retard) : NiceReims ; Douai-Tourcoing. 12 e journée
(matches en retard) : Aix-les-Bains - Strasbourg ; Taverny-Sète.
Classement : 1. Marseille, 36 points ;
2. Montpellier, 33 ; 3. Strasbourg, 28 ; 4. Nice,
25 (+ 40) ; 5. Aix-les-Bains, 25 (+ 1) ;
6. Sète, 25 (– 12) ; 7. Reims, 19 ; 8. Taverny,
18 ; 9. Douai, 16 ; 10. Tourcoing, 15.
Traineau en veut encore
L’ex-directeur du haut niveau, désireux de poursuivre sa carrière,
n’a pourtant pas été retenu pour les prochains tournois.
LE NOM de Stéphane Traineau ne
figure pas sur la liste des sélectionnés pour les prochains tournois
sé l e c t if s a u x C h a m p i o n na t s
d’Europe (26-28 mai en Finlande).
« On prépare 2008 et même 2012 »,
justifie Brigitte Deydier, la DTN. À
trente-neuf ans, Traineau, ex-directeur du haut niveau, n’est pas effectivement un jeunot. N’empêche, mijanvier, il a été sacré champion de
France (– 100 kg) pour son retour,
cinq ans après avoir pris sa retraite.
Le week-end dernier, il s’est frotté à
la réalité du haut niveau international au tournoi de Paris : deux
défaites en trois combats. « Je me
suis bien amusé. Alors, si ce plaisir
peut continuer encore un peu… »,
prévient Traineau, qui contrairement
à ce que certains espéraient, souhaite poursuivre l’aventure. En effet,
son retour, quatre mois après avoir
été remercié par la nouvelle équipe
dirigeante, a été vécu comme un
pied de nez au sein de la Fédération.
Paie-t-il aujourd’hui ce retour
controversé ? Des quatre Français
engagés en – 100 kg à Paris, Traineau affiche le meilleur bilan. Pourtant, Benoît Bournisien (1 combat,
1 défaite) et Thierry Fabre (2 combats, 2 défaites) disputeront les tournois d’Allemagne (25-26 février) et
de République tchèque (4-5 mars).
« Si en tant que champion de France
et meilleur Français à Paris, je ne ressors pas, c’est qu’il y a d’autres critères que ceux sportifs… », estime
Traineau.
Aujourd’hui,
les intérêts
divergent entre
Stéphane Traineau,
de retour à la
compétition à près
de quarante ans,
et David Douillet,
président de
la commission
de sélection.
(Photo Bruno Fablet)
LORS DE LA première journée des
Championnats d’Europe cadetsjuniors qui se déroulent jusqu’à
demain à Podgorica (Serbie-Monténégro), les Bleus ont connu hier une belle
réussite avec trois médailles d’or, une
d’argent et trois de bronze. Mathieu
Cossou, deuxième des Championnats
d’Europe seniors et des Championnats
du monde juniors l’an dernier, s’est
imposé en – 65 kg ; Larry Dona, frère
cadet de Davy, a remporté la catégorie
des – 70 kg ; Sandy Scordo a dominé
les kata individuels féminins. William
HOMMES. – Simple. Demi-finales : Wang Liqin (CHN, no 1) - Wang Hao (CHN, no 4), 4-1 ; Ma Lin
(CHN, no 5) - Korbel (RTC, no 26), 4-2. Finale : Wang Liqin - Ma Lin, 4-2 (11-7, 11-8, 11-4, 9-11, 3-11,
11-9). Double. Finale : Wang Hao-Wang Liqin (CHN) - Boll-Süss (ALL), 4-1 (7-11, 11-8, 11-8, 11-9,
11-6).
FEMMES. Simple. Demi-finales : Zhang Yining (CHN, no 1) - Struse (ALL, no 22), 4-2 ; Li Xiao Xia
(CHN, no 11) - Guo Yan (CHN, no 3), 4-3. Finale : Zhang Yining - Li Xiao Xia, 4-1 (14-12, 14-12, 11-6,
6-11, 11-6). Double. Finale : Wang Nan-Zhang Yining (CHN) - Tie Yana-Zhang Rui (HKG), 4-3 (11-3,
9-11, 11-6, 11-13, 11-6, 9-11, 12-10).
BADMINTON
CHAMPIONNAT D’EUROPE PAR
ÉQUIPES (Thessalonique [GRE],
14-19 février). – Quarts de finale. HOMMES.
Angleterre - France, 3-0 (Ghaffar - Maunoury, 2-0 [21-17, 21-19], Smith - Kehlhoffner,
2-1 [16-21, 21-12, 21-11], Clark-Blair Popov-Stoyanov, 2-0 [21-15, 21-16]) ;
Danemark - Ukraine, 3-0 ; Pays-Bas Autriche, 3-0 ; Allemagne - Pologne, 3-2.
FEMMES. Danemark - France, 3-1 (Hoy - Pi,
0-2 [8-21, 13-21], Sorensen - Lebuhanic,
2-0 [21-13, 21-18], Pedersen - Rahmawati,
2-1 [12-21, 21-17, 21-11], Juhl-Kristiansen Pi-Choinet, 2-0 [21-10, 21-12]) ; Pays-Bas Écosse, 3-0 ; Allemagne - Suède, 3-0.
HOCKEY SUR GAZON
La France encore battue
Rolle a en revanche échoué en finale
des – 60 kg, tandis que Christophe
Araminthe (– 75 kg), sacré champion
du monde juniors en 2005, Mickaël
Alonso (– 80 kg) et Ibrahim Gary
(+ 80 kg), récent finaliste de l’Open de
Paris, ont terminé troisièmes. Une
belle moisson juste ternie par
l’absence de combattantes sur les
podiums. Aujourd’hui, place aux kata
par équipes, ainsi qu’à toutes les catégories cadet(te)s, avant de terminer
demain par les combats par équipes.
– F. P.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
espérait que son équipage et lui pourraient les mener à bien eux-mêmes,
toute intervention extérieure (ou
apport de matériel) lors du « pit-stop »
à Wellington étant sanctionnée d’une
pénalité d’au moins deux heures. En
revanche, Movistar, arrivé premier en
Nouvelle-Zélande, a dû se résoudre à
se faire sortir de l’eau pour réparer les
avaries subies en cours d’étape. Le
bateau espagnol repartira donc au
minimum deux heures après les
concurrents non pénalisés.
OPEN PRO TOUR DU QATAR : RAZZIA CHINOISE. – Comme pratiquement à
chaque fois qu’elle se déplace, la délégation chinoise est repartie avec tous les titres. Lors
de cet open du Qatar, le plus doté de la saison, la Chine s’adjuge même dix des seize
médailles.
ANOUK CORGE
Trois juniors en or
Nouvel équipier pour Josse
TENNIS DE TABLE
Président de la commission de sélection, David Douillet assure : « On l’a
considéré comme un compétiteur
comme les autres. Est-ce que c’est
quelqu’un qu’on va préparer pour
2008 ? » Ce à quoi Traineau répond :
« C’est très bien de préparer l’avenir,
mais à ce moment-là, à trente-trois
ans, Zidane ne devrait pas faire la
Coupe du monde ! »
Cependant, Douillet ajoute : « On a
fait abstraction du contexte quant à
ses réelles motivations qu’on discerne malheureusement… » Pour
autant, David Douillet dit que la
porte n’est pas fermée à Traineau :
« Il risque de refaire un tournoi. S’il
explose tout le monde, pourquoi
pas ? » La prochaine réunion de la
commission de sélection a lieu lundi.
KARATÉ
VOLVO OCEAN RACE
POUR LA DEUXIÈME FOIS en deux jours, l’équipe de France masculine s’est
inclinée face à l’Écosse lors de la série de test-matches disputés à Bordeaux. Menés
0-3, les Bleus réussirent à revenir grâce à des buts d’Antoine Gouédard-Comte
(Saint-Germain) et de Matthieu Durchon (Montrouge). Malgré une bonne deuxième mi-temps, les Français ne parvinrent pas à égaliser. Troisième et dernière
rencontre aujourd’hui, à 15 heures.
COUPE D’EUROPE EN SALLE HOMMES. – Une semaine après avoir remporté le Championnat de France en salle, Lille a poursuivi sur sa lancée en remportant
hier ses deux premiers matches de poule de la Coupe d’Europe des clubs, qui se
dispute à Bad Durkheim (Allemagne). Vainqueurs des Suisses de Wettingen (3-1,
buts de Delattre, Dagostino, Laffineur) puis des Italiens d’Adige (8-3, buts de Ponthieu [4], Schambert [2], Dagostino, Branquart), les Lillois, troisièmes l’an dernier,
sont assurés de disputer les demi-finales avant même leur dernier match de poule
ce matin, face aux Polonais de Pocztowiec Poznan, finalistes en 2005.
RUGBY À XIII
SUPERLEAGUE (2e journée). – HIER : Salford-Dragons Catalans, n.p. ; St Helens - Castleford, 38-8 ; Wigan-Leeds, n.p. AUJOURD’HUI :
Bradford-Harlequins. DEMAIN : Hull-Wakefield ; Huddersfield-Warrington.
ÉLITE (14e journée). – AUJOURD’HUI :
Saint-Gaudens - Carcassonne ; Lyon-Villeurbanne - Toulouse. DEMAIN : Villeneuve-surLot - UTC ; Pia - Villefranche-de-Rouergue Cahors ; Limoux - Marseille ;
Carpentras-Lézignan.
Classement : 1. Pia, 34 points ; 2. Limoux, 32 ;
3. UTC, 31 ; 4. Toulouse, 30 ; 5. Carcassonne,
27 ; 6. Saint-Gaudens, 25 (– 1 match) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 22 ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 18 ; 9. Lyon-Villeurbanne, 18
(– 1 m.) ; 10. Marseille, 14 (– 2 m.) ; 11. Lézignan, 14 (– 1 m.) ; 12. Carpentras, 11 (– 1 m.).
Fondateur : Jacques GODDET
Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9.
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1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ;
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Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal,
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no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
SA
Tirage du vendredi 17 février 2006:
453 438 exemplaires
PAGE 17
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
À charge, pour ceux qui joueront,
« d’être au niveau », voire « de se
révéler », sans spéculer (vraiment ?)
« sur tel ou tel résultat ». L’ailier des
Bleus Cédric Heymans, lui, conclut
sur une note plus crédible. « Il faut
absolument ramener des points de
là-bas. Peut-être pas la victoire, mais
pas zéro : voilà. »
Ce que font les Bleus
Bleu
Rouge
Mais cette ultime volte-face éclaire
au moins un point : Toulouse n’a pas
fait son deuil d’un nouveau succès à
Narbonne en dépit du contexte défavorable. Comment pourrait-il en être
autrement, au demeurant, dès lors
que ses quatre prochains déplacements, après Narbonne, conduiront
dans l’ordre le Stade… à Perpignan,
Biarritz, Castres et Bourgoin ?
« On est conscients d’avoir un calendrier retour très dur et très défavorable, reconnaît le talonneur Yannick
Bru. C’est d’autant plus évident
depuis notre faux-pas à domicile
(13-19, le 7 janvier) devant Bayonne
que l’on traînera comme un boulet
jusqu’au bout… Mais si perdre à
Narbonne serait vraiment une
contre-performance, il faut bien voir
qu’on aura préparé ce match sur
deux entraînements avec un groupe
très hétérogène, alors que les Narbonnais, surmotivés, s’y préparent
depuis trois semaines… » En écho à
son talonneur et capitaine, Guy
Novès (qui avait aligné tous ses
internationaux disponibles à Brive
au sortir des quatre tests de la tournée de novembre pour une défaite
10-9) s’attend à « un très rude combat devant pour commencer, dans
un match où l’on va sûrement pas
mal subir défensivement ».
Jaune
Bleu
Jaune
« Un calendrier
retour très dur »
Autant dire chez quatre de ses
concurrents directs dans la course
aux demi-finales, où l’emporter sera
a priori plus coton qu’à Narbonne…
Noir
Noir
HUIT ANS, ou presque. C’est le
temps écoulé depuis la dernière
défaite de Toulouse à Narbonne
(11-25, le 11 avril 1998). Depuis, les
Toulousains se sont toujours imposés dans l’Aude (cinq fois sur cinq)
avec un score record (52-27) la saison passée... De là à considérer sa
virée du jour au Parc des Sports et de
l’Amitié comme une formalité, au
moins comme un coup très jouable, il
n’y aurait qu’un pas.
Sauf que ce déplacement survient
dans un contexte singulier, coincé
entre les deux premiers et le troisième round du Tournoi des Six
Nations… après trois semaines de
relâche en Top 14 ! Manque de compétition pour les non-internationaux, de surcroît soumis à un gros
travail physique, depuis quinze
jours, en prévision du quart de finale
européen du 1er avril face au Leinster. Grosse fatigue pour les sept
sélectionnés (Pelous, Nyanga, Élissalde, Michalak, Fritz, Heymans et le
Gallois Gareth Thomas)… Et six
absences pour blessures de joueurs
importants (Baby, Brennan, Jauzion,
Finau Maka, McCullen, Servat).
On tient là trois éléments susceptibles de relativiser un préjugé si largement favorable à Toulouse.
D’autant que c’est un RC Narbonne
en quête de points pour le maintien
et de rachat par rapport à sa piètre
prestation du match aller (défaite
64-22) qui attend Toulouse de pied
ferme cet après-midi…
Mais quel Toulouse, au fait ? Celui
« privé à coup sûr de Heymans (cheville) et Nyanga (genou) » et « prêt à
se passer de ses cinq autres internationaux très fatigués », encore évo-
ÉCOSSE : HINES DISPONIBLE. –
Nathan Hines, le deuxième ligne
écossais de Perpignan (29 ans, 31
sélections) est prêt à revenir en
équipe nationale après une absence
de près d’un an. Arrivé en Catalogne
l’été dernier, Hines avait demandé à
ne pas être sélectionné pour des
raisons familiales et contractuelles.
Perpignan a accepté son
changement d’attitude. L’Écosse
devra se passer de son deuxième
ligne Scott Murray suspendu
21 jours, lors de son match contre
l’Angleterre le 25 février.
AUSTRALIE : WHITAKER, DEUX
ANS AU LEINSTER. – Chris
Whitaker, le demi de mêlée
remplaçant de l’équipe d’Australie
jouera les deux prochaines saisons
avec la province irlandaise du
Leinster qu’il rejoindra cet été. Le
Leinster est entraîné par l’Australien
Michael Cheika.
AGEN : CONTACTS AVEC BLIN. –
Matthieu Blin, le talonneur du Stade
Français (28 ans), pourrait quitter le
club parisien en fin de saison, en
raison de la concurrence avec Dimitri
Szarzewski et Benjamin Kaiser. Il a
eu des contacts avec Agen, où Jean
Baptiste Rué est sur le départ, mais
d’autres clubs, dont Castres et le
LOU, ont manifesté leur intérêt.
18
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET NBA (All-Star Game)
Parker veut lustrer son étoile
Le Français va vite, joue juste et n’a peur de rien, ce qui fait de lui un All-Star. Il le restera s’il parvient à corriger un tir extérieur défaillant.
HOUSTON –
de nos envoyés spéciaux
CETTE FOIS, LE DOUTE est dissipé.
De novembre à février, Tony Parker a
enluminé son jeu lors de sa cinquième saison NBA. Deuxième marqueur des Spurs (19,4 pts), premier
passeur (5,8), il a incontestablement
pris une autre dimension et une prégnance plus forte encore dans le destin doré des Spurs. Ses qualités de
vitesse reconnues n’ont guère
d’égales, sa lecture du jeu s’affine
depuis deux ans et le garçon a foi en
lui. Autant d’atouts qui l’ancrent
aujourd’hui, à vingt-trois ans, parmi
les quatre ou cinq meilleurs meneurs
de la NBA, dans la foulée des Nash,
Iverson ou Billups… et lui ont fait
mériter sa première cape all-star.
Mais « TP » traîne encore un lourd
fardeau, un tir extérieur insignifiant
et peu fiable, carence qu’il doit corriger, s’il veut rester parmi les étoiles
alors que de (plus) jeunes loups (son
ami des Hornets Chris Paul notamment) montrent déjà les dents…
LE PROGRAMME DU WEEK-END
Dans la cour des grands
Dans le casting du All-Star Game 2006, Tony Parker n’est pas
l’étranger au paradis. Personne n’a songé à discuter sa
sélection. L’é
L’ paisseur de ses statistiques souffre, en
revanche, du collectif rigoureux de San Antonio,
lequel ne se compare ni avec le concept offensif
de Phoenix qui aide Nash à produire ses
chiffres, ni avec la liberté d’action dont
dispose un Iverson à Philadelphie ou un
Wade à Miami. En revanche, même si
Parker a énormément progressé
dans la gestion de la
balle, Nash et Billups
peuvent encore lui
servir de référence
dans ce domaine
particulier.
particulier
p.d./
Eff/
48
min
DD
p.d.
..........................................................................................
.....................
........... b.p.
e
Dwyane WADE 34,1 (7 ) 15 6,8 2,14
(1,93 m ; 96 kg)
(10e) (36e)
e All-Star Game
2..........................................................................................
.....................
...........
Steve NASH
32,1 (13e) 30 11,1 2,87
(1,95 m ; 88 kg)
(1er) (13e)
4e All-Star Game
N.B. : statistiques portant sur la saison 2005-2006.
Eff/48 min : évaluation sur 48 min. ; DD :
double-double, match à 10 unittés
é ou plus
és
dans deux caté
tégories
ég
; p.d. : passes
décisives, en moyenne par match ;
dé
p.d./b.p. : ratio passes décisives/balles
dééc
perdues. Les chiffres entre parenthè
hèses
ès
indiquent le classement du joueurr
dans cette caté
tégorie
ég stattiistique.
Allen IVERSON 29,2 (21e) 11 7,3 2,3
(1,83 m ; 74,8 kg)
(8e) (30e)
e All-Star Game
7..........................................................................................
.....................
...........
Les concours avec «TP»
en « shooting star »
Chauncey BILLUPS 28,03 (27e) 16 8,5 3,78
(1,91 m ; 91 kg)
(3e) (2e)
er
r
1..........................................................................................
All-Star Game .....................
...........
LA JOURNÉE DU SAMEDI, la seule sans match de basket lors du All-Star
week-end, est celle des concours et est souvent excitante. Celle d’aujourd’hui,
dans la foulée du Rookie Challenge de la nuit passée, a de quoi mettre Houston
en émoi.
La méconnue épreuve des Shootings Stars aligne quatre équipes mixtes de
trois joueurs composées d’une star NBA, WNBA et d’une légende du jeu. Ainsi,
Tony Parker participera à ce concours d’adresse associé à Kendra Wecker,
jeune ailière des San Antonio Silver Stars, franchise « sœur » des Spurs, et de
l’ancienne fine gâchette Steve Kerr. Avec une coéquipière très inexpérimentée
(1 match, 4 pts en WNBA), TP aura fort à faire pour endiguer les assauts de
rivaux très armés, à l’image d’une triplette des Lakers (Kobe Bryant, Lisa Leslie, Magic Johnson) particulièrement reluisante. Mais Kerr devrait pouvoir
prouver qu’il lève encore le bras…
Le concours de tirs à trois points propose aussi un beau tableau de tireurs
d’élite où Dirk Nowitzki serait le deuxième européen à inscrire son nom au
palmarès, après Stojakovic (double vainqueur en 2002 et 2003), s’il parvenait
à détrôner Quintin Richardson.
Le concours de dunks associera l’étonnant athlète des Atlanta Hawks, Josh
Smith, l’intrigant Hakeem Warrick, l’explosif Andre Iguodala et l’attraction du
jour, Nate Robinson, petite boule d’énergie de 1,75 m qui ranimerait en triomphant le souvenir de Spud Webb, vainqueur il y a vingt ans et à ce jour plus petit
triomphateur de l’exercice.
Enfin, le Skills Challenge, concours de vitesse et de précision réservée aux
arrières, concluera la soirée avec peut-être le plus beau casting de la journée,
dont le MVP 2005, Steve Nash, par ailleurs tenant du titre, et le rookie
magique des Hornets, Chris Paul.
Tony PARKER 25,52 (51e) 5 5,8 1,86
(1,88 m ; 80 kg)
(18e) (55e)
1err All-Star Game
..........................................................................................
.....................
...........
UNE MEILLEURE
LECTURE DU JEU
« Tony est devenu un vrai leader. Il a
énormément progressé dans ce
domaine cette saison. Il sait enfin
quand impliquer ses coéquipiers et
quand shooter. Et le ciel est sa seule
limite désormais. Je ne vois rien qui
puisse l’empêcher de rivaliser avec
les meilleurs meneurs de cette ligue,
les Steve Nash, Jason Kidd et Chauncey Billups. »
Gregg Popovich n’est pas homme à
COUPE DE FRANCE HOMMES (32es de finale, match en retard)
HIER : Boulogne (N 2) - Saint-Quentin (Pro B), 57-72.
Les seizièmes de finale auront lieu le 25 mars avec l’entrée en lice des clubs qualifiés à la Semaine des AS.
BOULOGNE - SAINT-QUENTIN : 57-72 (18-22, 13-23, 13-17, 13-10)
BOULOGNE : C. Miller (11), Belabre (2), Bigote (3), Fleury (3), Ragland (8), N’Senga (22), Sahraoui (8). Entraîneur : O. Bourgain.
SAINT-QUENTIN : Cologer (8), R. Tillon (4), Joldersma (15), Matanga (3), Grétouce (13), Moulin
(4), Crowder (16), Simmons (9). Entraîneur : O. Hirsch.
LIGUE FÉMININE (19e journée)
AUJOURD’HUI
20 HEURES
Bourges - Mourenx
Saint-Amand - Valenciennes
Aix-en-Provence - Villeneuve-d’Ascq
Strasbourg - Nice
Calais - Montpellier
Tarbes - Mondeville
Stade Clermontois - Challes
PROCHAINE JOURNÉE : Samedi
4 mars (20 heures) : Mondeville Bourges, Mourenx - Saint-Amand,
Calais - Strasbourg, Challes - Nice, Clermont - Aix, Valenciennes - Montpellier.
Dimanche 5 mars (15 h 30) : Villeneuved’Ascq - Tarbes.
Classement: 1. Mondeville,35 pts ; 2.
Bourges, 34 ; Valenciennes, 34 ; 4.
Tarbes, 30 ; 5. Montpellier, 29 ; 6. Villeneuve-d'Ascq, 28 ; 7. Aix, 27 ; 8. Clermont, 26 ; 9. Mourenx, 24 ; SaintAmand, 24 ; 11. Challes, 23 ; Nice, 23 ;
13. Calais, 22 ; 14. Strasbourg, 19.
Les quatre premières sont qualifiées
pour les quarts de finale. Les équipes
classées de 5 à 12 disputent des préquarts en matches aller-retour (19 et
26 avril, match aller chez la plus mal
classée). La finale (16,19 et 21 mai se
joue au meilleur des trois manches).
LE MANS / ASVEL
Demi-finale de la Semaine des As
Aujourd'hui
à partir de 17h00
en direct et
en exclusivité sur
porter ses émotions en bandoulière.
Mais l’entraîneur des Spurs sait trop
bien tout le chemin parcouru par ce
meneur-shooteur transformé avec le
temps, beaucoup de patience et
encore plus de cris, en un meneur
NBA presque complet. « Proche de
ce mélange entre Tony Parker et
John Stockton dont je rêve », glisse
encore Pop. « La barre est fixée 10 %
plus haut. » Un chiffre accueilli avec
le sourire par Tony, même s’il n’est
pas dupe : « Je sais ce qu’on attend
de moi, mais les derniers pas sont les
plus difficiles. »
Le retour du naturel n’est jamais bien
loin. Mais le numéro 9 des Spurs a
passé un autre cap cette année et la
sûreté de son jeu d’attaque, en alarmant les défenses, lui ouvre encore
plus d’options de passes. « Tony
joue comme un leader », avoue Tim
Duncan, et ce surcroît de respect
rehausse encore la confiance du
Français : « Je me prends moins la
tête quand mon adresse n’est pas là.
Je joue pour jouer. Je sais que je peux
faire plein d’autres choses pour aider
mon équipe… »
LE SHOOT,
SEUL VRAI SOUCI
Chip Engelland ne sait pas pourquoi
il doit rester discret. Mais il précise
juste que communiquer lui a été
interdit sans l’aval du club. Alors, il
se tait. Engagé durant l’intersaison
par les Spurs pour ajouter un tir extérieur fiable au répertoire de Tony Parker, ce spécialiste du tir travaille en
silence. Attirer l’attention n’est pas
une option. Pourtant, il est difficile
de ne pas le remarquer. Méticuleusement attaché à chacun des gestes de
« TP », Chip corrige son élève
Steve
NASH
19,3
16,14 %
42 %
221/718 (30,7%)
........................................................................................................................................................
Chauncey BILLUPS 18,9
15,84 %
43,1 %
113/262 (43,1 %)
N.B. : statistiques portant sur la saison 2005-2006 (53 matches maximum).
comme un golfeur au swing incomplet. Et Parker écoute, même si l’alignement de son coude reste parfois
suspect. « À son arrivée, les dirigeants lui ont dit qu’ils ne savaient
pas si j’étais capable d’atteindre cet
étage de plus qui fait toute la différence », admet le meneur français
avec une touche de vexation.
« Depuis, on a travaillé comme des
fous pour leur prouver que j’en étais
capable. »
« TP », en vérité, n’aime pas être
remis en question. « J’ajoute tous les
ans un truc de plus à mon jeu », rap-
pelle-t-il. « Trouver le bon geste
prendra du temps. On ne change pas
un shoot en deux semaines. »
L’objectif est fixé sans vraiment
l’être : pouvoir utiliser cette nouvelle
arme lors des prochains play-offs,
lorsque les défenses adverses tenteront de le sortir de sa zone de confort
en fermant l’accès à cette raquette
où il perpétue sa domination. « Je ne
tire pas à trois points, et je limite
autant que possible mes tentatives
extérieures », concède-t-il. « Mais
cela ne va pas durer. »
DAVID LORIOT
et OLIVIER PHEULPIN
EN DIRECT DE HOUSTON
MONDIAL : WADE S’INTERROGE. – Dwyane Wade,
la jeune star de Miami, décidera durant le All-Star Weekend s’il veut s’engager ou non pour trois ans avec l’équipe
américaine appelée à disputer le Championnat du monde
2006 et les Jeux Olympiques 2008.
C’EST COMPLET. – « Il fut un temps où j’appelais les
patrons de presse pour qu’ils envoient un reporter couvrir
le All-Star Game. Aujourd’hui, nous occupons vingt-cinq
hôtels et il nous manque environ une centaine de
chambres. » Paroles de David Stern, un commissionner
NBA heureux avant un match de dimanche qui sera
retransmis dans deux cent quinze pays à travers le monde.
ARENAS PRÉSENT ET PAS CONTENT. – Gilbert
Arenas a finalement été convoqué au All-Star Game en
remplacement de Jermaine O’Neal, blessé. Mais le
meneur de Washington n’a pas digéré l’affront : « Je ne
fais pas attention au vote des fans, on leur fait du lavage
de cerveau. Tout ce qu’ils connaissent, c’est ce qu’ils
voient à la télévision. »
625 DOLLARS AU MINIMUM. – Les dernières places
encore disponibles pour le All-Star Game de dimanche se
monnayaient hier sur des sites Internet entre 625 dollars
(pour les moins chères) et 7 410 dollars ! Des suites
étaient encore disponibles pour les modiques sommes de
74 100 dollars et 102 600 dollars...
LE FAIT DU JOUR
Philadelphie a sombré jeudi soir à Chicago et Allen Iverson n’a
rien pu faire pour empêcher ce nouveau revers, le sixième du
club en huit matches. Par trop transparente, et pas assez épaulé, la star des Sixers (18 pts à 6/16) avait la tête des mauvais
jours après ce camouflet. Une image qui colle aux esprits, alors que plusieurs
éditorialistes locaux ont demandé ouvertement le transfert du triple meilleur
marqueur de la NBA et actuel second du classement derrière Kobe Bryant.
Sans émouvoir outre-mesure le président des Sixers. « L’équipe est à la peine
(huitième de l’Est avec 25 v. - 2 d.), concède Billy King. Mais cela ne m’intéresse pas. Je comprends les rumeurs, mais cela s’arrête là. »
LES FRANÇAIS
Boris DIAW (14 pts à 6/10 aux tirs, 8 p.d., 5 rbds, 2 contres, en
39 min) déroule son jeu dans le collectif bien huilé d’une équipe
de Phoenix surpuissante devant Houston, et qui a compté jusqu’à 47 points d’avance avant de relâcher s on
étreinte...
LES NEWS
Un sondage réalisé par le magazine Sports Illustrated auprès
de 248 joueurs NBA fait de Danny Fortson le joueur le plus
vicieux de la NBA. L’intérieur de Seattle devance, avec 27 %
des voix, l’arrière de San Antonio, Bruce Bowen (16 %) et Reggie Evans (Seattle, 9 %) et Ron Artest (Sacramento, 9 %)...
ESPAGNE. COUPE DU ROI : LE REAL PASSE. – Madrid est sorti vainqueur
du clasico face à Barcelone en quart de finale de la Coupe du Roi. Menés à la
pause (33-41), les Madrilènes ont construit leur succès lors d’un énorme
dernier quart-temps (25-9) derrière Rakocevic (22 pts). Mous SONKO a joué
27 minutes (7 pts, 4 rbds et 1 p.d.), Mickaël GELABALE a été moins utilisé
(2 pts et 2 rbds en 14 min). La veille, Malaga avait éliminé Gran Canaria dans
le sillage d’un grand Jorge Garbajosa (22 pts, 6 rbds) avec un apport de
complément des deux Français (5 points en 11 minutes pour Stéphane
RISACHER, un rebond en 7 minutes pour Florent PIETRUS).
Quarts de finale : Valence-Gerone, 82-68, Malaga - Gran Canaria, 74-64,
Vitoria-Badalona, 92-72. Demi-finales (aujourd’hui) : Valence-Malaga ;
Vitoria-Real Madrid.
ITALIE. TIM CUP : MORANDAIS EN DEMI-FINALES. – Victorieuse de Milan
(83-79), la formation de Naples s’est qualifiée pour les demi-finales de la TIM
Cup, la Semaine des As italienne. Michel MORANDAIS a cumulé 11 points
(2/5 à 3 pts), 4 rebonds et une passe. Quarts de finale : Sienne-Varese
90-68, Rome-Bologne, 83-79, Trévise-Udine, 99-89 ; Milan-Naples, 79-83.
Demi-finales (aujourd’hui) : Sienne - Rome ; Naples - Trévise.
VOLLEY-BALL
AUTOMOBILE
COUPE DE FRANCE HOMMES (8es de finale)
Suzuki et Kia, candidats en WRC
Cannes en danger
TROIS JOURS après sa déroute européenne à Pérouse (3-0), Cannes est arrivé
hier à Beauvais pour l’une des deux affiches des huitièmes de finale de la Coupe de
France avec Nice-Tourcoing. À côté de son volley en Italie, le champion de France
sera en danger face à un adversaire qui ne lui réussit guère. Sa dernière venue, en
novembre, s’était ainsi soldée par un revers en trois sets (9e journée). Tenant
du titre, Tours affronte l’un des deux petits poucets encore en course, le club
d’Épernay, qui évolue quatre divisions en dessous. – G. De.
LE PROGRAMME. – Marseille (N 1) - Narbonne ; Bellaing (N 3) - Poitiers ; Paris - Aix
(Pro B) ; Nice - Tourcoing ; Épernay (N 3) - Tours ; Sète - Avignon ; Beauvais - Cannes(tous
à 20 heures) ; Castres (N 2) - Dunkerque (Pro B) (20 h 30). Clubs de Pro A sauf mention.
PRO FÉMININE (17e journée)
AUJOURD’HUI : Cannet-Rocheville Riom ; Mulhouse - Stade Français SaintCloud ; Hainaut - Saint-Raphaël ; IstresCannes (tous à 20 heures) ; MVS La
Rochette - Béziers (20 h 30). Exempt :
Albi.
Classement : 1. Cannes, 30 pts ;
2. Béziers, 28 ; 3. Melun, 26 ; 4. Istres,
22 ; Mulhouse, 22 ; 6. Albi, 20 ; 7. Paris,
19 ; 8. Saint-Raphaël, 19 ; 9. Hainaut,
18 ; 10. Cannet Rocheville, 18 ;
11. Riom, 17.
UN JOKER À TOULOUSE. – Les Spacer’s de Toulouse ont engagé
l’attaquant biélorusse Alexis Yevtukhovitch (2,04 m ; 24 ans) en qualité de
joker médical, suite à l’indisponibilité pour le reste de la saison du capitaine
Stéphane Sapinart. L’ancien pensionnaire de la Superligue russe sera qualifié
pour la réception de Tourcoing, le 25 février. – C. A.
SAISON TERMINÉE POUR CÈS. – Éloigné des parquets suite à une hernie
discale et opéré au mois de novembre, le pointu de Narbonne Andy Cès ne
rejouera pas cette saison. Alors qu’il poursuivait normalement sa rééducation,
des examens ont révélé un trou dans la rotule du genou droit avec une
absence anormale de cartilage. Cès devrait ainsi s’orienter vers une double
greffe (cartilage et os) et sera éloigné des terrains deux mois au moins
encore. – L. S.
PAGE 18
ACTEUR MAJEUR DU CHAMPIONNAT Junior
WRC avec ses Ignis et Swift Super 1600, Suzuki
avait annoncé, voilà deux ans, son « intention
prochaine » de s’engager en WRC, la catégorie
reine du Championnat du monde des rallyes. Le
projet a considérablement avancé puisque le
constructeur japonais dévoilera son concept SX 4
RALLYES
lors du prochain Salon de Genève (2 au 12 mars). Il
est fort probable que cette présentation s’accompagnera de l’annonce d’un programme qui pourrait débuter dès 2007. De son côté, Kia, qui enregistre une impressionnante progression de ses
ventes en Europe et compte lancer une dizaine de
nouveaux modèles d’ici quatre ans, entend ren-
LE PÉCHÉ TROPICAL DE JACQUES RÉGIS. – Tout en louant les compétences certaines de Jacques Régis (président de la Fédération française du sport
automobile), Max Mosley considère que l’homme a sous-estimé l’ampleur de la
mission qu’il lui avait confiée à la tête des rallyes. Il lui reproche implicitement et
ironise : « Il a cru qu’il pourrait gérer le Championnat du monde depuis l’île Maurice. » Jacques Régis est en effet devenu résident mauricien en 2005. Mais il s’est
dernièrement trouvé démis de ses fonctions aux commandes du rallye mondial.
« Nous avons besoin, à la FIA, de quelqu’un qui s’investisse complètement dans
cette tâche », résume Mosley.
TRANSAFRICAINE CLASSIC. – La première édition de la Transafricaine Classic (du 1er au 19 novembre prochain) s’annonce comme un véritable retour aux
sources. Sur l’axe mythique ralliant Paris à Dakar, l’épreuve traversera six pays
(France, Espagne, Maroc, Mauritanie, Mali et Sénégal) sur près de 10 000 km.
Patrick Zaniroli, l’organisateur, a concocté une épreuve où la régularité et l’esprit
rallye-raid prendront le pas sur la performance pure : départ du Trocadéro dans la
plus pure tradition, étapes courtes, bivouacs dans la nature. Seule concession au
progrès, le GPS sera autorisé. Réservée aux autos et aux camions, la Transafricaine
Classic comprendra deux catégories : Historic (véhicules jusqu’en 1987) et Classic
(de 1987 à 1996). Ce sera donc l’occasion de revoir en piste quelques-uns des
engins qui ont marqué l’histoire du rallye-raid : la Porsche 4 × 4 de Jacky Ickx, la
légendaire R 20 des frères Marreau, le Daf bimoteur de Jan de Roy et aussi la
fameuse Rolls Royce « Jules », grande attraction du Dakar 81, qui est actuellement exposée au Salon Rétromobile, jusqu’à dimanche à Paris. Renseignements
sur www.zaniroli.com.
forcer son image de marque au moyen du sport
automobile. Vainqueur pour la 3e fois cette année
du Trophée Andros avec la Rio pilotée par Yvan
Muller, le constructeur coréen ne souhaite pas y
renouveler sa participation et étudie avec la plus
grande attention la proposition de sa filiale française d’élaborer un programme WRC. – J.-P. R.
Ascenseur pour la F 1
L’une des idées avancées récemment par Max Mosley, président de la FIA, a
déjà suscité nombre de commentaires. Elle n’est pourtant à ce jour qu’une
simple voie (parmi d’autres) à explorer dans le but de favoriser l’accession
d’écuries indépendantes à l’univers élitiste des Grands Prix. Ainsi la FIA
pourrait-elle, à l’avenir, instaurer un système de promotion et de relégation,
les deux meilleures équipes d’une formule inférieure – type GP 2 ou
ex-F3000 – « montant » d’office en F 1 la saison suivante... au détriment des
deux dernières du classement F 1. La FIA voit là une forme de justice et de
responsabilisation des engagés : les teams n’ayant pas fait un usage efficace
des revenus versés par Bernie Ecclestone – dans le futur cadre de ce
partage – laisseront la place et leur chance à d’autres, a priori plus méritants.
– A. G.
RÉSULTATS
ESSAIS F 1. – Valence (ESP, 14-17 février) : Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes), 1’09’’987
(81) ; Fisichella (ITA, Renault), 1’10’’921 (83) ; Kovalainen (FIN, Renault), 1’11’’071 (161) ; Coulthard (GBR, Red Bull-Ferrari), 1’11’’076 (34) ; De la Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’11’’245
(113) ; Sutil (ALL, Midland-Toyota), 1’13’’067 (73) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota), 1’13’’815.
Bahreïn (13-22 février): M. Schumacher (ALL, Ferrari 248 F 1), 1’32’’702 (92).
Fin des essais à Valence, où les pilotes McLaren-Mercedes ont conclu sur une note optimiste, tant
en kilométrage (2 279 km en quatre jours) qu’en performance. À Sakhir, Michael Schumacher a
roulé seul mais dimanche, il sera de nouveau rejoint par Massa pour conclure ce programme.
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
de jeu adverse. En attaque, il est un
redoutable dévoreur d’espaces et un
joueur de percussion extrêmement
efficace, qui prend près des deux
tiers de ses tirs dans la raquette. Du
coup, avec 54,4 % d’adresse générale, Parker est tout simplement le
deuxième joueur le plus adroit de la
Ligue, derrière Shaquille O’Neal
(56,9 %) ! Une donnée déroutante
qui donne une idée précise de sa
dimension aujourd’hui, quand on
sait que sur les dix-neuf joueurs à
plus de 50 % d’adresse, on ne
recense qu’un seul autre arrière, le
shooteur de Detroit, Richard Hamilton (17e, 50,4 %).
Dwyane
WADE
27,4 ...............................
23,46 %
11 %
51/973 (5,2 %)
..................................................................................................................
......................................
Tony PARKER
19,4
,
18,99
, %
23,1
, %
26/758 ((3,43
, %)
........................................................................................................................................................
...............................
......................................
Chicago - Philadelphie, 177-84 ; Phoenix-Houston,
109-75.
Bleu
Par rappport à ses concurrents, Tony Parker ne « mange » pas les tirs de son
équipe (il en consomme 18,99 %), à l’inverse d’un Iverson caricatural de ce
point de vue (1 237 des 4 152 tentatives des Sixers, soit 29,78 %)… mais
aussi deuxième marqueur de la NBA. En revanche, sa faiblesse aux tirs à
trois points est vraiment outrancière à un poste où il devra apprendre à
utiliser bien davantage cette menace : 26 de ses 758 tentatives, soit
seulement 3,43 % de ses shoots. Dwyane Wade présente la même
faiblessee mais dans un profil de deuxième arrière beaucoup plus physique
que le m
meneur des Spurs.
Part de ses tirs
Part de ses tirs
dans le total % réussite à 3 points dans
de l’équipe
à 3 points ses tentatives
..................................................................................................................
...............................
......................................
Allen
IVERSON
33,5 ...............................
29,78 %
32,8 %
143/1 237 (11,6 %)
..................................................................................................................
......................................
LES RÉSULTATS
Points
(moyenne par match)
Jaune
Rouge
Jaune
Difficile de trouver l’équivalent de
Tony Parker, en NBA (et dans le
monde) sur ce mode-là. Depuis qu’il
a débarqué aux États-Unis, « TP » a
décoiffé bon nombre de meneurs et
de spécialistes. Sa vitesse d’exécution, son départ en dribble et sa
capacité d’accélérer balle en mains,
sont stupéfiantes. Avec un dribble
très bas, il est, en plus, quasiment
impossible de lui prendre le ballon.
Parmi les autres « DGV » (dribbleurs
à grande vitesse) répertoriés dans la
Ligue, il n’y a guère que la star de Philadelphie, Allen Iverson, le meneur
des New Orleans Hornets et ancien
partenaire de jeu aux Spurs, Speedy
Claxton, et le meneur de Milwaukee,
T.J. Ford, à pouvoir soutenir à peu
près la comparaison.
Ainsi propulsé, « TP » est aussi armé
pour une défense acharnée, capable
de stopper n’importe quel créateur
NBA EXPRESS
peut (beaucoup)
mieux faire
Noir
Bleu
Noir
UNE VITESSE
INCOMPARABLE
Photos : Catherinne Steenkeste / Presse Sports et Grep Nelson / SI / Presse
se SSports.
Photomontage L’É
’ÉQUIPE
ÉQ
.
UN MENTAL
INÉBRANLABALE
Tony Parker semble fait du métal
dont on extrait les champions NBA.
Avant le lancement de sa cinquième
saison dans la grande Ligue US, il
lâchait d’ailleurs, sans fard : « Je n’ai
plus rien à prouver en NBA. » Provocateur certes, mais ce qui pourrait
apparaître comme de la prétention,
de la vanité, n’est rien d’autre qu’une
ambition féroce mâtinée d’indestructibles certitudes. « Je suis un crevard », lâchait-il, tout sourire, dans
l’avion qui l’amenait à Houston.
« TP » est un affamé de titres, de
reconnaissances, de petites et
grandes gloires. À vingt-trois ans, il
est déjà parfaitement calibré pour
les épopées NBA. Et l’insondable
confiance qui l’habite s’exprime
avec plus de force et d’acuité encore
dans les périodes troubles. Cette saison, quand Tim Duncan n’étincelait
pas, que Manu Ginobili levait un peu
le pied, c’est Tony Parker qui a animé
les Spurs, sans se cacher, les portant
à bout de bras, avec l’assurance du
vieux sage, du maître des lieux.
Sa carrière est une croisade et même
quand l’histoire balbutie, « TP »
baisse à peine la tête et relance
l’assaut. Son Euro 2005 bosselé à
Belgrade fut un scanner parfait de sa
mécanique mentale. Malmené, fatigué, en difficulté lors de la première
semaine, Parker, sentiments en
pelote, était alors très loin du
compte. Il n’a pas fui, assumant avec
franchise l’échec du moment, sans
jamais se morfondre, pour mieux
ressurgir à la lumière en deuxième
semaine. « Ce n’était pas facile à
vivre, mais je ne me suis jamais pris
la tête, j’ai attendu que la roue
tourne », souriait-il, à la sortie.
À HOUSTON (TOYOTA CENTER)
AUJOURD’HUI, À PARTIR DE 19 HEURES (2 heures du matin en France)
CONCOURS SHOOTING STARS (1 joueur associé à 1 joueuse de la franchise
WNBA correspondante) : Houston (T. McGrady et S. Swoopes ; Clyde Drexler),
LA Lakers (K. Bryant et L. Leslie ; Magic Johnson), Phoenix (S. Marion et K. Miller ;
Dan Majerle), San Antonio (T. Parker et K Wecker ; Steve Kerr).
CONCOURS DE DUNKS : A. Iguodala (Philadelphie), N Robinson (New York),
J. Smith (Atlanta), H. Warrick (Memphis).
CONCOURS DE SHOOTS À TROIS POINTS : R. Allen (Seattle), R. Bell (Phoenix),
C. Billups(Detroit),D.Nowitzki(Dallas),Q. Richardson(New York),J. Terry(Dallas).
-Concoursdes meneurs(skills challenge): S. Nash (Phoenix),L.James(Cleveland),C.
Paul (N Orleans/Oklahoma), D. Wade (Miami).
(en gras, les tenants du titre)
DEMAIN, 19 HEURES (2 heures en France, lundi, en direct sur Canal +)
ALL-STAR GAME, avec Tony Parker.
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET PRO A (Semaine des As, quarts de finale)
Bourg, As de cœur
La Semaine des As (tous les matches à Dijon)
Quarts de finale
Jeudi
Le Mans
Gravelines
Tombeur de Pau, le club bressan est la belle surprise d’un carré d’As dont Strasbourg est écarté.
Jeudi
DIJON –
Hier
de notre envoyé spécial
LA VOILÀ, LA SURPRISE ! Après
l’intense déception de l’hôte dijonnais
la veille, les As ont édité hier le joli
conte de la JL Bourg, plus petit budget
du plateau, tombeur du plus gros, PauOrthez, leader de Pro A patraque et
bien incapable de juguler l’enthousiasme communicatif de son adversaire. « On voulait être dignes de notre
qualification. Et maintenant, il y a le
plaisir », savourait l’entraîneur Frédéric Sarre, après le succès obtenu contre
son ancien club. La « Jeu » respire
maintenant à pleins poumons ces sommets qu’elle découvre, les yeux écarquillés, et s’attaque ce soir au tenant
du trophée, Nancy, vainqueur
convaincant du champion de France,
Strasbourg, dans un nouvel épisode de
leurs duels échevelés.
Le Mans et l’ASVEL, eux, s’expliqueront entre grands de France, pour une
issue très indécise dans l’édition 2006
d’une épreuve dont trois des quatre
quarts de finale furent de vrais bras de
fer, deux s’achevant après prolongation. Le bienheureux Branko Sindjelic
et Bourg vont s’attacher à en être les
héros, eux qui ont marché sur le corps
fourbu de l’étalon du basket français,
Pau-Orthez, lors d’une prolongation à
sens unique (17-8), au cours de
laquelle le manque de fraîcheur béarnais offrit de vrais boulevards aux
shooteurs bressans.
Touchés dès la première mi-temps par
les fautes, les Palois durent sans arrêt
jongler avec un effectif perturbé par les
absences (Harrison, D’Almeida, Thierry Gadou) ou les états de forme précaires (Foirest, Sims) et au sein duquel
Lonnie Cooper parut bien seul à porter
la flamme.
Le tonique Hiram Fuller, le nouveau
pivot appelé en renfort à la place de TJ
Lux, a pour sa part effectué des débuts
intéressants, terminant meilleur mar-
queur de l’Elan alors qu’une réputation
plus défensive le précédait. « Ce
n’était pas prévu de le faire jouer
autant mais il y a eu un concert de chefs
de gare. On manquait de cannes. CC
Harrison et Xane (D’Almeida) nous ont
fait défaut sur la pression défensive. Et
puis en fin de match, on a très mal
défendu sur Savovic et Sindjelic (9 sur
11 à trois points à eux deux). Je
regrette pour le club et les joueurs
qu’ils ne puissent pas aller au bout
mais peut-être qu’on ne le méritait
pas », constatait Didier Gadou,
l’entraîneur d’une équipe actuellement déminéralisée et misant toute sa
saison – et sa présence en Euroligue la
saison prochaine – sur les échéances
printanières du championnat. Cette
brève visite dijonnaise ne va pas
contribuer à renforcer le crédit d’un
leader très fragile, alors qu’une meute
est lancée à ses troupes.
Linehan en Alsace ?
Nancy en fait plus que jamais partie.
Face à un champion de France émoussé, le SLUC, spécialiste des As dont il
atteint le dernier carré pour la quatrième fois en quatre éditions, a harmonisé ses forces derrière un grand
Zianveni pour imposer son rythme frénétique et creuser l’écart après la
pause (62-45, 27e). Dominateurs à
l’intérieur, les Lorrains ont réécrit le
69
68
80 (a.p.)
89
Aujourd’hui, 17 h 30 (TPS Star)
Le Mans
ASVEL
Le vainqueur est qualifié
pour l’Eurocoupe 2006-2007.
Aujourd’hui, 20 heures
Bourg
Hier
Nancy
Strasbourg
81
72
Nancy
ILS ONT DIT
Lonnie COOPER (Pau-Orthez) : « Bourg a mis les gros tirs en prolongation. Je regrette surtout que nous n’écoutions pas ce qu’on nous dit. On
savait que les deux “Yougoslaves” (Savovic et Sindjelic) étaient de bons
shooteurs et on les a laissés seuls. Les taureaux sont dans notre dos mais
quand tout le monde sera revenu dans l’équipe, cela ira mieux. »
Maxime ZIANVENI (Nancy) : « Maintenant il faut jouer Bourg. C’est un
groupe dur à jouer, une équipe qui joue juste, avec des mecs intelligents. Un
jeu simple, pas tellement physique, mais où tous les joueurs sont complémentaires. C’est la surprise de la Semaine des As. »
Sacha GIFFA (Strasbourg) : « Nancy a bien commencé le match, ils ont
appuyé là où ça faisait mal, à l’intérieur, ce qu’ils n’avaient pas fait au dernier
match. Nous, on a été un peu irréguliers, et Ricardo Greer, un de nos meilleurs joueurs est un peu passé à travers, ce qui est compréhensible vu le gros
début de saison qu’il a fait. Tout le monde se renforce, nous, après avoir
perdu Alvin Young, on a besoin d’un peu de renouvellement. » – L. T.
En éliminant Pau, les Bressans ont créé la sensation du jour et écrit
une nouvelle page de leur belle histoire.
81
72
DIJON –
de notre envoyée spéciale
LILIANE TREVISAN
SAMEDI 18 FÉVRIER 2006
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Photos : DPPI
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PAGE 19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
un scoring et des responsabilités bien
partagés, un collectif qui assure, Bourg
avance avec ses points forts. Ce qui lui
permit hier, par exemple, malgré la
partie voilée de son scoreur Kelvin Torbert (12,1 pts habituellement), de
trouver d’autres arguments avec une
« yougoconnexion » en état de grâce.
Battu à Pau en Championnat (90-77)
samedi dernier, Bourg tenait la plus
belle des revanches. « On avait décidé
de privilégier le match des As », dira le
coach bressan.
« Ce succès est grand parce que peu de
gens croyaient en nous. J’ai lu, écouté
ce qu’on disait sur nous. Il n’y avait que
nos femmes pour croire en nous »,
rigolait un Branko Sindjelic aux anges.
En Championnat, tout le monde pensait qu’on allait tomber après trois,
quatre journées, et on est toujours là,
un petit club avec ses petits joueurs.
C’est la plus belle victoire de l’histoire
du club. Bourg sera la surprise de la
Semaine des As », concluait-il. Là, il
était sérieux.
Bleu
Jaune
Rouge
À DEUX SECONDES DE LA FIN de la
prolongation, neuf points d’avance en
poche, Branko Sindjelic, la balle en
main, a enlacé son compatriote Slobodan Savovic, lui criant en serbe, à
l’oreille, tout le bonheur du monde. Le
duo serbe de la JL Bourg, l’intérieur et
l’arrière, unis dans la fierté d’une performance sans égal (45 pts à eux deux
dont 11 en prolongation et 9 sur 11 à
trois points), avait grandement contribué à étaler le leader palois du Championnat.
Branko Sindjelic fêtait hier son
32e anniversaire, et il s’était joliment
enveloppé son cadeau, offert par
l’abnégation, la hargne et l’altruisme
de tout ce groupe bressan. Le grand
Branko y mit donc les faveurs, un joli
ruban, déroulé avec maîtrise, comme
ce tir primé assassin (80-85, 43e) qui
n’avait pas fini de trouer le filet que le
rude Serbe régalait de baisers et petits
signes complices des amis dans la
foule. La petite famille bressane offrit
même un tour d’honneur à un public
consentant. Car on n’aime rien tant ici,
à Dijon ou ailleurs, que de voir le
manant gifler son seigneur, l’ouvrier
défier le patron. « On a senti qu’on
avait toute la salle avec nous », dira
plus tard Jérôme Schmitt.
Et l’intérieur international de laisser
ensuite parler tout l’orgueil bressan.
« On a montré qu’on n’était pas là
pour faire de la figuration. On a fait un
super début de saison, puis on a continué de progresser et on a prouvé qu’on
méritait notre 6e place. Ici, on nous a
présentés comme de “tendres poulets” face aux aigles, et ça ne nous a
pas fait plaisir. On a eu la volonté, la
hargne, et on est toujours restés
sereins pour aller chercher cette prolongation. » Fidèle à ses vertus, la
« Jeu » continue donc d’avancer, et
Fred Sarre pouvait apprécier le boulot
réalisé depuis que sous sa main le club
avait décroché, l’an passé, sa première
participation en play-offs. Pas de cinq
majeur intouchable, des temps de jeu,
Jaune
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
13 4 1/2 1/2 1/2 3-1 4
13 0 0/3 0/2 - - 1
39 11 5/12 1/5 - 1-4 3
41 17 7/15 3/8 - 0-5 8
13 2 1/4 - - - 1
30 8 4/6 - - 1-1 4
31 11 4/10 0/1 3/4 2-5 3
15 7 3/4 1/2 - 0-2 30 20 6/12 - 8/10 2-1 225 80 31/68 6/20 12/16 9-19 24
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Savovic
40 22 7/11 5/7 3/6 3-4 4
Poupet
22 1 0/5 0/4 1/2 0-2 4
Adamou
11 0 0/1 - - 0-1 Bassette
9 4 2/4 - - 0-2 Gay
26 11 5/10 - 1/2 5-1 3
Moncade
22 6 2/4 1/3 1/1 - 3
Doreau
9 3 1/3 0/1 1/1 1-3 1
Schmitt
27 13 6/11 - 1/2 1-4 Sindjelic
28 23 7/11 4/4 5/6 0-2 1
Torbert
31 6 2/6 0/1 2/2 0-2 4
TOTAL
225 89 32/66 10/20 15/22 10-21 20
80-89 a.p. (26-19 ; 10-19 ; 20-19 ; 16-15 ; 8-17)
Écarts. - PAU : + 7 (3e et 10e) ; BOU : + 9 (45e)
Spect. : 3 500. Arb. : Bichon, Mateus, Bissang
Fauthoux
Foirest
Drozdov
Cooper
Rupert
Sales
Varem
Sims
Fuller
TOTAL
DIJON. – L’intérieur vétéran de Bourg Branko Sindjelic (14) a joué de mauvais tours à Thierry
Rupert (12) et aux Palois.
(Photo Nicolas Luttiau)
80
89
Noir
Bleu
Noir
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Bailey
26 9 4/7 1/2 - 0-1 2
Green
33 12 4/10 2/6 2/4 0-4 8
Mcclintock
16 11 5/8 - 1/1 1-3 1
Julian
23 12 4/11 - 4/6 3-3 1
Zianveni
40 20 5/8 2/4 8/11 0-9 7
M. Badiane
1 - - - - - Boyette
34 13 5/8 0/1 3/7 2-1 2
Hayes
27 4 1/4 1/3 1/2 1-5 1
TOTAL
200 81 28/56 6/16 19/31 7-26 22
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Wesson
29 12 5/12 0/3 2/4 2-3 3
R. Greer
27 6 3/8 0/2 0/2 2-2 3
J. Greer
34 9 3/9 2/6 1/2 1-3 4
Jeanneau
27 4 1/7 0/4 2/2 0-2 5
Giffa
23 12 4/6 3/5 1/2 1-4 1
S. Jackson
21 13 4/11 2/8 3/4 2-2 6
Mccord
19 10 4/6 - 2/3 1-3 3
Palmer
15 6 3/6 - - 1-2 1
Starosta
5 - - - - 0-1 TOTAL
200 72 27/65 7/28 11/19 10-22 26
81-72 (28-18, 19-23, 20-15, 14-16)
Écarts. - NAN : + 17 (27e et 28e) ; STR : + 7 (5e)
Spect. : 4 200. Arb. : Gasperin, Viator, Chambon
ARNAUD LECOMTE
Pau-Orthez
Bourg
91 (a.p.)
88
Finale
Demain, 17 heures(TPS Star)
Tonnerre de Bresse
PAU-ORTHEZ
BOURG
NANCY
STRASBOURG
scénario du match perdu il y a quinze
jours en Alsace même s’ils ont prêté le
flanc à un retour de Strasbourg à moins
de trois minutes du terme (74-70).
« On a été en panique et obtenu
quelques balles heureuses à la fin.
Maintenant, Bourg, cela va être compliqué. Ces dynamiques-là sont très
difficiles à enrayer », prévoyait JeanLuc Monschau au sujet de la demifinale. « Cette fois, Zianveni met ses
shoots extérieurs et puis Nancy avait le
désir de prouver qu’il était capable de
jouer les yeux dans les yeux avec nous.
Mais à la fin, si on nous avait permis de
jouer normalement, tout pouvait arriver », pestait Eric Girard, fort grognon
après certaines décisions arbitrales.
L’entraîneur strasbourgeois n’a par ailleurs pas voulu commenter les
rumeurs insistantes qui enverraient le
petit meneur US du Paris BR, John Linehan, en Alsace pour la fin de saison.
Mais l’éventualité n’a pas été démentie et semble faire son chemin, alors
que Strasbourg reste à la recherche
d’un arrière d’impact depuis le départ
d’Alvin Young.
ASVEL
Dijon
Demi-finales
20
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS MARSEILLE (ATP, indoor)
Samedi 18 février 2006
Mistral gagnant
Clément vainqueur sifflé, Nadal vainqueur secoué : ça soufflait fort hier sur Marseille.
Tombeur in extremis de
Fabrice Santoro au terme
d’un excellent duel
franco-français (7-5, 4-6,
7-6), Arnaud Clément a
mal vécu d’être sifflé par
une – petite – partie de
« son » public. Mais c’est
bien lui qui défiera
aujourd’hui Rafael Nadal
pour une place en finale.
L’Espagnol a disputé son
meilleur match du
tournoi hier pour
dominer un bon
Paul-Henri Mathieu (7-5,
6-4).
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
LE « CLEM » EST sur le point d’être
rapatrié à Brest, mais la « Clé » n’a
pas l’intention de quitter les abords
du Vieux Port de Marseille. Arnaud
Clément a
pourtant
vécu hier
une expérience qu’il
n’avait
jamais imaginée : se
faire siffler
dans le palais des sports de « son »
tournoi, lui l’Aixois, élevé à 40 kilomètres à peine de ce court, formé au
tennis de haut niveau à Marseille
même !
Ce quart de finale entre Arnaud Clément et Fabrice Santoro promettait
de transporter son lot de tensions,
''
mais peut-être pas celles-là. L’histoire personnelle des deux hommes,
construite déjà sur la base de
quelques duels homériques dont un
historique, à Roland-Garros en 2004
(6 h 33’ de match sur deux jours,
record à battre), s’était en effet doublée récemment de l’« affaire Santoro ».
Repris puis re-rejeté aussitôt de
l’équipe de Coupe Davis parce
qu’une exhibition l’empêchait de
répondre présent au rassemblement
du groupe France, Santoro est sans
doute davantage apparu, aux yeux
du public, comme le laissé pour
compte plutôt que comme un traître
à la nation. Mais peu importait le
fond du problème hier. C’est la forme
qui promettait d’intriguer.
Jeudi, Clément avait assuré qu’il y
avait « zéro malaise » avec son compatriote. Hier, les deux joueurs ne
manifestèrent pas la moindre animosité l’un envers l’autre. En fin de
match, la poignée de main se passa
de toute effusion mais fut franche.
Pendant la partie, le public se montra
enthousiaste et partagé. Sur le court,
l’agressivité se limita presque toujours aux intentions de jeu. Mais fut
parfois un
peu destinée au
corps arbitral de part
et d’autre,
parfois aux
ramasseurs
de balles,
rarement jugés assez efficaces par
Clément, travers traditionnel qu’il
reconnaît volontiers.
C’est la contestation d’une décision
d’arbitrage de l’Aixois qui déclencha
les premiers sifflets dans la salle.
Cette réaction d’une petite poignée
de spectateurs eut le don de le
décontenancer. Pas de le désarçonner. Mené 5-3 dans les deux premières manches puis 4-2 dans la troisième, il parvint à trouver les
réglages au retour et en passing pour
remporter au final les deux sets
nécessaires à la qualification pour sa
première demi-finale sur le circuit
depuis deux ans (7-5, 4-6, 7-6 en
2 h 42).
A 6-5 dans le tie-break, il se soulagea
doublement. D’abord en frappant un
ace puis en s’adressant directement
au public via la sono du stade :
« C’était un peu difficile pour moi au
niveau de l’ambiance. Si on rejoue
encore une fois l’un contre l’autre
avec Fabrice, j’espère que ce ne sera
pas sur ce court en tout cas. »
Quelques sifflets, encore…
Moins à chaud, Clément ne décolérait pas tout à fait : « Je ne me comporte pas toujours forcément très
bien sur le court, mais là j’ai juste un
peu contesté une décision et les sifflets sont partis. Je comprends tout à
fait qu’on soutienne Fabrice, il a un
jeu très spectaculaire, et que la majorité de la salle soit pour lui, ça ne m’a
pas dérangé. Que je me fasse siffler
chez moi, en revanche, c’est difficile
à gérer. Si c’est vraiment lié au récent
épisode de Coupe Davis, c’est dommage pour les gens qui sifflent, parce
que ce sont des idiots. »
« C’était normal que le public soit
partagé car Arnaud habitait à 30 mn
d’ici, moi à 45…, expliqua Santoro,
qui avait décidé cette semaine de ne
jamais aborder « le sujet qui fâche »
et qui ne s’étendit donc pas. Ce tournoi est encourageant pour la suite de
ma saison. Si mon physique me le
permet, je vais me lancer à fond jusqu’à la fin du mois de mars, c’est à
dire enchaîner Rotterdam, Dubaï,
Indian Wells et Miami. Ensuite, il est
probable que je m’accorde un mois
de coupure. »
Rafael Nadal ne veut plus entendre
parler de coupure. Après quatre mois
d’absence à cause de problèmes au
genou et au pied gauche, l’Espagnol
a disputé hier son meilleur match du
tournoi, selon ses propres dires, pour
disposer en deux manches d’un PaulHenri Mathieu de bon niveau qui
manqua deux balles de premier set à
5-4.
« Je suis heureux de bien disputer les
points importants, avoua Nadal. En
plus j’ai joué sans protection au
genou cette fois. Quant au pied
gauche, tout va très, très bien. Il n’y a
que l’ampoule au pied droit qui me
gêne un peu… » Un allié suffisant
aujourd’hui pour Clément « Il va falloir qu’Arnaud vienne finir au filet en
montant sur son revers, conseillait
hier soir Mathieu. Nadal, c’est son
tournoi de reprise, certes, mais il a
déjà gagné trois matches, et la
confiance revient vite quand on est
numéro 2 mondial… »
Arnaud Clément aura besoin de
toutes ses armes cet après-midi. Et
de son public, bien sûr…
JULIEN REBOULLET
DERNIÈRE MINUTE
Grosjean
en demies
Que je me fasse
siffler chez moi, c’est
difficile à gérer
(Arnaud Clément)
SÉBASTIEN GROSJEAN s’est qualifié pour les demi-finales en disposant
du jeune Russe Korolev, 7-6 (7-4), 6-3.
''
MARSEILLE. – Sommé par Guy Forget de retrouver un niveau approprié en simple dans l’optique de la Coupe Davis, Arnaud Clément frappe
désormais aux portes du top 50 grâce à ses performances marseillaises.
(Photo Anne-Christine Poujoulat/AFP)
RÉSULTATS
Dotation : 510 250 Quarts de finale : Ancic (CRO) b. Ljubicic
(CRO), 7-6 (7-2), 3-6, 6-3 ; Clément b. Santoro, 7-5, 4-6, 7-6 (7-5) ; Nadal (ESP)
b. Mathieu, 7-5, 6-4.
AUJOURD’HUI. – À partir de 14 heures :
Clément-Nadal (ESP), suivi de Ancic (CRO)Grosjean.
ANVERS (WTA Tour, indoor)
ANVERS – (BEL)
– Il va tout de même falloir songer à prendre un peu de repos
après tout ça, non ?
– Oui, mais ce sera après Doha (du
27 février au 4 mars) car je viens d’ajouter aujourd’hui (hier) le tournoi de Dubaï
(du 20 au 26 février) à mon programme…
– Paris, Anvers, Dubaï, Doha,
quatre semaines d’affilée, est-ce
bien ra is onna b le p o ur un e
joueuse déjà si fatiguée ?
– J’avais déjà prévu de faire un premier
gros break pendant Indian Wells et
après Miami puisque je ne disputerai
pas les tournois sur terre battue américaine. Par contre, étant engagée la
semaine suivante à Doha, je n’allais de
toute façon pas couper complètement
avec le tennis la semaine prochaine.
Dans ces conditions, mieux vaut aller
disputer quelques matches sous le soleil
de Dubaï pour préparer Doha. Si j’arrive
à bien récupérer entre les matches
comme ici, ça ne devrait pas poser de
problème… »
de notre envoyé spécial
« AMÉLIE, UN MATCH plutôt facile,
non ?
– Je ne dirais pas si facile que ça ! Je
savais que Patty (Schnyder) était un peu
malade ces derniers jours mais on ne sait
justement pas trop à quoi s’attendre
dans ce genre de situation. Je n’étais
moi-même pas au mieux physiquement.
Il est vrai que j’ai très peu joué ces derniers temps ! (Rires.) Sérieusement, ça
n’est pas évident d’enchaîner tous ces
matches et la récupération est l’aspect le
plus difficile à gérer sur le long terme. La
bonne nouvelle, aujourd’hui, c’est que
je n’ai pas eu à traîner trop longtemps
sur le court. J’espère que ça va m’aider à
retrouver toute mon énergie pour la
demi-finale (contre Nadia Petrova). Et à
partir du moment où l’énergie sera là, je
sais que tout mon jeu sera là aussi…
– Après vos succès à Melbourne
et à Paris, puis vos deux premiers
matches gagnés ici, vous en êtes à
treize victoires d’affilée. La plus
longue série de votre carrière ?
– C’est bien possible, oui… (Puis, après
réflexion.) Non, je crois que j’avais fait
mieux en 2001… (Rires.) Mais il est vrai
que c’était presque dans une autre vie !
(De fait, elle avait remporté successivement les tournois de Paris et Nice en
février puis celui d’Amelia Island en avril
avant d’être battue par Hingis en quart
de finale à Charleston, après un total de
17 victoires de suite.)
– Avez-vous l’impression, depuis
vos victoires au Masters et à
l’Open d’Australie, que vos adversaires se sentent désormais dans
RÉSULTATS
BUENOS AIRES (ARG, ATP, terre battue,
425 000 $, 13-19 février). – Deuxième tour :
Ferrero (ESP) b. Saretta (BRE), 4-6, 6-2, 6-3 ;
Starace (ITA) b. Chela (ARG), 3-6, 7-6 (7-4),
6-2 ; Calleri (ARG) b. Marín (CRC), 6-4, 6-2 ;
Acasuso (ARG) b. Vassallo-Arguello (ARG)
6-3, 6-1.
SAN JOSE (USA, ATP, dur, 380 000 $,
13-19 février). – Deuxième tour : Phau (ALL)
b. Wilson (USA), 7-5, 7-5 ; Vliegen (BEL)
b. Gimelstob (USA), 7-6 (7-1), 4-6, 6-1 ;
Söderling (SUE) b. Philippoussis (AUS), 6-2,
6-3 ; Hewitt (AUS) b. Warburg (USA), 6-4,
6-3 ; Arthurs (AUS) b. Tursunov (RUS), 6-3,
6-7 (5-7), 6-3 ; Roddick (USA) b. Carlsen
(DAN), 6-3, 1-6, 6-3 ; Murray (GBR) b. YeuTzuoo Wang (TPE), 6-4, 6-2.
BANGALORE (IND, WTA Tour, dur,
175 000 $, 13-19 février). – Quarts de
finale : King (USA) b. Pin, 6-2, 7-6 (9-7) ;
Kostanic (CRO) b. Camerin (ITA), w.o. ; Czink
(HON) b. Bondarenko (UKR), 6-2, 6-7 (4-7),
7-6 (8-6) ; Santangelo (ITA) b. Fedak (UKR),
6-4, 6-3.
BELGRADE (SEM, ATP Challenger, indoor,
85 000 , 13-19 février). – Quarts de
finale : Tipsarevic (SEM) b. Mahut, 6-4, 7-6
(7-4) ; Llodra b. Burgsmüller (ALL), 7-5, 6-4.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
l’obligation de “surjouer” pour
vous battre ?
– Je ne suis pas dans leurs têtes ! Mais
j’ai surtout l’impression de me sentir
plus solide de mon côté. Alors, c’est vrai
que, quand un niveau moyen pouvait
leur sembler suffisant pour me battre
dans le passé, elles savent qu’il leur faut
aujourd’hui l’élever un peu plus pour y
parvenir. C’est certainement une pression supplémentaire qui les amène à
faire plus de fautes et à ne pas profiter de
la situation, même si je ne suis pas au
mieux physiquement comme c’est le cas
cette semaine.
– C’est même à se demander
quand tout cela s’arrêtera…
– Cela aurait très bien pu être contre
Benesova l’autre soir ou contre Schnyder aujourd’hui (hier). Ce sera peut-être
contre Petrova, peu importe. Il y a bien
un moment où je vais finir par être rattrapée par la décompression après toute
cette série victorieuse, c’est normal.
Mais je l’ai dit dès mardi en arrivant ici :
je ne suis pas à Anvers pour me prendre
la tête. Tout ce qui m’est arrivé depuis
« Quelques matches
sous le soleil »
MARC BEAUPÈRE
Kim souffle le show
À Anvers, la saga Clijsters superstar continue.
ANVERS –
de notre envoyé spécial
DIRE QUE KIM CLIJSTERS est une
vedette à Anvers est un doux euphémisme. Les forts liens d’amitié qui unissent son père, Lei, ancien international
de football, et le directeur du tournoi,
Bob Verbeeck, lui-même ancien athlète
de haut niveau reconverti (brillamment)
dans les affaires, ne sont pas étrangers
au phénomène, et la numéro 1 mondiale
est entourée ici de mille et une attentions. Après la fameuse « opération
champagne », le mini-concert et un
mythique karaoké avec une chanteuse
locale de mercredi soir, c’est une autre
gloire de la chanson flamande (!) qui est
venue hier soir donner de la voix avant
que ne débute le « show » Clijsters à
proprement parler. Celui-ci ne dura finalement que deux sets (7-6, 6-4) et à
peine un peu plus d’une heure et demie
de jeu. La Belge, qui n’avait d’ailleurs
jamais perdu face à Dinara Safina lors de
leurs cinq précédentes confrontations,
se montra très agressive dès le début de
la rencontre. Victime d’un petit relâchement coupable au milieu du premier set,
elle se fit remonter et fut contrainte à
disputer le tie-break avant d’enfoncer
naturellement le clou dans la seconde
manche. Acclamée par les quelque
7 500 spectateurs présents au Sportpaleis, Kim Clijsters s’est, hier soir, définitivement rassurée sur l’état de sa cheville
et un peu plus aussi sur la qualité de son
jeu, déjà nettement supérieure à ce
qu’elle avait été deux jours plus tôt. De
bon augure pour le prochain épisode de
la saga Clijsters à Anvers, programmé ce
soir. – M. B.
RÉSULTATS
Dotation : 503 505 Quarts de finale : Petrova (RUS) b. Savchuk
(UKR), 6-3, 6-3 ; Mauresmo b. Schnyder
(SUI), 6-2, 6-4 ; Clijsters (BEL) b. Safina
(RUS), 7-6 (7-1), 6-4.
Gasquet et Monfils au repos
Tous deux forfaits à Rotterdam la semaine prochaine, Richard Gasquet et Gaël
Monfils en ont fini avec la tournée européenne d’hiver. Battu par Clément à
Marseille, le numéro 1 français souffre de douleurs à l’aine et ne reprendra
l’entraînement que mardi ou mercredi. « Par prudence, précise son coach Éric
Deblicker. Richard a fait beaucoup d’efforts pour revenir après sa blessure au
coude et la Coupe Davis lui a vraiment pompé beaucoup d’énergie. J’aime
autant qu’il soit dans la plénitude de ses moyens pour la suite du
programme. » Gaël Monfils, placé sous antibiotiques depuis son retour
d’Australie, s’était peu entraîné avant d’aller à Marseille. Et sa défaite face à
Grosjean a laissé des traces au niveau de son genou droit, douloureux depuis.
Il ne reprendra qu’au tournoi de Las Vegas le 27 février, avant d’enchaîner,
comme Gasquet, par les deux Masters Series américains de Indian Wells et
Key Biscayne.
Rouge
Los Angeles m’a permis de relativiser
beaucoup les choses et donc de m’enlever beaucoup de pression. C’est d’ailleurs sans doute beaucoup à cause de ça
si je suis encore en course dans ce tournoi…
Bleu
Amélie Mauresmo a créé la surprise, hier, à Anvers. Pas sur le terrain,
où la Française a battu assez facilement (6-2, 6-4) une Patty Schnyder
mal remise d’un début de grippe. Mais lors de ses commentaires
d’après-match, où elle a annoncé que, en dépit de la fatigue accumulée avec ses victoires à Melbourne et à Paris, elle venait de solliciter (et
obtenir) une wild-card pour le tournoi de Dubaï qui débute lundi prochain dans la capitale des Émirats arabes unis.
Jaune
Rouge
Jaune
Qualifiée pour les demi-finales, la Française a ajouté le tournoi
de Dubaï, la semaine prochaine, à son programme.
Noir
Bleu
Noir
Mauresmo
joue les prolongations

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