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1 Bleu Rouge Noir Jaune CAN : LA CÔTE D’IVOIRE ET L’ÉGYPTE EN FINALE La Côte d’Ivoire, qui a battu le Nigeria (1-0) grâce à un but de Drogba (ci-contre, bras levés), et l’Égypte, vainqueur du Sénégal (2-1), s’affronteront vendredi au Caire, en finale de la Coupe d’Afrique des nations. (Page 6) FOOTBALL LA FIFA SANCTIONNE LA TURQUIE (Page 2, et notre éditorial) (Photo Nicolas Luttiau) T 00106 - 208 - F: 0,80 E Mercredi 8 février 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 854 - 0,80 3:HIKKLA=[UU]U^:?k@m@a@i@a; France métropolitaine NICE ENFONCE MONACO RUGBY ÇA BOSSE Les Niçois, vainqueurs du derby face à Monaco (1-0, but d’Ederson à la 89e minute), joueront la finale de la Coupe de la DUR CHEZ Ligue le 22 avril. Ils rencontreront le vainqueur du match Nancy - Le Mans, joué cet après-midi (16 heures). (Pages 2 à 4) LES BLEUS (Page 7) JEUX OLYMPIQUES LES ALPES FRANÇAISES À L’HEURE DES JEUX (Page 14) MONACO. – Les Niçois Cyril Rool (de dos) et Marama Vahirua, qui résiste ici au Monégasque Lucas Bernardi, ont été fidèles à la tradition : Nice n’a pas perdu sur le Rocher depuis 1996. (Photo Franz Chavaroche / Nice Matin / PQR) COUPE DAVIS : HAAS L’ATOUT ALLEMAND (Page 9) Ce soir, à 19h00... Un Jour Avec... Karine Ruby Stéphane Lelong a suivi la championne olympique de snowboard dans ses derniers préparatifs pour Turin. Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV. Disponible sur , le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.fr L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Tommy Haas sera l’homme clé de la rencontre Allemagne-France, de vendredi à dimanche. (Photo Jean-Marc Pochat) Bleu TENNIS Jaune Rouge Jaune (Page 12) Noir Bleu Noir DE QUEL MAL SOUFFRE LE SKI ALPIN FRANÇAIS ? 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finales) – MONACO - NICE : 0-1 LE DESSIN Lloris n’a pas tremblé LES JOUEURS NIÇOIS. – Le jeune gardien (19 ans) a réalisé un match parfait, écœurant Christian Vieri, mais surtout Marco Di Vaio. MONACO – de notre envoyé spécial LLORIS (7,5) : titulaire en Coupe de la Ligue, le jeune homme (19 ans) n’a pas été impressionné par la personnalité des attaquants adverses. Parfait dans les airs, il a également brillé par des arrêts de grande classe, comme devant une frappe lointaine de Plasil (31e) ou sur les tentatives de Di Vaio (63e , 68e ) et Vieri. En revanche, il a été maladroit au pied. FANNI (6,5) : face à Lille, samedi en Championnat, il avait tout renversé sur son passage. Hier, il fut encore très bon. Difficile à passer, le puissant latéral droit a osé quelques belles lignes droites. Pour passer un cap, il faudra qu’il travaille ses centres et sa dernière passe. Blessé à la 82e, il ne put être remplacé. S. TRAORÉ (5,5) : propre dans chacune de ses interventions défensives, il l’a été un peu moins dans ses relances, trop rapidement rendues à l’adversaire. Il a semblé souffrir en fin de match. ABARDONADO (5,5) : ce n’était peut-être pas prévu mais il s’est transformé en body guard de Vieri. Et comme Abardonado est un bon tra- vailleur, il a essayé de ne pas le lâcher. Ce qu’il fit parfaitement en première période. TCHATO (4) : il n’avait pas joué depuis le 7 janvier, date de la dernière défaite de l’OGC Nice. C’était à Brest (0-3), en Coupe de France. On le sentit fébrile dans quelques contrôles et surtout très prudent, lui qui aime mettre son nez dans le camp adverse. Remplacé par JARJAT (59e). BALMONT (5,5) : généralement, Balmont est un joueur qu’on voit partout, devant, derrière, au milieu. Un joueur qui ne cesse de presser l’adversaire. Hier, face à des adversaires chevronnés, il s’est contenté de se battre dans le rond central et dans son camp. ÉCHOUAFNI (7) : sa première mitemps fut remarquable. Placé juste devant la défense, il a touché des sacs entiers de ballons, en prenant à chaque fois grand soin. Précieux également à la récupération, il démarra très fort la seconde période en plaçant une tête puissante (48e) dégagée in extremis par Meriem. ROOL (5,5) : samedi dernier, contre Lille en Ligue 1, il s’était fait très discret en première période. Il le fut à nouveau hier, demeurant dans sa moitié de terrain à surveiller les allées et venues de Plasil et Meriem. Après la pause, il avança d’un cran et participa à l’animation offensive. VAHIRUA (6) : le meneur de jeu tahitien n’est pas seulement excellent quand il tire les coups de pied arrêtés. Hier soir, il a beaucoup osé. Évidemment, il y a du déchet mais qui ne tente rien… Remplacé (71e) par EDERSON, qui, depuis hier soir, est le héros du peuple niçois. BAGAYOKO (4,5) : longtemps incertain à cause d’une cuisse douloureuse, le point d’appui de Frédéric Antonetti a souffert. Surveillé de près par Squillaci et Givet, qui l’ont souvent devancé, il a rarement pu se retourner et s’est assez vite fatigué. Remplacé (81 e ) par ROUDET, auteur de la passe décisive qui a fait basculer le match. BELLION (5,5) : discret offensivement car peu servi, il s’est fait remarquer en venant régulièrement épauler Tchato et en contrariant les montées de Maicon. Après la pause, il bénéficia de plus grands espaces et posa des problèmes, par sa vitesse et sa qualité de passe, aux Monégasques. GUILLAUME DUFY MONACO. – Vassilis Zikos (à gauche) s’est multiplié pour contrecarrer les intentions offensives de Marama Vahirua et des autres Niçois. Mais ceux-ci ont eu le dernier mot. (Photo Valery Hache/AFP) L’ÉDITO LA TURQUIE, LES JUGES ET L’EXEMPLE L MONACO – de notre envoyé spécial WARMUZ (5,5) : très peu de travail en première mi-temps où il lui a suffi d’être vigilant sur une bonne frappe de Vahirua (20e). Guère plus sollicité ensuite il a eu de la réussite quand battu sur la tête de Echouafni il a été suppléé par Meriem 48e). Impuissant sur le but d’Ederson. MAICON (5,5) : un match longtemps sérieux sur le côté droit avant d’être piégé par Roudet sur le but niçois qui offre la victoire aux Aiglons. Sinon, il a comme souvent placé de quelques longues accélérations dont il a le secret. Sans succès. LA MÉTÉO 5 3 Lille 8 6 Cherbou bouurgg 7 6 8 5 Amienns Foot (Coupe de la Ligue), (Cou eçoit ç Le Mans ço 1 reç Le HHavree 10 8 7 5 Marcoussis rco ssis Brest Rennes 9 6 Nantes 8 5 La Roochelle le Borrdeaux Biiarritz 7 0 Rugby, Rugby, gbb entraîne entra înî ement équipe de éq d France F nce Tourss 6 2 Trroyes 6 4 Toulousee N Nancy Strasbourgg Strasb Fo (L 1), FFoot 1) reç eçço çoiit Paris-SG Besanççon ClermontClermont Ferrand 6 -1 -2 4 2 3 0 Lyon 2 -1 3 1 5 -4 Grenoblee Rodez 0 0 2 -4 4 -2 Béziers Perpignan 10 Après une matinée grise sur l’ensemble du pays, une grande 4 moitié sud verra son ciel se dégager, tandis qque la moitié nord du pays restera très instable. QQuelques précipitations neigeuses sont attendues dans le Nord-Est et en plaine. 10 1 12 4 12 5 Nice Marseille Ajaccio cio 14 7 LA QUESTION D’HIER Les handballeurs champions d’Europe sont-ils supérieurs aux Barjots des années 90 ? OUI ............................................................................................. 59 % NON ........................................................................................... 41 % (nombre de votants : 55 002) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. SQUILLACI (6,5) : réinstallé dans l’axe de la défense à la place de Modesto, il a fait preuve d’une grande autorité dans tout ce qu’il a entrepris. Des interventions et des jaillissements nets de la tête ou du pied. Revenu à un très bon niveau. La défaite ne lui est pas imputable. GIVET (6) : avec Squillaci, il s’est partagé la surveillance du remuant et puissant Bagayoko et il s’en est à nouveau très bien sorti par son abnégation et son goût du combat physique dans le jeu aérien en particulier. DOS SANTOS (5) : très sollicité par les montées incessantes de Fanni, il s’est accroché ce qui ne l’a pas empêché de se livrer chaque fois qu’il n’a pu sans grand résultat sauf sur un super ballon vers Vieri (67e). Malheureusement pour Monaco il a été battu par Ederson sur le but niçois. ZIKOS (7) : face au très compact milieu niçois il a usé de ses qualités principales. Un gros sens du placement et des tacles précis lui ont permis de récupérer de nombreux ballons. Il a aussi été très bon dans la relance avec un excellent service pour Di Vaio (63e). BERNARDI (5,5) : un ton en dessous de ses performances habituelles dans l’entrejeu monégasque, ce qui ne l’a pas empêché de se dépenser sans compter et d’être toujours au cœur de la bataille avec beaucoup de ballons touchés et de terrain parcouru. PLASIL (5) : très actif dans un rôle de milieu offensif axial à défaut d’être franchement décisif, il a valu essentiellement par quelques frappes. Une qui a filé au-dessus (23e) puis deux autres cadrées mais sortie par un excellent Lloris (31e et 47e). MERIEM (5) : un sauvetage sur sa ligne en début de deuxième mi-temps (48e) sur une tête de Echouafni alors que Warmuz était battu demeure son principal fait d’arme. Car il a eu du mal dans le jeu même s’il a mieux terminé la rencontre témoin son service pour Di Vaio (68e). DI VAIO (5) : à gauche, à droite ou dans l’axe, il a énormément bougé mais avec très peu de réussite en définitive et il a échoué sur sa seule véritable occasion quand, lancé par Zikos, il a perdu son face à face avec Lloris (63e). Remplacé par CHEVANTON (79e), très nerveux. VIERI (5,5) : un certain nombre de frappes, comme celle croisée (23e) bien prise par Lloris, et quelques remises intéressantes, le plus souvent vers son compatriote Di Vaio. Il reste toujours dangereux comme le prouve sa volée sur la barre après un geste de grande classe (67e). JEAN-PIERRE RIVAIS La FIFA punit la Turquie À la suite des graves incidents survenus le 16 novembre face à la Suisse, la Turquie a été sanctionnée de six matches à huis clos et sur terrain neutre. LA COMMISSION de discipline de la FIFA, qui s’est réunie lundi et mardi pour traiter les incidents relatifs au match de barrage retour qualificatif à la Coupe du monde, Turquie-Suisse (4-2), le 16 novembre 2005 à Istanbul, a rendu son verdict, hier en fin d’après-midi (voir le détail ci-dessous). Outre une amende de 200 000 francs suisses (129 000 euros), la Turquie a écopé de six matches à huis clos et sur terrain neutre (à une distance minimale de 500 km des frontières turques), tandis que trois de ses joueurs (Alpay, B. Emre et Serkan) ont été sanctionnés de matches de suspension, et l’entraîneur adjoint, Mehmet Ozdilek, d’une suspension de douze mois de toute activité liée au football. Pour rappel, au coup de sifflet final de la rencontre, qui voyait la qualification des Suisses pour le Mondial grâce à leur victoire à l’aller (2-0), de violents incidents avaient éclaté lors du retour aux vestiaires et dans les couloirs du stade Sükrü-Saraçoglu. L’Auxerrois Stéphane Grichting, victime d’une perforation du canal urinaire qui le fait encore souffrir aujourd’hui, avait été le plus durement touché. Ces dernières semaines, la FIFA a entendu plus de trente témoins et personnes impliquées, certains d’entre eux à plusieurs reprises. Le processus d’instruction s’est avéré très complexe en raison du grand nombre de participants aux affrontements. Lundi, les Turcs précités, ainsi que Benjamin Huggel, un joueur suisse, et Stephan Meyer, le physiothérapeute de la sélection helvétique, avaient été convoqués. Le premier a également écopé de six matches de suspension qui vont le priver de la Coupe du monde en Allemagne. Ces différentes sanctions ne sont pas jugées équitables par Stéphane Grichting. « Je ne suis pas sûr que cela soit suffisant pour faire prendre conscience à la Fédération turque de l’extrême gravité des faits, avouait-il, hier soir. Je ne comprends pas que l’on puisse infliger la même sanction à Huggel et à Alpay et Emre, car on ne peut pas mettre sur le même plan des agresseurs et un joueur qui a réagi pour nous défendre. De mon côté, j’espère maintenant que la Fédération turque, qui m’a présenté des excuses pour le moins confuses, approfondira l’enquête pour vraiment identifier mes agresseurs et prendre elle-même des sanctions. » Michel Pont, adjoint du sélectionneur suisse, Kobi Kuhn, affichait lui aussi sa déception : « Ce verdict fait abstraction de tout ce que l’on a vécu. Si je repense aux trois jours qui ont précédé le match retour, six matches de LES SUSPENSIONS PERSONNELLES TURQUIE Alpay : 6 matches officiels. Emre : 6 matches officiels. Serkan : 2 matches officiels. Mehmet Özdilek (adjoint du sélectionneur Fatih Terim) : douze mois de toute activité de football, administrative, sportive ou autre. SUISSE Huggel : 6 matches officiels. Stephan Meyer (physiothérapeute) : 2 matches officiels. PAGE 2 suspension pour deux joueurs, ce n’est pas assez. Et il manque Fatih Terim… » Fatih Terim épargné Si la Turquie a échappé à la peine maximale – l’exclusion des compétitions internationales et des éliminatoires de la Coupe du monde 2010 – et si le sélectionneur Fatih Terim a été épargné en dépit d’un comportement provocateur, les réactions oscillent pourtant entre la surprise et la colère. Parmi les incriminés, Serkan, suspendu pour deux matches, a affirmé que « ces décisions sont sans pitié (…) Ceux qui me connaissent et connaissent la situation savent tous que je suis innocent ». Alors que Senes Erzik, vice-président turc de l’UEFA, a reconnu qu’« après avoir examiné cette décision (…) on peut comprendre que nous ayons échappé à une exclusion », le ministre des Sports turc, Mehmet Ali Sahin, tenait des propos moins modérés : « Je trouve cette décision inacceptable. Elle entérine les déclarations faites par le président de la FIFA, Sepp Blatter, immédiatement après le match, avant que les rapports des observateurs et des arbitres aient été connus. Cette décision est davantage politique que sportive. » « Je m’attendais à un maximum de deux matches de suspension, mais six matches, c’est trop, estime Levent Bicakci, président de la Fédération turque à l’époque des faits. Il n’y a pas dans ce dossier d’événements pour justifier ce type de sanction. Je pense que le Tribunal arbitral du sport (TAS) va casser cette décision. Je dis ça avec mon expérience d’avocat. » À l’exception des sanctions prises contre Serkan et Meyer, la Turquie comme la Suisse peuvent en effet interjeter appel auprès de la Commis- sion de recours de la FIFA, avant de saisir, en dernière instance, le TAS. « Nous sommes tristes, mais nous allons poursuivre notre route », a précisé Haluk Ulusoy, le nouveau président de la Fédération, confirmant ainsi qu’il n’allait pas en rester là. Engagée dans les éliminatoires de l’Euro 2008, la Turquie disputera donc tous ses matches à l’extérieur, en cas de maintien des sanctions, dans un groupe à sa portée (Grèce, Norvège, Bosnie-Herzégovine, Hongrie, Moldavie et Malte). Une course à la qualification pour une compétition organisée, dans deux ans, en Autriche et… en Suisse. FRANCK LE DORZE (avec L. Ha. et S. M.) LA QUESTION DU JOUR La FIFA a-t-elle été assez sévère avec la Turquie ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS entre 6 heures et 22 heures (0,34 euro + coût d’un SMS). MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LES JOUEURS MONÉGASQUES. – Le joueur grec a sorti un énorme match pour s’opposer au milieu niçois. En pure perte. Bleu Rouge Malgré Zikos Jaune Bleu Jaune DI VAIO NON QUALIFIÉ EN COUPE DE L’UEFA. – Contrairement à ce que le club monégasque espérait il y a quelques semaines, il pourra aligner Christian Vieri en 16e de finale de la Coupe de l’UEFA face à Bâle (les 15 et 23 février) mais pas Marco Di Vaio. Après le mercato, un club n’a, en effet, le droit d’inscrire auprès de l’Union européenne des associations de football qu’une seule recrue hivernale ayant déjà pris part à une autre compétition européenne en première partie de saison. Vieri, apparu à cinq reprises en Ligue des champions sous le maillot de l’AC Milan, a donc été préféré à Di Vaio, prêté à Monaco par le FC Valence, club avec lequel l’attaquant italien a disputé une « finale » de Coupe Intertoto face à Hambourg. En revanche, pas de souci pour Manuel Dos Santos et Alexandre Licata, les deux autres recrues de l’ASM, qui n’ont pas joué en compétition européenne cette saison. – S. K. Noir Noir A Turquie a décidément bien des problèmes avec l’Europe. Les politiques montrent peu d’enthousiasme à l’idée de voir Ankara rejoindre les Quinze, et voilà que les sportifs décident de placer l’équipe nationale turque de football au ban de l’Euro 2008. Mais si la vocation européenne du pays et son avenir dans la Communauté méritent un long débat, il n’y a pas à réfléchir très longtemps avant d’approuver la décision de la Fédération internationale de football (FIFA). On aurait même tendance à la trouver presque clémente. Le 16 novembre 2005, la pelouse du stade Sükrü-Saraçoglu, où se disputait la rencontre Turquie-Suisse, qualificative au Mondial 2006, a offert un spectacle des plus pitoyables : celui de joueurs helvètes pourchassés, agressés jusque dans les vestiaires, pour avoir éliminé la sélection turque. On se souvient de gestes inacceptables. On se souvient de la passivité des forces de l’ordre locales. On se souvient que Stéphane Grichting, le défenseur de l’AJ Auxerre, avait été évacué, sérieusement touché au bas-ventre. On se souvient de tout ça et on n’est pas près de l’oublier. Voilà pourquoi la sanction adoptée à l’encontre de la Turquie – 129 000 euros d’amende, six matches à huis clos et sur terrain neutre, à 500 kilomètres au moins des frontières turques, suspensions variables pour trois joueurs et l’entraîneur adjoint – ne nous paraît pas aussi sévère que ça. On n’a pas oublié, non plus, que la menace d’une exclusion des éliminatoires au Mondial 2010 a été un moment brandie par les autorités internationales, comme on constate que le sélectionneur Fatih Terim, qui n’a pas vraiment joué les médiateurs lors des faits, a été épargné. Évidemment, les Suisses – dont deux membres de l’équipe ont également été punis – déplorent « l’indulgence » de la FIFA. Évidemment, les Turcs – mis à part les nouveaux responsables de la fédération qui savent revenir de loin – dénoncent l’acharnement de ladite institution et annoncent de prochains recours. Évidemment, la sélection turque garde de réelles chances de qualification pour l’Euro 2008 (qui aura lieu en Autriche et en Suisse) dans un groupe à sa portée. Alors, on se demande si la sanction adoptée hier aura l’effet dissuasif souhaité. 3 FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finale) Bleu Rouge Noir Jaune MONACO - NICE : 0-1 Nice par K.-O. À l’issue d’un intense duel, les Aiglons ont éliminé Monaco et arraché leur ticket pour le Stade de France. Nice s’est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue en allant s’imposer sur le terrain de son grand rival monégasque. Bien organisé, le Gym a trouvé la faille en fin de seconde période, après plusieurs sauvetages spectaculaires de son gardien. La fin de saison risque d’être longue pour Monaco, qui ne verra pas le Stade de France. Les Aiglons le découvriront le 22 avril, face au Mans ou à Nancy. MONACO – de notre envoyé spécial CE FUT SERRÉ, intense, nerveux, parfois de haut niveau et incertain de bout en bout. Ou presque, car cette demi-finale si attendue entre Monaco et Nice a fini par sourire aux Aiglons, grâce à la tête gagnante d’Ederson à une minute du temps additionnel. Plus à l’aise collectivement autour de Balmont et Vahirua, plus solides derrière grâce un bon Lloris, les joueurs de Frédéric Antonetti ont encore prolongé l’invincibilité niçoise à Louis-II. Mais ils ont surtout gagné à la régulière leur billet pour la finale de la Coupe de la Ligue, où ils affronteront le 22 avril Nancy ou Le Mans. L’OGCN n’a pas raté sa demi-finale, alliant solidarité, esprit de corps et intensité physique, ses valeurs traditionnelles. Mais sur le plan technique aussi, le Gym a largement rivalisé avec Monaco, qui a davantage joué par séquences et sur quelques éclairs de ses individualités. Di Vaio et Vieri ont ainsi eu leur chance, Zikos a montré l’exemple, mais l’ASM n’a pas réussi à faire la différence, retombant dans ses travers et prolongeant un début d’année décidément inquiétant. Sorti de la Coupe de France à Colmar (0-1 a.p.), loin du podium en Ligue 1, la Coupe de la Ligue était le plus court chemin vers l’Europe pour Guidolin et ses joueurs. La route a été barrée par des Niçois, une humiliation locale et un nouveau coup dur à digérer au plus vite, sans quoi la fin de saison monégasque risque d’être bien turbulente. Et Louis-II ne risque pas de retrouver de si tôt une atmosphère aussi vibrante qu’hier soir, digne de la Coupe d’Europe, à laquelle peuvent maintenant rêver les bouillants supporters niçois. C’est en effet dans une chaude ambiance dominée par les chants de supporters « adverses » que le Gym se montrait d’abord le plus présent dans les duels mais aussi le plus convaincant dans le jeu. Balmont, précieux récupérateur, testait la vigilance de Warmuz de 20 mètres (5e) avant d’alerter Bellion, bien stoppé par Squillaci (8e). Comme toujours entre les deux équipes, les contacts étaient rugueux et les espaces très rares. Nice faisait mieux tourner le ballon, alors que Monaco, disposé en 4-2-3-1, abusait de longues ouvertures aléatoires vers Vieri. Vahirua, remuant derrière ses deux attaquants, plaçait une bonne frappe flottante difficilement repoussée par Warmuz (20e). Sur le corner suivant puis sur un centre fuyant, le Tahitien se montrait à nouveau dangereux. Légèrement dominée, l’ASM peinait à trouver des solutions face à la charnière Abardonado-Traoré, vigilante. Maicon tentait un raid individuel côté droit en relais avec Plasil (22e), puis, lancé par Di Vaio, Vieri, jusqu’alors discret, reprenait du droit dans un angle fermé, obligeant Lloris à se détendre (23e). Les deux attaquants italiens de l’ASM réussissaient quelques combinaisons intéressantes, mais Nice résistait bien, trouvant quelques espaces entre le milieu et la défense monégasque sans pouvoir en profiter, faute de soutien pour Bellion et Bagayoko. Après quelques accrochages (Bernardi - Abardonado, Givet - Bagayoko), le match gagnait en nervosité mais restait rythmé. Meriem sur sa ligne, Vieri sur la barre Vieri tentait de tromper Lloris sur un coup franc de près de 30 mètres, avant qu’un corner de Di Vaio, mal repoussé, ne revienne dans les pieds de Plasil, dont la très pure frappe du gauche de 20 mètres était claquée par Lloris (32e). Ce fut la plus belle opportunité monégasque d’une pre- mière période sans temps mort, mais assez pauvre en occasions franches. La première occasion niçoise de la 2e mi-temps ne fut pas franche, mais carrément brûlante. Sur un corner de Vahirua, Echouafni plaçait une tête hors de portée de Warmuz, mais sauvée sur sa ligne par Meriem (48 e). Supérieur collectivement, Nice voyait ensuite une frappe de Bellion raser le montant droit (51e) et obligeait Monaco à jouer assez bas. Sous l’impulsion d’un excellent Zikos, l’ASM parvenait néanmoins à réagir et une bonne ouverture du Grec permettait à Di Vaio de se présenter seul face à Lloris, vainqueur du duel (63e). Toujours très rythmé et de bon niveau technique, ce derby faillit basculer en une minute. Sur un centre côté gauche de Dos Santos, une reprise de volée splendide de Vieri fracassait la barre de Lloris (67e), qui sauvait ensuite son camp quelques secondes plus tard face à Di Vaio, lancé par Meriem (68e). Louis-II grondait d’enthousiasme, et retint son souffle quand Bagayoko ne put convertir un centre ciselé de Bellion (71e) à quelques centimètres du but monégasque. Nice tenait toujours le ballon avec plus d’aisance, réussissant de bons relais en triangle, Monaco procédant davantage par accélération. Les jokers Chevanton (79e) et Roudet (81e) firent leur apparition. Le premier rata tout ce qu’il entreprit, trouvant le temps de récolter un avertissement pour son attitude. Le second fut décisif. Débordant Maicon côté gauche, il déposa son centre sur la tête d’Ederson, luimême entré à la 71e, qui devança Dos Santos pour tromper Warmuz (0-1, 89e). Sonnés, vexés, les Monégasques ne purent revenir dans les trois minutes de temps additionnel, laissant Nice et ses supporters exulter. Le Stade de France attend le Gym, qui a bien mérité hier de le découvrir. HIER Monaco - NICE .............................................................. 0-1 AUJOURD’HUI 16 HEURES Nancy - Le Mans (France 3) La finale aura lieu samedi 22 avril à Saint-Denis, au Stade de France. En capitales le(s) club(s) qualifié(s) pour la finale. MONACO - NICE : 0-1 (0-0) Temps doux. Pelouse en très bon état. 17 341 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel. Givet cap., p 6 Di Vaio 5 Bernardi 5,5 Waarmuz Warmuz W armu 5,5 Plasil Vieri 5 5,5 Squillaci 6,5 Maicon 5,5 STÉPHANE KOHLER DE LA CASSE A NICE. – Quatre joueurs niçois ont terminé cette demifinale avec différentes blessures. Fanni souffre d’une cuisse, Rool d’un mollet, Traoré d’un genou, et Bagayoko d’une cuisse. Ils passeront aujourd’hui différents examens qui devraient les renseigner sur leurs chances de disputer le prochain match de Ligue 1 samedi au Mans. – J. –P. Riv. Fanni 6,5 Dos Santos 5 Bagayoko 4,5 Vahirua 6 Bellion 5,5 Zikos 7 Meriem 5 Remplacement. – 79e : Di Vaio par CHEVANTON. Non utilisés : Biancarelli (g.), Modesto, Veigneau, D. Perez. Entraîneur : F. Guidolin. Balmont 5,5 S. Traoré cap., p. 5,5 Lloriss 7,5 Echouafni 7 Rool 5,5 Abardonado 5,5 Tchato 4 Remplacements. – 59e : Tchato par JARJAT ; 71e : Vahirua par EDERSON ; 81e : Bagayoko par ROUDET. Non utilisés : Grégorini (g.), An. Yahia. Entraîneur : F. Antonetti. LE BUT 0-1 : EDERSON (89e, passe de Roudet). – Roudet récupère le ballon à trente mètres du but monégasque et déborde côté gauche. Après avoir effacé Maicon, il adresse un centre tendu pour Ederson qui, à huit mètres, prend le meilleur sur Dos Santos et place une puissante tête piquée qui entre au ras du poteau droit de Warmuz. LES CARTONS 6 AVERTISSEMENTS. – Monaco : Bernardi (16e, charge irrégulière sur Abardonado), Vieri (63e, antijeu), Zikos (89e, tacle par derrière sur Roudet), Chevanton (90e + 1, contestation) ; Nice : Bagayoko (33e, tacle en retard sur Givet), Rool (64e, tacle dangereux sur Zikos). FRÉDÉRIC ANTONETTI, l’entraîneur niçois, savoure sa qualification pour sa première finale au Stade de France. MONACO. – Hier soir, les remplaçants de Nice étaient à la fête. Le Brésilien Ederson (à gauche) et son coéquipier Sébastien Roudet sont entrés en jeu dans les vingt dernières minutes du match. À la 89e, le premier a marqué sur une passe du second et fait tomber les Monégasques chez eux. (Photo Pascal Deschamps/Reuters) LES QUESTIONS DU MATCH Le coaching payant d’Antonetti À peine sortis du banc, Roudet, le centreur, et Ederson, le buteur, ont envoyé Nice au Stade de France. MONACO – de notre envoyé spécial – LE STADE LOUIS-II affichait-il complet ? – Oui. 17 341 des 18 500 places avaient trouvé preneurs pour ce derby de la Côte. La répartition des billets n’a toutefois pas été du goût de l’OGC Nice. Ce dernier n’a en effet obtenu que 4 100 places et la LFP 1 915 pour ses sponsors et invités. Ayant appris que l’ASM avait émis 6 000 invitations, Nice a alors interjeté appel auprès de la commission d’organisation des compétitions de la LFP pour bénéficier de plus de places. L’ASM aurait ensuite remis 2 900 billets en circulation. « Mais comme Monaco voulait qu’il y ait le moins de Niçois possible au stade, ils ont refusé de vendre des billets aux guichets à des Niçois munis de leur carte d’identité, accuse Maurice Cohen, le président de l’OGCN. Ce n’est pas l’éthique du sport. Je me demande ce qu’en pense le conseil national de l’éthique. » Cela n’a toutefois pas empêché le stade de se retrouver aux trois quarts acquis à la cause des Aiglons. – Guidolin a-t-il tenté un coup tactique ? – Oui. Il est revenu à son schéma en 4-2-3-1. Les arrivées conjuguées de ses compatriotes Di Vaio et Vieri avaient pourtant conduit l’entraîneur italien à passer en 4-3-1-2 depuis janvier. Mais, hier, il a renoué avec une tactique qui lui avait si bien réussi, lors des trois derniers mois de l’an passé. Histoire de troubler un peu plus les Niçois, Meriem, Plasil et Di Vaio, qui formaient la ligne de trois derrière Vieri, ont également souvent permuté. Di Vaio a toutefois évolué beaucoup plus haut en seconde période ; Monaco repassant clairement en 4-3-1-2 après l’entrée de Chevanton (80e). – Dans quel état se trouvait la pelouse ? – Elle était flambant neuve ! Il faut dire qu’après avoir déjà été refaite en 2005, elle a, moyennant 200 000 (coût de la pelouse), de nouveau été changée le 17 janvier. Venu du Portugal, le gazon avait fini d’être posé le 26 janvier, soit trois jours seulement avant le match contre Lyon, en L1. Mais étant données les fortes pluies, M. Layec, l’arbitre de Monaco-Lyon, avait jugé le risque de décollement des nouvelles plaques trop grand pour que ce match puisse de dérouler. La rencontre d’hier a, elle, pu se tenir, la pelouse ayant parfaitement tenu. – Nice a-t-il pu aligner son équipe type ? – Non. En plus des absences de l’Ivoirien Koné et du Sénégalais Souleymane Camara (à la CAN), les Aiglons étaient privés de leur capitaine. Se ressentant encore de son entorse à la cheville droite, contractée devant Lille (2-0, samedi), Varrault a dû être remplacé par Tchato. Bien que victime d’une petite lésion à la cuisse gauche, lors de la première mi-temps devant Lille, Bagayoko a, en revanche, pu jouer, mais diminué. – Squillaci et Givet avaient-ils déjà débuté ensemble cette année ? – Oui, face à Strasbourg, le 11 janvier (1-1). Mais les internationaux français n’étaient pas resté longtemps associés. Squillaci avait dû sortir dès la 29e minute. – La tête de Echouafni était-elle rentrée à la 48e minute ? – Non. Sur le corner de Vahirua, Warmuz est battu. Mais Meriem sauve in extremis sur sa ligne avant que le ballon n’entre. – Nice a-t-il perdu au stade Louis-II depuis son retour en L1, en 2002 ? – Non. Les Aiglons étaient déjà repartis de la Principauté avec deux victoires (1-0, 4-3) et deux nuls (1-1, 0-0). À noter que Nice retrouvera Monaco, au stade du Ray et en Championnat cette fois-ci, le samedi 18 février, à 17 h 15. MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 – Depuis quand Chevanton n’avait-il plus joué ? – Depuis le 21 décembre devant Lille, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (1-0). Opéré du ménisque interne du genou droit le 4 janvier, l’Uruguayen a suppléé Di Vaio (80e). – Pourquoi Fanni n’est-il pas sorti comme il le demandait depuis la 82e minute ? – Parce que Antonetti avait déjà effectué ses trois changements quand son latéral droit, qui arborait un gros bandage sur la cuisse gauche, s’est blessé. L’ancien Lensois a donc été contraint de terminer le match. Le coaching risqué de l’entraîneur azuréen s’est toutefois avéré payant puisque c’est sur un centre du rentrant Roudet que Ederson, qui venait lui aussi de rentrer, a inscrit le but de la qualification. Francesco GUIDOLIN (entraîneur de Monaco) : « C’est un grand moment de tristesse pour nous. On avait mis beaucoup d’espoirs dans cette rencontre et on voulait vraiment aller à Paris pour disputer cette finale. Mais le football est comme ça et il faut l’accepter. Ce match a été dans l’ensemble très équilibré mais la réussite a choisi son camp. En deuxième mi-temps, on s’est procuré trois occasions en l’espace d’une minute, ça ne nous a pas souri et Nice au contraire a réussi à marquer en toute fin de match. Je félicite les Niçois, ils ont fait un très bon match. Quant à nous, il nous reste désormais deux objectifs : le Championnat et la Coupe de l’UEFA. Aura-t-on les ressources pour réagir ? Moi je les ai, dans ma carrière il m’est arrivé souvent de perdre et j’ai toujours réagi. » – J. –P. R. Michel PASTOR (président de Monaco) : « Je ne critiquerai pas les joueurs parce que, sauf dans les dix dernières minutes, je pense qu’ils ont donné ce qu’il fallait. Mais il n’y avait pas la réussite au bout. Je pense à ce tir de Vieri sur la transversale qui aurait pu changer beaucoup de choses. Mais c’est le foot. On est éliminés et c’est une grande déception. Je félicite en tout cas les gagnants. De notre côté, j’espère que les joueurs vont se reprendre, c’est quand on traverse des moments difficiles qu’il faut savoir se ressaisir et continuer à y croire. Après avoir été éliminés en Coupe de France, on est ce soir éliminés d’un autre de nos objectifs, c’est dur à avaler ! » – E. B. Maurice COHEN (président de l’OGC Nice) : « Ce soir, c’est une grande émotion pour moi. Si l’on m’avait dit il y a trois ans et demi qu’on serait en finale de la Coupe de la Ligue, je n’y aurais pas cru. Le rêve est devenu réalité et c’est exceptionnel. Je suis fier de mes joueurs qui ont donné le maximum face à une équipe monégasque sans doute supérieure techniquement. Je suis fier aussi des supporters niçois qui ont supporté leur équipe, qui se sont bien tenus et ont joué à fond leur rôle de douzième homme. Il y a quelques saisons, Nice avait encore une mauvaise image. Jouer une finale va nous aider à l’effacer complètement. On reconnaît désormais notre sérieux. Enfin, je voudrais dire un mot sur notre entraîneur : Frédéric Antonetti est sans doute notre meilleure recrue, c’est quelqu’un de sérieux, de travailleur et de compétent. Il fait progresser les joueurs, ceux-ci le sentent et le lui rendent bien. » – J. –P. Riv. Sébastien SQUILLACI (Monaco) : « On est évidemment très déçus, on a eu des bonnes occasions mais on n’a pas réussi à les concrétiser. Ca fait très mal de prendre un but à la 89e, je pense qu’on n’a pas fait un mauvais match. C’est le haut niveau, il va falloir digérer, il nous reste le Championnat et la Coupe de l’UEFA. Il faut se concentrer sur les deux. Ça fait vraiment mal au cœur. » – G. D. Camel MERIEM (Monaco) : « C’est évidemment une grosse déception, surtout avec ce but à la 89e minute, c’est une grande frustration d’autant que l’on s’est créé quelques occasions et qu’on aurait aimé marquer les premiers. Le but niçois tue le match, on verra comment on va réagir samedi contre Troyes. On est des professionnels, on se doit de le faire après ces deux grosses déceptions contre Colmar (0-1 a.p., en Coupe de France) et Nice. On n’a plus que le Championnat à jouer, on sait sur quoi se concentrer. » – S. K. 1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.fr BERNARD LIONS PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune « VOUS VOILÀ au Stade de France... – Oui, et j’ai du mal à y croire. Je ne réalise pas encore. Nice se trouve dans une belle série. Mais pour ça, il faut avoir des arguments. Tout le monde a eu sa chance dans ce match équilibré. Mais la réussite, ça se provoque par la solidarité et le courage. Elle était de notre côté. Nous en avons notamment bénéficié sur le tir sur la barre de Vieri. – Avez-vous alors été inquiet ? – On a eu dix minutes de flottement. Si nous étions allés en prolongation, nous ne serions pas passé. Car j’avais deux joueurs blessés sur la pelouse avec Rool et Fanni. – À quoi pense-t-on quand on vient de réussir un tel exploit ? – Je veux avant tout remercier le club de m’avoir gardé sa confiance. Pendant trois mois, les résultats n’étaient pas là. Mais je n’ai jamais été inquiété, on m’a laissé travailler tranquillement. Je veux aussi remercier les joueurs pour le cadeau qu’ils me font. Sans eux, je n’aurais jamais pu découvrir le Stade de France. Je veux, enfin, dédier ce match à notre public. Il a encore été formidable. Maintenant, c’est bien d’aller au Stade de France. Encore fautil gagner cette finale. – Devez-vous votre qualification à votre coaching ? – Disons que c’est bien tombé. Ça a également fait partie de la réussite. On savait que Mamadou (Bagayoko) ne pouvait pas faire plus. Il est déjà allé au-delà de ce qu’il pouvait. C’est pareil pour Marama (Vahirua). Tchato n’avait plus joué depuis longtemps. Il n’avait qu’une heure dans les jambes. J’ai hésité à effectuer des changements (entrées d’Ederson, le buteur, et de Roudet, le passeur). Mais ils se sont finalement avérés payants. Ça s’appelle aussi de la réussite. » – B. Li. Bleu de notre envoyé spécial Jaune MONACO – Noir Bleu Noir « La réussite était de notre côté » 4 FOOTBALL COUPE DE LA LIGUE (demi-finale) Bleu Rouge Noir Jaune NANCY - LE MANS Ce sera une première CORRUPTION PRÉSUMÉE EN BELGIQUE Les anciens Messins vont porter plainte… Les deux promus veulent confirmer leur bonne saison par une finale de Coupe de la Ligue. CES DERNIÈRES ANNÉES, la Coupe de France a suscité le dédain de nos prestigieux clubs, davantage intéressés et motivés, avouaient-ils, par sa petite sœur, celle de la Ligue, plus sélective et lucrative. Les demifinales de la présente édition n’en constituent pas la preuve idéale. Les cadors dehors, et des promus qui tiennent leurs promesses. Car si le champion de France en titre de L 2 reçoit celui qui fut son dauphin l’an passé, Nancy et Le Mans ont largement confirmé, au plus haut niveau, qu’ils avaient leur place parmi les grands. Respectivement treizième et neuvième de Ligue 1, battus une seule fois depuis le début de l’année 2006, ces deux-là apparaissent presque déjà sauvés. Malgré ou grâce aux deux plus jeunes entraîneurs de l’élite, Pablo Correa (38 ans) d’un côté, Frédéric Hantz (39 ans) de l’autre. Malgré ou grâce à un effectif peu expérimenté et mené par une ossature de jeunes joueurs ambitieux, présents depuis plusieurs saisons. Prématurément éliminés de l’autre Coupe (en 32es de finale), ces deux clubs ne vont pas s’affronter avec le même vécu, lointain ou proche. Si Nancy, vainqueur de la Coupe de France 1978 et plusieurs fois sacré en D 2, court après son passé, Le Mans, vierge de tout palmarès, veut se construire un avenir, cette compétition ne constituant pas, dans chaque cas, le même élément moteur (voir ci-dessous). Basa et Matsui qui devraient ébranler le collectif sarthois. En revanche, celui de Nancy a davantage souffert et depuis plus longtemps. Dernière victime : André Luiz Silva, grippé. « Tant qu’on sera huit sur le terrain, on luttera », s’est forcé de sourire (jaune) Pablo Correa, lundi, à l’issue d’une séance avec seulement seize joueurs disponibles. Déjà en manque d’arguments offensifs (Curbelo, Kim et D. Bakari forfaits), et même si Kroupi effectue son retour, le report du derby lorrain, samedi, n’a pas permis à « Zorro » Zerka de purger sa sus pension. Ce sera le c as , aujourd’hui. Mais si le club lorrain ne s’est pas renforcé durant le mercato, c’est aussi parce qu’il a estimé qu’il n’en avait pas besoin. Aussi Frédéric Hantz ne s’attend-il pas pour autant à une adversité amorphe, d’autant que l’ASNL, au sortir d’un mois de janvier extrêmement chargé pour tout le monde, aura bénéficié d’une semaine de Stade Marcel-Picot Biancalani 4 16 (*) Nancy a successivement éliminé, à domicile, Sochaux, Lorient (L 2) et l’AC Ajaccio sur le score de 1-0, tandis que Le Mans reste sur deux qualifications aux tirs au but, à l’extérieur, à Auxerre (1-1, 4-1 aux t.a.b.) et à Guingamp (1-1, 3-2 aux t.a.b.). En direct sur France 3 Le Mans Arbitre : M. Lannoy 8 23 Brison Fanchone 28 24 22 18 Kroupi 12 28 Sarkisian ou Da Costa (31) Grafite Chiumiento 30 Y. PPeeellé Poulard F. Thomas Duchemin Chrétien Remplaçants : Bracigliano (g.) (1), Chouleur (33), Rudolf (21), Sapina (19) ou Camerling (34), Da Costa (31) ou Sarkisian (18). Entraîneur : P. Correa. Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton (cheville et tibia), Curbelo, Kim, N’Guémo (reprise), A. Keita (cheville), Diakhaté (CAN), André Luiz Silva (grippe). Suspendu : Zerka. André Luiz Silva renonce 26 20 Douillard Bonnart cap. Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23), Périatambée (8), De Melo (18), Fauré (27). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Matsui (cheville), Basa (adducteurs), Lucau (genou), Loriot (tendinite), Romaric et Bangoura (CAN), Ekhosuehi, Gormond, Lavecchia, N’Dzomo, Lisembart, (choix de l’entraîneur). Suspendu : Cerdan. Basa et Matsui forfait Tranquille Le Mans Vingt-huit ans après la génération Platini, les Nancéiens ont l’occasion de se qualifier pour une finale de Coupe. Loin de l’effervescence lorraine, les Sarthois préparent ce rendez-vous dans une surprenante quiétude. NANCY – LUNDI MATIN, le maire du Mans, Jean-Claude Boulard, ainsi que le président du conseil général et un député local se sont exceptionnellement déplacés à l’entraînement du MUC. Hier soir, à l’issue de la dernière séance, la délégation sarthoise s’est envolée vers le lieu de son match, la veille de la rencontre. Les signes flagrants d’un événement unique ? Absolument pas ! Le premier magistrat de la ville, un habitué du stade LéonBollée, ne s’est pas rendu à la Pincenardière spécialement pour encourager les siens, mais afin d’inaugurer les nouveaux vestiaires et le terrain synthétique. Et cette mise au vert a uniquement été décrétée en raison de l’heure avancée de la demi-finale de Coupe de la Ligue, prévue pour 16 heures à Nancy. En clair, les Manceaux vivent des journées « très calmes, sans excès, ni excitation particulière », comme le reconnaît Yohann Poulard, qui avoue également « ne pas avoir l’impression d’être si près d’un tel rendez-vous ». Celui-ci pourrait pourtant accoucher d’une première, en cas de qualification, puisque le MUC, créé en 1985 (fusion entre l’USM et le SO Maine), n’a connu qu’une seule demi-finale, en Coupe de France. Perdue en 1999, à Sedan (3-4, a.p.), alors que les deux clubs étaient en Ligue 2. Le défenseur, seul « rescapé » de cette folle rencontre, parle d’un « super souvenir, un peu douloureux quand même. Je me demandais, à l’époque, si j’aurais une nouvelle opportunité ». Sept ans plus tard, il n’estime pas pour autant devoir faire profiter de son expérience ses coéquipiers, novices pour la de notre correspondant permanent LE TGV EST n’est pas encore inauguré que Nancy peut déjà se réjouir de ne plus être qu’à une heure et demie de Paris. Cet après-midi toutefois, Gaston Curbelo sera prêt à patienter un peu plus longtemps en tribune, le temps d’une prolongation ou d’une série de tirs au but, pour rejoindre son paternel dans l’histoire de l’ASNL. Avec Platini, Moutier, Rouyer et quelques autres, Carlos Curbelo avait rallié la capitale, en 1978. Il était revenu en héros, la Coupe de France sous le bras. Le Parc des Princes n’est pas le Stade de France, Frédéric Biancalani n’est pas Michel Platini mais avec une bande de copains qui n’ont pas besoin d’embrasser l’écusson pour prouver leur attachement au chardon, Nancy n’a jamais été si près de réécrire son histoire. « La marquer, c’est ce que souhaite profondément le groupe, raconte Emmanuel Duchemin. Quand je suis arrivé ici, il y a trois ans, j’avais été très surpris de remarquer que les gens ne parlaient qu’au passé. Nous sommes repartis de zéro. Et puis, une dynamique est née avec notre groupe. Le public l’a bien compris. Nous montons en puissance. Aujourd’hui, nous espérons marquer l’ASNL en gagnant la Coupe de la Ligue. » Pour le moment, la perspective de rejoindre les glorieux anciens n’émeut guère Pablo Correa, qui peine à entrevoir l’aboutissement d’une œuvre entreprise, avec son adjoint Paul Fischer, dans l’extrême douleur, en novembre 2002. « Je n’ai pas l’impression de vivre un tournant de l’histoire du club, ni d’être dans un événement spécial, tranche l’entraîneur uruguayen. En tout cas, mes joueurs n’ont pas un comportement différent. Peut-être que ce sera différent si nous arrivons au Stade de France. Parce que là-bas, il n’y a que quatre équipes qui s’y rendent chaque année. » Comme en Championnat ? Le 22 avril, un quatrième promu tentera sa chance en finale dans l’histoire de la Coupe de la Ligue. (Voir infographie.) Nancy aimerait être celui-là et « écraser » Le Mans 1-0, comme ils y étaient parvenus en Championnat, le 22 octobre dernier. « Nous nous préparons à un match D’UNE DEMI-FINALE À L’AUTRE. – Inédite, cette demi-finale rappellera cependant des souvenirs à quelques jeunes joueurs du match de ce soir : Chouleur, Sapina, Da Costa et Camerling côté lorrain, Douillard et Pinault côté sarthois. Le 2 mai 2004, en effet, Nancy et Le Mans s’étaient affrontés en… demi-finale de la Coupe Gambardella, à Bruz (Ille-et-Vilaine). « On se voyait déjà au Stade de France », se remémore Chouleur. Mais c’est le MUC 72 qui devait se qualifier (2-1) pour la finale, remportée face à Nîmes (2-0). très serré, confirme Correa. Je continue à penser que jouer à Picot est un avantage, surtout contre Le Mans, une très bonne équipe qui réalise chez elle un parcours digne de la Ligue des champions. Au point où l’on en est, la pire des choses serait d’aller en prolongation et de se faire sortir. » Le coach nancéien n’a pas pour habitude de se plaindre, mais il se désole de l’absence de Moncef Zerka, dont la suspension a été décalée à cause du report du derby contre Metz, samedi dernier. Kim et Curbelo trop justes, il ne disposera que du seul Kroupi en attaque. L’expérience des jeunes Chouleur et de Rudolf sera forcément précieuse. Au moins dans la préparation du match. En 2004, avec Camerling, Sapina, Da Costa et N’Guémo, ils avaient affronté Le Mans (et perdu 1-2), en demi-finale de la Coupe Gambardella. (Voir cidessous.) « À l’extérieur, certains nous voient déjà en finale mais nous, nous savons bien que ce sera très dur », jure Duchemin, dont le discours ravira Jacques Rousselot. Si la majorité de ses collègues la considère comme un objectif de circonstances, le président nancéien avait clamé son amour pour la Coupe de la Ligue en juillet dernier. « Comme c’est le président qui le dit, nous sommes obligés de suivre », dit Correa. Un constat s’impose à Nancy : pour refaire l’histoire, les chemins les plus courts sont sans doute les meilleurs. RAPHAËL RAYMOND plupart. À l’image de son capitaine, Laurent Bonnart, qui va « aborder ce match comme n’importe quel autre ». Le sentiment est évidemment partagé – insufflé même – par Frédéric Hantz, dont le discours n’a pas évolué au fil des tours. « La Coupe de la Ligue ne peut constituer un objectif, car c’est trop aléatoire, explique l’entraîneur. C’est très courageux de la part des Nancéiens d’avoir annoncé, dès le début de la compétition, qu’ils voulaient aller au bout. Mais il n’y a pas forcément la même intensité ni la même attente chez nous, sachant qu’en demi-finale il n’y a pas besoin d’en rajouter. » Le technicien préfère donc rester concentré sur un autre challenge. « Cette Coupe nous a permis de hausser notre niveau de jeu en Championnat, qui reste la priorité, tranche Hantz, qui souhaite mieux que l’actuelle neuvième place. C’est d’abord une base d’expérimentation, à la fois sur un plan tactique et de l’effectif. Ce sera encore le cas face à Nancy. Après, si on devait passer, il y aurait certainement une mobilisation très importante. » Pour l’instant, il faut presque forcer les Manceaux à rêver du Stade de France et à l’impact qu’une qualification constituerait pour « un club en devenir, auquel il manque des trophées, des lignes au palmarès », comme le rappelle Poulard. « Pour notre image et notre notoriété, ce serait formidable, une référence, conçoit Henri Legarda, le président du MUC. Une page de notre histoire serait écrite. » Encore faudraitil en sortir vainqueur, « car, sinon, on sera vite oubliés », précise Bonnart. Et, parmi les dizaines de milliers de supporters sang et or qui débarqueraient à Saint-Denis le 22 avril prochain, il ne déplairait certainement pas au premier d’entre eux, Jean-Claude Boulard, de venir saluer le président de la République, même s’il est d’un bord politique opposé… Sedan Vainqueur en 1955555-1956 1956 Angers Finaliste en 1956-1 -1957 Lorient En Coupe de la Ligue KLUIVERT BIENTÔT OPÉRÉ. – L’attaquant néerlandais de Valence CF (D 1 espagnole) Patrick Kluivert (29 ans) sera opéré du ménisque droit, mardi prochain. Souvent blessé ces derniers mois, le buteur devrait observer six semaines de repos. Bastia Finaliste en 1994-1995 1994 1995 Lorient Finaliste en 2001-2002 Caen Finaliste en 2004-2005 FRANCK LE DORZE Les Bleuets fixés aujourd’hui L’équipe de France Espoirs connaîtra ce midi ses adversaires en phase finale de l’Euro. RENÉ GIRARD, LE SÉLECTIONNEUR des Bleuets, est à Porto afin d’assister, aujourd’hui à midi (13 heures, heure française), au tirage au sort du Championnat d’Europe Espoirs, qui se déroulera au Portugal, dans la région de Porto, du 23 mai au 4 juin prochain. Huit équipes (*) sont qualifiées. Elles se retrouveront dans deux poules de quatre. Les deux premières iront en demi-finales. Quatre têtes de série ont été désignées : le Portugal, l’Italie, l’Allemagne et le Danemark. René Girard prolongera ensuite son séjour pour visiter les hôtels et les terrains d’entraîne- ment. Pour cette compétition, qui s’annonce très dure, il emmènera vingt-deux joueurs, dont trois gardiens. Girard doit réunir son groupe le 16 mai pour un stage de cinq jours, qu’il a prévu d’organiser à Saint-Jean-de-Luz. « On jouera un match amical le 18 ou le 19 mai », explique-t-il. Les Bleuets se retrouveront toutefois fin février, le 28, pour rencontrer les Espoirs slovaques à Toulon. – G. D. (*) Les huit pays qualifiés : Portugal, Italie, Allemagne, Danemark, France, Pays-Bas, Ukraine, Serbie-Monténégro. REAL MADRID : BECKHAM DEVRAIT PROLONGER. – David Beckham a annoncé, hier, dans le journal espagnol Marca, qu’il y avait 99 % de chances qu’il renouvelle son contrat avec le club madrilène. « Je crois que nous parlerons avec le club avant l’été, a expliqué l’international anglais. Il y a 99 % de chances pour que je signe un nouveau contrat. » Engagé jusqu’à l’été 2007, il pourrait signer pour deux années supplémentaires. LIVOURNE : DÉMISSION DE ROBERTO DONADONI. – Hier, l’entraîneur de Livourne (6e de D 1 italienne), Roberto Donadoni, a démissionné à la suite « de récentes divergences avec le club », selon un communiqué du club toscan. Livourne reste sur cinq matches sans victoire en Championnat. BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL MARDI pour 20 numéros au tarif de 30 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL PLUS DE POUR Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 € En Coupe de France CHAMPIONNAT D’EUROPE ESPOIRS OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT 20 NUMÉROS FRANCE FOOTBALL MARDI SOCHAUX MÉCONTENT DE CERTAINS DE SES SUPPORTERS. – Hier, le FC Sochaux a diffusé un communiqué sur son site Internet pour se plaindre du comportement de certains de ses supporters. « Dans leur propre stade, deux joueurs sochaliens se sont fait siffler et insulter en cours de partie face au Mans (samedi, 0-0), dénonce ce communiqué. Choqué par ce comportement inacceptable, le club tient à réagir. » Samedi, Jérémy Menez, peu en réussite tout au long de la rencontre, avait été pris en grippe par une partie des spectateurs. Philippe Brunel, entré à la place de Menez, avait également été sifflé. 27% 30 € DE REMIS E VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. E-MAIL................................................................... Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS, EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 28 AVRIL 2006. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. ANEQ PAGE 4 RCS Nanterre B 332 978 485 MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Nancy face à son histoire Bleu Rouge Prix des places : 5, 10 et 15 Les Manceaux Bonnart et Thomas (à dr.) – qui bloquent ici le Nancéien Berenguer – iront en Lorraine avec un objectif tout simple : amener le club mayennais en finale d’une Coupe nationale pour la première fois de son histoire. (Photo Alexandre Marchi/l’Est républicain/PQR) Jaune Bleu Jaune Grippé, André Luiz Silva n’est pas en mesure de disputer cette demi-finale. Correa peut en revanche compter sur les retours de Berenguer, Brison et Kroupi. Sarkisian, qui s’avoue fatigué, devrait débuter en soutien de Kroupi. Dans une formule en 5-4-1, l’Uruguayen pourrait céder sa place au jeune Da Costa. Hier après-midi, il restait moins de 500 places à vendre, malgré l’horaire peu approprié. – R. R. Frédéric Hantz a choisi de laisser au repos Basa (adducteurs) et Matsui (entorse d’une cheville). Ils seront remplacés par Fischer en charnière centrale et Douillard dans le couloir gauche. « Ils ne sont pas à cent pour cent, ce n’est pas concevable dans un tel match, où il faudra être au top athlétiquement », a expliqué le coach manceau. Le Brésilien Grafite débutera seul en pointe, De Melo et Fauré seront sur le banc. – Ch. L. LIGUE 2 : BREST DÉBOUTÉ. – Après une réunion téléphonique hier après-midi, la commission juridique de la LFP a rejeté la réserve déposée par Brest (L 2) à propos de la qualification du Bastiais Serisay Barthélémy, lors de Brest-Bastia (0-2, 22e j. de L 2) le 16 janvier. Les dirigeants brestois contestaient l’authenticité des documents présentés par Bastia (licence et certificat médical) pour ce joueur, recruté libre le 11 janvier. « La commission juridique a estimé qu’elle disposait de présomptions suffisantes pour juger remplie l’obligation du contrôle médical », explique la Ligue. En clair, elle a estimé conforme au document original la photocopie présentée par Bastia, qui n’avait reçu la licence de Barthélémy que le matin du match, alors que l’équipe se trouvait déjà à Brest. « On est déçus, a réagi Philippe Goursat, le manager général de Brest. Ça veut dire qu’une photocopie ou un fax est une pièce authentique. C’est bon de le savoir. » Louis Multari, le président de Bastia, s’est, lui, déclaré « satisfait. Je savais qu’on n’avait pas de souci à se faire ». – L. D. Noir Noir Longtemps, cette saison, les Lorrains se firent respecter au stade MarcelPicot, une emprise leur ayant permis de compenser une entame catastrophique (quatre défaites). Seulement, ils n’y ont plus gagné en Championnat depuis le 19 novembre, contre… Le Mans (1-0, 15e journée). Longtemps, cette saison, les Sarthois éprouvèrent moult difficultés à se montrer conquérants à l’extérieur. Mais, après une série de sept revers d’affilée sans marquer le moindre but, ils viennent de gagner à Troyes (3-1) et d’accrocher Sochaux (0-0). Le MUC a ainsi profité de l’hiver pour se donner les moyens de voir plus loin. En recrutant notamment deux attaquants : un buteur, Fauré, et un international brésilien, Grafite. Les effets ont été immédiats et ce ne sont pas les blessures préjudiciables de 19 5 Puygrenier B. Gavanon 20 24 Hautcœur Fischer is 7 1-0 ou tirs au but ? O. Thomas 7 6 … LA FÉDÉRATION BELGE AUSSI. – Suite aux révélations de corruption présumée dans son Championnat national, la Fédération belge envisage de déposer plainte contre X. « Nous estimons que les personnes qui se seraient rendues coupables de pratiques frauduleuses ont, par leurs actes, causé des dégâts moraux à la Fédération belge », a indiqué Jan Peeters, son président. 6 17 Lécluse Berenguer Albert Cartier, Mario Espartero et Stéphane Pauwels ont mandaté le cabinet d’avocats Spreutels, à Bruxelles, pour déposer plainte du chef de calomnie ou diffamation contre l’émission Panorama diffusée à la VRT, la télévision publique flamande, le 5 février. Comme nous le rapportions hier, dans un article intitulé « Tempête en Belgique », le reportage en question révélait que « sept matches de Première Division belge ont été truqués cette saison sur commande d’une mafia chinoise œuvrant dans le secteur des paris sur Internet ». Le reportage livrait également une quinzaine de noms, parmi lesquels ceux d’Albert Cartier, ancien joueur et entraîneur du FC Metz, de Mario Espartero, autre ancien du club lorrain, et de Stéphane Pauwels, qui travaille actuellement pour le compte du FC Metz comme superviseur. Ces trois personnes ont également comme point commun d’avoir été sous contrat à La Louvière (D 1 belge), respectivement comme entraîneur, joueur et manager. Selon le reportage, six des sept rencontres visées concerneraient le club de La Louvière. FRANCK LE DORZE 16 : 00 Nancy Sorin cap. ap repos supplémentaire. « On s’attend à une chaude réception, prévient-il, pas seulement en raison d’un stade M a r ce l - P i c o t r e m p li m a l g r é l’horaire. Il y aura beaucoup d’engagement. Les clés du match se situeront dans la capacité à gagner les duels et à garder de la sérénité dans le jeu. » Alors que l’on devrait assister à une confrontation acharnée, on parierait aisément sur une victoire 1-0 de Nancy ou une qualification du Mans aux tirs au but, au regard de leurs parcours respectifs dans la compétition (*). La finale apparaît à la fois si loin et si proche. 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (24 journée, match en retard) e STRASBOURG - PARIS SG Maintenant ou jamais AUJOURD’HUI 20 HEURES Strasbourg - Paris-SG (Foot +) Paris ce soir et Ajaccio samedi. Les derniers espoirs alsaciens résident en deux victoires à la Meinau. STRASBOURG – de notre envoyé spécial SAMEDI PROCHAIN, 11 février, jour qui honore Notre-Dame de Lourdes, le RC Strasbourg saura si un miracle est encore possible. Ce jour là, sur le coup de 22 heures, il pourrait, selon un enchaînement de faits favorables, avoir gratté une place au classement et s’être rapproché à quatre points de Troyes, le premier non relégable. Toutes les prières du vestiaire alsacien vont vers ce scénario : victoires contre le PSG (ce soir) et Ajaccio (samedi), défaite de Troyes à Monaco. « Avec toute la malchance qui nous accompagne depuis le début de la saison, le Bon Dieu se décidera peut-être à regarder de notre côté », supplie Jacky Duguépéroux. Mais l’entraîneur strasbourgeois le sait : avant d’en réclamer au ciel, il faut s’aider soi-même. Et ça, ce n’est pas vraiment le truc des Alsaciens. La défaite à Lens, samedi dernier (1-2), n’en est qu’une preuve de plus. Strasbourg a mené avant de s’incliner en fin de match, perdant à la fois des points précieux, son gardien (Cassard, fracture de la pommette), sa révélation (Gameiro, touché à une cheville) et Pontus Farnerud (expulsé). Au retour, une gastro a mis l’Ivoirien Loué sur le flanc. Comme une litanie, on répète à Strasbourg que le sort s’acharne, que les blessures s’accumulent, que les arbitres ne sifflent pas des penalties flagrants (faute de Gillet sur Alexander Farnerud) et surtout, que les buts sont bien trop petits pour les attaquants. Nemeth sera titulaire ce soir, pour la première fois. Concernant les Tunisiens Haggui et Gmamdia, éliminés samedi de la CAN, c’est déjà moins sûr. Non seulement, ils ne sont revenus en France qu’hier, mais, bloqués à Orly par une grève, ils ont dû rallier Strasbourg… en taxi, merci pour la facture. Ils ont manqué le dernier entraînement. Duguépéroux, plutôt colère : « Compte tenu du nombre des absents, je n’apprécie vraiment pas qu’ils ne soient pas rentrés tout de suite, comme Beye à Marseille, par exemple. Quand on voit la situation du club, ça passe difficilement, surtout par rapport à tous les autres qui se battent pour le maintien. » L’entraîneur ne s’y trompe pas : « Aujourd’hui, j’y crois encore mais si nous ne prenons pas les six points cette semaine, j’y croirai beaucoup moins. » Il faudra donc d’abord battre le PSG, qui laisse un mauvais souvenir. C’est après le match aller au Parc (0-1, le 10 septembre 2005) que Strasbourg avait, pour la première fois, mis le pied dans la zone des relégables. Pour ne plus en sortir. En multipliant par deux le nombre de leurs victoires en L 1, en montrant qu’ils ne savent pas seulement battre les équipes lorraines (Nancy, 2-1, et Metz, 2-1), les joueurs renaîtraient à l’espoir tout en remontant un peu le moral au personnel du club qui se pose beaucoup de questions. Car si rien n’a vraiment changé sur le terrain depuis l’arrivée de Philippe Gemmrich, directeur sportif ? Strasbourg En direct sur Foot + Paris-SG Arbitre : M. Auriac 6 18 14 Abou 2 Bueno ou Rodriguez (12) Le Pen Pichot 8 É. Cissé 7 Kant nté Haggui A. Farnerud 9 23 25 17 Pauleta cap. M’Bami 3 Devaux R. Faty Nemeth 1 Puuy uydebois y ydeb ydebo 10 7 Abdessadki Pancrate Lacour cap. ou Deroff (2) Les cinq derniers matches : P. N. G. P. P. Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Vergerolle (33), Deroff (2) ou Lacour (19), Diané (20), Carlier (29) ou Gmamdia (22). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Cassard (pommette), Si. Keita (rééducation), Arrache, Hosni (cuisse), Johansen (tendon d’Achille), Bellaid, Gameiro (cheville), Loué (gastro), Boka (CAN), Krebs, Schneider (choix de l’entraîneur). Suspendu : P. Farnerud. Avec Haggui ? Toujours beaucoup d’absents à Strasbourg et un onze de départ difficile à deviner. Les Tunisiens Gmamdia et Haggui sont revenus très en retard (et en taxi, voir par ailleurs) de la CAN. Le dernier nommé, en regard des forfaits, pourrait néanmoins débuter au milieu. Première possible pour Nemeth que la Meinau attend avec impatience. – J.-M. B. 16 Alonzzo zo 6 Dhorasoo 11 19 Rozehnal z Yepes 22 Armand Les cinq derniers matches : G. P. G. P. N. Remplaçants : Letizi (g.) (1), B. Mendy (5), Haddad (14), Landrin (24) ou Paulo Cesar (33), Rodriguez (12) ou Bueno (18). Entraîneur : G. Lacombe. Absents : Rothen (reprise), Badiane (genou), Dja Djedje (cheville), Kalou, Dramé (CAN), Ateba (retour de CAN), Semak (choix de l’entraîneur). Suspendus : aucun. Pichot titulaire Hier, Lacombe a confirmé que Pichot avait aujourd’hui sa « préférence » par rapport à Mendy pour le poste de latéral droit suite à sa bonne entrée en jeu contre Saint-Étienne (2-2) samedi dernier. Rodriguez, qui ne s’était pas entraîné lundi, a retrouvé le groupe hier mais la tendance semble plutôt à la titularisation de Bueno derrière Pauleta. Comme prévu, Rothen est resté à Paris. Il reviendra dans le groupe pour le déplacement à Lille, dimanche prochain. – J. T. Prix des places : 13, 21, 31 et 41 ALLEMAGNE (20e journée) LE COULOIR DROIT est le secteur de jeu où le PSG recèle le plus de solutions dans son effectif. Mais c’est aussi là qu’il dégage un étrange sentiment de fragilité et de tâtonnements permanents. Impression renforcée, samedi dernier, lorsque Guy Lacombe décida de bouleverser tout son côté droit à la mi-temps du match contre SaintÉtienne (2-2), en sortant Mendy et Landrin pour intégrer Pichot et Pancrate. Hier après-midi, avant de décoller pour Strasbourg, l’entraîneur du PSG a pris soin de ne pas stigmatiser un secteur particulier de son dispositif. « Côté droit, côté gauche, il y a des problèmes partout… Contre Saint-Étienne, il y a beaucoup de joueurs qu’on a eu envie de remplacer à la mi-temps, beaucoup plus que les deux qui sont sortis. » L’analyse des buts inscrits par le PSG en Championnat cette saison révèle un équilibre dans la provenance des passes décisives entre les deux côtés (voir infographie). Sur les buts encaissés, en revanche, le côté droit du système défensif parisien s’avère trois fois plus déficient que le côté gauche. Ce fut assez criant face aux Verts et ce constat trouvera son prolongement, ce soir, avec l’absence au coup d’envoi de ITALIE (24e journée) AUJOURD’HUI HIER KAISERLSAUTERN Sanogo (42e s.p.) Schönheim (76e) BOR. DORTMUND FC COLOGNE 2-2 Streller (37e, 74e) 2-0 DUISBURG HERTHA BERLIN 0-0 BAYERN MUNICH MAYENCE 1-1 Brzenska (67e) Rosicky (87e s.p.) Zidan (50e s.p.) BIELEFELD Boakye (57e) AUJOURD’HUI M’Gladbach - Schalke 04 Hanovre - Hambourg Leverkusen - Wolfsburg VfB Stuttgart - Werder Brême Nuremberg - Eintracht Francfort HERTHA BERLIN - BAYERN MUNICH : 0-0 Avertissements. – Hertha Berlin : Boateng (42e) ; Bayern Munich : Ballack (28e). BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Salihamidzic, Lucio, Ismaël, Lahm – Demichelis – Deisler (Karimi, 59e), Ballack, Schweinsteiger (Ottl, 85e) – Makaay (Guerrero, 66e), C. Pizarro. Entraîneur : F. Magath. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 février : Schalke 04 - Leverkusen, Duisburg - M’Gladbach, Wolfsburg Hertha Berlin, Werder Brême - Kaiserslautern, Bielefeld - VfB Stuttgart, Hambourg-Mayence, Eintracht Francfort Hanovre ; dimanche 12 février : FC Cologne - Borussia Dortmund, Bayern Munich - Nuremberg. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 51 20 16 3 1 39 13 +26 Werder Brême . 42 19 13 3 3 51 23 +28 Hambourg ......... 41 19 12 5 2 31 12 +19 Schalke 04 ....... 35 19 9 8 2 22 12 +10 Hertha Berlin .... 29 20 7 8 5 29 26 +3 Borussia Dortmund . 28 20 7 7 6 28 26 +2 VfB Stuttgart 26 19 5 11 3 21 18 +3 M'Gladbach ... 25 19 6 7 6 25 26 -1 Hanovre .......... 23 19 4 11 4 28 25 +3 Leverkusen .... 22 19 5 7 7 26 28 -2 Eintracht Francfort 22 19 6 4 9 26 30 -4 Bielefeld ......... 21 20 5 6 9 23 29 -6 Wolfsburg ...... 21 19 5 6 8 21 32 -11 Mayence ........ 20 20 5 5 10 31 33 -2 Nuremberg .... 18 19 4 6 9 21 32 -11 Duisburg ........ 16 20 3 7 10 18 35 -17 FC Cologne ... 14 20 3 5 12 28 45 -17 Kaiserslautern .. 14 20 3 5 12 27 50 -23 BUTEURS. – 1. Klose (Werder Brême), 16 buts ; 2. Hal. Altintop (Kaiserslautern), 13 buts ; 3. Smolarek (Borussia Dortmund), 12 buts ; 4. Klimowicz (Wolfsburg), 11 buts ; 5. Makaay (Bayern Munich), 10 buts ; 6. Klasnic (Werder Brême), 9 buts ; 7. Ballack (Bayern Munich) ; Brdaric (Hanovre), 8 buts ; 9. C. Pizarro (Bayern Munich) ; Barbarez (Hambourg) ; Marcelinho (Hertha Berlin) ; Thurk (Mayence) ; Neuville (M’Gladbach) ; Kiessling (Nuremberg) ; Kuranyi (Schalke 04) ; Borowski (Werder Brême), 7 buts ; 17. Boakye (Bielefeld) ; Van der Vaart (Hambourg) ; Berbatov (Leverkusen) ; Auer (Mayence) ; Tomasson (VfB Stuttgart) ; Hanke (Wolfsburg), 6 buts ; etc. Juventus Turin - Parme Fiorentina - Inter Milan (20 h 30, Canal + Sport) AC Milan - Trévise Ascoli - Livourne Chievo Vérone - Sampdoria Lecce - Empoli Messine - Sienne Palerme - Lazio Rome AS Rome - Cagliari Udinese - Reggina Classement : 1. Juventus Turin, 62 pts ; 2. Inter Milan, 54 ; 3. AC Milan, 48 ; 4. Fiorentina, 47 ; 5. AS Rome, 42 ; 6. Livourne, 38 ; 7. Chievo, 34 ; 8. Lazio Rome, 34 ; 9. Sampdoria, 33 ; 10. Palerme,27 ; 11. Udinese, 26 ; 12. Sienne, 25 ; 13. Ascoli, 24 ; 14. Reggina, 23 ; 15. Messine, 22 ; 16. Cagliari, 22 ; 17. Parme, 21 ; 18. Empoli, 19 ; 19. Trévise, 14 ; 20. Lecce, 13. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 février : Trévise - Chievo Vérone, Lazio Rome - Udinese ; dimanche 12 février: Cagliari - Lecce, Empoli - Palerme, Livourne - Fiorentina, Parme - Ascoli, Reggina - AC Milan, Sampdoria - Messine, Sienne - AS Rome, Inter Milan - Juventus Turin. BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 22 buts ; 2. Trezeguet (Juventus Turin), 18 buts ; 3. Totti (AS Rome), 13 buts ; 4. Tavano (Empoli) ; Adriano (Inter Milan) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Chevtchenko, Gilardino (AC Milan), 12 buts ; 9. Suazo (Cagliari), 11 buts ; 10. Chiesa (Sienne), 10 buts ; 11. Pellissier (Chievo Vérone) ; Di Napoli (Messine) ; Bonazzoli (Sampdoria), 9 buts ; 14. Cruz (Inter Milan) ; T. Rocchi (Lazio Rome), 8 buts ; etc. Mendy, titulaire lors de tous les matches de L 1 jusqu’ici, même si ce fut parfois comme arrière gauche. Mendy est aussi l’un des sept joueurs à avoir été titularisé comme milieu droit cette saison. Un poste où Edouard Cissé (six fois titulaire) a cru d’abord se faire une place dans le onze titulaire avant d’être rattrapé par ses réticences à quitter l’axe. Un poste où Landrin est celui qui a le plus débuté (10 fois), sans jamais vraiment convaincre. Où Dhorasoo (1 fois) et Kalou (2 fois) ont affiché de la mauvaise volonté. Où Semak (1 fois) n’a rien apporté, à tel point que Lacombe s’est résigné à le laisser retourner en Russie d’ici à la fin du mois, lâchant même, hier, à son sujet : « Il a perdu confiance. Je comptais sur lui au départ. Ce n’est pas le président (Pierre Blayau) qui m’a fait changer d’avis, mais Sergueï, car il veut vraiment partir. » Lacombe met la pression Dernier joueur à avoir été titularisé à droite, Pancrate (3 fois), lui, y a été irrégulier. Ce soir, Lacombe envisage de l’aligner à gauche « car c’est un côté où Fabrice a de plus grandes facilités à réaliser des choses. » À ces sept PAYS-BAS (23e journée) joueurs postés milieu droit, il convient d’ajouter Haddad et Rodriguez, qui ont parfois évolué sur ce côté en cours de match. Sans oublier l’hypothèse Paulo Cesar, de retour de son prêt à Santos (D 1 brésilienne). Cet amoncellement de possibilités arrachait, hier, cette observation à Lacombe : « On se focalise sur le côté droit. Mais il y a un maximum de solutions dans cette zone. Le problème est l’implication mise par les joueurs alignés. Il ne faut pas me raconter que tel ou tel joueur ne peut pas jouer à droite. Mais sans doute qu’aucun joueur n’a mis assez de volonté pour s’y imposer. Et ça, c’est valable pour tous les postes… » Manque de percussion et de qualité de passes, manque, parfois, d’impact défensif : le couloir droit est traversé par des maux qui affectent aussi les autres parties du jeu parisien, notamment à l’extérieur. Mais, à droite, les difficultés semblent exacerbées : il est rare qu’y débutent deux mêmes joueurs d’un match sur l’autre, ce qui freine la recherche d’automatismes. Bueno, qui pourrait être aligné sur ce côté à la Meinau, apportera-t-il un parfum nouveau ? « S’il fait les efforts nécessaires pour l’équipe, Carlos well, 30 ; 8. Aberdeen, 29 ; 9. Dundee United, 27 ; 10. Falkirk, 20 ; 11. Dunfermline, 14 ; 12. Livingston, 12. HIER Sparta Rotterdam- Groningue ........... 1-0 Roosendaal- AZ Alkmaar.................... 0-5 AUJOURD’HUI ADO La Haye - NAC Breda Héraclès Almelo - Heerenveen Roda JC - Waalwijk Utrecht - PSV Eindhoven Vitesse Arnhem - Twente Ajax Amsterdam - Willem II NEC Nimègue - Feyenoord Classement : 1. PSV Eindhoven, 54 points ; 2. AZ Alkmaar, 52 ; 3. Feyenoord, 51 ; 4. NEC Nimègue, 38 ; 5. Groningue, 37 ; 6. Heerenveen, 36 ; 7. Utrecht, 36 ; 8. Ajax Amsterdam, 34 ; 9. Vitesse Arnhem, 33 ; 10. Waalwijk, 31 ; 11. Roda JC, 26 ; 12. Heracles Almelo, 26 ; 13. Twente, 25 ; 14. Sparta Rotterdam, 24 ; 15. NAC Breda, 21 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18. RBC Roosendaal, 5. ÉCOSSE (25e journée) HIER DundeeU - Heart of Midlothian ........ 1-1 AUJOURD’HUI Aberdeen - Glasgow Rangers Celtic Glasgow - Falkirk Dunfermline - Inverness Hibernian - Livingston Kilmarnock - Motherwell Classement : 1. Celtic Glasgow, 58 pts ; 2. Heart of Midlothian, 51 ; 3. Glasgow Rangers, 43 ; 4. Hibernian, 41 ; 5. Kilmarnock, 37 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Mother- MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 ANGLETERRE (Coupe, 16es de finale, matches à rejouer). – HIER. BIRMINGHAM-Reading (D 2) : 2-1 ; en 8es de finale (samedi 18 et dimanche 19 février), Birmingham ira à Stoke (D 2). Crystal Palace (D 2)-PRESTON (D 2) : 1-2 ; Preston recevra Middlesbrough ou Coventry (D 2). AUJOURD’HUI. Middlesbrough - Coventry (D 2) ; Le vainqueur ira à Preston (D 2). Chelsea-Everton ; le vainqueur recevra Colchester (D 4). ANGLETERRE (3 e journée, match en retard). – AUJOURD’HUI. Charlton (13)-Liverpool (3) (21 heures, TPS Foot). BELGIQUE (Coupe, quarts de finale retour). – AUJOURD’HUI, Beveren-Mouscron (aller : 0-0) ; Standard Liège - La Gantoise (aller : 1-2) ; Westerlo-Waregem (aller : 0-3) ; Charleroi - Saint-Trond (aller : 0-0). ES PA GN E (C o upe , d em ifinales aller). – AUJOURD’HUI, Saragosse - Real Madrid ; DEMAIN, Espanyol Barcelone - La Corogne. Les matches retour auront lieu mardi 14 et mercredi 15 février, la finale se disputera mercredi 12 avril. PORTUGAL (Coupe, huitièmes de finale). – AUJOURD’HUI, Guimaraes-Oliveirense (D 3), Maritimo Funchal - Vila Mea (D 4), Desportivo Aves (D 2) - Académica Coimbra, Estrela Amadora - Boavista, Sporting Portugal - Paredes (D 3), Benfica Nacional Funchal, Lixa (D 3) - V Setubal. Exempt : FC Porto. devient concurrent d’autres joueurs que Pauleta », soufflait, hier, Guy Lacombe. Mais l’entraîneur a surtout dit qu’il attendait du joueur uruguayen – comme de son compatriote Rodriguez – « l’esprit de compétiteur, la grinta ». Lacombe ne semble pas tourmenté par l’instabilité du côté droit. En ce moment, son discours se focalise sur l’aspect psychologique plus que sur la dimension tactique. Extraits de sa conférence de presse d’hier : « Contre Saint-Étienne, les joueurs ont fait fi de toute règle d’humilité. Ce n’est pas correct vis-à-vis du groupe. (…) L’humilité, le bloc-équipe, l’union : ce sont des notions que les joueurs doivent comprendre. (…) Personne, ici, ne peut être Gaby Heinze, mais on peut être Mario Yepes et déjà, là, en face, on vous craint. » Lacombe est même allé plus loin pour tenter de mobiliser ses joueurs à l’aube du déplacement à Strasbourg, qui en précédera un autre, dimanche soir, à Lille. Pour la première fois, il a laissé transpirer la pression de l’objectif. « C’est une semaine décisive. Si, à la fin de la saison, cette équipe atteint ses objectifs (la deuxième place), c’est qu’elle avait le mental. Mais peut-être qu’elle ne l’a pas… » JÉRÔME TOUBOUL Défense : un déficit à droite Sur action de jeu 6 Buts veenus de l’axxe 14 Buts venus ddee la droite 6 Sur coups de pied arrêtés 4 BButs t venus Sur action de jeu 2 Buts venus de l’axxe 7 SAINT-ÉTIENNE Hognon absent deux semaines Le verdict de l’IRM passée hier par Vincent Hognon est sans appel : le défenseur souffre d’une entorse interne de la cheville gauche et devra observer deux semaines de repos. Par ailleurs, Ilunga est le premier Africain a avoir rejoint ses partenaires, tandis que Feindouno devrait arriver aujourd’hui. – J.-Y. D. AC AJACCIO Porato, blessé dans un choc samedi, souffre d’une grosse béquille et d’une distension du ligament interne gauche. Il devrait être indisponible dix jours. – D. F. Thomert, qui s’est fait poser des points de suture au-dessus d’un genou à l’issue du match face à Strasbourg (2-1), a recouru hier. Mais sa participation à la rencontre face à Lyon est encore incertaine. Revenus de la CAN, Aruna était aux soins et Jemaa à l’entraînement. – H. W. LILLE Dernis et Gygax, souffrants, n’ont pas participé à l’entraînement d’hier. Makoun, de retour de la CAN, est attendu aujourd’hui. – M. B. LYON Après s’être reposés lundi (sauf Carew), les Lyonnais ont repris l’entraînement hier. Sans Monsoreau, qui a rejoint Caçapa et Réveillère à l’infirmerie, tandis qu’Abidal et Berthod sont en phase de reprise. Govou, victime d’un coup dimanche soir, est resté aux soins, mais il devrait être présent à Lens. – C. C. Deux semaines d’arrêt pour Briand (déchirure à la cuisse droite). Il est forfait à Bordeaux, comme Didot (tendon d’Achille) et Ouaddou (cuisse). Frei a poursuivi son travail spécifique. Monterrubio s’est contenté d’un footing hier après-midi. – J.-D. C. SOCHAUX Ménez s’est plaint d’un point derrière une cuisse et doit passer des examens complets pour déterminer la gravité de cette blessure. – C. M. TROYES Buts encaissés par le Paris--SG Buts venus de la droite EN DIRECT DE LA LIGUE 1 RENNES Buts inscrits par le Paris-SG en L1 Buts venus de la gauche MATCHES EN RETARD. – Mardi 14 février, 20 heures : SaintÉtienne - Nice (Foot +), Nantes Troyes (Foot +) (24e journée). Restent à fixer : Monaco - Lyon (24e journée) et Metz - Nancy (25e journée). LENS Le couloir droit du Paris-SG n’a pas encore trouvé la stabilité et les joueurs peinent à s’y imposer. 4 21 5 Une droite en chantier PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 11 février, 17 h 15 : Lens - Lyon (Canal +) ; 20 heures : Auxerre Metz, Bordeaux - Rennes, Le Mans Nice, Monaco - Troyes, Nancy - SaintÉtienne, Nantes - Sochaux, Strasbourg - AC Ajaccio (ces sept matches sur Foot +) ; dimanche 12 février, 18 heures : Marseille - Toulouse (Canal + Sport) ; 21 heures Lille Paris-SG (Canal +). Sur coups de pied arrêtés 9 Dallet (déchirure à un mollet) a repris l’entraînement avec le groupe. Drouin, qui souffrait d’une déchirure musculaire profonde à une cuisse, a recommencé à courir. À Monaco, Jean-Marc Furlan espère pouvoir compter sur Jaziri et Bangoura. – J.-P. K. CFA, GROUPE A (19e journée, match avancé). – Aujourd’hui, 15 heures, Metz B (14) - Strasbourg B (3). À l’occasion des 60 ans de L’Équipe, testez vos connaissances sur l’histoire du journal. Jouez et gagnez jusqu’au 28 février 2006 sur www.lequipe.fr PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 20 : 00 JEAN-MARC BUTTERLIN BUTEURS – 1. Pauleta (Paris-SG), 15 buts ; 2. Luyindula (Auxerre) ; Cousin (Lens), 9 buts ; 4. Pieroni (Auxerre) ; Wiltord (Lyon), 8 buts ; 6. De Melo (Le Mans), 7 buts ; etc. Bleu Rouge Jaune Stade de la Meinau La Meinau attend beaucoup de sa nouvelle recrue, le Slovaque Szilard Nemeth, à gauche, rentré à la 74e minute du match perdu à Lens, samedi, 1-2. (Photo Mikael Libert/Asa-pictures) Diff. — +24 +10 +7 +15 -1 +6 +11 +6 +5 +1 0 -3 +5 -13 0 -7 -9 -15 -17 -25 Jaune Bleu Noir Réparer leur incroyable inefficacité apparaît, en premier lieu, comme la très urgente mission des Alsaciens. Toute la Meinau attend donc que la lumière jaillisse des pieds du Slovaque Szilard Nemeth. Mais celui-ci a surtout commencé par faire comme tout le monde, ratant une formidable occasion de ramener son équipe à 2-2 en fin de match à Bollaert. L’ancien joueur de Middlesbrough dit humblement que « c’est sur le terrain qu’il veut parler, pour aider Strasbourg à s’en sortir ». c. — 15 12 25 19 27 24 21 19 19 22 19 28 19 38 24 25 30 29 32 39 Noir Ginestet à la présidence, ce n’est pas le cas dans les bureaux. Le nouveau patron a engagé un conseiller personnel, Jean-Luc Herzog, ancien cadre bancaire de cinquante et un ans, chargé de chapeauter tous les services, sauf le sportif et la communication : « Pour ce qui concerne le club, c’est à M. Ginestet qu’il faut s’adresser », nous a-t-il fait savoir par l’intermédiaire d’une standardiste. Autre nouveau : Pierre Ginestet, le frère du patron, qui a intégré la cellule de recrutement. Tout ceci laisse à penser que Philippe Ginestet place ses pions ce qui n’a rien de très étonnant. La décision, vendredi dernier, de mettre à pied, pour dix jours, le directeur du marketing, Pierre Brochet, a autrement ébranlé les employés. « J’ai pris cette décision pour quelques raisons que je n’ai pas à mettre sur la place publique », commente le président. Le fait que sa photo ne figurait pas, en remplacement de celle d’Egon Gindorf, sur le site Internet du club, jusqu’à lundi, aurait déclenché le courroux de Ginestet. Thomas Azan, le responsable du site, a, d’ailleurs écopé d’un avertissement. Du coup, la belle ambiance qui régnait dans les bureaux est en train de voler en éclats. Les proches de Marc Keller (à peu près tout le monde) paraissent visés. Alain Plet, le directeur administratif, en fait partie. Il a refusé tout commentaire. À la Meinau, chacun espère en tout cas que Ginestet, dont les manières passent mal, sait où il va. On le voit de plus en plus en compagnie d’Albert Gemmrich, qui était du voyage à Lens. « C’est un ami », indique le président. Mais certains voient déjà l’ancien international dans la peau du futur directeur sportif. Marc Keller, lui, prend ses premières « longues » vacances depuis quatre ans : neuf jours à l’île Maurice, en famille. Un petit départ avant le grand, définitif ? Ginestet : « N’allez pas si vite. Il faut qu’on se parle. Je verrai Marc à son retour. » Ou on se trompe, ou c’est déjà tout vu. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 55 24 16 7 1 39 2. Bordeaux 46 25 12 10 3 22 3. Auxerre 42 25 13 3 9 32 4. Lille 40 25 11 7 7 34 5. Marseille 39 25 11 6 8 26 6. Paris-SG 38 24 11 5 8 30 7. Lens 37 25 8 13 4 32 8. Monaco 36 24 10 6 8 25 9. Le Mans 36 25 10 6 9 24 10. Saint-Étienne 34 24 8 10 6 23 11. Nice 33 24 8 9 7 19 12. Toulouse 33 25 9 6 10 25 13. Nancy 32 24 9 5 10 24 14. Rennes 32 25 10 2 13 25 15. Nantes 30 24 8 6 10 24 16. Sochaux 27 25 6 9 10 18 17. Troyes 25 24 6 7 11 21 18. AC Ajaccio 20 25 4 8 13 14 19. Strasbourg 15 24 2 9 13 15 20. Metz 14 24 2 8 14 14 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS (demi-finales) CÔTE D’IVOIRE - NIGERIA : 1-0 L’Ivoire a la cote Face au Nigeria, trop calculateur, les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont qualifiés pour la finale, qui les opposera à l’Égypte. CÔTE D’IVOIRE NIGERIA : 1-0 (0-0) Le tableau final Temps doux. Pelouse moyenne. 19 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Damon (AFS). But : Drogba (47e). Avertissements. – Côte d’Ivoire : Yapi (53e), Zokora (78e) ; Nigeria : Enakarhire (64e). CÔTE D’IVOIRE : Tizié – Éboué (Zoro, 67e), Meïté, Kolo Touré, Boka – Yapi (Faé, 60e), Yaya Touré, Zokora, Romaric – Kalou (Arouna Koné, 76e) – D r o g b a ( c a p . ) . En t r a în e u r : H. Michel. NIGERIA : Enyeama – Odiah, Yobo, Enakarhire, Taiwo – Odemwingie (Makinwa, 63e), Kaita, Obi Mikel (Okocha, 53e), Obinna – Martins, Kanu (cap., Aghahowa, 74e). Entraîneur : A. Eguavoen. Quarts de finale Demi-finales Finale (vendredi 3 et samedi 4 février) (hier) (vendredi, au Caire, stade International, 17 heures, TF11) Au Caire, stade International : ÉGYPTE RD Congo 4 1 Au Caire, stade International : ÉGYPTE 2 Sénégal 1 Égypte À Alexandrie,, stade H. El-Hedood : Guinée SÉNÉGAL 2 3 Au Caire, stade de l’Académie militaire : 1 11-12 Cameroun CÔTE D’IVOIRE 1 aux t.a.b À Alexandrie, stade H. El-Hedoo CÔTE D’IVOIRE 1 Nigeria 0 À Port-Saïd : NIGERIA Tunisie 1 6-5 1 aux t.a.b Côte d'Ivoire 3e place p Sénégal - Nigeria (demain, au Caire, stade de l’Académie militaire, 17 heures, Eurosport) ALEXANDRIE – (EGY) de notre envoyé spécial (*) Pour la CAF, Eto’o totalise cinq buts, car elle lui accorde le but marqué contre la RD Congo. Mais le ballon avait percuté le poteau avant d’entrer grâce à la tête du gardien. Le tir n’était donc pas cadré, ce qui, selon les critères de L’Équipe, donne un c.s.c. ALEXANDRIE. – Les Ivoiriens (de g. à dr.) Didier Zokora, Didier Drogba (qui résiste ici au Nigérian Obi Mikel) et Koffi Ndri Romaric disputeront la finale de la CAN, vendredi face à l’Égypte. Jusqu’à présent, leur pays n’a remporté l’épreuve qu’à une seule reprise, en 1992. (Photo Jean-Marc Pochat) à une superbe envolée (62e). Les Éléphants pouvaient ensuite se contenter de gérer la situation avec une décontraction qu’on ne leur connaissait pas. Qualifiés pour la finale, les partenaires de Drogba, trois buts au compteur, poursuivent leur ascension. « Initialement, nous voulions nous qualifier pour la Coupe du monde, expliquait Henri Michel. C’est fait. Ensuite, il nous fallait passer le premier tour de la CAN. Puis battre le Cameroun, qui nous a posé tant de problèmes ces derniers temps. Et, enfin, venir à bout de ces Nigérians. Nous avons rempli tous nos contrats. Que demander de plus aujourd’hui ? » Tout simplement une victoire contre l’Egypte, lors de la finale de vendredi, et un titre. Comme celui remporté quatorze ans plus tôt par Joël Tiéhi et ses amis lors de la CAN qui se déroulait au Sénégal. La nouvelle génération d’Éléphants pourrait alors écrire une belle page de sa jeune histoire avant d’aller se frotter, dans quatre mois en Allemagne, à des formations encore plus redoutées. JEAN-PHILIPPE COINTOT DIDIER ZOKORA, le milieu de terrain stéphanois de la Côte d’Ivoire, veut rapporter le trophée à Abidjan. ILS ONT DIT « Il faut prendre la coupe ! » TayeTAIWO (Nigeria):« Jesuis désolé pour cette défaite, mais nous étions trop fatigués avec tous les matches que nous avonsenchaînés et tous lesdéplacements. Je suis sûr que,physiquement,les Ivoiriens étaient comme nous. Si nous avions marqué, ils ne seraient pas revenus. Ils ont eu la chance d’inscrire ce but... » Bonaventure KALOU (Côte d’Ivoire) : « Nous avons réalisé quelque chose de bien. Je n’ai jamais douté depuis le début de la CAN, même si nos débuts ont été poussifs dans cette compétition. Nous sommes montés en puissance. Bien sûr, ce n’est jamais facile d’être remplaçant, mais on donne le maximum quand on joue. On comprend les choix même si c’est parfois difficile à accepter. » Yaya TOURÉ (Côte d’Ivoire): « On a produit un beau jeu même si nous n’avons pas été très efficaces sur les contre-attaques. Depuis le début de la compétition, nous avons toujours été solidaires, car la notion de groupe est primordiale. Aujourd’hui, nous avons un très bon placement, nous faisons moins d’erreurs. On est de plus en plus forts. On gagne en confiance quand on bat des équipes comme le Cameroun et le Nigeria, car ce sont deux des meilleures formations d’Afrique du moment. » – H. P. Didier Zokora est l’un des joueurs les plus importantsde l’équipede Côted’Ivoireet l’un des plus forts depuis le début de la compétition.Hierencore, ilaréussi unmatchplein àla récupération, contribuant à la qualification de son équipe pour la finale de la CAN. ALEXANDRIE – de notre envoyé spécial « APRÈS LE CAMEROUN (1-1, 12 tirs au but à 11), vous éliminez le Nigeria (1-0) : la série continue… – Aujourd’hui, nous avons démontré que la Côte d’Ivoire a un certain niveau en Afrique. On savait que le Nigeria et le Cameroun seraient les favoris contre nous. C’était donc important de passer ces obstacles. – Avez-vous le sentiment d’avoir évolué en équipe ? – Oui. Nous avons démontré notre solidarité et notre collectif. Nous avons réussi cette performance avec l’appui d’un vrai bloc équipe. Le jeune Yaya joue toutefois un peu plus haut que moi, il apporte sa touche offensive. Les deux dernières rencontres, nous avons bien fait circuler le ballon. En plus, après le match contre le Cameroun, terrible sur le plan physique, se qualifier sans passer par la prolongation est une très bonne chose. À la fin, contre le Nigeria, nous étions fatigués. Mais, mentalement, nous avons montré que nous étions là ! On veut montrer au foot africain que nous sommes là ! – Vous semblez avoir retrouvé une assise défensive ? – On a mis en place une équipe compacte. Nous avons beaucoup bossé la vidéo avec Gérard Gili et ce travail de toute l’équipe et d’Henri Michel a payé. Ensuite, quand vous avez des joueurs comme Drogba et Kalou qui peuvent faire la différence à tout moment, cela simplifie les choses. – Avez-vous eu peur après la défaite contre l’Égypte en troisième match de poule (1-3) ? – Non, car nous avions déjà six points et nous étions donc qualifiés. Ce match n’était donc pas capital. Ensuite, nous avons pris match par match pour nous retrouver aujourd’hui en finale. On est évidemment contents, mais rien n’est encore fait. On veut rapporter la coupe à Abidjan. « Marquer l’histoire du foot africain » – La victoire contre le Cameroun vous aurait-elle décomplexés ? – On avait perdu deux fois contre le Cameroun (0-2, 2-3) en éliminatoires et on voulait montrer que notre qualification pour la Coupe du monde était méritée, que ce n’était pas un hasard. Ça nous a donc fait du bien de les battre. Mais, dès la fin de ce quart de finale, nous avons eu une réunion avec les joueurs pour dire que nous devions nous concentrer sur le Nigeria, qui était l’un des favoris de l’épreuve. Cette capacité à enchaîner deux rencontres de haut niveau très vite était importante. – Ce match contre le Cameroun semble ressembler à un déclic ? – Absolument. C’est comme une référence. Les Camerounais nous ont aidés car, en les affrontant plusieurs fois, nous avons appris à les connaître, à nous connaître. Nous avons retenu les leçons. D’une certaine manière, je les remercie. – En Égypte, assiste-t-on à la naissance d’une équipe ? – Bien sûr. Je le dis. C’est magnifique dans une carrière de disputer la finale de la Coupe d’Afrique. Ça n’est plus arrivé à la Côte d’Ivoire depuis notre victoire en 1992 ! On va essayer de marquer l’histoire du foot africain. – Ces résultats vous permettront-ils d’aborder la Coupe du monde plus sereinement ? – On va arriver en Coupe du monde avec un autre passé si on gagne cette compétition. Ça nous offrira un nouveau statut. Même nos adversaires se méfieront plus. Mais d’abord, il faut prendre la coupe ! Pour le pays, pour les gens, ce serait magnifique. » HERVÉ PENOT ÉGYPTE - SÉNÉGAL : 2-1 L’Égypte s’attaquera au record Racontez-nous votre premier souvenir marquant avec L’Équipe et découvrez peut-être votre témoignage dans L’Équipe du 28 février. Envoyez vos messages à [email protected] jusqu’au 22 février ou connectez vous sur www.lequipe.fr Rendez-vous le 28 février dans L’Équipe. Aidés par une faute d’arbitrage, les Pharaons ont battu le Sénégal. Ils peuvent devenir la première sélection à remporter cinq fois la CAN. ÉGYPTE - SÉNÉGAL : 2-1 (1-0) Temps doux. Pelouse moyenne. 74 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Evéhé (CAM). Buts. – ÉGYPTE : Ahmed Hassan (36e s.p.), Zaki (81e) ; SÉNÉGAL : Niang (52e). Avertissements. – Égypte : El-Sakka (26e) ; Sénégal : F. Mendy (35e). ÉGYPTE : El-Hadary – El-Sakka, Saïd, Gomaa – Barakat, Ahmed Hassan (cap.), Shawki, Wahab – Abo Treka – Moteb (Hossam Hassan, 90e), Mido (Zaki, 79e). Entraîneur : H. Chehata. SÉNÉGAL: Sylva –Diatta (cap.),Diakhaté,So. Diawara,Daf (Is. Ba,88e) –D. Kamara, Bouba Diop, A. Faye, F. Mendy (So. Camara, 85e) – Niang, H. Camara (Diouf, 66e). Entraîneurs : A. Sarr et A. Traoré. LE CAIRE – de notre envoyé spécial IL PLANAIT comme un sentiment de malaise hier soir lorsque M. Divine Evéhé porta son sifflet à la bouche pour la dernière fois de la journée. Plutôt veinard depuis le début de la compétition, le Sénégal vient d’être éliminé de la Coupe d’Afrique sur une erreur de l’arbitre camerounais. 90e minute : sur le côté gauche, Diomansy Kamara s’enfonce dans la surface de réparation. El-Sakka le tacle irrégulièrement, le joueur de West Bromwich s’effondre. Penalty, hurlent les Lions ; sortie de but, indique l’arbitre. L’incompréhension règne. Comme il y a deux ans en quart de finale face à la Tunisie, les Sénégalais sont éliminés par le pays organisateur de manière discutable. À Tunis, quelques-uns d’entre eux avaient ensuite eu des gestes de violence inacceptables. Cette fois, ils ont su rester dignes. Un peu plus tard, quelques mots leur suffiront pour exprimer leur rancune (voir ci-contre). Certains iront même jusqu’à souhaiter bonne chance à l’Égypte. Vendredi, au Caire, les Pharaons PAGE 6 affronteront la Côte d’Ivoire en finale. Comme en 1959 et en 1986, ils pourraient à nouveau remporter le trophée à domicile et surtout en glaner un cinquième, ainsi battre le record (4) qu’ils détiennent avec le Ghana et le Cameroun. « C’est notre objectif depuis le début », dit Ahmed Hassan, le capitaine. Hier, l’Égypte a de nouveau étalé toutes ses forces, comme ses lacunes. Son potentiel offensif est considérable, sa puissance collective saute aux yeux. Mais elle fut encore bien près de craquer psychologiquement. Mido, front contre front avec son entraîneur Après dix minutes brûlantes des Pharaons, le Sénégal a régné sur le terrain, sans pour autant se créer énormément d’occasions. Une énorme bêtise relança alors un adversaire qui commençait à paniquer. À la 36e minute, Mido hérita du ballon côté gauche et centra au deuxième poteau. Revenu défendre, Frédéric Mendy ne sut pas comment s’y prendre et tenta une claquette de la main gauche. Penalty et but d’Ahmed Hassan (1-0, 36e). Après la pause, les Sénégalais furent sauvés par la chance, cette fois, sur une frappe d’Abo Treka qui fracassa la barre transversale de Tony Sylva (50e). Dans la foulée, Niang égalisa de la tête sur un centre de Lamine Diatta (52e). La rencontre prit alors son envol. « Ce ne fut pas un grand match sur le plan technique, dira Abdoulaye Sarr, le coach des Lions de la Teranga. Mais, en terme d’intensité, ce fut magnifique. » Les occasions se multiplièrent. Du côté sénégalais, une tête de Bouba Diop s’envola un peu trop (59e), Henri Camara oublia Frédéric Mendy dans une position de rêve (63e) et un corner direct de Diomansy Kamara fut sauvé sur la ligne de but par Wahab (68e). Du côté égyptien, ce dernier frappa juste à côté (62e), puis Mido fut un peu trop juste à la conclusion d’une sublime action collective (64e). Excellent jusque-là, l’ancien Marseillais se donna alors à un spectacle d’un autre genre. Alors qu’Hassan Chehata lui avait demandé de céder sa place (79e), il apostropha son entraîneur durant plusieurs secondes avant de quitter le terrain. Des insultes semblèrent fuser de part et d’autre, Mido s’approcha de Chehata, lui aussi bouillant, et les deux hommes collèrent leur front l’un contre l’autre jusqu’à ce que Hossam Hassan vienne mettre un terme au récital. Pas de chance pour Mido, deux minutes plus tard Zaki, son successeur, marqua de la tête et envoya l’Égypte en finale. « Mido était un peu nerveux, minimisa Ahmed Hassan. Ce sont des choses qui arrivent. » Pour connaître les sentiments de Chehata, il faudra attendre. Comme toujours, l’entraîneur a refusé de se rendre en conférence de presse. Quelques instants auparavant, l’Égypte avait failli profiter de ses contres pour marquer à nouveau (84e, 86e et 89 e ). C’était juste avant « l’affaire du penalty ». SÉBASTIEN TARRAGO DIOMANSY KAMARA, le Sénégalais, est formel. Selon lui, l’arbitre aurait dû lui accorder un penalty en fin de match. « On a été volés » LE CAIRE – de notre envoyé spécial missible. L’Égypte est en finale grâce à une erreur d’arbitrage. » Il lui fut alors demandé si le Sénégal avait été volé. Réponse-éclair : « Bien sûr qu’on a été volés ! » L’ARBITRAGE DE M. ÉVÉHÉ a fait beaucoup parler, hier soir, dans la zone mixte du stade international du Caire. Les Sénégalais n’ont pourtant pas cherché à se défausser uniquement sur ce penalty oublié, en fin de rencontre, pour une faute sur Diomansy Kamara (90e). « Je félicite d’abord l’équipe égyptienne, et lui souhaite bonne chance pour la suite », lança même d’emblée Abdoulaye Sarr. L’entraîneur des Lions de la Teranga, dont le contrat se termine à la fin du mois et dont l’avenir n’a pas encore été abordé, avait choisi de minimiser l’incident : « On prend tout cela avec beaucoup de philosophie. Je ne veux pas trop parler de l’arbitrage. À vous d’apprécier. Vous avez tous vu ce qui s’est passé. » Ses joueurs se montrèrent quand même beaucoup plus précis. Calme mais ferme, Diomansy Kamara raconta sa version des faits : « Il y avait faute, c’est clair, et c’est le tournant du match. C’est inad- Chez les Lions, l’unanimité régnait. Mais aucun d’entre eux ne se laissait submerger par la colère. Assailli de questions sur le sujet, El-Hadji Diouf ne s’est pas départi de son sourire : « On s’est fait voler, oui, mais c’est comme ça, c’est le football, expliqua l’attaquant de Bolton, entré en cours de match. Ce qui s’est passé est dur à accepter. Mais, encore une fois, c’est comme ça. De toute façon, c’est toujours pareil avec les pays organisateurs. En Tunisie, il y a deux ans, il nous était arrivé exactement la même chose. » Dans quelques jours, une fois la déception passée, l’essentiel sera sans doute ailleurs. Si le Sénégal a eu énormément de réussite durant le tournoi, sa place en demi-finales l’a peut-être relancé : « Même si on ne s’est pas qualifiés pour la Coupe du monde, a conclu Ferdinand Coly, on a relevé la tête. On a montré que le Sénégal était toujours là. » – S. Ta. MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Ivoiriens ne se sont pas posé de questions existentielles et ont abordé la rencontre habités par une certaine sérénité. Un coup franc puissant de Drogba donnait le ton (8e) et obligeait Enyeama à une belle parade. Trois minutes plus tard, un tir de Yaya Touré frôlait la transversale. Les Nigérians évoluaient au ralenti et ne se procuraient pas une occasion digne de ce nom en première période, malgré une possession de balle plus importante que leurs adversaires. Quelques secondes après la pause, les Éléphants allaient inscrire le seul et unique but de cette rencontre cadenassée. Une longue balle en profondeur de Romaric surprenait le défenseur Enakarhire et trouvait Drogba, lequel, du plat du pied, trompait Enyeama venu à sa rencontre (47e). Dépassés tactiquement et physiquement, les Nigérians ne parvenaient pas à réagir. Okocha, entré en jeu (53e), tentait bien quelques arabesques mais, visiblement à court de compétition, l’homme aux 72 sélections ne débloquait pas la situation. Et ce malgré un tir puissant, qui obligeait le « vieux » Tizié Bleu Hier, dans un stade coloré, chaleureux et vibrant aux sonorités de l’Afrique noire, les Ivoiriens ont disputé une partie d’échecs face au Nigeria, qui ne possède pas son pareil sur le continent pour endormir ses adversaires avant de placer de terribles accélérations. Mais les partenaires de Martins ne sont en fait jamais parvenus à mettre en difficulté la défense des Éléphants. Malgré la titularisation de Kanu, promu capitaine, et malgré l’entrée en jeu du très attendu Jay-Jay Okocha, blessé depuis le début de la compétition, les Nigérians n’ont pu passer la vitesse supérieure. « Les joueurs étaient lents, soupirait Augustine Eguavoen, leur sélectionneur. Je n’ai pas reconnu mon équipe. Franchement, je n’arrive pas à comprendre ! » Avec quatre joueurs frais (Kalou, Yapi, Meïté et Romaric n’avaient pas disputé le quart de finale), les BUTEURS. – 1. Eto’o (*) (Cameroun) ; Ahmed Hassan (Égypte) ; Feindouno (Guinée), Santos (Tunisie), 4 buts ; 5. Flavio Amado (Angola) ; Drogba (Côte d’Ivoire) ; Moteb (Égypte),3 buts ; 8. Meyong (Cameroun) ; Abo Treka (Égypte) ; O. Bangoura, K. Diawara (Guinée) ; Martins (Nigeria) ; H. Camara, Niang (Sénégal), 2 buts ; 15. Maurito (Angola) ; Geremi (Cameroun) ; A. Koné, B. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; Hossam Hassan, Mido, Zaki (Égypte) ; Adamu, Amoah (Ghana) ; S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ; Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obinna, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, Bouba Diop, So. Camara (Sénégal) ; Chérif Touré, Kader (Togo) ; Benachour, Bouazizi, Haggui (Tunisie) ; Chamanga, C. Katongo, Tana (Zambie) ; Benjani, Chimedza (Zimbabwe), 1 but. Jaune Jaune Rouge La puissance de Drogba N. B. : programme en heure franç nçaise. ça Pour l’heure ’h locale, ajouter une heure. Noir Bleu Noir EN SE QUALIFIANT pour la finale de cette 25e Coupe d’Afrique des nations, leur deuxième depuis que l’épreuve a vu le jour en 1957, les Éléphants de Côte d’Ivoire ont atteint leur objectif sportif. Ils ont surtout apporté un gros ballon d’oxygène à un pays qui a bien besoin d’oublier, le temps de quatre-vingt-dix minutes, ses problèmes d’identité. Depuis le début du conflit qui divise cette nation, Drogba et les siens sont devenus des ambassadeurs de la paix, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils remplissent leur mission à merveille. Par ces temps difficiles, la Côte d’Ivoire poursuit donc son chemin et progresse à chaque sortie, comme l’expliquait, hier soir, Henri Michel, un entraîneur soulagé après la tempête médiatique qui a failli l’emporter, il y a quelques mois, après la défaite à domicile face au Cameroun lors des éliminatoires à la Coupe du monde (2-3). « On n’a peut-être pas encore une équipe qui maîtrise tous les paramètres d’une rencontre, mais on apprend un peu plus tous les jours, explique le sélectionneur. Notre groupe est jeune et on essaye d’abord de gagner. Mais si on peut mettre la manière, tant mieux. » 7 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE « On manque de maîtrise » JACQUES BRUNEL, l’adjoint de Bernard Laporte, pointe du doigt les carences récurrentes, techniques et stratégiques, des Bleus. La défaite des Bleus dimanche contre l’Écosse à Édimbourg a soulevé nombre de questions auxquelles le staff technique du quinze de France s’attache à répondre depuis le retour à Marcoussis. Pour Jacques Brunel, l’adjoint de Laporte en charge des avants, « la copie est à revoir » avant d’affronter l’Irlande, samedi au Stade de France. heure de la fin, nous étions menés 20-8, il y avait du temps pour marquer, et donc pour occuper le camp adverse. Nous n’avons pas su user de l’alternance, et les Écossais ont profité de nos lacunes. – Au niveau de l’adaptation tactique, cette équipe a donc des problèmes… – Quand les Écossais ont défendu pratiquement à quinze sur la même ligne, on n’a pas joué derrière. Ou on ballons à l’affrontement, au contact direct. – Si les joueurs manquent de capacité d’adaptation tactique, n’y a-t-il pas aussi une part de responsabilité du staff ? – Oui, on peut le dire. Mais, dans le même temps, quand on rend sept ou huit ballons au pied, on renforce la confiance de l’adversaire par nos imperfections. Notre premier problème a été le déchet technique. On ne peut pas assurer quoi que ce soit avec autant de fautes. – Mais quand on est pris sur le large et que l’on bute dans l’axe, pourquoi ne pas utiliser le jeu au pied pour mettre en difficulté l’adversaire ? – Le problème, c’est qu’il n’a pas été en relation avec les situations qui se présentaient. Il a été relativement faible. On a rendu le ballon sans s’organiser pour mettre une pression défensive sur le receveur écossais. Ensuite, l’absence de Jauzion a privé Michalak d’un point d’appui pour alterner dans le jeu au pied. Qui pouvait tenir ce rôle en l’absence de Jauzion, Traille ou Baby ? Souvenezvous, à la Coupe du monde, les Anglais avaient rappelé Catt au centre pour soulager Wilkinson, afin de mieux occuper le terrain au pied. – Alors, dans un souci de cohérence, pourquoi ne pas avoir pris contre l’Écosse, ou ne pas prendre contre l’Irlande, un joueur qui a le profil de Jauzion, genre Skrela (2) ? – L’équipe ne sera arrêtée que jeudi. Pendant tout ce temps, nous avons à notre disposition un groupe élargi, pour travailler. Et il y a du travail partout. Après l’Écosse, la copie est à revoir. » Samedi, à Saint-Denis, Stade de France, 14 h 30, France 2. Les avants 16 Piliers : Marconnet (Stade Français, 29 ans/59 sélections), De Villiers (Stade Français, 33/51), Milloud (Bourgoin, 30/31). Talonneurs : Szarzewski (Stade Français, 23/6), Bruno (Sale, ANG, 31/15), Ibanez (Wasps, ANG, 32/74). Deuxième-ligne : Pelous (Toulouse, 32/103), Thion (Biarritz, 28/22), Nallett (Castres, 29/13), Papé (Bourgoin, 25/12). Troisième-ligne : Bonnaire (Bourgoin, 27/15), Nyanga (Toulouse, 22/15), Martin (Stade Français, 26/10), Th. Lièvremont (Biarritz, 32/32), Magne (London Irish, ANG, 32/83), Betsen (Biarritz, 31/48). FRANCIS DELTÉRAL (1) Victoires sur l’Australie (26-16), le Canada (50-6),les Tonga (43-8), l’Afrique du Sud (26-20), défaite contre l’Écosse (20-16). (2) L’ouvreurou centre du Stade Français ne figure pas parmi la liste des 29 mais s’entraîne avec France A à Marcoussis en prévision du matchFrance A - Irlande A à Limoges vendredi. Les arri arrièères 13 Demis de mêlée : Élissalde (Toulouse, 28/15), Yachvili (Biarritz, 25/24). Demis d’ouverture : Michalak (Toulouse, 23/38), Boyet (Bourgoin, 26/0). Centres : Traille (Biarritz, 26/41), Fritz (Toulouse, 22/4), Boussès (Bourgoin, 24/1), Marty (Perpignan, 23/2), Valbon (Brive, 29/3). Ailiers : Dominici (Stade Français, 33/48), Heymans (Toulouse, 27/20), Rougerie (Clermont, 25/38). Arrière : Brusque (Biarritz, 29/27). Marty, le 29e homme JEAN-BAPTISTE ÉLISSALDE, qui se plaignait du genou et du péroné droits, a passé une radio qui n’a rien décelé de grave. Laissé au repos hier après-midi, le demi de mêlée des Bleus reprendra l’entraînement ce matin. Pour Julien Bonnaire (traumatisme lombaire au niveau L 4-L 5), « le bilan radiologique s’étant avéré négatif, il retrouvera sa place dans le groupe dès aujourd’hui », explique Thierry Hermerel, médecin des Bleus. Pour Thomas Lièvremont (contracture au mollet gauche) et Nicolas Brusque (entorse modérée de la cheville droite), la décision de la reprise de l’entraînement sera finalisée ce matin. Enfin, Pieter De Villiers, lui aussi exempté d’entraî- nement hier, souffre d’un traumatisme de l’épaule droite. Il s’entraînera aujourd’hui, mais devra éviter tout contact. La journée d’hier a également été marquée par l’arrivée, dans la soirée, après la fin de la grève des contrôleurs aériens à Orly, de David Marty, le centre de Perpignan. « On ne l’avait pas appelé parce que, à Perpignan, on nous avait dit qu’il s’était blessé à un genou après le match contre Biarritz, explique Jo Maso, le manager des Bleus, mais lui nous a appelés pour dire que s’il ne s’était pas entraîné avec l’équipe ces derniers jours, c’est parce qu’il se préparait tout seul et qu’il était apte. » – G. N. LAPASSET N’A PU PETIT-DÉJEUNER AVEC LES BLEUS. – Bernard Lapasset avait prévu de dormir à Marcoussis lundi soir et de prendre le petit déjeuner hier matin en compagnie des Bleus. « Je n’aurai pas besoin de beaucoup parler, mais je veux voir les mecs dans les yeux », disait-il dans L’Équipe d’hier. Mais le président de la Fédération française de rugby a dû revoir ses plans. Apprenant le décès de Robert Guignard, ancien président d’Agen et père de Jean-Pierre, le beau-frère de Bernard Lapasset, il est rentré dans le Sud-Ouest dès hier. Les contrôleurs aériens d’Orly étanten grève, il a quitté le CNR dès 8 heures pour prendre un train. Le président de la FFR n’a donc vu les Bleus que lundi soir, plus brièvement que prévu. Mais il reviendra à Marcoussis demain soir et devrait à nouveau y dormir avant de petit-déjeuner avec eux vendredi matin. – A. R. Évacuation musclée LE TOURNOI 2006 DES BLEUS La première séance d’entraînement de la semaine a permis d’éliminer les frustrations. Mais n’a donné aucune information sur les intentions du coach. 17 H 30, HIER. Sylvain Marconnet regagne la résidence du quinze de France. « Des séances comme ça, ça soude. » Léger temps d’arrêt. « Ou plutôt, ça dessoude. » Pendant soixante-quinze minutes, les 23 valides du groupe France, avec le renfort des sélectionnés de France A, se sont « envoyés » sur des exercices attaque-défense très engagés. « Bien ça ! Là, ce n’est pas dimanche dernier en défense ! » La voix de Bernard Laporte s’est élevée sur un plaquage particulièrement virulent. Raisonnable, deux jours seulement après un match international ? Peutêtre pas totalement, mais significatif de frustrations à évacuer, d’une envie de tourner la page, de basculer vers le futur, d’un besoin de se défouler, d’oublier la vexation d’il y a deux jours et cette défaite face aux Écossais (20-16). Le tout, cependant, à l’inverse d’un passé pas si lointain, sans accrochages entre joueurs, sans gestes d’énervement. Mais avec l’envie de mettre un point final à quarante-huit heures glauques, depuis le coup de sifflet final à Murrayfield, entretenues par des séances vidéo musclées : « Quand le film est si bon, on ne se lasse pas de le revoir », grince Bernard Laporte. Et pour tenter d’oublier le ciel gris et plombé, le froid et la tension qui accompagnent les défaites. Tension qui n’a pas totalement disparu cependant. Car le mystère règne encore pour tous les joueurs sur la composition de l’équipe, la distribution des chasubles sur le mode aléatoire hier après-midi n’ayant donné aucune indication sérieuse sur les intentions de l’entraîneur. Visiblement heureux de pouvoir disposer d’une trentaine de joueurs pour jauger les uns et les autres. Côté joueurs, c’est Fabien Pelous qui est monté à l’assaut de la morosité ambiante. « Dimanche soir, c’était difficile. Ce qui est arrivé ne fait plaisir à personne et est de notre faute, dit le capitaine. Mais si l’on considère que c’est une catastrophe, on arrête tout et on rentre chez nous. Ce sont des choses qui arrivent à toutes les équipes. L’essentiel est de s’en GALLES : COOPER OUT, SWEENEY et A. JONES INCERTAINS. – Le demi de mêlée gallois Gareth Cooper (épaule disloquée samedi à Twickenham) est forfait pour le match face à l’Écosse dimanche à Cardiff, tandis que le pilier Adam Jones (touché à une jambe) et le trois-quarts centre Ceri Sweeney (adducteurs) sont incertains. Les Gallois seront en outre privés du centre Gavin Henson et du troisième-ligne Ian Evans, suspendus, ainsi que de Shanklin, Cockbain, Charteris, Morgan, I. Thomas, J. Thomas, R. Jones et Horsman, tous blessés. DÉCÈS DE ROBERT GUIGNARD, L’ANCIEN PRÉSIDENT D’AGEN. – Robert Guignard, ancien président du SU Agen de 1968 à 1976, est décédé lundi à quatre-vingt-un ans des suites d’une longue maladie, une semaine après le décès de Guy Basquet, ancien président du club de 1985 à 1992, ancien capitaine de l’équipe de France et ex-vice-président de la FFR. L’Équipe adresse toutes ses condoléances à la famille de M. Guignard, dont son fils Jean-Pierre, et à ses proches. ANGLETERRE servir pour se motiver. On a encore quatre matches à jouer dans le Tournoi, et le prochain, on va le gagner. » Méthode Coué ? Sûrement pas. Plutôt le fruit des expériences passées. Fabien Pelous est déjà passé par là, par ces lendemains de défaite au goût amer. « L’essentiel, c’est de ne pas perdre toute notre confiance. J’ai un rôle qui me dicte d’être positif. On ne va pas vivre toute la semaine dans la hantise d’encaisser un essai contre les Irlandais en début de match. Ça peut arriver, mais on doit avoir confiance dans notre jeu, dans nos moyens. » Dans cette entreprise de mobilisation, le capitaine n’est pas seul. L’arrivée de quelques-uns des « anciens », Raphael Ibanez, Olivier Magne, Serge Betsen entre autres, a forcément apporté un peu de sérénité. « Oui, moi aussi, j’ai la sensation d’avoir perdu à Édimbourg, affirme Serge Betsen. Cela m’a tordu les tripes. Aider les gars à le dépasser ? Notre porte est ouverte si besoin est. » HENRI BRU Voyce remplace Lewsey Andy Robinson, l’entraîneur de l’Angleterre, a reconduit hier l’équipe victorieuse du Pays de Galles samedi (47-13) pour affronter l’Italie à Rome samedi, remplaçant seulement l’arrière Josh Lewsey, blessé à une épaule, par Tom Voyce. Sa titularisation offre à James Simpson-Daniel une place sur le banc des remplaçants. L’équipe d’Angleterre : Voyce – Cueto, Noon, Tindall, Cohen – (o) Hodgson, (m) Ellis – Moody, Corry (cap.), Worsley – Grewcock, Borthwick – Stevens, Thompson, Sheridan. Remplaçants : Mears, White, Shaw, Dallaglio, Dawson, Goode, Simpson-Daniel. Dimanche 5 février : ÉcosseFrance, 20-16. Samedi 11 février : France-Irlande, à 14 h 30 au Stade de France. Samedi 25 février : FranceItalie, à 15 heures au Stade de France. Dimanche 12 mars : France-Angleterre, à 16 heures au Stade de France. Samedi 18 mars : Galles-France, à 16 h 30 au Millennium Stadium. DEMAIN VENDREDI 10 FÉVRIER ANGLETERRE (14e journée). – Gloucester - Leicester, Leeds - Bristol. SUPER 14 (1re journée). – AucklandBlues (NZL) - Wellington Hurricanes (NZL) ; Western Force (AUS) - ACT Brumbies (AUS) ; Free State Cheetahs (AUS) - Northern Bulls (AFS). SAMEDI 11 FÉVRIER TOURNOI DES SIX NATIONS. – France - Irlande (14 h 30, en direct sur France 2) ; Italie - Angleterre (17 heures). L’équipe d’Irlande : Murphy – Sh. Horgan, O’Driscoll (cap.), D’Arcy, Bowe – (o) O’Gara, (m) Stringer – Wallace, Leamy, S. Easterby – O’Kelly, O’Connell – Hayes, Flannery, Horan. Remplaçants : R. Best, S. Best, O’Callaghan, O’Connor, Reddan, Humphreys, Trimble. TROPHÉE CANAL + - « L’ÉQUIPE » AVEC PROVALE DU JOUEUR DU MOIS Qui après Nicolas Laharrague ? CANAL+ TROPHÉE TROPHÉE L’ÉQUIPE PROVALE DU JOUEUR DU MOIS DU TOP14 Bidabé, Boyet et Dusautoir sont les trois prétendants à la succession du Perpignanais Nicolas Laharrague à l’élection du joueur du mois de janvier. CHAQUE MOIS, JUSQU’À LA FIN DE LA SAISON, la rédaction de L’Équipe, le service des sports de Canal + et Provale, le syndicat des joueurs professionnels, désignent trois joueurs postulant au titre de meilleur joueur du Top 14 du mois. Le trophée sera décerné à celui qui obtiendra le plus grand nombre de votes des lecteurs et des téléspectateurs. Benjamin Boyet Philippe Bidabé Bidabé Demi d’ouverture 26 ans 1,85 m, 86 kgg Centre ou ailier 28 ans 1,78 m, 85 kgg 1 sélection L’OUVREUR berjallien est l’un des hommes en forme d’une équipe qui a gagné à Bayonne (33-22) le 28 janvier, s’accrochant à la cinquième place du Top 14, à un point de Perpignan. Bon animateur de sa ligne d’attaque, Benjamin Boyet possède un excellent jeu au pied long. En Écosse, dimanche, il était la doublure de Michalak. Il a une carte à jouer pour la Coupe du monde 2007. AGENDA TOURNOI DES SIX NATIONS. – Annonce de la composition de l’équipe de France à 9 heures à Marcoussis. VALBON PERSISTE ET SIGNE. – Ludovic Valbon avait surpris en faisant son mea culpa dès dimanche, à la fin du match contre l’Écosse. « Je suis nul », avait-il notamment déclaré. Le centre briviste a remis ça, hier, pour la première conférence de presse de la semaine à Marcoussis, faisant son deuil du match raté contre les Écossais : « Vous me dites que tout n’a pas été mauvais dans mon match parce que j’ai été le deuxième meilleur plaqueur français du match. Mais cette stat ne me suffit pas. Au rugby, il faut être performant au plaquage, à la course ou sur le jeu de passes. Si j’avais juste voulu être un plaqueur performant, j’aurais fait du football américain, je me serais contenté des statistiques de plaquage, et basta ! Je ne veux pas me chercher d’excuses. Je me suis construit en étant toujours très exigeant avec moi-même. Si je n’avais pas été dur avec moi lorsque j’étais jeune joueur, je ne serais pas à vous parler ici aujourd’hui. Le quinze de France n’a pas besoin de joueurs qui s’apitoient sur leur sort. » – G. N. 62 sélections), l’un des avants les plus expérimentés du rugby irlandais. Le quinze d’Irlande, dont la performance contre l’Italie a été critiquée ces derniers jours dans les médias irlandais, n’a pas effectué plus d’un entraînement par jour cette semaine, et s’envolera demain pour Paris. « Quand la France perd un match, ce n’est jamais une bonne nouvelle pour son prochain adversaire. On s’attend donc à une réaction des Français, qui doivent être certainement très déçus de leur performance contre l’Écosse, et à un match très dur », a résumé O’Sullivan. – J. S. TOP 14 (15 journée, match en retard). – Brive - Agen (18 h 30). ANGLETERRE (14e journée). – Worcester - Sale. SUPER 14 (1re journée, suite). – Canterbury Crusaders (NZL) - Otago Highlanders (NZL) ; Queensland Reds (AUS) - New South Wales Waratahs (AUS) ; Golden Cats (AFS) - Western Storm. (AFS) ; Coastal Sharks (AFS) - Waikato Ch. (NZL). DIMANCHE 12 FÉVRIER e TOURNOI DES SIX NATIONS. – Pays de Galles - Écosse (16 heures, en direct sur France 2). ANGLETERRE (14e journée). – London Irish - Newcastle, Wasps - Northampton, Saracens - Bath. PRO D 2 (18e journée, matches en retard). – Béziers Pays d’Aix (15 heures). Auch - Albi (15 h 30). MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 1 BIDABÉ BOYET DUSAUTOIR (Biarritz) (Bourgoin) (Biarritz) Votez avant le 8 février, minuit AILIER DE FORMATION, c’est à ce poste qu’il a connu sa seule sélection en équipe de France, à l’été 2004, Philippe Bidabé a surtout évolué et brillé au centre de l’attaque biarrotte ces dernières semaines. Bernard Laporte a même été tenté de le rappeler en équipe de France. Par SMS en tapant R au 61044**. Thierry Dusautoir et gagnez deux places pour la finale du Top 14. Troisième ligne aile 24 ans 1,88 m, 95 kgg L’EFFECTIF du Biarritz Olympique a beau être très riche en troisième ligne (Haridornoquy, Betsen, Thomas Lièvremont notamment), Thierry Dusautoir s’est taillé une place de titulaire. Son talent n’a pas échappé au Stade Toulousain, qu’il rejoindra l’été prochain pour trois saisons. Avant cela, son heure pourrait arriver en équipe de France, où il a déjà été convoqué l’an dernier pour la tournée de juin et celle de novembre (forfait chaque fois). 3 2 Sur , LNR.FR ou sur EXTRAIT DU RÈGLEMENT : jeu mensuel gratuit sans obligation d’achat valable à partir du samedi 4 et jusqu’au mercredi 8 février minuit. Jeu ouvert à toute personne physique demeurant en France métropolitaine. Un tirage au sort sera réalisé après la clôture des votes. *0,34 € TTC / min. **0,35 € TTC hors coût de un SMS. PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MARCOUSSIS. – Jacques Brunel (deuxième à gauche), avec ici Yannick Nyanga, Lionel Nallet, Olivier Magne, Jérôme Thion, Sylvain Marconnet et Sébastien Bruno (de gauche à droite), et le staff des Bleus ont encore trois jours avant d’affronter l’Irlande pour gommer les imperfections qui ont entraîné le fiasco d’Édimbourg dimanche. (Photo Alain de Martignac) EDDIE O’SULLIVAN, l’entraîneur irlandais, n’a apporté hier aucun changement à l’équipe qui a battu l’Italie (26-16) le week-end dernier à Dublin. Ce sont donc les mêmes quinze titulaires qui entameront le match samedi contre la France, à Saint-Denis, ainsi que le même banc. Seule incertitude, la participation ou non du numéro 8, Denis Leamy. Cité à comparaître devant une commission de discipline aujourd’hui, à Londres, pour avoir piétiné le demi de mêlée italien Paul Griffen, le troisième-ligne du Munster pourrait être sanctionné et donc suspendu pour le déplacement en France. Si tel était le cas, O’Sullivan a confirmé qu’il ferait appel à Anthony Foley (32 ans, Bleu Rouge Jaune Leamy en sursis Jaune IRLANDE « Notre premier problème a été le déchet technique » – Pourquoi ? – Nous avons eu la preuve en Écosse que nous n’étions pas assez forts. On manque de maîtrise technique et stratégique. On s’affole, on manque de sérénité dans les moments importants. Par exemple, nous avons été défaillants sur la construction du maul, sur lequel les Écossais nous ont emportés pour marquer un essai (46e). À une demi- Les 29 pour France - Irlande Noir Bleu Noir « À LA LUMIÈRE des matches de l’automne et de celui contre l’Écosse (1), il semble que la France soit plus à son aise quand elle joue sur sa défense et en contre… – Effectivement. En novembre, la défense a rassuré l’équipe. À partir des ballons de récupération, elle s’est procuré plus d’occasions et a mis plus facilement en difficulté son adversaire. Mais, en Écosse, on a rendu tellement de ballons (26), qu’il n’était pas possible d’imposer notre jeu. La faiblesse de nos transmissions et de notre conservation de la balle nous a empêchés de franchir un cap dans ce que nous voulons mettre en place. – Cela signifie-t-il que cette équipe n’est pas capable de prendre le jeu à son compte ? – Toutes les équipes doivent être fortes lorsqu’elles n’ont pas le ballon. Grâce à un pressing défensif efficace, elles doivent savoir se sortir de leur camp et redevenir dangereuses, en allant chez l’adversaire. L’an passé, on l’a fait. Là, on a envie de grandir en étant forts sur nos ballons. Ce ne fut pas le cas en Écosse. – C’est un retard à l’allumage ? – On veut espérer que c’est passager et que ça va se mettre en place. Déjà, à Édimbourg, la deuxième période a été meilleure que la première, même s’il y a eu encore des imperfections. Si l’on regarde 2005, et même avant, nous avons été inconstants sur la durée des matches et de la saison. L’an dernier, nous avons été en difficulté contre l’Écosse (victoire 16-9), chanceux contre l’Angleterre (succès 18-17). Cet été, nous avons très vite perdu le fil du match lors du deuxième test contre l’Afrique du Sud (défaite 27-13), et, à l’automne, contre Tonga, on n’y était pas en première période. Jamais on n’a réussi à maîtriser parfaitement un match. l’a mal fait, sans précision. C’est évident, nous aurions dû jouer davantage au pied pour occuper le camp adverse, faire hésiter et reculer la défense écossaise. Il aurait fallu porter quelques ballons de plus dans l’axe, pour resserrer les défenseurs et créer de l’incertitude chez eux. – Or vous n’avez pas beaucoup insisté là-dessus… – On a essayé de jouer dans l’axe, mais on a buté, on a manqué de force de pénétration à cet endroit ; mais aussi de tonicité, de vivacité, de fraîcheur mentale. Cela manquait de changement de rythme, de rupture. Nous avons un petit peu tourné au diesel. À ce niveau, on a perdu dix 8 Bleu Rouge Noir Jaune 50 50° 40° 40 30° 30 Suivez les JO d'hiver 20 20° 10 10° 50° 0° 40° 10° 0° 10° 20° Le Guide des JO de Turin, c'est 72 pages pour tout savoir sur les Jeux : le détail et le calendrier des épreuves, la carte des sites, des interviews, des anecdotes et les programmes TV. 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Américain d’adoption, mais bien sûr allemand de cœur. « Je ne sais pas ce qui chez moi est américain, répondait-il hier à une suggestion sur sa “double” nationalité. Je sais une seule chose : l’hiver en Allemagne ne me manque pas beaucoup. Mais je reviens toujours ici avec plaisir en été. » Ne pas s’y méprendre : même si Nick Bollettieri a fait monter cette pâte allemande, il revendique sa germanité et la porte fièrement sur son palmarès avec seize victoires pour seulement quatre défaites en Coupe Davis. Et justement, qui vient de se coltiner deux saisons dans le purgatoire du groupe 1 Europe-Afrique ? Haas a répondu présent en Israël et en Afrique du Sud, pas vraiment des adversaires quatre étoiles, mais la patrie était en danger. Maintenant que l’Allemagne a réintégré le groupe mondial, il ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Pas de chance pour l’équipe de France, contrainte d’affronter ce Tommy Haas new-look. Dans tous les sens du terme. D’abord avec sa nouvelle coupe de cheveux. Fini le catogan. À Doha, pour le premier tournoi de l’année, il avait annoncé la couleur : « Nouvel entraîneur, nouvelle tête, nouvelles ambitions. » Et, pour ne laisser aucun doute, il s’est métamorphosé en terreur du circuit. En trois tournois, seul Federer en est venu à bout. D’abord facilement, au Qatar, puis au forceps à Melbourne. La bataille en cinq sets que dut livrer le numéro 1 mondial en huitièmes de finale fut l’un des morceaux choisis de l’Open d’Australie. En voilà un qui ne fait pas le complexe Federer (qu’il a d’ailleurs battu lors de l’exhibition de Kooyong, mi-janvier, à Melbourne). « J’en ai marre de toujours entendre Courier (commentateur TV à Melbourne) lui lécher le cul », lâcha-t-il après sa défaite australienne. Pas distingué, mais clair. Langage cru pour quelqu’un qui en a bavé. Stuttgart son premier – et à ce jour unique – Masters Series. Un an plus tard, ce joueur élégant au revers à une main n’avait plus qu’un rang à gravir pour être numéro 1 mondial. Une réussite remarquable puisqu’il avait dû faire l’impasse sur Wimbledon pour être au chevet de son père, gravement blessé en Floride dans un accident de moto (une HarleyDavidson qu’il lui avait offerte). Plus dure fut la chute. Une première opération à l’épaule, en décembre 2002, le conduisit à une deuxième, en juillet 2003, pour une saison blanche. « Je ne souhaite à aucun sportif une expérience pareille, rappelait-il hier. J’ai cru que je n’arriverais jamais à bien rejouer. » Mais il avait réglé toute l’addition de ce destin contraire. L’année 2004 lui permit d’ajouter deux nouveaux titres à son palmarès. L’an passé, cependant, il semblait plafonner. D’où la surprise de son début d’année éblouissant. Par quelle magie son nouveau coach, Thomas Hogstedt, l’a-t-il transfiguré ainsi ? « Thomas a des qualités que je recherchais, confia-t-il hier à la presse allemande. Mais je ne vous les préciserai pas. » Pas celle d’être insensible à l’argent, en tout cas. « Haas a débauché Hogstedt, qui s’occupait de Kiefer, raconte cette consœur bien au fait. Il a offert plus d’argent que ne voulait en mettre Kiefer. La version officielle, c’est que Hogstedt voulait être plus avec sa famille. C’est faux. De toute façon, la relation entre les deux joueurs n’est pas excellente. » Qu’importe, pourvu que Haas porte les siens au succès. Malgré les fuseaux horaires entre la Floride et l’Europe (six heures) ? Version à la presse allemande : « On ne sait jamais comment va se résorber un décalage. » Pour la presse française : « Pas de problème ! » C’est sans doute pour tromper l’ennemi, une ruse de guerre que ne désavouerait pas son chat, Fuffy. « J’ai toujours adoré les chats. Ils sont si indépendants et si pleins d’énergie. » L’équipe de France est prévenue : « Ne pas caresser à rebrousse-poil. » Plus dure fut la chute Dès l’âge de douze ans, quand Nick Bollettieri l’importa, lui et sa sœur aînée, Sabine, pour un premier contact. « Affreux, se souvient-il. Je ne parlais pas un mot d’anglais et je n’étais même pas dans la même chambre que Sabine. » Mais l’exil ne tarda pas à se muer en eldorado quand il intégra définitivement l’académie Bollettieri deux ans plus tard. « J’étais le seul à avoir le droit de regarder les entraînements d’Agassi. » En 1996, à dix-huit ans, il atteignait sa première finale, à Lyon. Un an plus tard, il entrait dans le top 50. Premier titre ATP, à Memphis, l’année suivante. 2001 lui permit de remporter à D hauts Des h t ett des d bas b Classement ATP (en fin d’année) de Tommy Haas depuis 1997 8e 10e Classement actuel (6 février 2006) 11e 11e 20e 23e 17e Meilleur classement : 2e (13 mai 2002) 29e 30e Réapparition : 16 février 2004 (1 086e) 34e 41e 19999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 6-4, 6-0, 3-6, 4-6, 6-2 : Roger Federer avait souffert pour sortir Tommy Haas en huitième de finale à Melbourne. À deux jours du premier tour de Coupe Davis, l’Allemand fait figure d’épouvantail. (Photo Nicolas Luttiau) OPEN GAZ DE FRANCE (WTA Tour, indoor) ATHLÉTISME « Rester sereine » « DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT êtes-vous avant de jouer votre premier match à Paris ? – Je me sens bien. Je n’ai fait que deux matches depuis le début de l’année, ce qui est peu. Mais à l’entraînement tout va bien. J’ai hâte de me retrouver sur le court. Mon état d’esprit est excellent et j’espère encore meilleur que l’année dernière. – Au départ, vous n’étiez pas inscrite à l’Open Gaz de France. Votre défaite prématurée à Melbourne vous a-t-elle poussée à modifier vos plans ? – Je n’avais rien prévu de précis. Cela voulait donc dire que je me réservais la possibilité de jouer à Paris. – Qu’avez-vous fait depuis l’Open d’Australie ? – Je suis restée quatre jours à Melbourne après ma défaite pour me reposer. Après, j’ai fait un crochet par l’île Maurice avant de rentrer en France. C’est un endroit que j’ai découvert récemment, en novembre, et c’est génial. J’ai eu envie d’y retourner et, làbas, je me suis entraînée pendant cinq jours avec mon frère, sous le soleil, la chaleur et l’humidité. Ça m’a fait beaucoup de bien. – Que pensez-vous de la victoire d’Amélie Mauresmo à l’Open d’Australie ? – J’étais déjà à l’île Maurice quand Amélie a joué sa finale et je n’ai pas pu la voir, juste quelques points. Je n’ai pas été étonnée qu’elle remporte le titre car je ressens que, depuis sa victoire au Masters, elle est beaucoup plus épanouie. Je la connais bien, Amélie, et on voyait que, durant tout l’Open d’Australie, il y avait de la sérénité dans son attitude. Je suis vraiment contente pour elle. Gagner un titre du Grand Chelem, c’était son objectif prioritaire et, même s’il lui a fallu du temps, elle y est arrivée. « Perdre un match, ce n’est pas la fin du monde » – Tout le monde dit que vous avez une bonne chance d’atteindre la première place mondiale d’ici à Roland-Garros parce que vous avez très peu de points à défendre durant cette période. Comment vivez-vous cela ? – C’est dans ma tête, forcément. Mais, en même temps, je ne veux pas me mettre de pression à ce sujet. Par le passé, chaque fois que j’ai pensé aux Golovin rebondit En battant la Polonaise Domachowska 6-0, 7-5, la Française estime avoir retrouvé le rythme de la compétition. TATIANA GOLOVIN déclarait dans nos éditions d’hier qu’elle comptait sur ses bons souvenirs à l’Open Gaz de France (deux demi-finales en 2004 et 2005) pour retrouver le chemin de la victoire. Sa saison était plutôt mal embarquée, après une défaite au troisième tour à Gold Coast suivie de deux éliminations au premier tour à l’Open d’Australie et Tokyo. Alors, hier soir, gardant bien le contrôle de la balle sur les frappes sèches et puissantes de la Polonaise Marta Domachowska, Golovin remporta sa victoire la plus convaincante de ce début d’année. Si l’on excepte un moment de déconcentration après avoir gagné les sept premiers jeux du match, qu’elle eut le mérite de gommer en revenant de 1-4 à 5-4 au deuxième set pour gagner ensuite 7-5, on peut dire qu’elle contrôla bien la partie et ses émotions. « J’attendais ce match pour retrouver le bon rythme de la compétition. Avant cela, alors qu’à l’entraînement je frappais vraiment bien dans la balle, je ne trouvais pas ce fameux rythme, j’étais trop vite ou trop lente sur la balle. Cette fois, j’ai la sensation d’avoir fait tout bien. Le premier set, je n’ai pas donné beaucoup de points et elle a fait des tas de fautes et, ensuite, lorsqu’elle s’est accrochée, j’étais un peu perdue. Mais c’est bien d’avoir réagi pour terminer en deux sets. Avec cette victoire, j’ai la preuve que j’ai travaillé dans le bon sens pendant l’intersaison. C’est encourageant pour la suite. » – A. D. RAZZANO MET « LE PAQUET ». – Après les belles victoires, lundi, de Stéphanie Foretz sur Ana Lena Grönefeld (20e WTA), et la raclée qu’Émilie Loit a collée à Roberta Vinci (6-1, 6-1), Virginie Razzano n’a pas fait de détails, hier, contre Kveta Peschke, trente ans, remontée à la 26e place au classement WTA après une belle saison 2005. « J’ai mis le paquet », se félicitait la Française, victorieuse 6-1, 6-1, aussi satisfaite de sa prestation que ses entraîneurs. Dotation : 499 251 . Premier tour : Razzano b. Peschke (RTC), 6-1, 6-1 ; Pironkova (BUL) b. Safarova (RTC), 6-2, 2-6, 6-0 ; Douchevina (RUS) b. Lisjak (CRO), 7-6 (7-4), 6-0 ; Medina Garrigues (ESP) b. Garbin (ITA), 6-3, 1-6, 7-5 ; Smashnova (ISR) b. Brémond, 6-1, 6-2 ; Golovin b. Domachowska (POL), 6-0, 7-5 ; Mirza (IND) b. Pennetta (ITA), 6-2, 7-6 (7-5). AU MOINS UNE FRANÇAISE EN QUARTS. – Les victoires de Foretz et Loit au premier tour garantissent une présence française en quarts de finale puisque les deux joueuses, amies et membres du TC Paris, seront face à face cet après-midi. Razzano devra sortir son meilleur tennis pour passer le tour suivant puisque sa prochaine adversaire n’est autre que Dinara Safina, la tenante du titre de l’Open Gaz de France. BRÉMOND TRÉBUCHE. – La seule Française à avoir trébuché sur les deux premiers jours du tournoi a été Séverine Brémond, ex-Beltrame, battue hier 6-1, 6-2 par la petite et coriace Anna Smashnova. FRANCE-POLOGNE EN TRIBUNES. – L’ex-champion polonais Wojtek Fibak et le futur champion français Gaël Monfils, recalé comme Fabrice Santoro par Guy Forget pour le premier tour de Coupe Davis, étaient hier soir dans les tribunes pour le match Golovin-Domachowska. PROGRAMME AUJOURD’HUI,À PARTIR DE MIDI : Dementieva (RUS) - Arvidsson (SUE) ; Foretz - Loit ; DechyBartoli ; Razzano - Safina (RUS). PAS AVANT 19 HEURES : Pierce - Medina Garrigues (ESP). ON PARLE DES ABSENTS. – Il n’y avait pas foule pour écouter la conférence de presse des Français. Une journaliste allemande s’inquiéta toutefois de l’absence de Santoro : « C’est une histoire un peu longue, répondit Guy Forget. Disons pour résumer que Fabrice n’avait pas les mêmes motivations que nous pour cette Coupe Davis. » Par ailleurs, plusieurs personnes ont interrogé l’attaché de presse de la FFT sur l’absence de Gaël Monfils. Haas a noté aussi la nonsélection du numéro 3 français : « L’équipe de France a de très bons joueurs confirmés et d’excellents jeunes comme Gasquet et Monfils, qui " malheureusement " n’est pas là. » – P. Co. ACASUSO REMPLACE GAUDIO. – José Acasuso a été appelé par Alberto Mancini, le capitaine de l’équipe d’Argentine de Coupe Davis, pour remplacer Gaston Gaudio. Ce dernier, qui souffre d’une tendinite à l’épaule droite, a dû se résoudre à déclarer forfait. Cette sélection, qu’il honorera contre la Suède, vient récompenser la grosse semaine de José Acasuso, qui a remporté dimanche le troisième titre de sa carrière à Viña del Mar. C’est la première fois que José Acasuso, quatrième joueur argentin au classement ATP (33e), apparaîtra en Coupe Davis. – A. Ju. TOUR DE PISTE Rendez-vous à Eaubonne MARY PIERCE estime que le meilleur moyen d’atteindre la première place mondiale est d’essayer de ne pas y penser. Rentrée de l’île Maurice, où elle s’est entraînée avec son frère sur le chemin du retour d’Australie, Mary Pierce a oublié son échec du deuxième tour, à Melbourne, contre Iveta Benesova. Ravie que son amie Amélie ait remporté son premier titre du Grand Chelem, elle n’oublie pas qu’elle peut, de son côté, prétendre décrocher la première place mondiale d’ici à Roland-Garros. Mais s’interdit d’y penser trop fort. Des cinq joueurs de l’équipe de France, seul Paul-Henri Mathieu s’est plaint d’un pépin physique : « Une petite douleur au dos. » On l’avait vu lundi soir faire un set un peu terne, perdu 6-2, contre Michaël Llodra. Tous les autres sont au beau fixe. – P. Co. La réunion francilienne sera, vendredi, le théâtre d’un inédit match Arron-Barber-Hurtis sur 60 m. points à défendre ou à la situation inverse, c’est-à-dire profiter d’une période durant laquelle je n’avais aucun point à défendre pour en amasser, je n’ai jamais bien joué, ça n’a jamais marché comme je voulais. Donc là, j’ai bien l’intention de ne pas me laisser perturber par ce genre de chose. Je dois rester sereine sans penser aux points. – Lorsque vous avez perdu au deuxième tour de l’Open d’Australie, c’était parce que vous pensiez aux points et au classement ? – Non, je n’y pensais pas. J’ai perdu parce que je ne me sentais pas bien ce jour-là, j’ai fait un mauvais match, ça arrive. Sur le moment, c’est frustrant, mais il a suffi de quelques jours de repos puis de reprendre l’entraînement pour oublier. Perdre un match, même dans un tournoi du Grand Chelem, ce n’est pas la fin du monde... » ALAIN DEFLASSIEUX HENIN : C’ÉTAIT UN ULCÈRE. – Contrainte à l’abandon face à Amélie Mauresmo en finale de l’Open d’Australie, la Belge Justine Henin-Hardenne a révélé mardi, sur son site Internet, qu’elle souffrait d’un ulcère à l’estomac. La prise d’anti-inflammatoires pour soigner une tendinite à une épaule en serait la cause. Cependant, la cinquième joueuse mondiale envisage de faire son retour à la compétition dans dix jours, au tournoi de Dubaï, qu’elle a gagné en 2003 et en 2004 et où elle pourrait retrouver la Française. LE 4e MEETING NATIONAL du Vald’Oise proposera vendredi un inattendu match triangulaire sur 60 m, entre Christine ARRON, Eunice BARBER et Muriel HURTIS. A priori, l’issue de l’épreuve ne fait guère de doute. Arron, créditée de 7’’20 lors de sa rentrée à Mondeville (le 28 janvier), devrait progresser au fil de l’hiver. Hurtis, la jeune maman qui s’est contentée de 7’’47 jusqu’ici, bouclera, elle, son hiver à Eaubonne. Quant à Eunice Barber, au lendemain de son retour des États-Unis, elle y commencera le sien sur une distance loin d’être sa spécialité, son record personnel datant de ses 7’’36 à Liévin en 2000… Toujours en quête d’une course qui le rassurerait pleinement après deux sorties peu convaincantes (6’’73 à Moscou et 6’’64 à Stuttgart), Ronald POGNON a décidé de courir lui aussi dans le Val-d’Oise. « C’était dans l’air la semaine dernière et on s’est mis d’accord lundi », dévoile Jean-Paul Jacob, l’organisateur. Pognon, qui dit avoir « besoin de courses », devrait s’envoler dès le lendemain matin pour l’Espagne, où il doit prendre part au 60 m de Valence, samedi. Courir à Eaubonne permettra à son coach Guy Ontanon de le voir à l’œuvre pour la première fois de l’hiver. Il y sera notamment opposé à Oudéré KANKARAFOU, l’un de ses coéquipiers du 4 × 100 m (il avait couru en demifinale) champion du monde à Helsinki. Leslie DJHONE pourrait effectuer au même endroit sa rentrée sur 200 m. Mais ses objectifs sont plus Le baromètre de l’hiver En hausse Vanessa BOSLAK (perche) Mélanie SKOTNIK (hauteur) Mounir YEMMOUNI (1 500 m) Stable Ronald POGNON (60 m) Salim SDIRI (longueur) Bouabdellah TAHRI (1 500 m - 3 000 m) En baisse Muriel HURTIS (60 m) Patricia GIRARD (60 m haies) Driss MAAZOUZI (1 500 m) lointains. « Je suis en stage à Vittel jusqu’à jeudi pour préparer mon 300 m de Liévin (le 3 mars), expliquet-il. Avant, je ne ferai qu’un 200 m de préparation, peut-être à Eaubonne, mais c’est un peu trop longtemps avant Liévin. Je prendrai ma décision jeudi. » Sinon, on pourrait retrouver Djhone face à son pote Ladji DOUCOURÉ, qui prépare sa rentrée à Clermont-Ferrand sur 200 m, le 18 février, prélude à sa seule sortie sur les haies, le 5 mars, en Coupe d’Europe à Liévin. « Actuellement, il fait du travail de développement, explique son coach Renaud Longuèvre. Il fait de la force max’ en muscul’ et de l’endurance-sprint en tirant des chariots de 50 kilos sur 10, 20 ou 30 mètres. » Baala reprend l’entraînement Les sauteuses Vanessa BOSLAK (4,40 m à la perche à Niort) et Mélanie SKOTNIK (1,92 m à la hauteur à Maromme) ont, elles, effectué des rentrées probantes, le week-end dernier, réalisant d’emblée les minima pour les Mondiaux. « Ce concours m’a permis de ne pas oublier trop longtemps les sensations de la compétition, raconte Skotnik. Je ne sais pas si je pourrai en faire d’autres. En tout cas, pas en France, car il n’y en a pas... » Boslak va, elle, remettre ça à Eaubonne. « Après deux mois sans saut, je ne m’attendais pas à passer 4,40 m, avoue-t-elle. Si j’avais été un peu plus féline, j’aurais même pu passer 4,51 m au deuxième essai. » Ses homologues masculins se sont, eux, donné rendez-vous pour l’étape du Perche Élite Tour d’Épinal, samedi. Remis de sa talonnade au pied gauche, pas inquiet d’avoir échoué à 5,52 m à Mondeville, Romain MESNIL espère y décoller pour de bon. Après avoir passé une IRM de contrôle rassurante, lundi, à Strasbourg, Mehdi BAALA a reçu le feu vert pour reprendre l’entraînement de façon intensive, deux semaines après s’être donné une élongation à la cuisse. Il décidera dans les jours qui viennent s’il repart en stage à l’étranger. Mais sa rentrée pourrait n’intervenir que lors du meeting de Liévin (sur 1 000 m). Soit une semaine seulement avant des Mondiaux indoor à Moscou (10-12 mars) dont il sera probablement l’un des grands absents français. Sans lui, ils sont déjà quatre à avoir réalisé les minima sur 1 500 m (Tahri, Yemmouni, Maazouzi, Eraud). Devancé par Tahri à Karlsruhe puis par Yemmouni à Stuttgart, Driss MAAZOUZI souhaite « profiter des quinze prochains jours pour travailler [sa] vitesse terminale. On est quatre candidats pour deux places, on aura donc un beau championnat de France ». Du coup, il a renoncé au 3 000 m de Valence. Mounir YEMMOUNI était presque surpris par sa rentrée sur 1 500 m (3’38’’88) alors qu’il sortait d’un gros travail foncier : « J’ai fait ma course au train et j’ai ramassé tout le monde (terminant troisième). Je me sens capable d’approcher le record de France. » Soit les 3’35’’56 de Baala… NICOLAS HERBELOT (avec C. B. et H. G.) RÉSULTATS PATTAYA (THA, WTA Tour, dur, 170 000 $, 5-12 février). – Premier tour : Bammer (AUT) b. Viratprasert (THA), 6-3, 6-3 ; Czink (HON) b. Zheng Jie (CHN), 6-0, 6-2 ; Kostanic (CRO) b. K. Bondarenko (UKR), 6-1, 6-3 ; Wozniak (CAN) b. Li Na (CHN), 6-3, 6-1 ; Castaño (COL) b. Rodionova (RUS), 3-6, 6-2, 6-2 ; Suarez (ARG) b. Zvonareva (RUS), 6-1, 6-3 ; Santangelo (ITA) b. King (USA), 6-3, 6-1 ; Bychkova (RUS) b. Nagyova (SLQ), 6-1, 7-5 ; Sun Tiantian (CHN) b. Kudryavtseva (RUS), 6-3, 6-2. WROCLAW (POL, ATP Challenger, indoor, 106 250 , 6-12 février). – Premier tour : Zelenay (SLQ) b. Guez, 7-5, 6-0. BERGAME (ITA, ATP Challenger, indoor, 42 500 , 6-12 février). – Premier tour : Pequery b. Roger-Vasselin, 6-4, 6-3 ; Montcourt b. Mertl (RTC), 6-3, 6-2 ; Thomann b. Gulbis (LET), 6-3, 6-4 ; Carraz b. Luzzi (ITA), 7-6 (7-4), 6-3 ; Haehnel b. Tsonga, 7-6, 6-0. BURNIE (TAS, ATP Challenger, dur, 25 000 $, 6-12 février). – Premier tour : Healey (AUS) b. Audouy, 6-4, 6-2. MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Kenteris et Thanou suivent l’exemple de Montgomery Les sprinteurs Kostas Kenteris et Ekaterini Thanou ont demandé officiellement la récusation de l’un des trois membres du panel du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui doit à nouveau les entendre le 22 février. Blanchis par leur Fédération nationale mais suspendus à titre provisoire par la Fédération internationale pour s’être soustraits à plusieurs contrôles antidopage avant les Jeux Olympiques d’Athènes, les Grecs affirment qu’il y a « conflit d’intérêts » pour Yves Fortier, membre du panel dont l’un des associés a défendu les intérêts de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Cet argument avait déjà été utilisé il y a quinze jours par Tim Montgomery, qui réclame pour les mêmes raisons l’annulation de sa suspension de deux ans pour dopage. EVANS CHERUIYOT CONFIRME. – Notamment vainqueur en 2005 de l’Humarathon et des 20 kilomètres de Paris, Evans Cheruiyot a remporté dimanche le semi-marathon d’Eldoret, au Kenya, en 1 h 1’39’’. Une performance remarquable, à plus de 2 000 mètres d’altitude. Cheruiyot était le leader du groupe des quinze athlètes kenyans dont s’occupait le manager Jean Conrath, qui comparaîtra devant le TGI de Strasbourg le 15 mars pour les avoir hébergés dans des « conditions indignes ». UN « MALGRÉ LUI » KENYAN AUX « COMMONWEALTH »… – Benjamin Limo avait annoncé qu’il faisait l’impasse sur les Jeux du Commonwealth (15-26 mars, à Melbourne) afin de mieux préparer les Mondiaux de cross court (1er-2 avril, à Fukuoka). Mais la Fédération kenyane, qui avait rétorqué que c’était à elle de prendre cette décision, a retenu le champion du monde 2005 du 5 000 m à l’issue des sélections kenyanes de ce week-end, auxquelles il n’a pourtant pas participé. « Je serai heureux de participer aux Jeux du Commonwealth, je ne peux pas décliner cette offre », a commenté Limo. Eliud Kipchoge, champion du monde sur 5 000 m en 2003, ne fait lui pas partie de cette sélection, où on retrouve Isabella Ochichi, deuxième des JO sur 5 000 m, et Reuben Kosgei, champion olympique du steeple en 2000. … UNE HEUREUSE IRLANDAISE AUSSI. – Deuxième des sélections australiennes, l’Irlandaise Sonia O’Sullivan, munie de son nouveau passeport, a été retenue pour le 5 000 m des Jeux du Commonwealth. Mais les principales chances du pays organisateur reposeront sur les épaules de Craig Mottram, troisième du 5 000 m aux Mondiaux d’Helsinki, qui doublera 1 500 m et 5 000 m, de Jana Pittman, sur 400 m haies, et Benita Johnson, qui défiera l’Anglaise Paula Radcliffe. SEBRLE ET CLAY SONT RENTRÉS. – Quelques jours après la naissance de sa fille Katerina, le Tchèque Roman Sebrle n’a pas manqué sa rentrée à Tallinn (Estonie), où il a remporté ce week-end l’heptathlon avec 6 067 points. Pendant ce temps, l’Américain Brian Clay, qui l’avait battu lors du décathlon des Mondiaux 2005, a effectué la sienne à Nampa, dans l’Idaho, en courant le 60 m en 6’’76 (6’’81 en finale), le 60 m haies en 7’’82, sautant à 7,38 m en longueur et lançant le poids à 14,84 m. – C. V. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 1998 46e HAAS - CLÉMENT : 5-0 HAAS - GASQUET : 1-0 HAAS - GROSJEAN : 3-4 HAAS - MATHIEU : 0-2 HAAS - LLODRA : 0-0 TOTAL : 9 victoires - 6 défaites. Petite douleur pour « PHM » Bleu Rouge Jaune 1997 HAAS FACE AUX FRANÇAIS Sorti du classement ATP (3 nov. 2003) Jaune 50e Première incursion dans le top ten : 10e (13 sept. 1999) Tommy HAAS Vingt-sept ans, né le 3 avril 1978 à Hambourg (Allemagne) 1,87 m ; 88 kg Droitier, revers à une main Classement ATP : 29e. Meilleur classement : 2e (mai 2002). Palmarès : 8 titres dont 1 Masters Series (Stuttgart 2001). Sa saison 2006 : victoire à Delray Beach, demi-finale à Doha, huitième de finale à l’Open d’Australie. 11 victoires-2 défaites (contre Federer chaque fois). Noir Bleu Noir 40e PASCAL COVILLE 10 Bleu Rouge Noir Jaune SNOWBOARD HOCKEY SUR GLACE NHL CYCLISME De Le Rue en piste à temps Huet sur un nuage Dans la tempête XAVIER DE LE RUE, arrêté depuis trois semaines et demie à cause d’une petite fracture de la malléole gauche, reprendra contact avec la neige le 14 février, deux jours avant l’épreuve olympique de snowboardcross, selon le directeur de l’équipe de France de snowboard, Luc Faye. « Xavier reviendra sur la neige le 14 février pour les premiers entraînements officiels. C’est suffisant, il n’y a pas de raison de le faire avant puisque sa fracture se consolide comme il faut. Tout se déroule comme prévu. Sa feuille de route est bien respectée. On ne peut être qu’optimiste. » SKI ALPIN DERNIER STAGE POUR MONTILLET. – Accompagnée de Marie Marchand-Arvier, Carole Montillet a terminé, hier, trois jours d’entraînement à Megève, son dernier stage sur les skis avant les Jeux. Dans des conditions excellentes, la championne olympique a pu faire deux jours de descente et un de super-G, tandis que « MMA » y a ajouté un peu de géant. Elles sont maintenant au vert jusqu’au 10 février, date de leur arrivée à Sestrières. Quant à Ingrid Jacquemod, après deux géants pas à la hauteur de ses attentes à Ofterschwang, en Allemagne, elle est allée se ressourcer à Val-d’Isère pour skier et se changer les idées et arrivera également vendredi sur le site olympique. CINQ ÉPREUVES POUR KOSTELIC. – Janica Kostelic participera aux cinq épreuves de ski alpin à Turin. La Croate a annoncé sa décision sur son site Internet après en avoir parlé avec son père et entraîneur, Ante, et le responsable de l’équipe nationale, Vedran Pavlek. Triple championne olympique, Kostelic reste sur une victoire en slalom, dimanche dernier à Ofterschwang (Allemagne), pour la dernière épreuve avant Turin. FOOT US AUTEUR DE DEUX performances exceptionnelles le week-end dernier à domicile, Cristobal Huet a frappé un très grand coup. De plus en plus à l’aise, le gardien français a enchaîné les grosses parties pour se présenter aujourd’hui comme un candidat sérieux au poste de numéro 1 de l’équipe de Montréal. Car, dans le même temps, José Théodore, titulaire a priori indéboulonnable, connaît bien des difficultés. A u c e n t r e B e l l , d e v a n t le s 18 000 fans des Canadiens, Huet a confirmé sa grande forme face à Boston et Philadelphie. Résultat : 60 lancers arrêtés en deux parties et une série blanche en cours de 147 minutes et 27 secondes sans encaisser le moindre but. Entre le 5 et le 7 février 2002 pour la franchise canadienne, Théodore n’avait tenu que 130’25’’. Avec ces deux unités de plus au compteur, Huet affiche désormais six matches blancs en carrière outre-Atlantique. « Ça fait du bien, s’amuse Huet, joint par téléphone lundi. La rencontre de dimanche (5-0 face aux Philadelphia Flyers) nous fait vraiment beaucoup de bien. On peut même dire que c’est le meilleur match de Montréal cette saison. » Et le gardien des Bleus, deuxième pour le vote du défenseur de la semaine en NHL, n’est bien sûr pas étranger à ce coup de mieux. Car la veille, déjà, contre Boston (2-0), il s’était chargé d’éteindre les incendies devant sa cage et de combler les espaces laissés libres par une défense encore fébrile. Huet a même réussi à trente secondes de la sirène un arrêt miraculeux sur sa ligne devant Sergueï Samsonov, alors que le score n’était encore que de 1-0. L’Isérois a donc, semble-t-il, gagné la confiance, non seulement de son nouvel entraîneur, l’ancien joueur d’Épinal, Bob Gainey, mais aussi du groupe. « Le capitaine Saku Koivu est venu me voir en m’expliquant que nous devions rester sur les bases de la rencontre de dimanche... Que de telles performances collectives JUDO MARSEILLE – de notre envoyé spécial Cristobal Huet (n° 39) est à genoux, mais la cage de Montréal reste inviolée, dimanche dernier face à Philadelphie (5-0), à l’issue de ce que le Français considère comme le meilleur match des Canadiens cette saison. (Photo Ian Barett/AP) devaient remettre Montréal sur les bons rails », confie-t-il. Actuellement neuvième de la Conférence Est, Montréal est encore loin d’avoir acquis la certitude de disputer les play-offs (huit premiers) et, bien sûr, le temps est compté. Or, José Théodore traverse la pire crise de sa carrière, et l’impact sur le groupe est réel. « Théo est un gars apprécié de tous ici, mais personne ne comprend ce qui lui arrive. » Il est probable que le titulaire soit victime, comme bien d’autres stars du filet en S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,8 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SE Tirage du mardi 7 février 2006 : 396 731 exemplaires Au bénéfice de la maturité, Christelle Faure défendra ses chances à Bercy ce week-end. (Photo Bruno Fablet) TRIATHLON L O I S E L E T B I G N E T C H A MPIONS. – Arrivé deuxième des Championnats de France longue distance, à Lorient en juin dernier derrière Charly Loisel (Poissy), le Beauvaisien Stéphan Bignet a finalement été reclassé premier ex aequo.Bignet avait en effet porté réclamation devant le CNOSF estimant avoir été lésé. Une erreur de la voiture d’organisation avait en effet permis à Loisel de couper légèrement le parcours. Ce weekend, le comité directeur de la Fédération (FFTRI) a décidé de suivre l’avis du conciliateur du CNOSF de déclarer les deux triathlètes champions de France. – N. Ma. GAËL MAINARD EN FORME. – Parti passer l’hiver en Australie afin de se préparer au mieux pour l’Ironman de Nouvelle-Zélande le 5 mars prochain où il vise le podium, Gaël Mainard s’est illustré le week-end dernier en remportant le triathlon de Goondiwindi (2 km de natation, 80 km de vélo, 20 km de course à pied). Dans cette course surnommée« l’Enfer de l’Ouest », en raison des conditions climatiques extrêmes (près de 40 oC à l’ombre et une eau à 30 oC), le Français a bouclé le parcours en 3 h 57’31’’, devançant de cinq minutes l’Australien John Carey. PATINAGE ARTISTIQUE LAMBIEL REPREND AUJOURD’HUI. – Après sept jours d’interruption, Stéphane Lambiel doit reprendre aujourd’hui à Genève l’entraînement sur glace. C’est ce qu’annonçait hier le Comité olympique suisse au sujet du champion du monde, victime d’une élongation du ligament externe au genou droit mercredi à l’entraînement. Lambiel, dont la participation aux Jeux n’a jamais été remise en question, a, semble-t-il, récupéré plus vite que prévu de sa blessure et continué pendant ce temps à entretenir sa condition physique. Son arrivée à Turin est prévue en fin de semaine. – J.-B. R. MOTO Rossi toujours plus vite AU TROISIÈME JOUR des essais de Losail, Valentino Rossi s’est à nouveau offert le meilleur chrono hier. Améliorant sa performance de la veille, la star de Yamaha a également battu le temps de la pole-position établi par Loris Capirossi lors du dernier GP du Qatar : 1’56’’53 pour Rossi contre 1’56’’917 pour le pilote Ducati en septembre dernier. Cette journée a également été marquée par la belle performance de Carlos Checa au guidon d’une Yamaha chaussée en Dunlop. Vingt-quatre heures après une chute douloureuse, le néo-pilote Tech 3 s’est offert le troisième temps, à quelques centièmes seulement de Colin Edwards. À noter encore les ennuis moteur rencontrés sur la Suzuki de John Hopkins, l’Américain devant interrompre ses essais à la mi-journée. ESSAIS MOTOGP (Losail [QAT], 5-8 février). – Rossi (ITA, Yamaha), 1’56’’53 (60 tours) ; Edwards (USA, Yamaha), 1’56’’81 (61) ; Checa (ESP, Yamaha), 1’56’’9 (61) ; Hopkins (Suzuki), 1’57’’63 (38) ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 1’57’’83 (56) ; Ito (JAP, Ducati), 1’58’’9 (44) ; Ellison (GBR, Yamaha), 1’58’’98 (62) ; Jacque (Kawasaki), 1’59’’4 (46). GYMNASTIQUE ÉVALUATIONS POUR L’EURO. – Les pôles gymnastique de l’INSEP, de Lyon et d’Antibes organisent à partir de samedi de nouvelles évaluations en vue des Championnats d’Europe masculins qui auront lieu à Volos, en Grèce, du 4 au 7 mai. Les pensionnaires lyonnais (Fabien Bougas, Damien Millot et Cyril Thomasson) rejoindront à cette occasion ceux de l’INSEP, Danny Rodriguez, Raphaël Wignanitz, Arnaud Willig et Gaël Da Silva. Ce dernier n’a repris l’entraînement qu’en septembre, après deux ans de convalescence et de rééducation consécutifs à un très grave accident de moto. PAGE 10 RENTRÉE DE BOUBRYEMM. – Demain, l’entraîneur national Gérard Santoro annoncera officiellement le nom des Françaises qui disputeront le Tournoi de Tourcoing ce week-end. « Vanessa Boubryemm, qui souffrait du dos, effectuera sa rentrée, précise Santoro. En revanche, Audrey Prieto, qui a mal aux côtes, et Anne-Catherine Deluntsch, touchée à un genou, sont incertaines. » LA GRÉCO EN STAGE. – Les équipes de France A et B de grécoromaine, ainsi qu’une sélection de l’INSEP, soit une vingtaine d’athlètes au total, ont débuté hier un stage préparatoire au tournoi Cristo-lutte (19 février) et à la rencontre FranceArménie, qui aura lieu le 21 février au Cirque d’hiver. La délégation arménienne (onze lutteurs) est attendue le 16 février à Paris. NOUMONVI ET SZCZEPANIAK EN GOLDEN LEAGUE. – Mélonin Noumonvi (84 kg) et Yannick Szczepaniak (– 120 kg) ont été sélectionnés pour participer au deuxième tournoi de Golden League, qui se disputera les 18 et 19 mars à Sofia (Bulgarie) et qui offrira quelques 10 000 dollars au vainqueur. UN MOIS DE PATIENCE POUR GUÉNOT. – Christophe Guénot (catégorie 74 kg), opéré le 27 janvier d’une lésion ligamentaire au poignet gauche, pourrait être de nouveau à l’entraînement dans un mois, selon le chirurgien qui l’a réexaminé depuis. Il est cependant peu probable de le voir participer aux Championnats de France à la fin mars et aux Championnats d’Europe en avril. BADMINTON STAGE PRÉPARATOIRE À L’EURO. – Neuf garçons (Lefort, Maunoury, Stoyanov, Popov, Kehlhoffner, Quéré, Vincent, Fossy, Lasmari) et sept filles (Hongyan Pi, Lebuhanic, Eymard, Despierres, Choiret, Rahmawaki, Chanteur) participent depuis hier, à l’INSEP, avec les équipes d’Écosse masculine et féminine, à un stage préparatoire aux Ch a m pio nn a t s d ’ E u r op e p a r équipes, qui auront lieu à Thessalonique, en Grèce, du 14 au 19 février. L’objectif sera d’atteindre le top 8 comme en 2004, sachant que l’équipe de France hommes affrontera en poule la Turquie, la Roumanie et la République tchèque, et l’équipe femmes le Pays de Galles, la Slovénie et la Suisse. HANDBALL DIVISION 1 FEMMES (14e journée). – H I E R : Dijo n - Mér i gn ac, 26 -2 2. AUJOURD’HUI : Metz-Mios (20 heures). SAMEDI : Toulon-Nîmes ; Fleury-lesAubrais - Besançon (20 h 30) ; BèglesAngoulême (20 h 45). DIMANCHE : Le HavreYutz (16 heures). Classement : 1. Metz, 34 points ; 2. Le Havre, 33 ; 3. Mérignac, 32 ; 4. Dijon, 29 ; 5. Fleury-les-Aubrais, 27 ; 6. Besançon, 25 ; 7. Nîmes, 25 ; 8. Bègles, 25 ; 9. Yutz, 24 ; 10. Mios, 23 ; 11. Toulon, 20 ; 12. Angoulême, 19. PROGRAMME AUJOURD’HUI. – 1re étape : Marseille-Marignane (108 km). Départ à 13 heures (Stade-Vélodrome),arrivée vers 16 heures (cours Mirabeau). DEMAIN. – 2e étape : Berre-L’Étang - MontFaron (112km) ; 3e étape :La Garde - La Garde (18km contrela-montre par équipes). VENDREDI 10. – 4e étape : Saint-Laurent-du-Var - Menton (91 km). SAMEDI 11. – 5e étape : La Londe-les-Maures - Hyères (122 km). DIMANCHE 12. – 6e et dernière étape : San Remo - San Remo (111 km). Principaux engagés. – COFIDIS : Duclos-Lassalle, Lequatre, Moinard ; Bertagnolli, Moreni (ITA) ; Fernandez (ESP) ; Marichal, Scheirlinckx (BEL). MILRAM (ITA) : Celestino ; Zabel (ALL) ; Grivko (UKR). FRANÇAISE DES JEUX : Casar, Di Gregorio, Ladagnous, Vaugrenard ; McGee (AUS) ; Gilbert (BEL) ; Lövkvist, Larsson (SUE). LAMPRE (ITA) : Napolitano, Bennati. NATURINO (ITA) : Marinangeli ; Fischer (BRE).QUICKSTEP (BEL): Nuyens ; Tankink,Wielinga (HOL) ; Vasseur. AG2R PRÉVOYANCE : Calzati, Dessel, Dupont, Goubert, Turpin ; Usov (BLR) ; Scanlon (IRL) ; Vaitkus (LIT). ACQUA E SAPONE (ITA) : Nocentini, D’Amore ; Aug (EST). CRÉDIT AGRICOLE : Edaleine, Engoulvent, Pauriol, Talabardon ; Botcharov (RUS) ; Caucchioli (ITA) ; Fofonov (KAZ) ; Renshaw (AUS). MICHE (BUL) : Metlushenko (UKR) ; Niemec (POL). TEAM ANDRONI (ITA) : Ferrara. CAISSE D’ÉPARGNE-ÎLES BALÉARES (ESP) : J-I. Gutierrez, Galvez ; Perget, Berthou, Portal. UNIBET.COM (BEL) : Hunt (GBR) ; Gabriel. AGRITUBEL : Martinez, Duenas (ESP) ; Dekkers (HOL) ; Baranauskas (LIT) ; Johnson (AUS) ; Salmon, S. Bergès, Crosbie. SKIL SHIMANO (HOL) : Tjallingii, Vierhouten. Sans en être l’un des favoris, Erik Zabel (ici la semaine dernière au Tour du Qatar) sera l’une des rares attractions du Tour Méditerranéen. (Photo Bernard Papon) CALZATI SUR UNE JAMBE. – Victime d’une chute dimanche lors de la dernière étape de l’Étoile de Bessèges, Sylvain Calzati (AG2R Prévoyance) sera bien au départ ce matin. « Il souffre d’un gros hématome au genou droit et de contusions, expliquait hier son directeur sportif, Julien Jurdie. Hier (lundi), il était encore enflé, mais il a passé une bonne nuit. Finalement, on a décidé de le faire courir en vue de Paris-Nice, son premier gros objectif. » RÉSULTATS AFFAIRE DE CAHORS : 23 PERSONNES EN CORRECTIONNELLE. – Les vingt-trois personnes – dont l’ancien coureur pro Laurent Roux, son frère Fabien, l’ancien champion du monde de VTT Christophe Dupouey, l’ex-soigneur belge Freddy Sergant et l’ex-directeur sportif adjoint de l’équipe AG2R Prévoyance Laurent Biondi – mises en examen, à des degrés divers, dans une affaire de trafic de « pot belge », dite affaire de Cahors, ont été renvoyées devant le tribunal correctionnel par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux, dans un arrêt rendu le 31 janvier. Le procès, dont la date reste à déterminer, pourrait avoir lieu avant la fin de l’année. Les prévenus risquent jusqu’à dix ans de prison. DUQUE À BON PORT. – Leonardo Duque (Cofidis) est enfin rentré en Europe. Retardé par des problèmes de visas, le Colombien a débarqué lundi. Après avoir réglé les derniers détails administratifs, il doit se rendre au stage de son équipe à Saint-Aygulf. Sa reprise est prévue en Italie au Trophée Laigueglia (14 février). GERDEMANN N’EST PAS PRESSÉ. – Linus Gerdemann (23 ans) fraîchement recruté par T-Mobile, ne veut pas brûler les étapes même si chacun s’accorde à voir en lui un grand espoir du cyclisme allemand au regard des différents tests physiques réalisés par la cellule médicale de sa nouvelle équipe. Sa victoire d’étape au Tour de Suisse en 2005 ne l’a pas encore trop grisé. « Je veux me laisser deux ans avant de penser à ma carrière, affirme-t-il. Je suis là pour apprendre. En fait, mon premier objectif, c’est de voir Jan Ullrich gagner le Tour de France cette année. » L’Allemand sera néanmoins aux commandes de la T-Mobile au départ de Paris-Nice (5-12 mars). SENTJENS MALADE. – Le Belge Roy Sentjens (Rabobank) a été hospitalisé à Anvers, en début de semaine, de retour du Tour du Qatar, où il a contracté un virus (bénin) touchant le système nerveux. Placé sous antibiotiques, l’ancien vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, qui sera gardé quelques jours en observation, devra compter plusieurs semaines avant un complet rétablissement. TOUR DE LANGKAWI (2.HC [MYS], 3-12 février). – 5e étape, Menara TM-Genting Highlands : 1. Serpa (COL, Selle Italia), les 90 km en 3 h 1’ (moy. : 39,64 km/h) ; 2. Elias (ESP, Relax-Gam), à 1’28’’ ; 3. Iannetti (ITA, LPR), à 1’33’’ ; 4. Bellotti (ITA, Crédit Agricole), à 1’38’’ ; 5. Pedraza (COL, Clm), m.t. ;… 7. George (AFS, équipe nationale), à 1’41’’ ; 9. Le Mével (CA), à 2’14’’ ; 10. Le Boulanger (Bouygues Télécom), à 2’27’’. Classement général : 1. George (AFS, équipe nationale), en 16 h 10’33’’ ; 2. Missaglia (ITA, Selle Italia), à 1’57’’ ; 3. Bellotti (ITA, Crédit Agricole), à 2’19’’ ; 4. Pedraza (COL, Clm), m.t. ; 5. Grajales (COL, Navigators), à 2’20’’ ;… 8. Serpa (COL, Clm), à 4’44’’ ; 9. Lefèvre (Bouygues Télécom), à 4’54’’ ; 10. Poilvet (CA), à 5’42’’. AUJOURD’HUI. – 6e étape : Shah Alam Tampin (187,7 km). TROPHÉE POLLENÇA (1.1 [ESP], 7 février). – 1. Bernabeu (ESP, Communauté de Valence), les 149,6 km en 3 h 47’24’’ (moy. : 39,472 km/h) ; 2. J. Sanchez (ESP, Evc), à 1’’ ; 3. Bettini (ITA, Quick Step), à 3’’ ; 4. Munoz (ESP, Evc), m.t. ; 5. Moerenhout (HOL, Phonak) ;… 11. Boogerd (HOL, Rabobank), à 15’’ ; 17. Valverde (ESP, Caisse d’Épargne-Îles Baléares), à 36’’. AUJOURD’HUI. – Trophée Soller (150,6 km). MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. (*) Bouygues Telecom, l’une des cinq Pro Teams françaises, n’a pas été invitée pour une bisbille entre son manager général Jean-René Bernaudeau et quelques organisateurs français (voir L’Équipe du 5 février). Bleu Fondateur : Jacques GODDET JEAN-PIERRE BIDET Jaune Rouge Jaune TROISIÈMES des Championnats de France, mi-janvier, troisièmes encore à Sofia (Bulgarie), le weekend dernier, la Levalloisienne Christelle Faure et la sociétaire de Pontault-Combault Virginie Taurines (– 63 kg) étaient en balance jusqu’à hier pour l’obtention du dernier sésame tricolore en vue du Tournoi de Paris (samedi et dimanche prochains, à Bercy). C’est finalement à la première citée qu’est revenu le précieux billet au bénéfice d’une maturité jugée, par l’encadrement, légèrement supérieure. Virginie Taurines devrait quant à elle bénéficier d’un bon de sortie internationale à la fin de ce mois ou dans le courant du suivant. OPEN DE WINNIPEG : ARCUCCI CÈDE EN FINALE. – Vainqueur (11-9, 11-5, 11-8) de l’Anglais Scott Handley (no 60 mondial) en demi-finales, JeanMichel Arcucci (no 52) s’est finalement incliné en finale de l’Open de Winnipeg (Canada) face au Canadien Shahier Razik (no 24). Le sociétaire d’Aix-enProvence, auteur ces dernières semaines d’une belle tournée nordaméricaine, a finalement cédé en quatre jeux (8-11, 11-3, 11-5, 11-9) après soixante-neuf minutes de match. APAMAWIS OPEN : LA REVANCHE D’ATKINSON. – Battue en demifinales des Championnats du monde, à Hongkong en décembre, et dépossédée par la même occasion de son rang de numéro 1 mondiale, la Néerlandaise Vanessa Atkinson (no 2) a pris sa revanche sur la Malaisienne Nicol David, dimanche, en finale de l’Apawamis Open, à Rye (États-Unis). La numéro 1 mondiale et championne du monde, victorieuse en demies de l’Australienne Rachael Grinham (no 3) dans une revanche de la finale mondiale, n’a pu prendre qu’un jeu à Atkinson (9-6, 9-2, 9-10, 9-7), victorieuse de son dixhuitième titre sur le circuit. OPEN DE RICHMOND : VICTOIRE DE WHITE. – L’Écossais John White (no 10 mondial) s’est logiquement imposé (11-9, 11-6, 11-9) à l’Anglais Adrian Grant (no 21), ce week-end, en finale de l’Open de Richmond (USA). Gilbert pour un coup Il y aura donc bien une course avec quelques puncheurs taillés à sa mesure. On pense à Mirko Celestino, à Nick Nuyens et, évidemment, à Philippe Gilbert, l’un des atouts d’une équipe très dense de la Française des Jeux. Deuxième du Grand Prix d’ouverture, vainqueur d’étape l’an dernier à Bormes-les-Mimosas, le Belge ne veut toutefois pas se découvrir : « Le Tour Med est une belle course, toujours nerveuse avec des gars motivés. Mais je ne suis pas là pour le général. Je veux juste essayer de gagner une étape et retrouver des automatismes pour le futur. J’aime bien attaquer la saison relativement fort, mais cette année, je vais essayer de décaler ma condition pour commencer à bien marcher à partir de Tirreno. J’ai de belles ambitions mais plus tard. » On ne se bouscule donc pas au portillon pour succéder à Jens Voigt qui, avec son commando de la CSC, avait l’an dernier vampirisé la course (deux victoires d’étape plus le chrono par équipes). Il y a pourtant de quoi ferrailler avec, en point d’orgue, une étouffante deuxième journée jeudi, avec arrivée au sommet du Faron en apéritif et contre-la-montre par équipes à l’heure de la sieste. On ne voit donc guère que cet aprèsmidi à Marignane pour que les sprinteurs (Zabel, six fois sur le podium au Qatar mais toujours en quête d’une première victoire sous ses nouvelles couleurs de Milram, Galvez, qui vient de faire deux fois mouche à Majorque, Napolitano, Fischer, Usov, Metlushenko…) chipent leur part du gâteau. Encore faudra-t-il qu’ils passent sans encombre le col de la Gineste, dont les lacets ardus embrassent la rade de Marseille. LUTTE L’ultime billet pour Faure SQUASH POURTANT, L’ÉCRIN est somptueux. Après l’aimable mise en bouche de l’Étoile de Bessèges la semaine dernière, le Tour Méditerranéen offre, à partir d’aujourd’hui à Marseille et jusqu’à dimanche à San Remo, tous les ingrédients d’une course riche, équilibrée et porteuse des plus belles promesses. Des étapes courtes (122 km au maximum samedi, 91 km vendredi !), un relief excitant (arrivée au sommet du mont Faron, ascensions de jolis écueils de l’arrière-pays azuréen comme le col de la Madone ou le col des Fourches), un petit contre-lamontre par équipes et, ultime douceur, une étape dont le final épousera les 70 derniers kilomètres de Milan - San Remo avec l’enchaînement Capo Cervo, Capo Berta, Cipressa et Poggio. Bref, un condensé d’histoire du vélo ramassé en cinq jours sous un soleil qui, hier, rebondissait joyeusement sur une mer impeccable. Le peloton qui va s’élancer tout à l’heure à l’ombre du Stade-Vélodrome fait cependant beaucoup moins saliver. La faute aux nouvelles orientations du cyclisme qui, multipliant les épreuves sur tous les continents et favorisant l’élite de l’élite, laisse mourir à petit feu quelques-unes de ses plus belles pépites. Ainsi, le Tour Med est en concurrence directe avec le Tour de Langkawi, en Malaisie, le Challenge de Majorque aux Baléares, le Grand Prix Costa Azul, au Portugal et la Ruta del Sol en Espagne. Si on y ajoute, la semaine suivante, le tout nouveau tout beau Tour de Californie, où soleil et dollars ont attiré quelques grosses écuries, la lutte semble inégale. Il y a un an, Lucien Aimar accueillait vingt équipes, dont onze Pro Teams. Cette fois-ci, il a dû se serrer la ceinture de plusieurs crans pour, finalement, fermer son carnet de bal à quinze formations, dont huit Pro Teams (*). « C’est de plus en plus dur, avouait-il hier, d’un sourire désabusé. Tout augmente, les prix, les taxes, les tarifs hôteliers. Une équipe me coûte entre 7 000 et 10 000 euros. J’ai donc sorti ma calculette et j’ai dû m’arrêter à quinze. C’est vrai que le plateau est sans doute moins beau que d’autres années. Mais je fais le dos rond. On s’en sort encore cette fois-ci, mais j’ai peur pour la suite. Le Pro Tour a déclassé des épreuves qui perdent de la notoriété, donc l’intérêt des médias, donc celui des sponsors. Un jour, les collectivités locales vont s’en rendre compte et là… » ferai tout pour que ça puisse durer. » NHL, d’un manque cruel d’adaptabiEn difficulté à son départ de Los lité. Depuis la fin de la grève, les Angeles, Huet est en tout cas, à règles ont changé, le rythme n’est trente ans, en train de se faire sa plus le même, et le Français s’y est place dans l’un des fiefs du hockey bien adapté, en revanche. « Je suis nord-américain. en pleine confiance, aussi bien techYANN MAILLET niquement que physiquement. Je LUNDI : NY Islanders - Tampa Bay, 2-3 a.p. ; Ottawa-Pittsburgh, 5-2 ; Dallas-Nashville, 4-2 ; Edmonton-Anaheim, 6-5 t.a.b. ; Vancouver-Columbus, 7-4 ; San Jose - Calgary, 3-4. CLASSEMENTS. – Conférence Est : 1. Carolina, 80 pts ; 2. Ottawa, 77 ; 3. NY Rangers, 72 ; 4. Philadelphie et Buffalo, 71 ; 6. Tampa Bay, 64 ; 7. New Jersey, 62 ; 8. Toronto, 57 ; 9. Montréal, 56 ; 10. Boston, 55 ; 11. Atlanta, 54 ; 12. NY Islanders, 52 ; 12. Florida, 50 ; 13. Washington, 43 ; 15. Pittsburgh, 35. Conférence Ouest : 1. Detroit et Dallas, 77 ; 3. Calgary et Vancouver 69 ; 5. Nashville, 72 ; 6. Edmonton 67 ; 7. Los Angeles, 65 ; 8. Colorado, 64 ; 9. Anaheim, 61 ; 10. Phoenix, 57 ; 11. Minnesota, 58 ; 12. San José, 56 ; 13. Columbus, 46 ; 14. Chicago, 41 ; 15. Saint Louis, 36. TOURNOI DE PARIS AVIRON CANDIDATURE ALL BLACK. – Dans la foulée de ses quatre titres en une heure aux derniers Championnats du monde, la Nouvelle-Zélande a officiellement posé sa candidature à l’organisation des Mondiaux 2010. Le site proposé est Lake Karapiro qui a déjà accueilli l’épreuve en 1978 et qui sert de base d’entraînement aux sœurs Evers-Swindell et à l’armada all black. Sydney ayant renoncé à se présenter, une seule autre ville, Amsterdam, a fait acte de candidature. La désignation de la ville hôte aura lieu à l’occasion du prochain congrès de la Fédération internationale le 28 août à Eton (Grande-Bretagne). BENT JENSEN AU CANADA. – L’aviron canadien renforce son encadrement. La Fédération vient de s’offrir les services du Danois Bent Jensen. Âgé de cinquante-huit ans, Jensen a été l’entraîneur du mythique quatre sans barreur poids légers danois six fois champion du monde de 1994 à 2003 et champion olympique 1996 et 2004. Malgré un parcours alléchant, l’épreuve dirigée par Lucien Aimar peine à conserver son rang. Noir Bleu Noir CINQ FRANÇAIS EN CAMP NFL. – Cinq joueurs français sont depuis ce week-end à Tampa Bay, en Floride, pour participer à un camp d’entraînement de cinq semaines organisé par la NFL. Ce camp regroupe quarante joueurs européens et deux cents Américains qui évolueront cette saison en NFL Europe. Les cinq joueurs choisis ont franchi les trois sélections organisées depuis octobre 2005. Philippe Gardent, Sandino Octobre, Yoan Schnee et Laurent Marceline sont des habitués de la NFL Europe, où ils évoluaient tous déjà la saison dernière – Octobre et Marceline ayant même gagné le titre avec Amsterdam. Ils sont rejoints par Ken SaintÉloi, le linebacker international de vingt-cinq ans formé à Aix-enProvence. La saison de NFL Europe débute le 18 mars prochain. – M. Ba. Le gardien français de Montréal connaît une période faste, avec deux blanchissages successifs. TOUR MÉDITERRANÉEN 11 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (play-offs, 1 er tour aller) CANNES - PÉROUSE : 3-1 Cannes prend la main Les champions de France ont pris une petite option en gagnant la première manche face à Pérouse. Retour mercredi prochain en Italie. CANNES-PÉROUSE : 3-1 (28-26 ; 25-20 ; 24-26 ; 25-23). 1 500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Radi (HON) et Nederhoed (HOL). Points marqués : 197. Durée : 1 h 35’ (1er set : 27’ ; 2e set : 21’ ; 3e set : 22’ : 4e set : 25’). CANNES : 2 aces (Le Marrec, Gibert, 1) ; 9 contres gagnants (Gibert, 3) ; 63 attaques gagnantes (M. Novotny, 17) ; 29 fautes directes (dont 11 au service). Six de départ : Le Marrec (cap., 3) puis Ndaki Mboulet ; Barca-Cysique (12) ; Gibert (14)puisHudecek(3) ;M. Novotny(18)puisHudecek ; Meneau(7) ; Schalk (17) ; libéro : Berriri. Entr. : A. Josserand. PÉROUSE: Tofolipuis Barbone(5) ; Lebl (19) ; Hernandez (13)puisJ. Novotny(3) ; Di Franco(6) puisBarbone ; Vujevic(cap.,2)puisMartinpuisDeLa Fuente(2) ; Swiderski (15) puis Martin ; libero : Messana. Entr. : M. Caponeri. CANNES – de notre correspondante IL Y A DES PLAISIRS qui se dégustent. Presque caché dans un coin de tribune, seul pour ne pas être distrait, l’entraîneur Laurent Tillie, actuellement convalescent, affiche un large sourire. Un block de Marc Schalk sur Enrique De La Fuente (un ancien Cannois) est à l’origine de ce plaisir immense. Pérouse est au sol, battu trois sets à un par les champions de France, même s’il reste une deuxième manche mercredi en Ombrie au cours de laquelle les hommes de Caponeri vont vouloir laver l’affront. Mais qu’importe, les Cannois exultent, car ils sont allés chercher ce succès avec leurs tripes. « On était bien préparés psychologiquement et on savait qu’on pouvait réussir. Il fallait juste se montrer patients et c’est ce qu’on a fait pour revenir dans le troisième set (Cannes était mené 12-6 et sauvait une balle de set avant de céder sur la seconde) », lâchait Mehrez Berriri. De la patience, mais aussi du culot pour ne pas craquer et garder toutes leurs chances de franchir cette nouvelle étape européenne. Pourtant, les champions de France auraient pu faire encore beaucoup mieux en s’imposant encore plus facilement. Avec une victoire sans concéder de set, il est évident que le voyage à Pérouse aurait été plus confortable même si désormais une défaite au tie-break suffirait pour passer. À deux points du 3-0 Après un premier set de folie où Frédéric Gibert sortait de sa boîte pour relancer la machine (22-19), les hommes d’Arnaud Josserand sauvaient une balle de set avant qu’une frappe de Barca-Cysique jusque-là en dedans, ne soit décisive. Moins crispante, le deuxième set tournait encore à l’avantage des Cannois et ils se retrouvaient ensuite à deux points du 3-0 (24-24 dans la troisième manche), mais un contre de Barbone et une faute directe de Barca-Cysique prolongeaient le suspense. Jusqu’au bout, les partenaires de Vujevic allaient contester la suprématie des Azuréens, malgré une prise de pouvoir que les supporters cannois pensaient définitive à l’issue du deuxième temps-mort technique (16-12). C’est alors que la peur de gagner s’installait dans le camp azuréen. Pérouse s’accrochait pour tenter d’arracher le tie-break jusqu’à 23 partout. Mais Marc Schalk et Fredéric Gibert bloquaient parfaitement le Cubain Osvaldo Hernandez en bout de fil. Les poings serrés face au public debout, Schalk remettait le couvert dans la seconde suivante, de l’autre côté et face à De La Fuente. KATHERINE NATTON Le tableau des play-offs hommes Premier tour Aller : hier et aujourd’hui ; retour : 14 au 16 février Deuxième tour Aller : 28 février au 2 mars ; retour : 7 au 9 mars Final Four À Rome (ITA), les 25 et 26 mars Din. Moscou (RUS) (aujourd'hui, 17 heures) Rotterdam (HOL) Roeselare (BEL) Tours (aujourd'hui, 20 h 30) Belgorod (RUS) (aujourd'hui, Friedrichshafen (ALL) 17 heures) Cannes Pérouse (ITA) Trévise (ITA) 3 1 I. Salonique (GRE) Vienne (AUT) (aujourd'hui, 19 h 30) Belchatow (POL) Maaseik (BEL) (aujourd'hui, 18 heures) N.B. : directement qualifié pour le Final Four, Trévise rencontrera l’équipe issue du haut de tableau. FORMULE. – En cas d’égalité de victoires entre deux équipes, elles sont départagées d’abord au ratio sets gagnés/perdus, puis au ratio points marqués/encaissés. MATCHESRETOUR. – Cannes jouera son matchretour à Pérouse le mercredi 15 février (20 h 30) ; Tours disputera le sien le jeudi 16 face à Roeselare (20 h 30). ROESELARE - TOURS « Pas favoris pour le titre » ROBERTO SERNIOTTI, l’entraîneur de Tours, a confiance en la maturité de son équipe, tenante du titre, mais n’en fait pas le candidat numéro 1 à la victoire finale. Titré l’an passé, Tours entame, ce soir en Belgique, les play-offs de la Ligue des champions face à un adversaire à sa portée, Roeselare. Habituée de l’épreuve sans jamais y avoir joué les tous premiers rôles, l’équipe flamande, victorieuse de la Top Teams Cup en 2002 (avec dans ses rangs le désormais Cannois Marc Schalk), est un opposant dont l’entraîneur italien du TVB, Roberto Serniotti – seulement privé deson deuxièmepointu Marien Moreau (épaule) – se méfie, tout en se montrant satisfait du jeu développé par les siens jusqu’à présent. MANUELA ECHILLEY (*) Si le TVB élimine Roeselare, il peut ensuite rencontrer le Dynamo Moscou puis, en cas de succès, Trévise en demifinales. AUJOURD’HUI, 20 H 30, SCHIERVELDE (en direct sur Sport +) C’est reparti ! Avec Petacchi et Pozzato, partez en Italie découvrir deux figures emblématiques. Nouvelles équipes, nouveaux leaders, épreuves, temps forts… Vélo Magazine vous dit tout pour bien suivre la nouvelle saison. Et aussi : votre bulletin d’engagement pour l’Étape du Tour 2006. 44 PAGES DE SUPPLÉMENTS DÉTACHABLES LE GUIDE DES ÉQUIPES 2006 : toutes les équipes, les coureurs, les maillots, les objectifs… + LE CALENDRIER COMPLET de toutes les compétitions Pro Tour et classiques. VÉLO MAGAZINE VIENT DE PARAÎTRE. 124 PAGES. 4,5 € MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge GUIDE SAISON 2006 Bleu Bleu Jaune ROESELARE : 1. Van der Ougstraete (2 m) ; 2. Rubacek (RTC, 1,95) ; 4. Depestele (1,91) ; 5. Stancu (ROU, 2,03) ; 6. Dewes (ALL, 2,12) ; 7. Contreras (cap., MEX, 1,96) ; 11. Hoho (1,96) ; 13. Marquez (VEN, 2,05) ; 14. Hardy (AUS, 1,98) ; 15. Verhelst (1,95) ; 17. Van Kerckhove (1,87) ; 18. Callebert (1,81). Entraîneur : D. Baeyens. TOURS : 1. Sloboda (BRE/FRA, 2 m) ; 3. Hardy-Dessources (1,97) ; 4. Boskan (SEM, 1,99) ; 7. Haldane (CAN/GBR,2,04) ; 8. Nikolov (BUL, 2) ; 9. Mrozek (1,88) ; 10. Dimitrov (2,02) ; 11. De Kergret (cap., 1,93) ; 13. Hfaiedh (TUN, 2) ; 14. Meawad (1,90) ; 15. Guemmadi (ALG, 1,94) ; 18. Mijic (SEM, 1,86). Entraîneur : R. Serniotti (ITA). Arbitres : MM. Saltalippi (ITA) et Barnstorf (ALL). Jaune Noir tion, dans une poule qui était, je pense, la plus relevée. Nous avons fait un bon tournoi jusqu’à présent. Le dernier match, contre Kladno (0-3 dans un duel sans enjeu), était différent, mais, quand il était important de gagner, l’équipe a fait tout son possible. Dans les deux rencontres que nous avons perdues, contre Friedrichshafen (2-3) et à Moscou (2-3), nous avons eu des balles de match et donc la possibilité de gagner à chaque fois. – L’équipe a-t-elle appris de ces défaites ? – Elles nous ont apportés quelque chose, surtout celle face aux Allemands à domicile. Ce sont des petits chocs. En général, je n’ai pas confiance dans les équipes qui gagnent tout le temps. Elles ne sont pas prêtes pour les moments difficiles. – En play-offs, sur quoi peut se faire la différence ? – Déjà, le changement de formule entre la phase de poules et les play-offs – le ratio de sets redevient plus impor- notamment gagné à Salonique cette saison. J’ai beaucoup de respect pour cette équipe. – Tours a-t-il, lui, toujours la même confiance en son jeu ? – L’équipe a plus changé que l’année dernière. On a besoin de temps, mais les choses ont progressé. On a un groupe plutôt âgé, mais avec des joueurs capables de se gérer, d’arriver disponibles et prêts pour le match. Comme la saison passée, nous ne sommes pas favoris pour le titre. D’autres le sont davantage : la Russie, l’Italie, la Grèce ont des équipes qui, notamment au niveau de la puissance économique, sont plus importantes que nous (*). On cherche à les combattre avec les moyens à notre disposition. On fait, en tout cas, tout notre possible. » Noir « APRÈS TROIS SEMAINES de break européen, vous restez sur une victoire aisée face à Montpellier en Championnat, où vous demeurez invaincu (17 victoires). Avez-vous assez d’adversité pour bien préparer vos matches de Ligue des champions ? – Oui, car je trouve, en moyenne, le niveau général du Championnat plus haut cette année. Nous avons certes toujours gagné, mais plusieurs fois au tie-break (à quatre reprises). – Vos joueurs parviennent-ils à garder un niveau de concentration constant ? – C’est difficile d’avoir toujours le même, mais j’ai la chance d’avoir une équipe qui, quand le match monte en importance, augmente aussi sa concentration. – Comment jugez-vous votre équipe sur la première phase de la Ligue des champions ? – Nous avons bien abordé la compéti- CANNES. – La réception cannoise, avec ici Philippe Barca-Cysique, (de face) a bien tenu le choc face aux Italiens. (Photo Nice Matin / PQR) tant que le ratio de points en cas d’égalité – est une bonne chose. Ensuite, l’équipe doit comprendre que ça se joue sur deux matches et non un. Elle doit prendre tout ce qui est possible au premier, tout en se mettant en condition pour bien jouer le deuxième. On doit aller en Belgique pour faire un résultat. – Le match retour à domicile est-il un avantage ? – Cette année, nous avons mieux joué à l’extérieur qu’à domicile. Ça n’a pas vraiment d’importance. – Roeselare n’est pas l’équipe des play-offs qui semble la plus dangereuse ? – L’année dernière, nous avons fait deux matches amicaux contre elle, que nous avons perdus. Ce sont toujours les mêmes joueurs, c’est leur point fort. C’est une équipe qui joue vite, avec beaucoup de possibilités d’attaque. Elle n’a pas de point faible particulier et ne fait pas beaucoup de fautes. Elle est plutôt stable et a 12 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS DE QUEL MAL SOUFFRE LE SKI ALPIN FRANÇAIS ? « LE SKI FRANÇAIS, c’est l’improvisation permanente. » Dans le Figaro, récemment, comme dans le Journal du dimanche auparavant, Jean-Claude Killy a mis le doigt sur les particularités récurrentes du ski français qui semblent, aujourd’hui, être son mal : « Il manque surtout une véritable organisation, à l’autrichienne, bien structurée, financée et dédiée aux résultats. Malgré l’attention portée par le ministère, le système français n’est pas assez solide pour produire des résultats réguliers. » « Il n’y a pas d’âme, pas de charisme dans l’encadrement », ajoutait hier soir, sur L’Équipe TV, Marielle Goitschel, toujours provocatrice. Jean-Claude Killy, Marielle Goitschel, dans la nostalgie desquels les amateurs de ski alpin se bercent, icônes d’une époque bénie et unique (6 puis 8 médailles aux Jeux Olympiques 1964 et 1968, 16 podiums français sur 24 possibles aux Championnats du monde 1966, encore 10 à ceux de 1970) mais révolue : les Bleus n’ont plus jamais, depuis, dominé les grands rendez-vous planétaires. Aux Jeux, Salt Lake City 2002 a offert la plus belle moisson alpine (4 médailles) en trente-quatre ans. Entre-temps, il y avait plus de bas que de hauts, une équipe réduite à huit athlètes en 1980 pour une seule médaille de bronze ou un contingent (20 sélectionn és) conquérant en 1994 pour un chou blanc (zéro pointé). De fait, c’est la crise de 1973, quand le groupe avait été décimé pour d’obscurs motifs, qui n’a jamais été surmontée. Le milieu économique fort (la France possède le premier domaine skiable au monde et des marques de prestige) dans lequel baigne le ski français n’est jamais parvenu à lui faire ensuite durablement redresser la tête. Il est vrai que ceux qui font commerce de la neige préfèrent héberger les vacanciers, plus rémunérateurs que des coureurs. Les grandes stations, à la En manque d’exposition, le ski est redevenu un sport régional notable exception de Val-d’Isère, dédaignent la compétition ou, comme Chamonix et Megève, ont du mal à l’intégrer pleinement dans le projet local. Les stages trouvent souvent refuge sur les versants italien ou suisse des Alpes, plus accueillants. Et le business de la montagne ne s’est penché sur le cas de la Fédération qu’en dernière extrémité, quand elle s’est retrouvée au bord de la faillite, il y a deux ans. Le ski, en manque d’exposition (les chaînes hertziennes ne retransmettent que les épreuves des très grands événements), est redevenu un sport régional, dont la zone d’intérêt ne semble plus déborder Rhône-Alpes. Les trois équipementiers majeurs (Rossignol, Salomon et Dynastar) apportent, certes, un soutien parti- culièrement attentif aux skieurs nationaux mais leur passage récent sous contrôle financier étranger n’en garantit pas la pérennité. Les crises politiques régulières (trois présidents depuis trois ans, un directeur technique national contesté, des élections encore houleuses à prévoir au printemps), un système éducatif de moins en moins adapté (les structures du lycée d’été d’Albertville, longtemps en pointe, semblent dépassées), des blessures fréquentes qui touchent leaders (Dénériaz, Covili, Pascal) ou espoirs (Poisson, Mattel), des disciplines naguère florissantes et aujourd’hui sinistrées (super-G masculin, géant féminin), des pertes de quotas qui empêchent parfois d’envoyer les jeunes les plus prometteurs – et il y en a – se frotter aux réalités de la Coupe du monde et des résultats globalement à la baisse (une seule victoire plus un seul podium cet hiver) : tout cela ne forme pas un contexte rieur à l’abord des JO. Restent pourtant une carte maîtresse, Jean-Pierre Vidal, et quelques atouts épars ou aléatoires (Montillet, Dénériaz, Chenal, Fanara, Tissot…) pour ne pas désespérer de tout. Comme le disent en cœur Luc Alphand et Franck Piccard : « Quand on a su faire, on peut toujours refaire. » La France, une fois de plus, va s’en remettre au sens de l’improvisation de ses quelques artistes. PATRICK LAFAYETTE « On disperse les énergies » TÉLÉVISION MAGAZINE FOOT US TENNIS MAGAZINE FOOTBALL RALLYE BASKET Rediff. dimanche à 7 h 30 BASKET GOLF Eurosport 30 min 23.30 Championnat d’Italie. 24 e journée. Juventus Turin - Parme. Sport + 105 min Rediff. demain à 7 h 30 MAGAZINE 19.00 00.30 Eurosport 60 min « La Magazine olympique » Au sommaire : « Poirée-Björndalen ». Voir article. L’Équipe TV 26 min « Ombre et lumière » Invité : Jean Todt. Canal + Sport 45 min NBA. Denver Nuggets - Chicago Bulls. MAGAZINE 19.00 19.55 À voir. Eurosport 30 min 01.30 France 3 55 min BASKET 19.40 Foot + 140 min Rediff. demain à 17 h 55 22.30 FOOTBALL Eurosport 2 105 min Rediff. demain à 9 h 15 Canal + Sport 100 min Circuit européen. Open de Dubaï (EAU). Résumé. 18.00 Sport + 90 min 22.25 Coupe d’Espagne. Demi-finales. Match aller. Saragosse - Real Madrid. Eurosport 60 min Ligue 1. 24 e journée. Strasbourg - Paris-SG (156). 22.00 FOOTBALL 18.00 « Jour de sport » Invité : Marcos Baghdatis. 03.30 NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 20.10 France 3 10 min « Étoiles des glaces. Haute voltige », de Maria Hemmleb. 2002, meilleur cru depuis 1968 Les Bleus englués Depuis les razzias qu’elle a faites à sa grande époque (Innsbruck 1964 et, surtout, Grenoble 1968), l’équipe de France de ski alpin a dû attendre 2002 pour établir un nouveau record de médailles. La discipline, sauf sur la décennie 1960-70, a toujours connu des résultats en dents de scie. Les médailles françaises en ski alpin au JO Malgré leur actuel sursaut, qui leur permet de regagner une place, les équipes de France ont glissé pour atteindre, au classement par pays en Coupe du monde, le plus bas niveau de leur histoire (8e) l’hiver passé. Depuis 1990, c’est l’Autriche qui domine invariablement et nettement cette Coupe des nations devant les États-Unis, désormais solides seconds. 1936 1948 1952 0 1956 0 1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1994 0 1998 2002 Classement de la France à la Coupe des nations 1 1 2006 (après 56 épreuves sur 74) 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 3 6 8 2 1 1 3 2 3 2 4 20.15 Arte 25 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 18: 30 LA GRANDE ÉDITION > JEUX OLYMPIQUES DE TURIN Portrait d’Isabelle Delobel et d’Olivier Schoenfelder par Stéphane Garabed > PATINAGE ARTISTIQUE PAGE 12 Poirée-Björndalen, duel de géants EUROSPORT. 0 h 30. Le Magazine olympique. 30’. ARTE. Samedi, 11 h 10. Les Grands Duels du sport. 45’. Rediff. demain à 15 h 30 TPS Foot 115 min Euroligue H. 1 re phase. 14 e et dernière journée. Groupe C. Pau-Orthez - Malaga (ESP). France 3 120 min Sport + 90 min 20.55 Championnat d’Angleterre. 3 e journée. Match reporté. Charlton-Liverpool. 16.00 « Un jour avec… » Invitée : Karine Ruby. 20.30 FOOTBALL Eurosport 30 min « Le Magazine olympique » Au sommaire : « L’Histoire des JO d’hiver ». Canal + Sport 120 min VOLLEY-BALL Rediff. demain à 13 h 30 Coupe ULEB. 8 e de finale. Hapoël Jerusalem (ISR) - Bree (BEL). MAGAZINE Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour. Match aller. Roeselare (BEL) - Tours. 14.00 Championnat du monde 2006. Rallye de Suède. Résumé. 20.25 France 4 255 min Paris Première 210 min Coupe de la Ligue. Demi-finale. Nancy - Le Mans. DOCUMENTAIRE À SON ARRIVÉE au poste de directeur technique national, en 1999, dans la nécessité d’obtenir des résultats immédiats, Michel Vion se lance dans un pari : celui de la spécialisation. Pari tenu, puisque ses spécialistes, Frédéric Covili, Christel Pascal, Jean-Pierre Vidal, Sébastien Amiez, Laure Pequegnot ou Carole Montillet font le plein de médailles au Championnat du monde 2001 et aux Jeux Olympiques 2002. Mais la formule fait long feu, emportée par la vague de la pluridisciplinarité, revisitée et initiée par Bode Miller puis Benjamin Raich chez les hommes, Anja Paerson et Janica Kostelic chez les femmes, favorisée aussi par les règlements et calendriers de la Fédération internationale. Si de purs spécialistes continuent à sérieusement les concurrencer, les multicartes semblent dans les traces d’avenir. La France, qui a eu un temps de retard pour réorienter les siens et prendre le wagon suite aux difficultés relationnelles et transitionnelles du haut en bas de sa pyramide, commence désormais à voir éclore les premiers fruits de cette nouvelle politique de polyvalence : ce sera sans doute trop juste, dès ces Jeux-là, pour y voir déjà les Anne-Sophie Barthet, Marie MarchandArvier ou Jean-Baptiste Grange briller dans les combinés. Mais ils seront peut-être mûrs et rejoints par d’autres pour les Mondiaux 2009. En attendant, le passage risque d’être aride. – P. Laf. – La France est toujours à la merci de trous. Mais 2006 ne sera peut-être pas un trou. Des Montillet, des Vidal, des Pequegnot ont déjà fait et peuvent bien faire. Des Tissot, des Fanara, cinquièmes ou sixièmes dans leur secteur respectif, sont très capables de se surpasser le jour J. On peut certes être un peu déçu de n’avoir pas su stabiliser le niveau après nos excellents Jeux 2002. Les anciens ne sont pas parvenus à mener le bal jusqu’à ce que les jeunes se mettent à danser. Mais, pour les Mondiaux 2009, nous avons une génération prometteuse. À nous de bien nous en occuper. » – P. Laf. Championnat d’Italie. 24 e journée. Fiorentina - Inter Milan. 13.30 « Le Magazine olympique » Au sommaire : « Histoire de la descente olympique » TOUT LE SPORT CAROLINE PFLANZL La fin des spécialistes ? – Les perspectives ? Canal + 105 min 13.15 WTA Tour. Open F Gaz de France. 8 es de finale. À Paris. FOOTBALL – J’avais utilisé mon crédit d’image pour créer un maximum de liens avec les régions. Et, pour l’équipe de France, j’avais pris le pari de la spécialisation à outrance. Ce n’était peut-être pas la panacée mais ça a permis d’accrocher des résultats et retrouver de la crédibilité. FOOTBALL 10.40 Super Bowl. Pittsburgh Steelers - Seattle Seahawks. À Detroit (USA). MAGAZINE – Le ski alpin n’est plus attirant ? – Les jeunes, en France, ont une offre très importante qui favorise également la dispersion. Chaque grande station propose une vingtaine d’activités sportives différentes. Ce n’est plus ski ou ski, comme il y a vingt ans. Nos enfants sont des zappeurs. – Mais n’est-ce pas aussi vrai en Autriche ? – La mentalité y est différente, plus germanique, moins volatile. L’offre y est sans doute moins importante aussi. Et, en Autriche, le ski est le sport n° 1. Les Autrichiens se servent de leurs skieurs à l’export, ils les mettent en avant. Leur système est très centralisé, organisé dans un seul sens. L’objectif, c’est la performance. Il y a, par exemple, un seul collège et un seul lycée pour les futurs champions. Mais est-ce que cet exemple est adaptable chez nous ? Pas sûr. – La France est-elle condamnée à s’enfoncer dans les bilans ? – Non. De 1992 à 2002, il y a eu des hauts et des bas mais toujours des LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » « NBA Time » Dallas Mavericks - Los Angeles Lakers. MAGAZINE – Quelle a été votre recette, en tant que directeur technique national, pour les Mondiaux 2001 (3 médailles) et les Jeux Olympiques 2002 ? sures. Chez les garçons comme chez les filles. Il y a eu hécatombe dans leurs rangs, Dénériaz y est passé et a du mal à revenir. J’ai vu aussi une Christel Pascal récemment s’abîmer un genou. Ils peinent ensuite à retrouver leur niveau. Et ils sont plus sous pression que chez nous, parce qu’ils ont moins de choix, leurs effectifs sont plus réduits. Ce qui manque aussi à la France, c’est de l’enthousiasme pour le ski alpin, un soutien plus fort. Chez nous, le ski alpin est très important pour le commerce, pour l’économie et, du coup, il bénéficie d’une plus grande reconnaissance. C’est comparable au foot en France. La télé non plus ne s’engage pas spécialement envers ce sport. C’est incroyable pour un pays qui vit quand même aussi du tourisme des sports d’hiver. » SAMEDI SE DISPUTERA la première épreuve de biathlon des JO de Turin (le 20 km hommes). Même si les Allemands emmenés par Sven Fischer pourraient être les grands animateurs sur les pistes de Cesana San Sicario, tous les regards seront tournés vers le Français Raphaël Poirée et le Norvégien Ole-Einar Björndalen, les deux ogres de la discipline qui se partagent la quasi-totalité des titres depuis de nombreuses années. En cette semaine préolympique, Arte et Eurosport ont choisi d’évoquer ce duel. L’épisode des Grands Duels du sport consacré aux deux hommes mérite une attention particulière. Musique de western pour lancer le sujet, le décor est tout de suite planté. Durant quarante-cinq minutes, le très beau sujet réalisé par Gilles Cayatte retrace la carrière des deux hommes. Des images du Championnat du monde juniors d’Osrblie (Slovaquie) en 1994 où Poirée se révéla, aux Championnats du monde de Hochfilzen (Autriche) l’hiver dernier, le sujet traduit parfaitement les différentes phases traversées par Poirée et Björndalen. Il montre combien le destin de l’un fut souvent lié à celui de l’autre et à quel point chacun a su profiter de la force de l’autre pour se hisser encore plus haut. À travers les portraits de ces deux géants pointe très clairement le respect entre les deux hommes. « Quand je le vois, je me fais plaisir », explique même Poirée. Ce documentaire, valorisé par de nombreux récits des témoins privilégiés de ce duel dont, bien entendu, celui, touchant, de Liv-Grete, l’épouse du Français (et vedette féminine de l’équipe norvégienne), permet également de revoir quelques archives étonnantes. Des images qui aident à mieux comprendre le chemin parcouru par le biathlon depuis son entrée au programme olympique en 1960, à Squaw Valley, quand les meilleurs se disputaient les médailles dans le plus complet anonymat, bien loin de l’engouement actuel. « Entre 1960 et aujourd’hui, mille ans se sont écoulés », confie d’ailleurs un entraîneur norvégien. De son côté, Eurosport monte en puissance à quelques jours de la cérémonie d’ouverture, consacrant plusieurs numéros du Magazine olympique au cirque blanc dont celui de ce soir, axé sur la rivalité entre les deux biathlètes. Sans être aussi riche et soigné que le documentaire d’Arte, on y découvre néanmoins quelques bons moments, notamment un décryptage plutôt efficace et complet de la discipline et surtout des images surprenantes du stage commando de l’équipe de France militaires de ski. Une équipe de France militaires qui pourrait d’ailleurs offrir à la France de belles émotions olympiques avec, outre Poirée, d’autres bia- thlètes comme Vincent Defrasne ou Sandrine Bailly, le champion olympique de slalom Jean-Pierre Vidal ou encore le fondeur Vincent Vittoz. Treillis de rigueur, marche au pas cadencé, peinture de camouflage, ateliers de cordes au-dessus du vide… le sujet offre une version sportive des bidasses en folie qui contraste avec les images de Björndalen, seul sur les routes où il s’entraînait cet été à skis à roulettes. PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de Sport (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition (rediff. toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. Un Jour Avec… Invitée : Karine Ruby (rediff. toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15). 22.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP (rediff. à 22.). 18. RMC. Luis Attaque. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.53 RTL Mégasport. 19.30 RMC. Global Sports. 20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. Intégrale Foot. MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Vous avez regardé Question de sports sur L’Équipe TV ou vous nous avez lu. Faitesnous part de vos réactions. Vos contributions ne peuvent que no urrir le débat. Elles vont faire dès aujourd’hui l’objet d’un volet interactif sur lequipe.fr. Notre adresse-mail : qdslequipe.fr. – Et encore ? – Il y a surtout la dispersion des moyens. On manque d’une ligne directrice. Les clubs, les comités régionaux, les dirigeants, les marques aussi : nous en sommes tous responsables. On a du mal à travailler ensemble. On disperse les énergies et le savoir. Des clubs voisins ont du mal à collaborer, les comités travaillent dans leur coin, on crée des groupes qui communiquent peu entre eux. Tout n’est pas négatif, on arrive parfois à s’entendre, mais ça donne l’image d’un sport régional et « Pour 2009, nous avons une génération prometteuse » « APPAREMMENT, la Fédération française a enfin trouvé une bonne direction, depuis l’époque où Michel Vion était DTN (directeur technique national). Même si les résultats ne sont pas toujours là, le staff des entraîneurs me semble bien fonctionner. Nous avons finalement peu de contacts et pas de stages de préparation ensemble – comme on le fait parfois avec les Américains. Je pense que c’est lié à un problème de langue. Les Français ont de formidables stations de ski, le top parmi les meilleurs domaines skiables du monde. Ils ont d’excellents skieurs et, surtout, de jeunes espoirs avec beaucoup de talent, comme j’ai pu le constater lors des derniers Championnats du monde juniors. Les Français ont toujours eu un bon niveau. Leur problème, aujourd’hui, c’est d’abord les bles- Bleu Rouge D’ACCORD, PAS D’ACCORD ? champions. Les résultats sont irréguliers mais consistants. En 2003, avec les mêmes acteurs qu’aux Jeux de Salt Lake (4 médailles), on a un zéro pointé ! En 1994, avec une grosse équipe à Lillehammer, on ne décroche pas une breloque ! Avec douze coureurs différents médaillés en six ans (1996-2002), le bilan est loin d’être mauvais. Jaune Bleu Jaune Michel Vion, directeur de la compétition chez Rossignol et Dynastar, ancien champion du monde du combiné, ancien directeur technique national et membre du conseil de la Fédération internationale de ski, a suivi de près la lente érosion du ski français. saisonnier, pas d’une discipline majeure. Un Amiez, qui a gagné la Coupe du monde de slalom, qui est vice-champion du monde, vice-champion olympique, n’a qu’une notoriété limitée. Il a pourtant, en valeur absolue, un autre palmarès qu’un Santoro, qui vient de faire son premier quart de finale de Grand Chelem et que tout le monde connaît parce qu’il est dans le tennis. HANS PUM, directeur du ski alpin autrichien, s’étonne du manque de considération pour le ski. Noir Noir (Photo Pierre Lahalle) « POURQUOI LE SKI FRANÇAIS ne rivalise-t-il plus au très haut niveau mondial ? – Parce qu’il n’y a plus, depuis une quinzaine d’années, qu’une seule équipe au plus haut niveau mondial : c’est l’Autriche, qui score partout, en Coupe du monde, en Coupe d’Europe, chez les juniors et aux Championnats du monde comme aux Jeux. On pourrait croire que la France, avec son leadership et son côté pionnier dans pas mal de domaines (stations, pistes, marques, école de ski…), pourrait y être aussi mais les choses ne sont pas si simples. – Listez les problèmes ! – Il y a d’abord la concurrence, qui s’exacerbe chaque année un peu plus. Les Norvégiens ont débarqué, les Suédois, la Croatie, la Finlande et jusqu’au Liechtenstein prennent des points et des podiums. En fait, on a un statut de grand mais on est écrasé par l’Autriche et attaqué par les petits pays. La Suisse, l’Allemagne, l’Italie, malgré quelques stars ponctuelles, comme Rocca et Blardone actuellement, qui tirent l’équipe vers le haut, sont logées à la même enseigne. En panne de résultats, le ski alpin français aura, durant les Jeux Olympiques de Turin (du 10 au 26 février), les yeux de Chimène pour Jean-Pierre Vidal. Le champion olympique de Salt Lake City 2002 est en effet le seul Français à avoir tiré son épingle du jeu cette saison, remportant notamment le slalom de Coupe du monde de Kitzbühel. (Photo Pierre Lahalle) « Ce qui manque aussi à la France, c’est de l’enthousiasme » MICHEL VION pointe les problèmes structurels qui handicapent, selon lui, le ski alpin français. 13 BASKET COUPE ULEB (huitièmes de finale retour) Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES ZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69 COMMISSION EXÉCUTIVE DU CIO L’ASVEL dans le grand huit Le Danemark en ligne de mire Favori pour organiser le congrès du CIO en 2009, Copenhague espère que les récents événements internationaux n’handicaperont pas sa candidature. TURIN – Malgré leur défaite à Belgrade, les Villeurbannais se sont qualifiés pour les quarts, où ils retrouveront Salonique. ZELEZNIK BELGRADE - ASVEL : 78-69 (22-12 ; 20-15 ; 19-19 ; 17-23) BELGRADE : Vasic (15), Cvetkovic (9), Marinovic (19), Ilic (3), Savanovic (14) ; puis S. Popovic, Krstovic, Pupovic (2), Pantic (11), Rasic (3), Samardziski (2). Entraîneur : V. Vukoicic. ASVEL : Gaines (9), T. Ruzic (8), Paulding (4), Mrazek (2), Sangaré (8) ; puis A. Sy (6), Dioumassi, Ceranic (23), Brun (5), Masci (1), Lever-Pedroza (3). Entr. : C. Bergeaud. L’ASVEL SERA jeudi soir la dernière équipe française masculine encore en lice dans les compétitions européennes. En effet, les Villeurbannais sont parvenus en quarts de finale de la Coupe ULEB en éliminant les Serbes de Zeleznik, victorieux hier à Belgrade (78-69) mais débordés la semaine dernière à l’Astroballe (– 23, 90-67). Dans le grand huit, les joueurs de Claude Bergeaud retrouveront l’Aris Salonique, qui a éliminé une autre formation grecque, Panionios, hier après deux prolongations (112-105). Le match aller aura lieu le mardi 28 février en France, le retour le 7 mars à Salonique. « On est passés près de jouer le retour à l’Astroballe », regrettait l’entraîneur de l’ASVEL. Le club hél- lène, qui avait terminé premier de sa poule en phase régulière, s’appuie notamment sur le vetéran grec Giorgios Sigalas, le meneur Terrel Castle (ex-Bourg et Strasbourg), l’arrière Vladimir Petrovic, qui a joué l’Euroligue avec Berlin, Mike Wilkinson et l’intérieur américain Ryan Stack (34 points, 8 rebonds hier). À quinze longueurs à la mi-temps Pour se sortir du piège de Belgrade, Claude Bergeaud a pu compter sur un remarquable Dragan Ceranic. Dans son pays, la nouvelle recrue serbe a montré qu’il était redoutable dans la raquette avec une belle variété de mouvements. Auteur de quinze points RÉSULTATS HUITIÈMES DE FINALE RETOUR : HIER : ARIS SALONIQUE (GRE) - Panionios (GRE), 112-105 a.2 p. (aller : 72-70), Zeleznik Belgrade (SEM) - ASVEL, 78-69 (67-90) ; VRSAC (SEM) - Alicante (ESP), 85-67 (63-72) ; REGGIO EMILIA (ITA) - Ventspils (LET), 85-83 (86-87) ; DYNAMO MOSCOU (RUS) - Charleroi (BEL), 87-63 (81-67) ; LA Sofia (BUL) - E. R. BELGRADE (SEM), 85-82 (71-91) ; Kazan (RUS) - ROME (ITA), 70-74 (86-91). AUJOURD’HUI : Hapoël Jérusalem (ISR) Bree (BEL) (69-68). QUARTS DE FINALE (28 février et 7 mars, match retour chez le deuxième nommé) : ASVEL - Aris Salonique ; Vrsac - Reggio Emilia ; E.R. Belgrade - Dynamo Moscou ; Rome - Hapoël Jérusalem ou Bree. EUROLIGUE (14e et dernière journée) à Cholet, il a cette fois scoré 23 points en 23 minutes (7/13 aux tirs, 9/9 aux lancers), pris trois rebonds et intercepté trois ballons. « Il a été précieux dans le rôle déjà tenu à Cholet », se félicitait le coach des Verts. Même s’ils n’ont jamais été directement menacés, les Villeurbannais se sont fait une petite frayeur puisqu’ils étaient menés de quinze longueurs à la pause (42-27). Avec une défense concédant trop de paniers primés (six en première période) et trop lâche sur l’ailier Dusko Savanovic, les coéquipiers de Makan Dioumassi avaient rapidement été décrochés. En seconde période, Charles Gaines se multipliait, mais l’écart maximal en faveur du FMP montait à + 17 peu avant la demiheure (61-44). La cote d’alerte était atteinte. « On nous promettait la grêle et c’est ce qui est arrivé en première mi-temps, où l’on n’a pas joué. Mais, ensuite, on a réussi à se remettre sur pied. J’étais inquiet, mais je ne savais pas qu’ils allaient craquer. Ils ont tout mis en première mi-temps et se sont usés », remarquait Bergeaud. L’ASVEL serrait le jeu. La défense étouffait toutes les velléités des Serbes et Dragan Ceranic (11 points dans les dix dernières minutes) se chargeait d’assommer ses compatriotes. Avec un 13-2 pour entamer le quatrième quart, les deuxièmes de Pro A se mettaient à l’abri (63-59) sur l’ensemble des deux matches. – F. B. COPENHAGUE sera-t-elle victime de la politique ? Au Danemark, on espère que non et que le sport, enfin, triomphera. En tout cas, Copenhague est dans l’expectative. Favori la semaine dernière pour l’organisation du congrès du CIO en 2009, la capitale danoise n’est plus sûre de rien. En cause ? Les récents événements qui résultent de la publication de caricatures de Mahomet. Le ministre des Sports danois, Brian Mikkelsen, a ainsi fait le déplacement de Turin pour emporter le vote qui interviendra en fin de semaine. « Ni la ville de Copenhague ni le gouvernement ne sont responsables de la publication de ces caricatures. Nous sommes en démocratie et chacun peut s’exprimer à sa guise dans notre pays. Mais nous parlons de sport, et Copenhague offre un très bon projet pour le congrès avec la construction d’un hôtel aux abords immédiats de cette grande réunion. Nous assurons la sécurité de chacun pour un rassemblement qui ne se déroule que dans trois ans. Je com- DIDIER GADOU, l’entraîneur de Pau-Orthez, justifie le recrutement du pivot US Hiram Fuller, qui ne débutera pas ce soir. AUJOURD’HUI, 20 H 45, PALAIS DES SPORTS. (en différé à 22 heures sur Sport +) BELGRADE. – Percutant dans la raquette, l’intérieur serbe Dragan Ceranic (23 points) a été un artisan majeur de la qualification de l’ASVEL à Belgrade. (Photo Alexander Djordjovic/IconSport) GROUPE B GROUPE C DEMAIN DEMAIN AUJOURD’HUI Ljubljana (SLV) - Trévise (ITA) AEK Athènes (GRE) - Bamberg (ALL) Vitoria (ESP) - Strasbourg (19 h 45, Sport +) Kaunas (LIT) - F. Bologne (ITA) J. — 13 13 13 13 13 13 13 13 G. — 10 9 9 8 6 4 3 3 P. — 3 4 4 5 7 9 10 10 p. — 1050 1028 984 1065 910 964 889 918 c. — 922 908 951 1039 972 1003 1035 978 Pts — 1. E.P. Istanbul ........ 22 2. Tel Aviv ................. 21 Vilnius .................... 21 4. Barcelone ............. 20 5. Olympiakos ........... 19 6. Milan ...................... 18 Zagreb .................... 18 8. Sopot ...................... 17 J. — 13 13 13 13 13 13 13 13 G. — 9 8 8 7 6 5 5 4 P. — 4 5 5 6 7 8 8 9 p. — 978 1132 995 1007 1001 961 857 922 c. — 935 1063 937 933 984 1003 1005 993 LE FAIT DU JOUR Mike Dunleavy a officiellement perdu sa place d’ailier titulaire de Golden State aux dépens de MICKAËL PIETRUS. Et, à la veille de ses vingt-quatre ans, l’ancien Palois a saisi l’opportunité, confirmant pendant la seconde mitemps de son sixième match de suite dans le cinq de départ les espoirs placés en lui par le coach Mike Montgomery. Incapable de marquer le moindre point avant la pause d’un match dominé par Denver, MP a ensuite porté son équipe à la victoire lors d’un ébouriffant troisième quart. « Il n’avait rien fait, souriait après coup son coach. Rien. Nada. Il devait faire quelque chose pour mériter sa place. » Le ton est enjoué, car Pietrus a inscrit 14 points dans la période suivante pour alimenter un dévastateur 24-1 pour les Warriors. Le nouveau remplaçant de luxe, Mike Dunleavy, ajoutait plusieurs actions défensives qui achevaient de décourager les Nuggets. Pietrus n’avait rien à ajouter après cette démonstration, terminée avec 16 pts (5/9, 3/5 à trois points, 3/3 aux l.f.), 6 rbds, 3 p.d., 2 int. et 2 b.p. en 31 min. Et voilà la France du basket désormais munie de trois joueurs titulaires dans des cinq NBA. Pts — 1. Malaga .................. 24 Panathinaïkos ...... 24 3. CSKA Moscou ...... 22 4. R. Madrid ............. 20 5. Pau-Orthez ........ 17 Sienne .................... 17 Ü. Istanbul ............ 17 8. P. Belgrade .......... 15 J. — 13 13 13 13 13 13 13 13 G. — 11 11 9 7 4 4 4 2 P. — 2 2 4 6 9 9 9 11 p. — 1032 1129 1024 939 918 930 926 899 c. — 962 990 871 914 1035 981 984 1060 Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16. – Une cinquième victoire, qui était notre objectif minimum dans cette poule difficile. On aurait souhaité se qualifier. On a eu des creux, on a pris des éclats mais obtenir cinq victoires en Euroligue, cette saison, cela serait très bien. » ARNAUD LECOMTE PAU SANS ESPOIR. – Pau peut encore mathématiquement terminer à la meilleure sixième place. Mais ses chances sont infinitésimales. Il faudrait pour passer des défaites de Milan, Zagreb, Ljulbjana et une victoire de Sopot tout en remontant l’écart de différence générale attaquedéfense (– 71 pour Sopot, – 117 pour Pau), soit une victoire d’au moins 46 points sur Malaga. Ou d’autres combinaisons plus extravagantes encore... Trois places à prendre TROIS BILLETS POUR LE TOP 16 restent encore à saisir lors de la quatorzième et dernière journée de la première phase de l’Euroligue. La première sera attribuée ce soir au vainqueur du match qui opposera Ulker Istanbul et Sienne, en Turquie. La deuxième ira au cinquième du groupe B, Olympiakos étant le mieux placé, car il possède une victoire d’avance et l’avantage sur Milan (+ 22, avant le retour ce soir) et sur Cibona (+ 17). Enfin, le meilleur sixième passera, et Milan, sous la direction de Djordjevic, s’est bien replacé dans la course puis- qu’un succès sur les Grecs pourrait bien lui suffire. Pour jouer sa carte à fond, le Cibona Zagreb a engagé l’arrière américain Jamison Brewer (1,94 m, 25 ans), vu ces dernières saisons en NBA à New York et San Antonio, alors que Ljubljana a porté son choix sur Damon Stringer (1,81 m, 29 ans). Dans la perspective du Top 16, le Real Madrid, lui, a étoffé sa base arrière avec l’Américain Josh Fisher (1,89 m, 25 ans), en provenance de Gijon et qui devrait donc être en concurrence avec Moustapha Sonko et Igor Rakocevic. DÉJÀ TREIZE QUALIFIÉS : Vitoria, F. Bologne, Z. Kaunas, Trévise, Bamberg (Groupe A) ; EP Istanbul, LR Vilnius, M. Tel-Aviv, Barcelone (Groupe B) ; Malaga, Panathinaïkos, CSKA Moscou, Real Madrid (Groupe C). NBA EXPRESS Pietrus gagne ses galons P. Belgrade (SEM) - CSKA Moscou (RUS) U. Istanbul (TUR) - Sienne (ITA) Real Madrid (ESP) - Panathinaïkos Pau-Orthez - Malaga (ESP) (20 h 45, en différé sur Sport +) EUROLIGUE FEMMES (8es de finale, match d’appui) LES RÉSULTATS Washington-Orlando, 94-82 ; Philadelphie-Houston, 81-87 ; Cleveland- Milwaukee, 89-86 ; Miami-Boston, 114-98 ; New Jersey - New Orleans - Oklahoma City, 99-91 ; CharlotteSeattle, 119-106 ; Utah-Chicago, 109-107 a.p. ; Phoenix-Minnesota, 101-103 ; Golden State - Denver, 122-114. AUJOURD’HUI. – Pécs (HON) - Gdynia (POL) (aller : 85-55, 66-79). Quarts (21 et 24 février, 1er mars) : Valenciennes - Sopron (HON) ; Bourges - Brno (RTC), Pécs ou Gdynia - Vilnius (LIT), Samara (RUS) - Dynamo Moscou (RUS). COUPE DE FRANCE (32es de finale) LES FRANÇAIS BORIS DIAW n’a pas réédité son match record à 31 points contre Minnesota. Dans une rencontre perdue sur un contre douteux de Kevin Garnett sur Shawn Marion au buzzer, « 3-D » a fini avec 14 pts (6/10), 4 p.d., 3 rbds, 2 int. et 4 b.p. en 34 min. JOHAN PETRO (6 pts à 3/3, 1 rbd, 1 int., 2 b.p. en 18 min.) et Seattle ont sombré à Charlotte. PARIS DISPUTE À FEURS (20 heures), face à une équipe de Nationale 1, un trente-deuxième de finale avancé de la Coupe de France. Les autres rencontres auront lieu le samedi 11, le mardi 14 et le mercredi 15 février. ROGGE VIGILANT SUR LES PARIS. – Lors de son discours d’ouverture de la 118e session, Jacques Rogge a voulu se montrer ferme sur l’éthique olympique. « L’intégrité de notre mouvement et l’esprit des Jeux Olympiques dépendent également de nos principes d’éthique. La croissance rapide des paris sportifs nous impose d’être vigilants. Nous nous devons à nous-mêmes ainsi qu’à notre manifestation de veiller à ce que ces activités se limitent à un cadre approprié et n’aient pas un impact négatif sur nos valeurs, ni sur la crédibilité de la compétition. Au sujet des valeurs, je voudrais féliciter la Fédération internationale de hockey sur glace, qui a appliqué de nouvelles règles strictes contre le jeu brutal. » LEE FAIT LA CHARITÉ. – Le patron du groupe Samsung et membre du CIO sud-coréen est de retour sur son sol depuis samedi dernier. Réfugié aux États-Unis durant cinq mois, il a négocié avec les autorités judiciaires de son pays le fait de ne pas être arrêté à son retour en Corée. Pourtant, c’est en milliards de dollars que s’estiment l’évasion fiscale, la corruption et les transactions douteuses qui lui sont reprochées. La première décision prise par Lee à son retour à Séoul a été d’offrir 825 millions de dollars à des œuvres de charité coréennes. Le membre du CIO admet tout ce qu’on lui a reproché depuis des années, mais promet plus de transparence pour le futur. En un mot, il achète une tranquillité qui ne sera sans doute qu’éphémère. ESPOIRS POUR LE SOFTBALL. – Jacques Rogge et l’exécutif du CIO se sont montrés fermement opposés à une discussion sur le retour du softball et du baseball aux Jeux de 2012. Pourtant, Don Porter, président de la Fédération internationale de softball, est optimiste. Il pense que son sport, exclu des Jeux par la session à Singapour, sera tout de même à Londres dans six ans. En tout cas, l’Américain a trouvé un écho à sa demande puisque presque 60 membres du CIO ont déjà signé la demande de révision de la décision de juillet dernier. Un tiers des 115 membres du CIO était nécessaire pour obtenir l’inscription de la demande du softball à l’agenda de la session du CIO. C’est l’Américaine Anita DeFrantz, ancienne médaillée olympique d’aviron, qui interpellera ses collègues sur la nécessité du retour de cette épreuve féminine dès 2012. Aldo Notari, imitant son collègue, a fait de même pour le baseball : il annonce déjà plus de 40 supporters pour le retour de son sport. C’est le Cubain Reynaldo Gonzalez Lopez qui sera le porte-parole du maintien du baseball au programme... Si cela se confirme, cela ne voudra pas dire que tout sera gagné pour ces deux sports, car les mêmes qui auront publiquement demandé le retour du softball et du baseball en public... pourront voter contre dans le secret de l’isoloir. C’est aussi ça, le CIO. SAUT À SKIS : DEUX ITALIENS FORFAITS POUR TURIN. – Deux sauteurs à skis italiens, Marco Beltrame et Stefano Chiapolino, ont chuté lourdement hier lors d’un entraînement. L’agence italienne ANSA, qui a révélé la nouvelle, situait l’accident sur le tremplin olympique de Pragelato. Mais, d’après plusieurs membres du Comité d’organisation Torino 2006, « cela s’est passé à Predazzo, dans le Trentin, à plus de quatre cents kilomètres d’ici ». Beltrame (19 ans) aurait subi une ablation de la rate, Chiapolino (20 ans) souffrirait de multiples fractures au visage. Ils sont tous deux forfaits pour les Jeux. – F. Be. TEICHMANN FORFAIT. – L’Allemand Axel Teichmann ne participera pas à la poursuite de dimanche, première épreuve de ski de fond des JO d’hiver de Turin. Le champion du monde du 15 km classique 2003 souffre d’une infection cutanée à une jambe. Le médecin de l’équipe allemande ne peut pas encore se prononcer sur la durée de la pause que devra respecter le fondeur, qui, dimanche, sera remplacé par Franz Göring. AUTOMOBILE BOXE « Quitter la F 1 la tête haute » Réunification pour Tiozzo NICK SHORROCK, directeur de l’activité F 1 chez Michelin, fait le point sur les préparatifs de la dernière saison du manufacturier français. Pour son prochain combat, le Français affrontera le Hongrois Erdei, tenant WBO, à Lyon. « DANS À PEINE plus d’un mois, le Championnat 2006 commence, le dernier pour Michelin en F 1. Où en êtes-vous des préparatifs ? – Nous sommes en phase avec notre programme d’hiver. La première partie de l’intersaison a permis de retrouver nos marques dans le nouveau contexte réglementaire : V 8, nouvelle distribution des masses, nouvel équilibre des autos, etc. À présent, nous sommes entrés dans la seconde partie et nous travaillons sur les orientations à prendre pour les premiers Grands Prix. À chaque séance d’essais, nous testons cinq ou six gommes différentes, et quatre ou cinq architectures. Je pense que cela montre l’envie de Michelin de rester au meilleur niveau... – Il se dit que vos hommes pourraient être accablés par la perspective du retrait, fin 2006... – Je peux vous assurer que notre équipe est soudée comme jamais, que nous sommes tous très motivés et déterminés à quitter la F 1 la tête haute. – Pensez-vous, comme certains observateurs, que le règlement 2006, rétablissant le retour aux change ments de pneus en course, puisse favoriser votre concurrent Bridgestone ? – Nous n’attaquons pas 2006 en considérant que le règlement nous fait revenir à 2004. La donne n’est plus la même. Les voitures et les moteurs ne sont pas ceux de 2004. Et s’il est vrai que cette année-là nos adversaires étaient en certains points devant nous, cela n’implique pas que la situation soit la même en 2006. Il y a des choses que nous avions expérimentées en 2003 ou 2004 et qui, dans le contexte d’aujourd’hui, pourraient donner des résultats différents. Et il y a les leçons apprises depuis, les informations recueillies sur les circuits, les enseignements acquis au fil des essais et des courses. Il serait un peu simpliste de vouloir calquer 2006 sur 2004. – Quel est l’enjeu technologique de la saison 2006 ? – Pour le manufacturier que nous sommes, en 2005 il fallait trouver le compromis adhérence-usure. En 2006, le compromis est le suivant : performance au 1er tour-constance. – Bridgestone a demandé à ses écuries partenaires de mettre en c o m m un l e s i n fo r m a t i o n s recueillies en essais sur les pneumatiques. Ce changement peutil vous déranger ? – Cette stratégie est la nôtre, chez Michelin, depuis toujours ! Nous savons depuis longtemps que cette manière de fonctionner avec les partenaires implique un surcroît de travail, mais apporte une incomparable richesse d’informations. Nous avons toujours appliqué cette philosophie, en observant une parfaite confidentialité vis-à-vis des teams sur tout ce qui n’a pas directement trait aux pneuma- tiques. Il est essentiel de pouvoir informer les équipes au mieux, au plus fin, et à tout moment, qu’il s’agisse des essais ou de la course. – Vous n’aurez qu’une seule écurie (Honda) en essais privés, la semaine prochaine à Bahreïn. Et aucun des top-teams de la saison 2005 (Renault, McLaren). Est-ce un inconvénient par rapport à Bridgestone, qui roulera là-bas pour la deuxième fois cet hiver, avec Ferrari ? – Nous n’aurons qu’une écurie à Bahreïn, en effet. Mais dans le même temps, les autres tourneront à Valence et à nouveau les informations mises en commun devraient être profitables. » ANNE GIUNTINI RÉSULTATS ESSAIS F 1 Jerez (ESP, 7-10 février). – Wurz (AUT, Williams-Cosworth), 1’18’’144 (48) ; Button (GBR, Honda), 1’18’’250 (141) ; Barrichello (BRE, Honda), 1’18’’626 (112) ; Rosberg (ALL, WilliamsCosworth), 1’18’’735 (84) ; Zonta (BRE, Toyota), 1’20’’162 (85) ; Panis (Toyota), 1’20’’339 (79) ; Albers (HOL, Midland-Toyota), 1’21’’551 (74) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota) 1’22’’318 (71). Fiorano (ITA, 6-10 février). – M. Schumacher (ALL, Ferrari), 57’’652 (121). Silverstone (GBR, 7-10 février). – Doornbos (HOL, Red-Bull Ferrari), 1’25’’60 (85). En italique, voiture 2005. MERCREDI 8 FÉVRIER 2006 CHAMPIONNAT WBA-WBO DES MI-LOURDS CHAMPION WBA des mi-lourds, Fabrice Tiozzo affrontera l’invaincu Hongrois Zsolt Erdei, tenant WBO de la catégorie, au palais des sports de LyonGerland. Il s’agira du premier Championnat d’unification, fût-elle partielle, du titre mondial jamais présenté en France. « Le promoteur allemand Peter Kohl, qui s’occupe d’Erdei, Tiozzo et moi-même sommes d’accord sur tout, souligne l’organisateur Michel Acariès. Il ne reste plus qu’à trouver une date convenant aux deux diffuseurs, à savoir Canal + et la chaîne allemande ZDF. » Une première date en mai a été refusée par ZDF et le combat ne sera certainement pas organisé pendant la Coupe du monde de football. Champion WBO depuis sa victoire sur le Mexicain Julio Cesar Gonzalez (lequel avait détrôné l’Allemand Dariusz Michalczewski) en janvier 2004, Erdei a défendu quatre fois son titre, la dernière contre Mehdi Sahnoune par arrêt de l’arbitre au douzième round, en octobre. « J’ai commencé à visionner des cassettes d’Erdei, précise Tiozzo. J’ai celle de sa deuxième victoire sur l’Argentin Garay et contre Sahnoune. Je ne fais pas trop attention au combat avec Sah- noune, car Erdei, paraît-il, est monté sur le ring diminué à cause d’une côte cassée et du décalage horaire, puisqu’il revenait de s’entraîner à Los Angeles. Je me concentre donc beaucoup sur le match avec Garay, car c’était la revanche de leur premier combat, quand Erdei avait difficilement gagné. On peut donc supposer que, la deuxième fois, Erdei était bien préparé. Je ne pense pas qu’il frappe fort, mais il est malin et pousse à la faute. Heureusement, j’ai l’expérience pour lui répondre. Pour en savoir plus, je vais me procurer la cassette du combat contre Gonzalez. » Face à l’invaincu Erdei (31 ans, 23 victoires, dont 14 avant la limite), Tiozzo disputera son douzième Championnat mondial, battant ainsi le record français qu’il détenait avec Marcel Thil (onze Championnats NBA des moyens de 1932 à 1937). « Ce n’est pas de ça dont je suis le plus fier, assure Tiozzo (36 ans, 47 victoires, 2 défaites), mais de la durée de ma carrière. Cela fait treize ans que j’ai disputé mon premier Championnat WBA. Je ne pense pas que beaucoup de Français aient été si longtemps au niveau mondial. » Rentré le 26 janvier dernier de trois semaines de léger entraînement à Las Vegas, Tiozzo poursuit sa préparation à Lyon. « J’ai repris le chemin de la salle, mais je vais profiter du mois de février pour m’occuper de mes affaires. Ce n’est qu’à partir du 1er mars que je me consacrerai à l’entraînement. » Si Tiozzo, qui partira légèrement favori, s’empare de la ceinture d’Erdei, il ne compte pas s’arrêter en si bonne route. « Je ne peux pas dire que c’est un rêve d’être champion du monde unifié, mais, puisque j’ai commencé, autant avoir le total des ceintures et ren- contrer ensuite les deux autres champions, l’Anglais Clinton Woods en IBF et le Polonais Thomazs Adamek en WBC. » Michel Acariès, qui organisera de nouveau à Paris-Bercy le samedi 2 décembre prochain, rêve de présenter ce soir-là quatre championnats mondiaux avec Fabrice Tiozzo (en espérant donc qu’il ait battu Erdei), Brahim Asloum, Mahyar Monshipour et Myriam Lamare - AnneSophie Mathis... ANDRÉ-ARNAUD FOURNY MANDENGUE PLUS PRÉCIS. – Champion de France des mi-lourds, Jean-Louis Mandengue a battu aux points (97-93, 96-94, 97-93) Martial Bella-Oleme (25 ans, 1,73 m, 78,900 kg, 7 v. dont 1 avant la limite, 1 nul, désormais 15 d.), hier à Saint-Nazaire. Du fait de sa petite taille, le challenger, ancien poids moyen de l’équipe amateurs du Cameroun, n’a cessé d’avancer, faisant preuve d’une grande activité. Après l’avoir laissé le coller dans les premiers rounds, Mandengue a fini par prendre ses distances, sans parvenir à le freiner. Néanmoins, ses coups plus précis lui ont permis de battre pour la troisième fois son challenger. Le 8 avril à Pont-Audemer, Mandengue (34 ans, 1,85 m, 79,200 kg, 17 v., dont 6 avant la limite, 1 nul, 1 d.) affrontera l’Anglais Peter Haymer pour le titre vacant de l’Union européenne. RÉSULTATS RÉUNION DE SAINT-NAZAIRE (7 février). – Super-légers (6 × 3) : Franck Patte b. Eric Patrac aux points. Lourds (6 × 3) : Armand Netsing Takam (CAM) b. Thierry Ghezouli aux points. Plume (6 × 3) : Osman Aktas b. Yannick Bad aux points. Championnat de France des mi-lourds (10 × 3) : Mandengue (champion) b. Bella Oleme (challenger) aux points. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Pts — 1. Vitoria ..................... 23 2. F. Bologne ............ 22 Kaunas .................. 22 4. Trévise ................... 21 5. Bamberg ............... 19 6. Ljubljana ............... 17 7. AEK Athènes ........ 16 Strasbourg ......... 16 M. Tel-Aviv (ISR) - Barcelone (ESP) Milan (ITA) - Olympiakos (GRE) C. Zagreb (CRO) - EP Istanbul (TUR) Sopot (POL) - LR Vilnius (LIT) Bleu Rouge – Comment va se réorganiser l’intérieur si Fuller est retenu ? – Ça dépendra des oppositions. On pourra jouer avec deux postes cinq (pivots). Le jour où les postes quatre (ailiers-forts) ne répondront pas présents, Brooks (Sales) pourra se décaler mais pour moi, il reste un poste cinq. – Quel est le profil de Fuller ? – C’est un gabarit impressionnant, rapide, puissant et qui a toutes les qualités pour réussir dans le Championnat. – Le joker médical Alvin Sims est arrivé en formes et hors de forme. Il joue très peu. Pourquoi l’avoir recruté ? – On le remet en forme. Il nous offre une rotation, un entraînement de qualité. On le laissera partir lorsque CC Harrison reviendra. Il n’apporte pas ce qu’on espérait, mais c’est difficile d’avoir un bon joueur pour huit semaines. – Qu’espérez-vous de ce match contre Malaga ? GROUPE A LA BATAILLE pour les places à la commission exécutive va être fratricide, car les prétendants sont d’un niveau exceptionnel. En fait, une place de vice-président et deux postes de membre seront en jeu. Tout en sachant que la place de membre laissé vacante par le Guinéen Alpha Ibrahim Diallo ira à un autre Africain, l’Ivoirien Lassana Palenfo, président de l’Association des comités olympiques africains (ACNOA) depuis juin. Pour la vice-présidence, trois candidats s’affrontent : le sortant, l’Américain Jim Easton, l’Allemand Thomas Bach, président de la commission juridique du CIO, et le local Mario Pescante, ministre des Sports transalpin. Si l’Américain semble hors du coup, les deux autres présentent des arguments appréciables. Bach est un vieux routier du CIO, travailleur et compétent, mais pourra-t-il contenir Pescante, qui a l’avantage du terrain ? En tout cas, le battu pourra se rabattre sur le poste de membre. Le Libanais Tony Khouri, ancien titulaire du poste, se représente mais avec peu de chances. Il en va de même pour Jim Easton, s’il cherche une compensation. Il aura le désavantage de voir un autre membre de son pays, Anita DeFrantz, se présenter aussi... Les voix se partageant, il est peu probable de voir un Américain à l’exécutif du CIO. – A. L. Jaune Bleu Jaune « POURQUOI avoir fait appel à Hiram Fuller alors que l’Euroligue touche à sa fin et que Lux donne satisfaction en Pro A ? – Après la phase aller du Championnat et de l’Euroligue, on a fait le constat de nos carences pour la suite de la Pro A. On a conclu qu’on avait un déficit de verticalité sur les phases de rebonds, de contres. Au vu des contrats en cours, on a essayé de trouver une solution, de voir qui on pouvait laisser partir si on trouvait mieux. Le choix s’est porté sur TJ Lux. Quant au timing, ce n’est pas nous qui décidons ; nous avons été dépendants de certains joueurs aux USA, notamment de Fuller que nous suivons depuis un moment. – Quelle est la situation de Lux, que Fuller devrait remplacer ? – On n’a jamais dit qu’on se séparait de TJ. On a dit qu’un joueur susceptible de prendre sa place arrivait, mais qu’on attendait de voir ce qu’il donnait. ALAIN LUNZENFICHTER Noir Noir PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,78 m) ; 5 D’Almeida (1,82 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ; 8 Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 S. Cissé (1,93 m) ; 11 Cooper (1,93 m, USA) ; 12 Rupert (2m) ; 13 T.Gadou(2,05 m) ; 14Sales (2,06m,USA) ;15 Lux (2,05m,USA) ; 16 Varem (1,98 m, NIG) ; 17 Sims (1,98 m, USA). Entraîneur : D. Gadou. MALAGA : 4 J. Sanchez (1,92 m, ESP-ARG) ; 5 B. Rodriguez (1,97 m) ; 6 Risacher (2,01 m, FRA) ; 7 A. Sanchez (1,90 m) ; 8 Lazaro (1,81 m) ; 9 Nicevic (2,10 m, CRO) ; 10 Cabezas (1,86 m) ; 11 F. Pietrus (1,99 m, FRA) ; 12 Herrmann (2,02 m, ESP-ARG) ; 15 Garbajosa (2,07 m) ; 41 M. Brown (1,91 m, USA). Entraîneur : S. Scariolo (ITA). prends que le CIO hésite. Il a peur des réactions qui suivraient un vote en notre faveur. Mais je crois que les réprobations ne dureront pas longtemps. » Au départ, neuf candidats étaient en lice (Athènes, Copenhague, Lausanne, Le Caire, Mexico, Pusan, Riga, Singapour et Taipei). Mexico, l’un des favoris, a renoncé, tout comme Lausanne. La capitale olympique manque cruellement de capacité hôtelière pour un événement qui regroupera pas moins de cinq mille personnes durant deux semaines. Pusan, l’autre ville favorite, souffre de l’organisation du meeting Sportaccord, en avril prochain, à Séoul, et de la candidature de PyeongChang aux Jeux d’hiver de 2014, sans parler des affaires de corruption… Le gagnant devrait être celui qui aura le parc hôtelier le plus adapté à l’organisation d’un tel événement. À moins que le CIO ne décide finalement de désigner Copenhague uniquement pour prouver que la politique n’a pas d’influence sur lui ! Bataille pour deux fauteuils PAU-ORTHEZ - MALAGA « Un déficit de verticalité » L’épilogue est pour ce soir. À moins d’un incroyable retournement de situation (voir ci-dessous), Pau-Orthez tournera la page de l’Euroligue ce mercredi par une élimination dès la fin de la première phase, comme la saison dernière.Les Béarnais rêvent cependantd’un coupd’éclat face à Malaga, coleader de la poule, actuellement sur une série de dix succès d’affilée et à la recherche de la première place « scratch » de l’épreuve avant le Top 16, ce qu’un succès suffirait à lui octroyer. Si les Andalous de Florent Pietrus et Stéphane Risacher,vainqueurs (81-73) àl’aller, serontprivés dupivot portoricain Daniel Santiago (problème rétinien), les leaders de Pro A ne pourrontpas, eux, comme prévu, faire débuter leur recrue Hiram Fuller (2,06 m ; 25 ans). En raison de problèmes administratifs, et notamment d’assurance,le pivot américain, qui s’entraîne actuellementavec le groupe,ne devrait pas débuter avant la Semaine des As (16-19 février). de notre envoyé spécial 14 Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES Mercredi 8 février 2006 Jeux sans frontière DOPAGE À quelques kilomètres des sites italiens, plusieurs villes françaises seront quasiment au cœur des JO. Montgenèvre, Bessans, Briançon, toutes ces villes vont, pour différentes raisons, vivre à l’heure des JO de Turin. Pour elles, c’est sûr, les Jeux sont en France. Les quatre-vingt-neuf membres de la délégation française ont subi des contrôles antidopage diligentés par le ministère des Sports avant l’ouverture des Jeux. TURIN – de notre envoyé spécial SAVOIE et HAUTES-ALPES – de notre envoyé spécial Vincent Vittoz et l’ensemble de l’équipe de France de ski de fond ont effectué leur dernier stage avant les Jeux à Montgenèvre. Tout près de leur futur site olympique de Pragelato. (Photo Philippe Trias/Le Progrès/PQR) Vincent Defrasne, qui peut espérer une médaille, jouait au VRP en rangeant ses affaires dans la voiture. L’hôpital de Briançon a doublé de superficie grâce aux JO Savoie et des Hautes-Alpes sont très loin d’afficher complet. « C’était pareil pour les JO d’Albertville. Les gens se disent que ça doit être le bordel, qu’il va y avoir des embouteillages… Alors, ils vont ailleurs », estime Bayrou. Un point noir pourtant loin d’entamer l’enthousiasme qui prévaut aux abords de la frontière italienne. Là où le rêve olympique est à portée de main. YOANN RIOU Afin d’éviter ce genre de discrédit, le ministère s’est donc assuré que « les tests soient réalisés en priorité par le LNDD, afin qu’on en connaisse les résultats rapidement ». Cette même source, qui n’ignore pas par ailleurs que ces athlètes sont susceptibles d’être également testés par l’AMA ou le CIO, assurait qu’en fin de semaine dernière « tout était OK et que le dispositif mis en place pour réaliser ces contrôles, la plupart inopinés, s’était révélé très satisfaisant, DAMIEN RESSIOT (*) Cette athlète avait finalement été blanchie, après qu’on eut appris qu’elle avait ingéré un produit délivré par l’un des médecins fédéraux. Reine au pays des rennes. Victoire de la Focus RS WRC de Grönholm - Rautiainen au Rallye de Suède. 50 e victoire de Ford en championnat du monde des rallyes. En février, dans le réseau Ford, tout le monde est gagnant avec la FordFocus. www.ford.fr Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « À Bessans, on se sent chez nous. On sait que le village sera derrière nous dans quelques jours. Les gens s’intéressent à ces JO. » Filons maintenant à Montgenèvre, dans les JO. Qu’est-ce qu’on est fiers ! » Briançon regarde aussi ces JO de Turin avec des yeux amoureux. « Le TOROC (comité d’organisation) nous a demandé si on voulait que notre hôpital soit dans le dispositif des Jeux, raconte Alain Bayrou, le maire. On a dit banco. On a ensuite demandé au ministère de la Santé des sous pour améliorer l’hôpital. Résultat : il a doublé de superficie, il sera plus performant. Grâce aux JO. » Point noir, cependant, de ces Jeux presque à domicile : les hôtels de Bleu Hautes-Alpes, commune frontalière de l’Italie. « On est à fond dans ces Jeux ! On est super impliqués, rugit le maire, Guy Hermitte, qui adore les points d’exclam ation. On a investi 60 millions d’euros en vue de ces Jeux. Il y a eu des travaux pour améliorer les routes, les remontées mécaniques, les structures de la station. On en a profité pour tout moderniser. Quatre cents journalistes du monde entier séjourneront ici pendant les Sept autorisations à usage thérapeutique Jaune Jaune Rouge en janvier et ces derniers jours, explique Armelle Devinant, directrice de la communauté de communes Haute-Maurienne Vanoise. Il y a eu les Japonais, les Estoniens, les Slovènes, les Moldaves, les Ukrainiens et les Français. Ces JO, c’est grandiose pour ce centre, pour Bessans. On se sent concernés. » Hier, vers 13 heures, les membres de l’équipe de France quittaient d’ailleurs Bessans, après un séjour d’une dizaine de jours, pour rejoindre les lieux des compétitions olympiques. LE LABORATOIRE NATIONAL antidopage de Châtenay-Malabry (LNDD) devrait remettre ce soir au Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), ainsi qu’aux fédérations nationales concernées, les derniers résultats d’analyses concernant les quatrevingt-neuf représentants français aux Jeux de Turin. Cet aspect systématique de la détection vise bien évidemment à éviter qu’un sportif tricolore participe au rendez-vous olympique en étant sous le coup d’une procédure disciplinaire antérieure à l’événement turinois : en clair, seuls les athlètes présentant un résultat négatif aux contrôles franco-français diligentés par le ministère des Sports seront habilités à porter les couleurs françaises en Piémont. Ce postulat, qui semble tomber sous le coup du bon sens, avait pourtant sérieusement vacillé lors des Jeux Olympiques de Sydney en 2000, lorsqu’une joueuse de l’équipe de France de handball, qui avait disputé le premier match du tournoi olympique, était rentrée précipitamment en France après que l’on a appris qu’elle avait subi un contrôle positif à l’heptaminol (stimulant) bien avant cette compétition (*). à l’instar de la coopération des sportifs ». Les contrôles, pour la plupart confiés aux services de la Direction régionale des sports de Rhône-Alpes, proximité géographique oblige, ont été réalisés à l’entraînement, en compétition ou par convocation inopinée dans le cabinet médical d’un praticien voisin. Sur les cent effectués (effectif paralympique compris), urinaires pour la totalité et sanguins pour ceux concernant les sports d’endurance (quarante), cinquante ont fait l’objet d’une recherche urinaire spécifique de l’érythropoïétine (EPO), tandis que les prélèvements sanguins ont nourri la détection des transfusions homologues. Le labo de Châtenay-Malabry devrait terminer dans la journée les dernières analyses EPO (trois ou quatre échantillons sont en effet arrivés vendredi). Concernant les autorisations à usage thérapeutique, standard ou abrégées selon quels types de substances interdites sont concernées, le docteur Maurice Vrillac, président de la commission médicale du CNOSF, nous précisait que les Tricolores en présenteraient sept. Cette proportion, à première vue très raisonnable, se départage comme suit : six AUT abrégées concernent pour la plupart des affections respiratoires (asthme d’effort) et une, standard, une pathologie plus lourde. Par ailleurs, le docteur Vrillac, qui annonce un dispositif logistique consacré au suivi médical des athlètes « bien plus léger qu’à Athènes, et disséminé de surcroît sur les trois sites olympiques », précisait que la délégation française ne ferait pas l’objet, comme pour les Jeux d’Athènes, d’un suivi biologique in situ. Noir Bleu Noir « QUAND ON A APPRIS que l’on irait passer une journée sur les JO de Turin, toute la classe a crié de joie ! Depuis, on est excités. Plus que quelques jours à attendre. Quand on verra le skeleton, on sera encore excités. Et après, on sera toujours excités. C’est super ! » Francelle, pétillante élève du collège Maurienne de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), a tenu hier matin ces propos dans le bureau de… la principale, Edwige Toulouse. Cette dernière n’a pu s’empêcher de rire devant autant d’insouciance, avant de lancer, les zygomatiques en pleine action : « Eh bien, dis donc… » Ce seront ainsi 2006 collégiens de Savoie, sur initiative du conseil général, qui s’en iront suivre des épreuves des JO ou des paralympiques. « Ces Jeux sont juste à côté de chez nous. C’est en Italie, pas en France, mais c’est comme si c’était à la maison, explique, intimidée, Melissa, également élève au collège Maurienne. Je suis née en 1992, à Albertville. Alors, aller sur ces JO, c’est un joli clin d’œil. » Edwige Toulouse, qui adore les JO et le ski, est au moins aussi enchantée que les bambins. « Ces Jeux sont une opportunité extraordinaire pour ces élèves. Nous ne sommes qu’à une heure de route des sites de montagne qui accueilleront les épreuves. Je crois que tous les habitants d’ici sont enthousiastes. » À Bessans aussi, en Savoie, les Jeux provoquent une poussée de fièvre. « Comme il y a ici un centre permanent de biathlon, pas mal d’équipes nationales sont venues s’y préparer Les Français contrôlés